Dynamiques 79

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NOVEMBRE2014

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S S E T R D N E I E N S A S M S R ON CE O G D S TI LA LE UTA ÉP M ES D D


sommaire

dynamiques 79

05 INNOVATION BMS INNOV

06 COMMERCE VALRÉAS LES BOUTIQUES DE L’ÉTÉ

08 INDUSTRIE ECOTROPHELIA LES JEUNES CRÉATIFS DE L’AGROALIMENTAIRE

10 CRÉATION TOQUÉS EN VADROUILLE

12 FORMATION FORMATION PROFESSIONNELLE : NOUVELLE DONNE

14 TERRITOIRES LA GRANDE MUTATION DES DÉPLACEMENTS

20 BRÈVES L’ACTU DES TERRITOIRES

22 INFRASTRUCTURES AÉROPORT D’AVIGNON CLASSE AFFAIRES

24 TOURISME FESTIVAL D’AVIGNON

26 INTERNATIONAL SPRINT CLUB EXPORT SUR MESURE

28 BACK OFFICE LA CCI, PARTENAIRE DE PROXIMITÉ

30 DÉVELOPPEMENT DURABLE L’ECOLE HÔTELIÈRE D’AVIGNON MONTRE L’EXEMPLE

32 INFOS CCI L’ACTUALITÉ DE VOTRE CCI

34 PARTENARIAT CRÉATIVAIMPORTE LE MENTORAT


édito De l’importance de l’entrepreneur et du “j’aime l’entreprise” de Manuel Valls Ces dernières semaines auront vu la situation se tendre encore davantage entre les chambres de commerce et le Gouvernement. Après une première version du budget qui étouffait littéralement les chambres consulaires, les députés avaient voté un amendement limitant la baisse des ressources fiscales des chambres de commerce et d’industrie. Cet amendement, voté à la quasi-unanimité quel que soit le bord politique des votants, permettait de préserver les services aux entreprises et de poursuivre les investissements dans la formation, l’apprentissage et les équipements structurants. Ainsi, au-delà de leur appartenance politique, les députés avaient défendu l’emploi et encouragé la croissance dans les territoires. Pourtant, le Gouvernement a fait annuler cet amendement, par un jeu de procédure législative aussi injuste et opaque qu’anti-démocratique. Par là, il a opéré un double déni : déni de la souveraineté du Parlement et, surtout, déni de confiance aux chefs d’entreprise pour redresser l’économie. Il y a cette incapacité à accorder aux entrepreneurs, c'est-à-dire ceux qui créent la richesse et l’emploi, la place qui doit être la leur dans la gouvernance économique de notre pays. Trop souvent en France, et bien que nous soyons en 2014, le chef d’entreprise est considéré avec suspicion, surtout s’il a un tant soit peu réussi car on considérera que cette réussite a forcément été accomplie au détriment d’autrui. Et pourtant, j’ai en mémoire cette tirade, lue quelque part…

“Il n’y a de classe dirigeante que courageuse. A toute époque, les classes dirigeantes se sont constituées par le courage, par l’acceptation consciente du risque. Dirige celui qui risque ce que les dirigés ne veulent pas risquer. Est respecté celui qui, volontairement, accomplit pour les autres les actes difficiles ou dangereux. Est un chef celui qui procure aux autres la sécurité, en prenant sur soi les dangers. Le courage, pour l’entrepreneur, c’est l’esprit de l’entreprise et le refus de recourir à l’Etat (…) Lorsque les ouvriers accusent les patrons d’être des jouisseurs qui veulent gagner beaucoup d’argent pour s’amuser, ils ne comprennent pas bien l’âme patronale. Sans doute, il y a des patrons qui s’amusent, mais ce qu’ils veulent avant tout, quand ils sont vraiment des patrons, c’est gagner la bataille (...). Non, en vérité, le patronat, tel que la société actuelle le fait, n’est pas une condition enviable. Et ce n’est pas avec les sentiments de colère et de convoitise que les hommes devraient se regarder les uns les autres, mais avec une sorte de pitié réciproque qui serait peut être le prélude de la justice !” Ce texte n’est pas d’hier puisqu’il fut écrit il y a 124 ( !) ans. Et son auteur n’est pas à proprement parlé un ultralibéral qui ne pense que par le profit puisqu’il s’agit… de Jean Jaurès* ! Le propos de Jaurès prône la tolérance, condition sine qua non pour redonner un minimum de cohérence à notre société qui ne cesse de nous opposer les uns aux autres. Et au-delà de cette tolérance, il insiste sur le courage nécessaire à l’entrepreneuriat. Ce courage est également indispensable aux élus qui représentent les entreprises dans les chambres de commerce. Il serait bon que nos représentants politiques en prennent conscience. Cela pourrait les inciter à accompagner les CCI pour mieux les réformer plutôt que de tenter de les couler. Une réforme, oui ; un sabordage, non ! Bouteille à la mer… * Texte publié le 28 mai 1890, la Dépêche de Toulouse François Mariani Président de la CCI de Vaucluse

DYNAMIQUES 79 le magazine de la CCI de VAUCLUSE

Directeur de la publication : François Mariani Rédaction : Emmanuel Brugvin, service communication / Secrétariat de rédaction : service communication Conception : service communication / Photos : Benjamin Rinaldi Impression : De Rudder / Tirage : 18 500 exemplaires CCI de Vaucluse / 46, cours Jean-Jaurès, BP 158 84008 Avignon Cedex 1 / Tél. : 04 90 14 87 00 /www.vaucluse.cci.fr


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innovation

BSM INNOV

DES INNOVATIONS IMMÉDIATEMENT INDUSTRIALISABLES En partant des besoins de ses clients, BSM Innov lance de nouveaux produits qui trouvent rapidement preneur sur le marché local. La jeune pousse cherche des partenaires pour développer et commercialiser ses derniers nés : une télécommande de portail pilotée d’un appel de phare ou son régulateur automatique d’eau de piscine.

Depuis la reprise de son entreprise à Avignon-Fontcouverte et la fermeture du bureau d’études où il travaillait, Sébastien Mione développe les inventions qui sommeillaient dans ses tiroirs. Avec son père Bruno, paysagiste de métier et spécialiste de l’arrosage complexe d’espaces verts, notre jeune inventeur a développé un contrôleur de pompe de piscine trois fois moins cher que ceux proposés sur le marché. “Mon appareil Piscine Easy Command se branche au secteur, mesure avec une sonde la température du bassin et adapte automatiquement le fonctionnement de la pompe au besoin du renouvellement de l’eau, explique Sébastien Mione. Tout particulier, même peu bricoleur, peut l’installer. Notre boîtier surveille, grâce à l’ampérage, le fonctionnement du moteur de la pompe et peut couper le courant en cas d’urgence. Un écran donne la nature de la panne. Nous vendons notre appareil 350 €, installé. La concurrence propose des solutions beaucoup plus coûteuses et complexes à paramétrer alors que notre boîtier ne demande aucune connaissance particulière. Jusqu’à aujourd’hui, les propriétaires de piscine se rabattent sur un pilotage par minuterie. Notre appareil gère également la circulation de l’eau, même en hiver, pour éviter le gel du bassin”.

RECHERCHE DE PARTENARIATS Aujourd’hui, Sébastien Mione recherche des partenaires pour développer ses produits, des industriels pour les fabriquer, des commerciaux pour les diffuser et des financiers pour assurer leur développement. En attendant, notre inventeur les installe sur le marché régional et travaille sur de nouvelles créations. Dans son atelier, sa créativité se porte également sur une station météorologique pour piloter des arrosages de golfs ou de collectivités. Ses capteurs mesurent la température, la vitesse du vent, la pluie et l’ensoleillement. Le calculateur en déduit l’évapotranspiration des plantes et pilote un arrosage optimisé. Ailleurs dans son atelier, un système d’éclairage automatique de piscine est proche de la mise au point. Sébastien Mione travaille sur un système d’alerte par SMS en cas de panne de la pompe de la piscine. Ses inventions n’attendent plus que des partenaires.

TÉLÉCOMMANDE À APPELS DE PHARE Jamais en panne d’idées, Sébastien Mione développe également un système astucieux de télécommande de portail. Le boîtier émetteur, paramétré pour ouvrir les ventaux, est connecté par deux fils au culot de l’ampoule des phares de la voiture. Un appel de phare et le portail s’ouvre. Plus besoin de chercher la télécommande manuelle perdue dans le vide poche ou dans un sac. La formule s’avère particulièrement adaptée pour les conducteurs handicapés. Cette entreprise de Vedène créée par Sébastien Mione, après avoir consulté le service Primo Business de la CCI, a trouvé un fabricant en Italie. Dès les premiers mois, notre inventeur a équipé 70 voitures de boîtiers vendus 80 € chacun. C’est à peine plus cher qu’un boîtier de télécommande classique à main.

INFO CCI Conférence régionale de l’innovation Le 25 novembre à Cavaillon avec Luc Ferry. Voir détail page 33

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commerce

Valréas

LES BOUTIQUES DE L’ÉTÉ La ville de Valréas profite de l’afflux touristique pour développer son commerce de centre ville. L’été dernier, la ville a permis à des commerçants de reprendre des cellules vides en bail précaire pour animer les rues et tester leur marché. Véritable outil de reconquête commerciale, ce dispositif incite même la plupart des commerçants à poursuivre leur activité toute l’année et à rester en centre-ville. l’étrier à de nouveaux commerçants qui ont pu tester leur marché. Aujourd’hui, certains comptent pérenniser leur activité comme ce glacier qui va quitter son site précaire pour réaliser un magasin de crêpes et de gaufres. “J’ai ouvert un magasin avec les produits cosmétiques et les parfums que je conçois, explique Ann Steeger. J’y ai rencontré une clientèle locale sympathique et qui souhaite revenir toute l’année. J’ai donc décidé de transformer mon bail précaire en 3-6-9”. Ann Steeger envisage de développer ses produits sur la cité du végétal en cours de réalisation à Valréas. L’australienne Bergitta Inglis a créé son magasin Bohobo (bobo en anglais) avec des produits d’équipement de la personne et de bien-être “dans un environnement très coloré, gai et sympathique”, explique-t-elle. Elle a partagé les lieux avec Marie-Noëlle Ferrer qui a développé une offre de produits alimentaires locaux autour de ses propres biscuits. “Nous avons eu d’excellents retours d’une importante clientèle locale qui nous incite à poursuivre l’essai jusqu’à la fin de l’été prochain, reprend Bergitta Inglis. Je suis confiante”.

