Numéro 04
Danièle
Sassou Nguesso
ENTREPRENEURE
SOCIALE
Rabby
Elm Bokoli Le nouveau visage
du cinéma congolais
Pascal Kewa
Mutombo
Spécialiste en prévention et règlement des différends Professionnel en droits de la personne
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TMB, LA PREMIÈRE BANQUE À OFFRIR SA SOLUTION MOBILE AU CONGO
Retrait partout en RDC Transfert d’argent Paiement de facture
Versement des salaires
Paiement marchands Recharge carte bancaire prépayée
Balance, historique 24/24 R.D.C. PERSPECTIVES heures 7/7 jours
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SOMMAIRE CALENDRIER............................................................................................4 ÉDITORIAL..............................................................................................5 LES DÉCIDEURS Pascal Kewa Mutombo......................................................................................6 Lawrence Kitoko ............................................................................................ 12 Danielle Sasou Nguessou ..............................................................................16
PERSPECTIVES Atla Négoce.....................................................................................................22 La RDC désormais un pays poluleur ..............................................................28
DÉCOUVERTE PORTRAIT Rabby Bokoli.....................................................................................................34
AFRIQUE & MONDE L’émergence de l’Afrique francophone ...........................................................40
CONTACT..................................................................................................46
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CALENDRIER 2016 -2017 RENCOTRE AFRICA 2016 Paris (France), 22-23 septembre Sous le haut parrainage conjoint du ministère français des Affaires étrangères et du Développement international et du ministère de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique*, en collaboration avec AfricaFrance, et le Conseil économique, social et environemental (CESE), les Rencontres Africa 2016 contribuent à un «trait d’union économique et humain entre l’Afrique et la France, pour un avenir partagé». Le continent africain joue, aujourd’hui, un rôle essentiel dans le monde économique. L’objectif de cette rencontre internationale est de faciliter et de diversifier les échanges. De faire naître des coopérations industrielles, économiques et technologiques, de créer des emplois en plaçant l’homme au centre des préoccupations, de favoriser le transfert de savoir-faire, de développer des formations.
AFRICA CEO FORUM 2017
Genève20-21 mars 2017 SHAPING THE FUTURE OF AFRICA Les dirigeants des plus grandes entreprises africaines et internationales, les décideurs politiques de plus de 40 pays africains et les financiers les plus actifs sur le continent ont rendez-vous les 20 et 21 mars 2017 à Genève, en Suisse, pour la 5e édition du AFRICA CEO FORUM. Plateforme exceptionnelle de débats et de réflexion sur les défis économiques et industriels de l’Afrique, le AFRICA CEO FORUM, organisé par le Groupe Jeune Afrique et rainbow unlimited, est aujourd’hui la plus grande conférence internationale du secteur privé africain.
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F.E.CA.N. 2017 Forum Economique Congolais en Amérique du Nord (F.E.C.A.N.) est un événement annuel organisé par l’association Solidarité Canado-Congolaise, le FECAN et la Chambre de Commerce Congolaise du Canada en collaboration avec le Congo Business Magazine. L’objectif principal de ce Forum international est d’offrir des outils et approches novatrices pour accroître l’investissement privé en République démocratique du Congo (RDC). Ce rendez-vous international des affaires est prévu du 15 au 16 juin 2017 à Montréal réunira des centaines de participants parmi lesquels des présidents de sociétés, des décideurs congolais et canadiens, des intervenants des organisations internationales et des ONG. www. congobusinessmagazine.com
FORUM AFRICA 2017 La 8e Édition du Forum Africa aura lieu du du 02 au 03 oct. 2017 à Montréal Le Forum Africa 2017 est organisé par Afrique Expansion Magazine, la Banque africaine de développement et Export Québec, en collaboration avec Afreximbank, l’African Business RoundTable (ABR) et le Conseil canadien pour l’Afrique Cette grande rencontre de trois jours vise entre autres à favoriser les investissements privés en Afrique, un continent où plusieurs pays enregistrent des taux de croissance qui avoisinent les 10 %. www.forumafricanada.com
ÉDITORIAL Le décollage de la RDC passera par la valorisation des PME. La RDC est l’un des pays qui a connu une forte croissance ces dernières années. Si on se réfère à la banque mondiale, la RDC a eu une croissance de 6,25% de 2007 à 2009, de 5.63% de 2009 à 2011 et 8% de 2012 à 2015. Elle a bâti pas à pas les fondamentaux d’une croissance structurelle forte : un dividende démographique sans précédent, des indicateurs macroéconomiques qui se sont assainis et le développement d’un marché intérieur porté par la classe moyenne. Ces transformations l’ont rendu très attractive pour les investisseurs étrangers comme me le disait le ministre de l’économie nationale monsieur Modeste Bahati Lukwebo lors de mon séjour à Kinshasa. Cette tendance était initialement circonscrite aux infrastructures, aux industries extractives et aux services financiers, mais elle commence désormais à atteindre les PME, ces pourvoyeuses d’emplois.
rable : pour traiter ces enjeux, il est indispensable de densi-
Malgré des obstacles et des contraintes indéniables, de nom-
fier le tissu de PME de la RDC en mettant en œuvre un volet
breux fonds d’investissement ont prouvé qu’investir dans les
investissements et de partenariats.
PME est à la fois viable et porteur d’un impact développe-
Créer un mécanisme de financements collectifs (Crowd fun-
mental fort.
ding) pour les PME afin d’améliorer les capacités de levées
Les PME constituent le socle indépassable d’une économie
des fonds des entrepreneurs locaux,
solide et dynamique. Les investissements des multinationales
Larguer un système de jumelages entre des PME congolais et
sont indispensables, mais ne remplaceront jamais ces milliers
des grandes sociétés d’autres continents, comme il existe des
d’entreprises de proximité (de marchands du pain, aux ven-
jumelages entre villes, afin de bénéficier des retours d’expé-
deurs d’eau, aux cireurs de chaussures, aux taxi-moto, aux
rience d’entreprises déjà intégrées à l’économie monde
vendeurs de cartes téléphoniques, aux responsables de bars
Développer des formations et des tutorats pour les entrepre-
et aux cyber-cafés ...) qui dynamisent et irriguent l’économie
neurs congolais afin de soutenir les PME et éviter de les lais-
dans son ensemble.
