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Le deuil en temps pandémique
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Justine McHugh constate «plus de détresse et d’urgence» Justine McHugh, travailleuse sociale pour DeuilJeunesse, fait le bilan des défis et des difficultés de vivre la maladie, l’abandon ou la perte d’un proche dans un contexte pandémique. Sophie Williamson
Deuil-Jeunesse est un organisme de bienfaisance d’interventions professionnelles qui vient en aide aux jeunes et aux familles qui vivent la maladie grave, la disparition ou la mort d’un proche ou des pertes liées à la séparation parentale, l’abandon ou l’adoption. Justine McHugh travaille pour Deuil-Jeunesse depuis 13 ans. En plus de faire de l’intervention directe auprès de la clientèle, elle est aussi coordonnatrice clinique.
La travailleuse sociale explique qu’ils ont dû être créatifs pour créer leurs propres « rituels maison », pour « leur permettre de dire au revoir à la personne décédée ». « Dans un contexte où il y a beaucoup de souffrance, ce n’est pas non plus évident de faire le choix des personnes exclues des funérailles, ajoute-t-elle. Ça prive d’un certain soutien moral et émotif par leur absence. » Justine McHugh ajoute à ce compte l’isolement. « Si j’ai besoin d’aller au restaurant pour me changer les idées et que je n’y ai pas accès, et bien c’est difficile, affirme-t-elle. Si je n’ai pas le droit de recevoir des gens, ça complexifie l’aide que je peux recevoir. Les gens se sont retrouvés confrontés à eux-mêmes. »
Nouvelle manière de penser le deuil ?
Sur une note plus optimiste, on peut se demander si Les effets de la pandémie la pandémie n’a pas permis de repenser la manière sur la santé mentale Il n’est plus étonnant, après maintenant deux de vivre la mort d’un proche. Est-ce que certaines de s’adapter au contexte sont19:35 là pourPage1 rester ? prothèse tremblay _orthèse prothèse cmyk 18-02-14 ans d’expérienceorthèse pandémique, de parler d’une manièrestremblay augmentation des problèmes de santé mentale. Mais qu’en est-il de la santé mentale des citoyens par rapport aux conséquences directes de la maladie, soit notre manière de vivre le deuil et la perte ? « On a vu beaucoup d’impacts, débute Justine McHugh. Ce qu’on constate, c’est une augmentation importante du stress et de l’anxiété chez nos jeunes et leurs parents, autant face à la COVID que face aux mesures sanitaires et au confinement, par rapport au fait que la vie n’est plus la même. » Elle explique aussi que la crainte de transmettre la COVID à une personne vulnérable ou de perdre un membre de la famille infecté par la COVID a contribué à cette hausse de l’anxiété.
Fidèle« On 18-02-10 11:10lesPage1 observe aussi effets de l’isolement et des contacts
Justine McHugh explique que certaines personnes ont trouvé la créativité nécessaire, soit par l’utilisation des technologies ou l’invention de rituels, de vivre leur perte. Elle ajoute que les gens ont « inventé leur propres traditions ».
« Je pense à une jeune qui voulait souligner l’anniversaire de décès de son papa, raconte la travailleuse sociale. Elle avait l’habitude de se réunir avec les membres de sa famille et des amis. Elle a organisé une rencontre virtuelle pour ce rassemblement, avec des powerpoints et des photos. » Par ailleurs, les salons funéraires se sont adaptés en offrant des cérémonies en ligne. Plusieurs évènements se sont aussi déroulés en nature, par exemple dans un lieu symbolique pour la famille.
limités dans certains moments critiques, poursuit Justine McHugh. Dans le cas de décès, les funérailles n’étaient pas nécessairement possibles. Il manquait aussi le soutien social qui peut être reçu quand les gens ont besoin d’aide ou de se changer les idées. »
Ce sont en somme des rites « moins religieux ou conventionnels », mais qui permettent aussi de « se rassembler et de rendre hommage » qui ont vu le jour. Selon Justine McHugh, le contexte a certainement permis de penser en-dehors du cadre habituel.
L’impact du confinement
Est-ce que ces « innovations » dans la manière de vivre le deuil resteront ? Justine McHugh n’en est pas certaine, l’après-pandémie étant selon elle difficilement envisageable.
Justine McHugh explique que la pandémie a « tellement pris de place » que plusieurs personnes avaient l’impression que leur deuil était relayé au deuxième plan, « comme s’ils n’avaient pas l’espace pour en parler ». « Dans les salons funéraires, la capacité était limitée, ajoute-t-elle. Il y a des gens qui n’ont pas pu assister au rite funéraire, donc c’est comme s’il leur manquait un morceau important pour leur processus de deuil. »
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Plus de situations inquiétantes
« Il faut que les gens se redonnent la place pour vivre le deuil, affirme Justine McHugh. On sent qu’il y a une fragilité présente, par le fait d’avoir perdu plusieurs points de repaire et ça va au-delà du deuil. Notre défi sera de bien accompagner nos jeunes. Ils ont perdu beaucoup d’éléments qui leur faisaient du bien. »
Les décès et la pandémie : familiarisation ou dénégation ?
On peut se questionner sur les effets de la pandémie quant à notre rapport à la mort. En avons-nous plus ou moins peur maintenant qu’il y a quelques mois ?
La travailleuse sociale pense aussi qu’on peut s’attendre dans le futur à des « effets sur le long terme ». Le défi sera selon elle d’abord de « constater », de faire un état des lieux et ensuite d’accompagner les jeunes et les familles à long terme.
« Ça nous a peut-être habitué du moins à la mort par COVID, à cause des bilans quotidiens, débute Justine McHugh. Par contre, ça a mis dans l’ombre d’autres types de décès. Je ne sais pas à quel point on peut généraliser cette habitude face à la mort à d’autres contextes. »
« On a plus de demandes qu’on avait par le passé, explique-t-elle. Il y a des délais d’attente. Malheureusement, la prise en charge qu’on essaie de faire rapidement n’est pas toujours possible. Le délai peut augmenter la détresse et la souffrance. »
Elle ajoute aussi qu’aucun outil n’a été donné à la population : « quoi faire et à qui adresser cette réalité ». « Ça a peut-être entraîné plus d’anxiété ou de peur qu’une acceptation ou le fait de la prendre comme faisant plus partie de la vie », poursuit Justine McHugh.
Par rapport au taux de suicide qui est une question qui intéresse beaucoup l’organisme, Justine McHugh dit qu’il est difficile de faire de véritables constats.
Le fait aussi que les décès soient dénombrés a peutêtre aussi entraîné une certaine déshumanisation de la mortalité. « Effectivement, on ne met pas de visages sur ces gens-là, reconnait Justine McHugh. On pourrait aller jusqu’à dire que c’est une déshumanisation ou du moins, c’était très factuel tout ça. »
« Ce qu’on voit pour le moment, c’est que les tendances ne semblent pas se dessiner pour qu’il y ait une augmentation du taux de suicide, affirme-t-elle. J’oserais dire qu’il y a quand même une augmentation des tentatives chez nos jeunes. Ce qu’on voit, c’est qu’il y a une complexité supplémentaire et une intensité supplémentaire des problèmes. On voit une augmentation de la détresse : plus de tentatives de suicide ou d’automutilation. Il y a plus d’urgence d’agir. »
En somme, elle a observé davantage d’anxiété par rapport à la mortalité auprès des jeunes, et non une familiarisation. « On a plus réfléchit à la maladie et à la mort, mais je ne sais pas si c’est pour nous permettre de mieux l’appréhender », conclut Justine McHugh.
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LA
RE-FU-SÉ !
Les 8 élus de Québec d’abord se sont opposés à la hausse de salaire de 40 000 $ pour le chef de la deuxième opposition à la Ville de Québec, Éric Ralph Mercier.
PASSEZ AU SUIVANT
COMPARAISONS
Les directions régionales de santé publique du Québec (incluant celle de la Capitale-Nationale) font front commun pour
L’augmentation de loyer suggérée pour 2022 est de
Il y a environ
s’opposer à l’assouplissement de la norme de nickel. La direction nationale, elle, donne son accord au projet du gouvernement.
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fois désolé, M. Mercier.
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www.jumellespizza.com Les aléas de la température et le déneigement souvent très approximatif des rues ont rendu le mois de février invivable, en particulier pour les piétons. Un jour, ils risquaient de se fracturer un os en chutant sur une plaque de glace ; un autre, ils risquaient la noyade en tombant dans une flaque d’eau, comme celle-ci.
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premiers jours de Bruno Marchand à la mairie se sont assez bien passés. Ceux qui apprécient le maire seront heureux d’apprendre qu’il reste encore plus de 1300 jours à son mandat.
âmes au kilomètre carré. Le maire de Québec, Bruno Marchand, a un peu moins de 10 000 abonnés sur Twitter. La mairesse de Montréal en a pour sa part 99 000, et le journaliste Sébastien Bovet 131 500. Ils sont tous loin derrière Guy A. Lepage, roi québécois de Twitter, avec ses
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plus qu’à Lévis, où il n’y a pratiquement personne : que
en 2022, et que ces hausses sont généralement refilées aux locataires, il est peu probable que le taux de 1,28 % soit respecté cette année.
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personnes au kilomètre carré dans la Ville de Québec selon les données du dernier recensement. C’est 4 fois moins qu’à Montréal, où il y a
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Traits d’esprit municipaux « Dans la démocratie, on doit avoir de l’opacité. La démocratie, c’est l’opacité également. On consulte tous nos citoyens. Mon, je consulte évidemment mes citoyens dans le district des Monts (…). C’est dans cet esprit de démocratie, de respect mutuel à titre d’élu, que nous nous sommes tendus la main. Je l’ai fait, évidemment, avec M. le Maire lorsque je suis devenu chef de Québec 21 (…). Je termine là-dessus : je veux qu’on puisse aller de l’avant sur ce même respect entre élu, mais également dans toute l’opacité que la démocratie exige. » C’est le signe qu’on dit parfois la vérité sans s’en rendre compte.
En bref
Le paradoxe de l’élu
Il y a deux façons de bien jouer son rôle, disent les comédiens. Ou bien on s’aliène tout à fait et on entre entièrement dans le personnage que l’on doit jouer; ou bien on garde la tête froide et on reste conscient, à chaque instant, qu’il ne s’agit que d’un rôle emprunté. Gabriel Côté
Ce paradoxe vaut aussi bien en politique que sur les scènes de théâtre. Chacun a en tête l’image du politicien calculateur, qui feint d’être juste mais qui commet en réalité toute sorte de sournoiseries dès que les rideaux sont tirés. À l’inverse, il se trouve bien des gens qui se présentent en politique parce qu’ils sont véritablement animés par des convictions. Il reste que ces derniers doivent être plus prudents, s’ils veulent éviter d’être manipulés par quelqu’un qui saurait jouer sur leurs convictions. On peut d’ailleurs imaginer aisément un ministre ou un conseiller, convaincu par une cause ou par le bienfondé d’un projet, jouer un rôle sans le savoir. Au niveau municipal, force est de constater que les convictions jouent un rôle mineur dans la conduite des affaires courantes. Cela est bien normal, vu la nature des responsabilités des élus municipaux. Il serait comique de voir qui que ce soit déchirer sa chemise sur des questions relatives au déneigement ou à la gestion des déchets. La conséquence naturelle de ce constat, c’est que les politiciens plus détachés sont avantagés sur le terrain municipal, où l’effet des sentiments, sans être nul, est tout simplement moins considérable qu’ailleurs. Pour bien jouer leur rôle, les élus n’ont qu’à bien le comprendre, et à le jouer de sang-froid, selon les exigences qui lui sont propre.
Ceci étant dit, on commence à voir que M. Marchand a cette capacité, qui est l’acabit des hommes politiques, de garder la tête froide. En fait, son lyrisme, – qui s’observe dans ses invitations à « ne laisser personne derrière » – paraît plus emprunté (l’exemple cité n’est pas autre chose que le slogan de Centraide) que son goût de la gestion des affaires publiques. Il mène la Ville en tenant les choses à une certaine distance. On peut supposer que ce détachement lui permettra de tirer parti des traits de caractère des différents membres du conseil de ville, quand cela sera nécessaire – c’est un sujet pour une autre fois.
Les quelques naïfs qui pensaient que le « vivreensemble » était une sorte d’objectif vers lequel il fallait mobiliser divers moyens ne peuvent plus se bercer d’illusions. Il semble qu’il s’agit plutôt d’un moyen pour parvenir à une fin que nous laissons au lecteur le soin de deviner.
De l’autre côté de la chambre, on aurait cru que le chef de l’opposition officielle, Claude Villeneuve, aborderait sa fonction d’une manière plus détachée, en raison de son passé de chroniqueur, et donc d’observateur. Pourtant, on a découvert dans ces cent premiers jours que M. Villeneuve a aussi du sang chaud, et qu’il peut à l’occasion se laisser emporter. Sa ferveur dans l’opposition à la hausse de la norme de nickel en témoigne. Il faut croire que dans les premiers temps, cette ferveur a gagné les autres élus de l’opposition officielle. Depuis janvier, le parti semblait tiraillé entre deux façons de comprendre le rôle que doit jouer l’opposition dans les affaires municipales : une opposition plus stricte, résolument critique de tout ce que fait l’administration; ou une opposition plus souple, plus axée sur la collaboration. Ce tiraillement a d’ailleurs paru au grand jour dans plusieurs interventions de M. Villeneuve au conseil de ville, dans lesquelles il s’interrogeait sur le rôle de l’opposition. Il s’agit bel et bien d’une question essentielle, mais pas pour les citoyens de Québec. Les élus de Québec d’abord devront déterminer rapidement les nouvelles orientations de leur parti, et comprendre le plus vite possible le rôle qui en découle. Il en va de leur avenir.
