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L’ ACTUALITÉ DES ENTREPRISES

ACCESSIBILITÉ DU VAUCLUSE

COMMENT MIEUX SE DÉPLACER POUR MIEUX VIVRE ACTU

RSE, DES INITIATIVES EXEMPLAIRES SUCCESS STORY

NOVAMEX À CAVAILLON

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AVRIL I MAI 2011

DU VAUCLUSE


SOMMAIRE ACCESSIBILITÉ DU VAUCLUSE

COMMENT MIEUX SE DÉPLACER POUR MIEUX VIVRE Pour lutter contre la congestion de son trafic routier, le Vaucluse connaît une nouvelle phase d'investissements. Développement de nouvelles rocades, réouverture de voies ferrées aux voyageurs, redéploiement de lignes de bus, investissements portuaires, projets de développement du trafic multimodal et création d'un transport en commun en site propre. Ces choix sont-ils toujours les bons ?

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DOSSIER 18

AVRIL 2011 L’ ACTUALITÉ DES ENTREPRISES DU VAUCLUSE RSE

DES INITIATIVES EXEMPLAIRES Le développement durable transcende toujours plus d'entreprises. La CCI accueillait, pour leur deuxième édition dans le Vaucluse, les Trophées du RSE qui saluent leur responsabilité sociale. Helen Traiteur obtient le prix 2011 quand l’association Imagine 84 reçoit le Coup de Cœur.

ACTUALITÉS 8 NOVAMEX CAVAILLON

POUR UN MONDE PLUS VERT Porteurs de l’Ecolabel qui prend en compte l’ensemble du cycle du produit et certifie qu’il a le moindre impact sur l’environnement, les lessives, shampoings, crèmes lavantes et autres nettoyants de surface signés "L’Arbre vert" ont gagné la confiance des consommateurs.

SUCCESS STORY 12

Directeur de la publication : François Mariani - Rédacteur en chef : Xavier Belleville Rédaction : Emmanuel Brugvin, Sylvie Valienne, Service Communication Conception-réalisation : Service Communication - Photos : Hervé Michel, Getty images Couverture : hypothèse d'aménagement d'un tramway court le long des remparts. Crédit photo : Grand Avignon Régie publicitaire : CEP Édition - Tél. : 04 32 74 14 68 Photogravure - Impression : De Rudder - Tirage : 21 000 exemplaires CCI de Vaucluse 46, cours Jean-Jaurès, BP 158 84008 Avignon Cedex 1 - Tél. : 04 90 14 87 00

WWW.VAUCLUSE.CCI.FR


05 ACTUALITÉS L’actualité des entreprises du Vaucluse

10 REBONDS Urbanisme : il faut sauver nos entrées de ville

14 À SUIVRE 5sept Etiquette courthézon : l’étiquette adhésive éco-innovante

17 HORIZON Ressources humaines : comment manager la génération Y ?

26 PAROLES D'EXPERTS Égalité hommes-femmes : obligations des entreprises renforcées Dirigeants : comment augmenter le pouvoir d’achat de vos salariés à moindre coût ?

29 TOURISME Smartphone : révolutionnaire guide du client de demain

30 COMMERCE Création : ces cadres supérieurs qui créent leur boîte

33 PROXIMITÉ L'actualité économique des territoires

34 CCI INFOS L'actualité de la CCI

37 ZOOM Développement : 1 expert dédié à vos nouveaux projets pendant 6 mois

38 TENDANCES Les indicateurs économiques du Vaucluse

41 À LIRE 42 AGENDA

Un projet partagé ! La nouvelle équipe de chefs d’entreprises de l’Industrie, du Commerce et des Services est désormais au complet. Vos élus ont choisi parmi les chefs d’entreprises du Vaucluse ceux dont le talent et les compétences pouvaient utilement concourir à l’action de votre CCI et chacun a reçu sa mission, sa "feuille de route". Ils se sont mis au travail, pour bâtir un projet ambitieux pour la mandature. Nous attendons les idées venues de tous les chefs d’entreprises ! Directement ou par l’intermédiaire de vos organisations professionnelles, ce projet sera le vôtre. Bien sûr, nous avons déjà commencé à écouter les filières professionnelles et des grandes lignes commencent à se dégager. Nous allons renforcer notre présence sur les territoires, chaque bassin d’emploi sera traité avec des élus référents, Avignon, Cavaillon, Orange, Le Comtat, Pertuis, le Nord-Vaucluse et sans oublier, surtout, Apt et Valréas ! Pour le commerce, nous mettons déjà 200 000 euros par an pour aider les associations de commerçants, mais nous avons la volonté de travailler encore mieux et plus étroitement avec eux. Nous avons nommé une commerçante de centre ville à la présidence de la Commission commerce et un élu s’occupera directement des relations avec les associations de commerçants vauclusiens. Pour les services, nous allons continuer à aider les acteurs du tourisme à se fédérer et poursuivre la mise à disposition d’outils pour les aider à fidéliser leurs clients. Elaborer une politique en matière de transport et de mobilité et proposer une stratégie de développement du secteur en adéquation avec les flux migratoires ainsi que la pyramide des âges des populations du département. Pour l’industrie, nous nous sommes associés, spectaculairement, à la Semaine Nationale de l’Industrie et nous allons travailler avec les fédérations professionnelles, autour des pôles d’excellence comme le PEIFL pour l’agroalimentaire, ITER, TRIMATEC, Pégase pour l’aéronautique, le pôle senteurs-saveurs, ou la cité du végétal à Valréas. Il n’y aura pas de développement du Vaucluse sans une industrie dynamique. Enfin les CCI sont les championnes de la formation qui marche. De la formation qui débouche sur des emplois. Cette qualité de formation, nous allons désormais la mettre au service des chefs d’entreprise eux-mêmes et des PME-PMI. Nous allons créer une "Académie du Chef d’Entreprise", afin de donner à chacun toutes les clefs du succès pour son entreprise et leur permettre de se perfectionner pour faire face aux défis d’un monde économique qui va de plus en plus vite. Ce projet doit encore être affiné, structuré, et encore mieux prendre en compte les souhaits des chefs d’entreprise. Je vous invite à vous rapprocher des élus de votre CCI et de vos organisations professionnelles pour nous faire parvenir vos souhaits, vos interrogations, vos problématiques afin que ce projet soit, encore plus, le projet des entreprises et des commerçants.

François Mariani Président de la CCI de Vaucluse

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Fondation est liée par convention à l'Éducation nationale et au ministère de l'Agriculture, le projet étant ouvert aux lycées agricoles. Actuellement elle exerce son action partout en France avec plus de 500 parrainages en cours dont 260 en études supérieures.

MEFFRE TRAITEUR, à l'Isle-sur-la-Sorgue compte investir 200 000 € dans la rénovation de ses cuisines et de sa vaisselle. Après une année difficile en 2009, l'entreprise dirigée par Guy Meffre, PDG, compte retrouver son chiffre de 3,2 M€ d'avant la récession. L’activité se répartit entre particuliers (10%), appels d’offres (40%) et entreprises (50%) avec des clients essentiellement sur Marseille et dans le Vaucluse.

Contact : Claude Forner, 04 90 32 21 92, claude.forner@sfr.fr. Réunion d’information, le 11 mai à 14h à l’amphithéâtre du campus de la CCI, Allée des Fenaison à Avignon.

AUTO ESCAPE, premier courtier français de location de véhicules de loisirs, basé à Pertuis, a développé pour BernardTapie.com un site d'offres promotionnelles. Il assure, sous cette bannière une gamme de services intégrés, gestion web de la rubrique location de voitures du site et gestion de la relation client par téléphone, dédiée et personnalisée. Lancé fin 2010, le site sélectionne des offres et négocie des avantages pour ses consommateurs. Selon le principe du "cash back", BernardTapie.com offre une réduction de 5 % sur les réservations de voiture effectuées sur sa rubrique "location d’automobiles". Auto Escape assure le courtage de location de voitures et de services dans les 125 pays via 13 000 points de vente partenaires. Comme Lafarge Plâtres, Système U, Pellenc SA et la Fondation Banque Populaire Provençale et Corse qui ont rejoint la FONDATION UN AVENIR ENSEMBLE pour parrainer des lycéennes et lycéens méritants, les entreprises du Vaucluse sont appelées à rejoindre cette démarche citoyenne. Ces jeunes bénéficient du parrainage d'entreprises et de bénévoles décorés des Ordres nationaux pendant leur second cycle (seconde, première, terminale) et leurs études supérieures. Cette action, reconnue d'utilité publique depuis 2009, soutient ainsi les lycéens méritants issus de milieux modestes ou défavorisés dans l'accomplissement de leurs études jusqu'à l'accès à l'emploi de leur choix. La

Le groupe vinicole SKALLI, dont le siège opérationnel est à Châteauneuf-du-Pape, annonce des mesures d’austérité. Il l'explique par le recul de ses exportations sur l'Union. Il prévoit entre autres la réduction de 20 % de ses effectifs, la cession d’actifs non stratégiques ainsi qu’un pilotage resserré de la société à travers une meilleure concentration des moyens commerciaux et opérationnels. Avec un CA de 65 M€ et une production de près de 12 millions de bouteilles par an, le groupe emploie 100 personnes en France et 80 aux Etats-Unis. Fondée en 1920 par Robert-Elie Skalli, la société possède notamment les domaines Terra Vecchia Clos Poggiale en Corse du Sud et Saint-Supery en Californie (Napa Valley). Les investissements concernant le réaménagement et la modernisation du pavillon des vins à Châteauneuf-du-Pape devraient être maintenus, l’oenotourisme restant un des axes phare de développement. Implantée à Avignon, la société LA CHOCOLATERIE DE L’OPÉRA prépare la construction de 1 600 m² de bâtiments. Le dossier en est au stade des autorisations administratives. Ce projet serait mené afin de créer une nouvelle unité de production d’enrobages et autres produits destinés aux artisans chocolatiers. La consultation des entreprises devrait être engagée dans le courant du printemps. Fondée en 1995 par Olivier de Loisy, fils et petit-fils de chocolatier, la société est l’une des premières entreprises au monde à concevoir, développer, commercialiser des chocolats de couverture mono-variétale. Ces enrobages sont réalisés avec un seul type de fève de cacao. L’entreprise fournit également des pâtes de cacao, des pralinés et autres produits de laboratoire.

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TUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALIT

Le point de vente THOMAS FLEURS d'Avignon sur Entraigues-sur-la-Sorgue, premier cash & carry créé par le groupe Thomas Fleurs en France, enregistre sur l'exercice 2010 une croissance de son chiffre d'affaires d'environ 20 % par rapport à l'année dernière. Cette excellente performance permettra au résultat d'exploitation de Thomas Fleurs Avignon de redevenir largement positif à plus de 465 K€ soit une augmentation de 645 K€ par rapport à l'exercice 2009. Le site regroupe également les sociétés Thomas Plantes (plantes naturelles) et Renaud Distribution (décorations florales). Le groupe créé en 1993 compte 7 filiales dont une à Barcelone.

HYTECH AROMA-ZONE INNOVE TOUJOURS Hytech Aroma-Zone, entreprise spécialisée dans les cosmétiques, à fabriquer soimême et vendus sur internet, lance pour le printemps une nouvelle gamme de gels douche bio. Installée industriellement sur Cabrières d'Avignon, l'entreprise dirigée par Claire Vausselin diffuse 1 200 références et devrait dépasser la barre des 10 M€ de chiffre d'affaires cette année avec 60 collaborateurs, dont 40 dans le Vaucluse.

Renseignements : 04 90 14 87 51 LA TABLE POUR TOUS À PERTUIS Insertion, solidarité et bien manger sont les trois ingrédients de "La table (pour tous)", restaurant solidaire qui vient d'ouvrir ses portes à Pertuis. Portée par Christophe Gay, un professionnel de la restauration, et Daniel Gobin, enseignant et consultant en informatique, l'initiative vise avant tout à proposer des repas sains et équilibrés aux personnes en difficultés, souvent les plus vulnérables à la "mal-bouffe". IPSEN EN CROISSANCE INTERNATIONALE Ipsen, implanté industriellement dans le Vaucluse, annonce pour 2010 un chiffre d'affaires consolidé de 1 100,2 M€, en hausse de 5% par apport à 2009, hors effets de change. Les ventes de produits de médecine de spécialité ont atteint 704,3 M€, en hausse de 11% et représentent 64% des ventes, contre 60,3% un an auparavant. Les ventes de produits de médecine générale ont atteint 364 M€, en baisse de 4,8%. La croissance des ventes à l’international (50 % en Europe de l'Ouest) n’a pas permis de compenser les effets négatifs du contexte concurrentiel de la médecine générale en France. Leur part représente 33,1% des ventes consolidées du groupe en 2010, contre 36,8% un an plus tôt. 51,1% des ventes totales de médecine générale en 2010 ont été réalisées en France contre 55,8% en 2009. LA FROMAGERIE DU COMTAT VOIT PLUS GRAND Élue meilleure fromagère de France l’an dernier, Claudine Vigier, sa dirigeante, lancera en septembre une nouvelle gamme de fromages affinés. La maison carpentrassienne compte déjà une vingtaine de fromages affinés à façon (vin, miel, fruits secs, truffes...). L’activité de transformation fromagère et de négoce de l’entreprise familiale se double d’une activité d’animation menée à la demande dans les entreprises, les collectivités, les caves de la région pour faire découvrir les accords "cheese and wine". L'entreprise réalise 420 000 € de chiffre d'affaires.



Spécialiste du bâtiment "clés en main" industriel, logistique et tertiaire, GSE s’est récemment implanté au Moyen-Orient. Il compte surfer sur le lancement de plusieurs projets visant à préparer "l’après pétrole". Il ouvre des représentations par des binômes, un directeur du développement et un directeur technique, une solution qui a fait le succès de GSE, sur Abu Dhabi, Bahreïn et Dubaï. Michel Hugues affirme que des premiers contrats son déjà signés. GSE serait le premier constructeur d’un nouveau parc logistique aux standards européens, appelé à lui servir de référence. A l’international, les Émirats Arabes Unis constituent aujourd’hui une priorité pour le groupe avec la Chine. En 2010, l’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires proche de 500 M€ avec 380 collaborateurs.

