Dynamiques 78 by CCI de Vaucluse

R E I N S S O N O D VIG N E A HÔ R

JUILLET 2014

sommaire dynamiques 78

05 CRÉATION PRIMO BUSINESS

06 COMMERCE COMEPRIMA AVIGNON

08 INDUSTRIE PÔLE PÉGASE NOUVEAUX PILOTES

10 SERVICES CONFISERIE CLAVEL

12 TERRITOIRES AVENIR DE L’AIRE AVIGNONNAISE

20 INFRASTRUCTURES RHÔNE, UNE RICHESSE EN DEVENIR

22 BRÈVES L’ACTU DES TERRITOIRES

26 INTERNATIONAL CAP SUR L’ALGÉRIE

28 TOURISME HÔTELIERS, RÉAPPROPRIEZ-VIOUS INTERNET !

30 DÉVELOPPEMENT DURABLE 4 OUTILS POUR GAGNER EN SÉRÉNITÉ

32 INFOS CCI L’ACTUALITÉ DE VOTRE CCI

33 POINT A L’APPRENTISSAGE UN ATOUT POUR VOTRE ENTREPRISE

34 CULTURE DEVENEZ MÉCÈNES DU MUSÉE ANGLADON

édito Vingt siècles d’Histoire et plus moderne que jamais : le Rhône L’avenir économique, que ce soit le nôtre, CCI de Vaucluse, celui de notre département ou celui du Grand Avignon, passe par le Rhône et par ses berges. C’est une conviction que j’ai depuis fort longtemps et qui s’est largement renforcée ces derniers mois ! Le Rhône, c’est d’abord vers lui que l’aire avignonnaise doit se tourner pour imaginer son futur économique. Il est le plus puissant des fleuves français, le plus important parmi les fleuves européens tributaires de la Méditerranée, “Mare Nostrum”. Quel formidable atout de développement présentent nos 80 km de fleuve ! La CCI y participe avec le développement du port du Pontet qu'elle gère et qu'elle développe grâce à un projet de modernisation de 5,1 M€ financé avec l'Europe, l'Etat, la Région, le Département et le Grand Avignon. A son activité de sables et graviers en croissance, le port développe le marché des céréales en hausse de 40 % de 2010 à 2013 et s'intéresse de près, comme tous nos partenaires, aux délaissés de Total pour moderniser et accroître son activité. Ce serait, en effet, près de 15 hectares dédiés à l’économie portuaire. Sur Courtine, l’avènement tant attendu du pôle tri-modal permettrait un rayonnement des échanges rail-route-fleuve sur 50 km à 70 km avec une connexion sur l'Ile-de-France et l'Europe du Nord. Sur 60 ha, le port fluvial pourrait atteindre 20 000 conteneurs en 2030. Ce projet ne doit pas devenir une Arlésienne, bien que j’ai la plus grande affection pour notre voisine, la Constantina. Le tourisme fluvial est une autre opportunité sur laquelle nous devons miser. Il y a chaque année 45 000 croisiéristes qui s'ajoutent aux 65 000 clients des Bateaux de Provence. Nos entreprises doivent y voir des opportunités à saisir dans l'avitaillement des bateaux de croisière sur Avignon, qui pourrait devenir un des premiers sites de tourisme fluvial de France. Face au manque d'anneaux en Méditerranée, nous disposons sur nos berges et nos futurs quais d'une forte opportunité pour accueillir les bateaux de plaisance en hivernage et assurer leur maintenance. La CCI, concessionnaire du quai de la ligne, organise la capitainerie et l'accueil des bateaux sur 470 m de quai qui restent un autre atout touristique du Vaucluse. Enfin, notre approche du fleuve dépasse la dimension géographique. Elle prend aussi et surtout en considération les femmes et les hommes. Le Rhône doit être aussi la colonne vertébrale de la future entité consulaire que la logique économique appelle naturellement et que nous imaginons depuis un an déjà ! Nous le savons, pour les chambres de commerce comme pour les entités politiques et administratives, l’heure est au rapprochement, voire à la fusion. Ceci non seulement dans la perspective de réaliser d’indispensables économies de fonctionnement, mais surtout afin d’atteindre une taille critique qui permettra aux futures structures constituées de peser économiquement aux échelles nationales et européennes. Pour ce faire, nous pouvons et devons dépasser les limites administratives. Il nous faut être dans une logique à la fois économique, géographique et de bassin de vie. C’est pour cela que notre ambition et notre projet est plus que jamais de constituer une entité consulaire couvrant le Bassin du Rhône. Notre rapprochement avec la CCI du Pays d’Arles est en route, les discussions sont ouvertes avec la Drôme et l’Ardèche. Souhaitons que pour le futur économique des territoires concernés, une grande CCI du bassin rhodanien voit le jour dans les prochaines années. Car, à n’en pas douter, notre avenir passe par la vallée du Rhône, ainsi que par ses Côtes du Rhône ! François Mariani Président de la CCI de Vaucluse

DYNAMIQUES 78 le magazine de la CCI de VAUCLUSE

Directeur de la publication : François Mariani Rédaction : Emmanuel Brugvin, service communication / Secrétariat de rédaction : service communication Conception : service communication / Photos : Benjamin Rinaldi / Photos Festival Résonance par Jérôme Silvano Impression : De Rudder / Tirage : 18 500 exemplaires CCI de Vaucluse / 46, cours Jean-Jaurès, BP 158 84008 Avignon Cedex 1 / Tél. : 04 90 14 87 00 /www.vaucluse.cci.fr

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création PRIMO BUSINESS TOUT L'ACCOMPAGNEMENT DES CRÉATEU RS ET REPREN EU RS Créateurs et repreneurs, depuis le mois d'avril, trouvent l'essentiel des réponses à leurs besoins sur un même lieu, au rez-de-chaussée du siège de la CCI, cours Jean Jaurès à Avignon. Ce regroupement de services est baptisé Primo Business. Primo comme premier, Business comme affaires car ceux qui montent leur première entreprise y trouvent une grande partie des services et des accompagnements nécessaires au lancement de leurs projets. Jusqu'alors, l'essentiel de ces services de la CCI était assuré par la Maison de l’Entrepreneur sur le campus de la CCI. Les réductions budgétaires qui touchent le monde consulaire ont imposé un redéploiement de leurs services sur un nombre de sites réduits. Aujourd'hui, un seul point d'accueil se situe dès l'entrée dans la CCI, dans l'intra-muros d'Avignon. Les porteurs de projet trouvent tout d'abord chez Primo Business, un centre de formalités des entreprises (CFE) qui les accompagne et leur simplifie la vie dans les multiples procédures d'inscription quel que soit le statut de l'entreprise choisi. A cette procédure gratuite, s'ajoute la possibilité de faire appel à un conseiller en formalités pour une somme forfaitaire nationale de 60 €.

cette formalité internationale est gérée spécifiquement par l'antenne de Cavaillon. PARTENAIRES Primo Business abrite également la plupart des structures d'accompagnement de l'entreprise, de mentorat, de business angels, de soutien en haut de bilan, de financement...Si la volonté de la CCI a été de regrouper tous les services en un même lieu, la proximité n'est pas oubliée : les assistants techniques à l'entreprise organisent des permanences partout dans le département pour permettre aux chefs d’entreprise de mettre tous les atouts de leur côté.

ARMÉ POUR RÉUSSIR Les formalités ne suffisent pas pour réussir. Mieux vaut être solidement armé financièrement et commercialement. Primo Business sensibilise et prépare les néo-chefs d'entreprises à la construction de l’indispensable business plan pour leur assurer une lisibilité dans leurs objectifs et les aider à convaincre des financeurs. Le service anime, par ailleurs, des ateliers de sensibilisation sur différentes thématiques liées à la création d’entreprise (tableaux de bord, business plan, financements, protection sociale du dirigeant d’entreprise…). Cette même équipe accompagne les porteurs de projet pour qu'ils se posent les bonnes questions dans la construction de leur stratégie commerciale. Primo Business offre même un service dédié à l'accompagnement des cédants d'entreprise pour faciliter le passage de témoin. Le service gère également le fichier consulaire des 26 000 ressortissants de la CCI qui peut s'avérer une aide précieuse dans la construction d'un fichier de prospection marketing. Pour les exportateurs, la CCI travaille à la mise en place de GEFI (Gestion Électronique des Formalités Internationales) qui concernera uniquement le traitement des Certificats d’Origine. Quant aux carnets ATA,

INFO CCI Chefs d’entreprise, partout dans le département, un conseiller entreprise vous reçoit, sur rendez-vous :

APT THIBAUT CORNU 06 11 79 41 88 AVIGNON CAROLE COUPRIE 06 20 61 26 17 CARPENTRAS JEAN-LUC BOUCHET 06 19 12 82 56 CAVAILLON CORINE BROUSSE 06 20 61 24 44 NORD VAUCLUSE PASCAL KAPPER 06 26 59 35 82 PERTUIS SERGE GARCIA 06 12 79 62 24

commerce

COME PRIMA AVIGNON Harmonia Mundi décidait en 2013 de fermer sa boutique avignonnaise. Pascal Bondis et Eric Paredes veulent alors sauver le métier de disquaire indépendant en Avignon et y parviennent sans financement bancaire.

ment avec du matériel haut de gamme. Un marché de niche encore peu affecté par la baisse des ventes”. Mais le projet de rouvrir une boutique consacrée à la musique classique, au jazz et aux musiques du monde avec un vaste choix d'éditeurs dont Harmonia Mundi ne séduit pas les financeurs de la place.