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Analyse du Journal de Québec sur les débuts du nouveau maire (28/02) : « Sans expérience politique, M. Marchand avait tout à perdre ou à gagner face à cette nouvelle visibilité médiatique ». Pour tout dire, il semble que ce commentaire ne dit rien. Interrogé sur ce qu’il aurait fait s’il avait été dans les chaussures de Bruno Marchand au moment de négocier avec le gouvernement provincial, Claude Villeneuve a dit qu’il ne « serait pas allé prendre une marche avec Geneviève Guilbault » (Carrefour, 21/02). C’est curieux, quand même. Plus de 160 constats d’infractions ont été émis lors des manifestations de la fin de semaine du 19 février. Il s’agit de 160 sanctions de plus que pour les centaines de dépassements observés de la norme actuelle de nickel dans l’air au cours des dernières années.
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Les exigences de la démocratie
Alors qu’on nous rabat chaque jour les oreilles avec l’importance capitale de la transparence pour la santé de nos institutions démocratiques, le chef de la deuxième opposition à la Ville de Québec, Éric Ralph Mercier a émis un avis différent lors de la réunion du conseil de ville du 21 février.
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Dans les cent premiers jours de la nouvelle administration, on a souvent entendu dire que le maire, Bruno Marchand, était en train de s’habituer à ses nouvelles fonctions, et qu’il devait rattraper un certain retard dans la « connaissance des dossiers ». Rien de plus naturel, car il n’y a pas de cours pour
apprendre à être maire. C’est vraiment le genre de boulot qui s’apprend sur le tas.
Pas une fin en soi
Dans une tentative de justifier sa décision de quitter l’opposition officielle pour rejoindre le pari du maire, le conseil du district du Plateau, David Weiser, a fait valoir qu’il sera plus à même de faire avancer les dossiers relatifs au vivre-ensemble en étant membre à part entière de l’exécutif, et non plus seulement « membre associé ». Pour M. Weiser, le vivre-ensemble serait un « dossier transversal », qui nécessite d’avoir une bonne vue d’ensemble. Dans un élan d’inspiration philosophique, le conseiller municipal a même lancé que « le vivre-ensemble pour le vivre-ensemble, ce n’est pas une fin en soi ».
Le maire de Québec, Bruno Marchand, a résumé sa vision des relations avec les autres paliers de gouvernement (Journal de Québec, 22/02) : « Ce ne sera jamais mon style d’écraser pour que l’autre, une fois à genoux, soit obligé de dire oui. » La politique, on le sait, est une affaire de consentement mutuel.
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Bruno Marchand, premier maire cycliste de Québec
L’automne dernier, lorsque les citoyens de Québec ont découvert Bruno Marchand comme aspirant à la mairie, l’évidence de ses aptitudes à la course à pied s’est incarnée par son impressionnante collection de chaussures de course colorés. Mais saviezvous qu’il est aussi un redoutable moulineur qui apprécie les forts dénivelés ? François Gariépy
Utilisons une expression cycliste pour comprendre ce qui ce passe d’un point de vue cycliste à l’Hôtel de ville depuis l’élection de Bruno Marchand : on vient de « shifter » sur la grosse « gear » ! C’est pourquoi à travers l’horaire chargé du nouveau maire de Québec qui se prépare pour le Pentathlon des Neiges au moment d’écrire ces lignes, j’ai pu discuter quelques
minutes de sa vision du développement de la culture cycliste à Québec et des parcours qu’il affectionne sur sa monture.
Premier constat d’une volonté annoncée en campagne : Québec revendique plus de 100 kilomètres de piste cyclable damées ou déneigées cet hiver, du Parc Maizeret au Corridor des Cheminots en passant par les accès à l’Université Laval et les Cégeps, clientèle naturelle du vélo d’hiver, une première pour la ville nordique et ses cyclistes téméraires. « Ce n’est que le départ de la vision qu’on s’efforce de développer avec Pierre-Luc Lachance, nous voulons rendre la vie plus facile aux cyclistes qui roulent durant les quatre saisons. » C’est le début d’un temps nouveau pour votre vélo. Saluons d’abord les bonnes nouvelles dans notre rayon, le grand cirque brun du Vélirium revient au Mont-Sainte-
Les toilettes du parc d’Iberville seront accessibles
Petit train va loin. Les demandes répétées du Conseil de quartier du Vieux-Limoilou ont finalement porté fruit, et les usagers du parc d’Iberville devraient avoir accès à des installations sanitaires en 2022. Gabriel Côté
La « saga des toilettes d’Iberville » remonte à loin. À la demande d’usagers du parc, le conseil de quartier avait demandé à l’administration municipale de donner accès aux installations sanitaires présentes dans le pavillon du parc. L’été, il arrivait fréquemment que des enfants, et même des adultes, urinent dans les bosquets près des jeux d’eau, faute de pouvoir accéder aux toilettes.
Cette demande avait d’abord conduit à la mise en place d’un projet pilote à l’été 2021, explique Raymond Poirier, président du conseil de quartier du VieuxLimoilou. « Dans ce projet, un employé de la Ville de Québec était présent afin d’offrir, à la demande, l’accès aux installations sanitaires », résume-t-il. Dans l’espoir d’obtenir un suivi du projet pilote, le conseil de quartier a envoyé en décembre dernier une résolution à la division Loisirs, sports et vie communautaire, qui proposait ou bien le renouvellement de ce projet à l’été 2022, ou bien d’obtenir des informations à propos d’une éventuelle
Québec
réfection qui permettrait d’offrir un accès pérenne aux installations. Le conseil de quartier a obtenu une réponse dans les derniers jours. « On nous a indiqué que le service des Loisirs, sports et vie communautaire a réservé une somme afin de permettre la modification de divers bâtiments pour rendre les services sanitaires accessibles en dehors des heures normales d’ouverture. On nous a indiqué que la réfection du pavillon du parc d’Iberville a été incluse dans cette enveloppe, et que sa réfection a été priorisée pour 2022 », dit Raymond Poirier. Néanmoins, l’échéancier de réalisation de ces travaux n’est pas connu.
est la seule ville canadienne d’envergure sans réseau structurant de transport en commun.
Bruno Marchand au top du Col de la Croix de Fer Anne cet été en août avec ses compétitions de XC et DH sanctionnées par l’UCI. Idem pour le Grand Prix Cycliste de Québec qui reprend sa place au calendrier de Peter Sagan et de ses amis en septembre. Soulagez de revoir ses évènements à l’agenda après absence pandémique ? « Je suis super excité de revoir ses courses de haut niveau revenir à Québec et je profite de cette tribune pour annoncer que d’autres activités s’adressant aux intermédiaires et débutants seront annoncés pour compléter l’offre aux cyclistes de tous les niveaux durant la fin de semaine du Grand Prix de Québec. » Une question se pose, quel genre de cycliste êtes-vous, Monsieur le maire ? Trop humble au moment de partager ses exploits répertoriés sur Strava, le maire Marchand avoue candidement détenir quelques KOM ici et là dans la région de Québec. Une préférence pour la souffrance sur petit braquet, très loin de l’ADN du BMXer qui saute tout ce qui transitionnent. Il révèle l’identité de l’élue de son cœur. « Même si pendant longtemps, mes préférées étaient la Côte Duverger et la Côte Ross de Sillery, depuis quelques années (et je ne suis pas le seul !), c’est vraiment devenu le Lacet de la Côte Gilmour qui mène aux Plaines d’Abraham, je pense que je ne me tannerai jamais ! ». Comme tout le monde dans sa vélothèque, il garde son vieux bike plein de souvenir sans le rouler, avoue posséder un vélo de gravel, mais c’est au moment de parler de son vélo de route que le maire s’exalte. Son Argon 18 Galliant Pro noir mat habillé du groupe Shimano Ultegra Di2 à changements de vitesses électrique et lui semble avoir roulés de belles aventures. « J’adore le Di2, je ne suis pas vraiment un bon mécano et pour ajuster mes vitesses c’est beaucoup plus facile, même en roulant parfois ! » Fait à noter, Bruno a roulé 11 000 km en 2020 et 7000 en 2021, la plupart de ceux-ci sont roulé tôt le matin sur une base d’entrainement connecté sur Zwift en rêvant de fatbike et autres sorties excentriques.
Quant à l’héritage à assistance électrique que Régis Labeaume a légué aux citoyens, le service de vélopartage àVélo inauguré l’été dernier semble une priorité pour le nouveau maire qui se dit très satisfait du choix de monture et de la fiable motorisation choisis par Québec pour cette flotte d’une centaine d’unités qui s’approvisionnent chez Cycles Devinci, des vélos Made in Chicoutimi. « Il faut développer àVélo, c’est un projet qui correspond à un véritable besoin pour la population et pour les prochaines saisons, il y aura ajout de vélos et de stations pour couvrir tout le territoire ! ». Sur une e-note plus personnel, le maire m’a confié qu’il ne songe actuellement pas à switcher au vélo à assistance électrique avant longtemps, beaucoup trop jeune du cœur selon son cardiologue, même si sa conjointe de longue date apprécie sa bicyclette à assistance qui lui permet de suivre son champion le temps d’une sortie avec son athlète. Interpellé par les zones dites accidentogènes reconnues dans la communauté cycliste de Québec comme le carrefour du Boulevard Charest et de Côte Belvédère, le secteur du Boulevard Pierre-Bertrand ou certains segments du fameux Corridor Père-Marquette, sa réponse est sans équivoque. « Je le dis depuis mon arrivée en politique municipale… Toutes, toutes, toutes les zones jugées dangereuses pour les cyclistes seront améliorées pour réduire le nombre d’accidents. » Nul doute qu’il a un plan, surtout quand il parle de réduction des accidents à vélo sur le territoire de la ville. Enfin, signe d’une nouvelle ère, le Maire Bruno Marchand et son homologue Gilles Lehouillier à la Ville de Lévis travaille actuellement de concert pour établir un lien cyclable bidirectionnel sur le Pont de Québec qui permettra une traversée sécuritaire à l’année, un infrastructure qui trouvera sa place au moment de refaire le tablier du Pont de Québec en 2023. Qui a dit que Québec n’est pas une ville cycliste ?
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Le tattoo comme « dessin décoratif ou symbolique permanent effectué sur la peau » est-il plus qu’un dessin ? Nous en avons aussi profité pour discuter avec eux de leur pratique et de la popularité actuelle du tatouage.
Alex Dupuis (Enlight Tattoo)
Elle qualifie son style de « graphique » et de « collage ». « C’est comme un mélange de styles, par exemple j’ai une base avec un personnage réaliste et j’ajoute des éléments cartoon, des paternes géométriques ou des taches de couleurs, explique-t-elle. C’est très funky. » PHOTO : COURTOISIE
« En fait, le tatouage c’est plus un médium pour transmettre l’art de l’artiste au même titre que la peinture à l’huile » Du côté d’Alex Dupuis, il tatoue depuis maintenant 15 ans. « À force de me faire tatouer et de montrer mes dessins aux tatoueurs, j’ai fini par me lancer », affirme-t-il.
« Ce que j’aime c’est donner de l’expression, affirme Alex Dupuis. J’aime travailler les lumières, donner de la profondeur, des effets 3D, faire une belle composition qui varie avec plusieurs éléments. » Il ajoute qu’il apprécie lorsque le tatouage est intéressant de loin, qu’il a une certaine dimension. « J’aime ça regarder quelqu’un de loin et être capable de savoir c’est quoi son tattoo », poursuit Alex Dupuis.
L’artiste et l’artisan tatoueur
À savoir si le tatouage est un art, Tom Lortie affirme que « ça dépend comment il est apporté par l’artiste ». « Je pense qu’il y a des gens pour qui c’est vraiment un art parce que les tatoueurs vont créer de A à Z des designs exclusifs complètements fous, poursuit-il. Chaque artiste va avoir sa touche et son style. » Par ailleurs, il explique qu’il y a des tatoueurs qui sont plutôt des « artisans ». « Ils vont reproduire des designs
Alex Dupuis va dans le même sens. Il est évident selon lui que le tatouage est aujourd’hui « très populaire ». Par contre, il admet que certaines personnes peuvent encore se démarquer. « Pour les tatouages dans le visage, c’est vraiment du cas par cas, explique-t-il. Je n’en fais pas vraiment, car ça ne m’interpelle pas, mais je connais des personnes dans mon entourage qui en ont et c’est très beau. »
Il est propriétaire de sa boutique depuis maintenant 6 ans qui se spécialise dans le tatouage traditionnel américain et traditionnel japonais. « C’est deux styles de tattoo que je considère intemporels », ajoute Tom Lortie.