ser livrer à elles-mêmes
Et force est de constater que les PME congolais connaissent
Ne nous y trompons pas, ce sont les PME et les entrepreneurs
encore trop d’entraves (et pas assez de soutien) de la part des
locaux qui seront les moteurs principaux de l’émergence de
pouvoirs publics.
la RDC. Il faut les accompagner et les soutenir pour que la
Il nous faut maintenant aller bien plus loin, car la croissance
prise de risque entrepreneuriale soit valorisée et rendue plus
de la RDC crée trop peu d’emplois et est insuffisamment du-
accessible. Lawrence Kitoko-Lubula
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LES DÉCIDEURS PORTRAIT
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LES DÉCIDEURS
Pascal Kewa
Mutombo
Spécialiste en prévention et règlement des différends Professionnel en droits de la personne
M
édiateur expert de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse du Québec où il accueille les étudiants des PRD pour leur pratique clinique. Il a été Juge à la Cour d’appel en République Démocratique du Congo où il est actuellement avocat. Monsieur Mutombo totalise plus de 700 séances de médiation avec une moyenne annuelle de 70 rencontres de médiation. Je suis arrivé au Canada, en provenance de la République Démocratique du Congo, en janvier 1992 avec une licence en droit de l’université de Kinshasa (juillet 1973) et une expérience de 18 ans de pratique du droit dans la magistrature et dans une entreprise publique. Quand on s’installe au Canada, un pays ouvert au monde et qui donne sa chance aux nouveaux arrivants, il faut avoir ou développer un projet personnel. Ce projet doit être contextualisé aux réalités du pays d’accueil. Je visais d’adapter mon profil pour intégrer le marché d’emploi dans le secteur public. J’ai donc déménagé à Toronto (Ontario) où ma famille a demeuré durant six ans. C’est de Toronto que j’ai obtenu mon inscription à la faculté de droit de l’université d’Ottawa (common law en français) pour l’année 1996-1997. Je devais, sur recommandation du barreau de l’Ontario, compléter 60 crédits pour obtenir un certificat d’équivalence.
dossiers dans lesquels j’effectuais, sous leur supervision, des tâches spécifiques. Il s’agissait de la prise des déclarations des parties et de la recherche des preuves des allégations de discrimination consignés dans les plaintes. Je me suis distingué dans ces tâches, notamment, parce que j’ai complété deux enquêtes et ai rédigé deux rapports factuels à la satisfaction de la directrice de l’époque qui a ainsi découvert mes compétences. J’ai été adopté par l’équipe des enquêteurs et enquêtrices de l’époque. Un poste temporaire d’enquêteur-médiateur m’a été offert en décembre 1997 et j’ai débuté le 05 janvier 1998, j’ai interrompu mes études pour occuper cet emploi. Ce poste a été renouvelé à quelques reprises et au mois d’août 1998, j’obtenais mon premier poste permanent au bureau de Saint-Jérôme. Ce fut le début de ma carrière à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse, CDPDJ. Je totalise depuis janvier 2016, 18 ans.
À la fin de cette année scolaire 1996-1997, j’ai obtenu un emploi d’été, dans le cadre du programme interprovincial d’échange d’étudiants. Cet emploi était à Montréal, à la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse. J’ai été affecté à la direction des enquêtes où j’ai travaillé avec deux enquêteurs qui m’assignaient des
Mon expérience à la direction des enquêtes m’a vite convaincu que l’avenir du traitement des plaintes de discrimination se trouvait dans la médiation. En effet, les personnes qui déposent les plaintes à la Commission sont, en général, davantage intéressées à obtenir des solutions dans un délai raisonnable que par les procédures
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LES DÉCIDEURS PORTRAIT devant le tribunal des droits de la personne. D’autre part, des pressions des cours et tribunaux concernant les délais déraisonnables de traitement des plaintes ont fini par me donner raison. En juillet 2006, la Commission opérait la séparation de la fonction enquête de celle de la médiation dans le cadre d’un projet pilote et ensuite de manière structurelle. Entretemps, comme j’avais anticipé cette nouvelle vision, j’avais suivi une formation de Tierce Partie Neutre, programme de 160 heures, à l’Institut Canadien pour la Résolution des Conflits, ICRC, d’Ottawa. Ensuite, j’ai complété, de 2004 à 2008, la maîtrise en droit spécialisée en
Nos prestations sont appréciées par les personnes qui sont en affaires et qui souhaitent, en cas de différend, régler celui-ci rapidement et poursuivre leurs opérations et transactions. Il en est de même pour les personnes qui, vivant un différend dans leur milieu de vie ou d’appartenance, recherchent une solution qui contribue à rétablir et améliorer leur vivre ensemble. J’ai une grande vocation de professionnel en règlement des différends et c’est un domaine en expansion dans lequel on peut exercer une pratique privée même longtemps après le départ à la retraite d’une carrière institutionnelle. L’âge et les cheveux gris rassurent et permettent d’établir un lien de confiance avec les parties.
prévention et règlement des différends, à l’université de En 2013, j’ai complété un certificat en études religieuses Sherbrooke. J’enseigne dans ce programme en qualité à l’Institut de théologie pour la francophonie. Depuis, de chargé de cours. je suis également en action dans les assemblées évangéliques qui m’ont découvert par mes écrits publiés sur J’occupe un poste de médiateur à temps complet depuis le site web de l’église l’Arche de Dieu de Montréal. Cette janvier 2006, j’ai à mon actif sur cette période de dix action vise les couples où les besoins d’amélioration et ans, une moyenne de 700 séances de médiation. Depuis de croissance spirituelle sont nombreux. mars 2011, je suis le médiateur expert de la CDPDJ, je Je collabore avec les leaders des communautés ethsupervise les stages de médiation des étudiantes et étu- niques pour les encourager à connaître et faire connaître diants de l’université de Sherbrooke et je dispense des la Charte des droits et libertés de la personne ainsi que formations dans d’autres organismes. la Commission des droits de la personne et des droits Depuis 2010, je suis membre de l’Institut de Médiation de la jeunesse. Vous comprendrez que je ne vais pas en et d’Arbitrage du Québec, IMAQ. J’ai déjà été membre faire une énumération au risque d’oublier certains. Je du conseil d’administration de l’IMAQ et le représen- me vais me limiter à mentionner que j’ai déjà fait partie tant de l’IMAQ au conseil d’administration de l’Institut du conseil d’administration de l’organisation des profesd’Arbitrage et de Médiation du Canada, IAMC. sionnels congolais du Canada, OPCC. J’ai développé une pratique privée dans le cadre d’une entreprise individuelle qui est en progrès, « Prévention et règlement des différends nord-sud inc. » Notre site web peut être consulté à l’adresse ci-après www.prdnordsud.com Nous agissons dans les domaines non reliés au champ de compétence de la CDPDJ, tant pour éviter tout conflit d’intérêt que pour diversifier notre pratique et utiliser toutes les facettes de notre formation.
