Oct. - Nov.- Déc. 2018
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Casablanca Marrakech Agadir
Cairo
Dakar Banjul
Ouagadougou Abuja
Conakry Freetown Monrovia
Lome Abidjan
Lagos Cotonou
Accra Port Harcourt
Douala Yaounde Entebbe Kigali
Nairobi
Kinshasa R.D.C. PERSPECTIVES Bujumbura
Luanda
L’AFRIQUE EST À VOUS. Destinations Brussels Airlines Destinations en codeshare
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Johannesburg
Cape Town
SOMMAIRE 30 6 32 5 ÉDITORIAL DÉCIDEURS 6. Malou Nzuzi
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ENTREPRENEURS INTERVIEW 9. Gisèle Tshilengi 18. Pathy Nkumbu Mblala R.D.C. PERSPECTIVES 22. Qu est-ce que la croissance économique ? AFRIQUE & MONDE 26. 5 secteurs top recruteurs qui offrent de gros salaires 30. Doing Business – Voici le top 3 des pays d’Afrique où investir est plus facile et profitable en 2018 32. Mobilité professionnelle: Une Diaspora intéressée par les Jobs en Afrique
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ÉDITORIAL
À notre humble avis, la RD-Congo est une terre d’opportunités La RDC-Congo, toujours et encore terre d’opportunités
l’Afrique. Auquel nous ajoutons 80 millions
Le Congo d’aujourd’hui donne l’impression que seuls les
d’hectares des terres arables et 4 millions
marchants et trafiquants d’armes y ont leur place. Loin
d’hectares des terres irrigables dont seule-
de là ! C’est un chantier qui offre des opportunités sans
ment 10 % est exploitée actuellement.
commune mesure. Encore faut-il les voir pour les saisir.
Le pays offre également des vastes étendus de
« Dans tout obstacle réside une opportunité » dit l’adage et certains penserons que ces opinions voilent certaines réalités. Alors voici une ébauche d’une simple observation pouvant éclairer : La population congolaise est estimée à plus de 80 mil-
pâturages permettant d’élever plus de 40 millions de têtes de gros bétail. Ses eaux offrent un potentiel halieutique de 700 000 tonnes de poissons par an dans un réseau maritime, flu-
lions faisant de la RD-Congo un marché potentiel de 80
vial et lacustre de 16 238 km à baliser, draguer et exploiter. Signalons qu’il
millions de clients. C’est à la recherche de ces clients que
est 150 millions ha, soit 47 % des forêts tropicales africaines et 6 % des
nous observons une vague migratoire sans précédent des
réserves tropicales mondiales donc un potentiel de production d’environ
entrepreneurs venant principalement des pays de l’ouest
10.000.000 m3 de bois par an.
africain comme de l’Asie sans oublier les européens et
Nous ne passerons pas sous silence ses 6% des réserves pétrolières d’Afrique,
latino. La plupart d’entre eux comme les nationaux se
son réseau routier estimé à 145 000 km dont 3000 km seulement sont re-
livrent aussi dans les commerces de détails de produits
vêtus, son réseau ferroviaire de 5033 km à réhabiliter totalement, ses 270
de mois de 1000fc (environ 1$ USA).
plateformes aéroportuaires à reconstruire; ses nombreux sites touristiques
Toutes difficultés, chaque problème est une opportuni-
paradisiaques disponibles, sans oublié vue son étendu le taux de pénétra-
té d’affaire dans le pays. Par exemple : la population se
tion de la téléphonie mobile n’est que de 37 % et d’Internet de 6 %.
plaint de l’insalubrité de la ville due à l’accumulation des
Nous pouvons multiplier des exemples de son potentiel, ce pays reste et est
déchets ménagers. Valoriser ces déchets ne leur donne-
un chantier où tout esprit animé par un but de lucre ou non peut appor-
rait-il pas la qualité d’être matière première d’une indus-
ter sa pierre pour non seulement le modernisé mais et surtout insuffler un
trie florissante de gestion et transformation de déchets ?
souffle du renouveau contribuant à l’émergence de chaque citoyen vers le
La RD-Congo a neuf frontières dont certaines le posi-
mieux vivre dans une perspective de lutte contre la pauvreté par l’entrepre-
tionne dans nombre de sous-régions continentales et
nariat et l’éducation.
leurs marchers. De cette position géographique, ce pays
Le RD-Congo est comme ce verre qui est à moitié plein pour certains ou
est un espace de choix pour développer non seulement
à moitié vide pour d’autres. Il n’y pas deux RD-Congo mais c’est le prisme
un espace des échanges commerciaux extensible à plu-
avec lequel nous regardons ce pays qui fait que nous voyons des obstacles
sieurs pays frontaliers directs et indirects mais aussi un
ou des opportunités.
partenariat dans tout domaine. Nous rappelons ici ses
À notre humble avis, la RD-Congo est une terre d’opportunités où les per-
9 voisins : République Centrafrique, Soudan, Angola,
sonnes animées d’un esprit entrepreneurial sont entrain de faire la diffé-
Zambie, République du Congo, Ouganda, Rwanda, Bu-
rence en apportant leur brique dans ce vaste chantier de la refondation non
rundi, Tanzanie et Enclave de Cabinda,.
seulement du vivre ensemble mais également de la création des richesses.
Le potentiel hydroélectrique dont actuellement n’utilise
L’implication de chacun compte. Votre implication compte.
que 100 000 Mégawatts représentant : 23% du potentiel mondial, 37% du potentiel africain, 52% des réserves de
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Lawrence Kitoko-Lubula
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DÉCIDEURS INTERVIEW
MALOU NZUZI
Directrice générale de Coaching Service Business
D
irectrice de CSB, Malou Nzuzi a su s’imposer en peu de temps au Congo malgrè les diffilcutés.