« Mon premier réflexe c’est de dire oui, lance Karine Tremblay. Maintenant avec le matériel qu’on a, les encres et l’expérience on est capable de faire des choses visuellement magnifiques. Je dis pas qu’avant ce n’était pas un art, mais les gens ne pointeront plus sur le mur pour dire « Je veux ce tatouage de papillon-là. » » Elle ajoute que les clients maintenant viennent voir les tatoueurs en tant qu’artistes. « Ils achètent ton oeuvre d’art et ils vont la porter sur eux, poursuit Karine Tremblay. On ne peut pas l’exposer dans un musée, mais au visuel ça reste de l’art. » Pour Alex Dupuis, il est certain aussi que le tatouage est un art. « Les artistes tatoueurs sont ceux qui créer des pièces originales à partir de leurs idées, affirme-til. C’est vrai que ça reste une technique. Mais de mon côté, j’essaie de mettre ma touche personnelle dans tout ce que je fais. »
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Pour Tom Lortie, il s’agit de sa 17e année à pratiquer le tatouage. « J’ai commencé comme perceur étant donné qu’il n’y avait pas beaucoup de gens qui voulaient donner une formation pour devenir tatoueur, racontet-il. Au fil des années, j’ai réussi à apprendre le métier et à en vivre. »
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« de mon côté, j’essaie de mettre ma touche personnelle dans tout ce que je fais. »
« Pour ma part, tatouer un visage à prime abord c’est non, lance Tom Lortie. Je ne pense pas que c’est une décision qui est réfléchie. C’est mon éthique de travail et nous sommes plusieurs à l’adopter. Mais si j’ai un client qui a tout le corps tatoué et qui me le demande, ça ne me dérange pas. Tout est une question de logique. »
Est-ce que le tatouage est un art ? On pourrait penser que pratiquant eux-mêmes le métier, les réponses des tatoueurs soient sans équivoque. Ce n’est toutefois par exactement le cas, puisque certains critères semblent nécessaires pour pouvoir qualifier un tatouage d’oeuvre art.
Karine Tremblay ajoute que « tout est une question d’équilibre » et qu’il s’agit de gros défis à chaque fois. Elle a selon elle avec ce style « le meilleur des deux mondes », du plus traditionnel et du plus éclaté.
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« C’est vraiment rendu accessible à tout le monde, soutient de son côté Tom Lortie. Donc non ce n’est plus un phénomène marginal. Notre clientèle est très variée, ça passe d’un employé du dépanneur du coin, à un psychologue ou un médecin. »
Le tatouage comme oeuvre d’art
« J’étais la petite tannante à l’école qui dessine au lieu d’écouter, affirme-t-elle. J’avais un talent naturel pour les arts donc à force de pratiquer on devient bon. »
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« Les gens vont être plus originaux qu’avant, poursuitelle. Si tu veux définir ta marginalité avec le tatouage, tu peux le faire plus apparent qu’avant, comme dans le cou, sur les mains ou dans le visage. C’est l’étape d’ensuite. »
Tom Lortie (Panthère Noire Limoilou)
Ce qu’il préfère tatouer sont les grosses pièces comme sur les bras, les jambes ou le dos. Le style de ses dessins étant traditionnel, il aime utiliser « chaque partie du corps comme un canevas pour que l’image soit la plus intéressante possible selon la partie ». Sa partie préférée est le dos puisqu’il peut « vraiment se laisser aller ».
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Populaire ou marginal ?
Selon Karine Tremblay, « il ne faut pas absolument suivre la vague parce que tout le monde trouve ça cool ». Elle pense que la marginalité est encore possible au niveau des modèles choisis.
Karine Tremblay tatoue depuis 1998, mais a commencé professionnellement en 2005. « J’étais la petite tannante à l’école qui dessine au lieu d’écouter, affirme-t-elle. J’avais un talent naturel pour les arts donc à force de pratiquer on devient bon. »
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En somme, la réponse de Tom Lortie est mitigée. « En fait, le tatouage c’est plus un médium pour transmettre l’art de l’artiste au même titre que la peinture à l’huile », conclut-il. Est-ce que le tatouage est encore marginal ? Devant la popularité de la pratique et son acceptabilité sociale, est-ce que se faire tatouer peut encore être un geste de rébellion ?
Passion et style
Karine Tremblay (Le Chat Sauvage)
qu’ils ont trouvé et vont simplement les tatouer tels quels », poursuit-il. Il y aurait donc selon lui dans ce cas « moins de recherche artistique ».
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Fermeture temporaire du IGA Jobidon à partir de la fin mars
La rumeur d’une fermeture imminente du IGA Pierre-Jobidon est confirmée. L’épicerie de quartier sera fermée du 27 mars au 21 juillet. Gabriel Côté
Alimentation l’Impact a été vendu
L’une des destinations favorites des amateurs de bière à Limoilou vient d’être vendue aux propriétaires d’un autre dépanneur, Accommodation Charest. Le commerce conservera sa vocation et l’ensemble de ses employés actuels. Gabriel Côté
La rumeur de la vente de l’Impact qui circulait à Limoilou depuis plusieurs jours est donc fondée : le commerce et l’immeuble où il se trouve ont tous les deux été vendus. La vocation de la petite épicerie reconnue pour l’impressionnante variété de bières qu’elle tient en stock n’est pas appelée à changer, a-t-on appris. « Tu peux rassurer tout le monde, ça ne changera pas », explique Carl Blais, l’ancien propriétaire du commerce.
La transition sera effective le 1er mars prochain. Les nouveaux propriétaires conserveront l’ensemble des employés actuels. « Même Éric Lortie, notre spécialiste des bières, restera en fonction », assure Carl Blais. Pour expliquer la raison de la vente, M. Blais explique qu’il est temps pour lui de passer à autre chose. « Je vais te dire une affaire, ça fait 11 000 jours en ligne que je travaille. Je suis à l’aube de la soixantaine, je suis rendu là dans ma vie tout simplement. C’était important pour moi que le commerce garde son âme, et les nouveaux propriétaires me l’ont assuré. »
Pas de pertes alimentaires
Sur une page Facebook de quartier, des internautes ont émis des inquiétudes quant à la possibilité que la fermeture de l’épicerie entraine des pertes alimentaires. À ce sujet, le directeur de l’épicerie s’est fait rassurant.
Une caissière à qui nous avons parlé confie être très heureuse de la fermeture temporaire de l’épicerie. « La pandémie ne nous a pas épargnés, explique-telle. Pendant que tout le monde était fermé, nous on roulait, et ç’a été vraiment fatigant. C’est une pause qui va nous faire du bien. » Pendant les quelques mois que durera la fermeture, les employés éligibles au chômage seront payés 40 % de leur salaire par le IGA Jobidon, et 55 % par le chômage, pour un total de 95 %. « C’est comme des vacances », conclut la caissière avec le sourire.
Le Carrefour n’a pas réussi à joindre M. Zhao Hong Kan ni Mme Hong Ying Wu pour recueillir leurs commentaires.
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« Pour les gens qui faisaient livrer leur épicerie, il n’y aura aucun changement. Ils pourront appeler au même numéro, mais ce seront des livreurs d’un autre IGA qui leur livreront leurs produits. Des mesures seront aussi mises en place pour ceux qui souhaitent se déplacer à une autre épicerie, mais qui ne seraient pas en mesure de le faire par leurs propres moyens », ajoute-t-il.
Les employés « bien contents »
« Ça roule tellement ici, ça n’aurait pas d’allure d’en faire un dollorama ou quelque chose comme ça », ajoute-t-il en référence à une rumeur qu’il a lui-même entendu circuler.
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D’importants travaux de réaménagements afin d’en faire un marché urbain sont en cause. « Il s’agit d’un tout nouveau concept de magasin urbain, explique Michel Jobidon, directeur du IGA Pierre Jobidon. On repart à neuf, tout sera refait, que ce soit les frigidaires, les tablettes, etc. On agrandit de l’intérieur, pour enfin avoir une épicerie des années 2020 »
« Tout ce qui n’aura pas été vendu et qui ne pourra être transférer dans d’autre magasins sera acheminé à la bouchée généreuse. Nous allons assurer une continuité de notre service de commandes téléphoniques et nous travaillons sur des façon d’accommoder nos clients pour qui il est plus compliqué de se déplacer. Des annonces suivront sur notre page et dans les médias du quartier », écrit Michel Jobidon dans un commentaire Facebook.
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Les frais de retard annulés dans les bibliothèques de Québec
La Ville de Québec abolira les frais de retard en bibliothèque et effacera les dettes associées à des retards de document pour tous ses abonnés dès le 1er mars 2022.
Toutefois, le retour des documents débloquera automatiquement le dossier de l’usagé et annulera toute facturation.
Sophie Williamson
« L’abolition des frais de retard dans les bibliothèques est une belle avancée pour notre ville et l’accessibilité de la culture », affirme le maire de Québec Bruno Marchand.
Cette mesure « vise à rendre encore plus accessibles les lieux de culture essentiels à la vie de la communauté que sont les bibliothèques municipales ».
Des punitions moins sévères
Rendre la bibliothèque plus inclusive
Il s’inspire de Montréal, de Laval et de Drummondville qui appliquent déjà cette nouvelle manière de gérer les emprunts dans les bibliothèques.
Cette abolition n’est pas à confondre avec une levée totale de règles ou de mesures contraignantes. La Ville affirme que « les documents doivent toujours être remis à temps ». Elle a donc veillé à ce que le chaos ne s’installe pas dans les bibliothèques dès le 1er mars.
Elle s’inscrit au sein du mouvement international « Fine Free Library » (Bibliothèque sans amende) né aux ÉtatsUnis. Les frais de retard sont considérés comme un frein, pour certaines clientèles vulnérables ou défavorisées, à utiliser les services de leurs bibliothèques publiques.
En effet, des sanctions seront tout de même imposées aux clients qui ne ramèneraient pas les livres à temps. L’idée est de multiplier les avis en émettant 1) un avis de courtoisie deux jours avant la date de retour du prêt, 2) deux avis de retard à deux jours et 14 jours après la date de retour du prêt et 3) un dernier avis avant facturation envoyé le 28e jour après la date de retour du prêt.
À Baie-Comeau, la bibliothèque municipale aurait vu bondir son nombre d’abonnements de 22 % en l’espace d’un an après l’abolition des frais de retard.
Pour recevoir ces avis qui sont émis uniquement par courriel, les clients doivent les activer dans leur dossier d’usagé. Sinon, la bibliothèque émettra un seul avis de retard par téléphone. Au 14e jour de retard, le dossier de l’usagé est bloqué automatiquement. Il ne peut plus à ce moment emprunter, renouveler ou réserver des documents, ni accéder à Internet depuis les ordinateurs en bibliothèque. En comparaison, dans les bibliothèques de Montréal, les dossiers sont bloqués après cinq jours de retard. On peut donc comprendre que les abonnés devront tout de même éventuellement payer pour les prêts qui ne seront jamais retournés. C’est après le 42e jour qu’une facture sera envoyée par la poste, les documents étant considérés comme « perdus ».
« Notre ville entre dans une ère d’ouverture et de partage de la culture, soutient Catherine Vallières-Roland, mairesse suppléante. La Ville est fière d’offrir cet aménagement qui favorisera l’accès aux livres à toutes les familles. Cette mesure, loin d’être anodine, contribuera grandement à notre éveil collectif. »
Amnistie
La Ville de Québec annulera tous les frais de retard de documents dans les dossiers des abonnés dès le 1er mars. Les frais de location, de bris ou de perte ne seront toutefois pas annulés. La Ville annonce qu’une « campagne d’information et de sensibilisation à l’importance de rapporter ses documents à temps » seront aussi mises en place auprès de la clientèle. L’enveloppe budgétaire accordée pour l’élimination des frais de retard à la Bibliothèque de Québec est de 265 000 $ annuellement et s’inscrit dans la révision du Règlement sur le coût des permis et des licences, les taxes spéciales, la tarification de biens et de services et les autres frais.
Le salon de thé Le Lièvre & la tortue à vendre
Le salon de thé Le Lièvre & la tortue, situé sur la 3e Avenue, à Limoilou, est à vendre. La pandémie n’est cependant pas liée à la décision de la propriétaire de se départir de son commerce. Julie Rheaume
Sur sa page Facebook, l’établissement se décrit comme un « café boutique – salon de thé ludique et sympathique pour déguster un thé ou pour savourer un café avec leurs accompagnements gourmands ». Thés, cafés et douceurs sont notamment offerts à cet endroit doté d’un décor très cosy et féminin. Le Lièvre & la tortue avait ouvert ses portes en 2015 sous l’égide d’Émilie Hébert et ses deux associés, les proprios de l’époque. Josée Béland a ensuite repris les affaires un peu plus tard. Selon le Registre des entreprises du Québec, le commerce a été inscrit au nom de l’actuelle propriétaire en 2017.
Raisons de santé
Mme Béland a confirmé au Carrefour que Le Lièvre
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& la tortue était bel et bien à vendre. « Oui, il est à vendre. Ce n’est pas la pandémie, mais la maladie », a-t-elle écrit lorsque nous avons contacté le salon de thé sur Messenger, sans révéler plus de détails. Pour le moment, Josée Béland n’a pas encore discuté avec des acheteurs potentiels pour son commerce, « je viens tout juste de l’annoncer », a-t-elle indiqué au Carrefour le 22 février, en matinée. Au moment de rédiger ces lignes, la vente du commerce n’avait également pas été révélée sur la page Facebook du salon de thé. « Nous souhaitons bon succès à Mme Béland dans ses nouveaux projets et espérons que le Lièvre et la tortue puisse trouver des acheteurs rapidement », a de son côté indiqué Isabel Madrid, directrice générale de la SDC Limoilou 3e Avenue, lorsqu’elle a appris la nouvelle. Le Lièvre & la tortue est situé au 1200, 3e Avenue, dans le quartier Limoilou.
