Fiche A
« je consomme, tu consommes, nous consommons, … » Introduction ......................................................................................................... 2 En savoir + .............................................................................................................................. 2 Idées de séances..................................................................................................................... 3
1 – Je consomme, tu consommes, nous consommons des matières premières............................................................................................................. 6 En savoir + .............................................................................................................................. 6 Idées de séances .................................................................................................................... 8
2 - Je consomme, tu consommes, nous consommons de l'énergie ............. 11 En savoir +............................................................................................................................. 11 Idées de séances................................................................................................................... 11
3 -Je consomme, tu consommes, nous consommons des molécules chimiques .......................................................................................................... 12 En savoir +............................................................................................................................. 12 Idées de séances................................................................................................................... 13
4 – Je produis, tu produis, nous produisons des pollutions, des Gaz à Effet de Serre et des déchets .................................................................................... 14 En savoir +............................................................................................................................. 14 Idées de séances................................................................................................................... 14
5 – Je suis incité à consommer, tu es incité à consommer, nous sommes incités à consommer, ....................................................................................... 15 En savoir +............................................................................................................................. 15 Idées de séances................................................................................................................... 16
avec le concours financier de
avec le concours de
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INTRODUCTION En savoir + La fabrication de n’importe quel produit a des répercutions économiques, sociales et environnementales. Concernant ce dernier facteur, si tous les habitants du monde vivaient comme nous vivons, il faudrait l'équivalent de 3 planètes pour maintenir notre train de vie actuel... Il est évident que notre société de consommation nous pousse à acheter de nombreux produits qui ne sont pas toujours de première nécessité. La notion de minimum vital est en pleine évolution dans les pays développés. Il y a 150 ans, un ouvrier était considéré comme "aisé" s'il consommait du pain en suffisance. Le minimum vital était pour la population ouvrière le revenu qui permettait d'acheter 1,5 kg de blé (ou l'équivalent) par jour et par personne vivant au foyer. Les dépenses de logement ou d'habillement étaient négligeables (on n'achetait des vêtements qu'exceptionnellement au hasard des bonnes années). Dès 1830, les sociologues introduisent dans la notion de minimum vital celle de minimum physiologique. Ce concept tient alors compte de différents besoins autres que ceux liés à la consommation de pain (alimentation équilibrée notamment). Ensuite, ils font de plus en plus intervenir des dépenses secondaires d'éclairage, de chauffage et d'habillement. Après 1920, on parlera de vacances. Il est facile de constater que l'ensemble des besoins minimaux des gens dans nos pays occidentaux devient de plus en plus large comprenant des dépenses en tous genres. Peut-on imaginer un seul instant un ménage de télévision ou de réfrigérateur ? Il en existe bien sûr, mais ils sont minoritaires. D'une manière générale, tout le monde consomme pour s'assurer au moins un minimum de confort. C'est ce que l'on peut appeler la "société de consommation". Pour faire comprendre aux enfants ce phénomène et ses enjeux, il est utile de leur demander de noter quelles sont, à leurs avis, les choses essentielles dont ils ont besoin pour vivre. On remarquera déjà des différences d'un enfant à l'autre. Ensuite, quelles sont les choses qu'ils estiment nécessaires pour bien vivre ? Dans ce cas, les avis vont en général fortement varier. Les besoins essentiels : D’après l’ONU, doivent être considérés comme des droits fondamentaux : - la sécurité et l'autonomie alimentaire - le droit à l'emploi et au revenu dans des conditions décentes - les droits politiques et syndicaux - l'égalité entre les hommes et les femmes - les droits à la protection sociale - le droit à l'éducation et la culture - le droit à un environnement sain et à l'accès aux biens publics mondiaux comme l'eau, l'air et les connaissances scientifiques. Considérer ces besoins fondamentaux comme des droits signifie qu'ils résultent d'une construction sociale. Ces besoins et droits définissent des objectifs à atteindre pour l'humanité. (source : "Quel développement pour une économie solidaire et économe ?" Article ATTAC publié le 15/04/2004) La pauvreté = Sont pauvres, les personnes dont les ressources (matérielles, culturelles ou sociales) sont si faibles qu'elles sont exclues des modes de vie minimaux acceptables dans l'état membres où elles vivent Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je consomme... »
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(source : Conseil de l'Europe 1984) Croissance matérielle = augmentation continue des biens produits par prélèvement et dégradation des ressources biosphériques. Producteur = personne qui fabrique, crée quelque chose par son travail. Ex : un producteur de bananes cultive et récolte des bananes. Impact = effet, conséquence ; Ex : les transports par avion ont un impact sur l’environnement. Bilan écologique, écobilan ou analyse du cycle de vie = Afin d’évaluer l’impact d’un produit sur l’environnement, nous devons prendre en compte son cycle de vie « du berceau à la tombe », ce qui signifie en partant de la matière première puis de l’utilisation d’engrais et d’énergie, du processus de fabrication, d’emballage, du transport, et enfin jusqu’à l’utilisation du produit et à sa destruction. Cela s’appelle le bilan écologique (écobilan ou analyse du cycle de vie), c’est à dire que nous analysons l’impact sur l’environnement à chaque étape, de la fabrication à la destruction. Lire les articles suivants en les téléchargeant sur www.ecoconso.be 8 ans d’éco-consommation : évolution des comportements - Etude du CRIOC A pieds légers vers 2007 ! - L’Art d’éco... consommer n°21 - Dossier Consommation respectueuse de l’environnement. Décisions et acteurs clés, modèles de consommation. - Etude de l’Office fédéral de l’environnement (Suisse) Développer un projet d’éco-consommation à l’école - Fiche Conseil N°146 Enquête Art d’Eco-consommer L’eco-calendrier 2007 La dématérialisation - L’Art d’éco... consommer n°10 - Dossier Ma commune est-elle éco-consommatrice ? - L’Art d’éco... consommer n°16 - Dossier Un projet d’éco-consommation à l’école (adresses et exemples) - Fiche Conseil N°147
Idées de séances Afin de : - repérer les acquis ou non acquis - faire réfléchir les enfants aux enjeux - introduire les 4 grands sous thèmes étudiés dans le cadre de cette entrée thématiques, on peut inviter les enfants à observer ce qui se passe sur la planète actuellement (constat).
« Recherche dans ta documentation ou à la bibliothèque des informations sur les différents modes de consommation des habitants à travers le monde. Compare-les et explique ce que tu constates. » Des supports photos peuvent aider à la démarche; notamment l'album photo "Material world. A global family portrait" (cf. biblio ci-après) qui présente trente contextes de mode de vie donc de consommation différents. Remue-méninges : « Tu as déjà sûrement entendu dire que nous vivons dans une "société de consommation". Qu'est-ce que cela veut dire ? » Mots Croisés Afin de mieux appréhender le vocabulaire qu’ils rencontreront tout au long des séances proposées, les enfants peuvent essayer de remplir les mots croisés suivant et ainsi découvrir la signification de toute une série de mots : Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je consomme... »
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Horizontal 1 – Action d’user des choses en les détruisant ou en les rendant inutilisables ; c’est aussi l’utilisation des biens et des services. 2 – Biens créés par l’agriculture ou l’industrie. 3 – Activités qui peuvent satisfaire un besoin sans correspondre à une chose matérielle (exemple : les soins d’un médecin). 4 – Ensemble de personnes entre lesquelles existent des rapports durables et organisés ; on dit que la nôtre est « de consommation ». 5 – Action de retraiter des matières qui ont déjà suivi un cycle de production et de consommation. 6 – Action de d’acheter c’est-à-dire d’acquérir un bien ou un service contre paiement. 61 – Action d’employer de manière abusive et désordonnée. 7 – Utiliser, user sans pour cela rendre l’objet inutilisable. 71 – C’est un bien ou un service créé par l’agriculture ou l’industrie. 8 – Choses que l’on épargne (argent ou objets). 9 – Ensemble des matériaux et effluents jetés après utilisation. 10 – Choses considérées comme nécessaires pour vivre, obtenues dans certains cas avec de l’argent. Vertical A – Personne qui consomme. B – valeur d’un bien exprimée en argent. C – Chose matérielle qui peut satisfaire un besoin. D – Substance ajoutée à une denrée alimentaire, par exemple pour mieux la conserver. E – tendance, goût du moment qui peut pousser à la consommation. F – Ce qui revient à quelqu’un suite à un travail effectué. G – Langue française.
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NB : cet exercice peut aussi être proposé en séance d’évaluation.
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« Je consomme, tu consommes, nous consommons des matières premières … » 1 –
En savoir + "L'Homme n'est pas un magicien. Tout ce qui nous entoure et qu'il a fabriqué, c'est grâce à la nature. Grâce à ce qu'il est allé puiser (= voler) dans la nature."
Je bois de l'eau en bouteille, du lait en bouteille, je mange des yaourts en pot plastique, j'adore certaines barres en chocolat,..., je consomme du plastique. Que va-t-on chercher dans la nature pour fabriquer du plastique ? Eh oui du pétrole ! (cf. fiche de sensibilisation n°2 ECOMOBILITE ) La Terre a mis des millions d'années pour fabriquer du pétrole, nous parcourons des milliers de kilomètres pour aller le chercher, avec tous les risques que cela comporte (marées noires) et nous, nous gaspillons ce bien précieux qui tend à disparaître. Pourtant, actuellement il y a des choses que nous ne savons pas fabriquer sans pétrole comme certains médicaments par exemple. Fais une petite enquête auprès de tes copains : "Combien de temps conservez-vous le petit jouet que nous trouvons dans certains oeufs en chocolat bien connus ?" Puis demande à un adulte de t'aider à faire une moyenne.
Je mange des petits pois en boite, des brownies en barquette aluminium, je bois des sodas en canette, ..., je consomme du métal : de l'aluminium, métal souple (on peut plier une canette, on peut fabriquer du papier d'aluminium) ou du fer (ou acier) métal plus solide. Que va-t-on chercher dans la nature pour fabriquer du métal? Des minerais : des pierres bien spéciales telles que la bauxite pour fabriquer l'aluminium ou le minerai de fer pour fabriquer des boites de conserve. On ne trouve pas ces pierres n'importe où. On va même parfois très loin de chez pour les chercher. Ex : nos réserves françaises de bauxite sont épuisées depuis une trentaine d'années, on va chercher principalement ce minerai en Australie ! et vous vous souvenez que les transports sont polluants ... La Terre a mis des centaines de millions d'années pour fabriquer ces minerais, nous parcourons des milliers de kilomètres pour aller chercher et nous, nous gaspillons ces biens précieux. Quand il n'y en aura plus, nous devrons attendre des centaines de millions d'années ? Pourtant depuis la préhistoire, il y a bien des objets que l'homme fabrique grâce ces minerais. Essaie de trouver d'autres objets de notre quotidien en métal.
Je mange des yaourt en pot de verre, je bois du jus d'orange en bouteille en verre ma pâte à
tartiner préférée est conditionné en pot en verre, ..., je consomme du verre. Que va-t-on chercher dans la nature pour fabriquer du verre ? Du sable, de la silice très précisément. Alors, me direz-vous, du sable, il y en a de grosses quantités et la mer ne cesse de nous en fournir. C'est vrai, ce n'est pas une ressource inépuisable mais presque. Cependant, là où l'homme va chercher ce sable, que ce soit sur le littoral ou dans les terres, il y a des tas d'animaux et de plantes qui vivent. Nous venons déranger ces écosystèmes tous les jours et dans de nombreux endroits car du sable, nous en utilisons des tonnes (pour faire du ciment entre autre) et de nombreuses espèces sont menacées de disparition. (cf. l’article « Quiberon redeviendra-t-elle une île ? » en annexes.) Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je consomme... »
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Essaie de trouver une solution pour que l'on ne puise plus de sable pour la fabrication de nos emballages. Solution possible : Recycler le verre ! Le verre se recycle à l'infini et en plus, le refondre nécessite une bien moins grande quantité de chaleur et donc d'énergie que celle nécessaire au traitement de la silice (25% d’énergie en moins) et moins de trajet aussi !
Je lis des livres, des bandes dessinées, j'écris des cartes postales à mes grands-parents, j'écris mes leçons sur des cahiers, je dessine sur de belles feuilles toutes blanches, je découpe des guirlandes dans du papier multicolore, ..., je consomme du papier. Que va-t-on chercher dans la nature pour fabriquer du papier ? Oui, bien sûr des arbres, du bois ! Et savez-vous ce que nous permettent les arbres ? Et oui, de respirer ! Vous connaissez peut-être le problème du poumon de la Terre, l'Amazonie ? la déforestation (d’après la FAO, les forêts couvrent près de 4 milliards d’hectares de la superficie émergée de la planète, soit 30% et chaque année, la déforestation fait disparaître 10 à 13 millions d’hectares de forêts dans le monde. D’après GREENPEACE, entre 1981 et 1990, les forêts tropicales ont régressées de 1 540 000 km² soit 3 fois la France !). Certes, il s'agit cette fois d'une matière 1ère renouvelable. D'ailleurs, ici, en Europe et plus particulièrement en France, ça va plutôt bien pour nos forêts : on a coutume de dire que pour 1 arbre coupé on en replante 2. Notre forêt augmente (de 11 millions d’hectares en 1950 à 15 millions en 1997). Mais ce n’est pas n'importe quelle forêt qui augmente : il s’agit de la forêt cultivée (comme par exemple notre massif forestier des Landes de Gascogne avec 1 000 000 ha pratiquement continus constituant le plus grand massif forestier d'Europe et la plus grands forêt artificielle du monde) et non de la forêt naturelle. Certaines cultures dégradent les sols, nécessitent des traitements chimiques (dessouchage chimique, voire désherbage chimique) et on n'y retrouve pas la même faune et la même flore que dans les forêts naturelles. Et puis cela engendre un appauvrissement de la diversité génétique des boisements. http://blog.greenpeace.fr/forets et http://www.iefc.net/ pour en savoir plus. Dans tous les cas, la nature a mis des dizaines d'années pour fabriquer ce bois, nous avons dépensé beaucoup d'énergie pour planter, entretenir, couper, transporter, transformer ce bois et nous, nous gaspillons ce bien précieux. Essaie de trouver les petits gestes qui nous permettent d'être plus sobres avec le papier.
Je grandis, j'use, je suis coquette, ..., je consomme des habits. Que va-t-on chercher dans la nature pour fabriquer des textiles ? Du coton, de la laine de mouton ... mais aussi du pétrole (faire repérer les étiquettes pourtant les mentions polyamide, polyester, acrylique, laine acrylique, nylon, ... sur les habits des enfants). Vous connaissez les problèmes liés au pétrole; pour la laine de mouton, ce devrait être plus simple, car des moutons, il y en a partout en France et les tondre ne leur fait pas mal (comme nos cheveux) et de plus leur toison repousse. Malheureusement, actuellement, la laine de mouton (laine vierge, 100% laine) est plus chère que la laine synthétique qui est souvent fabriquée et tricotée dans des pays pauvres où la main-d'œuvre n'est pas chère : des enfants au travail notamment (250 millions d'enfants travaillent dans le monde – UNICEF). Concernant le coton : il s'agit d'une plante annuelle, que l'on sème et que l'on récolte en moins d'un an comme notre blé ou notre maïs. Pas de problème d'épuisement de cette matière 1ère me direz-vous. Mais là encore, notre surconsommation a des conséquences sur notre environnement et sur les hommes. En effet, le coton ne pousse pas chez nous mais sous des climats chauds, tropicaux : en Afrique, dans le Sud des Etats-Unis, en Asie du Sud. Il y aura donc du transport entre le lieu de production et le lieu de consommation. Ensuite, le coton est une plante très exigeante en eau dans des endroits où déjà elle fait défaut aux hommes. Elle Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je consomme... »
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est également très consommatrice d'éléments nutritifs et comme ce sont de très grands champs que l'on cultive, les paysans épandent des engrais chimiques et à force cette culture finit par épuiser le sol. Les parasites (maladies, insectes) en sont également très friands ; aussi, il faut énormément traiter avec des pesticides (insecticides, fongicides, herbicides) qui sont des produits très toxiques y compris pour les hommes. (Si la culture du coton ne représente que 5% des terres agricoles mondiales, elle consomme 25 % des pesticides. Pour produire un T-shirt de 190 g, il faut 1 kg de produits chimiques). Ici, nos agriculteurs sont renfermés dans la cabine des tracteurs lorsqu'ils traitent nos champs, ils sont équipés de bottes, de gants, de masques, ...; là-bas, rien de tout cela, les paysans sont torse nu, sans masque, sans gants et traitent avec un pulvérisateur manuel. Il y a de plus en plus de cancers dans certaines régions de cultures. La récolte se fera ensuite à la main, sous 40° C et souvent par des femmes et des enfants et regardez cette fleur comme les piquants qui l'entourent écorchent les petites mains qui la cueillent ! (En tout 350 millions de personnes travaillent à cette culture). Souvent aussi, cette petite fleur ne sera pas filée (montrer le principe en tirant sur une fleur) dans le même pays, parfois, le fil obtenu sera tissé encore dans un autre pays et ainsi de suite pour la teinture, le design de la coupe du vêtement, l'assemblage du vêtement, la vente du vêtement, ... (pour en savoir plus : cycle de vie d’un jean sur http://www.ademe.fr/internet/ecojean/Ecoprofil_jean_final.pdf) Alors, prenez soin de vos vêtements, à l'origine, il y a des hommes, des femmes, peut-être des enfants qui cessent souvent de cultiver leurs cultures vivrières (qui font vivre, qui les nourrissent comme le riz, le blé, l'orge, le maïs,...) pour cultiver le coton nous permettant d'avoir une pleine garde-robe ... (Un enfant dépense en moyenne chaque année 350 euros en achat de vêtements. Réunis, les petits français achètent plus de 10 millions de chaussures par an ; 9 sur 10 sont importées. Les dépenses des 9-14 ans sont en hausse : + 18% en 2003). Imagine ce que tu eux bien faire de tes vêtements trop petits mais pas encore usés. Lire "Les dessous de l'or blanc. La face cachée de nos vêtements" Karine SABATIER MACCAGNO, Loïc HAMON – ELKA 2006
Je bois du jus ou du lait dans de petites briques, j'aime les compotes et autres yaourt en tube ou en mini-gourde, ...., je consomme du papier, de l'aluminium et du plastique ! Que va-t-on chercher dans la nature pour fabriquer ces emballages ? Vous consommez le contenu de ces emballages en combien de temps ? Et oui quelques minutes contre des centaines de millions d'années, des milliers de kilomètres, de grande quantité d'énergie consommée et des pollutions émises. Enfin, sais-tu si ces emballages se recyclent ? Les mini-briques oui mais en consommant beaucoup d'énergie et en utilisant pas mal de produits toxiques, les tubes et autre mini-gourdes, non. Alors, on arrêt de boire ? On arrêt de manger ? Alors essaie de découvrir par quoi on peut remplacer ces emballages ? Solution possible : fruits frais (dont on compostera les restes ou qui incinérés pollueront tout de même moins qu'un emballage alu/plastique encré brûlé), de l'eau, sirop, jus, ... dans une gourde, etc.
"Ce que l'homme va chercher dans la nature pour fabriquer les objets de son quotidien ainsi que tous les emballages, s'appellent des ressources naturelles ou encore matières premières. Le bois le pétrole, le sable, ... sont des matières premières."
Idées de séances
En quoi sont fait nos objets du quotidien ?(animation du CREAQ)
Faire remplir le tableau page suivante.
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Matières 1ères
Objets
journal
……………….….
fleur de coton
serviette en coton
pull en laine
…………………..
…………………………….
silice (sable)
bouteille d’eau
bouteilles en verre
…………………………….
huile moteur
……………………………. Boîtes de conserves
bauxite
…………………………….
……………………..
cannettes en aluminium
tétra brick
………………… Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je consomme... »
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Pour un moment plus ludique et plus visuel, apporter des échantillons de matières 1ères et des objets à "conso rapide" (petits jouets donnés en cadeau dans certaines grandes chaînes de restauration, appareils photos jetables, poches plastique, piles jetables, lingettes, essuie-tout, ...), des emballages et demander aux enfants de retrouver le classement. Petits conseils Pour imiter le pétrole, utilisez de l'huile de vidange usagée dans un récipient transparent. Le CREAQ peut vous mettre en contact avec des personnes susceptibles de vous fournir de la laine de mouton. Des branches de coton s'achètent dans une grande majorité de fleuristes. Pour les minerais : des échantillons sont disponibles en prêt aux CREAQ Pour le bois prenez une mini-bûche au diamètre suffisant pour faire observer les stries de croissance. Placer le sable dans un vase en verre blanc.
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2 – «
l'énergie,, … » Je consomme, tu consommes, nous consommons de l'énergie
En savoir + L’énergie utilisée pour fabriquer, acheminer un objet, un produit s’appelle l’énergie grise. On peut calculer toute cette énergie, c’est le bilan énergétique.
Idées de séances ● « Mon petit déjeuner » (une séance tirée de « l’énergie de notre planète bleue » CRDP Poitou-Charentes/ORCADES/OXFAM) Objectif : Aborder la notion d’énergie grise Consigne : « Aujourd’hui c’est dimanche, tu prends le temps de te préparer du pain grillé pour manger des toasts au beurre et à la confiture. L’odeur des toasts se répand dans toute la maison, j’en ai l’eau à la bouche ! Mais sais-tu quelle énergie il a fallu dépenser pour que tu puisses déguster ces toasts ? Pour faire un toast, il faut du pain qui est fait avec de la farine de blé ; à chaque étape de l’énergie a été dépensée. Prends connaissance du document suivant et remplis les pointillés : 1ère ligne : la personne qui agit à chaque étape. 2ème ligne : la fabrication et les produits nécessaires pour la fabrication. 3ème ligne : équipement utilisé à chaque étape. 4ème ligne : énergie nécessaire à chaque étape. »
Corrigé : 9: voiture 1 : parent 10 : four 11 : moulin 2 : boulanger 3 : meunier, minotier 12 : tracteur, moissonneuse-batteuse 4 : agriculteur 13 : essence (pétrole) 14 : électricité, gaz ou bois (encore pour quelques 5 : pain 6 : cuisson du pain irréductibles !) 7 : farine 15 : électricité (avant eau et vent) 8 : blé 16 : gasoil (pétrole) Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je consomme... » 11
« Je consomme, tu consommes, nous consommons des molécules chimiques, chimiques, … » 3 –
En savoir + La pollution de notre environnement et de notre alimentation laisse en nous une empreinte indélébile. On détecte couramment plusieurs centaines de substances chimiques dans le corps humains, dans le sang, les tissus adipeux ou le lait maternel. On sait certaines capables de pénétrer dans le placenta. L'enfant naît pollué. Cela fait plus de 40 ans que les biologistes observent le déclin de plusieurs espèces animales sous l'effet de l'accumulation dans leur organisme de faibles doses de substances chimiques. Les responsables ? Les POP ou Polluants Organiques Persistants, une catégorie de polluants chimiques résistants à la biodégradation dans l'environnement et montrant une forte affinité pour les tissus vivants. Leur caractère quasi-indestructible et leur volatilité (capacité à s'évaporer) ont permis à ces molécules d'envahir jusqu'aux espaces les plus reculés de la planète, y compris les pôles et les fonds océaniques. Malgré la dispersion des rejets, leur affinité pour les graisses permet à ses polluants de se concentrer dans les tissus vivants et de contaminer ainsi l'ensemble de la chaîne alimentaire, jusqu'à leur dernier réceptacle, les prédateurs en bout de chaîne, comme les oiseaux de proie, les mammifères marins et terrestres et bien entendu l'homme. Les cancers augmentent (+ 63 % en France en 20 ans) pour toutes les classes d'âge, ce n'est donc pas une simple question de vieillissement de la population. Les pratiques à risques, tabagisme et alcoolisme, diminuent sans effet visible sur les chiffres. Les facteurs génétiques n'expliquent qu'au grand maximum 20% des cas. Ces questionnements ont réuni des cancérologues et des scientifiques de renom, le 7 mai 2004 à l'UNESCO, dans un colloque intitulé "Cancer, environnement et société". Ils ont appelé à reconnaître la place de la pollution chimique comme facteur de développement du cancer et d'autres maladies environnementales. Cela signifie que les stratégies de lutte contre le cancer doivent intégrer la protection de l'environnement contre les substances chimiques persistantes. Ces scientifiques ont donc lancé un appel historique, à portée internationale : l'Appel de Paris contre les dangers sanitaires de la pollution chimique. http://appel.artac.info/ Retrouver le texte de cet appel en annexes ou sur http://www.ecologie.gouv.fr/conference/?Appel-de-Paris
Une convention contre 12 POP (les 12 salopards) est entrée en vigueur le 17 mai 2004 interdisant la production de 9 pesticides agricoles dont le célèbre DDT, les PCB, un fluide industriel, les dioxines et leurs cousines, les furanes, émises par la chimie du chlore ou a combustion de déchets chlorés dans les incinérateurs et les fours métallurgiques. Notez que tous les produits chimiques doivent respecter les directives européennes : Directive 91/414, Directive sur les biocides1, sur les substances dangereuses, sur les substances nouvelles, sur les préparations dangereuses, sur la limitation d'usage. Une nouvelle réglementation européenne CE 648/2004 relative à la biodégradabilité primaire et ultime des tensioactifs est entrée en vigueur le 8 octobre 2005.
