Fiche écosystème: ESPACES / ESPECES Les bâtiments et les oiseaux
1- LA RÉPARTITION DES ESPÈCES....................................................................................... 3 En savoir plus.........................................................................................3 Idées de séances................................................................................... 3
2- LE MOINEAU DOMESTIQUE............................................................................................8 En savoir plus.........................................................................................8 Idées de séances................................................................................. 10
3 - LES ADAPTATIONS DES ANIMAUX AU FROID ET AU MANQUE DE NOURRITURE.............. 11 En savoir plus.......................................................................................11 Idées de séances................................................................................. 15
4 - LE BLUES DES VILLES.................................................................................................. 16 En savoir plus.......................................................................................17
5 - LA MAISON -NICHOIR POUR LES INSECTES..................................................................18 Idées de séances................................................................................. 19
Avec le concours financier de
Avec le concours de
Fiche réalisée par la SEPANSO
Fiche écosystème – les bâtiments et les oiseaux
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Les bâtiments offrent des possibilités de vie à diverses plantes et animaux. Plus le bâtiment est grand et vieux plus le nombre d’espèces qui l’habite est diversifié. La biodiversité est fonction de l’environnement des bâtiments dans l’enceinte de l’école mais aussi à plusieurs centaines de mètres autour. Comme pour les autres biotopes deux possibilités se présentent : • L’étude à court terme lors de laquelle plantes et animaux sont inventoriées pendant quelques heures. • Les études à long terme, mettant l’accent sur l’observation de la communauté vivante et sur les changements saisonniers pendant plusieurs mois.
1- LA RÉPARTITION DES ESPÈCES
En savoir plus Les espèces occupent des hauteurs différentes du bâtiment comme elles le feraient dans la nature sur un arbre ou le flanc d’une montagne. Elles recherchent des conditions de vie particulières (ensoleillement, humidité…) ou sont plus ou moins sensibles au dérangement. Certaines vivent uniquement sur les façades d’autres à l’intérieur.
La communauté des oiseaux nicheurs Les oiseaux sont faciles à observer et des espèces sont présentes tout au long de l’année. Les restes de vieux nids, les oiseaux chanteurs, les allers et retours, les cris des jeunes autant d’indices pour localiser l’emplacement des nids. A moins de gros bouleversements lorsqu’un endroit répond aux besoins d’une espèce tu peux l’y retrouver d’une année sur l’autre. La communauté des oiseaux hivernants Notre région est survolée par des millions d’oiseaux migrateurs, certains décident de s’arrêter pour profiter de la douceur de notre hiver.
Idées de séances Les bonnes résolutions de l’écocitoyen. La protection est l’affaire de tous, il suffit parfois de simples gestes pour améliorer les choses et de mieux cohabiter avec notre environnement. N’hésite pas à parler de ces choses autour de toi ! • •
Pour connaître quelques bonnes résolutions à adopter, redonne à ces phrases leur bon sens. Invente deux autres résolutions pour protéger la biodiversité ! 1. Je ne cherche pas à découvrir et mieux connaître les espèces qui m’entourent. 2. J’adopte des comportements irrespectueux car la biodiversité n’est pas fragile. 3. Je ne participe pas à la mise en place d’actions, je laisse cela aux autres. 4. Je ne réfléchis pas avant de consommer.
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5. Je n’encourage pas ma famille et mes proches à faire de même car préserver la biodiversité est l’affaire de spécialistes. La localisation des nicheurs Reporte l’emplacement des nids sur un dessin de la façade de ton école.
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Faucon crécerelle Petit rapace qui chasse les autres oiseaux en ville et les petits rongeurs. Niche très haut
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Martinet noir Les ailes sont en forment de faucille. Queue fourchue. Niche très haut. Il mange le plancton aérien.
Rouge queue noir Il chante souvent en évidence sur les antennes. La fin de son chant rappelle le froissement d’un papier. Le Rouge queue à front blanc est aussi présent en ville.
Moineau domestique Niche sous les toits parfois fait un nid d’herbes sèches dans les arbres.
