Azur Entreprises et Commerces #144

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LE COMMERCE AZURÉEN PERFORME

FOCUS SUR LES SIX INITIATIVES

RÉCOMPENSÉES AUX TROPHÉES

DES UNIONS COMMERCIALES

DONT L'ASSOCIATION DES COMMERÇANTS ET ARTISANS DE LA SIAGNE MANDELIEU PRÉSIDÉE PAR MATTHIEU SADELER, QUI A REMPORTÉ UN PRIX EN CATÉGORIE OR ET CUMULÉ LE RECORD DE POINTS AUX PREMIERS TROPHÉES... P. 10

La Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur vous accompagne, vous conseille et vous forme à la :

STRATÉGIE DIGITALE pour augmenter la visibilité de votre entreprise

CYBERSÉCURITÉ/RGPD pour diminuer les risques d’attaques et être en conformité avec le RGPD

VEILLE STRATÉGIQUE pour capter les opportunités et les menaces sur vos marchés

www.cote-azur.cci.fr 04 93 13 73 00 | transition.numérique@cote-azur.cci.fr

Dans ce numéro…

L’info

Événements

En 2026, les parcs scientifiques en congrès à Sophia Antipolis n p.4

Partenariat

l'UPE06 rejoint le Small Business Act 06 n p.5

Entrepreneuriat En direct du forum Franchise n p.8

Dossier

Commerce : les trophées des unions commerciales n p.0

Rencontre avec…

Hélène Da Costa, Caisse d'Épargne Côte d'Azur n p.14

Moussa Belkhiter, Sophia Club Entreprise n p.15

Entreprise(s)

Inspirations cosmétiques n p.16

Directo Productions n p.17

Sur le terrain

Implantation

Comment la CCI accompagne les projets n p.18

Réseau

La Place Business

Pourquoi ils sont devenus adhérents n p.20

Territoire(s)

Travaux

La CCI aux côtés des commerçants de Saint Laurent du Var n p.22

Former

Apprentissage

Focus sur la mobilité internationale n p.24

Le magazine est imprimé sur un papier recyclé fabriqué en France, issu du tri sélectif pratiqué dans l’hexagone.

JEAN-PIERRE SAVARINO

PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE NICE CÔTE D’AZUR

En 2025, vous pourrez compter sur votre CCI

Cette année 2024 ne se termine pas de façon simple pour notre pays. Sur le plan économique, on peut certes se réjouir de la belle résilience du territoire azuréen, toutefois, il faut rester prudents : les signaux d'alerte enregistrés ces derniers mois, notamment en matière de défaillance des entreprises, nous y incitent.

En 2025, nos équipes seront au quotidien aux côtés des entreprises et des commerçants azuréens, pour les aider à faire face. C'est le cas par exemple à Saint-Laurent-du-Var, où nous accompagnons le tissu économique et la commune pour traverser la nécessaire phase de travaux pour la réhabilitation de l'axe principal. Mais aussi en nouant des partenariats avec d'autres grands acteurs économiques pour travailler ensemble à l'essor de notre territoire, notamment pour améliorer la situation sur des dossiers stratégiques, comme le logement. La réussite du récent forum de la Franchise est un autre bon exemple de notre action pour dynamiser, valoriser et renouveler le secteur du commerce à l'échelle du département. Un commerce qui fait d'ailleurs preuve de créativité, de solidarité et d'enthousiasme, comme le prouvent les neuf projets récompensés lors de nos trophées des unions commerciales, décernés pour la première fois il y a quelques semaines.

L'action de notre CCI, c'est aussi la contribution apportée en matière de formation et d'apprentissage, avec notre Campus Sud des Métiers, qui ouvre même la porte de la mobilité internationale à ses apprenants, avec le soutien des entreprises azuréennes qui embauche les apprentis formés dans notre établissement. 2024 aura aussi été marquée par deux initiatives montrant le volontarisme de notre CCI et des chefs d'entreprise élus qui compose l'assemblée qui vous représente : la reprise de l'École 42 à Nice, désormais posée sur des rails solides, ainsi que la création de l'incubateur des DéCCIdeuses à Sophia Antipolis, pour porter au plus haut l'entrepreneuriat au féminin.

Alors, soyez sûr d'une chose : c'est qu'en 2025, plus que jamais, vous pourrez compter sur votre CCI. D'ici là, je vous souhaite de très bonnes fêtes de fin d'année.

Editeur

Chambre de Commerce et d’Industrie

Nice Côte d’Azur - 20, boulevard Carabacel BP 1259 - 06005 NICE CEDEX 1

Directeur de la publication

Jean-Pierre SAVARINO, Président

Rédacteur en chef

Christian PROUD-DIAZ, Responsable Communication institutionnelle christian.prouddiaz@cote-azur.cci.fr

Conception-Rédaction-Réalisation

Pôle communication institutionnelle

Chambre de Commerce et d’Industrie

Nice Côte d’Azur

Tél. 04 93 13 74 76

E.mail : azur.entreprises@cote-azur.cci.fr

Edition digitale : https://www.cote-azur. cci.fr/azur-entreprises-et-commerces/ (abonnement en ligne gratuit)

Photo couverture : Rédaction

Impression : Trulli (Vence, 06)

Tiré à 3000 exemplaires + diffusion digitale

Dépôt légal à parution / ISSN 1296 - 3755

La reproduction, même partielle, de tout matériel publié dans ce magazine est interdite (loi du 11/03/57)

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LE CONGRÈS MONDIAL DES PARCS SCIENTIFIQUES À SOPHIA ANTIPOLIS

ÉVÉNEMENTS

Le prochain congrès mondial de l’IASP (International Association of Science Parks & areas of innovation) se tiendra sur la technopole en 2026.

C’était presque mission impossible pour Sophia Antipolis. Obtenir d’emblée l’organisation du sommet mondial de l’IASP, l’association internationale des parcs scientifiques (400 membres, de 80 pays des 5 continents avec un total de 115.000 entreprises innovantes) tenait vraiment du challenge. D’autant plus que la Fondation Sophia Antipolis n’avait réactivé que récemment sa participation active à une association que Pierre Laffitte avait fondée en 1984. Aussi, l’inscription dans la liste des trois finalistes avec Dhahran (Arabie saoudite) et Edmonton (Canada) avait déjà été accueillie comme un remarquable succès.

Évidemment, la victoire obtenue fin septembre au sommet IASP 2024 à Nairobi, au Kenya a fait monter d’un cran l’effervescence autour d’un événement qui replace la technopole au cœur même de l’innovation mondiale. Une victoire qui vient concrétiser, plus rapidement que ja-

mais espéré, une stratégie engagée début 2023 pour remailler la première technopole européenne avec tous les pôles de la planète où se jouent les avancées technologiques de demain. Alexandre Follot, Directeur général adjoint CASA* / Directeur général du SYMISA et Philippe Servetti, Directeur Général de la Fondation Sophia Antipolis expliquent comment ce tour de force a pu être réalisé et pourquoi l’organisation de ce sommet mondial est importante pour Sophia Antipolis et toute la Côte d’Azur.

Une renaissance de l’image de Sophia Antipolis à l’international. “Le nouvel essor de Sophia Antipolis tient dans trois éléments”, rappelle Alexandre Follot : “la construction du Pôle Alpha qui vient illustrer l’écosystème sophipolitain ; la relance de la Fondation Sophia Antipolis qui a redonné vie à un outil endormi ; la concrétisation de cette stratégie par l’organisation du sommet mondial de l’IASP avec, à la clé, une renaissance de l’image de Sophia Antipolis à l’international”.

“En relançant la Fondation, nous avons réactivé les réseaux qui étaient restés en attente dans l’IASP, association créée par Pierre Laffitte en 1984. Ce qui nous a permis de réapparaître dans les réseaux de parcs scientifiques”, ajoute Philippe Servetti. “C’est après avoir participé au sommet mondial de 2023 à Luxembourg, que nous avons décidé de faire acte de candidature pour 2026. Sans trop y croire. Notre premier succès aussi est d’avoir été sélectionné parmi

les trois finalistes sur une liste d’une vingtaine de sites candidats, puis de l’avoir emporté à Nairobi face aux deux parcs scientifiques de renom que sont Dhahran et Edmonton.

Beijing transmettra le flambeau à Sophia Antipolis en 2025. “Le congrès aura lieu du 25 au 27 octobre 2026, avec l’assemblée générale, les conférences plénières, keynotes, ateliers et séances de travail” précise Alexandre Follot. “Mais il sera précédé, le 23 et 24 octobre de deux jours d’interaction avec les entreprises, les laboratoires et l’ensemble de l’écosystème de la technopole et encadré par deux week-ends. Environ 1 000 congressistes sont attendus sur cinq voire neuf jours. La préparation du programme a déjà commencé en co-construction avec des équipes de l’IASP basées en Espagne. Elle se fait dans la ligne que nous avons présentée à Nairobi, où nous avons mis en avant un écosystème unique et un positionnement sur la Tech for Good, la technologie au service de l’humanité”. “Nous avons d’autre part associé la Côte d'Azur à cette candidature avec l'accueil dans l'un de ses palais des congrès phares (celui d’Antibes ou celui de Cannes si la jauge des 1 000 congressistes est dépassée) et toute la beauté des villes et rivages de la Riviera à proximité”, souligne Philippe Servetti. “Quant à la prochaine étape, c’est celle du sommet mondial de l’IASP au parc scientifique de Zhongguancun à Beijing, l’un des plus grands de Chine, en septembre 2025. Nous présenterons alors en “tea-

A la manoeuvre sur cette candidature : Alexandre Follot, Directeur général adjoint CASA, Directeur général du SYMISA et Philippe Servetti, Directeur Général de la Fondation Sophia Antipolis.