Pour enrayer le phénomène de désertification commerciale et reconstituer un tissu cohérent de boutiques, la municipalité a lancé une politique ambitieuse qui connaît ses premiers succès. La ville redonne de la vie aux cellules commerciales inoccupées, parfois pour les décorer, mais surtout pour y accueillir des commerces pendant la période touristique. L’élu au commerce, Jean-Marie Roussin, et le manager de centre ville, Yoland Mathieu, ont cherché des commerçants spécialisés dans les produits touristiques (cartes postales, souvenirs, produits du terroir…). Lorsqu’aucun commerçant n’était trouvé, la municipalité accueillait dans ces lieux des galeries d’art, gérées soit par une association, soit par la ville. L’équipe municipale a préparé toutes les démarches administratives et juridiques pour que bailleur et locataire signent un bail pour 300 € par mois. 7 boutiques ont trouvé 4 preneurs. Valréas compte renouveler l’opération pendant les fêtes et surtout l’amplifier pour l’été 2015. Cinq autres commerces vides qui attristaient des rues commerçantes ont vu leur vitrine recouverte de très belles photos (vitrophanies) qui mettent en avant le riche patrimoine architectural de Valréas.

DU PRÉCAIRE AU DURABLE

ATTIRER DE NOUVEAUX COMMERÇANTS

Au préalable, l’élu au commerce et le manager de centre ville ont dû retrouver tous les propriétaires puis les convaincre de louer leur fonds en bail précaire. Pour attirer du chaland, la ville a misé parallèlement sur la forte attractivité touristique de la Drôme Provençale. La commune a recruté et formé des jeunes pour assurer, sept jours sur sept, des visites touristiques des magnifiques salles du château Simian qui accueille l’Hôtel de Ville. Puis elle a distribué des flyers dans la ville et sur les sites touristiques du Pays de Grignan. Le château Simian a accueilli plus de 3 800 touristes s’ajoutant à un flux de visiteurs accru dans les rues commerçantes. Cette opération a surtout permis de mettre le pied à

Pour l’été prochain, la ville poursuit déjà sa recherche de pas de portes et de commerçants qui pourraient également faire leur galop d’essai comme un nougatier ou un marchand de tissus provençaux. La municipalité compte inciter certains étudiants des lycées professionnels, notamment en BTS Action commerciale, à créer des juniors entreprises qui pourraient prendre, le temps d’un été, des boutiques pour lancer de nouvelles activités. Une bonne manière de susciter des vocations. Déjà la municipalité travaille sur des dossiers de subvention et réfléchit même à l’ouverture de halles alimentaires. Ses portes restent grandes ouvertes à tous les projets de commerçants.

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AUJOURD’HUI, CERTAINS COMPTENT PÉRENNISER LEUR ACTIVITÉ


industrie

ÉCOTROPHÉLIA

LES JEUNES CRÉATIFS DE L’AGROA LIMENTAIRE En rassemblant chaque année sur Avignon les meilleurs talents d’une génération d’étudiants sur l’innovation agroalimentaire, l’équipe de la CCI valorise l’industrie de notre région. Ecotrophelia a pris une dimension européenne.

En quelques années, Avignon est devenue une des plus grandes vitrines de la créativité de la filière agroalimentaire. Chaque année, la compétition Ecotrophelia France rassemble des équipes d’étudiants des meilleures écoles supérieures françaises. Celles-ci s’affrontent en présentant des créations destinées à faire avancer l’innovation dans l’industrie agroalimentaire. Un jury national de spécialistes de la filière les départage suivant le caractère innovant de leur projet, leur faisabilité industrielle, leur pertinence commerciale et leurs bienfaits pour la santé. L’édition 2014 a réuni au Palais des Papes 120 étudiants répartis en 17 équipes de 12 écoles qui se sont partagé 25 500 € de prix.

rencontres en 2000, Ecotrophelia France a vu s’affronter 1 400 étudiants et a connu 300 créations agroalimentaires dont 35 ont connu une destinée industrielle et commerciale. Le vainqueur de l’édition 2014, une équipe de Montpellier SupAgro avec son “Duo Marin” (des morceaux de poissons utilisés en cuisine comme des lardons), a vu sa préparation culinaire reprise par la Société Mericq. Ce mareyeur et transformateur de poissons valorise depuis les chutes de ses meilleures pièces. L’an dernier, des étudiants de la même école présentaient “Croc’It”, des bouchées croquantes apéritives à base de carottes extrudées fourrées au fromage sans additif ni conservateur. En concrétisant leur innovation, la marque Les Crudettes a gagné de précieux mois en recherche et développement et va mettre sur le marché ce produit cet automne. Un des plus prometteurs reste le vainqueur de l’an dernier. Après avoir travaillé en partenariat avec Agis, le spécialiste du

INDUSTRIALISATION DES INNOVATIONS Récompense suprême pour les candidats : voir leur concept devenir réalité. Depuis la naissance de ces

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de l’Union ont créé le GIEE Ecotrophelia Europe, structure pilotée depuis Avignon. L’embryon de cette compétition date de 1996 quand l’Isema d’Avignon et l’Université de Saint Jérôme à Marseille se sont lancé des défis créatifs avec le Grand Jury Nouveaux Produits. Ecotrophelia France a alors suscité des initiatives en Europe. L’équipe avignonnaise a obtenu de Bruxelles 3,05 M€ pour lancer la formule sur le continent de 2011 à 2013. Depuis 2011, Ecotrophelia Europe a motivé l’organisation de 60 compétitions nationales, mobilisé plus de 500 universités et près de 3000 étudiants européens ainsi que l’élaboration de plus de 350 produits et 2000 entreprises qui furent associées aux compétitions. Ecotrophélia France a reçu également du Grand Emprunt 3,5 M€ pour la période 2012-2018 pour créer une université “Hors les Murs” pour l’enseignement d’excellence à l’innovation alimentaire. La CCI est soutenue dans cette opération par le Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, la Région, le Département, le Grand Avignon, Auchan, la SMC, la Sopexa, Interfel, Nestlé Monde, le Britannique Campden-BRI, le plus grand centre technique alimentaire du monde, ainsi que Cens (Centre Européen de Nutrition pour la Santé). Outre favoriser la créativité industrielle, pépite de l’économie de demain, l’ensemble de ces manifestations assure chaque année pour le département, plus de 300 000 € de retombées économiques directes, notamment en hébergement, frais de bouche, location de lieux et communication.

plat cuisiné installé sur Avignon-Courtine, Emmanuel Brehier et Benoît Plisson, étudiants à l’Isara de Lyon, ont été récompensés pour leurs pavés de lentilles qui remplacent les protéines d’origines animales avec des effets positifs sur la santé (maladies cardiovasculaires…). Aujourd’hui, associés dans une start’up, nos deux inventeurs poursuivent leurs travaux sur les techniques de fermentation des légumineuses (lentilles, pois chiches, flageolets…). Lauréats du concours mondial de l’innovation mis en œuvre par Anne Lauvergeon, Présidente de la Commission Innovation 2030, nos deux inventeurs ont été reçus par le Président de la République lors de la cérémonie d’accueil des 110 lauréats le 23 juillet dernier.

DIMENSION EUROPÉENNE Depuis 2008, cette opération pilotée par la CCI de Vaucluse, a pris un essor international avec Ecotrophelia Europe. Cette année, les concurrents de 16 pays européens se sont affrontés lors du SIAL à Paris, le plus grand salon mondial de l’agroalimentaire. Et Montpellier SupAgro, déjà vainqueur en France, a remporté l’or européen. L’an prochain, les candidats se retrouveront dans le cadre de l’Exposition Universelle à Milan sur le thème “Nourrir la planète” ! Déjà des universités du Brésil, des Etats-Unis et de Thaïlande frappent à la porte du concours. En mars dernier à Athènes, 10 fédérations nationales de l’agroalimentaire représentant 80% de la production

Avignon est devenue une des plus grandes vitrines de la créativité de la filière agroalimentaire

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création

TOQUÉS EN VADROUILLE Particulièrement tendance, la formule du food truck se développe partout dans le monde et arrive dans le Vaucluse. Illustration avec les deux créateurs de “Les Toqués en Vadrouille”. compte Facebook pour que les clients puissent commander par téléphone avant de venir chercher leurs repas. “Nous proposons une solution entrée et plat pour 9 €, entrée, plat et dessert pour 11 € parmi trois entrées, 3 plats et trois desserts”. Nos deux chefs cuisinent devant le client pour accroître la convivialité de la formule et servent leurs repas dans des emballages biodégradables.

