FOCUS PÔLE AÉRONAUTIQUE
PÉGASE
AVRIL 2015
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sommaire dynamiques AVRIL 2015
05 CRÉATION 5 JOURS POUR ENTREPRENDRE
06 COMMERCE ASSISES DU COMMERCE
08 INDUSTRIE KOOKABARRA JUICE L’HEURE DE LA MATURITÉ
10 SERVICES AVIGNON PROVENCE FRENCH TECH CULTURE
12 TERRITOIRES LES INTERCOMMUNALITÉS AFFICHENT LEURS AMBITIONS
16 BRÈVES L’ACTU ÉCONOMIQUE DU TERRITOIRE
18 ÉQUIPEMENTS PÔLE DE COMPÉTITIVITÉ PÉGASE
22 TOURISME TOURISME FLUVIAL CROISSANCE ET DIVERSIFICATION
24 DÉVELOPPEMENT DURABLE INNOVATIONS VAUCLUSIENNES EXEMPLAIRES
26 RÉGLEMENTATION ACCOMPAGNEMENT DES ENTREPRISES
28 FORMATION FORMATIONS INITIALES CCI POUR CONSTRUIRE L’AVENIR
30 BACK OFFICE SANTÉ AU TRAVAIL TROUVER LE BON ÉQUILIBRE
32 INFOS CCI L’ACTUALITÉ DE VOTRE CCI
34 INTERNET NOUVEAU SITE WEB, POUR MIEUX VOUS SERVIR !
édito
Tout seul on va plus vite. Ensemble on va plus loin.
Nous avons quitté 2014 sans regret : croissance atone, carnets de commandes vides, défaillances d’entreprises au plus haut, exportations locales au plus bas, taux de chômage qui n’en finit pas de monter... Pourtant, notre département bénéficie toujours d’atouts majeurs incontestables : qualité de vie inégalable, climat attrayant, patrimoines historique et culturel majeurs, gastronomie, agriculture et viticulture de haut niveau, tourisme, université dynamique, hautes technologies… Alors comment se fait-il qu’en 2015 nous soyons toujours si pauvres, classés parmi les départements ayant le plus faible PIB par habitant et le taux de chômage le plus élevé, notamment chez les jeunes ? Les chiffres sont têtus : entre les atouts et les résultats il y a un abîme qu’ensemble nous devons commencer à combler si l’on veut imaginer un avenir pour notre département. Certes, beaucoup de rendez-vous ont été partiellement ou totalement manqués par le passé, mais pleurer sur ce qui a déjà été raté n’amène nulle part. Or, il est possible d’inverser la tendance lourde de l’échec. Dans un premier temps, les corps intermédiaires que sont les Chambres d’Agriculture, de Métiers et d’Artisanat ainsi que de Commerce et Industrie devraient être mieux utilisés par nos élus républicains. Nous avons des idées et bien des choses à dire pour peu qu’on nous écoute. Car notre objectif est le développement économique qui génère l’emploi et la richesse, ce que tous les responsables politiques souhaitent également ! Mais nous avons un ennemi commun : le principe de précaution que le législateur français a introduit dans la Constitution en 2005. Au fil du temps, il est devenu un principe politique qui préside à toute décision ou presque, avec les risques de stagnation qui vont avec. Ainsi, comme l’écrit Jean-Marc Ettori, éditorialiste aux Echos “Dans sa version populaire, le principe d’action visant à parer d’éventuels risques s’est mu en principe d’inaction avec des effets catastrophiques.”. Et surtout, n’oublions pas cet adage : “La politique la plus coûteuse, la plus ruineuse, c’est de voir petit”. Aujourd’hui, le Vaucluse est riche en outils et en projets au service de l’aménagement du territoire et du développement économique. Pour l’aire avignonnaise, il y a la LEO, le tram, le pôle multimodal, les ports sur Le Rhône, la French Tech Culture, l’aménagement touristique et commercial du fleuve… Puis, à travers tout notre département, on trouve la Cité du Végétal, le pôle Senteurs-Saveurs, le Parc du Mont-Ventoux et son tourisme vert, le Grand Marché de l’or vert à Carpentras, la liaison ferroviaire Carpentras-Avignon, Monteux et son ambitieux projet de Beaulieu avec ses parcs Spirou et Splashworld, un nouveau pont sur la Durance à Cavaillon en voie d’achèvement, Pégase à l’aéroport d’Avignon-Provence, Trimatech, le pôle nucléaire en Haut-Vaucluse, la Pays de Pertuis avec l’attractivité de Cadarache tout proche, etc. On le voit, il y a des outils et des projets. Ce serait donc la faute à l’argent ? Pourtant, il n’a jamais été aussi peu cher avec des taux d’intérêt quasi-nuls. Alors pourquoi ne pas s’engager sur des investissements avec des retours financiers importants ? Les entrepreneurs et les entreprises ont cette volonté d’accompagner ces projets auprès des collectivités, mais nous ne sommes que la démocratie du premier mot, le dernier mot appartenant à nos élus qui décident ! Plus que jamais, il est essentiel que nous tous, acteurs institutionnels politiques, entrepreneuriaux et administratifs, allions dans le même sens, avec des objectifs communs, afin de servir au mieux l’intérêt d’un département qui en a plus que besoin ! Et si 2015 était l’An 1 en Vaucluse d’une période où l’unité et la solidarité s’imposeraient ? Cela permettrait à nos territoires d’être plus performants au plan économique, en organisant leur aménagement au service des habitants, des PME-PMI et des commerçants… Cela dépend de nous tous ! François Mariani Président de la CCI de Vaucluse
DYNAMIQUES 80 le magazine de la CCI de VAUCLUSE
Directeur de la publication : François Mariani Rédaction : Emmanuel Brugvin, service communication / Secrétariat de rédaction : service communication Conception : service communication / Photos : Benjamin Rinaldi Impression : De Rudder / Tirage : 18 500 exemplaires CCI de Vaucluse / 46, cours Jean-Jaurès, BP 158 84008 Avignon Cedex 1 / Tél. : 04 90 14 87 00 / www.vaucluse.cci.fr
5 JOURS POUR ENTREPRENDRE Créer son entreprise est un des moments les plus importants de ses vies professionnelle et personnelle. Pour mettre de son côté toutes les chances de réussir son projet et éviter de nombreux écueils, la CCI assure la formation nationale Cinq Jours pour Entreprendre. Le temps d’une semaine, les participants passent au crible leur projet lors de formations très pratiques. Créateurs, préparez-vous pour une prochaine session. Créer une entreprise, un saut dans l’inconnu ? Oui, pour ceux qui s’y sont mal préparés, tant les marges d’incertitudes sont grandes. En outre, l’enthousiasme légitime du créateur lui fait parfois éluder certaines questions souvent primordiales. L’expérience prouve que la mortalité des jeunes pousses accompagnées s’avère nettement moins élevée que les 50% de disparitions à trois ans habituels. Pour permettre de cerner au mieux son environnement et son projet, préparer les étapes à franchir à court et moyen terme, opter pour les meilleures solutions financières, commerciales, juridiques et fiscales, reconsidérer un dossier mal ficelé, la CCI organise 5 jours de formation pour les créateurs d’entreprise. Ces modules permettent à chaque participant lors d’intenses journées de travail de 7 heures, du mercredi jusqu’au mardi suivant, de balayer toutes les questions auxquelles les créateurs, emportés souvent par l’optimisme et l’enthousiasme, ne pensent pas toujours. Des consultants externes, des experts-comptables et des experts de la CCI passent au crible tous les aspects juridiques, fiscaux, sociaux, marketing, commerciaux, d’analyse de marché, comptables, prévisionnels, de business plan, de comptes prévisionnels… Forme juridique (SARL, EURL, SAS, SASU, SNC…), régime fiscal, accessibilité du lieu, fonctionnement du RSI, stratégie marketing, différenciation commerciale, capacité de financement, droit et devoirs du gérant, droit des associés et de leurs ayant-droits, aucun des sujets essentiels n’est éludé.
de 525 €, est finançable dans la plupart des cas. Pour ceux qui ne disposent pas de solution de soutien, la CCI leur propose ces 5 jours pour la somme très abordable de 230 €. Ce choix politique s’explique par la volonté de réduire le nombre d’échecs. “Nous accueillons les projets les plus divers“, reprend Christophe Théry. Certains prennent conscience en cours de formation que leur projet ne correspond pas à la réalité du marché et renoncent à une aventure vouée à l’échec. D’autres partent dans la création d’entreprise avec une bonne maîtrise des nombreuses contingences juridiques et économiques. Dans les deux cas, ils prennent leur décision en pleine connaissance de cause.
CLARIFICATION ET SÉRÉNITÉ “Nous sommes ici pour évoquer toutes les bonnes questions que doivent se poser les créateurs d’entreprise pour pouvoir mener leur projet avec la plus grande sérénité possible”, explique Christophe Théry, qui pilote Cinq Jours pour Entreprendre en Vaucluse. Chaque session accueille une dizaine de personnes, rarement plus, pour permettre à chacun d’aborder les problématiques qu’il souhaite. La formation, d’un coût
INFO CCI Prochaines sessions : du 10 au 16 juin, du 7 au 13 octobre, du 25 novembre au 1er décembre. CONTACT 04 90 14 10 04
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FORMATION POUR FUTURS ENTREPRENEURS
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ASSISES DU COMMERCE L’INDISPENSABLE RÉFLEXION D’ENSEMBLE Quel commerce voulons-nous dans le Vaucluse ? Pour tenter de répondre à cette question, la CCI et les services de l’Etat organisaient en décembre dernier des Assises sur le sujet, réunissant des personnalités qualifiées. La solution passe par des actions collectives responsables.