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DANS ma vision professionnelle, après avoir presté au Canada durant une vingtaine d’années, je considère que le temps est venu de transférer l’expertise acquise au Québec et au Canada en terre africaine. Je reviens de la République Démocratique du Congo, j’y ai organisé deux ateliers respectivement avec la Fondation Femmes Plus et les organismes de défense des droits et libertés et, avec la Commission Nationale des
Droits de l’Homme, CNDH. J’y ai exposé mes expériences québécoises dans le domaine des libertés et des droits fondamentaux en indiquant comment elles peuvent être adaptées au contexte socio-culturel congolais. J’ai eu l’opportunité d’exposer à certains milieux d’affaires et du barreau la pertinence de favoriser le recours aux modes de prévention et de règlement des différends pour le bénéfice de l’intérêt collectif et individuel. Nous poursuivons les contacts ainsi établis pour ouvrir le transfert de l’expertise du nord au sud. En guise de mot de la fin : Il faut s’approprier son pays d’accueil et l’accepter avec ses exigences climatiques et son environnement socio-culturel. C’est ainsi que l’on multiplie les chances d’y faire sa place et de devenir un patriote affermi. Changer de pays à l’âge adulte demeure un défi de taille, il est difficile mais pas impossible de réussir son intégration socio-professionnelle. La discrimination existe dans tous les pays du monde, même dans les pays où tout le monde a la même couleur de peau et la même langue. La différence c’est qu’au Québec et au Canada, nous avons un système de promotion et de défense des droits et libertés parmi les meilleurs du monde.
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LES DÉCIDEURS PORTRAIT
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irecteur dans une résidence pour Ainés à Montréal, Propri groupe, M. Lawrence Kitoko-Lubula Lawrence est également P merce congolaise au Canada. C’est en cette dernière qualité q de l’année 2016 du prestigieux Gala de l’Organisation des professionn
L
awrence Kitoko-Lubula et la Chambre de Commerce congolaise au Canada veulent contribuer à la reconstruction et au changement du Congo via les expertises ses membres. Cette interview est un tout. Il se veut un engagement face à l’avenir. Mais également, un
communauté congolaise du Canada qui est de plus de 30 % et par la même occasion pour lui permettre de se créer son propre premier emploi. Dès février 2010 jusqu’à janvier 2011, il suivra la formation de gestionnaire de résidence pour des personnes
appel à la communauté congolaise du Canada en vue de la prise de conscience des enjeux réels auxquels la RD. Congo est actuellement confronté Lawrence Kitoko-Lubula est marié et père de cinq enfants qui a quitté la République démocratique du Congo en août 1985 à l’Age de 13 ans pour la Belgique. Marche par marche, il termine son baccalauréat en Kinésithérapie à la Haute École Henri Spaak de Bruxelles et par la suite une maitrise en santé publique à l’Université Catholique de Louvain. Professionnel chevronné, Lawrence Kitoko-Lubula a eu l’honneur de travailler comme kinésithérapeute sportif pour les sélections nationales, de football et de minifoot, de la République démocratique du Congo avec les sélectionneurs Christian Nsengi et James Omenge. Après un court séjour en 2003 à Kinshasa, il rentre à Bruxelles par la suite pour aller vivre au Canada en août 2008. Très enthousiaste à l’idée de poursuivre sa carrière au Canada, l’emballement retombe après qu’il se confronte à une série d’entretiens d’embauche lors desquels on lui signifie clairement que sans expérience canadienne, aucune chance de décrocher un emploi dans son domaine. Qu’à cela ne tienne, il va s’organiser pour initier la Chambre de commerce congolaise au Canada pour permettre de répondre au problème du taux de chômage élevé dans la
âgées. En juin 2010 avant la fin de la dite formation, il décrochera un poste de directeur de résidence pour des personnes âgées de 65 ans et plus « La porte d’Or des Iles ». Membre de plusieurs conseils d’administrations, Lawrence Kitoko-Lubula sera nominé en 2013 et en 2015 au prestigieux gala d’excellence de l’organisation REPAF, le Réseau des Professionnels Africains de la Province de Québec, dans la catégorie du citoyen socialement engagé. En 2014, les Services de police de la ville de Montréal (SPVM) l’invite à siéger comme membre consultatif au comité de vigie des communautés noires de la ville de Montréal. Les efforts qui se couronnent en février 2015, Lawrence Kitoko-Lubula fût lauréat de la vingt-quatrième édition du Mois de l’Histoire des noires parmi douze personnalités noires qui contribuent à la fierté des communautés noires par leurs implications dans la société québécoise et canadienne. Fort d’un mandat reçu durant son séjour de juillet 2015 en tant que président de la chambre de commerce congolaise au Canada par le ministre Pancrace Boongo Nkoy, le ministre de Petites et Moyennes entreprises et classe moyenne. Son mandat a pour but d’inciter les investisseurs canadiens à venir investir à la République
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iétaire-Gérant de la société KBR Président de la Chambre de Comqu’il a reçu le prix du gestionnaire nels congolais du Canada. Démocratique du Congo. Ce mandat répond à son souhaite le plus cher qui est de rentrer au Congo avec le souci de participer à l’émergence de la République Démocratique du Congo avec ses années d’expériences acquises en occident. Pari tenu car Lawrence Kitoko-Lubula est devenu en juin 2016 le distributeur exclusif du système de filtration génération 2 au Congo en signant l’accord avec monsieur André Roy le distributteur de la zone Afrique En dehors de ce mandat, Lawrence Kitoko-Lubula est en processus de venir installer un centre de revalidation pour les maladies cardiovasculaires high-tech à Kinshasa. En septembre 2016, Lawrence Kitokolubula fût lauréat de la cinquième édition du prestigieux Gala de l’Organisation des professionnels congolais du Canada dans la catégorie gestionnaire de l’année Actuellement, Lawrence Kitoko-Lubula est propriétaire du magazine Congo business, magazine qui a pour vocation de faire la promotion de la République Démocratique du Congo et du Magazine Intégr’Action qui fait la promotion d’une immigration positive au Canada. Il également initiateur de Larry Sport Agency (LSA), LSA a pour vocation d’aider les joueurs en fin de contrat ou sans contrat de trouver un club de football.
