Dynamiques 82

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DOSSIER SUD LUBERON DÉC2015

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ENERGIE 2.0



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sommaire DYNAMIQUES DÉCEMBRE 2015

06 IMMOBILIER LA CCI DÉLIVRE LES CARTES PROFESSIONNELLES

08 LE BIO UNE TRADITION VAUCLUSIENNE

10 EXPO UNIVERSELLE LA CCI PRÉSENTE AVEC ÉCOTROPHÉLIA

12 LA BONNE BRIQUE LE SITE DES PROS DU BTP NÉ À AVIGNON

14 SUD LUBÉRON A L’ HEURE DE L’ÉNERGIE NUMÉRIQUE

20 L’ACTUALITÉS DES TERRITOIRES

22 PLAN DE PRÉVENTION DES RISQUES D’AVIGNON NOUVELLE ÉTUDE

24 ESPRIT CLIENT JE ME PERFECTIONNE JE ME FORME

26 MAÎTRISE DE L’ÉNERGIE EN ENTREPRISE

28 MÉDIATION VERS UN RÈGLEMENT À L’AMIABLE DES CONFLITS

30 RÉSEAUX PROFESSIONNELS

32 L’ACTUALITÉ DE LA CCI

Directeur de la publication : François Mariani Rédaction : Emmanuel Brugvin, service communication / Secrétariat de rédaction : service communication Conception : service communication / Photos : Benjamin Rinaldi Impression : De Rudder / Tirage : 18 500 exemplaires CCI de Vaucluse / 46, cours Jean-Jaurès, BP 158 84008 Avignon Cedex 1 / Tél. : 04 90 14 87 00 / www.vaucluse.cci.fr


édito François Mariani

Président de la CCI de Vaucluse quelque sorte notre légion d’honneur. Son CFA, notamment, est largement reconnu en Provence AlpesCôte d’Azur. En ce mois de novembre 2015, je crois que l’on peut dire que l’institution consulaire a avancé comme il fallait. Nos équipements sont de qualité et notre patrimoine rénové. A partir de là, on peut regarder l’avenir avec sérénité et confiance.

Au-delà de cela, qu’est-ce qui peut renforcer cette sérénité et cette confiance ? Au plan économique, nous avons eu une excellente nouvelle avec l’implantation en Vaucluse de BPI France. Cette structure va donner la capacité aux petites entreprises porteuses de projets d’emprunter plus facilement. Cela va aussi permettre de positionner un soutien financier de l’Etat dans une zone géographique qu’il avait tendance à déserter, à savoir le nord de PACA. BPI France vient donner un éclairage positif sur Avignon et le Vaucluse, donc pour nous, c’est un vrai plus !

La CCI, en cette fin d’année, est présente sur de nombreux dossiers tout en continuant de se réformer. Qu’en est-il concrètement ? Il est vrai que nous sommes en pleine mutation. On a accepté ce changement, mais on nous a mis au pain sec et à l’eau ! 40% de baisse des ressources fiscales ont entraîné la suppression de 40 postes à la CCI. On cherche désormais en permanence à dépenser moins tout en dépensant mieux.

Vous évoquez souvent la formation et son importance croissante dans les activités de la CCI de Vaucluse. Depuis la rentrée, nombre d’actions de la CCI sont liées directement ou indirectement à la formation, à commencer par la promotion du Contrat de Génération qui a été faite début octobre à la CCI. Quel est votre point de vue sur la question ?

Heureusement, on a gardé nos outils intacts avec des collaborateurs ayant un esprit d’entreprise marqué, qui ont bien davantage une culture du résultat qu’une culture de moyens. Plus que jamais, l’institution consulaire accompagne l’entreprise tout au long de sa vie et joue la proximité. Nous avons également nos deux autres missions majeures. La gestion d’équipements, avec un port dont l’activité va fortement se développer d’ici 2020, et un aéroport, qui est aujourd’hui à l’équilibre financier. Pégase continue à croitre et RTE va installer une structure avec 100 collaborateurs de très haut niveau ! Le climat est donc plutôt porteur autour de nos équipements. Enfin, il y a notre pôle enseignement-formation, en

Depuis mon arrivée à la tête de la CCI en 2001, j’ai une préoccupation particulière concernant l’emploi des jeunes. Un taux de chômage en Vaucluse qui atteint 28% chez les moins de 25 ans, ce n’est pas admissible. La CCI a, sur cette question de l’emploi des jeunes, un vrai rôle citoyen qu’elle joue pleinement dans ses écoles où elle forme aux métiers d’aujourd’hui et surtout de demain, mais pas d’hier !

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Pour en revenir au Contrat de Génération, qui accompagne les seniors et les juniors, il n’a malheureusement pas eu la réussite escomptée – 500 000 annoncés mais à peine 60 000 signés pour le moment – et l’on peut lier son échec à celui de la politique d’apprentissage menée en France. Il faut changer cette situation, en nous mettant tous ensemble - CCI, collectivités locales, État… - pour donner enfin à l’apprentissage ses lettres de noblesse. C’est ce que l’on fait avec notre CFA dont les résultats sont plus qu’excellents, tout comme le niveau d’employabilité de nos diplômés. Cela montre que la stratégie du plan 2010-2015 mise en œuvre par les élus a réussi. Je leur dis bravo car tous nos projets ont été réalisés sauf un, Campus 2020, par manque de moyens. Mais si sa matérialité a été remise en cause, ce n’est pas le cas de son esprit. L’idée de la Maison de l’alimentation méditerranéenne est toujours là, comme l’a prouvé le récent colloque en partenariat avec l’institut Ste Catherine du Professeur Serin.

A propos de ce colloque, on a remarqué qu’il débuta par une vidéo de Pierre Gagnaire, chef multi-étoilé et cette année parrain de toutes les promotions 2015 du Campus de la CCI de Vaucluse. On imagine que c’est une vraie fierté… Quand j’ai demandé à Pierre Gagnaire de parrainer nos promotions, c’était pour casser la routine de nos remises des diplômes traditionnelles. Je souhaite que, dorénavant, nous ayons chaque année un parrain de grande renommée. Pierre est un parrain plus que prestigieux. Il connait bien le Campus et a beaucoup d’amis ici, dont Christian Etienne. Au-delà de ses talents culinaires, il fait beaucoup de recherches sur la problématique des bienfaits de la nourriture. Il “colle” donc pleinement avec notre philosophie méditerranéenne, en sus d’être une personnalité attachante. J’ai pour projets que d’autres personnalités de haut niveau, dont je ne peux encore dévoiler le nom, soient associées dans les années à venir à notre Cérémonie des diplômés. Une autre grande fierté est Écotrophélia Europe, présent cette année sur le Pavillon France à l’Exposition Universelle de Milan et qui a réuni plus de 200 étudiants de 16 pays différents ! Quand on voit pareille opération

Plus que jamais, la CCI accompagne l’entreprise tout au long de sa vie et joue la proximité. portée par la Chambre depuis plus de 10 ans, avec désormais 1.6 million de budget, on peut parler d’un vrai et grand succès !

Un autre sujet d’importance auquel vous êtes plus qu’attentif : l’attractivité et l’accessibilité de notre territoire de Vaucluse. Quel est votre opinion sur les chantiers en cours ou à venir ? L’accessibilité d’un territoire est un élément stratégique de son attractivité et c’est pour moi une priorité ! Depuis de trop nombreuses années, on a oublié cela en Vaucluse. Résultat, depuis 2007, on perd plus de 500 personnes par an, qui quittent le département. Par ailleurs, on oublie trop souvent sur le territoire l’importance de savoir travailler ensemble. Chacun dans son coin travaille à sa manière, ce qui nuit aux résultats. On est aussi victime d’une forme d’immobilisme et tous les chantiers prennent du retard. Pourtant, l’on sait que ce sont les rapides qui mangent les lents. La LEO est un triste exemple de ces retards, avec probablement des élus locaux qui ne s’emparent pas assez du dossier et ne le défendent pas assez auprès des instances étatiques. Quant au tram, si on ne fait que la première tranche, comme cela a été acté, alors on va répéter le dramatique scénario de la LEO qui dure depuis 30 ans. Cela va devenir une malédiction vauclusienne…

Enfin, le projet de Confédérations des CCI rhodaniennes… C’est une entité qui va, je l’espère, voir le jour dans les prochains mois. J’ai convaincu mes homologues nîmois et arlésiens de nous unir autour de ce que certains appellent le Triangle d’Or avec ces atouts que nous avons en commun : culture, monuments, gastronomie, qualité de vie… Tout ceci constitue un patrimoine commun à nos 3 territoires qui s’articule autour d’un élément géographique fondamental, le Rhône.


IMMOBILIER LA CCI DÉLIVRE LES CARTES PROFESSIONNELLES Désormais, c’est la Chambre de commerce qui délivre les différentes cartes pour les professionnels de l’immobilier. Cette fonction était assurée, auparavant par les préfectures. La CCI de Vaucluse s’est structurée pour apporter le meilleur service dans le traitement des dossiers.


INFO CCI

Les professionnels de l’immobilier, qu’ils soient agents immobiliers, administrateurs de biens, syndics de copropriété ou marchands de liste doivent disposer d’une carte professionnelle pour exercer leur activité. Jusqu'au 30 juin, ce document était délivré par la Préfecture. Désormais, la loi en a confié la gestion aux chambres de commerce. Pour faciliter les démarches sans se déplacer, les professionnels téléchargent les documents à remplir sur le site de la Chambre. Pour cela, rendez-vous sur www.vaucluse.cci.fr, page “Création, reprise et cession” , rubrique “Nouveau, activités immobilières”. Une fois déposés, la CCI s’engage à répondre dans les 15 jours pour informer chaque professionnel que son dossier est complet. S’il manque des pièces ou des informations, le demandeur dispose de deux mois pour le compléter. Le réseau des chambres de commerce a profité de la réforme pour moderniser le document qui prend désormais la forme d’une carte de crédit.