A Nairobi, une victoire d’une courte tête face à Dharham (Arabie saoudite)

Directeur des relations internationales de la Fondation Sophia Antipolis, Philippe Mariani a porté le dossier de candidature au sommet mondial IASP. Avec la Fondation, il est venu le soutenir fin septembre dernier à Nairobi au Kenya, devant les membres de l'association. La victoire de la technopole n'était pas acquise d'avance… "Nous avions mis en avant notre écosystème unique qui associe entrepreneurs, universitaires et chercheurs dans une démarche de fertilisation croisée, autour de deux grandes valeurs : “Tech for humanity” et "Tech for Good". Nous avions tenu aussi à montrer que cet écosystème sophipolitain représentait un modèle de l’innovation européenne, qu'il pouvait servir au monde entier, qu’il avait fait preuve de résilience : pionnier il y a plus de 50 ans, il le restait toujours aujourd’hui.” Lors des votes cependant, au premier tour, c’est Dharhan en Arabie saoudite qui s'est retrouvé en tête, Sophia en seconde position et Edmonton au Canada, 3e. “Il a fallu le second tour pour l’emporter d’une courte tête grâce à des reports de voix qui s’étaient portées sur Edmonton". Une victoire qui, symboliquement, a été officiellement annoncée lors de la pose de la 1ère pierre du Pôle Alpha Sophia.

ser” notre programme, son contenu, nos partenaires et le relais nous sera passé pour le sommet 2026.”

Comme l’effet JO de Paris ? “Pour Sophia Antipolis, ce sommet sera aussi la concrétisation de sa nouvelle stratégie et l’occasion d’accélérer les dynamiques déjà lancées”, ajoute Alexandre Follot. “Ainsi, en 2019, pour fêter le 50e anniversaire, de multiples améliorations et embellissements ont été apportés. L’idée du Pôle Alpha notamment avait été lancée. Pour Sophia Antipolis, l’effet du sommet est un peu le même que celui des JO pour Paris : il stimule l’avancée de programmes structurants, la mise en valeur du territoire. L’idée, c'est d'utiliser cette conférence mondiale, qui fera venir le monde entier de la tech, pour présenter la technopole à son plus haut niveau”. “Nous sommes dans cette trajectoire. En octobre 2026, les aménagements du réseau routier en cours seront terminés. Avec le Pôle Alpha, qui sera livré fin 2025, les congressistes auront une vision concrète de l’ADN de Sophia Antipolis. Ils pourront aussi visiter le chantier d’Ecotone qui vient de démarrer (la “colline inspirée” de Jean Nouvel) ainsi que les nouveaux programmes immobiliers qui sont des parties intégrantes de l’écosystème et contribuent à rendre la technopole plus attractive que jamais.” n

* Communauté d’Agglomération

Sophia Antipolis

EN LUMIÈRE L'UPE 06 SIGNE

LE SMALL BUSINESS ACT

INITIATIVE

La charte a été signée le 15 octobre, par Jean-Pierre Savarino (CCI) et Pierre Ippolito (UPE06).

L'union patronale azuréenne a elle aussi rejoint la démarche, dont l'objectif est de simplifier l’accès aux marchés publics.

La CCI Nice Côte d’Azur a initié le Small Business Act 06, à travers une charte d’engagement des organismes publics* en faveur des TPE/PME du territoire azuréen. Car en ces temps d’incertitude économique, la commande publique offre de nombreux avantages : la garantie de la solvabilité, des besoins bien identifiés et conséquents. En France, elle est évaluée à 95 milliards d’euros annuels dont 7,5 milliards pour la Région Sud. Mais cette manne échappe en grande partie aux PME et TPE. Ce n’est pas que ces deux mondes ne se connaissent pas, mais ils se connaissent mal. Si les TPE et PME représentent plus de 99 % du tissu économique, elles n’obtiennent qu'environ 60 % des marchés publics en volume et 30 % seulement en valeur. En cause, la taille souvent trop importante des lots ou des critères très sélectifs.

Consciente des enjeux, la CCI Nice Côte d'Azur a donc décidé de s’attaquer à ces disparités en créant, sur le modèle américain, le Small Business Act. Contrairement à la loi américaine qui réserve un pourcentage du marché aux petites entreprises, l'approche de la CCI n’est en rien coercitive. Elle fait le pari du gagnant-gagnant : en offrant l’opportunité aux TPE et PME, dépourvues de services spécialisés et peu ou pas rodées à l'exercice, de prouver leur savoir-faire et leur capacité d'innovation. La charte d’engagement prévoit ainsi 22 propositions, validées par les entreprises industrielles : allotissement des prestations, définition des critères de sélection et d’attribution adaptés, avec le recours à la négociation dans les procédures ou des clauses de révision de prix, le « sourcing » de solutions et de fournisseurs, ou encore la mise en œuvre des politiques d’insertion sociale sur le territoire azuréen, l'introduction d’un critère évaluant l’empreinte carbone dans la grille d’éva-

luation… Fabienne Gastaud Vice-présidente de la CCI en charge de l'industrie souligne : " Pour les TPE-PME, c’est un levier utile pour développer leur chiffre d’affaires en ayant accès à de nouveaux marchés. Côté donneurs d’ordre publics et privés, c’est l'assurance d’avoir plus de solutions, de fournisseurs et d’entreprises qui répondent à leurs appels d’offres".

Une initiative qui est désormais renforcée depuis le 15 octobre dernier par l'adhésion de l'union patronale azuréenne, qui fédère le Medef et la CGPme dans le département. C'est lors de la seconde édition du salon IBT Côte d'Azur que Pierre Ippolito, président de l'UPE06 a en effet signé la charte Small Business Act 06 en présence de Jean-Pierre Savarino, président de la CCI. l'UPE06 devient ainsi le 38e signataire de la démarche conçue pour renforcer les liens entre écosystèmes économiques privé et public, après le Département des Alpes-Maritimes, qui l'a également signée le 31 mai dernier. Lancé en 2021, le Smal Business Act 06 est désormais un mouvement d'ampleur. n

> en savoir plus : www.cote-azur.cci.fr

*Communes d’Antibes, Biot, Bouyon, Cagnessur-Mer, Colomars, Conségudes, Grasse, Guillaumes, Isola, La Colle-sur-Loup, La Gaude, La Tour, Levens, Mandelieu-la-Napoule, Menton, Nice, Peille, Saint-Jean-Cap-Ferrat, SaintLaurent-du-Var, Saint-Vallier-de-Thiey, Valbonne, Vence, Villeneuve-Loubet. Deux communautés d’agglomérations : Pays de Grasse et Métropole de Nice, plus le Département des Alpes-Maritimes. Et un certain nombre d’établissements : Côte d’Azur Habitat, Aéroports de la Côte d’Azur, la régie Ligne d’Azur, UNICIL, ERILIA, Régie Parcs d’Azur, Université Côte d’Azur, le SIEF, les ports de Gallice et Vauban, et l’Association des Maires.

EN DIRECT DU FORUM DE LA FRANCHISE

ENTREPRENEURIAT

Le forum permet de faire le point sur les clés du développement par la franchise, rencontrer des experts, des marques recherchant des franchisés dans le 06.

La franchise a le vent en poupe sur la Côte d’Azur. Le 16 novembre 2023, avec ses partenaires la CCI avait organisé le premier Forum de la Franchise, à l’Allianz Riviera de Nice. Dès cette première édition, plus de 500 visiteurs et 25 enseignes étaient présents sur l’événement, qui proposait des échanges, des conférences exclusives, des ateliers et de véritables opportunités de création durant toute une journée. Face au succès, la CCI et ses partenaires ont immédiatement décidé de pérenniser le rendez-vous. La seconde édition s'est tenue le 14 novembre dernier, toujours à l’Allianz Riviera, avec de nouveaux partenaires supplémentaires*.

Il a porté le projet depuis ses prémices : Jacques Kotler, Vice-président de la CCI en charge du commerce sait que ce rendez-vous est utile pour stimuler la création d’activités commerciales et tertiaires dans notre département et contribuer à la vitalité et au renouvellement de son tissu économique. « Nous sommes sur une belle progression, tant en termes de visiteurs, proches des 600, que d’exposants, passés de 30 à 50, relève Jacques Kotler, vice-président CCI en

charge du commerce. Ces enseignes sont de tout secteur, services à la personne, aux entreprises, équipement de la maison, coffee shop…, et renouvelées à 70 %. C’est un signe de l’attractivité du territoire. Nous intéressons les franchiseurs ». En partenariat avec la CCI de Lyon Métropole qui gère déjà depuis quinze ans un événement identique, le forum s’est imposé comme un lieu incontournable en région pour les porteurs de projets, les dirigeants comme les repreneurs d’entreprise qui souhaitent développer un projet en franchise. « Sur une journée, sur un seul lieu, ici vous trouvez tout pour appréhender au mieux le modèle de la franchise, rencontrer les franchiseurs qui souhaitent développer leur réseau dans les Alpes-Maritimes, échanger avec des franchisés sur leur expérience, mais aussi participer à des ateliers pour mieux comprendre comment entreprendre en franchise et bénéficier des conseils d’experts », souligne le Vice-président de la CCI.

Pourquoi la franchise marche si bien sur la Côte d’Azur ? « Le modèle facilite la création d’entreprise, c’est clair. On peut démarrer très rapidement en s’appuyant sur l’expérience et les moyens du franchiseur. Il y a énormément de demande sur la Côte d’Azur, malgré notre problème de foncier : parce qu’ici, la rentabilité du commerce en franchise est fiable. Nous allons aussi essayer de la développer dans le moyen et haut pays azuréen. Les secteurs porteurs actuellement : la restauration rapide, l’installation de cuisines, le sport de proximité, les services, notamment les micro-crèches, détaille Jacques Kotler. Au-delà du temps fort qu’est le forum, la CCI travaille toute l’année pour favoriser le déve-

loppement de la franchise dans le département, avec des rencontres, des ateliers, des webinaires… On aide aussi les franchiseurs et franchisés à détecter les surfaces commerciales, ce qui est assez compliqué dans notre département, mais aussi pour choisir le bon emplacement pour une activité spécifique. Et ça, nous savons très bien le faire ». « Des enseignes bien établies, d'envergure nationale et régionale, recherchent activement leurs nouveaux affiliés sur la Région, souligne Catherine Gaulier-Denoual, expert franchise de la Banque Populaire Méditerranée, partenaire du forum. La franchise, c'est la rencontre d'une énergie, d'un projet et d'un savoir-faire ».

Les franchiseurs confirment : « Le territoire de la Côte d’Azur correspond à notre positionnement, acquiesce Ghislain Des Pallières, du chocolatier récoltant Yves Thuriès, qui compte 75 boutiques en France, mais seulement 4 à ce jour dans le grand Sud-Est et recherche ses futurs franchisés. Nous sommes dans une approche de conquête avec un concept unique, porté par un double MOF, et un produit d’exception. » Même volonté d’étendre ses implantations dans ce coin de France jugé très prometteur pour l’enseigne DomEtVie, spécialisée dans l’adaptation du domicile pour les personnes seniors ou en situation de handicap, déjà présente à Fréjus et Aubagne. « C’est une zone à très beau potentiel, même avec une population plutôt vieillissante. Des demandes nous remontent mais nous n’avons pas encore de franchisés pour y répondre sur place. D’où notre présence ici, sur le forum », explique Laurie Laou, chargée de développement de l’enseigne francilienne.