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LES DÉCIDEURS PORTRAIT
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t demain ? Quand on demande à Lawrence Kitoko où il se
Le Congo subit actuellement une croissance économique positive mais c’est tellement lent qu’on ne le ressent pas
voit dans 5 ans, ce dernier répond les yeux rêveurs qu’il espère jouer un rôle actif sur sa terre d’origine. « J’ai un rêve pour mon pays, je pense qu’il peut être un géant pour l’Afrique centrale.
encore. Le pays jouit d’une d’une population très jeune, en 2050 il sera le pays le plus peuplé d’Afrique. D’ici, les prochaines décennies, le Congo jouera un rôle clé, j’y crois dur comme fer ».
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LES DÉCIDEURS PORTRAIT
Danièle Sassou Nguesso un parcours transnational
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anièle Sassou Nguesso est née le 5 juillet 1976 à Dakar d’un père médecin et d’une mère docteure en pharmacie. Elle a effectué ses études secondaires à l’école des Presles, un internat situé en Bourgogne où elle a obtenu son Baccalauréat scientifique à l’âge de 17 ans. Après un premier cycle d’études médicales, elle intègre l’Ecole Supérieure des Opticiens de Paris d’où elle sort titulaire d’un diplôme d’opticien-lunetier. D’abord employée chez Grand Optical à Paris, elle rentre en Afrique où elle ouvre son premier magasin d’optique en 2003 à Libreville au Gabon sous la marque «Optical» qui existe aujourd’hui dans 5 villes africaines. En quête permanente de perfection, cette épouse et mère de 4 enfants a achevé au printemps 2016 un Master « Politiques et Management du Développement» à Sciences Pô Paris.
Une chef d’entreprise efficace 13 ans après avoir ouvert son premier magazin d’optique, Danièle SASSOU NGUESSO est, à ce jour à la tète d’un groupe paramédical présent dans cinq villes d’afrique noire. Ce groupe, quo a pour tête de proue La Clinique Médicale Optique (CMO) était dédié à l’origine à l’ophtalmologie. Aujourd’hui , la CMO offre une dizaine de spécialités parmi lesquelles la pédiatrie, l’orthophonie, la cardiologie, la gastroentérologie et l’ORL notamment. La qualité des prestations offertes aux populations congolaises et de la sous-région Afrique centrale à la CMO a permis à cet établissement médical de recevoir le Prix d’Éxcelence «Panorama Santé & Environnement» du Ministre de la santé de la République du Congo. Entrepreneure avisée, Danièle SASSOU NGUESSO a également su saisir la nécessité de renouveler le regard du monde sur les merveilles naturelles, humaines et culturelles que recèle le Congo en produisant le film documentaire « I am Congo». Cette poésie picturale, qui est une véritable ode à l’humanité et à la biodiversité de ce territoire est une invitation au voyagr ; à l’évasion indispensable pour stimuler l’écotourisme.
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LES DÉCIDEURS PORTRAIT Les femmes et les enfants sont des acteurs incontournables du développement du Congo Brazzaville. Leur donner les soins et les bases d’une éducation nécessaires à leur évolution sociale, c’est assurer un avenir à un pays, et par extension à tout un continent
L’entrepreneure sociale
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ue par la condition de la femme africaine, Danièle Sassou Nguesso a mis sur pied la Fondation Sounga (qui signifie « aide » en lingala) en 2016. Cette fondation, qui vise à favoriser l’autonomisation de la femme
congolaise est la dernière-née de plusieurs projets caritatifs qu’elle conduit. En effet, en mars 2016, elle a créé le Mouvement des Femmes Actives du Congo (MFAC) qui a réuni 8000 femmes à l’occasion de conférences-débats qui ont eu lieu dans 7 villes du Congo. Le résultat est la rédaction du Livre blanc pour l’amélioration de la condition de la femme congolaise qui a été remis au Président Denis Sassou Nguesso à l’occasion de l’élection présidentielle de 2016. Précédemment à cette action en direction de la femme et de la fille congolaise, Danièle Sassou Nguesso s’est engagée depuis 2008 à améliorer le quotidien des orphelins à travers l’association caritative Le Petit Samaritain par des dons de fournitures scolaires, de matériels médicaux, de vivres, de vêtements, de jouets et de produits de première nécessité. Parallèlement à ce qui précède, elle est membre du Conseil d’administration de la Fondation Perspectives d’Avenir qui a pour ambition de favoriser l’éducation et la formation professionnelle de la jeunesse congolaise.
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LES PERSPECTIVES «
POUR UNE IMMIGRATION INTELLIGENTE »
Aujourd’hui se déplacer, se mouvoir est aussi important que la communication. On se déplace pour la santé, pour l’éducation des nos enfants, pour les vacances et surtout pour les affaires. Beaucoup des opportunités ne sont point honorées par le manque des disponibilités rapides, particulièrement dans certaines zones du monde. Le temps de délais de visa est parfois long ou encore c’est un refus catégorie parfois sans raison apparente. Il faut pour se faire tout recommencer après des frustrations, perte de temps et de l’argent.
«…L’AVENIR COMMENCE ICI…»
évelopper d’autres marchés particulièrement celui de l’Afrique, à travers le PCI - Programme de Citoyenneté
ATLAS Négoce est une entreprise montréalaise au Ca- par l’Investissement. nada, se spécialisant dans le développement du patrimoine immobilier de ses clients, voilà maintenant plus
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de 5 ans, à travers les agences Vendirect et Groupe Al- TURE... » Cette liberté, que nous recherchons tant, liberté de se titude.
