Mariana
DJELO BALDE «l’Enfant derrière le miroir»
INTERVIEW
ARTS
PORTAIT
Roxana RADULESCU All Personal : Formation - Coaching - Conseils
Dolphino MFUNDU KONDI «Artiste Peintre autodidacte»
Samara ARCHANGE «Ma passion pour l’immobilier» IntégrAction Magazine • Décembre 2020 • 1
2 • IntégrAction Magazine • Décembre 2020
Bay Street Toronto, ON M5H 2Y4 Téléphone : +1 437 240 1702 info@integractionmag.com www.integractionmag.com
ÉDITEUR
INDEX : 04 ÉDITORIAL Lawrence Kitoko L. 05 OPINION Nathaly MBANGA INTERVIEWS 06 Mariana DJELO BALDE «l’Enfant derrière le miroir» 11 Roxana RADULESCU All Personal : Formation - Coaching Conseils 14 PORTRAIT Samara ARCHANGE «Ma passion pour l’immobilier»
Lawrence Kitoko L. Directeur de la Rédaction Bolundu- RISASI
Coordonnatrice de la Rédaction Charlotte MUTOMBO Secretaire de la rédaction Ashanti KITOKO
Directrice de la Publication Fohony BAHATI Directrice de Ventes Milolo KITOKO
RÉDACTION Lawrence KITOKO-LUBULA Talent2Africa Malou NZUZI Nathaly MBANGA Charlotte MUTOMBO
DESIGN Djane-Kate MINKABU
IMPRESSION Yolo Communications
DISTRIBUTION Yolo Communications
24 ARTS - CULTURE & MÉDIAS Dolphino MFUNDU KONDI «Artiste Peintre autodidacte»
CREDITS PHOTOS Expat.com – Talents2Africa Shutterstock – Istockphoto Yolo-Images
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EDITORIAL
Qu’avions-nous appris de la première vague? Lors de la première vague de la pandémie Covid-19, nous avions pu constater les inégalités criantes qui semblent existées au Canada. Plusieurs politiciens et décideurs l’avaient indexé de pays raciste et son premier ministre, monsieur Justin Trudeau, avait reconnu que le racisme systémique existait au Canada. Par Lawrence KITOKO
Plusieurs mois après cette vague, soit de mars à juin 2020 et, à l’aube de la deuxième, rien n’a changé. Par exemple les communautés racisées sont toujours autant représentées dans les statistiques négatives en termes de déterminants de la santé. Et même au point de vue de l’apport économique. C’est plus en termes de cosmétique qu’autres choses que les efforts sont réalisés par ici et par là sur l’étendue du Canada. Assurément, les politiques essaient de faire plus front aux symptômes qu’aux vraies causes. Et la population ou mieux certaines communautés ont la main tendue à la place d’être des artisans de la solution.
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u-delà des responsabilités des dirigeants politiques, j’aime inviter les communautés immigrantes à lire les livres de l’auteur Doudou Sow, un consultant-formateur en intégration professionnelle et gestion de la diversité, « Intégration professionnelle des personnes immigrantes et identité québécoise » et « Intégration : une responsabilité partagée entre la société d’accueil et la population immigrante ». Deux livres qui invitent les immigrants à être des acteurs de leur intégration dans ce pays d’accueil qu’est le Canada. Bien que l’immigration recouvre plusieurs facettes, le Canada offre, à travers plusieurs programmes, des réponses aux différentes préoccupations des immigrants.
intégration socioéconomique pour la construction et la création des richesses dans ce pays que nous avons choisi. Dans cette démarche, les immigrants de la première génération restant plus souvent passif, car nostalgiques de leur pays. Une nostalgie les met à cheval entre le Canada et leur pays d’origine.
En effet, cela fait douze ans que je suis au Canada, et je continue toujours à découvrir des informations et des ressources qui facilitent la progression de mon installation ainsi que mon épanouissement. L’intégration est un long processus qui nous invite à prendre part à la construction du pays d’accueil. Une des choses que nous communauté immigrante devrions faire est qu’à la place d’être dans l’attentisme des décisions subventionnistes des gouvernements sur la survie au quotidien, il faudrait se demander et voir ce que nous pouvons apporter au Canada. Cette façon de voir les choses, la réponse à ce questionnement ferait de nous des acteurs actifs de notre
En mon sens, les communautés immigrantes devraient comprendre que leur destin est dans leurs mains plus qu’il pourrait l’être dans les mains des autres ou des gouvernements. Si j’ai un vœu à émettre, ça serait que cette intégration ne soit pas le synonyme d’acculturation car la beauté du Canada est comme ces arbres, après avoir donné ombrage et air sain, en automne ils revêtent de feuilles des couleurs verte, jaune en passant par les couleurs rouges et brunes. Et ma question pour vous serait, en tant qu’immigrant, puisque l’enrichissement du Canada passe forcément par votre intégration socio-économique réussie, quel est votre apport au développement du Canada?
Nous avons toutefois aujourd’hui et de plus en plus des enfants des immigrants de la deuxième génération tels que Dominique Anglade cheffe du Parti liberal du Québec, Annamie Paul cheffe du Parti vert du Canada, Le chef du NPD Jagmeet Singh, Frantz Saintellemy, fondateur & Président du CA du groupe 3737 et plus encore dans les différentes sphères de la société canadienne engagés activement pour un Canada développé et toujours meilleur.
OPINION
OPINION
Nous passerons aussi ce chapitre-ci ! N’est-il pas surprenant de se rendre compte que cette année est presque finie ? Beaucoup s’en réjouissent déjà. D’autres aimeraient avancer les jours comme l’aurait fait Marty McFly dans le film «Retour vers le futur». L’an 2020 a certainement été l’une des années les plus difficiles pour la plupart des humains. Nous avons tous vécu les effets directs ou indirects d’un virus qui ne s’arrête pas aux frontières d’un pays, qui n’a pas besoin de passeport pour prendre l’avion, qui ne frappe pas à la porte de votre maison avant de s’y introduire et qui ne fait pas de distinction d’âge, de sexe ou de classe sociale.
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Par Nathaly MBANGA
ien que le monde ait l’habitude d’entendre parler des épidémies comme la grippe aviaire, comme l’Influenza ou encore des plus cruelles comme l’Ebola, la Covid-19 a frappé durement. En fait, elle nous a forcés à changer notre quotidien. Désormais, nous devons faire attention lorsque nous allons faire notre épicerie, nous devons respecter des mesures d’hygiène dans tous les lieux que nous visitons et nous devons même penser à rajouter des masques à notre habillement lorsque nous sortons de chez nous.
familles qui sont restés dans nos pays d’origine ou qui sont installés dans diverses autres villes. Toutefois, nous sommes rarement dans une situation où nous n’avons pas la liberté de décider de programmer un voyage pour aller retrouver nos êtres chers, même pour quelques jours de vacances. Nous ne pouvons pas savoir si nous allons pouvoir participer au mariage d’un membre de famille ou encore être présents aux funérailles d’un parent sur le point de nous quitter. Certains d’entre nous ont perdu des proches, et ont dû vivre ce deuil seul, sans la chaleur réconfortante que génère un rassemblement familial.
À la même date l’année dernière, si quelqu’un nous avait prédit ce que nous vivons aujourd’hui, nous l’aurions probablement traité de paranoïaque. En effet, les mois que nous venons de vivre et que nous vivons encore nous ont fait prendre conscience que la vie est précieuse et qu’il faut la préserver. Certains gestes qui nous semblaient acquis, comme le simple fait de serrer la main d’un collègue ou de faire un câlin à un ami, nous paraissent maintenant comme des richesses ou des privilèges. Ceux qui ont perdu leur travail et qui n’ont toujours pas retrouvé un autre en raison du ralentissement économique vous diront à quel point leurs routines leur manquent.