A l’occasion d’Innovafood organisé en juillet au Palais des Papes par le pôle de compétitivité Terralia, Sophie de Reynal, Directrice Marketing de l'agence Nutrimarketing signalait cette recherche des consommateurs de produits éthiques, bons pour la santé, naturels, qui offrent du plaisir et surtout très pratiques. Ce retour au “fait main” pour des gens qui n’ont plus l’habitude ni le temps de faire la cuisine, se traduit par le développement du street food et du food truck. France Télévision lance même un concours culinaire dont l’originalité est d’offrir un camion équipé au vainqueur. Ce phénomène arrive sur Avignon avec plusieurs créateurs comme Les Toqués en Vadrouille. Rodolphe Bernard et Stéphanie Martin, chefs de cuisine pendant huit ans chez Ici et d’Ailleurs en Avignon, ont décidé de se lancer dans l’aventure. Les deux associés se sont nommés Toqués : toqués parce qu’ils concoctent des plats comme au restaurant. Toqués car il faut l’être un peu pour créer une entreprise. Et en Vadrouille, car la mobilité offre une grande liberté.

La CCI leur a permis de formaliser leur projet d’entreprise UN DOSSIER BIEN FICELÉ Pour construire leur projet, Rodolphe Bernard et Stéphanie Martin sont venus l’hiver dernier à la CCI à la recherche d’informations. Le responsable du CFE et des questions juridiques et fiscales les a renseignés et aiguillés vers Primo Business. Ce service de la CCI leur a permis de formaliser leur projet d’entreprise, réaliser leur plan de financement et leur business plan. Forts d’un projet bien ficelé, nos deux toqués en vadrouille ont pu convaincre les financeurs, le fonds Nacre, une banque et obtenir un prêt de la plateforme d’initiative locale Grain. Aujourd’hui, ils font partie des précurseurs d’une nouvelle formule de restauration sur le Vaucluse.

ETRE BIEN PLACÉ “Les trois règles pour réussir dans le commerce sont l’emplacement, l’emplacement et l’emplacement, souligne Stéphanie Martin. Plutôt que de reprendre un coûteux fonds de commerce avec un engagement sur un bail commercial, nous avons décidé de pouvoir nous placer librement au bon endroit. Nous avons débuté cet été sur l’Ile de la Barthelasse entre le Bercail et l’embarcadère. Nous poursuivons l’année en Courtine, le midi en semaine”. Les deux toqués réservent le week-end et les soirées pour de grands repas à domicile, des séminaires, des événements où ils déplacent leur camion. Côté cuisine, les inventeurs du “food truck responsable”, chemises aux couleurs et au logo de leur entreprise, ne travaillent qu’avec des produits frais en circuit court. Les légumes viennent de la Barthelasse et les frites sont découpées devant le client. Dans le camion, autonome en énergie, les deux chefs ont déployé tout le matériel d’un restaurant, avec piano six feux, plancha, friteuse, vitrine, frigo, granita... Chaque matin, leurs nouveaux menus s’affichent sur l’ardoise du camion et sur leur

INFO CCI Vous avez un projet de création d’entreprise ? Les Mardis de la Création de Primo Business vous informent sur les statuts, la réglementation, les financements… Prochaines dates sur vaucluse.cci.fr

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FORMATION PROFESSIONNELLE

NOUVELLE DONNE L’organisation de la formation professionnelle et son système de financement connaissent une profonde mutation. Les changements impactent autant l’employeur que le salarié. Bientôt, chaque personne pourra se former de l’entrée sur le marché du travail à la retraite pour obtenir des qualifications et des certifications qui lui permettent d’évoluer professionnellement. Le nouveau dispositif qui débute le 1er janvier 2015 devrait permettre à chacun de mieux gérer sa vie professionnelle grâce à des formations qualifiantes, diplômantes ou certifiantes adaptées à l’environnement économique. Avec cette nouvelle philosophie, toute personne a la responsabilité de l’évolution de ses compétences professionnelles et sera ainsi mieux armée pour progresser dans sa vie active comme dans ses périodes de chômage.

tien de leur employabilité. Ainsi, la loi rend obligatoire, tous les deux ans, un entretien entre l’employé et l’employeur pour étudier des perspectives d’évolution professionnelle. Tous les 6 ans, employeurs et employés se retrouveront pour faire un “état des lieux récapitulatif du parcours professionnel du salarié”. Bien utilisé, le dispositif se présente comme une opportunité tant pour les entreprises que pour le salarié.

MOINS DE CONTRAINTE FISCALE, PLUS DE CONTRAINTE SOCIALE

ADIEU LE DIF, BONJOUR LE CPF Le cœur de cette réforme, c’est le CPF (Compte Personnel de Formation) qui se substitue au DIF. Ce nouveau dispositif est lié à la personne et non plus au contrat de travail. Seul point commun avec le DIF : c’est un système de capitalisation d’heures de formation avec un plafond (150 heures pour un ‘’équivalent temps plein’’ acquises sur 6 ans). Pour le reste, tout diffère ! Le CPF n’est pas géré par l’entreprise mais par la Caisse des Dépôts et Consignations, sur un compte personnel attaché à l’individu et accessible par lui seul via Internet. Abondé pendant sa vie active, ce dispositif le suit de son entrée dans la vie professionnelle jusqu’à sa retraite, mais ne peut être mobilisé que pour des formations qualifiantes ou certifiantes. Le salarié sollicitera l’accord de son employeur uniquement pour les formations qui se dérouleront pendant le temps de travail.

Le principe : une seule contribution versée à un seul organisme collecteur (OPCA). Pour les entreprises de moins de 10 salariés, rien ne change : la contribution à la Formation Continue demeure à 0,55 % de la masse salariale. Pour les autres, un taux unique de 1 % s’appliquerait, les branches professionnelles pouvant prévoir une contribution conventionnelle supplémentaire. La déclaration fiscale 2483 disparaît dans le même temps que la possibilité pour les entreprises d’utiliser directement leur budget “plan de formation”. L’entreprise a l’obligation d’adapter ses salariés à leur poste de travail et de veiller au main-

INFO CCI

EN FIN D’ANNÉE

FINANCEMENT DES FORMATIONS DES CHEFS D’ENTREPRISE NON SALARIÉS – AGEFICE

Les heures de DIF acquises au 31 décembre prochain sont mobilisables jusqu’en 2020 mais après le 1er janvier uniquement pour des formations à visée qualifiante ou certifiante. Il est encore possible de débuter une formation avant la fin de l’année avec son DIF et d’acquérir des compétences en anglais, en informatique, en efficacité professionnelle, en comptabilité… Pour cela, les conseillers du Pôle Formation Continue de la CCI sont à votre écoute au 04 86 55 92 00.

Depuis le 1er novembre, la CCI de Vaucluse vous propose un POINT ACCUEIL AGEFICE. Chefs d’entreprise, la CCI est désormais votre interlocuteur privilégié : accueil, information sur les conditions de financement et traitement des dossiers administratifs des formations effectuées par les chefs d’entreprise non salariés, les conjoints collaborateurs et les auto-entrepreneurs. PÔLE FORMATION CONTINUE CCI 04 86 55 92 00

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Ce dispositif suit le salarié de son entrée dans la vie professionnelle jusqu’à sa retraite


territoires

DOSSIER LES GRANDES MUTATIONS DES DÉPLACEMENTS Notre département vit une révolution dans ses transports avec, enfin, des alternatives crédibles à la sacrosainte voiture individuelle. Le monde de l’entreprise a créé l’association Azimut pour développer un site de co-voiturage ambitieux. L’ouverture de la voie ferrée aux voyageurs entre Carpentras et Avignon-TGV entraîne la création de pôles multimodaux autour des gares traversées. Des milliers de vauclusiens pourront 14 changer leurs habitudes pour aller travailler.


Dans le Vaucluse, seuls 3,6% des 244 000 actifs (dont 209 000 ayant un emploi) utilisent les transports en commun. A elle seule, l’aire avignonnaise cumule 630 000 déplacements quotidiens d’après le Grand Avignon où 4 salariés sur 5 prennent leur voiture pour aller travailler. Les habitants de l’aire avignonnaise qui travaillent hors de leur commune de domicile (120 000 personnes) utilisent à 93,1% la voiture individuelle ! Seuls 40% des emplois se situent à moins de 300 mètres d’un arrêt de bus. L’usage des deux roues n’atteint que 2,8%. La voie express Avignon-Carpentras accueille 47 000 véhicules par jour au niveau du carrefour avec l’ancienne RN7 qui vient du nord du département qui dénombre, pour sa part, 28 000 véhicules par jour. Cet axe sera prochainement soulagé par une solution ferroviaire (voir encadré).

NON, LE MISTRAL NE BALAIE PAS TOUT. LES ÉTUDES MONTRENT QUE NOTRE AIR EST POLLUÉ. PRINCIPAL COUPABLE : LES DÉPLACEMENTS AUTOMOBILES.

leur automobile. L’internaute n’a plus qu’à les appeler. Le logiciel calcule également le coût du trajet. Ainsi, tous les participants connaissent le montant de la dépense pour se partager les frais en bonne intelligence quand ils n’utilisent pas leur voiture à tour de rôle. Le logiciel fonctionne par couloir de part et d’autre de l’itinéraire emprunté et ajoute tous les inscrits, ce qui, certes, peut nécessiter un léger détour, mais n’augmente pas de plus de 10 % le temps de parcours.

PLAN DE DÉPLACEMENTS INTER-ENTREPRISES

Pour surmonter le problème, la CCI, missionnée depuis 2010 par la Région et l’Ademe, travaille sur le Plan de Déplacements Inter-Entreprises (PDIE), un outil réglementaire chargé de mobiliser les employeurs et leurs 177 000 salariés sur les modes de transports moins polluants. La CCI accompagne chacune des zones d’activités dans le management d’actions concrètes et informe les entreprises de plus de 100 salariés obligées de se mobiliser. Depuis avril 2014, un nouveau PPA, Plan de Protection de l’Atmosphère, impose des objectifs encore plus contraignants. La Chambre a créé un site www.mobilite84.com, destiné à l’information de tous les intéressés. Un premier diagnostic réalisé par la CCI fit apparaître une demande pour le covoiturage par 1 salarié sur 3 sur Carpensud, 3 sur 4 sur Agroparc. L’étude a permis l’émergence de l’Association Azimut regroupant plusieurs groupements d’employeurs à l’origine d’une solution de co-voiturage (voir plus loin) soutenue par l’Ademe, le Conseil Général, le Grand Avignon, la CoVe et la Communauté de Communes Pays des Sorgues Monts de Vaucluse.