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Je ne paie pas d’emplacement dans les supermarchés et ne donne pas de caisses de pizzas gratuites. Je m’assure plutôt d’avoir du VRAI FROMAGE MOZZARELLA, de GARNIR TOTALEMENT le fond des pizzas de pepperoni, que ce soit de VRAIS PIZZAMANS qui façonnent les pizzas à la MAIN, qui fassent ma PÂTE, ma SAUCE pour obtenir un produit de QUALITÉ RESTAURANT. Tout cela pour que le client « TRIPPE » en mangeant ma pizza et en parle à ses COLLÈGUES ou dans sa FAMILLE. Je ne veux pas 10 clients qui en mangent une fois, mais 10 clients qui vont en faire une habitude.
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L’enseignement musical ou la pédagogie de la motivation : entrevue avec Julie Mathieu
Saxophoniste professionnelle au sein de l’Ensemble vent et percussion de Québec et enseignante chevronnée dans le programme de concentration musique à l’école Brébeuf, Julie Mathieu transmet sa passion depuis près de vingt ans aux jeunes de Limoilou. Chantal Lévesque
Nous l’avons rencontrée il y a quelques semaines pour découvrir les réalités, les bienfaits et les enjeux de l’enseignement de la musique au secondaire. Comment décrivez-vous la concentration musique de Brébeuf aux amateurs de musique qui se demandent si ce programme conviendrait à son adolescent ? Pour faire un topo de la concentration musique, on est axé depuis toujours sur la pédagogie par projet. On apprend à l’intérieur d’un projet. Tout ce qu’on fait, on va le présenter quelque part, on va l’utiliser pour un concert, un concours, un camp musical, une vidéo, une production. L’aspect de motivation est toujours très présent, ça permet à l’élève de voir où ça va aboutir. On n’apprend pas pour un examen, on apprend pour une production. À Brébeuf, ce que tu vas vivre, c’est le « trip de gang ». Évoluer avec d’autres, être en contact avec les mêmes personnes pendant cinq ans, développer des relations d’amitié, bénéficier des forces de chacun. Et toi, tu vas aussi apporter quelque chose à quelqu’un d’autre. On n’est plus dans la compétition, on est dans la coopération. Comment voyez-vous votre rôle auprès de jeunes ? De quoi ont-ils besoin ? Moi, je me vois comme une facilitatrice. On met en place un département, des spécialistes, des répétitions, des ensembles sur l’heure du midi; ici le parascolaire est super fort, mais l’élève doit faire le travail lui-même. Je ne peux pas aller souffler dans son saxophone et appuyer sur les touches à sa place. On est là pour guider, ils font le travail. Je trouve que l’analogie de la randonnée en montagne avec l’apprentissage de la musique est éloquente. Il faut travailler fort, ce n’est pas toujours facile, mais quand tu arrives en haut et que tu as la vue, tu oublies
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Selon moi, le plus important, c’est de développer la fierté. Tu ne peux pas devenir fier sans fournir un effort. C’est impossible. Si tu ne t’es pas entraîné, qu’estce que ça donne de gagner une médaille olympique. Ce sont tous les sacrifices et les efforts pour se rendre qui comptent. La récompense à la fin, le concert, le concours, le voyage, voilà le résultat des efforts. Quand on réussit une pièce qui était si difficile, les jeunes s’applaudissent. On était tous ensemble, on a vécu ce moment-là ensemble. Et la fierté, ça ne s’achète pas. La musique est un merveilleux moyen pour y arriver. Quels sont les enjeux auxquels l’enseignement musical fait face actuellement ? J’en vois deux principaux, d’abord le manque de reconnaissance de la musique et le manque de relève d’enseignants. Je déplore que les enseignants doivent se battre constamment pour faire valoir la pertinence des cours de musique à l’école. Tout ce que la musique apporte sur le plan du corps et du cerveau, ce n’est pourtant plus à prouver. L’analyse de la partition, la structure, le rythme, ce sont des maths. Le déchiffrage de la partition interpelle le côté gauche, et le côté droit est relié à l’émotion et au côté sensoriel. On prend ce qu’on a analysé pour le rendre beau. Ensuite, avec tous les autres musiciens, par les nuances, l’articulation, le phrasé, regarder un chef et déduire ses signes pour interpréter, toutes les connexions se font dans le corps. Il faut de la motricité fine, la posture, le focus : l’énergie du cerveau et l’énergie du corps fusionnent. Les gens qui font de la musique conservent leur sens cognitif tout au long de leur vie. La grand-mère de mon conjoint fête ses 101 ans et elle joue encore du piano. Elle a fait un concert dans son CHSLD il y a quelques mois avec une violoncelliste. C’était phénoménal de la voir aller, elle a les doigts « tout croches » et n’arrive plus à toucher les pédales. Pourtant, elle se souvient de tout ce qu’elle a appris dans sa jeunesse au conservatoire. Elle trouve que ses doigts accrochent et que ses notes sont raccourcies, parce qu’elle n’atteint plus les pédales. Elle a 101 ans et toute sa tête. Elle est encore dans la réalité, grâce probablement aux
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connexions dans le cerveau qui ont été nourries toute sa vie. Voilà l’importance de l’éducation musicale. L’autre grand enjeu, c’est la relève. La musique a perdu beaucoup de plumes ces dernières années dans plusieurs écoles du Québec. Il y a des endroits où il y avait quatre enseignants de musique à temps plein qui en comptent maintenant un seul. La pénurie de main-d’œuvre en enseignement se fait sentir. Aussi, on commence à voir des enseignants en musique qui n’ont pas leurs études en éducation musicale. Il existe beaucoup de musiciens, mais il faudrait les former pour enseigner. Ce n’est pas tout de savoir jouer la musique, il faut l’enseigner et l’organiser, être le facilitateur, et c’est très exigeant. Sans soutien, ils peuvent se décourager rapidement et quitter la voie de l’enseignement. On voit des tâches qui ne sont pas prises à la rentrée en septembre, surtout au primaire. Qu’est-ce que ça va avoir comme incidence ? La musique sera retirée des programmes et ça sera très difficile à ramener. En d’autres termes, on se bat pour qu’il y ait de la musique, mais on n’a personne pour l’enseigner. Si je tombe malade, je ne sais pas qui me remplacera.
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Avez-vous des solutions à proposer pour aider les enseignants à faire briller la musique en milieu scolaire ? Dans les écoles, il manque de matériel sur lequel on peut se reposer pour enseigner. J’ai donc développé un contenu de formation musicale l’année passée. J’ai ce désir de faire quelque chose à mon image, mais ça demande du temps. Avec la pandémie, comme ce n’est pas simple de faire de la musique à distance, des groupes d’enseignants se sont créés sur les réseaux sociaux, et je suis allée y mettre mon petit grain de sel. Les gens ont vraiment bien réagi. J’ai monté une situation d’apprentissage, et je l’ai présenté sur le site du RÉCIT, un organisme qui diffuse des situations d’apprentissage et du contenu clé en main pour les enseignants en musique dans toute la province. Ma situation d’apprentissage s’est promenée partout au Québec. Par exemple, quelques enseignants ont dit sur Facebook qu’ils commençaient l’année avec ma situation. C’est génial de voir que ça plaît et que les heures investies peuvent servir ailleurs.
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fort et c’est gratifiant quand on voit que notre vidéo a fait le tour du quartier, de la province et même du monde, et que des gens qu’on ne connaît pas ont pris le temps de regarder et de laisser un commentaire.
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Qui est votre chanteuse ou chanteur préféré ? Mon idole, Paul McCartney. Je suis une grande fan des Beatles, mais Paul s’est mon « pref », ses chansons, sa voix, son charisme. C’est un grand « show off » aussi. Je l’ai vu deux fois en concert et c’est une grande idole. Aussi, chez nous, c’est Daniel Bélanger et Richard Desjardins qui retiennent mon attention pour leur musicalité et leur poésie. Quel style de musique vous interpelle le plus ? Le Motown. C’est une musique incroyable, mais ce sont tous les arts de la scène qui sont combinés, et c’est vraiment tout un « show ». Quelle est votre chanson « quétaine » préférée ? Je pense aux BB ! Malgré l’accent mis sur leur look pour plaire à la gente féminine, ils ont écrit de la belle musique. J’adore la chanson Tu ne sauras jamais, qui présente une grande démonstration vocale de Patrick Bourgeois. Y a-t-il une chanson que tu aimes « scraper » au karaoké ? Ça pourrait être It’s raining men, du groupe The Weather Girls, ou un duo Donna Summer et Barbra Streisand, Enough is enough. Ça, ça se « scrape » facilement ! Ce sont deux grandes chanteuses, et j’adore les voix. Quelle est la meilleure salle de spectacle à Québec ? Pour l’acoustique, c’est le Palais Montcalm. Mais pour le côté intime, j’aime beaucoup le théâtre Petit Champlain.
Pour ce qui est des réseaux sociaux et des jeunes, je dis souvent que je suis vraiment contente de ne pas avoir eu ça quand j’étais adolescente, parce que je me serais peut-être égarée. C’est souvent une source de conflit, on doit intervenir auprès des jeunes à cause de choses qui s’écrivent et qui s’enveniment. Je constate également une dépendance à l’appareil, le téléphone, c’est ce qui me préoccupe le plus, c’est rendu le prolongement d’eux-mêmes. Ils entrent dans le cours, ils sont dessus, ils sortent, ils sont dessus. L’école a du mal à contrôler ce nouveau phénomène. On a installé des supports dans l’ensemble des locaux. Si tu n’es pas capable de le laisser dans ton casier, tu le déposes, et juste pour ça, il faut s’obstiner. Aussitôt qu’il y a un petit moment où leur attention n’est pas captée, c’est le réflexe d’aller sur le téléphone, de faire un petit jeu. Le jeu vidéo, c’est un fléau. C’est un enjeu de taille, mais ce n’est pas seulement au secondaire. Est-ce qu’on peut interdire le téléphone à l’école ? C’est rendu un outil de la vie courante. Tu confisques un appareil, et le parent retontit sur l’heure du midi. Les élèves sont surstimulés par les vidéos. Je ne veux pas employer le mot « lâcheté », mais c’est facile de visionner des vidéos en série. Je m’installe, j’en regarde un, il va en arriver un autre. Ce sont les algorithmes qui contrôlent ce qu’on regarde, et les jeunes n’ont pas nécessairement la maturité pour juger des tenants et aboutissants. Heureusement, il y a des ateliers dans les écoles qui se créent sur l’anxiété, un autre nouveau fléau. Ces quinze dernières années, je dirais que c’est ça qui prend le plus de place dans l’évolution des élèves. Il peut s’agir de l’anxiété de performance ou par rapport à des parents qui se sont séparés. Plus rien ne va, l’angoisse, l’anxiété prend toute la place. Je trouve que les conséquences sont de plus en plus graves. Des élèves paralysés, qui ne peuvent plus aller à l’école, ou hospitalisés, absents plusieurs fois dans l’année. C’est très préoccupant. Est-ce que c’est causé par trop de jeux vidéo, trop d’appareils intelligents, trop d’exposition à toute sorte d’affaires ? Il faudrait creuser la question. Brébeuf offrait déjà une pléthore de projets pour les élèves avant votre arrivée. Vous avez instauré des comédies musicales depuis une douzaine d’années pour lesquelles vous avez mérité plusieurs prix. Qu’est-ce qui vous a poussée vers cette aventure ? Durant ma deuxième année à Brébeuf, avec une amie enseignante de français qui était également une
La beauté de cette initiative, c’est de rassembler des élèves du régulier, de la concentration sport, de la concentration musique, de la francisation, de la première à la cinquième secondaire, dans un projet de grande envergure pour cinq représentations à la salle Sylvain-Lelièvre. Tout le monde est bienvenu. C’est vraiment le partage d’année en année qui est intéressant, parce qu’un élève de première sera en contact avec des élèves de cinquième, qui ont fait d’autres projets et qui ont acquis de l’expérience tout au long de leur secondaire. Je trouve hyper profitable d’avoir des mentors qui redonnent aux plus jeunes. Avez-vous des conseils pour les adultes qui aimeraient se lancer dans l’apprentissage d’un instrument de musique ? D’abord, il faut se trouver un instrument avec lequel on est à l’aise physiquement. Par exemple, je suis un peu petite pour la contrebasse. J’ai déjà essayé la guitare et j’ai eu une tendinite. J’ai choisi le ukulélé à la place, j’ai davantage le goût de le sortir. Parce que le plus difficile dans l’apprentissage d’un instrument, c’est de le sortir. On dit à nos élèves que c’est préférable de pratiquer 20 minutes chaque jour que deux heures le samedi. Ensuite, je recommande de prendre un professeur pour bien comprendre les concepts de la théorie musicale. Il va également nous montrer la bonne technique pour ne pas prendre de faux plis dès le départ. Le professeur permet d’avancer plus vite et nous motive à pratiquer pour le cours suivant. Finalement, je conseille de se trouver un petit projet, comme mettre une nouvelle pièce sur mon réseau social, faire une petite démonstration au prochain souper de famille, apprendre un extrait à mon enfant pour lui montrer que la musique peut être simple. C’est encore mieux avec d’autres gens pour rester motiver.