Choucas des tour Ressemble à une Corneille noire mais plus petit. Cri mélodieux. Niche très haut.
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Troglodyte mignon Très petit oiseau. Il installe son nid à faible hauteur parfois dans des endroits insolites. Son nid est une grosse boule de mousses. Son bec fin indique un oiseau insectivore.
Bergeronnette grise Oiseau facilement identifiable. Elle agite en permanence sa longue queue. Elle cherche sa nourriture au sol (petites araignées, insectes).
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Pigeon des villes
4 Exemple
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Hirondelle de fenêtre Devenue très rare en ville. Son nid de boue est généralement fixé sous les avants toit, les corniches. Capture des insectes en vol.
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L’enregistrement des données •
Complète le tableau (tu peux rajouter des espèces) espèces
dates
Nicheur probable *
Nicheur certain **
Localisation du nid ***
Nombre de couples
Remarques
Bergeronnette grise Choucas des tours Etourneau sansonnet Faucon crécerelle Hirondelle de fenêtre Martinet noir Moineau domestique Pigeon domestique Rouge queue à front blanc Rouge queue noir Troglodyte mignon ? ? * Nicheur probable : l’un des quatre critères suivants suffits : oiseau chantant, couple tenant un territoire, parades nuptiales, démonstrations et/ou défenses du nid ou des jeunes présumés. ** Nicheur certain : l’un des quatre critères suivants suffits : nid vide, juvéniles non volants, transport de matériaux de construction du nid ou d’aliments ou de fesces, nid garni d’œufs ou de jeunes. *** Localisation du nid : comble, toit, avant – toit, cavité, corniche, balcon …
Le poste de nourrissage • •
Pour identifier la plupart des espèces hivernantes, la mise en place d’un poste de nourrissage est idéale. Pour identifier une espèce il est nécessaire de se familiariser avec la morphologie des oiseaux.
1 Calotte 2 Joue 3 Nuque 4 Dos 5 Couvertures alaires 6 Rémiges primaires 7 Rémiges secondaires 8 Rectrices (queue) 9 Mandibule supérieure et Mandibule inférieure 10 Bavette et poitrine 11 Ventre 12 Doigts 13 Tarse 14 Tibia (cuisse)
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Quelques recommandations pour le poste de nourrissage Période : Janvier-février : les mois les plus critiques car la nourriture se fait rare dans la nature et le froid est important. Limiter la période de nourrissage : La concentration d’oiseaux sur un espace restreint risque favoriser la propagation d’épidémies, perturbe les oiseaux sédentaires qui adoptent un comportement territorial, favorise la prédation. Plusieurs mangeoires : Multiplier les mangeoires avec une sorte d’aliment à chaque fois (les mélanges de graines entraînent un gaspillage important) pour attirer un maximum d’espèces. Cela évite que certains individus s’accaparent la mangeoire. Boule de graisse : Suif, saindoux, margarine, beurre…(chez le boucher, les cantines…) Le mélange idéal pour avoir une boule pas trop dure et suffisamment consistante : 50 % de son + 50 % de graisse Les boules avec des graines entraînent un gaspillage important (les oiseaux s’attaquent surtout aux graines). Aliments interdits : Ne jamais donner d’aliment contenant du sel, de pain (il n’est pas assez nourrissant), des graines de ricin (toxiques). Utiliser des cacahouètes natures. Variété des aliments : Ne jamais donner qu’une seule variété de graines (l’utilisation unique du tournesol, qui est un aliment très riche, peut occasionner la mort des oiseaux). Hygiène : Nettoyer régulièrement la mangeoire à l’eau chaude pour la désinfecter. Constance du nourrissage : Ne jamais arrêter le nourrissage en plein hiver. Eau : Beaucoup d’oiseaux meurent non par manque de nourriture mais par déshydratation, ne jamais mettre un produit quelconque dans l’eau pour lui éviter de geler. En période de gel, il faut donner de l’eau à heure précise, les oiseaux s’habitueront. Installation : Choisir la proximité d’un buisson ou d’une haie pour que les oiseaux puissent se réfugier en cas