Y a-t-il un profil recherché type ? Non si l’on s’intéresse aux compétences, chaque franchise ayant son programme de formation. « Nous imposons un cursus de 45 jours comprenant un stage chez un concessionnaire parrain », souligne Christophe Saint-Genès, de la marque norvégienne Jotul d’appareil de chauffage domestique à bois. Toutefois, il y a des impératifs. « Nous privilégions plutôt les soft skills : en clair, les capacités à se comporter et à être, compte tenu de la situation. Les valeurs humaines et l’envie d’entreprendre priment », avance Ugo Truxler, fondateur de l’enseigne bordelaise Heiko Poke, le n°2 du poké hawaïen en France avec une vingtaine de points de vente au compteur, dont 3 en cours d’ouverture à l’Ouest de PACA.

Des futurs franchisés, justement, ont arpenté les allées du stade niçois. Parmi eux, Béatrice Colin et Sandrine Lefèvre, 18 ans de restauration, deux affaires à leur compte et une profonde envie de changement. « Nous avons cédé nos affaires en mars et travaillons en tant que salariées en attendant d’entreprendre de nouveau. Nous sommes venues ici nous renseigner car la franchise nous paraît la bonne formule, elle apporte la sécurité d’un concept déjà éprouvé. » « C’est un raccourci formidable, ce qui explique le succès de la formule, abonde Jacques Kotler. Cependant, la franchise n’est qu’une composante du commerce. Il y a des choses à savoir, comme dans toute création d’entreprise. C’est le rôle du village des partenaires que nous avons lancé cette année. Nous allons au-delà de la mise en relation franchiseur-franchisé, nous l’élargissons à l’écosystème de la franchise et

franchisé (Illico Travaux) et Christophe Saint-Genès (Jotul).

aux collectivités. » « Il faut en effet bien réfléchir à la totalité du spectre. Un concept, c’est aussi un emplacement, des horaires, de l’investissement », énumère Benjamin Ramirez. L’homme vient du Vaucluse. Il possède déjà deux franchises Rip Curl en Nouvelle-Calédonie et hume les tendances pour monter un nouveau projet, « Un nouveau mariage », sourit-il.

L'azuréen Bruno Chaple, lui, vient de dire oui. L’heureuse élue, l’enseigne Illico Travaux est spécialiste en courtage de travaux et maîtrise d’œuvre. « J’ai cédé mon cabinet de syndic en juin 2023 pour me reconvertir. Je voulais sortir de l’immobilier pur tout en restant dans les travaux. J’achève ma formation le 15 décembre, je pourrais alors démarrer mon activité. C’est quand même très rapide et l’assistance du franchiseur est permanente », apprécie-t-il. Seul hic : « L’emplacement, une difficulté majeure compte tenu des tarifs ». « C’est notre grande faiblesse, admet Jacques Kotler. Nous avons donc pris soin de sélectionner des exposants franchiseurs non-demandeurs de grande surface et en mesure de dynamiser les centres-villes. C’est aussi une de nos missions. » La suite ? « Il y aura une prochaine édition. Nous ne sommes pas sur du one-shot, au contraire. Cette manifestation a vocation à s’élargir aux départements voisins. Je vais me rapprocher de mes homologues des CCI limitrophes, dès la rentrée de janvier ». n

*Partenaires du Forum : Départements des Alpes-Maritimes, Banque Populaire Méditerranée, Fédération Française de la Franchise, CGM 06, Fiducial et Franchise Management.

EN LUMIÈRE

MÉTIERS

Un village entreprises à la Nuit de l'orientation : c'est la nouveauté de l'édition 2024 du grand rendez-vous tenu le 29 novembre au Campus Sud des Métiers, Par la CCI. 1800 participants sont venus cette année à cet événement, destiné aux jeunes et à leurs parents pour les aider dans leur choix d’orientation en leur proposant un programme complet (coaching, conférences, tests, rencontre de professionnels, …). C’était l’occasion également pour de nombreux professionnels, qui se sont retrouvés cette année dans un village d’entreprise, de présenter leurs métiers aux visiteurs.

INAUGURATION

Ampere à Sophia Antipolis. Créée en novembre 2023 par Renault Group, Ampere a inauguré aux Templiers son Software Center, un centre de R&D ultramoderne avec bureaux et labs de recherche dédiés au logiciel pour accélérer sur le graal automobile d’aujourd’hui : le Software Defined Vehicle (SDV).

LABEL

18 lauréats du label QualitéTourisme ont été mis à l'honneur le 26 novembre à la CCI Nice Côte d'Azur. La marque est attribuée aux professionnels reconnus pour la qualité de leur accueil et de leurs prestations. Parmi eux, Black Tender Events les parfumeurs Galimard, Molinard et Fragonard, le Chateau de Crémat, le port Gallice, Ruby services et Kingdom star limousine, l'hôtel Le Florence, le restaurant Le Bocaccio, les plages La Vela, Bocca Mar, Les Canailles, Belle Plage, Carré Bleu, Le Cabanon et Ino plage.

Franc succès pour la franchise sur la Côte d'Azur, comme le confirment Laurie Laou (DomVie), Bruno Chaple, nouveau

FOCUS SUR LE FUTUR PÔLE ALPHA

ENTREPRENEURIAT

Il va devenir le site-totem de la “fertilisation croisée” qui fait le succès de la technopole, depuis toujours…

La raison d’être de ce nouveau grand équipement - 38 millions d’euros de budget et 8 700 m2 - créé sur la technopole azuréenne près du campus Sophia Tech : favoriser, soutenir et encourager la réussite académique, l'entrepreneuriat et les technologies. Il ouvre une nouvelle étape pour Sophia Antipolis. Mais quels seront les services proposés au sein du futur pôle innovation, livré fin 2025 ? Tour d'horizon… C’est le futur site totem de Sophia Antipolis. Par son architecture, son concept, son fonctionnement et les acteurs qu’il va pouvoir réunir en un même lieu, le Pôle Alpha Antipolis concrétise l’esprit même de la première technopole européenne. Il illustre son ADN : la volonté de mixer recherche, entrepreneuriat et innovation à travers cette “fertilisation croisée” qui a assuré son développement et sa renommée. Initialement baptisé Pôle Innovation, ce nouveau nom vient symboliser à la fois l’alpha du commencement et l’alpha dominant qui souligne l’intention de rayonner dans la région, la France et le monde comme l’a suggéré Jean

Leonetti, président de la Communauté d'agglomération Sophia Antipolis (CASA), lors de la cérémonie de première pierre début octobre. Lancé lors du 50e anniversaire de la technopole, le projet reprend et actualise l’idée de la Maison de Sophia que Pierre Laffitte, le fondateur, appelait de ses vœux et qu’a soutenue Jean-Pierre Mascarelli, président du Symisa, la structure est chargée de l'administration, de la gestion financière et du développement du projet sophipolitain.

Des surfaces plus que doublées pour l’écosystème de l’innovation. Projet phare d’aménagement et d’accélération de l’innovation, son emplacement en soi est exceptionnel. La délégation officielle qui inaugurait fin novembre le centre R&D d’Ampere (Renault Group) a pu le constater : elle avait vue sur le chantier et l’avancée du gros œuvre. Alpha Antipolis se construit pas très loin sous ses fenêtres. Il est aussi à courte portée entre autres du Campus SophiaTech, des laboratoires d’Inria, d’Eurecom, l’école d’ingénieurs du numérique. Au cœur même d’un quartier à haute densité académique et de recherche.

En termes d’infrastructure, le nouveau pôle va donc permettre de doubler les surfaces d’accueil pour l’écosystème de l’innovation, l’un des atouts maîtres de la technopole. Avec le Business Pôle mis en place en 2012 et élargi en 2017, la CASA dispose de 4,500 m2 (dont 800 m2 pour la CCI Nice Côte d’Azur) pour héberger et accompa-

gner les startups et l'ensemble des acteurs de la chaîne de l'innovation. Alors que la partie Business Pôle 1 sera conservée par la CASA, notamment pour le “soft landing” d’entreprises et la “post” sortie de startups, viendront s’ajouter à partir de fin 2025, les 8,500 m2 d’Alpha Antipolis.

La chaîne de l'innovation réunie à Alpha Antipolis. Dans le nouveau bâtiment, viendront s’installer une bonne partie des occupants actuels du Business Pôle. Les salles de réunion, espaces de travail collaboratif, bureaux permettront d'accueillir les associations comme Telecom Valley, Aktantis (l'ex Pôle SCS) et autres acteurs de l’innovation. Les quatre incubateurs (Incubateur Provence Côte d’Azur, Tech Forward, les DéCCIdeuses - l'incubateur au féminin lancé en début d’année par la CCI - et Skema Entrepreneurs -ex Skema Ventures) y auront leur place, ainsi que la pépinière d’entreprises. Mais d’autres acteurs y seront également hébergés. Ainsi pour Eurecom, l’école d’ingénieurs des sciences du numérique. Installée au Campus SophiaTech tout proche, elle continue de grandir. Positionnée sur l’IA et la cybersécurité, elle a besoin d’espaces et disposera de 1,200 m2 supplémentaires. La MIA (Maison de l’Intelligence Artificielle) quittera son emplacement actuel, l’ancien centre de calcul intensif du CNRS, et prendra 1,000 m2. Il est prévu également un hôtel d’entreprises réservé aux startups innovantes, un espace pour montrer les innovations de la technopole et, ce qui manque au

implantation

Un chantier exemplaire pour un bâtiment exemplaire

Dans les temps, dans le budget de 38 M€ : la CASA est particulièrement satisfaite de la façon dont le chantier est mené avec le constructeur GCC Côte d'Azur. Chacune des deux parties tenant à ce que le résultat soit représentatif de ce qui se peut faire de mieux. Exemplaire, le bâtiment l'est sur plusieurs points. Ce sera le premier bâtiment tertiaire de la technopole à respecter la nouvelle norme RE2020. Elle prend en compte non seulement les consommations d'énergie, mais aussi les émissions de carbone, y compris celles de la construction. Quelques exemples. L'implantation sur le site a été étudiée pour trouver les meilleures orientations des bâtiments et préserver au maximum les arbres. Les stationnements sont tous en sous-sol. Lors des terrassements, les remblais retirés ont été traités sur place et réemployés.