Les réseaux sociaux et la technologie se sont taillé une place majeure dans nos vies au fil des dernières années. Quels sont les avantages et les désavantages que vous constatez dans l’enseignement et chez les jeunes ? Les réseaux sociaux nous permettent de diffuser les bons coups et d’amener « virtuellement » les parents avec nous. On reçoit une rétroaction des gens et on a même vu un engouement sur certaines vidéos. C’est stimulant pour les jeunes et pour nous. On travaille
En cette Journée internationale des femmes, mon équipe et moi souhaitons célébrer les progrès accomplis en matière d’égalité des genres et souligner les progrès qui restent à faire. ΩΩΩΩΩΩΩΩΩΩΩ ΩΩΩΩΩΩ
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On a aussi un projet encore un peu secret avec l’Ensemble vent et percussion de Québec. Tant qu’à ne pas pouvoir jouer depuis deux ans, on a mis en place un comité pédagogique. On a une mission depuis toujours d’essayer d’être un modèle pour les écoles secondaires et les harmonies scolaires. À Brébeuf, j’ai la chance d’avoir un département de musique avec une équipe. Pour les enseignants qui sont seuls dans leur école et qui vivent ces chamboulements, ça doit être épouvantable. Cette chance que j’ai d’être bien entourée, il faut la redonner.
ancienne élève de Brébeuf, on se disait qu’il serait intéressant de monter un spectacle vocal et musical. Le vocal, c’est ce qu’il y a de plus inné, d’accessible à tous. On pensait qu’il devait y avoir plein de jeunes qui aiment chanter et qui savent chanter. On en a parlé à mon collègue André Garneau, qui nous a dirigées vers Susie Carrier. Elle avait déjà monté une comédie musicale à Brébeuf. Elle a aimé notre idée et a littéralement défoncé toutes les portes pour nous. Elle enseignait ici depuis des années déjà et n’avait pas la langue dans sa poche. Elle a trouvé un budget et expliqué aux autres enseignants que ce serait important d’investir dans le projet. Ça a fonctionné. On a fait un premier spectacle et on n’a jamais arrêté. C’est du parascolaire pour tout le monde. C’est sûr qu’il y a une grosse partie de bénévolat, on ne se le cachera pas. On n’a pas le choix d’investir du temps.
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Imaginer un projet de «lutte aux inégalités et à la gentrification» dans Maizerets
À la Caravane Coop, la Table citoyenne Littoral Est invitait le dimanche 27 février les citoyens pour un atelier de cocréation visant à « imaginer l’avenir du garage municipal ». Sophie Williamson
Cette étape d’idéation a pour but de compiler les idées qui fourmillent dans l’imagination des citoyens de Maizerets. Plus précisément, il s’agit de penser la création d’un centre social autogéré à l’emplacement du projet de « zone d’innovation technologique » (InnoVitam) actuel de la Ville de Québec. Au sujet d’InnoVitam (anciennement appelé la ZILE), le maire Bruno Marchand avait au début du mois tenu à rassurer les citoyens en témoignant de sa volonté « d’ouvrir le dialogue » et de « faire le projet avec eux ».
Imaginer un centre social autogéré
Quinze personnes étaient présentes pour participer à l’exercice. Marie-Hélènes Deshaies, présidente du conseil de quartier de Maizerets, explique que l’atelier visait en premier lieu à définir les besoins des résidents du secteur pour pouvoir mieux y répondre. « On a résumé à la fin de la rencontre ces besoins concrets en grandes catégories », affirme-t-elle. La création d’un lieu de rencontre « inconditionnel » est une priorité pour les citoyens. « Cet espace n’existe pas encore », soutient Marie-Hélènes Deshaies. Les discussions ont aussi porté sur la possibilité d’organiser des ateliers partagés qui permettraient aux résidents d’acquérir de nouveaux savoir-faire. « Il y a aussi toute la question de réparer, recycler et réutiliser, poursuit la présidente du conseil de quartier de Maizerets. On a aussi pensé à un lieu où il y aurait de l’équipement partagé ou des outils qu’on pourrait emprunter. » Les participants ont aussi imaginé « des espaces de création et de diffusion ». « Dans le quartier, au niveau culturel, que ce soit des arts visuels ou de la musique,
il y a un manque, explique Marie-Hélène Deshaies. Notamment à St-Pie X où il y a une pépinière de talents, mais pas d’espace pour organiser leurs productions culturelles. »
L’alimentation et culture de proximité sont aussi des enjeux prioritaires. « Ce coin-là est un désert au niveau urbanistique, alimentaire et de services de proximité, lance Marie-Hélène Deshaies. On se disait qu’il pourrait y avoir un paquet de projets : cuisines collectives, production, petite épicerie de proximité à faible coût gérée par les citoyens. Donc un lieu pour assurer à la fois la sécurité, mais aussi l’autonomie alimentaire. »
Lutter contre la pression immobilière
La présidente du conseil de quartier de Maizerets ajoute que la volonté « d’ancrer dans Maizerets un lieu communautaire de partage par les gens et pour les gens » vise à lutter contre la pression immobilière. Elle s’inquiète que les populations les plus vulnérables soient chassées de leur lieu de vie. « Il y a plein de maisons de chambres autour et de personnes seules, poursuit Marie-Hélène Deshaies. Ces personnes vont être chassées du quartier si ça continue comme ça. » Elle remarque effectivement cette même inquiétude chez les résidants du secteur, puisque le « quartier est déjà sous pression ». « Quand ils voient que le projet InnoVitam s’organise en catimini, les gens sont inquiets par rapport à la gentrification, affirme Marie-Hélène Deshaies. Il y a déjà de la pression immobilière qui s’exerce et ça s’ajoute à celle du tramway. À l’hôpital de l’EnfantJésus, on sait que des terrains ont été acheté par des grands groupes immobiliers. Il y a des condos de luxe qui se construisent dans les stationnements des Galeries de la Canardière. C’est des 4 1/2 à 2500 $ par mois pour vous donner une idée. »
Bonne foi
Marie-Hélène Deshaies ne constate aucun changement venant de l’administration sortante concernant le
Image tirée du vidéo Facebook de la Table citoyenne Littoral est. projet InnoVitam. « On n’a pas eu plus d’information, explique-t-elle. On espère que ça va changer. On a zéro information sur le projet. On se fait dire depuis 2019 « d’attendre les consultations qui s’en viennent ». » Elle demeure toutefois confiante, puisque le maire Bruno Marchand a lui-même admis que le projet s’est fait jusqu’à maintenant sans les citoyens. « On espère que ça va se traduire par des changements concrets, soutient Marie-Hélène Deshaies. On a toujours maintenu que les décisions sur la vocation du terrain ne peuvent pas se prendre sans les citoyens. » C’est un enjeu qui selon elle est « majeur » et qui « changera la face du quartier ». « Il ne faut pas juste consulter, il faut prendre les décisions avec les citoyens », insiste la présidente du conseil de quartier de Maizerets. À savoir si elle croit en la bonne volonté de Bruno Marchand, Marie-Hélène Deshaies affirme qu’elle « attend de voir des actions concrètes ». « On n’est pas au début du processus et ça c’est très inquiétant, ajoute-telle. Le projet continue de se mettre en place sans nous. »
Une démarche « collective »
Pour le moment, la Table citoyenne Littoral Est en est
à l’étape de compiler les idées et d’ajouter celles qui seront proposées lors des trois rencontres à venir. « On veut aller vers une rencontre plus large ouverte à tout le monde qui est intéressé où on pourrait discuter de collaboration », affirme Marie-Hélène Deshaies. Cet évènement qui aura lieu en mai ou juin prochain pourrait être qualifié de « mini sommet » sur le centre social autogéré. Elle explique que des moments plus formels de discussion avec les représentants de la Ville fait partie des prochaines étapes dans leur planification. « On va approcher des personnes qui ont des responsabilités particulières en terme de développement social, ajoute-t-elle. On le voit comme un projet pour lutter contre les inégalités et le processus de gentrification. »
Les ateliers de cocréation à venir • Le 2 mars à 19h au Centre Jacques-Cartier; • Le 9 mars à 13h30 au Patro Roc-Amadour et • Le 30 mars à 19h à la Caravane Coop.
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Le devoir d’implication de Louis-H. Campagna
Louis-H. Campagna est un habitué des conseils de quartier. Secrétaire à la fondation du conseil de quartier Vieux-Québec – Cap-Blanc – Colline parlementaire, il a aussi exercé, entre 2010 et 2012, le rôle de président du conseil de quartier de SaintRoch, duquel il est actuellement le secrétaire. Il ne craint pas de s’exprimer sur des enjeux controversés, comme l’implantation d’un centre de consommation supervisée ou le déménagement de Lauberivière. Simon Bélanger
Louis-H. Campagna n’avait pas à regarder très loin pour développer le goût de l’engagement dans sa communauté. Son père, Jean-Louis Campagna, est derrière la fondation du Centre de prévention du suicide de Québec. Pompier de formation, il a d’abord travaillé à Sillery, dès l’âge de 20 ans, avant de se joindre à temps plein au service d’incendie d’une nouvelle Ville de Québec, issue des fusions municipales. M. Campagna a été attitré aux opérations pendant huit ans, avant de compléter huit autres années comme lieutenant à la formation. Au-delà de son implication professionnelle, il a toujours ressenti le besoin de s’engager. « J’ai tendance à m’impliquer, peu importe où je m’établis. Jeune homme, je me suis établi dans le Vieux-Québec et je me suis impliqué là. Quand j’ai déménagé pour fonder une famille dans Saint-Roch, je me suis impliqué ici », raconte M. Campagna.
Site de consommation supervisée
L’implantation d’un site de consommation supervisée
pour les usagers de drogues ne s’est pas faite en criant ciseau. Portant auparavant le nom de site d’injection supervisée, ce type d’établissement était d’abord considéré illégal, avant que la Cour suprême du Canada ne statue, en septembre 2011, que ces sites avaient le droit d’opérer, en mettant en priorité le droit à la sécurité des citoyens, devant les objectifs de répression des drogues.
Déménagement difficile pour Lauberivière
Pour Louis-H. Campagna, alors président du conseil de quartier de St-Roch, l’une des plus grandes réussites de son mandat, c’est la tenue d’audiences publiques concernant l’implantation de ce site.
Rappelons que les résidents vivant dans les environs du refuge déplorent entre autres des problèmes de vandalisme, de nuisance sonore, de présence d’excréments, de vols, de prostitution et de trafic de drogue.
« Les deux pouvoirs des conseils de quartier, c’est le pouvoir d’initiative et le pouvoir de consultation. Nous, on a pris l’initiative de faire une consultation », se rappelle M. Campagna. Il demeure très critique de la façon de mener le dossier par l’administration Labeaume à l’époque, alors qu’il affirme que les élus ont menacé de refuser le budget prévu pour les consultations publiques et qu’il ressentait des pressions venant du politique. C’est finalement le 31 mars 2021 que l’Interzone, un site permettant la consommation supervisée, a ouvert ses portes au 60, rue Saint-Vallier Est, dans les anciens locaux de la clinique communautaire SABSA. « Je pense que l’atterrissage de ce site-là, qui est géré par SABSA, c’est une réussite », se réjouit M. Campagna.
Pour lui, cette démarche en amont autour du site d’injection supervisée est d’ailleurs ce qui a fait défaut dans le dossier du déménagement du refuge de Lauberivière à son emplacement actuel, sur la rue du Pont, et qui a mené à des problèmes qui auraient pu être en partie évités.
M. Campagna ne veut pas jeter le blâme sur Éric Boulay, le directeur général de Lauberivière, encore moins sur la population itinérante. Pour lui, la responsabilité incombe plutôt à la Ville de Québec et au CIUSSS de la Capitale-Nationale. « Non seulement il y a eu échec de l’acceptabilité sociale, mais il y a eu un bris de confiance entre la population et les grandes institutions qui sont impliquées dans le déménagement », déplore Louis-H. Campagna. Il se désole également d’intrusions qui se sont produites dans les premiers jours de 2022, dans la coopérative d’habitation L’Îlot-Fleurie, dont il est luimême président.
M. Campagna regrette également l’absence d’une Il est persuadé que les initiatives prises en amont par le zone d’absorption autour de l’Auberivière. À l’ancien le stationnement du refuge et la1 clin_physio_FX_garneau.qxp_Clin physio Fx garneau 2020-12-09 4:48 PM Page conseil de quartier de Saint-Roch ont permis de faire emplacement, deFx l’Îlot des Palais permettaient répartir clin_physio_FX_garneau.qxp_Clin physio garneau 2020-12-09 4:48dePM Pagela1 avancer l’acceptabilité sociale du projet. M. Campagna zone affirme que le CIUSS de la Capitale-Nationale s’est population itinérante, alors que celle-ci est agglutinée servi des documents produits pour alimenter l’analyse actuellement autour du bâtiment. de besoin et l’étude de faisabilité du projet. « Ici, ils ont parachuté cet immeuble dans un secteur densément habité, sans qu’il y ait une zone d’absorption dans le sens du monde. On dirait qu’il n’y a pas eu de planification et de gestion de risque », affirme M. Campagna.
Un projet de l’Épicerie 13/2 suscite des échanges vifs au conseil de quartier
voulons pas chambouler la vie d’un quartier que nous aimons » a-t-il énoncé en substance.