Propos recuellis par LKL
MCB : Qui est Malou Nzuzi ?
MCB : Pourquoi avez-vous décidé de rentrer en Afrique?
M.N. : Je suis du pool de la diaspora comme on dit.
M.N. : Durant les années qui précédaient mon retour, chaque
J’ai vécu une vingtaine d’années au Canada (Montréal) où j’ai termi-
fois que je venais en vacances, je réalisais combien il y avait tant
né dans une école de commerce, HEC Montréal, en Gestion profil
à construire, à accomplir au pays surtout dans le domaine de la
Marketing.
formation professionnelle. Je me suis simplement demandé où estce qu’en tant que personne, je pouvais apporter une valeur ajoutée
Dans ma carrière professionnelle, j’ai évolué pendant près de 13
de façon significative. La réponse a clairement été dans mon cas, le
ans dans la formation professionnelle et dans la gestion de comptes
retour au pays.
clients, essentiellement dans des départements de marketing et des opérations. J’ai travaillé pour des entreprises évoluant dans les so-
MCB : Après votre séjour à l’étranger, pourriez-vous dire que
lutions de paiement (MSC Services), le secteur minier (Rio Tinto),
vous avez fait un retour gagnant au Congo ?
l’audio-visuel (Shaw Communications) ainsi que les technologies
M.N. : Absolument!
de l’information (Cisco).
Ici, je suis devenue entrepreneure. Le parcours en entrepreneuriat est beaucoup plus difficile qu’au Canada parce que primo il n’y a
Je fus responsable du service d’immigration au Centre Intégration
presque pas d’aide significative gouvernementale ou autre. Par ail-
Sociale, une ONG visant l’intégration des personnes et des familles
leurs, j’ai plus de latitude et de marge des manœuvres pour faire les
immigrantes au sein de la société québécoise.
choses selon ma vision. Et secundo, le pays est dans un tel besoin de
J’ai également été Conseillère à Mission Chrétienne Internationale,
formation professionnelle en entreprise que chacun ayant l’exper-
mon église, auprès d’un groupe de femmes multiethnique (près de
tise y trouve sa place, le chantier étant vaste.
70 femmes – Québécoises, Africaines, Latinos, Haïtiennes). Mon rôle était de fournir un service d’écoute et de counselling. Au-
MCB : Quels sont les défis auxquels vous avez eu à faire face lors
jourd’hui à Kinshasa, j’enseigne dans mon église locale (Philadel-
de votre retour au Congo ?
phie) et je fournis un soutien par des formations visant l’autonomi-
M.N. : -D’abord, comprendre la culture d’ici. Je croyais à tord la
sation de la femme au travers une association de jeunes filles mères.
connaitre un tout petit peu parce que je revenais assez régulière-
Mon agence (CSB) est également membre de la Chambre de Com-
ment au pays mais j’ai réalisé que j’étais une vraie aveugle !
merce, Industrie et Services du Canada en RDC (CCISC) où je suis
-Ensuite il y a la difficulté à accéder au financement. J’ai dû me lan-
Présidente de la Commission du service aux entreprises.
cer sur fonds propres et faire beaucoup de sacrifices.
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DÉCIDEURS INTERVIEW
-Trouver la main d’œuvre qualifiée et ayant une rigueur profession- soient capables à l’issu de nos ateliers de formation, de travailler nelle dans leur travail. Nous avons certes des instituts supérieurs et
avec un meilleur rendement.
des universités mais la formation académique est complètement à
Nous offrons également un service de coaching d’affaires, de
réviser afin de l’adapter aux besoins de la communauté. Nos jeunes
sous-traitance en comptabilité – fiscalité et de consultation d’af-
ne sont pas préparés au marché de l’emploi. Il y a une inadéquation
faires, d’où le nom Coaching Service Business, CSB en sigle.
majeure entre les besoins des employeurs fonctionnant dans un contexte de mondialisation et ce qui nous est offert dans les cursus
MCB : Quels sont les objectifs de CSB?
scolaires et académiques.
M.N. : Nous ambitionnons d’être pour nos clients un partenaire
Quant aux entreprises, beaucoup fonctionnent avec une culture or-
d’affaires qui les accompagne et qui soutient leurs défis organisa-
ganisationnelle et managériale très obsolètes. Ce qui fait que même
tionnels à chaque étape du parcours de leur entreprise.
en recourant à des personnes faisant partie de la population active, je réalisais qu’il fallait une formation de mis en niveau. elles
Pour se faire, nous avons adopté un business model qui consiste à
n’étaient pas à niveau.
faire un audit régulier de leurs besoins et de leur proposer des solutions. Nous commençons donc par une étape d’audit pour cibler
MCB : Vous êtes à la tête de CSB, pouvez-vous nous en dire un
les besoins réels de nos clients et planifions ensuite les prestations
mot ?
de services, de la phase d’étude jusqu’à son terme, voire l’évaluation
M.N. : CSB veut dire Coaching Service Business.
après la prestation de service. L’agence crée ainsi à la demande du
Nous sommes une entreprise de prestation de services spécialisée
client, une formation sur mesure à ses besoins organisationnels.
dans la formation professionnelle, le renforcement des capacités des
Nous envisageons également pour 2018, de nous concentrer sur
agents et cadres des différentes sociétés étatiques, privées et ONGs.