Tout ceci s’est voulu un rappel que nous sommes des êtres relationnels avant tout. Nous sommes faits pour être entourés de proches et pour nous connecter avec d’autres. Il est donc important de faire ce qu’il faut pour mettre cette maladie derrière nous. Par contre nous ne croyons pas que le fait d’avoir besoin de contact doit devenir un prétexte pour ne pas respecter les directives gouvernementales de protection de soi et des autres. Il faut penser que nous devons faire partiedelasolutionetnonpasêtredesvecteursde propagation. Pensons à ceux qui, pour une raison ou pour une autre, pourront vivre des effets graves de la maladie du coronavirus ou encore la transmettre à quelqu’un qui a une santé fragile. Aimons-nous tous assez pour protéger réciproquement nos vies ! Certains négligent de se conformer aux demandes en indiquant qu’il y a plus de personnes qui guérissent de la Covid-19 que de gens qui en meurent. Nous, nous croyons qu’un seul décès est un décès de trop, surtout pour la famille du défunt. Ne faisons pas aux autres ce que nous ne voudrions pas qu’eux nous fassent vivre.
En tant que Canadienne d’origine africaine, nous avons été témoin du gros défi que cela représentait pour les immigrants. Non pas que les autres communautés ou les autres peuples ne vivent pas les mêmes choses que nous, mais nous sommes consciente de la difficulté particulière que la situation de confinement a eue sur plusieurs qui viennent d’ailleurs ou qui vivent ailleurs. Il faut dire que nous vivons déjà de l’éloignement avec nos membres de
Également, lorsque les faits deviennent lourds émotionnellement à cause du confinement, même si les possibilités de rencontres physiques sont limitées, n’ayons pas peur d’en parler. Il est possible de trouver de ressources d’aide en utilisant le téléphone pour appeler un ami ou consulter un professionnel de la santé. Aucun problème n’est trop gros pour être résolu! Ne cédons jamais au mensonge qui nous dit qu’il n’y a plus d’espoir. Si vous avez besoin d’aide, sonnez l’alarme, sonnez-la à temps! Vous êtes précieux pour au moins une personne, elle sera là pour vous soutenir. Que ce soit un divorce, une trahison, une perte d’emploi, une faillite ou autres, ces choses ne sont pas des finalités. Ce sont des marches d’un escalier qui craquent; certaines peuvent craquer plus fort que d’autres, mais il faut juste s’accrocher à la rampe et savoir qu’en persévérant, nous allons nous rendre au bout. C’est ainsi que nous nous encourageons tous à demeurer positifs et unis. Prenons soin les uns des autres en nous assurant de communiquer avec ceux qui sont seuls ou encore en faisant notre part afin de ne pas propager le virus. Nous sommes convaincus qu’ensemble, nous survivrons à cette période. Ce virus va disparaître. S’il ne disparaît pas, nous voulons croire que nous deviendrons assez forts pour que celui-ci ne nous affecte plus. Toutefois, cela prend l’effort de chacun et de tous pour vivre ce chapitre et pour en tourner la dernière page. Ne faisons pas les autruches; la victoire passe par le respect des mesures d’hygiène et de distanciation. La vie et la santé de ceux qui nous entourent valent la peine d’être protégées. Ensemble, soyons, restons, devenons solidaires et prudents IntégrAction Magazine • Décembre 2020 • 5
INTERVIEWS
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INTERVIEWS
À
Tôt ou tard, on reçoit l’appel de l’Enfant…
l’intérieur de la personne que nous sommes, vit un enfant à redécouvrir. Qu’il soit enfermé derrière un miroir, ou de tout autre objet, tôt ou tard, la personne que nous sommes reçoit l’appel de cet enfant, qui sommeille en chacun d’entre nous… Celui-ci reste le même pendant que nous grandissons. Enfermé au plus profond de nos souvenirs, il nous accompagne en toute innocence, avec la force et l’amour nécessaires à notre bien-être. C’est le reflet de nous-mêmes, de nos rêves avant que la vie et les expériences ne nous changent peu à peu. Tantôt sérieux, tantôt souriant, tantôt triste, tantôt rigolo, il nous raconte, telle une magnifique histoire, nos souvenirs lointains…
Le voyage commence ici et maintenant...
En ce qui me concerne, l’enfant intérieur s’est pointé le bout du nez, dans l’écriture de ce livre, mais surtout, dans ma quête du bonheur… Ce récit ne laissera personne indifférente de par sa profondeur, les sagesses qu’il enseigne ; un véritable voyage à travers les contes afin de découvrir l’Afrique, berceau de l’humanité, sous un nouvel angle. En cours de route, tisserez-vous des liens avec votre propre enfant ou restera-t-il enfermé derrière le miroir ? Permettrez-vous à cet enfant de participer à votre quête du bonheur ? IntégrAction Magazine • Décembre 2020 • 7
INTERVIEWS > Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs, qui est Mariana Djelo Balde? Mariana Djelo Baldé cumule 10 années d’expériences dans le domaine des arts de la scène, l’animation de groupe et l’accompagnement par le biais de l’action artistique. Amoureuse de l’expression culturelle, formée en art-thérapie, elle crée, anime et produit du contenu axé sur le bien-être et la croissance personnelle afin de maximiser le capital humain de chacun. > Vous avez plus de dix ans d’expériences dans le domaine des arts de la scène, l’animation de groupe et l’accompagnement par le biais de l’action artistique, comment expliquez-vous votre longévité dans le domaine ? La longévité dans ce domaine demeure sur les éléments suivants ; La passion, la constance, la rigueur, l’écoute et la capacité d’adaptation. Lorsqu’on est passionné par ce que l’on fait, les gens le ressentent et cela leur donne envie d’en savoir plus sur les services que vous offrez. Pour ce qui est de l’accompagnement, il faut surtout être à l’écoute du client, car les besoins de tout un chacun sont différents. En ce qui a trait à tout ce qui touche la scène et l’événementiel, il faut surtout avoir une forte capacité d’adaptation aux différents changements externe qui peuvent survenir. Il faut en quelque sorte en visager un plan b et c, à l’intérieur du plan A initial. > Qu’est qui a motivé l’écriture de L’enfant derrière le miroir ? À l’âge de 7 ans, j’ai vu ma mère pleurer à chaudes larmes, car elle n’était pas en mesure de me lire un livre de conte que je suis allée chercher à la bibliothèque pour une prestation à l’école. La raison était qu’elle ne savait pas lire en français. Ce jour-là, c’est en essuyant ses larmes que je lui ai fait la promesse que plus tard, je lui écrirais un livre de conte pour lui rappeler à quel point elle est merveilleuse, à quel point nos mamans sont merveilleuses! Ce livre est donc le résultat de ma double mission ; celle de l’adulte qui veut écrire des contes pour tenir compagnie à sa mère (laquelle a fait l’effort d’apprendre le français pour le lire), et celle de l’enfant que j’étais et qui a promis de partir à la recherche du bonheur à lui offrir. Par ailleurs, ce livre est aussi un outil efficace basé sur l’approche du conte et de l’introspection pour le développement du bien-être de toute personne qui va se le procurer.