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Le mot biocide (étymologiquement : bio + cide = "« qui tue la vie ») désigne une large famille de substances chimiques qui regroupe les pesticides, et donc les produits phytosanitaires ou phytopharmaceutiques, et les antibiotiques à usages médicaux, vétérinaires, domestiques ou industriels, les désinfectants non agro/alimentaire de l’eau, de l’air, des sols, des piscines, surfaces de travail, WC, etc. Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je consomme... » 12
Substances toxiques : substances cancérigènes, mutagènes, toxiques à la reproduction ou perturbatrices des hormones, du système immunitaire et du système cérébral et nerveux. Les logos des produits dangereux : Irritant Éviter de le respirer
Corrosif Éviter de le respirer.
toxique par contact, ingestion ou inhalation Éviter de le respirer. Inflammable Ne pas le laisser au soleil ou près d'une source de chaleur.
Favorise l'inflammation Ne pas le laisser au soleil ou près d'une source de chaleur.
Explosif Ne pas le laisser au soleil ou près d'une source de chaleur. éviter les chocs.
Dangereux pour l'environnement, la faune et la flore Ne jamais le jeter dans l'évier ni dans la nature. Apporter les restes à la déchetterie.
Idées de séances Faire émettre les représentations qu'ont les élèves en matière de "toxicité". Lire des étiquettes d'emballages de produits chimiques. Réfléchir aux indications telles que : «Irrite les yeux et la peau»; «A conserver hors de portée des enfants» ; «Éviter tout contact avec les yeux et la peau»; «En cas de contact avec les yeux, rincer immédiatement et abondamment avec de l'eau et consulter un spécialiste»; «En cas d’ingestion, consulter immédiatement un médecin et lui montrer l'emballage ou l'étiquette ou consulter le centre antipoison le plus proche»; etc. Apprendre à reconnaître les logos.
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« Je produis, tu produis, nous produisons des pollutions, des gaz à effet de serre serre et des déchets, déchets, … » 4 –
En savoir + Les prélèvements des matières 1ères, les transports, les transformations des matières 1ères en matériaux, les transports, les fabrication des produits, les transports, les fabrication d'emballage, les transports, les achats, les collectes des déchets, les transports, les incinérateurs de déchets, les transports, les centres de tri, les transports les usines de recyclage, les transports ... tout ça génèrent des pollutions de l'air, des eaux, des sols (cf. fiche 2 ECOMOBILITE), des émissions de Gaz à Effet de Serre (cf. fiche 3 ECOMOBILITE) et des déchets (cf. chapitre « je jette, tu jettes, nous jetons, …) Plus, nous consommons, plus nous sommes responsables de ces impacts. Calculez votre bilan carbone (émission de CO2) en fonction de votre mode de vie et de consommation sur le site de Jean-Marc Jancovici www.manicore.com
Idées de séances « Etude d’un cycle de vie » (séance CREAQ) Objectif : Après avoir approché les différentes consommations à travers la fabrication d’un objet ou d’un produit (matières 1ères, énergie, molécules chimiques – cf. chapitres précédents), cette séance permettra aux enfants - de comprendre les différents déchets et émissions et qui sont également liés à la consommation - d’approcher la notion de cycle vie ou éco-bilan d’un produit Principe : Ex : d’une mini-gourde de compote ou d’une mini-brique Rechercher les matériaux composants l’emballage « En quoi est-il fait ? ». Disséquer l’emballage. Retrouver les matières 1ères nécessaires à la fabrication de ces matériaux. Réfléchir avec les enfants aux différents impacts environnementaux de l’extraction à la fin de vie de l’objet-emballage en passant par la consommation : Ex : Impacts de l’industrie minière pour extraction de la bauxite (en Afrique notamment) : destruction des écosystèmes par mines à ciel ouvert, pollution par les produits d’extraction, émanations toxiques, consommation d’eau, d’énergie, déplacements des populations, corruption, conflits, chômage, prostitution, sida, nouvelles maladies, … Impacts de l’industrie des plastiques : risques de marées noires, transports, émission de GES, épuisement de la ressource pétrolière, manipulation de produits toxiques, pollutions, consommation d’énergie, … Impacts du traitement des déchets : transports pour collecte, émissions de composants toxiques et de GES lors de l’incinérateur, énergie dépensée pour le recyclage, consommation d’énergie, …Etc. En prolongement : pour marquer les différentes étapes d’un cycle de vie, un roman-photo peut être réalisé avec les l’élèves-acteurs et légendé avec les informations sur les impacts environnementaux relevés par les élèves. Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je consomme... »
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« Je suis incité à consommer, tu es incité à consommer, nous sommes incités à consommer, ... » 5 –
En savoir + La publicité est omniprésente. Elle utilise tous les supports de la communication : presse, radio, cinéma, télévision, affichage. Son objet est la promotion, en vue de la diffusion de produits ou de services. Elle nous influence considérablement. Les enfants sont des cibles privilégiées : ils n'ont pas encore l'esprit assez critique face aux merveilles qu'on leur propose, ils vivent dans un monde où la distance entre la réalité et l'imaginaire est particulièrement floue. Ils sont donc particulièrement sensibles à la publicité. La manière d'agir la lus efficace pour la publicité est de rendre un bien socialement nécessaire. Exemple : il est impensable de ne pas avoir de voiture car elle est absolument indispensable ou vivre en jeans indique que vous êtes jeunes. Résultats : les adultes sans voiture se sentent frustrés, les enfants et adolescents n'étant pas habillés comme les autres sont gênés. L'intérêt des consommateurs voudrait que l'on étudie d'abord leurs goûts et leurs besoins pour entreprendre ensuite les fabrications correspondantes. La publicité consiste essentiellement à tenter d'imposer au consommateur le produit déjà fabriqué; A partir de ce moment, il faut créer le besoin. C'est le travail du publiciste. "Dès la naissance ou presque, les enfants sont exposés aux publicités, à la télévision, aux affiches, aux logos. Les publicitaires essaient ouvertement de les séduire et de les attacher à des marques dès leur plus jeune âge. Nos petits cœurs deviennent des cœurs de cible dès qu'ils sont assez âgés pour reconnaître un logo ou chantonner un jingle publicitaire ... et dans certains cas, cela se produit en même temps qu'ils apprennent à parler. On estime ainsi qu'à l'âge de 6 mois – à peu près au moment où il commence à former des mots simples comme "maman" – un bébé peut commencer à se représenter mentalement un logo ou une mascotte publicitaire, et que la reconnaissance effective des marques se construit dès l'âge de 2 ans." 2 "Que ce soit par le pouvoir d'achat des enfants ou par leur influence sur les achats de leurs parents, les publicitaires ciblent les enfants notamment par le biais de la télévision. "Chez les 4-11 ans, en France, la consommation de télévision atteint 131 par jour, dont 10% sont passées à regarder des publicités qui alternent tutoiement, injonctions ("Ne bouge pas !") et provocations ("A toi de jouer !" ou "C'est plus fort que toi !") pour pousser à la consommation."3 En France, les pouvoirs publics, avec la loi de santé publique votée en août 2004 et le Bureau de vérification de la publicité stipulent que "la publicité ne doit pas inciter les enfants à une consommation excessive d'un produit", ni "suggérer que la seule consommation d'un produit induit une performance optimale ou la réussite maximale dans une activité." Pourtant, la proportion de spots alimentaires destinés aux enfants est de 62% en moyenne le mercredi et la moitié de ces publicités concernent des produits sucrés et chocolatés, des bonbons et des boissons. 2
Elisabeth LAVILLE et Marie BALMAIN "Achetons responsable!" SEUIL Oct 2006 Valérie HURIER "Pub et enfants : petits coeurs de cible", Télérama ° 2916, 3à novembre2005 Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je consomme... » 3
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Du coup, la consommation de ces produits s'envole (+ 84 % pour les viennoiseries en cinq ans, + 24% pour les biscuits sucrés et + 17% pour les sodas) pendant que l'obésité et le surpoids touchent aujourd'hui en France un enfant sur cinq. 4 (cf. « Les messages sanitaires sur les publicités alimentaires » chapitre B 2) Un autre cheval de Troie particulièrement efficace sur les enfants, est le jeu vidéo, auquel les jeunes jouent beaucoup et de manière répétitive. Selon Will KASSOY, responsable du management des arques chez 'éditeur de jeu ACTIVISION "tout publicitaire qui place son logo dans un jeu réalise un milliard d'impressions de qualité auprès des jeunes qui jouent". Autrement dit, chaque fois qu'ils jouent, les enfants effectuent inconsciemment une association positive entre la marque et leur héros.5 Dans une société résolument matérialiste, le risque pour les enfants (comme pour les adultes) est de se déconnecter progressivement des sources de bonheur non matérielles comme les contacts avec les amis, la nature ou les loisirs créatifs. Sans compter que les enfants et parents des classes moins aisées sont les premières victimes du phénomène. Proposition de définition simplifiée : "La publicité, c'est un message, un texte, une image ou un film, créés pour donner envie aux gens d'acheter quelque chose".
Idées de séances
"La publicité : ferme les yeux et les oreilles " (une animation du dossier Ecoconsommation du CRIE CPECN Région Wallonne) Objectif : Faire réfléchir les enfants aux avantages et aux inconvénients de la pub. Principe : « La publicité s’impose dans notre vie de tous les jours que nous le voulions ou non. Ouvrez vos yeux et vos oreilles, elle est vraiment partout : - dans les revues, - sur les abris de bus, sur les murs, sur les bus, … - à la télévision - au cinéma - à la radio - sur les sportifs - dans les stades - etc. Par groupe, découvrez les avantages et les inconvénients de la publicité et remplissez le tableau ci-dessous. »
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Rapport "Obésité de l'enfant : impact de la publicité télévisée" publié e juillet 2004 par l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments - AFSSA 5 Etude "Enfants, parents et jeux vidéo" réalisée pour Toys'r'Us en 2002 – www.tns-sofres.com Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je consomme... » 16
POUR -
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CONTRE Elle informe des nouveaux produits mis sur le marché. Elle fournit des informations sur les produits, sur les qualités des différentes marques (plus de lait dans ces chocolats et moins de graisses dans ces yaourts-là, etc.) Elle oblige les producteurs à concevoir des produits meilleurs pour la santé, plus respectueux de l’environnement (céréales enrichies, lessives sans phosphates, …) : il faut bien vendre et comme de pus en plus de consommateurs veulent des produits sains et écologiques … Elle fait travailler énormément de personnes
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-
Elle crée des besoins, des envies que nous n’aurions pas eus sans elle, par exemple : envie de racheter des vêtements à la mode tous les ans, de posséder des fournitures scolaires décorées des personnages de dessins animés ou des stars de la chanson, de manger des friandises ou chocolat, etc. Elle pousse donc à l’achat et aux dépenses. Elle coûte cher aux producteurs et fait augmenter le prix des produits. Elle n’est pas toujours très claire et trompe parfois les clients en jouant sur les mots.
NB : On peut profiter de ce genre de séance, pour faire le point sur les publicités d'intérêt national (utiles pour le bien des gens) : campagne de vaccination, sécurité routière, actuelle campagne pour lutter contre le surpoids, etc.
Exemples de consignes : « Prends une revue de ton choix. Tu vas essayer d'évaluer la part de ta revue dévolue à la publicité. Pour cela, tu peux calculer le nombre de pages, ½ page ou 1/3 de page contenant des publicités. Ensuite, tu comptes le nombre total de pages que possède ton magazine. Tu divises le nombre de pages de publicité par le nombre de pages de ton magazine. Tu multiplies ce que tu obtiens par cent. Cela représente la place prise par la publicité dans ta revue en pourcent. Tu peux aussi ‘utiliser pour calculer l’argent que ça représente par rapport au prix d’achat de ta revue. Fias la même opération pour quelques périodiques et compare » (ou procédez par groupes et faire une mise en commun comparative). « Pendant une émission de télévision, calcule à l’aide d’un chronomètre, le temps que durent les différentes publicités. Essaie, en effectuant cette opération plusieurs fois à des moments différents, de calculer combien de minutes en moyenne leur sont consacrées pour une heure d’émission ou de film. Trouves-tu cela intéressant ? Les sociétés de télévision en retirent-elles quelque chose de positif ? Explique. Peux-tu voir un rapprochement entre les sujets abordés dans les différentes émissions et les publicités qui y passent ? Certaines te donnent-elles envie de manger ou de boire ? » « Au cours d’une ou plusieurs journées, compte le nombre de panneaux publicitaires que tu rencontres dans les rues, pour aller à l’école, faire les courses, … Où sont-ils situés ? Quels produits vantent-ils ? » « Quelles sont les publicités qui t’attirent le plus et pourquoi ? Est-ce une question de couleurs, d’ambiance, de sujets abordés, d’humour, … ? » « Lis avec attention les slogans suivants (ils sont indiqués sur certains produits courants) : - 100% naturel ! - Sans sucre ajouté ! - Sans colorant ! - Garanti végétal ! - Fraîchement cueilli ! Essaie d’en trouver dans le commerce. Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je consomme... »
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Ils sont parfois indiqués pour faire vendre le produit d’une marque précise alors que ce produit n’est jamais présenté autrement, même dans les autres marques. Par exemple, il paraît absurde d’indiquer « sans sucre ajouté » sur un pot de miel. Le miel est naturellement sucré. Pourtant, certains producteurs n’hésitent pas à le mentionner. Essaie de trouver ce genre d’exemples pour chacun des slogans cités. Qu’en penses-tu ? » « Sur certains articles comme des lessives sans phosphates ou des produits d’entretien, tu peux trouver la mention "respecte l’environnement" ; sur des aérosols, celle de "préserve la couche d’ozone"; sur des recharges d’assouplissant "recharges écologiques". Penses-tu que ces produits respectent vraiment la nature ? Argumente. Pense à la signification exacte des mots "respecter" ou "préserver" ou encore "écologique". Essaie de trouver des slogans qui seraient plus justes. » « Observe toutes les publicités d’un magazine ayant un rapport avec la nature et l’environnement. Note tous les slogans. Sont-ils nombreux ? Pourquoi à ton avis ? Trouves-tu cela positif ? »
« Lorsque tu achètes un paquet de bonbons, que regardes-tu d’abord : la couleur, le prix, la forme, l’emballage, la composition, le poids, … ? Penses-tu à ce que tu vas faire avec l’emballage une fois les friandises mangées ? Réfléchis et vois si un autre achat ne serait pas plus intéressant après analyse. » Précisions quant aux réponses possibles : Ces activités visent à rendre les enfants sensibles à l’importance de la publicité dans la presse, à la télévision et au niveau de l’affichage. Elles peuvent être le point de départ d’une discussion concernant les techniques de vente. Notez, pour l’activité , que les campagnes de publicité (ou les emballages attractifs) coûtent cher. Par conséquent, ces prix sont toujours répercutés sur le prix de vente des produits. Il semble d’ailleurs que les annonceurs ne connaissent presque jamais la rentabilité réelle de leurs dépenses publicitaires. En complément de l’activité , il faut savoir que les masses médias ont intérêt à proposer de la publicité : elle leur rapporte de l’argent. Une bonne partie des recettes des stations radio, des chaînes de télévision, de la presse provient de la publicité. Il ne s’agit pas d’une subvention, mais d’un achat d’espace sur une page de quotidien ou de magazine, d’un temps de passage la TV ou à la radio ou, dans un autre domaine sur des panneaux apposés dans le métro, les gares, le long des routes, autour des terrains de sport par exemple.
Ces activités abordent directement la question des techniques de vente, en particulier des produits d’usage courant vendus dans le commerce. Les techniques de vente sont tous les procédés utilisés par les publicistes pour inciter le public à acheter des produits. Ils sont souvent de nature subjectives, c’est-à-dire qu’ils « jouent » sur l’inconscient des gens via : - la couleur de l’emballage : . utilisation de couleurs douces pour les produits féminins, intenses (rouge, noir) pour les produits masculins (par exemple dans le domaine des cosmétiques) ; . emploi de certaines couleurs selon le sentiment que l’on veut associer au produit : le vert pour les produits « écologiques » (exemple :les détergents) ; le jaune, l’orange, le rouge, le rose pour les produits « gais » (les bonbons, les jouets d’enfants) ; le bleu et le blanc pour les produits « naturels » (les eaux, le lait) ; . un emballage transparent met en évidence la coloration des produits (boissons) ; il apport aussi un côté « nature » à certains produits pas particulièrement écologiques (flacons de shampooing, de produits vaisselle). - la forme de l’emballage : . étudiée pour rendre le produit pratique à utiliser (emplacement pour les doigts sur certains gels-douche) ; . l’emballage est en quelque sorte lui-même un produit quand il reproduit un objet attirant ou amusant (bouteille de shampooing en forme de personnage de dessins animés, flacon de parfum « design », emballage de bonbons en forme de lapin, etc.). - le slogan : c’est une petite phrase, originale et percutante censée ancrer dans l’esprit du public le produit vanté : . souvent, les slogans ne sont pas utilisés pour vanter les qualités intrinsèques du produit, mais plutôt des avantages secondaires par rapport à lui (la liberté procurée par la voiture, la virilité assurée par le déodorant pour homme X, etc.) ; . les slogans écologiques se multiplient. Les produits n’ont bien souvent qu’un lointain rapport avec l’environnement ; Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je consomme... »
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. ils présentent parfois une caractéristique commune des produits comme une qualité exceptionnelle (une « margarine 100% végétale » tombe sous le sens) ; . l’emploi d’un jargon scientifique masque souvent une absence d’information véritable (le yaourt « au bifidus », le soin du visage « aux liposomes ») ; . une technique consiste à proposer des slogans vides de sens pendant un certain temps et à les faire suivre d’une publicité plus explicite et ce, afin de mettre les consommateurs sur le qui-vive. Cependant, un slogan n’a aucune valeur contraignante. Les techniques de vente sont chaque jour plus nombreuses, de plus en plus originales et de plus en plus efficaces. En France, la publicité est réglementée. Mais la publicité écologique n’est pas encore soumise à une législation stricte. Seul un code de bonne conduite a été élaboré.
De nombreux produits sont aujourd’hui présentés comme respectueux de l’environnement (publicité « verte »). Certains, il est vrai, sont moins néfastes que d’autres. Mais en réalité, aucune certitude n’existe concernant leurs impacts sur l’environnement (effets à long terme des gaz censés protéger la couche d’ozone ? teneurs exactes des lessives sans phosphates ? etc.). Un produit qui n’est pas nuisible, qui ne pollue pas n’existe tout simplement pas. L’environnement est un système tellement complexe que l’effet d’un produit, sur celui-ci n’apparaît pas à première vue toujours correctement de manière évidente (ne serait-ce qu’au moment de sa fabrication).La publicité verte est donc bien souvent trompeuse ou erronée.
Cette activité doit permettre de montrer à quel point les publicistes font appel à des arguments écologiques pour promouvoir les produits. C’est un bien quand cette méthode permet de sensibiliser la population aux problèmes écologiques. Elle devient inquiétante quand ce type de publicité induit le consommateur en erreur et n’a comme but que l’incitation à la consommation (activité ).
Cette activité peut être combinée avec les séances sur les déchets. Il est important de faire prendre conscience aux enfants qu’ils sont très influencés par la publicité. L’esprit critique des enfants doit être développé, notamment en discutant de la meilleure manière d’approcher et de juger la qualité d’un produit en essayant d’e^tre le plus objectif possible (proposer des tests de goût les yeux bandés). Des comparaisons de prix peuvent être intéressantes (on peut consommer bien en dépensant peu).
Donne ton avis !
« Tu viens d'être accepté au BVP (Bureau de Vérification de la Publicité) et tu dois donner ton avis sur ces trois slogans publicitaires pour des friandises. » Trois choix sont possibles : favorable à modifier (il faut changer quelque chose dans a phrase) à ne pas diffuser (interdit parce que c'est un mensonge) - "Mangez des bonbons Tarempion, c'est drôlement bon ! En manger toute la journée, c'est bon pour la santé" Réponse : "A ne pas diffuser" car c'est un mensonge : manger des bonbons toute la journée est très mauvais pour la santé et pour les dents !"
- "Au goûter, mange des Superchocos. Tu seras fort comme un super-héros ! " Réponse :"A modifier". Le publicitaire devrait changer sa phrase car les super-héros n'existent pas. Il pourra mettre : tu seras plus costaud.
- "Manger des Délicrousti au petit déjeuner donne des forces pour jouer à chat perché" Réponse :"Favorable". Un bon goûter donne des forces pour un chat perché actif !
Amuse-toi à fabriquer une publicité. « Choisis quelque chose à vendre : une voiture, de la nourriture, des vêtements, un parfum et essaie de créer une affiche. Sur celle-ci, il faut qu'il y ait : une image du produit ou un dessin, la marque (invente-la avec un beau nom facile à retenir), un slogan (une phrase qui donne envie d'acheter) et éventuellement le prix du produit. »
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● « L’attrait des emballages » (idée de Benoit LAURENT association Au jardin d’Aventures – Poitiers) Objectif : Montrer aux enfants l’importance qu’ont les emballages sur notre manière de consommer. Photocopier en noir et blanc, par exemple, le dessus d’un pack de yaourt, coller ces nouveaux couvercles sur le pack et le joindre à d’autres packs en couleur ; demander aux enfants de choisir un yaourt. Dans quasiment tous les cas, les enfants ne choisiront pas l’emballage gris. Cette petite expérience fonctionne, bien évidemment, avec d’autres types d'emballages (biscuits, bonbons, jeux, …).
avec le concours financier de
avec le concours de
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Fiche B
« Je mange, tu manges, nous mangeons, … » Index 1- Accompagner les enfants à s'exprimer sur leurs représentations initiales liées à l'alimentation .......................................................................................... 2 En savoir +............................................................................................................................... 2 Idées de séance ...................................................................................................................... 2
2 – Manger, un acte physiologique ................................................................... 4 Programmes scolaires ............................................................................................................ 4 En savoir +............................................................................................................................... 4 Idées de séances..................................................................................................................... 8
3 – Manger, un acte social et culturel ............................................................. 14 En savoir +............................................................................................................................. 14 Idées de séance(s) ............................................................................................................... 14
4 – Où trouve-t-on nos aliments ? ................................................................... 19 Les programmes scolaires .................................................................................................... 19 En savoir +............................................................................................................................. 19 Idées de séance(s) ................................................................................................................ 20 En savoir +............................................................................................................................. 25 Idées de séances................................................................................................................... 30
6 – L'inéquité alimentaire.................................................................................. 34 En savoir +............................................................................................................................. 34 Idées de séances................................................................................................................... 34
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1- Accompagner les enfants à s'exprimer sur leurs représentations
initiales liées à l'alimentation En savoir + S'alimenter est une action quotidienne liée aux besoins physiologiques. C'est aussi un acte culturel lié aux notions de plaisir et de convivialité. Mais le choix de ce que nous mangeons n'est pas sans conséquence pour notre santé et pour l'environnement. L'éducation à l'alimentation a toute sa place dans la classe mais nous fait entrer dans les sphères familiales et personnelles de l'enfant. Elle touche en particulier aux habitudes culturelles et aux possibilités financières de la famille. Il ne s'agit pas de juger la façon dont chacun se nourrit, mais bien d'apporter des informations, de susciter des questionnements et des réflexions permettant à l'enfant de se situer librement face aux nombreux sujets touchant à alimentation.