Les efforts ont aussi porté sur la production d'énergie, avec 400 m2 de panneaux solaires et, surtout la géothermie : 32 sondes de 110m de profondeur permettant de stocker et d’utiliser les calories du sol selon les besoins du bâtiment. Le tout permettant de couvrir 100 % des besoins de chauffage et 83 % des besoins en climatisation.

A cela s'ajoute la conception bioclimatique des bâtiments, avec notamment une “double peau” en terre cuite. Plus une modularité pour concilier des fonctions différentes et faire en sorte que tout puisse évoluer à tout moment, évitant ainsi l'obsolescence du programme. Enfin, les coursives extérieures : celles-ci fonctionnent comme de véritables rues et relient toutes les fonctions. Sur le parcours sont aménagées des zones tampons entre les différentes unités (terrasses, espaces de lecture, espaces paysagers), pour multiplier les lieux de rencontre et permettre aux usagers de se réunir et d'échanger. Autant d’espaces pour la "fertilisation croisée".

Business Pôle actuel, un auditorium de 120 places ainsi que des éléments de convivialité et de networking comme un restaurant panoramique et un café-bar.

Fin 2025, le lieu magique que Sophia Antipolis attendait. La construction avance vite et l’on en est déjà à la validation de l’organisation des espaces intérieurs avec des bureaux classiques et des espaces partagés favorisant le collaboratif et le design thinking. L’objectif est clair : faire d’Alpha Antipolis un lieu de vie majeur dédié à l’innovation, ouvert aux résidents mais également très largement à l’extérieur avec entre autres un dernier étage qui pourra être privatisé pour des conseils d’administration d’entreprise, ou toutes sortes d’événements, avec son restaurant, ses salles de réunion, son auditorium. n

INFORMATIQUE

KYNDRYL :

UN GÉANT MONDIAL S’INSTALLE

À SOPHIA ANTIPOLIS

Un nouveau grand acteur à Sophia Antipolis : Kyndryl, spin-off d’IBM. Devenu le plus grand fournisseur mondial de services d'infrastructure informatique avec des milliers d'entreprises clientes dans plus de 60 pays, le groupe a inauguré mi-novembre à Newton Offices son site sophipolitain. Des bureaux en flex office de 500 m2, taillés pour une centaine de collaborateurs. L’occasion pour Jérôme Calmelet, directeur Kyndryl France et Sandra Maury, directrice du site et Leader Security & Resiliency du groupe, d’expliquer les raisons du choix de Sophia et de présenter les ambitions.

Kyndryl France (1.200 personnes) a son siège à La Défense. ” Nous sommes déjà présents dans plusieurs métropoles (Lille, Lyon, Bordeaux, Marseille…) Avec Sophia Antipolis, qui couvre Nice et Monaco, nous étoffons notre maillage dans la Région Sud, note Jérôme Calmelet. “Nous avons choisi la technopole pour le dynamisme de son écosystème d’innovation et sa renommée à l’international”, explique Sandra Maury. “Trois axes forts y seront privilégiés : IA, cybersécurité et cloud (nous disposons de nos propres datacenters). Nous comptons aussi beaucoup sur la collaboration avec cet écosystème, que ce soit avec nos partenaires comme SAP, ses projets comme ICAIR (Industrial CounCil of Artificial Intelligence Research) ou son nouveau cyber campus, en complément de notre présence sur celui de Paris.”

L'entreprise est également à la recherche de talents et c'est l'une des raisons de son implantation à Sophia Antipolis : “La présence d’écoles d’ingénieurs était essentielle pour Kyndryl et nous avons déjà pu nouer des partenariats avec des institutions académiques comme Epitech, EDHEC et Eurecom, poursuit Sandra Maury. "Et puis nous avons trouvé, avec Newton Offices, des bureaux à notre image : leur certification BREEAM Excellent illustre notre engagement en faveur du développement durable et leur aménagement favorise la créativité et le bien-être de nos collaborateurs”. Conclusion de Jérôme Calmenet : "nous sommes très enthousiastes à l’idée de contribuer à l’essor de ce pôle d’excellence.” n > en savoir plus  : www.kyndryl.com

SERVICES

MEDPACKINTER S'EST IMPLANTÉ À NICE

La filiale française du groupe Medpack, spécialisé dans l’emballage carton, les étuis et les notices pour l’industrie pharmaceutique, s'est installée il y a quelques mois à Nice pour étendre son activité en Europe. Dirigée par Amir MessaoudiI, Directeur général de Medpackinter en France et Medpack en Tunisie, l'entreprise familiale fondée en 2012 a implanté une équipe commerciale, mais envisage à moyen terme d’ouvrir une unité de production sur la Côte d’Azur, afin de réduire les délais de livraison et d’offrir une flexibilité accrue à ses clients européens. n > en savoir plus  : http://medpack.com.tn

Sandra Maury, directrice du site azuréen et Jérôme Calmelet, directeur Kyndryl France

TROPHÉES DES UNIONS COMMERCIALES QUELS SONT LES PROJETS QUI ONT GAGNÉ ?

On le sait : l’union fait la force. Unis au sein d’associations ou de fédérations commerciales, les commerçants restent les premiers animateurs des cœurs de ville, grâce à des initiatives remarquables au service de tous et du territoire. La preuve par 9.

Face à la mondialisation et aux nouvelles technologies, les commerces de proximité sont en première ligne. E-commerce, volatilité des comportements des consommateurs, économie collaborative… sont autant d’évolutions qui mettent en cause le modèle du commerce de détail. Si l’on ajoute à cela la pression fiscale et la quasi-impossibilité, contrairement aux grands groupes de jouer sur les prix, on comprend l’inquiétude partagée par la majorité de la profession. Pourtant en dépit de ces menaces et même si on ne doit pas ignorer la disparité des situations (il y a autant de situations que de commerces), beaucoup ont su s’adapter, se réinventer, évoluer. La preuve, le secteur reste un poids lourd économique. Dans le 06, il pèse plus de 75 000 emplois répartis dans près de 30 000 établisse

" L’accompagnement de la CCI va au-delà du fonds de soutien. Elle est notre interlocutrice au quotidien".

Jean-Marie Debaisieux , président de la Fédération du Commerce Niçois et de l'Artisanat

ments pour un chiffre d’affaires estimé à plus de 21.1 milliards d’euros (données 2022- 2023). Surtout, le commerce de détail demeure le premier animateur des cœurs de ville, plébiscité par une population qui se presse aux animations en tout genre et tout au long de l’année. Initiés la plupart du temps par les associations commerciales de quartier ou les fédérations du commerce, ces événements sont un incontournable des villes. C’est que ce la CCI a tenu à souligner par la création de ces premiers trophées destinés à récompenser les meilleurs d’entre eux au service de la collectivité.

Défendre et soutenir le commerce de proximité à travers notamment ses unions commerciales fait partie de l’ADN de la CCI Nice Côte d’Azur. Parmi les nombreuses actions mises en place,

Les premiers trophées ont été remis à la CCI le 4 novembre dernier.

le plan Fédé est l’un des plus ambitieux. Ce programme d’accompagnement et de soutien aux unions commerciales des Alpes-Maritimes lancé par la CCI dès 2013 - et reconduit depuis avec Fédé 2021 - comportait plusieurs volets dont la création d‘un fonds de soutien dédié à la mise en place d’animations et à booster l’effet réseau.

Cette année, la CCI a décidé d’affecter une partie de cette dotation à un concours : les trophées des unions commerciales, destiné à récompenser les initiatives les plus remarquables sur notre territoire. A la clé, 69 000 euros répartis en trois prix « or » de 10 000 euros chacun, trois prix « argent » de 8 000 euros et trois prix « bronze » de 5 000 euros. Un véritable coup de pouce pour dynamiser un secteur tourmenté. Le palmarès distingue des projets mis en place à Antibes, Cagnes-surMer, Nice, Saint-Laurent-du-Var, Roquebrune-Cap-Martin, Vence, Villefranche-surMer et Mandelieu-la-Napoule.

Une initiative saluée par l’ensemble des lauréats. Pour Héloïse Lesage, présidente de Cagnes Grand Centre, il s’agit « d’une très

MATTHIEU SADELER, PRÉSIDENT DE L'ACAPIM

L’Association des Commerçants de la Siagne Mandelieu (ACAPIM) a remporté un prix en catégorie or et signe le record du nombre de points obtenus lors de ces premiers trophées. Une belle performance pour cette jeune structure.

« Notre jeune association regroupe les 42 commerçants de la Siagne. Comme tous les candidats, j’ai participé aux trois étapes de la sélection, évoque son président Matthieu Sadeler : le formulaire de présentation du projet, la vidéo et le pitch. C’est dans mon adn de communiquer par la fête. Ce corso nautique déguisé et bon enfant est l’extension à tous les commerçants de la Siagne d’une animation que j’organisais pour mon entreprise, Furious Nautisme. Dans une époque anxiogène il est vital d’apporter de la générosité, de l’optimisme, de l’amusement et de la bienveillance. L’idée a séduit la CCI mais aussi la municipalité. Et il y aura une suite ! Cette première place implique qu’après avoir représenté Mandelieu au niveau départemental, nous allons maintenant représenter notre département au niveau régional à Marseille. C’est une merveilleuse reconnaissance pour le formidable travail de nos 42 membres tout au long de l’année ». n > en savoir plus  : www.acapim.fr

belle initiative de la CCI qui une fois de plus, nous soutient dans nos actions et nous aide à innover et à dynamiser toujours plus notre commerce local ». Un point de vue partagé à l’unanimité, dont Thierry Teboul président la Fédération des Acteurs Économiques Laurentins : « C'est une excellente initiative, très motivante pour les différentes associations ou fédérations qui chercheront par ce biais à mettre en œuvre des projets innovants ».