Février 2013, l'éditeur de disque arlésien décide de se séparer de 15 de ses 45 boutiques de vente de disques dont celle d'Avignon. Effroi pour Pascal Bondis, salarié depuis 12 ans de la boutique de l'intramuros. “Je ne pouvais me résoudre à ce qu'il n'y ait plus de disquaire indépendant sur Avignon. Cette disparition aurait créé un chaînon manquant dans cette ville qui compte un opéra et un conservatoire”. Avec un ami, Eric Paredes, il se mobilise pour poursuivre l'activité. Ensemble, ils prennent contact avec l'éditeur et s'entendent sur le prix du droit au bail et la reprise d'une partie du stock. “Pour savoir si j'étais dans les bons ratios, j’ai contacté la CCI, explique Eric Paredes. L’assistant technique en charge du territoire m’a informé sur les démarches à effectuer en matière de création d’entreprise : l’évaluation du droit au bail, l’accessibilité, les aides, l’immatriculation… Il m’a ensuite mis en relation avec la Cellule Création Transmission d'entreprise qui m'a accompagné dans la réalisation de mon budget et mon compte de résultat prévisionnels ainsi que mon plan de trésorerie qui prend en compte la saisonnalité de cette activité. Fort de ces chiffres et de mon projet, je suis parti à la recherche de financements bancaires”. Puis le Centre de Formalités des Entreprises m’a conseillé pour l’immatriculation de l’entreprise, phase finale.

FONDS SPÉCIAL La situation semble désespérée. La boutique doit son salut à 2 organismes. En juillet 2013, le directeur du Calif, Club Action des Labels Indépendants Français, de passage sur le Festival d'Avignon, s'arrête dans la boutique qu'il savait en sursis grâce à la forte médiatisation des fermetures de magasins Harmonia Mundi. Agréablement surpris par la ténacité de Pascal Bondis et d'Eric Paredes, il leur conseille de prendre contact avec le directeur de l'IFCIC, l'Institut pour le Financement du Cinéma et des Industries Culturelles. Cet organisme national qui soutient ces lieux de diffusion de produits culturels, reçoit les deux avignonnais avec le dossier réalisé pour les banques, qu’il analyse et leur accorde une garantie des sommes empruntées. Malgré cette caution, les banques refusent encore de financer. Nouveau coup de massue. Eric Paredes rappelle le directeur de l'IFCIC qui lui apprend qu'il est en relation étroite avec le Ministère de la Culture pour aller encore plus loin dans le soutien d'entreprises culturelles avec un nouveau système de prêts pour pallier le défaut des banques. “Nous avons rempli le dossier numéroté 1”, se souvient Eric Paredes qui obtient le financement. Grâce à ce prêt qui couvre une grande partie des besoins de financement et un apport d'une amie passionnée par le projet, la boutique redémarre en novembre sous l'enseigne Come Prima, “comme avant”. “Depuis, nous respectons notre prévisionnel et sommes convaincus de le dépasser avec notre projet d'entreprise”, assure Eric Paredes. Si la musique adoucit les mœurs, elle fait aussi franchir des montagnes.

REFUS DES BANQUES Banque après banque, la réponse reste négative. A l'époque, la fermeture de Virgin et la réduction de voilure du réseau des librairies Chapitre ne plaident pas pour l'avenir du disque en magasin. Le secteur connaît une chute constante depuis 2002, concurrencé par la dématérialisation des supports et surtout le téléchargement. Eric Paredes reste sûr de son fait. « Nous faisons face à une méconnaissance du secteur au niveau macro-économique par le secteur bancaire. Nous nous adressons à des passionnés de musique qui n'apprécient les œuvres que sur des supports de grande qualité écoutés principale-

NOUS RESPECTONS NOTRE PRÉVISIONNEL ET SOMMES CONVAINCUS DE LE DÉPASSER AVEC NOTRE PROJET D'ENTREPRISE ERIC PAREDES

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INDUSTRIE PÔLE PÉGASE

NOUVEAUX PILOTES Un véritable écosystème économique se construit sur le technopôle Pégase. Des entreprises aéronautiques aux activités souvent complémentaires préfigurent un nouveau pôle qui devrait accueillir un millier d'emplois en bordure de piste. Sur ce site de l'aéroport, propriété de la Région mais géré par la CCI, partons à la rencontre de deux sociétés en pleine croissance logées dans l'hôtel d'entreprises.

X-ONE pour l'aéronautique qui permet au pilote de préparer son plan de vol en ligne sur son ordinateur et l'emporter dans l'avion pour le suivre sur sa tablette. Le programme réalise le tracé de navigation, prend en compte les zones réglementées (espaces militaires, aériens...), la météo du parcours et du continent, informe sur les phénomènes ponctuels (manœuvres militaires, balises en panne, restriction d'espaces aérien...) et calcule la masse, le centrage ainsi que le carburant nécessaire à l'avion. “Depuis près de 2 ans, les tablettes sont autorisées pour le vol à vue mais les logiciels sont compliqués, mono-fonction et mono-plate-forme (Os Mac, Androïd...), explique Régis de Lassus installé depuis février sur Pégase. Nous avons tout regroupé en simplifiant l'interface au maximum à un seul écran qui rassemble clairement toutes les informations”. Pour parvenir à cette simplicité, 5 collaborateurs travaillent depuis 2011 sur des solutions informatiques très complexes. Mais l'investissement paie. Lancé en ligne en juin 2013 puis sur tablette en avril 2014, la solution

X-ONE PLANS DE VOL SUR TABLETTE Ces 3 passionnés d'aviation n'ont qu'une obsession, rendre simple ce qui est compliqué. Johann Schwimann, Régis de Lassus et Emmanuel Deniaux, les associés d'X-One, développent Mach7, un logiciel

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connaît déjà des milliers d'utilisateurs avec sa version libre comme payante. Prochaine étape : développer pour l'international une solution multilingue, multicarte, multi-météo, multi-règlementation, multi-système d'exploitation, toujours pour tablette. Parallèlement, proposer une formule pour l'aviation commerciale et convaincre des financiers pour assurer une croissance qui s'annonce d’ores et déjà fulgurante.

ADMS TRAÇABILITÉ TOTALE DANS L'AVIATION Son chiffre d'affaires 2013 de 350 000 € devrait au minimum doubler cette année, voire être multiplié par 8 ou 9. Véronique Giachin, Directrice Générale et fondatrice d'ADMS il y a 27 ans dans les Bouchesdu-Rhône, implantée depuis novembre sur Pégase, l'affirme : “Nous sommes sur le point de décrocher de très gros marchés en France et à l'international”. Ses produits connaissent un fort développement. ADMS conçoit des logiciels qui permettent de gérer la maintenance des aéronefs en ligne ainsi que le suivi des qualifications des personnels volants et au sol. Le client saisit les données qui sont gérées par les progiciels d'ADMS sur ses serveurs sécurisés. Automatiquement, il reçoit des alertes sur son ordinateur. L'entreprise avignonnaise se charge de la veille de toutes les normes, des règlements et évolutions techniques qui viendront s'interfacer avec les données du client. Parmi ses contacts avancés, Turbomeca, fabricant de dimension mondiale de turbines pour hélicoptères, avions et missiles, devrait lui confier la gestion informatique de sa maintenance prédictive de tout son parc dans le monde. “Nous comptons parmi nos clients depuis près de 15 ans, RTE pour la gestion de sa flotte nationale d'hélicoptères, les Douanes qui possèdent des

avions et des hélicoptères, Thalès et des clients au Portugal et en Tunisie. Nous suivons, par exemple, la gestion des qualifications des instructeurs d’Airbus Helicopter”. Véronique Giachin compte recruter d'ici la fin de l'année trois développeurs supplémentaires qui s'ajouteront à son équipe de 5 personnes. 2 nouveaux experts métiers saisiront les données pour le compte des clients. “Nous bénéficions sur Pégase des services internationaux de la CCI”, se félicite-t-elle alors qu'elle part à la conquête des marchés export. Ses suites logicielles intègrent les très complexes réglementations aériennes européennes et américaines, un passage indispensable pour gagner de nouveaux clients dans les BRIC où l'aviation est portée par des vents ascendants.

TROIS SECTEURS DE PRÉDILECTION Paca prend une position de leader dans 3 des 34 plans nationaux pour lesquels elle dispose de très grands atouts : la chimie et les matériaux, le naval et le maritime. Enfin, un secteur où les PME vauclusiennes ont toute leur place : l'industrie agroalimentaire. Notons également que Jean-Yves Longère, Directeur Général du pôle de compétitivité régional aéronautique Pégase, dirige le plan national “Dirigeables - Charges lourdes”. L'action nationale complète parfaitement la démarche engagée par la Région qui travaillait sur son programme “Domaines des Activités Stratégiques” quand l'Europe, dans le cadre du plan Feder 2014-2020, soutient le développement économique international avec son outil 3S (smart specialisation strategy, stratégie de recherche et d’innovation de "spécialisation intelligente"). Le calendrier de la mise en place des dispositifs pilotés par la Région et un Commissaire au redressement productif à la Direccte Paca, sera connu dans les prochaines semaines.

ADMS

Nous bénéficions sur Pégase des services internationaux de la CCI

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CONFISERIE CLAVEL LE BERLINGOT DE CARPENTRAS NE CONNAÎT PLUS LA CRISE

Grâce à sa persévérance, Serge Clavel réussit à redonner ses lettres de noblesse au fameux berlingot de Carpentras. Aujourd'hui, son entreprise artisanale butte sur la difficulté de se développer en France et construit des projets aux Etats-Unis.

Il est un délice que les moins de 40 ans ne pouvaient pas connaître, le fameux berlingot de Carpentras. L'incontournable sucrerie à la forme improbable, aux couleurs chatoyantes et aux rayures blanches, disparue des étales des commerçants mais pas de la mémoire populaire, retrouve sa superbe depuis une décennie grâce au travail acharné de Serge Clavel. Aujourd'hui âgé de 51 ans, ce descendant d'une veille famille carpentrassienne de confiseurs de la Porte d'Orange, s’est lancé à 24 ans avec son frère, dans la continuité de l'aventure familiale. Il développe sa passion pour l'art de la chocolaterie et dès la fin des années 80, il se consacre à la renaissance du fruit confit artisanal tant prisé en Provence jusque dans les années 70. “Les nombreux sa-

lons où j'exposais mes produits m'ont fait comprendre la profonde nostalgie des français pour le berlingot”, rappelle Serge Clavel.