AZIMUT, LIEU D’ÉCHANGES

Aujourd’hui, plusieurs groupements d’employeurs et d’importantes structures employant un personnel important travaillent ensemble au sein d’Azimut Provence : Agroparc, Carpensud, le Centre Hospitalier d’Avignon, le Pôle d’activités de Courtine, Entrepreneurs d’Entraigues, Entrepreneurs de Sorgues, GEBC Caumont-Balaruc, le Pôle d’activités de Foncouverte, le Min d’Avignon, la Ville d’Avignon, les services de l’Etat, la Poste, l’Université, la CCI et Immochan. Les groupements d’entrepreneurs d’Orange et de Châteaurenard devraient rejoindre le dispositif. INITIATIVE DES ENTREPRISES

La solution de covoiturage vauclusienne est la première d’une telle ampleur en France, créée par des entreprises réunies au sein de l’association Azimut Provence. Présidée par Philippe Milles, Président de l’Association des Entrepreneurs des Sorgues, pilotée par Agroparc, ses membres se sont appuyés sur le PDIE. Pour fonctionner, la plate-forme doit accueillir la masse critique minimum de 10 000 usagers. Les 130 premiers inscrits ont reçu un cadeau offert par des entreprises participantes. Le réseau s’étend sur les grandes zones d’emplois où les groupements d’employeurs membres d’Azimut Provence partagent depuis, d’autres sujets ensemble (déchets, si-

COVOITURAGE

Depuis la rentrée, près de 60 000 salariés et étudiants qui partent travailler peuvent faire voiture commune grâce un site internet www.covoiturageavignonvaucluse.fr lancé par l’Association Azimut Provence. D’Apt à Chateaurenard, de Vaison à Saze, chaque internaute peut s’inscrire, donner son point de départ et d’arrivée et ses horaires. Le logiciel cherche les autres inscrits susceptibles de partager

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gnalétiques, groupement d’achat). Le covoiturage a créé de la convivialité avant même d’exister.

alentour grâce à des pôles multimodaux. “La nouvelle gare de Carpentras disposera de 250 places de stationnement gratuites, de 14 quais de bus et d’un garage à vélos, explique Richard Peyrin, Responsable TER pour la région. Monteux totalisera 130 places, 2 arrêts de bus et un garage à vélos. Entraigues aura 70 places, 2 arrêts et un garage à vélos“. Sorgues rénove son parking. Monteux, Entraigues et Sorgues disposent de gares rénovées. La gare routière d’Avignon-Centre datant des années 80 vient de bénéficier d’un lifting qui va lui permettre l’accueil d’un million de passagers par an. De son côté, l’association Entrepreneurs des Sorgues a réalisé un audit sur l’intermodalité de sa gare et sensibilise ses adhérents. La SNCF travaille avec le Conseil Général et les compagnies de cars pour réorganiser des rotations autour de ces gares qui verront passer 2 trains par heure en périodes de pointe. “Notre responsable de ligne TER présente aux entreprises les offres de transport, les formules d’abonnement, la part de financement apportée par l’entreprise et par la Région, reprend Richard Peyrin. Nous envoyons des courriers et des courriels à tous les ménages susceptibles d’utiliser le TER. Lors du lancement de la ligne, un blog permettra d’échanger avec les usagers”. Les nouvelles rames Régiolis (Alsthom) partiront de Carpentras entre 5 heures 24 et 19 heures 54 pour saisir les TGV. La gare Avignon TGV verra partir son premier TER à 6 heures 27 et le dernier à 23 heures 27.

LA LIGNE AVIGNON-CARPENTRAS

La ligne Avignon-Carpentras sera finalement ouverte en avril 2015, 4 mois après la date d’ouverture initiale. Carpentras se trouvera ainsi à 30 minutes d’Avignon-centre et 38 minutes d’Avignon-TGV. La ligne intéresse également toutes les communes

GARE DE CARPENTRAS © SNCF - AREP 3D : VISUALIMO / JÉRÔME BOIS

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LA RÉALISATION DU TRAMWAY EST SOUMISE À DE NOUVELLES ÉTUDES COMMANDÉES POUR FIN NOVEMBRE

TRANSPORTS TOUJOURS PLUS DOUX POUR CARPENSUD

“Depuis 2010, Capensud travaille sur son PDIE, rappelle Astrid Jourdan, présidente de l’association qui regroupe 83 adhérents qui emploient 3 000 personnes. Avec la CoVe, nous développons une solution de transport à la demande (TAD). Nous participons à la “Commission gare” qui réfléchit à l’acheminement des voyageurs, de la nouvelle station ferroviaire jusqu’à leur entreprise, par bus, par Tad, à vélo, à pieds”. Carpensud a noué un partenariat avec la société Bike Service pour laisser des vélos électriques à disposition des salariés. Avec la mairie de Carpentras, l’association travaille sur le déploiement du réseau de pistes cyclables. “Nous avons œuvré à la réalisation d’un petit tunnel par RFF pour permettre le passage sous la voie ferrée, rappelle Astrid Jourdan. Nous travaillons avec la ville et le Canal de Carpentras sur la création de pistes cyclables sur les berges du canal et dans la zone de Patris-Kennedy”.

et d’auto-partage, signale la proximité des gares ferroviaire et routière, les arrêts de bus et les parkings gratuits et payants ainsi que les navettes. Des tableaux synthétisent les différentes rotations de transports en commun routiers sur la ville et intercités. LE TRAM EN SUSPEND

L’avenir de la réalisation de 2 lignes de tramway lancées sous la dernière mandature municipale est soumis à de nouvelles études commandées par les élus pour fin novembre. Le projet de réaliser 14,4 km pour 250 M€ est remis en cause à plusieurs titres. Jean-Marc Roubaud, Président du Grand Avignon, assure que l’Etat n’apporte pas de certitudes quant à son engagement (Thierry Mariani, alors Ministre des Transports avant les élections présidentielles avait parlé de 30 M€). Il constate une baisse de sa dotation d’investissement de 15 M€. Cécile Helle, Maire d’Avignon, pendant sa campagne, a toujours défendu une autre solution, celle du bus à haut niveau de service. Le maire du Pontet, élu en mars, s’oppose au tracé du tramway dans sa ville. JeanMarc Roubaud estime que le Grand Avignon ne pourra investir que 130 M€ pendant la durée du mandat (6 ans), ce qui est loin des 250 M€ annoncés par ses prédécesseurs. A ce jour, 40 M€ ont déjà été investis dans le projet, dont 23 M€ d’études et de travaux, le reste pour la commande des 24 rames à Alsthom. Le dédit pourrait s’élever à 5 M€. Le financement a été assuré par l’accroissement du taux à 1,8 % du versement transport sur les entreprises, voté suite à une déclaration d’utilité publique qui pourrait devenir caduque si le projet de tram est abandonné ou reporté aux calendes grecques.

PERTUIS ACCROÎT SES PARKINGS RELAIS

Avec plus de 20 000 véhicules passant sur le nouveau pont de Pertuis, utilisés par des personnes qui travaillent sur Aix-Marseille, l’aire de covoiturage de 30 places située à Meyrargues ne suffit déjà plus. Le Conseil Général des Bouches-du-Rhône et la Communauté d’Agglomération du Pays d’Aix travaillent sur un doublement de capacité de l’autre coté de la route. “Nous réfléchissons à la création d’une aire de covoiturage au nord de Pertuis sur la route qui vient de la Tour d’Aigues, assure Jean-Jacques Dias, Conseiller Municipal délégué aux Transports”. Quant au pôle multimodal situé face à la gare ferroviaire, il devrait disposer d’une nouvelle gare routière et d’un parking de 300 places d’ici 2016. PLAN D’ACCÈS MULTIMODAL DANS L’INTRA-MUROS

Pour accéder à ses services intra-muros, la CCI diffuse un plan d’accès multimodal. Le document précise qu’à pied les principales administrations ne sont distantes que de quelques minutes, situe les stations de vélopop

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LES ALTERNATIVES À LA VOITURE INDIVIDUELLE PARIS LYON

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COVOITURAGE AZIMUT PROVENCE covoiturage.avignonvaucluse.fr

TRAIN TRAINS EXPRESS RÉGIONAUX (TER) paca.ter.sncf.com SNCF sncf.com

BUS VAUCLUSE, RÉGIONS ET DÉPARTEMENTS VOISINS LES LIGNES EXPRESS RÉGIONALES (LER) - RÉSEAU DE CARS DE LA RÉGION PACA info-ler.fr CARS RHÔNE - ALPES - RÉSEAU DE CARS DE LA RÉGION RHÔNE ALPES www.rhonealpes.fr EDGARD - RÉSEAU DU DÉPARTEMENT DU GARD www.edgard-transport.fr CARTREIZE - RÉSEAU DU DÉPARTEMENT DES BOUCHES DU RHÔNE www.lepilote.com LA DRÔME - RÉSEAU DU DÉPARTEMENT DE LA DRÔME www.ladrome.fr RÉSEAU DE TRANSPORT DU DÉPARTEMENT DES ALPES DE HAUTE PROVENCE www.cg04.fr LE SEPT - RÉSEAU DU DÉPARTEMENT DE L'ARDÈCHE www.lesept.fr TRANSVAUCLUSE - RÉSEAU DE TRANSPORT INTERURBAIN DU DÉPARTEMENT www.vaucluse.fr

RÉSEAUX DE BUS DE VILLE TUB, LE RÉSEAU DE BUS DE BOLLÈNE www.tub-bollene.fr TRANSCOVE, LE RÉSEAU DE BUS DE LA COVE www.ventoux-comtat.com LE RÉSEAU DE BUS DE LA COMMUNAUTÉ DU PAYS D'AIX www.lepilote.com TCRA , LE RÉSEAU DE BUS DU GRAND AVIGNON www.tcra.fr TCVO, LE RÉSEAU DE BUS D'ORANGE www.sudest-mobilites.fr

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SORG'EN BUS www.sorgues.fr


ter rit oir es

BRÈ VES Le dispositif ZFU est toujours opérationnel pour les entreprises qui s’installeront d’ici le 31/12/2014. Il reste des espaces disponibles au sein du Village des Métiers, réalisé par Citadis à côté de l’Hôpital H. Duffaut. Ce sont des surfaces modulables de 230 m² à 1200 m², avec leurs espaces privatifs (cours, stationnement). Renseignements auprès de M. Biscarrat : dbiscarrat@citadis.fr et 06 78 06 87 05.