EGIDE, fabricant européen de boîtiers hermétiques pour composants électroniques sensibles, basé à Bollène, a présenté pour la première fois, lors de la 36ème édition de l’Optical Fiber Communication Conference and Exposition (OFC), à Los Angeles, son nouveau boîtier télécoms capable de traiter des signaux à 100 Gbit/s, destiné aux systèmes à très haut débit. Ces nouveaux boîtiers hermétiques à insert céramique d’une grande complexité, qui utilisent la démodulation cohérente, permettront aux opérateurs de réseaux de faire face à l’explosion actuelle du trafic, liée à Internet et à la multiplication d’objets communicants, et qui se heurte à la saturation de plus en plus grande des réseaux optiques. Marie-Claire Kircher, après dix ans dans la communication, a remarqué l'absence de services pour diffuser les publicités des annonceurs. Elle vient de créer sur l'Isle-surla-Sorgue, LA BOITE ORGANISÉE, une société qui propose aux commerçants de coller des affiches des annonceurs dans leur

vitrine, et de diffuser leurs flyers dans la rue. Elle assure des missions d’e-mailing équipé d'un logiciel de ciblage anti-spamer. Elle travaille essentiellement pour les communes et communautés de communes.

BERNARD ET PATRICIA LIEFFLER ont été élus Meilleurs Franchisés de l'année. Ce prix est décerné par l'IREF, la Fédération des réseaux européens de Partenariat et de Franchise. Cette récompense a été remise par Anne-Marie Idrac, Secrétaire d'Etat aux Entreprises et au Commerce Extérieur à Paris. Ces franchisés UNICIS sur Avignon et Nîmes, spécialistes de la rencontre "durable", avaient déjà reçu ce prix en 2006. L'Association pour le Développement Touristique du Haut Vaucluse et la Drôme provençale, via le Comité d’expansion touristique et économique de la Drôme provençale, viennent de lancer le "PASS PROVENCE". Édité à 70 000 exemplaires, ce livret de 34 pages présente et référence 49 sites ou balades à découvrir de Marsanne (au nord de la Drôme provençale) à Beaumes-de-Venise en passant par Vacqueyras (avec son parcours vigneron) et Vaison-la-Romaine. Il permet des réductions aux touristes suivant le nombre de sites visités. Il est disponible dans les offices de tourisme et syndicats d’initiative et chez les professionnels du tourisme. La VALLÉE DU RHÔNE vient d’être élue meilleure région viticole de l'année 2010 par le célèbre magazine de presse spécialisé dans le vin, Wine Enthusiast, aux États-Unis. Ce prix très significatif aux États-Unis permet de confirmer la notoriété grandissante des vins de la Vallée du Rhône et de récompenser la politique marketing d’Inter Rhône dans ce pays. La récompense a été remise à Christian Paly, Président d’Inter Rhône, lors des "Wine Star Awards" à la Bibliothèque publique de New York en présence de 300 professionnels majeurs du marché américain.Inter Rhône n'oublie pas pour autant la Chine avec l'organisation d'une mission en avril à Beijing, Shanghai et Guangzhou, avec des professionnels clé du marché chinois (importateurs, distributeurs, journalistes). Le Comité interprofessionnel des vins de la Vallée du Rhône leur présentera sa stratégie et son plan d’actions développés sur leur marché en 2011 : développement de la communication on-line, mise en place d’un "ambassadeur" des vins de la Vallée du Rhône, renforcement des actions de mise en avant des vins vers les professionnels, campagne "Les vins des Côtes du Rhône, un bonheur qui n’attend pas".

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TUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALITÉS ACTUALIT

Le spécialiste avignonnais de la chape liquide de grande dimension est en train de réaliser un chantier pour l’hôpital du Grau-du-Roi et sa chape de 8 000 m². Il n'en reste pas là et prépare la réalisation de 20 000 m² de chapes à Marseille. Pour se développer, TECHNISOL compte ouvrir une agence à La Cavalerie (12). Le projet prévoit l’édification de 2 000 m² de bâtiments. Il a programmé d’ouvrir d’ici à la fin de cette année quatre à cinq nouvelles agences dans le Sud-Ouest. Il a également engagé des travaux pour agrandir de 800 m² sa base technique de Mende (48) sur laquelle est entretenue sa flotte de 30 camions. La société a réalisé 12 M€ de chiffre d'affaires (+10%) en 2010 et emploie 70 personnes.

MEDIACO SE HISSE AU PONTET Le groupe marseillais Mediaco, spécialiste du levage, déjà installé à Mornas, ouvre une nouvelle agence au Pontet sur un terrain de 5 000 m². Une grande partie des effectifs de Mornas va être repositionnée sur le site du Pontet, plus accessible aux marchés des PME et des artisans contraints de plus en plus à substituer les nacelles aux échelles. A terme, la nouvelle agence comptera un effectif d’une trentaine de personnes. L’agence de Mornas va être néanmoins conservée pour sa proximité avec les sites nucléaires du Nord Vaucluse. OSÉO En 2010, OSEO est intervenu auprès de 5 600 entreprises et a obtenu pour elles 1,9 M€ de financements publics et privés, soit une hausse de 25% par rapport à l’année précédente, grâce au Plan de relance et au programme d’investissements d’avenir. Comparée au niveau national (80 000 entreprises soutenues pour 29 M€), la région PACA pèse 7% des entreprises et 6,55% des aides dans le réseau OSEO.

KILOUTOU VIRE À L'ORANGE Kiloutou, spécialiste de la location de matériels, vient d'ouvrir une agence à Orange, portant à 24 le nombre de ses implantations dans la région. Les clients professionnels et particuliers y retrouveront tous les matériels de la gamme Kiloutou (750 références) en location de courte, moyenne ou longue durée. L'enseigne, qui a étendu son réseau à 283 agences en 2010, prévoit d'en ouvrir près d'une quinzaine en 2011. APOLLON EST CHEZ DELTA PLUS Delta plus Group, un des leaders européens des équipements de sécurité, lance Apollon, un nouveau gant haute visibilité en fibre 100% polyester fluo. Sans couture, avec enduction souple en mousse de latex, poignet tricot et dos aéré, ce gant assure un excellent confort, limite la transpiration et permet une grande dextérité. L'entreprise aptésienne est leader sur le gant de travail à haute technicité. Elle emploie 1 300 personnes et réalise aux alentours de 133 M€ de chiffre d'affaires.


RESPONSABILITÉ SOCIÉTALE DES ENTREPRISES

DES INITIATIVES EXEMPLAIRES Le développement durable transcende toujours plus d'entreprises. La CCI accueillait, pour leur deuxième édition dans le Vaucluse, les Trophées du RSE qui saluent leur responsabilité sociale. Helen Traiteur obtient le Grand Prix 2011 quand l’association Imagine 84 reçoit le Prix Coup de Cœur.

L'actualité récente dans une des premières puissances industrielles de la planète souligne la nécessité d'une production de richesses respectueuse de l'homme et de l'environnement. C'est, non seulement, une réponse efficace aux mutations permanentes du monde, mais aussi une assurance contre certains périls qui pourraient le menacer plus tard. D'où l'importance de développer la RSE (Responsabilité sociale des entreprises), une action soutenue par la CCI. HELEN TRAITEUR Pour cette deuxième manifestation dans le Vaucluse, Alain Gabert, élu et conseiller de la CCI de Vaucluse pour le développement durable, a remis le Trophée du RSE de cette année à Helen Traiteur. Cette entreprise, créée en 1959, a toujours poursuivi une ambition citoyenne. Son fondateur, Helen Louis, n'a-t-il pas été un des créateurs en 1968 de l'École hôtelière d'Avignon ? Cette année, le jury, composé de Philippe Darcas, PDG de Coquelicot Provence (pâtes bio), Christian Vermeulin, Consultant RSE, membre de la coopérative d'entrepre-

neurs Elycoop, Alexis Mayer, membre de l'Association nationale des DRH en Vaucluse et Vallée du Rhône, Aurélie Ruffinatti, animatrice développement durable de l'Agence Régionale pour l'Environnement et Benjamin Blanc, directeur de la station de ski du Mont Serein - Mont Ventoux, a récompensé une entreprise assurément socialement responsable. Jugez plutôt : ce traiteur et organisateur de réceptions, certifié Iso 9001 et Qualitraiteur, utilise des produits locaux ou issus du commerce équitable, des fruits et légumes de saison, applique une démarche qualité dans le choix des fournisseurs, préfère des produits sans emballage individuel et remplace les emballages à usage unique en plastique par des contenants biodégradables. Sur l'aspect humain, cet employeur d'une cinquantaine de permanents, auxquels s'ajoutent des collaborateurs ponctuels a créé un comité développement durable, suit un plan de prévention en sécurité au travail, affiche des indicateurs mensuels et a travaillé sur l'ergonomie des postes de travail. L'entreprise de Morières-les-Avignon, présidée par Eric-Helen Louis, trie ses déchets,

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dispose d'indicateurs mensuels des consommations d’énergie et recycle son eau. Enfin, elle sensibilise son personnel aux écogestes et optimise l'usage de ses produits d'entretien. LES JARDINS DE LA MÉDITERRANÉE Jean-Marc Armitano, PDG d'Eole-RES (éolien) parrain de la soirée et vainqueur de l'édition 2010, soutenu par Philippe Girard, fondateur des Trophées RSE, a décerné leur Coup de Cœur à l'association Imagine 84. Sa structure, "Les Jardins de la Méditerranée", dirigée par Nicolas Cabot et labellisée par le Pôle Européen Fruits et Légumes, redistribue des fruits et légumes dans les circuits traditionnels (hors calibres…). Présidée par Pierre Bonnefille, elle les diffuse gratuitement aux banques alimentaires, au Secours Populaire, à la Croix Rouge, aux Restos du Cœur. Cette formule, unique en France, confie le reconditionnement et la logistique à du personnel en insertion. Elle emploie 5 permanents et 14 personnes en contrats aidés qui bénéficient d'un suivi socio-professionnel.


Résultat : 59% des personnes accompagnées trouvent une issue positive à l’issue de leur contrat aux Jardins de la Méditerranée. NOVERGIE Autre candidat, le pôle de Valorisation Energie-Matière de Novergie, situé à Vedène : sur 9 hectares, ce site incinère 199 000 tonnes de déchets ménagers et trie 15 000 tonnes par an de matériaux de l'aire avignonnaise avec 90 salariés. Il transforme l’énergie issue de l’incinération en électricité(l’équivalent de 56 000 foyers éclairés), valorise 25% des ordures transformées en mâchefers, résidus utilisés dans les travaux publics comme remblai de tranchée ou sous-couche de chaussée. Son centre de tri emploie 24 personnes en contrat d’insertion, leur assure un suivi socio-professionnel qui permet d'atteindre un taux de sortie positive de 65%.

DE RUDDER D'autres entreprises, non moins méritantes, participaient à cette grande fête de la responsabilité sociale. L'imprimerie De Rudder en Courtine sur Avignon, qui emploie 20 personnes, fut un des précurseurs dans l'obtention du label Imprim’Vert en 2006. Certifiée Iso 14 001 (environnement) en mai 2009, elle œuvre pour l'utilisation d’encres offset végétales, optimise la gestion de ses déchets, l'utilisation de l'eau, valorise les plastiques, le bois, le papier et l'aluminium, promeut des papiers environnementaux auprès de ses clients, forme et implique son personnel aux risques de pollution et nuisances. RAYNAL & ROQUELAURE Enfin Raynal & Roquelaure concourait à cette 2e édition pour son site de Camaret-sur-Aygues. Dirigée par

Marc Unterstock, l'ancienne usine Buitoni intervient sur plusieurs points. Social, tout d'abord où 53% des 205 salariés ont plus de 50 ans. Ce site de production, qui a lancé les produits Zapetti, a mis en place un plan senior et un système de tutorat pour assurer la transmission des savoir-faire. Ensuite, cette unité spécialisée dans les plats cuisinés italiens, utilise du métal 100% recyclable pour ses boîtes de conserve, et suit un programme d'accompagnement par étapes vers la certification Iso 14 001 (environnement). Enfin, cette unité du groupe aveyronnais qui engloutit 5 000 tonnes de concentré de tomates par an, privilégie les fournisseurs locaux, les achats responsables, les légumes de saison et audite ses fournisseurs.


URBANISME

IL FAUT SAUVER NOS ENTRÉES DE VILLE Que nos entrées de ville sont laides avec leurs surfaces commerciales et leurs panneaux publicitaires plantés anarchiquement au bord des routes ! Pour éviter de dénaturer le Vaucluse, des solutions existent. Carpentras les applique sur sa future rocade.