CROISSANCE DURABLE A la fin des années 90, l'artisan rachète les machines qui fabriquaient des berlingots de la vieille confiserie Saint-Siffrein de Carpentras. Le voilà équipé pour produire en plus grande quantité. “J'ai relancé personnellement la production et la commercialisation”, souligne Serge Clavel qui se félicite de voir le fameux bonbon présent depuis le début des années 2000 dans de nombreux magasins et même dans

certaines grandes surfaces de Paca grâce à l'aide d'un agent commercial. Notre confiseur décide même de passer à la vitesse supérieure en rachetant récemment un bar situé sur le carrefour stratégique en face de l'Hôtel Dieu et de la Maison du Tourisme. Une banque lui assure le financement de sa rénovation. Alors que Serge Clavel prend 4 jours de vacances pendant le début des travaux, il apprend que la banque ne le suit plus. “Fou de rage, j'ai alors sollicité tous les artisans de la ville. Certains sont venus réaliser les travaux sans savoir quand ils seraient payés. Ces personnes au grand cœur ont suppléé au défaut de ma banque de l'époque”.

TRADITION INVENTIVE Dans son nouvel établissement, Serge Clavel donne libre cours à sa créativité pour réinventer les délices de Provence. Que ce soit la fraise de Carpentras, le melon de Cavaillon, la cerise de Venasque, le maesSERGE CLAVEL

tro les décline en sirop, pâte de fruits, guimauve ou grandes coupes de glace qui s'arrachent en été dans ce nouvel espace où les démonstrations de confiseries se succèdent devant les clients locaux comme les touristes. Sa sympathie et son histoire attirent les médias qui ne font que décupler sa notoriété. Son succès lui vaut le prix du manager de l'année décerné par le Club de l'Economie du journal la Provence. Certes, sa production de berlingots n'atteint pas les 800 000 tonnes de la belle époque, “mais j'ai réalisé 25 tonnes l'an dernier et je compte produire 30 tonnes cette année “. Son site internet assure de nouveaux débouchés. Serge Clavel s'interroge sur la gestion de sa croissance. Grossir en France, c'est plus de complexité encore. Alors Serge Clavel s'interroge sur l'ouverture d'un alter ego de son magasin de Carpentras aux États-Unis. L'emblématique bonbon carpentrassien va-t-il conquérir l'Amérique ?

CES ARTISANS AU GRAND CŒUR ONT SUPPLÉÉ AU DÉFAUT DE MA BANQUE DE L'ÉPOQUE”. SERGE CLAVEL

territoires AVENIR DE L'AIRE AVIGNONNAISE

LES NOUVEAUX ÉLUS S'EXPRIMENT Les élections municipales passées, Dynamiques est parti à la rencontre du nouveau maire d'Avignon et du nouveau président du Grand Avignon pour un passage en revue de tous les dossiers structurants de l'aire avignonnaise. Interviews croisées.

CÉCILE HELLE Cécile Helle, nouveau maire d’Avignon, apporte à Dynamiques sa vision du développement économique de la Cité des Papes au travers des grands dossiers qui l’attendent. de l’Université, de l’Institut des Métiers de la Communication Audiovisuelle, de l’Institut Supérieur des Techniques du Spectacle, de la FabricA, de l’Ecole des Beaux Arts, de l’Ecole d’Avignon…”.

QUEL EST VOTRE PROJET DE TRANSPORT EN COMMUN ?

“Depuis ma prise de fonction, j’attends une démonstration objective sur le fait que le tramway serait une meilleure solution que le bus à haut niveau de service. Pour le moment, je n’ai que des avis de structures qui sont juge et partie. A cela s’ajoute, la question des moyens que le Grand Avignon dispose encore pour assurer son financement et le fait que les deux principales villes de la communauté d’agglomération se soient prononcées contre le projet. Je le rappelle haut et fort, notre aire urbaine a cruellement besoin d’un TCSP (transport en commun en site propre) pour relier différents pôles de la ville parfois très éloignés en temps”.

AVEC LA CONCENTRATION DE L’ACTIVITÉ ÉCONOMIQUE ET POLITIQUE AUTOUR DES GRANDES AGGLOMÉRATIONS RÉGIONALES, COMME AIX-MARSEILLE, LYON ET MONTPELLIER, QUELLE EST LA PLACE D’AVIGNON ?

“Si nous ne sommes pas capables de défendre notre identité, nous serons marginalisés. Nous devons faire de notre différence de taille avec les métropoles, un atout. Nous y arriverons en nous développant avec d’autres territoires qui nous sont proches. Je pense à Arles et Valence avec lesquels nous partageons le Rhône, l’attractivité touristique, le patrimoine, des territoires à taille humaine. Small is beautifull ! Soulignons que les villes de Valence et d’Arles se sont investies depuis longtemps et avec succès dans l’économie créative et culturelle. Nos entreprises et centres de formations sont à portée de TER. Sur ce plan, nous avons des synergies à mettre en place. Pour les touristes, nous pourrions construire des promotions et offres conjointes avec Arles. Ici aussi, je souhaite lancer une grande concertation avec les maires de ces deux villes sur notre avenir commun.

OU EN ÊTES-VOUS POUR LA LIAISON EST-OUEST ?

“Je m’investis pour que ce projet soit inscrit au prochain contrat de plan Etat Région 2014-2020”. QUEL AVENIR POUR COURTINE-TGV ?

“Ce territoire stratégique pour l’agglomération doit s’inscrire dans le XXIème siècle avec l’ambition d’y développer des activités économiques culturelles et créatives. Pour que ce dessein se concrétise durablement, à l’échelle de 10 à 15 ans, nous devons organiser une vaste consultation avec tous les acteurs, citoyens, élus du Grand Avignon, entrepreneurs, élus consulaires, représentants d’associations, spécialistes de l’aménagement, du développement économique, de l’urbanisme, de l’économie créative et culturelle, de l’environnement, des transports, pour dessiner ensemble l’avenir de ce quartier et mettre en place toutes les conditions favorables à l’émergence d’un écosystème dynamique et durable. Je souhaite que ce débat soit lancé dès cet hiver avec la communauté d’agglomération qui possède la compétence économique. Toutes les thématiques sur la construction d’un quartier du XXIème siècle y seraient abordées, les nouvelles filières économiques, l’ambition architecturale, la mobilité, le développement durable, les économies d’énergies… Sur cette thématique de l’économie culturelle et créative, Avignon, ville culturelle, dispose de réels atouts avec les formations supérieures

SI NOUS NE SOMMES PAS CAPABLES DE DÉFENDRE NOTRE IDENTITÉ, NOUS SERONS MARGINALISÉS CÉCILE HELLE Certes, depuis des années, un flou règne sur notre ADN économique. Nous avons souffert d’un manque de portage de notre développement économique par notre communauté d’agglomération, compétente dans la matière. Soulignons, tout de même que, malgré cela, un écosystème fonctionne sur Agroparc. Le technopôle

abrite un des plus grands centres de recherche de l’INRA, un pôle de compétitivité (Terralia), le CTCPA pour la R&D, Agrosciences, une école hôtelière tournée vers l’alimentation méditerranéenne, un lycée agricole pour la formation des entreprises… Je souhaite que le Grand Avignon soutienne réellement cette filière. Nous disposons également de Pégase. Le fait que l’aéroport d’Avignon ne soit plus propriété de l’Etat mais de la Région grâce à la décentralisation, est une chance. La collectivité locale a été ici proactive en y voyant autre chose qu’une aérogare secondaire qui n’aurait jamais le potentiel de Marseille-Provence. Certains élus y ont identifié un site à fort potentiel avec du terrain disponible autour d’une piste d’aviation. La mise en valeur de ses atouts permettent aujourd’hui l’émergence d’un pôle d’activités prometteur”. QUELLE EST VOTRE AMBITION POUR LE COMMERCE DE CENTRE VILLE D’AVIGNON ?

“Nous ne pouvons que constater qu’il est en souffrance. Nous pouvons également remarquer que le commerce de périphérie n’a cessé de croître ces dernières décennies. Cette croissance n’a été possible qu’avec le consentement d’élus locaux lors des votes en CDAC (Commission Départementale d’Aménagement Commercial). J’ai proposé un moratoire sur le développement du commerce d’Avignon Nord pour qu’il cesse d’asphyxier le centre ville. Ce mode de commerce de périphérie répond à une organisation de la ville anglosaxonne mais pas européenne. Cet urbanisme commercial ne correspond pas à ma conception de la ville durable. Nous voterons contre ces projets en CDAC. Parallèlement, la collectivité locale doit s’investir forte-

ment dans la reconquête commerciale des quartiers comme les axes Carreterie-Carnot, la rue Thiers, la rue Bonneterie entre les Halles et la rue des Teinturiers. Leur redonner leur vocation commerciale passe par une action globale qui va bien au-delà du traitement des boutiques. La collectivité doit s’investir dans la requalification de l’espace public et la rénovation du bâti. La réhabilitation de bâtiments, parfois superbes, permettra d’accueillir de nouveaux habitants et surtout d’inciter les propriétaires à investir dans leur foncier commercial et d’habitation souvent vacants. Les boutiques doivent offrir une devanture digne de la qualité urbaine de notre centre historique. Aux commerçants de centre ville de s’organiser. Je propose le lancement d’une grande réflexion collective à l’heure où je suis convaincue que les citoyens changent de mode de consommation. Je les vois abandonner la grande surface au profit d’une consommation raisonnée et raisonnable dans les quartiers et le centre des villes. Je compte mettre en place une politique proactive pour anticiper le départ des professions des métiers de bouche pour assurer le renouvellement du commerce alimentaire et des fleuristes en ville. Je souhaite travailler en ce sens avec le nouveau pôle de formation de référence régional des métiers de l’alimentation porté par la Chambre de Métiers”.

JEAN-MARC ROUBAUD Maire de Villeneuve-les-Avignon et nouveau Président du Grand Avignon, communauté d'agglomération au cœur de l'aire avignonnaise de 507 000 habitants, nous livre sa vision sur le développement économique. exceptionnelle et unique à la croisée des axes Nord-Sud et Est-Ouest, à proximité de l’Italie et de l’Espagne. Avec les territoires alentours nous avons un intérêt commun dans le développement de l’attractivité de l’arc méditerranéen. La réforme territoriale, les contraintes budgétaires imposent de travailler ensemble avec les autres intercommunalités voisines, comme Nîmes Métropole, Aix-Marseille, où des synergies pourraient être créées autour de la culture et du transport par exemple”.