AVIGNON GRAND AVIGNON Emmanuel Ethis, Président de l’Université d’Avignon, Paul Hermelin, PDG de Cap Gemini et Président de l’Association "Culture Tech" ainsi qu’Olivier Py, Directeur du Festival d’Avignon, portent, avec le soutien de la Ville, le projet de faire labéliser Avignon “French Tech”. Ce projet permettrait de développer autour de la FabricA, à Monclar, 2 ha de surface équipés de fibre optique, destinés à accueillir des entreprises du numérique. 13 villes, dont certaines sont des métropoles, concourent pour obtenir ce label et une enveloppe de 200 M€ de la Banque Publique d’Investissement. Le numérique pourrait également relancer l’aménagement d’Avignon-TGV en Courtine dans le Grand Avignon et la Ville pourrait rouvrir le dossier. Réponse dans les mois à venir.

La Banque Chaix, établissement vauclusien adossé depuis 2008 à la Banque populaire (BPPC) poursuit sa mutation. Après avoir investi 26,2 M€ pour s’installer dans 23 locaux neufs, l’établissement financier poursuit sa modernisation en 2015. L’établissement né en 1924 se lancera dans l’assurance et la prévoyance. L’entreprise de 373 collaborateurs dont le siège social est désormais au MIN d’Avignon, développera toute une palette d’outils en ligne, notamment la vidéo conférence ou le client pourra converser avec plusieurs conseillers à la fois.

DBS, distributeur local de boissons pour le CHR, a décidé de fabriquer lui-même ses propres produits : Provença Cola, la Bière des Cigales, la Cigalette et autres sirops à l’identité provençale qui assurent 50 % de ses 3,5 M€ de CA. L’entreprise de Stephano Di Piazza intègre la fabrication sur son site de Fontcouverte à Avignon grâce à l’acquisition d’une ligne de tirage isobarométrique d’une capacité de 6000 hl par an qui lui permet le conditionnement de tous liquides gazeux. DBS se lance également dans l’eau gazeuse avec sa marque Aqua Provença.

Le marché du drone civil connait une telle explosion que les autorités ont renforcé les conditions d’utilisation de ces objets volants jusque là mis entre toutes les mains. Vaucluse ULM, entreprise installée sur le Pôle Pégase de l’Aéroport d’Avignon ouvre un cursus de formation. Jean-Christophe Gibert, photographe aérien, forme des pilotes et des instructeurs au pilotage des ULM 3 axes et autogires, au travail aérien et désormais les pilotes de drones qui doivent être titulaires d’un brevet théorique d’ULM.

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cules/ jour. Le nouveau pont (35 M€ d’investissement) sera connecté à la rocade de Cavaillon.

HAUT VAUCLUSE Bollène travaille sur le développement de son port. Anthony Zilio, le nouveau Président de la Communauté de communes Rhône-Lez-Provence, souhaite engager une réflexion sur les infrastructures fluviales, avec les entreprises du territoire, les partenaires compétents (CNR, VNF…) et les sociétés qui souhaiteraient s’implanter. Le port fluvial, construit lors du creusement du canal de Donzère Mondagron, est essentiellement utilisé par la coopérative céréalière Terroir du Sud grâce à un équipement de silos.

COMTAT VENAISSIN VENTOUX La Cove et la Ville de Carpentras étudient la reprise des 2 hectares de la gare de fret SNCF à l’entrée ouest de l’hyper-centre pour réaliser un nouveau quartier avec logements, bureaux, commerces et parking (coté Bel Air) ainsi que des accès simplifiés pour les transports doux vers la nouvelle gare. Pour l’instant, la SNCF souhaite conserver l’activité fret qui transporte les minéraux de Sibelco. Le site appartient à SNCF-Fret, RFF et la SNCF. En cas d’accord, le projet devra attendre encore 3 ans, délai minimum pour déclasser des voies.

PAYS D’ORANGE Le Tribunal de Commerce d’Avignon a choisi l’offre de reprise du groupe portugais Unitom qui conserve 49 emplois sur 77 pour reprendre le Cabanon, qui fut la plus grande coopérative de transformation de tomates de France. L'entreprise de Fundão, au centre du Portugal, l'a emporté à la barre face à l'offre de Raynal et Roquelaure qui proposait la reprise de moins d’employés. L’ancienne coopérative qui a compté jusqu’à 1 800 coopérateurs dont 120 producteurs de tomates du Sud-Est, était dirigée depuis 2004 par Chalkis qui l’avait rachetée, alors en pleine déroute, à la coopération.

PAYS D’APT Mathieu Lustrerie vient de restaurer et d’électrifier les luminaires des salles du XVIII° siècle du Louvre fermées depuis 10 ans. L’entreprise de Gargas compte déjà parmi ses réalisations et ses restaurations prestigieuses, les lustres de la galerie des glaces du château de Versailles, des opéras de Monaco, de Philadelphie, Garnier, de l’Elysée… Au Louvre, l’entreprise de Régis Matthieu a déployé de nouvelles leds qui remplacent les bougies d’antan tout en conservant leur halo.

A Courthézon, le Cellier des Princes présidé par Jocelyn Bressy a permis ces 5 dernières années une hausse de 30 % de la rémunération des 230 adhérents. La seule cave coopérative à produire du Châteauneuf-du-Pape a valorisé sa marque et développé sa mise en bouteilles qui est passée de 20 % à 96 %. La cave a recruté des agents commerciaux en France et à l’étranger pour assurer une présence dans 26 pays (50 % du CA à l’export), a rénové son caveau et ouvert une boutique à Marseille, qui diffusent tous les vins de la vallée du Rhône et d’autres régions.

PERTUIS SUD LUBERON Le Parc naturel régional du Luberon impulse un vaste projet collectif de production d’énergie. Entreprises, collectivités locales, agriculteurs, particuliers sont invités à prendre des parts sociales dans une structure commune qui développerait sur le territoire des équipements photovoltaïques et éoliens dont la production serait revendue à EDF avec un contrat de 20 ans. La société créée installerait et gérerait les installations. Elle visera, dans un premier temps, à recenser les toits disponibles. Les communautés de communes de Banon et du Sud Luberon participent à l’opération.

PAYS CAVARE ET DES SORGUES Le Conseil Général de Vaucluse qui réalise le 2ème pont de Cavaillon avec le concours du Conseil Général des Bouches-du-Rhône (40 %) et la Région (20 %) prévoit une livraison de l’ouvrage fin 2015. Actuellement, les travaux portent sur la pose du tablier de 690 m sur 9 piles, élément central d’un ouvrage d’art de 1 700 m qui enjambe la Durance, la voie TGV et des échangeurs routiers. Ses deux nouvelles voies de circulation permettront de soulager l’ouvrage existant qui accueille plus de 30 000 véhi-

Florajet qui dispose du plus grand réseau de fleuristes en France avec 5 500 partenaires, transforme son succès sur le net. Le site de l’entreprise de Cabrières d’Aigues, avec 10 millions de visites par an, est le plus visité de l’hexagone. Avec ses deux plateaux téléphoniques de Nîmes et du Luberon et ses ventes en ligne, Florajet livre partout en France en moins de 4 heures. L’entreprise créée en 1992 par Philippe Lefrancq réalise 31,5 M€ de CA.

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INFRASTRUCTURES

N O N G I V A ’ D T R O P O R É A

S E R I A F F A E S S A CL 22


Du sur-mesure sans stress pour les entreprises : alors que les grandes platesformes aériennes apportent un service standardisé, l’Aéroport Avignon-Provence propose aux entreprises un service personnalisé, avec conciergerie, sur des destinations couvrant toute l’Europe. Flexibilité, adaptabilité et confidentialité sont les maîtres mots de cette prestation. Prendre un avion de ligne impose d’arriver longtemps à l’avance, de stationner loin de l’aérogare avec des tarifs souvent élevés, de passer les contrôles de sécurité, d’attendre dans des salles d’embarquement au confort parfois spartiate, voire de réserver un hôtel la veille pour ne pas manquer un vol qui ne vous attendra pas. Avignon-Provence joue la différence en proposant un service sur mesure aux entreprises. Le parking très abordable se situe à deux pas des pistes. Un salon lounge remplace le terminal d’embarquement. L’avion attend ses passagers à l’aller comme au retour. La CCI qui gère la plate-forme travaille main dans la main avec deux compagnies à l’aéroport, Open Flight et Aile de Provence, toutes deux animées par Xavier Coye de Brunélis et Pierre Chabert.

d’Avignon. La CCI qui gère la plate-forme aéroportuaire, apporte une large palette de services comme des repas à bord à la carte, assurés par un traiteur vauclusien réputé, la réservation de taxis, de limousines et de voitures de luxe, le tout dans la plus grande discrétion. A côté de cette aviation d’entreprise installée toute l’année, la plate-forme avignonnaise accueille de très nombreux vols réguliers à la belle saison sur l’Angleterre avec notamment un vol vers London City, l’aéroport le plus proche du centre de la capitale britannique, Southampton, Birmingham, le hub international d’Amsterdam, Limoges et Ajaccio. Pour se renseigner, rien ne vaut un tour sur le site internet ou un simple coup de fil. Voyager à partir d’Avignon s’affiche vraiment comme la solution sans stress.