Nous avons construit par morceaux, sans plan d'urbanisme, sans réflexion, des quartiers hétéroclites. Pour Sébastien Giorgis, architecte paysagiste avignonnais, récemment primé pour le Jardin romain de Caumont, et Président du groupe de réflexion méditerranéen Volubilis, des solutions existent pour traiter l'entrée de nos villes. "Mais avant tout, rappelons que ces constructions peu harmonieuses qui marquent l'accès de nos cités ne sont que la conséquence de notre mode d'urbanisation depuis 50 ans, explique-t-il. Lors de ce

demi-siècle, l'accueil de nouveaux habitants a demandé 5 à 10 fois plus de place que dans les millénaires précédents. En dehors des centres historiques, nous avons construit par morceaux, sans plan d'urbanisme, sans réflexion, des quartiers hétéroclites. Dans cette anarchie, les commerces se sont accaparés les pénétrantes routières pour être vus des automobilistes. Nous les appelons nos entrées de ville depuis les années 70 alors qu'elles ne sont qu'une composante de cet étalement urbain bâti au gré des besoins successifs". RÉPARER "Cette absence de réflexion coûte cher aujourd'hui, reprend Sébastien Giorgis. Les touristes ne veulent plus rester dans nos villes enlaidies par leurs entrées alors que notre écono-

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mie est essentiellement résidentielle. Réparer les erreurs du passé nécessite de revenir ensuite sur les réseaux (routes, trottoirs, espaces verts, égouts...). La solution, investir dès le départ dans la conception pour permettre l'esthétique et le faible coût de gestion dans le temps". Quant aux sites déjà réalisés, Sébastien Giorgis préconise des solutions déjà utilisées comme à Amiens notamment. "Cette ville a transformé sa pénétrante en boulevard arboré comme nous les concevions au XIXe siècle. La route est flanquée de part et d'autre de deux allées d'arbres et de contreallées qui cachent l'appareil commercial. Mais ce n'est pas en accumulant des études paysagères que l'on obtient un tel résultat. La mairie doit s'engager dans un long travail de concertation avec tous les propriétaires et les commerçants pour que cha-


cun trouve son intérêt dans un projet collectif et esthétique. Une fois les plans de la réhabilitation établis, aux propriétaires et aux élus locaux de trouver une clé de répartition d'un financement gagnant-gagnant".

moitié occupés par des commerces inexistants en centre ville (sports, équipement de la maison, restaurant, loisirs, drive...) pour faire barrage à Avignon-Nord, et pour moitié par des logements et des services".

DEVANCER

CONCERTER

Carpentras prépare le développement de la zone des Croisières sur le barreau de la rocade construit par le Conseil général entre le rond-point de l'Amitié et l'avenue Kennedy avec une inauguration prévue pour la fin de l'année. Au sud de la voie nouvelle, nous sommes à Monteux. Au nord, à Carpentras. "Pour éviter la réalisation d'un nouvel axe peu harmonieux, nous avons sensibilisé tous les propriétaires sur l'intérêt de vendre leur terrain à un seul promoteur plutôt que de se lancer chacun dans de coûteux travaux de voirie, explique Francis Adolphe, son maire. Le promoteur a acquis aujourd'hui près de 95% des 20 hectares qui seront pour

En janvier, la municipalité a voté une délibération pour encadrer l'affichage et les enseignes. "Notre ville est moins affectée que d'autres par le phénomène. D'après une étude que nous avons demandée au cabinet Marson d'Avignon, la mise en place de la TPLE qui remplace la taxe sur la publicité, devrait affecter lourdement les entreprises locales. Pour éviter de les pénaliser, nous lançons une large concertation avec les annonceurs et les afficheurs pour qu'ensemble nous trouvions des solutions pour assurer une publicité moins agressive. Nous travaillons en collaboration avec le CAUE (Conseil en Architecture, Urbanisme et Environnement qui

dépend du Conseil général). Grâce à cette concertation, nous éviterons de pénaliser 60% des annonceurs tout en rendant moins agressif l'affichage publicitaire". La taxe devrait s'appliquer d'ici deux ans, uniquement sur les publicités de plus de 12 m˙. CONSULTATION GOUVERNEMENTALE Le Ministère de l'Ecologie a lancé, pour sa part, une consultation publique sur internet sur son projet de décret portant sur la modification de la réglementation de l’affichage publicitaire et la réduction de cette pollution visuelle. C'est une première dans la web-démocratie. L'affichage est aujourd'hui un vrai sujet national de société. h t t p : / / w w w. d e v e l o p p e m e n t durable.gouv.fr/La-reforme-de-l-affichage.htm


NOVAMEX

Pour un monde plus vert Porteurs de l’Ecolabel qui prend en compte l’ensemble du cycle du produit et certifie qu’il a le moindre impact sur l’environnement, les lessives, shampoings, crèmes lavantes et autres nettoyants de surface signés "L’Arbre vert" ont gagné la confiance des consommateurs. Aujourd’hui, 4 300 supermarchés et hypermarchés français les placent en tête de gondole et le développement à l’export connaît une croissance exponentielle.

Michel Leuthy

L’histoire de L’Arbre Vert commence en 1986 en région parisienne, dans le Val de Marne, où Michel Leuthy est Président Directeur Général de la Société Novamex, spécialisée dans la distribution de produits chimiques pour les industries. En 1998, il veut se diversifier "Je ne croyais plus dans ce négoce-là. Je voulais atteindre le grand public"précise Michel Leuthy. Il se lance alors dans les produits de jardin. Fin 2000, fort de sa nouvelle expérience, cet exchimiste d’une filiale de la Lyonnaise des Eaux, rachète à la barre du tribunal une société de produits d’entretien implantée sur un site industriel de Saint-Benoît, dans la Vienne. "Nous avons sauvé 60 emplois et une activité industrielle qui serait tombée en friche. Dans la corbeille de la mariée se niche une marque portant

le nom de L’Arbre Vert, élaborée à partir d’un concept de chimie verte"poursuit le PDG. Toute la différence est là ! Les produits verts arrivés sur le marché en 1990 ne sont pas très efficaces et surtout 40% plus chers que les produits normaux. Beaucoup d’auto-proclamations et peu de résultats, pas ou peu de communication, pas de consommateurs, "tous les ingrédients pour que ça ne marche pas !" En 2000, ça démarre ! La société Novamex trouve des matières végétales en quantités industrielles, s’apprête, avec ses chercheurs, à fabriquer des produits en adéquation avec les références imposées par Ecolabel : d’origine végétale, hypoallergéniques, sans éther et sans phosphates, non testés sur les animaux et fabriqués en France.

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L’ARBRE VERT S’IMPLANTE DANS LES LINÉAIRES

Pour gagner l’estime des supers et des hypers, Novamex se positionne sur les prix du marché. "Nous avons démarré avec les produits vaisselle et avons bataillé pour prouver que nous n’étions pas plus chers que les marques leaders, tout en proposant une véritable caution verte : biodégradabilité, réduction de la toxicité sur les organismes aquatiques, emballages 100% recyclables, réduction du poids et du volume d’emballage." En 2003, L’Arbre Vert fait ses premiers pas dans les linéaires. En 20052006, il élargit la gamme avec la création de nouveaux produits : lessive, gel WC, spray vitre, nettoyant sol et salle de bain, gel douche… Le concept écologique et économique


est fort : les produits sont concentrés "l’Arbre Vert milite en faveur de la réduction de la dose d’utilisation, c’est le fer de lance de la marque", le système de recharge est mis en place, les prix comparables à ceux des marques leaders. En 2007, récompense suprême, la plupart des produits de l’Arbre Vert - savon, shampoing, gel douche et crème lavante – obtiennent l’Ecolabel européen. "C’est une belle carte… nous avions travaillé deux ans dans cette optique." UNE CROISSANCE EXPONENTIELLE

Aujourd’hui, la SA Novamex réalise un chiffre d’affaires de 23 millions d’euros (un CA multiplié par 15 en 7 ans) sous le seul label Arbre Vert qui est devenu, grâce à l’assurance d’efficacité, de biodégradabilité, d’éco toxicité, de recyclabilité d’emballage, de maîtrise de la production jusqu’au rejet ultime qu’il offre, une référence qui capte 10,7% d’acheteurs de pro-

duits d’entretien bio. La politique adoptée par la Société Novamex n’est pas étrangère à cette réussite. Quelques 5% du chiffre d’affaires sont investis dans la communication, en majorité en publicité TV et sponsoring d’émissions. Une vaste campagne a été lancée de février à mai 2010, des insertions publicitaires ont été achetées dans les magazines féminins (Prima, Femme actuelle, Modes et travaux…), des partenariats avec la Fédération Française de Judo, Les 2 vaches du fermier bio et la Fondation Maud Fontenoy ont été consolidés pour sensibiliser petits et grands à la sauvegarde des océans et à la protection du littoral : tournées des plages, sorties en mer, opérations de nettoyage des emballages abandonnés sur le sable ou dans l’eau de mer (640 000 tonnes d’emballages plastiques sont déversées chaque années dans les mers du Globe). "L’Arbre Vert fait la promotion des recharges de bidons. Si tout le monde utilisait les recharges de lessive

concentrée, cela permettrait une économie de 9 000 tonnes d’emballages et de 6 300 camions sur les routes par an. C’est une démarche éco-responsable prônée par le Grenelle de l’Environnement avec, pour objectif, une réduction de 25 kg par habitant d’ici à 2012" estime Michel Leuthy.

Novamex Le Moulin Saint-Pierre BP 20154 84304 Cavaillon Cedex Tél. 04 90 78 82 82 www.novamex.fr


5SEPT ETIQUETTE COURTHÉZON

L’ÉTIQUETTE ADHÉSIVE ÉCO-INNOVANTE Moins de temps, moins d’eau, moins de papier, moins de solvants et, au final, des coûts de production moins importants. La société 5sept Etiquette a trouvé des solutions éco-innovantes pour imprimer des étiquettes adhésives. Elle a été nommée au Prix Entreprise et Environnement par le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable et l’Adème, après avoir reçu, en 2009, à Chicago, l’Award de l’innovation pour la mise en place de son système de gestion des flux de production.

Nous avons donc développé une solution éco-innovante, la multichromie

Dans son immense siège social ultra contemporain de la zone d’activités de la Grange blanche à Courthézon, la société Patrick Wack 5sept Etiquette n’en finit pas de mûrir des projets innovants lesquels, au fur et à mesure de leur concrétisation et de leur mise en place, lui permettent de gagner la confiance et la fidélité de ses clients. "Nous touchons quatre grands secteurs : l’agroalimentaire, la cosmétique, les vins et spiritueux et l’industrie. La demande est variée et notre réponse doit être adaptée aux exigences : la qualité (rendu des couleurs, finition), la reproductibilité, les délais de fabrication et les coûts" avance Patrick Wack, PDG de la société. Pour libérer le prescripteur de la gestion de ses commandes et le rassurer sur leur traitement, il s’est doté d’un outil d’automatisation des flux de production sur le standard JDF. Ce système combine plusieurs logiciels (système d’information et outil PAO) en les faisant fonctionner comme un

seul. "Concrètement, dans une industrie où il y a beaucoup de commandes, ce système permet de se substituer à la mémoire d’un imprimeur artisanal". C’est pour la mise en place de cette passerelle informatique que la société a reçu l’Award 2009 de l’innovation. En plus de ce système, 5sept étiquette propose trois services à ses clients : la possibilité de visualiser son projet finalisé en 3D sur son ordinateur, une plateforme d’échange autour du fichier graphique, le 5sept server, lequel permet au client ou à son agence de création de bénéficier des conseils de 5sept étiquette et de gagner du temps sur des projets complexes. Et enfin un site internet 5sept order qui autorise le client, en un clic, de suivre en direct l’évolution de sa commande et sa livraison. DES ÉTIQUETTES ÉCO-RESPECTUEUSES

La société vauclusienne est la première à fournir des étiquettes adhésives, certifiées FSC, PEFC - deux labels qui

À SUIVRE DYNAMIQUES PAGE 14

Laurent Remy


l’engagent sur la traçabilité des matières - et Imprim’vert qui certifie la sélection des produits utilisés, le stockage des liquides et la gestion des déchets. L’impression, quant à elle, se fait traditionnellement selon deux techniques : en ton direct (recours au pantone, encre spécifique pour chaque teinte) ou en quadrichromie (combinaison des quatre couleurs primaires CMJN) qui permet de reproduire environ 58% des teintes du nuancier Pantone. "Dans l’univers de l’étiquette, nos clients sont très exigeants sur les teintes. Ils veulent des tons directs plutôt que de la quadrichromie, ce qui entraîne un gaspillage inouï des matières premières pour caler chacune des encres, ainsi qu’une perte des solvants pour nettoyer chaque encrier. Nous avons donc développé une solution éco-innovante, la multichromie. Sur une machine offset waterless à encrage court, nous utilisons 7 groupes de couleurs, ce qui nous permet de reproduire 80% du pantonier et donc d’offrir à nos clients une solution plus qualitative et surtout plus éco-responsable" précise le directeur de marketing Florian Biron. Pour autant, cela ne signifie pas qu’il n’y ait aucun contact humain. Quatre commerciaux sont en

Nous avons donc développé une solution éco-innovante, la multichromie effet responsables des nouveaux projets de clients, et des assistantes ordonnancement gèrent les renouvellements. Un deviseur établit les propositions tarifaires en fonction des consommations matières réelles en s’appuyant sur le système d’information de l’entreprise. Enfin, un studio intégré intervient sur les fichiers graphiques et font valider les bons tirer et bons à graver. PROJETS 2011

Quelque cinq-cents clients confient la fabrication de leurs étiquettes adhésives, aussi difficiles soient-elles à réaliser, à la société 5sept Etiquette. Et l’engouement ne devrait pas s’arrêter en si bon chemin. Deux nouvelles machines de flexographie nouvelle génération sont commandées. "Elles seront connectées directement à

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notre service informatique afin que la gestion du flux soit totale, depuis la soumission du fichier graphique de notre client jusqu’à l’impression en machine de l’étiquette. Cela diminue encore les risques d’erreurs et garantit à notre client que l’étiquette qu’il recevra sera bien conforme au BAT qu’il a validé.". Montant de l’investissement : près de deux millions d’euros, consacrés à la fois à la croissance de l’entreprise et à la sauvegarde de la planète. 5sept Etiquette SA au capital de 2 286 736 euros Siège social : 2 500 m² sur la zone artisanale de Courthézon 52 employés


RESSOURCES HUMAINES

Comment manager la génération Y ?

de stigmatiser la génération montante comme c'est le cas depuis 2 500 ans, mieux vaut la comprendre. "Nous avons affaire à la génération Y, celle qui est née avec une souris dans la main. Elle n'a pas les mêmes repères ni attentes que les générations précédentes", rassure Christine Béraud. D'AUTRES RÉFÉRENCES FAMILIALES

Née entre 1980 et 1996, cette nouvelle génération arrive sur le marché du travail. Ayant toujours vécu avec une souris dans la main et le web comme univers, elle utilise des codes sociaux bien différents de ceux des générations précédentes. Pour les managers qui ont appris à bien la connaître, elle peut apporter de nombreuses opportunités. Mais aujourd'hui, recruteurs et managers doivent faire un effort d'adaptation aussi important que le recruté. La gestion des ressources humaines change de siècle.