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> Qu’est-ce qui vous a poussé à vous établir au Canada ? Pourquoi choisir de poser vos valises au Canada ? J’ai immigré au Canada pour poursuivre mes études et je me suis installé dans la séduisante ville de Montréal. Sa beauté s’y trouve dans le fait qu’on retrouve plusieurs communautés culturelles issues des cinq continents. Le Canada est un coup de cœur pour moi, car l’économie est stable et les opportunités sont nombreuses. De plus, étant un pays ouvert à la collaboration, il est d’autant facile de créer un pont avec l’Afrique pour faciliter l’intégration des nouveaux arrivants. > Vous êtes très engagée dans différentes causes, particulière celle de l’autonomisation des femmes, l’éducation et la culture, pouvez-vous nous dire pourquoi ces causes là et pas d’autres ? Chacune de ces causes sont des facteurs puissants permettant de réduire la pauvreté, le racisme systémique, etc…
Comme l’a si bien dit Fatoumata Tambajan, Vice-Présidente de la Gambie : << Éduquer une fille c’est éduquer une nation, parce que la femme est le fondement de toute société.>> En effet, c’est dans la création d’outils d’éducation que nous luttons pour réduire les inégalités, afin de permettre à nos jeunes de grandir et de se réaliser pleinement. Cette pleine réalisation de soi, passe par la connaissance de sa culture. Comme le dit le proverbe <<celui qui ne connaît pas sa culture ressemble à un arbre sans racines>> D’où l’importance, d’encourager les différentes initiatives dont l’objectif est celui de favoriser et de rendre visible des contenus pour un rayonnement culturel. > Vous êtes l’un des 12 lauréats du mois de l’histoire des noirs Édition 2020. Félicitation ! Ça représente quoi pour vous être une femme, noire dans un pays
INTERVIEWS bilité, j’ai constaté que le nœud de leurs difficultés (choc culturel, isolement, préjugés) qu’il rencontrait provenaient tous de la même problématique ; la méconnai sance de la langue française pour une majorité de femmes issues de l’immigration. > Où vous vous situez par rapport au mouvement Black Lives Matter qui voudrait retirer tous les symboles ou les statues des hommes politiques tel que La statue de John A. Macdonald dans des espaces publics ? Le mouvement black lives matter, n’est pas un phénomène à la mode qui prendra fin dans les prochaines années. C’est une transformation importante dans l’histoire de l’humanité. «La vie des noirs compte », ainsi que leurs histoires et leurs représentativités aussi ! Artistes, professionnels, entrepreneurs, doivent se réunir et travailler en équipe pour documenter notre histoire, afin qu’elle s’imprime dans la mémoire collective et sois transmise entre les générations. Pour cela, nous devons conjuguer nos efforts pour créer et bâtir des communautés fortes en leur offrant des solutions innovantes pour améliorer leurs qualités de vie.
> Selon vous, quelles sont les actions que les autorités canadiennes devraient poser pour que les communautés noires ne subissent plus de discrimination ? • Mettre en place une plateforme de mobilisation collective pour documenter les préoccupations des femmes issues de l’immigration et des groupes racisés; • Travailler avec les leaders des dites communautés pour mettre en
place des outils adaptés permettant de mieux relever les défis d’une intégration socioéconomique; •
Créer des initiatives contribuant à souligner l’impact et le rôle des personnes issues de la diversité qui s’illustrent dans leur domaine d’activités respectives;
• Rendre le financement plus accessible aux entrepreneurs et acteurs culturel; > Comme femme issue des communautés noires, pouvez-vous nous faire découvrir ce que vous percevez comme enjeux et défis des noirs au quotidien ? Parmi les multiples enjeux et défis, je parlerais de la méconnaissance de la langue française pour une majorité de femmes issues de l’immigration. Ayant travaillé comme intervenante auprès des familles vivant en contexte de vulnéra-
Couverture du livre : L’enfant derrière le miroir
où le premier ministre reconnaît le racisme systémique ? Cela montre qu’il Ya un travail qui a été fait par nos ainés qui est en train d’être reconnue. Ce travail doit être poursuivi ; les événements, initiatives doivent se multiplier pour que les années à venir, nous ne parlions plus de racisme systémique, mais plutôt de communautés qui œuvrent, bâtissent ensemble pour les futures générations.
> Qu’aimeriez-vous qu’on dise de vous d’ici 50 ans ? J’aimerais que l’on dise de moi, que j’ai été une fière ambassadrice de l’Afrique qui a dédié sa vie à documenter les œuvres de ses aînés; Amadou Hampate, Brenda Fassie, Nelson Mandela etc. par le biais de l’action artistique afin d’offrir aux jeunes de sa génération et au moins jeunes, un répertoire de modèles positifs et inspirants qui vont les accompagner dans les étapes les plus importantes de leur vie. Dites leurs aussi, que j’ai fait ce que j’ai pu, pour viser l’excellence avec les capacités que j’ai eues, tout en ayant la foi par-dessus tout.
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INTERVIEWS
F O R M AT I O N • C OAC H I N G • C O N S E I L S U R M E S U R E
BACKGROUND I was born and raised in Bucharest, Romania, and emigrated to Canada with my family in March 2017. My professional background is Learning & Development, I was always passionate about learning and helping people embed learning in their lives for a better communication, especially in the workplace!I hold a diploma in Learning & Development and a certificate in Human Resources from the Chartered Institute for Personnel and Development in the UK. Having worked in international Magic Circle law firms for 16 years and having led the firmwide Learning & Development
department for 8 years, I started my consulting business in 2017 and am working on culture and communication aspects with individuals and teams in various organizations in Canada and Europe. I love talking to people who are passionate about what they’re doing and understand their learning journey to success. In addition, I talk to organization leaders about the future of work and how we can build a future that we’re all proud of! You can check all of these conversations in the podcast that I host which is called, how else, All Persona ! IntégrAction Magazine • Décembre 2020 • 11
INTERVIEWS > Qui est Roxana Radulescu ? Je suis la fondatrice de « All Personal », une société de formation, de coaching et de conseil sur mesure. Je travaille avec des entreprises, des petites entreprises et des organisations non gouvernementales, et je les aide à créer des équipes et des cultures qui changent la donne. Je suis une conférencière TEDx, une formatrice certifiée et une Master Coach, et auteur de cours en ligne et de livres électroniques disponibles sur des plateformes d’apprentissage primées en ligne! J’ai également eu le plaisir d’être la conceptrice et l’instructrice d’un cours sur la communication, la culture et la réussite en milieu de travail à l’Université York, à la « Glendon Continuous Education » et au « College Boreal de Toronto ». > Comment êtes devenue une TEDx speaker? C’était probablement l’une des meilleures expériences pour moi jusqu’à présent, car cela a toujours été un de mes rêves. De plus, le fait de parler ici, au Canada, m’a donné l’impression d’être une expérience canadienne à part entière ! La façon dont j’ai pu prendre la parole à TEDx est relativement simple : j’ai cherché des conférenciers sur Google et j’en ai trouvé un à Chatham-Kent, en Ontario. Leur thème était «Les faiseurs de changement» (maintenant que j’y pense, c’est encore plus logique !) et la conférence que j’avais en tête portait spécifiquement sur le changement et sur ce qui nous aide à faire face au changement. Si vous vous posez la question, elle s’intitule «Comment nos muscles de compétences changent la façon dont nous gérons le changement» - je sais, c’est long, mais sur le point, je vous le promets. Quoi qu’il en soit, le processus d’acceptation des conférenciers est assez simple : vous posez votre candidature, vous dites ce dont vous aimeriez parler, s’ils pensent que c’est intéressant, ils vous posent d’autres questions sur le contenu et la façon dont il s’inscrit dans leur thème, puis ils disent «oui» ou «non». Dans mon cas, ce fut l’un des meilleurs «yay» que j’ai eu dans ma vie. L’expérience de parler à TEDx est absolument fantastique : Du soir de la répétition au jour de l’événement, j’ai été plongé dans cette expérience incroyable appelée «trouver sa tribu» ! Tous, des organisateurs qui ont fait tout leur possible pour que les orateurs se sentent à l’aise, aux incroyables collègues orateurs qui m’ont tant appris et au public qui était extrêmement solidaire, curieux, participant de tout cœur à l’expérience! Si vous envisagez de faire un exposé sur le TEDx, allez-y, vous ne le regretterez pas (ok, peut-être le ferez-vous pendant quelques fractions de seconde en vous dirigeant vers ce morceau rouge et rond de carpet). > Comme professeure de la culture et du succès en milieu de travail à l’université York, comment évaluez-vous l’impact direct et indirect de ce cours pour les étudiants issus d’immigration? Je pense qu’un cours sur la culture et la
