Guide de l’EDD éducation au Développement Durable 13e édition 2016 - 2017
édito
Nous sommes à un moment clé de l’histoire de notre planète. Nous allons devoir relever bien des défis et nous adapter à de profondes mutations dont nous n’avons encore vu que les prémices. D’abord le défi écologique, qui rend urgente l’invention d’alternatives au modèle de croissance apparu avec la révolution industrielle et faisant peu de cas des équilibres naturels qui conditionnent l’avenir de l’humanité. Mais aussi la vague numérique qui sera, à n’en pas douter, porteuse de progrès encore insoupçonnés. L’éducation au développement durable (EDD), en France comme ailleurs, est donc, plus que jamais, porteuse de sens en ce qu’elle met en perspective l’universel et le particulier. Elle vise le partage de valeurs, de connaissances et d’enjeux communs tout en s’enracinant dans des contextes politiques, sociaux, économiques, historiques et culturels différents. Elle contribue à la construction d’une vision d’ensemble de réalités disparates et, pourtant, interdépendantes. Elle développe l’esprit critique, l’aptitude de chacun à remettre en question des modèles dominants ou jugés incontestables alors même qu’ils n’offrent pas de perspective viable. Elle nourrit notre capacité à transformer nos modes de vie, nos valeurs et, à terme, nos systèmes politico - économiques. Elle permet de saisir qu’aucune de ces transformations ne soit uniforme ou pérenne puisque, pour être durable, le développement nécessite d’être repensé au fur et à mesure qu’évoluent les réalités. Depuis longtemps déjà, nous avons compris, à Bordeaux Métropole, l’importance de déployer une éducation au développement durable de qualité sur le territoire. C’est ainsi qu’en 2001, nous mettions sur pied le dispositif des « Juniors du développement durable ». Reposant sur un faisceau d’interactions et d’échanges (inter-générationnels, inter-culturels, inter - sectoriels), ce dispositif fait se rencontrer enseignants, élèves, scientifiques, entrepreneurs, chercheurs, membres d’associations, élus..., et met ainsi en œuvre des processus essentiels de collaboration, de dialogue, d’innovation et de participation. Bien sûr, tout ne repose pas uniquement sur les épaules des jeunes générations, même si leur enthousiasme et leur optimisme sont essentiels. La dynamique viendra du terrain, notamment des métropoles, dont l’ancrage local et le rayonnement global font un lieu privilégié de déploiement de politiques volontaristes en matière d’environnement. C’est la raison pour laquelle Bordeaux Métropole innove, expérimente, met déjà en œuvre des mesures concrètes qui sont autant de leviers efficaces d’évolution des comportements. Le plan Climat Air Énergie territorial et l’Agenda 21, entre autres, seront ainsi repensés globalement et refondus en une nouvelle politique du développement durable, au sujet de laquelle les propositions et avis de nos concitoyens seront sollicités via une campagne de participation... La récente mutualisation des services entre ville de Bordeaux et Bordeaux Métropole favorisera enfin le rapprochement de deux expertises complémentaires, de deux outils novateurs dans leurs méthodes de transmission des savoirs : les « Juniors du développement durable » et la Maison écocitoyenne. Ce sont là autant d’actions qui contribueront à l’émergence d’un avenir désirable pour tous. Voilà pourquoi nous sommes fiers de contribuer, année après année, aux côtés de l’Éducation nationale, à l’établissement de ponts entre l’apprentissage scolaire et l’expérience de la vie. Alain Juppé Président de Bordeaux Métropole Maire de Bordeaux ancien Premier ministre
L’éducation au développement durable, dont l’importance est explicitement réaffirmée dans la loi de refondation de l’école, vient sans doute d’entrer dans une nouvelle phase, celle de la maturité. Depuis plusieurs années en effet, les professeurs des écoles et professeurs des collèges conduisent de nombreuses actions qui, en abordant les principaux fondements de l’éducation au développement durable, sensibilisent les élèves aux dimensions sociales, économiques, environnementales et permettent de mieux faire comprendre l’importance d’une solidarité intergénérationnelle et d’en partager les enjeux. Les Juniors du Développement Durable, s’inscrivent pleinement dans cette démarche exigeante qui cherche à faire percevoir en mobilisant l’intelligence de nos enfants, leur capacité à réfléchir tout en développant également leur esprit d’initiative ainsi que leur créativité, combien notre monde est devenu complexe. Plus que jamais, l’accès à de nouvelles connaissances, le respect du bien commun, le sens de l’engagement, doivent permettre aux adultes en devenir que sont les écoliers d’aujourd’hui de prendre, en pleine conscience, les décisions qui s’imposeront demain pour préserver notre environnement, et - il est permis d’être optimistes - le rendre meilleur. Aussi, afin de donner sens aux accords de Paris signés pendant la COP 21 de décembre 2015, il nous appartient de développer avec une ambition renouvelée, de nouveaux projets, dans les écoles et dans les collèges. Pour y parvenir, les démarches globales de développement durable (E3D) doivent être encouragées et accompagnées, la formation des enseignants soutenue, les partenariats existants développés, enrichis et dynamisés. Je sais la communauté éducative pleinement mobilisée en ce sens et me félicite tout particulièrement de la qualité du travail également conduit avec Bordeaux Métropole pour que les Juniors du Développement Durable bénéficient au plus grand nombre d’élèves. Avec les enseignants, avec les structures / associations qui nous apportent leur expertise, avec l’ESPE d’Aquitaine, avec la Maison pour la science, nous poursuivrons l’action d’éducation au développement durable pour que la formation de nos enfants contribue à enrichir une culture humaniste sensible, scientifique, donnant tout son sens aux valeurs d’une conception de la citoyenneté qui nous est chère. François Coux Directeur académique des services de l’éducation nationale, Directeur des services départementaux de l’éducation nationale de la Gironde
LE Guide DE l’edd Nés en 2001, les Juniors du développement durable se sont développés autour des compétences historiques de la Métropole - l'eau, les déchets, les déplacements - et enrichis, au fil des ans, d'approches philosophiques et artistiques. Mais nous avons fait le choix, depuis 2015, de recentrer l’offre sur les finalités du développement durable. Notre but ? Faciliter la mise en œuvre d'une démarche de projet qui confronte les élèves à une situation-problème et leur permette de prendre conscience de ses innombrables implications et de sa complexité. Le monde est, en effet, un système qui résulte d'interactions multiples. Il est nécessaire d'en percevoir les rouages pour en avoir une vision globale et comprendre les incidences de nos actions, les « réactions en chaîne » qu'elles génèrent. Adopter une démarche réflexive cohérente avec la notion de développement durable suppose ainsi d'en aborder les enjeux non par le biais de thématiques disjointes, sans mettre au jour les liens qui les relient les unes aux autres, mais d'en avoir une approche systémique. Il nous est donc apparu nécessaire de recentrer la réflexion sur certaines notions fondamentales, interdépendantes, qui sous-tendent la mise en œuvre concrète d'un développement durable, à savoir : une croissance économique sobre et durable, la protection de l'environnement (biodiversité, milieux, ressources), la protection du climat, la cohésion sociale et l’épanouissement de tous les êtres humains. Bien sûr, les actions menées dans chacun de ces domaines nécessitent une gestion démocratique qui s'illustre par une gouvernance concertée et ambitieuse. Ce guide se propose donc de mettre à votre disposition les principaux éléments d'information nécessaires à une appréhension globale du développement durable, à savoir : • Des définitions, • La présentation des relations causales à l'origine des déséquilibres mettant en péril le développement des générations futures, • Des pistes de réflexion et d'activités pédagogiques, • La présentation d’outils, de ressources et de formations. Loin de prétendre à l'exhaustivité, ce guide est davantage un outil, une aide pour amorcer la réflexion, un recueil dans lequel piocher des données au gré de vos envies ou besoins. Il ne requiert donc pas nécessairement une lecture in extenso et peut, tout aussi bien, se prêter à une lecture plus libre et décousue.
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SOMMAIRE Qu’est-ce qu’enseigner le développement durable ?
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Qu’est-ce que le développement durable ?
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Pourquoi éduquer au développement durable ?
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Comment fonctionnent les Juniors du DD ?
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Présentation du dispositif
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Parcours 1 : Changement climatique
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Parcours 2 : Biodiversité
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Parcours 3 : Cohésion sociale et solidarité
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Parcours 4 : Bien-être et santé
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Parcours 5 : Production et consommation responsables
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Options : Regards croisés
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Accompagnement à la labellisation E3D
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Quels acteurs solliciter ?
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DSDEN
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L’équipe de Bordeaux Métropole
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Structures / associations partenaires
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Quelles ressources utiliser ?
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Modules de formations
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Outils pédagogiques
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Comment participer ?
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S’inscrire aux JDD
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Calendrier
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Grille de lecture et d’évaluation
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Les journées des Juniors
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Qu’est-ce qu’enseigner le développement durable ?
Qu’est-ce que le développement durable ? Depuis les années 70, une prise de conscience grandissante des enjeux environnementaux est en marche. Le concept est resté marginal jusqu’à son utilisation dans le rapport Brundtland, Notre Avenir à tous, rédigé en 1987 (par Mme Brundtland, Premier ministre de la Norvège) où sa première définition, toujours d’actualité, fait surface. Le développement durable, qui vient du terme anglais « sustainable development » (traduit littéralement développement soutenable), est défini comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ». L’environnement et le développement durable sont des notions principalement découvertes par le grand public lors la signature de la Déclaration de Rio en 1992. Ce Sommet de la Terre, planifié par l’Organisation des Nations Unies à Rio de Janeiro, a été le coup d'envoi d’un programme mondial de lutte contre les changements climatiques, l'érosion de la biodiversité
et la désertification. Bon nombre de pays se sont, en effet, engagés lors de cet événement à élaborer des stratégies de développement durable ; cela a également permis l’apparition des premiers agendas 21. La démarche de développement durable est fondée sur trois piliers fondamentaux interdépendants : l’aspect environnemental, l’aspect social et l’aspect économique. Face au nombre exponentiel de catastrophes naturelles notamment dues aux activités humaines, à la croissance démographique, au développement technologique ou encore à la consommation énergétique grandissante, le développement durable est une approche qui tente de répondre à de multiples interrogations : comment concilier progrès économique et progrès social ? Comment encourager le progrès économique et technologique sans menacer l’équilibre naturel de la planète ? Comment respecter l’équité et donner un minimum à chaque habitant ? Et surtout, comment léguer une Terre en bonne santé à nos enfants ?
Pourquoi éduquer au développement durable ? L'éducation au développement durable (EDD) a pour objectif de permettre une compréhension globale des enjeux environnementaux, sociaux et économiques du développement durable. Elle soulève donc des questions autant scientifiques qu'éthiques ou civiques. Le développement durable reposant sur une approche systémique du monde, son enseignement se prête tout particulièrement à une démarche de projet interdisciplinaire. L'EDD fait partie intégrante de la formation initiale des élèves dans l’ensemble des écoles, collèges et lycées. Elle est inscrite dans le socle commun des connaissances et compétences que doivent acquérir les élèves à l’issue de leur scolarité obligatoire. Elle ne saurait donc se borner à diffuser uniquement des connaissances. Elle doit aider à repérer les problèmes, stimuler la recherche de solutions alternatives et déboucher sur leur mise en place. La circulaire n° 2015-018 du 4 février 2015 précise les modalités de déploiement de l'EDD dans l'ensemble des écoles et établissements scolaires pour la période 2015-
2018. « Cette éducation débute dès l'école primaire (…) [et] s'exerce dans le cadre d'une démarche partenariale entre la communauté éducative, les collectivités territoriales (...) et structures / associations intervenant dans le champ de cette éducation transversale. (…) L'ensemble des élèves doit pouvoir bénéficier d'une éducation à l'environnement et au développement durable par une formation progressive tout au long du cursus scolaire ». Cette circulaire préconise ainsi d'intégrer des thèmes et enjeux de l'environnement et du développement durable - qu'elle recommande d'aborder de manière transversale, interdisciplinaire - au sein du socle commun de compétences et des programmes d'enseignement. Elle encourage également la production de ressources pédagogiques liées au développement durable, incite écoles et établissements à entrer dans une démarche E3D et invite rectrices et recteurs à intégrer le développement durable dans la formation initiale et continue des enseignants et personnels d'encadrement. Elle rend enfin obligatoire l'inscription de l'EDD dans les projets d'école et d'établissement d'ici 2020 au plus tard.
Textes de références • La circulaire du 4 février 2015 relative au déploiement de l’éducation au développement durable dans l’ensemble des écoles et établissements scolaires pour la période 2015-2018. • La circulaire du 24 octobre 2011 lançant la troisième phase de généralisation de l’éducation au développement durable. • L’arrêté du 21 août 2008 relatif à la récupération des eaux de pluie et à leur usage à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments. • La circulaire du 10 juillet 2008 du Ministère de l’Éducation nationale qui appelait à la mobilisation des enseignants pour simplifier et raccourcir la liste des fournitures scolaires.
• La circulaire du 2 mai 2008 du Premier ministre qui encourage la consommation de produits issus de l’agriculture biologique dans les services de restauration des administrations de l’État et des établissements publics. • La circulaire du 29 mars 2007 lançant la seconde phase de généralisation de l’éducation au développement durable (2007-2010). • La circulaire du 8 juillet 2004 du Ministère de l’Éducation nationale concernant la généralisation de l’éducation à l’environnement pour un développement durable dans les programmes scolaires.
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Comment fonctionnent les Juniors du DD ?
Présentation du dispositif Vous aurez à choisir de mener une action ponctuelle ou au long cours en fonction de l’implication souhaitée.
Vous souhaitez…
Une séance ponctuelle
Un projet sur l’année
Actions de sensibilisation
Actions de projet
Bénéficiaires
1 classe dès le cycle 1
2 classes minimum à partir du cycle 2 excepté pour les établissements spécialisés*
Objectif
L’enseignant(e) souhaite pour sa classe un éclairage ponctuel
L’équipe enseignante souhaite que ses élèves soient confrontés à une situation problème, de sa formulation à sa résolution
Formation
Facultative
Obligatoire pour tous**
Nombre et type d’interventions
1/2 journée Animation en classe ou intervention / réflexion avec les enseignants
Jusqu'à 8 1/2 journées Animation en classe ou intervention / réflexion avec les enseignants Possibilité de choisir une option :
Regard croisé
• Philosophie (pas de limitation)
-
• Arts (maximum 3 séances) • Numérique (maximum 3 séances)
Rôle de la ou des structure(s) partenaire(s)
Elle apporte un éclairage technique très précis sur des enjeux du DD déjà abordés en classe, ou elle permet d’initier une réflexion sur des questions relatives au DD.
Elle(s) apporte(nt) une expertise technique, complémentaire à la démarche pédagogique de l'équipe éducative, participe(nt) à l’élaboration du projet, la conseille(nt) et l’oriente(nt).
Participation aux journées des Juniors du DD
Non
Oui
Jusqu’à 200 euros
Jusqu’à 1 600 euros
Il est possible d’obtenir plusieurs financements pour des actions de sensibilisation dans une même école pendant la même année scolaire.***
Une seule demande par école pendant la même année scolaire
Budget
* Pour l’ASH, 1 seule classe minimum possible. Liaison GS/CP et CM2/6° encouragée. ** Se reporter à la p.54 du guide. *** Contacter l’équipe des Juniors du développement durable pour connaître les conditions.
Vous aurez à choisir de mener une action sur l’un des parcours suivants : • Changement climatique • Biodiversité • Cohésion sociale et solidarité • Bien-être et santé • Production et consommation responsables Chacun de ces parcours est détaillé dans les pages suivantes.
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Parcours 1
Changement climatique CHANGEMENT CLIMATIQUE
La lutte contre le changement climatique et la protection de l’atmosphère
La France a présidé la 21e Conférence des Parties de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21) en novembre 2015. C’est pourquoi, la lutte contre le changement climatique a été déclarée « grande cause nationale pour l’année 2015 ». Si gouvernements et scientifiques ont un rôle certain à jouer dans son enrayement, enseignants et éducateurs aussi. Il faut être conscient que chacun de nous est impliqué en tant que partie prenante du problème, mais aussi et surtout en tant que partie prenante de sa solution. Le parcours « changement climatique » propose une thématique riche qui touche à des champs aussi divers que l’énergie, l’environnement, la météorologie, la climatologie, l’Histoire, les sciences, les techniques, la santé, la sécurité... Il constitue un support de choix à l’apprentissage des sciences, de l’instruction civique ou de la géographie. Pris comme objet d’étude, il induit de fait une interdisciplinarité porteuse de sens. C’est aussi un sujet récurrent dans les médias : vos élèves en auront certainement déjà entendu parler, sans toutefois bien comprendre - peut-être - ce dont il s’agit. Ce parcours permet de ne pas aborder les choses uniquement par leur description mais davantage par leur analyse. Il est, par exemple, intéressant de partir d’événements concrets - un glissement de terrain, une tornade, un déplacement de population... - pour remonter aux causes qui l’ont produit.
Définition
Causes
On appelle changement climatique une modification significative persistante (études statistiques à l’appui) de l’état moyen du climat ou de sa variabilité. Jusqu’alors, les changements climatiques étaient la conséquence de causes naturelles (astronomiques et géophysiques) mais le réchauffement de la surface terrestre constaté depuis le XIXe siècle résulte, quant à lui, des activités humaines.
Les gaz à effet de serre (GES), contenus naturellement dans l’atmosphère, permettent de réguler le climat. Ces gaz captent une large part de l’énergie solaire reçue par la Terre et l’empêchent ainsi d’être renvoyée vers l’espace. C’est ce que l’on appelle l’effet de serre naturel. Sans lui, il n’y aurait peut-être jamais eu de vie sur Terre puisque la température moyenne aurait été de - 18°C au lieu de +14°C.
En janvier 2016, Bordeaux Métropole a voté sa Stratégie des Mobilités pour acter le passage d’une politique de transport à une politique des mobilités. Elle a pour objet la mise en œuvre du Schéma Directeur Opérationnel des Déplacements Métropolitains et s’articule autour de 5 axes : - Renforcer l’efficacité des réseaux de transport en commun - Développer une politique ambitieuse d’optimisation de l’usage de l’automobile - Mettre en place une politique cohérente de stationnement, en lien avec les communes - Exploiter au maximum le potentiel des modes doux - Faciliter l’utilisation des services de transport par tous les citoyens
Entre 1750 et 2011, les concentrations atmosphériques en dioxyde de carbone (CO2) ont augmenté de 40 % et celles de méthane (CH4) de plus de 150 %, provoquant une augmentation de l’effet de serre et, par voie de conséquence, le réchauffement de la surface terrestre. Les activités humaines, principalement nos modes de production et de consommation hérités de l’ère industrielle, sont à l’origine de l’augmentation considérable de la quantité de GES présents dans l’atmosphère. C’est ce que l’on appelle l’effet de serre additionnel. Or, l’inertie du système climatique fait que les GES mettent plusieurs décennies, voire plusieurs siècles, à se dégrader. Ainsi, nos émissions d’aujourd’hui déterminent le climat de demain. Étant donné que la perturbation de l’équilibre énergétique de la Terre est due aux activités humaines, on parle des causes anthropiques du changement climatique.
Impacts visibles Le Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est un réseau de scientifiques qui, depuis plus de 25 ans, a pour mission de recenser les connaissances les plus avancées sur l’évolution du climat mondial, ses impacts et les moyens de les atténuer.
Depuis 2015, la Métropole est labellisée Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte (TEPCV) qui récompense les territoires exemplaires en matière de transition énergétique et écologique.