de danger (à défaut piquer dans le sol quelques branches) mais pas trop près pour éviter les embuscades des chats. Faire attention à la proximité des grandes vitres (collision). Récolter des aliments à la fin de l’été : Tournesol, plantain, carotte sauvage, ombellifères diverses … Entreposer des pommes, poires, branches de gui, lierre, sureau, sorbier… Alimentation animale : Ne pas donner d’asticots (ils risquent perforer l’estomac des oiseaux). Elever des vers de farine (animalerie, magasins de pêche) : mettre des vers de farine dans un bac avec du papier journal et des rondelles de carotte. Fabrication des mangeoires : Bois : ne pas utiliser du contreplaqué mais plutôt du pin ou du chêne, contreplaqué marine. Récupérer les boîtes à vin. Imperméabiliser avec de l’huile de lin puis colorer (facultatif) avec du brou de noix. Faire attention aux mangeoires du commerce qui sont souvent en contreplaqué, les éléments sont parfois seulement agrafés, les bois sont exotiques, le coût est élevé. Faire attention aux indésirables : Les rats, les chats Il faut installer des systèmes pour empêcher ces animaux de grimper sur la mangeoire (entonnoir à l’envers, pot de fleur, piquet glissant, stop minou : baguettes flexibles). Petits bricolages : Collier de cacahouètes à suspendre. Moitié de pomme piquée sur un clou. Fiche écosystème – les bâtiments et les oiseaux
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L’identification des invités de la mangeoire • Le coloriage permet de mémoriser les critères de détermination.
Mésange charbonnière
Rouge gorge
Mésange bleue
Pinson des arbres
Grive musicienne
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2- LE MOINEAU DOMESTIQUE
En savoir plus Nous allons faire la connaissance d’un oiseau très familier mais pourtant méconnu : le Moineau L’homme a noué des liens très étroits avec cette espèce ( le terme de domestique fait référence à ce voisinage) d’où une place importante dans la littérature, les traditions populaires, la culture générale. Témoin des grands changements de notre société, les populations de moineaux diminuent peu à peu. Une longue cohabitation à travers le monde L’histoire des hommes et du moineau a commencé dans les vastes steppes du Moyen Orient avec la culture des céréales. Par la suite pour conquérir l’Europe de l’ouest, il aurait suivi les hordes barbares se nourrissant des graines de céréales gaspillées, ou mal digérées par les chevaux Mongols. Deux espèces en Gironde Le Moineau domestique fréquente les villes alors que le Moineau friquet s’observe plutôt à la campagne.
Calotte : -------Joue : --------
Calotte : --------
Calotte : -------Joue : --------
Moineau domestique
Moineau friquet
Moineau dans la gastronomie Le moineau n’a jamais été un met réputé mais il a permis à certaines personnes de survivre notamment lors de période de disette. La consommation régulière remonte au Moyen – age, sa chair n’est pas estimée mais à la fin de l’hiver lorsque la nourriture est rare c’est un appoint non négligeable. Il y avait des pots à moineaux (ils servaient également pour les étourneaux) permettant de « récolter » les jeunes moineaux pour la consommation. Il fut bien sur consommé lors de guerres et des disettes. Pot à moineaux Fiche écosystème – les bâtiments et les oiseaux
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Les amours du moineau Les querelles sont nombreuses dans les groupes de moineaux car les mâles sont plus nombreux que les femelles. Ces disputes permettent aux femelles de repérer les mâles les plus vivaces. Les moineaux effectuent comme beaucoup d’oiseaux une parade nuptiale, une sorte de danse très codifiée qui est un prélude à l’accouplement. Le mâle rejette sa tête en arrière pour exhiber son plastron noir, ils hérissent les plumes des ailes et de la queue et tourne autour de sa promise. Cette dernière piétine sur place en tremblant des ailes et en relevant la queue. Le moineau est monogame c'est-à-dire qu’il n’a qu’une femelle.
La femelle est très différente du mâle, elle a un sourcil blanc mais ne possède pas de bavette.