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communication sur le lieu de travail est particulièrement utile dans toute organisation fondée sur l’inclusion et la diversité. Et quand je parle d’organisations, je veux aussi parler de pays - et le Canada est une grande organisation diversifiée ! Mon cours aide les participants à naviguer dans la communication avec ses hauts et ses bas, à comprendre la communication et les styles de travail, en quoi nous sommes différents et en quoi cela est bon pour tout le monde si nous comprenons comment nous pouvons en tirer parti sur le lieu de travail, et pas seulement là ! Nous parlons aussi beaucoup de feedback, de communication assertive, nous passons en revue les compétences et les techniques de prise de parole et de présentation en public qui nous aident à délivrer nos messages avec plus d’impact et de confiance dans différentes situations. Ce que j’ai aimé voir, c’est à quel point les participants étaient impliqués dans le cours et à quel point ils étaient capables d’appliquer les techniques d’apprentissage à leurs situations - de
savoir «comment» se préparer avant une réunion ou un entretien important, à communiquer leurs opinions plus efficacement, d’une manière qui soit orientée vers les solutions et utile pour toutes les personnes impliquées. Je suis très fière de leur travail et de leurs réalisations, et j’ai beaucoup appris d’eux ! L’avantage de vivre dans un pays diversifié est qu’apprendre, c’est comme respirer ! > What are the profiles of your students? Typically they are Francophone professionals with extensive experience in various fields like engineering, project management, supply chain, HR, healthcare, IT, etc. They are so eager to make a difference and to bring their experience and knowledge to the Canadian market, and every interaction with them has been an amazing experience. > On attend souvent parler de l’expérience canadienne dans le milieu du travail. D’après
INTERVIEWS vous, que devrait faire un nouvel arrivant pour avoir cette expérience ? Il s’agit d’une expérience de communication efficace, en particulier au travail. Cela signifie être capable à la fois de s’exprimer avec succès et de comprendre les autres avec facilité. Cette «aisance» est liée à la compréhension non seulement de la langue, mais aussi et surtout de la culture - c’està-dire, tout simplement, de la façon dont nous faisons les choses ici. Cela signifie comprendre les meilleures pratiques et habitudes et se familiariser avec elles, au point qu’elles deviennent presque automatiques. Je dirais que l’expérience canadienne peut se construire de bien des façons, la plupart informelles, sans aucun rapport avec le milieu de travail : en regardant les sports (hockey, baseball, basketball quand les Raptors play), les nouvelles, la musique, la télévision, les films, les émissions par et avec des artistes canadiens, en allant au marché, en voyageant et en explorant le Canada (tant d’endroits à voir !), en faisant des «Trick’n’Treating» pour ceux qui ont des enfants, ou en cuisinant des plats spéciaux pour célébrer Thanksgiving, même si ce n’est pas quelque chose que vous aviez l’habitude de célébrer auparavant. Autre avantage de vivre dans un pays diversifié : il y a plus de fêtes auxquelles participer. J’aime particulièrement Thanksgiving parce que c’est toujours un excellent rappel des nombreuses choses dont nous pouvons être reconnaissants, à chaque étape de notre vie. En tant qu’immigrants, c’est une occasion de célébrer simplement le fait d’avoir accompli un grand pas en avant : commencer la vie 2.0 ! C’est une bonne raison de faire la fête tous les jours ! En fin de compte, tout ce qui vous aide à vous joindre à une conversation sur les «refroidisseurs d’eau» et à participer activement en comprenant «ce qu’ils disent» est excellent pour construire cette «expérience canadienne». Une dernière chose : toute expérience, quelle qu’elle soit, vient avec le temps, et plus nous passons de temps au Canada, plus nous avons une expérience culturelle canadienne. Cela fait partie du voyage d’apprentissage. Ne laissez donc pas l’idée que «je ne suis pas d’ici» vous empêcher d’avoir une autre pensée (plus gentille) : «notre maison est là où nous sommes». Partez de là, après tout, c’est vrai ! > lI semble que la moyenne nationale soit moins qualifiée que les immigrants. Comment interprétez-vous le constat selon lequel le taux de chômage chez les immigrants est plus élevé ? Moyenne nationale : La recherche confirme que les immigrants élèvent le niveau d’éducation au Canada. Ayant travaillé avec des nouveaux arrivants au Canada en tant que coach de mentorat dans le cadre du programme de partenariat de mentorat TRIEC à la GBC, j’ai assisté à de nombreuses conférences sur le sujet. Les que
recherches les chiffres
indiquent dépendent
également beaucoup
de la région et de la province. Si nous parlons de l’Ontario, il est bon de savoir qu’environ 75 % de tous les immigrants qui arrivent ici en un an s’installent dans cette province. 75% - c’est énorme ! Il convient également de noter que les choses deviennent encore plus complexes dans la région du Grand Toronto et c’est ce dont je vais parler maintenant. La concurrence est forte, il y a de plus en plus de gens qui viennent ici et les normes s’améliorent du jour au lendemain ! Cela dit, il y a aussi plus de possibilités pour les nouveaux arrivants de pouvoir s’intégrer plus rapidement. Ce genre d’article n’aurait pas été écrit il y a 20 ans. Peut-être même pas il y a dix ans. Il existe de nombreux programmes pour les nouveaux arrivants et même si tous ne conviennent pas parfaitement à tout le monde, ils permettent aux gens de trouver plus facilement leur voie. En fin de compte, le principal obstacle est que les gens ne vous connaissent pas quand vous venez ici. Et vous ne les connaissez pas. Ils ne savent pas ce que vous pouvez faire. C’est la partie la plus difficile : d’une part, établir des relations à long terme et, d’autre part, obtenir rapidement des résultats pour trouver un emploi. Donnez-vous du temps. >Entant que femme immigrante, quelles actions proposeriez-vous aux autorités canadiennes pour que le taux de chômage des immigrants diminue ou soit au même niveau que le taux national? Solutions for authorities: I believe employment solutions belong to the employment market, not necessarily to the authorities. I also believe authorities have started to work on integrating immigrants faster and better, while there are still categories that have a much tougher time reconnecting with their professional field. The toughest categories are doctors, architects and engineers. I believe that what Canadian authorities can do better is to align the Federal analysis of immigration files to the Provincials employment needs and markets. Sometimes expectations and criteria are not aligned, therefore the disconnect when people settle in one province or the other. On the other hand, Canada is truly the land of opportunity, and the employment market is majorly influenced by the private sector. And here, the employers decide who they hire.