À présent, en collaboration avec deux grandes insti- déplacer et de se mouvoir est aujourd’hui aussi capitale tutions financières dont la réputation n’est plus à faire que la communication dans le monde des affaires. L’alliance de Atlas Négoce et de ses partenaires tant au Canada que dans le reste du monde: Jitneytrade et APEX Capital Partners; dans le but de développer vient donner la réponse à ce dilemme. d’autres marchés particulièrement celui de l’Afrique, à
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LES PERSPECTIVES
Une seconde citoyenneté… un second passeport Voici, la Liste des pays dont nous avons le mandat des
Nous vous invitons vivement à nous contacter car nous
différents pays et gouvernements de proposer :
sommes certains qu’il y a une place de choix qui n’at-
– le PCI - Programme de Citoyenneté par l’Investisse-
tend que vous.
ment – le PII - Programme d’Immigrant Investisseur
Une conférence-rencontre sera faite d’ici peu à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, vous êtes
¤ ANTIGUA
cordialement invités, vous pouvez nous joindre au nu-
¤ BARBUDA
méro et courriel mentionnés:
¤ BULGARIE ¤ CANADA ¤ CHYPRE ¤ DOMINICA ¤ GRENADE ¤ HONGRIE ¤ PORTUGAL ¤ SAINT KITTS & NEVIS ¤ UNITED KINGDOM ¤ USA
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LES PERSPECTIVES RDC
LA République Démocratique du CONGO
DESORMAIS PAYS POLLUEUR
Et voilà c’est dit ! « La RDC a cessé d’être un absorbeur Dans un premier temps, selon le Groupe d’experts inde gaz à effet de serre mais est devenue à son tour émet- tergouvernementaux sur l’évolution du climat (GIEC), teur », avait déclaré en janvier l’ambassadeur Climat de
l’humanité rejette 40 milliard (Gt) de tonnes de CO2
la France pour la région Afrique du Nord-Moyen Orient
par année. Toutefois, il sied de signaler que tout ce CO2
et Afrique, Stéphane Gompertz. Le diplomate français ne reste pas en totalité dans l’atmosphère. Une partie l’a fait savoir au cours d’une conférence à Kinshasa sur
des émissions est absorbée, à part à peu près égales, par
les enjeux de la COP21, la conférence sur le climat qui la végétation terrestre qui s’en nourrit, et par les océans s’est tenue à Paris au mois de décembre dernier.
(dissolution dans l’eau et absorption par la végétation
Les réactions du côté RDC ne se sont pas fait attendre.
marine). On donne le nom de « puits » de carbone à ces
En effet, la plupart des congolais voient dans cette af- absorptions. Cette affirmation est confirmée par le Carfirmation une volonté affichée de la communauté in- bon Dioxide Information Analysis Center (CDIAC), ternationale, menée par la France, à ne pas tenir ses
relié au département de l’énergie (DOE) des Etats-Unis
engagements financiers vis-à-vis à de la RDC dans le
qui fournit pour chaque année un état et un historique
cadre du principe pollueur-payeur. Sans en expliquer des émissions de CO2 dans le monde. Son dernier Gloles détails, la France par la bouche de son ambassadeur bal Carbon Budget a été publié en septembre 2014 et affirme donc, sans sourciller, que la RDC autant qu’elle,
démontre que sur 3,9Gt de CO2 rejeté en 2013 seule-
les Etats-Unis, la Chine etc….. vient de rentrer dans le
ment 19,7Gt demeure dans l’atmosphère. Au regard de
triste cercle des pays pollueurs et je pense qu’il a raison ce fait, force est de conclure donc que le réchauffement sur ce point.
climatique est dû au 20Gt de CO2 présent dans l’atmos-
Au-delà de l’indignation générale, il est important
phère.
d’analyser la question de manière rationnelle pour sa- Dans un deuxième temps, la FAO nous renseigne que voir si cette affirmation repose sur des faits scientifiques 20% du réchauffement climatique est dû à la déforestaavant toute réaction épidermique sur la question.
tion qui représente chaque année environ 14 millions
Afin que vous puissiez comprendre le raisonnement in- d’hectares de forêt perdu. Au regard de ce fait, force est tellectuel permettant de soutenir l’affirmation de l’am- de conclure donc que la déforestation ne serait responbassadeur français, la présente analyse se base sur des
sable que de 4Gt d’émission de CO2 dans l’atmosphère.
études et des faits scientifiques établis et sur le principe
Par déduction logique, un hectare de forêt perdu cor-
de déduction logique.
respondrait à 278 tonnes de CO2 émis.