AGEFICE UN DISPOSITIF DÉDIÉ AU FINANCEMENT DE LA FORMATION DES CHEFS D’ENTREPRISE, DIRIGEANTS NON-SALARIÉS ET AUTO-ENTREPRENEURS EXCLUSIVEMENT INSCRITS AU RCS.

Au-delà de votre expertise métier, la réussite de votre entreprise repose également sur les compétences que vous aurez su acquérir et entretenir tout au long de votre vie professionnelle. Dans une économie en pleine mutation, il est donc essentiel de vous former régulièrement pour satisfaire aux nouvelles exigences de votre secteur d’activité. Pour financer votre formation, vous pouvez compter sur votre L’AGEFICE, votre Fonds d’Assurance Formation du Commerce, de l’Industrie et des Services.

PROFESSION ENCADRÉE Rappelons que les professions de l’immobilier sont très encadrées en France. Les professionnels doivent être titulaires de diplômes spécifiques ou d’une certaine expérience professionnelle. Ensuite, ils doivent répondre à des questions de moralité. La profession est interdite pour les personnes sanctionnées par certaines condamnations. Les professionnels doivent également apporter des garanties financières et d’assurance.

CONTACT Point Accueil Agefice 04 90 13 86 01

LES PROFESSIONNELS DOIVENT ÊTRE TITULAIRES DE DIPLÔMES SPÉCIFIQUES OU D’UNE CERTAINE EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE.

NOUVELLES DURÉES La loi Alur réduit également la durée de validité de la carte professionnelle de 10 ans à 3 ans pour les nouveaux titulaires. Ceux qui ont bénéficié d’un renouvellement après le 1er juillet 2008 voient le délai de validité de leur carte professionnelle réduit. La délivrance de la carte est facturée 120 € réglés au dépôt du dossier. Les professionnels doivent également déclarer la création d’une succursale (80 €) et l’habilitation d’un collaborateur salarié ou non salarié (50 €). Chaque modification dans l’exercice de la fonction fait l’objet d’une déclaration obligatoire (50 €). Les professionnels de l’immobilier, qui réalisent des prestations touristiques, doivent également les déclarer. Ceux des autres pays de l’Union Européenne qui effectuent des prestations en France sont également soumis à déclaration préalable. Quelle que soit la situation, la CCI

accompagne les professionnels dans leurs démarches administratives grâce à ses services de proximité. CONTACT CENTRE DE FORMALITÉS DES ENTREPRISES 04 90 14 87 00

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LE BIO

UNE TRADITION VAUCLUSIENNE

Le Vaucluse possède de longue date une filière performante dans le bio, de la production à la distribution de détail en passant par ses grossistes. Découvrons ces entreprises qui veulent défendre la planète. veau dépôt, nous répondons à une nouvelle demande de surgelés bio”. Le pionnier européen du bio, le Bavarois Raiponce (ex-Rapunzel) a choisi le Vaucluse pour desservir l’ensemble des épiceries bio de France dès 1991, d’abord sur Avignon, puis sur Cavaillon. Cinquante personnes travaillent dans son immeuble écologique de 2 500 m².

Le Vaucluse voit la vie en vert. Troisième département français pour le nombre de producteurs bio (793) derrière la Drôme et le Gard, dixième pour le nombre d’entreprises spécialisées (275), le département compte également 119 distributeurs dont 82 de détail. Quasiment toutes ses coopératives vauclusiennes qui produisent la moitié des Côtes-du-Rhône proposent leurs cuvées bio. Mais là où le département marque le plus sa différence, c’est sur la force historique de son commerce de gros. L’atypique Pro Natura créé en 1987 par Henri de Pazzis développe partout dans l’Hexagone des plates-formes en circuits courts. Trois nouvelles entités ont vu le jour cette année à Rungis, Nantes et Strasbourg. Ce grossiste en fruits et légumes, dirigé depuis plus de deux ans par Lionel Wolberg, avec comme nouvel actionnaire de référence Naxicap Partners, filiale de Natixis, exporte 10 % de ses 42 000 tonnes. Dans son immeuble écologique du Min de Cavaillon, Pro Natura pilote ses sites implantés dans les principaux bassins de production. Le grossiste réalise 83 M€ de chiffre d’affaires et poursuit sa croissance.

CROISSANCE VERTE Depuis 1984, le leader national Biocoop (14 % de croissance en 2014) dispose d’une de ses 4 plates-formes, celle du Sud-Est, à Sorgues, qui emploie 157 personnes sur 12 000 m² et utilise l’écologique transport rail-route. A Caumont-sur-Durance, la société Bleu Vert (Prix Coup de Cœur RSE PACA 2010), spécialiste des produits cosmétiques bio s’est installée dans les locaux de bureaux et logistiques exemplaires sur le plan énergétique. Pour le commerce de détail, le département est aujourd’hui maillé par un réseau dense construit dans les pas des historiques Biocoop d’Avignon, géré sous format associatif ou l’Auzone sur Carpentras. Beaucoup de ces magasins diffusent Kaoka, créé par Guy Debert, pionnier du chocolat bio en commerce équitable (1993) dont les bureaux sont installés au Pontet ou les pâtes de Coquelicot Provence produites à Carpentras, les tomates bio en conserve de Louis Martin élaborées à Monteux tout comme les compotes bio de Charles et Alice (Charles Faraud). Les agriculteurs locaux bénéficient de l’expertise du Grab (Groupe de rechercher en agriculture biologique) situé près d’Agroparc.

DES BÂTIMENTS INNOVANTS Autre ténor du bio national, Relais Vert, qui emploie 100 personnes, connaît aussi une phase ascendante. L’entreprise carpentrassienne née en 1986 a réalisé 55 M€ de chiffre d’affaires l’an dernier (+ 25 %) et compte atteindre les 77 M€ cette année. Ce grossiste en produits alimentaires et cosmétiques innove avec une récente extension de 1 000 m² qui fonctionne entièrement en autarcie sur le plan énergétique. Elle complète le site de 7 000 m² déjà en énergie positive. “Nous réalisons de belles performances car le secteur affiche une croissance de 10 % par an et récoltons les fruits de nos décisions stratégiques, explique Jérémie Ginart, président de la SAS, qui a pris la succession de son père JeanLouis. Notre système de gestion informatique intègre toutes les fonctions de l’entreprise. Nous servons un millier d’épiceries bio dans toute la France. Nous sommes toujours restés très éloignés de la grande distribution pour conserver notre liberté. Avec notre nou-

LE VAUCLUSE DISPOSE DE TOUS LES MAILLONS DE la FILIÈRE BIO.

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THÉIAS LE FAST FOOD 100 % BIO Las de ne trouver en restauration rapide que des établissements de chaine qui diffusent des produits industriels, Aurore Ville-Renon a créé son propre restaurant en 2009 : Théias. “Notre établissement de 80 m² propose uniquement des produits haut gamme, 100 % bio, 100 % cuisinés sur place. Ouvert du mardi au samedi non-stop, de 10 heures 30 à 19 heures, nous y avons ajouté une activité de glacier, de salon de thé et proposons à la vente nos propres produits faits maison, confiture, pâte à tartiner, sucres aux fruits”. Le restaurant d’Aurore Ville-Renon emploie 4 personnes. RUE DU VIEUX SEXTIER AVIGNON


LA CCI PRÉSENTE AVEC ÉCOTROPHÉLIA Dans le pavillon France en juillet, puis dans le Pavillon Europe en octobre, la CCI d’Avignon a organisé la finale de deux compétitions Écotrophelia France et Écotrophelia Europe à l’Exposition universelle de Milan. Les visiteurs de cette manifestation ouverte sur le monde ont pu apprécier l’excellence créative dans le domaine alimentaire des étudiants des plus grandes écoles françaises et européennes.

“Nourrir la Planète, énergie pour la vie”, tel est la thématique ambitieuse de l’Exposition universelle qui se déroulait à Milan jusqu’au 31 octobre pour sensibiliser l’humanité sur l’enjeu d’assurer durablement l’alimentation de 9 milliards de personnes. La CCI Vaucluse, seule chambre française participant à la manifestation internationale de l’année (53 pavillons nationaux, 148 pays participants, 3,2 milliards d’euros d’investissements), s’est engagée dans cette démarche en mettant en avant, le 4 juillet dernier, l’excellence de la créativité des écoles supérieures françaises liées à l’agroalimentaire. Les 5 et

6 octobre, l’équipe consulaire renouvelait l’opération avec l’organisation de la finale du concours Écotrophélia Europe. La CCI a initié depuis plusieurs années l’organisation de ces deux compétitions Écotrophélia, aux niveaux français et européen. Ces concours voient s’affronter les meilleures équipes d’étudiants sur de nouveaux produits agroalimentaires. Les jurys passent au crible l’innovation technique de chaque projet, sa pertinence pour le marché et son modèle économique. La finale française, qui se déroule chaque année au Palais des Papes d’Avignon s’est, cette année, déplacée sur

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CETTE COMPÉTITION EST DEVENUE UNE VÉRITABLE INSTITUTION DANS LA FILIÈRE AGROALIMENTAIRE EUROPÉENNE

l’Expo Universelle. L’édition 2015 réunissait 18 finalistes qui ont animé pendant un jour le Pavillon France avec une retransmission vidéo en direct sur Avignon. Pas moins de 7 prix ont été attribués pour une dotation de 22 500 €. Début octobre, sur le Pavillon Europe, 16 pays européens se sont mesurés dans le cadre de la finale Écotrophélia Europe, véritable Champion’s League de l’innovation alimentaire.