I recall one of my first networking events I participated at, it was maybe a month after I came here. It was, unsurprisingly, a networking event for HR professionals. And they were discussing diversity in the workplace. And I vividly remember the discussion to this day. The challenge was: we know we hire mostly based on referrals and recommendations; and that’s good, because it’s less risky and the research says the person we hire will be more accountable and responsible and stay with our company for longer; but that’s also bad, because, if we keep this practice in place, how diverse can we really get?’ I’ve seen many employers hiring not based on geography, but based on experience, skills, cultural and values fit. I’ve had the pleasure of working with a few small business and helping them build a team that is aligned with their values and organizational culture. So I’d say, look in the right places and go for the kind of organization that is a good fit for you, too. Now, given my background, I’m a huge fan of diverse talent. I believe that there’s plenty of talent in Canada that’s waiting to be utilized at its full potential! We’re getting there – slowly, but surely. > Auriez-vous des conseils pour les immigrants qui sont, ou voudraient suivre un programme relais ? Programmes de transition Trouvez un programme de transition qui vous aide à atteindre vos objectifs. Cela signifie que vous devez connaître vos objectifs : à court, moyen et long terme. N’ayez pas peur de faire de petits pas vers des objectifs à court terme qui vous aideront à atteindre vos objectifs à long terme. Même si cela signifie prendre un emploi de survie à temps partiel qui vous aide à étudier pour obtenir la certification dont vous avez besoin. Pour cela, soyez clair sur vos objectifs. Le Canada est accueillant et vous soutient, mais il ne prendra pas de décision à votre place. Sachez ce que vous voulez et décidez du chemin à suivre pour y parvenir. Vous prenez vos propres décisions, et personne d’autre. > What would you like posterity to take away from you? Souvenez-vous de moi pour : Eh bien, comme tout entrepreneur vous le dirait, j’aimerais que les gens profitent de ce que All Personal a à offrir bien avant que je ne parte ! Et donc j’aimerais qu’on se souvienne de moi comme Roxana de All Personal : • qui parle du fait que nous avons tous nos propres muscles de compétences que nous devons entraîner régulièrement, comme dans un «gymnase de compétences», pour les maintenir en forme ; • qui croit que nous avons tous nos propres superpouvoirs qui attendent que nous les utilisions à leur pleine capacité ; • de cette société de formation, de coaching et de conseil qui aide les entreprises et les organisations à constituer des équipes de rêve et des leaders qui changent la donne ; • et en aidant les gens à créer un avenir professionnel dont ils sont fiers ; •avec un sourire en prime. IntégrAction Magazine • Décembre 2020 • 13
PORTRAIT
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Qui est Samara ARCHANGE ?
À
la suite de différentes capsules web portant sur le domaine du financement immobilier, le directeur du magazine, Lawrence Kitoko, m’a approché pour me donner l’opportunité d’écrire sur une base régulière des chroniques. Plus particulièrement, celles-ci donneront des outils et de l’information sur le domaine bancaire et immobilier canadien, dans un contexte d’intégration des immigrants au Canada. Je me réjouis d’avoir cette opportunité, car j’ai réellement à cœur le désir d’aider et d’accompagner le plus de personnes possibles à améliorer leur situation actuelle
Avant d’entrer le vif du sujet, il est intéressant pour les lecteurs d’en apprendre davantage sur mon parcours professionnel afin de saisir comment mon expérience acquise aux cours des dernières années sera bénéfique pour vous accompagner et vous aider dans votre intégration financière au Canada.
MON PARCOURS Née au Canada, d’origine haïtienne, j’ai vécu toute ma vie ici bien que j’aie eu l’occasion de voyager dans plusieurs pays du monde. Que ce soit au niveau de mon éducation, de mon entourage, de mon milieu professionnel, j’ai toujours eu l’opportunité d’évoluer dans un milieu multiculturel ce qui a permis de m’intégrer naturellement dans l’écosystème canadien. Dans le cadre de mes études universitaires, j’ai côtoyé un grand nombre d’étudiants internationaux, ce qui m’a permis de me familiariser avec leur culture tout en étant témoin de leurs difficultés d’intégration dans un univers si différent de
et à prospérer. Vous savez, dans tout projet, l’accès à l’information est un élément fondamental à la réussite, mais ce qui va faire réellement faire la différence, c’est d’être accompagné par des professionnels compétents qui travaillent depuis plusieurs années dans le domaine. Je vous propose, donc, au cours des prochaines chroniques de vous donner non seulement accès à l’information dans le domaine bancaire et financier, mais également de vous faire vivre la pratique par l’entremise d’exemples concrets. Le tout, je l’espère, facilitera votre intégration dans la société fleurissante du Canada où les opportunités de réussite sont accessibles à tous.
leur pays d’origine. De manière générale, j’ai pu constater que le manque de connaissance du système canadien et des opportunités disponibles constituait la majeure source de ces difficultés. Au niveau de mon parcours académique, j’ai entrepris des études à l’école des Hautes Études Commerciales de Montréal [HEC] dans le domaine de l’administration et de la gestion financière. J’ai par ailleurs complété un baccalauréat ès sciences de l’Université de Montréal me donnant des connaissances clés au niveau de l’approche clientèle vue l’importance que j’accorde aux relations humaines dans le cadre professionnel. À travers mon parcours professionnel, au cours des dix dernières années, j’ai occupé des postes en gestion au sein de structures gouvernementales, bancaires et au sein de sociétés privées. Ces nombreuses années de pratique professionnelle m’ont amené à gérer des projets d’envergure en développement d’entreprises. Ce parcours m’a permis d’acquérir une vaste expérience en gestion administrative et au niveau du développement d’entreprises par la mise
en œuvre de projets d’affaires et de gestion du changement. Ayant le désire de développer mes compétences professionnelles et mes habiletés personnelles, j’ai décidé d’entreprendre en parallèle, une maîtrise en administration des affaires [MBA] portant sur la relation de conseil en management à l’École de gestion [ESG] de l’UQAM. Ce programme d’étude internationale m’a permis d’avoir une autre vision de l’entreprenariat, de collaborer avec différents types de professionnels issus de différents arrière-plans et d’avoir accès à de nouvelles opportunités. Ce parcours m’a amené à poursuivre une certification en courtage hypothécaire auprès de l’OACIQ (Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier au Québec), qui est maintenant encadré par l’AMF (Autorité des marchés financiers). Aujourd’hui, courtière hypothécaire et directrice au sein de la Galerie Financière sous la bannière des Centre Hypothécaires Dominion, je vis quotidiennement ma passion pour l’immobilier. IntégrAction Magazine • Décembre 2020 • 15
PORTRAIT
Connaître le système bancaire et hypothécaire canadien En quoi consiste votre rôle de courtier hypothécaire ? Il est bien important de comprendre le rôle du courtier hypothécaire et les avantages reliés à cette pratique. Tout d’abord, faisons un retour en arrière pour bien comprendre l’émergence de cette profession. Dans le passé, les acheteurs potentiels se tournaient presque exclusivement vers leur banque pour leurs besoins hypothécaires. Conséquemment, les banques ne voyaient pas la nécessité d’établir des stratégies de croissance pour développer leur clientèle d’affaires. Or aujourd’hui, la compétition croissante sur le marché des institutions financières les pousse à adapter leur approche et créer au sein de leur structure le poste de spécialiste hypothécaire pour aller chercher une nouvelle clientèle.