Idées de séance Afin de : - repérer les acquis ou non acquis - faire réfléchir les enfants aux enjeux - introduire les différents chapitres proposés ci-après, on peut proposer les consignes suivantes : « Dessine un repas que tu manges souvent chez toi. » « Classe les aliments que l'on peut rencontrer dans une cuisine en plusieurs catégories de ton choix. » « Recherche dans ta documentation ou à la bibliothèque des informations sur les différents modes d'alimentation des habitants à travers le monde. Compare-les et explique ce que tu constates. » NB : Des supports photos peuvent aider à la démarche; notamment l'album photo:"Hungry planet – What the world eats" Peter MENZEL, Faith d'ALUISIO – Material World Books, Ten Speed Press 2005 qui permet de découvrir une trentaine de contextes différents (différentes habitudes alimentaires, différentes productions locales, différents impacts environnementaux notamment à travers les nombreux emballages visualisés dans les sociétés occidentales et les produits "bruts" employés dans les pays défavorisés, inéquité des régimes et rations alimentaires , ....
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On peut également proposer un questionnaire sur le modèle suivant (tiré du guide pédagogique de l'ARIENA) :
Mots jetés - Prononcer le mot « alimentation » et inviter les enfants à « jeter » (dire ou écrire très rapidement) les mots que chacun associe au mot « alimentation ». - Noter les mots au tableau ou demander aux enfants de les écrire sur des bandes de papier. - Variante possible : écrire un nom commun, un nom propre, un verbe et un adjectif. - Demander aux enfants de chercher des critères de tri des mots : types d’aliments, modes de production, lieux, instruments, etc. et les classer selon les critères choisis. Photo-langage - Réunir de vieux magazines, journaux, dépliants… - Demander aux enfants d’y découper des images ayant un rapport direct ou indirect avec l’alimentation. Les images sont affichées ou réunies sur une grande table. - Proposer aux enfants de choisir une ou plusieurs images et d’argumenter leur choix : un premier débat peut s’engager.
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2 – Manger, un acte physiologique Programmes scolaires Cycle 2 : Découverte du monde Le monde du vivant Les manifestations de la vie chez l'enfant (le corps de l'enfant, importance des règles de vie et d'hygiène) Cycle 3 : Sciences et technologies Le corps humain et l'éducation à la santé première approche des fonctions de nutrition (la bouche et les dents, la digestion, l'absorption, l'assimilation) conséquences à court et long terme de notre hygiène ; actions bénéfiques ou nocives de nos comportements (notamment dans l'alimentation)
En savoir + Les aliments contiennent des éléments vitaux et indispensables au fonctionnement de l’organisme (respiration, circulation sanguine, régulation de la température du corps…) et apportent l’énergie nécessaire, l’eau, les vitamines, les minéraux et les oligo-éléments. Notre corps a des besoins en énergie pour : assurer son fonctionnement (respiration, digestion, circulation, …) permettre le remplacement des cellules mortes permettre une activité normale. Sur 2 000 calories apportées par l'alimentation : • 1 200 servent le métabolisme de base ; • 150 calories sont utilisées pour la régulation thermique ; • 200 sont utilisées pour la digestion (thermogenèse alimentaire) ; • 450 calories sont brûlées par l'exercice musculaire.] Si on apporte au corps moins d'énergie qu'il n'en a besoin, il maigrit, puisqu'il doit puiser dans les réserves pour fonctionner. Si on apporte au corps autant d'énergie qu'il en a besoin, il ne bouge pas, le poids reste identique. Si on apporte au corps plus d'énergie qu'il n'en a besoin, il grossit, puisqu'il stockera le surplus. Si le corps fait des stocks, c'est parce qu’il ne s'est pas encore habitué à notre mode de vie, et qu’il a toujours peur que demain ne lui apporte pas ce dont il a besoin. Or, dans beaucoup de pays, on lui apporte quotidiennement beaucoup plus que ce dont il a besoin. Le corps a besoin d'être constamment alimenté en énergie. Lorsque nous mangeons, le temps d'assimilation d'un repas varie en fonction de sa composition. Pour être sûr de toujours avoir de l'énergie et ne pas en consommer trop en une fois, il est préférable de faire de 4 à 6 petits repas par jours. De cette façon là, le corps n'est jamais en manque d'énergie, comme on ne se dépense pas toute la journée de la même façon, il ne stockera pas pour déstocker plus tard. L'apport calorique doit être fait, environ, à 55 % par les glucides, 15 % par les lipides et 30 % par les protides. Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je mange... »
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En sachant que: • 1g. de protide fournit 4 calories • 1g. de lipide fournit 9 calories • 1g. de protides fournit 4 calories] Les besoins énergétiques : Chez une femme : Poids x 11 + 1 250 Soit, pour une femme pesant 60 kg, 1 910 calories par jour Chez un homme : Poids x 16 + 1 350 Soit, pour un homme pesant 75 kg, 2 550 calories par jour. Hommes Femmes Enfant 1.800 Kcal/jour 1.800 Kcal/jour Adulte 2.500 Kcal/jour 2.000 Kcal/jour Sportif 3.000/3500 Kcal/jour 2.500 Kcal/jour Les besoins caloriques dépendent aussi de certains critères tels que : • La taille ; • Le poids ; • Le sexe ; • L'âge ; • L'activité de l’individu. A certains moments de la vie, en effet, on a besoin de plus de calories : quand un enfant grandit, quand une femme attend ou allaite un bébé, quand un homme exécute des travaux physiques pénibles… par exemple, un déménageur a besoin de 3500 calories par jour. Enfants : de 1 à 2 ans, 1000 à 1200 calories, de 2 à 4 ans, 1200 à 1400 calories, de 4 à 6 ans, 1400 à 1600 calories, de 6 à 9 ans, 1600 à 2200 calories. Filles : de 9 à 11 ans, 1800 à 2300 calories, de 11 à 13 ans, 2400 à 3000 calories, de 13 ans à 16 ans, 2200 à 260 calories, de 16 à 19 ans, 2400 calories. Garçons : de 9 à 12 ans, 2600 à 3200 calories, de 12 à 15 ans, 2600 à 3200 calories, de 15 à 20 ans, 3000 à 3500 calories. Femmes : Sédentaires, 2000 calories, Activité moyenne, 2300 calories, Enceinte, 2800 à 3200 calories, Allaitant, 3000 à 3500 calories. Hommes : Sédentaire, 2400 à 2800 calories, Activité moyenne, 3200 calories, Activité intense, 4000 à 5500 calories. Personnes âgées (femme et hommes) : Activité moyenne , 2000 à 2500 calories, Activité intense, 2400 à 2800 calories, Très âgées, 1800 à 2200 calories.
La sous-nutrition : elle apparaît quand on ne mange pas assez (moins de 2 200 calories par jour pour un homme). Le corps s’affaiblit et ne résiste pas aux maladies. On parle de famine quand la ration alimentaire est inférieure à 1 500 calories par jour : le corps ne reçoit pas assez de nourriture pour assurer son propre fonctionnement. On manque de force pour travailler, jouer, se déplacer. Notre société souffre de plus en plus de problèmes liés à la prise de poids. Dans le même temps les habitudes alimentaires ont largement été désorganisées ces dernières années. Le grignotage (devant la TV), des repas à heures variées et trop souvent pris " sur le pouce ", la multiplication des alimentations riches en calories (pizza, hamburgers, ...), des plats précuisinés ont renforcé la prise de poids au quotidien.
Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je mange... »
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Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) un milliard de personnes est en surpoids et 300 millions obèses. Et si le problème est particulièrement aigu outre-atlantique, la France peut commencer à s’inquiéter également. Le taux d’obésité est passé de 6% en 1990 à 11,3% en 2003 et il augmente de 17% par an. Désormais, près de 10 % des adultes et 12 % des enfants de 5 à 12 ans sont concernés par ce fléau soit 15 millions de personnes en surpoids dont 5,4 millions d’obèses. Risque de l'obésité sur la santé : diabète, hypertension, maladies cardio-vasculaires. Sans parler du mal-être. Depuis 1998, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère l'obésité comme une épidémie. Le mercredi, 9 spots sur 10 font réclame de produits déséquilibrés : laitages trop sucrés ou trop gras, céréales très sucrées, confiseries, ... Messages sanitaires sur les publicité alimentaires : Depuis le 28 février 2007, un décret d’application et un arrêté de la loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004 (article 29) imposent aux annonceurs de certains produits alimentaires d’introduire les messages sanitaires suivants dans leurs publicités et outils d’information (par exemple, les brochures de la grande distribution) : « Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour » « Pour votre santé, pratiquez une activité physique régulière » « Pour votre santé, évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé » « Pour votre santé, évitez de grignoter entre les repas » Sont concernés par cette mesure les boissons pour lesquelles il y a ajout de sucre, de sel ou d’édulcorants et les aliments manufacturés*. Chaque annonce publicitaire devra comporter alternativement les 4 messages et ce pour chaque type de support (TV, radio, affichage, presse, cinéma, Internet, brochures…). Il n’y a pas de lien entre le type de produit promu et les messages. Les annonceurs qui ne souhaitent pas apposer ces messages doivent verser une taxe de 1,5% du coût de la publicité à l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES). L’INPES consacrera les produits de cette taxe à des actions d’éducation nutritionnelle. Il s’agit d’une mesure de santé publique qui vise à sensibiliser le public, dont les enfants, et à faire connaître les repères essentiels en matière de nutrition issus du Programme national nutrition santé. En plus de multiples actions nationales et locales, elle doit contribuer à la promotion de la santé et la prévention des multiples problèmes et maladies liés à une mauvaise nutrition (diabète, obésité, maladies cardio-vasculaires, certains cancers…). * Les boissons et aliments exclus de cette mesure sont : - le thé, le café, les tisanes, la chicorée, les jus de fruits et le lait (si ces produits sont sans ajout de sel, sucre ou d’édulcorant de synthèse) ; - les produits bruts tels les fruits et légumes, œufs, épices et aromates ; - les produits justes découpés ou hachés (viande fraîche ou poisson), congelés ou surgelés et/ou mis en conserve sans aucun ajout hormis de l’eau. Pour en savoir plus : les textes réglementaires (http://www.sante.gouv.fr/htm/pointsur/nutrition/pol_nutri4.htm)
INEQUITE : "Une calorie de légume ou de fruit coûte de cent à mille fois plus cher qu'une calorie de matière grasse ou de sucre"1. De même que "le niveau d'éducation de la mère est déterminant pour lui permettre de dire non à son enfant sans culpabiliser"2 1
Marie-Laure FRELUT, pédiatre spécialisée dans la nutrition Valérie HURIER "Pub et enfants : petits coeurs de cible", Télérama ° 2916, 3à novembre2005 Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je mange... » 2
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Les différents groupes d’aliments et leurs rôles :
Les différents groupes d’aliments
aliments organiques qui dominent
rôles
Groupe 1: Les aliments protidiques
protéines
aliments bâtisseurs indispensables
Groupe 2: Les produits laitiers
protéines - lipides
bâtisseurs et fonctionnels et énergétiques
Groupe 3: Les Corps gras
lipides
très énergétiques, fonctionnels
Groupe 4: Les aliments glucidiques
glucides
énergétiques
Groupe 5: Légumes et fruits crus
fibres(cellulose)
aliments fonctionnels
Groupe 6: Légumes et fruits cuits
(riches en éléments minéraux et vitamines)
valeur énergétique très faible
Groupe 7: les boissons
glucides (boissons sucrées)
énergétiques
La ration alimentaire quotidienne doit apporter en quantité suffisante, à partir de tous les groupes d'aliments : • les macronutriments : glucides, lipides et protides, sources de l'énergie nécessaire à l'entretien et au fonctionnement de l'organisme ; • les acides aminés et les acides gras essentiels ; • les micronutriments indispensables au fonctionnement cellulaire : ions minéraux, oligoéléments et vitamines ; • l'eau et la cellulose Exemple de ration alimentaire : Petit déjeuner Lait (150 g) accompagné de chocolat en poudre (20 g) et de sucre (10 g) Pain (60 g) avec beurre (10 g) et confiture (20 g) Orange (180 g) Déjeuner Salade de tomates (160 g) avec huile (10 g) et vinaigre Viande rouge (100 g) accompagnée de haricots verts (100 g) et de pommes de terre (100 g) au beurre (10 g) Fromage : camembert (40 g) Dessert : pomme (120g) Pain accompagnant le repas : 60 g Goûter Yaourt nature (125 g) accompagné de céréales (40 g) Jus d'oranges (200 g) Dîner Poisson : carrelet (100 g) Pâtes (80 g) avec beurre (10 g) Salade de laitue (30 g) avec huile (10 g) et vinaigre Fruit : poire (160 g) Pain accompagnant le repas : 60 g
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Les principes généraux à respecter au cours des repas − Prendre les repas à heures fixes − Manger lentement dans une atmosphère détendue − Mastiquer longuement les aliments − Ne pas boire pendant les repas − Ne pas grignoter entre les repas Cf. « teneur en nutriments de l’alimentation d’une journée » et « bilan de l’alimentation d’une journée » en annexes.
Idées de séances Qu’est-ce qu’une alimentation équilibrée ? (tiré de « de la nourriture pour tous ! » Peuples Solidaires) Consigne : Regarde la pyramide alimentaire : pour être équilibrée, chaque jour ton alimentation devrait t’apporter au moins un aliment de chaque groupe de cette pyramide. Dans la pyramide, colorie : - en orange : pain, céréales, riz et pâtes - en vert foncé : légumes - en vert clair : fruits - en rouge : viande, volaille, poisson, œufs - en bleu : lait, yaourt, fromages - en jaune : corps gras, huile, produits sucrés.
« A ton avis, un litre de Coca-Cola contient l’équivalent de » : 2 morceaux de sucre 10 morceaux de sucre 20 morceaux de sucre
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« Qui mange quoi ? » (tiré de « de la nourriture pour tous ! » Peuples Solidaires) Voici 6 enfants :
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Et voici ce qu’ils ont mangé hier / un exemple de leur régime alimentaire :
SOIR
TOTAL CALORIES
1 bol de lait, 2 Pâtes, 1 orange et tartines beurrées pain
Pâtes, pain
1700
Riz et huile (ration
Riz et huile
1400
MATIN Marie (France) Simon (Soudan)
Eau sucrée
MIDI
énergétique)
Djamila (Algérie)
Lait, dattes, pain, jus d’orange, miel
Concombre, Yaourt, salade de pastèque, tomates, brick couscous (viande, (crêpe aux semoule blé, pois légumes)
1800
chiches, légumes, …)
Paolino (Bolivie)
Pain, eau sucrée
Pain, soupe
Empanadas
(pommes de terre, fèves)
(beignet fourré aux légumes, oignons, …)
Peter (Etats-Unis) Corn-flakes, lait et Chocolat, Cocacola, hamburger jus d’orange Sonam (Népal)
1600
2300
(steak haché, pain)
Oeuf dur, poulet mayonnaise, Coca-cola
Rie, « lassi »
Dal-bhât (riz, soupe
Dal-bhât
1700
(yaourt)
de lentilles, légumes)
Complète le tableau ci-dessous par « oui » ou « non » : Marie
Simon
Djamila
Paolino
Peter
Sonam
Alimentation suffisante Alimentation insuffisante Parmi ces 6 enfants, lequel a un régime alimentaire correct, c’est-à-dire à la fois suffisant et équilibré ? ………………………………………………………….. Que peux-tu dire de l’alimentation de Marie, Simon, Paolino et Sonam ? ………………………………………………………………………… Voici les pyramides alimentaires de Sonam et de peter. Colories-les en utilisant les mêmes couleurs que celles de la page précédente.
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Compare les deux pyramides à la pyramide équilibrée. Que manque-t-il à Sonam ? ……………………………………………… Que penses-tu de l’alimentation de Peter ? …………………………………… A toi de jouer ! Remplis la grille à l’aide des définitions ci-dessous. Puis retrouve et colorie verticalement le mot qui te dit ce que contient chacun de ces aliments.
1 – Le mil, le blé et le riz en sont. 2 – Produit laitier originaire de bulgarie. 3 – Aliment pour bébé. 4 – Légume qui peut être vert, rouge ou blanc. 5 – Fruit préféré des écureuils. 6 – Fromage troué. 7 – Fromage originaire de Normandie. (céréales/yaourt/lait/chou/noisette/gruyère/camembert. Mot à trouver : calcium)
Charade ! La mère donne mon premier Mon second est un déterminant possessif De mon troisième, tu extrais le charbon On trouve mon tout dans les fruits et les légumes frais. (vitamine)
Les besoins et les dépenses énergétiques Objectif : sensibiliser les élèves à l’importance de l’alimentation dans leur vie Principe : Aborder la notion d’énergie Notre corps : une machine à alimenter correctement en énergie Les différentes unités de mesure : . le Joule . les calories . les watts Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je mange... »
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1 kcal = 4,2 kJ et 1 Wh = 3,6 kJ Proposer aux enfants de comparer entre les besoins en énergie d’une télévision et d’un homme sur 24h. Exemple : La télévision a une puissance de Ptélé d’environ 100 Watts Pendant 24h, elle consomme donc une énergie égale à : Etélé = 100 x 24 = 2400 Wh x 3,6 = 8 640 kJ Un homme au repos consomme environ 2 500 kcal par jour soit : Ehomme = 2500 x 4,2 =10 500 kJ. Conclusion : La consommation énergétique de ces deux « machines » à priori très différentes est très voisine. Comment calcule-t-on le nombre de calories dont on a besoin ? Les scientifiques ont établi une formule indiquant la consommation moyenne d’énergie en fonction du sexe et de la masse (en kg) du sujet, la voici : Chez une femme : Poids x 11 + 1 250 Chez un homme : Poids x 16 + 1 350 Application pour un homme pesant 75 kg : Ehomme = 75 x 16 + 1 350 = 2 550 calories par jour. On retrouve bien sur des valeurs semblables à celles de la première partie. Proposer aux enfants de calculer leurs propres besoins énergétiques. Si un homme au repos a une dépense énergétique de 2500 kcal par jour, une femme n’en dépensera que 2000 kcal par jour. Comment peut-on expliquer cette différence ? (poser la question aux enfants) Par la différence de masse évidente entre un homme et une femme. Mais il faut savoir aussi que les femmes ont un pourcentage de masse graisseuse supérieure aux hommes (1kg de graisse stocke deux fois plus d’énergie qu’1 kg de muscles). De plus l’entretien d’une masse maigre (masse musculaire) consomme 10 fois plus d’énergie que la même masse de graisse. Quelles sont donc les activités consommatrices d’énergie en dehors de tout effort physique ? (poser la question aux enfants) Ce sont essentiellement la digestion, le maintien du corps à température constante, le travail musculaire minimal dû aux mouvements respiratoires. C’est ce qu’on appelle le métabolisme de base et pour l’exemple choisi, il correspond à une dépense énergétique de 1800 kcal/jour. Le passage d’une activité de base à une activité intense (effort sportif continu) va multiplier par 2,1 l’apport calorique nécessaire pour un homme et par 1,8 celui nécessaire à une femme. Calculer les nouveaux besoins et trouver une explication à ces évolutions. Pour un homme : Ehomme = 2500 x 2,1 = 5200 kJ Pour une femme : Efemme = 2000 x 1,8 = 3600 kJ En cas d’efforts intenses, les muscles fournissent un gros travail qui va être gourmand en énergie.
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Celle-ci est fournie par l’alimentation (sous peine de puiser dans les éventuelles réserves de graisse). L’évolution est moins forte chez la femme toujours à cause d’une masse musculaire à priori plus faible. Et si on alimente trop la machine ? Que va t-il se passer si l’alimentation apporte plus d’énergie que l’organisme en dépense ? (poser la question aux enfants) La première des choses que fait notre corps lorsqu’il reçoit un excès d’énergie c’est de la stocker sous la forme la plus riche, c’est à dire sous forme de graisse. Des excès réguliers dans l’alimentation vont conduire l’individu à augmenter sa masse graisseuse. Ce surpoids va inciter l’individu à être plus sédentaire en diminuant ses activités physiques. Les conséquences de ce surpoids peuvent être graves sur le plan de la santé, notamment par des risques de maladies cardiovasculaires et des problèmes liés au diabète. Relever les apports caloriques de différents aliments notifiés sur les emballages, sur certaines recettes de cuisine ou en allant faire des recherches sur Internet (notamment pour les fruits et les légumes). En prenant différents exemples proposés par les enfants sur des bases réelles ou farfelues, faites les calculer les apports d’une journée par individu et vérifier grâce aux formules précédentes si les apports sont excédentaires, insuffisants ou équilibrés.
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3 – Manger, un acte social et culturel En savoir + Le goût est un de nos cinq sens. Il ne fonctionne pas isolément et se conjugue avec les autres sens. La vue, l'odorat, l'ouïe et le toucher sont mis à contribution pour nous permettre d'apprécier ce qu nous mangeons. Mais la perception du goût dépend aussi de plusieurs facteurs, propres à chacun : es aptitudes, les capacités personnelles avec lesquelles nous naissons, mais aussi l'influence de notre vécu et notre bagage culturel. Il serait donc plus juste de parler des goûts et non du goût. On observe aujourd'hui une tendance à l'uniformisation des goûts.
Idées de séance(s)
« Décris le goût des aliments suivants (après ou non les avoir dégustés en classe) : pamplemousse/yaourt nature/pomme/bretzel/cacao » Goûter aux 1001 saveurs : (séance tirée du guide pédagogique d’ARIENA) Objectif : Etre conscient de la variété des goûts et des saveurs Principe : Lors d’un goûter, les enfants dégustent différents produits et s’expriment sur le goût qui varie selon les personnes et selon l’origine, la composition et le mode de fabrication des produits. Goûter saveurs : - Distribuer une part du mets sucré-salé à chaque enfant. Demander de goûter le mets en se concentrant sur sa composition. Rappeler que goûter un aliment se fait grâce aux 5 sens. - Lister sur un tableau les propositions d’ingrédients des enfants, les répartir en deux colonnes : présents ou absents du plat. Corriger. - Demander aux enfants de s’exprimer sur la saveur du mets sur l’effet produit par le mélange sucré-salé. - Proposer aux enfants de noter la recette en leur précisant les quantités pour chaque ingrédients. Goûter inconnu : - Faire goûter aux enfants les fruits ou légumes peu connus. Demander leurs ressentis : ont-ils reconnu les aliments ? De quoi se rapproche le goût de ces aliments ?Quelle est leur saveur ? … - Présenter chaque aliment dans sa forme initiale, préciser son origine, sa famille botanique, son utilisation culinaire, l’aspect de la plante entière, … Goûter surprise : - Faire goûter aux enfants chacun des yaourts. Leur demander de s’exprimer sur les différentes saveurs : sucré, salé et acide. - Les questionner sur celui qu’ils préfèrent. Observer quelle part de la classe préfère le yaourt sucré, salé ou acide. - Conclure sur la variation des goûts entre chaque individu.
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Goûter nature : - Donner un verre à chacun. Faire goûter un jus de pomme en brique alimentaire puis u jus de pomme artisanal. Questionner les enfants sur le jus qu’ils ont préféré et leur demander pour quelles raisons. - Présenter les deux contenants aux enfants. Quel jus pensent-ils avoir goûté en premier ? - Leur demander de comparer les jus en indiquant ce qui les différencie (goût, composition, emballage, origine, …). - Conclure sur les impacts sur l’environnement de chacun de ces produits.
Le cahier du goûteur le contenu des séances est à télécharger sur le site du CRDP de Bourgogne : www.crdp.acdijon.fr/dossiers/alimentation/cycle_2.htm (les séquences pédagogiques et le cahier du goûteur ont été élaborées par Caroline Reverdy, doctorante au CESG en collaboration avec l'institut du Goût à Paris ainsi que les enseignants impliqués dans le projet.)