RÉFÉRENCE EUROPÉENNE Cette compétition est devenue une véritable institution dans la filière agroalimentaire européenne. Depuis sa création en 2000, Écotrophélia France a vu s’affronter 1 400 étudiants à l’origine de 380 créations agroalimentaires dont 40 ont connu une destinée industrielle et commerciale. Depuis 2008, Écotrophélia Europe a motivé l’organisation de 60 compétitions nationales, mobilisé 500 universités, 3 000 étudiants qui ont développé plus de 350 produits innovants. Cette création vauclusienne inspire aujourd’hui des pays d’Asie et d’Amérique qui ont compris la forte capacité d’émulation de ce concours tant sur les étudiants que sur les équipes de recherche et développement des industriels. “Cette année, nous avons assisté à une vraie montée en puissance de

“la dimension durabilité”, avec des projets qui visent à éviter le gaspillage et prennent en compte les aspects sociétaux dans leur globalité et ne s'arrêtent pas juste aux problèmes environnementaux, assure Christine Cherbut Présidente du Jury National Ecotrophelia France”.

UNIVERSITÉ PILOTE EN LIGNE La CCI reste précurseur dans l’enseignement sur les métiers de l’alimentaire. Elle a obtenu un financement de 3,5 M€ (2012-2018) dans le cadre du Grand Emprunt pour piloter le projet Idefi (Initiatives d’excellence en formation innovante). Cette université en ligne mobilise 13 universités et grandes écoles françaises et servira de modèle européen. L’objectif est de mutualiser les bonnes pratiques en matière de formations à l'excellence en innovation alimentaire. La CCI veut aller plus loin en insufflant chez les étudiants l’esprit d’entreprise pour que leurs innovations soient créatrices de richesses. Sélectionné en 2014 dans le cadre de l'appel à projets Erasmus + de la Commission européenne, le projet Foodlab prolonge Écotrophélia par la mise en réseau des acteurs pour lancer des projets innovants. Portée par la CCI de Vaucluse, la plateforme, en version béta, fonctionnera mi 2016 comme une banque d'innovations en ligne, notamment à partir des projets Écotrophélia mis à la disposition des industriels. Cette base de données s’enrichira d’une série de nouveaux contenus éducatifs accessibles en e-learning via des Mooc et des serious games, et d’une méthodologie pour apprendre à créer son entreprise. Dix fédérations professionnelles d’Europe, trois entreprises et cinq établissements, dont deux français (l'université de Bordeaux et l'Isara Lyon), sont partie prenante du projet. L’avenir du contenu des assiettes européennes se construit aussi dans le Vaucluse.

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LA BONNE BRIQUE

LE SITE DES PROS DU BTP NÉ À AVIGNON Souvent isolés, les professionnels du bâtiment ont du mal à se faire connaitre de leurs clients professionnels et particuliers. Deux créateurs d’entreprise vauclusiens viennent d’y remédier en lançant un site national, la Bonne Brique, qui leur permet de se construire une réputation sur le net gratuitement ou à moindre frais.

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Avec La Bonne Brique (labonnebrique.fr), Michel Illouz, 47 ans, et Patrice Lascombe, 40 ans, assurent aux particuliers et aux professionnels de trouver les spécialistes du bâtiment qu’ils recherchent près de chez eux. Le site internet recense plombiers, électriciens, paysagistes, économistes, maçons, ébénistes, architectes ou loueurs de matériel pour mener à bien un chantier. Si le site est consultable par tous, seuls les professionnels du bâtiment peuvent y déposer leur annonce. Et c’est gratuit. Outre une présentation précise de son activité, l’entrepreneur peut ajouter des photos de ses réalisations ainsi que tous les documents attestant de ses labels, certifications et assurances. Comme sur les sites de réservations d’hôtels, les artisans, qui ont travaillé ensemble, peuvent apporter des appréciations sur leurs confrères et les noter avec des étoiles. Particuliers, comme professionnels peuvent enfin choisir leur prestataire sur sa e-réputation.

LA BONNE BRIQUE SAIT CONSTRUIRE SON AVENIR PAS À PAS, AVEC SÉRÉNITÉ. BRIQUE APRÈS BRIQUE “Aujourd’hui nous ne gagnons pas d’argent, explique Michel Illouz. Demain, tous les professionnels pourront créer un mini-site sur La Bonne Brique pour se mettre en avant. Nous le facturerons 48 € par an, soit presque rien à leurs yeux. Nous misons sur le nombre. Grâce à notre maîtrise du référencement naturel sur le net, chaque professionnel présent sur notre site apparaît dans la première page sur Google. Ce positionnement lui apporte une visibilité exceptionnelle”. Lentement mais sagement, les deux associés ont décidé de préparer leur levée de fonds cet automne pour 600 000 € à 800 000 €. Ces sommes serviront à investir dans la notoriété du site, développer les outils de paiements en ligne pour assurer les ventes des mini-sites et quelques options de 1 € à 10 €, ainsi que recruter du personnel. Cette entreprise d’Agroparc installée à la Maison de l’Artisanat a débuté avec 20 000 €. Grâce à l’intervention de la BPI et de la French Tech, la mise de fonds totale s’est montée à 50 000 €. La Bonne Brique sait construire son avenir pas à pas, avec sérénité.

SOLIDES FONDATIONS Le site ressemble à celui du Bon Coin qui appartenait à Spir communication, une entreprise où Michel Illouz et Patrice Lascombe étaient salariés il y a un an encore. Le premier y a assuré la plupart des fonctions de direction transverses d’IPS qui gère les imprimeries du groupe quand Patrice Lascombe s’occupait des nouvelles technologies. Ensemble, ils décident de créer la Bonne Brique mis en ligne en avril dernier. Patrice Lascombe aura, entre-temps, écrit tout le code informatique du site.

AVIGNON PROVENCE CULTURE TECH LABELLISÉ FRENCH TECH Le projet Avignon Provence Culture Tech a obtenu le label ministériel “French Tech”. Cette démarche du Ministère de la Culture et de la Communication vise à dynamiser les initiatives locales qui s’engagent à développer un écosystème créateur de nouvelles richesses autour du numérique sur leur territoire. L’initiative avignonnaise est présidée par Paul Hermelin, président de Cap Gemini (13e entreprise mondiale de services du numérique et présente au CAC 40) accompagné de deux vice-présidents, Emmanuel Ethis, ancien président de l’Université devenu Recteur de l'académie de Nice, et Olivier Py, directeur du Festival. Cette dynamique bénéficie du soutien des CCI et de l’ensemble des collectivités locales.

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DOSSIER

SUD LUBERON

ENERGIE 2.0

Derrière les clichés de cartes postales touristiques, le Sud Luberon s’affirme comme un terreau fertile pour belles entreprises high tech. Certaines collectivités locales accompagnent les initiatives d’entrepreneurs spécialisés dans les énergies nouvelles et le numérique.


A la Tour d’Aigues, sur la zone du Revol, Mathieu Guéret, 41 ans, fondateur de Microrégul, construit certaines des solutions énergétiques qui climatiseront nos habitations et nos entreprises. Aujourd’hui, déjà, ses quatre entreprises développent des prestations de conseil, d’informatique, d’électronique, de construction mécanique, de négoce et se lancent dans la construction d’un atelier industriel de chaudières biomasse. Pour ce fils de chauffagiste de la Tour d’Aigues, passionné d’électronique, tout a commencé en travaillant très jeune sur le système de régulation thermique de serres maraîchères dans le Vaucluse. Ses solutions rencontrent le succès en 1995. Préférant les travaux pratiques à la théorie, Mathieu Guéret lance une première société en s’associant avec le professeur d’automatismes de son Greta !

tions dans la viticulture et l’arboriculture. “Ecologiques, leurs modélisations informatiques intégrées permettent des traitements préventifs qui économisent 20 % à 30 % en produits phytosanitaires”, assure-t-il.

MICRORÉGUL TECHNOLOGIE DU VÉGÉTAL Aujourd’hui Microrégul (360 000 € de chiffre d’affaires, 3 personnes) propose à ses clients des systèmes complets de régulation du climat dans les serres. Son entreprise réalise les stations météo, les cartes d’acquisition électroniques de données, les capteurs et les logiciels qui vont permettre aux tomates, courgettes et autres fraises de disposer toute l’année du meilleur du climat du mois de mai. Avec son smartphone, l’agriculteur surveille les indicateurs et la gestion de la serre de n’importe où et peut, à loisir, piloter à distance ses installations. Mathieu Guéret a ensuite développé des unités de recyclage qui récupèrent l’eau qui alimente les plantes hors sol, analysent la quantité de nutriments, réajustent les doses avant un nouvel arrosage. Aucune goutte ne part dans l’environnement. Pour satisfaire ses clients, il crée en 2007, HKP (420 000 € de chiffre d’affaires, 1 personne), une entreprise de négoce de pulvérisateurs robotisés spécifiques pour les serres. Ses stations météo trouvent de nouvelles applica-

ATELIER EN CONSTRUCTION Jamais avare de projets, Mathieu Guéret crée en 2010 Certificap (2,25 M€ de chiffre d’affaires, 8 personnes), une entreprise de fabrication de chaudières industrielles et collectives (3 000 kW) qui utilisent les déchets de bois tout en contrôlant les rejets dans l’atmosphère. Quatre personnes assemblent des chaudières à Pertuis en attendant la construction d’un atelier de 650 m² au sol sur la zone du Révol qui accueillera sur deux niveaux un bureau d’études. Le groupe exploite le génie informatique développé sur les serres en partie avec l’Inra d’Avignon sur le fonctionnement de ses stations météo et de ses chaudières. Dans ses locaux de la zone du Revol, connectés à la fibre, ses serveurs recueillent les données des équipements installés chez ses clients pour proposer des améliorations permanentes.