GRAND AVIGNON QUELLES PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES POUR LA COMMUNAUTÉ D'AGGLOMÉRATION ?

“Le développement économique est une priorité incontestable. J’ai souhaité le confier à Cécile Helle, nouveau Maire d’Avignon, qui s’est fortement engagée sur ce sujet. Chacun sait que c’est la condition première pour la création de richesses et d’emploi sur notre territoire. Dans un contexte économique tendu, nous devons nous mobiliser fortement en innovant mais aussi en fédérant tous les acteurs du secteur car il y a aujourd’hui trop d’intervenants. Créer des synergies avec la CCI, la Chambre des Métiers mais aussi les syndicats, l’État, les Régions et les Départements est une condition préalable et indispensable”.

QUEL AVENIR POUR COURTINE ?

“Courtine a beaucoup souffert des blocages liés au risque d’inondation. Il convient de relancer son développement avec des orientations neuves, sans créer de concurrence avec le reste du territoire de l’agglomération, avec Agroparc notamment. Cette réflexion doit nécessairement être menée en concertation avec Madame le Maire d’Avignon et avec la ville qui possède une partie du sol. Plus qu’un projet de développement économique, il s’agit d’y conduire un vrai projet de quartier accueillant à la fois des logements et des activités économiques. Les études et les réflexions lancées par le Grand Avignon et la ville en 2012, associant d’autres partenaires, sur un projet urbain en Courtine, ont permis de faire émerger l’idée de créer 2 500 logements soit un peu plus de 5 000 habitants. La nouvelle municipalité devra le valider avec le Grand Avignon. Le second axe est la mise en place d’un pôle de la création.

PENSEZ-VOUS QUE L'AIRE AVIGNONNAISE EST CONDAMNÉE À DEVENIR UN TERRITOIRE PÉRIPHÉRIQUE DE MARSEILLE, LYON, VOIRE MONTPELLIER ?

“Le processus de métropolisation autour de Marseille constitue un risque évident pour notre territoire. Mais l’aire urbaine d’Avignon se caractérise par des dynamiques économiques et démographiques propres, autour d’une vraie centralité, comme en témoigne la présence d’équipements structurants (gare TGV, l’hôpital Henri Duffaut, opéra, manifestations culturelles de dimension internationale...). Sans aller forcément jusqu’à la création d’un mastodonte bureaucratique, il y a néanmoins urgence à prendre en considération l’espèce de pompe aspirante des crédits et des richesses vers Marseille qui est en train de se mettre en place avec la métropole, et à travailler sur un projet d’extension du Grand Avignon au périmètre plus en adéquation avec les réalités de notre bassin de vie. Nous devons renouer le dialogue avec les communes autour de Roquemaure, Sorgues, celles du Nord des Bouches-du-Rhône mais aussi au-delà avec Bagnols-sur-Cèze ou Orange… Le Grand Avignon bénéficie d’une position géographique

LE PROCESSUS DE MÉTROPOLISATION AUTOUR DE MARSEILLE CONSTITUE UN RISQUE ÉVIDENT POUR NOTRE TERRITOIRE

besoins des voyageurs et des habitants. Il peut donc y avoir une complémentarité entre ces nouveaux commerces et le centre commercial existant”. QUELLE EST VOTRE POLITIQUE QUANT AUX TRANSPORTS EN COMMUN ?

“Le développement croissant de l’aire urbaine d’Avignon engendre des besoins de mobilité, aujourd’hui majoritairement satisfaits par la voiture, faute de solutions alternatives efficaces. Nous devons donc nous mobiliser fortement sur les transports collectifs, en cohérence avec les projets portés par l’État et les autres collectivités. Le Grand Avignon a déjà participé au financement de la Virgule et de la liaison ferroviaire Avignon-Carpentras. Après deux années d’études approfondies, le conseil communautaire du Grand Avignon a fait le choix, en 2010, à l’unanimité, d’un projet global associant la construction d’un tramway et la restructuration complète du réseau de bus, par la redistribution au profit des autres communes, des lignes auxquelles le tramway doit se substituer. Ces deux mesures sont complémentaires et indissociables. Le tramway n’exclut pas le bus. Il a été pensé pour s’inscrire dans un réseau global de transports en commun. Les tracés sont aujourd’hui contestés par un certain nombre de nouveaux élus. Ils ont pourtant été définis à la suite des études pour desservir un maximum d’habitants, de scolaires et d’emplois. Je suis prêt à réouvrir le débat sur ce projet, à expliquer les choix antérieurs et à écouter les arguments de chacun. Ensuite la majorité tranchera. En tout état de cause, nous devons nous mobiliser en faveur des transports en commun car le “tout automobile” n’a pas d’avenir.”

Nous devons nous appuyer sur nos atouts, notamment la vie culturelle intense qui positionne Avignon comme une capitale de la création avec un grand nombre de jeunes créatifs, artistes, universitaires, consultants. Nous disposons déjà d’un milieu favorable à l’innovation et d’une notoriété incomparable. Il reste aujourd’hui à créer le lien, les échanges entre tous ces créateurs, à l’instar de ce qui a été fait sur la zone d’Agroparc pour d’autres secteurs économiques, dans un esprit de cluster. Une expertise approfondie permettrait de mieux inventorier les métiers et les entreprises qui pourraient être rassemblés. Il est d’ores et déjà possible de citer les métiers liés au théâtre et autres arts de la scène, les métiers autour du design, les métiers d’art, les activités en lien avec les arts de la table. Pour développer les échanges entre tous ces acteurs économiques, l’ouverture d’espaces de travail collaboratif (coworking), de pépinière d’entreprises a été évoquée pour contribuer à l’élan de l’économie créative sur notre territoire. Tout cela aussi doit être validé par Cécile Helle qui est très attachée à ce développement”.

QUELLE EST VOTRE POLITIQUE SUR L'ATTRACTIVITÉ ÉCONOMIQUE DE L'AIRE AVIGNONNAISE ?

“Nous avons encore des zones d’activités à développer, Courtine et Agroparc notamment, spécialisées dans le secteur tertiaire. D’autres pourront être aménagées, par exemple à Entraigues et dans le Gard, sans oublier les zones plutôt tournées vers les activités artisanales. Mais le développement économique ne se limite pas aux zones d’activités et à la question du foncier. Pour attirer les entreprises et faire prospérer celles qui sont installées sur notre territoire, il faut leur garantir un environnement attractif, avec des transports en commun performants, des services aux entreprises très développés, des laboratoires de recherche innovants, du personnel formé et qualifié, un habitat diversifié, une vie culturelle intense. Nous avons des efforts à faire en matière de promotion de notre territoire, de commercialisation de nos zones d’activités et de prospection auprès

PENSEZ-VOUS QU'IL SOIT OPPORTUN D'Y DÉVELOPPER ÉGALEMENT DES LOISIRS ET DU COMMERCE ?

“Rien n’est exclu mais encore une fois cette réflexion doit être menée conjointement avec la Ville. Ce travail conjoint s’impose d’autant plus que ni le Grand Avignon ni la Ville ne sont propriétaires des espaces situés sur la pointe de Courtine, sur le secteur de la confluence. Pour moi, il n’y a pas lieu de développer un nouveau pôle commercial puisqu’il existe déjà avec le centre commercial de Courtine. L’idée est plutôt de développer des commerces de proximité adaptés à la zone et donc aux

des entreprises susceptibles de s’installer ici. Une démarche de marketing territorial peut être intéressante si elle s’appuie sur une vraie stratégie de territoire, en lien avec le projet d’agglomération que je veux construire en concertation avec les élus du Grand Avignon. Nous connaissons déjà en partie les filières économiques porteuses : l’agro-alimentaire, l’aéronautique, plus particulièrement dans le domaine des nouveaux services aériens (drones…) et l’économie créative. L’important est de soutenir une dynamique d’innovation dans ces secteurs pour lesquels nos entreprises sont compétitives”.

un schéma d’urbanisme à l’échelle d’Avignon Nord. Les enjeux passent par une diversité des fonctions (construction de bureaux, de logements…), la recherche de complémentarité avec l’intra-muros d’Avignon, et fondamentalement, le maintien d’un équilibre commercial indispensable avec les centres villes des communes du Grand Avignon”. QUE COMPTEZ-VOUS FAIRE POUR ACCOMPAGNER AGROPARC ET PÉGASE EN PLEIN DÉVELOPPEMENT ?

“Nous accompagnons le développement de la zone d’Agroparc depuis de nombreuses années. La communauté d’agglomération y a déjà investi 25 M€ auxquels s’ajoutent 2,2 M€ pour l’aéroport et récemment 850 000 € pour financer la construction de la pépinière du Pôle Pégase. Agroparc est entièrement porté par le Grand Avignon. Sur cet espace, sont concentrés des laboratoires de recherche, des entreprises, l’université, l’INRA, nos 2 pôles de compétitivité, des instituts de formation professionnelle, des administrations, autour d’un fil conducteur : l’innovation. C’est la collaboration active entre toutes ces entités qui est à l’origine du succès actuel d’Agroparc. La priorité doit donc être pour nous de soutenir toute cette intelligence collective propice à l’émergence de l’innovation.”

QUE PENSEZ-VOUS DES PROJETS DE RESTRUCTURATION URBANISTIQUE SUR AVIGNON NORD, 1ÈRE ZONE ÉCONOMIQUE DE L’AIRE AVIGNONNAISE PAR LE NOMBRE D’EMPLOIS ?

“Avignon Nord est aujourd’hui un pôle d’enjeu métropolitain, situé sur 3 communes et qui emploie plus de 7 000 personnes dans un secteur d’activité unique, le commerce. Son devenir passe par une réflexion à une échelle adaptée, celle du SCOT, et par une bonne coordination et articulation des politiques publiques sur ce secteur qui est aux mains du privé. Récemment, l’Agence d’Urbanisme a été missionnée pour élaborer

FREEGUN JETCROSS TOUR, FESTIVAL RÉSONANCE OÙ QUAND LE RHÔNE SE TRANSFORME EN VERITABLE SCÈNE DE SPECTACLE

RHÔNE UNE RICHESSE EN DEVENIR Le Rhône, axe économique majeur, offre des opportunités de croissance qu'il faut organiser pour assurer le développement durable des régions qu'il traverse. La CCI, gestionnaire du port du Pontet et de la halte fluviale d'Avignon, se bat depuis des années pour créer de la richesse sur ses 80 km de berges. Dynamiques est parti à la rencontre des principaux acteurs du développement régional et local pour connaître leur position et leurs ambitions sur le fluvial.