S’il a bien fallu établir un classement, chacun d’eux présente d’indéniables qualités qui ont séduit le jury. Car au-delà du classement, ces opérations présentent des points communs. Elles offrent d’abord un véritable plus à la collectivité toute entière et pas seulement aux commerçants. « Le service de voiturier mis en place à Villefranche-sur-Mer par l’association des commerçants à la demande des restaurateurs où le stationnement est un problème important, est exemplaire. Elle a permis à 7 000 personnes de pouvoir dîner et déambuler dans les ruelles de la cité », rappelle Pasquale Hattemberg, sa présidente. Autre initiative primée, les animations et les ateliers de l'opération « Cagnes fait son Green Day », résolument au service des nouveaux enjeux environnementaux. « Menée en octobre dernier, elle s'inscrit dans la lignée des Éco-défis et de Consum'less, pour lesquels

Cagnes-sur-Mer et ses commerçants ont été récompensés respectivement en 2019 et 2022 avec une labellisation de près de 40 commerces, souligne Héloïse Lesage. Nous avions pour objectif au travers de cette journée d'accompagner le client à devenir un consomm'acteur et à repenser sa façon de consommer en prouvant qu'on peut consommer mieux tout en valorisant le commerce local. Nous avons ainsi proposé des ateliers en cœur de ville, valorisant le zéro déchet et la consommation durable et responsable, ainsi qu'un défilé de mode avec près d'une trentaine de commerces participants et une grande tombola offrant des produits et services uniquement locaux, ainsi qu'un vide-dressing en partenariat avec la municipalité ».

Le petit poucet des lauréats, l’Association des commerçants de la Fontonne avec ses 15 adhérents a créé quant à elle un événement ambitieux placé sous le signe de la solidarité et du caritatif en collaboration avec Octobre Rose et l’hôpital de la Fontonne. « Chaque année, je sollicite le fonds de soutien de la CCI car nous avons besoin de financement pour nos animations, explique Amaury Noirclère son président. Alors quand j’ai appris la création des trophées, j’ai lancé avec mon équipe ce nouvel événement, qui a très bien été accueilli ».

> suite page 12

Ces animations représentent aussi un véritable plus au service de la cité et de la population . Les cœurs de villes, les quartiers profitent de l’affluence qu’entraînent ces événements. Clothilde Dries, présidente des Vitrines de Vence qui rassemble une centaine de commerçants a repensé les soirées shopping : « L’association a toujours privilégié les animations. Nous avons voulu donner un coup de boost à ces animations nocturnes, qui se déroulent durant l’été à Vence les mardis soir depuis 10 ans. L’événement s’essoufflait. Nous avons voulu le réveiller avec de nouvelles animations : défilé des commerçants, concerts, soirée pour les enfants, exposition de vieilles voitures, etc. En tout, neuf animations qui ont connu un immense succès populaire ». Egalement incontournables de la vie antiboise, les braderies estivales ont aujourd’hui leur édition hivernale. Carine Bonnuccelli, présidente d’Antibes Cœur d’Azur se félicite du lancement de cette nouvelle animation : « Elle attire beaucoup de monde et représente une aubaine pour l’ensemble de nos commerces ».

Les consommateurs sont encore au cœur d'initiatives comme la carte-cadeau locale mise en place par l'Association des Professionnels de Roquebrune-Cap-Martin. « Cette initiative vise à soutenir et dynamiser le commerce local tout en offrant aux habitants une nouvelle manière de consommer, souligne Auréline Mari. L’association a souhaité créer un outil innovant pour promouvoir les commerces de proximité et renforcer le lien entre les consommateurs et les professionnels locaux. La carte-cadeau locale permettra aux habitants et visiteurs de Roquebrune-Cap-Martin de découvrir une diversité d’offres dans les boutiques, restaurants et services locaux participants. Ce beau projet est soutenu par la CCI Nice Côte d’Azur ainsi que par la mairie de Roquebrune Cap Martin, véritable partenaire de ce projet économique ».

Enfin ces trophées récompensent la vitalité et la créativité des unions commerciales, jamais en manque d’imagination pour mettre en avant la profession. Jean-Marie Debaisieux, président de la Fédération du Commerce Niçois et de l'Artisanat - qui regroupe 19 assos niçoises - explique : « Nous avons été récompensés pour notre projet de vidéo promouvant toutes les associations de commerçants adhérentes. Beaucoup de commerçants nous contactent, en ignorant que dans leur quartier une association adhérente est présente. Ce travail important va montrer à tous les commerçants niçois le maillage serré des associations, qui sont là pour défendre et promouvoir la profession. Les vidéos seront réalisées pour le début d’année et mises en ligne sur les réseaux sociaux et notre plateforme, elle aussi en préparation.

La refonte du site internet Saint Laurent City, pour devenir une marque incontournable de la ville, a le même objectif. « Nous allons égale-

LE PALMARÈS DES TROPHÉES

Ces premiers Trophées créés par la CCI récompensent une profession qui, loin des idées reçues, sait se renouveler et s’adapter face aux nouveaux enjeux.

PRIX CATÉGORIE OR

n Association des Commerçants de la Siagne Mandelieu (ACAPIM) pour le corso Naval de la Siagne n Association des Commerçants de Villefranche-sur-Mer (COSEDEV) pour la Mise en place d’un service de voiturier n Association Antibes Cœur d'Azur (Antibes) pour la réalisation de deux braderies en été et en hiver

PRIX CATÉGORIE ARGENT

n Association Cagnes Grand Centre (Cagnes-sur-Mer) pour la création du Green Day, opération destinée à contrebalancer le black friday n Fédération du Commerce Niçois et de l'Artisanat (FCNA, Nice) pour la réalisation d'une vidéo de promotion des associations adhérentes n Association des commerçants de la Fontonne (Antibes) pour la soirée de soutien aux soignants et à la lutte contre le cancer avec le CHU

PRIX CATÉGORIE BRONZE n Fédération des Acteurs Économiques Laurentins (St Laurent du Var) pour le développement d'un site internet dédié aux commerçants n Association des Professionnels de Roquebrune Cap Martin pour la c réation d’une solution digitale de carte-cadeau pour les commerçants n Association Les Vitrines de Vence (Vence) pour la réalisation de l'animation soirées shopping

ment mettre en place un lien spécifique sur le site de la ville, pour permettre aux utilisateurs d’accéder directement à l’ensemble des commerces et des entreprises de la ville », précise Thierry Teboul.

Quelle que soit l’ampleur de ces opérations, beaucoup reconnaissent que sans l’aide de la CCI beaucoup n’auraient pu avoir lieu, du moins dans le format proposé. D'autant que chaque opération repose sur le bénévolat : « Nous prenons tous du temps sur notre vie personnelle et surtout professionnelle pour monter les projets. Nous devons convaincre nos adhérents, les motiver, demander les autorisations à la mairie, tout prévoir. Alors oui, cette aide est une véritable bouffée d’oxygène. Sans elle, le projet aurait été sérieusement revu à la baisse voire tout simplement abandonné », souligne Amaury Noirclère.

Le sentiment est unanime. « Le prix, rappelle Carine Bonnuccelli va au-delà d’une reconnaissance de notre travail. Il permet de communiquer extra-muros, de faire appel à une artiste pour travailler sur les visuels, d’engager des artistes de rue… L’écoute, le soutien et l’aide de la CCI sont des avantages indéniables pour nos associations ». Pour Clotilde Dries, « Ce trophée a permis de mener à bien l'opération des nouvelles soirées shopping, telle que nous souhaitons la pérenniser. Le soutien financier mais aussi moral de la CCI, c'est un véritable plus ». Pasquale Hattemberg l'affirme :

« Quand on a les moyens de mener à bien nos projets, on participe activement au rayonnement de la ville, bien au-delà de ses frontières. La CCI a permis que notre projet se concrétise. Une opération que l’on va reconduire : depuis, le voiturier a fait l’acquisition d’une voiturette électrique qui pourra aussi prendre en charge les personnes à mobilité réduite. Notre trophée va permettre de communiquer au-delà de la cité, d'appuyer d’autres projets comme une braderie avec des artistes locaux, ou la virée des gourmets ». Pour Héloise Lesage, « Municipalité et CCI sont des partenaires indispensables à notre développement, de la même manière que nous sommes indispensables au développement et à la vie du cœur de ville. Le commerce local est le poumon économique mais aussi humain d'une ville : il lui permettant de rester vivante et de ne pas devenir une simple ville-dortoir ». Jean-Marie Debaisieux conclut : « L’accompagnement de la CCI va au-delà du fonds de soutien. Qu’il s’agisse de nous aider dans nos démarches administratives, de mettre à notre disposition des outils, de relayer les différentes aides qui existent pour les commerçants, de piloter des dispositifs opérationnels, de diffuser les évolutions, etc. la CCI est notre interlocutrice au quotidien. Elle intervient aussi pour assure la nécessaire diversification des commerces. Et elle lutte avec nous chaque jour pour que le commerce de proximité puisse continuer à vivre, en faisant face aux difficultés ». n

Toute l’information économique du 06

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HÉLÈNE DA COSTA :

" LA CAISSE

« Nous ne construisons pas, mais nous sommes le partenaire des constructeurs et des acquéreurs. D’où l’intérêt de rejoindre un dispositif comme l’Observatoire de l’Immobilier d’Habitat »

D’ÉPARGNE CÔTE D’AZUR EST PLUS QUE JAMAIS MOBILISÉE SUR LA QUESTION DU LOGEMENT "

La Caisse d’Epargne Côte d’Azur rejoint le pool d’experts de l’Observatoire Immobilier de l’Habitat. Rencontre avec la directrice de l’Immobilier de la banque coopérative régionale présente dans les Alpes-Maritimes et le Var.

Quelques mois après la Chambre des notaires, la Caisse d’Epargne Côte d’Azur intègre l’Observatoire de l’Immobilier d’Habitat, outil mis en œuvre par la CCI avec les professionnels de la filière. Quelles sont les raisons qui vous ont conduites à rejoindre ce pool d’expertise ?

L’immobilier et plus spécifiquement le logement, notamment celui des actifs, sont des sujets de premier plan pour les azuréens. Surtout dans un contexte de crise comme aujourd’hui. On le voit : le logement souffre par un double manque, d’offre et de demande, du fait d’une baisse de production d’une part, de la hausse des taux d’intérêt de l’autre qui a restreint le pouvoir d’achat des potentiels acquéreurs. Or le logement est un besoin de première nécessité, de ce fait, en tant que banque coopérative régionale dont l’ADN est d’accompagner ses clients et le territoire sur lequel elle est implantée, cela nous a semblé

naturel d’intégrer le pool de partenaires de l’Observatoire Immobilier de l’Habitat pour traiter de ces sujets. La Caisse d’Epargne Côte d’Azur est mobilisée plus que jamais sur cette problématique du logement.