En Vaucluse, l’urbanisme commercial s’est trop souvent affranchi des réflexions sur l’aménagement du territoire. Face à ce constat depuis longtemps évoqué, la CCI et la Préfecture de Vaucluse ont décidé d’organiser les Assises de l’Urbanisme Commercial. Le nombre de m² commerciaux ne cesse de croître, sans logique globale. L’enjeu est de taille pour le commerce de détail du Vaucluse qui emploie 18% des salariés du département. Les établissements se répartissent, d’une part en 4 500 commerces de proximité dont 70% d’entreprises unipersonnelles qui emploient 3 900 salariés, et d’autre part en 593 GMS (magasins de plus de 300 m², les trois quarts non-alimentaires, employant 11 000 personnes (13% des emplois vauclusiens).
SEULE UNE RÉFLEXION COLLECTIVE PERMETTRA À L’ENSEMBLE DU COMMERCE D’ÉVITER L’IMPASSE. pement d’Intérêt Commercial et Communal (GICC) qui serait une structure de cogestion à la disposition des commerçants et des collectivités locales pour animer, gérer et échanger sur les politiques commerciales de la ville ou du quartier. “Chaque Scot peut être en concurrence avec un autre”, reconnaît Christian Randoulet, Président du Scot du bassin de vie d’Avignon. Seule une réflexion collective permettra à l’ensemble du commerce d’éviter l’impasse. “Un maire est sensible aux emplois créés et aux taxes qu’il peut percevoir avec un équipement commercial plus qu’à l’urbanisme, ajoute Frédéric Douëb, avocat parisien, spécialiste du droit commercial. La situation peut s’aggraver. Dans les CDAC, le pouvoir des élus locaux vient encore d’être renforcé et les opposants à un projet peuvent difficilement se défendre car la procédure est secrète et non contradictoire”. Jean-Pierre Ferrand, maître de conférence à l’Université d’Aix-Marseille III ajoute que “la France n’a pas besoin d’un changement de loi tous les trois mois, qui plus est, jamais appliquée. La jurisprudence ne s’appuie que très rarement sur les documents locaux d’urbanisme. La grande distribution s’est construite sur le lobbying”.
MORATOIRE ? A ce sujet, Yannick Blanc, l’ancien Préfet de Vaucluse, a été particulièrement incisif : “J’ai une éthique du service public et de la représentation de l’Etat où l’impuissance collective n’a pas sa place. Les dossiers d’autorisation de la Commission Départementale d’Aménagement Commercial (CDAC) passent et repassent. Traiter les problèmes par le contentieux administratif donne une image d’impuissance publique. J’ajoute que le moratoire évoqué par certains, c’est tout sauf la bonne solution. Le problème de notre pays est la panne des investissements publics et privés car ceux qui peuvent construire l’avenir ne disposent d’aucune visibilité. Nous avons besoin d’anticiper dans l’intérêt général car nous sommes en pleine mutation. Le modèle de la grande distribution est en fin de vie. Le modèle du petit commerce de l’époque de nos parents a pratiquement disparu. Face à la mutation du numérique, les acteurs locaux doivent travailler ensemble pour comprendre ces mutations et offrir des commerces de centre ville et de périphérie qui correspondent aux besoins d’aujourd’hui”.
NOUVEAUX MODES DE CONSOMMATION Aujourd’hui, la grande distribution est assise sur un modèle finissant où les ventes en ligne passeront d’ici 10 ans à 20 ans à 40% ou 50% du marché. Elle a besoin d’un cadre pour y voir plus clair. En parallèle, le pouvoir d’achat diminue, ce qui impacte les pratiques de consommation. Comme le souligne Isabelle Van de Walle, Directrice du Département “Entreprises et Action Publique” du Credoc, “au niveau national, le revenu des ménages a chuté de 0,5% à 1% par an entre 2006 et 2013, alors que les dépenses exigibles au début du mois (loyer, téléphonie, assurance, cantine, internet…) sont passées de 25 % à 33%”. La part à dépenser dans le commerce local se réduit. Et la part croissante d’achats sur internet sur des sites lointains ne devrait pas améliorer les choses.
TERRITOIRE DIVISÉ Pour Francis Palombi, Président de la Confédération des Commerçants de France, “nous devons nous inspirer de solutions comme au Canada, des sociétés de développement commercial qui regroupent toutes les parties prenantes de l’urbanisme commercial, élus, commerçants, consommateurs, pour traiter collectivement des enjeux d’aménagement”. Car en Vaucluse, notre système de planification fonctionne mal, avec pas moins de 7 schémas de cohérence territoriale (Scot). Sa proposition : mettre en place un Grou-
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KOOKABARRA JUICE L’HEURE DE LA MATURITÉ Kookabarra Juice, spécialiste avignonnais du petit déjeuner pour l’hôtellerie, vient d’être récompensé par les trophées Créo Vaucluse. Ce réseau original de soutien des entreprises dont la CCI est membre, salue ici Jérémie Marcuccilli qui, tout en restant propriétaire de son entreprise, a réussi à la réinventer et à poursuivre sa croissance à deux chiffres. Avec son entreprise Kookabarra lancée en 2006, Jérémie Marcuccilli vient de remporter les trophées Créo Vaucluse dans la catégorie Réussite et Développement. “Nos élus politiques n’évoquent que les start up quand ils parlent d’économie, souligne Jérémie Marcuccilli, de ses bureaux installés sur le MIN d’Avignon. C’est bien, mais ce n’est pas suffisant. Si la moitié des jeunes entreprises disparaissent dans les 5 ans, la moitié de celles qui restent ne souffleront pas leurs huit bougies. Pour l’aménagement d’un territoire, soutenir les jeunes pousses, c’est bien. Assurer la pérennité et favoriser la croissance de celles qui survivent est tout aussi essentiel pour structurer durablement le tissu économique. Nous avons connu une année 2014 à la croisée des chemins où il a fallu réinventer notre mode de gestion pour franchir un nouveau cap”.
STRUCTURATION Pour se donner de la lisibilité et rester proactif, Jérémie Marcuccilli a développé ses propres outils de pilotage et de contrôle de la gestion comptable de l’outil industriel et de sa force de vente. En bon chef d’entreprise, il a restructuré le financement de son fonds de roulement avec des encours bancaires et un soutien en trésorerie de la BPI de 80 000 € à rembourser dans 2 ans. Kookabarra va développer ses gammes avec l’arrivée de céréales bio et peut-être, à court terme, tous les produits qui confectionnent un petit déjeuner. L’entreprise emploie 11 personnes et a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 1,5 M€ en augmentation de 15%. La croissance à deux chiffres, c’est une tradition pour Kookabarra.
DU MONO-PRODUIT AU SERVICE COMPLET
CRÉO, RÉSEAU ORIGINAL ET VAUCLUSIEN
Au départ, Jérémie Marcuccilli est parti sur un produit révolutionnaire, la réalisation de jus de fruits frais 100% naturels, sans conservateurs, avec une date limite de consommation de 10 à 14 jours. Offrant les mêmes qualités organoleptiques que les jus frais, son produit permet à l'hôtellerie-restauration de ne plus perdre de temps à presser des agrumes. Mais ces dernières années, Jérémie Marcuccilli s’est aperçu que le seul développement d’un mono-produit avait ses limites. Alors, il change son modèle économique. Kookabarra assure depuis un service de fourniture de petits déjeuners de qualité à l’hôtellerie qui n’a souvent pas de place pour stocker ses produits. L’entreprise propose, depuis, une gamme élargie de références commandées avant 11 heures et livrées le lendemain avant 5 heures. A ses fruits pressés, Kookabarra a ajouté des fruits coupés que les chefs assemblent pour composer leurs propres salades de fruits et éviter les préparations industrielles banalisées. Puis il a ajouté les miels et les confitures confectionnées sur un autre site avignonnais. “Nous assurons à la fois la production, la commercialisation et la logistique en juste à temps dans toute la France, reprend Jérémie Marcuccilli. Nous sommes présents en direct sur Paris et le Grand Sud-Est qui concentrent 75 % de l’hôtellerie française. Nous avons aussi ouvert une antenne commerciale dans la capitale”. 08
Depuis 24 ans, Créo Vaucluse, anciennement RLA, est un réseau qui rassemble 30 structures vauclusiennes de professionnels, dont la CCI de Vaucluse, de l’accompagnement à la création-reprise et au développement. Soutenu financièrement par le Conseil général, l’Etat et les chambres consulaires, Créo Vaucluse organise chaque année ses trophées. En 2014, il a récompensé également Cécile Doumas et Charlotte Guidi, créatrices de “Ce soir ou jamais évènementiel” (dans la catégorie Jeune entrepreneur), Julien Bernaert, gérant de Garri d’Estoublo, entretien d’oliviers (Revitalisation), Loïc Le Doussal, USITAB, éditeur de logiciels (Originalité), Karine Colicourt, épicerie "La Mane" (Parcours personnel) et Philippe et Mélanie Maire, des Cosmétiques DIA TERRA, (coup de cœur des internautes).
Nous assurons à la fois la production, la commercialisation et la logistique Jérémie Marcuccilli
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AVIGNON PROVENCE FRENCH TECH CULTURE
CAP SUR LA FILIÈRE NUMÉRIQUE L’aire avignonnaise se mobilise pour bénéficier de la marque collective French Tech associée au soutien financier de la BPI pour créer un écosystème économique performant autour des activités du numérique. Les acteurs locaux misent sur les atouts culturels de la région.
Notre territoire poursuit l’ambition de faire partie de la French Tech, cette initiative lancée par le gouvernement pour favoriser le développement de l’économie créative dans le numérique en France. Pour Fleur Pellerin, Ministre de la Culture et de la Communication, quand elle était secrétaire d’Etat au Numérique, déclarait : “Nous voulons que les prochains Google naissent en France”. Dans cette démarche, l’Etat ne crée pas une nouvelle structure mais encourage les démarches locales qui veulent créer un écosystème local favorable au développement d’une économie numérique. Le gouvernement met la main à la poche : 200 M€ au travers de la BPI France, la Banque Publique d’Investissements, pour soutenir les “accélérateurs” de croissance locaux et 15 M€ pour accompagner la présence de nos start’up à l’international. La France était la deuxième nation représentée lors du dernier Consumer Electronics Show de Las Vegas avec 160 entreprises.