BIOMASSE Mais déjà, Mathieu Guéret travaille sur un autre projet de grande envergure pour répondre à une politique du ministère de l’Ecologie : la production d’électricité issue de la biomasse. “Le bois de récupération permettra dans ses nouvelles machines de produire de l’eau chaude et de générer de l’électricité revendue à EDF à des tarifs très avantageux“, souligne le chef d’entreprise qui pourrait vendre ses

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chaudières, voire exploiter son propre parc de production d’énergie. Reste à accompagner le financement de ses clients. Fin 2014, une nouvelle société, Oaan consulting (230 000 € de chiffre d’affaires, 4personnes), conseille les entreprises dans l’obtention des subventions accordées dans le cadre des Certificats d’économie d’énergie. Le cabinet accompagne les entreprises de plus de 250 salariés dans leur audit énergétique et l’obtention de certifications, comme récemment Coca-Cola à Signes (83). “Celles qui obtiennent l’ISO 51 001 peuvent voir leur subvention doubler dans le cadre des Certificats d’économie d’énergie ou voir leur équipement financé à 100 %, souligne Yassine Labbassi, ingénieur chez Oaan consulting. Grâce à notre savoir-faire et nos outils logiciels, nous pouvons boucler un dossier en deux mois”. Confiant dans son entreprise, Mathieu Guéret préfinance l’installation des chaudières de ses clients.

écuries de course, les constructeurs de moteurs d’avion français et canadiens. DA&T conçoit et réalise également les cartes électroniques associées à des outils de mesure. “Nous en partageons ensuite la fabrication entre nos ateliers et ceux de nos confrères de Métraware, souligne Alain Parmentier. Quant à la fabrication de la partie mécanique de nos débitmètres, nous la confions à des industriels dans un cercle de 50 kilomètres “. Pour étalonner ses réalisations, DA&T dispose des outils de mesure qu’il met également au service de ses clients. Ainsi, chaque année, ses ateliers voient passer 1 800 débitmètres venus du monde entier qui passent au crible de ses appareillages parfois dans des environnements hostiles reconstitués pour reproduire les conditions réelles d’utilisation. Ses clients sont des industriels, des spécialistes de métrologie mais aussi la Défense nationale. DA&T réalise plus de 2 M€ de chiffre d’affaires dont plus des deux tiers avec l’aéronautique.

DA&T MESURE DES FLUIDES Non loin de là, Claude Bordes a fait de son entreprise créée il y a 20 ans dans un garage à Pertuis, un des spécialistes français de la mesure des fluides. Installés depuis 10 ans dans 400 m² de locaux thermostatés et spécialisés dans la zone HQE du Revol à la Tour d’Aigues, une dizaine de collaborateurs conçoivent des débitmètres qui mesurent avec les plus hauts niveaux de précision et de fiabilité les fluides, que ce soit de l’eau, des huiles ou des hydrocarbures. “Nous comptons parmi nos clients beaucoup de laboratoires de recherche et développement qui mettent au point de nouvelles solutions industrielles”, souligne Alain Parmentier, responsable commercial. Parmi eux, le géant de l’aéronautique européen, les constructeurs automobiles français dans leurs labos mais aussi leurs

ATOLL ENERGY Avec la même passion créatrice, Atoll Energy se penche sur la récupération d’énergie de gros groupes électrogènes, turbines à gaz et autres chaudières. “Un groupe électrogène, par exemple n’a qu’un rendement de 30 % à 35 % quand il transforme son fioul en énergie. Le reste part en chaleur, explique Elena Barbizet, présidente de cette entreprise née il y 5 ans. Nous développons des solutions qui récupèrent cette chaleur pour sécher, chauffer, climatiser, refroidir, dessaler de l’eau ou traiter des eaux usées. Nous disposons d’un pilote à la Cité des énergies. Nous avons créé également des capteurs


DOSSIER

pour observer les installations de nos prospects. Nos équipements transmettent les données par radio à nos serveurs. Après toutes ces années de recherche, nous venons enfin d’envoyer nos premières factures”. Atoll Energy vient d’équiper quatre hôtels de trois chaînes différentes, un secteur grand consommateur d’énergie que l’entreprise prospecte depuis longtemps. Prochaine étape : quitter la pépinière de Pertuis et trouver de nouveaux locaux pour installer l’équipe de 6 personnes. Sur le Sud Luberon, l’économie verte a pris de l’avance.

METRAWARE ELECTRONIQUE DE POINTE SUR MESURE A Cabrières d'Aigues, Jérôme Monclard et Pierre Pardo réalisent, depuis près de 17 ans, pour les petites, moyennes et grandes entreprises comme Airbus, des cartes électroniques et leurs logiciels dédiés en un exemplaire la plupart du temps, rarement plus. Les équipements de Metraware testent des téléphones portables, permettent aux Airbus de contrôler leur débit de kérosène, à la police belge et néerlandaise de voir à travers les murs avant une intervention commando, à l'Inra de mesurer la vitesse de pénétration de l'eau dans le sol, au CEA d'effectuer des mesures de neutroniques ou détecter les bulles d'air dans l'eau des réacteurs, à l'Ifremer de traiter des signaux sonar. Plus récemment, Jérôme Monclard et Pierre Pardo développent des cartes électroniques qui communiquent entre elles à distance par internet des informations pour faire fonctionner les appareils qu’elles surveillent ou qu’elles pilotent. Les six collaborateurs de cette entreprise vivent leur métier par passion pour les nouvelles technologies, ce qui leur permet de rester toujours dans la course, d’être plus réactifs et moins chers.

“Nous répondons à des appels d’offres avec d’autres PME du Sud Luberon comme Genetec à la Bastidonne et DA&T pour faire notre place face à de plus grandes entreprises”, souligne Pierre Pardo. Metraware réalise 1 M€ de chiffre d’affaires.

LE GEPE SUR PLUSIEURS FRONTS Le GEPE, un des plus vieux groupements d’entreprises du Vaucluse (1983), fourmille d’initiatives nouvelles. “Nous regroupons une cinquantaine d’adhérents, TPE, PME et grandes industries. Notre mission consiste à apporter de l’information, des services, du relationnel et de la promotion explique Marc Suprano, son président. L’information se diffuse lors des déjeuners thématiques mensuels. Pour le relationnel, le GEPE organise des soirées réseau trimestrielles et, nouveauté de la rentrée 2015, des apéros business. Sur les services apportés aux entreprises, le dernier porte sur la géo-localisation des entreprises de la zone d'activités de Pertuis et une solution commune de mutuelle obligatoire pour les salariés. Pour la promotion, nous organisons un challenge “talents d’entrepreneurs 2015” qui récompensera les jeunes pousses de moins de 5 ans avec un prix (1 000 €) dans 4 catégories. Dans notre mission d’accompagnement des créateurs, nous travaillons avec les jeunes entrepreneurs de l’espace de co-working "L'Etable" de la place de Diane à Pertuis”. Le GEPE, qui s’appuie sur une permanente, revendique des entreprises de Pertuis, de la vallée de la Durance et de la vallée d’Aigues.

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DOSSIER

TOIT ET SERVICES POUR ENTREPRENEURS Pour répondre au besoin d’hébergement et de domiciliation d’entreprises, Pertuis accueille sur son territoire des centres d’affaires. Pour satisfaire la demande internationale générée par Iter, Guillaume Chay a ouvert, il y a 10 ans, Batycom. Sur 2 000 m², l’entrepreneur loue des bureaux équipés, à l’heure, la demi-journée, à la semaine voire à l’année. Ses services offrent un accueil multilingue 10 heures par jour, tout le matériel de reprographie, des salles de réunion, de la domiciliation téléphonique, de la petite restauration, de la conciergerie d'entreprise, un service de maintenance et de sauvegarde informatique et une connexion à la fibre. Cet accueil aux normes internationales séduit des entreprises du monde entier comme cette société japonaise qui intervient sur Iter qui loue ses bureaux à l’année. Pionnière dans le domaine, Martine Moro a créé en 2003 le centre d’affaires Val de Durance sur Pertuis. “Nous louons des bureaux et des salles de réunion de la demijournée au trimestre avec tacite reconduction”, souligne cette chef d’entreprise qui précise que la clientèle demande de très nombreux services mutualisés sur une plage horaire large. “Nous offrons des prestations de domiciliation, de gestion du courrier, de secrétariat et disposons d’un réseau de professionnels juridiques et comptables rapidement mobilisables pour nos clients”. Val de Durance accueille des informaticiens, des professions comptales, un logisticien ainsi qu’un cuisiniste.

UN PÔLE INDUSTRIEL ÉNERGIE EN CONSTRUCTION Pour tirer parti au mieux du rayonnement d’Iter, du CEA et de la Cité des énergies, la ville de Pertuis prépare une zone industrielle en bord de Durance pour accueillir des industries liées aux énergies nouvelles. Ces mois-ci commencent sur Pertuis les premiers travaux d’une nouvelle zone d’activités de 80 à 100 ha qui devrait être terminée en 2018. “Nous la destinons à accueillir les entreprises industrielles liées aux énergies explique Roger Pellenc, maire de la ville et président de la commission développement économique et de l’emploi de la communauté du pays d’Aix. Nous finalisons ici un écosystème cohérent avec la recherche fondamentale sur Cadarache (CEA et Iter), la R&D sur la Cité des énergies et l’industrie à Pertuis. Les 25 hectares de la Cité des énergies seront occupés en 2018. Elle accueille déjà l’INES (Institut National de l'Energie Solaire) et de nombreuses activités de recherche et développement sur les énergies nouvelles et renouvelables. Sur Pertuis, nous comptons aussi accueillir des industries issues de nos pépinières. Nous sommes déjà sollicités par des grands groupes comme des fabricants de tubes à très haute pression ou des constructeurs de régulateurs thermiques”. Les premières entreprises ne pourront s’installer qu’une fois que la digue en cours de travaux sur la Durance sera qualifiée comme sûre.