Quelle est la différence entre un spécialiste hypothécaire et un courtier hypothécaire? La présence croissante des courtiers hypothécaires amène dans le marché du financement hypothécaire une autre dynamique. Cet acteur permet aujourd’hui d’offrir plus d’options aux acheteurs et aux investisseurs immobiliers. Le spécialiste hypothécaire est un conseiller qui travaille en exclusivité pour une institution financière. Il vous propose donc les mêmes types de prêts hypothécaires, aux mêmes conditions, que le prêteur qu’il représente. Il vous guide dans l’offre proposée par la banque représentée et est limité en termes de gamme de produits. Le courtier hypothécaire est indépendant. Il est un spécialiste qui a accès à plusieurs prêteurs hypothécaires et à des conditions compétitives. Un nouvel immigrant qui arrive au Canada n’a pas nécessairement le même profil et la même situation personnelle qu’une personne qui a vécu toute sa vie 16 • IntégrAction Magazine • Décembre 2020
au pays. Dans ce cadre d’intégration, mon travail ne consiste pas à faire la promotion d’une banque particulière, mais d’identifier la solution la plus avantageuse pour mon client qui, à terme, lui permettra de mieux s’intégrer et se familiariser avec le système bancaire canadien. En d’autres mots, je travaille à obtenir pour mes clients les meilleures conditions sur le marché compte tenu des différents éléments caractérisant leur situation personnelle. Il est important de savoir qu’en tant que courtière hypothécaire, mon rôle premier consiste à bien conseiller mes clients en cernant leurs besoins réels en fonction de leur objectif d’investissement. Dans le contexte d’immigration et d’intégration, il est bien important d’être accompagné par un professionnel qui maîtrise les tendances du marché qui évoluent constamment. Prenons exemple sur la récente pandémie mondiale de COVID-19; à l’inverse des spéculations prévues, le marché immobilier canadien manifeste une forte croissance au niveau des transactions immobilières. Il est dès lors primordial d’être entouré d’experts chevronnés afin de bien comprendre les tendances du marché immobilier et savoir quand investir. En résumé, j’agis à titre d’intermédiaire entre vous, en tant qu’acheteur, et l’institution financière qui vous accorde un prêt hypothécaire. Somme toute, la décision vous revient. Le spécialiste hypothécaire peut vous être utile pour vous informer, bâtir votre plan financier et vous aider à choisir la meilleure offre au sein d’une institution financière donnée, cependant il reste limité. De son côté, le courtier hypothécaire peut vous rendre ces mêmes services tout en mettant à votre disposition un éventail de possibilités plus vaste pour vous obtenir l’offre de financement la plus adaptée à votre situation actuelle en tant qu’immigrant. Que vous optiez pour un spécialiste ou un courtier hypothécaire, le plus important reste tout de même son aptitude à vous informer et à vous conseiller adéquatement. Par ailleurs, il importe que vous puissiez
vous sentir pleinement en confiance et écouté par le professionnel de votre choix. Si la personne choisie pour vous accompagner ne vous parle que de taux d’intérêt, c’est bien là un indicateur de son manque d’expérience, car le choix d’un prêt hypothécaire prend en compte bien d’autres paramètres comme par exemple, le taux d’endettement, le dossier de crédit, etc.
L’importance de comprendre le système financier canadien Du moment où vous immigrez au Canada, si vous commencez à cumuler des factures et des paiements mensuels enregistrés à votre nom (par exemple une facture d’électricité, un paiement de voiture, un prêt à la consommation, etc.), vous avez ce qu’on appelle une cote de crédit. En effet sachez que la cote de crédit est un élément très important pour accéder à la propriété ainsi qu’à plusieurs autres opportunités. Dans le cadre de mes activités, j’ai rencontré plusieurs nouveaux arrivants qui n’accordent pas d’importance à cela faute d’informations à ce sujet. Si vous n’avez pas encore de cote de crédit, la première étape est de commencer à payer des factures ou d’obtenir votre première carte de crédit pour commencer à bâtir votre historique de crédit. En principe, les institutions financières se basent en grande partie sur votre cote de crédit pour déterminer vos habitudes de consommation. Une fois que votre dossier de crédit est actif, votre historique et vos antécédents de crédit commencent à être enregistrés par au moins l’une des deux agences de crédit canadiennes, soit Equifax Canada ou encore TransUnion Canada. Ensuite, les données sont ensuite répertoriées à votre dossier, dont il vous est possible d’en demander l’accès.
Qu’est-ce que la cote de crédit et quel est son impact sur votre capacité d’emprunt? La cote de crédit se définit d’après un pointage (faible ou élevé). Elle est le principal outil utilisé comme porte d’entrée par les institutions financières pour décider si un prêt est consenti ou non à un individu.
PORTRAIT Voilà pourquoi préserver en tout temps une bonne cote de crédit est primordial. Dans le cas contraire, certaines banques peuvent refuser de vous prêter de l’argent ou encore consentir à le faire, moyennant des conditions de financement désavantageuses sur le prêt, le risque étant plus considérable. À l’inverse, il est plus facile d’obtenir un prêt lorsque vous démontrer une bonne gestion de vos finances et de bonnes habitudes de paiement. Même si vous venez de vous installer récemment au Canada et que vous ne détenez pas un bon dossier de crédit, sachez qu’en tant que courtière, je peux vous proposer des options pour avoir accès à du financement hypothécaire. Je
suis en mesure de vous offrir des solutions de financement personnalisées, qui tiennent compte de vos besoins, de vos objectifs à long terme et de votre mode de vie. En effet, j’ai accès aux prêteurs qui offrent des services aux clients ayant des cotes de crédits faibles. En parallèle, je vous aide à bâtir votre crédit afin que vous puissiez éventuellement accéder à des prêteurs standards. En résumé, tout est interrelié. Vos habitudes de consommation sont rattachées à votre dossier de crédit qui déterminera notamment votre capacité d’emprunt, votre accès à des prêts pour bâtir stratégiquement vos projets futurs et contribuer ainsi à votre enrichissement personnel.
L’importance d’investir en immobilier L’immobilier, comme partout ailleurs dans le monde est un investissement fructueux qui a fait ses preuves. Lorsqu’on investit dans un placement, deux critères sont généralement pris en considération : le rendement potentiel et le risque inhérent. Investir en immobilier constitue un placement gagnant étant donné le niveau de risque relativement faible et des rendements très intéressants issues de la prise de valeur de l’immeuble, du remboursement de la dette par les loyers des locataires (création d’équité) et dans certains cas d’un surplus de trésorerie à chaque année. L’immobilier présente également plusieurs avantages d’ordre fiscal.
Tendance du marché de l’immobilier au Canada et au Québec D’un point de vue structurel à long terme, le secteur immobilier au Canada possède tout ce qu’il faut pour maintenir la cadence. Tout porte à croire que le marché immobilier n’est pas à risque d’effondrement comme ce fut le cas aux États-Unis lors de la dernière crise financière et ce même si certains marchés très dispendieux. Bien que certains marchés immobiliers chauds comme Toronto et Van-
couver, ne soient pas à l’abri d’une correction advenant une récession, le prix des logements étant encore aujourd’hui inférieur à celui de bien d’autres grandes métropoles, le marché immobilier canadien dans son ensemble est somme toute assez sûr. Selon des études statistiques de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes d’habitations au Canada ont grimpé de 6,2% au mois d’août, par rapport au mois de juillet, pour atteindre un sommet record pour ce mois-ci, grâce aux gains dans la grande région de Toronto et celle entourant la ville de Vancouver en Colombie−Britannique. Comparativement à l’année dernière, les ventes de propriétés ont augmenté de 33,5% en août. Depuis le début de l’année 2020, les ventes ont totalisé 341 463 logements, soit une hausse de 0,8% par rapport aux huit premiers mois de 2019. Les ventes des propriétés unifamiliales ont, pour leur part, augmentées de 8% pour cette même période de comparaison. Il importe de souligner qu’en raison de la pandémie de COVID-19, les ventes de maisons au Canada ont presque figées au printemps, mais celles-ci ont rebondi tout au long de l’été. Les croissances de ventes pour les mois de juillet et d’août
ont plus que compensé les diminutions des transactions du printemps lors du ralentissement des activités économiques à l’échelle mondiale. La Société Canadienne d’Hypothèques et de Logement (SCHL) cite dans son rapport pour le trimestre ayant pris fin le 30 juin, un bénéfice net de 566 millions $, par rapport à 379 millions $ le trimestre précédent. L’effet de la reprise des activités, n’est pas la seule cause de ce regain. Avec les besoins des ménages qui ont changé au cours des derniers mois où plusieurs semblent chercher à acquérir une propriété et les taux hypothécaires qui ne cessent de diminuer, investir en immobilier permet d’obtenir un effet de levier avec des rendements sur fonds propres à fort potentiel. Dans le cadre de mes activités de courtage, je peux témoigner d’un marché dynamique et riche en opportunités. À l’heure actuelle, j’accompagne un grand nombre d’investisseurs étrangers, de nouveaux arrivants et de familles dans leur projet d’investissement. Depuis la pandémie de COVID-19, contrairement à certaines croyances, le volume des demandes que je reçois quotidiennement ne cessent de croître.