Rappelons d’emblée que le projet consiste à relocaliser l’épicerie sur la deuxième avenue, dans les espaces actuellement occupés par l’Accommodation Bio, et de convertir le 210, 13e Rue en « Espace 13/2 », qui deviendrait alors un lieu où on servirait des repas et des boissons, et où se tiendrait des évènements culturels, communautaires ou artistiques, à l’année longue.
Élise Pouliot, une autre résidente, craignait de son côté que les événements que l’on veut modestes, créés pour 20 personnes tout au plus, ne débordent, en rappelant que la finale de la coupe Stanley attirait une centaine de personnes par soir l’été dernier. Plusieurs membres du Conseil de quartier sont également intervenus pour recommander au collectif d’adapter son projet au milieu.
Le président du Conseil de quartier du VieuxLimoilou, Raymond Poirier, a tenu à souligner que les entrepreneurs sociaux présentaient à cette occasion leur projet de façon volontaire et qu’ils n’étaient pas obligés de se soumettre à l’exercice. Cela n’a toutefois pas empêché certains voisins de manifester leurs craintes face au projet.
De son côté, le résident Daniel Després, a fait part de son inquiétude et a suggéré au collectif d’être prudent dans ses démarches et de mieux communiquer avec les résidents.
Les entrepreneurs sociaux ont pris acte des nombreux commentaires et ont exprimé le souhait de faire amende honorable, dans leurs démarches futures, de manière à bien arrimer leur projet au secteur.
Pour une, Mélissa Noël, voisine de l’établissement, n’a pas mâché ses mots. « Votre projet ne tient pas compte des gens du coin, il y a plusieurs familles et des personnes âgées qui ne veulent pas du genre d’événements que vous proposez. Vous devez en tenir compte », a-t-elle dit.
Dans la suite de leur projet, il sera nécessaire de modifier le zonage pour obtenir la permission de faire de la restauration dans l’établissement. Le zonage actuel permet au 210, 13e Rue des activités de vente au détail, mais pas de restauration. Une demande de modification de zonage est donc nécessaire avant toute chose.
« Nous n’avons pas la prétention de dire que nous avons consulté tout le monde et c’est justement pour ça que nous sommes ici a alors rappelé PierreÉlie Huppé, du comité de Gestion 13/2. Nous ne
L’Épicerie 13/2 prévoit, dans un second temps, une campagne de socio-financement pour la réalisation de son projet.
Il reconnaît quand même que le conseiller municipal Pierre-Luc Lachance, ancien d’Équipe Labeaume et maintenant de Québec forte et fière, avait reconnu, lors d’une assemblée récente du conseil de quartier, que la Ville de Québec avait échappé le dossier.
Autres implications
En plus de son engagement au sein du conseil de quartier de Saint-Roch et comme président de la coopérative d’habitation L’Îlot-Fleurie, Louis-H. Campagna est aussi impliqué avec le Haricot Magique, une épicerie coopérative zéro-déchet. Le modèle coopératif est quelque chose qui lui tient à cœur et sa priorité, lorsqu’il est parti du Vieux-Québec pour s’établir dans Saint-Roch, c’était d’habiter dans une coopérative d’habitation. Après avoir quitté le Service de protection contre l’incendie de la ville de Québec, M. Campagna s’est aussi lancé dans une maîtrise en gestion des coopératives et des caisses d’épargne et de crédit. Un autre dossier qui lui tient à cœur est celui de l’accès à l’eau au bassin Louise, pour lequel il milite depuis 25 ans. Le ministre Jean-Yves Duclos, député fédéral de Québec, en avait fait un engagement électoral lors de la campagne de septembre dernier. M. Campagna croit que ce dossier pourrait finalement déboucher d’ici l’été 2022. Ce serait là la concrétisation d’un autre engagement qui lui tient bien à cœur.
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Les représentants du comité de gestion de l’Épicerie 13/2 ont essuyé plusieurs critiques lors de la présentation de leur projet d’expansion du commerce de la 2e Avenue, mercredi soir dernier, lors de la séance du conseil de quartier Vieux-Limoilou.
Pour lui, si la Ville de Québec et le CIUSSS de la Capitale-Nationale reconnaissent leur responsabilité et présentent des excuses, il sera plus facile d’aller de l’avant et de travailler en collaboration pour trouver des solutions qui seront à l’avantage des gens fréquentant Lauberivière et des résidents qui vivent dans le secteur.
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Nature Québec veut placer l’environnement au cœur des débats politiques en 2022
La même journée où le GIEC déposait un rapport soulignant l’urgence d’agir pour lutter contre les changements climatiques, l’organisme Nature Québec tenait un webinaire sur les enjeux à surveiller au Québec, au Canada et à l’international au cours de l’année 2022. Simon Bélanger
Le rapport le plus récent du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat est sans appel : les catastrophes climatiques et l’extinction d’espèces sont causées par des changements climatiques causés par les activités humaines, et il faut agir le plus rapidement possible pour limiter les conséquences et inverser la tendance. Nature Québec, un organisme sans but lucratif qui se consacre depuis 1981 à la conservation des milieux naturels et à l’utilisation durable des ressources, tenait hier une rencontre virtuelle pour discuter de certains enjeux touchant l’environnement qui feront les manchettes pendant la prochaine année.
Scène fédérale
Pour Alice-Anne Simard, directrice générale de Nature Québec, le Québec doit profiter du contexte de gouvernement minoritaire dans lequel des députés québécois peuvent faire la différence. En effet, plus de 20 % du caucus libéral provient du Québec et la balance du pouvoir peut être jouée soit par le Nouveau parti démocratique (NPD) ou par le Bloc québécois. La présence de Steven Guilbeault à la tête du ministère de l’Environnement et du Changement climatique permet aussi de croire que l’environnement est au cœur des priorités du gouvernement fédéral, qui a pu aussi s’exprimer à travers les lettres de mandats, qui stipulent que la neutralité carbone devrait être visée pour 2050. Cependant, pour Mme Simard, « il faut de la cohérence dans les annonces et s’assurer que les bottines suivent les babines », en rappelant que le gouvernement Trudeau a aussi racheté un oléoduc de Trans Mountain en 2019, dont le coût du projet d’agrandissement s’élève maintenant à 21,4 milliards de dollars. Le ministre Guilbeault doit aussi se prononcer sur le projet de construction d’une plateforme de forage au large de Terre-Neuve dans les prochains jours. Deux politiques devraient aussi être déposées au cours de l’année : un plan de réduction des émission de gaz à effet de serre (GES) en mars, en plus d’un plan d’adaptation aux changements climatiques prévu à l’automne.
L’environnement dans la prochaine campagne électorale
Les élections provinciales, qui devraient avoir lieu en octobre prochain, sont aussi une occasion, pour le mouvement environnemental, de s’inviter dans le débat public. Pour Anne-Céline Guyon, chargée de projet climat à Nature Québec, c’est le moment de se faire entendre. « Il faut aller sur cette patinoire », suggère Mme Guyon, qui invite les gens préoccupés par les questions environnementales à se présenter dans les investitures des partis politiques. Elle veut aussi faire des suggestions aux partis, pour qu’ils puissent bonifier leur plateforme environnementale, au niveau national, mais également dans les circonscriptions. Cependant, elle considère qu’il y a actuellement peu de suspense sur l’identité du prochain du prochain gouvernement, en raison de l’avance que possèdent François Legault et la Coalition Avenir Québec (CAQ) dans les sondages.
Même si elle considère que le gouvernement caquiste ne met pas l’environnement au cœur de ses priorités,
elle croit qu’il est quand même possible de faire des gains, comme dans le cas de l’abandon des projets Laurentia et GNL-Québec, de même que pour le projet de loi visant l’interdiction de l’exploration pétrolière et gazière, et l’exploitation des hydrocarbures au Québec. Elle voit cependant d’un mauvais œil l’arrivée d’un cinquième joueur dans le débat politique, le Parti conservateur du Québec (PCQ), dirigé par Éric Duhaime. « Il ne faut pas le sous-estimer, mais il va complètement à l’envers de ce qu’on devrait faire pour la transition écologique », s’inquiète Mme Guyon. Les questions entourant les aires protégées et la sauvegarde du caribou forestier sont aussi au menu des groupes environnementaux pour la prochaine année.
Optimisme sur le plan municipal
Pour Cyril Frazao, directeur exécutif à Nature Québec, un certain changement de garde s’est opéré lors des dernières élections municipales, alors que plus de jeunes et plus de jeunes femmes ont accédé à des postes importants, tout en s’appuyant sur des plateformes donnant une place importante aux questions environnementales. Les débats entourant le nickel à Québec montrent aussi, pour lui, que l’environnement s’est invité au cœur du débat public. Un autre enjeu qui doit préoccuper les différentes municipalités du Québec, c’est la place de la nature dans la trame urbaine. « Peut-on parler d’optimisation de la trame urbaine, plutôt que de croissance ? », s’interroge M. Frazao, s’inquiétant notamment de l’impact de l’étalement urbain et des îlots de chaleur. Il croit d’ailleurs qu’il faut non seulement mieux réfléchir l’aménagement des centres-villes, mais aussi celui des banlieues. Il déplore notamment que le développement immobilier et la mise en place de zones d’innovation soient synonymes avec la destruction des milieux naturels, citant le cas du parc Chauveau à Québec, mais aussi des projets de construction de Maisons des aînés. La place de l’automobile devrait aussi être repensée, notamment dans le projet de tramway à Québec. Pour M. Frazao, il ne faut pas que la conservation de voies automobiles se fasse au détriment des arbres présents sur le trajet.
Mobilisation après deux ans de pandémie
La question se pose : est-ce que les militants environnementaux sont toujours aussi mobilisés qu’ils l’étaient en 2019, alors que le nom de Greta Thunberg était sur toutes les lèvres, avant qu’une pandémie vienne bouleverser le cours des choses ? Pour Gabriel Marquis, c’est le défi à affronter au cours des prochains mois, alors que les gens sont épuisés et qu’il existe une fatigue pandémique. Pour lui, le principal écueil à éviter, c’est qu’« il faut éviter de créer, dans la tête des gens, un lien entre les privations liées à la pandémie et l’action environnementale ». Pour Alice-Anne Simard, même si les grandes manifestations publiques ont été plus rares, la mobilisation a pris un nouveau chemin pendant les deux dernières années, alors que les militants ont continué à être impliqués, même devant leurs écrans. Elle cite notamment le nombre record de mémoires déposés lors du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) entourant le projet GNL-Québec. De son côté, Anne-Céline Guyon sent que les troupes se sont renouvelées et que des groupes comme Nature Québec se font challenger sur de nouveaux thèmes, comme celui de la décroissance. « La transition écologique et sociale, c’est le plus grand défi que l’Humanité a à relever », conclut-elle.
DROIT DE cité
QUOI QU’ON DISE
Par Martin Claveau
DAVID LEMELIN
Des bibliothèques près des écoles SVP
Il y a longtemps, dans le temps où les parents avaient le droit d’entrer dans les écoles, j’ai découvert la bibliothèque de l’école primaire Saint-Fidèle que fréquente et adore ma fille. Située dans un petit local, cette bibliothèque reposait en partie sur la collaboration de bénévoles pour fonctionner. En conséquence, le choix des ouvrages qu’on y retrouvait était ma foi plutôt mince. À l’époque, je me suis dit que ça n’avait pas de sens d’avoir si peu d’espace consacré aux livres dans une école primaire. À peu près tout le monde passe son temps à vanter les mérites et les bienfaits de la lecture, alors ça me semblait un peu contradictoire de voir ça.
Bien sûr, les problèmes des bibliothèques scolaires sont multiples et s’entremêlent dans un vaste foutoir, avec tous ceux de l’éducation. L’aération des locaux, le manque d’enseignants ou d’orthopédagogues et plein d’autres joyeux constats décourageants qui sont faits par plein de gens qui connaissent ça bien mieux que moi. Il me semble toutefois un brin difficile de faire aimer les livres aux enfants quand on n’en a pas. Je ne blâme ici, ni la direction, ni les professeurs de l’école pour une telle situation qui n’est pas exclusive à l’école de ma fille. Le coupable serait plutôt notre sousinvestissement collectif en éducation dont les enfants actuels payent le prix. Sans dépenser plus d’argent, parfois, il faudrait juste que certains intervenants se parlent plus, tout simplement pour trouver des solutions. Ma proposition pour contourner la pauvreté des bibliothèques scolaires n’est pas magique, mais elle a le mérite d’être simple. Et si pour une fois, on faisait fi des juridictions scolaire et municipale, pour le plus grand bien des enfants, ça donnerait quoi? À Québec, nous disposons d’un réseau de bibliothèques municipales de bonne qualité et notre population en profite.
Deux visions du monde (une du passé, une de l’avenir) s’affrontent dans le dossier de la norme de nickel dans l’air de Limoilou. Le ministre de « l’Environnement », Benoit Charette, n’est pas là pour soigner la nature et casser les pieds de ses collègues. Il essaie de rendre l’appétit pour le développement économique à l’ancienne acceptable.
Pourtant, la plupart des succursales ne sont même pas situées près des écoles. À ma connaissance, la seule qui soit située près d’une école est celle de Saint-Charles Garnier, sur le boulevard où on va couper des arbres pour faire passer le tramway. En fait, cette bibliothèque est située à proximité d’une école privée secondaire… Ça ne s’invente pas!