Le GIEC a publié son 5e rapport en 2014. Il montre que le changement climatique est déjà engagé et observe que :
Impacts prévisibles
• Les événements météorologiques extrêmes sont plus nombreux
Le 5e rapport du GIEC prévoit également de manière hautement probable, plusieurs impacts à venir :
• Les écosystèmes sont perturbés : 20 à 30 % des espèces animales et végétales sont menacées d’extinction, ce qui aura des conséquences importantes sur les humains
• Des phénomènes climatiques aggravés : multiplication de certains événements météorologiques extrêmes (tempêtes, inondations, sécheresses, canicules)
• Les productions agricoles sont en baisse
• Des crises liées aux ressources en eau et en alimentation : sécheresses et chute prévisible des productions agricoles dans de nombreuses parties du globe (Asie, Afrique, zones tropicales et subtropicales), ce qui provoquera de graves crises, sources de conflits et de migrations
• La température moyenne planétaire, en 2012, a progressé de 0,89 °C par rapport à la moyenne du XXe siècle. En été, elle pourrait augmenter de 1,3 à 5,3°C à la fin du XXIe siècle • En France, le nombre de journées estivales, c’est-à-dire de journées dont la température dépasse 25°C, a augmenté de manière significative • De 1975 à 2004, l’acidité des eaux superficielles des océans a fortement augmenté, risque majeur pour les récifs coralliens et certains types de plancton, menaçant l’équilibre de nombreux écosystèmes. Les scientifiques prévoient que l’acidité des océans devrait tripler d’ici 2100, si le rythme actuel des émissions de CO2 persiste.
Depuis 2011, Bordeaux Métropole est engagée dans un Plan Climat Energie Territorial et prépare actuellement un nouveau plan pour la période à venir intégrant un volet Air comme le prévoit la Loi de transition énergétique pour la croissance verte du 18 aout 2015. Pour rappel, les grands objectifs de la loi sont les suivants : - Réduire les émissions de polluants atmosphériques et de GES (-40 % en 2030) - Réduire les consommations énergétiques (-50 % en 2050) - Développer les énergies renouvelables (1/3 en 2030)
• Des dangers sanitaires : impacts directs sur le fonctionnement des écosystèmes et sur la transmission des maladies animales, susceptibles de présenter un danger pour l’homme • Des déplacements de population : l’augmentation du niveau de la mer devrait provoquer l’inondation de certaines zones côtières (notamment les deltas en Afrique et en Asie) et causer la disparition de pays entiers (Maldives, Tuvalu), provoquant d’importantes migrations.
Pour vous accompagner Liste des structures : Aroeven Aquitaine, Cap Sciences / sur ce parcours
Côté sciences, Centre des classes citadines, Cistude Nature, Creaq, Crepaq, Les Petits Débrouillards Aquitaine, Maison de l’Eau, Récup’r, Surfrider Foundation Europe, Terre & Océan, Vélo-Cité, Regard croisé philosophie : Graine de philo Regard croisé arts : Etik et Sol, Le musée imaginé Regard croisé numérique : Num&Lib
13 CHANGEMENT
Actions de projet Quelques exemples pour aborder cette thématique avec vos élèves
Actions de sensibilisation Quelques exemples pour aborder cette thématique avec vos élèves
• Organiser des débats sur le changement climatique en étudiant le fonctionnement des différents sommets internationaux
Des visites
• Organiser des débats : climato-sceptiques contre scientifiques ; prévention ou adaptation... • Sensibiliser aux pratiques d’économie d’énergie, aux nouveaux matériaux isolants, constructions bioclimatiques... • Faire le diagnostic des consommations de l’école (énergie, eau, alimentation, papier…) • Travailler sur un sujet d’étude en lien avec le programme de géographie (eau, agriculture, déchets, déforestation…) • Faire le lien entre différents phénomènes astronomiques et le climat • Procéder à diverses expériences scientifiques : reproduire l’effet de serre, transformer l’eau salée en eau douce, fabriquer du papier recyclé, fabriquer un chauffe-eau solaire, fabriquer une station météorologique, observer la présence de poussières et particules dans l’air, fabriquer du gaz carbonique et observer ses effets, reproduire le processus de fermentation, créer des conditions d’isolation, déclencher une mini-tornade ou un mini-éclair... • Étudier les variations climatiques, notamment les climats du passé • Étudier un nouveau type de migrants : les réfugiés climatiques • Établir un scenario climatique régional en identifiant ses impacts sur l’agriculture locale • Réaliser un « plan des déplacements » des élèves • Réaliser un jeu de l’oie des transports.
• La visite des garages et ateliers du tramway (contact p.53) • La visite de l’immeuble Laure Gatet de Bordeaux Métropole sur rendez-vous (contact Juniors du DD) • La visite de la Maison écocitoyenne de Bordeaux (contact p.53) • Des visites sur la thématique de la valorisation énergétique et exemplarité de la Métropole : Clos de Hilde, Louis Fargue
Des animations • Les parcours du Centre des Classes Citadines : « De ponts en ponts », « le tramway en ville », « Bordeaux vu d’en haut » (contact page ), « la ville en construction(s) » • Sensibilisation aux changements climatiques et aux déchets aquatiques (contact Surfrider) • Animations sur les effets du réchauffement climatique (contact Petits débrouillards Aquitaine) • Comment réduire notre consommation d’énergie à l’école ? (Contact Creaq) • Sensibilisation à la pratique des mobilités alternatives : mobilisation des deux animateurs mobilité de Bordeaux Métropole pour des interventions en classe (contact Juniors du DD) • Séance de questions/réponses et passage du diplôme du cycliste citoyen à la Maison du Vélo de Bordeaux (contact Juniors du DD) • Recevez l’atelier participatif de réparation vélo de Cycles et manivelles à l’école - pour les écoles de Bègles, Talence et Villenave d’Ornon uniquement (contact page 53)
Une exposition • La Maison écocitoyenne de Bordeaux : Écomobilité
Confrontée à un allongement avéré des périodes de fortes chaleurs et à une nécessaire adaptation au changement climatique, Bordeaux Métropole a réalisé en 2014 et 2015, dans le cadre de son Agenda 21, une étude diagnostic sur les îlots de chaleur et de fraîcheur urbains (respectivement ICU et IFU) de son territoire. L’étude a consisté à identifier et caractériser les ICU et les IFU sur la Métropole, faire des études plus précises sur 8 sites pilotes et enfin formuler des préconisations pour réduire les ICU et développer les IFU.
Bordeaux Métropole a décidé de prolonger cette étude en lançant des études complémentaires et en expérimentant en 2015 et 2016 la mise en œuvre d’îlots de fraîcheur urbains sur certains îlots d’une Zone d’Aménagement Concertée en cours de création. A terme, les préconisations devront être prises en compte dans tout projet d’aménagement.
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Parcours 2
Biodiversité
BIODIVERSITÉ
La préservation de la biodiversité, protection des milieux et des ressources.
Notre rapport à la nature se fait de plus en plus lointain alors même que les espaces naturels et agricoles (coteaux, jalles et ruisseaux, marais, forêts, prairies, zones maraîchères,…) représentent plus de la moitié du territoire de Bordeaux Métropole. Une meilleure connaissance et compréhension de la biodiversité, dès l’école primaire, est donc un enjeu majeur. L’enfant, citoyen de demain, ne peut comprendre la nécessité de protéger la biodiversité qu’à la condition de comprendre que l’Homme fait partie de la nature sans en être le centre ; que les activités nécessaires à sa survie comme à son développement ne doivent pas porter atteinte aux écosystèmes ; qu’il se doit de les préserver, non seulement par souci des générations futures mais aussi par respect des êtres vivants quels qu’ils soient. La préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources soulève donc de véritables enjeux éthiques qu’il s’agira d’aborder dans ce parcours.
Définitions Apparu dans la littérature scientifique dans les années 80, popularisé lors du sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992, le néologisme biodiversité désigne, par contraction, la diversité biologique, c’est-à-dire la variété du vivant. La biodiversité actuelle est le produit de plus de 3 milliards d’années d’évolution. Elle constitue un patrimoine naturel et une ressource vitale pour l’humanité. On distingue 3 niveaux de biodiversité : • La diversité des écosystèmes : un écosystème est la conjonction équilibrée d’un milieu (ou biotope, aux caractéristiques physicochimiques stables) et des espèces qui y vivent (qui forment la biocénose). Ces différentes composantes sont en interaction permanente. Les écosystèmes diffèrent en fonction de leur situation géographique, de leur climat, de leur relief, de leurs ressources… Par exemple, un récif corallien constitue un écosystème à part entière. • La diversité interspécifique ou diversité des espèces : un même écosystème regroupe plusieurs espèces vivantes très différentes les unes des autres, dont la majorité échappe d’ailleurs à notre connaissance. Sur les 10 à 30 millions d’espèces supposées exister, seules 1,8 million ont déjà été identifiées, c’est-à-dire décrites et nommées. Cette profusion d’espèces est rendue possible par la multiplication des êtres vivants et la sélection naturelle.
Bordeaux Métropole développe des boîtes à outils et propose des ressources comme l’Atlas de la biodiversité avec des parcours thématiques de découverte des oiseaux, mammifères (reconnaissances d’empreintes), libellules, papillons...
• La diversité intraspécifique ou diversité des gènes : c’est la variabilité génétique. Grâce à elle, même si les individus d’une même espèce partagent des traits communs, il n’en est pas deux identiques. Tous (sauf les vrais jumeaux) se différencient par leur patrimoine génétique. Les vrais jumeaux ont le même patrimoine génétique mais des différences peuvent apparaître au cours de leur vie, au gré de mutations génétiques dues aux facteurs environnementaux et de comportements (tabac, alcool…). Cette même variabilité génétique permet aux individus de parer aux imprévus, de s’adapter aux changements et accroît donc la résistance des espèces. => c’est le processus de mutation qui est mis en jeu et il n’est pas contrôlé, c’est la sélection naturelle qui fait le reste. Une espèce ne « s’adapte » pas à un changement, le changement provoque la sélection du ou des individus mutés au sein d’une population car leur mutation les a rendus aptes à résister au changement en question. Ainsi, la diversité génétique est le grand moteur de la vie. Grâce à elle, une nouvelle espèce peut naître d’une espèce mère par un processus de spéciation. Ce processus, à l’origine de l’évolution, explique donc que les espèces entretiennent entre elles un lien de parenté. La biodiversité désigne donc aussi bien la variété des écosystèmes, des espèces et des individus que l’ensemble des relations et interactions entre individus et leur milieu de vie.
Les apports de la biodiversité Les écosystèmes sont source de nombreux bienfaits, la plupart vitaux pour l’espèce humaine. Ils rendent un certain nombre de services, dont la valeur économique n’est que très rarement prise en compte. On distingue 4 catégories de services écosystémiques : • Les services de support : sans eux, les trois autres catégories n’existeraient pas. C’est l’ensemble des fonctions écologiques de base des écosystèmes. Il s’agit de l’offre d’habitats, de la formation et rétention des sols, de la photosynthèse, du cycle des éléments nutritifs, de la production primaire de biomasse (qui résulte des deux services suivants) et du cycle de l’eau. • Les services de régulation : ce sont les phénomènes naturels qui ont un impact positif sur le bien-être humain : régulation du climat local et global, régulation de la qualité de l’air et de l’eau, dépollution et détoxification (air, eaux et sols), dégradation des déchets, pollinisation, régulation des espèces nuisibles, régulation des maladies et infections, régulation des risques naturels, • Les services d’approvisionnement : ce sont les ressources et biens produits par les écosystèmes et consommés par l’Homme : eau douce, air, nourriture, matériaux (bois, peaux animales…), fibres (coton, chanvre…), résines (latex…), les énergies fossiles, les biocarburants, les principes actifs des médicaments (les 9/10e des principaux médicaments sont issus de végétaux, champignons ou bactéries, comme l’acide salicylique de l’aspirine qui provient du Saule), les ressources génétiques (apparition de nouvelles variétés végétales ou de nouvelles races animales), les ressources ornementales (fleurs…) et les ressources potentielles (non encore découvertes mais potentiellement utiles à l’Homme).
Causes des menaces à l’instar du changement climatique, ce sont les activités humaines qui sont à l’origine de l’érosion de la biodiversité, des ressources et des milieux. On parle donc de causes anthropiques. Chacune de ces causes a pour origine le modèle de production de masse, hérité de l’ère industrielle et entièrement fondé sur le prélèvement des ressources naturelles. Parmi ces causes anthropiques, nous pouvons citer l’agriculture intensive, qui génère déforestation et assèchement des zones humides, l’urbanisation ou encore la sélection génétique qui a pour but d’améliorer les rendements agricoles. À ces causes principales, s’ajoutent des causes dérivées comme la pollution des sols, des eaux et de l’atmosphère ou le changement climatique provoqués par l’essor des activités humaines.
Pour vous accompagner Liste des structures : Aroeven Aquitaine, Cap Sciences / sur ce parcours
Côté sciences, Bizbiz&Co Apidagogie, Centre des classes citadines, Centre de mer et d’éducation eu développement durable, Cistude nature, Conservatoire des races d’Aquitaine, Creaq, Crepaq, Eclore, Ecosite du Bourgailh, Les Petits Débrouillards Aquitaine, Maison de l’Eau, Place aux jardins, Sepanso, Surfrider Foundation Europe, Terre & Océan Regard croisé philosophie : Graine de philo Regard croisé arts : Le Jardin des Candides, Le musée imaginé, L’ouvre boîte Regard croisé numérique : Num&Lib
• Les services culturels : Les aménités environnementales (ou services à dimension culturelle pure) sont citées dans la Bible et ont inspiré les Romantiques. Elles contribuent au bien-être humain et sont à la base des valeurs spirituelles et religieuses comme des relations sociales. En permettant le partage de valeurs éducatives, culturelles et esthétiques, elles génèrent un sentiment commun d’appartenance. Les services culturels regroupent aussi les services à dimension de loisirs : chasse, pêche, sport en extérieur, tourisme… La biodiversité est donc une fonction essentielle au maintien de la vie. Elle est pourtant menacée par une conjonction de causes aux impacts déjà visibles.
17 BIODIVERSITÉ
Impacts visibles Chacune des causes évoquées génère un appauvrissement de la biodiversité dont l’ampleur est décuplée par leur conjonction inédite. Modification des milieux, épuisement des ressources, perturbation, déplacement voire disparition des espèces : tous ces impacts sont aggravés par le changement climatique et la pression démographique, de plus en plus prégnants. La modification d'un milieu peut avoir de lourdes conséquences sur l'ensemble de la biosphère. La disparition d'une population locale, quant à elle, cause la perte d'une partie de la diversité génétique et réduit les perspectives d'adaptation de l’espèce dont elle est issue. Enfin, l'extinction d'une espèce a des effets sur l'équilibre des chaînes trophiques, pouvant aller jusqu’à l’extinction d’une autre espèce. On estime le taux d'extinction d'espèces actuel 100 à 1 000 fois plus élevé que le taux moyen d'extinction qu'a connu jusqu'ici l'histoire de l'évolution de la vie sur Terre. Il est donc beaucoup plus rapide que pour n'importe quelle extinction de masse advenue précédemment. Nous connaissons d’ailleurs la première extinction massive de végétaux de l’histoire, et de nombreux vertébrés sont eux aussi menacés d’extinction : 51 % des reptiles, 40 % des poissons, 31 % des amphibiens, 23 % des mammifères et 12 % des oiseaux. Étant donné que les espèces entretiennent des relations
entre elles, interagissent, la disparition de l’une peut entraîner celle de l’autre dans un phénomène de co-extinction. Ainsi, il convient d’ajouter aux 15 000 espèces recensées comme étant en danger 6 500 espèces co-menacées. La biodiversité s’appauvrit donc à un rythme sans précédent, qui compromet le bien-être, voire la survie, des générations futures. Il en va de leur santé, de leur vulnérabilité face aux catastrophes naturelles, de la sécurité énergétique, de leur accès à l'eau potable et aux matières premières et de leur capacité à se nourrir. Ces enjeux, cruciaux, sont aussi éthiques puisque : • L’essentiel des ressources et des services écologiques dont les pays du Nord sont les principaux consommateurs (notamment parce qu’ils ont les moyens de les mettre à profit) se trouve concentré dans les pays du Sud • Les populations les plus pauvres, généralement les populations du Sud, sont les plus fragiles et les plus menacées.
Bordeaux Métropole est engagée dans la végétalisation des trottoirs et des toitures.
Actions de projet Quelques exemples pour aborder cette thématique avec vos élèves
Actions de sensibilisation Quelques exemples pour aborder cette thématique avec vos élèves
• Encourager la création de coins nature ou de jardins pérennes
Des visites
• Observer les conséquences du changement climatique sur la faune et la flore • Travailler sur l’unité et la diversité du vivant en sciences expérimentales et technologie • S’interroger sur les liens entre l’homme et la nature • En utilisant la littérature de jeunesse, s’interroger sur les services rendus par la nature à l’homme
• La visite de la Maison de l’eau (contact p.53) • La découverte de la faune et de la flore du marais de Bruges avec le Sepanso • La visite du jardin botanique de Bordeaux (contact p.53) • Les visites des stations d’épuration Clos de Hilde de Bègles et Louis Fargue de Bordeaux (contact p.53) • Visite du Télécontrôle Ramses (contact p.53)
• En s’aidant des TICE, cartographier les différentes espèces (faune, flore) dans et aux abords de l’école. Déposer ces observations sur une plateforme type fauneaquitaine, afin que les relevés puissent servir par la suite.
Des animations
• Étudier la problématique de l’eau (besoins domestiques, industriels, agricoles, traitement de l’eau, accès…)…
• Parcours du Centre des Classes Citadines : « Au parc de l’Ermitage », « l’eau dans la ville », etc.
• Créer un partenariat avec une école ou association du « Sud » pour appréhender les disparités de milieu, de climat, d’écosystème et d’utilisation des ressources entre Nord et Sud
• Initiation au Land Art au Jardin des candides
• Faire un « rallye nature » dans les bois : reconnaître différents arbres grâce à une clé de détermination, appréhender les notions de population, d’espèces et de variétés.
• Observation de la Garonne pour se questionner sur le fleuve avec Terre & Océan
• Sensibilisation au rôle et à l’importance des abeilles dans l’environnement avec Bizbiz&Co Apidagogie
• Utilisation de l’eau comme matériau de l’art avec L’ouvre boîte ou le Musée imaginé
• Atelier à visée philosophique sur la place de l’Homme dans la nature avec Graines de philo
Une exposition • La Maison écocitoyenne de Bordeaux : Cherchez la p’tite bête
Parcours 3
SOLIDARITÉ ET COHÉSION SOCIALE
Cohésion sociale et solidarité
La cohésion sociale et la solidarité entre territoires et entre générations
L’école d’aujourd’hui forme les citoyens de demain. Or pour faire société, il est essentiel que nous partagions un certain nombre de valeurs et d’attitudes, sans lesquelles aucun vivre-ensemble harmonieux et équilibré n’est possible. Il est nécessaire de s’accorder sur des idées fortes telles que la liberté, la laïcité, l’égalité des droits, l’égale dignité des êtres humains ou encore la solidarité, idées dont on trouve de multiples prolongements dans notre quotidien : le lien intergénérationnel, les relations femmes - hommes, les relations Nord - Sud, l’entraide, la cohésion territoriale (répartition équilibrée des infrastructures et offres de services publics et privés sur le territoire)... Autant d’enjeux sur lesquels nos comportements quotidiens, nos choix de vie, nos habitudes de consommation... ont un impact. C’est cette réflexion que ce parcours vous propose de mener dans vos classes.
Définition La cohésion sociale
La solidarité
La cohésion sociale est définie par le Conseil de l’Europe comme « la capacité de la société à assurer le bien-être de tous ses membres, incluant l’accès équitable aux ressources disponibles, le respect de la dignité dans la diversité, l’autonomie personnelle et collective et la participation responsable ».
La solidarité peut être définie comme un sentiment de devoir moral envers les autres citoyens à toutes les échelles (internationales, nationales, locales) et une volonté de relations interdépendantes. Elle est le résultat d’une démarche volontariste basée sur des valeurs morales. Elle cherche à atténuer les inégalités naturelles comme celles causées par l’Homme en apportant une aide ou en redistribuant les biens équitablement.
Cette notion est donc caractérisée par une volonté forte de renforcer le lien social entre les individus, les sociétés et les territoires. Cette démarche s’assure donc de l’égalité et de l’équité interterritoriale comme de l’équité intergénérationnelle. Au sein d’une société, la cohésion sociale s’appuie sur une relation équilibrée et des échanges réciproques entre les individus d’une même société. Ces individus partagent des valeurs communes, s’intègrent et participent à cette société, la créant et la modifiant simultanément. En psychologie, on définit l’attitude comme une tendance à agir d’une certaine façon dans une situation déterminée ou à adopter telle manière de penser. La cohésion sociale se trouve être grandement dépendante de l’attitude des citoyens ainsi que des normes et valeurs auxquelles ils adhèrent.