Le lien entre le marché de l’immobilier et l’immigration au Canada La force du marché de l’immobilier repose en partie sur le rythme d’augmentation de la population canadienne, année après année, particulièrement à la faveur de son accueil d’immigrants sans laquelle la croissance démographique en 2019 aurait été de 80 % inférieure. Plus de la moitié (60%) des immigrants sont choisis selon des critères économiques. Ils représentent ainsi les plus forts taux d’employabilité et les niveaux de scolarité les plus élevés parmi les pays de l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE). Ces facteurs en matière de revenus sont non négligeables et directement liés à la probabilité qu’en arrivant au Canada qu’ils cherchent à acquérir une propriété au cours de leur intégration. Ainsi, la vigueur du marché immobilier IntégrAction Magazine • Décembre 2020 • 17
PORTRAIT canadien repose sur de solides ancrages : le nombre croissant de jeunes immigrants. Selon une étude de la Banque Nationale, celle-ci mentionne que « pas moins de 30 % des immigrants de 25 à 44 ans arrivés récemment (depuis moins de 5 ans) étaient propriétaires » en 2016. Pour ceux arrivés depuis 5 à 10 ans, l’écart n’était plus que de six points de pourcentage avec les personnes nées au Canada (53 % contre 59 %). Force est de constater que peu importante votre pays d’origine, l’accès aux opportunités sont les mêmes pour tous. Certaines statistiques sur l’endettement au Canada illustrent que les immigrants de 25 à 44 ans arrivés au Canada depuis moins de 10 ans démontrent un ratio d’endettement (253 % du revenu disponible) plus élevé que celui des individus du même âge nés au Canada (203 %), mais ce, uniquement en raison de leurs dettes hypothécaires. Malgré cela, ces immigrants affichent une vulnérabilité financière moins importante que les autres, si l’on se fie entre autres à leur utilisation du crédit judicieuse. Somme toute, nous sommes actuellement témoins de plusieurs initiatives du gouvernement du Canada pour faciliter et je dirais même accélérer le processus d’immigration. Le Canada est un pays reconnu pour son environnement sécuritaire. En effet, le Canada se classe en 2019 au 5e rang pour les travailleurs qualifiés et au 1er rang pour les entrepreneurs, selon l’OCDE, notamment en matière d’égalité des chances, de revenus et fiscalité et de qualité de vie. En tant que lecteurs, retenez que le Canada est un pays qui offre des opportunités égales pour tous, nonobstant votre pays d’origine. Le marché de l’immobilier est une valeur certaine, créatrice de richesse pour la communauté. À travers votre entrée dans le monde de l’immobilier, je crois fermement que votre intégration sera certainement facilitée et contribuera à votre émancipation. L’immigration et l’intégration sont des thèmes de discussion si vastes et l’accès à l’information est un facteur de réussite clé. Je vous propose donc de vous accompagner sur une base régulière à travers différentes chroniques qui toucheront plusieurs sujets pertinents tels que :
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Liens : www.samaraarchange.net https://www.linkedin.com/in/ samara-archange-mba/ https://www.facebook.com/samaraarchange/
• Astuces pour les premiers acheteurs • Comment bâtir votre dossier de crédit • Pourquoi le Canada est le seul pays à financer des investisseurs étrangers • Les étapes pour investir en immobilier •Comment évaluez l’impact de la COVID 19 sur le marché de l’immobilier
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CANADA & MONDE
I
l y’a des métiers qui paraissent évidents pour les gens de la jeune génération, mais qui pourtant, n’existaient pas il y’a de cela dix ans. Il s’agit d’un cycle naturel qui donne naissance à de nouveaux métiers tout en faisant disparaitre d’autres. Ainsi, si certaines professions tendent à disparaitre, d’autres, au contraire, ont émergé ces dix dernières années, et ce en partie grâce au développement des nouvelles technologies. Selon l’organisme de prévisions américain Institute for the Future (IFTF), 85% des métiers qui seront exercés en 2030 n’ont pas encore été créés.
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CANADA & MONDE
1
Les métiers du Big Data
Architecte big data, data scientist, chief data officer… Le marché des bases de données est à l’origine d’un nombre important de métiers, très convoités aujourd’hui dans les start-up et les grandes entreprises. Pourtant, à une époque récente, ils n’étaient pas à l’ordre du jour.
2
Chief Happiness Officer
Comprenez responsable du bonheur en entreprise ! Il veille au bien-être des employés, à leur productivité et leur performance. Il cherche des solutions pour que les travailleurs se sentent plus épanouis sur leur lieu de travail.
3
Développeur d’applications mobiles
Le smartphone est devenu un outil indispensable, et des milliers d’applications sont créées chaque année pour nous faciliter la vie ou nous distraire. L’IFAPME propose même une formation de développeur d’applications mobiles d’une durée de deux ans
4
Chauffeur VTC
Voici 10 métiers qui sont apparus cette dernière décennie…
5
Livreur à Vélo
Les commandes par téléphone ou les passages par le drive sont révolus : aujourd’hui, un simple clic sur son smartphone ou son ordinateur et votre repas est livré devant votre porte en quelques minutes.
6
Juicer
Tout comme les livreurs, les trottinettes électriques fourmillent aussi dans nos villes depuis plusieurs mois. Le juicer a pour mission de les géolocaliser et de les recharger.
7
Community manager
Véritable expert des réseaux sociaux, il répond aux questions des internautes, crée des espaces d’échanges et fait connaitre l’entreprise et ses produits sur le web. La plupart des entreprises en disposent aujourd’hui
Uber, Heetch, Kapten… Les « voitures de tourisme avec chauffeur » ont presque supplanté les taxis traditionnels. Les premières applications sont nées en 2011 et connaissent depuis un succès croissant. Les métiers auxquels, cette nouvelle innovation a donné naissance sont apparus récemment.
8
Youtubeur
La génération 2000 les connait bien et les adule : les Youtubeurs suscitent aujourd’hui un véritable engouement. Ces créateurs de contenus gagnent aujourd’hui leur vie grâce à leurs vidéos, aux publicités et aux placements de produits.
9
Influenceur
Sollicité par les marques pour sa notoriété, son contenu ou son statut, il influence les habitudes de consommation de sa communauté, en faisant la promotion de produits via diverses plateformes :Instagram, YouTube ou Snapchat.
10
Ergonome web
Un métier peu connu, mais c’est pourtant lui qui est chargé d’optimiser l’utilisation d’un site web sur ordinateur, tablette ou mobile, en rendant son interface la plus simple d’utilisation et la plus agréable possible.
Source octobre 2020 : Talent2africa https://talent2africa.com/10-metiers-qui-nexistaient-pas-il-y-a-10-ans/
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CANADA & MONDE
Comment surmonter le licenciement ? journées au lit. Certains employés en arrivent même à la dépression. Pourtant, ce n’est pas la fin du monde. Vous devez prendre le contrôle de votre vie pour avancer. Ce n’est pas facile, mais c’est bien possible. Nous vous proposons ici des solutions pour vous relever de votre chute après un licenciement…
image: https://pxhere.com/fr/
Comme une rupture amoureuse, un licenciement est un évènement douloureux très souvent mal vécu. Lorsque cela arrive, la personne licenciée a naturellement le moral en berne. Elle est démoralisée, voir démotivée. Elle perd l’envie d’entreprendre de nouvelles choses, préférant passer ses
1. Prendre son temps
2. En parler autour de soi…
Comme tout évènement douloureux, le licenciement est une chose difficile. Il faut alors du temps pour la digérer et changer de cap.