INDUSTRIE ÉNERGÉTIQUE DU FUTUR Sur la Cité des énergies, des équipes travaillent sur la thermodynamique solaire qui permet, en concentrant les rayons du soleil, de produire de la vapeur d’eau envoyée dans une turbine qui la transforme en


énergie électrique. Ces programmes portent également sur les trackers, ensemble des dispositifs qui permettent de focaliser les rayons du soleil reflétés par des miroirs sur un point de récupération de la chaleur. Ou le stockage de l’énergie sur des sels fondus (300 à 400°c) qui restitueront la chaleur à la demande. Ces technologies ouvrent également la voie à des solutions solaires d’électrolyse pour produire de l’hydrogène pour des piles à combustible dans des véhicules ou des chaudières. Autre pôle de développement, le programme sur la conception de maisons à énergie positive sur tout le pourtour méditerranéen. Un troisième programme de recherche s’implique dans la transformation des micro-algues naturelles présentes dans les rivières, mers et océans dont certaines variétés possèdent 50% d’huile transformable en carburant. Enfin, Pertuis compte profiter du développement des smart grids, ces réseaux de gestion collective de l’électricité intelligents entre producteurs et consommateurs pour diminuer la production globale. Pertuis compte également de belles pépites hors du monde de l’énergie comme Winlight System, spécialiste de opto-mécanique et de l’optronique. Ou Auto Escape, un des leaders mondiaux de la location de voiture en ligne. L’énergie entrepreneuriale est multisectorielle.

LA FRUITIÈRE NUMÉRIQUE : CRÉATIVITÉ PARTICIPATIVE A Lourmarin, le développement technologique se concrétise au plus près des entreprises et des habitants. Pour Blaise Diagne, son maire et président de Communauté de communes des Portes du Luberon, la mission première d’un élu pour sa ville est de favoriser le lien social. Et quoi de plus fédérateur au XXI° siècle que de fédérer les citoyens autour de l’axe porteur d’avenir qu’est le numérique. La ville a repris une ancienne fruitière agricole rebaptisée la Fruitière numérique. Sur 1 000 m² couverts, quatre animateurs accueillent particuliers, entreprises, centres de recherche, artistes, étudiants de tous horizons professionnels ou culturels et de toutes régions pour échanger et réaliser leurs projets. Ces créatifs disposent d’un parc d’ordinateurs connectés à trois imprimantes 3D, une fraiseuse et un outil de découpe laser. Ce pôle numérique dispose de lunettes qui permettent l’affichage d’images numériques. Une salle de co-working encourage les échanges entre personnes d’horizon aussi divers pour provoquer l’émergence de nouvelles idées, voire de nouvelles collaborations créatives de nouvelles richesses matérielles et immatérielles. “Ainsi, une entreprise a déjà embauché un premier passionné du numérique qui fréquentait la fruitière et lui laisse une demi-journée par semaine pour venir dans ce lieu échanger et laisser libre cours à sa créativité”, souligne Blaise Diagne. La Fruitière devient tendance et des entreprises l’utilisent comme lieu de séminaire de salons professionnels. “Nous comptons développer un auditorium pour accueillir d’autres manifestations”, projette Blaise Diagne. L’opération aura coûté au total 3,5 M€ dont 800 000 € financés par des subventions. L’ensemble des emprunts seront remboursés en 2020, à la fin du mandat. La commune compte 260 à 270 emplois, 1 000 habitants, soit un taux d’emploi des plus importants du département et le meilleur PIB réalisé dans le tourisme par habitant du Vaucluse.

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BRÈ VES DES TERRITOIRES PAYS CAVARE ET DES SORGUES

phone quelle que soit l’heure. Sa société transporte des fruits et légumes, des produits frais et des produits secs sur palettes pour le compte des industriels et de nombreuses enseignes de la grande distribution. Pour les 20 prochaines années, Laurent Czimer veut poursuivre cette croissance interne et lente.

Proroch, spécialiste de l’extraction et de la transformation de pierre de taille, distribue ses produits dans toute la France. L'entreprise maîtrise toute la chaîne de production, de ses quatre sites d'extraction de Ménerbes (84), Beaulieu (34), Pondres (30) et Vers-Pont-du-Gard (30) jusqu'à ses deux ateliers qui maîtrisent les savoir-faire traditionnels comme les nouvelles technologies. Sur celui de Coustellet, Proroch dispose d'un bureau d'études et utilise des scanners et des machines à commande numérique qui permettent la réalisation de toutes formes personnalisées de pierre massive. Si ce matériau connaît un grand succès dans les caveaux viticoles, on le retrouve également dans certains équipements (collège Anne Franck de Morières-lès-Avignon, lycée Jean Vilar et gymnase Jean Alesi de Villeneuve-lès-Avignon, Médecine du Travail de l’Isle-sur-la-Sorgue …) et aussi sur de nombreuses maisons de particuliers et logements collectifs.

AVIGNON GRAND AVIGNON En 5 ans, la Financière Mirabeau, créée par JeanPascal Mattei est passée de 2 salariés à 20 collaborateurs. L’entreprise d’Agroparc doit son succès à un métier nouveau, l’analyse et la contestation de prêts bancaires par les entreprises et les particuliers. Depuis sa création, elle a traité 10 000 dossiers sur lesquels elle ne se rémunère en pourcentage que sur les affaires gagnées. Pour entrer en contact avec ses clients, elle s’appuie sur un réseau national de conseillers en gestion et sur son site internet “Recours bancaire”. L’entreprise recrute encore, notamment des analystes financiers.

La Commission nationale d’aménagement commercial a rejeté le projet d’un hypermarché à l’enseigne U à Plan d’Orgon aux portes de Cavaillon. Les élus de la cité cavare et les associations de commerçants vauclusiennes s’étaient mobilisés contre ce projet de 8 000 m².

Martin Fourt (47 ans) et Younes Oualla (25 ans) ont décidé le livrer des colis dans le Grand Avignon sans polluer, en véhicules électriques. Ils ont baptisé leur entreprise Miel comme ’’Mobilité Innovante Electrique et Logistique’’ et effectuent leurs tournées depuis avril avec deux fourgonnettes 100 % électriques. Comme elles disposent d’un volume plus réduit qu’un classique fourgon diesel, d’une autonomie de 140 km et d’un temps de recharge de 30 minutes minimum, ils ont pris un entrepôt au MIN, très proche des points de livraison pour pouvoir effectuer plus de rotations. Les deux associés parti-

Laurent Czimer, transporteur cavaillonnais, a réussi à passer toutes les crises du transport et compte 25 véhicules motorisés, 35 remorques et emploie 35 permanents. “Depuis le début, nos clients nous restent fidèles”, souligne ce chef d’entreprises qui leur répond personnellement au télé-

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cipent à leur manière au Plan de Protection de l’atmosphère de l’agglomération d’Avignon.

ans de travail, repose sur la vente d’options supplémentaires.

PAYS D’ORANGE

Depuis le 1er juillet, le Ministère de l’Agriculture publie une carte interactive en ligne des résultats des contrôles d’hygiène menés dans les restaurants d’Avignon. Avec Paris, la ville est pilote en France pour cette opération de transparence qui deviendra nationale au premier janvier prochain.

Egide, spécialiste de la fabrication de boitiers hermétiques pour protéger des composants électroniques en milieux hostile compte doubler son chiffre d’affaires d’ici 2018. L’entreprise installée à Bollène, dont les 235 salariés réalisaient 21 M€ de chiffre d’affaires en 2014, vise un redéploiement à l’international dans les grands pays industriels d’Europe et d’Asie.

Adeline Magnier lance Ici Like, un nouveau site qui permet à l’internaute de connaître tous les événements sportifs, culturels et de loisirs du moment sur une ville et ses alentours. “Avec Internet, les internautes ont pris l’habitude de gérer leurs loisirs au dernier moment, certains de trouver sur le net immédiatement ce qu’ils recherchent”, explique la responsable de cette entreprise familiale avignonnaise. Si l’accès au site est gratuit pour les particuliers, les organisateurs d’événements devront s’affranchir d’un forfait annuel de 20 € pour annoncer leurs dates. Les internautes pourront également laisser leur appréciation sur les événements auxquels ils ont participé.

PAYS D’APT Racheté par Verdoso en 2012 à Kerry, sauvé et revendu fin 2014 au groupe familial Mireolian, Aptunion renoue avec la croissance et la rentabilité. L’entreprise dirigée par Olivier Charles compte réaliser 1,5 M€ de résultat d’exploitation en 2015 et porter son chiffre d’affaires à 40 M€ en 2017 contre 35 M€. Le spécialiste du fruit confit pour les industriels de la pâtisserie et des tablettes de chocolat dans 60 pays a bénéficié de 5 M€ d’investissements de Verdoso. Aptunion compte investir 1 M€ par an pendant plusieurs années. Son effectif s’élève à 160 personnes et 80 collaborateurs temporaires.