EN AVION La compagnie aérienne Open Flight dispose de plusieurs équipages qui pilotent deux avions. Le premier, un Beechcraft 90 à hélices, transporte 6 personnes à 500 km/h et couvre un rayon de 1 500 km. Le second, un Falcon 100, un bi-réacteur prévu aussi pour 6 passagers, atteint les 870 km/h sur un rayon de 3 000 km. “Nous proposons des tarifs particulièrement attractifs pour les entreprises, assure Xavier Coye de Brunélis (voir encadré). Notre souplesse fait que vous n’êtes pas dans le stress de manquer votre avion car nous pouvons très rapidement modifier notre plan de vol si vous êtes bloqués dans les bouchons. Nous décollons à l’heure qui vous convient, ce qui vous évite souvent de réserver une chambre d’hôtel. L’avion, une fois réservé pour une seule entreprise, devient une salle de réunion privative”.

EXEMPLES TARIFAIRES

EN HÉLICOPTÈRE

AVIGNON-CANNES : 620 € par personne sur la base de 5 passagers

Exemple de prix d’un vol en avion d’entreprise, sur la base de 6 passagers effectuant un trajet aller-retour dans la journée, prix HT au départ d’Avignon par passager pour l’aller-retour : LONDRES : 1 640 €, durée 2h20 FRANCFORT : 1 330 €, durée 1H40 MILAN : 870 €, durée 1H10 BARCELONE : 920 €, durée 1 05 ZURICH : 1 010 €, durée 1H15 MARRAKECH : 2 580€, durée 2H35 EN HÉLICOPTÈRE :

Aile de Provence, pour sa part, propose des vols en hélicoptère ainsi que des formations de pilotage. Ainsi, les personnes pressées peuvent, en une heure, être transportées à 200 km de la plate-forme avignonnaise. Paca, Languedoc-Roussillon et RhôneAlpes se trouvent, grâce à cette solution avion et hélicoptère, à portée de 2 000 destinations autour

AVIGNON-SAINT-RÉMY : 150 € par personne sur la base de 4 passagers CONTACTS Aéroport d’Avignon : 04 90 81 51 51 Aviation d’entreprises : 04 90 81 51 31 Open Flight-Aile de Provence : 06 23 42 85 16 23 21


TOURISME

FESTIVAL D’AVIGNON NÉCESSAIRE CHANGEMENT DE GOUVERNANCE Le In, perturbé par des mouvements sociaux, le Off sous-équipé pour gérer une manifestation de grande ampleur qui ne cesse de croître, nombreux sontles acteurs qui s’inquiètent de la pérennité de cet événement aux retombées immenses pour l’économie locale. Le débat commence à animer la plupart des acteurs de la manifestation.

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Photographie : L’Oeil du Sabre - AFC - Parade du Off 2013


Le Off, phénomène unique au monde, inquiète. Cette manifestation spontanée lancée par André Benedetto, propriétaire d’un Théâtre sur Avignon en 1965, en marge de l’officiel Festival d’Avignon (1947), n’a de cesse de grandir d’année en année, sans gestionnaire global. Ce succès fait le bonheur des compagnies de théâtre qui s’y bousculent car le Off est devenu le plus grand marché du spectacle vivant francophone. Il fait aussi le bonheur des loueurs de salles et de solutions d’hébergement. Face à cette croissance, Greg Germain, Président d’Avignon Festival & Compagnies, s’inquiète.

Chorégies d’Orange qui vivent financièrement sur la corde raide.

ENTREPRENEURS INQUIETS Patrice Mounier, Président de l’Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie de Vaucluse (Umih 84), demande aux pouvoirs publics de mettre de l’ordre dans le Festival In. “Il est inconcevable que les hôteliers et restaurateurs soient pris en otage par des mouvements d’intermittents. Les hôteliers n’avaient pas de confirmation de réservations de leurs clients inquiets d’une possible annulation. Hôteliers et restaurateurs ont souffert la première semaine. La ville qui intervient dans le In doit veiller à la gestion médiatique du festival pour éviter sa sur-médiatisation et celle de ses incidents. L’Etat doit régler le problème des intermittents avant Pâques. Leurs demandes n’ont pas beaucoup évolué depuis la crise de 2003 ! Quant au Off, il faudrait qu’une administration comme la Ville soutienne AFC, une structure qui ne dispose pas d’assez de moyens face à l’ampleur de sa mission. Une meilleure organisation permettrait de gérer les salles dont certaines sont indignes du festival. Enfin, l’accroissement de la location de leur logement par des particuliers et de chambres d’étudiants pendant le festival crée une distorsion de concurrence avec les hôteliers qui doit être régulée par les pouvoirs publics. Par contre, je soutiens l’opération “Acteurs de la Culture” (culture.vaucluse.cci.fr), une excellente passerelle entre les entreprises locales et les professionnels du théâtre”. Avignon doit vraiment remettre à plat la gouvernance de son festival.

RÉFLÉCHIR ENSEMBLE “Nous en appelons aux pouvoirs publics, pas pour demander des subventions, mais pour mettre tout le monde autour d’une table pour réfléchir ensemble à l’avenir et la pérennité de cette manifestation unique, assure le président de cette simple association qui assure la défense et la promotion de cet immense événement. Force est de constater que nous ne sommes pas entendus et que l’Etat reste les bras croisés. Nous voudrions faire reconnaître AFC d’utilité publique, travailler sur les conditions d’accueil et permettre à Avignon de valoriser les retombées de son festival de notoriété internationale par la création de résidences d’artistes et de centre de formation pour les compagnies. Nous voudrions associer les communes alentour dans cette démarche. Je rappelle que notre association n’a aucun pouvoir sur l’accueil des compagnies et des festivaliers, le tarif des locations de salles et d’hébergement. Réguler, organiser, prévoir et réglementer, c’est du ressort de la puissance publique”. AFC gère les cartes d’abonnement qui permettent des réductions et édite le catalogue, ses seules sources de revenu. Le Off bat chaque année des records. AFC recense 1 307 spectacles, 28 000 représentations, 8 000 membres d’équipes artistiques et l’accueil de 3 680 professionnels. Avec 48 848 cartes d’adhésions vendues, AFC enregistre un recul inattendu de 7% de ce titre qui permet des réductions.

LE IN 2014 EN DÉFICIT Quant au In, sa 68ème édition du Festival d’Avignon fut un millésime chahuté avec 12 annulations en raison des grèves d’intermittents et 2 annulations pour raison d’intempéries. Le taux de fréquentation atteint 90% avec 120 656 places distribuées (277 représentations) sur 129 288 disponibles (289). Hors taxes, les recettes de billetterie s’élèvent à 2 127 000 € contre 2 450 000 € prévus, soit un manque à gagner de 327 000 € ! C’est dire la fragilité de ce type de manifestation à l’instar des 25

“Développons collectivement ce magnifique atout”. Pour Catherine Bugeon, Adjointe au Maire, déléguée en charge de la Culture, “mieux vaut gérer le trop plein que le manque. La mission de la nouvelle municipalité est aujourd’hui de valoriser, d’organiser, de structurer d’une manière éthique cette formidable reconnaissance internationale d’Avignon. Différents programmateurs du monde entier viennent désormais acheter des spectacles. Notre politique s’inscrit dans une démarche d’intelligence collective qui rassemble tous les acteurs liés à ces activités culturelles pour permettre une meilleure gestion du festival et développer toute l’année des activités durables autour de la culture”.


international

Sprint, l’association des exportateurs du Vaucluse, réalise des opérations de prospection groupées pour gagner des marchés à l’étranger. Forte de son retour d’expérience, elle gagne chaque année en efficacité tant pour ses adhérents que pour les primo-exportateurs. Entretien avec sa présidente, Catherine Chavrier.

SPRINT CLUB EXPORT SUR MESURE


CATHERINE CHAVRIER, QUELLE EST LA PHILOSOPHIE DE VOTRE ASSOCIATION ?

échanger sur nos expériences et avons créé, avec le temps, un véritable noyau dur d’entreprises engagées à l’export. Très ouverts, nous accueillons également des sociétés non adhérentes qui veulent nous connaître et se développer à l’international. Nous guidons également les primo-exportateurs dans leur choix et le dimensionnement de leurs projets pour leur permettre de mettre de leur côté toutes les chances de réussite. Pour assurer nos missions, nous bénéficions du soutien technique de la CCI et du soutien financier de certaines collectivités locales. Ce qui prévaut chez Sprint, c’est avant tout le retour rapide sur investissement et la convivialité entre nous qui facilite les échanges et les retours d’expérience bénéfiques à tous et à l’économie de notre département.

Sprint est une association d’exportateurs qui ont peu de temps et qui cherchent activement des marchés d’exportation. Nous recherchons l’efficacité. Pour la plupart d’entre nous, la moitié des missions export ont permis de générer du chiffre d’affaires dès l’année suivante. Pour le reste, les projets de développement et d’adaptation de produits peuvent prendre un peu plus de temps. L’important est d’établir des premiers contacts qui dans certains cas, ne se révèleront efficaces que plusieurs années plus tard. Des importateurs peuvent faire appel à nous plusieurs mois après la mission car ils nous connaissent déjà dès lors qu'ils rencontrent des difficultés avec leur fournisseur habituel. COMMENT FONCTIONNE SPRINT ?

