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Québec – Le skieur acrobatique Philippe Marquis a eu de nombreux modèles dans sa vie. Son frère Vincent et ses coéquipiers ont contribué d’une façon ou d’une autre aux succès qu’il a connus. Fort d’une expérience olympique et d’autres réussites, il tente aujourd’hui de donner l’exemple à son tour.
Quel rôle a joué votre frère dans vos débuts en ski acrobatique? Si ce n’était pas de Vincent, je ne serais pas où je suis aujourd’hui. Tout petit frère veut imiter son grand frère. Lorsque je skiais à Stoneham, j’essayais de le suivre partout avec sa gang de chums. Puis, il a commencé le ski acrobatique et j’ai évidemment voulu faire partie du club. J’ai eu le feu vert de ma mère à sept ans. Quand avez-vous envisagé la compétition? J’ai eu la piqûre des Jeux olympiques après avoir vu Jean-Luc Brassard gagner la médaille d’or. Ce n’est qu’à 16 ans, lorsque je suis arrivé à Équipe Québec, que j’ai réalisé que j’avais du potentiel et que je pourrais continuer une partie de ma vie. J’étais entouré d’athlètes qui avaient autant de talent que moi et c’était motivant. J’ai commencé à faire mon chemin et à me démarquer à partir de ce moment. Il a fallu que je mette fin à ma carrière de soccer compétitif. Avant ça, je pratiquais le ski acrobatique les weekends et je compétitionnais ici et là. Être deux frères dans le même sport a-t-il eu une influence? Ç’a été extrêmement positif surtout pour me montrer le chemin. Quand j’ai commencé les compétitions internationales, Vincent était toujours là pour m’appuyer, me guider et me calmer au besoin. Encore aujourd’hui, je n’hésite pas à l’appeler. Parfois, un petit peu de psychologie
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de frère à frère, ça replace. J’ai une bonne relation avec lui et il a toujours été là pour me dire les vraies choses. Tous les deux, c’est une belle histoire. Qu’est-ce que vous aimez dans votre sport? La diversité. Il n’y a rien de routinier. On skie tout le temps sur des pistes différentes. Être un bon skieur, c’est une chose, mais si tu n’es pas un bon sauteur et que ton sens spatial n’est pas développé, ça ne vaut rien. Idem si tu n’es pas capable de skier vite. Ce que tu en retires après avoir effectué la descente de ta vie, ça ajoute un facteur encore plus spécial. Comment êtes-vous arrivés à réaliser l’exploit d’un triplé canadien aux derniers Championnats du monde?
des personnes touchées par des personnes de 75 ans et une perte auditive ne sont plus souffrent d’un problème pas diagnostiquées ou auditif traitées
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On a un programme extrêmement fort. On est d’excellents amis, mais on est aussi très compétitifs lorsqu’on s’entraîne. Je pense qu’il s’agit d’une de nos forces en tant qu’athlètes. Aux compétitions, on est prêts, car on a déjà fait face à ce genre de situation. C’est un peu ce qui est arrivé aux championnats du monde. Sans dire qu’on s’y attendait, c’est définitivement un scénario qu’on avait envisagé tout l’été. On avait le talent et le potentiel pour y arriver. J’ai commencé à participer à des courses provinciales avec ces deux gars. Dix ans plus tard, on était tous sur le même podium aux Championnats du monde. Comment entrevoyez-vous le reste de la saison? Il reste trois compétitions. Je suis actuellement 3 e au cumulatif général. C’est excellent, mais je ne veux pas m’asseoir là-dessus. Je veux préserver ma position et peut-être même monter 2 e . Mikaël sera inatteignable. Un autre podium, ce serait également super. Je redoublerai d’ardeur pour essayer d’aller chercher les atouts qui me manquent pour peut-être devenir le meilleur au monde l’an prochain.
J’ai joué au soccer compétitif jusqu’à environ 16 ans. Maintenant, je joue au hockey. Quel a été votre meilleur moment?
Il n’y a rien qui peut accoter les Jeux olympiques. Notre balayage au Championnat du monde état également très solide. Quelle sera votre carrière après le ski?
Peut-être en marketing et communication.
Comment avez-vous débuté vos conférences dans les écoles? Blessé durant un hiver complet, je me suis dit qu’il fallait que je me trouve quelque chose pour rester motivé. En 2011, j’ai eu cette opportunité. J’ai aimé voir les grands yeux et entendre les questionnements. Ayant été aux Jeux olympiques, ça amène maintenant un petit plus aux conférences. Je pense que les jeunes apprécient ce fait. Pourquoi souhaitez-vous inspirer les jeunes? On vit dans une société qui évolue beaucoup. Je me mets à leur place, il y a un bouleversement immense entre 6 et 15 ans. Ce n’est parfois pas facile. C’est bon d’avoir des gens inspirants qui peuvent prôner par l’exemple… Plus jeune, j’ai été chanceux d’avoir un grand frère et des modèles qui m’ont aidé à devenir une meilleure personne et l’athlète que je suis. Les jeunes, c’est notre futur et si les gens ne prennent pas un peu de temps pour essayer de redonner, on risque de les perdre quelque part. Je trouve cela vraiment important d’être là pour inspirer et les guider un peu s’ils veulent s’identifier à un athlète.
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