Rien ne va plus pour ce chef de service depuis qu'une vague de jeunes recrues est entrée dans l'entreprise. Il est choqué car les garçons n'ont jamais vu une cravate de leur vie même quand ils vont chez les clients : l'un arbore fièrement tatouages et percings, un autre arrive toujours en retard le lundi et est invisible le vendredi soir, une autre ne travaille plus depuis sa rupture amoureuse. La plupart surfent sur Facebook et le web pendant leurs heures de travail ! Pire, ils réclament le même niveau de salaire que leur chef de service pourtant riche de plusieurs années d'expérience ! Pour Christine Béraud du Cabinet Quadra Conseil à Pierrelatte, le message est clair : "Notre jeunesse est mal élevée. Elle se moque de l'autorité et n'a aucune espèce de respect pour les anciens. Nos enfants d'aujourd'hui ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans une pièce. Ils répondent à leurs parents et bavardent au lieu de travailler. Ils sont tout simplement mauvais." Que l'on se rassure. "La citation n'est pas de moi, elle est de Socrate". Mais plutôt que

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Pour la connaître, il faut comprendre d'où elle vient. Avant elle, il y a eu la génération du baby boom (19451965), convaincue par le progrès, confiante dans l'avenir, son plan de carrière, sa réussite sociale, fière d'accumuler des biens matériels et de transmettre son patrimoine immobilier à ses enfants. Elle a précédé la génération X (1965-1980), la sacrifiée. Cette génération "no future" a connu le choc pétrolier, le chômage, Tchernobyl et n'a eu de cesse de chercher un emploi stable et le conserver dans une entreprise protectrice où l'on est reconnu par ses collègues et sa hiérarchie. Puis arrive cette génération Y. Elle a passé une bonne partie de sa vie devant l'ordinateur sur les jeux de rôle, le web et en tribu sur les réseaux sociaux. Ses parents stressés par leur travail n'ont eu de cesse de lui dire "dépêche toi !". Absents de 7 heures 30 à 18 heures 30, ils se sentent coupables de ne pas s'occuper de leurs enfants, ils ont compensé par de très beaux cadeaux. Ces parents post-Dolto ont très souvent fait participer leurs enfants aux décisions familiales : "Où allons-nous en vacances ? Comment veux-tu aménager ta chambre ?". Cette génération a vu aussi ses parents se donner à fond dans le travail sans échapper pour autant au licenciement et vécu, pour beaucoup, leur divorce et les familles recomposées parfois éphémères. RELATIONS GAGNANT-GAGNANT

"Nous comprenons mieux pourquoi ils arrivent dans le monde du travail avec d'autres références", reprend Christine Béraud, invitée lors d'un


CafÊ de l'entrepreneur organisÊ par la CCI. Elle souligne qu'ils vivent dans l'immÊdiatetÊ, ne croient pas en l'avenir. Lors d'un recrutement, ils ne cherchent pas à intÊgrer une structure protectrice mais veulent conclure un contrat gagnant-gagnant avec leur interlocuteur. "Je suis capable d'effectuer toutes ces tâches et je veux tant par mois", s'entendent dire, parfois ÊtonnÊs, les recruteurs. Cette gÊnÊration comprend difficilement qu'une personne plus âgÊe et plus ancienne dans l'entreprise gagne plus pour les mêmes compÊtences. Elle est prête à zapper d'une entreprise à l'autre si elle trouve mieux ailleurs. "Cette gÊnÊration Y est très attirÊe par le dÊveloppement personnel, reprend Christine BÊraud. Elle sait que sa valeur repose sur ses compÊtences et son adaptabilitÊ. Elle a intÊgrÊ le fait qu'elle fera plusieurs mÊtiers dans sa vie. Le "Y", ne vientil pas de "why" en sms chez les anglo-saxons car ils sont toujours en train de demander "pourquoi ?".

MANAGER DIFFÉREMMENT

Pour les fidÊliser, il faut leur proposer des formations continues. Pour les motiver, leur donner des challenges par des missions courtes lÊgèrement au dessus de leurs compÊtences . Elle remarque Êgalement qu'ils ont une notion du temps plus Êlastique. Grâce au net, ils peuvent reprendre un dossier de travail à la maison et relever leurs mails professionnels alors qu'ils tchattent pendant leur travail avec leurs amis. N'hÊsitez pas à donner une journÊe off si la personne n'est pas dans son assiette , assure-t-elle. Ils ne totalisent pas plus de jours de congÊs maladie que leurs anciens, mais les prennent au grÊ de leurs humeurs quand un "gÊnÊration X" tombera malade longuement quand il aura tout donnÊ. Le fait d'accÊder au monde entier d'un clic de souris leur permet de trouver et de recouper ÊnormÊment d'informations et de faire plusieurs choses à la fois "au

d'Adeline Picault Mise en scène : Serge Barbuscia

Elle est prête à zapper d'une entreprise à l'autre si elle trouve mieux ailleurs dÊtriment parfois de la concentration. D'oÚ l'intÊrêt de leur confier des missions courtes. Par contre, ils fonctionnent en rÊseau, en tribu et pas du tout dans une hiÊrarchie pyramidale, reprend Christine BÊraud. Ils demandent à leur manager d'organiser ce système d'intelligence collective et surtout de l'animer, c'est à dire de lui donner une âme et du sens à la tribu". Ces souvent sans-famille-fixe demandent au supÊrieur hiÊrarchique d'être le pater familias et le visionnaire de l'entreprise qui les guide dans leur progression individuelle. Le management a bien ÊvoluÊ.

Avec Emmanuelle Brunschwig - La mère Pauline Jambet - Lyly, la fille EugÊnio Romano - Contrebasse solo CrÊation Festival 2011

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ACCESSIBILITÉ DU VAUCLUSE

COMMENT MIEUX SE DÉPLACER POUR MIEUX VIVRE

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Pour lutter contre la congestion de son trafic routier, le Vaucluse connaît une nouvelle phase d'investissements. Développement de nouvelles rocades, réouverture de voies ferrées aux voyageurs, redéploiement de lignes de bus, investissements portuaires, projets de développement du trafic multimodal et création d'un transport en commun en site propre. Ces choix sont-ils toujours les bons ? Circuler dans le Vaucluse devient chaque jour un peu plus difficile. Pour débloquer les dossiers, mobilisation générale à la CCI. Pas plus tard que janvier dernier, François Mariani, le Président de la Chambre de Commerce, accueillait Thierry Mariani, Secrétaire d'Etat aux Transports. L'ancien député de Vaucluse s'engageait à faire avancer sept dossiers d'aménagement importants.

du foncier avant l'échéance de la déclaration d'utilité publique qui tombe en 2013. Ensuite, il affirme que la préférence de l'État va vers un financement en direct par la puissance publique. Il exclut une solution à péage qui coûterait 2,10 € par passage à l'usager. Tout comme un partenariat publicprivé, avec un loyer payé aux banques pendant 28 ans qui reviendrait à 2,5 fois le prix du chantier. Sur l'A 7, le ministre souhaite débloquer le projet de réalisation de l'échangeur Orange-Nord, sur Piolenc (14 M€ pour 2014). Il souhaite exhumer le dossier de la déviation d'Orange, rappelle son soutien à la réouverture de la voie ferrée Avignon-Carpentras aux voyageurs, soutient l'investissement de

Vers un financement en direct par la puissance publique

7 CHANTIERS DU MINISTRE

Dès le 28 janvier, le ministre présentait une solution de financement pour la LEO, la Liaison routière EstOuest d'Avignon en panne. Pour parvenir à ses fins, l'Etat porte son investissement dans le projet de 27,5 % à 33 % pour permettre de relancer le chantier, notamment par l'achat

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la ligne ferrée Avignon Carpentras prévoit près de 6 000 voyageurs

l'État sur le tram avignonnais et travaille avec la CCI sur la ligne aérienne Avignon-Orly (voir page 28). Il étudie le développement de l'irrigation avec les eaux du Rhône. Enfin, il lance avec VNF (Voies navigables de France) et la CCI, une étude de développement du fluvial tant pour la plaisance que pour les marchandises avec le projet de terminal sur Courtine.

Sur Cheval Blanc en pays Cavare, le Conseil Général prévoit 92 M€ pour la réalisation d'une déviation en 2 x 1 voie, 142 M€ pour une éventuelle 2 x 2 voies. Pour fluidifier la circulation au Sud du Luberon, il reste à réaliser le tronçon entre Cadenet et Pertuis sur la RD 973. A ce jour, le Conseil Général n'en est qu'aux estimations financières. NOUVELLE BATAILLE DU RAIL

ROCADES EN COURS

Le Conseil général, toujours confronté à des difficultés budgétaires, poursuit sa politique pour lutter contre les bouchons. Sur la déviation de Carpentras, ses efforts se focalisent désormais au sud, sur le tronçon des Croisières, entre l'arrivée de la voie express d'Avignon (RD 942) et la zone de Carpensud, dont les travaux seront terminés en fin d’année 2011 et au Nord, entre l’arrivée de la voie express et la route de Velleron (RD 49), dont les travaux devraient se terminer en 2013. Investissement : 12,5 M€ avec le soutien des autres collectivités locales.

L'entreprise Castelain

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En février, la Région, compétente pour les transports, a précisé le calendrier de la réouverture de la ligne ferrée Avignon-Carpentras aux voyageurs (prévue pour fin 2014) et sa connexion à Avignon-TGV par une virgule ferroviaire sur le tronçon Avignon-Arles. Elle prévoit près de 6 000 voyageurs entre Avignon TGV et Carpentras. Pour la CCI, la fréquentation pourrait être encore meilleure si une halte ferroviaire était aménagée sur le grand pôle d’Avignon-Nord entre la zone industrielle, proche du port du Pontet et la zone commerciale. Bien irriguée par des bus en site propre, c’est-à-


dire disposant d’une voie réservée, la halte pourrait soulager le réseau routier saturé. Les encombrements risquent à terme de pénaliser économiquement la première zone d’emplois de Vaucluse, et qui gênent déjà ses 8000 salariés. Or, cette halte prévue initialement dans le projet et estimée à 5 M€, ne sera pas réalisée en 2014. De son côté, l'Etat souhaite profiter des investissements qui seront faits sur la ligne Avignon-Carpentras (suppression de passages à niveau, doublement des sillons…) pour lancer une dynamique sur le fret en partenariat avec RFF et la SNCF. La CCI s’est alors proposée de réaliser une enquête auprès d’un panel d’entreprises potentiellement intéressées par de nouvelles capacités ferroviaires du fait des travaux et des possibles rénovations d’embranchements ferrés privés connectés à la ligne. UN TRAMWAY EN 2016 MAIS…

Forts de la 1ère phase de concertation de juin 2010 et des éclairages apportés par les études qui ont été lancées en 2009, les élus du Grand Avignon ont choisi le 27 septembre 2010 à l’unanimité de s’engager sur un projet de tramway sur fer adapté à la taille de l’agglomération. Le projet global de tramway de l’Agglomération s’inscrit dans la politique générale de déplacement et d’aménagement du territoire du Grand Avignon et de son bassin de vie. En février, l'État s'est positionné sur le financement d’un tramway pour le Grand Avignon, en apportant 29,85 M€ sur les 250 M€ estimés pour l’investissement total. Cette reconnaissance de l'Etat démontre l'intérêt et la qualité du projet de tramway du Grand Avignon. La Communauté d'agglomération souhaite réaliser un réseau de tramway court d'une capacité de 140 voyageurs. Il desservirait toutes les 5 min entre 12 et 15 kilomètres et devrait être constitué de 2 lignes entre le centre du Pontet et Villeneuve-lèsAvignon ainsi qu’entre Avignon centre-ville et Avignon Sud. La subven-

tion sera confirmée dans un délai de 18 mois sous réserve de présenter un calendrier démontrant le démarrage des travaux avant la fin 2013. Le Grand Avignon mise sur 20 M€ de subventions supplémentaires en provenance du Département, de la Région et de l'Europe. Conformément à ce qui a été annoncé, les élus du Grand Avignon vont engager d’ici l’été une seconde phase de concertation qui a pour principal objectif de débattre sur le tracé et ses variantes. TRANSPORTS EN SITE PROPRE

La construction d’un transport en commun en site propre (TCSP), c’est-à-dire une voie entièrement dédiée à un transport en commun pour éviter les bouchons et gagner en vitesse et fréquence, fait l’unanimité des acteurs locaux, tant il est nécessaire de construire une offre alternative à la voiture individuelle en partageant la voirie. Les villes qui se sont engagées dans cette démarche ont eu de bons résultats. En revanche, d’autres TCSP que le tramway existent comme le bus à haut niveau de service (BHNS), un bus très grande capacité avec des services s’approchant de ceux du tramway.

viale, enlève 50 camions par jour aux routes vauclusiennes. Et ce n'est pas fini. Après une hausse de 28 % de son trafic en 2010, il compte encore se développer, bien qu'il ne puisse accueillir des conteneurs en raison du pont de la Sernam en Courtine et du faible tirant d’eau du bras mort du Rhône. Cet équipement, géré par la CCI de Vaucluse, investira à travers les financements du contrat de projet Etat/Région 5,716 M€ sur les 3 prochaines années. Au programme : rénovation du quai, achat de deux grues, de deux trémies, de matériel de manutention et la construction d'un bâtiment de stockage de 1 000 m˙. Les 3 autres immeubles qui totalisent 2 800 m˙, affichent complet. A cela s'ajoute le réaména-