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Idées de séances Reconnaître l’espèce Les principaux critères pour les distinguer sont au niveau de la tête : ils portent sur la couleur de la calotte et la présence ou pas d’une virgule noire sur la joue. • Inscrit la bonne couleur • Colorie le dessin du Moineau domestique Fiche d’identité du Moineau domestique Nom latin : Passer domesticus Taille :14 à 16 cm Poids : 25g Coloration différente entre le mâle et la femelle : oui Habitat : toutes sortes d’endroits où l’homme est présent. Nid : cavités dans les murs, sous les toits, dans les lampadaires mais parfois gros nid dans un arbre. Nid : paille, feuilles, laine… Œufs : 4 à 8 œufs Nombre de nichées par an : 4 Régime : omnivore Statut : espèce non protégée Migratrice ou sédentaire : sédentaire
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Réalise des fiches d’identité sur d’autres oiseaux
Le moineau dans la littérature Expressions ● Relie l’expression à la bonne signification - « Un appétit de moineau » - « C’est un drôle de moineau » - « Avoir des moineaux dans la tête » - « A une cervelle de moineau » - « Comme une volée de moineaux »
- troupe d’enfants - manger peu - être fou - avoir peu de mémoire - un drôle de type
● Trouve d’autres expressions, citations ou dictons avec des animaux. Contes et histoires Le Chat et les deux Moineaux Un chat, contemporain d’un fort jeune moineau, Fut logé près de lui dès l’age du berceau : La cage et le panier avaient mêmes pénates. Le chat était souvent agacé par l’oiseau : L’un s’escrimait du bec ; l’autre jouait des pattes. Ce dernier toutefois épargnait son ami, Fiche écosystème – les bâtiments et les oiseaux
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Ne le corrigeant qu’à demi : Il se fût fait un grand scrupule D’armer de pointes sa férule. Le passereau, moins circonspect, Lui donnait force coups de bec. En sage et discrète personne, Maître chat excusait ces jeux : Entre amis il ne faut jamais qu’on s’abandonne Aux traits d’un courroux sérieux. Quand un moineau du voisinage S’en vint les visiter, et se fit compagnon Du pétulant Pierrot et du sage Raton. Entre les deux oiseaux il arriva querelle ; Et raton de prendre parti. « cet inconnu, dit-il, nous la vient donner belle, D’insulter ainsi notre ami ! Le moineau du voisinage viendra manger le nôtre ! Non, de par tous les chats ! »Vraiment, dit maître chat, Les moineaux ont un goût exquis et délicat ! » Cette réflexion fit aussi croquer l’autre. Quelle morale puis – je inférer de ce fait ? Sans cela, toute fable est un œuvre imparfait. J’en crois voir quelques traits ; mais leur ombre m’abuse. Prince, vous les aurez incontinent trouvés : Ce sont des jeux pour vous, et non point pour ma muse ; Elle et ses sœurs n’ont pas l’esprit que vous avez. Jean de la Fontaine
3 - LES ADAPTATIONS DES ANIMAUX AU FROID ET AU MANQUE DE NOURRITURE
En savoir plus Les animaux ne franchissent pas le cap difficile de l’hiver de la même manière. On peut observer des modifications physiques ou de comportements : Ils y a ceux qui vont hiverner cachés sous le bois mort ou dans les trous des murs, les squatters des maisons (pour eux l’hiver ne change rien car la température dans les batiments est constante), les adeptes des provisions (ils vont se faire des cachettes…)…. Il faut des provisions pour l’hiver Mulot sylvestre Il accumule des réserves (noisettes, glands, graines diverse…) et fait des nids collectifs en hiver. Il peut même rentrer dans les bâtiments. Fiche écosystème – les bâtiments et les oiseaux
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Ecureuil roux – Geai des chênes Ils font des provisions de fruits durs (noix, glands, noisettes…). Ils oublient une partie des cachettes et aident ainsi à la dispersion de certaines plantes.
Ils s’endorment ou vivent au ralenti :
Les battements de cœur du Hérisson passent de 180 battements/minute à 20 battements en période d’hibernation.