Appliquée à l’international, la solidarité doit prendre en compte la réalité des inégalités existantes à l’échelle des territoires, en comprendre les causes et agir pour les combattre. La cohésion sociale est basée sur des relations d’équité, et est complémentaire de la solidarité basée quant à elle sur le don et l’aide d’une personne vers une autre. La cohésion sociale joue un rôle fondamental dans cette solidarité car le sentiment d’appartenance à une même société ou communauté permet de faciliter les élans solidaires.
En définitive, la cohésion sociale a pour objectifs principaux de : • Créer un sentiment d’appartenance à la société en tant qu’acteurs de celle-ci • Faire en sorte que tous les citoyens se sentent liés les uns aux autres • Mettre en place une implication commune dans le maintien de conditions de vie satisfaisantes pour tous • Et enfin, créer une prise de conscience des enjeux sociétaux. Cet objectif global de « mieux vivre ensemble » a d’ailleurs un impact sur le bien-être ressenti par les populations, ce sentiment d’épanouissement ayant à son tour un impact positif sur la cohésion sociale et la solidarité.
Depuis de nombreuses années, Bordeaux Métropole prône la considération égale de tous et la met au cœur de ses préoccupations par la mise en place de démarches participatives et la promotion de l’égalité femme/homme à travers son conseil de développement durable.
Causes des inégalités Durant les dernières années, des phases de croissance fortes et rapides se sont succédées et ont bouleversé les modes de vie. Ces phases de bouleversements ont remis en cause l’ensemble des modes de cohésion et de solidarité. Notre mode de consommation et de production actuel, basé sur la satisfaction immédiate et individuelle sans prendre en compte les conséquences futures ou délocalisées, est une des causes principales du manque de cohésion sociale et de solidarité. D’une part, au niveau territorial par la mondialisation et d’autre part, au niveau intergénérationnel notamment par la croissance démographique, le vieillissement de la population et les différences d’habitudes de vie entre générations qui peuvent causer des conflits entre générations.
Conséquences Face à un tel système, nous pouvons néanmoins constater que le développement économique n’implique pas toujours le progrès social : la persistance de la pauvreté, la montée de l’exclusion et l’accroissement des inégalités sont parfois des conséquences regrettables.
Au niveau interterritorial Les inégalités sociales et économiques (qui tiennent à de nombreux facteurs), la mondialisation ainsi que le contexte de compétition entre territoires créent une forte concurrence internationale qui peut se trouver en contradiction avec la cohésion sociale et la solidarité. Une grande partie de la population mondiale vit dans la pauvreté ; 22,4 % de la population mondiale actuelle vit avec moins de 1,25 dollar par jour. En prenant un seuil à 2 dollars par jour, on compte près de 2,5 milliards de pauvres, soit 35 % de la population de la planète.
Notre planète compte 7,1 milliards d’êtres humains et 925 millions de personnes souffrent de sous-alimentation chronique (soit une 1 sur 7). Paradoxalement, les gaspillages alimentaires totaux pour la partie comestible s’élèvent à 1,3 milliard de tonnes. De même, 1,4 milliard d’hectares de terres - soit 28 % des superficies agricoles du monde - servent annuellement à produire de la nourriture perdue ou gaspillée. Un constat alarmant ! Sans compter les impacts environnementaux et les menaces que font peser sur les espèces animales et végétales la production agricole de cette nourriture qui, au final, n’est pas consommée.
Au niveau intergénérationnel Les changements rapides ajoutés à l’arrivée d’une nouvelle ère numérique ont tendance à creuser encore le fossé entre générations, augmentant les risques de précarité chez les jeunes, d’isolement chez les personnes âgées. Selon les projections de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), la part de la population de plus de 65 ans pourrait passer de 27,5 % en 2015 à 41,8 % en 2049. Il semble donc essentiel d’amorcer une réflexion profonde sur le lien intergénérationnel et d’y trouver des réponses opérationnelles. De plus, cette réflexion autour de la solidarité intergénérationnelle, qui prend en compte les générations présentes, doit également prendre en compte celles à venir. En considérant tous ces enjeux, il semble nécessaire de prendre en considération tous les citoyens, quelles que soient leurs différences, de les amener à trouver leur place dans la société et de les considérer comme des acteurs du « vivre ensemble ».
Bordeaux Métropole encourage l’entreprenariat et l’innovation sociale en accompagnant des domaines émergents telle que la chimie verte ou la fabrication de matériaux composites. Elle favorise également l’économie sociale et solidaire en soutenant les nouvelles formes d’entreprenariat (pépinières, coopératives, agences de développement local…) et de nouvelles formes d’économie (économie créative, silver économie, économie circulaire...).
21 SOLIDARITÉ ET
Enjeux pour l’avenir Cohésion sociale et solidarité sont donc des conditions essentielles pour un développement durable. Elles sont, en effet, de possibles réponses face à un nombre grandissant de défis sociétaux : pauvreté, exclusion, conditions de vie des personnes âgées, intégration de tous ou encore accès au logement, à l’éducation et à l’emploi. Face à un tel constat : mondialisation, conflits entre les générations, mode de consommation individualiste, on comprend que les enjeux de la solidarité et de la cohésion sociale sont sociétaux, sociaux mais également économiques. Il semble donc impératif de penser de nouveaux modèles et de mettre en place un système qui soit équitable tout en assurant des conditions de vie décentes pour tous. Il convient peut-être que le modèle dans lequel nous vivons prenne en considération les critères environnementaux et sociaux de façon plus poussée, voire lui donne une valeur monétaire.
Avec un objectif de solidarité internationale, Bordeaux Métropole s’est engagée depuis de nombreuses années dans une démarche de coopérations décentralisées à l’international. Elle apporte son expertise au service de collectivités étrangères. Pour exemple, son partenariat avec l’État du Guanajuato au Mexique concernant des questions de métropole, de développement du territoire et de compétence en eau. Ou encore, la coopération technique, économique, universitaire et culturelle mise en place avec la ville d’Hyderabad en Inde sur la thématique des transports.
De plus, la société actuelle évolue à un rythme soutenu : le modèle socio-économique dominant est en mutation permanente, les représentations culturelles et environnementales bousculent nos connaissances et perceptions. Dans ce contexte, il semble essentiel de renouer avec la cohésion sociale et la solidarité et de les mettre au cœur des réflexions. Une des clés de cette cohésion est l’insertion de tous (personnes âgées, handicapées…), qu’elle soit sociale ou professionnelle. Cet enjeu d’inclusion sociale est d’ailleurs promu au travers de stratégies nationales notamment celles de développement durable. Il paraît indispensable que chacun trouve sa place, que les liens se renforcent, que les citoyens progressent ensemble vers un mieux être en considérant les différentes perspectives qui s’offrent à eux, qu’elles présentent des enjeux sociétaux, environnementaux, économiques ou développementaux. Cette finalité est ainsi grandement complémentaire de celle visant l’épanouissement humain et les deux doivent être mises en place simultanément. Pour cause, l’épanouissement de chacun facilite assurément la sociabilité, source de solidarité. Au contraire, la pauvreté et les diverses formes d’exclusion sont destructrices de lien social.
Pour vous accompagner Liste des structures : Centre des classes citadines, Cool’eurs du Monde, Etik et Sol, Les Petits Débrouillards Aquitaine, Terre & Océan, Vélo-Cité Regard croisé philosophie : Graine de philo Regard croisé arts : Atelier d’éco solidaire, Etik et Sol, Sew & laine Regard croisé numérique : Num&Lib, Sew&Laine
Actions de projet Quelques exemples pour aborder cette thématique avec vos élèves
Actions de sensibilisation Quelques exemples pour aborder cette thématique avec vos élèves
• Monter un projet avec une structure proche de l’école (crèche, maison de retraite…)
Des visites
• Organiser des débats sur la vie des élèves en 1950 et aujourd’hui • Réaliser un jeu de l’oie sur la vie quotidienne en 1950/1980 et aujourd’hui • En s’appuyant sur les TICE, favoriser les relations avec d’autres écoles partout dans le monde • En s’appuyant sur l’instruction civique et morale, permettre à chaque élève de devenir un écocitoyen • Renforcer les partenariats avec les parents, le centre social, la commune…
• Visite du centre de tri de l’entreprise adaptée ELISE atlantique // ACTES (contact p.53)
Des animations • Le parcours du Centre des Classes Citadines sur les valeurs de la République laïque sociale et démocratique en ville • Réflexion autour de l’exposition Hungry Planet de Peter Menzel (contact Etik et Sol) • Animation au jardin de Bougainville à Bordeaux : participation à la vie du jardin pédagogique (contact Jardin d’aujourd’hui) • NOUVEAUTé : A l’occasion du mois de l’Economie Sociale et Solidaire : 1re sensibilisation à l’économie Sociale et Solidaire - définition, son rôle, son impact. (contact Juniors du DD)
Parcours 4
Bien-être et santé BIEN-ÊTRE ET SANTÉ
L’épanouissement de tous les êtres humains
Tout individu a le droit de vivre dans un environnement qui permette son épanouissement, c’est-à-dire qui offre des conditions d’accès aux ressources, d’hygiène, de santé, de sécurité, de calme... acceptables mais également un environnement psychologique convenable. De ce fait, l’école doit être un lieu où les enfants se sentent bien et épaulés pour grandir. L’épanouissement humain est, en effet, un large sujet qui aborde des thématiques aussi diverses que l’éducation, la philosophie, l’accès à la culture… Nous vous proposons de traiter principalement des questions de bien-être et de santé, dans ce parcours, deux enjeux incontournables aujourd’hui dans les écoles.
Définition
Mesure du bien-être
L’épanouissement de tous les êtres humains est leur droit à mener « une vie saine et productive en harmonie avec la nature » (Sommet de Rio, 1992). Il s’agit également d’un principe républicain énoncé dans le préambule de la Constitution française de 1946 : « La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions de leur développement ».
Le sentiment de bien-être est une notion très influencée par le climat socio-économique et politique. Dimension sociale importante, étant en partie subjectif, il est cependant extrêmement difficile à mesurer. Il est même parfois délicat d’avoir un effet sur ce ressenti totalement personnel imputable à de multiples facteurs parmi lesquels la personnalité ou l’éducation reçue.
Le bien-être
Néanmoins, dans un même climat général, les conditions socio-économiques diffèrent, créant des disparités en termes de bien-être et particulièrement de santé.
L’épanouissement humain est intrinsèquement lié à la notion de bien-être, défini comme un état agréable résultant de la pleine satisfaction des besoins du corps et de l’esprit. L’aspect physiologique du bien-être regroupe la satisfaction des besoins fondamentaux (nourriture, eau, logement décent…) ainsi que la santé. L’aspect psychologique est, quant à lui, l’accumulation de satisfactions diverses au niveau social, professionnel ou autre. Cet aspect se trouve être totalement personnel et, de ce fait, subjectif. On parle alors de sentiment de bien-être. En définitive, l’épanouissement de tous se doit de répondre à la satisfaction des besoins fondamentaux et de permettre l’accès à des biens et services essentiels comme ceux des soins. Mais il doit également satisfaire des besoins moins fondamentaux comme l’intégration à des démarches participatives ou l’accès à l’éducation et à la culture.
La santé En médecine, la santé est considérée comme un état physiologique, c’est-à-dire, un état de l’organisme. Cet état est influencé par des facteurs comme : • L’hygiène • L’alimentation • Le mode de vie • L’environnement. Toutefois, dans sa Constitution, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère la santé de façon plus étendue : « La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ». Il semble ainsi évident que la santé au sens large et le bien-être sont des notions intimement liées, la santé représentant un aspect primordial du bien-être humain et un droit fondamental.
Malgré son aspect subjectif, il est possible de tenter d’appréhender et de mesurer ce bien-être notamment concernant les questions d’ordre physique ou d’accès à certains biens ou services.
Santé environnementale Bordeaux Métropole est engagée dans l’élaboration du CLS (Contrat Local de Santé) à l’échelle des 28 communes pour les accompagner dans des actions de promotion de la santé. Les contrats locaux de santé visent à mettre en cohérence la politique régionale de santé en permettant une meilleure articulation du Projet régional de santé et des démarches locales de santé existantes. La loi Hôpital, Patient, Santé, Territoire (HPST) prévoit en effet une disposition d’ordre général : « la mise en œuvre du Projet régional de santé peut faire l’objet de contrats locaux de santé conclus entre l’Agence et les collectivités territoriales et leurs groupements, portant sur la promotion de la santé, la prévention, les politiques de soins et l’accompagnement médicosocial » (Article L1434-17 du Code de la santé publique). Ces contrats ont pour vocation de participer à la réduction des inégalités de santé et portent sur la promotion de la santé, l’accompagnement médicosocial mais également sur les déterminants de santé (logement, transports, environnement physique, cohésion sociale, etc.).
Facteurs influant sur le bien-être Actuellement, on observe un nombre grandissant de disparités en matière de bien-être, que cela soit entre les différents pays ou à l’intérieur d’un même pays. Les problématiques de bien-être et d’épanouissement sont donc primordiales et il convient de mettre l’aspect humain au cœur des réflexions, au même titre que la biodiversité ou le changement climatique. Entre territoires, ces disparités sont majoritairement dues aux différences de développement des pays dont le bien-être est tributaire. Les habitants des pays peu ou pas développés ont généralement un bien-être moindre que ceux des pays émergents ou développés. C’est particulièrement le cas en matière de santé et d’éducation. À l’intérieur d’un même territoire, les disparités de bien-être sont fréquemment attribuables aux différences socio-économiques.
Nuisances sonores Bordeaux Métropole a élaboré une cartographie des nuisances sonores sur le territoire métropolitain afin d’aider les municipalités à instaurer des stratégies spécifiques de lutte contre ces nuisances.
Santé environnementale Bordeaux Métropole s’est engagée à renforcer son action en faveur de la qualité de l’air à travers l’appel à projets « Villes Respirables en 5 ans ». Elle prévoit la mise en œuvre de mesures ambitieuses dans les domaines de la mobilité et de la planification urbaine pour réduire plus durablement les niveaux de pollution de fond sur l’agglomération bordelaise.
Accès à l’éducation Afin de mieux anticiper les changements actuels et à venir, faire face à la globalisation croissante, aux mutations des sociétés et à l’accélération des modes de communication, il est impératif de développer des connaissances et des compétences spécifiques. C’est un élément indispensable au bon fonctionnement de la démocratie, l’un des préalables à l’épanouissement humain et un gage d’adaptation aux évolutions à venir. On constate que le taux de retard des enfants à l’entrée en sixième est de 41,5 % pour les enfants des familles les plus pauvres, contre 12 % pour les enfants des familles les plus aisées. Les inégalités socio-économiques ont un impact tangible sur la réussite scolaire. L’égal accès à l’éducation est ainsi un enjeu pour tous : il permet aux citoyens de s’épanouir personnellement, de s’intégrer socialement en prenant part à la société.
Santé Indissociable du bien-être, la santé est un enjeu primordial du développement humain. Elle est soumise aux politiques publiques menées dans un grand nombre de domaines : environnement, agriculture, industrie, commerce aménagement urbain… Toutes ces politiques sont dépendantes du modèle socio-économique dans lequel nous vivons et des aspirations de chacun. La France enregistre une espérance de vie parmi les plus élevées au monde. De plus, avec près de 9 % du produit intérieur brut consacré aux dépenses de santé, elle est le pays de l’Union européenne qui dépense le plus pour la santé. Malgré ces chiffres, certains n’ont toujours pas accès aux soins de base. On comprend donc que mener une politique de santé durable passe d’abord par la réduction des facteurs à l’origine des inégalités sanitaires : inégalités d’accès aux soins, de conditions de vie et de travail. Mais il est également nécessaire de prendre en compte les risques sanitaires. Ces risques, immédiats ou à long terme, auxquels la santé publique est probablement confrontée, sont de réelles préoccupations. La dégradation de l’environnement, la perte de biodiversité et les changements climatiques représentent des risques sanitaires et environnementaux qui peuvent avoir de nombreuses et graves conséquences sur la santé. Les pollutions de l’eau et de l’air représentent, en effet, un risque sanitaire important, particulièrement sur le long terme, puisqu’elles augmenteraient le risque de maladies cardio-vasculaires et respiratoires. La qualité de l’air, intérieur comme extérieur, et la qualité de l’eau se trouvent être des enjeux majeurs de santé publique. Selon les critères de la directive cadre sur l’eau, 21 % des rivières et 40 % des nappes souterraines sont en mauvais état chimique en France. Ressources que nous utilisons pour notre propre consommation ! Il semble ainsi essentiel d’adopter une approche globale et transversale afin de préserver l’environnement et les ressources qui impactent directement notre santé.
Mesure du développement humain Il y a quelques années encore, les indices de développement d’un pays étaient entièrement fondés sur des critères économiques. Actuellement, de nouvelles méthodes ont vu le jour prenant en considération l’aspect humain du développement par le biais de facteurs de santé ou d’éducation. C’est le cas de l’indicateur de développement humain (IDH) qui associe 3 indices : • Indicateur de la longévité et de la santé : l’espérance de vie à la naissance • Indicateur de l’instruction et de l’accès au savoir : indice d’alphabétisation des adultes et indice de scolarisation • Indicateur de niveau de vie décent : Produit Intérieur Brut par habitant • Indicateur de bien-être (SPIRAL)
Plan Local d’Urbanisme Depuis 2006, Bordeaux Métropole a mis en place un plan local d’urbanisme qui détermine les zones constructibles et les normes qui les régissent, les sites plus propices à l’habitat, aux activités économiques et les zones de protection des espaces naturels ou agricoles. Il est en cours de révision et intègrera le Programme Local de l’Habitat et le Plan des Déplacements Urbains pour un développement plus durable, sobre, économe et solidaire.
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Enjeux pour l’avenir Malgré sa complexité, des réponses peuvent être amenées à la discussion autour du bien-être et de l’épanouissement humain. En premier lieu sur les aspects psychologiques, par l’accès à une éducation de qualité, à un patrimoine culturel, à des pratiques de loisirs ou sportives, comme par la promotion de conditions de travail convenables. L’éducation et la formation permettent aux citoyens d’obtenir les clés et les outils pour faire des choix éclairés concernant les problématiques auxquelles ils vont faire face dans les années à venir. Faciliter l’accès à l’éducation tout au long de la vie, à une formation de qualité et transmettre à chacun des pratiques écoresponsables constituent ainsi des conditions indispensables à la concrétisation d’un développement durable. Dans un second temps, une réflexion sur les aspects physiques peut également être amorcée. Pour exemple, la réflexion concernant la problématique de l’eau. L’eau est, en effet, une ressource précieuse et son accès fait partie des plus grandes réussites des Objectifs du Millénaire pour le développement. Malgré cela, l’accès à ce service essentiel demeure un véritable défi, particulièrement face à la subsistance d’importantes inégalités dans certaines régions. De la même manière, la capacité alimentaire (capacité à s’assurer que le système alimentaire est en mesure
Plan Local d’Urbanisme Depuis 2006, Bordeaux Métropole a mis en place un plan local d’urbanisme qui établit un projet global d’urbanisme et d’aménagement, rend compte de l’occupation des sols et tente notamment de répondre aux besoins du territoire en logement. Ce plan tient, par exemple, compte : • du processus EHDN (Emploi, Habitat, Déplacement, Nature) • des contraintes environnementales et patrimoniales • des actions à mener pour protéger l’eau et les espaces verts
Bien-être au travail Avec l’ambition d’offrir à ses agents des conditions de travail saines, convenables et agréables, la Direction des ressources humaines de Bordeaux Métropole a lancé une enquête concernant les risques psychosociaux au travail. Ce diagnostic a été suivi de la mise en place d’un plan d’actions fin 2015. d’approvisionner quantitativement et qualitativement la population de façon durable) deviendra une question centrale dans les années à venir notamment face à la forte croissance démographique. Enfin, offrir un cadre de vie agréable et sain permet de contribuer au bien-être et à l’épanouissement humain, sur un plan sanitaire comme esthétique. Les modes d’action en ce sens sont nombreux : décisions d’urbanisme, amélioration de la qualité des milieux (eau, air, sols), réduction des nuisances. Pour cela, des schémas de cohérence territoriale (SCoT) ou encore des plans locaux d’urbanisme (PLU) sont mis en place puisque l’aménagement du territoire se révèle un élément capital. En finalité, il est nécessaire, à travers la question du bien-être, de s’interroger sur la place de chacun dans la société, sur soi et son rapport avec les autres et la nature.