COMTAT VENAISSIN VENTOUX Gasnault, spécialiste du BTP installé à Pernes-lesFontaines, milite pour les chantiers propres. Lors d’une démolition, 30 % des gravats sont constitués de ciments retirés du site et transformés sur des centrales spécialisées. Or, le reste n’est souvent jamais exploité car mélangé à de l’argile, matériau inutilisable car il se rétracte au soleil et gonfle avec l’humidité. L’entreprise familiale, qui réalise 3 M€ de chiffre d’affaires avec 27 personnes, est une des rares à avoir dans la région adopté une centrale installée sur le chantier même, qui malaxe la terre et les cailloux avec de la chaux pour rendre l’argile inerte et utilisable pour les remblais.

La communauté de commune Pays d’Apt Luberon lance la commercialisation de 39 lots sur la nouvelle zone d’activités de Perréal. Ces 10 hectares non thématisés accueillent tous types d’entreprises locales et nouvelles pourvu qu’elles soient en développement. Ces terrains viabilisés, irrigués par le très haut débit, s’échangent à 45 € du mètre carré. Pays d’Apt Luberon va déjà y accueillir le regroupement des installations d’EDF et projette l’implantation d’une pépinière d’entreprise.

PERTUIS SUD LUBERON La Commission nationale d’aménagement commercial rejette le projet des Croisières à Carpentras. Le projet comprenait une surface commerciale de 23 628 m² en bord de la nouvelle rocade.

Plus de 6,5 milliards d’euros ont d’ores et déjà été engagés pour la réalisation du programme ITER à Cadarache. Une nouvelle phase décisive se dessine en vue d’accélérer la construction de l’une des plus grandes installations de recherche au monde. A ce jour, plus de la moitié des contrats de prestations et de travaux attribués en Europe (2 milliards d’euros) a été remportée par des entreprises françaises dont 1,6 milliard d’euros par des entreprises implantées en région PACA. De nombreux autres contrats, à forte valeur ajoutée en termes d’innovation, restent à venir..

A Pernes-les-Fontaines, la start’up Castelprod a lancé un jeu en ligne gratuit fin avril Space Origin. Les 6 inventeurs projettent les internautes dans un jeu de stratégie qui se déroule au XXXIe siècle. Leur objectif : développer des programmes politiques afin d’être élus empereur et diriger des planètes. Le modèle économique du jeu, qui a demandé deux

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AVIGNON

PLAN DE PRÉVENTION DES RISQUES Les dernières données connues sur les risques d'inondation permettent aux services de l’Etat d'autoriser l'ouverture à l'urbanisation de la zone de Bel Air et de l’éco-quartier du Canal du Puy. Courtine-TGV reste partiellement bloqué dans l’attente d’une dernière étude sur un point critique de la digue à Bonpas qui conditionne le développement urbain du Sud de la Ville.

Dans l'attente de la qualification de l’ensemble du dispositif qui protège Avignon des crues de la Durance, l’Etat, dans son dernier “Porté à connaissance” permet l’ouverture à l’urbanisation de deux quartiers (voir la carte sur vaucluse.cci.fr/carte). Le secteur de Bel-Airouest (400 logements prévus), derrière l’Ecole Hôtelière d’Avignon, passe de zone orange (inconstructible) en zone bleue (constructible). Celui de Joly-Jean (Zac du Puy) passe également en bleu. Ce site, situé au Sud de la Rocade, bénéficie d’un projet d’éco-quartier d’habitations de 1 000 logements. Le document, établi avec les services de la ville, s’appuie sur les études finalisées fin 2010 sur l’impact de ruptures localisées de la digue palière et les enjeux de développement à court terme identifiés par la municipalité.

COURTINE TGV TOUJOURS LIMITÉ Pour le reste, il faudra attendre la qualification RCR (Résistance à la crue de référence) de l’ensemble de la digue qui va du Rhône jusqu’au passage de Bonpas comme résistant à la crue centennale. En attendant, rien ne bouge sur le futur quartier TGV. Si la partie centrale face à la gare est bien constructible (ZAC TGV, exposée à des aléas modérés), les parties est et ouest restent interdites à l’urbanisation (non urbanisées et pour partie exposées à des aléas forts). Ce linéaire en bord de Durance ne pose pas de souci sur les 3 kilomètres de la digue CNR qui va de la confluence avec le Rhône à la voie ferrée PLM. Sur les 11 kilomètres suivants, de la voie PLM au

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carrefour de Bonpas, la ville a terminé en septembre trois ans de travaux de confortement calculés pour que l’ouvrage résiste à une crue millénale.

tennale. Dans le cas contraire, il nécessitera des confortements au niveau de son soutènement pour éviter qu’une inondation aille jusqu’aux Remparts.

POINT NOIR DE BONPAS

Ce dossier a pris du retard car la réglementation a changé

Restent les 500 mètres de digue plus ancienne qui supportent la route entre le carrefour de Bonpas et le barrage EDF. Le ”verrou de Bonpas”, coincé entre Durance et colline, traversé par une départementale surchargée (D 900) vers Apt et Cavaillon, l’échangeur d’AvignonSud, deux ponts, des canaux, les remblais de la voie

ZONES DE REFUGE Dans les secteurs de la zone urbanisée soumis à des aléas forts (hauteur d'eau supérieure à 1 mètre), le “Porté à connaissance” demande la création d’aires de refuge pour les constructions neuves. Une telle aire est également prescrite, sauf impossibilité technique, dans le cas de projets d'aménagement de constructions existantes dès lors qu'ils accueillent de nouveaux logements ou augmentent la population hébergée. Cet équipement doit émerger de plus de 20 centimètres audessus de la cote de référence des crues, soit d’un à trois mètres suivant les quartiers.

UN URBANISME CONTRAINT Rappelons l'existence d'une bande de sécurité non constructible juste derrière les digues de protection, zone classée en rouge (150 mètres derrière la digue et 100 mètres derrière les ouvrages CNR). Audelà, dans les zones non urbanisables soumises à un aléa, dites zones oranges, zone de Courtine et zone située entre la route de Marseille et la ligne TGV, les constructions nouvelles restent interdites. Plus au nord et jusqu’aux Remparts, la zone bleue, zone urbanisée sous l'influence de la digue palière, est, au contraire, destinée à la densification urbaine.

TGV et la digue restent un cas d’école pour les aménageurs publics. Son bouchon quotidien demeure un point noir. Une première étude a permis de calculer la capacité des canaux (Crillon, Durançole, Puy…) d’évacuer les eaux. Une seconde étude d’envergure, portée par la ville d’Avignon, démarre à l’automne pour connaître les points de fragilité de la digue de Bonpas. Ses résultats, qui définiront les travaux nécessaires, seront remis fin 2016. Ce dossier a pris du retard car la réglementation a changé. Cette digue, sur laquelle est implantée une route relève désormais de la compétence partagée du Conseil départemental et de la ville et non plus du seul Conseil général. Dans le meilleur des cas, cet ouvrage répond aux critères de qualification et l’on considère qu’il peut résister à une crue cen-

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ESPRIT CLIENT JE ME PERFECTIONNE JE ME FORME

Pour accompagner les commerçants à toujours mieux accueillir leurs clients, la CCI a organisé une première opération d’envergure avec Monteux en ville pilote. Ses services ont audité des magasins volontaires, permis de clarifier des points d’amélioration, proposé des formations adaptées pour satisfaire encore mieux les consommateurs. Cette formule baptisée Esprit Client ou High Hospitality au niveau national est duplicable dans toutes les villes et quartiers du Vaucluse.

UN PREMIER QUESTIONNAIRE Ce fut un succès puisque plus de la moitié des professionnels consultés ont répondu présent, soit 64 commerces. Ensuite, pendant trois jours, des binômes constitués de 8 conseillers entreprise, en commerce et tourisme de la CCI ont rencontré chacun des commerçants volontaires. A l’aide de leurs tablettes, ils ont réalisé un premier audit et questionnaire sur les pratiques d’accueil ainsi que l’aménagement intérieur et extérieur du magasin. Les questions portaient sur la capacité à recevoir des clients en toute situation, accueillir et manager son personnel, avoir connaissance des destinations touristiques alentours, bien connaître ses clients, gérer sa présence sur le web, renforcer la compétitivité de son offre... Les 8 conseillers soulignent un excellent accueil. Chaque commerçant a reçu en retour, un diagnostic personnalisé des points forts et des points faibles de son établissement.

L’objectif de la démarche Esprit Client est d’accompagner chaque commerçant vers les bonnes pratiques. Son slogan annonce clairement la couleur : “Je me perfectionne, je me forme”. Cette opération permet de renforcer la qualité de la relation personnelle et de proximité au cœur de l’activité commerciale, ce qu’aucune grande surface ou site internet ne pourra apporter. Portée par la CCI, la première mission a eu pour cadre la ville de Monteux à la demande de deux associations locales, l’UCAM et Monteux Cœur de ville. Dans un premier temps, les deux associations ont sensibilisé les commerçants de la ville sur cette vaste opération. Ensuite, l’animatrice de l’UCAM est partie à la rencontre de l’ensemble des établissements de la ville pour leur proposer d’adopter la démarche.