Oui, il y a des signaux encourageants, à commencer par ce message des 18 directions régionales du Québec (incluant celle de la Capitale-Nationale) qui s’opposent à l’assouplissement de la norme, et ce, CONTRE l’avis de la direction nationale de la santé publique.
Il serait approprié, qu’à l’avenir, les nouvelles succursales de la bibliothèque soient toujours construites près des écoles. Tout le monde y gagnerait et les enfants auraient accès à un meilleur environnement pour apprendre. Les heures scolaires ne constituent pas la période de pointe des usagers réguliers, alors cela optimiserait l’utilisation de ces équipements. Les écoles pourraient du même coup consacrer moins de sous à cette part de leurs dépenses. Il me semble que ça aurait du sens.
Elles demandent qu’on s’en tienne à la norme journalière actuelle parce qu’on n’a pas de portrait précis, qu’il manque d’information à propos des risques et que l’argumentaire économique est incomplet. Dans ces conditions, on ne devrait pas bouger sans avoir de données qui pourraient justifier tout changement.
Je ne sais pas si c’est envisageable, car tout le monde a son carré de sable, son syndicat, son budget et ses contraintes, autant les écoles, les commissions scolaires que la ville. Il me semble que ce serait bien que ça se fasse et que tout ce beau monde se parle et mette des ressources en communs pour le plus grand bien des enfants.
Mais, la CAQ aime avancer sans chiffres, sans données, sans raison raisonnable. Le troisième lien en est le plus exemple...
Selon des rumeurs que j’entends, on risque de devoir déplacer la bibliothèque Saint-Charles de Limoilou dans les prochaines années. Il se peut que ce soit nécessaire pour faciliter le passage du futur tramway qui devra faire un virage au coin de la 4e rue et de la 4e Avenue. Ce n’est pas officiel, mais ça se pourrait.
Toutefois, avant de songer à hausser la norme, encore faudrait-il respecter celle qui existe. Or, ce n’est pas le cas, comme nous l’apprenait François Bourque, dans Le Soleil : plus d’une centaine de dépassements et pas une seule sanction.
Suggestion comme ça, si ça se trouve, on pourrait peutêtre essayer de commencer par-là. Quand sera venu le temps d’en construire une nouvelle, ça serait le fun que la Ville que fasse le choix de situer sa bibliothèque tout près de l’école Saint-Fidèle. Si jamais ça se fait, ma fille n’y sera plus, mais ceux qui vont la suivre en profiteraient et auraient tout plein de beaux livres pour les aider à les aimer. On aurait comme l’impression d’avancer.
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Ce n’est pas la création d’un comité (noyauté par l’industrie et qui omet les études désagréables) qui suffira, ni l’installation d’une nouvelle station d’analyse. Ça prend des chiffres et des données probantes. Des données crédibles sont d’autant nécessaires que la nouvelle norme de nickel proposée
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s’appuie sur des comparaisons invalides, nous a appris l’Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME). Or, en science, la justesse des comparaisons est essentielle. Ce que l’AQME nous dit, c’est que l’air de Québec contient une composition de nickel totalement différente de celle qu’on trouve en Europe ou en Ontario, les deux « modèles » qui servent de justification à la hausse. Pour résumer : on compare de l’air qui ne contient pas la même quantité de composé cancérigène. Donc, les hypothèses soutenant la hausse sont invalides : on compare des pommes et des oranges. Pour la suite, certes, l’unanimité du conseil municipal était nécessaire. Cependant, ça ne suffira pas. Le tempérament du maire, mou et hésitant, ne rend certainement pas nerveux le gouvernement. Alors, que faut-il faire ? Ce gouvernement bouge en fonction de deux choses : la chaleur populaire/ médiatique et le calcul électoral. Sa route est déjà tracée (zones d’innovations, développement économique accru, etc.) et pour l’en faire dévier, ça prend de l’intensité calorique. On connait la dynamique locale : la CAQ est populaire. Mais, peu importe où vous vous trouvez, la qualité de l’air devrait vous inquiéter. D’ailleurs, pourquoi hausser la norme ? Pour que l’industrie puisse présenter un bilan dans lequel elle confirme respecter l’environnement, parce qu’elle respecte les normes. Les nouvelles, pas les anciennes... On veut créer une norme que l’industrie pourra respecter. C’est fabuleux ! Alors, citoyens, opposants à la hausse, ne prenez rien pour acquis. C’est le temps de vous faire entendre…
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Nickel : rester alerte
Financement : les groupes communautaires crient à l’aide
Des regroupements d’organismes crient à l’aide. Débordés, ils manquent de ressources pour vaquer à leurs missions et répondre à des besoins sans cesse grandissants. Même si le gouvernement de François Legault a rendu certaines sommes disponibles aux groupes communautaires à la suite de la crise de la COVID, cette aide est soit mal adaptée ou dotée de critères d’admissibilité trop précis pour que certains puissent en profiter. Julie Rheaume
Des responsables de regroupements d’organismes pan-québécois ont récemment lancé un cri d’alarme sur le financement du communautaire et l’aide gouvernementale accordée en temps de crise sanitaire. « Deux ans après le début de la pandémie, alors que le milieu communautaire est toujours en première ligne pour soutenir les personnes en situation de vulnérabilité, on apprend que seulement 45 des 109 millions du fonds d’urgence sectoriel (du gouvernement québécois) ont été distribués aux organismes communautaires », écrivaient Marie-Line Audet, présidente du Réseau québécois de l’action communautaire autonome, et Caroline Toupin, coordonnatrice au RQ-ACA, dans une lettre d’opinion publiée sur le site web de La Presse, le 12 février. « À la fin de 2021, à peine la moitié (54 %) des organismes avaient reçu des fonds d’urgence du gouvernement depuis le début de la crise de la COVID-19. Le gouvernement, plutôt que de nous faire confiance en bonifiant, même temporairement, notre financement de base, s’est cramponné à une vision utilitaire des organismes en voulant contrôler l’utilisation de toutes les sommes, sans tenir compte de l’évolution rapide des besoins », y disaient les deux auteures. « Les fonds étaient inaccessibles pour bon nombre d’organismes. En fait, ils visaient des problématiques qui ne correspondaient pas aux besoins multiples sur le terrain. De plus, à un moment où les organismes étaient en gestion de crise sanitaire, la lourdeur administrative
de la reddition de compte les ralentissait, alors que les délais de réclamations étaient trop courts – parfois même d’une seule semaine », ajoutaient-elles.
Critères nébuleux
Que pensent des regroupements d’organismes communautaires de Québec du cri du cœur de Mmes Audet et Toupin ? Pour eux, quels sont les principaux enjeux en matière de financement ? « C’est un élément parmi tant d’autres, qu’il faut un peu contextualiser », répond Karine Verreault, directrice du Regroupement des organismes communautaires de la région 03 (ROC-03), lorsqu’on lui parle de la distribution de l’argent du fonds d’urgence sectoriel du gouvernement. « Il y a des revendications du milieu communautaire pour augmenter le financement à la mission depuis plusieurs années, qui se sont intensifiées dans les dernières années (…). Quand on parle du financement qui n’a pas été réparti, c’est du financement annoncé en période de COVID qui était prévu essentiellement pour les groupes en santé et services sociaux, mais aussi pour les groupes en défense des droits. C’était des fonds qui étaient non-récurrents et dont les critères d’attribution, les répartitions et le déploiement, d’entrée de jeu, n’étaient pas clairs », enchaîne Mme Verreault. « Le premier programme d’aide d’urgence COVID proposé visait à pallier l’annulation d’activités d’autofinancement. Il fallait donc faire une démonstration nébuleuse comme quoi aurait eu lieu une activité hypothétique de financement. Deux facteurs ont, à mon avis, écarté plusieurs groupes de ce programme. D’une part, plusieurs organismes de défense de droits ne tiennent pas ou peu ce genre d’activités qui demandent une somme considérable d’énergie et ne rapportent que de maigres bénéfices. D’autre part, le manque de personnel (absent, en maladie ou débordé par l’école à la maison) et l’afflux de demandes rendaient la reddition de compte exigée complètement dissuasive », renchérit Vania WrightLarin, coordonnateur du Regroupement d’éducation populaire en action communautaire des régions de Québec et Chaudière-Appalaches (RÉPAC 03-12).
« Mis devant l’évidence que plusieurs groupes avaient décidé de passer leur tour, le gouvernement est revenu à la charge avec un nouveau programme plus adapté (qui permettait au moins la possibilité d’acheter de l’équipement informatique nécessaire pour le télétravail et du matériel sanitaire). Cependant, ce nouveau programme est arrivé avec un délai ridicule, ce qui a une fois de plus exclu nombre de groupes. Seuls les groupes les plus chanceux qui avaient déjà entrepris les démarches pour se procurer les outils nécessaires ont pu profiter de ce programme », ajoute M. Wright-Larin. « Souvent, durant la pandémie, ce qu’on a vu, ce sont des annonces politiques où on annonçait des fonds pour le milieu communautaire et tout ça... Mais effectivement, il y a beaucoup de ces fonds dont on n’a pas vu la couleur (…) », déplore quant à elle la directrice du ROC-03. Mme Verreault cite en exemple des groupes œuvrant en sécurité alimentaire qui ont reçu de l’argent pour des denrées, mais qui restent sous-financés et manquent de ressources humaines. « Tu donnes beaucoup d’argent à l’organisme sur une période très très courte et on lui dit : “By the way, il faut que tu trouves une façon de coordonner ça : les achats, la distribution et tout ça, mais tu ne peux pas utiliser une portion des fonds pour payer du personnel. Ça, il faut que tu fasses ça à la grâce de Dieu !” », a-t-elle affirmé en entrevue le 15 février.
Une telle situation met de la pression sur l’organisme : accepter les fonds pour remplir sa mission tout en demandant davantage à son équipe qui est déjà à bout de souffle ou refuser l’accès à des denrées destinées aux personnes vulnérables ? « C’est un non-choix », dit-elle.
Cadeaux empoisonnés
Ces annonces d’aide et programmes du gouvernement s’avèrent dont souvent « des cadeaux empoisonnés » pour les organismes, affirme Mme Verreault. « D’entrée de jeu, avant la pandémie, les groupes étaient déjà sous-financés. Beaucoup de groupes étaient déjà en situation de précarité. Là, c’est comme au lieu de dire “On va vous aider en mettant des fonds dans le
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financement à la mission, en vous soutenant mieux et en vous permettant un peu de vous poser”, on continuait à les faire courir avec des fonds ponctuels, dont on ne connaît pas toujours la finalité. Donc, on ne sait pas trop ultimement, qui en a, comment, pourquoi... Souvent, aussi, les informations descendent à la dernière minute. C’est qu’on entend du gouvernement, c’est genre : “Dans dix jours, il faut que les chèques soient dans les organismes !” Heu ? L’annonce vient d’être faite. Il n’y a pas d’appel de projets, de besoins ou d’analyse ? Il n’y a rien », martèle la directrice du ROC-03. Pour elle, le message transmis par le gouvernement est le suivant : « on a des fonds, mais pas nécessairement pour vos besoins ».
Sous-financement
Même si la COVID est venue accroître les besoins, les groupes communautaires dénoncent leur manque de financement depuis de nombreuses années. La pénurie de main-d’œuvre vient aussi compliquer leur situation. « Quand t’es sous-financé, ça veut dire qu’habituellement tes salariés sont sous-payés. Comment veux-tu recruter des personnes et les maintenir dans ton équipe si t’es pas capable de les payer ? », lance Karine Verreault du ROC-03. « Le cœur du problème à des racines plus profondes. À l’instar de services publics, les organismes communautaires sont confrontés à la crise de la maind’œuvre. Le sous-financement chronique ne nous permet pas d’offrir des conditions de travail compétitives, ce qui rend le recrutement extrêmement difficile. Si on additionne ce facteur à l’effort énorme du gouvernement pour attirer des travailleurs et des travailleuses vers le secteur public, on se retrouve dans une situation inédite de manque de ressources humaines. Situation qu’on ne règle pas avec du financement ponctuel et des mesures d’urgence, mais en reconnaissant le caractère absolument essentiel des groupes communautaires », conclut Vania Wright-Larin. *Ce texte est paru d’abord sur le site monsaintroch.com (24/02)
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Une petite histoire du pont Dorchester nouvelle localisation est plus stratégique : en avec un pont plus à l’est que l’ancien, les promoteurs s’assurent que les utilisateurs du auront un accès privilégié au faubourg St-Roch qui prend de l’expansion à cette époque, notamment avec son marché à la place Jacques-Cartier.
Ceux et celles qui habitent le Vieux-Limoilou et la portion Est du quartier Saint-Roch ont probablement déjà profité des attraits que nous offre le pont Dorchester, que ce soit lors de chaudes journées d’été ou de ces après-midi ensoleillés d’hiver. Julien Renaud-Belleville
En 1850, le pont Dorchester passe aux mains de la Commission des chemins à barrière de Québec qui maintient les droits de passage pour financer des rénovations. Pour résoudre des difficultés financières de la Commission, une loi est sanctionnée le 19 mai 1860 qui obligera tous les piétons, adultes ou enfants, à payer 1 sou pour traverser le pont. Toutes les exemptions de péage pour les chevaux, animaux ou voitures sont abolies. Cette décision provoquera alors d’importants remous au sein de la population. Le Canadien dénonce ce nouveau péage qui « […] résulte [d’]une grave injustice pour les ouvriers des chantiers de l’autre côté de l’eau et pour les enfants qui ont à le franchir plusieurs fois par jours pour aller à l’école » (Le Canadien, 4 juin 1860). Avec cette nouvelle loi, la mobilité urbaine des plus démunis est menacée.