HAUT NIVEAU DE SERVICE

Pour le Grand Avignon, le coût à long terme du tram serait de 8 % supérieur à celui d'un BHNS. Pour un bus, on compte sur une durée de vie de 15 ans quand une rame de tram attend 40 ans pour son renouvellement. Autre avantage pour le tram, il peut, à terme, utiliser les rails du train, ce qui permettrait de mieux desservir les villes alentours où passent des lignes de train, à moindre coût puisque le réseau de rails existe déjà. LE RÉVEIL DU RHÔNE

Sur le fluvial, Thierry Mariani annonce vouloir soutenir un projet de développement porté par la CCI. A lui seul, le port du Pontet, avec ses 280 000 tonnes de fret par voie flu-

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Le port du Pontet, avec ses 280 000 tonnes de fret par voie fluviale, enlève 50 camions par jour aux routes vauclusiennes


gement de la zone d'activités attenante pour favoriser l'accueil d'entreprises liées à l'agroalimentaire. DIVERSIFICATION

Le port, potentiellement desservi par la liaison routière Est-Ouest, deviendrait alors trimodal (rail, route, fleuve)

4 janvier 2011, François Mariani reçoit Thierry Marani, Secrétaire d'État aux Transports

Le port trouve de nouveaux clients. Si son utilisateur traditionnel, Lafarge Granulats, assure 85% des volumes, Le Pontet accueille d'autres opérateurs dans le vrac de matériaux, mais aussi dans l'expédition de blé dur de la région et l'arrivage de blé tendre puis bientôt l'envoi de copeaux de bois issus de l'entretien des forêts méditerranéennes vers le nord. VNF (Voies Navigables de France) vient de renouveler, pour 30 ans, sa concession à la CCI de Vaucluse. PORT DE COURTINE

De son côté, l'État, par le biais du CETE Méditerranée, a mené une étude sur la logistique dans l’aire avignonnaise. Elle met en avant l’intérêt du développement du port de Courtine en lien avec l’important équipement de transport combiné bimodal (rail-route) de Champfleury. Cet équipement est le deuxième de France avec plus de 80 000 wagons lancés chaque année sur le train. Le site de 1967 est au bord de la saturation et pourrait voir son salut par son déplacement sur l’actuel port de Courtine appartenant à la Compagnie National du Rhône. Le port, potentiellement desservi, par la liaison routière Est-Ouest, deviendrait alors trimodal (rail, route, fleuve). Il s’agira dès lors de savoir comment répondre aussi aux besoins des

plaisanciers et des croisiéristes. Les discussions et les études vont s’engager dès cette année, menées par la CCIT, comme le souhaite le ministre. Avignon-Nord en recherche de cohérence, mal irrigué par le tramway, souffrant de gros dysfonctionnement urbains et d’une saturation automobile importante, l’avenir économique de ce grand pôle d’activité, allant du Rhône à Sorgues à l’entrée de Vedène, semble lié à une indispensable reprise en main des collectivités en matière d’urbanisme et de déplacement. Au-delà du tramway, les chefs d’entreprises de la zone commerciale et industrielle attendent beaucoup du renouvellement de la délégation de service public de la TCRA (opérateur de transport de l’agglomération) pour enfin obtenir de nouveaux services et de nouvelles lignes de bus. URBANISME

Les questions d’urbanisme sont aussi au cœur de leurs préoccupations puisqu’on peut constater des aménagements récents posant déjà des difficultés. Le magasin suédois récemment implanté a reçu 850 000 visiteurs depuis son ouverture entre le 25 août et le 31 décembre mais ne dispose pas d'arrêt de bus. Mais surtout, il est desservi par un nouveau pont réalisé par le Conseil Général, pas plus tard que l'an dernier, qui ne comprend ni piste cyclable, ni voies pour les piétons à l'heure du développement durable ! Impossible, non plus, de venir à pied ou en vélo de Vedène sans utiliser le pont de la voie express RD 942 (80 000 véhicules par jour).

LEO Pour boucler le projet de la LEO, il manque 180 M€ pour aller du Vaucluse au Gard en traversant le Rhône et 165 M€ pour le second pont sur la Durance entre Bouches-du-Rhône et Vaucluse, de Rognonas au rond point de l'Amandier. A cela s'ajoutent 11,7 M€ que réclament les entreprises qui ont réalisé le premier tronçon qui aurait coûté 10 % de plus que prévu. Si Paca est d'accord pour payer ce reliquat, les conseils généraux du 84 et du 13 refusent ce surcoût. Le financement pour un tiers des 345 M€ restant par l'État devrait débloquer la situation espère Thierry Mariani, secrétaire d'Etat aux Transports.

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3 QUESTIONS À FRANÇOIS MARIANI PRÉSIDENT DE LA CCI DE VAUCLUSE Mieux se déplacer pour mieux vivre, pourquoi les entreprises sont-elles de plus en plus tournées vers ces problématiques ? C’est d’abord une question qui se pose à tout chef d’entreprise : comment faire venir mes approvisionnements ? Comment faire sortir les marchandises ? Comment viennent les salariés ? Seront-ils déjà fatigués ou stressés avant même de commencer leur journée de travail ? Et pour les commerçants, comment faire venir les clients ? Dans tous les cas, la disponibilité des transports est un élément important, parfois capital, de la vie de l’entreprise. C’est aussi une obligation légale. Déjà dans le Grenelle de l’Environnement, il est demandé aux entreprises de se préoccuper du transport de leurs salariés. Et plus particulièrement, pour les entreprises de plus de 50 salariés, de

mettre en œuvre des plans de déplacements. La CCI les aide en leur proposant de les faire ensemble, ce sont les Plans de Déplacements InterEntreprise : les PDIE. Enfin, c’est une question de justice. Ce sont les entreprises, par le biais d’une taxe assise sur les salaires qui financent les projets de transports. Il est normal qu’elles aient leur mot à dire !

Propre pour Avignon, c’est une bonne chose ! Mais desservira-t-il les zones d’activités ? Répondra-t-il aux besoins des entreprises et des commerçants ? Si c’est le cas, je ne pourrai que m’en féliciter. Si la solution retenue ne dessert pas les entreprises qui sont essentiellement les financeurs du projet, il y aura un problème.

Êtes-vous optimiste Qu’attendent les entreprises sur l’avenir ? des pouvoirs publics en matière de transports ? Pensez vous Bien sur ! Il faut parfois répéter de longues années certains messages à l’oqu’elles soient entendues ? reille de nos élus, mais j’ai l’habitude ! Il faut participer à l’attractivité économique du territoire. Et aussi prendre en compte de manière importante la nécessaire préservation de la planète. Pour le moment on parle beaucoup d’un Transport en Commun en Site

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Nous continuerons à nous battre sur tous les dossiers qui engagent l’avenir économique de notre département : l’aérien, le fluvial, le ferroviaire… et jusqu’aux transports urbains et périurbains.


Aucune passerelle n'est prévue à l’horizon et pendant ce temps des centaines de piétons et de cyclistes risquent leur vie tous les jours. La CCI de Vaucluse avait pourtant donné un avis négatif dans l’enquête publique de cet aménagement pour ces mêmes raisons. Ceci n’est qu’un exemple de la nécessité de sensibiliser les élus locaux à ce grand pôle regroupant trois communes. Ne serait-il pas judicieux de le penser comme un territoire à part des autres ? IRRIGUER AVIGNON NORD

Pour la CCI de Vaucluse, d'autres solutions, moins coûteuses, existent. Si le tram ne dessert pas la zone, alors peut être pourrait-il y avoir une

ligne de bus en site propre transversale d’Est en Ouest reliant la SEPR à Ikea en passant par la future halte ferroviaire à proximité du port du Pontet et le péage autoroutier de l’A7. Deux pôles d’échanges multimodaux (voiture, bus, vélos, covoiturage voire train) pourraient ainsi voir le jour et permettraient de désaturer les routes de leurs flux de véhicules. Chacun pourrait accueillir un parking relais (en silo), une gare routière et, pour l’un d’entre eux, un arrêt de train. Cet équipement inciterait de nombreux salariés à opter pour des alternatives à leurs voitures particulières. Encore faut-il prendre à bras le corps la problématique d’Avignon Nord avec une vraie vision de ce territoire… VOIES RÉSERVÉES

Un PDIE, pourquoi ? Retrouvez les leçons du Professeur Mobilo sur WTE84.com (rubrique décalage immédiat)

Chaque entreprise de plus de 250 salariés doit mettre en place un Plan de Déplacement Entreprise (PDE) pour ses salariés. DOSSIER DYNAMIQUES PAGE 24

"Pour fluidifier le trafic, d'autres pistes de réflexion existent, ajoute JeanMichel Raoux, gérant des transports éponyme (40 cars, 60 personnes, 8 M€ de chiffre d'affaires, + 11% en 2010) Président de la zone des Balarucs à Caumont-sur-Durance. Aux Pays-Bas, à la densité urbaine la plus élevée d'Europe, des voies sur les routes restent réservées aux transports en commun et aux voitures avec plusieurs occupants, ce qui diminue le trafic, le tout surveillé par caméra vidéo. Cette solution coûte beaucoup moins cher que de construire de nouvelles routes". Il reconnaît que le Conseil général a également réalisé d'importants efforts pour le développement des transports en commun. Depuis 2008, le Département a redéployé tout son réseau, créé de nouvelles lignes, adapté ses horaires pendant les périodes de vacances, harmonisé une politique de prix incitative, le tout basé sur une étude sur les usages des passagers. Sept entreprises assurent 5,5 millions de voyages, à 87% pour des scolaires. "A cela s'ajoutent certaines lignes assurées par le Conseil Régional", explique Jean-Michel Raoux.


LA CCI AIDE LES ENTREPRISES

Pour sa part, la CCI de Vaucluse s'investit dans les problématiques de transport pour éviter l'asphyxie du département. Elle sensibilise et accompagne, depuis la fin 2009,des entreprises situées dans le périmètre du plan de protection de l'atmosphère du Vaucluse qui représente approximativement les territoires des communautés d’agglomération d’Avignon et Carpentras. Chaque entreprise de plus de 250 salariés doit mettre en place un Plan de Déplacement Entreprise (PDE) pour ses salariés. Mais peu d'entreprises situées dans le Vaucluse ont plus de 250 salariés et vu les problèmes de saturation des zones d’activités, la CCI a décidé d’engager des plans de déplacement inter-entreprises. Grâce à une convention entre l'ADEME et la Région, la CCI réalise des pré-diagnostics sur les cinq grands pôles critiques : Avignon Nord, Carpensud, Agroparc, Courtine, CristoleCastelette, Caumont et le centre-ville d’Avignon. Ces pré-diagnostics permettent aux chefs d’entreprises de trouver des alternatives concrètes à la voiture individuelle.

L'EXEMPLE VAUCLUSE LOGEMENT

Vaucluse Logement emploie 290 collaborateurs au service de 13 000 logements dans 450 résidences sur 80 communes au travers de 6 agences, 9 antennes, 40 points d'accueil, de Montélimar à Salon-de-Provence, de Vergèze à Apt. C'est dire si les déplacements sont au cœur des préoccupations. En 2008, l'organisme de logement social a recensé 580 000 km de trajets liés au travail. Une mobilisation de la direction a permis une baisse de 24000 km parcourus dès l'année suivante. Hubert Legeay, Directeur de Vaucluse Logement souhaite une diminution de 50 000 km chaque année pendant 3 ans. L'entreprise promeut le site de co-voiturage "laroueverte.com". Elle a mis en place une flotte de vélos et rationalisé la distribution du courrier. Elle prend à sa charge la moitié du coût des titres de transport en commun, loue des bus pour aller aux réunions, elle étudie le partage de véhicules, l'acquisition d'utilitaires ou l'appel à une société discount de transport de personnes à la demande et elle va développer la vidéo-conférence.

CAUMONT-SUR-DURANCE

A Caumont-sur-Durance, la zone des Balarucs qui assiste chaque matin et soir à un interminable bouchon vers Avignon, fait figure de bon élève de la démarche. "Nos entreprises emploient 200 salariés pour lesquels nous cherchons des solutions pour améliorer leur confort dont les transports font partie, reprend JeanMichel Raoux. Outre le travail sur la signalétique, le recrutement, la construction d'un restaurant d'entreprise commun de 50 couverts, le traitement des déchets, nous nous sommes attaqués au PDIE. Ainsi, nous disposons d'un site internet pour faciliter le co-voiturage et nous travaillons avec les collectivités locales pour faciliter la circulation au sein de la zone en réalisant des aménagements de voirie".

TRANSPORTS DOUX

Catherine Légier, Présidente de la Communauté de Communes du Pays des Sorgues et des Monts du Vaucluse, parie sur la mise en valeur des bords de Sorgues pour permettre aux piétons, cyclistes, voire cyclomotoristes, de circuler tant pour les loisirs que pour les trajets domicile-travail. Ce réseau se raccordera au véloroute du Luberon (Cavaillon-Apt-Céreste) et à la Via Venaissia, réservée aux vélos entre Jonquières et Pernes-lesFontaines. Christian Gros, Président des Sorgues du Comtat saisit l'opportunité de la création de l'écoquartier de 108 hectares de Beaulieu pour repenser tous les transports doux et en commun de la ville à partir de la gare qui rouvrira aux passagers en 2014. Sur Carpentras, la ville travaille

DOSSIER DYNAMIQUES PAGE 25

sur une coulée verte qui permettra de relier, en transports doux, plusieurs quartiers de la ville à la gare rouverte aux passagers. INTÉGRER LES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT

Sur Courtine, la gare TGV aurait du être rattachée dès le départ au territoire qu’elle desservait. Cela aurait peut-être évité son enclavement. Pourquoi ne pas avoir rattaché la gare TGV à la ligne TER ? Pourquoi ne pas avoir créé un site de bus en site propre pour désenclaver l’hôpital, la zone d’activités de Courtine et son pôle commercial ? Pourquoi ne pas avoir saisi l’opportunité de se tourner vers le fleuve ? Toutes ces interrogations amènent à se poser la question de la manière dont on pense le territoire. Espérons que les prochains réaménagements de la zone de Courtine, développement du Port, de la LEO et de la connexion de la gare TGV aux TER seront anticipés et permettront le désenclavement de la zone en offrant de l’espace pour tous les usages de la ville. Un territoire qui respire, c'est un territoire qui vit.