INFRASTRUCTURES

JEAN-FRANÇOIS CARENCO PRÉFET DU BASSIN RHÔNE-MÉDITERRANÉE

teurs prennent part à la gouvernance. Nous devons prendre en compte les Zones de Répartition des Eaux (ZRE), ces territoires présentant une insuffisance, autre qu'exceptionnelle, des ressources par rapport aux besoins”.

VOIE DE COMMUNICATION À DÉVELOPPER “Enfin, nous avons l'eau, voie de communication. Pour aller de Lyon à Marseille, nous possédons déjà de nombreux équipements avec la RN7 en rive gauche, la RN 86 en rive droite, l'autoroute A7, la voie ferrée rive droite, la voie PLM rive gauche et la ligne TGV. Ces voies multiples permettent à la vallée du Rhône de ne pas être saturée. Pour le fluvial, je soutiens le développement du transport et du tourisme.

Pour Jean-François Carenco, Préfet du Bassin Rhône-Méditerranée, Préfet de la zone de défense Sud-Est, Préfet de la Région Rhône-Alpes, Préfet du Rhône, “nous devons observer l'eau du Rhône sous plusieurs angles. L'eau nourricière, l'eau dévastatrice, l'eau industrielle et enfin l'eau, voie de communication. Tous ces facteurs doivent être pris en compte pour permettre une approche du développement du fleuve. Les études que nous menons sur les aléas du réchauffement climatique à long terme prévoient un accroissement des amplitudes des débits. Cette contingence impacte tous les usages du fleuve qui est notre propriété commune. Nous devons la partager avec tous les élus”.

UN ÉQUILIBRE ENTRE LES DIFFÉRENTES FONCTIONS DU RHÔNE EXISTE Pour le tourisme, nous devons encore mieux former les bateliers. Nous devons nous projeter dans l'avenir car avec la croissance du trafic, dans trente ans les écluses seront insuffisantes. Nous devons régler rapidement le problème de la construction du canal de la darse 2 (qui relie le terminal de conteneur Fos 2XL au Rhône) qui permettrait un accroissement du trafic. Nous devons inscrire dans les futurs plans Etat-Région deux chantiers navals : l’un sur Arles et l'autre sur la Saône, en Saône-et-Loire, qui assureront la maintenance des bateaux. La création de nouvelles haltes fluviales reste du ressort des communes mais l'Etat compte bien les accompagner dans les procédures”.

RESSOURCE DANGEREUSE ET FRAGILE “Avec l'eau dévastatrice, nous ne devons pas construire sur certains sites et respecter les zones d'extension des crues comme celles de la Barthelasse ou de Lamotte-du-Rhône. Quand à l'eau pour l'industrie, rappelons que le Rhône constitue un des cœurs de l'équipement nucléaire de la France avec des sites que nous devons protéger pour leur refroidissement. L'ensemble des industriels doit pleinement prendre en compte la préservation de la ressource. Nous avons également l'eau potable pour l'irrigation. Regardez la réduction des glaciers. Cette eau nourricière risque un jour de nous manquer. A l'agriculture d'optimiser son utilisation et de préserver les bassins versants, les affluents du fleuve et les nappes sinon, un jour, elle ne sera plus potable. L'eau peut être exportable, notamment vers l'Espagne par le canal Philippe Lamour (Bas-Languedoc). Avant de lancer de tels projets, je pense qu'il faut d'abord que chacun cherche à réduire sa consommation. Quant à l'irrigation, elle a été largement soutenue par les politiques. Je plaide aujourd'hui pour la création d'un organisme unique de gestion de l'eau où les agricul-

RÉORGANISER L'ESPACE DES PORTS “Les ports de marchandises doivent faire preuve de modernité. Certains accueillent des activités qui n'ont rien à voir avec le fluvial et il faudra que cela cesse. C’est un gaspillage du foncier économique. Avec la proximité des flux, nous pourrions y accueillir des activités avec des rapports d'emplois à l'hectare nettement supérieurs (comme sur le projet de redéploiement du site industrialo-portuaire de Loiresur-Rhône). Sur ces dossiers, l’État reste leader car il est autorité concédante. L'aménagement du Rhône fera l'objet de nombreuses inscriptions dans les contrats de plan État-Région 2015-2020”.

à la croissance exponentielle mais aussi réunir l'ensemble des professionnels trop souvent uniquement concentrés sur leur cœur de métier. Ensemble, ils peuvent valoriser une offre diversifiée autour du patrimoine, des festivals, du vin, de la gastronomie, du cyclisme à l'heure de la création de la cyclo-route du Léman à la Méditerranée, pour attirer une clientèle internationale à haut pouvoir d'achat”.

YANNICK BLANC PRÉFET DE VAUCLUSE “Avec le développement des métropoles de Marseille, Lyon et Montpellier, notre territoire doit trouver ses marques au risque de se voir marginaliser. Les CCI d'Arles, de Vaucluse, de Nîmes et de Valence partagent ce bien commun qu'est le Rhône, explique-t-il. Ensemble, elles peuvent bâtir un projet commun autour de ce fleuve auquel les habitants ont historiquement tourné le dos car il était vecteur d'inondations et de catastrophes. Nous entrons dans une époque inédite où toutes les collectivités locales et les chambres de commerce partagent le même souci de réduction de leur budget. D'une menace, ce doit être une force car, pour poursuivre les indispensables projets d'investissements publics d'avenir, toutes les entités doivent travailler ensemble. Les conseils généraux peuvent donner un cadre politique et les trois régions intervenir au niveau de l'action économique. Pour progresser, l'avenir passe obligatoirement par des solutions d'intelligence collective respectueuses des différentes activités économiques : l'agriculture, le tourisme, les transports, l'industrie, dans un souci de développement durable. Nous pouvons lancer un défi que la France n'a pas réussi à relever depuis 10 siècles, celui de bâtir une grande voie fluviale de la Méditerranée vers le Nord.

ALAIN MILON PRÉSIDENT DE LA CCPRO “Depuis plusieurs années, la Communauté de Communes Provence-Rhône-Ouvèze travaille sur l'amélioration de la halte fluviale de Châteauneuf-du-Pape située en limite de commune sur le territoire d'Orange. Cette infrastructure est un formidable atout touristique. Je continuerai à la défendre car elle permet d'accueillir par le fleuve de très nombreux touristes attirés par les caveaux de notre terroir viticole exceptionnel et le patrimoine romain d'Orange”.

JEAN-MARC ROUBAUD PRÉSIDENT DU GRAND AVIGNON “Le tourisme fluvial et même le tourisme en général ne font pas partie des compétences du Grand Avignon. Ils peuvent être des pistes de travail éventuelles pour un élargissement des compétences de notre agglomération. Un lien évident existe entre le tourisme fluvial, le patrimoine, la culture, l’activité commerciale et l’utilisation des nouvelles technologies au service du tourisme, à l’instar du projet de restitution du Pont Saint-Bénézet que pilote actuellement le Grand Avignon sur mon initiative. Sur le sujet du pôle tri-modal, il s’agit évidemment d’un bon projet qui va dans le sens d’un développement économique durable. Dans la situation d’incertitude que nous connaissons sur le devenir de la LEO, nous devons être vigilants sur l’articulation avec le réseau routier local. Enfin, sur le port du Pontet, le Grand Avignon figure parmi les partenaires qui ont financé le développement de cette infrastructure dans le cadre d’une convention signée en 2012. Les investissements visent à améliorer les performances économiques de cet équipement et à développer l’activité fluviale. Avec un investissement ambitieux, la modernisation des équipements, la diversification des clients et le réaménagement de la zone d’activités autour du port, cette infrastructure pourrait contribuer au développement du transport fluvial. Une fois de plus, tous ces projets devront être validés par les maires des communes concernées”.

LE RHÔNE EST UNE OPPORTUNITÉ POUR DÉVELOPPER L'INTELLIGENCE COLLECTIVE A ce sujet, l’État a lancé l'an dernier une étude de faisabilité avec la CNR, VNF et RFF sur la réalisation d'un pôle tri-modal sur Courtine-Champfleury. L'idée est de valoriser l'hinterland du port de Marseille-Fos en développant sur ce site le traitement des conteneurs par le fleuve, la route et le rail. L'espace disponible permet au train d'effectuer des manœuvres sur 1 000 mètres de long contre 450 sur le chantier rail-route de Champfleury. L’État, coordonnateur, lancera pour la période 2015-2020 des appels d'offres pour confier l'opération à un aménageur et à un opérateur. Enfin, l'intelligence collective doit être mise au service du tourisme. Nous devons structurer ce tourisme fluvial

CÉCILE HELLE MAIRE D’AVIGNON “Le fleuve est un formidable atout que nous devons optimiser pour apporter de la richesse sur l’aire avignonnaise. Nous disposons du port du Pontet qui mériterait d’être mieux connu. Le projet de port multimodal de conteneurs sur Courtine ne pose pas de problèmes tant qu’il sert d’interface entre le fleuve et le rail. Cette infrastructure pose soucis dès qu’il s’agit de sa connexion à la route. Ajouter encore des camions sur le réseau urbain local, notamment sur la Rocade où la circulation pose de réels problèmes de santé pour les riverains, me paraît peu opportun pour l’instant. En attendant le développement du projet de la LEO, je souhaite que l’on étudie, au préalable, les possibilités d’itinéraires de délestage qui présageraient l’accès à ce projet de pôle trimodal. Quant au tourisme fluvial, j’y suis très favorable. L’accueil des très nombreux bateaux de croisière a nécessité des investissements de la part de la collectivité. Nos services publics leur assurent des prestations coûteuses comme le traitement de leurs déchets. Pourtant, ils ne paient rien à la ville. Je souhaite rapidement rassembler les opérateurs du tourisme fluvial autour du sujet pour que nous étudiions la question. Je souhaite proposer une solution gagnant-gagnant à l’image de la taxe de séjour que paient les touristes qui dorment dans nos hôtels. Enfin, sur le projet d’équipement de plaisance porté par un investisseur privé qui a acquis l’Ile Piot, j’estime qu’il s’agit là d’une initiative intéressante qui doit être accompagnée. Toute la puissance publique doit soutenir le promoteur car nous sommes sur un périmètre complexe, sujet aux inondations, à la loi sur l’eau et au Plan Rhône”.