Séance 1 : « Les 5 sens » Page 1 - J’aborde le sujet Page 2 - Ma grille de dégustation Page 3 - Notre grille de dégustation Page 4 - Ce que nous avons appris Séance 2 : « Le goût » Page 5 - J’aborde le sujet Page 6 - Ma grille de dégustation : « le cercle des saveurs » Page 7 - Ma grille de dégustation Page 8 - Ce que nous avons appris Séance 3 : « La vue » Page 9 - J’aborde le sujet Page 10 - Dégustation d’une pâte de fruits et de yaourts Page 11 - Ma grille de dégustation Page 12 - Ce que nous avons appris Séance 4 : « L’odorat » Page 13 - J’aborde le sujet Page 14 - Ma grille d’olfaction Page 15 - Ma grille de dégustation Page 16 - Ce que nous avons appris
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Séance 5 : « Le toucher et l’ouïe » Page 17 - J’aborde le sujet Page 18 - Ma grille de dégustation Page 19 - Ma grille de dégustation Page 20 - Ce que nous avons appris Séance 6 : « Les arômes » Page 21 - J’aborde le sujet Page 22 - Ma grille de dégustation Page 23 - Ma grille de dégustation Page 24 - Ce que nous avons appris Séance 7: « La flaveur » Page 25 - J’aborde le sujet Page 26 - Ma grille de dégustation Page 27 - Ma grille de dégustation Page 28 - Ce que nous avons appris Séance 8 : « La préparation d’un plat » Page 29 - Programme Page 30 - Ma recette (groupe 1) : compote de rhubarbe Page 31 - Ma recette (groupe 2) : compote de pommes Page 32 - Ma recette (groupe 3) : compote exotique
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« Cherche les différences entre ce que l’on mangeait en 1800 et aujourd’hui » (tiré du cahier d’ARIENA)
Recettes du passé (séance tirée du guide pédagogique de l’ARIENA) Objectif : Etre conscient de l’évolution des habitudes alimentaires au fil des générations Principe : Par une enquête, les enfants comparent les modes alimentaires entre les générations et recueillent des recettes. - Demander aux enfants quelles sont leurs habitudes alimentaires. Qu’est-ce que vous mangez régulièrement, Comment mangez-vous ? - Les interroger sur la consommation alimentaire d’autrefois. Quelles pouvaient être les différences avec aujourd’hui ? - Préparer le questionnaire sur les modes alimentaires avec les enfants. - Commencer par faire avec eux la liste des questions susceptibles de les informer sur l’alimentation d’autrefois. Par exemple : Qu’est-ce que vous mangiez le plus souvent ? Décrivez un repas qui vous a marqué. Citez un aliment rare des repas de votre enfance. Citez un aliment des jours de fêtes… - Regrouper les questions en plusieurs catégories. Par exemple : les aliments courants, les aliments exceptionnels, le déroulement d’un repas, l’action de cuisiner … - Réaliser le questionnaire en choisissant quelques questions par catégories. - Ajouter une catégorie qui nous donnera des informations sur la personne : son âge, son sexe, son lieu d’habitation, son activité… - - Demander aux enfants d’interroger des personnes d’autres générations (parents, grands-parents, voisins, …), ainsi que de recueillir une recette auprès de chaque personne interrogées. - Récolter les questionnaires. Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je mange... »
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Echanger sur les informations récoltées, les synthétiser et les classer selon l’âge des personnes interrogées. Quelles sont les différences d’habitudes alimentaires entre les époques ? Quelles peuvent être les raisons de ces changements ? Ces informations peuvent servir de base à a conception d’une exposition ou d’un livret. Un livre de cuisine peut être conçu à partir des recettes et être illustré de dessins ou d’anciennes photos de repas de fête.
L’alimentation en cours d’anglais le lexique de la nourriture, l’expression du goût, les habitudes alimentaires anglaises. Séances à télécharger sur le site de l'Académie de Poitiers : www.alecole.ac-poitiers.fr/ia86/lalimentation (les séances ont été élaborées par Sylvie GRIMALDI, Conseillère pédagogique départementale - langues Vivantes) Module : Objectifs : connaître le lexique de l’alimentation Activités : - Jeux avec des flashcards (par équipes, nommer la flashcard présentée, un point pour les premiers à répondre ; par équipes, aller toucher la flashcard dont le nom est prononcé en la choisissant parmi d’autres affichées au tableau ; reconnaître et nommer une flashcard dont on ne voit qu’une partie, afficher des flashcards dans toute la classe et demander aux élèves de montrer celle qui est nommée, distribuer des flashcards aux élèves et demander à celui dont la flashcard est nommée de se lever en la montrant … - Jeu de loto Module : Objectifs : l’expression du goût - l’article Activités : - Apporter des aliments, demander aux élèves de les goûter les yeux bandés, de les reconnaître et d’exprimer leur opinion (I like / I don’t like …) - reprendre les flashcards des aliments et demander à chaque élève de faire une phrase sur le type « I like … but I don’t like … » - Jeu de filature « what do you like ? / what don’t you like ?” - Jeu avec étiquettes : former des phrases, les transformer, comparer avec le français « I like fish / I don’t like fish » // « j’aime le poisson/ je n’aime pas le poisson » remarques sur la négation, l’article … http://www.anglaisfacile.com/exercices/exercice-anglais1/exercice-anglais-111.php Module : Objectifs : culture et civilisation, les repas anglais Activités : - Les repas au cours de la journée (http://www.ukstudentlife.com/Britain/Food.htm http://www.woodlands-junior.kent.sch.uk/customs/questions/food/meals.htm http://www.woodlands-junior.kent.sch.uk/customs/questions/food/index.htm - Préparer un brunch avec les élèves
Comparer les repas de différentes familles à travers le monde En consultant des images puisées sur Internet ou l’album photos "Hungry planet – What the world eats" Peter MENZEL, Faith d'ALUISIO – Material World Books, Ten Speed Press 2005
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4 – Où trouve trouve--t-on nos aliments ? Les programmes scolaires Cycle 2 : Découverte du monde Le monde du vivant Diversité du vivant et diversité des milieux (après une première sensibilisation aux problèmes de l'environnement à l'école maternelle, l'élève prend conscience de la fragilité des équilibres observés dans les milieux de vie) Cycle 3 : Sciences et technologies Education à l'environnement Rôle et place des êtres vivants ; notions de chaînes et de réseaux alimentaires
En savoir + Les êtres vivants se caractérisent par leurs modes d’alimentation. Ils peuvent être classés au sein d’un chaîne alimentaire dans laquelle les espèces sont positionnées en fonction de leur régime. Les végétaux se nourrissent d’eau et de sels minéraux et puisent leur énergie dans la lumière du soleil. Ils sont mangés par des végétariens, euxmêmes mangés par des carnivores. Certaines espèces –renard, rouge-gorge, …- sont omnivores, ils mangent aussi bien des végétaux que des animaux. Viennent enfin les décomposeurs qui dégradent la matière organique (végétale et animale) en minéraux, nourriture de base des végétaux. Il est important d’utiliser un vocabulaire précis pour ne as induire de confusion. Un prédateur se nourrit d’espèces vivantes et peut être un végétal, un végétarien ou un carnivore. D’autre part, chaque catégorie contient des sous-catégories (herbivores et granivores sont végétariens ; charognards et insectivores sont carnivores ; détritivores et nécrophages sont des décomposeurs). Par la compréhension de cette chaîne, une question peut interpeller les enfants : que se passerait-il si un maillon de la chaîne venait à disparaître ? Les enfants pourront approfondir ce sujet lorsqu’ils aborderont le thème « ECOSYSTEME ». Les êtres vivants dépendent donc bien les uns des autres pour s'alimenter. Cependant, la domination de l'Homme sur son milieu fait de lui un élément particulier de la chaîne alimentaire. A l’origine, l’homme, animal omnivore, se nourrissait comme les animaux sauvages, de chasse et de cueillette. Au fil du temps, il a dompté la nature et a organisé la production de son alimentation. Même s’il lui arrive encore d’extraire des aliments de la nature (pêche, chasse, cueillette), il se procure généralement sa nourriture dans des commerces. Tout ce que mange l’homme (ou presque) provient du travail des paysans du monde entier. Que ce soit dit une bonne fois pour toutes : il faut arrêter de penser que les salades grandissent en sachets, que les poissons nagent panés et que le jambon pousse en tranche de 4 ! L’homme mange donc, comme les animaux, de la nourriture en respectant son type de régime alimentaire mais il produit et transforme ses aliments. Depuis les débuts de l’agriculture, 10 000 ans avant JC, jusqu’au XIXe siècle, les hommes travaillaient essentiellement dans les champs. Les aliments étaient produits individuellement et transformés au sein des foyers. Avec la révolution industrielle, les homes ont quitté Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je mange... »
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progressivement les champs pour exercer une activité dans l’industrie ou dans les services. Les modes de production agricole se sont mécanisés, permettant d’accroître le rendement. Aujourd’hui, la production des aliments intègre souvent une transformation industrielle et s’organise à l’échelle mondiale. Ces modifications sociétales se retrouvent dans l’alimentation : les aliments sont davantage manufacturés, souvent prêts à l’emploi pour correspondre aux attentes de l’homme moderne. Cependant, agriculture et élevage sont parmi les plus vieilles activités de l'homme. A travers le monde, ce sont aujourd'hui encore les activités les plus pratiquées. C'est comme ça depuis toujours et ce n'est pas prêt de changer !
Quelques chiffres : -
-
Il y a 1,3 milliards d'agriculteurs dans le monde. Sur les 6,4 milliards d'habitants que compte la planète, 3 milliards vivent de l'agriculture. 75% des agriculteurs dans le monde travaillent exclusivement avec des outils manuels (bêche, houe, ...). La France est le 1er producteur agricole européen et le 2ème exportateur mondial (derrière les Etats-Unis En 12 ans, une exploitation agricole sur 5 a disparu. Respect de l'environnement, de la santé, de l'hygiène, protection sociale..., la France et l'Europe sont très exigeantes en matière d'alimentation. Mais en même temps, pour un petit producteur, cela coûte très cher de se mettre aux normes européennes. Beaucoup cessent leur activité, faute de moyens pour y parvenir. 36% du territoire de la France est en culture. 1 français sur 4 vit en milieu rural (25%). Au 18me siècle, c'était 80% de la population. Les paysans étaient 10 millions après 1945, ils ne sont plus aujourd'hui que 2 millions (4% de la population française).
Paysage = partie d’une région que l’on voit d’un endroit. Ex : en haut de la dune du Pyla, je peux admirer le paysage alentour. Territoire = étendue de terre sur laquelle vivent des êtres vivants. Ex : la CUB représente un territoire urbain (de ville) et le Médoc un territoire rural (de campagne) de la Gironde.
Idées de séance(s) Pour faire émerger les acquis : « L’homme se nourrit-il de la même façon que les animaux sauvages ? Pourquoi ? » «Qui nourrit qui ? » Objectif : Comprendre les notions d'interdépendance et de chaînes alimentaires Principe : « Recherche la définition des mots suivants »: Végétal Végétarien Carnivore « En quoi le soleil est-il indispensable à l’alimentation des animaux ? » Certaines espèces transforment la matière organique (végétale et minérale) en minéraux, nourriture de base pour la plante. Ces ont des petits êtres vivants tels que la fourmi, le vers de Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je mange... »
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terre, le mille-pattes, les champignons, … (pour mettre en évidence ce phénomène, cf. dessin animé « 20 millimètre sous terre : les décomposeurs au service du recyclage » Ma petite planète chérie – FOLIMAGE) Les végétaux et les animaux trouvent leur alimentation dans la nature. « Construit 2 chaînes alimentaires en partant d’un végétal différent. Compare-les avec celles de tes camarades. »
« Les métiers de l'agriculture » (à partir du guide de la FNSEA) « Retrouve le nom de ces différents métiers » (A lire aux enfants en ne dévoilant pas les noms des métiers, vocabulaire à trouver).
« De moins en moins d’agriculteurs » Objectif : comprendre qu’il existe différents modes de production selon les époques, les situations géographiques, les choix de société. "La population mondiale augmente et pourtant ceux qui nous nourrissent sont de moins en moins nombreux. Comment expliques-tu cela ?"
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« Une histoire de cultures » (tiré du cahier de l’ARIENA) Objectif : comprendre le lien entre l’évolution des modes alimentaires et l’évolution des paysages agricoles Principe : Au fil du temps, notre alimentation et la façon de produire notre nourriture ont changé. « Observe l’évolution de ce paysage entre 1800 et aujourd’hui et note pour chaque phrase le numéro du dessin correspondant. »
« Agricultures » Objectifs : savoir lire différents types de paysages ruraux cultivés et comprendre qu’il existe plusieurs modes de production agricoles. Principe : Proposer aux élèves diverses photos de paysages ruraux différents et leur demander d’en choisir un (ou deux) et de consigner leurs observations dans le tableau suivant par deux ou par petit groupe. Il ne s’agit pas d’étudier les paysages les uns à la suite des autres mais en parallèle pour définir ce qu’est un paysage rural et mettre en avant les différentes formes d’aménagement du territoire.
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Comment est le territoire (climat, relief)
Quelle est la taille des exploitations ?
Quel est le nombre de travailleurs ?
Quels sont les outils utilisés ?
Quelles sont les productions agricoles ?
Que deviennent ces productions ?
Amérique du Nord (préciser le pays choisi)
Europe (préciser le pays choisi)
Afrique (préciser le pays choisi)
Mise en commun : Chaque groupe doit présenter son travail (l’utilisation d’un vidéoprojecteur peut être utile). Une fois la mise en commun effectuée, les élèves comparent ces différents modes en proposant des explications aux différences observées, sous forme d’hypothèses. Bilan : il n’existe pas une agriculture mais bien plusieurs différentes selon les contraintes, les avantages et la culture des habitants des régions exploitées (agriculture extensive/intensive ; agriculture poly/monoculture ; agriculture traditionnelle/moderne ; agriculture vivrière/commerciale). L’agriculture est un aménagement, donc liée au territoire occupé par les Hommes. Organiser une visite chez un maraîcher, un céréalier, un éleveur, un apiculteur, un arboriculteur. Débat ou recherches documentaires (avec exposés à la clef par exemple). Objectif : Comprendre la transformation des aliments, des matières premières jusqu'aux produits finis. Principe : Le texte ci-dessous est fourni aux élèves avec consigne d'argumenter leur réponse (qui appelle un "oui" bien entendu !). "Les temps ont tellement changé depuis l'homme de Cro-Magnon ... Quand il avait faim, notre ancêtre partait à la chasse ou à la cueillette. Mais aujourd'hui, tu ne chasses plus et tu ne pratiques plus la cueillette (sinon peut-être celles des fruits et des champignons !). Si tu veux manger, ton porte-monnaie suffit. Réalises-tu que tes aliments te sont fournis pour l'essentiel par l'élevage et l'agriculture ?" On peut les accompagner en leur proposant comme support de recherche, la lecture des compositions sur des emballages d'aliments composés (ex : pâtes, biscuits, confiture, chocolat, poissons panés, yaourt, plats préparés,...) et sur des emballages d'aliments non composés (ex: lait, riz, miel, beurre, huile, vinaigre, sel, épices, ....
Pour aller plus loin : On peut envisager également une sortie au marché où les produits "bruts" sont représentés pour remonter les filières de production suivie d’une sorte au supermarché où les produits transformés sont majoritaires.
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« Aux origines des mets » (séance tirée du guide pédagogique de l’ARIENA) : Objectif : Comprendre la transformation des aliments, des matières premières jusqu'aux produits finis. Principe : Au cours d’un atelier de cuisine les enfants observent la fabrication d’un produit à partir de matières premières. - Choisir la recette d’un dessert que vous pouvez confectionner en classe. Par exemple : tarte aux pommes, gâteau au chocolat, clafoutis aux fruits, mousse au chocolat, … - Lister les ingrédients nécessaires pour la confection de ce dessert. - Demander aux élèves de classer les ingrédients en 2 catégories : les produits transformés (exemple « farine », et produits bruts (exemple « pomme »). - Demander aux enfants de trouver les matières premières qui ont servi à réduire les produits transformés listés (exemples « farine/blé ; chocolat/cacao ; sucre/betterave ou canne,…). - Les faire réfléchir sur la provenance des matières premières. - Réaliser la recette avec les enfants et observer à chaque étape les transformations progressives des ingrédients constituant le dessert. - Réaliser un schéma à partir de la liste des matières 1ères détaillant les transformations et les mélanges jusqu »au produit fini. - Partager le dessert à l’heure du goûter ! - Demander aux enfants de reconnaître les goûts de différents ingrédients et ceux des diverses associations de produits. - Lancer une discussion sur la part de produits transformés par rapport à la part des matières 1ères dans notre alimentation quotidienne. Pour aller plus loin : réaliser un jeu de memory où les enfants doivent regrouper une matière première et un produit utilisant cette matière première. Demander au service municipal concerné de vous faire visiter la cuisine centrale qui approvisionne la cantine et compléter par une visite du restaurant scolaire aux heures des préparations.
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5 - Impacts environnementaux, sociaux et ééconomiques conomiques En savoir + Quel type de production ? Après la révolution industrielle, le remembrement a entraîné une modification de l’organisation des champs. Les villes se sont développées et ont grignoté peu à peu les surfaces agricoles. Ainsi, trois agricultures ayant des impacts différents sur l’environnement cohabitent actuellement sur le territoire français. L’agriculture dite intensive est un système de production agricole qui cherche à obtenir un rendement maximum par l’usage important d’intrants (engrais, pesticides). Les dégâts écologiques peuvent être sérieux comme la pollution des eaux ou la dégradation de la biodiversité. En France, cette agriculture est remplacée par l’agriculture raisonnée. En cours de réglementation, elle cherche aussi un rendement important par l’utilisation limitée et efficace d’intrants tout en accordant une place plus importante au respect de l’environnement et de la santé. Enfin, l’agriculture biologique, plus chère de 20 à 30% est la plus respectueuse de l’environnement et de la santé. En France, elle répond à un cahier des charges strict qui permet d’obtenir le label AB. Ce label assure que les aliments n’ont subi aucun traitement chimique de synthèse. (cf. fiche F « J’écoconsomme, … »chapitre 5) Par ailleurs, la variété paysagère occupe un rôle déterminant dans la diversité des espèces floristiques et faunistiques. En effet, une zone aux paysages variés pourra produire plus d’aliments et offrir une diversité d’habitat et de nourriture pour les espèces présentes. Les plaines céréalières, du fait de leur uniformité, ne sont pas des refuges intéressants pour la faune comme pour la flore. Elles isolent les êtres vivants et les empêchent de se retrouver pour se reproduire. Elles contribuent aussi à ‘appauvrissement génétique. Aujourd’hui, sur les 30 000 espèces de plantes comestibles dans le monde, 9 fournissent 75% de l'alimentation humaine ! La disparition des petits territoires, au profit de l’extension de grandes cultures ou de zones bâties est une menace pour la biodiversité. Ainsi, des projets voient le jour visant la sauvegarde d’un aliment et par ce biais, de son paysage associé. Les pesticides : Pesticide est devenu au XXe siècle le terme générique utilisé pour désigner toutes les substances naturelles ou de synthèse capables de contrôler, d'attirer, de repousser, de détruire ou de s'opposer au développement des organismes vivants (microbes, animaux ou végétaux) considérés comme indésirables pour l'agriculture, l'hygiène publique (par exemple les cafards dans les habitations), la santé publique (les insectes parasites (poux, puces) ou vecteurs de maladies telles que le paludisme et les bactéries pathogènes de l'eau détruites par la chloration), la santé vétérinaire, ou les surfaces non-agricoles (routes, aéroports, voies ferrées, réseaux électriques...). Le terme « pesticide » couvre un champ plus vaste et général que les expressions « produit phytosanitaire » ou « produit phytopharmaceutique » car il englobe tous les produits destinés à lutter contre tous les dits nuisibles, ou indésirables (ex : les champignons qui pourraient attaquer une charpente) et les médicaments vétérinaires destinés à protéger les animaux domestiques, gibiers ou de compagnie (par exemple, le collier anti-puces pour chien).
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Il existe plusieurs familles de pesticide : • acaricides : contre les acariens, • anti-russetings : contre la rugosité des pommes, • bactéricides : contre les bactéries, • corvicides et corvifuges : contre les corbeaux, • fongicides : pour l'inhibition ou la prévention du développement des champignons herbicides, désherbants, phytocides ou débroussaillants : pour la destruction de plantes indésirables (aussi appelées mauvaises herbes ou adventices), • insecticides : pour la destruction ou la prévention du développement des insectes, • molluscicides : contre les limaces, les escargots, • nématicides : contre les nématodes, • parasiticides : contre les parasites, • répulsifs contre le gibier et les oiseaux, • rodenticides : contre les rongeurs (ragondins, campagnols, rats, souris, surmulots...), • Régulateurs de croissance : pour la prévention de la croissance excessive d'une plante (lutte contre la verse chez le blé), les anti-germinants, les produits favorisant la résistance des plantes, le bouturage, la mise en fruit, • taupicides : contre les taupes, • virucides : contre les virus. Un pesticide est composé d'un ensemble de molécules comprenant : une (ou plusieurs) matière active à laquelle est due, en tout ou en partie, l'effet toxique. Un diluant qui est une matière solide ou un liquide (solvant) incorporé à une préparation et destiné à en abaisser la concentration en matière active. Ce sont le plus souvent des huiles végétales dans le cas des liquides, de l'argile ou du talc dans le cas des solides. Dans ce dernier cas le diluant est dénommé charge. Des adjuvants qui sont des substances dépourvues d'activité biologique, mais susceptibles de modifier les qualités du pesticide et d'en faciliter son utilisation. Il existe de part le monde près de 100'000 spécialités commerciales autorisées à la vente, composées à partir de 800 matières actives différentes. 15 à 20 nouvelles matières actives s'y rajoutent tous les ans. Les propriétés d'un pesticide découlent pour l'essentiel de la structure de sa matière active. Celle-ci présente 3 parties (ce découpage est artificiel, aucune partie ne pouvant être littéralement séparée): • une structure active, qui assure le pouvoir pesticide. • des fonctions chimiques assurant la plus ou moins grande solubilité dans l'eau. • une partie support pour les deux autres conditionnant la solubilité dans l'huile. • Cette notion de solubilité est importante car c'est l'affinité d'un pesticide pour l'eau ou les corps gras qui va conditionner sa pénétration dans l'organisme cible. (source : Wikipedia).
Les engrais : Les engrais sont des substances, le plus souvent des mélanges d'éléments minéraux, destinées à apporter aux plantes des compléments d'éléments nutritifs de façon à améliorer leur croissance et augmenter le rendement et la qualité des cultures. L'action consistant à apporter un engrais s'appelle la fertilisation. les engrais font partie des produits fertilisants. Les engrais organiques sont généralement d'origine animale ou végétale. Les engrais minéraux sont des substances d'origine minérale, produits soit par l'industrie chimique, soit par l'exploitation de gisement naturels (phosphate, potasse). L'industrie chimique intervient surtout dans la production des engrais azotés, qui passe par la synthèse de l'ammoniac à partir de l'azote de l'air, moyennant un apport important d'énergie Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je mange... »
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fournie par le gaz naturel (qui fournit également l'hydrogène). De l'ammoniac sont dérivés l'urée et le nitrate. Elle intervient également pour la fabrication des engrais complexes, qui sont constitués par des sels résultant de la réaction d'une base avec un acide. Les engrais composés peuvent être de simples mélanges, parfois réalisés par les distributeurs (coopératives ou négociants). L'utilisation des engrais entraîne deux types de conséquences qui peuvent comporter des risques sanitaires (atteinte à la santé de l'homme) ou des risques environnementaux (dégâts sur les écosystèmes). Effets sur l'environnement et la santé : Le risque sanitaire le plus connu est celui relatif à la consommation d'eau riche en nitrate (fertilisation en azote) par le nourrisson. Le risque environnemental le plus cité est celui de la pollution de l'eau potable ou de l'eutrophisation des eaux, lorsque les engrais, organiques ou minéraux, sont répandus en trop grande quantité par rapport aux besoins des plantes et à la capacité de rétention des sols (fonction notamment de sa texture), et que les éléments solubles sont entraînés vers la nappe phréatique par infiltration, ou vers les cours d'eau par ruissellement. Plus généralement, les conséquences de l'utilisation des engrais, qui peuvent comporter des risques et qui sont soumises à la critique, sont les suivantes : • • • • • • •
• • • • • • •
effets sur la qualité des sols, leur fertilité, leur structure, l'humus et l'activité biologique ; effets sur l'érosion ; effets liés au cycle de l'azote et à la toxicité des nitrates dans les eaux potables ; effets liés à la dégradation des engrais inutilisés, qui émettent des gaz à effet de serre (oxydes d’azote NO2 et N2O4) dans l’atmosphère ; effets liés au cycle du phosphore ; effets liés aux autres éléments nutritifs (potassium, soufre, magnésium, calcium, oligoéléments) ; effets liés à la présence de métaux lourds (cadmium, arsenic, fluor) ou d'éléments radioactifs (significativement présent dans les phosphates, et dans les lisiers de porc pour les métaux lourds) ; effets sur les parasites des cultures ; Eutrophisation des eaux douces et marines ; effets sur la qualité des produits ; pollution émise par l'industrie de production des engrais ; utilisation d'énergie non renouvelable ; épuisement des ressources minérales ; effets indirects sur l'environnement, du fait de la mécanisation pour l'agriculture intensive et les épandages.