Pour vous accompagner Liste des structures : Aroeven, Centre des Classes Citadines, Ecosite du Bourgailh, Etik et sol, Les Petits Débrouillards Aquitaine, Maison de l’eau, Vélo-Cité Regard croisé philosophie : Graine de philo Regard croisé arts : Etik et Sol, Le Jardin des Candides Regard croisé numérique : Num&Lib
Actions de projet Quelques exemples pour aborder cette thématique avec vos élèves
Actions de sensibilisation Quelques exemples pour aborder cette thématique avec vos élèves
• En se référant à l’éducation à la santé, travailler sur le lien étroit entre environnement et santé (schéma déterminants santé)
Des visites
• Réfléchir avec les élèves et les acteurs du monde éducatif à l’achat de matériel écologique et sain
• Visite de la Maison de l’eau sur le thème de « l’eau et la santé » • ORS (Observatoire régional de la santé)
• Favoriser l’épanouissement de tous les élèves et le sentiment de bien-être à l’école et réaliser un diagnostic (spiral)
Des animations
• En s’appuyant sur les pratiques artistiques, sensibiliser les élèves au patrimoine culturel et environnemental
• Sensibilisation aux bruits dans l’école (contact Aroeven)
• Sensibilisation aux déplacements doux (contact Vélo-cité)
• Réaliser le diagnostic acoustique de l’école
• Animation d’Interfel sur les fruits et légumes frais de saison
• Travailler sur la qualité de l’air dans et autour de l’école à partir de bio-indicateurs
• Recevez l’atelier participatif de réparation vélo de Cycles et manivelles à l’école - pour les écoles de Bègles, Talence et Villenave d’Ornon uniquement (contact page 53)
• S’interroger sur l’équilibre alimentaire
Parcours 5
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
Production et consommation responsables
Une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables Si l’on peine encore à dépasser un modèle de production - consommation dominant dont on connaît pourtant les impacts en matière de climat, biodiversité, cohésion sociale, solidarité ou épanouissement, il appartient néanmoins à l’école de donner aux futurs citoyens les clés nécessaires à la compréhension du monde dans lequel ils vivent, et surtout les moyens de le questionner et d’agir sur lui. Ce n’est qu’à ce titre qu’ils deviendront des individus libres et éclairés, des adultes engagés dans leur citoyenneté. Les consommateurs du 21ème siècle agiront différemment dans leur vie quotidienne s’ils comprennent les enjeux et les impacts de leur mode de consommation. Tel est l’objet de ce parcours.
Définition Production
Consommation
La production est l’ensemble des moyens mis en œuvre pour créer des biens ou des services de consommation : conception, matières premières, main d’œuvre, financements… Elle résulte de la conjonction du travail et du capital.
Dans son acception littéraire, la consommation désigne l’action d’amener une chose à son terme, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien. En économie, il s’agit de la somme des biens et des services fournis à titre onéreux ou gracieux aux consommateurs.
Le travail repose sur les savoirs et savoir-faire professionnels, l’expérience, l’âge, l’état de santé et la motivation des travailleurs. C’est la raison pour laquelle on parle souvent de « capital humain », les travailleurs étant une richesse en laquelle il est important d’investir, notamment en matière de formation.
Consommer est un acte quotidien qui vise à satisfaire certains de nos besoins (primaires et secondaires) ou envies. Mais on observe une variation des comportements de consommation liée :
Le capital technique (ou physique) désigne tous les moyens susceptibles d’augmenter l’efficacité du travail humain (machines, outils, etc.). Lui aussi nécessite un investissement constant de la part des entreprises, la hausse de leur productivité dépendant partiellement de l’augmentation quantitative et qualitative de leurs instruments de production. L’entrepreneur a la charge de rassembler le capital humain et le capital technique pour atteindre un profit optimal de production. L’entrepreneur peut miser sur un capital davantage que sur l’autre : • valoriser le capital technique aux dépens de la main d’œuvre, comme c’est le cas généralement dans l’industrie • ou valoriser le capital humain aux dépens de la technique, comme c’est le cas dans la restauration ou l’hôtellerie.
• aux revenus : ainsi que Keynes l’a démontré, il existe une relation directe entre revenus et consommation de biens manufacturés (les dépenses élémentaires comme l’alimentation étant moins soumises à la variabilité des revenus et plus stables dans le temps), • au niveau de vie : il existe, selon Milton Friedman, un revenu permanent pour chacun d’entre nous, c’est-à-dire un revenu théorique de référence qui est fonction de notre expérience professionnelle récente comme de notre catégorie sociale et que nous pensons mériter. C’est ce revenu qui détermine notre consommation. Inférieur ou supérieur à notre revenu réel momentané, il reste une référence stable qui fait que nos habitudes de consommation ne varient que très peu, • au mode de vie : les relations entre épargne, crédit et patrimoine changent au cours de la vie. En bref, les jeunes ménages s’endettent puis, une fois installés, remboursent leurs dettes et se constituent un patrimoine avant, devenus plus âgés, de consommer le capital ainsi amassé. Voilà qui illustre bien l’élasticité de la demande comme le caractère social de la consommation.
La société de consommation
Mondialisation
Cette expression désigne une société dans laquelle la demande ne crée plus l’offre mais où l’offre crée la demande, sous l’effet d’une production industrielle. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, dans une société de consommation, la satisfaction des besoins secondaires (communications, transports, loisirs, luxe…) progresse davantage que celle des besoins primaires.
Le géographe Olivier Dollfus définit la mondialisation comme étant « l’échange généralisé entre les différentes parties de la planète, l’espace mondial étant alors l’espace de transaction de l’humanité ». Dans ce marché mondial unifié, c’est le modèle économique occidental qui s’impose comme référence mondiale, y compris aux pays émergents.
Né au États-Unis au début du XXe siècle, ce type de société s’est rapidement étendu à l’ensemble des pays développés au point de constituer un modèle culturel de référence pour les pays en voie de développement. Les Trente Glorieuses marquent la naissance de l’accroissement massif de la demande sous l’effet d’une offre pléthorique issue de la production industrielle : c’est la consommation de masse.
Si le commerce international n’est pas nouveau (en témoignent les échanges entre civilisations antiques ou, bien plus tard, les Grandes Découvertes), c’est au début des années 1980 seulement que le terme de mondialisation apparaît. Plusieurs facteurs expliquent ce phénomène de mondialisation :
Depuis 3 ans, Bordeaux Métropole a lancé une expérimentation en matière de gestion des déchets : le tri du papier en flux dédié. En partenariat avec ELISE, elle a fait du déchet papier une ressource qui devient la base de l’activité d’entreprises régionales. En parallèle, le dispositif des Juniors du DD accompagne la même expérimentation dans quelques écoles de la métropole depuis 2013.
L’obsolescence programmée Si la durée de vie des biens de consommation se fait de plus en plus courte, c’est sous l’effet de l’obsolescence programmée, c’est-à-dire sous l’effet du « stratagème par lequel un bien voit sa durée normative sciemment réduite dès sa conception, limitant ainsi sa durée d’usage pour des raisons de modèle économique » (Ademe). Elle peut revêtir quatre formes. • L’obsolescence technique ou technologique : avancer la fin de vie d’un appareil, rendre un logiciel incompatible avec les versions ultérieures ou celles des concurrents, arrêter la production de produits connexes ou accessoires… • L’obsolescence par péremption : bien connue en ce qui concerne les produits alimentaires, elle consiste à raccourcir artificiellement la durée de vie de ces produits en indiquant des dates plus courtes alors qu’ils sont encore tout à fait consommables, • L’obsolescence écologique : l’argument « écologique » justifie l’abandon d’anciens appareils en parfait état de fonctionnement au bénéfice de l’achat de nouveaux produits, moins énergivores. Mais ce procédé, s’il permet de limiter les consommations d’énergie, a aussi pour effet d’augmenter considérablement les déchets, • L’obsolescence esthétique : seule obsolescence subjective, elle est due à la psychologie de l’individu, plus ou moins sensible au design et aux effets de mode.
• La forte augmentation de la population mondiale (avec 7 milliards d’habitants, rester isolé devient quasi impossible), l’essor de la télécommunication, des moyens de transport et de l’informatique • L’institution du libre-échange (les accords du GATT signés en 1947 ont entériné la diminution des droits de douane passés de 40 % à l’époque à 5 % de nos jours) • L’apparition de blocs régionaux (comme l’Europe, l’ALENA, le Mercosur ou l’ASEAN) a amplifié les échanges intra-régionaux • La recomposition de l’espace économique mondial (avec la disparition du bloc communiste et l’émergence de pays anciennement « sous-développés », l’économie de marché des pays développés s’est étendue) • L’apparition de nouvelles stratégies d’entreprises : internationalisation des processus de production, apparition des firmes transnationales puis globales, c’est-à-dire implantées sur les trois pôles de la triade « Amérique du Nord, Europe, Asie » • L’apparition d’un marché mondial permettant aux grandes firmes de faire des économies d’échelle grâce à l’augmentation de la taille des marchés et des ventes. La mondialisation correspond donc à la libre circulation du capital et à la globalisation financière. Celle-ci résulte à la fois d’une désintermédiation (les firmes ont directement recours aux marchés financiers pour obtenir un crédit, ne passant plus par l’intermédiaire d’une banque), d’une déréglementation (les règlementations nationales en matières de flux de capitaux ont été peu à peu démantelées pour en faciliter la libre circulation à l’échelle planétaire) et d’un décloisonnement (les frontières des différents secteurs de la finance - marché monétaire, Bourses de valeurs et marché des changes - sont de plus en plus poreuses, ce qui permet aux banques, entreprises ou États de passer facilement et rapidement d’un marché à l’autre, à la recherche du placement le plus rémunérateur). L’eau douce est une ressource rare et précieuse, très inégalement répartie dans le monde puisque 60 % de la totalité des gisements sont concentrés dans 9 pays seulement (Brésil, Russie, Indonésie, Chine, Canada, EtatsUnis, Colombie, Pérou et Inde). Ainsi, 1,3 milliard d’hommes n’ont pas accès à l’eau potable. On ne compte ainsi pas plus de 35 millions de km3 d’eau douce sur la planète, soit 2,5 % de l’eau terrestre dont l’homme ne peut utiliser qu’1 %. Et pendant qu’une partie du monde subit un stress hydrique croissant, nombreux sont les pays qui gaspillent et polluent cette ressource. Enfin, eau douce et eau potable ne sont pas synonymes : l’eau contaminée tue chaque année 5 millions de personnes, soit plus que le sida. C’est le premier facteur de mortalité au monde. Entre croissance démographique, réchauffement climatique et pollutions multiples, la pénurie guette bien des populations. Jamais la mise en œuvre d’une gestion durable de la ressource « eau » n’aura été aussi urgemment nécessaire.
29 PRODUCTION ET CONSOMMATION
Les limites d’un modèle Un modèle linéaire Le modèle de production et de consommation actuel est linéaire :
Dans le cadre de son Programme local de prévention des déchets, Bordeaux Métropole, en partenariat avec 16 communes, distribue des composteurs et expérimente une distribution de poules pondeuses et de composteurs afin de réduire la quantité de déchets ménagers
• Extraction des ressources • Production des biens et services • (Sur)Consommation des biens et services • Production de déchets. Il a certes eu le mérite d’améliorer considérablement la qualité de vie et le confort d’une grande part de la population. Mais sa massification et sa mondialisation, fondées sur une exploitation croissante des ressources naturelles (d’autant plus que la pression démographique se fait de plus en plus forte), ont creusé les inégalités Nord - Sud notamment.
Le coût réel de nos biens et services Les calculs de coût et la fixation des prix n’intègrent pas les externalités environnementales (déséquilibre climatique), sociales (délocalisations, marginalisation des petits producteurs, conditions de travail, problèmes sanitaires…), géopolitiques (conflits, terrorisme…).
La pollution La non-correspondance des zones de production et de consommation, bref la délocalisation des filières de production entraîne une augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES) en raison de l’explosion du secteur des transports de marchandises, qui pourraient être produites localement.
Le gaspillage alimentaire Chaque année en France, un consommateur jette 20kg d’aliments à la poubelle - dont 7kg sont encore emballés, donc non utilisés - et 13kg de restes de repas ainsi que de fruits et légumes abîmés et non consommés. Pourtant, dans le même temps, près de 3,3 millions de Français bénéficient de l’aide alimentaire.
Pour vous accompagner Liste des structures : Bizbiz & Co, Cap Sciences / Côté sur ce parcours
sciences, Bordeaux Métropole, Conservatoire des races d’Aquitaine, Cool’eurs du Monde, Creaq, Crepaq, Eclore, Etik et sol, Interfel, Les Petits Débrouillards Aquitaine, Maison de l’eau, Récup’r, Surfrider Foundation Europe Regard croisé philosophie : Graine de philo Regard croisé arts : Atelier d’éco solidaire, Etik et Sol, Le Jardin des Candides, Le Musée imaginé, l’Ouvre boîte, Sew&Laine Regard croisé numérique : Num&Lib, Sew&Laine
L’augmentation des déchets Par ailleurs, les progrès techniques sont de moins en moins moteurs dans ce modèle ; ils ont été supplantés par les besoins des entreprises inventrices de l’obsolescence programmée. Ainsi, la société contemporaine consomme massivement des services et des biens dont la durée de vie se fait toujours plus courte, ce qui accroît non seulement les prélèvements sur les ressources naturelles mais aussi la production de déchets et de nuisances. Aujourd’hui, un Français achète environ six fois plus d’équipements électriques ou électroniques qu’au début des années 1990. La production de déchets (4 milliards de tonnes par an dans les pays de l’OCDE) augmente plus vite que les possibilités de recyclage. Bien sûr, le tri en facilite le traitement (recyclage, compostage, valorisation énergétique, mise en décharge). Mais beaucoup de déchets dangereux sont exportés vers les pays défavorisés et les déchets d’équipement électrique et électronique (D3E) posent problème : à l’heure actuelle, nos structures de recyclage ne sont pas capables de les prendre en charge. 70 % d’entre eux sont incinérés, enfouis ou traités dans des filières informelles. Bien que les 30 % restant fassent l’objet d’un tri sélectif, seuls 2 % des DEEE sont finalement réemployés.
Le renforcement des inégalités Nord - Sud Les gros consommateurs et producteurs prélèvent des ressources en dehors de leur territoire (minerais, bois, poissons, matières fossiles…) dans des régions généralement défavorisées dont ils hypothèquent le développement futur. • 20 % de la population mondiale consomme 80 % des ressources. Ainsi, l’Union européenne qui ne compte que 7 % de la population mondiale, consomme 17 % des ressources mondiales • 30 % de l’humanité (pays développés et classes aisées des pays émergents) fait partie de la « société de consommation » basée sur le pétrole, la voiture individuelle, l’accumulation d’objets matériels remplacés au fil d’évolutions techniques rapides.
Une croissance limitée Les économistes de l’école classique (dont Adam Smith) considéraient la croissance comme assujettie à la disponibilité des ressources, prédisant son arrêt avec celui de la pleine utilisation des richesses naturelles. Karl Marx, lui, affirmait que la substitution du capital au travail limiterait la croissance.
Un modèle questionné Face aux impacts d’une production - consommation de masse, mondialisée qui plus est, nombreuses sont les réactions, allant des plus modérées aux plus affirmées. Les partisans d’une économie sobre et durable ne rejettent pas en bloc le modèle actuel et souhaitent le voir évoluer pour passer d’une logique linéaire à une logique circulaire, dont le réemploi serait le cœur. Ils s’inscrivent dans une démarche de développement durable (approche globale du développement, dans ses aspects sociaux, économiques et environnementaux, qui prend en compte des enjeux de long terme et répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins). Les altermondialistes ne s’opposent pas à toute forme de mondialisation, seulement à sa forme actuelle. Ils préconisent la substitution d’un modèle démocratique empreint de justice économique et sociale, soucieux de protéger l’environnement et les droits humains, au système « néolibéral ». Le mouvement altermondialiste a donc pour priorité la mise en œuvre d’un développement durable et d’un commerce équitable.
Les antimondialistes s’opposent à toute forme de mondialisation. Ils contestent l’abandon des souverainetés nationales désormais remplacées par une logique de marché et de profit. Ils considèrent que le modèle de production - consommation actuel, loin de déboucher sur l’amélioration du bien-être des populations mondiales, accroît les inégalités dans les pays du Nord comme du Sud. Les décroissants soutiennent l’idée que l’accroissement démographique et la croissance économique ne sont pas des bienfaits pour l’humanité mais des dangers pour l’environnement, la paix ou encore la survie de l’espèce humaine. L’idéologie des « objecteurs de croissance » (telle que théorisée par Nicholas Georgescu-Roegen et Jacques Grinevald) s’oppose donc aux principes mêmes du développement.
La collecte et le recyclage sont des enjeux stratégiques pour les années à venir notamment face à la croissance démographique attendue dans la métropole. Bordeaux Métropole et Eco-Emballages ont donc signé un acte d’engagement afin de relancer la collecte sélective des emballages ménagers et particulièrement la collecte du verre. Cet engagement a pour objectif de mettre l’économie circulaire au cœur des pratiques des habitants.
Actions de projet Quelques exemples pour aborder cette thématique avec vos élèves
Actions de sensibilisation Quelques exemples pour aborder cette thématique avec vos élèves
• Travailler sur le gaspillage alimentaire
Des visites
• Adopter une attitude éco-responsable sur les achats de l’école (alimentation, mobilier, matériels pédagogiques…) • Travailler sur le cycle de vie des déchets (réduire, réutiliser, recycler) • Aborder les aspects économiques du développement durable (économie collaborative, économie circulaire, économie verte…) • Étudier le mode de vie des Français dans les années 50 et le comparer au mode de vie actuel. • Comparer les modes de production éco linéaire / éco circulaire
• De recycleries, de ressourceries (contact Atelier d’éco solidaire ou Recup’R) • Visite de la Maison écocitoyenne de Bordeaux (contact p.53)
Des animations • Animations sur le tri des déchets, sur le compost, sur le gaspillage alimentaire par Bordeaux Métropole (contact Juniors du DD) • Atelier de création d’objets à partir de déchets textiles, de matériaux de récup et de matières au rebut avec Etik et sol, Sew & laine, Recup’R et atelier d’éco solidaire • Animation d’Interfel sur les fruits et légumes frais de saison
Des visites • La Maison écocitoyenne de Bordeaux : « Faut que ça tourne »
31 PRODUCTION ET CONSOMMATION
Options
REGARDS CROISéS Vous avez la possibilité d’étoffer vos parcours avec une option au choix qui vous permettra d’aborder votre parcours de manière originale, d’apporter un éclairage nouveau sur votre problématique.
Philosophie Les enfants sont capables d’élaborer des questions relatives à leur rapport aux autres, à eux-mêmes et à leur environnement, naturel ou artificiel. La réflexion portera notamment sur la relation que nous entretenons avec la nature, puisque l’être humain, doué de conscience et d’intelligence, peut influer sur son environnement en fonction de ses projets et penser les effets de son action. Mais dispose-t-il d’un droit privilégié sur la nature ? Quel est son rapport à l’animal, à la technique, à la ville, aux espaces et richesses naturelles ? C’est ce que propose cette option, avec l’aide de professeurs de philosophie en exercice sensibilisés au travail de questionnement auprès d’un jeune public.
C GARD ROISÉ RE
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Pas de limitation du nombre de séances.
Arts L’art est une expérience humaine particulièrement durable par sa constance. Bien que régulièrement traversé par des ruptures, l’art participe à la continuité de l’humain et du monde qu’il construit. Les expériences artistiques utilisent la matière du monde et recyclent constamment les idées humaines. Qu’il grave, peigne, sculpte, écrive des histoires, crée de la musique ou donne à voir des spectacles sur une scène, l’Homme ne cesse de questionner sa place dans le monde et s’évertue à laisser des traces de son passage. Pour perpétuer l’humain, il y a la biologie et le cycle de vie des individus. Mais il y a aussi l’art ! Option limitée à 3 séances maximum.