“Nous devrions disposer d’un formidable outil pour rassembler l’ensemble de la filière, assure Aliocha Iordanoff, Président d’ADN (Avignon Delta Numérique), association dont la CCI est membre fondateur et qui regroupe 60 entreprises locales du numérique. Nous travaillons déjà sur la création de “l’accélérateur” sous la forme d’une SAS qui permettra de soutenir des projets de start’up financés
LE VAUCLUSE NE MANQUERA PAS SON ENTRÉE DANS LA RÉVOLUTION NUMÉRIQUE FRANÇOIS MARIANI
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pour moitié par ses actionnaires et pour moitié par du capital risque de la BPI”.
François Mariani, Président de la CCI, très enthousiaste sur le projet. Comme avec Pégase pour les services aéronautiques, cette filière s’implante durablement dans le territoire”.
CULTURE ET NUMÉRIQUE L’Université, le Festival d’Avignon et de nombreux partenaires dont la CCI et ADN se sont réunis au sein d’une association présidée par Paul Hermelin, Président de Cap Gemini (13ème entreprise de services du numérique mondiale et entreprise du CAC 40) accompagné de deux vice-présidents, Emmanuel Ethis, Président de l’Université, et Olivier Py, Directeur du Festival. “La culture, comme le numérique, créent du lien social et Avignon propose le seul dossier French Tech thématique, en l’occurrence axé sur la culture”, précise Olivier Py. Avant même de recevoir le label, l’équipe lance le fameux “accélérateur” qui permettra chaque année l’accompagnement d’une trentaine d’entreprises du numérique dans leur développement (financement, coaching, mentorat, actions collectives techniques et commerciales, mises en relation avec des “Majors” nationales ou internationales ou des “Champion Tech” locales…). La dynamique créée autour du projet “French Tech”, a permis de mettre au grand jour des entreprises locales du numérique réalisant des chiffres d’affaires de plusieurs millions d’euros ! Cet été, le festival accueillera un “living lab”qui permettra aux entreprises spécialisées de montrer leurs applications en développement.
ATOUTS LOCAUX “Avignon Provence French Tech Culture” s’appuie sur son potentiel unique avec, sur son périmètre, 9 festivals de dimension internationale dont le plus grand festival du spectacle vivant, 5 sites Unesco et toutes les structures culturelles : la FabricA et ses 4 000 m² destinés à la création artistique, ses musées, le Forum d’Avignon, laboratoire d’idées annuel international de la culture et de l’économie des médias, ADN… A cela s’ajoutent une rare et large palette de formations de l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse dans le numérique et les arts du spectacle, l’Institut Supérieur des Techniques du Spectacle, l’Institut des Métiers de la Communication Audiovisuelle, l’Ecole Supérieure d’Art d’Avignon, l’AFPA et d’autres encore. Mais aussi les structures arlésiennes autour du projet de cluster d'innovation pédagogique et numérique (Cipen) avec l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie, le Mopa (ex Supinfocom), école du film d’animation et de l’image de synthèse, l’Ira (Institut de Régulation et d’Automation), un data center, un incubateur de jeunes entreprises et un centre de recherche et développement. A la rentrée 2015 ou 2016, la ville de Carpentras, associée à la démarche, accueillera dans l’ancien collège Daudet, l’Epac, école supérieure suisse installée dans le Valais et à Taïwan, qui formera jusqu’à bac + 5 des étudiants à la bande dessinée, à l’animation 2 D et 3 D pour les dessins animés et les jeux vidéo. La première promotion devrait accueillir 30 à 40 étudiants. Aujourd’hui, tous les partenaires attendent la réponse du ministère.
ECONOMIE CRÉATIVE Le quartier de Courtine pourrait accueillir l’épicentre de cette “Creative valley” qui s’étend sur un triangle qui englobe Arles, Carpentras et le Gard rhodanien. Ce territoire compte 1 200 entreprises liées au numérique, qui emploient 5 000 personnes, 12 “tech champions” qui réalisent plus de 5 M€ de chiffres d’affaires et une quinzaine entre 1 M€ et 5 M€. “Nous vivons en territoire pauvre qui ne retient pas ces jeunes diplômés”, déplore Emmanuel Ethis dont l’université qui soutient le projet, est labellisée pour ses formations supérieures sur la communication et le numérique. “Aujourd’hui, l’exploitation de la donnée numérique est au cœur de la formation de la richesse”, souligne Paul Hermelin qui estime à 170 000 la création de postes de “data scientists“ à moyen terme. “Le Vaucluse ne manquera pas son entrée dans la révolution numérique qui imprègnera et impliquera tout le tissu économique, souligne
SOUTENU PAR LES ACTEURS LOCAUX De nombreuses collectivités soutiennent Avignon Provence French Tech Culture : les groupements de communes du Grand Avignon, de la CoVe, des Portes du Luberon, des Pays des Sorgues Monts de Vaucluse, des Sorgues du Comtat, le Conseil Général de Vaucluse, la Région PACA, les Villes d’Avignon et d’Arles et les CCI de Vaucluse, de Nîmes et du Pays d’Arles. 11
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GRAND AVIGNON CAP SUR LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE Un an après son élection à la présidence du Grand Avignon, Dynamiques est allé à la rencontre de Jean-Marc Roubaud pour connaître les projets en matière économique de la première agglomération du Vaucluse.
(100 ha actuellement). 15 ha accueilleront prochainement de la logistique (FM Logistic) et 35 ha s’ouvriront en 2017 à des projets artisanaux et industriels autour de l’alimentaire. Nous travaillons les acquisitions foncières des 25 ha de la zone d’activités Garcin à cheval sur Rochefort-du-Gard, Villeneuvelès-Avignon et Pujaut. Nous soutenons l’extension du pôle Pégase (voir page 20-21). Nous disposons encore de 35 ha sur Agroparc pour du logement et de l’activité tertiaire. L’intercommunalité consacre 1 M€ par an à la constitution de réserves foncières. Par contre, nous avons arrêté les projets d’extension des Balarucs à Caumont en raison des risques d'inondabilité.
Le développement économique nécessite du foncier. Quelle est votre politique en termes d’offre ? Maintenant que la zone de Courtine est protégée des crues, nous travaillons sur le développement d’un quartier multifonctionnel (habitat, bureaux, services, commerces, pôles d’économie créative, culture…) sur 16 hectares en face de la gare TGV qui pourra s’ouvrir ensuite sur un espace urbain plus vaste de 90 ha. Nous avons délibéré pour la mise en place d’une gouvernance du projet partagée avec la ville d’Avignon. Jean-Louis Subileau (urbaniste, Directeur de l’agence conseil “une Fabrique de la Ville”, ancien Directeur de la SEM Euralille) a déjà dessiné les grandes lignes de ce futur quartier. Le promoteur Pitch Promotion qui a déjà beaucoup et de longue date, porté des projets sur cet espace, travaille sur un nouveau dossier, accompagné de l’un de ses confrères. Ce pôle où l’on construira la ville de demain, nécessite une identité économique forte sur laquelle nous travaillons. Nous devons rester vigilants dans nos projets car aujourd’hui nous sommes confrontés à une atonie de l’investissement privé. Pour marquer notre volonté de nous investir sur ce quartier, nous travaillons à un regroupement des services du Grand Avignon sur Courtine, notre siège d’Agroparc devenant, à ce jour, trop étroit. La ville d’Avignon a annoncé vouloir optimiser son patrimoine immobilier par la vente de certains de ses immeubles anciens. La municipalité pourrait installer ses services sur Courtine. Avec elle, le Grand Avignon pourrait mutualiser certains équipements comme des salles de réunion. Cette année, l’intercommunalité réalisera un nouveau parking de 1 250 places sur l’échangeur de la LEO qui mène à la gare TGV.
La LEO Avec la Ville d’Avignon, l’intercommunalité repart à l’assaut du Ministère chargé des Transports pour défendre le projet d’achèvement de la LEO. “Considéré uniquement comme un projet routier, nous soulignons que celui-ci est essentiel pour la qualité de l’air des 16 000 habitants de la Rocade qui pourrait ainsi voir disparaître la moitié des 50 000 véhicules qui traversent quotidiennement leur quartier”, insiste Jean-Marc Roubaud qui souhaite des garanties de l’Etat dans son engagement dans la finalisation des acquisitions foncières. Pour l’ex-préfet Yannick Blanc : “Sur la LEO, il y a vraiment eu une bavure, elle n’aurait jamais dû être écartée par la Commission 21“.
Le Rhône Face à l’accroissement des bateaux de croisières (pages 22-23), l’intercommunalité souligne que la réalisation d’un nouveau quai pour paquebots est à l’étude sur l’Ile Piot et qu’elle soutient, toujours sur cette île, le projet privé de port de plaisance avec toutes les collectivités locales. Jean-Marc Roubaud souhaiterait “une implication plus importante des services préfectoraux”.
Proposez-vous d’autres zones d’activités ?
Tramway
Hors tertiaire, le Grand Avignon n’a plus de disponibilités. Nous avons acquis du foncier pour permettre l’agrandissement de la zone du Plan à Entraigues
Exit le projet de deux lignes de tramway sur 14,47 km pour 250 M€. Le conseil communautaire a tranché pour un projet de 117 M€ pour un tramway de
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Le pôle d’activité trimodal
la porte Saint-Roch (face au commissariat de police d’Avignon) à Saint Chamand (Cap Sud) via Saint-Ruf (ouverture 2018) et un budget de 18 M€ pour la réalisation de 2 lignes de bus à haute fréquence pour relier la commune du Pontet, l’hôpital et Agroparc. Reste à réaliser un dossier de Déclaration d’Utilité Publique modificatif. L’abandon du projet de tram aurait coûté 50 M€ à 80 M€ à la collectivité.
Le Grand Avignon soutient le pôle d’activité trimodal conteneurs de Courtine (train, route, fluvial) avec son terminal conteneurs qui deviendrait le quatrième port du Rhône mais le conditionne à l’achèvement de la LEO (liaison routière Est-Ouest) pour ne pas engorger les axes routiers déjà saturés.