INFO CCI En 2013, 225 000 tonnes de marchandises, granulats et céréales ont transité par le Port du Pontet.

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QUEL FORMIDABLE ATOUT DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE FRANÇOIS MARIANI PRÉSIDENT DE LA CCI DE VAUCLUSE

“Le Rhône dispose d’un grand potentiel de richesses, à nous maintenant de bien les exploiter. En effet, il y a de belles opportunités pour Avignon lorsque l’on sait que le tourisme f luvial permet d’accueillir 45 000 croisiéristes annuels qui s'ajoutent aux 65 000 clients des Bateaux de Provence. En basse saison, la zone de Courtine pourrait héberger les bateaux de plaisance en hivernage. Enfin, nous faisons chaque année davantage dans le transport de marchandises. Grâce au travail de nos équipes en charge de la gestion du Port f luvial du Pontet, le marché des céréales est en hausse de 40% depuis 2010”.

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BRÈ VES PAYS CAVARE ET DES SORGUES

La nouvelle intercommunalité Luberon Monts de Vaucluse (48 000 habitants) va lancer les appels d'offres pour le renforcement des digues de la Durance. Cette démarche accélère les procédures pour rendre disponibles 100 ha à la construction, notamment pour des activités tertiaires. Sur les 40 ha, propriété d'Immochan, la communauté de communes se dit favorable au déménagement de l'hypermarché local Auchan au mètre carré près. Ce positionnement permettrait de bloquer des velléités de développement commercial de l'autre côté de la Durance.

L’imprimerie Rimbaud fête ses 80 ans. Depuis 1934, 3 générations se succèdent à la tête de cette entreprise cavaillonnaise qui compte aujourd’hui 28 personnes. Dirigée par Isabelle Rimbaud et Stéphane Trachino, elle a su muter technologiquement, économiquement et structurellement avec la création du groupe familial Feuilles du Sud et est désormais présente à Salon de Provence, Tarascon ou Marseille. A l’occasion de cet anniversaire, les locaux sont investis tout au long de l’année par des artistes en lien avec le métier d’imprimeur.

AVIGNON GRAND AVIGNON Welcome Provence, groupement d’hôteliers indépendants dont le siège est situé à Avignon, adhère au mouvement Fairbooking : une centrale de réservation qui incite le client à réserver en direct auprès de l'établissement de son choix. WELCOME PROVENCE offre ainsi un service supplémentaire à ses membres en prenant en charge la totalité de la cotisation. La SNCF vient de mettre en place pour les weekends et les vacances un TGV direct Avignon-Annecy. La Savoie est désormais à 3 heures du Vaucluse. Immochan, la filiale immobilière d'Auchan a déposé un permis de construire sur la commune de

Sorgues sur la zone commerciale Avignon Nord pour la construction, d'ici l'été 2015, d'un bâtiment de 3 000 m2 en R+3. Réalisé avec Nacarat, il accueillera les directions régionales du groupe Auchan installé aujourd'hui dans l'immeuble Gamma au Pontet qui sera détruit pour accueillir un pôle de restauration. Le programme comprend également un hôtel trois étoiles de 70 chambres et 1 500 m de bureaux.

hôtel 4 étoiles adossé à un équipement de balnéothérapie. Dès cet été, un spectacle équestre EQI' Cheval Libre animera le quartier à côté de son parc public de 35 ha avec son lac de 10 ha et sa colline de 2 ha.

PAYS D’ORANGE A peine la nouvelle intercommunalité inter-départementale et trans-régionale de l'Enclave-desPapes et du Pays de Grignan a-t-elle été créée au 1er janvier dernier (19 communes, 24 000 habitants) que les édiles locaux travaillent déjà sur un périmètre d'élargissement pertinent pour peser plus lourd. Des pourparlers s'engagent avec Bollène, Vaisonla-Romaine, Nyons et même Montélimar. Ce périmètre n'est pas sans rappeler celui de “l'Autre Provence”, un concept lancé il y a quelques années pour la mouvance de la loi qui promouvait alors la notion de “Pays”.

Avec 92 000 références, Azur Roulement revendique la plus grande gamme de France dans son secteur d'activités. L'entreprise de Foncouverte, créée en 1989 et dirigée par Charles Bakalian, exporte dans le monde entier tous types de roulements pour l'industrie. Avec 14 salariés, elle réalise 4 M€ de chiffre d'affaires avec une gamme de roulements vendus entre 0,80 € et 80 000 €. La SEM Citadis, la Caisse des Dépôts, la Caisse d’Epargne Provence-Alpes-Corse à travers sa filiale Midi Patrimoine et la CCI de Vaucluse créent une société patrimoniale immobilière, SAS Édifis Bâtiments d’Entreprises. La nouvelle entité réalise des projets immobiliers favorisant l’implantation et le développement économique des entreprises dans le département de Vaucluse. Le premier projet, l'Hamdryade, concrétise la réalisation en 2015 du premier ensemble de bâtiments tertiaires passifs du département sur Agroparc (3 bâtiments de 2 400 m2 chacun), livrés au prix de 155 €/m2. Citadis qui contrôle 51,26% du capital d'Édifis, est la Société d’Economie Mixte de la Ville d’Avignon, du département de Vaucluse et du Grand Avignon.

PAYS D’APT La restauration du Pays d'Apt poursuit ses efforts pour faire reconnaître son savoir-faire. Après l'attribution du label Maître Restaurateur à Fabrice Louis qui mène les rênes de la Chastelle dans le centre d'Apt, ce sont deux établissements de village qui viennent d'obtenir la distinction de Bistrot de Pays. Olivier Grégoire tient le Chauve Sourit depuis deux ans, le seul commerce de Saint Pantaléon. Multiservice, il fait restaurant, épicerie, dépôt de pain, vente de journaux. “Ce label nous fait une bonne publicité qui rassure les clients sur la qualité de nos produits frais et locaux”, explique-t-il. Sabine Giordana, à Caseneuve, l’a obtenu un an après l'ouverture de son établissement l'Authentic, qui assure également la vente de gaz et l'organisation, tous les 15 jours, de soirées à thèmes.

COMTAT VENAISSIN VENTOUX Bonnes et mauvaises nouvelles sur l'éco-quartier de Beaulieu de 108 ha à Monteux. Les conséquences des fortes pluies sur le niveau de la nappe cet hiver ont retardé d'un mois le chantier, reportant l'ouverture à l'année prochaine du parc aqualudique Splash World de 5 ha doté d'une quinzaine d'animations. Bonne nouvelle pour la 1ère tranche des 4,5 ha du Parc Spirou sur 8 ha dont les travaux débuteront cet été. Les 2 parcs devraient ouvrir en 2015. L'aménageur, la communauté de communes Les Sorgues du Comtat, a signé également des accords avec les promoteurs France Terre pour plus de 300 logements dont un tiers en collectif près du lac, Equilis pour le centre du quartier (logements, commerces, services, bureaux) et sa partie nord (commerces) ainsi qu'avec Aplus, hôtelier spécialiste (concept Vital Parc Spa) qui compte réaliser un

PERTUIS SUD LUBERON Le domaine qui comprend l'étang de la Bonde est mis à la vente par ses propriétaires qui, depuis les années 30, laissent les particuliers s'y baigner. Le site, qui comprend un château et une petite colline, s'étend sur 80 hectares entre La Motte-d’Aigues, Cabrières-d’Aigues et Sannes. Les maires alentours mobilisent la Région, le Département et la communauté de communes pour que ce site reste un atout touristique accessible au plus grand nombre. Des promoteurs privés pourraient fermer entièrement la propriété et couper l'accès à l'étang de 36 ha, notamment au camping.

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CAP SUR L'ALGÉRIE Dans le cadre de ses activités de développement international, la CCI développe une communauté d'affaires avec l'Algérie. formation sur l'hôtellerie et la restauration ainsi que sur la santé dans l'ouest algérien qui prévoit la création de 25 cliniques prochainement. La CCI de Vaucluse pourrait y apporter une assistance à maîtrise d'ouvrage sur des financements algériens. Le projet pourrait déboucher sur des co-diplômes.

Depuis la réforme des CCI qui a confié l'accompagnement à l'export des entreprises à CCI International Paca et ses relais locaux dont celui d’Avignon, la CCI de Vaucluse concentre son activité sur la promotion de son territoire. Elle revient d'une mission en Algérie, plus précisément en Oranie, qui débouche sur la création d'une communauté d'affaires France-Algérie.

RUSSIE, VIETNAM, RÉPUBLIQUE DOMINICAINE

NOUVELLE COMMUNAUTÉ D'AFFAIRES

Cette nouvelle dimension d'accompagnement de projets, la CCI de Vaucluse la développe dans plusieurs pays. En Russie, elle a terminé une étude financée par les autorités locales qui a permis de dimensionner les infrastructures nécessaires, les programmes pédagogiques et les diplômes pour le développement d'une école hôtelière à Krasnoyarsk, la 3ème ville de Sibérie. Ces travaux devraient déboucher sur une deuxième importante mission. Déjà, l'expérience de l’École hôtelière d'Avignon avait été sollicitée par le gouvernement de la République Dominicaine qui attire des millions de touristes du monde entier chaque année. Le gouvernement local avait exprimé un fort besoin de formation du personnel dans l'hôtellerie et la restauration dans un pays qui ne possède pas de pôle d'enseignement dédié à cette filière. L'AFD (l'Agence Française de Développement) finance l'opération. L'année dernière, la CCI a organisé deux dîners de prestige dans le cadre des festivités des 40 ans des relations franco-vietnamiennes. Cette opportunité a permis au Vaucluse de faire connaître son expertise en termes de restauration et de production de ses Côtes-du-Rhône et de son Châteauneuf-du-Pape, dans un pays où les importations et la production locale de vins et spiritueux se développent rapidement.