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ARTS
Numérique L’école forme les élèves à maîtriser les outils du numérique et prépare ainsi le futur citoyen à vivre dans une société où l’environnement technologique évolue en permanence. Priorité de l’académie de Bordeaux depuis la rentrée 2015, cette option numérique est une nouvelle occasion d’enrichir les projets d’éducation au développement durable. Les outils et les usages liés aux nouvelles technologies de l’information et de la communication représentent un formidable support d’apprentissage pour toutes les disciplines. Option limitée à 3 séances maximum.
C GARD ROISÉ RE
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Accompagnement à la labellisation E3D Le bulletin officiel n° 5 du 29 janvier 2015 présente aux écoles une démarche globale de développement durable dans les écoles et les établissements scolaires (E3D). L’académie de Bordeaux se propose de labelliser les établissements qui auront adhéré à la charte académique (ci-dessous). Cette charte vise à construire l’autonomie des élèves et leurs compétences sociales et civiques, au travers de : • Leur participation active à la construction d’une démarche de développement durable au sein de leur école, • Le travail collaboratif mené avec les acteurs de l’école (enseignants, personnels municipaux, parents d’élèves...) et les partenaires extérieurs associés aux projets. Retrouvez ci-dessous la charte à laquelle les écoles doivent adhérer.
Place de l’élève
Pilotage
• Les élèves sont impliqués dans l’élaboration de la démarche de développement durable (E3D),
• La démarche E3D est inscrite dans le projet d’établissement et mise en œuvre dans ce cadre,
• La démarche E3D est support d’apprentissage et de construction de compétences pour les élèves,
• Le comité de pilotage représente de manière équilibrée les composantes de la communauté éducative, dont un nombre significatif d’élèves,
• Tous les élèves sont, à un moment de leur scolarité dans l’établissement, concernés par le projet E3D.
• Le comité de pilotage se réunit régulièrement pour assurer le suivi et la régulation de la démarche, • L’organisation du pilotage est conçue de telle sorte qu’elle assure la pérennité de la démarche.
Nature des projets
Évaluation
• Les projets menés intègrent conjointement les différentes dimensions du développement durable,
• L’évaluation mesure la plus-value en termes de compétences transversales acquises par les élèves,
• L’un des projets, au moins, articule simultanément les dimensions pédagogique, éducative, et le fonctionnement de l’établissement,
• L’évaluation prend en compte les différents impacts sur le fonctionnement de l’établissement,
• La démarche E3D favorise l’ouverture interne (projets pluridisciplinaires, inter-catégoriels) et l’ouverture externe (partenariats divers, ancrage territorial des actions).
• L’évaluation de la démarche fait l’objet d’une communication interne et externe.
Pour vous accompagner Dans le cadre du dispositif des Juniors du DD, nous vous proposons de vous accompagner sur la partie pilotage de la démarche en finançant l’appui d’une association sur 4 ½ journées.
Le nombre d’accompagnements étant limité (10 écoles maximum), merci de contacter l’équipe des Juniors du DD ou votre conseiller pédagogique, adjoint à l’IENA, chargé de mission EDD, dans les meilleurs délais.
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Quels acteurs solliciter ?
Vous voulez :
Vous voulez :
• Être informé sur le dispositif des Juniors du développement durable. Quelles actions mener ? Dans quel cadre ? Comment vont se dérouler les journées des Juniors du DD ?
• Échanger sur les enjeux pédagogiques de votre action
• Être aidé pour vous inscrire sur le site internet
• Avoir d’autres pistes d’actions, de réflexions • Enrichir votre projet • Être accompagné dans la démarche E3D
• Savoir quelle(s) association(s) peut/peuvent vous accompagner au mieux
Contactez la DSDEN :
• Être renseigné sur les outils proposés, le spectacle et matériel mis à disposition dans les écoles.
Joan Mathé Conseiller pédagogique, adjoint à l’IENA, chargé de mission EDD Cours de Luze 33000 Bordeaux 05 56 56 36 43 joan.mathe@ac-bordeaux.fr
Contactez l’équipe de Bordeaux Métropole : Stéphanie Baltardive Les Juniors du DD - Bordeaux Métropole 31-41 cours du Maréchal Juin 33 000 Bordeaux 05 56 99 89 48 juniorsdudd@bordeaux-metropole.fr
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Liste des structures pouvant intervenir dans vos projets Les parcours Chacun des parcours présentés dans le guide est représenté par un pictogramme. Lorsque le pictogramme est présent dans la description de la structure, cela signifie que celle-ci est en mesure de vous accompagner dans ce parcours.
CHANGEMENT CLIMATIQUE
BIODIVERSITÉ
SOLIDARITÉ ET COHÉSION SOCIALE
Aroeven Aquitaine Léa Mercier
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
BIEN-ÊTRE ET SANTÉ
Exemples d'interventions Bien-être et santé
05 40 54 70 47
La qualité de l’environnement et la lutte contre le bruit
l.mercier@aroeven-bordeaux.fr www.aroeven-bordeaux.fr
• Bruit et sons dans son quotidien : la physique des sons et leur rôle
Dans le dispositif depuis 2007, l’Aroéven, en complémentarité du projet et des attentes enseignantes, élabore des sorties terrain ou ateliers pour découvrir, approfondir ou exploiter une thématique :
• Sons, pollution sonore et impacts sur l’appareil auditif, la santé et le vivre ensemble
• La biodiversité des parcs, des jardins et de la cour d’école • Ma santé et l’environnement sonore de l’école et de son quartier, • La lutte contre les changements climatiques
• Niveaux sonore et échelle de décibels
Chaque action doit permettre aux élèves d’être dans une démarche active et participative concrète, de s’interroger, d’expérimenter, d’agir… en faveur de l’environnement et du développement durable.
• P’tites bêtes : cour, parcs et jardins
Les démarches, approches pédagogiques et outils proposés s’articulent avec les actions menées entre chaque séance par les enseignants.
Changement Climatique
• Agir dans sa classe, son école…
Biodiversité • De l’école à son quartier, son territoire, sa planète
• Mes modes de déplacements et les impacts sur la planète, les paysages, ma santé… • Se déplacer autrement pour découvrir l’environnement de son quartier
CHANGEMENT CLIMATIQUE
BIODIVERSITÉ
BIEN-ÊTRE ET SANTÉ
Bizbiz & Co Apidagogie Frédéric Diez 06 51 28 83 41 bizbiz.co@live.fr
Exemples d'interventions Séance de sensibilisation au rôle et à l’importance des abeilles dans l’environnement, découverte du monde des abeilles et de l’apiculture • Découvrir le monde des abeilles et de l’apiculture
www.bizbizeco.org Notre association pratique une « apiculture participative à vocation pédagogique (apidagogie) s’adressant a toutes et tous. Objectifs Généraux : Favoriser la protection des abeilles et de l’environnement par la diffusion de connaissances relatives à l’apiculture et au monde des abeilles. Promouvoir une « alternapiculture » ayant pour objectif de protéger les abeilles. Créer du lien social et trans-générationnel en partageant les savoirs et savoir-faire. Objectifs Opérationnels : Sensibiliser la population urbaine au rôle et à l’importance des abeilles (dès le plus jeune âge). Initier tous ceux qui s’intéressent à une pratique apicole respectueuse et protectrice des abeilles ainsi que de l’environnement. Moyens : Mettre à la portée de tous des ruchers apidagogiques (pédagogiques et partagés) au cœur des quartiers (avec tous types de partenaires) afin de les utiliser comme des supports pédagogiques et comme espace d’échanges
• Vivre une véritable expérience d’apiculture • Comprendre le rôle indispensable des abeilles dans l’environnement • Appréhender la notion de pollinisation • Ne plus avoir peur des abeilles grâce à l’expérience et la connaissance Séance d’introduction a l’entomologie, chasse aux insectes et classification entomologique • Définir ce qu’est un insecte • Découvrir la place des insectes dans le monde animal • Connaître quelques familles d’insectes • Différents rôles des insectes dans les milieux naturels • Apprendre des techniques douces de capture
BIODIVERSITÉ
SOLIDARITÉ ET COHÉSION SOCIALE
BIEN-ÊTRE ET SANTÉ
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
Bordeaux Métropole Virginie Lafon 05 57 35 80 09 vlafon@bordeaux-metropole.fr www.bordeaux-metropole.fr La Métropole met à disposition des animations scolaires et périscolaires qui sont animées par les ambassadeurs du tri et de la prévention. Elles traitent différentes thématiques liées aux déchets et à leur réduction : tri sélectif, compostage, gaspillage alimentaire…
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
Exemples d'interventions Réduire ses déchets Compostage Animations en classe : • Découverte du compostage au jardin : le tiroir à compost montre aux élèves la recette d’un compost réussi et leur propose de découvrir quelques invertébrés cachés dans un échantillon de compost, alors que le mini composteur les questionne sur les déchets que l’on peut y mettre. • Le vermicompostage : si la classe souhaite élever des vers, il est possible d’en monter un en classe. Les élèves apprendront leurs conditions de vie, leur régime alimentaire et participeront à la préparation du vermicomposteur.
Gaspillage alimentaire • Des goûts dans l’assiette • Manger pour sa planète • Agir au quotidien • Les objectifs pédagogiques : • Découvrir les aliments pour impulser de nouveaux comportements alimentaires, identifier les causes du gaspillage et amener une réflexion sur les solutions possibles.
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Cap Sciences / Côté sciences Céline Domenc 05 57 85 51 31
Exemples d'interventions Accompagnements de projets et ateliers scientifiques autour des thèmes suivants : • déchets, circuits de recyclage, fabrication de papier recyclé
c.domenc@cap-sciences.net www.cap-sciences.net Cap Sciences est un centre d’animation et d’exposition ouvert à tous les publics pour la découverte et la compréhension des phénomènes scientifiques, des principes technologiques, des applications et savoir-faire industriels. Cap Sciences a pour missions de :
• écosystèmes, pollinisation, reproduction des végétaux, entomologie • chimie verte et conception responsable • enjeux énergétiques, énergies renouvelables, énergies dans l’histoire
• Rendre la culture scientifique accessible au plus grand nombre, • Sensibiliser le public à différents enjeux de société, • Susciter des vocations chez les plus jeunes, • Participer à la dynamique de la recherche et de l’innovation en Aquitaine, • Piloter de grandes opérations de culture scientifique au rayonnement aquitain. Les Côté sciences sont des programmes de proximité au service des habitants et des partenaires de territoires en pleine évolution, et développent chacun un axe thématique fort : • Ville, nature à Côté sciences sur la rive droite ; • Air et espace à Côté sciences Air&Espace à Mérignac.
CHANGEMENT CLIMATIQUE
BIODIVERSITÉ
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
Centre de mer et d’éducation au développement durable Maïa Cuin 05 56 82 00 40 centredemer@lespep33.org http ://centredemer.lespep33.org Le Centre de mer et d’éducation au développement durable (CE2D) intervient auprès des élèves des premier et second degrés - principalement des élèves de l’école primaire - pour des actions ponctuelles ou dans le cadre de séjours avec nuitées. Son engagement éducatif s’inscrit dans l’éducation au développement durable avec des propositions pédagogiques qui s’articulent principalement autour des thèmes suivants : • la biodiversité • l’évolution et la transformation des paysages (facteurs naturels et humains) • l’impact des activités humaines sur le milieu et la gestion des environnements Ses interventions peuvent prendre la forme de sorties-terrain de découverte et d’observation sur des sites du Bassin d’Arcachon ou d’ateliers scientifiques et/ ou technologiques dans une salle du CE2D ou éventuellement en classe.
BIODIVERSITÉ
Exemples d'interventions • L’estran du Bassin d’Arcachon à marée basse (vasière ou herbiers) : conditions spécifiques d’un milieu de vie et adaptation de ses êtres vivants. • Réglementer la pêche de loisir pour la préservation des espèces. • Observation du vivant et approche de sa classification autour d’un aquarium d’eau de mer. • Le littoral, espace vécu : parcours le long du littoral du Bassin d’Arcachon sur la trace des activités et des aménagements humains. • Parcours de la forêt à l’océan en passant par la dune : découverte de 3 milieux de vie spécifiques nécessitant de conjuguer différents enjeux.
Centre Des Classes Citadines
école de BOrdeaux
Annick Desbordes et Catherine Coudère 05 56 56 57 07 http ://ccc.lespep33.org Le Centre des Classes Citadines est une école de Bordeaux. Ses enseignantes accueillent des classes en ville pour conduire les élèves sur des parcours urbains. Ces parcours leur permettent d’interroger de différentes façons une ville en évolution : Quoi ? Pourquoi ? Qui ? Quand ? Comment ? Dans le cadre des JDD, chaque parcours, organisé autour d’une thématique précisée avec l’enseignant, permet aux élèves de faire des liens entre les besoins des Hommes, les nécessités de leur époque et leurs traductions urbaines, en abordant de grands enjeux d’une métropole. Comment consommer l’eau potable sans pour autant assécher la planète ? Comment se déplacer intelligemment et adapter nos transports ? Laisser place à la nature en ville, est-ce possible ? Pourquoi construire des maisons ou des bâtiments qui consomment moins d’énergie ? Comment prendre conscience des valeurs qui fondent notre République et nous permettent de vivre ensemble ?
BIODIVERSITÉ
SOLIDARITÉ ET COHÉSION SOCIALE
BIEN-ÊTRE ET SANTÉ
Cistude nature Elodie Malavialle 05 56 28 47 72 animation@cistude.org www.cistude.org Cistude Nature mène depuis 20 ans des missions d’éducation à l’environnement et au développement durable. Les objectifs éducatifs sont : • De connaître, comprendre et aimer pour mieux protéger et pour agir. • De sensibiliser au respect de l’environnement et aux notions de développement durable. • De favoriser la découverte et la connaissance scientifique sur les écosystèmes et la biodiversité. • D’inciter les publics à être acteurs du processus de protection de la nature, en responsabilisant leurs actes. La démarche pédagogique de Cistude Nature s’axe autour du savoir, savoir-faire et savoir-être à partir d’une pédagogie active favorisant l’esprit critique et d’initiative. Cistude Nature intervient auprès des enfants de la maternelle au CM2. En 2016, Cistude Nature propose une approche des conséquences du changement climatique sur la biodiversité, à travers les sciences participatives notamment.
CHANGEMENT CLIMATIQUE
• Sur les traces de l’eau en ville, afin de sensibiliser les élèves aux différentes spécificités de l’eau : eau plaisir, eau besoin, eau danger • Au parc de l’Ermitage, afin d’en comprendre son évolution de site industriel à lieu de contemplation
ccc.bordeaux@ac-bordeaux.fr
CHANGEMENT CLIMATIQUE
Exemples d'interventions
• Dans différents jardins dans la ville, afin d’approcher les raisons qui ont prévalu à leur réalisation • Autour et sur le fleuve : des ponts sur la Garonne afin de sensibiliser les élèves à la nécessité de réfléchir, d’anticiper l’espace urbain, la circulation des habitants • En tramway, afin de sensibiliser les élèves à la nécessité d’une réflexion sur les choix énergétiques dans les transports et la gestion des flux quotidiens de populations • Sur des traces de matériaux de construction, signes de l’évolution des Hommes à construire différemment aujourd’hui • Sur des sites symboliques des valeurs et les lois de la République, nous permettant de vivre ensemble dans une ville, dans un pays • Au Pont Chaban Delmas, à Darwin et au CAPC pour mesurer des éléments d’évolution d’une ville
Exemples d'interventions • En forêt découverte du monde animal ; découverte de la vie de l’arbre ; identification espèces florales, • Au bord de la mare, observation flore et faune dont espèces emblématiques (Cistude etc.), • En prairie, découverte du monde des insectes, • Le sol et les animaux qui y vivent, • Le cycle de la matière, • Découverte des reptiles à partir de mallettes pédagogiques conçues par l’association (sur la Cistude d’Europe et sur les serpents), • Découverte du monde aquatique et création d’une mare, • Découverte du monde dunaire avec notions de géomorphologie, faune et flore, • Découverte des insectes : création hôtels à insectes, rencontre avec entomologiste.
BIODIVERSITÉ
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Conservatoire des races d’Aquitaine Lucille Callède 05 57 35 60 86 conservatoire.races.aquitaine@gmail.com racesaquitaine.fr Créé en 1991 pour faire face à la disparition de la diversité biologique et culturelle associée aux races d’animaux d’élevage, le Conservatoire des Races d’Aquitaine est une association Loi 1901 à but non lucratif. Il travaille pour garantir une gestion pérenne de la biodiversité des animaux d’élevage afin que ces ressources restent disponibles pour les générations futures. Avec la collaboration du Conseil Régional d’Aquitaine, des différents Conseils Généraux, de l’Union Européenne, des institutions nationales, et des acteurs locaux, le Conservatoire des Races d’Aquitaine œuvre pour la sauvegarde, le maintien et la valorisation des races et variétés d’élevage. Il coordonne des actions de conservation en faveur des races locales, départementales ou régionales menacées sur le territoire aquitain. Il est propriétaire de nombreux animaux sur la métropole bordelaise et participe aux programmes d’accouplements de plusieurs races menacées sur le territoire aquitain.
BIODIVERSITÉ
• Découverte et élevage en classe de la poule Landaise (de l’œuf au poussin). • Découverte des moutons Landais et d’un ancien courtiou au sein de Bordeaux Métropole (ancienne bergerie) : vie du troupeau (élevage, naissance, tonte …), histoire et rôle dans la forêt Landaise d’hier à aujourd’hui. • Découverte de la diversité des animaux de ferme au Parc Bordelais pour les classes maternelles. • Diversité du vivant : animation sur le poney Landais pour les CM1-CM2. • Mode de production : travail autour de la transformation laitière.
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
Cool’eurs du Monde Clémence Lartigues 09 67 12 99 63 education@cooleursdumonde.org www.cooleursdumonde.org Association d’éducation populaire, Cool’eurs du Monde intervient depuis 1998 en direction de l’enfance, de la jeunesse et de la solidarité internationale et a pour finalité de favoriser la contribution individuelle et collective à la construction d’un monde juste, solidaire et durable. Pour cela, nos ateliers se nourrissent de nos expériences locales et internationales et s’inscrivent dans une démarche pédagogique participative et interactive. Nous cherchons à croiser les enjeux spécifiques à chaque territoire avec des problématiques rencontrées dans d’autres contextes, mais qui bien souvent relèvent de préoccupations similaires. En informant et en sensibilisant le jeune public, il s’agit ainsi de faire naître chez lui un questionnement concernant les inégalités existantes et les problématiques de citoyenneté dans le monde. Nous cherchons à enrichir nos ateliers avec le soutien d’écoles et de structures / associations partenaires situées dans différents pays.
SOLIDARITÉ ET COHÉSION SOCIALE
Exemples d'interventions
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
Exemples d'interventions Avec les maternelles • En suivant les aventures d’un globetrotteur : découverte du monde (faune et flore) et rencontrer d’autres cultures en découvrant la vie quotidienne d’autres enfants du monde (rythme de la journée, alimentation, jeux traditionnels…) Avec les primaires • Découverte de la vie quotidienne et des habitudes de consommation d’une famille du monde. Comprendre les différences, les similitudes, mais aussi les liens entre notre consommation ici et là-bas. • Sensibiliser à l’interculturalité pour mieux comprendre le monde et prendre conscience des similitudes et des inégalités existantes entre les peuples (accès à l’école, familles, égalité des droits, stéréotypes et préjugés), afin de mieux vivre ensemble.
CREAQ
Exemples d'interventions
Julie Fabre 05 57 95 09 61 julie.fabre@creaq.org www.creaq.org Créé en 1998, le CREAQ a pour objet de promouvoir les principes du développement durable, les énergies renouvelables, la sobriété énergétique et l’écoconstruction. Les 9 salariés permanents assurent l’ingénierie des projets et éduquent aux bonnes pratiques environnementales liées à la Transition Energétique auprès de 6000 personnes par an. Dès 2005, l’association a intégré les premiers dispositifs publics en faveur des plus jeunes et de leurs accompagnateurs sur les thèmes des déchets, de l’eau et de l’énergie. L’objectif est de découvrir avec eux les comportements écoresponsables et les équipements éco-efficaces à travers des apports de connaissances, manipulations et expériences.