CAVAILLON VISE LE TERTIAIRE SUPÉRIEUR Oubliez vos représentations sur Cavaillon ! La ville change d’image. Plus grosse commune du réputé Luberon avec 24 000 habitants, elle lance une nouvelle politique de marketing territorial “Cavaillon, la ville du Luberon “. Au-delà de la communication, sa communauté de communes développe ce qui sera la plus grande zone d’activités offrant du terrain disponible, 100 ha situés sur les zones du Bout du Camp, du Bout des Vignes et de la Voguette. Jean-Claude Bouchet, Maire de Cavaillon, compte y accueillir des entreprises liées aux technologies vertes en accord avec l’image du Parc du Luberon. La ville mise également sur la filière des céramiques industrielles autour du CREE, un des plus importants centres de recherche industriel privé mondial du Groupe Saint-Gobain qui pourrait servir de locomotive. Des cabinets spécialisés seront consultés pour affiner la nouvelle politique territoriale de la 4ème intercommunalité du Vaucluse en taille, qui se targue d’une CFE à 33%, moins élevée que les trois autres. L’intercommunalité, présidée par Gérard Daudet, a mobilisé 7,5 M€ d’investissements pour réaliser sa digue sur la Durance qui permettra de sécuriser son territoire et de lancer des projets dès cette année. Jean-Claude Bouchet ne souhaite pas que le magasin Auchan quitte son emplacement actuel pour s’installer sur la Voguette et invite Immochan (foncière du groupe Auchan) à valoriser ses 40 ha de terrain dans des activités tertiaires.
La Communauté de Communes Luberon Monts de Vaucluse modifie sa politique de marketing territorial et développe 100 ha pour accueillir des entreprises du tertiaire.
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CARPENTRAS MISE SUR LA CULTURE, L’ALIMENTAIRE ET LE NUMÉRIQUE
Nouvelle zone d’activités, projet de pépinières d’entreprises et d’ateliers relais, lourds investissements sur l’Hôtel Dieu, le Comtat Venaissin offre de nouvelles opportunités aux investisseurs à portée de train de la gare TGV.
Parallèlement, la zone de Bellecourt 3 étant quasiment remplie, la communauté d’agglomération (Cove) débloque Bellecourt 4, courant de l’année 2015 avec ici aussi la fibre, le gaz et l’eau du canal de Carpentras. Le site se destine à une ou plusieurs entreprises offrant le meilleur ratio d’emplois sur la surface occupée. Maintenant que le nouveau carreau fonctionne sur le Marché Gare, la Cove se donne 2 ans pour réaliser un investissement de 3 M€ pour accueillir une pépinière d’entreprises et des ateliers relais. Si certains sites sont gérés par le public comme le carreau ou les locaux de l’ancienne Sica Edelweiss, le groupement de communes offre la possibilité à certaines entreprises locataires du Marché Gare de racheter leurs locaux en location. Ces ventes permettraient de dégager des liquidités pour réaliser d’autres investissements publics. Sur le Marché Gare, la Cove, présidée par Francis Adolphe, vise les entreprises liées à l’alimentation et/ou à forte création d’emplois. Enfin, la nouvelle gare est fin prête pour accueillir le trafic ferroviaire vers Avignon et Avignon-TGV le 25 avril.
Sur Carpentras, la ville poursuit sa politique d’offre culturelle pour ses habitants et le tourisme. Elle lance la réalisation de la première tranche de la rénovation de l’Hôtel Dieu pour 16,5 M€. 10 mois de travaux permettront la réalisation de la bibliothèque multimédia et les différents réseaux du bâtiment historique. Cette tranche sera suivie par la pose d’une halle vitrée dans une cour de l’édifice pour un montant de 5 M€ dont le financement n’est pas encore bouclé. Puis pour 12 M€ de travaux, sera réalisée une bibliothèque-musée qui accueillera 77 000 ouvrages anciens (antérieurs à 1811), une des plus belles collections d’Europe. Toujours dans le domaine de l’économie culturelle, Carpentras accueillera une école internationale autour du numérique (voir page 10-11).
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BRÈ VES PAYS CAVARE ET DES SORGUES
de toutes tailles qui veulent partager ensemble des moments conviviaux, faire des visites d’entreprise, partager des retours d’expérience et assurer la promotion des démarches innovantes des entrepreneurs locaux (06 17 05 47 71 - 06 17 81 03 93).
Pro Natura, dirigé depuis 2 ans par Lionel Wolberg, avec comme nouvel actionnaire principal depuis décembre Naxicap Partners, filiale de Natixis, poursuit son développement. Complétant son maillage du territoire, le grossiste 100 % bio inaugurera, en 2015, un site spécialisé dans la salade, la mâche et la pomme sur le MIN de Nantes après avoir pris un espace à Rungis. Pro Natura a renoué avec la croissance avec 83 M€ de chiffre d’affaires et 42 000 tonnes écoulées l’année dernière en 2013, croissance qui s’est poursuivie en 2014.
Le festival In se déroulera cette année du 4 au 25 juillet, le Off du 4 au 26 juillet. Le collectif Avignon Provence French Tech Culture s’est réuni pour décrocher le label national afin de favoriser le développement de l’économie numérique sur le territoire. Il organisera une exposition dans le In pour permettre de visualiser des projets d’entreprises numérique.
La CDAC des Bouches-du-Rhône a donné un avis favorable au dossier de création d’un centre commercial de 11 500 m² autour d’un Hyper U de 8 000 m² à Plan d’Orgon à deux pas de la cité cavare. Un précédent dossier avait été rejeté en CNAC sur un recours de la municipalité de Cavaillon qui a décidé de faire de même pour cette nouvelle autorisation.
Myriam El Khomri, Secrétaire d’État chargée de la ville, en visite sur Avignon, a confirmé que le dispositif de Zone Franche Urbaine serait maintenu sur le quartier de la Rocade jusqu’en 2020. Rebaptisé “Territoire entrepreneur” depuis le 1er janvier, le dispositif bénéficie d’aménagements pour “limiter les effets d’aubaines fiscaux et favoriser le recrutement local” avec un plafond rehaussé à 5 000 € par recrutement.
AVIGNON GRAND AVIGNON
La FRIAA (Fédération Régionale des Industries Agro-Alimentaires) a renouvelé son enquête annuelle sur la rémunération des métiers de la production concernant les postes d’ouvriers, employés, techniciens et agents de maîtrise dans les entre-
Deux chefs d’entreprise, Olivier Berger et Bertrand Guérin ont créé une association baptisée Mega dont le but est de rassembler les entreprises du Grand Avignon. A ce jour, 25 sociétés ont rejoint ce groupement issu des DCF, qui compte des entreprises
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prises agroalimentaires régionales, avec le cabinet C&B Alternative. Dans la région, l’agroalimentaire régional rémunère ses techniciens de maintenance de 37 289 € contre 36 714 € au national.
PAYS D’ORANGE Dans le cadre de la reconversion du site de la Légion étrangère à Orange, 20 hectares cédés par l’armée pourraient accueillir comme projet, une plateforme logistique. C’est ce qu’a indiqué l’ancien Préfet de Vaucluse, Yannick Blanc, aux élus du Conseil Général avant de quitter le département.
Clémence Laroche devient la nouvelle présidente de l’association Femmes Chefs d’Entreprise. Elle dirige l’entreprise Jocatop qui réalise plus de 5 M€ de chiffre d’affaires et emploie 63 personnes. Cette spécialiste du logiciel éducatif fait partie des “champions tech” qui participent à la démarche Avignon Provence French Tech Culture (page 10-11).
PAYS D’APT Revendue par le groupe Kerry en 2012 au financier Verdoso qui a investi 4 M€ depuis, Aptunion a été cédé à 100 % à HLR-Mireolian. Ce groupe breton est spécialisé dans la fabrication de produits intermédiaires pour l’industrie agroalimentaire, biscuiteries, chocolatiers, glaciers, laiteries. Le spécialiste vauclusien du fruit confit emploie 200 personnes.
Class’croute ouvre son 3ème restaurant sur Courtine avec 18 couverts. L’enseigne, créée par Michaël Gerbaud, installée sur Avignon et dans le Décathlon d’Avignon Nord, propose des plats le midi et en semaine, une centaine de plats à consommer sur place ou à emporter. Lors de son débat d’orientation budgétaire, Cécile Helle, Maire d’Avignon a annoncé “que malgré une baisse des dotations de l’État de 2,7 M€, l’investissement s’élèverait entre 25 et 30 M€”. La ville compte vendre certains biens et rationnaliser certains services municipaux.
Blachère Illumination a, cette année encore, décoré les 425 arbres des Champs Elysées. L’entreprise d’Apt a assuré les décorations lumineuses de 60 % des communes de France et de nombreuses villes dans le monde grâce à ses 15 filiales à l’étranger.
Vaucluse Développement, l’agence économique du département, annonce qu’elle a permis depuis 2003, sa date de naissance, l’accueil de 202 entreprises ayant créé 4 789 emplois comme Kobuta à Cavaillon, Rolls Royce à Bollène ou Neuhauser à Aubignan. L’agence emmenée par le Conseil Général et de nombreux partenaires comme la CCI, a bénéficié, depuis sa création, d’un budget d’environ 1 M€ par an.
PERTUIS SUD LUBERON Le premier convoi exceptionnel d’Iter s’est déroulé entre Fos-sur-Mer et Cadarache dans la nuit du 13 au 14 janvier. Le centre international de recherche sur la fusion nucléaire composé de la Chine, l’Union européenne, l’Inde, le Japon, la Corée, la Russie et les Etats-Unis, vient de terminer les fondations du complexe expérimental tokamak et d’entamer la construction des murs de l’installation.
Mampreneurs, réseau national d'entreprenariat féminin, composé de chefs d’entreprise mères de famille, ouvre à Boulbon une antenne pour l’aire Arles-Avignon-Nîmes. Amélia Pacifico anime localement ce réseau qui se veut être un accélérateur de croissance pour les entreprises adhérentes
INFOS CCI Votre entreprise doit faire face à un ralentissement d’activité ? Vous rencontrez des problèmes de trésorerie passagers ? Anticipez et réagissez dès les premières difficultés, en toute confidentialité avec un conseiller de la CCI.