la formation des cadres surtout en management parce qu’il appert
Nos modules sont dispensés par nos différents formateurs eux-
que dans beaucoup d’entreprises, une des raisons qui les empêche
mêmes ayant un parcours professionnel éprouvé qui soutien la
de décoller est le manque de modernité dans les pratiques et solu-
qualité des formations. Parce que nous voulons nous concentrer sur
tions d’affaires du management. Et nous continuerons de travailler
la pratique, notre travail est fait de telle sorte que les participants
à intégrer des entreprises dans le formel. C’est un travail sur le long
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terme compte tenu du pourcentage élevé de ce type de boites au
4.Soutenir l’enseignement supérieur, universitaire et l’éducation.
pays. Nous croyons que les TPE sont bien trop laissés pour compte,
5.Fournir des conseils aux ONGs et aux entreprises.
or si elles sont formellement bien structurées, elles peuvent elles
Le Comité compte à son actif 15 entreprises, toutes actrices ma-
aussi être des vecteurs de changement significatif.
jeures et reconnues dans le secteur des formations professionnelles. Il travaille également de concert avec le Ministère de la formation
MCB : Quels sont les défis auxquels vous faites face aujourd’hui ?
professionnelle, des agences de développement étatiques et inter-
M.N. : Le plus grand défi de CSB est d’affermir son positionnement.
nationales telles que l’ANAPI, INPP, la Banque Mondiale et autres.
Nous sommes une jeune entreprise et la RDC est un grand pays
CSB se trouve être le référant du pôle qui soutien les centres de for-
certes, mais il n’y a pas beaucoup d’entreprises qui œuvrent dans le
mation et a donc comme mandat de recenser et assister les centres
même secteur que nous.
de formation pour relever le niveau de leurs formations tant au niveau pédagogique, de leur certification que du contenu.
Toujours dans le souci de rendre les Congolais plus performants et compétitifs, CSB a intégré la FEC en siégeant au Comité Pour les
MCB : Qui sont les clients ?
Formations (le CPF). Ce dernier a une mission qui se décline en 5
M.N. : Nous avons comme clients des ONGs, des organes gouver-
points:
nementaux et des entreprises œuvrant dans divers secteurs d’acti-
1.Réguler le secteur de la formation professionnelle en termes de
vités.
renforcement des capacités et améliorer la qualité desdits formations. 2.Proposer une offre de formations professionnelles variée et compétitive aux entreprises. 3.Soutenir l’entrepreneuriat.
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ENTREPRENEURS INTERVIEW
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L’ECONOMY QUI OFFRE PLUS. Brussels Airlines améliore l’expérience de vol de ses passagers grâce à Economy Privilege.
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ENTREPRENEURS INTERVIEW
Gisèle Tshilengi Au-delà des frontières musicales
Propos recuellis par Dhaddy Kitega MCB : Vous venez d’organiser une activité où vous avez pu marier la rumba et l’opéra, où vous est venue l’idée ? G.T. : L’idée est venue d’un ami nommé Clovis Makabu. Qui est un chantre dans une chorale d’une église Catholique à Kinshasa. Il m’a soumis son idée et je n’ai pas hésité à prendre et conduire ce projet d’Opéra Rumba en y apportant mes pierres. MCB : Avez-vous eu du mal à vendre le projet à vos partenaires ? G.T. : Mon premier partenaire est la *Délégation Wallonie Bruxelles* à Kinshasa conduit par sa déléguée Mme Kathryn Brahy, qui a été séduit par ce projet et qui me soutient. Que je remercie vivement. Certains partenaires n’ont pas hésité à me suivre, mais ils ne sont pas nombreux. Il faut savoir qu’en les entreprises sponsorisent de moins en moins des activités, surtout culturelles. Mais je garde confiance de pouvoir rencontrer et trouver des partenaires à
MCB : Vous êtes parmi les personnes qui incarnent l’entrepreneuriat à Kinsha- l’étranger afin de faire connaître ce projet inédit à l’extérieur. sa, Pouvez-vous, nous parler de vos motivations ? G.T. : Notre pays est un grand chantier social, où nous devons mettre en place une «grande école» pour un développement durable de notre économie. C’est ainsi en MCB : Allez-vous rééditer votre exploit avec tant qu’entrepreneure, nous devons mobiliser et gérer des ressources humaines en d’autres styles musicaux ? créant, développant et implantant des petites entreprises. Cela développera notre G.T. : Je vais d’abord me concentrer sur ce projet «d’Opéra Rumba» qui est nouveau dans le monde pays sans pour autant compter sur la politique et les gouvernants du pays. musical. C’est la flûte enchantée de Mozart qui est La RDC est souvent citée comme un pays où le Doing Business est difficile, quel interprétée dans ce spectacle. Du Mozart joué made in DRC avec les instruments traditionnels marié à de est votre point de vue sur le sujet ? C’est vrai que la RDC est très complexe comme pays. Il n’y a pas d’incitatif pour les la Rumba, il faut le faire . entrepreneurs et investisseurs sauf pour quelques uns qui mettent beaucoup des Une fois qu’il sera connu, d’autres styles seront renmoyens pour les dessous de table.
dus publics, parce qu’ effectivement nous travaillons d’autres styles...
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ENTREPRENEURS INTERVIEW MCB : D’après vous, quel rôle devrait jouer le gouvernement pour aider la culture congolaise à plus s’exporter ? G.T. : Le gouvernement au travers le ministère de la culture et des arts devrait d’abord soutenir professionnellement, matériellement et financièrement les artistes congolais (tous confondus), faire la promotion de leurs produits en RDC et enfin s’impliquer à l’exportation. C’est dommage que ça ne soit pas une priorité, et que les artistes «seuls» ou des entrepreneures comme moi, fasse le travail du gouvernement. MCB : Il fut un temps où la rumba congolaise était exportée, depuis quelques années la rumba congolaise subit un embargo de la part de la diaspora congolaise. Qu’en pensez-vous de cet embargo ? G.T. : Je pense que cet embargo est mal orienté. Lorsqu’ un pays passe des moments tels que nous le voyons et vivons en RDC, la musique devrait être un pont vers l’extérieur pour attirer des éventuels investisseurs et surtout vulgariser par les chants le message de prise de conscience de la situation, de paix et d’espoir. MCB : Avez-vous de contacts pour une représentation en dehors de la RDC ? G.T. : Je suis en contact avec quelques personnes, mais je cherche toujours des productions de partout a travers le monde. Et d’ailleurs je lance cet appel via votre magazine à m’écrire via giseletshilengi@gmail.com. MCB : Que pouvons-nous vous souhaiter pour 2018 ? G.T. : Une bonne santé physique, spirituelle, morale, professionnelle et financière. D’ailleurs je vous le souhaite aussi.