Depuis sa création en 2008, nous avons affiné une formule très opérationnelle. Dès que trois entreprises au moins veulent réaliser une mission dans un pays, quelle que soit leur filière d’activité, nous organisons un voyage de prospection avec le soutien des services de la CCI. Sur place, Ubi France organise pour nous les rendez-vous B to B. Rappelons qu’une mission de prospection coûte à chaque entreprise en moyenne 2 400 € auxquels s’ajoutent les frais annexes. Sprint apporte à chaque entreprise, pour chaque opération, une aide de 1 000 €. En début d’année, la cinquantaine d’adhérents, dont la moitié vient du milieu agriagro, dépose ses projets pour que nous puissions établir un premier calendrier d’actions. Nous sommes également très réactifs : nous organisons dans l’année d’autres missions qui n’ont pas été prévues initialement mais qui correspondent à des opportunités d’affaires que nous ne pouvons laisser passer. Ainsi, nous sommes partis en Inde en juin dernier où 4 entreprises emmenées par Sprint se sont retrouvées parmi 25 entreprises françaises lors d’une importante manifestation organisée par nos deux gouvernements : les India France Business Meetings. L’année dernière, nous avons réalisé 38 micro-missions personnalisées dans 12 pays différents (une même entreprise pouvant partir plusieurs fois), ce qui représente un résultat extrêmement satisfaisant pour un département comme le nôtre.

Présidente de Sprint, Catherine Chavrier est Directrice Export du Groupe Charles et Alice depuis 12 ans. Cette société commercialise des préparations culinaires provençales et des desserts prêts à l’emploi, également du babyfood et des recettes bio. Son entreprise qui réalisait 27 M€ de CA il y a 10 ans, a atteint l’an dernier 134 M€ de chiffres d’affaires dont 24 M€ à l’export. Elle possède aujourd’hui 3 sites de production, un à Monteux, un à Allex en Région-Rhône Alpes et le dernier, opérationnel depuis cet été, aux Etats-Unis. Catherine Chavrier est également conseillère du Commerce extérieur de la France, membre associée à la CCI du Vaucluse, membre de la Commission CCI International Paca et membre du Comité stratégique de l’ARII, l’Agence Régionale de l’Innovation et de l’International pour la région Paca.

ORGANISEZ-VOUS D’AUTRES RENCONTRES ?

Notre association programme toute l’année des petits déjeuners avec des experts à l’international, notamment spécialisés sur des destinations précises. Nous nous retrouvons également lors de rencontres pour

INFO CCI

Vous souhaitez bénéficiez des conseils de l’assoc Sprint ou participer à une mission de prospection

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04 90 14 10 05


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CCI PARTENAIRE DE PROXIMITÉ La CCI a su créer une véritable présence sur le terrain avec ses conseillers entreprise et territoire (ATE pour Assistants Techniques à l’Entreprise). Ces 6 conseillers permettent aux créateurs et chefs d’entreprises, aux élus locaux, aux présidents d’association de commerçants ou d’entrepreneurs, de bénéficier sur tout le département des services de la CCI. Deux d’entre eux nous présentent leurs différentes missions.

SOUTIEN AUX ENTREPRENEURS “Forts de notre expérience de terrain, nous rencontrons les créateurs d’entreprise, leur prodiguons des conseils notamment sur la réalisation de leur business plan, le calcul de leur seuil de rentabilité, la présentation de leurs projets à des financeurs et les prévenons des écueils à éviter”, reprend Serge Garcia. “Pour les entreprises en croissance, nous sommes amenés à les orienter vers des experts internes ou externes à la CCI, que ce soit pour se développer à l’international, construire une démarche RSE (responsabilité sociale des entreprises) ou de marketing, pour trouver des financements, se former, s’ouvrir à l’intelligence économique, à la sécurité, comprendre le CICE ou le Pacte de compétitivité, ajoute Serge Garcia qui précise que la CCI dispose également d’un expert pour accompagner les entreprises en difficulté. Cela passe aussi par l’organisation de petits déjeuners thématiques. Notre enjeu est de faire passer une information pertinente dans un minimum de temps sans empiéter sur la vie de l’entreprise”.

PARTENAIRES DE L’AMÉNAGEMENT

Thibaut Cornu, basé sur Apt, partage la vie des acteurs économiques du Nord Luberon. “Certes, la CCI est physiquement installée sur Avignon, explique-til, mais dans la pratique, elle est présente sur tout le département grâce à ses 6 conseillers entreprise et territoire”. Aujourd’hui sur Pertuis, Serge Garcia est bien connu des décideurs du Sud Luberon après avoir exercé dans de nombreux territoires du Vaucluse. Il distingue trois missions principales : conseiller les entrepreneurs, défendre et promouvoir l’entreprise dans les territoires, et soutenir les associations de chefs d’entreprise. Thibaut Cornu rappelle “que la première qualité est la capacité d’écoute pour apporter un conseil efficace”.

Auprès des élus locaux, ils assurent également une mission de conseil et de sensibilisation aux préoccupations des entreprises. Cela passe par le soutien à la réalisation de dossiers Fisac pour financer l’amélioration et l’animation du centre des villes et villages ou accompagner de petites communes. Ces conseillers défendent la parole de l’entreprise dans les réunions des commissions économiques des groupements de communes auprès des administrations locales lors de la réalisation d’un Plan Local d’Urbanisme (PLU), de Schémas de Cohérence Territoriale (SCOT) et pour les déplacements (voir dossier de ce numéro). Cette mission s’effectue avec

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Forts de notre expérience de terrain, nous rencontrons les créateurs d’entreprise

l’appui des études du Service Prospective Territoriale de la CCI et les argumentaires des élus consulaires. “La chambre n’a de cesse de se battre pour que les collectivités locales libèrent du foncier disponible pour les entreprises”, insiste Thibaut Cornu. “Nous sensibilisons aussi les élus aux problématiques d’accessibilité des établissements qui accueillent du public, notamment des commerces qui donnent directement accès à la voirie communale”, rappelle Serge Garcia.

sommes là pour les conseiller techniquement et juridiquement, reprend Serge Garcia. Comment monter un club d’entreprise, quelles dispositions juridiques adopter lors de l’organisation d’une manifestation commerciale, comment gérer une association… La vie associative est chronophage et nous sommes là pour faciliter l’émergence et la réalisation des initiatives locales”. Quand les élus de la chambre décidaient, il y a quelques années, de développer des clubs locaux d’entrepreneurs pour défendre et promouvoir leurs zones d’activités ainsi de mieux se connaître, les conseillers entreprise et territoire étaient sur le pied de guerre. Aujourd’hui de très nombreux groupements de décideurs couvrent le Vaucluse.

ACCOMPAGNER LES ASSOCIATIONS Dernière mission, le soutien des groupements d’entrepreneurs, qu’il s’agisse des associations de commerçants ou des clubs d’entrepreneurs. “Nous

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développement durable

L’ÉCOLE HÔTELIÈRE D’AVIGNON MONTRE L’EXEMPLE Partons de 2 vérités : nos bâtiments anciens sont de véritables passoires à calories et l’énergie la moins chère est celle qui n’est pas consommée. Pour lutter contre le gaspillage, la CCI s’attaque à l’isolation du plus ancien bâtiment de son campus de formation, les locaux techniques de l’Ecole Hôtelière d’Avignon. En 2016, cet édifice consommera deux fois moins d’énergie.

vaux à réaliser pour atteindre les objectifs qui conditionnent la subvention régionale, voire l’attribution d’un prix BDM. La première étape a consisté à mesurer le niveau de qualité énergétique du bâtiment. Une grande soufflerie, installée à l’entrée, a permis d’identifier et de mesurer les fuites, un travail complété par des prises de vues par caméra thermique pour visualiser les points faibles de l’immeuble. Des appareils mesurent les consommations d’eau, de gaz et d’électricité des différents équipements du bâtiment. Ces outils permettront de quantifier réellement les économies.

Ce bâtiment de 2 820 m² accueille l’ensemble des formations pratiques des futurs chefs et des personnels de salle. Construit en 1975, l’immeuble s’avère particulièrement énergivore. Quand la Région a lancé un appel d’offre pour les “100 lieux de formation exemplaires”, dans son programme Agir (Action Globale et Innovante pour la Région), la CCI s’est mobilisée sur ce dossier. Deux phases de travaux en été 2014 et en été 2015 devraient permettre à cet immeuble d’atteindre en 2016 des objectifs de BDM (Bâtiments Durables Méditerranéens). Cette structure régionale regroupe des professionnels du bâtiment engagés dans l’accompagnement de constructions en phase avec les enjeux environnementaux.

ISOLER Les travaux en cours consistent dans une nouvelle isolation par l’extérieur, avec la pose de panneaux sur le toit terrasse et les façades. La CCI renouvelle toutes les huisseries qui ne connaissaient pas le double vitrage à l’époque de leur installation. Un

IMMEUBLE SOUS CONTRÔLE La CCI a débuté l’opération par un diagnostic pour connaître la situation existante et bien définir les tra-

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nouveau sas d’entrĂŠe permettra d’Êviter de refroidir l’immeuble quand toute une classe d’Êlèves entre ou sort dans le bâtiment. Une gestion technique du bâtiment moderne permettra le contrĂ´le des tempĂŠratures. Ces indications permettront d’apporter des mesures correctives dans la gestion du chauffage. Un assistant Ă maĂŽtrise d’ouvrage, validĂŠ par BDM, accompagne la CCI dans ces travaux assurĂŠs par le cabinet d’architecture avignonnais Arc et Types. A ces travaux d’Êconomie d’Ênergie, s’ajoute l’achat d’un nouveau piano beaucoup plus ĂŠconome, pour la formation des ĂŠlèves.