COMTAT VENAISSIN VENTOUX Avec 5 mois de retard, la ligne Avignon-Carpentras sera ouverte le 25 avril prochain aux voyageurs. 6 nouveaux TER récemment acquis à Alsthom par la Région assureront des rotations et permettront, aux passagers, d’accéder à la gare TGV par la “virgule“ inaugurée en décembre 2013, via la gare Avignon-Centre.
CONTACT : 04 90 14 87 29
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Photographies : Benjamin Rinaldi Remerciements : AĂŠro Technique Assistance, Copat, Egide, Eole Res, EuropĂŠenne d'Embouteillage, ICT Moscatelli, Imprimerie Rimbaud, Isover, Naturex, Pellenc SA, Silvapart, Vestas
Borhino
L’hôtel d’entreprises du pôle aéronautique Pégase affiche déjà complet et le site débute d’importants travaux d’aménagement pour accueillir des entreprises en bord de piste sur l’aéroport Avignon-Provence.
prises aéronautiques complémentaires entre elles pour bâtir une véritable synergie industrielle sur Avignon. Pour faciliter l’implantation d’activités, les sociétés qui veulent s’installer pourront soit construire leurs propres locaux soit faire appel à un investisseur qui en assurera le portage financier ou la location. D’ici 2025, l’aéroport devrait accueillir près de 1 000 emplois. Déjà, la CCI, gestionnaire de l’aéroport pour le compte de la Région, devance les questions de logement, d’accès et de transport en commun pour les futurs salariés avec les communes voisines.
Après l’inauguration de son hôtel d’entreprises le 26 janvier dernier, qui affiche déjà complet avec 8 sociétés, l’aéroport d’Avignon lance l’aménagement de 16 ha en bord de piste. L’investissement assuré par la Région, via sa société publique locale d’aménagement Area, comprend 1 300 m de voies routières, son éclairage et ses réseaux et autant de taxiway de 15 m de large à côté de la piste qui permettront d’accueillir des entreprises liées à l’aéronautique. La première à avoir signé pour 3 ha est l’entreprise RTE.
RENFORCER UNE FILIÈRE AÉRONAUTIQUE
UN AMÉNAGEMENT DE 16 HA POUR ACCUEILLIR 1 000 SALARIÉS
Avignon est destiné à accueillir des PME technologiques de Paca et renforcer une filière aéronautique, 1er employeur industriel régional avec plus de 30 000 salariés dont Eurocopter, 1er constructeur mondial d’hélicoptères (Marignane) et Thalès, fabricant de satellites (Cannes-la-Bocca). La Région travaille en complémentarité avec Toulouse, spécialiste des avions commerciaux et l’Ile-de-France, spécialisée dans les avions militaires et la motorisation aéronautique. Le succès rencontré par l’hôtel d’entreprises géré par le Pôle Pégase, permet d’envisager l’avenir du pôle vauclusien avec sérénité.
Le spécialiste national d’installation et de maintenance de lignes électriques à haute tension y transférera sa base centrale de maintenance pour sa flotte de 13 hélicoptères légers et de 2 modèles lourds, mais aussi ses services de conception et sa direction commerciale. Cette base principale permettra de réaliser les maintenances lourdes, les opérations courantes étant assurées sur les 6 bases opérationnelles de RTE réparties sur l’hexagone. Les travaux de ce projet immobilier qui servira de vitrine mondiale à cette entreprise qui se développe à l’international devraient débuter en septembre 2017. Une fois terminée, l’ensemble des services pourra quitter Salon-de-Provence. Les travaux de voirie et réseaux divers de la zone Pégase, portés par la Région, devraient être terminés en décembre 2017.
ASL NOUVELLES AMBITIONS SUR LE TARMAC Reprise en juin dernier par Pierre-Olivier Edouard, pilote de ligne, la société ASL sur l’aéroport s’est ouverte à la maintenance et l’exploitation de Falcon 10 et de Beechcraft 90. “Etant exploitants nous -mêmes de ces avions, nous avons développé une politique tarifaire attractive pour l’entretien des appareils de nos clients, assure le repreneur de cette société installée depuis 15 ans sur Avignon. Notre site emploie 4 équivalents temps plein. Nous complétons notre offre avec une spécialisation
CRÉER UN CLUSTER La commercialisation de la zone est ouverte. La Région, désireuse de créer un cluster, n’accepte que des entre-
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PÔLE AÉRONAUTIQUE PÉGASE
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Inauguration du Technopôle le 26 janvier 2015, en présence de Michel Vauzelle, Président de la Région PACA, Yannick Blanc, ancien Préfet du Vaucluse, Claude Haut, Président du Conseil Général de Vaucluse, Cécile Helle, Maire d’Avignon, Jean-Marc Roubaud, Président du Grand Avignon, François Mariani, Président de la CCI de Vaucluse, Michel Fiat, Président du Pôle Pégase, et Cyril Robin-Champigneul, représentant de la Commission Européenne.
ENTREPRISES AÉRONAUTIQUES DU FUTUR
dans le domaine des avions civils Dassault de 1ère génération. Avec nos avions, nous pouvons également dépanner nos clients 24 h sur 24, partout en Europe, en Afrique et au Moyen Orient avec nos mécaniciens, voire même mettre un avion à leur disposition. Les deux Falcon 10, le Beechcraft et bientôt le Falcon 50 que nous exploitons, sont également utilisés par la Compagnie Open Flight, elle-même située sur la plate-forme”.
Victime de son succès, l’hôtel d’entreprises de Pégase affiche déjà complet et atteint son objectif : abriter des entreprises innovantes de l’aéronautique et complémentaires pour créer un pôle favorable à des activités durables sur Avignon. Ses installations de 3 100 m² offrent 500 m² de bureaux, 4 hangars accessibles par la piste d'aviation, un show room, des salles de réunion et des ateliers. Elles abritent des entreprises comme G1 Aviation. Ce constructeur réalise le G1, un petit avion biplace, véritable jeep des airs, qui atterrit sur les terrains les plus difficiles, partout dans le monde. Tyrix fera voler en septembre son drone civil de 5 m d’envergure. L’entreprise fabrique et commercialise également tous les services et les technologies associées (pilotage à distance, supervision du vol, analyse des informations…).
TYRIX FERA VOLER EN SEPTEMBRE SON DRONE CIVIL DE 5M D’ENVERGURE 20
ADMS conçoit des logiciels qui permettent de gérer en ligne la maintenance des aéronefs ainsi que le suivi des qualifications des personnels volants et au sol. Aéroverview permet aux pilotes, partout dans le monde, de saisir la planification de leurs vols et de réaliser leurs comptes-rendus, sur un ordinateur ou un appareil mobile connecté. X-One développe Mach 7, un logiciel qui permet au pilote de préparer son plan de vol en ligne sur son ordinateur et de l'emporter dans l'avion pour le suivre sur sa tablette. MJ-BE réalise un mini-aéronef à décollage vertical qui sera commercialisé d’ici 18 mois. Ata Distribution assure la vente d’avions. Air Pixel fournit aux entreprises de travaux publics des prises de vues photo et vidéo.
ECOSYSTÈME ABOUTI Hors de l’hôtel d’entreprises, la plate-forme accueille Borghino, spécialiste du fauteuil d’avion et d’hélicoptère et de l’habillage intérieur d’avions. Open Flight et Aile de Provence proposent des voyages sur mesure respecti-
vement en avion d’affaires et en hélicoptère. Vaucluse ULM, spécialiste du travail aérien, de prise de vue photo et vidéo, de la thermographie, la recherche de personnes, la surveillance et la formation de pilotes, a quitté l’hôtel d’entreprises et reste sur le site. Pelletier vend des avions d’occasion. EMA assure la maintenance des équipements radioélectriques des appareils. L’hôtel d’entreprises, géré par le pôle Pégase, aura coûté 6 M€, financés pour moitié par l’Europe, le reste à parts égales par la Région, le Département et le Grand Avignon. Pégase est labellisé Pôle régional d’innovation et de développement solidaire (Prides) par la Région qui compte créer, à moyen terme, 10 000 emplois dans l’aéronautique dont un millier sur Avignon.
LES ENTREPRISES DÉJÀ IMPLANTÉES Borghino, Open Flight, Aile de Vaucluse, Vaucluse ULM, Pelletier, EMA, G1 Aviation, Tyrix, ADMS, Aéroverview, X-One, MJ-BE, Ata Distribution, Air Pixel.
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TOURISME FLUVIAL CROISSANCE ET DIVERSIFICATION 10 paquebots en 2006, plus du double aujourd’hui pouvant transporter 90 000 passagers, le Rhône est devenu, ces dernières années, un enjeu touristique important sur une saison longue, de mars à novembre. Mais qui sont les acteurs du tourisme fluvial ? Quelles en sont les retombées économiques ? Quels en sont les nouveaux besoins ? Enquête au fil de l’eau.
de personnel est assurée, dans 80% des cas, par Fleet Pro, une société suisse très spécialisée dans le secteur. Plusieurs compagnies se font livrer directement les alcools par une centrale d’achats allemande. Ces sociétés travaillent sur le Rhône, le Rhin, la Seine et le Danube. Pour Gail Bryant, manager pour la France de la compagnie américaine Vantage, “la France a le vent en poupe car elle attire 25% de notre clientèle”.