CHANGEMENT CLIMATIQUE
BIODIVERSITÉ
• Sensibilisation à l’énergie et aux changements climatiques : mesures d’éclairage, de températures et de consommations électriques dans l’école effectuées par les élèves, manipulation d’une maquette de maison bioclimatique, soirée sans éclairage dans les familles. • Sensibilisation sur la préservation de la ressource en eau potable en Gironde et aide à la réalisation d’un récupérateur d’eau de pluie à partir de barriques bordelaises pour le jardin de l’école • Découverte des matières premières et de l’énergie cachée derrière la fabrication des objets du quotidien comme une boîte de conserve, une tartine grillée, un jean, pour mieux comprendre notre consommation et réduire nos déchets.
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
CREPAQ
Exemples d'interventions
Emeline Lorthioy 05 35 54 62 20 emelinelorthioy.crepaq@gmail.com www.crepaq.org L’association d’éducation populaire CREPAQ a pour but de promouvoir et de contribuer à la transition écologique en Aquitaine. Elle œuvre dans le cadre de l’écologie humaine afin de permettre aux citoyens de s’approprier concrètement le principe « Penser global, Agir local », et de devenir ainsi les acteurs de l’édification d’un monde plus écologique, plus solidaire et plus coopératif. Le CREPAQ possède son propre pôle d’éducation à l’environnement afin de proposer des animations adaptées à chaque demande. Nous privilégions des approches scientifiques et expérimentales, ludiques et cognitives. Nous souhaitons ainsi faire prendre conscience aux citoyens de leur capacité à pouvoir agir individuellement et collectivement sur les grands enjeux écologiques.
• Identifier et tester une ligne de pédibus existante (diagnostic de déplacement, repérage sur plan, sortie sur le terrain…) • Expérimenter sur l’effet de serre afin d’amener les enfants à une réflexion sur la pollution et sur leur mode de déplacement • Jeux autour du goûter des enfants (provenance des produits, saisonnalité, besoins nutritifs…) afin de mieux comprendre l’impact de l’alimentation sur notre planète et de réfléchir à un goûter idéal • Découverte sensorielle de fruits et de légumes
Nos deux grandes thématiques phares sont l’écomobilité et la lutte contre le gaspillage alimentaire.
CHANGEMENT CLIMATIQUE
BIODIVERSITÉ
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
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Eclore
Exemples d'interventions
Elisabeth Lafosse 06 50 28 80 71 association.eclore@gmail.com www.association-eclore.fr
• Cartographie de la cour, espaces délimités et activités, création et gestion d’un jardin, • Un jardin mobile au sein de la cour, • Un pique-nique éco-responsable, • Jardin à la française et jardin naturel.
L’association ECLORE, créée en 2004, propose aux enseignants une formation pour réaliser un espace naturel (jardin, haie…), l’étudier en suivant des pistes originales, ainsi qu’un atelier pour l’installation de cet espace avec les élèves. A la suite des séances, les enseignants et leurs élèves sont en mesure de gérer, d’enrichir et de transmettre à d’autres classes un petit espace naturel sensible, modèle pour penser la biodiversité et sa préservation, l’impact des activités humaines dans la nature, la production et la consommation responsables.
BIODIVERSITÉ
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
Ecosite du Bourgailh Jérémy Darracq 06 84 10 86 47 / 05 56 15 32 11 animation@bourgailh-pessac.fr www.bourgailh-pessac.fr L’association œuvre depuis une dizaine d’années dans les champs de l’éducation à l’environnement et du développement durable par le biais de valeurs issues de l’éducation populaire. Pour cela, des événements grand public, des projets éducatifs et pédagogiques ainsi que des formations sont dispensés par l’association. Dans le cadre des JDD, nous accueillons les classes sur notre site (forêt, mare, prairie, jardin) mais aussi dans l’enceinte de l’école et ses alentours. Nos compétences visent les classes de maternelle et primaire. Nous privilégions des approches sensibles, sensorielles, scientifiques et techniques ayant pour finalité de recréer un lien avec le dehors, la nature, ses éléments, ses matières et ses habitants. Cela se traduit par la création de coin nature et d’espace potager favorisant la biodiversité et le cadre de vie. Notre démarche pédagogique peut également aboutir à l’initiation aux sciences participatives (inventaire et suivi de la faune).
BIODIVERSITÉ
BIEN-ÊTRE ET SANTÉ
Exemples d'interventions • Mise en place de jardin potager et de coin nature mais aussi, travail sur le développement sensoriel de l’enfant dans sa relation à la forêt, avec des classes d’IME (Institut Médicaux Educatif) de René Cassagne á Cenon et de Pierre Delmas à Mérignac, • Projets sur l’eau en tant qu’élément naturel (mare, lac, ruisseau, marée) à Bègles, • Projet sur le thème de la pollution sonore et la sensibilité au bruit, hors et dans l’école jusqu´à la mise en place d’aménagements spécifiques à Martignas sur Jalles, • Projet consacré aux oiseaux avec des sorties nature et artistique, des constructions de nichoirs et de mangeoires à Bordeaux.
Exemples d'interventions
Etik et Sol
Animation sur l’exposition photographique « Hungry Planet, what the world eats ? » de Peter Menzel :
Catherine Boutinaud 07 70 59 41 33 contact@etiketsol.fr
• Sensibilisation sur l’accès aux ressources, les inégalités et le gaspillage alimentaire.
www.etiketsol.fr Notre association promeut les solidarités. En voyageant, ici et là-bas, nous rencontrons les habitants de territoires divers, qui partagent pourtant une seule et même planète ! Etik et Sol témoigne ainsi d’initiatives locales, internationales, intergénérationnelles, environnementales… ! Autour de la notion de citoyenneté, nous travaillons sur les thématiques d’une consommation informée pour être responsable (commerce équitable, gestion des déchets) ; du vivre ensemble (approche culturelle, physique, générationnelle des différences) ou du changement climatique. Nous réalisons différents supports pour valoriser le travail de réflexion mené avec les élèves : journal (papier ou web), contribution à des échanges internationaux via Internet, fabrication de jouets en matières recyclées, création et exposition d’affiches en matières recyclées, etc.
Travail plastique d’expression artistique autour de la photographie,
des déchets, de tissus, papiers récupérés…
Commerce équitable et alimentation : • Reportage dans la cantine d’une école bordelaise puis réalisation d’un journal distribué dans toute l’école. • Travail sur les conséquences de nos choix de consommation, réflexion sur les droits essentiels que défend le commerce équitable.
Vivre-ensemble :
CHANGEMENT CLIMATIQUE
SOLIDARITÉ ET COHÉSION SOCIALE
BIEN-ÊTRE ET SANTÉ
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
LEs Jardins d’AujouRd’hui
Aborder les différences par une ouverture aux arts venus d’ailleurs et une approche sensorielle avec la découverte d’aliments, de tissus, d’objets, dessins, musiques...
Exemples d'interventions Nous vous invitons à venir sur le jardin pédagogique de Bougainville :
Marina Bilirit 07 83 26 59 86 lesjardinsdaujourdhui@gmail.com L’association Les Jardins d’Aujourd’hui développe des techniques originales en jardinage écologique urbain. Forts de 30 ans d’existence, nous disposons de savoirs et savoir-faire variés et complémentaires. Nous gérons six jardins sur Bordeaux : deux jardins familiaux, deux jardins partagés et deux jardins pédagogiques. Nous accompagnons à la création de jardins collectifs (partagés, pédagogiques…) et dispensons des formations sur le compostage, vermicompostage, jardinage. Le jardin pédagogique de Bougainville (6000m2) est un jardin péri-urbain situé sur Bordeaux nord, entre les quartiers des Aubiers et de Bacalan. Il fonctionne avec un jardinier, un animateur-jardin et des jardiniers adhérents et se façonne à travers les envies et compétences de chacun et la venue de groupes. Il ne cesse de se développer depuis 2 ans et dispose d’un potentiel de culture urbaine considérable. Nous vous invitons à venir participer à son expansion en nous aidant sur les travaux de saison ! le principe étant d’apprendre en pratiquant tout en contribuant à la vie et au fonctionnement du jardin.
Animation/formation sur la mise en place et la culture d’un carré potager pédagogique et vivrier • Comment cela fonctionne, quelles conditions d’installations, quelles cultures y installer…nous vous proposons d’en construire un ensemble pour découvrir toutes les étapes ! Ateliers/animations sur les saisons (Adaptables à vos demandes) • Printemps : préparation du sol, semis, repiquages…toutes cultures • Eté-automne: Paillage, plantations, bouturage, division, récoltes, arrosage… • Hiver : construction d’hôtels à insectes, petit bricolage, cultures de saison : salades, radis, poireaux etc… • Pour toutes les saisons : ateliers de reconnaissance des végétaux Atelier fabrication de jardins de poche transportables à emporter
BIODIVERSITÉ
SOLIDARITÉ ET COHÉSION SOCIALE
BIEN-ÊTRE ET SANTÉ
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
• Quelles cultures faciles installer et associer en toutes saisons dans des contenants variés, originaux et recyclés !
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Maison écocitoyenne Bordeaux Métropole Anaïs NOELL / émilie SCHERRER 05 24 57 65 23 ou 05 24 57 65 24 anoell@bordeaux-metropole.fr / escherrer@bordeaux-metropole.fr http://maisoneco.blog.bordeaux.fr/
Exemples d'interventions La visite de la Maison écocitoyenne permet la découverte du lieu et de la rénovation écologique du bâtiment. Un guide de visite et des outils appropriés sont mis à disposition pour aider l’enseignant à préparer la découverte de la Maison écocitoyenne en autonomie. Contact : Maison écocitoyenne
La Maison écocitoyenne est un nouvel établissement de Bordeaux Métropole dont la mission première est d’accompagner le changement des comportements individuels et collectifs en respect des objectifs de transitions écologique, énergétique et de développement durable. Pour cela, l’établissement développe une offre d’animations variée et accessible à tous à travers des ateliers, des expositions, des conférences, des projections …
La ville en construction(s) : atelier découverte de l’éco-construction dont l’objectif est de sensibiliser à l’impact de la construction sur l’environnement en s’appuyant sur les matériaux emblématiques, leur histoire, et leurs caractéristiques écologiques.
La Maison écocitoyenne, de part la spécificité de son bâti rénové en 2010, se positionne comme une ressource technique témoignant des alternatives écologiques et énergétiques dans le domaine de la construction ; bioclimatisme, performance énergétique et basse consommation, récupération d’eau de pluie, écomatériaux, production et consommation d’énergies renouvelables …
• Contact : Centre des classes citadines
CHANGEMENT CLIMATIQUE
BIODIVERSITÉ
BIEN-ÊTRE ET SANTÉ
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
INTERFEL, Les fruits et légumes frais Virginie Roux 06 08 10 64 59 v.roux@interfel.com www.lesfruitsetlegumesfrais.com/fruits-legumes Créée en 1976, INTERFEL rassemble et représente les organisations professionnelles de la production et de la distribution des fruits et légumes frais. Les animations sont proposées gratuitement.
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
Des expositions itinérantes : Les enseignants peuvent emprunter les expositions produites par la Maison écocitoyenne sur les thèmes suivants : les insectes, le gaspillage alimentaire, l’économie circulaire, etc.
Exemples d'interventions • Ateliers des sens et dégustations de fruits et légumes frais • Connaître les fruits et légumes frais : leurs intérêts nutritionnels et leurs bienfaits sur la santé, leur goût, les quantités recommandées et la répartition sur la journée, l’importance de la saisonnalité • Utilisation d’un kit pédagogique dès le cycle 2, validé par le Plan National Nutrition et Santé
Les Petits Débrouillards Aquitaine
Exemples d'interventions Mangeons et buvons responsable : Découvrir les variétés de fruits et légumes et réfléchir sur le lien entre notre consommation et son impact sur la biodiversité.
Delphine Garcia 05.56.52.30.35
SOS atmosphère dérangée :
33@lespetitsdebrouillards.org www.lespetitsdebrouillardsaquitaine.org L’association Les Petits Débrouillards Aquitaine est un mouvement d’éducation populaire qui œuvre dans le champ de la culture scientifique et technique. Elle a pour objet social de susciter l’intérêt et d’éveiller la curiosité des enfants et des jeunes. C’est en les incitant à pratiquer la démarche expérimentale que nous favorisons l’acquisition d’une culture scientifique et technique. Nous aidons l’enfant, le jeune à se construire un savoir, de manière ludique, par le jeu et le questionnement sur son environnement quotidien. En animation, nous mettons en place une démarche expérimentale et participative, s’appuyant sur le tâtonnement, l’expérimentation, l’investigation, visant à développer le sens critique afin de contribuer à la formation d’écocitoyens.
CHANGEMENT CLIMATIQUE
BIODIVERSITÉ
SOLIDARITÉ ET COHÉSION SOCIALE
BIEN-ÊTRE ET SANTÉ
• Identifier ce qui est à l’origine du changement climatique et réfléchir à comment adapter son comportement en conséquence. • Géo’eau’graphie : aborder l’inégalité d’accès à l’eau, définir la notion de ressource en eau.
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
Exemples d'interventions
Maison de l’Eau 05.56.48.38.40
Projet pédagogique sur la thématique du cycle domestique de l’eau articulé autour de séances alternant approche théorique et activités expérimentales :
maritxu.harriet@sgacub.fr
• Le cycle naturel de l’eau (en classe),
Maritxu Harriet
Dans le cadre de sa mission d’opérateur des services d’eau et d’assainissement pour la Métropole, SUEZ environnement, au travers de sa Maison de l’eau, propose des actions d’éducation pour un développement durable destinées aux scolaires. Ces actions transdisciplinaires sont menées par 4 animateurs pédagogiques au sein de la structure Maison de l’eau, dans les écoles ou au sein des espaces pédagogiques consacrés aux stations d’épuration de Bordeaux Métropole (Clos de Hilde, Louis Fargue) et de celui dédié au télécontrôle Ramsès, centre névralgique du système de l’assainissement de la Métropole. Les parcours pédagogiques proposés s’articulent principalement autour des thèmes du cycle domestique et naturel de l’eau, de la maîtrise des consommations et de l’empreinte eau des produits de consommation, des comportements éco-citoyens, de la préservation de la ressource et de la biodiversité, de l’assainissement, des métiers ou encore de l’eau et la santé. Basées sur la théorie, l’observation et l’expérimentation, ces animations ponctuelles ou inscrites sur la durée dans un projet, placent l’enfant au cœur de son environnement. L’ensemble des animations est proposé gratuitement.
CHANGEMENT CLIMATIQUE
BIODIVERSITÉ
BIEN-ÊTRE ET SANTÉ
• Comprendre l’origine de l’eau localement pour appréhender la nécessité de la préserver (en classe), L’eau du robinet : • De l’habitation au rejet dans le milieu naturel (en classe + visite de site technique), • Le rôle de l’assainissement et de chacun dans la préservation de la biodiversité puis séance de réalisation (maquette).
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
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Place aux jardins Dorothée Nicq-Eisenbeis 06 30 56 98 10 contact@placeauxjardins.org placeauxjardins.org
Place aux jardins accompagne des projets de jardins collectifs, du carré potager à la parcelle maraîchère, du jardin de quartier au verger partagé, de la terrasse jardinée au jardin adapté. Chaque « jardin » est un lieu de découverte du vivant et des enjeux de la biodiversité, un îlot de nature en ville, un lieu d’échanges et d’apprentissage sous toutes ses formes. Créer un jardin à l’école, transformer un espace existant en « coin de nature », découvrir d’autres jardins, comprendre ce qu’est « un légume de saison », jardiner dans son quartier, autant d’occasions de cultiver le lien à la Terre et le lien aux autres.
Exemples d'interventions Création ou réhabilitation de jardins scolaires et d’espaces nature (jardin économe, jardins en pots, jardin pédagogique partagé, verger, haies fruitières et champêtres, potager…) : conception, appui technique aux enseignants et aux équipes éducatives, aménagements et animations. « Un jardin c’est vivant » Accueillir la biodiversité à l’école (vermicompost, plantes mellifères, abris à insectes…) « Bienvenue au jardin » Visite ou accueil régulier au jardin d’ADELES à Pessac (écoconsommation, maraîchage biologique, jardinage naturel…) ou au jardin des 1001 feuilles à Cenon.
BIODIVERSITÉ
RÉCUP’R Maria Sobral Pereira 05.35.40.18.73 contact@recupr.org www.recupr.org Récup’R est une recyclerie dont le rôle est la réduction des déchets par le réemploi ainsi que la promotion du faire soi-même et des pratiques soucieuses de l’environnement. Au local de l’association, se trouvent des ateliers vélo et couture qu’il est possible de visiter. Récup’R met en place des animations d’éducation à l’environnement notamment axées sur la réduction des déchets et sur la pratique du vélo en ville. Ainsi, nous proposons de comprendre et de reproduire le fonctionnement d’une recyclerie à travers la collecte, le tri, le réemploi, le détournement, la création, afin que les élèves donnent une seconde vie aux objets par la fabrication d’objets utiles. Puis, nous facilitons la réflexion sur l’utilisation du vélo en ville par l’apprentissage de connaissances techniques et mécaniques, l’utilisation d’outils et l’inventaire des matériaux.
CHANGEMENT CLIMATIQUE
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
Exemples d'interventions • Initiation à la mécanique vélo, démontage et remontage d’un vélo, sensibilisation à la réutilisation et à la pratique du vélo en ville, • Sensibilisation sur le cycle de vie des objets et sur la consommation respectueuse de l’environnement, sous forme de jeu, • Amener les élèves à créer et fabriquer des jeux à partir de matériaux de récup en suivant une démarche cohérente (collecte, tri, détournement, etc…).
SEPANSO
Exemples d'interventions
(Réserve naturelle Nationale des Marais de Bruges) Builles Stéphane
• L’évolution des paysages au fil des saisons, • Les chaînes alimentaires, • L’impact de l’homme sur les milieux et les espèces, • La gestion de l’eau,
05 56 57 09 89 animation.rnbruges@sepanso.org / rnbruges@sepanso.org
La SEPANSO est une association de protection de l’environnement qui gère pour le compte de l’état plusieurs réserves naturelles en Gironde dont la Réserve naturelle des marais de Bruges. Cette Réserve de 265 hectares permet de découvrir une mosaïque de paysages caractéristiques des bords de Garonne (étangs, prairies humides, jalles, roselières...). À ce jour, plus de 3 000 espèces de plantes et d’animaux sont inventoriées dont certaines sont très rares au niveau national comme européen. Chaque saison offre de nombreuses possibilités d’observation. Un chemin d’1,2 km et 3 observatoires permettent de découvrir dans de bonnes conditions la faune sauvage ainsi que des races anciennes de chevaux et de vaches qui aident à la gestion de ce site atypique sur la métropole.
• Les races domestiques anciennes pour la gestion d’un espace naturel, • Réalisation de diagnostics « faune et flore », • Actions d’accompagnemnet permettant de faire cohabiter les espèces sauvages.
BIODIVERSITÉ
Surfrider Foundation Europe
Exemples d'interventions Les thématiques abordées concernent :
Manon Durbec
• Les déchets aquatiques,
06 32 67 72 96
• Les notions liées à l’eau, sa circulation, pollution, et l’impact de ces activités sur la biodiversité.
mdurbec@surfrider.eu www.surfrider.eu Surfrider a pour mission de protéger les océans, les mers, le littoral et les personnes qui en jouissent depuis plus de 20 ans en Europe. L’association porte spécifiquement les enjeux océans et aménagement du littoral autour de 5 thématiques majeures : qualité de l’eau et santé, déchets, transport et infrastructures maritimes, artificialisation, patrimoine et changement climatique. Depuis 2011, Surfrider développe son projet éducatif, le « Campus Surfrider », à travers les établissements scolaires girondins, le littoral et au sein de ses locaux à Darwin Ecosystème. Dès ce début 2015, nous sommes ainsi en capacité d’accueillir des groupes d’enfants autour d’animations au sein de notre espace, le « Tétrodon », ou encore en bord de Garonne.
CHANGEMENT CLIMATIQUE
BIODIVERSITÉ
La rentrée sera aussi le moment de sensibiliser autour de nos nouveaux outils dédiés au changement climatique, via le lancement de notre plateforme numérique éducative, le E-Campus.