FORMATIONS SUR MESURE Une seconde visite cet été du service Formation Continue de la CCI a débouché sur 43 rendez-vous pour évoquer des formations sur mesure. Certains professionnels souhaitent améliorer leur vitrine, accroître leurs compétences dans la gestion des réseaux sociaux, mieux maîtriser des langues étrangères, développer leur compétitivité, assurer un meilleur accueil des consommateurs… La CCI leur proposera des formations collectives ou individuelles. Certains commerçants pourront adhérer à la charte Esprit Client et pourront l’afficher grâce à une vitrophanie sur leur devanture. Organisée sur Monteux, l’opération Esprit client

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pourrait essaimer à Pernes-les-Fontaines et Althendes-Paluds grâce à l’UCAM, villes de la même communauté de communes. Toutes les villes et quartiers commerçants du département peuvent en bénéficier. Organisées collectivement sur un même lieu, elles permettent d’améliorer l’attractivité commerciale de l’ensemble d’une commune. Cette opération s’inscrit dans la démarche nationale lancée par CCI France et le ministère des Affaires étrangères et du Tourisme, High Hospitality Academy. Elle tend à renforcer le rôle d’ambassadeurs de la France des hôteliers, restaurateurs, commerçants, transporteurs, gestionnaires de sites touristiques pour les clients de proximité comme de passage.

Accompagner chaque commerçant vers les bonnes pratiques

INFO CCI Vous êtes intéressé par ce dispositif d’audit des commerces et des établissements touristiques ? Contactez le pôle tourisme de la CCI de Vaucluse. CONTACT PÔLE TOURISME DE LA CCI DE VAUCLUSE nballoffet@vaucluse.cci.fr

04 90 14 87 19


MAÎTRISE DE L’ÉNERGIE EN ENTREPRISE La facture énergétique pèse lourd sur les comptes de beaucoup d’entreprises. Pour bien identifier les causes de consommation excessives et cachées et mettre en place des solutions d’économies, la CCI lance le dispositif MEE. A l’aube de la déréglementation des tarifs de l’énergie prévue début 2016, le sujet est vraiment d’actualité.

même aux yeux des meilleurs contrôleurs de gestion, puis ils passent au crible tous les postes de consommation d’énergie, y compris l’isolation des bâtiments et installent des capteurs sur certains équipements si nécessaire pour recueillir des données objectives. Ensuite, les auditeurs proposent des mesures correctives à court, moyen et long terme. Certaines ne coûtent rien comme le cost killing auprès des fournisseurs d’énergie, l’adoption de

MEE, comme Maîtrise de l’Energie en Entreprise, est la nouvelle arme de la CCI dans la chasse aux gaspis. Ce dispositif se donne pour ambition d’apporter toute la lumière au chef d’entreprise sur sa consommation énergétique réelle et de préconiser les bonnes pratiques pour en réduire ses factures. La démarche vise à accompagner 14 entreprises des territoires de Vaucluse, Pays d’Arles et Alpes de Haute de Haute Provence pour une durée de 18 mois. L’opération prévoit au global 21 jours d’accompagnement par entreprise, incluant 6 jours sur site dont 4 jours de visites techniques ainsi que des sessions de formation collective, et du temps nécessaire à la collecte des données et la mise en oeuvre d’indicateurs de suivi. Dans une première phase, des spécialistes de process industriels décortiquent les factures de gaz ou d’électricité rarement claires

75 % des économies concernent le chauffage, la production d’air comprimé et les process de fabrication. 26


bonnes pratiques, l’intégration des économies de consommation dans l’organisation du travail et des process. D’autres portent sur des investissements dont la plupart seront amortis par les économies qu’ils génèrent et bénéficient d’aides. La CCI de Vaucluse est pilote de cette opération et travaille en partenariat avec la CCI des Alpes-de-Haute-Provence et la CCI du Pays d’Arles. Les CCI s’appuient sur l’expertise de deux structures spécialisées, l’actuelle Agence Locale de Transition Energétique (ALTE) et ex-association pour les énergies renouvelables et l’écologie (AERE) basée dans le Vaucluse, et Ecopolénergie, située dans les Bouches-du-Rhône. L’opération soutenue par l’État, la Région et l’Ademe permet aux entreprises de bénéficier d’un coût de 2 047 € HT contre 8 750 € HT en tarif normal. Si certaines industries se sont déjà inscrites en 2015, le lancement d’un second groupe d’entreprises aura lieu au premier semestre 2016. Rappelons que selon l’Ademe, 75% des économies concernent le chauffage, la production d’air comprimé et les process de fabrication. Bien maîtrisée, la consommation d’énergie s’anticipe comme n’importe quelle fourniture et ouvre la porte à de beaux gains de productivité. CONTACT NATHALIE DUCHOZAL 04 90 14 87 30

UNE CENTRALE PHOTOVOLTAÏQUE SUR LES TOITS DE LSB LA SALLE BLANCHE La société aptésienne LSB La Salle Blanche, productrice des salles et de matériaux en atmosphère contrôlée, accueillera prochainement sur ses toits une centrale photovoltaïque. La production, qui démarrera à l’été 2016, sera de 250 MWh par an. C’est l’entreprise LUCISOL, productrice d’énergies renouvelables, qui fait appel au financement participatif et invite actuellement les habitants, mais aussi les entreprises, à la rejoindre en souscrivant des parts à son capital afin de développer ce projet. Le but de cette société également basée à Apt : partager avec les citoyens les investissements, les bénéfices et la gouvernance de l’entreprise. Avec l’idée que l’on peut rendre son épargne utile pour le territoire où l’on vit et pour la planète. PLUS D’INFOS www.lucisol.fr

PRÉPARER LA FIN DES TARIFS RÉGLEMENTÉS DE L’ÉNERGIE Les tarifs réglementés proposés aux professionnels de l’industrie, du commerce, de l’hôtellerie et des services seront supprimés au 31 décembre 2015, conformément au droit européen imposant l’ouverture du marché de l’énergie. Le premier janvier 2016 marque la fin des tarifs encadrés de l’énergie pour les entreprises. Vous êtes concerné si vous avez un contrat d’électricité pour une puissance supérieure à 36kVA (tarifs jaune et vert), ou si votre consommation de gaz est supérieure à 30MWh/an. Une fiche technique et une vidéo explicative des évolutions attendues sont consultables directement sur le site de la CCI Vaucluse (www.vaucluse.cci.fr). Pour les situations plus complexes, la CCI peut accompagner les entrepreneurs à s’adapter à la libéralisation du marché.


MÉDIATION VERS UN RÈGLEMENT À L’AMIABLE DES CONFLITS La CCI a créé son Centre de médiation, délégation régionale Paca de la Chambre Nationale des Praticiens de la Médiation. Les entreprises peuvent ainsi rencontrer facilement un interlocuteur qui peut les aider à résoudre rapidement leurs problèmes à un coût réduit. Une solution rapide et efficace pour sortir d’un conflit et rétablir des relations commerciales pérennes. Litige avec un client, un fournisseur, un associé, un concurrent… cette situation délétère pénalise la bonne marche et l’efficacité de l’entreprise quand elle ne la fragilise pas. Pour éviter un procès souvent long et coûteux financièrement et moralement, la médiation se développe dans la résolution des conflits. Cette pratique instaurée depuis 20 ans, est même préconisée par l’Union Européenne et encouragée par un pan entier de la loi Macron notamment dans son article 2015-282. Pour faciliter l’accès à cette pratique, la CCI a mis en place un service dédié à la médiation et pris la délégation régionale Paca de la Chambre Nationale des Praticiens de la Médiation (CNPM) afin d’accompagner les entreprises dans la mise en œuvre de ce mode amiable de règlement des conflits. Cette voie peut être prévue par une clause du contrat, sollicitée par les parties, voire ordonnée par un juge qui désignera un médiateur ou une association de médiateurs. Lors des échanges, les entrepreneurs peuvent venir accompagnés de leur avocat. L’accord peut ensuite être soumis à un juge. Une fois homologué, il aura force exécutoire au même titre qu’un jugement.

plus près des intérêts de chacun. “Je préconise la présence des avocats au côté de chaque partie, leur rôle est essentiel, souligne Anne-Valérie MeryRamat, juriste, médiateur, déléguée régionale Paca de la CNPM en charge du Centre de médiation à la CCI. De plus, cette démarche est entièrement confidentielle et peu onéreuse. En pratique, les honoraires du médiateur se partagent à parts égales entre les parties”. Pour traiter rapidement et au mieux chaque affaire, la CCI dispose du réseau national de médiateurs de la CNPM. Leur diversité de profil et de compétences est une richesse face à la diversité des dossiers. Tous sont des professionnels impartiaux et indépendants, formés, compétents et agréés.

UNE JUSTICE RESPONSABLE “Dans la justice du XXI ème siècle, les paradigmes changent, reprend Anne-Valérie Mery-Ramat. Le recours à un juge sera moins automatique et l’utilisation des modes amiables de règlement des conflits va devenir un préambule obligatoire dans de nombreux domaines. La Justice elle-même encourage cette démarche qui désengorge les tribunaux”. Quand deux parties sont au moins d’accord sur le fait qu’elles ne sont pas d’accord, elles ont tout à gagner à se retrouver sur le terrain de la médiation pour résoudre, au plus vite, leur différend.

PROFESSION : MÉDIATEUR Aujourd’hui, tout le monde peut se prétendre médiateur. Heureusement, cette mission se professionnalise avec plusieurs organismes reconnus pour assurer la formation et certifier la capacité à exercer cette mission sur les fondements d’un code de déontologie. Le médiateur n’a pas pour objectif de trouver la solution. Son rôle est d’accompagner les parties vers la recherche d’une solution partagée. Pour y parvenir, le médiateur créera les conditions favorables en instaurant une ambiance apaisée, dépassionnée pour permettre l’écoute des problématiques réciproques et déboucher sur un accord amiable, au

INFO CCI Pour joindre notre médiateur 04 90 14 87 29 centredemediation@vaucluse.cci.fr

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L’utilisation des modes amiables de règlement des conflits va devenir un prĂŠambule obligatoire dans de nombreux domaines.