Cette forme de vacances en pleine croissance en France est l’apanage de grands tours opérateurs internationaux comme Avalon, Vicking, Apt, Tauck, Scenic, Vantage, CroisiEurope Uniworld, Luftner, Noble Caledonia, Ama... “L’essentiel des bateaux appartient à des fonds de pension qui y trouvent un bon retour sur investissement, explique Patrice Brunet dont l’agence de tourisme réceptif - Performance Travel International basé à Marseille - travaille avec Avalon et d’autres compagnies. Ces fonds de pension les louent ensuite à des tours opérateurs qui commercialisent des capacités à travers leurs réseaux mondiaux d’agences de voyages très structurés qui disposent aujourd’hui d’un carnet de réservation rempli actuellement, un an à l’avance. Ces entreprises de tourisme apposent leur pavillon sur des navires qui ne leur appartiennent pas”. Enfin le catering, c'est-à-dire la fourniture de produits, de services d’ingénierie mais aussi la mise à disposition
CLIENTÈLE INTERNATIONALE Alors, qui sont ces touristes qui nous arrivent par les flots ? D’aucuns les considèrent comme une ressource pauvre profitant peu au commerce local. Patrice Brunet précise que ses clients déboursent 3 800 $ pour une croisière, hors frais d’avion. “Sur ce marché segmenté, nous pouvons constater qu’il existe une clientèle de milieu de gamme, essentiel-
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Depuis plusieurs années, la culture de la croisière gagne les français
lement française, qui représente 20% de parts de marché, précise Marianne Coulomb, Responsable du Service Groupes Réceptif à Avignon Tourisme. Les 80% restants sont constitués d’étrangers qui dépensent plus et trouvent dans le tourisme fluvial une solution confortable pour visiter une région. Cette clientèle est suivie par son hôtel quand c’est un paquebot, sa chambre d’hôte quand c’est une péniche”. Patrice Brunet estime “que cette praticité apportée par le fluvial prend, depuis 10 ans, des parts de marchés aux solutions de voyage en cars”. L’essentiel de la clientèle, d’une moyenne d’âge autour de 70 ans, vient des Etats-Unis, du Canada, d’Australie, de Grande Bretagne, suivie des allemands et des suisses allemands puis des russes et des asiatiques en quête, pendant 7 à 10 jours, de la découverte d’une France authentique entre Chalonsur-Saône et Arles.
Axel Araszkiewicz qui gère une péniche de 9 chambres climatisées pour 18 passagers accompagnés d’un équipage de 6 personnes, “notre clientèle, à 70% américaine, passe très peu de temps sur le bateau même si tous les services sont compris. Pour le soir, elle demande à notre service de conciergerie d’assurer des réservations dans les restaurants étoilés, souhaite visiter des galeries d’art, faire les marchés provençaux les plus typiques, aller chez les antiquaires, suivre des cours de cuisine…”. Avignon Tourisme emploie 7 personnes qui travaillent 7 jours sur 7 pour répondre aux conciergeries des compagnies. “Nous avons du mal à répondre à une demande persistante des touristes qui aimeraient passer une heure ou deux chez l’habitant pour boire le thé et discuter (en Anglais) “, déplore Marianne Coulomb. En croisière, chaque soir est un jour de fête sur le bateau. “Nous organisons des voyages à thèmes comme un concert de jazz avec des groupes locaux ou une dégustation de vin propre à chaque terroir traversé”, explique Patrice Brunet. Gail Bryant qui accueille une clientèle âgée en provenance des Etats Unis, doit innover pour gérer la croissance. “Avant, nous louions un bateau sur le Rhône. Nous avons acheté notre propre navire il y a 3 ans puis un second qui navigue sur la Seine depuis l’an dernier. Cette clientèle est fidèle à la croisière et à sa compagnie. Alors, pour qu’elle revienne, nous allons développer des croisières thématiques sur le Rhône. Dès cette année, nous lançons une formule de voyage gastronomique. En 2016, Vantage compte développer 2 nouveaux programmes, l’un autour de l’oenotourisme, l’autre sur la découverte du patrimoine religieux. Pour rajeunir notre clientèle, je cherche à construire des croisières consacrées à la musique classique et au jazz”. Avalon a rajeuni sa clientèle avec des croisières accueillant exclusivement des couples homosexuels. AmaWaterways, riche d’une flotte de 18 navires, s’est spécialisée dans les visites de régions viticoles mythiques d’Europe. Autant d’opportunités à saisir pour les professionnels des régions traversées.
ALL INCLUSIVE Sur leurs bateaux de 110 mètres de long, qui accueillent 135 passagers en moyenne, parfois 190, tout respire le luxe. “Depuis plusieurs années, la culture de la croisière gagne les français et notre entreprise connaît une croissance à 2 chiffres”, souligne Axel Araszkiewicz, Responsable des Relations extérieures de CroisiEurope, leader français du secteur. Cette société est basée à Strasbourg, elle compte 41 bateaux, emploie 1 350 personnes en CDI et transporte 208 000 passagers, essentiellement en Europe. Quant aux dépenses, les formules proposées sont le plus souvent “All Inclusive” et ne donnent que peu d’occasion de consommer hors du bateau. Mais chaque jour, les excursions nécessitent de faire appel à des autocaristes, des guides et des visites de monuments. Le Palais des Papes, le Pont du Gard, voire le marché d’Uzès, les Baux de Provence, les lieux où a vécu Van Gogh, les dégustations à Châteauneuf-du-Pape restent des circuits incontournables dans la région. “Nous avons vendu l’année dernière 75 000 entrées au Palais-de-Papes à cette clientèle (900 000 € de recettes) “, souligne Marianne Coulomb.
PRESTATIONS HAUT DE GAMME Patrice Brunet estime que 5% de la clientèle disposent d’un très gros pouvoir d’achat. “Les américains, les plus dispendieux, se ruent sur les produits authentiques comme des nappes provençales, du vin, de la lavande, de l’huile d’olive en quantité toutefois raisonnable pour être transportables en avion. Par contre, ils recommandent souvent les mêmes produits par internet de retour chez eux “. Pour Bertrand Joly
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RSE LES INNOVATIONS VAUCLUSIENNES EXEMPLAIRES Chaque année, des décideurs engagés dans la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) concourent aux Trophées Départementaux et Régionaux. Quelle que soit la taille ou l’activité de la structure, des initiatives émergent. Fin 2014, lors de la dernière édition des Trophées RSE PACA, certaines démarches vauclusiennes ont encore été mises à l’honneur. dange…) et connaît même la rémunération des dirigeants de cette entreprise qui réalise 1,5 M€ de chiffre d’affaires. Dans cette exploitation certifiée Biodyvin et Ecocert, première dans la région à produire en biodynamie depuis 18 ans, l’entretien des locaux s’effectue avec des produits biologiques. Les eaux usées bénéficient d’un traitement par les plantes et les micro-organismes de la station d’épuration du domaine. Le personnel est sensibilisé aux éco-gestes, notamment pour nettoyer les véhicules et le matériel. Les bâtiments équipés de récupérateurs de pluie recevront bientôt un toit végétalisé et un puits canadien. Partout des bosquets permettent d’assurer la biodiversité de la faune et de la flore. Le vignoble de 63 ha est planté d’herbes et d’orties. Le domaine développe des liens étroits avec les établissements locaux d’enseignement et participe à des opérations culturelles (soutien d’un artiste au Festival d’Avignon). Avec leurs fournisseurs, Christine et Eric Saurel ont mis en place une démarche d’amélioration continue de la qualité. Tous les progrès sont mesurés et mis à la connaissance de tous pour permettre une amélioration permanente des pratiques.
ZONE DU REVOL UN AMÉNAGEMENT DE RÉFÉRENCE Le Parc d’Activités du Revol, situé dans le Luberon et qui veut accueillir des entreprises autour d’Iter, a mis la barre très haut dans sa conception. A la Tour d’Aigues, ses 6 ha réalisés par la communauté de commune Cotelub, avec l’expertise des équipes du Parc Naturel Régional du Luberon, ont prévu dès leur création en 2007, leur intégration au paysage, la création d’une pépinière d’entreprises, la présence d’architectes conseil pour faire respecter les prescriptions architecturales et paysagères, la gestion des eaux usées et de pluie, la mise en place de salles de réunion communes équipées de visioconférence. Pour installer son siège et montrer l’exemple, Cotelub s’est construit un bâtiment durable très esthétique, à haute performance énergétique. Couronnement de la démarche : le parc d’Activité du Revol a reçu le prix “Coup de cœur”des Trophées RSE Paca.
DOMAINE DE MONTIRIUS 18 ANS DE DÉMARCHE ENVIRONNEMENTALE Tous, absolument tous les champs de la RSE sont balayés par le Domaine de Montirius à Sarrians qui a reçu le prix “TPE “ des Trophées RSE Paca 2014. Bien qu’assurant une activité saisonnière, 70% du personnel est employé en CDI (8 salariés) avec une ancienneté moyenne de 6 ans. Christine et Eric Saurel ont fait appel à un prestataire extérieur pour travailler avec le personnel sur la santé et la sécurité au travail. L’organisation du travail prévoit le maintien des séniors. Tout le personnel bénéficie d’avantages sociaux (complémentaire santé, épargne salariale, prime de noël, prime ven-
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CHARLES FARAUD EN PLEINE DÉMARCHE ACTIVE Chez Charles Faraud, l’intérêt pour la démarche RSE est arrivé quand un client (Carrefour) a demandé à ses fournisseurs des informations en ce sens sur leurs pratiques. “Nous avons alors constitué une équipe légère pour être efficace (3 personnes dont l’une de notre usine de Monteux, l’une de notre site d’Allex (26) et le secrétaire général du groupe”, explique Cédric Fabre, Responsable Hygiène Sécurité Environnement de Charles Faraud. L’équipe s’est aperçue qu’elle avait déjà adopté des pratiques de la démarche avec ses groupes de progrès largement ouverts aux salariés. Puis elle s’engageait à formaliser et contrôler le fonctionnement éthique de ses fournisseurs lointains, notamment en termes de respect du travail des enfants. L’équipe étudie la faisabilité d’une crèche pour le personnel qui travaille en 3X8, d’une méthanisation de ses déchets, d’une certification de sa démarche RSE, du télétravail pour certains collaborateurs, une action de mécénat… Certains salariés ont participé à des colloques, récemment sur la corruption. Cédric Fabre a déjà présenté son entreprise aux Trophées de la RSE en 2013 et 2014 et compte bien remporter un prix prochainement.