Cette mission institutionnelle se traduit par le développement de relations plus approfondies avec la CCI d'Oran, la CCI franco-algérienne (CCIAF) et Cap Export Algérie (Villeneuve-lès-Avignon). Les entreprises du Vaucluse vont pouvoir tisser plus facilement des liens avec des entrepreneurs algériens pour développer leurs échanges des deux côtés de la Méditerranée. Sprint, club des exportateurs vauclusiens, soutenu par le Conseil Général et la CCI, bénéficiera naturellement de ces courants d'échanges.

CHAQUE MISSION DE LA CCI EST L'OCCASION D'ASSURER LA PROMOTION DE L'ENSEMBLE DES FILIÈRES D'EXCELLENCE Ce rapprochement a débuté par des visites croisées. Une délégation de la CCI s'est rendue à Oran pour présenter les potentiels de l'économie de notre département. Le maire d'Oran s'est dit très intéressé par le concept du Festival d'Avignon qui pourrait être transposé et adapté dans sa ville. Le Directeur Général de la CCI d'Oran, Norrdine Benaïssa et le Député des Algériens à l'Etranger, Samir Chaaba basé à Marseille, ont visité l’Ecole Hôtelière d’Avignon et Sud Formation Santé, sur le campus de la CCI. Ensemble, ils se sont dits très intéressés par l'expérience vauclusienne pour créer, sur Oran, un pôle de

PROMOUVOIR NOS FILÈRES D’EXCELLENCE Chaque mission de la CCI est l'occasion d'assurer la promotion de l'ensemble des filières d'excellence telles que les pôles de compétitivité Terralia, Pégase, Trimatec et la filière viticole qui pourront déboucher, à terme, sur de nouvelles relations d'affaires.

TOURISME

HÔTELIERS, RÉAPPROPRIEZ-VOUS INTERNET ! Solution d'appoint pour les hôteliers pour commercialiser des chambres, les centrales de réservation ont pris une place prédominante sur le marché des nuitées avec des commissions importantes et des modes de référencements qui leur sont propres. Pour échapper à leur emprise, les professionnels doivent reprendre le contrôle de leur visibilité et de leur commercialisation sur la toile. Tout commence par un auto-diagnostic gratuit en ligne. Existera-t-il demain un commerce sur le net en dehors d'Amazon et une visibilité commerciale sans Google ? Au début, le principe des centrales de réservation apparaissait pour les hôteliers comme un moyen de mettre sur le marché certaines de leurs disponibilités. Force est de constater qu'avec le temps, ces sites devenus multinationales ont pris un rôle majeur dans le secteur du tourisme où la vente par internet est une des plus développées. Conséquence : cet intermédiaire obligé réalise des marges substantielles sur les établissements qui réalisent la prestation hôtelière. L'argent collecté sur leur site n'est reversé qu’après, à l'hébergeant. Les hôtels qui n'entrent pas dans ce jeu risquent d'être déréférencés ou de se retrouver dans les tréfonds des pages internet. Devenir invisible pour l'internaute peut conduire à l'agonie de l'entreprise.

PRENDRE LE WEB EN MAIN Si chaque entreprise travaille sa présence active sur le web comme elle le fait pour sa relation commerciale avec le client, elle conservera, pour partie, la maîtrise de ses ventes. Plus il y aura d'hôtels à défendre leurs avantages et leur atouts sur la toile, plus leurs sites attireront les internautes en quête de séjours touristiques et détourneront les prospects des centrales de réservation. Pour y parvenir, à chaque professionnel de bien maîtriser les us et coutumes d'internet et ses évolutions permanentes. Certes, un site doit être ergonomique, bien référencé, avec des photos de qualité et un outil de réservation et de paiement performant. Mais ce n'est plus suffisant. L'établissement doit mettre en place une intervention active sur les réseaux sociaux comme Facebook, Google plus, Pinterest où les internautes postent leurs photos et leurs commentaires sur les lieux de vacances qu'ils ont aimé.

AUTO-DIAGNOSTIC ET ATELIERS WEB Première démarche : connaître son propre niveau d'aisance pour jongler avec les outils du net. Les CCI de Paca proposent à tous les professionnels de s'auto-évaluer gratuitement en ligne avec Touris'diag 2.0. Tous les aspects sont passés en revue : la visibilité sur la toile, le muticanal, la géolocalisation, l'e-réputation, les avis des clients, la présence sur les appareils mobiles, les réseaux sociaux... Après 20 mn du questionnaire disponible sur le site de la CCI de Vaucluse, l'évaluation arrive immédiatement sur leur boîte mail. Le document leur donne leur score dans les différents domaines par rapport aux entreprises de Paca avec à chaque fois un commentaire pour leur indiquer les bonnes pratiques qui devraient devenir leurs propres objectifs.

LE BON USAGE DES RÉSEAUX SOCIAUX Si, en général, les sites internet reçoivent de bonnes notes, les professionnels trébuchent sur l'usage des réseaux sociaux qui nécessitent un engagement actif et régulier. Le métier de community manager s'avère chronophage et un peu technique. Pour progresser, les CCI de Paca mettent en place des accompagnements par des professionnels du web marketing. Mutualisée et subventionnée, l'intervention revient à 250 € HT par établissement. Chaque atelier réunit 6 confrères hôteliers : ceux de plein air, des dirigeants de résidences de tourisme, des propriétaires de gîtes ou de chambres d’hôtes. Les prochains ateliers auront lieu les 13- 14 octobre et 3- 4 novembre. Alors, prenez votre destin sur le web en main.

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ENTREPRISES RESPONSABLES 4 OUTILS POUR GAGNER EN SÉRÉNITÉ Point d'entrée de nombreux dispositifs régionaux, la CCI de Vaucluse propose aux entreprises des solutions performantes pour les accompagner dans l’évaluation de leur situation environnementale. Elle les aide également dans la réduction des charges de consommation d'énergie, dans l’obtention de certifications environnementales, sécurité et sociétales, et organise les Trophées de la RSE pour valoriser leur engagement. Des démarches qui peuvent paraître fastidieuses, trouvent ici leur solution grâce à des accompagnements personnalisés, gratuits ou aidés.

AUTODIAGNOSTIC DÉVELOPPEMENT DURABLE

tions prioritaires à mettre en œuvre. La CCI lui propose alors un accompagnement personnalisé par des consultants spécialisés sous forme de 4 journées de formation collective et 10 journées et demie d’accompagnement individuel sur site ainsi que des ateliers thématiques en fonction des besoins identifiés. Leur intervention peut déboucher sur une démarche de labellisation environnementale Envol (gérée par les CCI) et si l’entreprise veut aller plus loin, elle pourra ensuite s’engager vers une certification ISO 14001 (management environnemental) et/ou ILO-OSH 2001 (management de la sécurité). La Région et l'Ademe financent pour moitié l'opération. Il reste 2 900 € HT à la charge de l'entreprise (imputable sur le fonds de formation).

Comment connaître son niveau de responsabilité sociétale ? Pour le savoir, rendez-vous sur monentrepriseresponsable.net. Sur ce site internet, la CCI propose aux dirigeants de réaliser gratuitement en ligne un autodiagnostic de 42 questions sur le respect de l'environnement, l’approche RH de leur société, leur performance économique et l'intégration territoriale de l’entreprise. Cette étape de 10 mn chrono franchie, l'entreprise connaît son niveau de performance. L'excuse du manque de temps n'est plus valable. Ensuite, en fonction des besoins identifiés, la CCI conseille les entreprises dans l'élaboration d'un plan d’actions de progrès si elles le souhaitent. Ses services peuvent également accompagner les entreprises vers les bons interlocuteurs pour obtenir des labels et des certifications soit généralistes, soit professionnels si elles veulent formaliser leur démarche, voire être préparées aux Trophées de la RSE. A ce jour, plus de 350 dirigeants en PACA ont réalisé leur auto-diagnostic de Performance Durable.

CHASSE AUX GASPILLAGES ÉNERGÉTIQUES Dans les charges de l'entreprise, figure le poste des dépenses énergétiques qui, une fois réduit, peut permettre de dégager de la marge et de la trésorerie. Pour mettre tous les atouts de son côté, les CCI de Vaucluse, des Alpes-de-Haute-Provence et du Pays d'Arles lancent une nouvelle opération d'accompagnement des entreprises. Elles s'appuient sur l'expertise de deux associations, AERE et Ecopôle Énergie qui apportent depuis plusieurs années avec succès leurs concours aux collectivités locales pour qu'elles économisent l'énergie dans les bâtiments publics. Chaque entreprise engagée dans cette démarche bénéficiera d'un référent énergie pendant 18 mois qui la conseillera sur les actions à réaliser pour diminuer durablement sa consommation d'énergie. L'opération dont le lancement opérationnel est prévu en septembre, sera facturée 2500 € à l'entreprise.

OPÉRATION 123 SÉCURITÉ ENVIRONNEMENT Ce dispositif collectif accompagne les entreprises qui veulent progresser en matière de respect de l'environnement et de sécurité, jusqu’à un premier niveau de conformité réglementaire et la mise en place de bonnes pratiques. Première étape, la CCI de Vaucluse réalise, à la demande de l'entreprise, un pré-diagnostic pour obtenir un état des lieux de sa situation et identifier les ac-

PARTICIPEZ AUX TROPHĂ&#x2030;ES RSE Chaque annĂŠe, la CCI de Vaucluse organise au niveau dĂŠpartemental les TrophĂŠes de la RSE qui rĂŠcompensent les entreprises engagĂŠes dans une dĂŠmarche de ResponsabilitĂŠ SociĂŠtale et Environnementale. La remise des prix s'effectue Ă l'automne, sur sĂŠlection dâ&#x20AC;&#x2122;un jury, d'aprĂ¨s les dossiers qu'elles ont rempli retraĂ§ant toutes leurs initiatives en termes de respect de l'environnement, d'ĂŠquitĂŠ sociale et de performance ĂŠconomique durable. La CCI gĂ¨re ce concours qui distingue annuellement deux laurĂŠats. Les TrophĂŠes s'affirment chaque annĂŠe comme une vĂŠritable consĂŠcration. Toutes les entreprises qui y ont participĂŠ ont gagnĂŠ en notoriĂŠtĂŠ qui va bien au-delĂ d'un succĂ¨s d'estime en se traduisant aussi par un chiffre d'affaire additionnel. Toutes les sociĂŠtĂŠs qui concourent au niveau dĂŠpartemental se retrouvent au niveau rĂŠgional. Le questionnaire de candidature est accessible directement en ligne via le site www.rsepaca.com et les PME de moins de 20 salariĂŠs ne sont pas en reste puisquâ&#x20AC;&#x2122;un questionnaire tenant compte de leurs spĂŠcificitĂŠs leur est proposĂŠ. La CCI accompagne les entreprises dans la constitution de leur dossier.