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ENTREPRENEURS INTERVIEW
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L’information économique de la RDC et de l’Afrique
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ENTREPRENEURS INTERVIEW
Pathy Nkumbu Mbala
Le nouveau visage dans l’industrie de la construction canadienne Propos recuellis par Dhaddy Kitega MCB : Quand avez-vous eu le déclic de devenir entrepreneur?
P.N.M. : En terme d’intégration pour les communautés culturelles,
P.N.M. : J’ai toujours travaillé tranquillement en dehors de mes
le milieu de la construction ayant à son effectif un groupement de
heures de travail depuis 2011. Mais, officiellement, le Groupe Thy-
plusieurs corps de métier, ce milieu reste un endroit incontournable
miel INC a ouvert ses portes au mois de mars 2014, date à laquelle
pour servir au développement et favorise beaucoup l’intégration de
l’entreprise s’est faite enregistrée au Registraire des entreprises du
qui veut faire ce pays sien. Pour ma part, il y a plusieurs ouvertures
Québec.
dans ce domaine et ne dit-on pas par que «Si vous voulez faire un peu des sous, travaillé dans la construction, la seule industrie très
MCB : Selon vous, quelles sont les caractéristiques les plus im-
importante qui peut paralyser toute une ville quand elle suspend
portantes dont une personne a besoin pour devenir entrepre-
ses activités!»
neur ? P.N.M. : Une personne qui aspire à devenir entrepreneur général,
MCB : Comment est-ce que les clients entrent en contact avec
en mon humble avis, devrait beaucoup croire en lui, avoir beau-
vous?
coup de patience, faire beaucoup de sacrifices et beaucoup travail-
P.N.M. : Les clients nous contactent directement via notre numéro
ler surtout dans le domaine que l’on maîtrise le plus et y faire des
de téléphone (514) 516- 1799 ou même via notre courriel: groupe@
preuves.
groupethymiel.com pour booker leur rendez-vous.
MCB : Quels sont les plus grands défis d’être un entrepreneur
MCB : Quelles sont vos ambitions ?
issu de l’immigration ?
P.N.M. : Comme tout bon entrepreneur, nous envisageons de faire
P.N.M. : N’importe où quand on est immigrant, on fait face à des
croître non seulement l’industrie de la construction en nombre de
gros challenges. Au Québec le grand défi auquel on fait vraiment
ressources et aussi y apporter de méthode plus innovatrice afin de
face est de se faire accepter et du froid et de la corporation dans
faire sortir cette industrie de sa façon de faire archaïque, que les
laquelle on veut évoluer. Dans l’industrie de la construction qui
jeunes se prononcent aussi et que nous méritions d’y trouver une
a déjà quelques visages qui lui sont rattachés, se faire du chemin
place significative dans la prochaine décennie.
est un grand défi. Lorsque nous avons pris le risque d’embarquer dans cette belle industrie au Québec, ma deuxième patrie, nous
MCB : quel est votre dernier mot?
y voyions tout le temps le même monde, alors, cela étaient diffi-
P.N.M. : La politique de notre entreprise, nous oblige à satisfaire
ciles de nous faire accepter et que les clients nous fassent vraiment
notre clientèle et a bien préparer la relève. Ceci est notre slogan et
confiance pour nous confier la rénovation et construction de leurs
restera toujours notre but figurant dans le 1er plan de nos objectifs.
bâtisses. Personne ne croyait en nous et décrocher un contrat n’était
Nous sommes bien conscients que seul, on n’y arriverait pas. Ça
juste qu’un rêve.
nous prend beaucoup plus qu’une aide. Faites-nous confiance et on atteindra le but. Merci
MCB : Comment qualifierez-vous le milieu de la construction en terme d’intégration de communautés culturelles ?
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R.D.C. PERSPECTIVES
Qu’est-ce que la croissance économique ? Par Cédric Longange Ingongomo
Ces derniers temps, on entend souvent parler de croissance économique. L’objet de cet article est d’apporter une brève clarification théorique sur cette notion. ECONOMIE
concernant la production, la répartition
L’exercice consiste donc à faire les bons
l est important avant tout d’expliquer ce
ainsi que la consommation des biens et ser-
choix en vue d’allouer les ressources du
qu’on entend par le terme « économie ».
vices dans l’étendue du territoire national.
pays de manière efficace et efficiente
Etymologiquement, le mot « économie »
L’ultime objectif de l’économie est d’assurer
pour le maximum bien-être possible
est composé de deux vocables grecs : oikos
des bonnes conditions de vie pour l’en-
du peuple. L’efficacité mesure les résultats,
et nomos. Le premier oikos signifie « res-
semble de la population.
tandis que l’efficience se concentre sur les
I
sources », le second nomos est synonyme de « gestion ».
moyens pour arriver à ces résultats. Être La plus grande difficulté réside dans le fait
efficient, c’est donc faire une bonne utilisa-
que les besoins sont illimités tandis que les
tion des ressources matérielles, humaines,
Dans notre cadre, l’économie est littérale-
ressources le plus souvent ne le sont pas.