(source : Wikipedia)
Les OGM : Un organisme génétiquement modifié ou OGM est « un organisme vivant dont le patrimoine génétique a été modifié par génie génétique, soit pour accentuer certaines de ses caractéristiques ou lui en donner de nouvelles considérées comme désirables, soit au contraire pour atténuer, voire éliminer certaines caractéristiques considérées comme indésirables » selon la Commission de l’éthique de la science et de la technologie du Québec. Au sein de l'Union européenne, la directive 2001/18/CE définit un OGM comme suit : « Un organisme génétiquement modifié est un organisme (à l'exception des êtres humains) dont le matériel génétique a été modifié d'une manière qui ne peut s'effectuer naturellement par multiplication et/ou par recombinaison. » Avantages et risques des OGM : Les OGM offrent, selon leurs partisans, d’importantes possibilités économiques, écologiques et de développement humain. Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je mange... »
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En parallèle, les partisans de la lutte anti-OGM estiment que les OGM posent des risques sanitaires et environnementaux importants. Au nom du principe de précaution, la majorité d'entre eux demandent l’arrêt total des cultures en plein champ. La réglementation des organismes génétiquement modifiés est très variable selon les pays ; des mesures juridiques très diverses ont été prises dans le monde concernant la recherche, la production, la commercialisation et l'utilisation des OGM, dans leurs divers domaines d'application (agricole, médical,…). En Europe, ces mesures sont généralement particulièrement restrictives. (source : Wikipedia)
www.ogm.gouv.fr : site interministériel sur les OGM
Quel type de transformation et de conservation ? Les aliments soumis à de fortes transformations suivent un processus de production compliqué. Une utilisation accrue d’énergie et un emballage plus important en sont souvent les conséquences. Un exemple :
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Les additifs : Emulsifiants, antioxydants, E211, E471, E 1025… de nombreuses appellations mystérieuses figurent sur les étiquettes et font souvent la part belle aux rumeurs. On les a dits « cancérigènes» un jour, « toxiques » le lendemain. Qui se cachent derrière ces noms de code, qui sont ces « additifs » ? Un additif est une substance que l’on ajoute aux denrées alimentaires pour remplir colorer, sucrer ou conserver. Il en existe plusieurs catégories. Les plus connus sont les colorants et les conservateurs. Les premiers permettent de modifier la couleur d’un produit et de lui conférer un aspect attrayant. Si on leur reproche souvent d’être chimiques, il ne faut pas oublier que certains sont tout de même parfaitement naturels comme la cochenille, qui teint en rouge, la chlorophylle, en vert, ou le caramel en brun. Les conservateurs, quant à eux, empêchent les bactéries d’envahir les aliments et de maintenir leur qualité nutritive. On trouve ensuite les antioxydants, qui ralentissent les phénomènes d’oxydation, les émulsifiants, épaississants et gélifiants qui permettent l’homogénéisation de produits ne pouvant se mélanger naturellement, les révélateurs de goûts, qui augmentent l’intensité des saveurs, et les édulcorants, qui servent à sucrer les aliments ou à remplacer le sucre pour les produits light. La plupart sont des produits chimiques de synthèse mais certains peuvent être issus d’éléments naturels comme la pectine (E440) qui est un gélifiant obtenu à partir d’écorces d’orange ou d’épluchures de pomme. L’utilisation de tous ces additifs est strictement réglementée. Leur toxicité est étudiée et il n’est possible de les utiliser que s’ils n’induisent pas le consommateur en erreur et qu’ils ne présentent aucun risque pour la santé. Leur utilisation semble donc sans danger. Et reste un bon moyen pour les professionnels de l’agroalimentaire de donner du goût (ou de l’odeur) à des produits qui n’en n’ont que peu ou pas du tout… E100 à E180
Colorants alimentaires
E200 à 297
Conservateurs
E300 à E321
Anti-oxydants
E322 à E495
Emulsifiants, stabilisants, gélifiants
E500 à E585
Acides, alcalis, etc...
E620 à E641
Révélateurs de goût
E900 à E1520
Divers
Quel emballage ? Les emballages sont nécessaires afin d’offrir aux consommatrices et consommateurs un produit sûr, répondant aux normes d’hygiène et à l’abri des influences extérieures. Ils sont aussi porteurs d’informations sur le produit telles la composition, la valeur nutritive, le lieu de fabrication et l’utilisation. En règle générale, les produits peu ou pas transformés ont besoin d’un emballage moins conséquent. En revanche, les produits fortement transformés et les produits finis nécessitent plus de traitements. Les emballages génèrent différentes nuisances environnementales de leur fabrication (cf. dossier A) à leur traitement (cf. dossier E)
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D’où viennent les aliments que nous achetons ? De nombreux aliments sont produits dans notre pays et même dans chacune de nos régions. Au contraire de nombreuses marchandises font le tour du monde avant de se trouver sur nos tables. De plus, en prenant en compte les différentes étapes comme la transformation, l’emballage, l’étiquetage, le lieu de distribution, un pot de yaourt à la fraise peut parcourir des milliers de kilomètres sans que nous le sachions. L’impact provoqué par les transports représente pourtant un poids prépondérant dans la pollution atmosphérique et la hausse de l’effet de serre (cf. fiche … ECOMOBILITE). Notons que si la distance n’est pas le seul facteur de pollution, le moyen de transport utilisé joue aussi un rôle important. Ainsi le transport d’un aliment parcourant plus de 20 000 km depuis la Nouvelle-Zélande (comme certains kiwis par exemple) en bateau sera moins générateur de gaz à effet de serre qu’un autre importé par avion d’Afrique du Sud (9 000 km). Faire venir des produits de loin est lourd de conséquence.
Quelques chiffres -
Un fruit produit sur un autre continent parvenu jusqu'à nous en avion consomme 10 à 20 fois plus de pétrole qu'un fruit local et de saison. De tous les camions qui circulent sur nos routes, la moitié transporte des aliments ou des produits agricoles. Le plaisir de manger des cerises à Noël vaut 11 000 km de transport en avion depuis l’Argentine. Il faut trois fois plus d'énergie pour traiter et transporter les aliments que pour les produire.
Idées de séances « Comment fabriquer une vache !(tiré du dossier Ecoconsommation du CRIE CPECN Région Wallonne) » Prépare tes ingrédients ! Il te faut : - Une vache et un taureau qui nous donnerons un veau - des pâtures et des terres de fermage - des produits pétroliers variés pour faire fonctionner les engins agricoles - des engrais et des pesticides pour les cultures qui nourriront l’animal (fourrage, 1 200 kg de céréales, 150 kg de soja) - une étable - 5 millions de litres d’eau et 300 millions de litres d’air. Attention, nous te proposons 2 recettes au choix : Recette A 1 – Engraisse ton veau le plus rapidement possible en le gavant de nourriture (fourrage, grain et soja). Parque-le avec des centaines d’autres dans un espace réduit pour qu’il ne puisse pas se dépenser. Pour accélérer encore sa croissance et pour éviter toute maladie, injecte-lui régulièrement de grandes quantités d’hormones et d’antibiotiques. 2 – Attends deux ans. Ton veau est maintenant devenu une vache bien dodue pesant près de 500 kg. Enlève les parties non comestibles, il te reste 200 kg de viande. Mais celle-ci n’est malheureusement pas de première qualité et tu ne manqueras pas de t’en rendre compte quand elle sera dans ton assiette !
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Recette B 1 – Place ton veau dans un grand pré avec de l’herbe bien verte en compagnie de sa mère. Laisse-le brouter et grandir à son rythme. Ne lui donne des médicaments que si sa santé est directement menacée. 2 – Deux années ont passé et tu disposes maintenant d’une vache ni trop maigre ni trop grasse. Une fois dépecée, elle te donnera une viande appréciée pour sa grande qualité. Bon appétit ! Avec cette recette, tu as économisé une grande partie du fourrage, du grain et du soja employés dans la recette A, ainsi que les antibiotiques et les hormones. « Nous venons de voir qu’il y a 2 manières de produire de la viande. Laquelle préfères-tu (explique ta réponse) ». « Pourquoi ne pas visiter avec ta classe un éleveur de la région et l’interroger sur la façon dont il élève son cheptel ? Tu pourras ainsi obtenir toute une série d’informations détaillées sur ses activités. Questionne-le sur les problèmes d’environnement. Avec beaucoup de ménagement, demande-lui s’il se sent concerné. Comment organise-t-il son entreprise pour nuire le moins possible à la nature ? » « Quelles sont, pour toi, toutes les incidences sur l’environnement en produisant de la viande selon la recette A ? Et selon la recette B ? De quelle façon produit-on le plus de viande ? pourquoi à ton avis ? Qu’en penses-tu ? » « Connais-tu des races de vaches réputées être de bonne qualité ? Informe-toi auprès de ton boucher sur les qualités de viande et les types de morceaux. » « Vois-tu la relation entre la qualité de la vie (alimentation saine et équilibrée), le problème de la faim dans le monde et la protection de notre environnement ? Peux-tu l’expliquer ? »
« Plusieurs types d’agricultures » : (tiré du cahier d’ARIENA) « Plusieurs types d’agriculture existent aujourd’hui. A l’aide du tableau ci-dessous, décris les caractéristiques de 3 d’entre elles. Que penses-tu de ces 3 manières de produire des aliments ? »
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« Les additifs aux noms mystérieux » Objectif : Se rendre compte des additifs intégrés dans les produits transformés. Principe : Lire des étiquettes d'emballages de différents aliments transformés et repérer les noms mystérieux. « Voyages, voyages, … » (tiré du guide pédagogique de l'ARIENA) Objectif : comprendre que nos aliments peuvent venir de loin et avoir un impact sur l’environnement. Principe : A partir d’un texte sur le voyage d’un produit, les enfants discutent des impacts provoqués par le transport et des alternatives possibles. - Distribuer la fiche « itinéraire d’un yaourt aux fruits ».
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Lire le texte. Demander aux élèves de relever les ingrédients qui composent le yaourt. Préparer les étiquettes qui seront à fixer sur le planisphère : « production de lait », « production de mangues », « production d’abricots », « production de sucre », « transformation », « fabrication des pots en verre », « fabrication des couvercles », « impression des étiquettes », « distribution », « consommation ». Des images découpées dans les journaux et catalogues peuvent être utilisées pour illustrer les étiquettes.
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Placer avec les enfants les étiquettes des ingrédients grâce au texte sur un planisphère. Matérialiser à l’aide d’une ficelle le circuit du yaourt aux fruits, de la production des ingrédients à la fabrication du pot, de la transformation à la distribution, puis à la consommation du yaourt (plusieurs couleurs peuvent être utilisées selon les circuits). Observer le planisphère et demander ce qu’en pensent les enfants. Quels sont les impacts provoqués par les différents transports ? Et si le pot avait été en plastique ? Quel circuit aurait-on en plus ?
« Les kms d'un repas » Objectif : Etre conscient de la distance parcourue par les aliments que nous consommons. Menu du jour : - Salade de tomates - Perche du Nil et riz à la vapeur - Fromage de chèvre − Bananes au rhum − Petit calcul : Sachant que les tomates ont été cultivées sous serre sans le sud de l’Espagne, que le poisson a nagé dans le lac Victoria en Tanzanie, que le riz vient du Vietnam, le fromage du chevrier d’à côté, les bananes et le rhum de Martinique, calculer le nombre de kilomètres effectués par ces aliments pour arriver jusqu’à mon assiette.
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6 – L'inéquité al alimentaire imentaire En savoir + − − − − − − − −
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850 millions d’humains ne mangent pas à leur faim (source : FAO-2007) Le bétail des pays riches mange autant de céréales que les Indiens et les Chinois réunis. L'Afrique est le continent où sévit le lus durement a faim. 1 enfant sur 10 n'y atteint pas l'âge de1 an. 30 millions d'enfants souffrent de sous-nutrition. C'est en Afrique subsaharienne (pays situés sous le Sahara) que l'on a le moins à manger et que la situation est la plus dramatique. 40 à 55% de la population y est sous-alimentée. Sous-nutrition : calories en quantité insuffisante (moins de 2 000 calories par jour) par rapport aux besoins du corps. Sous-alimentation : quantité insuffisante d'aliments Le monde produit suffisamment de nourriture pour nourrir 12 milliards de personnes. Article 25 de la Déclaration Universelle des droits de l'Homme "Toute personne a droit a un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien –être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation (...)" En France, aujourd'hui encore, 2 millions de personnes ne mangent pas leur faim tous les jours. 2,6 millions de français vivent de l'aide alimentaire distribuée par les grandes associations humanitaires (Secours Populaire Français, banque Alimentaire, Restos du Cœur, Croix Rouge Française). Il y a 15 millions d'obèses sans les pays riches. 2 américains sur 3 trois sont en surpoids. En France, il y a 5 millions d'obèses et 14 millions de personnes en surpoids. Il y a aujourd'hui dans le monde autant d'obèses que de personnes au poids insuffisant.
Idées de séances Travail d'observation et de prise de conscience par la biais de l'album photo qui a servi pendant les séances de remue-méninges "Hungry planet – What the world eats" Peter MENZEL, Faith d'ALUISIO – Material World Books, Ten Speed Press 2005
« Pourquoi ne mangent-ils pas assez ? » (tiré de « de la nourriture pour tous » peuples Solidaires) Lecture : Actuellement, la quantité de nourriture produite sur la terre pourrait nourrir tous les habitants de la planète. Pourtant, plus de 800 millions de personnes ne mangent pas à leur faim. Pourquoi ? (cf. enfants présentés au chapitre B2) Le papa de Marie travaillait dans une usine textile du nord de la France. Il y a cinq ans, l’usine a fermé pour aller s’installer en tunisie. Alors, le père de marie s’est retrouvé au chômage. A 45 ans, pas facile de retrouver un emploi. Aujourd’hui, la famille vit avec un revenu minimum versé par l’Etat (RMI). C’est à peine suffisant pour payer le loyer de l’appartement, l’eau l’électricité et le chauffage. Pour la nourriture, la famille est très souvent obligée de ‘approvisionner aux « restos du cœur ». En France, plus de 2 millions de personnes ont recours à l’aide alimentaire.
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Question : Pourquoi cette famille na pas assez d’argent pour se nourrir ? ………………………………………………………………………………………………………. Lecture : Sonam, le petit népalais a six frères et sœurs. Son père est paysan. Sonam habite sur le flanc des montagnes de l’Himalaya. Pour cultiver, il a fallu aménager des terrasses. Sur celles du haut, la famille de Sonam cultive du maïs et réserve celles du bas à la culture du riz. L’année dernière la récolte a été très mauvaise et la famille a dû revendre le buffle pour acheter de quoi manger. Sans buffle, les travaux sont devenus plus pénibles, et si cette année la récolte est encore mauvaise, la famille n’aura rien à vendre. Dans le monde, près d’un milliard de paysans pauvres cultivent la terre dans des conditions difficiles. Questions : Que cultive la famille de Sonam ? Que se passera-t-il si cette année la famille n’a rien à vendre ? ……………………………………………………………………………………………. Lecture : Dans le sud du Soudan, il y a la guerre depuis de nombreuses années. Cette guerre oppose les Soudanais entre eux. Le village de Simon a été rasé et brûlé. Dans la panique, la famille a été dispersée et Simon se retrouve dans un camp de réfugiés avec sa mère et deux de ses frères. Ils sont sans nouvelles du père et des autres frères et sœurs. Dans le camp, la nourriture vient de l’aide alimentaire internationale, distribuée par les associations humanitaires. Combien de temps va durer cette situation ? Simon n’en sait rien. Dans le monde, il y a plus de 24 millions de personnes réfugiées ou déplacées qui vivent dans des camps. Questions : Choisis la bonne définition de l’aide alimentaire internationale : des pays qui ont trop de nourriture en envoient à ceux qui n’en ont pas assez des pays qui ont peu de nourriture en envoient à ceux qui en ont beaucoup Simon doit avoir recours à l’aide alimentaire pour manger. Que se passe-t-il dans son pays ? ………………………………………………………………………………………………………………. Lecture : Paolino est fils de mineur : son père travaillait dans une mine en Bolivie. Lorsque la mine d’étain a fermé, le père de Paolino s’est retrouvé sans travail et toute la famille est partie à La Paz, la capitale, avec l’espoir d’y vivre mieux. Mais là non plus, il n’y a pas d’emploi pour tout le monde ; pour survivre, Paolino a dû trouver un « petit boulot » : il est cireur de chaussures comme de nombreux enfants de La Paz. Dans le monde, il y a environ 150 millions d’enfants que la faim oblige à travailler. Questions : La famille est partie vivre à La Paz, parce que : elle aura une belle maison le père de Paolino pensait y trouver du travail la famille espérait y vivre mieux Que font les enfants de La Paz pour pouvoir manger ? ……………………………………………………………………………………………………………..
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Fiche C
« j’étudie, tu étudies, nous étudions, … » INDEX EN SAVOIR + ....................................................................................................... 2 Je consomme du papier ....................................................................................................... 2 Un peu d'histoire.................................................................................................................... 2 Qu'en est-il du bois plus précisément ? ............................................................................. 2 Comment le bois devient papier ? ....................................................................................... 3 Le blanchiment du papier ..................................................................................................... 3 Le papier recyclé, une alternative nécessaire..................................................................... 4 Encre et santé ........................................................................................................................ 4 Je consomme du matériel scolaire ...................................................................................... 4
IDEES DE SEANCES ........................................................................................... 5
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EN SAVOIR + Selon une étude de la SOFRES, en 2004, les fournitures scolaires représentaient 30 % des dépenses des ménages en période de rentrée scolaire (vêtements et habillement : 48% ; abonnements ou inscriptions : 28%)
Je consomme du papier On le manipule du matin au soir, à la maison, au bureau ou à l'université. Et malgré le développement des NTIC (Nouvelles Techniques d’Information et de Communication), on ne peut s'en passer. La preuve, vous le tenez entre les mains. Il emballe presque tout autour de nous. Il prend toutes les couleurs, toutes les formes, toutes les tailles et on en consomme des millions de tonnes chaque année en France … notamment dans les écoles !
Un peu d'histoire Dès la préhistoire, l'homme a tenté d'immortaliser sa pensée, ses connaissances. Aux pierres et os gravés de l'époque, ont succédé les plaques de bois, de métal ou d'argile. Mais ces supports étaient lourds, encombrants et peu malléables. Ce sont les Egyptiens qui trouvèrent une matière adaptée, issue de roseaux du Nil, le Papyrus, d'où il tire son nom. La concurrence naquit ensuite entre le parchemin (de la peau de mouton, de veau ou de chèvre séchée) au Moyen Orient et la soie en Chine. Puis vint le papier proprement dit, en Chine justement, où l'on réussit à élaborer une feuille blanche composée d'une pâte de fibres d'écorces et de vieux chiffons, tamisée puis séchée : la technique était trouvée… à base de matières récupérées. Les fibres, amalgamées entre elles puis pressées, forment la feuille. Elles peuvent être issues de tous végétaux ou produits contenant de la cellulose : bois, paille de céréales, lin, chanvre, roseaux, bambous, algues, chiffons, chutes textiles de coton… Au 19e siècle, la production de papier dans le monde était principalement à base de chanvre, une partie étant recyclée à partir des voiles et des cordages des navires. Aujourd'hui, les matières premières utilisées dans la fabrication de la pâte à papier ou à carton sont essentiellement du bois, mais aussi, et de plus en plus, de ce que l'on appelle FCR, les fibres cellulosiques de récupération.
Qu'en est-il du bois plus précisément ? 42% du bois commercialisé dans le monde sert à fabriquer du papier rappelle le WWF. En France, le bois représente 50% de la matière première utilisée pour fabriquer la pâte à papier ou à carton. Il s'agit principalement de bois de résineux (pin, sapin, épicéa…), préférés pour leurs longues fibres, et de feuillus choisis pour leurs fibres courtes (chêne, peuplier, hêtre, eucalyptus, bouleau), en fonction des caractéristiques propres au produit fini. On utilise principalement du bois d'éclaircie qui provient par définition de l‘entretien des forêts cultivées (arbres chétifs, malades ou tordus, cimes…), et des sous-produits de l'industrie forestière. S’il provient de plantations, l’impact environnemental est limité (pour transformer un arbre en papier, il faut quand même de l’eau et beaucoup d’énergie). Mais lorsqu’il est issu de forêts anciennes, c’est toute la biodiversité qui en prend un coup. (Cf. dossier ECOSYSTEME pour complément sur l’arbre et la forêt)
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Comment le bois devient papier ? La première étape de fabrication du papier ou du carton réside dans la pâte. Il s'agit alors de séparer les fibres cellulosiques de la lignine, les deux principales matières composant le bois. Pour cela, il existe plusieurs procédés : mécanique, chimique, mi-chimique. Il faut ensuite les épurer et, le cas échéant, les blanchir. Mais toutes ces méthodes nécessitent une énorme quantité d'eau et d'énergie pour extraire les fibres cellulosiques du bois. Ajoutez-y l'utilisation massive de produits chimiques, et la quantité de rejets polluants, même si de sérieux progrès ont été réalisés ces dernières années. La fabrication du papier proprement dit consiste à épandre un mélange de différents types de pâtes très diluées sur une toile poreuse permettant l'évacuation de l'eau, pour former une couche mince de fibres et y répandre un mélange d'adjuvants minéraux (kaolin, talc), d'additifs chimiques et de colorants qui donnent l'état de surface et l'aspect optique souhaité à la feuille de papier. L'adjonction éventuelle d'azurants optiques permet d'obtenir un papier encore plus blanc que blanc, mais attention les mirettes ! La couche ainsi constituée est alors pressée entre des rouleaux pour rapprocher les fibres, les enchevêtrer et les essorer. Une succession de cylindres chauffants achève le séchage et l'apprêt. Ça y est, voilà la feuille, de largeur variable (de 1 à 10 mètres), que l'on enroule en bobines (une bobine mère peut peser plus de 30 tonnes).