Ils adaptent leur régime alimentaire en fonction de la saison : Régime alimentaire du Moineau domestique en période hivernale
10%
8% grains coléoptéres sauterelles 82%
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La guerre contre les moineaux Mao mena des campagnes d’extermination des « quatre fléaux » : les mouches, les moustiques, les rats, les moineaux. Il considérait ces oiseaux comme responsables de la destruction des céréales. Chaque foyer avait l’obligation de participer et cela entraîna la destruction de millions d’oiseaux. Les résultats furent catastrophiques car faute de prédateur les ravageurs des cultures (notamment les chenilles) se mirent à proliférer.
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Ré gim e alim e ntaire du M oine au dom e s tique e n pé riode e s tivale
8%
2%
10%
sauterelles papillons grains 53%
27%
divers
Un petit malin Le moineau adore les insectes, il n’hésite pas à rentrer dans les gares pour manger les insectes écrasés sur les tampons des locomotives. Certains individus fréquentent même les grandes surfaces.
araignées
Le moineau a besoin d’une nourriture très variée constituée aussi de bourgeons, de fleurs, de fruits. Il mange les produits de saison. Il n’a pas besoin d’affronter les dangers de la migration mais prend le risque de connaître un hiver rigoureux donc la famine.
Ils vivent à l’intérieur des bâtiments toute l’année. Il est possible de rencontrer une foule de petits pensionnaires dans les différents biotopes que constituent les recoins des bâtiments (les dépendances sombres et peu fréquentées, les pièces humides comme les toilettes et les cuisines, les endroits habités à présence humaine permanente…) Tu connais les araignées et les opilions mais il en existe beaucoup d’autres aux mœurs passionnantes. Certaines espèces sont originaires de pays lointains et témoignent de l’histoire et des activités humaines, pour elles, les bâtiments sont comme des oasis au milieu du désert.
Les araignées au plafond On observe un grand nombre d’espèces mais la plupart n’y apparaît qu’accidentellement. On rencontre des espèces de milieux adjacents (végétation des jardins), d’autres qui font des déplacements aéronautiques (fil de soie qui sert d’aérostat) et quelques espèces « domestiques ».
Tégénaire
Les rongeurs La Souris domestique est originaire du Sud – Ouest asiatique, c’est une espèce omnivore qui apprécie les céréales mais peut se contenter de savon, de bougies ou du mastic des fenêtres.
L’Opilion contrairement aux araignées a la tête et l’abdomen soudés. Les Opilions ou faucheux Ils appartiennent à la famille des araignées. L’Opilion peut sacrifier des pattes pour faire diversion face à ses prédateurs.
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Un fossile vivant : Le Lépisme (ou poisson d’argent) Pour certain il est l’ancêtre de tous les insectes. Cet animal vieux de 300 millions d’années fréquente les endroits humides des bâtiments. Ils se nourrissent de débris mais parfois font des dégâts en s’attaquant au papier. Astuce : Pour savoir si le lépisme est présent tu peux disposer des petits pots de verre dont l’extérieur est entouré de ruban. Le lépisme une fois à l’intérieur ne pourra plus sortir.
Le Scorpion dans la ville Le Scorpion noir à queue jaune, originaire du sud de la France serait arrivé avec la création du canal du Midi . Il était sans doute dans les marchandises acheminées par les gabarres ce qui expliquerait sa localisation dans les quartiers bordant les quais. Il est inoffensif, son dard très petit a du mal à traverser la peau. On ressentira tout au plus une légère douleur pouvant s’apparenter à celle procurée par une piqûre d’abeille.
Idées de séances
Trouve la galerie de la taupe qui conduit aux vers de terre ! Fiche écosystème – les bâtiments et les oiseaux
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Les oiseaux migrateurs •
Trouve deux oiseaux qui ne peuvent pas changer de régime alimentaire et sont obligés de passer l’hiver en Afrique. indices : 1. Je construit ma maison en boue 2. J’annonce le printemps 3. J’ai une queue fourchue ….