En 9:36 passant le 1pont, quoi de mieux, l’été, que runeau 2019-03-14 PM sur Page
d’observer ces familles de canards se frayer un chemin entre les mouettes qui se reposent sur les bancs de sable à la marée basse. L’hiver, en combattant le vent typiquement froid de la Capitale, on se demande qui sont ces courageux (et casse-cous !) qui marchent ou pratiquent le ski de fond sur la rivière Saint-Charles gelée. Avant tout, pour les marcheurs ou les cyclistes, le pont Dorchester reste un atout incontournable pour la mobilité urbaine.
Traverser la Saint-Charles
Le premier pont Dorchester voit le jour en 1789 à l’emplacement de l’actuel pont Drouin. La rivière SaintCharles formait alors une barrière naturelle qui rendait difficile l’accès aux terres d’Hedleyville qui forment aujourd’hui Limoilou, et vice-versa. Il faut attendre 1820-1821 pour que le pont Dorchester soit construit à son actuel emplacement par des intérêts privés. Un péage est instauré pour payer sa construction. La
Destruction
Le 2 juin 1860, Le Journal de Québec rapporte à ses lecteurs que durant la soirée du 1 juin : « […] un grand nombre d’hommes se sont réunis tumultueusement auprès du pont Dorchester, en ont brisé la barrière et porté triomphalement les débris dans les rues ». Dans son édition du 4 juin 1860, Le Courrier du Canadaprécise l’affaire. Vers 21h00, 1200 à 1500 ouvriers de Saint-Roch auraient arraché ladite barrière du pont « […] ainsi que les robustes poteaux qui la supportaient, et jetée, sans plus de cérémonies, dans la Rivière St. Charles ». De son côté, Le Canadien rapporte les mêmes faits que les deux autres journaux et précise que la population du quartier avait menacé : « […] la police qui était venue sur la place et le gardien du pont de les écharper s’ils ne s’effaçaient pas bien vite » (Le Canadien, 4 juin 1860).
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Les coupables ne seront jamais retrouvés et s’en suivra un vrai combat de coq entre les rédactions du Canadien et du Journal de Québec sur des technicalités législatives peu intéressantes. Plusieurs années plus tard, Le Soleil signale à son tour l’absurdité d’un péage sur le pont Dorchester, décrit comme délabré et vieillit (Le Soleil, 4 juillet 1903). On peut y lire que le péage est excessif pour les citoyens qui veulent atteindre la rive-nord de la Saint-Charles et que ceux-ci : « […] sentent bien qu’ils sont en arrière de leur siècle, et qu’il faudra en finir […] avec ses coutumes d’un autre âge » (Le Soleil, 4 juillet 1903). C’est finalement en 1911 que les péages seront abolis lorsque la ville de Québec rachète le pont. Depuis, les citoyens, tout comme les visiteurs, peuvent s’arrêter et observer la rivière s’écouler tranquillement tout à fait gratuitement.
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incident. Le 2 juin 1860, le rédacteur est clair : « […] il faut que la loi soit respectée et que les coupables soient atteints. Il ne faut pas que l’autorité permettre de la violer impunément ». Faire payer 1 sou pour les piétons est une obligation « […] pour l’entretient d’un pont très coûteux ! » (Le Journal de Québec, 2 juin 1860). De son côté, Le Canadien adopte une position nuancée qui condamne la « violence » tout en décrivant cette loi comme une provocation et injuste (Le Canadien, 11 juin 1860). Dans des mots assez durs contre les autorités, le rédacteur du Canadien précise : « La pauvre classe des travailleurs est ainsi soumis à une sorte d’exaction qui pèse lourdement sur sa pénurie déjà assez grande, et cela a poussé au comble de l’indignation toute la population du quartier […] » (Le Canadien, 4 juin 1860). Toujours à la recherche des coupables après plusieurs jours, une récompense de
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Tout comme nous, les étoiles ont une naissance et une mort. Au terme de leur vie, certaines étoiles très massives se compriment pour former un trou noir. Près d’un trou noir, la gravité est si grande que tout objet est attiré et définitivement capturé. Rien pas même la lumière ne peut s’échapper d’un trou noir. De tels objets n’émettent donc pas de lumière et sont alors noirs. Bien que leur nom évoque le vide, les trous noirs sont des objets physiques les plus denses de l’univers ce qui leur attribue une incroyable attraction gravitationnelle. Einstein, avec sa théorie de la relativité générale, avait déjà prédit que l’univers pouvait contenir de tels objets. Les trous noirs sont restés une théorie jusqu’en 1970. Depuis ce temps, plus de 200 trous noirs ont été répertoriés dans l’univers. Au cours des dernières années, de nombreuses observations montrent qu’à peu près toutes les galaxies, dont la nôtre, possèdent un trou noir supermassif en leur centre. Celui qui est au centre de notre galaxie se situe vers la constellation sagittaire est à 26000 années-lumière de la terre.
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Qu’est-ce qu’un trou noir ?
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On ne triomphe de la nature qu’en lui obéissant.
De tous les phénomènes astrophysiques, les trous noirs sont à la fois les plus fascinants, mais aussi les plus mystérieux. Dans cette chronique, j’expliquerai la nature de ces objets si particuliers.
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•St-Esprit qui m’éclaircit tout, Toi qui illumines tous les chemins pour que je puisse atteindre mon idéal, Toi qui me donnes le don divin de pardonner et d’oublier le mal qu’on me fait et qui, dans tous les instants de ma vie, est avec moi, je veux pendant ce court dialogue Te remercier pour tout et confirmer encore une fois que je ne veux pas me séparer de Toi à jamais, même et malgré n’importe quelle illusion matérielle. Je désire être avec Toi dans la gloire éternelle. Merci de Ta miséricorde envers moi et les miens. Dire trois jour de suite, aprés les trois jours, la grâce demandée sera obtenue même si elle pouvait paraître difficile. Faire publier aussitôt et la grâce sera obtenue..LSA
• De par sa nature, le trou noir est invisible. On peut les détecter indirectement par l’attraction signezgravitationnelle qu’elles exercent sur d’autres étoiles.
S.V.P. Veuillez vérifier attentivement cette épreuve, en particulier VOS COORDONNNÉES. et retournez• au La chute de matière vers le trou noir est accompagnée MASSAGE Certains éléments ont pu être mal retranscrits. d’émission intense de radiations, dont des rayons X. 418 649-7531
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• Le mouvement irrégulier des étoiles autour d’un objet invisible.
Un passage vers un autre monde..
Si l’expérience de traverser un trou noir sans aucun impact sur notre vaisseau spatial n’est pas réaliste, elle demeure du domaine du probable. Si le passage était possible, elle engendrerait de fabuleuses perspectives pour des voyages spatio-temporels. Pour l’instant, nous ignorons totalement si les lois de la physique que nous connaissons s’appliqueraient toujours à l’intérieur du trou noir ! Malgré les progrès actuels de la science, il nous reste beaucoup de choses à découvrir sur ces objets célestes insolites !
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BIEN FAIRE ET LAISSER DIRE
Prochain journal : 6 avril Date de tombée : 29 mars
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On regarde !
Le pub ludique La Revanche, qui a pignon sur rue depuis 2014 dans Saint-Roch, fait des petits. Une nouvelle succursale a vu le jour dans Lebourgneuf, il y a quelques semaines, alors qu’une autre devrait prochainement s’installer à Beauport. Julie Rheaume
À Lebourgneuf, les amateurs de boissons houblonnées pourront d’ailleurs profiter des 14 lignes
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de bière, en plus des produits de microbrasserie offerts en cannette. Des animateurs guident et conseillent également la clientèle sur place quant aux jeux de société.
La compétition
À Québec, il y a quelques mois, un pub ludique d’une autre bannière a ouvert ses portes dans le secteur de Vanier. Comment La Revanche se distingue-t-elle de la compétition ? « C’est une toute nouvelle compétition qu’on a ici. Je pense que les gens nous connaissent bien à Québec (…). Dans tous les domaines, il y a de la compétition qui existe (…). Nous, on est très fiers de ce que l’on offre, dans la façon de servir le client, dans la façon de présenter les jeux, notre expertise et tout. Je pense qu’il y a de la place, quand même, pour d’autres établissements comme le nôtre. D’ailleurs, on va rouvrir un troisième établissement dans les
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L’ancienne conseillère municipale Marie-Josée Savard, pour sa prochains mois à Beauport », nomination à titre nouvelle directrice S répond M. Simard. générale de l’École des Ursulines de Veuillez vérifier attentivement cette épreuve, en particulier VOS COORDONNNÉES. et me et Loretteville. M Savard Investissements Certains éléments ont pu Québec être mal retranscrits. 41 entrera en fonction à la fin de l’année Plus d’un million de dollars avec correction(s) scolaire, quand M. Marc Dallaire, ont été investis dans ce projet sans correction SIGNATURE: l’actuel directeur, partira à la retraite. d’expansion à Lebourgneuf, « C’est un privilège de contribuer, à projet qui a permis de créer IMPORTANT ma façon, à perpétuer l’héritage plus de 60 emplois. Les d’unevouloir institutionrespecter de l’envergure notre de Nous vous remercions de bien NOUVEA associés Dany Simard et Michel L’École des Ursulines de Québec et Bédard ont comme objectif Loretteville. L’une de mes priorités 29 MARS 2017 de poursuivre l’expansion de DERNIÈRES CORRECTIONS sera de contribuer à mener à bien le l’entreprise en ouvrant une plan de transformation, qui permettra à L’École de conserver ses racines douzaine de franchises au dans ces environnements exceptionnels que sont le Vieux-Québec et Québec d’ici 5 ans. Loretteville », a réagi Marie-Josée Savard. La Revanche possède aussi un site web transactionnel. La boutique en ligne spécialisée Le nouveau prêt à boire de la distillerie dans les jeux de société et les Stadaconé, Saronia. Élaborée à partir casse-têtes a d’ailleurs connu d’un distillat de bleuets québécois, une croissance de 800 % depuis cette création est aromatisée avec le début de la pandémie, selon de l’aronia ainsi qu’un mélange de les responsables. Dans les fraises et d’eau de rose. On peut succursales, on trouve aussi une déguster cette boisson en spritz, en boutique de jeux de société. fizz, en sour, ou en kir. Les amateurs Pour en savoir davantage, on de coquetels reconnaîtront en cette peut consulter le site web de boisson un nouvel ami, peut-être La Revanche. La Revanche même un nouveau partenaire avec de Lebourgneuf se situe au qui traverser les instants de joie et les 5600, boulevard des Galeries. moments d’adversité.
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« On est bien fiers d’ouvrir notre deuxième établissement dans Lebourgneuf. Ça fait quelques semaines et ça va très bien », dit Dany Simard, l’un des associés de La Revanche, en entrevue.
« On est un pub ludique, qu’on appelle. C’est une place pour jouer à des jeux de société. Les gens viennent nous voir dans le but de jouer à des jeux de société. C’est une activité qu’on fait sur place. On a aussi un restaurant complet, un menu avec nourriture, et un bar complet aussi… De la bière, des cocktails… Tout est là pour avoir une belle soirée en famille, entre amis, en couple », ajoute M. Simard, en parlant du concept de l’établissement.
Dex et les Humanimaux prend l’affiche ce 1er mars sur TOU.TV. Cette série d’animation jeunesse a été créée et conçue à Québec, dans un studio du quartier Saint-Roch. Elle nous transporte dans un monde futuriste où humains cohabitent avec des êtres transgéniques mihumains, mi-animaux : les Humanimaux. À travers six épisodes de 11 minutes, le public suit les aventures de Dex, un être extraordinaire, élevé en laboratoire, sans famille ni ami, dans un monde futuriste appelé Chronopolis. Entraîné pour devenir une arme dangereuse lorsqu’il se transforme en Humanimal, Dex, qui possède un pouvoir de mutation, voit toutefois sa vie totalement bouleversée lorsqu’il découvre le concept de la famille. C’est à ce moment qu’il se lance dans une grande quête chargée d’émotion, à travers une lutte sans merci contre les forces scientifiques qui règnent dans cet univers. PHOTO : GABRIEL CÔTÉ
La Revanche prend de l’expansion à Lebourgneuf
Tirage : 39 000 exemplaires Distribution : Publi-Sac Québec | Impression : Hebdo Litho Dépôt légal : Bibliothèque nationale du Québec ISSN 1202-6816
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Les Éditions du Joyeux-Drille Tél. : 418 649-0775 | Téléc. : 418 649-7531 Éditeur, administration : Martin Claveau Photographe : Philippe Moussette Courriel : carrefour@webnet.qc.ca Infographie : Isabelle Gagnon Ventes, représentant senior : Michel Lemelin 799, 5e Rue Québec G1J 2S6 publicite.carrefour@webnet.qc.ca Journalistes : Gabriel Côté, Julie Rhéaume Conseillers publicitaires : Line Bélanger, Philippe Moussette
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