Le blanchiment du papier L'étape finale de transformation des fibres papetières, après le procédé de mise en pâte, est le blanchiment. L’objectif du blanchiment est de produire une pâte blanchie et résistante. Certaines pâtes peuvent être utilisées sans blanchiment préalable, c’est le cas de certains papiers d'imprimerie ou d’applications dans lesquelles une faible blancheur est acceptable, comme le papier journal ou la plupart des papiers d’emballage. Cependant, pour la majorité des papiers d'impression-écriture et pour quelques sortes de papier d’emballage, la pâte doit être blanchie. Pour les pâtes mécaniques, la majeure partie de la lignine native retenue dans la pâte écrue est blanchie par du peroxyde d’hydrogène ou de l’hydrosulfite de sodium. Dans le cas des pâtes chimiques (kraft et sulfite), l'objectif du blanchiment est d'enlever la fraction de lignine résiduelle et colorée encore présente après cuisson. Le chlore, l'hypochlorite de sodium, le dioxyde de chlore, l'oxygène, le peroxyde d'hydrogène, l'ozone sont les réactifs couramment employés pour transformer la lignine en une forme qui devient soluble en milieu alcalin. La pâte est lavée plusieurs fois à l'eau durant le blanchiment, cependant des conditions alcalines sont nécessaires à divers moments du procédé pour extraire la lignine soluble. Dans les usines de pâte modernes, l'oxygène est généralement employé dans la première étape du blanchiment. La tendance est d'éviter l'emploi de produits chimiques chlorés et de mettre en oeuvre une séquence de blanchiment TCF ("Total Chlorine Free"). Cependant, les processus ECF (Elemental Chlorine-Free), qui utilisent du dioxyde de chlore sans chlore élémentaire, sont encore indispensables pour blanchir certaines sortes de pâtes. (Cf. fiches AFOCEL n°564, 688 et 711 en annexe)
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Le papier recyclé, une alternative nécessaire Il faut entre 1,5 et 3 tonnes de bois, suivant le procédé (mécanique ou chimique), pour fabriquer 1 tonne de papier ou de carton. Les FCR, s'ils sont bien triés, peuvent être destinés à différents usages, du papier graphique à l'emballage. Et là, bonne nouvelle : 1 tonne de FCR, donne jusqu'à 900 kg de papier ou de carton ! Par ailleurs, la production de pâte recyclée permet d'économiser énormément d'eau et d'énergie par rapport à celle du papier vierge blanchi. (cf. fiche C chapitre 9)
Encre et santé Les encres colorées modernes (et certaines recettes anciennes) anciennes font appel à l'usage de pigments très toxiques (métaux lourds en général) et d'additifs stabilisant qui peuvent être de puissants allergènes (isocyanates dans certaines encres « techniques » modernes) notamment lorsqu'ils sont respirés (fréquent lors de l'utilisation d'aérographe) Les pigments sont souvent dilués dans un solvant (eau, alcool ou autre solvant organique). Certains solvants sont toxiques quand ils sont respirés, avalés ou par contact avec la peau. Les encres autres que composées d'eau et de pigment naturels non toxique ne devraient pas être vidées dans les éviers. Il est recommandé de ne pas les laisser à portée des enfants, d'autant que pour des raisons de secret de fabrication, la nature des pigments et des additifs améliorant la tenue des encres à la lumière, aux UV, à l'oxydation, à l'eau, etc. ne sont pas ou rarement mentionnés sur les étiquettes. En France les centres anti-poison disposent de données et peuvent en rechercher en cas de problème. (source :Wikipedia)
Je consomme du matériel scolaire De nombreux articles scolaires contiennent des produits réellement nocifs pour la santé: solvants, métaux lourds et conservateurs. Les solvants toxiques les plus répandus sont le xylène et le toluène. On peut les retrouver dans les colles, les surligneurs fluo, les feutres, les encres, les peintures et les correcteurs. Les effets sur la santé ne sont pas à prendre à la légère. De simples maux de tête au cancer, en passant par des irritations de la peau ou des atteintes rénales, l'impact direct des solvants toxiques sur la santé des élèves a déjà mené à la mort certains enfants qui "reniflaient" leur pot de colles. Il est préférable de choisir des produits à base d'eau ou d'alcool. Les métaux lourds tels que le cadmium, le plomb, le mercure ou le chrome sont principalement utilisés comme colorants. Grignoter un crayon vernis et coloré ou lécher son marqueur pour qu'il fonctionne à nouveau met directement l'enfant en contact avec ces produits toxiques à basse concentration. Ils peuvent être remplacés par des colorants alimentaires. Le conservateur le plus répandu est le formaldéhyde. On peut le trouver dans les feutres, les peintures et les colles. Volatile et classé parmi les cancérigènes probables, ce composé chimique atteint principalement le système respiratoire et les muqueuses : irritations nez/gorge/oreilles, asthme, ... . Ces différents produits posent également des problèmes sur l'environnement lors de leur élimination: - accumulation des métaux lourds dans l'atmosphère ou les eaux de ruissellement des décharges, - contamination de la chaîne alimentaire, contribution à la formation de dioxine, Parallèlement à l’aspect nocif de certains matériels, de nombreux gadgets et autres fournitures fragiles ont envahi les cartables de nos enfants. Chaque année, il nous faut racheter, remplacer, …consommer à nouveau ! Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... »
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IDEES DE SEANCES "Matières 1ères" « Retrouve toutes les matières 1ères qui sont puisées dans la nature pour fabriquer tous les objets du cartable. » (cf. fiche A- chapitre 1) « Du bois au papier » (tiré du carnet « du bois au papier » du CREAQ) Le cycle de vie de l’arbre « Un arbre a besoin de plusieurs choses pour grandir, note à coté des flèches ce dont l’arbre a besoin. »
Grâce : - au CO2 capté dans l’air - au soleil - à l’eau - aux sels minéraux puisés dans le sol la plante se développe. On appelle cela la photosynthèse. Les rôles des arbres « Les arbres jouent de nombreux rôles pour la nature. Cite ces différents rôles. » - Le bien-être de l'individu : L'augmentation de la température dans les villes par rapport à la campagne, la forte densité de surfaces réfléchissantes au sol et près des bâtiments, la présence de couloirs de vent créés par les hauts édifices, par les rues ou par les trous dans le tissu urbain, le faible taux d'humidité provoqué par l'insuffisance de plantations et de surfaces gazonnées nous indiquent l'importance, et même l'urgence d'introduire de la végétation en milieu urbain par la plantation d'arbres de rues et par la conservation et l'amélioration des espaces boisés urbains et périurbains existants. L'effet le plus évident produit par la végétation sur le micro-climat, est l'ombre. L'arbre absorbe et réfléchit les radiations solaires de telle sorte que l'individu recherche l'ombre lors de Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... »
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journées ensoleillées et de grande chaleur. Les conifères assurent une protection contre les radiations solaires pendant toute l'année. L'absorption par la végétation des radiations de grandes longueurs d'ondes provenant du soleil permet également aux arbres de réduire l'écart entre les températures diurnes et nocturnes. Sous un couvert d'arbres, les journées seront moins chaudes, tandis que les nuits seront moins fraîches. La végétation (arbres, arbustes, conifères et feuillus) réduit la vitesse du vent en offrant une résistance au déplacement de l'air. Un écran dense formé de végétaux peut permettre de créer, derrière lui, une zone d'accalmie. La vélocité du vent peut être réduite de 50% sur une distance de 10 à 20 fois la hauteur de l'écran. Le degré de réduction sera fonction de la hauteur, de l'épaisseur et de la perméabilité des végétaux utilisés. Le couvert forestier intercepte également les précipitations, comme la pluie et la neige, et peut constituer une protection pour le promeneur. La qualité de l'air : La présence de massifs boisés contribue à réduire les poussières, les différents polluants chimiques et les germes microbiens. Les poussières sont d'origines diverses, de source industrielle, elles peuvent être le support de polluants chimiques. Elles proviennent de la circulation et de l'activité urbaine en général, et véhiculent alors les produits chimiques et les microbes pathogènes. Elles peuvent aussi être naturelles. Le feuillage permet un certain filtrage des poussières suivi d'un lessivage au sol lors du lavage par les pluies. L'effet de la végétation sur l'air pollué lui-même est très différent selon les cas; les polluants peuvent être absorbés et transformés par la végétation (l'anhydride sulfureux, le gaz carbonique et l'ozone) ou être absorbés et accumulés sans transformation par le végétal (fluor. plomb). Il faut aussi mentionner que la végétation pourrait avoir un rôle anti-microbien. Il est maintenant bien connu que le nombre de germes microbiens par m3 d'air est beaucoup moindre en forêt que dans une rue du centre de la ville. De plus, des chercheurs ont mis en évidence des substances à effet bactéricide émises par les feuilles de certains arbres (ex: sapin baumier et pin). La qualité de l'eau : Les espaces verts et les végétaux d'une ville contribuent à absorber l'eau de pluie, par la percolation au niveau du sol et par les racines des arbres. En préservant les espaces verts, il est possible de réduire le volume des eaux de ruissellement, de protéger les sources d'eau et de prévenir ou du moins réduire les dommages occasionnés par des inondations. La présence d'espaces verts permet aussi de limiter la pollution des eaux de surface qui autrement couleraient sur des espaces pavés contenant des polluants comme le plomb et des déchets de toutes sortes. Ces eaux, drainées naturellement vers les cours d'eau ou captées par les égouts pluviaux, contribuent à la pollution de l'eau et à la disparition de la faune aquatique. La protection des sols : La végétation joue un rôle important pour la protection des sols contre l'érosion par l'eau et le vent. Laissés à nu, les espaces ouverts en milieu urbain peuvent se dégrader rapidement. L'absence de couvert végétal rend la surface du sol plus sensible à l'impact des gouttes d'eau et à la force du vent. Il peut s'ensuivre une dégradation de la structure du sol ou une perte de matériau (par ravinement, érosion par ruissellement, boues, vents de sable, etc.). Le problème est particulièrement important sur les sols en pente, les berges des rivières, les falaises, les collines et les talus. On aurait avantage à protéger les endroits fragiles en conservant la végétation ou en l'implantant là où elle est absente. La pollution causée par le bruit : Au cours des cinq dernières décennies, le niveau moyen de bruit a augmenté considérablement dans la plupart des municipalités. La présence de végétation peut remédier à l'inconfort provoqué par un niveau de bruit trop élevé. Les obstacles rencontrés peuvent absorber, réfléchir ou réfracter le bruit. La végétation, par ses feuilles plus ou moins poreuses, peut réduire le taux d'énergie sonore. Diverses études sur la création de zones tampons ont démontré qu'une bande de terrain boisé réduit le bruit de 6 à 8 décibels par 30 mètres. Cette atténuation est importante, si on retient qu'une atténuation de 12 décibels correspond à une diminution de la sensation sonore de l'ordre de 50%. Un refuge pour la faune avienne et terrestre : Les superficies boisées servent également d'habitat à toute une faune terrestre et avienne. Leur rôle est donc considérable en milieu naturel et périurbain. L'observation de la faune, spécialement des oiseaux, représente un loisir de plus en plus fréquent. La présence d'espaces boisés, même parcellaires, permet à cette faune de subsister en milieu urbain. L'interaction entre des espaces bâtis et des espaces libres naturels peut aussi permettre de développer des lieux d'interprétation de la nature à proximité du réseau scolaire. Dans les municipalités (en zone urbaine et périurbaine), la majorité des espaces boisés sont situés sur des terrains moins propices à l'expansion du cadre bâti, tels que les zones de drainage lent, terres basses, berges de rivières, talus à fortes pentes et zones à affleurements rocheux mais offrant une grande diversité d'habitats. Ils jouent donc un rôle primordial dans l'équilibre des écosystèmes présents sur les territoires des municipalités. Un élément architectural et esthétique : La végétation influence également le milieu urbain dans son expression physique. Elle améliore l'esthétique du paysage bâti, en créant un changement de texture, un contraste de couleur et de forme par rapport aux bâtiments adjacents. Aux abords d'un bâtiment ou d'une résidence bien aménagée, la végétation, arbres et arbustes, s'harmonisent aux éléments architecturaux et les mettent en valeur. La diversité des feuillages et la floraison de différentes espèces ajoutent une note importante parmi les masses bâties, trop souvent concentrées et entourées de vastes espaces de stationnement. Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... »
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La végétation, en milieu urbain et périurbain, aide à définir et à séparer les espaces extérieurs. En zone résidentielle ou dans des aménagements publics, la végétation assure le caractère privé de certains espaces. De plus, la conservation d'une bande boisée peut permettre d'isoler une zone résidentielle d'une voie routière importante ou d'une zone industrielle. Les plantations de rues servent de lien entre les divers espaces publics et les fonctions récréatives. Les plantations d'arbres d'espèces variées peuvent, par exemple, servir à identifier les parcs ou les corridors récréatifs. La ville devient alors un ensemble vivant et bien planifié. Des équipements sociaux indispensables : Les espaces verts servent de lieux de récréation pour la détente, la promenade, le sport et l'interprétation de la nature. Leur fonction sociale provient du rôle qu'ils jouent, en facilitant l'accès au public pour ses activités de loisir et en favorisant les rencontres entre les citoyens. Or, les espaces libres en milieu municipal sont en nombre restreint. Les espaces boisés intéressants sont pour la plupart de petites superficies et peu accessibles. À proximité des résidences, ces espaces boisés ont un rôle important pour les loisirs spontanés. Les nombreux sentiers que l'on peut retrouver dans les espaces boisés attestent une fréquentation importante.
Les forêts Françaises « Voici une petite information : Les forêts représentent 30% de la surface totale en France Retrouve pour chaque période historique, la surface boisée existante en France. » Préhistoire Aujourd'hui
80% de la surface totale plus que de 50%
200-400 après JC
14% 30%
Fin du XVIIIe siècle
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Les usages du bois « Le bois a diverses utilisations. Trouve le nom de chaque partie du tronc d’arbre, ainsi que ce que nous allons pouvoir fabriquer avec celle-ci. »
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Le papier « Vrai-Faux » Le papier est né en France. vrai ❍ faux ❍ Le papier est né au IIIème siècle avant Jésus-Christ . vrai ❍ faux ❍ Le papier est né en Chine vers la fin du IIIème siècle avant l'ère chrétienne, sous le règne de l'empereur Chiuangdi (dynastie des Qin). Au VIIIème siècle, les arabes apprennent l'art chinois de fabrication du papier, et le transmettent peu à peu à l'occident. Au XVème siècle, l'invention de la typographie par Gutenberg accroît la consommation de papier. Mais c'est au XIXème siècle que l'industrie du papier prend réellement son essor. Au siècle suivant, elle devient l'industrie lourde que nous connaissons aujourd'hui.
On utilise seulement du bois pour fabriquer du papier. vrai ❍ faux ❍ Coton, Chanvre, Lin, déchets de papiers
Des animaux fabriquent aussi du papier. vrai ❍ faux ❍ Le papier est fabriqué naturellement par une espèce de guêpe, notamment dans le sud de la France, qui prédigère du bois, et produit ainsi la cellulose, nécessaire à la fabrication de ce papier. Ce papier lui sert à créer les alvéoles hexagonales de son nid, qui accueillera ses larves.
La fabrication du papier pollue. vrai ❍ faux ❍ Le chlore qui sert à blanchir le papier est un produit chimique polluant.
Le papier a besoin de peu d’eau pour être fabriqué. vrai ❍ faux ❍ La fabrication du papier nécessite de grandes quantités d'eau : il faut de l'eau pour extraire la cellulose des fibres du bois et de l'énergie pour sécher le papier. Le chlore qui sert à blanchir le papier est un produit chimique polluant. Cependant des progrès importants ont été réalisés en utilisant des produits de blanchiment moins polluants que le chlore (peroxyde d'hydrogène ou azote) et en améliorant le « bouclage » des circuits afin de réduire de façon importante la consommation d'eau.
La fabrication du papier recyclé pollue vrai ❍ faux ❍ Le bois utilisé pour la fabrication du papier représente la moitié de la surface boisée. vrai ❍ faux ❍ À noter que la production de papier représente 14 % de l'exploitation forestière.
Le papier recyclé est toujours gris. vrai ❍ faux ❍
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La fabrication du papier « La pâte à papier est le matériau de base. Elle peut être produite à partir de différents composants. Essaie de les trouver. » Le chanvre : Le chanvre est une plante annuelle de plus de 2 m de haut. Originaire d'Asie centrale, il est cultivé en Chine, en Russie, en Inde, dans les pays d'Europe Centrale, en Italie, dans le nord-est de la France.Le rendement en fibres est approximativement de 1,5 à 2 t/ha/an. La longueur moyenne des fibres de chanvre est de 20 mm pour une largeur de 25 µm. Ces fibres sont utilisées très raffinées pour des papiers fins comme les papiers cigarettes et les papiers filtres. Leurs caractéristiques physiques, principalement leur résistance à la traction et à la déchirure sont particulièrement intéressantes. Le lin : Le lin est une plante annuelle qui pousse dans le monde entier, aussi bien en Asie qu’en Europe. La fibre de lin vient des tiges de la plante mais aussi de l’huile extraite des graines. L’avantage de cette fibre est sa longueur élevée, en moyenne 25 mm et sa bonne résistance. Le lin peut être utilisé comme substitut au coton. De plus, le rendement de cette fibre est très nettement supérieur à la production de coton (jusqu’à 2 t/an/ha). Cette fibre est utilisée en papeterie pour des papiers fins comme les papiers à cigarette ou le papier Bible. En effet sa bonne résistance et sa longueur confèrent à ses papiers les caractéristiques mécaniques essentielles pour cette production particulière. Ces fibres sont très raffinées afin d'avoir des longueurs inférieures à 4 mm. Le coton : Le cotonnier est un petit arbuste annuel de 1 à 1,50 m de haut. Il est cultivé dans les zones chaudes d’Amérique, d’Afrique, d’Asie et mêmes d’Europe (Espagne). Les fibres de coton proviennent des graines, et sont appelés linters. Le rendement en linters de coton est de seulement 0,05 t/ha/an. Cette fibre est utilisée pour ses bonnes caractéristiques physique et mécanique. En effet, les linters de coton mesurent 2 à 5 mm et ont une largeur de 18 µm. Elle est utilisée pour des papiers dits de luxe. Elles sont également utilisées pour les papiers fiduciaires et principalement pour les billets de banques, papiers pour lesquels la caractéristique essentielle est la résistance au pliage. Cette fibre est aussi beaucoup convoitée par le domaine du textile.
« Remets le processus de fabrication du papier dans l’ordre ». 7
La feuille de papier s'enroule au fur et à mesure sur la bobine.
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Les rondins sont débités en morceaux de taille régulière.
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On cuit les morceaux de bois avec de la lessive caustique.
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La cellulose arrive dans des cuves où on la mélange à de l’eau et différents produits (coloration car tous les papiers ne sont pas blancs).
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Des rouleaux hérissés de pointes et munis de bras pivotants saisissent un rondin écorcé
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La pâte obtenue passe entre deux cylindres "sécheurs".
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Les morceaux de bois sont broyés, ils sont réduits en une sorte de feutre (groupement de fibres : la cellulose) de couleur blanchâtre qui sera transformé en feuille.
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1) Des rouleaux hérissés de pointes et munis de bras pivotants saisissent un rondin écorcé.
2) Les rondins sont débités en morceaux de taille régulière.
3) On cuit les morceaux de bois avec de la lessive caustique.
4) Les morceaux de bois sont broyés une première fois et après être passés dans le défibreur. Ils seront réduits en une sorte de feutre de couleur blanchâtre qui sera transformé en feuille de cellulose.
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5) Les feuilles de cellulose arrivent dans des cuves où on en fait de la pâte. Ensuite on la laisse reposer parfois on la colore car tous les papiers ne sont pas blancs.
6) La feuille de papier passe entre deux cylindres " sécheurs ".
7) Le papier est enroulé sur une bobine
A sa sortie, le papier est prêt pour la commercialisation.
« A la découverte du contenu du cartable » (tiré du dossier pédagogique de l’IBGE- Institut Bruxellois pour la gestion de l’environnement) Objectif : Faire prendre conscience aux enfants que les fournitures scolaires n’ont pas toutes le même impact sur la santé et sur l’environnement. Déroulement : Inventaire - L’enseignant demande à un élève de sortir 1 objet. - L’enfant le sort, le montre à tout le monde et le met sur sa table. - L’enseignant demande alors si quelqu’un a un objet différent de celui-là, mais servant à la même chose. - Les enfants sortent de leur cartable l’objet demandé, on exprime en quoi cet objet est différent du précédent. L’enseignant note les critères au tableau. En sortant un nouvel objet, les enfants doivent expliquer en quoi il est différent des autres objets déjà sortis, et donner un nouveau type de critère. Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... »
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- Si l'enseignant dispose d'un objet différent de ceux des enfants dans le cartable qu'il a préparé, il le sort aussi. Le professeur demande alors d’exprimer en quoi cet objet est différent. - Une fois que tous les objets de la même fonction ont été montrés, on passe aux objets suivants. Exemples : − « Qui a un crayon ? Montre-le-moi. - Quelqu’un a-t-il un crayon différent ? En quoi est-il différent ? » (Donner un « critère », si d’autres enfants montrent un autre objet du même genre de différence, lui signaler que cette catégorie de différence existe déjà). (Critères : couleur /noir ; avec vernis/ sans vernis ; sans bois/ avec bois, … autres critères énumérés par les enfants). Les laisser citer la différence entre les crayons, susciter leur réflexion. − « Montrez-moi un cahier. Quels sont les différents types de cahier ? » (Signaler la différence cahier, cahier de brouillon, journal de classe,...). « Quel type de papier employez-vous ? » − « Avec quoi / comment corrige-t-on ses fautes ? » Sortez les différents types de correcteurs. Sont-ils liquides/ solides, sentent-ils fort / pas fort, à base d’eau/ de solvants organiques,... Le nombre d’articles à passer en revue dépendra de l’âge des enfants et de la durée que vous désirez consacrer à cette phase d’observation. Le nombre minimum d’objets à décrire est de 4 de manière à aborder les 4 critères de choix du matériel scolaire : - Durabilité et réutilisation : le porte-mines, le stylo à bille rechargeable, le stylo, la règle, le taille-crayon, … - Matière recyclée : cahiers, journaux de classe, classeurs, … - Nocivité : marqueurs, correcteurs, crayon, colle, marqueur fluo, … - Déchets : boîte à tartines, le "10 heure" (biscuits et boissons), gourde, … Débat : Après avoir fait l’inventaire de tout ce que contient le cartable, l’enseignant pose quelques questions et laisse les enfants discuter. Une bonne manière d’entamer cette discussion est d’amener les enfants autour d’une table sur laquelle ils auront déposé eux-mêmes une panoplie de fournitures scolaires sans consigne plus précise que celle de « déposer sur la table le contenu de votre cartable » : Exemples de question : - Tous les objets étalés sont-ils indispensables à l’école ? - Y a-t-il des objets que vous utilisiez déjà l’année passée ? Lesquels ? - Comment choisissez-vous votre matériel ? (qualité , prix , mode, respect de l’environnement, respect de la santé, durabilité ; ...) Vocabulaire Après la phase de questionnement, chaque élève retourne à sa place et la leçon de vocabulaire peut débuter. Celle-ci va permettre de synthétiser et de récapituler les différentes notions abordées mais aussi de préciser, si c’est nécessaire, certaines notions. Cette leçon se construit naturellement, à partir des mots notés au tableau lors de la phase d’observation. Ces mots seront automatiquement adaptés au niveau des élèves puisqu’ils ont été énoncés par eux. Exemples de mots : matière, nocivité, durabilité, recyclé, recyclage, réutilisation, déchets, dangereux pour la santé, environnement, bois, plastique, matières synthétiques, solidité, qualité, verni, énergie, consommer…
Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... »
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Fiche D
« je salie, tu salies, nous salissons, … » INDEX EN SAVOIR PLUS..................................................................................... 2 IDEES DE SEANCES .............................................................................. 11
Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je salie... »
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EN SAVOIR PLUS Nettoyer, désinfecter, blanchir, faire briller... la société contemporaine a déclaré la guerre aux saletés. Aujourd’hui, il faut être toujours plus hygiénique et aseptiser à tout va. Une phobie du microbe qui incite à briquer et à nettoyer à grand renfort de poudres, lessives ou lingettes. Une pratique pas si nette pour notre environnement et notre santé.
La pollution domestique et urbaine Chaque Français utilise en moyenne 137 litres d'eau par jour... dont la quasi-totalité est ensuite rejetée : ce sont les eaux usées domestiques qui regroupent les eaux "ménagères" (eaux de cuisine et de salle de bains) et les eaux "vannes" (WC). Les eaux "ménagères", qui représentent les deux tiers du total des eaux usées domestiques, contiennent, notamment, des graisses, des savons et détergents, des matières en suspension et des matières dissoutes organiques ou minérales. Au total, on évalue la pollution journalière produite par une personne utilisant de 150 à 200 litres d'eau à : − 70 à 90 g de matières en suspension − 60 à 70 g de matières organiques − 15 à 17 g de matières azotées − 4 g de phosphore − plusieurs milliards de germes pour 100 ml. A cela il faut ajouter les eaux usées rejetées (effluents) par les installations collectives, telles que les hôpitaux, les écoles, les commerces, les hôtels et restaurants, etc. Ces eaux sont ensuite généralement acheminées vers des stations d'épuration et, en sortie d'usine, la majorité des polluants sont éliminés. Le développement des équipements de collecte et de traitement des eaux usées (l'assainissement) vise précisément à réduire l'impact de la pollution domestique et d'une partie de la pollution industrielle. L'objectif final est, bien sûr, la préservation de nos ressources en eau et la protection de notre environnement. Il faut également évoquer ici les pics de pollution particulièrement nocifs qui peuvent survenir, en zone urbaine, lorsque de fortes pluies succèdent à une longue période sèche. Un risque existe alors de saturation du système d'assainissement, lorsque le réseau de collecte est unitaire : non seulement il peut y avoir surverse du réseau mais, de plus, le lessivage des toits et des chaussées par les pluies, peut entraîner une augmentation des pollutions urbaines des ressources. (source : CIEAU)
Pollutions des eaux D’un côté, la ménagère qui astique son carrelage, récure son évier, nettoie son foyer. De l’autre, des rivières qui font les frais de cette quête de propreté et tentent d’absorber les eaux usées. Des pratiques quotidiennes de part et d’autre de la planète. Aujourd’hui, rares sont les régions du monde épargnées par la pollution aquatique. Selon la Commission mondiale de l’eau plus de la moitié des fleuves du monde sont gravement touchés et pollués. Ceci entraîne une dégradation des écosystèmes et compromet la santé et les moyens d’existence des hommes qui en dépendent. Qu’ils soient émis dans l’air ou répandus sur les sols, la majorité des polluants finissent leur vie dans les milieux aquatiques par le biais de l’eau. On pourrait penser que la mauvaise qualité des rivières est le seul fait des industriels et de l’agriculture. Si ces secteurs sont responsables d’une grande part des pollutions, les particuliers ne sont pas exemptés de responsabilité. Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je salie... »
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Les pollutions peuvent être de nature biologique, chimique ou physique. On peut considérer qu’il y a pollution d’une eau dès que l’activité de l’homme dégrade la qualité du milieu récepteur (rivière, lac). La pollution domestique est bien caractérisée : les eaux usées domestiques contiennent de la matière organique dissoute ou en suspension, des huiles, des détergents, des constituants biologiques (bactéries, amibes, vers...). Les pollutions industrielles sont beaucoup plus variées et font l’objet d’études spécifiques : polluants minéraux ou organiques (engrais...), pesticides, hydrocarbures, micropolluants métalliques...