Quelques expériences Faire deviner : pourquoi la Taupe ne peut-elle pas faire de réserves de graisse ? On modèle un corps de taupe en pâte à modeler, elle peut alors entrer dans le tuyau qui symbolise sa galerie. Imaginons qu’elle fasse des réserves de graisse et non des réserves de vers de terre, que se passe t’il ? Matériel : pâte à modeler tuyau représentant la galerie.
Taupe d’Europe La taupe stocke dans son garde manger plusieurs centaines de vers de terre paralysés par une morsure.
Comment les chenilles processionnaires passent-elles l’hiver ? Un nid de processionnaire est constitué, en gros, de deux étages séparés par une couche épaisse. Le deuxième étage est séparé de l’extérieur par une couche plus fine. Pour représenter le nid, on superpose les deux tissus. Pour représenter le soleil, on positionne la lampe devant le tissu fin. Lorsque l’on met la main derrière les deux tissus, cela chauffe moins que lorsque l’on positionne la main entre les deux tissus. On comprend alors pourquoi la chenille processionnaire à deux étages dans son nid et pourquoi elle se met plus vers l’extérieur quand le soleil brille. La couche plus épaisse permet de conserver la chaleur au centre du nid. Processionnaire du pin Matériel : Elles confectionnent un Un tissu épais (couverture par exemple) nid soyeux pour passer Un tissu peu épais l’hiver en groupe (en Un lampe (qui chauffe un peu mais pas trop pour éviter les moyenne 200 individus). brûlures) La nuit lorsqu’il ne gèle pas elles sortent pour s’alimenter des aiguilles Comment font les insectes pour passer l’hiver ? des pins. Certains se cachent sous la litière Laisse une bac rempli de terre à l’extérieur, il faut qu’il soit assez grand pour que la démonstration fonctionne. On prend la température à la surface de la terre et en profondeur. Comment font les abeilles pour se réchauffer pendant l’hiver ? Fiche écosystème – les bâtiments et les oiseaux
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Elles battent des ailes pour faire fonctionner leurs muscles et dégagent ainsi de la chaleur. Essaie de battre des bras comme si tu avais des ailes. Que se passe-t-il ? Les abeilles tournent également dans le même sens pour que chaque individu puisse profiter de la chaleur plus importante au centre du groupe. Elles font comme le Manchot empereur. Expérience : mettre plusieurs bouteilles d’eau chaude en groupe et prendre la température de la bouteille au centre et celle d’une bouteille à l’extérieure.
Manchot empereur
4 - LE BLUES DES VILLES
En savoir plus Plusieurs espèces d’oiseaux régressent dans nos grandes villes qui sont devenues moins accueillantes, plus dangereuses. Ces espèces ont subi de plein fouet plusieurs grands changements : • Le développement de l’automobile a entraîné la disparition des chevaux de trait (le crottin fournissait des graines prédigérées en grande quantité) et des chemin de terre (les bordures étaient colonisées de plantes sauvages). • La loi Malraux obligeant le ravalement des façades a privé les moineaux de nombreux sites de nidification. • La conception des bâtiments modernes et leur entretien régulier offrent moins de possibilité pour nicher. • La pollution et la raréfaction des insectes sont également des hypothèses pour expliquer le déclin des oiseaux. Un cri d’alarme pour les hirondelles Les populations s’effondrent car les pesticides détruisent leur nourriture : les insectes. Elles ont moins d’endroits pour installer leur nid et beaucoup de personnes ne tolèrent plus ces oiseaux chez eux à cause des fientes. Un simple petite planche sous les nids permet de protéger le mur et de récolter un précieux guano pour nourrir les plantes. Fiche écosystème – les bâtiments et les oiseaux
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Hirondelle de fenêtre
Ils sont en pleine expansion L’homme en cultivant sur d’immenses surfaces offre à un petit nombre d’espèces (Pigeon ramier, Pie bavarde, étourneau sansonnet…) une grande quantité de nourriture. Ces oiseaux opportunistes n’hésitent pas à s’approcher des humains. Les dortoirs d’étourneaux Ils forment en hiver d’immenses dortoirs pouvant compter plusieurs centaines de milliers d’individus. Ces dortoirs urbains présentent plusieurs intérêts pour ce oiseaux : Chaleur et sécurité plus importantes et des échanges d’informations sur les zones d’alimentation ( l’étourneau repère ses congénères avec le ventre plein, le matin au réveil il va les suivre pour profiter des « bons coins ».