ÉGALITÉ HOMMES-FEMMES OBLIGATIONS DES ENTREPRISES RENFORCÉES Souvent passée inaperçue, la loi portant réforme des retraites met en place un certain nombre de mesures destinées à réduire les inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes. Elle instaure notamment une pénalité financière pour les entreprises n'ayant pas conclu d'accord relatif à l'égalité professionnelle.

Par Janick ROBERT, Consultant GIP FCIP 06 08 63 64 82

Obligatoire depuis de nombreuses années dans les entreprises de plus de 50 salariés et "support de plan d’action en matière d’égalité professionnelle", le Rapport de Situation Comparée voit son rôle renforcé au travers des articles 99 et 102 ( les décrets en attente ) de la loi portant réforme des retraites. QUELLES SONT LES NOUVEAUTÉS APPORTÉES PAR L’ART 99 DE LA LOI PORTANT SUR LA RÉFORME DES RETRAITES ?

Premier élément : à compter du 1er janvier 2012, les entreprises de plus de 50 salariés devront réaliser le Rapport de Situation Comparée et établir un plan d'action ou signer un accord d’entreprise destiné à assurer

l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes. La réalisation du Rapport de Situation Comparée est donc incontournable, pour identifier les écarts et proposer des mesures correctives qui vont constituer le plan d’action. Deuxième élément : une synthèse du plan en faveur de l’égalité professionnelle F/H correspondant aux objectifs et indicateurs fixés par décret devra être affichée dans l’entreprise. Troisième élément et non des moindres : une pénalité financière. La sanction de l’absence de plan en faveur de l’égalité F/H sera de 1% de la masse salariale brute au maximum. Elle sera modulable en fonction des efforts constatés ou des difficultés objectives particulières rencontrées. MES CONSEILS

Premier conseil : le plus rapidement possible et sans attendre la parution

des décrets ( début avril 2011) les entreprises devront s’attacher à recueillir et centraliser l’ensemble des données qui composent le Rapport de Situation Comparée. Elles pourront s’aider dans leur tâche en consultant le site du ministère du travail, de l’emploi et de la santé (www.travailemploi-sante.gouv.fr). Deuxième conseil : le rapport de situation comparée est composé de données essentiellement quantitatives basées sur des moyennes qui ne tiennent pas compte de la situation de l’entreprise, de ses métiers, son histoire, sa culture... Il convient donc au service RH de procéder à une analyse beaucoup plus précise (souvent par postes ou emplois occupés) pour expliquer et justifier un écart. Un énorme travail pour les services RH des entreprises déjà bien surchargés de travail.


DIRIGEANTS COMMENT AUGMENTER LE POUVOIR D’ACHAT DE VOS SALARIÉS À MOINDRE COÛT ? Dans un contexte économique difficile où les entreprises peinent à retrouver le chemin de la croissance, où le pouvoir d’achat des salariés stagne ou baisse, il semble difficile de répondre à cette question. Une réponse semble évidente : il suffit d’augmenter les salaires. Mais qui dit augmentation de salaires dit irréversibilité de la mesure et surcoût de charges sociales. Pourtant, apporter du pouvoir d’achat à l’ensemble des salariés de l’entreprise est un moyen de motivation, de fidélisation, propre à faciliter le recrutement, à créer du lien social… Par Corine Boix Responsable Lowcost CE Vaucluse – Tél. : 06 17 32 49 53

S’il est difficile ou coûteux d’augmenter le revenu consommable des salariés, inversons le problème et trouvons le moyen de leur permettre de faire des économies, des économies sur leur consommation courante, accessibles du fait de leur appartenance à l’entreprise. Pour les salariés des grandes entreprises, leur comité d’entreprise leur ouvre cette perspective par l’accès à des tarifs négociés dans de nombreux domaines. Seulement 2 à 3% des entreprises, de par leur taille, ont l’obligation de mettre en place un comité d’entreprise. Avoir un comité d’entreprise est donc un privilège réservé à un très petit nombre de salariés. Un réseau d’avantages innovants a été créé pour que les dirigeants des petites entreprises, les responsables des "petits"comités d’entreprise, les professions libérales, les associations, les auto-entrepreneurs, les amicales, les collectivités locales puissent disposer du même outil. Le dirigeant peut maintenant faire adhérer son entreprise à ce réseau qui répond à l’ensemble des préoccupations décrites ci-dessus et qui permet à ses salariés de réaliser des économies importantes sur leur consommation. L’adhésion de l’entreprise ouvre aux salariés et aux dirigeants l’accès à :

une carte individuelle qui permet la connexion à une plateforme d’achat virtuelle qui regroupe plus de 50 000 produits ou services répertoriés par thème (billetterie, maison, voyages, mode,…), à prix réduits une lettre d’information mensuelle qui les informe des nouvelles offres et des opportunités commerciales du mois un interlocuteur local qui relaie les informations et fait vivre les offres commerciales locales. Le coût d’adhésion, très accessible, est fonction du nombre de cartes déterminé par l’entreprise. La cotisation passe en frais généraux et n’est pas soumise à charges sociales. Le chef d’entreprise dispose ainsi d’un outil souple (aucune gestion de sa part, chaque salarié est totalement autonome), qui est un outil d’animation et de dynamisation de ses équipes. Parallèlement, l’adhésion de l’entreprise lui permet de proposer, sans surcoût, ses productions ou services à tous les salariés des entreprises adhérentes, au niveau local ou national. L’entreprise augmente considérablement sa visibilité et dispose d’un outil puissant pour développer son chiffre d’affaires. Simultanément, les salariés voient les offres de proximité s’étoffer.

PAROLES D'EXPERT DYNAMIQUES PAGE 27



SMARTPHONE

RÉVOLUTIONNAIRE GUIDE DU CLIENT DE DEMAIN Nos PDA (I Phone, Android, Windows Mobile) concentrent aujourd'hui l'internet mobile, la visiophonie, le téléphone gratuit vers 100 pays, les sites de partage de photos ou de vidéos, la géolocalisation, le GPS, la possibilité d'être utilisés comme audio-guide. Leur objectif photo lit les flash codes. Ils seront bientôt des outils de paiement mais surtout les guides touristiques interactifs du futur proche. Si la CCI aide l'hôtellerie et la restauration à construire des sites internet performants, ce n'est pas dû au hasard. Le e-touriste y prépare ses voyages sur son ordinateur. Mobile par essence, il se servira de plus en plus de son smartphone comme outil de voyage, à tel point que certains professionnels du secteur prennent une longueur d'avance en préparant la mutation qui s'annonce. Joël de Rosnay, Conseiller de la Présidente de la Cité des Sciences et de l’Industrie, invité de la conférence "Voyage dans le futur, enjeux et défi du tourisme pour 2020", organisée à Saint-Raphaël en février dernier, souligne que "les voyageurs, les touristes disposent aujourd'hui de nouveaux outils pour créer leurs propres voyages d'heure en heure (météo, Google Maps, Mappy, le web...), partager leurs expériences (Flickr, You Tube...), personnaliser un séjour pour chaque membre de la famille et créer du buzz", explique-t-il. Joël de Rosnay insiste aussi sur l'impact de ce qu'il appelle les "applications à réalité augmentée". Chaque possesseur de smartphone circulant dans une rue verra sur son écran toute l'offre commerciale et touristique enrichie de très nombreuses informations !

Avec son smartphone, notre e-touriste va pouvoir scanner des flash codes sur une affiche ou un dépliant d'un spectacle, d'un hôtel ou d'un restaurant. Son PDA lui ouvrira la page internet où il accèdera à toute l'information sur le web. Il peut lire des critiques des blogs puis réserver et payer en ligne. Ensuite, il se connectera à ses réseaux sociaux préférés pour partager ses émotions avec ses groupes d'amis et poser ses photos et vidéos. Ces groupes peuvent se construire des séjours de manière collaborative en ligne. MARCHÉS DE NICHE ENFIN VISIBLES

Aux professionnels d'envisager les opportunités de création de nouvelles valeurs ajoutées et les nouveaux modèles économiques. Cette révolution peut permettre aux petites entreprises touristiques de tirer leur épingle du jeu et de s'affranchir des grands réseaux de commercialisation classiques (agence de voyages, hôtellerie, ligne aérienne, location de voiture, tour opérateur, publicité classique). Via le web, ces entreprises peuvent faire valoir leurs spécificités et leur originalité qui correspondent à une demande forte de la clientèle en

TOURISME DYNAMIQUES PAGE 29

Cette révolution peut permettre aux petites entreprises touristiques de tirer leur épingle du jeu demande de dépaysement, d'authenticité et d'éthique. Le net peut être une opportunité pour développer l'éco-tourisme avec des sites qui calculent l'empreinte carbone. De nouvelles start-ups verront le jour pour favoriser l'agrégation des services et offrir des prestations toujours plus diversifiées et personnalisées. Pour tirer son épingle du jeu, le professionnel du tourisme doit sans cesse améliorer ses connaissances tant dans le domaine informatique que sociologique. Elles lui permettent de capter les formidables opportunités apportées par ces technologies.


Olivier Clapot

Alain Thomas

CRÉATION

CES CADRES SUPÉRIEURS QUI CRÉENT LEUR BOÎTE Ils étaient cadres supérieurs reconnus. Pourtant, ils ont tout abandonné pour créer leur commerce de centre ville. Bien connu du milieu bancaire vauclusien, Olivier Clapot décide à 50 ans de quitter le Crédit Agricole pour monter son concept de restauration rapide en Avignon en 2010. Ce n'est pas qu'il s'ennuyait dans son travail. "J'avais envie de voir autre chose, de plonger dans l'entreprise à force d'étudier des dossiers de financement d'entrepreneurs. Je me suis dit que c'était maintenant ou jamais", assure cet ancien responsable régional des engagements pour les professionnels et les agriculteurs. Ne croyez pas que celui qui donnait son accord ou son véto sur la demande de crédits des entreprises a eu plus de chance que les autres pour obtenir son prêt. "J'ai dû, comme tout le monde, passer sous les fourches caudines de la banque, remplir des formulaires, convaincre et encore convaincre. La

banque prête difficilement à des créateurs d'entreprise, dans un métier qui n'est pas le leur et c'était mon cas", explique ce cadre sup, pourtant titulaire d'un DESS Banque et Finances et qui a fait toute sa carrière dans les établissements financiers. UNE BANQUE DE SANDWICHES FRAIS

Il étudie les différents concepts, les contrats de franchise et décide finalement de se lancer seul. Il reprend le local d'une agence immobilière à l'angle de la rue d'Annanelle et de la rue Joseph Vernet. Il lance R&M'S Sur le Pouce, son propre concept de restauration rapide à emporter qualitatif qui cible autant les étudiants que les

COMMERCE DYNAMIQUES PAGE 30

employés de bureau qui veulent manger des produits frais. Il élabore, dans

Je me suis dit que c'était

maintenant ou jamais son propre laboratoire, une centaine de sandwiches, paninis, salades et soupes qu'il confectionne avec du pain bio. "Les quatre premiers mois ont été difficiles, confesse-t-il. Il m'a fallu à la fois concevoir une gamme


de produits originale, calculer les bonnes quantités, obtenir des autorisations administratives pour élargir la vitrine, faire des choix sur l'achat de matériel professionnel très coûteux avec des comptes qui restent dans le rouge car il faut acheter une foule d'ustensiles qui ne sont pas amortissables". Quand ce n'est pas un des fournisseurs qui fait faillite. Aujourd'hui, Olivier Clapot est serein. Il a essuyé les plâtres, la formule fonctionne. "Je suis sollicité par des établissements bancaires qui veulent m'embaucher, car j'ai désormais une expérience de banquier doublée de celle de chef d'entreprise. Devenir entrepreneur vaut tous les stages de formation. C'est un grand enrichissement personnel". DE LA COMPTABILITÉ AUX CHOCOLATS

Alain Thomas a attendu 53 ans pour devenir chef d'entreprise. C'était en octobre 2009. Jusqu'alors, il gérait

une plateforme de 15 personnes sur Vitrolles qui traitait de la comptabilité de l'ensemble des hôtels du groupe Accor (Sofitel, Novotel, Mercure) de Toulouse à Nice. "Lors d'une restructuration, j'ai eu le choix entre partir sur Paris ou voler de mes propres ailes", explique ce directeur administratif et comptable qui a effectué 30 ans chez le géant de l'hôtellerie. Il décide de rester dans le Sud, bénéficie de l'appui d'un cabinet d'out-placement, étudie les différentes formes de commerce et de franchise, notamment lors d'un salon à Marseille. Cet amateur de chocolat a un très bon contact avec le franchiseur de Chocolat de Neuville, une enseigne qui compte 130 points de vente dont la chocolaterie est sur Roanne. Cet habitant de Saint-Rémy-de-Provence étudie le marché dans un rayon de 50 km autour de chez lui pour jeter enfin son dévolu sur une surface disponible sur la rue piétonne du Vieux Sextier en Avignon. Cet homme de chiffres a vite fait son business plan. "Mon but est avant tout de me faire plaisir,

assure-t-il. J'ai voulu être mon propre patron et commercialiser un produit que j'aime. J'aurais pu opter pour une solution avec une plus grande rentabilité à court terme mais il m'aurait fallu aller en galerie marchande, assurer des horaires plus larges et recruter du personnel. Ici, je travaille sur le long terme avec comme objectif de renouveler mon contrat de franchise

Mon but est avant tout de me faire

plaisir

de 7 ans, puis, peut-être, trouver un repreneur." Alain Thomas passe aujourd'hui ses journées au milieu de ses chocolats. C'est beaucoup plus appétissant que des comptes d'exploitation.