Quel est votre rôle, au sein de cet observatoire ?

L’idée de l’Observatoire Immobilier de l’Habitat, c’est d’unir les forces qui gravitent autour de la construction de logement et ses prestations inhérentes pour que chacune apporte sa pierre à l’édifice. C’est tout l’objet de cet observatoire : agréger les données, les traduire en idées et discuter de ces solutions avec les instances décisionnaires locales et nationales. À cet égard, la Caisse d’Epargne Côte d’Azur apporte sa vision de banquier, partage des données liées à l’état du marché, des taux d’intérêt, des demandes de financement. Les tendances, en somme.

Quelles sont-elles justement, les tendances ?

La baisse des taux enregistrée à la fin du deuxième trimestre 2024 a entraîné un léger frémissement des demandes. Les acquéreurs qui étaient dans l’attente ont profité de cette baisse et des mesures prises par les banques pour améliorer leur pouvoir d’achat, comme les prêts à taux zéro pour les jeunes de moins de 35 ans ou les prêts bonifiés proposés par la Caisse d’Epargne Côte d’Azur. Au niveau des investisseurs, c’est un peu plus compliqué, du fait de l’absence de nouvelles mesures incitatives, le Pinel prenant fin à la fin de l’année.

Quels autres leviers avez-vous à votre disposition ?

C’est toute la difficulté de la chose. Le levier des incitations ne vient pas du banquier, mais de la puissance publique. Tout ce que peut faire le banquier, c’est de faciliter l’acquisition avec le financement qu’il va proposer… en dehors de cela, son poids sur le marché est relatif. Nous ne construisons pas, mais nous sommes le partenaire des constructeurs et des acquéreurs. D’où l’intérêt de rejoindre un dispositif comme l’Observatoire Immobilier de l’Habitat qui, au-delà des tendances, permet de pousser plus loin la réflexion sur l’accompagnement de ceux qui prétendent à l’acquisition d’un logement. n

MOUSSA BELKHITER, PRÉSIDENT DE SOPHIA CLUB ENTREPRISES

Réélu pour un second mandat à la tête de l’association - créée il y a 35 ans - qui regroupe 220 membres représentant environ 50 % des emplois de la technopole, Moussa Belkhiter (par ailleurs Group Vice-Président de ST Microelectronics) détaille sa feuille de route pour contribuer au dynamisme de la technopole.

Un bureau plus féminin, plus jeune, reflétant la diversité des membres : c’est ce que Moussa Belkhiter a cherché à réunir pour l’accompagner dans son second mandat d’un an à la présidence de Sophia Club Entreprises (SCE). En compagnie de ce nouveau conseil d’administration proche de la parité, il a été réélu en avril dernier à la présidence du club de dirigeants qui regroupe 240 membres représentant environ 50 % des emplois sophipolitains. Une association qui joue un rôle essentiel dans l’animation, mais aussi dans la gouvernance même de Sophia Antipolis.

L'univers high-tech, ce passionné de longue date de la technopole le connaît bien. Il est aujourd’hui Group Vice-Président de ST Microelectronics, leader mondial des semiconducteurs, en charge du groupe Microcontrollers & Digital IC’s et directeur du site de Sophia Antipolis. Mais avant ST, il est passé par Texas Instruments jusqu’en 2013, puis par Samsung Electronics (2013-2014), et NXP Semiconductors (2015-2022). Il a aussi assuré la présidence du pôle SCS (aujourd’hui Aktantis). Président de SCE, dont il est administrateur depuis 2019, il détaille sa feuille de route. “J’ai

voulu composer un bureau en ligne avec l'un de nos axes d’action en particulier : le renforcement de la diversité. Avec cinq femmes et sept hommes, un Vice-Président et une Vice-Présidente, le conseil d’administration se rapproche de la parité. Une diversité que l’on retrouve aussi dans nos membres avec de grandes entreprises, des PME, des startups. Tous les étages du développement d’une société.”

Sa feuille de route se tient dans la continuité. Elle est basée sur une forte conviction : “Sophia Antipolis garde encore un potentiel de croissance énorme par son écosystème exceptionnel et par son positionnement sur les télécoms, les biotechs, l’IA, la cybersécurité et d’une manière générale, le numérique, précise Moussa Belkhiter. Elle comporte trois piliers principaux, sur lesquels nous portons nos efforts : la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), la diversité et l’animation du parc technologique. Pour promouvoir les pratiques RSE, nous organisons des ateliers, travaillons avec les DRH, partageons les expériences sur l’impact environnemental des bâtiments. Pour la diversité, nous cherchons à

faciliter l’accès des femmes aux postes de dirigeants. Pour l’animation du parc, nous organisons des réunions interentreprises, des lunchs interactifs, des événements “Welcome talents”, et toute une partie conviviale et sportive, comme le “Sophia live music” et bien sûr, les Jeux de Sophia. Car notre rôle est d’accompagner les entreprises, mais aussi d’accélérer le développement général en apportant notre vision du terrain. Ainsi nous avons largement participé à l’étude prospective Sophia 2040. Elle nous a permis de préciser nos axes d’action. Le premier est celui des talents. La technopole compte aujourd’hui 43 000 salariés. Elle devrait atteindre 58 000 à 60 000 salariés en 2040. Il faut donc prévoir les infrastructures, l’accueil de ces nouveaux salariés, travailler avec l’université pour former les talents… Nous fournissons au Syndicat Mixte Sophia Antipolis les tendances économiques, technologiques pour l’aider à prendre les bonnes décisions d’aménagement. En fait, comme nous le répète souvent Jean Leonetti, président de la CASA, nous sommes la boussole de Sophia”. n

> en savoir plus : www.sophiaclubentreprises.com

© Sophia Club
Entreprise

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INDUSTRIE

INSPIRATIONS COSMÉTIQUES : UN PARFUM DE RÉUSSITE

En quelques années, l’entreprise grassoise s’est imposée comme un acteur clé de la cosmétique durable.

L'ambition de sa dirigeante, Yousra Mekhazni est claire : révolutionner l'industrie cosmétique avec des produits qui allient performance et respect de l'environnement. Spécialisé dans la fabrication à façon pour les professionnels, le laboratoire azuréen accompagne les marques dans la conception, le développement et la production de produits cosmétiques solides et liquides, en privilégiant systématiquement des ingrédients d’origine naturelle. Depuis sa création en 2019, l’entreprise a su allier expertise technique et engagement éco-responsable pour répondre aux attentes croissantes des consommateurs en quête de sens. Le laboratoire excelle notamment dans la formulation de produits solides zéro déchet : une niche devenue un pilier de son activité. Sa capacité d’innovation l’a propulsé.

Pour accompagner son essor, le laboratoire a multiplié les investissements technologiques. « Notre surface de production a été multipliée par 20, avec des lignes de fabrication à la pointe de la technologie pour répondre aux exigences de qualité et de performance industrielle ». Cette modernisation s’est renforcée en 2023 grâce à l’intégration au Parcours SUD Industrie 4.0, un programme destiné à aider les PME à adopter les technologies de l’industrie du futur. « Ce dispositif a permis de mener un diagnostic approfondi, notamment sur les volets technologiques, environnementaux et organisationnels. L'analyse a permis d’optimiser les flux de travail, de façon à réduire les coûts et à améliorer l'efficacité de notre production, tout en impliquant les salariés dans la démarche d'amélioration continue de l'entreprise », souligne Yousra Mekhazni. n

SPECTACLE

LE BEAU PARCOURS DE DIRECTO PRODUCTIONS

Créée en 2001, l’entreprise niçoise produit plus de 500 spectacles par an en France et à l’international.

Directo Prod a été sélectionné en 2023 en tant qu’accéléré BPI du programme Industrie Culturelle et Créatives (ICC) lui permettant d’être accompagné dans son développement à l’international. Puis en 2024, elle a intégré le programme ICC BPI Chine. Promue Lauréate du programme France 2030 par la team France Export, elle va bénéficier d'un programme de soutien à l’export des entreprises culturelles lancé par le gouvernement, Business France et l’Institut français.

Rencontre avec Gil Marsala, dirigeant qui revient sur ce parcours exceptionnel, qui ne doit rien au hasard si ses spectacles font le tour du monde et sont vus par des millions de spectateurs. « Tout a commencé en 2001. Cela a été très compliqué au début… Mais en 2011 j’ai eu l’idée de profiter de l’aura du French Dream - notamment aux États-Unispour lancer le spectacle Piaf . », explique Gil Marsalla. Le succès sera au rendez-vous car le spectacle est devenu en quelques années le plus gros succès mondial francophone jamais réalisé, avec plus de 400 représentations dans 50 pays et plus d’un million de spectateurs ! D’autres belles réussites suivront, comme les

spectacles Formidable ! Aznavour, Brel, Paris ! Le spectacle actuellement en représentation à Budapest et Douce France, qui revisite l'univers de Charles Trenet, Maurice Chevalier mais aussi Serge Gainsbourg, sans oublier Et Maintenant, le spectacle hommage à Gilbert Bécaud et la très belle comédie musicale Cyrano de Bergerac . Avec a chaque fois la même ambition : valoriser le riche patrimoine musical francophone. La PME niçoise est ainsi devenue la plus première entreprise d'export des spectacles en France sur ce marché niche, avec plus de 120 représentations à l’export chaque année. « On produit en Belgique, en Suisse mais aussi à Broadway, à Chicago, ou encore au Québec. Pour un total cumulé de 2 millions de spectateurs en fin d'année ». Une performance qui a valu à Gil Marsalla de recevoir la médaille de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres, en février 2024.