financières, etc. En d’autres mots, c’est faire
ment la gestion des ressources d’un pays
En effet, si toutes les ressources telles que
les choses de la bonne façon.
dans
la main d’œuvre, le temps ou les finances
le but de satisfaire les besoins de sa po-
étaient infinis, l’économie n’aurait eu au-
Le terme « économie » désigne aus-
pulation. C’est l’ensemble des activités
cune raison d’exister.
si la science qui étudie les activités citées
22
ci-dessus. Dans la science économique, on
A cause de cette augmentation appelée
a d’une part la macroéconomie qui analyse
inflation, le pouvoir d’achat de la popula-
l’économie dans son ensemble ; et d’autre
tion diminue car celle-ci n’est plus capable
part, la microéconomie qui explique le
d’acheter la même quantité de produits ou
comportement des entités individuelles
services qu’auparavant.
mation des ressources d’un pays. Le PIB, le
telles que l’entreprise ou le consommateur.
Le taux d’inflation est la variation en pour-
taux d’inflation, la balance commerciale et
centage de l’ensemble des prix. Pratique-
le taux de chômage sont les 4 instruments
ment, il est impossible de suivre l’évolution
de mesure de l’économie.
de tous les prix. Un panier de biens et ser-
On parle de croissance économique, lors-
n général, l’économie d’un pays se
vices représentatifs est constitué pour fa-
qu’il y a une augmentation du premier indi-
mesure à l’aide de 4 indicateurs : le
ciliter l’observation de l’indice des prix à
cateur, le PIB, par rapport à une précédente
produit intérieur brut, le taux d’inflation,
la consommation sur une période donnée
période déterminée. Si par contre, le PIB
la balance commerciale et le taux de chô-
par rapport à la période précédente.
varie négativement, on parle de dépression.
INDICATEURS
E
mage.
CONCLUSION
N
ous avons vu que l’économie consiste à la bonne gérance des activités de
production, de répartition et de consom-
Lorsque la dépression est insistante et sé3) La Balance Commerciale
vère, il s’agit alors d’une récession.
1) Le Produit Intérieur Brut (ou PIB)
La différence entre ce que le pays exporte et
Le premier indicateur de l’activité écono-
importe comme produits et services. C’est
Tous les pays cherchent à favoriser la crois-
mique est la quantité totale des biens et
ce qui est désigné par la balance commer-
sance économique car généralement celle-
services produits à l’intérieur du territoire
ciale.
ci est associée au bien-être social. L
national. A la fin d’une période détermi-
commercial, c’est-à-dire avoir plus d’ex-
challenge pour l’état est de stimuler une
née, le plus souvent une année, l’état comp-
portations que d’importations. Cela per-
augmentation constante du PIB, maîtriser
tabilise la valeur monétaire de tout ce qui a
met d’amoindrir la contrainte extérieure au
le taux d’inflation, faire en sorte qu’il y ait
été produit dans les différents secteurs du
point de vue des emprunts externes ainsi
assez d’emplois pour le maximum de sa po-
pays :
que sur le plan du taux de change. L’entrée
pulation active et exporter plus que le pays
• le secteur primaire, ayant trait à l’ex-
de devises étrangères dans le pays renforce
importe de l’étranger pour consolider la
ploitation directe des ressources natu-
la monnaie nationale.
monnaie nationale.
Le but est d’arriver à un excédent
e
relles (agriculture, mines, pêche, matériaux, énergie).
4) Le Taux de Chômage
• le secteur secondaire, comprenant les
Un quatrième indicateur de la santé de
entreprises qui transforment ces matières
l’économie est le nombre de personnes qui
premières.
sont sans emploi en comparaison à la po-
• le secteur tertiaire, regroupant les in-
pulation totale du pays. Uniquement les
dustries de services (assurances, forma-
personnes en âge de travailler sont prises
tion, administration, sécurité, nettoyage,
en compte. C’est un facteur important car
etc.).
les chômeurs ne participent pas à la production des biens et services du pays. On
2) Le Taux d’Inflation
parle du taux de chômage.
Le deuxième baromètre de l’économie est la hausse générale et durable de l’ensemble des prix des biens et services dans le pays.
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R.D.C. PERSPECTIVES
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La sécurité est notre priorité. Notre produit est conçu afin de se détruire sécuritairement. C’est pourquoi le Clean-Volt a été approuvé sans fusible interne ou circuit électronique. De plus, cet avantage augmente notre rapidité puisqu’il est important dans la conception de l’appareil de retirer toute composante électronique qui ralentit le processus de transfert d’énergie afin d’obtenir la meilleure protection. Le Clean-Volt est branché à l’entrée electrique des constructions et il protège tous les équipements qui y sont raccordés.
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Le Clean Volt a reçu les homologations requises pour toute protection contre les surtensions, dont le UL et le CSA.
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Dans le cas du Clean-Volt, le test a été réalisé au niveau le plus élevé, soit 30 000 ampères. Le semi-conducteur en carbure de silicium breveté peut dissiper 5 fois plus de chaleur que la varistance en métal oxyde. De plus, le Clean-Volt, ayant une propriété de protection unique, est le seul en mesure de déclencher le disjoncteur de l’entrée principale d’un bâtiment lors d’un événement
Le dispositif élimine les parasites et optimise le fonctionnement des équipements sensibles comme les serveurs informatiques, ordinateurs, éclairages LED, domotique, etc. Le protecteur protège aussi contre les surtensions provoqués par le délestage et la foudre qui détruisent un nombre incalculable d’appareils électriques et électroniques. Les protections contre les surtensions sont séparées en 5 types par Underwriter Laboratories (UL). Le CleanVolt est une protection de type 1, communément appelé un parafoudre. Pour obtenir cette certification, le produit doit être encore fonctionnel après un exercice qui consiste à simuler 8 frappes de 20 microsecondes. Dans le cas du Clean-Volt, le test a été réalisé au niveau le plus élevé, soit 30 000 ampères. Clean-Volt contribuera à reduire la quantité de déchets électriques et électroniques dans l’environement. Le Clean-Volt est garantie à vie sans dégradation. Il durera au moins 100 ans.