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LES PERSPECTIVES RDC Dans un troisième temps, la RDC ayant un taux de déforestation 0,34% sur une forêt de 145 millions d’hectares, force est de conclure que ce pays perd annuellement 493.000 hectares de forêt, ce qui correspond logiquement à 137 millions de tonnes de CO2 dû à cette déforestation émis dans l’atmosphère. En somme, pour conclure que la RDC émet plus de CO2 qu’elle en absorbe comme l’affirme l’ambassadeur français, il faudrait que la forêt de la RDC absorbe annuellement moins de 137 millions tonnes de CO2 émis à cause de la déforestation dont elle est victime. Pour plus précision et afin d’évaluer le niveau d’absorption de CO2 de la forêt congolaise, nous devons avant tout établir sa superficie. Compte tenu du taux de déforestation, force est de conclure que la forêt congolaise a perdu environ 5 millions d’hectares en 10 ans. Aussi, le GlobalForestWatch, un site de monitoring de la déforestation mondiale en ligne développé par la NASA et Google, nous indiques également que la RDC gagne en moyenne 100.000 hectares de forêt par année soit 1 millions d’hectares en dix ans. Par ses éléments, la superficie réelle de la forêt congolaise ne peut être statique, elle évolue et situerait à 141 millions d’hectares dont 140 constitue serait intacte. Enfin, pour connaître la quantité de CO2 absorbée par cette forêt, nous nous sommes basés sur une étude menée par une équipe internationale dirigée par Simon Lewis, de
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l’université de Leeds. Selon cette étude, basée sur un suivi effectué durant 40 ans, entre 1968 et 2007, sur 250.000 arbres de 79 sites, répartis dans dix pays africains, les troncs des vieux arbres continuent de croître en diamètre et le font davantage aujourd’hui qu’il y a quarante ans. Cette augmentation de masse représenterait un captage de 0,6 tonne de gaz carbonique par hectare et par an. En tenant compte de cette conclusion et au regard de la superficie de la forêt congolaise, celle-ci absorberait donc 84 millions de tonnes de CO2 par année, soit moins que 137 millions de tonnes de CO2 émis annuellement à cause de la déforestation dont elle est victime comme nous l’avons démontré précédemment. L’ambassadeur français a donc raison de dire que « la RDC a cessé d’être un absorbeur de gaz à effet de serre mais est devenue à son tour émetteur ». Alain Ikala ENGUNDA
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L’information économique de la RDC et de l’Afrique
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DÉCOUVERTE PORTRAIT
Rabby Bokoly CBM : Bonjour Rabby Bokoli, pouvez-vous nous parler de vous et de votre parcours? Rabby Bokoli : Bonjour, moi Rabby Bokoli Bolengu, RB pour les intimes, né à Kinshasa 28 février d’une certaine année, 7 émè de la famille BOKOLI, mon père paix à son âme et Ma mère s’appelle José BAKAMBA que je salue en passant. je suis cinéaste Congolais, je me spécialisé en la réalisation cinématographique, je suis passé à L’institut congolaise de L’audiovisuel ICA en sigle pour des formations proprement dite, peu après je suis allé faire la formation de la réalisation au Congofilmsproductions de Monsieur MAMADI INDOKA qui aussi réalisateur reconnu dans le monde du cinéma congolais, après mon parcours au sein du Congofilmsproductions où j’ai assisté à la réalisation de son film « HERITAGE ENVAHI » mes amis et avions créé notre propre Label de communication & Conseil en marketing dénommé HARS DESIGN record qui existe jusqu’à présent dont je suis le Directeur Général. Nous avons déjà réalisé des clips vidéo, des spots publicitaires, des documentaires, des événements et le plus grand projet qui fait parler le monde CBM : Quel regard vous avez sur l’industrie cinématographie congolaise? RB : Mon regard majeur pour l’industrie cinématographie Congolaise est de vendre notre cinéma en dehors du continent pour la promotion de notre cher beau pays. Et que le cinéma puisse devenir un métier noble et incontestable, dans mon pays.
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CBM : Quels sont vos projets? RB : Actuellement nous sommes entrain de préparer mon nouveau film intitulé « MAMPASI » qui veut dire LA SOUFFRANCE, un film dédié à tous les Orphelins de mon pays qui souffrent, MAMPASI est l’une des langue vernaculaire de la République Démocratique du Congo « le kikongo » notre objectif est de promouvoir la langue nationale de notre pays, ce film est écrit par Julio LOLO BIBAS & Nickel LAROCK les fameux scénaristes de l’agence, et il sera produit par YOLO COMMUNICATIONS qui est Représenté Par Monsieur Lawrence KITOKO, ce Monsieur a crû à moi et à mon équipe pour réaliser ce projet. Espérons que nous irons très loin avec lui , en outre nous pensons aussi faire une visite dans la rue et aux orphelinats de Kinshasa tout d’abord, après nous verrons pour les autres provinces, juste pour faire des dons à ces enfants orphelins qui n’ont pas des parents qui souffrent jour et nuit , sur ce, nous allons partager le peu que nous gagnerons dans ce film MAMPASI avec ces enfants, je crois que cette visite leur donnera de l’espoir de croire que TOUT EST POSSIBLE TANT QU’ON VIS ENCORE, Alors en tant qu’Orphelin mon équipe et moi avons pensé à cette action de charité… et d’autres projet que vous saurez peut être à l’avenir.
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DÉCOUVERTE PORTRAIT CBM : Avez-vous de partenaires en dehors du Congo?
je ne saurais pas la concrétisée, mais qu’a cela ne tienne
RB : J’ai beaucoup des partenaires en dehors du Congo,
je vais simplement valoriser mon pays à travers mes
Notamment aux Etats-Unis j’ai réalisé un Documen-
réalisations, je vais vendre la bonne image de la Répu-
taire et court métrage de Maman Jenny AMADASHI,
blique Démocratique du Congo par le biais de nos films
en France avec MAKABO Production de Patrick
et d’autres vidéos, et mon souci majeur est que notre
LUKUNA Producteur du film KULUNA, en Afrique
cinéma soit valorisé en dehors du Congo.
du sud avec Junior ILUNGA MAKABU Boxeur professionnel, Au Canada avec YOLO COMMUNICATION de Lawrence KITOKO Producteur de mon prochain film « MAMPASI ».etc… CBM : En tant que jeune artiste, quelle est votre vision pour le Congo? RB : J’ai une grande vision pour le Congo, je crois seul
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MCB : Selon vous, quel rôle devrait jouer le gouver- MCB : Si vous aviez le pouvoir de changer trois choses nement dans cette vision?
au Congo, quelles seraient-elles par ordre de priorité?
RB : Le gouvernement a une grande responsabilité Premièrement, J’ai toujours souhaité que la paix repour l’émergence de la culture du Congo, en ce qui me
vienne dans mon pays, si le Congolais souffrent c’est
concerne, il doit absolument créé une industrie ciné- parce qu’il y a tout le temps des guerres à l’est du pays. matographique qui sera bénéfique pour le bien-être de Donc j’appelle tous ses dirigeants de se réunir autour tous les artistes en particulier et du peuple Congolais
d’une table et de trouver la solution à l’amiable.