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L’ ACTUALITÉ ÉCONOMIQUE DES TERRITOIRES soutenu par une vingtaine d'acteurs du solaire de la région. Il bénéficie du soutient des collectivités, notamment en cofinancement du Feder (Fonds européen de développement régional).

La relocalisation de l'HÔPITAL DE BOLLÈNE est à l'étude. L’hôpital local, trop à l’étroit et situé en zone inondable, projette un déplacement et un agrandissement de 85 à 117 lits, dont 35 lits de SSR (Soins de suite et de réadaptation), 82 lits d’hébergement (avec 10 lits en unité Alzheimer) plus six places d’accueil de jour. L'opération s'élève à 17,5 M€.

LE PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ CAPENERGIES veut permettre aux entreprises de la filière régionale de mutualiser leurs moyens et de se fédérer. Elle veut réunir sur une même plateforme des équipements de tests couvrant différents stades de la chaîne de constructions photovoltaïques : la conception et la production de modules ainsi que l’installation et l’exploitation de centrales photovoltaïques. Elle va mettre au service des industriels une chambre de pré-conditionnement UV, un simulateur solaire, une enceinte climatique, une étuve de brouillard salin… Le projet est

La Direction des Ressources humaines du GROUPE AREVA, vient d’inaugurer la maison des Métiers de Tricastin. Située à l’intérieur même du site nucléaire, elle offre 1 200 m² qui abritent ses 14 salariés. Unique au sein du groupe Areva, elle a pour vocation d’accompagner dans leur développement professionnel des 2 900 salariés du groupe sur le site. L’investissement s’est élevé à 1,3 M€.

Initié par le PARC NATUREL

RÉGIONAL

DU

LA ZONE D'AVIGNON-NORD et son hypermarché Auchan (285 M€ de chiffre d'affaires sur 17 900 m²) va voir l'arrivée d'un concurrent de poids sur sa zone du Pontet. Un ensemble commercial alimentaire de 5 400 m² va regrouper les enseignes complémentaires Grand Frais (fruits et légumes) sur 1 860 m², Aldi (hard discount) sur 1 360 m² et Bio Store (produits bio) sur 1 350 m². Les surfaces restantes seront réparties entre un restaurateur (600 m²), une poissonnerie Toute la Marée (152 m²) et une rôtisserie (80 m²). La livraison des coques commerciales sur la zone de la Tour Blanche (Décathlon), derrière Giga, est annoncée pour l’été 2011 par Delta Retail Park, le promoteur de l'opération. Le loyer est compris entre 120 € et 200 € HT hors charges le mètre carré par an. Commerces de Cushman & Wakefield assure la commercialisation.

LUBERON

"Entreprendre durablement en Luberon" a pour objectif d'inciter et d'aider les entreprises présentes sur le Parc à intégrer les enjeux sociaux et environnementaux. Le programme d'actions prévoit, entre autres, des sessions d'information et de sensibilisation, des modules de formation "Développement durable", des ateliers RSE, des accompagnements collectifs et individuels. Ce dispositif se traduira aussi par un label accessible aux signataires de la Charte. L'ensemble du dispositif sera mis en place au cours du premier semestre 2011. Il et a reçu l'adhésion de la CCIT 84, de CMA 84, des comités de bassin d'emploi d'Apt, du Pays cavare et des Sorgues et de celui du Sud Luberon, des plates-formes Cavare et Sorgues Initiative, Sud Luberon Initiative et Luberon Albion Initiative.

PROXIMITÉ DYNAMIQUES PAGE 33

Le promoteur André Recordier, lance la création d’un NOUVEAU PARC D’ACTIVITÉS À MORNAS. Il prévoit l’édification de trois bâtiments totalisant 8 000 m² de surface sur un terrain de 55 000 m² situé en bordure d’autoroute à proximité du futur échangeur de Piolenc. Le projet conçu par l’architecte Axel Collot (Vaison-La-Romaine, 84) prévoit la pose de 8 000 m² de toitures photovoltaïques. Le dossier, qui a reçu toutes les autorisations, est pour l’heure suspendu aux décisions qui découleront du moratoire institué par le gouvernement en matière de photovoltaïque. L’investissement global a été estimé à 20 M€. La création de la nouvelle centrale solaire a été confiée à Tenesol, filiale à 50/50 d’EDF énergies nouvelles et de Total énergie développement.


DU 4 AU 10 AVRIL

SEMAINE DE L’INDUSTRIE La 1ère édition de la Semaine de l'Industrie a débuté en Vaucluse de façon spectaculaire ! Son objectif : promouvoir les métiers de l’industrie auprès des jeunes ! C’est pourquoi la CCI et l’UIMM84 (Union des Industries et Métiers de la Métallurgie de Vaucluse) ont organisé ensemble une semaine riche en événements : Lancement avec le vernissage d’une expo photo architecturale, affichée sur les façades de la CCI, qui porte un nouveau regard sur les industries technologiques. Ensuite, place à la pédagogie avec des visites d’une douzaine d’entreprises par des classes de collèges et de lycées, organisées par bassin géographique ; découverte encore lors d’une journée de rencontre avec des professeurs et des jeunes en apprentissage au Centre de Formation d’Apprentis de l’Industrie (CFAI84). Enfin, la remise des trophées Destination Entreprise, a été organisée (voir détail ci-dessous) pour clôturer cette semaine d’actions.

Les élèves de 2nde du Lycée Charles de Gaulle d’Apt visitent l’entreprise Pellenc SA à Pertuis

8 AVRIL

DESTINATION ENTREPRISES 14 ENTREPRISES VAUCLUSIENNES LABELLISÉES ! Faire de son entreprise une destination touristique… C’est le choix qui a été fait par quelques entreprises vauclusiennes. Accompagnées par la CCI de Vaucluse, elles se sont engagées dans une démarche de labellisation qui porte sur plusieurs points (accueil, intérêt de la visite, qualité du guidage, satisfaction du visiteur…). Labellisées depuis peu, ces entreprises, venant de secteurs d’activité variés (industrie, recherche, agriculture, logistique…), ont reçu leur trophée à l’occasion de la Semaine de l’Industrie. C’est dans le cadre prestigieux de Mathieu Lustrerie que la remise des trophées s’est déroulée. Ont été récompensés : Alcyon (Bollène), André Boyer (Sault), La Balméenne (Beaumes-de-Venise), Château Pesquié (Mormoiron) Chocolaterie Castelain (Châteauneuf-du-Pape), Confiserie du Mont Ventoux (Carpentras), Domaine de la Citadelle (Ménerbes), Mathieu Lustrerie (Gargas), La Miellerie des Butineuses (Saint Saturnin Les Avignon), Moulin Dauphin (Cucuron), Le Musée de la Lavande (Coustellet), Okhra (Roussillon), La Roumanière (Robion), Les Vignerons de Caractère (Vacqueyras).

Plus d’info sur Destination Entreprise : contactez la CCI de Vaucluse au 04 90 14 10 26

De gauche à droite : André Boyer (Sault) Chocolaterie Castelain (Châteauneuf-du-Pape), Mathieu Lustrerie (Gargas) La Roumanière (Robion)

CCI INFOS DYNAMIQUES PAGE 34


WTE84 NOUVELLE FORMULE

LE WHO’S WHO DE LA CCI !

En 2010, WTE84.com a été créée par la CCI de Vaucluse afin de donner principalement la parole aux entrepreneurs. Et le moins qu’on puisse dire c’est que les entrepreneurs du Vaucluse ne manquent ni de talent ni de dynamisme ! Bien sur, au travers des vidéos, plusieurs services de la CCI ont aussi été mis à l'honneur. Vous pouvez désormais retrouver tous ces reportages dans notre nouvelle interface sur wte84.com Désormais vous pourrez accéder à chaque vidéo directement, rubrique par rubrique, et ensuite choisir de l'envoyer par e-mail à vos contacts, ou bien la partager sur les réseaux sociaux.

N’hésitez pas à vous saisir de ces vidéos et à utiliser les codes de partage ! Et surtout, si vous désirez parler de votre entreprise, c’est très simple, contactez le service communication de la CCI : communication@vaucluse.cci.fr En 2011, nous avons décidé de poursuivre l’expérience, et d’y ajouter quelques nouvelles rubriques. Plus de proximité, des reportages tournés encore plus près du terrain, une place plus grande pour le commerce et aussi une surprise très spéciale ! Ca s’appelle "décalage immédiat" et ça va faire parler ! Allez jeter un coup d’œil sur WTE84.com... vous verrez bien !

Le 30 mars dernier, lors de l’Assemblée Générale de la Chambre de Commerce et d’Industrie Régionale de PACA, son Président, Dominique ESTEVE, a proposé la nomination de Xavier BELLEVILLE au poste de Directeur Général. Cette nomination a été plébiscitée par l’ensemble des élus. Depuis le 4 avril, Xavier BELLEVILLE occupe donc le poste de Directeur Général à la CCI Régionale de PACA. À la CCI de Vaucluse, le président François MARIANI a nommé Michel MARIDET, Secrétaire Général depuis 9 ans, au poste de Directeur Général, succédant ainsi à Xavier BELLEVILLE. Régis LAURENT, ex-Directeur Juridique assure désormais la mission de Secrétaire Général.

MARCHÉS PUBLICS Toutes les consultations lancées par la CCI de Vaucluse concernant des marchés publics d'un montant égal ou supérieur à 4.000 € HT sont systématiquement publiées et librement accessibles sur notre site Web

VAUCLUSE.CCI.FR RUBRIQUE MARCHÉS PUBLICS

CCI INFOS DYNAMIQUES PAGE 35



DÉVELOPPEMENT

1 expert dédié à vos nouveaux projets pendant 6 mois Vous souhaitez concrétiser le projet de développement de votre entreprise ou de votre association… Vous envisagez cette nouvelle mission mais vous n’avez pas les ressources pour embaucher un nouveau collaborateur ? Le dispositif "Activités Nouvelles & Nouvelles Compétences" est fait pour vous ! Décryptage avec Guylène Duchemin-Ruspini, chargée de mission RH à la CCI de Vaucluse. POUR LES PME

GAGNANT GAGNANT

Ce dispositif est dédié aux projets de développement et de structuration des PME et TPE de moins de 50 salariés. ‘’La condition essentielle pour en bénéficier, explique Guylène Duchemin-Ruspini, est de se lancer dans une nouvelle mission : c’est le cas d’une entreprise qui souhaite se développer à l’international, créer un pôle Recherche et Développement, se restructurer… Cela peut fonctionner aussi avec la mise en place de nouveaux canaux de commercialisation, comme la création d’un site internet, ou l’animation de réseaux sociaux’’.

Pour l’entreprise, c’est la garantie d’intégrer une personne ayant des compétences d’analyse et d’encadrement, qui sera chargée de piloter le nouveau projet. ‘’Vous bénéficiez ainsi de conseils et d’expertise pour une activité que vous n’auriez pas eu le temps de mettre en œuvre, reprend Guylène Duchemin-Ruspini. Enfin, ce dispositif étant cofinancé par le Conseil Régional, le coût restant à votre charge est de 5 500 € net pour 6 mois’’. Le stagiaire bénéficie d’une expérience supplémentaire en pilotage de projet qu’il peut valoriser avec l’obtention du titre ‘’Entrepreneur de petite(s) entreprise(s), délivré par le CNAM.

UN PROFIL ADÉQUAT

Ce programme vise une double logique de soutien aux TPE et un renforcement des ressources humaines grâce à la formation. Cette mission d’analyse et de pilotage du nouveau projet doit ainsi être confiée à un demandeur d’emploi, qui intègre l’entreprise pendant 6 mois sous le statut de stagiaire de la formation continue. C’est le CNAM (Conservatoire National des Arts et Métiers), organisme spécialisé dans la formation professionnelle supérieure scientifique et technique, qui est chargé d‘identifier le profil recherché et de proposer un candidat. Celui-ci sera rémunéré via un partenariat avec l’Agence de Service et de Paiement (ex-CNASEA) et le Pôle Emploi.

MÉTHODOLOGIE

Ce dispositif est co-financé par le Conseil Régional (5000€) et l’entreprise bénéficiaire (5500€). Localement, il est mis en place d’une part par le CNAM avec qui nous avons signé une convention de partenariat et qui gère l’aspect candidat, et d’autre part, par la CCI de Vaucluse qui gère le volet entreprise : ‘’en effet, nous identifions les entreprises, les aidons à formaliser leur projet de nouvelle activité, et nous les assistons au montage du dossier que nous présenterons enfin à un comité de validation."