Clean-Volt, une protection absolue et innovante contre les surtensions. Conçue au Canada, se distingue par sa simplicité et sa performance.
majeur. Le bâtiment sera alors déconnecté du réseau pour éviter tout endommagement des appareils électriques. Le produit se distingue notamment par le fait qu’il est le premier parafoudre de type 1 ayant la capacité de détecter les surtensions à moins de 10 % de la tension recommandée. Que ce soit pour les milieux de l’industrie, commercial, agricole ou résidentiel, le Clean-Volt a une duré de vie de 100 ans et offre la meilleure garantie démontrant sa robustesse à toute épreuve.
UNE PROTECTION
Quoi regarder lors du choix d’une protection?
ABSOLUE Le Clean-Volt a été approuvé « surge protective devices type 1 » selon la 3ème édition d’UL 1449. De plus, chez CSA nous avons la certification de « surge arresters ». Ceci implique deux faits importants.
Lors de la sélection d’une protection contre les surtensions, les pointes ou la foudre, il est important de regarder ces spécifications:
Le produit a passé les tests de simulation de foudre. Ces frappes font jusqu’à 30kA. Le test le plus exigeant demandé par les laboratoires. Le produit peut être installé du côté du fournisseur ou du client. Le produit a besoin d’une mise à la terre conforme au norme du code canadien. Clean-Volt est un parafoudre avec des spécifications unique. La plupart des fournisseurs de protection contre les surtensions propose une multitude de protection à tous les niveaux de la distribution. Dans notre cas, notre protection supérieure rassemble toutes ces spécifications.
GARANTIE À VIE
Temps de réponse installé. Tension de blocage. La résistance aux Surtensions transitoires induites. Les homologations :
La durée de la garantie. La couverture d’assurances sur vos équipements protégés. Les résultats de cette protection dans votre domaine. La stabilité du fournisseur.
GARANTIE SUR L’ÉQUIPEMENT BRANCHÉ
Technologie unique au Carbure de Silicium breveté.
Clean-Volt est un produit garanti et advenant une surtension de haute intensité nécessitant le changement de l’appareil, nous le remplacerons gratuitement.
AUCUN ENTRETIEN
PROTECTION ULTIME
FABRIQUÉ AU CANADA
Une fois installé, Clean-Volt ne requière aucun entretien.
Réduit les remplacements prématurés de vos appareils technologiques.
Clean-Volt est un produit fièrement fabriqué au Canada.
TECHNOLOGIE UNIQUE
Oct. - Nov. - Déc. 2018
Protège vos équipements branchés contre les surtensions de votre réseau.
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AFRIQUE & MONDE
5 secteurs top recruteurs qui offrent de gros salaires chams diagne 10/11/2017 0Diaspora, L’Afrique qui bouge
Secteur – Dans plusieurs articles, Talent2Africa a mentionné les secteurs qui créent le plus d’emplois en Afrique. Le continent devant générer 122 millions de nouveaux emplois d’ici 2027 (selon la Banque Mondiale), l’Afrique cherche toujours à combler le déficit relatif au manque de travailleurs qualifiés, de profils rares ou talents, nécessaires mieux gérer la croissance et le développement.
I
l y a parmi les industries installées en Afrique, 5 secteurs qui
mobiles et de startups travaillant dans le domaine. Quelques
sortent du lot et dans lesquels trouver un emploi valorisant est
grandes capitales africaines deviennent des incontournables en
plus facile, du fait justement du déficit de spécialistes du secteur par
matière de « e-santé » comme c’est le cas pour le Maroc, le Kenya, le
rapport à son degré de croissance.
Sénégal, le Botswana et l’Afrique du Sud par exemple.
2- LES FINANCES, BANQUES, SERVICES BANtechnologiques ou des infrastructures, beaucoup de postes sont CAIRES MOBILES Qu’il s’agisse du domaine des finances, de l’agroalimentaire, des à pourvoir. Les professionnels africains locaux, de la diaspora et du monde entier sont juste invités à se tourner vers ces 5 secteurs porteurs de croissance, afin de trouver leur place dans le dévelop-
C
’est un des secteurs les plus touchés par le « Talent Gap », mais qui se porte encore mieux et qui offre le plus des opportunités
d’emplois valorisants en Afrique.
pement économique du continent. Boosté par l’avènement du numérique, le secteur des finances s’est
1- LA SANTÉ
A
vec une population de plus d’un milliard dont la majorité est
considérablement renouvelé dans sa manière d’opérer : applications mobiles, plateformes digitales de fonctionnement etc.
jeune, une espérance de vie et des dépenses en santé qui sont
en dessous du niveau mondial, l’Afrique a besoin de plus de méde-
Du coup, de nouveaux métiers sont créés, nécessitant de nouvelles
cins et de professionnels de la santé.
formations et une expertise qui devra être cherché ailleurs, parmi les talents de la diaspora qui ont eu une meilleure expérience en
Aujourd’hui en Afrique, les populations, surtout rurales, font face
dehors de l’Afrique, par exemple.