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Pie bavarde et son nid
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5 - LA MAISON -NICHOIR POUR LES INSECTES Abris pour les pollinisateurs Fagot de tiges creuses Mégachile Elle découpe des feuilles de rosacées pour tapisser son tunnel.
On estime à environ 85 % le pourcentage des espèces qui présentent des mœurs solitaires. Généralement après l’accouplement, chaque femelle construit son propre nid, qui comprend, en moyenne, de 5 à 15 cellules. Elle approvisionne ensuite chaque cellule en nourriture (miel et pollen) pour les larves, y dépose un œuf et meurt avant l’apparition de ses descendants. Fagot de tiges : Il suffit de rassembler 10 à 20 tiges de 20 cm de long, creuses et sèches (tiges d’ombellifères, de graminées…) ou des tiges à moelle tendre (sureau, ronce…). L’une des extrémités des tiges doit être bouchée, soit naturellement par un nœud de la tige, soit en les trempant dans de l’argile un peu mouillée qui se solidifiera par la suite. Les tiges seront rassemblées par de la ficelle ou du fil de fer et fixées à un piquet dans le jardin. Tu peux également mettre le fagot dans une boite en bois ou de conserve. Nichoir bûche : il faut percer des trous de différents diamètres dans un bûche et l’exposer au soleil
Nichoir bûche
Astuce : il est possible de glisser des tubes de plastique à l’intérieur des fagots pour observer le développement des larves Un sol meuble et sans végétation au pied des bâtiments Les andrènes ou abeilles solitaires Elles creusent leur tunnel dans un sol léger et forment de petites colonies.
Le Fourmilion La larve se cache au fond de son entonnoir pour attraper les fourmis. Sa tête en forme de pelle l’aide à projeter du sable sur les fourmis pour les empêcher de remonter.
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L’Osmie bicolore Elle installe son nid dans les Coquilles vides des escargots puis elle dissimule la coquille sous des brindilles sèches.
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Idées de séances Favoriser la nidification : Les nichoirs à oiseaux Conseils Pour que les oiseaux viennent s’installer dans le nichoir, il doit être bien positionné : • A plus d’1,50 m de hauteur (cela décourage plus d’un prédateur). • Il ne faut pas qu’il se trouve au dessus d’une branche horizontale (les chats pourraient y grimper). • A l’abri des vents dominants qui refroidissent le nichoir et lui font subir les averses. • Il faut également qu’il soit bien caché, mais pas totalement à l’ombre. •
A l’intérieur, sous le trou d’entrée, creusez des petites rainures, à l’aide d’un couteau ou d’un tournevis par exemple, afin que les oisillons puissent y accrocher leurs petites griffes au moment de sortir du nid.
A chaque oiseau à son diamètre En fonction de l’espèce que vous préférerez accueillir dans votre jardin, la taille du trou d’entrée (qui peut être rond, carré…), changera. Voici quelques exemples :
Mésange bleue
Sitelle torchepot
Moineau domestique
Oiseau Roitelet Mésange huppée Mésange bleue Mésange charbonnière Moineau domestique Etourneau sansonnet
diamètre trou 22 mm 28 mm 27 à 28 mm 30 à 40 mm 40 mm 46 à 55 mm
Matériel Bois de sapin de 19,2 cm de large environ sur 2 cm d’épaisseur : 4 planches de 25 cm de long 2 planches de 24 cm de long 12 vis de 4 X 40 mm 4 anneaux de 1 cm de diamètre (Il vont servir à accrocher le nichoir à et le fermer) 12 clous de tapissier Toile de goudron pour le toit (19,2 X 24 cm) Brou de noix (pour la protection du bois)
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Retrouve la faune qui habite aussi ta maison....
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