Directo Prod est considéré aujourd’hui comme un partenaire privilégié pour des centaines de salles de spectacles dans le monde. Ce qui explique que l'entreprise a donc été sélectionnée en 2023 par BPI dans le cadre du programme

Industrie Culturelle et Créative (ICC), lui permettant d’être accélérée dans son développement à l’international, qui est passé par la Chine cette année. « Le gouvernement français a décidé de financer les industries culturelles et créatives. Nous avons été sélectionnés pour renforcer encore notre réussite à l’export : nous y réalisons déjà 80 % de notre chiffre d’affaires, mais nous ne sommes qu’au début de l’aventure. » L’entreprise va donc bénéficier d’un programme de soutien porté par Business France et l’institut français IF Export, doté d’un budget de 10,5 millions d’euros. « Au travers de ce programme, c’est 50 % des frais d’investissement à l’export qui nous seront remboursés ou pris en charge. Mais attention, cela veut dire que nous devons de notre côté investir 50 % , ce qui n'est pas rien pour une petite PME », souligne Gil Marsalla qui, grâce à ce soutien, s’est donné comme objectif de tripler son C.A et son résultat sur les trois prochaines années avec la création de quatre emplois supplémentaires au sein de la structure. n

> en savoir plus : www.directoproductions.com

Gil Marsalla, fondateur et dirigeant de l'entreprise.

sur le terrain

IMPLANTATION :

COMMENT LA CCI ACCOMPAGNE LES PORTEURS DE PROJETS

ACCOMPAGNEMENT

Au travers de son équipe spécialisée en urbanisme et foncier, la CCI met à disposition des services experts pour mener à bien un projet d’implantation sur la Côte d’Azur.

Il existe une règle d'or pour réussir dans le commerce : l’emplacement ! Trouver le bon emplacement de son commerce même si ce n’est pas la condition d’une réussite c’est au moins une, sinon la principale raison pour ne pas échouer. Trouver un lieu parfaitement adapté à son activité constitue une étape cruciale. Le choix devra être mûrement réfléchi car le meilleur concept du monde situé au mauvais endroit est souvent synonyme d’échec. Un emplacement bien choisi peut générer un flux de clients important, tandis qu'un emplacement mal choisi peut en dissuader beaucoup. Mais, ce n'est pas tant l'emplacement qui importe que de trouver le lieu adapté à son activité professionnelle… "C'est-à-dire : à quelle cible je m’adresse pour vendre mes produits et où m’implanter pour capter cette clientèle. Si toutes les entreprises n’ont pas les mêmes critères de sélection, qui dépendent en grande partie du type d’activité qu’elles exercent, elles doivent toutes passer par une phase de stratégie d’implantation", rappelle Véronique Galvin, chargée de mission urbanisme commercial à la CCI.

En clair, il s’agit de l’ensemble des moyens mis en œuvre afin d'étudier l’endroit optimal pour ouvrir un magasin, louer ou acheter des bureaux pour développer son activité, bénéficier d’un entrepôt ou d’un terrain, etc. Plusieurs facteurs entrent en ligne de compte : la proximité avec les fournisseurs, les clients, les salariés ; le prix de location ou d’achat des bureaux ; les avantages fiscaux existants dans certaines zones d’activité ; les concurrents présents dans la zone de chalandise. Elle permet aussi de mieux connaître la zone de chalandise, de vérifier la faisabilité d’un projet, de construire un business plan cohérent, de cibler

des arguments solides pour convaincre les partenaires (banques, acteurs locaux, fournisseurs…). Quoi de mieux alors que de confier sa stratégie d’implantation à la CCI, qui connaît parfaitement le tissu socio-économique du territoire ?

L’étude stratégique d’implantation s’adresse aussi bien au porteur de projet qui lance ou reprend une affaire, au franchiseur qui crée ou souhaite développer son réseau, qu’au propriétaire qui désire requalifier un fonds de commerce, ou encore au commerçant qui s’interroge sur la « commercialité » de son magasin. Pour qu’elle soit un outil décisionnel efficace et fiable, il convient de respecter certains processus et d’effectuer plusieurs états des lieux, comme l’analyse des flux, de l’environnement local et de la concurrence. Durant cette phase de recherche, la CCI accompagne le porteur de projet et évalue avec lui l’ensemble des critères propres à son type d’activité et les besoins qui en découlent. Ceci en calculant le budget en fonction des avantages fiscaux disponibles ou pas, en prenant en compte le bien-être des salariés dans la perfor-

Implantation réussie pour Bagel Corner à Nice-Étoile

La CCI a accompagné la nouvelle implantation à Nice de l’enseigne de restauration rapide, permettant de sélectionner le meilleur emplacement en fonction de ses critères. Retour d’expérience de son nouveau franchisé azuréen, Johan Bonnel. "Bagel Corner est l'un des leaders de la restauration rapide autour du bagel en France. La marque est d'ailleurs dans le top 3 du magazine Capital des enseignes de sandwicherie en 2024. Elle s'implante uniquement en centreville, centre commercial ou travel retail (gares, aéroports, autoroutes). Je viens d'ouvrir en novembre un local de 85m2 plus une terrasse au coeur de Nice, dans le centre commercial NiceÉtoile et je suis d'ailleurs en plein recrutement de personnel".

Venu du monde l'ameublement, Johan Bonnel a déjà créé une entreprise :"Mais c'est la première fois que j'investis dans le secteur de la restauration, donc je voulais mettre toutes les chances de mon côté. C'est en étant présent au forum de la franchise l'an dernier que j'ai découvert l'offre de la CCI. J'ai décidé de faire appel à ses services pour une étude d'implantation, qui m'a amené à choisir ce local, mais également a avoir une bonne vision de la zone de chalandise : avec l'étude, j'ai pu anticiper mon chiffre d'affaires et depuis l'ouverture, on est dans les objectifs prévus. Je réfléchis déjà à ouvrir des franchises dans d'autres villes du 06, idéalement en centre commercial, car le modèle s'y prête bien. Et pour cela, je compte m'appuyer à nouveau sur la CCI ".

mance au sein de l’entreprise et naturellement, en sélectionnant une zone géographique adéquate. Grâce au croisement de plusieurs fichiers, elle analyse la zone de chalandise, étudie la population résidente et son profil sociodémographique afin de mieux évaluer le potentiel des dépenses des ménages. Son travail intègre également des informations sur la fréquentation et l’origine des visiteurs, la facilité de stationnement, la notoriété du quartier, etc. Enfin, ces données sont croisées avec les différentes réglementations et prescriptions susceptibles d’impacter l’activité commerciale : zonages du Plan Local d'Urbanisme (PLU), le plan de prévention des risques majeurs prévisibles (PPR), les quartiers prioritaires et aussi tous les projets d’urbanisme en cours ou à venir. Cet état des lieux très complet et personnalisé établit ainsi une vue d’ensemble objective et complète sur le tissu commercial. Un vrai plus pour réussir son projet… n

> en savoir plus : www.cote-azur.cci.fr/rubrique/ creer-ou-reprendre-une-entreprise/simplanter-dans-les-alpes-maritimes/

FORMATION

UNE FORMATION IA POUR LES PME-PMI

La CCI a mis en place cette nouvelle formation pour permettre de mieux comprendre les bases et les principes de l'intelligence artificielle, développer des compétences pratiques en IA générative et intégrer des outils d’IA dans les projets d'entreprise.

Les deux premières sessions de cette nouvelle formation, organisées le 7 novembre puis le 3 décembre, ont rencontré un vrai succès. Ce n'est pas un hasard : la formation IA a été conçue pour répondre aux besoins des PME-PMI, face à la montée en force de l'IA dans la vie des entreprises de toutes tailles et de tous domaines d'activité : "Nous ciblons notamment les managers et décideurs souhaitant comprendre les implications de l’IA générative pour leur entreprise.

Pour suivre la formation, il n'est pas nécessaire d'être un expert : il faut simplement savoir utiliser un ordinateur, les moteurs de recherche et connaître les outils informatiques de son activité", explique Marjorie Billaud, responsable du pôle transition numérique de la CCI. Objectifs de ce dispositif de formation, qui se déroule sur une journée, bien remplie mais passionnante : fournir aux participants une compréhension des principes fondamentaux de l’IA. Mais aussi les préparer à intégrer des technologies d’IA générative dans leurs projets professionnels, en développant leurs compétences pratiques.

Pour cela, cinq modules sont proposés aux participants : comprendre l'IA, identifier les opportunités et le périmètre de

l’IA dans l'entreprise, la gestion de projets IA (avec l'application d'études de cas. Ces trois premiers volets sont complétés par un module dédié à la mise en œuvre de l’IA : savoir rédiger un prompt, la génération de contenus, l'automatisation des tâches et l'aide à l’organisation quotidienne. Le dernier module aborde les limites de l’IA, avec les aspects éthiques, juridiques et le respect de la RGPD.

Les avantages pour l'entreprise ? " La formation permet une réelle amélioration de l’efficacité opérationnelle, grâce à l’automatisation des tâches répétitives. Elle offre aussi un accroissement de l’innovation par l’intégration de solutions d’IA générative et le renforcement de la compétitivité sur le marché grâce à l’utilisation de technologies avancées", détaille Marjorie Billaud. Dernier point important : il est conseillé de se rapprocher de son Opérateur de Compétences (OPCO) avant la formation, car une éventuelle prise en charge par ce dernier est tout à fait possible. Prochaine session : le 27 mars 2025. n

> en savoir plus : transition.numerique@cote-azur.cci.fr  www.cote-azur.cci.fr

Johan Bonnel, franchisé Bagel Corner a été accompagné par la CCI.

sur le terrain

LA PLACE BUSINESS,

POINT DE RENCONTRE PRIVILÉGIÉ ENTRE ENTREPRISES

ET DONNEURS D'ORDRES

DÉVELOPPEMENT

La Place Business est devenue un outil incontournable des entreprises azuréennes pour accélérer leur développement commercial et démultiplier les opportunités business.

Véritable service de mise en relation BtoB, La Place Business permet d’accélérer le développement commercial de votre entreprise auprès de tous les acteurs du tissu économique : TPE, PME, grands groupes, grands donneurs d’ordres publics et privés, tous secteurs d'activité confondus.

Comment ça marche ? La Place Business allie plateforme digitale collaborative donnant accès, en toute autonomie, à des e-service permettant, entre autres, de se connecter entre membres et, à des événements en présentiels comme les rencontres mensuelles, ateliers experts et conventions d’affaires. Mais elle permet aussi d'actionner au quotidien des synergies de manière simple et rapide avec les autres acteurs du tissu économique et ainsi, de démultiplier vos opportunités business et celles des autres. Ceci en donnant un accès privilégié aux contacts clés des entreprises membres. " Vous profitez d'un réseau de cooptation, vous répondez aux consultations d'achats des autres adhérents et des donneurs d'ordre privés et publics, vous faites la promotion de votre activité… C'est tout un ensemble, confirme Sophie Roussel, Responsable mise en

relation business à la CCI et pilote de ce service. De plus, vous participez aux rendez-vous mensuels dédiés aux membres Premium. Et vous accédez à nos conventions d’affaires : elles ont généré près de 5 000 rendez-vous d’affaires à ce jour. Quant aux rencontres mensuelles, elles réunissent entre 50 et 60 entreprises. Bref, nous favorisons une relation de confiance entre partenaires locaux. Mais croyez-moi, ce sont nos adhérents qui en parlent le mieux".