DCE = Directive-Cadre sur l’Eau Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je salie... »
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Contribution des agents à la pollution de l'eau (année 2000) Part de pollutionmasse organique
Part de pollution nitrates
Part de pollution pesticides
Redevance pollution
Consommateurs
35 %
20 %
10 %
89 %
Agriculteurs
33 %
74 %
90 %
1%
Industriels
32 %
6%
-
10 %
Source IFEN - agreste - Agence de l'eau- Sénat
Qu’est-ce qu’un détergent ? Poudre à récurer, liquide vaisselle, shampoing... le détergent est un produit chimique utilisé pour sa capacité à éliminer les salissures. De quoi est-il composé ? Quelque soit le détergent, il comprend toujours la même base : des tensio-actifs ou agents de surface, un squelette qui lui confère sa consistance et de l’eau. Ensuite y sont ajoutés des adjuvants, des parfums et des colorants. Parmi ces composants, certains sont dangereux. Dans les parfums : attention aux phtalates. Des tests en laboratoire ont montré des corrélations entre ces produits chimiques et l’apparition de cancers ou de dysfonctionnements du système reproducteur. Les phtalates peuvent également déclencher de l’asthme, des réactions allergiques, des irritations au niveau de la respiration ou de la peau. Dans les adjuvants : les phosphates fortement caustiques peuvent s’avérer mortels lorsqu’ils sont avalés. D’autres ingrédients se trouvent nocifs s’ils sont associés : le diéthanolamine et le tri-éthanolamine (des conservateurs souvent non révélés) peuvent réagir avec des nitrites et conduire à différentes formes de cancers. Plus de 25% des rivières européennes sont gravement polluées par le nonyphénol, un additif des détergents industriels. Des chercheurs anglais ont associé cette molécule à la perturbation de la reproduction de plusieurs espèces de poissons.
Les phosphates Les lessives chargées en produits nocifs, et notamment en phosphates (agents anticalcaires et antiredéposition), ont déversé pendant des années des composés chimiques dans les cours d’eau, favorisant l’eutrophisation (prolifération de plantes aquatiques qui étouffent petit à petit lacs et rivières). La dégradation des milieux aquatiques et la difficulté grandissante de traiter ces eaux pour les rendre potables - il est très coûteux de dé-phosphater les eaux usées dans les stations d’épuration - ont fait évoluer la recherche et les consciences. En Europe occidentale, depuis le début des années 80, les rejets phosphatés ont notablement diminué (de 50 à 80%), en raison de l’amélioration spectaculaire du traitement des eaux usées et de l’introduction massive de détergents sans phosphate. La Suisse est allée plus loin en 1986 en bannissant les phosphates de la plupart de ses pratiques. Leur éradication a été un succès puisqu’elle a permis au lac Léman de retrouver sa superbe. En quelques années, sa concentration en phosphore a chuté de 60%. En 1991, le Ministère de l’environnement français a négocié avec les industriels une convention plafonnant à 20% le taux de phosphore dans les lessives (qui pouvaient jusqu’alors en contenir jusqu’à 50%).
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Depuis le 1er juillet 2007, suite à la parution du décret n°2007-491 du 29 mars 2007, les phosphates dans les lessives domestiques sont interdits. (www.ecologie.gouv.fr/Lesphosphates-dans-les-lessives.html ) En France, les phosphates rejetés dans l’environnement proviennent pour moitié des usages domestiques, détergents ou lessives phosphatées en tête.
La mousse Pire que les phosphates, les tensioactifs (les agents lavants) appréciés pour leur pouvoir moussant et dégraissant, sont présents dans tous les produits de lessive. Difficilement dégradables, ils ravagent les fronts de mer. Il y a une trentaine d’années, scientifiques italiens et français sonnent l’alarme, constatant que les tensioactifs reviennent sous formes d’embruns marins sur tout le littoral méditerranéen. Ils dissolvent la cire protectrice des aiguilles des pins et laisse le champ libre à l’air marin, chargé de sel qui brûle alors les arbres. Les jeunes poissons et les herbiers de posidonies, ces champs d'algues réservoirs de vie sous-marine, sont également menacés. A Port-Cros et à Porquerolles, autour du delta de l’Arno en Italie, de vastes champs de piquets ont remplacé les étendues de pins parasols. Pourtant aujourd’hui, les chimistes ont mis au point d’autres procédés, tout aussi efficaces, à base d’acides gras qui se dégradent au cours de leur passage dans les stations d’épuration. Leur usage reste encore marginal. Les azurants optiques rendent le linge plus blanc en apparence sans augmenter le pouvoir lavant (effet trompe-l'œil). Présents dans la plupart des lessives courantes, ces produits de synthèse se fixent sur les textiles pendant le lavage, peuvent réagir avec la peau et entraîner des risques d'allergies. Les mentions "hypoallergéniques" ne constituent donc pas nécessairement une garantie d'innocuité.
L’eau de Javel L’eau de Javel est une solution aqueuse d’hypochlorite de sodium et de potassium. Sa concentration s’exprime en degrés chlorométriques (°Chl). On trouve dans le commerce des solutions prêtes à l’emploi de 10 à 15 °Chl et de l ’eau de Javel concentrée à diluer. Les tablettes sont de composition légèrement différente. Ces produits peuvent également contenir des détergents et des parfums. (cf. fiche de préparation en annexe). L’eau de Javel a des propriétés détachantes, blanchissantes, désinfectantes et désodorisantes. Elle est, à tort, utilisée dans les toilettes, les sanitaires, les poubelles, sur les sols, mais également en addition de lessives En tant que biocide, elle est active à l’égard des bactéries, des virus, des champignons et des algues. Influencés par la publicité et les traditions, nous pensons souvent que nettoyer ne suffit pas et qu’il faut, en outre, désinfecter toute la maison et même le trottoir ! Ces dernières années, le marché des produits d’entretien a vu apparaître les produits "2 en 1". Ces détergents cumulent une action nettoyante et une action désinfectante grâce à l’adjonction d’eau de Javel ou d’autres désinfectants. Les producteurs ont ainsi relancé la "javelmania" pourtant déjà bien ancrée. On ajoute à des produits déjà néfastes des polluants supplémentaires, sans utilité dans le cadre d’un entretien régulier. Les agents tensioactifs des produits nettoyants on déjà une action antibactérienne suffisante. Pourchasser à outrance les microbes n’est pas seulement inutile, c’est aussi nuisible pour l’environnement et dangereux pour la santé. Il est impensable d’aseptiser la maison de fond en comble. C’est même une perte de temps puisqu’il suffit de faire quelques pas dans la pièce nettoyée, d’ouvrir la fenêtre, pour la contaminer. Il n’est même pas nécessaire de pénétrer dans la pièce pour la recontaminer. Les Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « Je salie... »
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colonies de bactéries se reforment spontanément à partir des quelques germes restants. Or les désinfectants sont dilués dans le produit d’entretien. Il reste donc, après désinfection avec ces produits, des germes qui en quelques minutes reconstitueront les colonies initiales. Une désinfection n’est utile que lorsqu’il y a une maladie à la maison dont la déclaration est obligatoire (salmonellose, certaines hépatites,...). Les cages d’animaux et les bacs à litière peuvent simplement être désinfectés avec du vinaigre pur. L’eau de Javel contient du chlore. Lors de sa production, de son utilisation puis de son rejet avec les eaux domestiques, le chlore libéré peut se combiner à des molécules organiques (contenues dans les sols, les eaux et l’air) et former des organo-chlorés, composés toxiques, persistants et qui s’accumulent dans les chaînes alimentaires. Certains d’entre-eux sont cancérigènes et/ou mutagènes. Il en est de même lorsque de l’eau de Javel est versée dans une cuvette de WC où subsiste de l’urine. Si les eaux usées sont évacuées vers une fosse septique, l’apport régulier d’eau de Javel peut compromettre les équilibres biologiques de la fosse et donc son bon fonctionnement. Le stockage et l’utilisation d’eau de Javel à la maison comportent des risques pour la santé. En effet, ce produit est à l’origine d’accidents domestiques. Utilisée en mélange avec des produits d’entretien contenant de l’acide (détartrant, nettoyant pour sanitaires, anti-rouille,...), un dégagement gazeux survient et peut provoquer des effets tels que l’irritation des muqueuses et des yeux, des maux de tête, des nausées,... Cela peut aller jusqu’au développement d’un oedème pulmonaire avec risque de complications infectieuses. Si l’eau de Javel entre en contact avec de l’ammoniaque, c’est un gaz plus dangereux encore qui se forme et qui peut provoquer des dommages importants aux poumons. Les centres Anti-poisons relatent de nombreux accidents dont les victimes sont des enfants qui ont ingéré, par mégarde, de l’eau de Javel. Heureusement, ils sont rarement mortels. (source : réseau éco-consommation http://www.ecoconso.be) Et pour tout savoir sur l’eau de javel : www.eaudejavel.fr
Dans l'enceinte de l'école, des produits sont utilisés pour l'hygiène et la désinfection des bâtiments, des sols et surfaces, le nettoyage des équipements, des textiles. Ces produits sont majoritairement d'origine pétrochimique en France, la part des produits dit "naturels" ou biodégradables est d'environ 7% (source ADEME 2005).
Comment peut-on épurer les eaux usées ? Par différentes méthodes utilisant des procédés biologiques, physiques et chimiques. Les techniques d’épuration sont variées. Leur choix est déterminé par la charge polluante à traiter, sa nature et la qualité du traitement souhaité. L’assainissement individuel (fosses septiques) a le plus souvent fait place à un traitement collectif des effluents domestiques collectés par un réseau d’égout. Les techniques les plus répandues pour l’épuration des effluents domestiques sont des procédés biologiques tels que les boues activées, les lits bactériens ou le lagunage. Les autres types d’effluents, industriels par exemple, exigent la mise en oeuvre de processus plus spécifiques. Une filière de traitement type, par boues activées, est mise en oeuvre dans la grande majorité des stations d’épuration.
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Station d'épuration (Douai - Nord de la France)
Des prétraitements, dégrillage, dessablage, déshuilage, décantation primaire, font appel à des procédés mécaniques ou hydrauliques simples. Le traitement biologique consiste à favoriser le développement, dans un bassin d’aération, enrichi en dioxygène, des bactéries minéralisatrices, naturellement présentes dans l’effluent. Les boues recueillies sont ensuite épaissies, déshydratées et stabilisées par traitement chimique ou par digestion biologique. Ces types d’installations traitent essentiellement les matières en suspension et les composés dissous carbonés qui sont les principaux polluants des effluents domestiques. Des efforts sont actuellement faits pour étendre ces installations en vue du traitement de l’azote et du phosphore. De plus, les boues et les refus des prétraitements constituent des sous-produits de l’épuration auxquels il faut trouver une destination. Si une partie des boues peut parfois être utilisée comme fertilisant agricole, la majorité de ces déchets est incinérée ou mise en décharge. L’avenir verra sans aucun doute apparaître une amélioration des techniques du traitement de ces boues. Le lagunage naturel est une alternative intéressante pour de petites collectivités : les eaux usées transitent par des étangs où elles sont soumises à l’action minéralisatrice des bactéries qui, en libérant le CO2, NH4+ et les sels minéraux, favorise la croissance des végétaux fixateurs de CO2 et producteurs de l’O2 nécessaire à la croissance bactérienne. Une autre solution est constituée par les lits bactériens. Les eaux usées y percolent dans des massifs filtrants naturels ou synthétiques où est reconstituée l’action épuratrice des sols à partir de l’activité bactérienne. La France possède aujourd'hui environ 15 000 stations d'épuration. La quasi totalité des communes de plus de 10 000 habitants disposent d'une station d'épuration. En France, le rendement des stations d'épuration est, en moyenne, de 73 %, c'est-à-dire que l'on n'enlève que 73 % de la pollution. Si on considère que l'on collecte 68 % des eaux usées, le taux de dépollution pour la France n'est que de 49 %. L'objectif fixé par la loi, à l'horizon de 2005, est un taux de dépollution de 65 %. De nouvelles stations sont construites chaque année. Pour répondre aux obligations, les traitements primaires sont de plus en plus fréquemment abandonnés au profit des traitements secondaires, qui exploitent largement les filières biologiques. (source : CIEAU).
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(source : CIEAU)
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(source : IFEN)
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IDEES DE SEANCES "Les produits chimiques" - Etudier la composition de produits d'entretien (lessive, produit vaisselle, nettoyant multiusages, nettoyant sols, nettoyant vitres, nettoyant fours, eau de Javel, nettoyant WC, ...) chimiques grâce à leurs emballages. Les enfants, même les plus jeunes, pourront déjà appréhender ne serait-ce que la lecture de certains produits issus de la pétrochimie (ex : hypochlorite de sodium, formaldéhyde, hydrocarbures aliphatiques, ...) puis reconnaître les logos de prévention (cf. fiche A chapitre 3)
« Que deviennent les produits chimiques que l’on jette dans les égouts » (séance CREAQ) « Quand tu vides la baignoire ou quand tu tires la chasse des WC, l’eau part. Où va-t-elle ? (écris ou dessine) » « Colorie en bleu l’eau propre et en marron les eaux usées (sales). » (ATTENTION : l’eau à la sortie de la station d’épuration doit être colorée en marron bleu)
Attention, à la sortie de la station d’épuration, l’eau n’est pas potable, elle est simplement……… ……………………..(épurée) Une station d’épuration ne peut pas éliminer totalement toutes les saletés et pollutions que nous avons mélangées à l’eau. Il faut donc salir l’eau le moins possible.
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« Entoure en rouge ce qui peut polluer les cours d’eau »
Compléter la séance par : . « Expérimenter le principe d’une station d’épuration » (intervention CREAQ) . Visite d’une station d’épuration (contacter le CREAQ)
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Fiche E
« je jette, tu jettes, nous jetons, … »
Index ................................................................................................................ 1 En savoir +............................................................................................. 2 Qu’est-ce qu’un déchet ? ......................................................................................................... 2 Les déchets ménagers ............................................................................................................ 4 La gestion des ordures ménagères en France actuellement .................................................. 7 Le devenir de nos déchets sur la CUB .................................................................................... 8
Idées de séances .................................................................................. 9
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EN SAVOIR + Notre façon actuelle de vivre et d'acheter nous oblige à produire de plus en plus de déchets. Il devient aussi chaque jour plus difficile de se débarrasser de ces déchets sans porter atteinte à notre environnement car de plus en plus d'emballages en plastique ne sont ni réutilisables ni recyclables. Dans notre agglomération, ces déchets sont incinérés, polluant l’air et émettant des GES. Ailleurs, ils peuvent être aussi rassemblés dans des décharges qui sont maintenant contrôlées (étanches et gérées) mais qui nécessite toujours plus d'espace. Et puis, vous le savez, nos réserves de pétrole s'épuisent.
.Qu’est-ce qu’un déchet ? Un déchet (détritus, résidu..) est un objet en fin de vie ou une substance issue d'un processus, jugés devenus inutiles ou dangereux ou encombrants, et dont on veut se débarrasser. L'Union européenne en donne une définition similaire : « toute substance ou tout objet [...], dont le détenteur se défait ou dont il a l'intention ou l'obligation de se défaire » (Directive du 5 avril 2006 relative aux déchets), de même que le droit français (« tout résidu d’un processus de production, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon », Code de l'environnement, art. L-541-1) ou le droit suisse (« choses meubles dont le détenteur se défait ou dont l'élimination est commandée par l'intérêt public », Loi fédérale sur la protection de l'environnement du 7 octobre 1983). On distingue principalement quatre types de déchets : - Les déchets biodégradables ou compostables (résidus verts, boues d'épuration des eaux, restes alimentaires...), qui s'assimilent en première approche à la biomasse. Ces déchets sont au moins pour partie détruits naturellement, plus ou moins rapidement, en général par les bactéries, champignons et autres micro-organismes et/ou par des réactions chimiques (oxydation, minéralisation), laissant des produits de dégradation identiques ou proches de ceux qu'on peut trouver dans la nature, parfois néanmoins contaminés par des résidus de pesticides, de métaux, dioxines, etc, selon leur origine. Ils peuvent être revalorisés par différentes filières (bioénergie, biocarburants, Compostage/amendements/engrais...). -
Les déchets recyclables (matériaux de construction, métaux, matières plastiques) : ces matériaux peuvent être réutilisés tels quels (via des recycleries ou ressourcesries) dans d'autres domaines ou recyclés : par exemple, les métaux sont refondus et réintégrés dans de nouvelles pièces, les plastiques sont hachés et servent de rembourrage ou de combustible...
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Les déchets ultimes qui « ne sont plus susceptibles d'être traités dans les conditions techniques et économiques du moment». Eux seuls devraient encore pouvoir être mis en décharge (depuis le 1er juillet 2002 en France), après inertage le cas échéant, pour les plus dangereux.
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Les déchets spéciaux et déchets industriels spéciaux (DIS), à la différence du déchet banal peuvent entrer dans la catégorie des déchets dangereux, dont font partie les déchets toxiques et les déchets radioactifs qui doivent faire l'objet d'un traitement tout à
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fait particulier en raison de leur nocivité particulière liée à la radioactivité. Parmi les déchets nucléaires, on distingue les déchets radioactifs ultimes qui « ne sont plus susceptibles d'être traités dans les conditions techniques et économiques du moment ». On les classe aussi selon leur durée de vie (d'activité). (source : Wikipedia)
En France, le volume total des déchets ne cesse d'augmenter : +25% entre 1994 et 2004.
source : ADEME
NB : Ce graphique pourrait faire apparaître la faible part des déchets des ménages (seulement 4%), or c’est bien nous tous qui consommons des produits issus d’usines (11% de déchets), qui habitons des logements de plus en plus spacieux (280 m² en moyenne en 1992, 330 m² en 20031) d’où des déchets du BTP (40%) et c’est bien nous qui consommons bois et nourriture (43% de déchets). Notons, cependant que tous ces déchets n’ont pas les mêmes caractéristiques et donc la même gestion (valorisation ou traitement ultime).
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Rapport IFEN « L’environnement en France » 2003 Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... »
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.Les déchets ménagers Ils regroupent : - les ordures ménagères (20,5 millions de tonnes /an soit 1kg/hab/jour) - les encombrants ou monstres (3 millions de tonnes/an) - les déchets liés à l’usage automobile (huile de vidange, batteries, … soit 2,5 millions de tonnes /an) - les déchets d’espaces verts (0,5 millions de tonnes/an) - les déchets d’assainissement (boues d’épuration soit 3 millions de tonnes /an) Le graphique indique que la quantité annuelle de déchets produits par les ménages diminue depuis 2002 : moins 6 kg / hab./ an sur la période 2002 - 2004.
source :ADEME
Notons qu’en 2004, c’était encore tout de même 28 millions de tonnes de déchets des ménages produites soit 353 kg par français.
Parmi les ordures ménagères on trouve : - les déchets organiques - les emballages - les papiers - les déchets toxiques et les piles - les textiles. NB : les emballages représentent la moitié du volume de notre poubelle. Les emballages : L'emballage est un secteur économique important. L'emballage a plusieurs fonctions : - il protège contre les chocs, mais aussi contre les parasites, les microbes, l’humidité, la lumière, etc. - il conserve le produit en l’empêchant de se détériorer trop vite - il permet le transport du produit - il facilite le rangement - il facilite l'utilisation, par exemple avec un bec verseur pour les liquides. On peut aussi citer l'exemple des barquettes d'aliments "micro-ondables" qui évitent de laver une assiette. - il donne des informations sur le contenu et l'utilisation du produit - il doit être inerte pour ne pas réagir chimiquement avec le produit (spécialement pour les emballages alimentaires) Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... »
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il met en valeur et fait la publicité du produit et de la marque. Il doit séduire le consommateur. - il rend le vol plus difficile Les matériaux les plus utilisés sont le carton et le papier, le verre, le bois, les métaux (acier et aluminium) et les plastiques. On trouve aussi des composites qui associent plusieurs matériaux. Différents emballages : - Sac plastique : sac de caisse, sac poubelle... - Film plastique - Caisse - Palette de manutention - Carton - Boîte de conserve en acier, et cannette en aluminium - Polystyrène expansé - Verre - Plastique - Plaquette de médicaments - Papier kraft - Le blister est une cartonnette ou feuille de plastique associée à une coque plastique transparente. -
Le prix de l'emballage est répercuté dans le prix du produit vendu. Dans le secteur alimentaire, l'emballage représenterait, en moyenne, 20% du coût du produit fini. Les emballages représentent 50% en volume et 30% en poids des déchets des ménages. Même si le poids des déchets d'emballages reste stable, le nombre d'unités d'emballages continue d'augmenter. Cette progression est liée à l'augmentation de la population et à l'accroissement de la consommation, au développement de portions individuelles, de produits à emporter avec soi et à l'achat de produits préparés au lieu de produits vendus en vrac. En France, 5 millions de tonnes de déchets d'emballages par an sont produits par les ménages, soit 100 milliards d'unités d'emballages. Impacts environnementaux : - leur production nécessite de puiser dans l’environnement les matériaux nécessaires à leur fabrication (substances minérales, métaux, hydrocarbures, bois) ; Les écosystèmes peuvent être perturbés. - Les industries du plastique, du métal, du verre, du carton sont responsables de diverses pollutions de l’eau, des sols, de l’air et consomment beaucoup d’énergie. - Les emballages usés devront être traités : Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... »
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. soit par recyclage : « reconsommation » d’énergie et « repollution » . soit par mise en décharges : contrôlées aujourd’hui mais nécessitant toujours plus d’espace, sans compter ce que pourront bien faire de ces terrains les générations futures . soit par incinération : pollutions et émissions de GES
Le suremballage Le suremballage consiste à ajouter un emballage à un objet qui est déjà emballé. Le but est souvent marketing : il s'agit d'avoir plus de place pour faire la promotion du produit et de la Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... »
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marque. Pour les emballages surdimensionnés, cela a également l'effet de tromper l'acheteur sur la quantité réelle de produit. Des exemples : - Le carton qui entoure les lots de quatre yaourts. - La boîte en carton qui contient un tube de dentifrice ou de crème hydratante. - Certains gâteaux sont contenus dans une barquette plastique entourée d'un film plastique et emballée dans une boîte en carton. Cela donne trois emballages. - La boîte en carton surdimensionnée qui contient un présentoir en carton pour mettre en valeur un CD-Rom (lui-même dans une boîte en plastique) ou un téléphone portable. - Le carton qui entoure certaines boîtes de thon. - Une quiche industrielle dans un plat en aluminium, dans un emballage plastique transparent, dans une boîte en carton Les piles : - 987,6 millions ! C’est le nombre de piles (soit 28 700 tonnes) déclarées mises sur le marché en France en 2006, soit une progression de 0,5% seulement par rapport à 2005 (28 592 tonnes). Les piles alcalines dominent cependant toujours largement le marché (22 703 tonnes) suivies par les piles salines (5 400 tonnes). (source : www.ademe.fr/publications - réf.5975)
.La gestion des ordures ménagères en France actuellement (source : ADEME pour année 2004)
Stockage (décharge) : 38 % des quantités collectées traitement thermique (incinération) : 43 % des quantités collectées tri pour recyclage : 13 % des quantités collectées traitement biologique (compostage) : 6 % des quantités collectées (Pour plus d’informations sur ces techniques cf. fiche F « j’écoconsomme » chapitre 12) Concernant la dépense nationale liée à la gestion des déchets, selon l'IFEN, en 2004, les acteurs économiques français ont dépensé plus de 11 milliards d'euros pour la gestion des déchets, soit une hausse de presque 5% par rapport à 2003.
source :ADEME Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... »
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Cette augmentation est due en partie à l'accroissement des investissements dans le secteur (1,6 milliards d'euros en 2004), notamment pour mettre en conformité les incinérateurs. La dépense courante (9,5 milliards d'euros) est financée à 59% (soit 5,2 milliards d'euros) par les ménages et les collectivités. La taxe (TEOM) ou de la redevance (REOM) d'enlèvement des ordures ménagères couvrent 86% de cette dépense. Notons cependant qu'avec un produit de 3,8 milliards d'euros en 2004, la TEOM reste le mode de financement privilégié du service.