à de grandes difficultés à accéder à une couverture santé adéquate. Dans plusieurs pays, le secteur de la santé est entrain d’être amélioré. Au Rwanda et au Nigéria par exemple, les dépenses de santé ont augmenté. Pareil pour les pays d’Afrique subsaharienne, où les politiques de santé fleurissent, offrant des opportunités à de nouveaux
3- BTP ET INFRASTRUCTURES
L
es BTP et la construction se développent très vite en Afrique. L’Afrique du Nord et l’Afrique de l’Ouest sont les régions qui
dépensent le plus, en matière d’infrastructures en Afrique. Une
emplois dans le secteur.
étude récente de Deloitte révèle ces chiffres :
De nos jours, avec la technologie, il existe beaucoup d’applications
L’Afrique de l’Ouest est la région qui affiche le nombre le plus im-
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portant de projets avec 92 projets. Ceux-ci ont un coût cumulé de
Conséquence, l’industrie agroalimentaire en Afrique est le sec-
120 milliards de dollars, soit l’investissement le plus important à
teur qui emploie le plus. Cependant, à l’image des autres secteurs
l’échelle régionale. Quant à L’Afrique du Nord, elle enregistre un
cités plutôt, il y a un grand besoin de recrutement au niveau du
nombre de projets qui a bondi de 44,8 %, et leur coût total de 195
top management dans ce secteur. La main d’œuvre de base étant
%, autant de signes avérés d’une recrudescence de confiance dans
bien disponible, l’agroalimentaire recherche en permanence des ta-
la région dont l’instabilité politique s’est résorbée.
lents spécialisés du domaine, à qui elle promet d’offrir des carrières riches et valorisantes.
C’est juste pour donner une idée sur le nombre d’ingénieurs en construction, de managers de site, de DRH, d’acheteurs, de cadres administratifs à recruter dans ce domaine : des milliers de postes importants à pourvoir.
5- LE PÉTROLE, LE GAZ ET LES MINES
U
n exemple du besoin en recrutement de profils qualifiés dans ce secteur, le Sénégal, qui entre dans sa phase de préparation
pour une prochaine exploitation de pétrole et de gaz, découverts
4- L’AGROBUSINESS
L
récemment au large de ses côtes. Le pays multiplie ses appels « SOS
’industrie agroalimentaire en Afrique n’est pas un mythe. Tous
» pour se doter d’une main d’œuvre qualifiée, via le lancement de
les chiffres publiés depuis une dizaine d’années sont formels
formations, mais aussi à travers une volonté de recruter des experts
là-dessus. L’Afrique reste un continent stratégique pour l’industrie
du domaine, en nombre et surtout dotés d’une bonne expérience
agro-alimentaire dans le monde, car elle détient 60% des terres
internationale.
arables non cultivées de la planète, rappelle-t-on. De plus, selon les
Avec les finances, ce secteur offre les plus gros salaires pour les pro-
Rapports de la Banque McKinsey and Standard, il faudra environ
fessionnels intéressés par une carrière en Afrique. Mais le besoin
US $ 9,2 billions d’investissements cumulés pour nourrir le monde
en recrutement de « têtes » se fait toujours sentir et plusieurs postes
d’ici à 2050.
importants sont à pourvoir.
Oct. - Nov. - Déc. 2018
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CHAMBRE DE COMMERCE CONGOLAISE AU CANADA
AFRIQUE & MONDE
La Chambre de commerce congolaise au Canada est un organisme à but non lucratif qui compte de membres au Canada et au Congo. Le siège social, situé à Montréal au centre d’affaire 3737 sur 3737 Cremazie Est. Depuis 2010, la chambre de commerce congolaise au Canada fait de la promotion des entrepreneurs congolais au Canada, des échanges commerciaux et des partenaires d’affaires entre le Congo et le Canada. La chambre est indépendante des organismes gouvernementaux, entretient d’excellentes relations avec les services officiels aussi bien canadiens que congolais et coopère aux objectifs communs de la promotion des relations commerciales entre les deux pays. Les missions de la chambre de commerce congolaise au Canada sont : - d’encourager les investisseurs congolo-canadiens, congolais et canadiens à investir en RDC, - Promouvoir les échanges commerciaux entre le Canada et la RDC - Développer des relations d’affaires durables entre le Canada et la République Démocratique du Congo. Ces missions sont rendues possibles avec le concours du Petites et Moyennes Entreprises et de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI).
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Oct. - Nov. - Déc. 2018
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AFRIQUE & MONDE
Doing Business – Voici le top 3 des pays d’Afrique où investir est plus facile et profitable en 2018 Chams Diagne 10/11/2017 Talent2Africa
D
oing Business – Voici un rappel du podium africain 2018 des meilleures destinations pour faire de bonnes affaires. Ce classement est issu du tout nouveau rapport Doing Business 2018 publié mardi 31 octobre par le Groupe de la Banque mondiale : une sorte de bulletin météo des affaires pour déterminer les meilleurs endroits au monde où le climat des affaires est excellent, moyen ou hostile.