ZOOM DYNAMIQUES PAGE 37

Le coût restant à votre charge est de 5 500 € net pour 6 mois CCI de Vaucluse Guylène Duchemin-Ruspini, Chargée de mission RH – Tél. : 04 90 14 87 13 – performanceRH@vaucluse.cci.fr Entre 2003 et décembre 2010, il y a eu 700 projets en France, accompagnés pour un taux de création d’activité de 73%


LES INDICATEURS ÉCONOMIQUES DU VAUCLUSE

Déplacements domicile-travail en Vaucluse En 2007, le Vaucluse compte 205 213 actifs ayant un emploi. L’analyse de leurs déplacements entre le domicile et leur lieu de travail montre que 87% travaillent dans le département et 45% sur leur commune de résidence. Ces proportions sont analogues à la moyenne de la France métropolitaine. En Vaucluse, les femmes travaillent proportionnellement plus souvent sur leur commune et département de résidence que les hommes (+5 pts et +7pts). ÉVOLUTION DU LIEU DE TRAVAIL DES ACTIFS DE 15 ANS ET PLUS EN VAUCLUSE Des actifs qui travaillent majoritairement dans le département

HORS RÉGION AUTRE DÉPARTEMENT DE LA RÉGION AUTRE COMMUNE DU DÉPARTEMENT COMMUNCE DE RÉSIDENCE

Entre 1999 et 2007, en Vaucluse comme en France métropolitaine, la part des actifs travaillant sur leur commune de résidence a diminué. A l’échelle vauclusienne, le report impacte uniquement les mobilités départementales alors qu’à l’échelle nationale, il se répartit principalement sur celles départementales mais aussi extra-départementales. Source : INSEE, RP 1999 et 2007 – actifs ayant un emploi

DÉPLACEMENTS DOMICILE-TRAVAIL DES ACTIFS ET MODE DE TRANSPORT

L’automobile, premier mode de transport utilisé pour les déplacements domicile-travail L’automobile est pour 75% des actifs vauclusiens le mode de transport utilisé pour se rendre de leur domicile à leur lieu de travail. Seulement 12% ont recours aux transports en commun, 3% aux deux roues et 7% à la marche à pieds. Les modes de déplacements doux sont comparativement moins utilisés qu’en France métropolitaine au profit de l’automobile (+5 points). Source : INSEE, RP 2007 – actifs ayant un emploi

LE VAUCLUSE EN CHIFFRES

205 213 actifs ayant un emploi, 173 038 salariés ayant un emploi, 17 lignes de car interurbaines, 4 lignes TER, 15 gares ferroviaires dont 1 gare TGV Sources: INSEE (RP 2007) / sites internet CG84 et SNCF

TENDANCES DYNAMIQUES PAGE 38


MODE DE TRANSPORT UTILISÉ PAR LES ACTIFS DES COMMUNES RURALES ET URBAINES

MODE DE TRANSPORT

PAS DE TRANSPORT MARCHE À PIED DEUX ROUES VOITURE, CAMION, FOURGONNETTE TRANSPORTS EN COMMUN ENSEMBLE

RÉSIDENT DANS UNE COMMUNE RURALE

RÉSIDENT DANS UNE COMMUNE URBAINE

TRAVAILLENT SUR LEUR COMMUNE

TRAVAILLENT DANS UNE AUTRE COMMUNE

TRAVAILLENT SUR LEUR COMMUNE

TRAVAILLENT DANS UNE AUTRE COMMUNE

19% 16% 3% 60% 3% 100%

0% 1% 2% 95% 2% 100%

8% 16% 7% 67% 3% 100%

0% 1% 3% 92% 4% 100%

Mobilités rurales et mobilités urbaines L’automobile est incontestablement le mode de transport le plus utilisé dans l’urbain comme dans le rural. Dans les deux cas, ce mode de transport est plus fortement utilisé par les actifs qui travaillent en dehors de leur commune (plus de 90% contre 60 à 67% pour les actifs travaillant sur leur commune). La moins forte utilisation de l’automobile par les actifs qui travaillent sur leur commune se fait prioritairement au profit de la marche à pieds. Source : INSEE, RP 2007 – actifs ayant un emploi

PLUS D'INFOS SUR ECONOMIE.VAUCLUSE.CCI.FR



MON JOB À MOI Même si certains conseils semblent relever du plus élémentaire bon sens ("Equipez-vous des outils informatiques adéquats") , il ne sont pas nécessairement superflus. Les suivre peut éviter d’enrichir prématurément les statistiques de mortalité des jeunes entreprises. On retrouvera donc ici les fondamentaux de la comptabilité, de la gestion (avec beau tableau des ratios clés) et du marketing, en douze chapitres concis et clairs. "Se mettre à son compte", par Daniel Porot, Les Guides réussite L’Entreprise. Express Roularta Editions - 176 pages - 14 €

LES MÂNES DE COLBERT Depuis trois siècles, l’Etat joue en France un rôle important dans la vie économique, et plus particulièrement dans la stratégie, la gouvernance et la gestion des grandes entreprises. Marie Visot, journaliste au Figaro, décrit les aléas de cette relation et les nouveaux équilibres auxquels ils aboutissent. Un autre livre, peut-être, évoquera l’intervention de l’Etat dans la vie des PME et TPE.

MÉCÉNAT : LES ENTREPRISES DANS LA CITÉ

SOUTENIR LE DÉVELOPPEMENT DES ETI ?

Lentement mais sûrement, l’idée que l’entreprise peut et même doit contribuer à la valorisation du patrimoine culturel fait son chemin dans les mentalités françaises. Ce livre contribuera à dissiper quelques clichés (le mécène mégalomane, le market i n g repeint couleur culture, la chasse aux subv e n tions)… En 2008, les entreprises ont consacré 2,8 milliards d’euros à soutenir la création, le patrimoine. Chiffre méconnu : 23 % des entreprises de 20 salariés et plus pratiquent le mécénat (30 000 au total). Le livre consacre une moindre place aux aventures de l’âme, aux coups de cœur qui expliquent la vocation du mécène, qu’aux dispositifs juridiques et fiscaux qui en rendent l’expression concrètement possible.

Cet ouvrage est consacré aux ETI (entreprises de taille intermédiaire), ces grosses PME de 250 à 5 000 salariés qui manquent cruellement au tissu industriel français mais font la force de l’Allemagne, où 10 000 entreprises relèvent du Mittelstand. Comment dès lors encourager l’apparition et soutenir le développement des ETI ? Le guide fourmille d’informations et identifie les bonnes pratiques.

"Le mécénat valeur actuelle. Quand la société peut compter sur l’entreprise", par Nicolas Simon et Marianne Eshet 208 pages - 38 €. Editions Gallimard

« Entreprises : une affaire d’Etat », par Marie Visot, Eyrolles/Editions d’organisation, - 130 pages - 14 €

"Entreprise de taille intermédiaire. Mode d’emploi pour retrouver la croissance" 228 pages – 12 € Collection "Développer et entreprendre", Rapports et études de la CCI de Paris, La Documentation française.

CONCURRENCE ET DISTRIBUTION : LES RÈGLES DU JEU Les lois Dutreil (2 août 2005), Chatel (3 janvier 2008), et LME (4 août 2008) ont profondément modifié les règles de négociation commerciale entre fournisseurs et distributeurs. Cet ouvrage, signé par trois avocats spécialisés, décrit avec un grand souci pédagogique les droits et les obligations des uns et des autres. Il aborde notamment la réforme, vitale, des délais de paiement. "Guide des négociations commerciales", par Mireille Dany, Régis Fabre et Léna Sersiron - Dalloz - 513 pages - 48 €.

Source : L’Interconsulaire

À LIRE DYNAMIQUES PAGE 41


AGENDA

JOURNÉE DÉCOUVERTE BATEAU ÉCOLE Le 20 avril 2011 de 9h à 17h Chemin du Polygone à Villeneuve lès Avignon

L'équipe d'ABC Bateau École vous présente lors de'une journée découverte ses différentes formules permis bateaux sur le Rhône avec + de 96% de réussite (Permis côtier Permis fluvial - Permis hauturier CRR Extension côtier - Extension fluvial) Contact : Nadia Weissenbacher 06 11 62 05 67 www.permis-bateau-avignon.fr

Se prémunir des litiges liés au commerce électronique 24 mai 2011 de 8h30 à 10h30

avec l’intervention de Netjuris et Vaisonet Le web mobile dans la stratégie de communication 31 mai 2011 de 8h30 à 10h30

FESTIVAL RÉSONANCE du 26 au 31 juillet 2011

avec l’intervention de Semaweb

Programmer des musiques d’aujourd’hui sur des sites patrimoniaux exceptionnels de la ville d’Avignon reste l’objet principal de cette troisième édition du Festival Résonance du 25 au 31 juillet 2011. Le festival donne à voir, à entendre et provoque la rencontre des publics qui découvrent et redécouvrent ces sites sur des sonorités contemporaines. NB : du 26 au 29 juillet une formation et une master class seront organisées autour de la musique assistée par ordinateur au Cercle des Entrepreneurs de l’Hôtel Consulaire.

28 avril : réglementation et formalités douanières 12 mai : modes et techniques de paiement à l’international + Liasse documentaire 26 mai : Environnement juridique et principaux contrats à l’international Contact : Emmanuelle Robert 04 90 14 87 05 erobert@vaucluse.cci.fr

L’étude de marché 28 avril 2011 à 9h30 à la Maison de l’Entrepreneur

Mission de prospection B to B en Pologne du 17 au 21 octobre 2011

L’objectif de cette réunion collective animée par EGEE est d’informer, de sensibiliser et d’accompagner les porteurs de projet sur la démarche et la méthodologie de l’étude de marché.

Rencontrez en Pologne, des partenaires commerciaux potentiels, ciblés en fonction de vos besoins et du profil de votre entreprise. Date limite d’inscription :17 juin

La protection sociale du dirigeant d’entreprise 19 mai 2011 à 9h30 à la Maison de l’Entrepreneur

Contact : Stéphanie Cornet 04 90 14 10 15 scornet@vaucluse.cci.fr

Focus pays méditerranéens 9 juin à la CCI de Vaucluse, cours Jean Jaurès, Avignon

L’objectif de cette réunion collective animée par AS Conseils est d’informer et de sensibiliser les créateurs et jeunes chefs d’entreprise à la protection sociale dans le cadre de la Rendez-vous individuels avec des experts pays, afin de bénéficier de conseils pour dévecréation d’entreprise. lopper votre activité commerciale sur cette zone. Les tableaux de bord 16 juin 2011 à 9h30 à l’amphithéâtre du Campus

Contact : Benoît Daudet 04 90 14 10 85 bdaudet@vaucluse.cci.fr

Les objectifs de cette réunion collective animée par CDG Consulting sont : d’informer et de sensibiliser les créateurs et jeunes chefs d’entreprise à la nécessité de mettre en œuvre dans l’entreprise des tableaux de suivi de l’activité et d’être capable de situer les éléments de contrôle indispensables au pilotage de l’entreprise.

Forum Amérique Latine 23 juin à la CCI de Vaucluse, cours Jean Jaurès, Avignon

LES CAFÉS DE L’ENTREPRENEUR TECHNOLOGIES NUMÉRIQUES

Focus Corée du Sud le vendredi 24 juin à la CCI de Vaucluse, cours Jean Jaurès, Avignon Rendez-vous individuels avec des experts pays, afin de bénéficier de conseils pour développer votre activité commerciale sur cette zone.

CCI de Vaucluse 46 cours Jean Jaurès à Avignon

Inscription gratuite et renseignements au 04 90 14 87 45

Contact : Stéphanie Cornet 04 90 14 10 15 scornet@vaucluse.cci.fr

Écrire pour le web 9 juin 2011 de 8h30 à 10h30

Formations en Commerce international CCI de Vaucluse, Cours jean Jaurès, Avignon

Les réunions dédiées au futur créateur d’entreprise et au jeune créateur Inscription gratuite et renseignements : 04 90 14 87 81

Réunion sur les conditions Générales de Ventes à l’Export pour le e-commerce.

avec l’intervention de Semaweb

INTERNATIONAL

LES MATINALES DE LA CRÉATION

Matinale de l’Export 9h00 à 10h30 à la CCI de Vaucluse, cours Jean Jaurès, Avignon

Rendez-vous individuels avec des experts pays, afin de bénéficier de conseils pour développer votre activité commerciale sur cette zone.

www.festival-resonance.com

CIBLE AFFAIRES 2011 : LES GRANDS PROJETS Jeudi 16 Juin de 9h à 14h à l’EHA

Des représentants de AREVA, CARREFOUR, du MINISTERE DE LA DEFENSE et du PORT DE SETE présenteront leurs grands projets de développement et d’investissement et leur stratégie d’achats. Une occasion pour les PME-PMI locales de l’industrie, des services à l’industrie et du bâtiment, de s’informer sur les potentialités des marchés et d’anticiper sur les appels d’offres. Inscription obligatoire. Contact : Alain PASCAL au 04 90 14 10 03 Email : cibleaffaires@nimes.cci.fr

Contact : Benoît Daudet 04 90 14 10 85 bdaudet@vaucluse.cci.fr

Contact : Emmanuelle Robert 04 90 14 87 05 erobert@vaucluse.cci.fr

DOSSIER DU PROCHAIN NUMÉRO

L'ÉCONOMIE DE NOS DÉCHETS


SUCCĂˆS D’UNE REPRISE‌

A

près 40 annĂŠes d’exploitation de son agence, Maurice Garcin laissa les rennes de son agence de Carpentras Ă Laura et Jean Claude Rouvel, le 1er mars 1981. Dès lors, dans un contexte difficile abordĂŠ avec une gestion rigoureuse, une croissance constante et mesurĂŠe, et des collaborateurs compĂŠtents, engagĂŠs et fidèles, la petite agence de Carpentras s’est hissĂŠe dans les 200 premières agences françaises, devant près de 35 000 entitĂŠs. Plus qu’un succès, la rĂŠussite d’une ĂŠquipe autour d’un seul but : la satisfaction de nos clients. Une ĂŠquipe de collaborateurs compĂŠtents, rigoureux, rĂŠactifs, disponibles, recrutĂŠs sur leur personnalitĂŠ et la passion affirmĂŠe de notre mĂŠtier, laquelle nous permet d’assurer Ă nos clients, la sĂŠcuritĂŠ financière et la prise en compte efficace de leurs besoins. Pour cela, une disponibilitĂŠ optimale : nos agences sont ouvertes 6 jours sur 7, et nos ĂŠquipes restent joignables sur leurs tĂŠlĂŠphones mobiles. Enfin, nos 8 agences uniquement sur le Vaucluse nous assurent une proximitĂŠ gĂŠographique rĂŠelle, et une parfaite connaissance du marchĂŠ. AUJOURD’HUI, POUR LES 30 ANS DE CETTE REPRISE, LE GROUPE DES AGENCES MAURICE GARCIN CONTINU SON DÉVELOPPEMENT, ET POUR CET ANNIVERSAIRE, VOUS ANNONCE EN CE MOIS D’AVRIL, L’OUVERTURE DE L’AGENCE MAURICE GARCIN AVIGNON INTRA-MUROS.

ENTRAIGUES SUR LA SORGUE : 2 Place du BĂŠal AVIGNON : Intra-Muros - 72, rue Joseph Vernet


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