PROGRAMME D’ACOMPAGNEMENT MEE

DES DÉPENSES POUR UNE ÉCONOMIE FUTURE

Eclairage, chauffage, eau, air comprimÊ‌ La CCI vous aide à rÊduire vos consommations d’Ênergie avec le programme d’accompagnement de 18 mois MEE (MaÎtrise de l’Energie en Entreprise).

L’ensemble des travaux s’Êlève Ă 1,3 Mâ‚Ź. La CCI investit 920 000 â‚Ź dans l’opĂŠration. Le reste, soit 406 544 â‚Ź, sera apportĂŠ par le Conseil RĂŠgional une fois les travaux terminĂŠs. Les conditions d’enseignement pour 1 000 ĂŠtudiants et stagiaires, comme la facture d’Ênergie du campus, s’en trouveront fortement amĂŠliorĂŠs.

RENSEIGNEMENTS 04 90 14 87 51

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FOSCCI INFOS CCI LA CCI FÊTE SES JEUNES DIPLÔMÉS Le 12 septembre dernier au Campus, François Mariani, Président de la CCI de Vaucluse, a remis leur diplôme aux élèves de l’ensemble des écoles de la CCI : près de 450 lauréats issus de Sud Formation Santé, de l’Ecole Hôtelière d’Avignon et de Sup’Avignon Management ont été mis à l’honneur dans les jardins du Campus de la CCI, devant leur famille, leur parrain de promotion et des élus locaux. Chaque année, environ 1 500 élèves sont inscrits dans ces établissements, dont les formations, lorsqu’elles sont dispensées en alternance, bénéficient du soutien de la Région Provence-Alpes-Côte-d’Azur.

Tables-rondes, conférences, animées par des experts en urbanisme, économistes, juristes, représentants de fédérations de commerçants et de grandes surfaces. Programme détaillé et inscription sur vaucluse.cci.fr - renseignements au 04 90 14 10 31

4 DÉCEMBRE 2014 À AVIGNON ASSISES DE L’URBANISME COMMERCIAL Depuis une dizaine d’année les questions relatives à l’urbanisme commercial occupent une place croissante dans les débats en matière d’équilibres territoriaux. Quelle place accorder aux commerces de périphérie ? Quels équilibres avec le commerce de centre-ville ? Face au fort développement de l’offre commerciale, à son impact sur les paysages, l’accessibilité ou l’économie locale, il apparaît nécessaire de définir une politique d’urbanisme commercial cohérente, en adéquation avec le potentiel d’évolution de la population, les nouveaux comportements de consommation, les nouveaux formats de vente et les voies de communication. La CCI de Vaucluse, la Préfecture de Vaucluse et la Direction Départementale des Territoires organisent ces Assises de l’urbanisme commercial à l’attention des élus locaux et des professionnels de l’urbanisme afin de poser clairement le débat : quel commerce demain pour notre territoire ?

MENACES SUR LES CCI Le réseau des CCI de PACA se mobilise pour attirer l'attention des élus de la République ainsi que des chefs d’entreprise sur les dégâts que provoqueraient les mesures du Gouvernement à l'encontre des CCI. Les parlementaires sont ainsi interpellés sur la casse que causerait le projet de loi de finances 2015 : les conséquences seraient lourdes sur l'emploi, la formation, le développement du territoire, les services aux entreprises. Dans le Vaucluse, une centaine d’emplois serait en danger, conséquence des menaces pesant sur la CCI, ses centres de formation et les équipements qu’elle gère (Aéroport d’Avignon et port de commerce du Pontet).

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DU 17 AU 23 NOVEMBRE 2014 SEMAINE POUR L’EMPLOI DES PERSONNES HANDICAPÉES “Les entreprises à la rencontre des travailleurs handicapés, conférences, Ateliers”

La semaine se décline en différentes actions nationales et régionales, coordonnées par l’Agefiph, le Fiphfp et l’Adapt autour d’un enjeu de société qui, en France, concerne plus de 2,5 millions de personnes : l’insertion professionnelle et le maintien dans l’emploi des personnes handicapées dans les secteurs public et privé. Cette semaine est l’occasion de multiples rencontres qui ont pour objectifs de faire découvrir les initiatives et expériences existantes, créer des passerelles entre les entreprises, les professionnels de l’insertion et les personnes handicapées. Rencontres à Avignon le 17, Carpentras les 18 et 21, Orange le 19 et Cavaillon le 20. VIPTH Conseil 06 71 27 72 13 et avipth-conseil@avipth.asso.fr

25 NOVEMBRE À CAVAILLON CONFÉRENCE RÉGIONALE DE L’INNOVATION Dans le cadre de "2014 Année de l’Innovation", la CCI de Vaucluse clôture son programme d’actions avec une conférence régionale de l’Innovation. L’événement animé par Eric Delbeque, chef du Département Sécurité Economique de l’INHEJS, se déroulera le 25 novembre de 15h à 18h, à la Scène Nationale de Cavaillon. Luc Ferry interviendra sur le thème "De l’innovation destructrice à l’innovation créatrice". Des dirigeants d’entreprises innovantes seront également présents et partageront leur expérience : Novamex, AV Composites, le Centre de Recherches et d'Etudes Européen (CREE) de Saint-Gobain… INFOS SUR VAUCLUSE.CCI.FR


partenariat

CRÉATIVA IMPORTE LE MENTORAT EN PÉPINIÈRE Pilote en France sur le mentorat, Créativa, la pépinière d’entreprises d’Agroparc à Avignon, compte développer cette forme d’accompagnement née au Québec. Ses mentors viennent d’adhérer au Réseau M, créé dans la “Belle Province”, et cherchent à recruter d’anciens dirigeants bénévoles et bienveillants pour accompagner les chefs d’entreprise de PME vauclusiennes.

frais de déplacement. Chaque membre investit en moyenne une demi-journée par mois. “Les bénévoles de notre groupe sont passés sur les chemins de la création d'entreprise, ont vécu les doutes du dirigeant. Cette expérience n'est certes pas transmissible mais nous pouvons rappeler les bons réflexes, poser les bonnes questions, et surtout servir de miroir, de renvoi d'image. Mentors et mentorés se choisissent entre eux et peuvent mettre cordialement fin à leur relation. Un mentoré peut librement changer de mentor.

Comment accompagner les chefs d’entreprise dans leurs prises de décisions stratégiques et comment limiter au maximum leur risque de commettre une erreur préjudiciable ? Pour retrouver de la sérénité, certains entrepreneurs s’appuient sur leur entourage, des consultants, ou des coaches. Une autre voie pratiquée avec succès depuis trois décennies nous vient d’Amérique du Nord : le mentorat. Elle a pris racine depuis quelques années en France, notamment sur Créativa. Située à Agroparc, la plus grande pépinière d’entreprises de Paca est la seule à avoir adopté cette formule qui accroit sensiblement le taux de réussite des créateurs. Depuis quelques années, des mentors y accompagnent des jeunes entrepreneurs. “Notre groupe rassemble d’anciens chefs d’entreprise ou des dirigeants actifs, âgés de 40 à 65 ans, qui possèdent une véritable expérience de terrain, explique Marc Betinas, chef de file à Créativa. Mais c’est loin d’être suffisant. Plus qu’un savoir-faire, nous nous cooptons sur notre savoir-être. Le mentor doit être doté d’une grande humilité et d’une vraie capacité d’écoute du “ mentoré”, dans l’acceptation de sa personne et de ses choix”.

RÉSEAU M

Pour parfaire leur accompagnement, Créatorat vient d’intégrer le Réseau M. Ce mouvement vient du Québec, qui compte près de 1 800 mentors répartis dans une centaine de cellules de mentorat qui accompagnent les dirigeants de PME lors de leurs phases de création, de développement ou de transmission de leur activité. Cette formule a tellement prouvé son efficacité que le secteur bancaire prête plus facilement aux entreprises accompagnées d’un mentor. Dans le cadre de la Francophonie, le Québec promeut la formule hors de ses frontières, emmené par Alain Aubut, Président de la Fondation pour l’entrepreneurship et du Réseau M. En France, le Réseau M s’est installé à Agroparc. Il a aussi un point d’entrée national avec Dominique Restino, Président de l’APCE et de 2 structures de mentorat qui accompagnent des grosses start’up et des étudiants au sortir de leur formation. “Notre mission aujourd’hui est de transposer en France et d’enrichir le formidable fonds documentaire constitué par les Québécois et de doubler, d’ici l’an prochain, le nombre de mentors de Créatorat”, reprend Marc Betinas qui rappelle le soutien apporté par la CCI de Vaucluse et son Président François Mariani à cette démarche positive pour l’économie locale.

BIENVEILLANCE ET PARTAGE D’EXPÉRIENCES

Pour Marcel Merlen, mentor également sur Créativa, “l’erreur est de se prendre pour un psychologue, un consultant qui va apporter sa solution technique prête à l’emploi ou un coach qui va proposer un comportement pour atteindre l’objectif “. Marc Betinas reprend : “Dans cette relation bienveillante entre adultes responsables, nous sommes là pour lui apporter du recul, lui poser les questions auxquelles il n’a pas pensé, reposer un problème sous d’autres angles, lui ouvrir largement le champ de différentes possibilités pour que le mentoré fasse lui-même son chemin et trouve la solution qui lui paraît intimement la meilleure à adopter”. Créatorat, le groupe de mentors de Créativa, ne rassemble que des bénévoles qui ne se font même pas rembourser leurs

CONTACT CRÉATIVA 04 89 12 03 01

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