RÉSEAUX PROFESSIONNELS

Isolés les chefs d’entreprises du Vaucluse ? Pas tous. Beaucoup créent et adhèrent aux nombreuses associations anciennes comme récentes. Certaines, comme le BNI s’affichent clairement comme un club d’entraide pour développer du business quand d’autres misent sur la convivialité ou la mise en place d’actions collectives locales.

LE BUSINESS APRÈS LE TRAVAIL

Le 11 juin dernier à l’Université, l’association de chefs d’entreprises Carpensud avait invité 12 autres associations d’entrepreneurs pour un afterwork. Près de 300 entrepreneurs de tout le département ont sauté sur l’occasion pour faire connaissance et échanger leurs cartes. “Nous avons renouvelé ce type d’événement avec un tournoi de handball le 15 octobre”, précise Astrid Jourdan, sa présidente. Carpensud est né en 1996, rassemble près de 115 adhérents, emploie deux permanents, qui multiplient les actions collectives locales au service des entreprises.

A CHACUN SA RECETTE Le Vaucluse compte de nombreuses associations. Certaines sont territoriales. D’autres affinitaires comme Femmes Chefs d’Entreprises ou Haut Les Filles. Ou thématiques comme Avignon Delta Numérique qui fédère les entreprises des TIC pour faire savoir que toutes leurs compétences existent localement. Si certaines associations sont spontanées, d’autres sont issues de la volonté de la CCI de faciliter l’émergence d’un seul acteur pour assurer la défense et la promotion du monde économique local. C’est le cas d’Orange Sud Entreprendre, né en 2010, présidé par Marie-Laure Grangeon. Ou Cavaillon Entreprendre en 2008. “En 2013, nous avons notamment lancé les Rendez-vous malins qui, un samedi par mois, a réuni autour de Cavaillon Entreprendre les commerçants et les associations sportives pour animer la ville pour rendre notre cité plus attractive, explique son président Stéphane Trachino. Nous venons de lancer un groupe de mécènes de la Garance-Scène nationale et attaquons le chantier de la signalétique”. Créé sur l’ancienne structure des DCF, Olivier Berger a lancé Méga, plus récemment, pour fédérer les entrepreneurs du Grand Avignon. Près de 30 entreprises de toutes tailles se retrouvent chaque mois autour d’une thématique nouvelle.

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OPTIMISTES DĂŠprimĂŠs les chefs d’entreprises ? Pas vraiment. Marie Christine Pessiot, dirigeante de sociĂŠtĂŠ, anime la Ligue des optimistes pour le Vaucluse. “Deux fois par an, une cinquantaine de chefs d’entreprise se retrouvent autour d’un repas pour partager de l’information et leur optimisme dans la gestion de leur entrepriseâ€?, explique-t-elle. Dans le Luberon “le Groupement des entreprise de Pertuis et des environs (GEPE) existe depuis 1983, explique Corinne Dupaquier, une de ses administratrices de longue date. Nous fĂŠdĂŠrons les entreprises sur des thĂŠmatiques et disposons d’un carnet d’adresses très fourni pour rĂŠsoudre les problèmes de nos adhĂŠrents avec les institutionsâ€?. Marc Suprano, le prĂŠsident du GEPE est dĂŠpositaire du prĂŠcieux listing. En 2003, autour de la zone du Revol, Jean-Yves Petitgars avait crĂŠĂŠ Entreprises en Pays d’Aigues. “Je souhaite ĂŠtendre notre rĂŠseau sur l’ensemble du Sud Luberon, souligne Romain Brette, l’actuel prĂŠsident de ce groupe d’une trentaine d’entrepreneurs.

CLUB BUSINESS

tions sur Avignon et sur Cavaillon, ce rĂŠseau d’affaires a connu rĂŠcemment la crĂŠation de nouveaux groupes sur Orange, Carpentras et Pertuis. â€œĂ€ Pertuis, nous rassemblons 35 entreprises de secteurs diffĂŠrents qui se cooptent entre elles et qui se recommandent chacun des membres auprès de leurs relations“, explique Corinne Dupaquier sa prĂŠsidente. Chaque semaine, nous organisons un rendezvous matinal pour mieux nous connaĂŽtre. L’adhĂŠsion annuelle s’Êlève Ă 1 200 â‚Ź, rapidement amortie par le nombre de nouveaux clients apportĂŠs par le rĂŠseauâ€?. Pour les entrepreneurs du Vaucluse, la relation humaine se construit aussi en dehors des rĂŠseaux sociaux en ligne.

Pour les entrepreneurs du Vaucluse, la relation humaine se construit aussi en dehors des rĂŠseaux sociaux en ligne.

Dans le mĂŞme temps le rĂŠseau BNI tisse sa toile dans le Vaucluse. Après l’ouverture de deux associa-

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FOSCCI INFOS CCI CONFÉRENCE DE PRESSE BPI FRANCE À LA CCI DE VAUCLUSE

FÊTE DE LA GASTRONOMIE

Le 2 septembre dernier, BPI France, la Banque publique d’investissement, a choisi la CCI de Vaucluse pour annoncer la bonne nouvelle à la presse. Elle ouvrira en mars prochain une délégation à Avignon. Une équipe de 7 personnes étudiera et attribuera de manière autonome des financements aux entreprises. La BPI finance la trésorerie, l’investissement matériel, immobilier et immatériel, apporte sa garantie jusqu’à 70 % sur les prêts bancaires, octroie des avances remboursables sur des projets innovants et des prêts à taux zéro, intervient en fonds propres et soutient l’exportation.

CLUB C CLLUB

IIE E

LE CLUB IE FÊTE SES 3 ANS !

Cet événement national a été créé il y a 4 ans afin de célébrer l’inscription du “Repas gastronomique des Français”au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Forte du succès des précédentes éditions, l’Ecole Hôtelière d’Avignon, avec le concours de l’UMIH 84, a organisé le soir du 25 septembre, un parcours gastronomique sous forme de savoureux buffets dans les jardins du Campus de la CCI. Les places, au tarif de 25 €, ont été vendues en quelques jours, signe que le menu était prometteur. 300 épicuriens ont ainsi dégusté, dans une ambiance conviviale, un repas préparé et commenté par les élèves, les apprentis et leurs professeurs. Au menu notamment : un pressé de légumes au pesto en tarte fine, une tartine de bar acidulée et son chutney de mangue, un mojito brioché… Vivement l’année prochaine !

A cette occasion, il s’est réuni au Musée Angladon pour une visite VIP de l’établissement, sous l’angle AUCLUS CCI C CI VVAUCLUS “L’influence de la culture”. La soirée a également été ponctuée de démonstrations de serious games afin de sensibiliser les entreprises aux enjeux de la veille, de l’influence et de la sécurité. Les membres du Club ont ainsi pu réviser les bonnes pratiques de l’IE en s’amusant avec “CCI Intelligence économique, le jeu” réalisé par la CCI de Normandie.

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450 DIPLÔMÉS DANS NOS ÉCOLES ! Vendredi 18 septembre, François Mariani, Président de la CCI de Vaucluse, a remis leur diplôme aux lauréats 2015 de l’ensemble des écoles de la CCI : Sud Formation Santé, l’Ecole Hôtelière d’Avignon et Sup’Avignon Management. Cette année, le parrain de l’ensemble des promotions est Pierre Gagnaire, chef étoilé, élu “Meilleur chef du monde” par ses pairs en 2014 et 2015. Ce cuisinier de renom entretient des relations étroites avec l’Ecole Hôtelière d’Avignon où il a enseigné à plusieurs reprises. La CCI de Vaucluse est particulièrement fière des ses écoles, dont les taux de réussite aux différents examens officiels, chaque année, avoisinent 100% pour de nombreuses formations, et sont largement supérieurs aux moyennes académiques. Ces excellents résultats récompensent ainsi le travail effectué par l’ensemble des équipes et le soutien apporté aux étudiants.

UN DES MEILLEURS APPRENTIS DE FRANCE À L’ECOLE HÔTELIÈRE D’AVIGNON Allan Vassor, élève en Terminale Baccalauréat professionnel Cuisine au CFA de l’Ecole Hôtelière d’Avignon, a reçu le prestigieux titre “Un des Meilleurs Apprentis de France”, organisé par les Meilleurs Ouvriers de France, dans la catégorie “Cuisine Froide”. S’ils étaient 300 au début de ce concours national qui s’est échelonné sur plusieurs mois, 26 ont participé à la finale le 25 septembre dans les cuisines du Lycée Médéric à Paris. Parmi les finalistes, 7 candidats dont Allan, ont reçu ce titre. Si le jeune apprenti a été coaché à l’Ecole Hôtelière par Patrice Leroy, Directeur technique et par Laurent Gambra, professeur de cuisine, il a également été particulièrement soutenu par la direction et la brigade de cuisine de l’Hôtellerie de Crillon Le Brave, où il effectue son apprentissage auprès du chef de cuisine Jérôme Blanchet. Allan Vassor sera prochainement convié au Sénat où il recevra sa médaille.

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MERCI ! En 2015, la taxe d’apprentissage versée aux écoles de la CCI de Vaucluse a permis d’optimiser la formation de nos élèves, futurs professionnels dans vos entreprises. Rénovation énergétique du Restaurant Gastronomique de l’Ecole Hôtelière d’Avignon. Dématérialisation des outils pédagogiques : recours à un logiciel pour l’appel dans les classes, permettant un suivi des élèves en temps réel ; consultation des mises à jour des emplois du temps, à distance, depuis des smartphones par les professeurs, les apprentis et leur famille. Modernisation des outils d’apprentissage avec la mise place de formations en ligne ou e-learning. Équipement de 5 salles de cours avec vidéoprojecteurs intégrés. Rénovation de l’atelier pâtisserie.

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