La confidence noie la douleur a-t-on l’habitude de dire. Rien de plus vrai d’ailleurs… Après un licenciement, il ne sert à rien de ruminer seul, dans votre coin, votre colère et votre désespoir. Vous devez sortir et parler de votre chagrin aux personnes de votre entourage. Cela vous permettra d’atténuer fortement votre douleur et de vous changer les idées.
Vous devez alors être réaliste car, ce genre de situation ne s’oublie pas en un claquement de doigt, ni en quelques jours. Personne ne vous en voudra de le vivre mal, car vous avez perdu votre zone de confort, vos collègues et vos repères. L’une des attitudes à adopter dans ce cas, est de prendre le temps de faire votre ‘’deuil’’ et ne de pas vous précipiter à vous relancer dans n’importe quoi. Prenez-votre temps et, ensuite, passer à autre chose. La vie continue …
Vous pouvez également partager votre ressenti avec un coach spécialiste ou vous confiez, tout simplement, à vos amis et à votre famille. Ils sont le meilleur remède dans votre processus de rétablissement. Leur écoute est un cadeau inestimable qui vous réconfortera.
3. Ne pas être trop sévère avec soi-même… En cas de licenciement, vous ne devez pas être très sévère avec vous-même en vous culpabilisant. Éprouver une série de sentiments négatifs est certes compréhensible, mais essayez de les réguler pour ne pas sombrer dans la déprime. Plutôt que d’être trop dur avec vous-même, acceptez votre situation tout en vous disant qu’elle rentre dans l’ordre normal des choses. Cela n’a aucun sens de passer des heures à réfléchir sur comment et pourquoi vous en êtes arrivé là. Allez de l’avant et réfléchissez à votre avenir et à vos futures ambitions professionnelles.
4. Ce qui ne tue pas rend plus fort A quelque chose malheur est bon, dit l’adage. Dites-vous bien qu’il y a une opportunité à saisir dans votre situation de désespoir et que tout n’est pas négatif. Votre licenciement ne vous a pas plu, mais essayez quand même de voir le côté positif des choses. Aussi difficile que cela puisse paraître, il faut essayer de voir les opportunités dans cette situation peu agréable. Le changement de carrière dont vous avez toujours rêvé va-t-il voir le jour maintenant ? Serait-ce l’occasion de vous reconvertir ? Élaborez de nouveaux projets. Vous ne pourrez que vous relever d’une telle expérience, et vous serez peut être fin prêt à décrocher le job de vos rêves !
Source : Talent2africa (octobre 2020 ) • https://talent2africa.com/comment-surmonter-son-licenciement/
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ARTS • CULTURE & MÉDIAS
Technique :Acrylique • Dimension: 90 x 90 cm • Thème: «Ebonga (Fauteuil) - Reve d’une femme qui cherche un fauteuil confortable et durable» • Année de réalisation: 2020
Dolphino MFUNDU KONDI Artiste Peintre autodidacte Né en République Démocratique du Congo; Dolphino Mfundu Kondi à l’art dans le sang, Il est tombé dedans depuis son enfance. Ayant fait des études littéraires, Dolphino MFUNDU apprendra son art auprès des grands maîtres de l’époque, tels maître PULULU (qui termina ses jours en Angola), maître Malala … C’est à leur contact qu’il apprendra les rudiments de son métier. Mais l’élève apprendra tellement vite qu’il exposera même ses œuvres au CCIZ (un centre d’affaires) avec son maître PULULU, ainsi que dans un célèbre marché d’arts de Kinshasa. Il poussera aussi loin que possible sa science jusqu’à maîtriser le sabéisme (l’art de travailler avec du sable coloré) 24 • IntégrAction Magazine • Décembre 2020
ARTS • CULTURE & MÉDIAS
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ARTS • CULTURE & MÉDIAS
La maîtrise de son art lui ouvrira les portes du Congo-Brazzaville voisin. C’est d’ailleurs là qu’il signera ses plus grands contrats, jusqu’à réaliser des portraits du président Sassou avec du sable coloré. C’était une commande qui émanait des hautes hiérarchies militaires du pays. Dans les années 80, il exposera également à la banque commerciale du Congo. Et c’est avec les revenus de son art qu’il s’envolera, en 1983, pour l’Europe car à cette époque,
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l’art pouvait faire vivre son homme. En France, il intègre la société Pic92 comme peintre décorateur (de 1985 à 1993) où il a réalisé des milliers de panneaux publicitaires de grandes dimensions. Il a vu les différentes évolutions de son métier : l’arrivée des différentes machines (les poncifs, les machines des lettres adhésives …) jusqu’à l’arrivée de l’ordinateur. Depuis 2007, Dolphino se concentre sur la peinture
numérique. Il a récemment exposé dans divers lieux, notamment à la Maison de la citoyenneté à Fontenay-sousBois (avril 2013), à l’UNESCO à l’occasion de la Semaine africaine de (Mai 2016), exposition «African art fair» Octobre 2016 à Paris et retour UNESCO 2017. Il maitrise la peinture traditionnelle (huile et acrylique), la peinture numérique et la création graphique.
ARTS • CULTURE & MÉDIAS
Technique : Acrylique et Sac collé sur sur toile Dimension: 100x100 cm Thème: «Mariage par commission version2» [Marier une femme par commission c’est comme recevoir un colis dont on ne connait pas le contenu...]
Année de réalisation: 2020
Technique : Peinture Numerique Dimension: 120x130 cm Thème: «L’Homme dans son bureau» [Éviter trop d’être avec vos smartphones, dans le couple le meilleur cybercafé c’est votre femme.]
Année de réalisation: 2019
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ARTS • CULTURE & MÉDIAS
Dieudonné Ella Oyono est un Québécois d’origine gabonaise. Il vit au Québec depuis 20 ans. Président du Parti Québécois, il a notamment fondé l’organisme Afrique Canada Opportunités, un organisme d’intégration et de développement des affaires entre le Québec et l’Afrique. Monsieur Ella Oyono a complété des études doctorales en économie et a travaillé pendant 10 ans dans différents ministères du Gouvernement du Québec. Il est actuellement chef d’équipe au Service du développement économique de la Ville de Montréal et chargé de cours à l’École des sciences de la gestion de l’UQAM. Le présent essai, en continuité avec les thématiques des deux premiers, élabore Le Défi du Bien-être en Éducation en Afrique subsaharienne. Amos Yao Sani passe en revue la situation du bien-être en éducation à travers ses déterminants, ses enjeux et défis actuels en proposant des pistes de solutions. Il invite nécessairement tous les acteurs des systèmes éducatifs africains à veiller à l’avènement du bien-être en éducation afin d’envisager sereinement le futur de l’Afrique.
Biographie Amos Yao Sani est membre des Comptables Professionnels Agréés (CPA) du Canada et détenteur d’un M.B.A. de l’Université d’Ottawa, d’un CAPES (Bénin), d’un DES (Master) en Gestion des Transports (U L Bruxelles). Il a travaillé comme Consultant en Gestion, Gestionnaire de Projets, Consultant Financier, Directeur administratif et Financier au Canada, Analyste et Animateur de radio. L’auteur a déjà à son actif plusieurs livres et publications et est aussi très impliqué dans la gestion des affaires communautaires.
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Bay Street Toronto, ON M5H 2Y4 Téléphone : +1 437 240 1702 info@integractionmag.com • www.integractionmag.com
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