Le Carrefour de Québec et Beauport/Charlesbourg - 1er juillet

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Limoilou – Les parents d’Isabel Madrid ont ouvert le restaurant La Salsa par intérêt et par nécessité. Mais ce qui n’était qu’un gagne-pain est devenu le point de départ d’une longue aventure familiale qui se poursuit aujourd’hui avec les enfants. Le Carrefour a rencontré l’aînée, Isabel Madrid, à quelques semaines de l’ouverture du 2e étage de l’établissement.

Qui est cette famille au cœur de La Salsa? Notre famille compte six Salvadoriens arrivés ici en 1986. Mes parents ont ouvert La Salsa en 1997 de l’autre côté de la rue (NDLR : Demers, dans la section atelier de préparation). On n’avait que 12 places. On aidait nos parents du mieux qu’on pouvait. Puis, Demers a eu le désir d’agrandir. Notre bail se terminait et au même moment, l’édifice actuel a été mis en vente. On a donc traversé la rue en 2001. Aujourd’hui, ma mère Zoila Menjivar tient le restaurant avec ses quatre enfants puisque mon père a pris sa retraite. Elle prend de l’âge alors on essaie de prendre la relève pour lui laisser la chance de faire autre chose pendant les belles années qu’elle a encore. Pourquoi vos parents ont-ils choisi la restauration plutôt qu’un autre métier?

Quand tu immigres ici, la vie n’est pas si évidente. Tu dois apprendre à parler français, tu essaies d’avoir un emploi… Mes parents ont toujours été des entrepreneurs. Ils avaient d’ailleurs une compagnie au Salvador, mais dans un autre domaine. Les deux sachant très bien cuisiner, ils ont décidé de créer leur entreprise. Pourquoi avoir ajouté des mets mexicains? D’abord, on aime ça. Et lorsqu’on disait salvadorien, on nous demandait si l’on avait des plats asiatiques, libanais, africains… On a donc décidé d’inclure du mexicain. Leur nourriture ressemble à la nôtre à l’exception de la particularité piquante. C’est pour cette raison que la majorité de nos plats sont épicés, mais pas piquants. Pourquoi, selon vous, avez-vous réussi à rester 18 ans en affaires?

C’est peut-être un mélange d’originalité des aliments et du restaurant. On retrouve peu de restaurants mexicains et salvadoriens. Aussi, il y a un aspect famille et entraide. S’il y a plus de monde, on vient aider même si on n’est pas à l’horaire. On n’a donc pas eu nécessairement besoin d’avoir beaucoup d’employés sur le plancher. Quels sont vos projets? On veut développer davantage le service de traiteur qui est présentement sporadique. Le plus important est l’agrandissement au 2 e étage. On ajoute près de 60 places pour un total d’environ 100. On y créera un comptoir pour préparer nos drinks. On veut également offrir la possibilité de réserver une section comme un salon privé pour les familles par exemple. On souhaite que les gens soient comme dans leur salon, mais avec des serveurs et que les enfants puissent bouger sans avoir l’impression de déranger les autres clients. Notre dernier projet serait peut-être de rallonger un peu nos heures d’ouverture en période estivale jusqu’à minuit. On pense aussi à une petite place pour danser.

Que dansez-vous? La salsa, le meringue, la cumbia, la bachata, Combien d’enfants avez-vous? J’ai trois garçons. Un met québécois que vous aimez? Les pâtes, le bœuf aux légumes, la raclette … Je suis une épicurienne. Mais tout ce que je cuisine, je le teinte de mes origines. Un autre endroit à Québec que vous aimez? Le Sol Latino, un petit restaurant sur Saint-Vallier Ouest. C’est super sympathique, tout petit et vraiment bon. Une qualité nécessaire pour réussir en affaires? La persévérance. Il ne faut pas lâcher, il faut croire en son produit et vraiment aimer ce que l’on fait.


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Le Carrefour de Québec et Beauport/Charlesbourg - 1er juillet by redaction - Issuu