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
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Terre & Océan Gaël Barreau 05 56 49 34 77 / 06 87 81 98 67 g.barreau@ocean.asso.fr www.ocean.asso.fr Terre & Ocean propose des activités culturelles et pédagogiques adaptées à tous les publics (scolaires de la maternelle aux cycles universitaires et aux enseignants, groupes de loisirs - jeunes à seniors-, grand public…) sur des thèmes liés aux environnements et à leur histoire : fleuves, estuaires, climats, océans, biodiversité, patrimoine. Terre & Océan propose aux classes de découvrir le milieu qui les entoure à travers diverses approches (eau, climat, biodiversité, histoire) en s’appuyant sur une approche de pédagogie active et d’utilisation d’outils scientifiques. Pour cela, nous intervenons aussi bien en classe, sur le terrain ou au sein de nos deux sites d’activité, l’Aquaforum et la Maison du Patrimoine Naturel du Créonnais.
Exemples d'interventions Comprendre l’eau en abordant son parcours de la source à l’embouchure : Accueil à Sadirac sur un affluent de Garonne, accueil à l’Aquaforum sur la Garonne, expériences sur la qualité de l’eau et la biodiversité des êtres vivants, compréhension des ressources souterraines. Connaître les richesses de la biodiversité près de l’école : Valoriser les richesses près de l’établissement (parc, plan d’eau etc...) et explorer le site à travers des prélèvements et des observations. Comparer avec d’autres sites naturels (Garonne, Bassin d’Arcachon etc...). Appréhender le changement climatique et la notion de climat à partir de l’étude des climats passés :
CHANGEMENT CLIMATIQUE
BIODIVERSITÉ
SOLIDARITÉ ET COHÉSION SOCIALE
Vélo-Cité
Exemples d'interventions • Sensibilisation à la pratique du vélo et cours,
Muriel Sola-Ribeiro
• Promotion des déplacements en vélo.
05 56 81 63 89 bordeaux@fubicy.org velo-cite.org L’association Vélo-Cité, créée en janvier 1980, est une association Loi 1901 dont le but est la promotion et la défense de l’usage du vélo au quotidien dans l’agglomération bordelaise. Elle a pour missions de : • Participer à l’élaboration et au suivi des plans cyclables des municipalités et des projets d’aménagements urbains, PDU, tramway... • Être en contact constant avec les services techniques pour tous les projets d’aménagements urbains, • Signaler régulièrement les « points noirs » et suggérer des améliorations, • Sensibiliser le grand public (salon de l’environnement, permanence de rue, forum des structures / associations...), les scolaires (interventions dans écoles...) et les professionnels (plan de déplacement des entreprises...) aux vertus du vélo, • Promouvoir les déplacements à vélo lors de différentes manifestations festives ou revendicatives (fête du vélo, bourse aux vélos, semaine de la mobilité...), • Donner des cours de vélo (vélo-école) et de remise en selle.
CHANGEMENT CLIMATIQUE
SOLIDARITÉ ET COHÉSION SOCIALE
Découverte des missions océanographiques, observation de carottes marines et des microfossiles marins. Place de l’homme dans le changement climatique actuel et futur. Approche des modèles scientifiques sur les climats futurs.
BIEN-ÊTRE ET SANTÉ
Les regards croisés Chacune des options est représentée par une pastille regard croisé :
C GARD ROISÉ RE
PH
C GARD ROISÉ E R
IL O S O P HIE
C GARD ROISÉ E R
ARTS
NUM
É RIQ U
E
Lorsqu’une pastille regard croisé est présente, cela signifie que la structure réalise des interventions exclusivement dans le cadre des options sur les parcours indiqués.
Atelier D’éco solidaire Aurore Laronze 05 56 10 46 19 contact@atelierdecosolidaire.com / animation@atelierdecosolidaire.com www.atelierdecosolidaire.com L’ATELIER D’éco SOLIDAIRE est une recyclerie créative qui est depuis 2010, un des leviers de l’innovation sociale et de la transition écologique par la réutilisation des objets et mobilier dont les usagers ou entreprises se débarrassent. Par le travail croisé de salariés, de designers ou de bénévoles de tous âges, elle alimente une solide réflexion et prône le « bon sens ». C’est à la fois un centre de récupération, de valorisation, de revente et d’éducation à l’environnement. La créativité est le moteur de l’association, permettant d’aborder la question des déchets d’une façon ludique et positive. La recyclerie créative participe à une dynamique locale de création d’emplois, facilitant l’essor des métiers de l’artisanat, partageant des projets artistiques et citoyens, en collaboration harmonieuse entre des femmes et des hommes de 17 à 77 ans, dans une ambition positivement durable.
Exemples d'interventions Accueil d’une classe à la recyclerie afin de lui faire découvrir ses fonctions sociales et environnementales : • Temps d’échanges sur la question de la gestion des déchets, avant de démontrer les valeurs objectives et futuristes de la recyclerie. Les enfants découvrent les différents métiers de la collecte, du design et de l’artisanat d’art, • Expérience d’une séance d’atelier avec des matières au rebut, • Sensibiliser et ouvrir l’imagination des enfants à la réinvention d’un monde en surconsommation. Intervention en classe afin de transmettre nos savoirfaire et travailler à partir de leurs déchets du quotidien.
C GARD ROISÉ RE
SOLIDARITÉ ET COHÉSION SOCIALE
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
ARTS
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Exemples d'interventions
Graines de philo
• L’importance de la Nature (végétale et animale) dans nos vies : le respect du vivant
Stéphanie Puigségur 06 42 09 74 86
• Le gaspillage alimentaire : être responsable de sa consommation
grainesdephilo@yahoo.com http://grainesdephilo.blogspot.com Association créée par des professeurs de philosophie en exercice qui prend appui sur les expériences d’ateliers à visée philosophique développées et théorisées ces dernières années à l’étranger et en France pour proposer un mode de réflexion et de questionnement original adapté à de jeunes enfants. Les professeurs de philosophie prennent appui sur leur pratique dans les classes de lycée, sur leur culture philosophique et sur leur connaissance des nouvelles pratiques évoquées ci-dessus pour proposer des démarches adaptées aux jeunes élèves et les aider dans leur cheminement. Dans le cadre du développement durable sont proposés des axes de réflexion touchant aussi bien aux thèmes de la production et de la consommation responsable qu’à ceux du vivre ensemble. Il ne s’agit pas de proposer des réponses techniques mais d’interroger le sens de nos comportements et de développer une attitude réflexive et responsable des élèves.
• Comment vivre ensemble quand on est différent ? Le changement climatique, comment l’homme (et l’enfant) y contribue-t-il ? Peut-on le prévenir, y remédier ? • La solidarité au sein de la classe, de l’école et entre les générations (travail avec une maison de retraite).
C GARD ROISÉ RE
CHANGEMENT CLIMATIQUE
BIODIVERSITÉ
SOLIDARITÉ ET COHÉSION SOCIALE
BIEN-ÊTRE ET SANTÉ
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
PH
Le Jardin des Candides Armelle Bougon Dubernet 06 23 57 37 90 contact@lejardindescandides lejardindescandides.fr Susciter la création, stimuler la curiosité, sensibiliser à l’environnement sont les trois piliers fondateurs de l’association Le Jardin des Candides. Notre objectif est d’inviter les enfants à s’exprimer autour des notions d’éphémère/durable, de recyclable/biodégradable, de stérile/fertile. Ainsi, au contact d’une artiste plasticienne et pédagogue, les enfants développent un regard plus singulier sur leur rapport au monde. Ils manipulent, transforment les matériaux et valorisent leurs gestes en s’engageant petit à petit dans la réalisation d’une œuvre collective (Land art).
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BIODIVERSITÉ
BIEN-ÊTRE ET SANTÉ
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
ARTS
IL O S O P HIE
Exemples d'interventions Le jardin stérile et les insectes polinisateurs : Création d’une œuvre éphémère afin de sensibiliser les enfants à la problématique des pollutions durables générées dans notre environnement par le surnombre et une mauvaise gestion des déchets non biodégradables. Les déchets et l’éveil des sens : Création d’une œuvre éphémère afin de favoriser l’expression des ressentis et l’ouverture au monde d’enfants en situation de handicap, à travers la manipulation, la transformation et la valorisation des emballages alimentaires et des matières organiques collectées dans la nature.
Exemples d'interventions
Le musée imaginé
Dynamo ! Le light art : Présentation d’œuvres (anciennes et contemporaines) dans lesquelles les artistes abordent le thème de la lumière. Puis chaque enfant conçoit une production qui se révèle grâce à la lumière du soleil.
Barbara Ertlé 09 50 12 23 59 lemuseeimagine@free.fr www.lemuseeimagine.fr Créé en 2006, le musée imaginé est une association qui a pour but de familiariser un public nombreux et varié à l’histoire de l’art et à l’art contemporain. À travers des expositions, des ateliers, des cours, des visites et des conférences, il s’agit de proposer des formes originales de médiation et d’exposition.
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CHANGEMENT CLIMATIQUE
BIODIVERSITÉ
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
Exemples d'interventions Oh, eau ! La pieuvre :
Anne-Sophie Auzet 05 56 49 38 41 / 06 64 36 97 55 auzetti@orange.fr Association artistique et culturelle née en 2007 à Bordeaux, L’ouvre boîte revendique l’Art comme vecteur de dynamisation sociale. Notre objectif est d’associer acteurs sociaux et culturels, artistes et publics, autour d’actions participatives centrées sur le champ des Arts plastiques. Nous travaillons en partenariat avec les collectivités locales et territoriales, des structures / associations, des centres médicaux et culturels, des établissements scolaires... L’Ouvre boîte est « habitante » de la Fabrique Pola, lieu dédié à la création contemporaine, à la production et à la diffusion artistique.
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PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
Présentations d’œuvres (anciennes et contemporaines) dans lesquelles les artistes abordent le thème de l’eau. Puis les enfants expérimentent le mélange de l’eau avec différents éléments pour créer la couleur (terre, encre, betterave, etc.) et réalisent une sculpture d’eau.
ARTS
L’ouvre boîte
BIODIVERSITÉ
Au fil de l’eau :
Atelier de pratique qui propose une expérimentation de l’eau comme matériau de l’art, en utilisant un dispositif pour créer avec de l’eau de pluie et de l’encre une couleur unique (approche des concepts du Land art et du détournement d’objets usuels) Dans la maison l’objet collection et accumulation : En récupérant dans les familles et en détournant des objets usuels ou destinés aux poubelles, ce projet permet à la classe de créer une installation mettant en scène deux pièces de la maison (cuisine et salon) en utilisant les procédés plastiques du recouvrement et de l’accumulation.
ARTS
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Exemples d'interventions
Num&Lib
Présentation de ressources éducatives libres :
Vincent Bergeot
• Utilisation d’outils cartographiques basés sur OpenStreetMap (« le wikipédia de la cartographie)
06 95 04 73 98 jdd@numetlib.fr http ://numetlib.fr
• Découverte de Babytwit, outil pédagogique de microblogging
Num&Lib (SCOP Coop’Alpha), propose de l’animation, de la médiation et de la formation autour du numérique libre, en particulier sur la cartographie basée sur OpenStreetMap.
• Les outils collaboratifs en classe
Mais, que cela soit pour valoriser des projets, comme supports d’apprentissages ou comme ressources éducatives, les objectifs sont : • de découvrir,
Animation : • Autour de la cartographie numérique de son environnement à travers un lieu ou une thématique type déchets, énergies, transports, mobilité douce… • Pour la valorisation des travaux sur internet,
• de faire et d’utiliser, • de partager,
• Soutien technique et conseils sur des outils numériques et des logiciels
• de contribuer,
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CHANGEMENT CLIMATIQUE
BIODIVERSITÉ
SOLIDARITÉ ET COHÉSION SOCIALE
BIEN-ÊTRE ET SANTÉ
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
E
• Sensibilisation aux différentes possibilités de réemploi des déchets textiles à travers un parcours guidé Cours de l’Argonne (Relais, Amos, Ropa, S&L)
Mathilde Benoist 09 53 38 91 73 www.sewetlaine.com Sew&Laine est une association fondée en 2011, dédiée au textile, au fait-main et à la création (couture, tricot, tissage) basée à Bordeaux. Un projet au carrefour de l’action sociale et culturelle et de la recherche et du développement durable de la filière textile. Nous proposons une approche du textile reposant sur la consommation alternative et responsable, la revalorisation des déchets et la démarche participative et collaborative : • action culturelle, projets sociaux, environnementaux (soit dans vos équipements, soit avec notre capsule mobile) • espace de coworking expérimentant des nouvelles façons de créer ensemble (outils mutualisés, ouvrages ressources, mercerie éco-responsable) • accompagnement des professionnels du textile C GARD ROISÉ RE
PRODUCTION ET CONSOMMATION RESPONSABLES
É RIQ U
Exemples d'interventions
Sew&Laine
SOLIDARITÉ ET COHÉSION SOCIALE
NUM
NUM
É RIQ U
E
• Atelier créatif de déconstruction et création à partir de Tshirts ou chemises • Teinture naturelle et réalisation d’une œuvre collective en tissage. Textile et numérique : Présentation du tricodeur, machine à tricoter piratée. Approche culturelle démontrant la plus-value d’outils numériques dans la production et le design textile, tout en donnant à voir leur pouvoir créatif.
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Quelles ressources utiliser ?
Liste des lieux et des ressources de l’agglomération Retrouvez quelques exemples de lieux et ressources de l’agglomération.
CANOPÉ Aquitaine Patrick Viannais
Rue de Veyri - 33700 Mérignac Tel : 05 56 82 00 40 Mail : patrick.viannais@reseau-canope.fr
Cycles et manivelles Olivier Louchard
28 rue Léon Gambetta – 33130 Bègles Tel : 06 26 40 07 74 Mail : olivier.louchard@cycles-manivelles.org
Elise (centre de tri) Jérôme Debeve
Chargé d’exploitation 65 quai de Brazza - 33000 Bordeaux Tel : 05 56 67 41 87 Mail : jdebeve@elise.com.fr
Le Jardin Botanique Rejane Limet
Tel : 05 56 52 18 77 Mail : r.brun@mairie-bordeaux.fr
Les garages et ateliers du tramway - Keolis Aurélia Coutou
Quai des Queyries - 33000 Bordeaux Tel : 05 57 57 88 05 Mail : aurelia.coutou@keolis.com
La Maison de l’eau Maritxu Harriet
35 Cours Georges Clemenceau - 33000 Bordeaux Tel : 05 56 48 38 40 Mail : maritxu.harriet@sgacub.fr
La Maison écocitoyenne Anaïs Noell / Emilie Scherrer
Quai Richelieu - 33000 Bordeaux Tel : 05 24 57 65 23 / 05 24 57 65 24 Mail : a.noell@mairie-bordeaux.fr / e.scherrer@mairie-bordeaux.fr
La Maison de la Nature 53 rue du Moulineau - 33170 Gradignan Tel : 05 56 89 51 74 Mail : maisondelanature@ville-gradignan.fr
La Maison de la Nature et de l’environnement 3 et 5, rue de Tauzia - 33800 Bordeaux Tel : 05 35 54 13 23 Mail : mnebdxaqui@yahoo.fr
Le MIN Occitanie Lafon
Quai de Paludate 33800 Bordeaux Tel : 05 56 85 52 75 Mail : min.bordeauxbrienne@wanadoo.fr
La Maison du jardinier et de la nature en ville Christophe Naud
Parc Rivière - Rue Mandron - 33000 Bordeaux Tel : 05 56 43 28 90 maisondujardinier@mairie-bordeaux.fr
La Maison du développement durable Yoann BENARD
3 avenue Espeleta, Parc Peixotto - Talence Tel : 05.56.84.34.66 Mail : ybenard@talence.fr
Le Bois du Bouscat Cyriaque Aupy/Coordinateur Nature en Ville Avenue de l’Hippodrome Tel : 05 57 22 49 65 Mail : c.aupy@mairie-le-bouscat.fr
Les ruchers du Bouscat Association les Ruches du Petit Bois - Yves Garcia situés dans le Bois du Bouscat Tel : 06 46 64 75 00 Mail : yvgar@hotmail.fr
La Source/Maison de la Vie Ecocitoyenne au Bouscat Marie Clion / Collaboratrice A21 Place Gambetta Tel : 05 57 22 26 73 Mail : m.clion@mairie-le-bouscat.fr
La Vacherie Axel Crepey
44 rue F. Ransinangue - 33320 Blanquefort Tel : 05 56 95 50 73 Mail : axel.crepey@ville-blanquefort.fr
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Les modules de formation et leur calendrier Bordeaux Métropole et la DSDEN entretiennent un étroit partenariat, qu’ils souhaitent le plus fécond possible pour la réussite de vos actions. Depuis plusieurs années, les formations occupent une place prépondérante, car nous sommes convaincus qu’elles sont le moyen le plus efficace de vous soutenir dans la mise en œuvre de votre projet. Pour cela, les modules de formations sur l’EDD ont été intégrés dans le cadre du plan local de formation. Ces modules vont vous permettre d’acquérir des connaissances théoriques, mais également de mieux piloter votre projet seul ou avec l’association intervenante de votre choix. Au total, 6 heures peuvent être décomptées du quota des 18 heures annuelles dévolues aux animations pédagogiques, dès lors que vous vous êtes inscrits en juin auprès du CPD sciences et EDD. A la rentrée, vous bénéficierez d’un parcours hybride via M@gistere, alternant présentiel et distanciel. Le parcours de formation se déclinera en 3 heures à distance
Module 1
Module 2
Objectifs :
3 heures en présentiel sur une thématique de votre choix.
• Comprendre les enjeux du DD au sein des programmes,
Objectifs :
• Mettre en oeuvre un enseignement transversal au sein de sa classe
• Se former sur une thématique liée au DD, être informer par un état des lieux,
• Obtenir des ressources (pour la démarche E3D notamment)
• Découvrir des lieux et des outils à disposition sur cette thématique.
Enseigner l’EDD
Enrichir son projet d’EDD
Module 2 : Enrichir son projet d’EDD Changement climatique
Biodiversité
Production et consommation responsables
Parcours Maternelle
Athénée municipal Bordeaux
Maison du Jardinier et de la nature en ville Bordeaux
Maison écocitoyenne de Bordeaux
La Vacherie à Blanquefort
25 janvier 2017 de 14h à 17h
8 mars 2017 de 14h à 17h
15 février 2017 de 14h à 17h
3 mai 2017 de 14h à 17h
Les outils pédagogiques à votre disposition Les fiches pédagogiques
Les expositions
Ces fiches pédagogiques sont téléchargeables sur le site internet des Juniors du DD : juniorsdudd.bordeaux-metropole.fr dans la rubrique Ressources.
Nous mettons à votre disposition dans les écoles des expositions Changements climatiques • Dans la Famille Ecomobile (Mobilité individuelle, déplacements)
EAU
BIODIVERSITÉ BIODIVERSITÉ
CONSOMMATION DÉPLACEMENTS JUNIORS PHILOSOPHES ET DÉCHÊTS ET ENERGIES
JUNIORS CRÉATEURS
Eau du robinet ou en bouteille Contexte En France, un habitant consomme en moyenne 137 Litres / jour d’eau potable. En Gironde, 99 % de l’eau destinée à la consommation des ménages est issue des nappes d’eau souterraines. Cette ressource d’excellente qualité est malheureusement surexploitée à l’heure actuelle mais les enfants et adultes peuvent agir à travers leurs comportements. La boisson ne représente que 1% de nos consommations. Ce n’est pas sur ce point précis qu’il faut réaliser des économies, d’autant que notre eau du robinet est de très bonne qualité. Cependantles arrosages de jardins, les usages en cuisine, les lavages de mains sont autant de consommations que l’on peut améliorer.
JUNIORS SOLIDAIRES
Cycles 1, 2, 3
EAU
CONSOMMATION DÉPLACEMENTS JUNIORS PHILOSOPHES ET DÉCHÊTS ET ENERGIES
En France, en moyenne, notre poubelle contient entre 20 et 40% de déchets organiques. Valoriser ces déchets plutôt que les faire partir à l’incinérateur est une action particulièrement intéressante pour protéger l’environnement :
• C2
• Allègement de la poubelle donc moins de déchets à collecter et à transporter,
Les élèves apprennent à respecter leur environnement. Les élèves doivent savoir calculer mentalement en utilisant des additions, des soustractions et des multiplications simples.