en général, comme nous voyons aux états unis HOLLYWOOD , BOLLYWOOD à l’Inde et NOLLYWOOD
Deuxièmement, c’est le respect de la femme, cette der-
au Nigeria, pourquoi pas COLLYWOOD au Congo nière n’est pas considérée et respectée à la société surune industrie qui va donner du boulot à beaucoup des tout quand elle n’a pas étudiée, Une amie a été victime jeunes congolais et le taux de chômage en RDC va ré- d’un abus sexuel, la majorité des entreprises au Congo gressé, en plus construire une grande salle de spectacle
pour trouver du boulot le chef t’efforce à sortir avec lui,
et de la projection des films parce qu’aujourd’hui si le
si tu refuses tu n’auras pas du travail, les méchants les
Nigéria est compté parmi le pays économique dans le violent comme bon leurs semble, alors ils ignorent que monde c’est grâce au cinéma, je propose ceci, les dépu- sans elles nous n’aurions pas vu le soleil. « Toute femme tés que nous avions votés puissent adoptés une loi sur la
est votre maman nous leur devons du respect »,
protection des œuvres artistiques pour éviter la piraterie et qu’ils votent un budget pour la promotion de la
Troisièmement, c’est la piraterie, si aujourd’hui qua-
culture congolaise, vous verrez une amélioration à l’éco- si-totalité de nos artistes meurent pauvre c’est parce nomie du pays, « figurez-vous il y a aucun métier au qu’ils ne vivent pas de leurs œuvres comme ça se passe monde est plus noble que le cinéma » Bref nous voulons
à l’étranger, puisque l’œuvre est piratée la population
l’accompagnement du gouvernement dans nos projet.
s’intéresse aux pirates au lieu des originaux, sous prétexte que l’original est trop cher , alors que la société congolaise de droits d’auteur et de droit voisin SOCODA en sigle puisse mettre les gardes fou pour palier à cette problématique parce que la piraterie bat le record dans mon pays. Et ce phénomène ne nous aide pas à demeurer riches et de vivre de nos œuvres, aujourd’hui sans sponsor tu n’auras même pas la chance de t’acheter une voiture donc c’est déplorable. J’en ai pleine comme proposition à faire mais en bref voilà ce que je pouvais faire pour mon pays.
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DÉCOUVERTE PORTRAIT MCB : Un mot de la fin . RB : Pour finir, j’ai dis merci à ce Magazine CONGO BUSINESS et Mr Lawrence KITOKO d’avoir pensé à moi surtout pour son soutient à la culture congolaise, Je souhaite plein succès à vous, je salue tous mes amis de Hars design record Et bonne lecture à vos lecteurs.
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AFRIQUE ET MONDE
L
émergence de l’Afrique francophone passera inéluctablement par l’intégration économique transfrontalière par le bas et non par le haut. Quelles pistes d’accélération ? Amadou SY
« Pour agir sur l’accélérateur de l’émergence à travers l’intégration économique transfrontalière, il appartient aux africains eux-mêmes de prendre à bras-le-corps leur destin en main et non quémander avec insistance auprès de l’occident ». Dans le contexte actuel de mondialisation entraînant une nouvelle donne internationale sous une crise de développement sans précédent en Afrique et plus particulièrement dans la zone Afrique francophone, l’intégration économique transfrontalière par le bas est l’une des conditions sine qua non pour l’atteinte de l’émergence. L’intégration économique transfrontalière par le bas consiste à créer un environnement économique propice au développement des échanges commerciaux entre les villes/cercles frontaliers dans l’optique de créer
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de la richesse. Elle n’est pas une fin en soi ; elle devrait plutôt être construite sur le long terme dans l’objectif d’une amélioration continue du climat des affaires et le renforcement du commerce. En effet, l’intégration économique classique vers le haut semble déjà à bout de souffle. Puisque, la fragmentation de l’Afrique fait que les pays ne commercent pas assez entre eux. Il n’y a que 13% des échanges commerciaux entre pays africains, 50% entre pays asiatiques et 80% entre pays européens. Il faut repenser la nomenclature de notre commerce afin de générer des revenus durables. Il faut une réelle prise de conscience pour inverser la tendance grâce à un plan commun de commerce africain appuyé par des investissements communs. De plus, la corruption sur les routes et la mauvaise gestion des barrières douanières freinent le bon fonctionnement du commerce transfrontalier.
Par exemple, entre le Rwanda et le Congo brazaville, il y a deux heures de route mais une absence totale de produits qui traversent les frontières entre ces deux pays. Les produits locaux ne couvrent pas la totalité des besoins. Les produits finis ne génèrent pas de valeur ajoutée. Le peu qui est transformé ne compense pas les importations, à cause des coûts de production prohibitifs. L’énergie est couteuse et pèse beaucoup sur la transformation des produits. Il faut de la volonté politique, c’est ce qui manque en Afrique. Néanmoins, il y a de bonnes initiatives dans certains pays comme le Bénin avec le projet « Songhai » qui pourrait s’étendre dans d’autres pays d’Afrique francophone. L’enjeux étant de développer la production endogène dans l’objectif de consommer sur place et de multiplier les échanges commerciaux entre territoires frontaliers, qui auront par la suite des effets d’entraînement sur les autres ter-
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ritoires nationaux. Face à cette situation, l’intégration économique transfrontalière par le bas pourrait accélérer les échanges commerciaux entre territoires afin de créer une croissance durable pour l’atteinte de l’émergence à l’horizon 2035. Placer les territoires au coeur du processus d’intégration économique transfrontalière par le bas Depuis plusieurs années, les pays d’Afrique francophone sont engagés dans une politique d’intégration économique régionale par le haut à l’instar par exemple de l’UEMOA ou de la CEDEAO. Cependant, malgré des efforts, l’Afrique n’arrive toujours pas à foisonner une véritable intégration économique tournée vers l’émer-
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AFRIQUE ET MONDE gence. Puisque, les différentes initiatives avançant dans ce sens n’ont pas apporté les résultats escomptés. Les politiques actuelles menées par les dirigeants africains pour exalter l’intégration économique par le haut tardent à se consolider. En effet, elles ne tiennent pas compte du développement des territoires. C’est pourquoi il faut la mise en place de l’intégration économique transfrontalière par le bas qui tient compte des spécificités et avantages comparatifs des territoires. Dans ce contexte, comment placer les territoires au coeur du processus d’intégration économique transfrontalière par le bas ? En créant des synergies entre villes fronta-
