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Parcours Sud Industrie 4.0 n

PARCOURS SUD INDUSTRIE 4.0

SE MET AU PARFUM

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Xavier et Patrice Blaizot, dirigeants de PCW (Grasse) ont été séduit par le programme d'accompagnement.

n INDUSTRIE. LA CCI A PRÉSENTÉ AUX PROFESSIONNELS DE L’AROMATIQUE, RÉUNIS À GRASSE BIOTECH, LES AVANTAGES ET L’INTÉRÊT DE REJOINDRE LE PARCOURS SUD INDUSTRIE 4.0.

La réunion d'information organisée par la CCI et ses partenaires* a permis de faire découvrir aux dirigeants présents les avantages de rejoindre le dispositif, qui vise à accompagner d'ici décembre 2022, 500 TPI/PMI de la région Sud dans leur transformation vers l’Industrie 4.0. Relayé dans le 06 par la CCI, il s'inscrit dans le programme national des « 10 000 Accompagnements pour la transformation des PME vers l'Industrie du Futur » Et ces avantages sont nombreux. D’abord, la gratuité de l’accompagnement bien évidemment, car il est financé à 100 % par l’État et la Région. Mais cet aspect serait anecdotique si derrière le contenu n’était pas à la hauteur des enjeux. PSI s’adapte à toutes les filières industrielles car ce n’est pas un programme préconçu.

Parcours Sud Industrie est un parcours sur mesure, chaîné et complet, articulé en trois phases. Il s'adresse aux TPI, PMI, ETI industrielles d’au moins trois ans d’existence, située en Région Sud et ayant un projet de transformation. La première phase permet d’identifier les projets novateurs à travers un diagnostic de l’outil de production et des besoins de transformation. Stratégie, offre, organisation, machines, management, etc. tout est scruté à la loupe ainsi que les attentes et les interrogations du dirigeant. À l’issue, un plan d’actions est établi faisant émerger des pistes d’innovation et de performance. À l’entreprise ensuite de sélectionner le ou les projets prioritaires pouvant répondre à ses besoins de compétitivité. Un expert technique assure un suivi personnalisé sur chacun d’entre eux et amorce le plan de transformation. Les participants peuvent également demander une subvention, financée par la Région Sud, pouvant aller jusqu’à 70 % de l’investissement.

La réunion a séduit l’entreprise grassoise PCW. « Ce rendez-vous m’a permis d‘y voir plus clair, explique Patrice Blaizot son président. Je pensais qu’il n’était prévu que pour engager une transition informatique ou énergétique. Or ce n’est pas le cas. PCW a trois grands pôles d’activité complémentaires : le commerce de matières premières, la création de parfum et la création de produits finis : bougies, home fragrances, parfum d’ambiance, etc. ». « Nous maîtrisons parfaitement, poursuit son fils Xavier, notre cœur de métier ainsi que ses aspects commerciaux, financiers, techniques. Cependant, nous devons réinterroger les questions de la production des produits finis et de la logistique ». « Je compte sur PSI, reprend Patrice Blaizot, pour porter ce regard extérieur nécessaire et trouver des pistes d’amélioration sur ces deux segments. Robotisation, automatisation, accroissement des compétences par la formation, etc. Les préconisations de l’audit seront essentielles avant de nous lancer »

Pour Philippe Massé président de Prodarom, « le dispositif Parcours Sud Industrie 4.0 présente un fort intérêt pour les TPE/PME du secteur de l’aromatique et cette réunion a permis de l’illustrer concrètement, avec le retour d’expérience très positif du dirigeant de l’entreprise Courrin Jean et Fils qui a bénéficié de cet accompagnement. Cette réunion a permis de faire connaître le dispositif à des décideurs locaux. Il est important que la communication autour de l’existence de ce dispositif se poursuive. J’espère ainsi que de nombreuses entreprises du secteur de l’aromatique implantées sur le territoire décideront d’en profiter pleinement ». n

Le Syndicat National des Industries de la Parfumerie (PRODAROM), le Syndicat National des Ingrédients Aromatiques Alimentaires (SNIAA), Région Sud, Rising Sud et la Communauté d’Agglomération Pays de Grasse.

> Contact Elodie Feraud Chargée de développement Industrie & Energie Tél. 06 48 77 54 81 elodie.feraud@cote-azur.cci.fr

FONDS DE TRANSFORMATION DES DÉBITS DE TABAC : POUR AIDER LES BURALISTES À SE TRANSFORMER

Contre les coups de tabac, pourquoi se priver d’un coup de pouce ? Malmenée la profession bénéficie avec ce dispositif d’une bouée pour se repenser. Rencontre avec un buraliste qui en a bénéficié.

« Je n’ai qu’une chose à dire à mes confrères : profitez de cette aide », lance Franck Mallory, gérant depuis quatre ans du tabac Piajama à Golfe-Juan. Ce dernier fait partie des premiers buralistes à avoir bénéficié du fonds de transformation mis en place pour la profession. « Le commerce que j’ai repris n’avait pas été modernisé depuis près de 20 ans ! Il était temps d’agir. L’idée n’était pas juste de changer les meubles, mais bien de repenser et de rendre mon commerce plus attractif ».

Nécessaire quand on sait que 8 000 débitants de tabac, victime collatérale de la politique de santé publique, ont tiré le rideau en 15 ans. Le fonds a été conçu pour que le réseau s’adapte à cette nouvelle situation et réponde aux nouveaux usages des consommateurs. « Nous sommes des animateurs de la vie des quartiers, mais nous devons nous réinventer, nous adapter, inciter la population à franchir à nouveau nos portes grâce à de nouvelles prestations, des services utiles au quotidien : accessoires de téléphonie, snacking, relais-colis, etc. ».C’est dans cet esprit que les Douanes, administration de tutelle, et la Confédération des Buralistes ont signé cette convention.

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Franck Mallory, buraliste à Golfe-Juan a bénéficié du fonds de transformation.

Un dispositif très intéressant pour les gérants puisque le fonds prend en charge 30 % du montant des travaux réalisés, avec un plafond maximum de 33 000€. Les prises en charge concernent les rénovations intérieures (mobilier, éclairage, etc.) qu’extérieures (vitrine). La CCI intervient dans la première phase du dispositif qui en compte sept. Préalable nécessaire avant d’engager des travaux, elle réalise un audit complet pour analyser les points forts et les points faibles des établissements pour réfléchir à un nouveau parcours client et de nouveaux services, tout en prenant en compte la zone de chalandise. « Pour ma part, j’ai tout changé pour mettre en valeur l’ensemble des services de la boutique ! ». Au total, une semaine de travaux et 65 000 euros d’investissements dont la moitié ont été pris en charge par le Fonds sur présentation des factures acquittées. « Depuis la réouverture, les retours sont très positifs ». N’attendez plus : les retardataires souhaitant passer le cap ont jusqu’à mi- septembre pour déposer leurs dossiers de prévalidation. n

> Contact : Valérie Lacoste Chargé de développement Commerce 06 03 09 41 82 valerie.lacoste@cote-azur.cci.fr

Objectif : lutter contre le gaspillage, favoriser le réemploi ou la réutilisation, développer les synergies interentreprises.

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