En fin de cycle 2, les élèves peuvent commencer à s’interroger à ce qui se passe en amont et en aval de leur acte de consommation. Ils peuvent dépasser le simple cadre de l’éducation citoyenne, les orientant uniquement vers un gaspis moindre de ce qu’ils consomment ainsi qu’une réduction de leurs déchets par unique souci de jeter moins. Ils peuvent désormais entrer dans des éléments de réponse qui leur permettent de comprendre, certes comment mais aussi pourquoi il est important de réduire ses déchets.
JUNIORS SOLIDAIRES
Cycle 1
Contexte
Ce que disent les programmes
JUNIORS CRÉATEURS
Les habitants du compost
• Diminution des quantités à incinérer donc des résidus d’incinération, • Amélioration de la fertilité du jardin. En cycle 1, les élèves peuvent travailler autour d’un potager à l’école. Ce qui leur permettra, certes de s’intéresser aux manifestations de la vie végétale tout au long de l’année mais aussi de récolter une quantité de déchets verts propres à être utilisés dans un compost. Dans une école sans potager, on peut tout à fait s’arranger avec les services municipaux pour conserver une partie des déchets verts ramassés par leurs soins dans un tas au fond de la cour.
Ce que disent les programmes • C1 Les enfants observent les différentes manifestations de la vie. Élevages et plantations constituent un moyen privilégié de découvrir le cycle que constituent la naissance, la croissance, la reproduction, le vieillissement, la mort.
• Cherchez la p’tite bête (insectes)
1. Au cours de l’automne, les élèves s’interrogent en grand groupe à partir de la question suivante : « Que va-t-on faire des déchets verts ? Les jeter à la poubelle avec les autres ? Les laisser en tas dans la poubelle du potager (le composteur vide) ? Les élèves essayent les deux solutions : ils jettent les déchets dans les bacs prévus à cet effet, collectés par les services de la voirie. Ils jettent également les déchets dans le compost. On fait un trait pour mesurer le niveau de remplissage du composteur.
On peut utiliser ce premier déclencheur lors d’une première séance : « D’où vient l’eau que l’on boit ? ». Les élèves peuvent faire émerger leurs premières représentations initiales par des schémas et des dessins. Ils vont spontanément représenter soit des modèles avec de l’eau consommée provenant du robinet, soit de l’eau consommée en bouteilles.
2. Deux mois plus tard, les élèves s’aperçoivent que la poubelle du potager a diminué de volume. Pourtant personne n’est venu ramasser les déchets. Que s’est-il passé ? Les élèves observent ce qu’il se passe dans le compost : il y a des « petites bêtes ». Pourquoi sont-elles présentes ?
Lors d’une deuxième séance, il s’agit de comparer les schémas des élèves entre eux. En cycle 3, on peut alors formaliser le cycle de l’eau domestique en parallèle avec le circuit de l’eau en bouteilles (cf. schémas).
Corrigé de l’exercice
3. Petit à petit, les élèves émettent l’hypothèse selon laquelle les animaux présents dans le compost doivent bien se nourrir de ce qu’il y a sur place.
« L’araignée mange les débris du sol, le cloporte et le lombric. Le cloporte et le lombric mangent les débris du sol. Tous les êtres vivants mangent les débris du sol, c’est ce qui se passe dans un composteur avec les déchets des aliments et de la nature »
4. L’exercice suivant se propose de faire réfléchir les élèves sur la notion de « Qui mange qui ? Qui mange quoi ? ». Le maître fait émerger les hypothèses des élèves mais apporte les éléments de réponse en fin de séance.
En cycle 2, les élèves peuvent se limiter à la séance suivante, dans laquelle l’enseignant met en lumière la dépense d’énergie et de matière considérable pour acheminer de l’eau en bouteille, comparée à celle engagée pour acheminer l’eau au robinet. La question sous-jacente est celle des transports et des déchets.
• Décibels en tête (bruit) Biodiversité
Situation problème
Situation problème
Santé et Bien-être
LA CUB 1
LA CUB 1
• A la volette (oiseaux) Production et consommation responsables • Les yeux plus gros qu’le ventre (gaspillage alimentaire)
EAU
CONSOMMATION ET DÉCHÊTS BIODIVERSITÉ
DÉPLACEMENTS ET ENERGIES
JUNIORS PHILOSOPHES
Des quantités d’emballages ! Contexte Un Français produit en moyenne 1kg de déchet ménager par jour. Les emballages représentent 1/3 du poids de nos poubelles et la moitié de leur volume. Les goûters à l’école ou les repas à la cantine peuvent présenter des produits suremballés sur lesquels les enfants sont confrontés à un choix. Les élèves de cycles 1 et 2 ne sont pas encore vraiment en mesure de comprendre pourquoi il faut moins jeter mais peuvent trouver des solutions pour essayer de jeter moins. Ils peuvent appréhender la quantité de déchets produits lors de la consommation de biens. Ils travailleront ensuite au cycle 3 sur l’origine des objets de consommation de la vie courante ainsi que leur devenir en étudiant les filières des différentes matières.
JUNIORS CRÉATEURS
JUNIORS SOLIDAIRES
Cycles 2, 3
BIODIVERSITÉ
JUNIORS PHILOSOPHES CONSOMMATION DÉPLACEMENTS ET DÉCHÊTS ET ENERGIES
Approche philosophique : Faut-il tout faire tout de suite ?
• C1
Travailler à partir d’un album déclencheur
Participer à un échange. Comparer, classer et ranger des objets selon leur taille, leur masse ou leur contenance. Résoudre des problèmes portant sur des quantités.
Nous nous proposons de travailler à partir d’un album déclencheur : déclencheur pour des activités scientifiques mais aussi philosophiques. « Attends » de Suzy Chic et Monique Touvay aux Editions Didier Jeunesse peut être proposé dès la fin de C1. Le lien avec l’Education au Développement Durable est net car le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs.
• C2 Participer à un échange, questionner, justifier un point de vue.
Résoudre des problèmes très simples.
Dans cette fiche, nous n’aborderons pas l’exploitation de l’album à proprement parler mais nous envisagerons des situations permettant aux élèves de valider - ou pas– leurs réflexions sur cette histoire.
Exceptionnellement, les enfants seront associés au ramassage des déchets de la cantine, emballés dans des sacs poubelles de 20 litres.
L’album pourra être lu en classe, de façon fractionnée.
Première approche sensorielle
On référera aux propositions de l’excellente fiche de Pomme d’Api qui propose des échanges philosophiques directement liés à l’album.
Ils soupèsent les sacs, se rendent compte de la masse et du volume des déchets générés par le repas.
• Hungry Planet de Peter Menzel JUNIORS CRÉATEURS
Entre philosophie et sciences
Ce que disent les programmes
Utiliser les unités usuelles de mesure.
Situation problème
EAU
JUNIORS SOLIDAIRES
Cycles 1, 2, 3 Ce que disent les textes officiels • Fin C1 Participer à un échange collectif en écoutant autrui et en attendant son tour de parole. Justifier un acte, un refus, une préférence en utilisant à bon escient “parce que”. Comprendre un texte lu par l’enseignant ; faire des liens avec les questions qui se posaient ou/et avec ce qui a été découvert en classe.
• C2 Prendre part à des échanges verbaux tout en sachant écouter les autres ; poser des questions. Donner un point de vue en respectant les règles de la communication ; Connaître le cycle de la vie des êtres vivant naissance, croissance, reproduction, fin de vie (animaux, plantations).
• C3 Réagir à l’exposé d’un autre élève en apportant un point de vue motivé.
Le questionnement émerge
Participer aux échanges de manière constructive rester dans le sujet, situer son propos par rapport aux autres, apporter des arguments, mobiliser des connaissances, respecter les règles habituelles de la communication.
« Comment on pourrait réduire les déchets lorsque l’on prend un repas » 2 situations permettant la comparaison vont leur être proposées :
Construire le cycle de vie naturel d’un végétal (de la graine à la plante, de la fleur au fruit, du fruit à la graine).
Goûter où le maître aura volontairement choisi des portions individuelles (chips, fromages, briques de jus de fruits…).
• Le tour du monde en 80 styles de Marcela Makarova et Philippe-Henry Honegger • Faut qu’ça tourne, rien ne se perd avec l’économie circulaire Le catalogue de prêt des expositions (mise à jour à prévoir) : http://maisoneco.blog.bordeaux.fr/files/Catalogue%20de%20 pr%C3%AAt-BLOG.pdf
Goûter où le maître aura volontairement choisi de grandes quantités d’emballages.
LA CUB 1
LA CUB 1
Les mallettes du réseau Canopé Des mallettes de matériels ont été constituées par le réseau Canopé pour vous aider dans vos projets.
Changement climatique
Ces malettes est empruntables au réseau Canopé de la Gironde 4 Rue Jean Veyri 33 700 Mérignac Tél. : 05 56 12 49 72 Fax : 05 56 47 38 05
Mallettes sur l’énergie solaire
Contact : Patrick Viannais patrick.viannais@reseau-canope.fr
Biodiversité
Chaque élément est empruntable à l’unité ou par lots constitués en fonction de vos besoins.
Mallettes pour observer et étudier le vivant
Eau Mallettes pour réaliser des expériences autour de l’eau
N’oubliez pas les valises sciences du réseau Canopé ! Liste sur le site crdp.ac-bordeaux.fr
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Comment participer ?
S’inscrire aux Juniors du DD : le pas à pas Actions de sensibilisation Choisir un intervenant
Une fois le parcours choisi, je contacte l’intervenant qui m’intéresse pour lui présenter mon action Nous nous mettons d’accord ensemble sur le type d’intervention, le contenu, la date Je lui demande de m’adresser son devis et la demande de subvention
écrire mon action
Je télécharge la trame (site internet des Juniors / rubrique action de sensibilisation) que je remplis pour présenter mon action et l’intervention de la structure choisie
S’inscrire
Je m’inscris sur le site internet des Juniors : http://juniorsdudd.bordeaux-metropole.fr Rubrique : inscription / action de sensibilisation
Monter le dossier
Le dossier comprend : - La trame pédagogique remplie par l’enseignant - Le devis de l’association - La demande de subvention remplie par l’association (disponible sur le site internet des Juniors / rubrique : inscription / action de sensibilisation)
Déposer le dossier
J’envoie ces 3 éléments complets à juniorsdudd@bordeaux-metropole.fr
Obtenir la validation de la demande
Un courrier sera adressé à mon attention à l’école dans les jours qui suivent la réception du dossier complet
Actions de projets Se former
Je m’inscris avant la fin de l’année scolaire auprès du conseiller pédagogique chargé de mission EDD, Joan Mathé (joan.mathe@ac-bordeaux.fr).
Choisir un intervenant
Une fois choisi le parcours, nous contactons le ou les intervenant(s) qui nous intéressent pour leur présenter l’action et ce que nous attendons de notre collaboration Nous nous mettons d’accord avec l’intervenant sur les types d’interventions, leurs contenus, le calendrier Nous lui demandons de nous adresser son devis, le descriptif des interventions et la demande de subvention
écrire mon action
Nous téléchargeons la trame (site internet des Juniors / rubrique action de projet) que nous remplissons pour présenter notre projet. Nous y ajoutons tous les éléments susceptibles d’aider à la lecture et à la compréhension de notre action.
S’inscrire
Nous nous inscrivons sur le site internet des Juniors : http://juniorsdudd.bordeaux-metropole.fr Rubrique : inscription / action de projet
Monter le dossier
Le dossier comprend : - La trame pédagogique remplie par l’enseignant - Le devis de l’association - La demande de subvention remplie par l’association (disponible sur le site internet des Juniors / rubrique : inscription / action de projet)
Déposer le dossier
J’envoie ces éléments complets à juniorsdudd@bordeaux-metropole.fr AVANT LE 2 NOVEMBRE 2016
Obtenir la validation de la demande
Un courrier sera adressé à l’école dans les jours qui suivent les commissions de validation des projets
Commission de validation des projets
3 sessions de commissions de validation des projets - Début octobre 2016 - Mi-octobre 2016 - Mi-novembre 2016
Attention, les dossiers incomplets ne sont pas étudiés
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CALENDRIER Dès Juin 2016 Inscription aux formations pour l’année 2016-2017 Réception du guide 2016-2017 dans les écoles
Septembre Démarrage du module de formation M@gistere (à distance et présentiel)
Début octobre Mi-octobre Mi-novembre
Commissions de validation des actions de projet Réception des courriers de validation des actions dans les écoles
2 novembre 2016 Date limite de réception des demandes d’actions de projet
Octobre à Juin Déroulement des actions
Du 29 mai au 2 juin 2017 Journées des Juniors du DD des projets menés dans le cadre du dispositif des Juniors du développement durable.
Juin 2017 Inscription aux formations pour l’année 2017-2018 Réception du guide 2017-2018 dans les écoles
Grille de lecture et d’évaluation des actions de projet Pour étayer votre réflexion et la construction de vos projets, nous mettons à votre disposition cette grille qui servira de référence à la commission de validation des actions de projet. Oui
Non
Le cadre Le projet concerne 2 classes au moins (ou une classe pour les établissements spécialisés) Les enseignants ont choisi 1 parcours parmi ceux proposés Les enseignants ont choisi 1 regard croisé : • Arts • Philo • Numérique Le nombre limité de séances pour les regards croisés est respecté Les projets sont complets (trame pédagogique + devis et demandes de subventions des structures / associations) * Les projets ont été envoyés dans les délais Le financement demandé est de 1 600 euros maximum Les enseignants se sont mis en relation avec les services « affaires scolaires » et/ou « développement durable » de leur commune.
Le contenu du projet Le projet est construit à partir d’une problématique développement durable clairement présentée Cette problématique a un ancrage local Les objectifs à atteindre sont clairement identifiés Le calendrier du projet apparaît clairement La progression des interventions est cohérente La transdisciplinarité est clairement mise en évidence Le contenu des interventions est varié, adapté à la thématique, au niveau des élèves Le projet fait clairement apparaître les modalités d’interventions des structures / associations : nombre, durée, forme, contenu L’expertise de l’association est visible Les productions attendues sont identifiées Une valorisation est prévue
Conclusion
*Les dossiers incomplets ne seront pas étudiés.
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LES JOURNÉES DES JUNIORS DU DD Les journées des Juniors du DD sont l’aboutissement des actions de projet de toutes les classes ayant participé au dispositif des Juniors du développement durable durant l’année. Il s’agit d’un moment important puisqu’elles permettent aux élèves d’appréhender le développement durable sous tous les angles, grâce à la découverte de nombreux projets aux thématiques diverses. Cette année, les journées des Juniors du DD auront lieu du 29 mai au 2 juin 2017.
Chaque jour, les écoles viennent Exposer leur projet et découvrir celui des autres Chaque école dispose d’un stand dans lequel elle peut présenter le projet effectué tout au long de l’année. Panneaux, tables, ordinateurs… sont mis à disposition pour valoriser les travaux. Au cours de la journée, les groupes disposent d’un temps de présentation de leurs projets, mais aussi d’un temps de découverte de ceux de leurs camarades des autres écoles.
Assister à un spectacle Bordeaux Métropole finance spécialement pour les journées des Juniors un spectacle sur le développement durable. L’an passé, la Compagnie Fracas a présenté un extrait du spectacle « L’incroyable Fråkaşšofóne».
Voir une sélection de courts métrages En partenariat avec le réseau Canopé, une sélection de courts métrages réalisés par les élèves dans le cadre des Juniors du développement durable est proposée aux participants.
Participer à une animation pédagogique Les journées des Juniors du DD sont également l’occasion de découvrir d’autres sujets que celui traité au cours de l’année. Pour cela, les structures / associations du dispositif se réunissent afin de proposer aux élèves différentes activités autour du développement durable. Par petits groupes, les enfants sont invités à des animations variées : expériences, manipulations, débats…
Participer à un cabaret philosophique Les enfants sont invités à débattre autour d’une thématique centrale. En 2016, ils ont réfléchi sur les clichés extraits de l’exposition « Autour du monde en 80 styles » de Marcela Makarova et Philippe-Henry Honegger.
Profiter d’une manifestation éco-responsable Ces journées sont organisées en prenant en compte : • La citoyenneté et la solidarité : favoriser les rencontres, la mixité sociale, l’éveil et l’éducation culturelle des enfants, conception d’activité et accès facilités pour les enfants en difficulté, mise en place de partenariats avec les acteurs locaux, • L’équipement et la prestation : associer deux manifestations ayant quasiment les mêmes besoins en infrastructures afin d’éviter un montage-démontage, louer du matériel utilisé de nombreuses fois, suppression des déchets, • Les déplacements : inciter à utiliser les transports en commun (2 stations de tramway et 4 lignes de bus) à proximité, • L’énergie et l’eau : manifestation diurne sans recours à l’éclairage artificiel, utilisation de rampes à eau connectées au réseau municipal, installation de toilettes sèches louées à un prestataire local en accord avec les normes de Compostage, • La gestion des déchets, maîtrise des consommations : incitation à venir avec un pique-nique sans emballage superflu ni portions individuelles ou de gourde, gobelets écocup pour chaque participant, mise en place de conteneur de tri des déchets.
L’incroyable Fråkaşšofóne Concert de matières recyclées
avec le soutien de l’IDDAC
D’où vient le Fråkaşšofóne ?
Qu’est que le Fråkaşšofóne ?
« L’esprit Fracas, depuis ses débuts en 1997, c’est de créer et de jouer une musique surprenante, un peu étrange des fois, mais une musique sensible qui suscite la curiosité. Nous détournons et recyclons les codes, non pas dans le but d’être décalés, différents, mais au contraire dans un esprit d’ouverture à de nouvelles rencontres avec un public le plus large possible. Nous avons toujours pris un malin plaisir à mélanger « vrais » instruments et objets détournés pour jouer notre musique (scies circulaires, cloches, grillage, chaine, morceaux de bois, carreaux de pierre, tubes en plastique, etc.).
C’est dans ce même esprit que nous nous proposons de poursuivre notre recherche, la « fabrication » de notre instrumentarium toujours plus large, à base de métaux, bois, pierres, verre, énergies électriques, air, eau… Nous imaginons une sorte de parcours, en clin d’oeil au spectacle éponyme de Jean-Pierre Drouet sur les musiques de Georges Aperghis et les machines sonores de Claudine Brahem.
Cet instrumentarium original, ce gamelan urbain, composé de d’objets non prévus pour la musique, ouvre une brèche dans la frontière entre instrument de musique et objet usuel, voire déchet usuel ! Il est alors beaucoup plus facile à tout-un-chacun, et particulièrement aux non musiciens, d’appréhender de façon ludique notre musique, voire de devenir instrumentiste de cet orchestre un peu étrange.
Trois musiciens font résonner un instrumentarium étrange composé de matières divers (Violon à clous, guitare de pèche, tiroir à cordes en mi bémol, scies circulaires, cloches de vaches, carreaux de Gironde, clés plates, appeaux, tromlophones et tromblopette, cruches, bambous du Gers, fût agricole, comtoise d’horloge…). L’auditeur s’immerge dans un répertoire de musiques curieuses… faites de résonnances, de bruissements, de souffles, d’impacts, de chants bizarres, de douceur. » Roland Bourbon, Sébastien Capazza & Frédérick Cazaux
Partenariats / projets en cours d’élaboration Artigues-près-Bordeaux Résidence en février 2016 au studio de répétition du Cuvier de Feydeau Spectacle + projet d’action culturelle en juin 2017
Ambès Espace des 2 rives Résidence en mai 2016
Le Bouscat Espace des 2 rives Spectacle en juin 2017
Contact Bordeaux Métropole Esplanade Charles-de-Gaulle 33076 Bordeaux Cedex Service animation transitions énergétique écologique des territoires Stéphanie Baltardive - tél. : 05 56 99 89 48 Direction de l’énergie, de l’écologie et du développement durable tél. : 05 56 99 84 84 www.bordeaux-metropole.fr Cette plaquette est publiée par Bordeaux Métropole Esplanade Charles-de-Gaulle 33076 Bordeaux Cedex Directeur de la publication : Ludovic Martinez Conception et réalisation : LAPAO de Bordeaux Métropole Rédaction : Stéphanie Baltardive, Agnès Larme, Tatiana Raumel, Ludivine Delassalle Crédits photographiques : Anthony Rojo