cultiver les mêmes produits que ce dernier étant spécialisé dans des cultures comme le sorgho, anacarde, cajou, soja, haricots, ignames, manioc etc. Les deux villes doivent définir leurs avantages comparatifs pour que le commerce soit source de création de surplus de richesses. Les conditions sont donc réunies pour ces deux villes pour réaliser du commerce profitable. Nous soulignerons également que les ethnies qui vivent dans ces deux villes frontalières sont fortement attachés aux valeurs ancestrales. Pour définir les avantages comparatifs des territoires, il est nécessaire de porter l’attention sur trois étapes importantes. La première est relative à
lières dans un contexte de décentralisation et en se foca- la définition et la mise en place des politiques éconolisant sur leurs avantages comparatifs ? miques de spécialisation et de diversification de la production au niveau local. Dans cette optique, les Etats L’intégration économique régionale classique par le doivent jouer un rôle important afin de rendre autohaut a exhibé ses limites depuis plusieurs années. Il re- nome chaque région tant dans les ressources financières vient donc aux pays d’Afrique francophone de prendre que humaines. La deuxième étape consiste à créer un conscience et d’intensifier leurs efforts pour la mise en environnement économique propice aux échanges complace de l’intégration économique transfrontalière par merciaux. Ainsi, chaque région doit mettre en place un le bas. Il s’agit de remettre les populations au coeur marché territorial reconnu par tout le monde y compris d’une dynamique économique transfrontalière. Au- le voisin transfrontalier. Sur ce marché, la production trement dit, concevoir et intensifier les coopérations locale est mise en valeur grâce au label de la région. Enéconomiques bilatérales entre les territoires transfron- fin, la troisième étape est relative à la mise en place de la taliers qui ont des spécificités culturelles et des valeurs Taxe Economique Régionale (TER). Il s’agit d’une taxe ancestrales communes. Pour cela, chaque région doit partielle (temporaire ?) appliquée à l’intérieur d’un pays définir sa politique économique en fonction de ses spé- sur la production communale/régionale (zones rurales) cificités et de ses avantages comparatifs. Par exemple, « en destination de la capitale nationale (ou les grandes Kadiolo » qui est un cercle situé à 100 km au sud de Si- zones urbaines). Cette taxe permettra de financer une kasso (3ème région du Mali), fait frontière avec la Côte partie des mesures prises à l’échelle régionale et de réd’Ivoire et le Burkina Faso. Sa situation géographique duire les inégalités. fait de lui un village carrefour par excellence. L’économie Cette vision nouvelle de l’intégration économique translocale est très développée. Les femmes sont dynamiques frontalière par le bas grâce à la promotion des territoires dans la transformation des produits agricoles locaux et des régions frontalières devrait s’inscrire dans le pro(coton, néré, karité, etc.). Dans ce cas, pour développer cessus actuel de décentralisation/régionalisation lancé un environnement économique propice aux échanges par les pays d’Afrique francophone. Dans cette lancée, commerciaux avec le voisin ivoirien «Toumoukoro il y a une nécessité pour les pays d’Afrique francophone » à seulement 35 km, « Kadiolo » n’a aucun intérêt de de replacer le territoire au cœur de l’intégration écono-
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mique frontalière par le bas. Les pays d’Afrique francophones connaissent de véritables dynamiques territoriales portées par différents acteurs frontaliers. Ces dynamiques sont de plus en plus significatives entre villes frontalières. Les populations transfrontalières ont très souvent des cultures communes, des valeurs ancestrales qui se rapprochent, des valeurs religieuses identiques etc. Cela favorise les échanges commerciaux et permet de créer un environnement économique durable. Ainsi, il faut élargir les marchés temporaires ou hebdomadaires et même de les rendre permanents. Dans les pays d’Afrique francophone, ces marchés sont communément appelé « loumo » depuis les années 1980. Ils sont donc de véritables atouts pour le développement local et la promotion de l’intégration économique transfrontalière par le bas. Bien que la détermination des avantages comparatifs est importante, les territoires doivent aussi aviver leur coopération sur les axes communs tant au niveau des
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ressources naturelles, de la production ou de l’organisation du travail spécifique/ancestrale. Cela permettra de fortifier la dynamique économique régionale. Un des leviers du développement et de l’intégration est la coopération. Que chaque territoire se différencie, c’est bien, mais ils doivent aussi s’épauler mutuellement afin d’améliorer leurs productions. Ainsi, les coopérations entre villes frontalières permettront d’assurer le financement de nouvelles infrastructures routières, condition sine qua non pour le développement du commerce transfrontalier. Sur les plans nationaux, les Etats doivent consolider leur processus de décentralisation en finançant la construction des grands axes routiers entre régions frontalières. La Guinée et le Sénégal qui sont frontaliers pourraient partager les coûts d’infrastructures routières reliant deux zones géographiques profitables potentiellement au deux pays. Il faut donc de l’engagement et de la volonté pour les pays d’Afrique francophone. Le développement des infrastructures tels que les centres de santé et hôpitaux font l’objet d’une utilisa-
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AFRIQUE ET MONDE tion transfrontalière. Les populations traversent les frontières entre pays voisins dans l’objectif de se faire soigner dans l’hôpital le moins éloigné. Cela permet de tisser des relations entre différentes communautés. Si les liens entre communes et villes frontalières sont forts, le social transcendera les incartades politico-économiques. De plus, Il faut que les maires et les préfets des villes multiplient les efforts pour chercher les financements auprès des Etats, banques. Ils doivent avoir la capacité de réfléchir et d’élaborer des stratégies afin de trouver de nouvelles sources de financement. Par exemple, l’octroi de microcrédits aux agriculteurs sur des échéances plausibles et sans une contrepartie nébuleuse. En somme, il faut créer un environnement économique propice aux échanges commerciaux entre différents territoires transfrontaliers sur la base de la détermination des avantages comparatifs, de la diversification de la production locale et la prise en compte des valeurs ancestrales communes fondées sur des liens sociaux et culturels. De plus, la décentralisation amorcée depuis quelques années, pourrait être une opportunité pour tisser de nouvelles coopérations bilatérales. L’intégration économique transfrontalière doit s’émerger par le bas et non par le haut. Si ces mesures sont effectives, les pays d’Afrique francophone feront un grand pas vers l’émergence à l’horizon 2035.
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