.Le devenir de nos déchets sur la CUB La Direction opérationnelle de l'Environnement (Doe) de la Cub est en charge d'une des neuf missions remplies par la Communauté urbaine de Bordeaux : la gestion de la collecte, du tri et du traitement des déchets. Le Syndicat Intercommunal à Vocation Ordure Ménagère (SIVOM), assure la collecte des déchets dans 11 communes dont 7 sont adhérentes à la Cub.
407 840 tonnes de déchets produits chaque année sur le territoire de la CUB. 1 117 tonnes de déchets ménagers sont produits chaque jour. Soit 347,69 kg an et par habitant d’ordures ménagères. Les budgets : Les recettes diverses (soutien Eco-Emballages, subventions, redevances…) : 4 454 018,57 € La taxe d'enlèvement des ordures ménagères : 55 731 574 € Les dépenses d'investissement : (acquisition de matériel, aménagements des centres de recyclage) : 3 314 447,72 € Les dépenses de fonctionnement : frais de collecte : 38 769 083,85 € frais de personnel : 24 971 647,44 € frais de gestion des immeubles : 46 782,63 € Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... »
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IDEES DE SEANCES « Définir le déchet » (séance CREAQ) La racine latine de déchet est « decadere » qui signifie tomber, perdre de la valeur ; elle a donné en français le verbe déchoir. « Pour toi qu’est-ce qu’un déchet ? Trouve une définition » : ……………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………….……………………… …………….………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………… On peut définir le déchet comme : Un résidu, un débris, un reste de quelque chose dont on veut se débarrasser. Un déchet est le résidu issu d'un processus de production, de transformation ou d'utilisation d'un produit. Il désigne un matériau ou une substance dont on n'a plus besoin et destiné à être abandonné. Attention, un déchet ne prend pas la même valeur pour chacun d’entre nous, certains conservent des objets que d’autres considèrent comme des déchets (ex : personne qui conserve les sacs plastiques, paysans africains conservant les bouteilles plastique et en verre comme récipients quotidiens, enfant qui conserve ses jouets gadgets, …)
« Un peu de vocabulaire ! » « Colorie les mots suivants dans le tableau »: DEBRIS DECHEANCE DECHETS DEFEQUER DEJECTION DETRITUS I D E J E C T I O N
EXCREMENT IMMONDICES REBUT REJET RESIDUS SALETE M O R E B U T N E S
M D E T R I T U S D
O R E S I D U S R E
N D E C H E T S R F
D E C H E A N C E E
I R U R E S M A J Q
C D D E B R I S E U
E X C R E M E N T E
S A L E T E E G E R
Avec les lettres restantes, écris le nom donné aux déchets de ta poubelle : ……………………………… ………………………………….
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« Le cycle de la matière » :(séance CREAQ) Objectifs : - Replacer la notion de déchet dans un contexte plus large que la seule problématique humaine. - Aborder la notion de cycle de la matière. Principe : Classement d’un tas de déchets en 2 groupes. Préparer un tas de déchets avec ceux apportés par les enfants et les vôtres : surtout ceux liés à l’activité de la nature + ajouts de déchets liés à l‘activité humaine en complément ou pour susciter le débat (coquilles œufs, coques de noix, noisettes, trognons de pomme, …). « Voici des déchets. C’est vous qui les avez apporté, ce sont donc bien pour vous des déchets. Il existe 2 grands groupes de déchets. Essayer de les retrouver. » Laisser les enfants ayant des propositions faire leur classement puis l’expliquer. A la fin, demander aux enfants de choisir le classement qui leur paraît le plus judicieux/révèlateur. En générale au moins, un élève sinon plusieurs trouvent le bon classement et la grande majorité des enfants se rallient à ce classement. Demander de conserver une trace écrite, leur faire dessiner les 2 tas, et de rajouter quelques déchets non apportés (excréments d’homme et d’animaux, Déchets de la nature (mais surtout pas « naturels ») liés à l’activité de la nature Feuilles mortes, brindilles, fruits (pommes de pin, noyaux, graines, ..), plumes, déjections d’animaux, pelotes de réjection, cadavres d’insectes, cocons petits ossements, os de seiche, coquillages vides coquilles d’œufs (déchet du poussin naissant) coques de noix, de noisettes trognons de pomme
Déchets de l’Homme liés à l’activité de l’Homme déchets en verre, en papier/carton, en métal, en plastique, piles, médicaments, jouets cassés gadgets vieux textiles coquilles d’œufs coques de noix, de noisettes trognons de pomme
Poser les questions : « Qui va s’occuper de traiter les déchets du 1er groupe ? » Oui, la nature. A l’état naturel, les déchets ne font pas l’objet de stockage, ils sont systématiquement recyclés. Les déchets organiques sont les déchets provenant (d’organes) d’êtres vivants : plantes et animaux. La biodégradabilité (de bios en grec = vie) signifie que la matière va être détruites par des organismes vivants (microorganismes de type bactéries, champignons, mais aussi vers de terre, insectes, autres animaux ; exemples de la pomme de pin mangée par l’écureuil , le mulot puis par la pourriture). Ce sont les décomposeurs (cf. fiche B
chapitre 3). « Qui va devoir s’occuper des déchets du second tas ? » Les Hommes. Oui, on a du boulot ! (tas nettement plus conséquent).
Faire noter : Toute vie génère des déchets mais les déchets naturels sont réintégrés dans un cycle de vie. Ce sont des déchets organiques . Ils sont biodégradables. Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... »
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● « Qu’est-ce que je jette ? » (séance Rouletaboule)
« Menu favori ? » (séance CREAQ) Objectif : aborder la notion de dégradabilité. Principe : quizz « Grâce, notamment, aux petites bêtes qui l’habitent, mais aussi grâce au vent, au soleil, à la pluie, la Terre « digère » tout. Mais combien de temps met-elle ? Coche son menu favori ? » Le plastique digéré en 100 à 1000 ans ? ❍ ❍ Les animaux morts très digestes pour la terre et très bons aussi pour les plantes ? Le verre, un peu lourd …., digéré en 4000 ans ? ❍ Le métal qui a bon goût mais qui est digéré entre 100 à 500 ans ? ❍ Le papier digéré en 3 mois à 1 an et dont les encres vont se dissoudre dans l’eau du sol ? ❍ Miam ! un chewing-gum à la fraise … digéré en 5 ans ? ❍ Les déchets de végétaux (feuilles mortes, peau de banane, pommes de pins, ….) très vite digérés ? ❍ Les piles et les produits toxiques indigérables pour la terre mais récupérés par les nappes d’eau souterraine ? ❍
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«En combien de temps ? » (séance CREAQ) Objectifs : Approcher la notion de biodégradabilité Principe : Concevoir des expériences pour vérifier si un déchet est biodégradable ou non et pour tester les conditions favorables à la biodégradabilité. Questions : « Quels sont les déchets qui se décomposent ? En admettant qu’ils se décomposent, qu’est-ce qui peut faire accélérer la décomposition ? Si on prend un déchet, comment peut-on vérifier s’il va se décomposer ? » Les élèves sont invités à rédiger un protocole expérimental. Leurs observations quotidiennes ou hebdomadaires seront notées sur un support (exemple pages suivantes).
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FICHE D’OBSERVATION TYPE DECHETS
Le …………..
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Le ……………
Le ……………..
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« Combien pèse ma poubelle ? » (tiré du classeur ROULETABOULE) Objectifs : - Prendre conscience de la quantité (en volume et en poids) des ordures ménagères produites quotidiennement - Faire le lien entre l’école et la maison Principe : Demander aux enfants, aidés de leurs parents, de peser leur poubelle. L’idéal est de le faire sur plusieurs jours et de réaliser une moyenne. Toutefois, on ne peut obliger les familles a réaliser cette petite enquête. On peut aussi proposer d’estimer le volume par litres. Ma famille jette ……………….. kg de déchets par jour, ce qui représente …………… kg par personne et par jour, soit ………………. kg par personne et par an. En France, nous produisons plus d’1 kg d’ordures ménagères par jour et par personne. 1936 = 300 l/pers/an ; 1966 = 900 l /pers/an – 1996 = 2700 l/pers/an Cet accroissement est dû notamment à la prolifération des emballages.
« Que trouve-t-on dans nos poubelles ?» (séance CREAQ) Objectif : Identifier les différents déchets liés à l’activité humaine. Principe : Etudier le contenu d’une poubelle d’ordures ménagères n’est pas vraiment agréable. Aussi, préciser aux enfants que vous l’avez fait pour eux et reconstituer une poubelle avec des déchets « propres » (récipients lavés, emballages propres, déchets organiques frais, …) dans les proportions suivantes : - emballages : 50% - matières organiques : 25 % - divers (déchets textiles, piles, cartouches encres, appareils photos jetables, rasoirs jetables, médicaments périmés, vieux jouets, …) : 25% Les emballages représentent la moitié de nos déchets ménagers en volume. Par contre, ils représentent le tiers de ces mêmes déchets en poids.
« Que d’emballages ! » (séance CREAQ) Objectifs : - Prendre conscience de la quantité d’ordures produite dans notre société actuelle et faire le parallèle avec d’autres contextes (autrefois, ailleurs) - Observer l’importance et la diversité des emballages dans les ordures ménagères ainsi que les « nouveaux déchets ». - Créer du lien intergénérationnel - Susciter des échanges interculturels Principe : Chercher les déchets ménagers qui n’existaient pas quand nos grands-parents étaient enfants. « Mène l’enquête en interrogeant des personnes âgées de ton entourage : - Quels étaient les déchets qui n’existaient pas lorsque tu étais/vous étiez enfant ?». - Parmi les déchets qui existaient déjà, quels sont ceux qu’on ne jetait jamais ? - A quoi servaient-ils alors ? » Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... »
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Chercher des déchets ménagers qui n’existent pas dans d’autres sociétés. « Mène l’enquête auprès de personnes d’origine étrangère » : - Quels sont les déchets qui n’existent pas chez toi/vous ? - Parmi les déchets qui existent, quels sont ceux que vous ne jetez jamais ? - A quoi seraient-ils alors ? » Parmi les ordures ménagères, essentiellement les emballages surtout ceux en plastique, mais aussi moins de piles, de déchets toxiques, moins de textiles et moins d’objets jetables ou accessoires. Moins d’encombrants aussi et de déchets liés à l’usage automobile également.
« Dis-moi comment tu es emballé ? » (tiré du dossier « Ecoconsommation du CRIE CPECN Région Wallonne) Objectif : Aborder les diverses fonctions de l’emballage. Principe : « L'emballage a de multiples rôles. Donne pour chacun d'eux un exemple ». Rôles Exemples de produits
L’emballage est nécessaire. Par définition, il conditionne le produit, c’est-à-dire qu’il permet de la manipuler, de le transporter et de le stocker plus aisément, sans l’abîmer. Il protège aussi le produit contre les agents extérieurs (les mains qui veulent le toucher, les parasites, l’humidité, la lumière, …). Il empêche le produit de se détériorer trop vite (le pain se rassit au contact de l’air, le café perd son arôme, …). Il assure la protection des gens et de l’environnement par rapport à certains produits dangereux (médicaments, produits chimiques, …). L’emballage a enfin un rôle de support à la communication : il est porteur d’une marque, il permet d’identifier le produit, de lui donner une originalité, de renseigner le consommateur sur son contenu, sur son origine, sur son mode d’emploi et sur sa date de péremption grâce à l’étiquette. (cf. fiche F chapitre 8). Sans compter son attrait publicitaire : l’emballage attire le consommateur par les yeux. (cf. fiche A chapitre 5).
« Certains produits sont suremballés, c’est-à-dire que l’emballage constitue un volume plus grand que le produit qu’il entoure. Prends l’exemple d’une boîte de biscuits vendue avec un emballage de fêtes. Cite les emballages successifs qui l’accompagnent : tous sont-ils bien nécessaires ? » A l’approche des fêtes, le conditionnement d’un produit perd souvent ses fonctions premières en incitant à l’achat avant tout. Par exemple, à l’approche de Pâques, les chocolats sont « habillés » de couleurs vives, égayés de belles illustrations, valorisés grâce à de petits cadeaux gratuits (que l’acheteur paie dans de nombreux cas même s’ils sont dits gratuits) ; les paquets familiaux qui ne sont pas nécessairement moins chers, offrent en une fois un ensemble de produits déjà sélectionnés (par exemple un assortiment de biscuits ou de friandises) suremballés. N’oublions pas que la couleur de l’emballage fait aussi partie des techniques de vente. Par exemple : - l’or et l’argent pour les produits de luxe - le blanc et le bleu pour l’eau - le brun pour la bière. Un emballage plus sophistiqué est toujours plus coûteux qu’un emballage simple. Ce coût n’est pas à la charge du producteur mais bien d consommateur qi, fate de pouvoir réellement comparer ces achats (il y aura toujours une petit différence entre le produit de marque IKX et celui de marque BLUP), n’y verra que du feu.
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« Les emballages sont différents selon ce qu’ils contiennent ». Types d’emballages
Exemples de produits
Chaque produit a ses exigences selon qu’il est liquide, gazeux, fragile, sensible à la lumière, etc. Chaque emballage est adapté à son contenu. La plupart des emballages sont plus complexes : ils sont formés de différentes matières combinées ou soudées : Matériaux d’emballage Papier + aluminium Papier + plastique Plastique + aluminium Carton + aluminium + plastique (tetrabrik)
Produits emballés Chocolats, biscuits, … Clous, piles, … Mini-gourde de compote, yaourt, ... Lait, jus, …
● « Stock d’énergie et stock de matières 1ères » (séance CREAQ) Objectif : Il s’agit de prendre conscience de l’utilisation importante de matières premières non renouvelables pour fabriquer des produits à faible durée de vie. Il s’agit de prendre conscience qu’un déchet est en fait un stock de matière première et un stock d’énergie. Principe : « Retrouve les matières premières (= ressources naturelles) et les matériaux issus de ces matières. Ils ont permis de fabriquer les objets de notre quotidien et sont donc les constituants de nos déchets. » (cf. fiche A – chapitres 1 et 2) Faire noter : Déchets issus de l’activité humaine = stock de matières 1ères et stock d’énergie L’ensemble des éléments du milieu naturel, éléments organiques ou minéraux, participe à des cycles naturels de la matière pour autant que l’homme ne vienne pas en perturber les mécanismes. Ainsi, depuis leur synthèse à partir des éléments contenus dans l’air, dans l’eau et dans le sol, avec l’aide de l’énergie solaire, jusqu ‘à leur décomposition par les êtres vivants transformateurs du compost et de l’humus, les végétaux verts et le bois participent aux cycles de la biosphère. De même, les roches affleurantes sont érodées par le vent, le ruissellement des eaux, les vagues de la mer, le courant des rivières et des fleuves et sont lentement transformées en éléments qui s’intégreront dans les cycles de la matière vivante. Et il ne s’agit là que de deux exemples. A côté des ressources naturelles constituant les matières premières utilisées par nos sociétés humaines (substances organiques, minerais, …), d’autres éléments de la nature constituent des apports en énergie qui nous sont indispensables : le soleil, le vent, le charbon, le pétrole, … Certaines de ces ressources sont renouvelables parce qu’elles se régénèrent (le bois) ou sont inépuisables (l’énergie solaire, éolienne). D’autres (le charbon, le pétrole), par contre, ne sont disponibles qu’en quantité limitée sur notre planète. Si nous ne voulons pas que les ressources énergétiques qui ne sont pas renouvelables s’épuisent, au risque d’en priver les générations à venir, nous devons tout mettre en œuvre pour apporter des solutions alternatives adéquates tout en répondant à nos attentes et besoins. Quant aux ressources renouvelables tel le bois, nous devons en favoriser l’utilisation en intégrant sa production dans la gestion durable de nos forêts. Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... »
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«Des pollutions ? » (séance CREAQ) Objectif : Il s’agit de prendre conscience des nuisances sur l’environnement générés par les déchets avant traitement. (recherche de conséquences en chaînes et conceptualisation de la notion de risque) Principe : Définir le mot pollution : « ça abîme la nature », « c’est néfaste pour les êtres vivants », etc. « Entourons les déchets dangereux pour la nature une fois jetés».
(source : malle rouletaboule) Tous sauf peau de banane mais pas une raison pour jeter ses déchets organiques/biodégradables partout pollution visuelle. Les piles contiennent des produits chimiques/toxiques/poisons. Avec la pluie, la pile rouille, se perce et laisse échapper les polluants qui contaminent le sol, l’eau souterraine et tous les êtres vivants qui en dépendent : vers de terre, insectes, champignons, plantes, arbres, … Idem pour l’encre sur tous les emballages ainsi que les médicaments, les restes de peinture, l’huile de vidange et les restes de bombe insecticide. Attention aussi à la bouteille en verre, qui n’est pas toxique (sauf l’étiquette) mais qui peut mettre le feu à une forêt.
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Faire noter : Si on ne les traite pas, les déchets issus de l’activités humaines sont une source de pollutions : - pollution visuelle ou esthétique - pollution olfactive - pollution du sol - pollution des eaux (de surface-rivières, fleuves, mares, lacs, étangs, mers, océans- et souterraines) « Que fait-on de nos déchets ménagers ? » (séance CREAQ) Objectif : connaître le devenir de nos ordres ménagères et la collectivité responsable. Principe : questions, recherches documentaires, enquête, interview, visite, … pour exposés par exemple. « Que fait-on de nos déchets ? » Une poubelle est au sens propre un récipient étanche destiné à recevoir les déchets, particulièrement les ordures ménagères. En 1884, sous la IIIe République, le Préfet de la Seine, Eugène Poubelle, décrète que «Dorénavant, les ordures ménagères seront ramassées par l'intermédiaire d'un récipient de bois garni à l'intérieur de fer blanc, de manière à ce que rien ne puisse s'en échapper. Ces récipients pourront également contenir de cendres chaudes sans risque d'incendie ». Ces récipients seront bientôt appelés poubelles. Bientôt, l'emploi de poubelles s'imposera en France dans chaque commune et chaque foyer, puis dans tous les pays industrialisés qui adopteront le principe du ramassage des ordures par l'intermédiaire d'une poubelle. Aujourd'hui, la poubelle est un récipient aux multiples formes et couleurs, doté d'un couvercle, parfois d'une pédale et fabriqué en divers matériaux (mais le plus souvent en plastique) et de diverses dimensions (de la poubelle de table en céramique aux énormes récipients utilisés par l'industrie. « Qui s’occupent de nos poubelles ? » Depuis Eugène Poubelle, des éboueurs sont chargés d'enlever régulièrement les poubelles déposées sur les trottoirs ou dans les cours. Ils sont payés par nos mairies ou nos communautés de communes. Chez nous c’est la CUB qui s’occupent de nos déchets. (cf. en savoir +) « Que font-ils de nos déchets ? » Leur contenu ira, par l'intermédiaire d'un camion spécialisé (camion-poubelle), - se déverser dans une décharge ou une usine d'incinération. - livrer les déchets dans un centre de tri afin de valoriser par recyclage
« Décharge ou incinération ? » (séance CREAQ) Objectif : appréhender les impacts environnementaux dus aux traitements ultimes de nos ordures ménagères. Principe : « Lis ce texte » : Il existe 2 types de décharge : Les décharges sauvages ou décharges de surface : il s’agit de lieu, d’un dépotoir où l’on entasse les déchets à l’air libre sans précaution. Ces décharges sont interdites en France depuis 1992 mais il en existe encore. Dans une décharge, il peut y avoir des déchets toxiques (définir ce mot). Lorsqu’il pleut, l’eau s’infiltre dans les déchets, se charge en pollution. Puis, elle s’infiltre dans le sol où elle pourra aller rejoindre la nappe phréatique (définition). Conséquences : pollution de l’eau en général (cycle de l’eau). Mais également pollution visuelle et malodorante. Les décharges contrôlées ou enfouies : il s’agit de trous creusés sur un terrain argileux (argile = terre imperméable = ne laissant pas passer l’eau ou très peu) de 5 à 6 m de profondeur. Dans Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... »
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ces trous on dépose une couche de plastique d’ ½ cm d’épaisseur, on rajoute 50 cm de graviers. Puis on épand les déchets en couches de 2 m de hauteur séparées entre elles par des couches de plastique. On n’oublie pas de poser des drains (tuyaux) horizontaux et/ou verticaux pour récupérer les jus (lixiviats) et le biogaz produit par fermentation. On épand une couche de terre tous les soirs (normalement !). Quand la décharge est pleine et forme un gigantesque tas, on recouvre à nouveau d’un film plastique puis d’un mètre de terre et on végétalise (on plante des petites plantes). L’inclinaison évite à l’eau de pluie de s’infiltrer. NB : Pour mettre en évidence la formation de biogaz, enfermer quelques jours des épluchures, peaux de bananes, et autres déchets organiques dans une bouteille plastique et laissez dans un endroit bien tiède (près du radiateur par exemple). Puis, dans une classe en très grand silence, ouvrez doucement le bouchon : pschittttttt !!!!
« D’après toi quel est l’inconvénient commun aux 2 types de décharges ? » Quand la décharge est pleine, que fait-on ? On en creuse une autre ? puis une autre ? puis une autre ? …
Expliquer : Dans les usines d’incinération, les ordures sont brûlées à des très hautes températures et sont réduites en cendres. La chaleur peut être récupérée pour le chauffage d’immeubles, d’hôpitaux, de piscines … et pour fabriquer d’électricité. Chez nous, les déchets sont incinérés à Bègles et à Cenon. Après la combustion, il reste encore des résidus : les mâchefers, utilisés en sous-couches routières, et les cendres, transformées en vitrifiats et utilisées en revêtement de sol (bordures de trottoirs, pavés). A Bègles, la quantité d'électricité produite est suffisante pour alimenter les besoins du centre d'incinération. L'excédent est exporté sur le réseau EDF. A Cenon, l'énergie issue de la combustion couvre les besoins en chauffage et en eau chaude des Hauts de Garonne. « Dans cette usine d’incinération, colorie les cendres et les mâchefers2 en brun, les ordures ménagères en vert, les fumées en bleu, les REFIOM3 en rouge. »
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éléments solides qui restent après l’incinération des déchets
REFIOM : Résidus d’Epuration des Fumées d’Incinération des Ordures Ménagères Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... »
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(source : cahier ARIENA)
« En t’aidant du schéma, complète le texte suivant : » Le camion benne déverse les ………..ordures ménagères ………..dans la fosse. Elles sont ramassées par le grappin, puis relâchées plus loin dans le…….. four………... L’………incinération………… se fait là, entre 800 °C et 900 °C. La ……… vapeur ……….est récupérée pour le chauffage ou la production d’………….électricité………. Les fumées sont filtrées et lavées avant de sortir par la haute …………cheminée………… Les………. cendres et mâchefers ………. sont mis dans de grands sacs. Ils sont ensuite entrés dans un centre de stockage ou valorisés. « Ecris + pour les qualités et – pour les défauts de l’incinération de nos ordures ménagères ». + Lors de l’incinération, les ordures se transforment en cendres, mâchefers, fumées et gaz. La chaleur est parfois récupérée pour le chauffage et la fabrication d’électricité. Les fumées sont débarrassées de leurs éléments toxiques avant d’être lâchées dans l’atmosphère. 3 kg d’ordures incinérées se transforment en 1 kg de cendres et mâchefers. En France, il existe très peu de centres de stockage pour stocker les REFIOM L’incinération de nos déchets produit aussi des déchets ! Les cendres, les mâchefers et surtout les REFIOM qui posent un vrai problème. DONC moins on brûle, mieux c’est ! Fiche sensibilisation à l'écoconsommation - « J'étudie... »
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