P
our cette année, l’accent est mis sur la
lawi, le Nigéria et la Zambie.
capacité des pays à instaurer des ré-
mis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété et le paie-
formes pour un environnement des affaires
Le Kenya est néanmoins le détenteur du re-
ment des impôts et taxes. Dans trois do-
propice à la création d’emplois. Cela justifie
cord africain en nombre de réformes mises
maines cependant, la région est à la traîne.
l’intitulé du rapport Doing Business 2018 : «
en œuvre ces dernières années (6). Suivi
Il s’agit notamment de l’obtention des prêts,
Réformer pour créer des emplois ».
par la Mauritanie, le Nigéria, le Rwanda et
du commerce transfrontalier et du règle-
Et dans ce domaine, l’Afrique subsaha-
le Sénégal avec chacun cinq réformes, in-
ment de l’insolvabilité.
rienne établit à nouveau un record, étant
dique le rapport.
la région la plus représentée dans le classement Doing Business 2018 et étant au top des pays les plus réformateurs, avec trois pays placés dans le top 10 mondial : le Ma-
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Q
uant à l’Afrique du Nord, elle affiche de belles performances dans quatre
domaines, à savoir : l’obtention des per-
A
insi donc, pour l’année 2018, le top 3 des pays d’Afrique où investir est plus
facile et profitable s’établit comme suit : •Maurice (25ème mondial)
E
E
mesurer la réglementation des affaires et
contrat, l’accomplissement des procédures
pects inhérents à l’embauche des travail-
son application effective dans 190 écono-
de faillite, ou importer et exporter des mar-
leurs, souligne l’Agence Ecofin dans une
•Rwanda (41ème mondial) •Maroc (69ème mondial) Des indicateurs clés ont été définis pour
mies du globe, et dans certaines villes au niveau infranational et régional.
C
es indicateurs permettent de déterminer le degré de réglementation,
par exemple le nombre de procédures nécessaires pour créer une entreprise ou pour enregistrer un titre de propriété commerciale.
Oct. - Nov. - Déc. 2018
nsuite, ils évaluent les conséquences de la réglementation, telles que les dé-
lais et coûts nécessaires pour exécuter un
chandises.
nfin, un ensemble d’indicateurs permet d’évaluer la charge fiscale qui pèse
sur les entreprises et mesure différents as-
analyse du rapport.
Ces indicateurs mesurent aussi l’étendue de la protection légale de la propriété, par exemple la protection des investisseurs contre les abus des dirigeants de l’entreprise ou encore la gamme d’actifs pouvant servir de garantie, conformément aux lois sur les transactions garanties.
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AFRIQUE & MONDE
Mobilité professionnelle: Une Diaspora intéressée par les Jobs en Afrique Chams Diagne 13/12/2017 Talent2Africa
M
obilité professionnelle – Est-elle vraiment entrée dans les
Cet appel semble avoir été entendu. Les professionnels de la dias-
mœurs du secteur de l’emploi en Afrique ? En théorie, oui.
pora africaine (et pas que) sont de plus en plus intéressés par les
Dans les faits, oui, mais changer d’univers professionnel apparaît
opportunités de carrière en Afrique. La question de la mobilité
souvent comme un grand défi à relever, pour les cadres de la dias-
professionnelle est la principale inquiétude des diasporiens, à cause
pora africaine.
des nombreuses incertitudes dans marché de l’emploi. Cependant, un travail considérable par des spécialistes permet de mieux saisir
L’envie d’un retour professionnel en Afrique contraste avec de
le secteur du recrutement et rend les opportunités plus visibles et
nombreux questionnements : Qui peut s’offrir le luxe d’expérimen-
accessibles.
ter ? De changer d’envies ou d’avis ? La peur de lâcher la proie pour l’ombre a longtemps emporté les velléités, mais il y a beaucoup d’évolution positive dans le monde du recrutement en Afrique.
P
ar ailleurs, les offres d’emploi dans le continent offrent des avantages de plus en plus proches des standards des pays dé-
veloppés. Ainsi, nombreux sont les cadres de la diaspora africaine
Après avoir vu s’exiler ses cadres, la plupart en occident pour de
sensibles à ces opportunités. Ces dernières sont par ailleurs diverses
meilleures expériences professionnelles, L’Afrique se tourne désor-
car hormis des CDI, beaucoup d’entreprises proposent des contrats
mais vers ces mêmes cadres pour combler le vide de compétences
des contrats à moyen ou court terme, sous forme de missions ou
tant déploré par le monde du travail.
contrats de prestation ou même en freelance grassement payés.
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Mobilité professionnelle: 100% des membres inscrits sur la plateforme de Talent 2 Africa sont intéressés par des jobs en Afrique Par exemple, chez des recruteurs leaders comme talent2Africa, la mobilité professionnelle est au cœur des expertises. La plateforme de recrutement qui a une grande sensibilité pour la thématique diaspora africaine/emplois en Afrique, offre de solutions adaptées aux besoins des diasporiens et autres globe-trotters professionnels, en termes de mobilité et d’entreprenariat. Pour plusieurs candidats ouverts à la mobilité professionnelle, ce choix est motivé par les belles perspectives de croissance dans le continent, avec plus d’infrastructures, un cadre de vie qui s’améliore, des emplois valorisants, de la place pour l’entreprenariat, l’envie d’une meilleure vie sociale « chez soi » etc.
Oct. - Nov. - Déc. 2018
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AFRIQUE & MONDE
Magazine Congo Business 4890, Arthur, DDO H9G 2M8, Qc, Canada Tél Canada : + 1 514 911 5643 Tél. RDC : +243 820023771 info@magazinecongobusiness.com www.info@magazinecongobusiness.com ÉDITEUR Larry Group DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Bolundu Risasi L. DIRECTRICE DE LA PUBLICATION Fohony Bahati COORDONNATRICE DE LA RÉDACTION Charlotte Mutombo CORRECTRICE DE LA RÉDACTION Judith Milolo SECRETAIRE DE LA RÉDACTION Ashanti Kitoko RÉDACTION Cédric Longange Charlotte Mutombo Imelda Ya liandé Lawrence Kitoko-Lubula Talents 2 Africa MARKETING Imelda Kitoko Paul-Henri Kitoko ABONNEMENTS info@magazinecongobusiness.com DESIGN, IMPRESSION & DISTRIBUTION Yolo Communications CREDITS PHOTOS Shutterstock – Istockphoto – Yolo-Images ISSN 2368-9420 imprimé ISSN 2368-9439 en ligne
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