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ACCESSIBILITÉ DERNIER DÉLAI POUR SE METTRE AUX NORMES Commerçants, restaurateurs, hôteliers, c’est la dernière ligne droite pour mettre son établissement en conformité avec les règles d’accessibilité. Un décret du 8 décembre 2014 repousse au 27 septembre prochain l’application de la loi de 2005. Ce nouveau texte permet, dans certains cas, de réaliser d’ultimes gros travaux dans les trois ans. Décryptage par la CCI de Vaucluse, fortement impliquée dans l’accompagnement des entreprises sur cette thématique.
Premier cas de figure, les commerces, les hôtels et les restaurants ayant déposé leur dossier avant le 31 décembre 2014, comme la loi le prévoyait, étant en règle, doivent envoyer à la Préfecture une attestation d’accessibilité sur l’honneur déclarant la conformité de leurs installations.
nant lieu d’agenda d’accessibilité programmé -cerfa 15247*01) et une attestation sur l’honneur. Les textes ne leur imposent pas une visite de leur établissement par un bureau de contrôle. Dans ces deux premiers cas, l’attestation sur l’honneur va permettre à l’administration de réaliser un répertoire des établissements accessibles.
Un deuxième cas de figure s’applique aux établissements qui doivent encore effectuer quelques aménagements mineurs avant septembre 2015 mais qui n’ont pas déposé de dossier. Par exemple, ils respectent les nouvelles normes du décret : leurs portes atteignent les 80 cm réglementaires, aucun seuil à franchir à l’extérieur comme à l’intérieur ne dépasse 2 cm, le comptoir possède au moins une tablette de 70 cm à 80 cm de hauteur aux dimensions minimales de 60 cm de large et 32 cm de profondeur. Les cheminements dans l’établissement respectent un passage d’1,20 m de large. Restent des aménagements tels que le balisage de la porte vitrée, la mise en place d’une tablette escamotable… Ces établissements doivent envoyer à la préfecture et au Service Urbanisme de leur commune un document Cerfa (document te-
Le troisième cas concerne les établissements qui auront à effectuer de gros travaux ou doivent demander des dérogations pour des raisons liées à la structure du bâtiment ou leurs moyens financiers. Le dépôt du dossier doit être effectué avant le 27 septembre 2015. Un délai de 3 ans leur est accordé pour les travaux. Sur le plan administratif, les exploitants doivent préciser leur calendrier de travaux par tranches successives étalées sur la période. Le décret interdit les travaux regroupés dans les derniers mois autorisés. Les documents Cerfa (13824*03 et 15247*01) sont téléchargeables sur internet ou disponibles auprès des conseillers entreprise de la CCI répartis sur le département, qui disposent aussi d’une lettre type de déclaration sur l’honneur. 26
BRASSERIE DU THÉÂTRE 64 000 ¤ investis pour l’accessibilité Dès décembre 2011, quand Sabine et Didier Quesnel reprennent leur établissement rue de la République à Avignon pour réaliser leur projet d’une grande brasserie parisienne, ils s’attaquent à bras le corps au dossier accessibilité de leur ERP (Etablissement recevant du public) de 300 m². Sur les 500 000 € investis, les dépenses destinées aux personnes affectées par une déficience visuelle, motrice, auditive ou intellectuelle s’élèvent à plus de 64 000 € HT dont 15 000 € pour l’ascenseur qui permet de franchir un seuil de 75 cm. Notre chef d’origine brestoise reçoit son avis favorable en mars 2013. A la date de son inauguration, la Brasserie du Théâtre possède des portes qui s’ouvrent 2/3-1/3 pour les PMR (personnes à mobilité réduite). Les toilettes disposent de larges portes, de lavabos adaptés et de la surface nécessaire pour permettre de manœuvrer un fauteuil roulant. Les salles d’eau bénéficient de lumières type flash pour prévenir les malentendants en cas d’incendie. Les marches d’escalier alternent des couleurs contrastées pour faciliter leur visibilité aux malvoyants et disposent de bandes de picots au sol pour prévenir de la déclivité du sol. Chaque arrête de marche d’escalier possède sa bande antidérapante. Didier Quesnel, qui fut 12 ans chef exécutif de l’Hôtel Intercontinental de Genève situé près de l’ONU, est fier aujourd’hui d’avoir réalisé son projet et porté son équipe à 21 personnes, toutes en CDI.
INFO CCI Vous souhaitez un renseignement sur la réglementation accessibilité ou bénéficier d’un accompagnement personnalisé ? 04 90 14 87 32
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FORMATIONS INITIALES CCI POUR CONSTRUIRE L’AVENIR Former des jeunes en phase avec le marché du travail et les besoins de l’économie vauclusienne est une mission qu’assume de longue date la CCI, avec des résultats chiffrés au rendez-vous. Le taux de placement atteint près de 90% ! Les 1 250 à 1 300 apprenants dont 700 apprentis formés par la CCI, disposent d’un large choix de cursus au sein de ses écoles. Management hôtelier en partenariat avec l’Université d’Avignon, l’autre avec l’Université d’Angers sur les Arts culinaires et la gastronomie méditerranéenne. Quant au master, l’école prépare les futurs cadres internationaux de l’Hôtellerie-Restauration en 4 semestres, le 1er sur Avignon, les 3 autres à Birmingham. Les étudiants sont d’autant mieux formés qu’ils disposent sur le campus d’un plateau technique riche et complet : un hôtel d’application avec 9 chambres, du 2 étoiles à la suite, une brasserie d’application pouvant servir 40 à 60 couverts, un restaurant gastronomique respectueux de la grande tradition culinaire française chère à Escoffier et un restaurant d’initiation ouvert aux cuisines et saveurs du monde.
LES MÉTIERS DE SANTÉ Pour ce secteur en plein développement et aux métiers les plus divers, la CCI développe des formations qui permettent aux jeunes d’être immédiatement opérationnels : un Brevet Professionnel de Préparateur en Pharmacie (en apprentissage), un BTS Diététique, un BTS en Economie sociale et familiale et un diplôme d’Etat en Orthopédie. Pour les bacheliers qui accusent certaines lacunes pour accéder aux formations aux métiers de l’optique ou de la diététique, les équipes de la formation de la CCI ont mis en place des prépas pour rattraper les matières scientifiques qui leur manquent. Ceux qui veulent finaliser leur cursus en diététique pourront suivre un bachelor de diététicien clinicien qui sera lancé l’année prochaine. Grâce aux plateaux techniques pour leurs travaux pratiques, les étudiants disposent de tous les outils qu’ils retrouveront en entreprise.
ÉCOLES DE COMMERCE A Avignon, la CCI forme avec des partenaires, des cadres, jusqu’à BAC + 3 et BAC +5. Sous la marque Sup’ Avignon Management, les étudiants peuvent suivre le programme Kedge Bachelor (BAC + 3) des Kedge Business School enseigné à Paris, Bordeaux, Marseille, Toulon, Suzhou, Shanghai en Chine et Dakar au Sénégal. Sup 'Avignon Management assure également un BTS Banque-Option A-Marché des Particuliers. Avec l’Isara de Lyon, la CCI gère l’Isema, l’Ecole supérieure de commerce des industries alimentaires, bio-industries du vivant et de l’environnement. Ses cursus de 3 ans qu’une majorité d’étudiants préfère suivre en alternance, prépare à un diplôme BAC + 5 pour accéder aux fonctions d’encadrement supérieur en entreprise.
ÉCOLE HÔTELIÈRE D’AVIGNON Cette école dont la réputation n’est plus à faire, mène des jeunes du CAP au master en passant par le BAC professionnel, un BTS Hôtellerie-Restauration (BAC +2) à deux bachelors (BAC +3), l’un de cook designer, l’autre d’Hôtellerie-Restauration et un diplôme spécifique de sommellerie. Les étudiants peuvent également opter pour deux licences, l’une en
GESTION-COMPTA Pour ceux qui se destinent aux métiers de la comptabilité et la gestion, Sup’ Avignon Management assure un BTS Comptabilité Gestion des Organisations (BAC +2) qui s'effectue en alternance, les étudiants peuvent poursuivre cette formation avec le DCG (Diplôme Comptable et de Gestion, BAC +3), puis le DSCG (Diplôme Supérieur de Comptabilité et de Gestion, BAC +5) en apprentissage ou en contrat de professionnalisation, ce qui leur permet de devenir expert-comptable et commissaire aux comptes.
Professeur de pâtisserie à l’Ecole Hôtelière d’Avignon, Jean-Christophe Vitte vient de remporter le titre de Meilleur Ouvrier de France Glacier 2015.
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SANTÉ AU TRAVAIL TROUVER LE BON ÉQUILIBRE Ludivine Bernusset, chiropracteur, explicite les conditions du bien-être au travail et l’apport de la chiropraxie pour être en bonne forme dans son entreprise.
Quels sont les facteurs-clés pour être en bonne forme au travail ?
sciatiques, mais aussi des douleurs localisées dans les dorsales – souvent le fameux point inter-scapulaire, ainsi que des maux de tête, fatigues chroniques, remontées acides.
Etre en bonne santé n’est pas synonyme d’absence de maladie. C’est un état de complet bien-être physique, mental et social car le corps et l’esprit fonctionnent ensemble. Ces 3 dimensions forment un triangle équilatéral de santé et pour être en bonne forme au travail, il faut veiller à l’équilibre des composants de ce triangle. Afin de maintenir au mieux cet équilibre, il faut consulter préventivement, avant qu’il y ait une douleur ! Prendre soin de soi, c’est tenir compte des signaux de son corps. Il faut régulièrement se poser ces questions : Est-ce que le sommeil est bon? est-ce que l’élimination des déchets se fait bien? Est-ce que je me sens en forme ? On est en bonne santé quand on répond positivement à ces 3 interrogations.
Quelles sont les principales actions du chiropracteur pour corriger ces troubles ? Le chiropracteur regarde son patient dans l’ensemble. Il fait d’abord un bilan en observant la personne debout avec quelques tests. Ensuite, par de légères pressions et des mouvements souples, il va travailler sur la colonne vertébrale, le crâne, les articulations, les muscles et les tendons pour redonner un alignement correct au corps, favoriser une meilleure posture, éviter le vieillissement précoce des articulations et le dépôt d’arthrose, améliorer la mobilité et diminuer les douleurs. Son but est de corriger durablement les défauts de posture qui font revenir les problèmes.