RENSEIGNEMENTS 04 90 14 87 51

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le tramway est un axe majeur de développement économique” - prévient “Ne refaisons pas une nouvelle LEO !”. La question des transports relevant de la compétence du Grand Avignon, son président Jean-Marc Roubaud, invité pour l’occasion, a assuré que les décisions seront prises dans les semaines à venir, après étude des différentes propositions de tracés et rencontres avec les maires concernés. Affaire à suivre.

MOVIL’APP FAIT VOYAGER NOS APPRENTIS Pour la 3e année consécutive, la CCI a choisi de participer à ce dispositif du réseau des CCI de France qui favorise la mobilité des apprentis en Europe. Ainsi, des apprentis du CFA de la CCI, inscrits en mention complémentaire employé barman et en bac professionnel commerce ont passé 2 semaines à Nottingham et Portsmouth. L’ancrage professionnel étant une priorité pour nos apprentis, ceux-ci ont intégré sur place des entreprises de leur secteur d’étude après avoir suivi des cours linguistiques. Ces séjours sont financés par des fonds régionaux et européens. Des stages de 6 mois sont également suivis par des apprentis de Sup’Avignon Management et du CFA hôtelier à Londres et à Edimbourg, particulièrement valorisants pour ces candidats lorsqu’ils arrivent sur le marché de l’emploi. La CCI forme chaque année 800 apprentis dans les secteurs de l’hôtellerie restauration, la santé et les services à la personne, le commerce et l’expertise comptable.

CA BOUGE À L’AÉROPORT AVIGNON PROVENCE Depuis le mois de mai et jusqu’à la fin de l’été, l’Aéroport Avignon Provence, géré la par la CCI de Vaucluse, propose un large choix de destinations : la Grande Bretagne avec des dessertes pour Southampton, Birmingham ou encore London City, qui permet d’atterrir au cœur de la capitale. La Corse sera également à l’honneur avec un vol direct pour Ajaccio. Et la grande nouveauté de cette année, c’est la ligne hebdomadaire vers Amsterdam et son hub, qui dessert les plus grandes villes du monde. Plus d’infos sur les tarifs et horaires sur www.avignon.aeroport.fr

ÉCOTROPHELIA Le concours européen Ecotrophélia qui récompense les étudiants des meilleures écoles supérieures pour leur innovation agroalimentaire, lance un 8ème prix qui s’appelle Innovation et Nutrition, pour sensibiliser les futurs cadres des industries alimentaires à la qualité nutritionnelle des produits de demain. La finale européenne de cette initiative soutenue par la CCI se déroulera du 1er au 3 juillet sur Avignon.

Par ailleurs, l’aéroport devrait être en mesure d’accueillir les premiers projets d’installations d’entreprises dès cet automne. A la suite de l’enquête publique favorable pour la loi sur l’eau, la Région vient de déposer le permis d’aménager du technopole aéronautique. C’est la dernière étape du long processus administratif qui permettra le lancement des travaux.

QUEL AVENIR POUR LE TRAM À AVIGNON? C’est dans les locaux de la CCI que le Club de l’Economie de La Provence a organisé le 24 avril ce débat qui anime la classe politique avignonnaise depuis des mois. Si aucune partie présente n’a remis en cause le principe même du tramway, les questions de son tracé et de ses alternatives, de son coût dans un contexte économique difficile et de son association ou non à un BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) ont été plus controversées. Redoutant un risque d’enlisement du projet, François Mariani, - pour qui “plus qu’un simple moyen de transport,

POINT A L’APPRENTISSAGE UN ATOUT STRATÉGIQUE De nombreux pays d'Europe qui utilisent largement l'apprentissage font mieux que la France sur le plan de l'emploi et de la performance économique. Pour relever ce défi national et convaincre les jeunes comme les entreprises des très bons résultats de la formule, le gouvernement s'appuie sur les chambres de commerce. Avec le Point A situé sur son Campus, la CCI permet à tous de surmonter les obstacles à l'apprentissage. La CCI s'inscrit dans une démarche très proactive tant le désamour français pour l'apprentissage fait partie des maux endémiques de notre économie. Depuis le début de l'année, sur le campus de la CCI, les services formation animent un Point A, “A” comme apprentissage. C’est un guichet unique qui permet d'accueillir autant les jeunes candidats à l'apprentissage que leurs futurs employeurs. 6 personnes se mobilisent sur le sujet dont 2 spécifiquement dédiées aux entreprises. Chacune d'elles prend contact annuellement avec 500 entreprises et se rend sur place dans la moitié des cas. Chacune doit atteindre un objectif de signature de 100 nouveaux contrats d'apprentissage par an et de 10 à 15 contrats de professionnalisation. Elles ciblent les entreprises de moins de 11 salariés en priorité. Leur démarche s'appuie sur un argument de poids : le niveau d'emploi à 6 mois qui, grâce à la formation en alternance, demeure un des plus élevés.

L'équipe du Point A utilise toute son expérience pour que la rencontre entre le jeune et l'entreprise soit un succès. Ici, le choc de simplification est une réalité. L'équipe du Point A accompagne l'entrepreneur dans la réalisation du contrat d'apprentissage. Si 3 personnes se chargent de la promotion et de l'orientation, 3 autres gèrent l'enregistrement des contrats. Par ailleurs, l'équipe travaille en étroite collaboration avec les missions locales, le CIO et Pôle Emploi. Véritable enjeu sociétal, l'apprentissage doit redevenir un des principaux moteurs de l'ascenseur social et du niveau de compétence dans l'entreprise.

L'ENTREPRISE Si les milieux politiques comme économiques s'accordent à dire que l'apprentissage fait partie des réponses à la formation des jeunes et à la qualité des équipes dans l'entreprise, le nombre de contrats a reculé de 8% l'année dernière encore ! Retour au campus de la CCI. D’un côté, les dirigeants bénéficient d'un accompagnement individualisé pour exprimer les spécificités de leurs métiers et leurs besoins en ressources humaines. De l’autre, l'équipe accueille personnellement chaque jeune pour une orientation vers les métiers dans lequel il souhaite se réaliser. Le module “Eval Info” lui permet de se positionner par rapport à son bloc de compétence pour une orientation vers le bon niveau de qualification, CAP, Bac Pro, BP, BTS, licence, master.

INFO CCI Point A - Campus de la CCI de Vaucluse Allée des Fenaisons à Avignon CONTACT

04 90 13 86 13 / 86 55 pointaccueil@vaucluse.cci.fr

culture CHEFS D’ENTREPRISE, DEVENEZ MÉCÈNES DU MUSÉE ANGLADON Associez votre image à un lieu dynamique et prestigieux. Participez au rayonnement d’un fleuron du patrimoine avignonnais. Invitez votre personnel, vos clients et partenaires à découvrir les collections et les expositions dans des conditions privilégiées. Rejoignez un groupe de mécènes actifs, apportant leurs idées, leurs compétences et leurs réseaux pour inventer un nouvel avenir à ce lieu d’exception.

Angladon-Dubrujeaud est Reconnue d’Utilité Publique. Les mécènes du musée bénéficient de réductions d’impôts à hauteur de 60% des dons pour les entreprises, dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaires reportables sur 5 ans. Et de 66% pour les particuliers dans la limite de 20% du revenu.

Dans l’ancienne demeure des fondateurs, héritiers de Jacques Doucet,célèbrecouturier,remarquablechefd’entrepriseetmécène, le musée expose des chefs-d’œuvre : Modigliani, Van Gogh,Picasso,Cézanne,Sisley,Degas,Manet.Selonlevœudes donateurs, le musée a pour vocation de partager l’art avec tous les publics. Parmi les milliers de visiteurs, 5 à 6 000 enfants y sont accueillis chaque année dans le cadre d’ateliers pédagogiques. Le Cercle Angladon organise des soirées privées, des dîners-business, façon conviviale de cultiver les rencontres fertiles entre le monde de l’art et celui de l’entreprise. La Fondation

CONTACT Musée Angladon, 5 rue Laboureur 84 000 Avignon Tél. : 04 90 82 29 03 / www.angladon.fr / Contact mécénat : 06 79 40 56 37

Des entreprises s’engagent pour la Culture par une charte “accueil-qualité-services” Cette démarche collective a été initiée par la CCI de Vaucluse avec des représentants des entreprises, des familles professionnelles - artisans, commerçants - et des personnalités du monde culturel de Vaucluse. L’objectif est de mettre en relation les entreprises avec les organisations culturelles. Leurs activités sont intimement liées. Par exemple, les théâtres ou les compagnies ont des besoins spécifiques pendant le festival et font appel à des entreprises pour les satisfaire. Ils ne connaissent pas toujours les entreprises locales et souhaitent identifier facilement les “bonnes adresses”. Concrètement, les entreprises adhèrent au projet en signant une charte d’engagement sur des valeurs d’accueil, de qualité et de service. Les entreprises signataires apposent un macaron sur leur vitrine et/ou leur véhicule et sont référencées sur le site internet dédié.

Alors n’hésitez pas à surfer sur www.culture.vaucluse.cci.fr Ensemble nous ferons d’Avignon et du Vaucluse une ville et un territoire de la Culture et du spectacle à l’année !