Quels sont les troubles les plus fréquents rencontrés chez les salariés en entreprise ?
Quel exercice simple pourriez-vous recommander pour améliorer le bien-être au travail ?
Il s’agit des TMS, troubles musculo-squelettiques. Ce sont des douleurs causées par des mouvements répétitifs qui se rencontrent généralement en situation professionnelle. Souvent, les membres supérieurs sont douloureux : cou, épaules, coudes, poignets. Puis des fourmillements, des courbatures ou des tendinites apparaissent. De nombreux salariés consultent pour des douleurs lombaires, des
Nous devons être de vrais acteurs de notre santé et de notre bien-être grâce à des gestes simples au quotidien qui nous permettent de rester en forme. Un corps qui respire bien est un corps qui fonctionne bien. Je vous propose donc un exercice simple pour
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Prendre soin de soi, c’est tenir compte des signaux de son corps. renforcer ses abdominaux profonds et garder une bonne posture : la respiration diaphragmatique, Ă faire 5 minutes par jour. On s‘allonge sur le dos, puis on met les mains sur le bas ventre. On inspire pendant 4 secondes par le nez et on souffle pendant 8 secondes par la bouche. Le ventre doit rentrer pendant l‘expiration et s‘arrondir doucement pendant l’inspiration. Pour intensifier l’exercice, on peut serrer fort son ventre Ă la fin de l’expiration, comme si on voulait aspirer son nombril ! De nombreux autres exercices peuvent s’associer Ă celui-ci.
FOCUS LUDIVINE BERNUSSET Ludivine Bernusset est un chiropracteur installÊ à Avignon, 19 boulevard Champfleury. Elle est diplômÊe de l’IFEC Paris (Institut franco-europÊen de chiropraxie). CONTACT : 06 24 51 57 80 / www.chiropracteur-avignon.fr Pour en savoir plus sur la chiropraxie : www.chiropraxie.fr, le site de l'association française des chiropracteurs.
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FOSCCI INFOS CCI
PORTES OUVERTES DES ÉCOLES DE LA CCI DE VAUCLUSE Samedi 31 janvier, de 9h à 17h, l'Ecole Hôtelière d'Avignon, Sud Formation Santé et Sup'Avignon Management étaient ouvertes au public. Equipes pédagogiques, professeurs et étudiants ont reçu les futurs élèves et leur famille sur le Campus de la CCI, allée des Fenaisons à Avignon. Kedge Business School Avignon qui dispense le programme Kedge Bachelor, recevait également le public à la Cité de l’Entreprise, rue Pierre Bayle à Agroparc. Chaque année, sur ses 2 campus, la CCI forme près de 1500 élèves et apprentis. Un événement renouvelé le 14 mars, par les 3 écoles du campus, avec une demijournée dédiée à l’enseignement supérieur.
FORMATION CONTINUE RÉSERVEZ DÈS MAINTENANT LA FORMATION QUI VOUS FERA PROGRESSER
NOUVEAU : VOTRE CCI, CENTRE DE MÉDIATION
Technologies numériques, bureautique, management, gestion comptabilité, marketing, hygiène et sécurité, hôtellerie restauration, efficacité professionnelle… Le service de la formation continue de la CCI de Vaucluse accompagne les entreprises dans la conduite de leur développement et de leurs mutations. Nos atouts : une grande proximité avec le monde de l'entreprise, un savoir-faire reconnu en ingénierie pédagogique et l'appui de plus de 80 professeurs et formateurs. Nous élaborons une offre d'excellence pour perfectionner les salariés, cadres et dirigeants tout au long de leur carrière. Faire évoluer les compétences, valider les acquis, s'adapter aux mutations des marchés…. Nos conseillers vous apportent leur savoir-faire et la formation qui correspond à vos besoins.
Litige commercial, querelle d’associés, désaccord interne dans l’entreprise, difficultés liées aux transmissions d’entreprise, dialogue social… Certaines situations pourraient être solutionnées avant de faire l’objet d’une procédure devant les tribunaux, grâce à la Médiation. Ce mode de résolution amiable des conflits, rapide et peu coûteux, permet aux parties de rétablir un dialogue parfois rompu grâce à un médiateur indépendant qui les amène à élaborer ensemble une solution pérenne. La CCI de Vaucluse est aujourd’hui Centre de Médiation, par délégation Régionale de la CNPM et peut vous aider, en toute confidentialité, dans la gestion de vos conflits.
formationcontinue84.com - 04 86 55 92 00
Pour contacter notre médiateur : centredemediation@vaucluse.cci.fr ou 04 90 14 87 29 32
ÉCOLE HÔTELIÈRE D’AVIGNON HOMMAGE À FRANCK GOMEZ Franck Gomez, ancien Président de l’Umih (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie), Vice-Président de la CCI de Vaucluse est décédé en 2012. Chef cuisinier, disciple d’Escoffier, Maître Cuisinier de France, il a dirigé avec passion pendant plus de 40 ans la Table du Comtat à Séguret. Président du Conseil d’administration de l’Ecole Hôtelière d’Avignon, il s’est beaucoup investi dans cette école et a largement contribué au succès qu’elle connaît aujourd’hui. Pour lui rendre hommage, François Mariani a donné son nom à la Brasserie de l’Ecole Hôtelière. Une cérémonie a été célébrée à l’issue de la dernière Assemblée Générale de la CCI, le 17 février, en présence de nombreux entrepreneurs, restaurateurs et de sa famille.
AÉROPORT AVIGNON PROVENCE : LES DESTINATIONS 2015 Cette année encore, Flybe déploie son offre et propose une découverte de l’Angleterre via 2 aéroports, Birmingham et Southampton. Parallèlement, la destination London City, en plein cœur de Londres (moins de 15 minutes en métro des principaux centres touristiques), est toujours desservie par Cityjet : les passagers auront accès à une des capitales mondiales de la finance, de la mode et de la culture. En outre, grâce aux connexions des aéroport de London City et Southampton, Flybe et Cityjet offrent aux passagers la possibilité de s’envoler vers des destinations plus vertes telles que l’Ecosse et l’Irlande. Une nouvelle destination, Liège en Belgique, sera également desservie cette année par la compagnie VLM Airlines à raison de 4 vols hebdomadaires. Ainsi, Avignon ouvre aux Belges ses portes sur son riche passé historique. De leur côté, les Provençaux sont désormais à une encablure d’une destination de charme idéale pour les week-ends prolongés, riche en patrimoines architectural et culturel.
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NOUVEAU SITE WEB, POUR MIEUX VOUS SERVIR ! La CCI de Vaucluse a mis en ligne en début d’année son nouveau site internet. Plus esthétique, plus rapide d’utilisation, plus intuitif, ce nouvel outil présente de façon optimisée les services de la CCI de Vaucluse. A noter qu’il a été entièrement réalisé en interne, par les Services Communication, Informatique et GRC (Gestion de la relation clients) de la CCI. clients afin qu’ils trouvent l’information dont ils ont besoin le plus rapidement possible, parmi les nombreux services que nous proposons. “Nous avons conçu notre page d’accueil de façon à ce que toute notre offre soit visible en un coup d’œil” précisent les concepteurs du site. Et pour éviter l’écueil du ‘‘trop d’infos tue l’info’’, plusieurs principes ont donc été actés : d’abord, une arborescence simple avec 2 niveaux de navigation afin que l’internaute se repère facilement. Ensuite, des services présentés par mot clé qui parlent aux utilisateurs, qui dépassent l’organisation et la sémantique interne. “Il faut savoir raisonner en consommateur”, explique-t-on en interne. Enfin, des prestations vulgarisées, résumées par quelques phrases d’accroche et soulignées par des visuels épurés, qui permettent d’aller à l’essentiel. Et si l’on en veut plus… on clique ! Le tout orchestré par une direction artistique exigeante qui a privilégié un aspect zen et des couleurs douces.
EFFICACITÉ
L’ancienne version datait de 2006 et n’était plus adaptée aux outils d’aujourd’hui. Elle n’était pas non plus conforme à la charte graphique nationale récemment adoptée. Notre nouveau site web, développé sous Wordpress, s’adapte désormais parfaitement aux différents écrans grâce au responsive design, quelle que soit leur taille (ordinateur, smartphone, tablette). “Une nécessité, explique-t-on au Service Communication, dans la mesure où nous nous adressons à des publics qui utilisent de plus en plus ces supports : les futurs élèves de nos écoles mais aussi les créateurs d’entreprise qui sont nombreux à consulter notre site”.
Ce site mise également sur l’interactivité. Aujourd’hui, grâce au développement de modules par notre Service Informatique, les internautes posent leur question en ligne et celle-ci est renvoyée par mail vers le bon contact. Fini les appels perdus parce que les interlocuteurs n’avaient pas la possibilité de prendre la communication ! “En réunion ou en formation auprès de nos clients, nous ne sommes pas systématiquement dans notre bureau quand le téléphone sonne. Ainsi, depuis que le nouveau site est mis en place, notre Service Création a constaté que ses demandes en ligne ont plus que doublé. Une fois leur question posée, les clients sont recontactés dans des délais très rapides afin que leur problème soit solutionné”. Prochainement, le site sera lié à l’outil GRC de la CCI pour une gestion optimisée des demandes et encore plus d’efficacité. Un travail encore une fois réalisé en interne. Pas de doute, cette nouvelle version accompagne la transformation de la CCI en une institution davantage centrée sur ses missions principales, ceci en étant plus proche de ses ressortissants et de leurs préoccupations !
NOS OFFRES CLARIFIÉES Cette refonte a été l’occasion de mener une réflexion profonde sur la mise en avant de notre offre de services. Elle s’articule autour des missions principales de la CCI : la création d’entreprise, les services aux entreprises, la formation et la gestion d’équipements. Un travail considérable a été réalisé pour clarifier ces missions et les rendre visibles avec un même objectif : simplifier les recherches de nos
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