Un outil qui a donc fait ses preuves, depuis sa création en 2020 par la CCI. Elle a été coconstruite avec 30 entreprises azuréennes pionnières ayant exprimé leurs priorités en termes de visibilité, de prospection et d’échange. Dès les premiers mois, elles étaient déjà rejointes par près de 300 autres. Elles sont aujourd'hui plus de 1000, dont 200 en adhésion Premium.

Parmi ces entreprises, L’Atout Consultant, un centre de formation professionnelle et de création d'outils pédagogiques à destination des entreprises, basé au Plan de Grasse. Valérie Lemaire, sa dirigeante confirme : " Dès ma

première participation, qui a consisté à la présentation de mon activité, j'ai pu ouvrir une collaboration avec Valdelia, groupe spécialiste des déchets d'éléments d'ameublement professionnel. Vanessa Gourdon était justement à la recherche d’une formation de formateurs, je répondais donc à un besoin. La Place Business donne la parole aux adhérents lors de rencontres mensuelles. Nous avons la possibilité de présenter nos activités et innovations à des entreprises mixtes et diverses, ainsi qu’à des donneurs d’ordres, difficiles à joindre en dehors de ce type d’événements. À cet égard, les conventions d’affaires représentent de très belles opportunités d’ouvrir des nouvelles portes".

Si l'outil est très utile aux entreprises pour doper leurs carnets de commandes et démultiplier les opportunités d'affaires, il l'est tout autant pour les donneurs d'ordres. Présent à ce titre à la convention d’affaires Tourisme-MICE-Evénementiel de 2023 et membre premium depuis 3 ans, Stéphane Rodriguez est le directeur d'agence du groupe SNEF, un acteur reconnu des secteurs de l'énergie, des

« Dès ma première participation, qui a consisté à la présentation de mon activité, j'ai pu ouvrir une collaboration avec un nouveau client »

Valérie Lemaire, dirigeante de l'Atout Consultant (Grasse)

procédés industriels, des télécommunications et des technologies de l'information. Il souligne : " Si nous avons rejoint La Place Business, c'est d'abord parce que derrière ce service BtoB, il y a la CCI. C'est une garantie importante. Et c'est très efficace : cela nous a permis de détecter plusieurs prestataires réguliers, avec qui nous collaborons pour des travaux, des prestations de conseil… Mais aussi de lier des liens d'affaires avec d'autres donneurs d'ordre, présents comme nous à la convention d'affaires l'an dernier. Enfin, nous avons également pu valoriser la marque et la présence de notre groupe dans l'économie locale. Tout ceci explique pourquoi nous sommes très satisfaits d'avoir intégré La Place Business… Et que bien entendu, nous allons poursuivre en 2025 !"

Une efficacité qui explique pourquoi la SNCF a choisi de devenir partenaire sponsor de la convention d’affaires Tourisme-MICE-Evénementiel du 12 décembre. Nathalie Lanier, directrice des voyages en groupe de la SNCF confirme : " Nous adressons le tourisme d'affaires pour nos services dédiés aux groupes, en particulier sur des projets avec du réceptif sur la Côte d'Azur : il y a une forte demande sur la destination. Nous avons par exemple assuré des prestations de ce type pour des salons à Cannes, ou encore pour le salon Expat à Monaco en septembre dernier, avec un affrètement d'un train TGV spécifique. Etre sponsor de la convention La Place Business est donc une excellente opportunité de valoriser notre offre auprès des professionnels du secteur, mais de rencontrer de nouveaux partenaires pour de futurs projets". n

La Place Business est soutenue par nos partenaires Malongo, Harmonie Mutuelle, Le Journal des Entreprises, Mane et Amadeus.

Une soirée spectacle au plus près des artistes de l’Opéra de Nice

6 > 7 FEV. 2025 A but philanthropique, ces soirées permettent de soutenir les actions éducatives et culturelles de l’Opéra

PROJET

COMMENT LA CCI ACCOMPAGNE SAINT-LAURENT DU-VAR ET SES COMMERÇANTS

Suite à une période de travaux préparatoires de 6 mois, les chantiers sont lancés pour la requalification de l'avenue du Général de Gaulle sur la commune de Saint-Laurent-du-Var. Les commerçants sont en première ligne et s’efforcent de passer cette période forcément compliquée.

Ils ne sont pas seuls : la CCI les accompagne, ainsi que la commune, sur de nombreux points : mise en avant des poches de stationnement devenues payantes pour permettre la rotation des véhicules à partir de janvier 2025, mise en place de cartes de résident dans les rues perpendiculaires à l'avenue de Gaulle, mise en œuvre de six animations de Noël et fin d'année pour faire vivre le quartier et bien sûr, ouverture des commerces pendant les travaux. Une demande de commission d'indemnisation amiable est également cours de validation par la Métropole Nice Côte d'Azur, dont la commune fait partie. Focus.

Le premier objectif de la CCI a été d’anticiper les difficultés, en aidant les commerçants à détecter les premiers signes qui pourraient affecter leur activité. En premier lieu, des rendez-vous avec un conseiller CCI pour aider le dirigeant à analyser la situation et l’orienter vers les dispositifs d’accompagnement adaptés, tout en l’aidant dans ses démarches. Dans un deuxième temps, la CCI a proposé le programme “Mon Projet d’Entreprise Rebond” qui permet, après une analyse de la situation financière de l’entreprise, de définir et mettre en place un plan d’action adapté. Ce programme, d’une durée d’un an, inclut plusieurs volets : la gestion de la trésorerie, le business model ainsi que la recherche de financements.

« Nous avons prévu un programme d’action afin d’animer notre quartier pendant toute la durée des travaux. »

Julie Otto-Loyas Montiel, présidente de l'association commerciale Avenir en Gare

Enfin, la CCI met aussi commerçants et chefs d'entreprise en relation directe avec des structures compétentes et des interlocuteurs appropriés pour traiter leurs difficultés, tels que la Direction départementale des Finances Publiques, l’Ursaff, la Banque de France. Si nécessaire, le contact est également facilité avec le Centre d’Information et de Prévention (CIP 06) des entreprises en difficulté, pour mobiliser l’expertise professionnelle adaptée. Ou encore le dispositif Apesa, qui permet aux chefs d'entreprise qui le souhaitent de bénéficier d'un soutien psychologique gratuit pour les aider à surmonter les phases difficiles, assuré par des professionnels du territoire. Sans oublier Stop burn-out, association qui regroupe des professionnels (médecins, psychiatres, psychologues, formateurs) spécialisés dans la prévention et le traitement du syndrome d'épuisement professionnel.

Marie-Paule Galea, adjointe au maire chargée du développement économique, témoigne : "L'avenue Général de Gaulle, rue principale de notre entrée de ville, était en très mauvais état. Notre objectif, c'est d’améliorer le cadre de vie des Laurentins, tout en renforçant l'attractivité commerciale de cette artère en lui redonnant une haute qualité urbaine et environnementale. Nous visons à moderniser les équipements, optimiser l'accessibilité des trottoirs, rénover tous les réseaux, eau, électricité, etc. Mais avec cette requalification, nous voulons aussi déployer des modes de déplacements doux en créant une piste cyclable, bidirectionnelle et sécurisée".

Des travaux d'ampleur, qui ont un impact sur La vie économique. "Ce projet induit de l’inquiétude pour nos commerçants, nous le savons et notre mission, avec l'aide de la CCI, c'est de les accompagner au mieux dans cette période. Communiquer efficacement est essentiel. Nous avons créé un groupe WhatsApp accessible par un simple QR code à scanner, qui permet aux commerçants d'accéder à une information quotidienne, en fonction de l'avancement des travaux sur le terrain et d'anticiper dans son activité des impératifs du chantier qui peuvent survenir, comme des coupures de courant. Nous avons aussi créé un bureau d’accueil situé à la gare, avec une permanence

Ose !

deux fois par semaine, le lundi matin et le jeudi après 12 heures. Sans oublier bien sûr, un travail de terrain permanent afin de conduire ces travaux étant en étant au plus proche des commerçants pour les soutenir et une collaboration étroite avec tous les services de la ville, la CCI et la Chambre des Métiers".

Pour Julie Otto-Loyas Montiel, présidente de l'association commerciale Avenir en Gare, "C’est une transformation qui va être très positive pour notre quartier et ses commerçants ne le remettent pas du tout en cause. Il va redonner un coup d’éclat au quartier de la gare, qui fut longtemps un point phare de Saint-Laurentdu-Var. D’autant plus que sa requalification apporte une plus value évidente à nos commerces et nos activités. Seulement, vu l’ampleur des travaux, nous sommes inquiets. Certains commerces ont déjà été « abîmés » par la crise du covid et leur équilibre est précaire. Nous savons que la municipalité comme les Chambres Consulaires nous accompagnent au plus près mais nous manquons tout de même de visibilité quant à l’évolution du chantier dans le temps et son impact sur nos activités. Pour autant, nous sommes résilients. Nous avons prévu un programme d’action renforcé, afin d’animer notre quartier pendant toute la durée des travaux. Ainsi, la Mairie s’est engagée à ne pas intervenir dans son planning de travaux sur les places Georges-Foata et Jean-Moulin, pour que nous puissions organiser un village de Noël avec tout un lot d’animations festives. Un grand loto est aussi prévu en févier, la galette des Rois, une belle braderie… Mais tout ce programme est soumis à l’état des trottoirs à ces moments-là. L'objectif, c'est d'inciter les Laurentins, à nous rester fidèle, ne pas prendre l'habitude d'éviter le secteur malgré tout". n

Une journée réseau business dédiée aux femmes pour booster votre projet ou votre entreprise

6 février 2025

CCI Nice Côte d’Azur

Au programme

Ateliers

Tables rondes

Village des partenaires

Concours de pitchs : mettez en avant votre projet, gagnez en visibilité et accélérez votre développement !

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avec le soutien de

Plus d’infos sur en partenariat avec

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Frédéric Veber et son apprenti Hélio Scherpereel (CAP maintenance automobile). Le dirigeant d'Azur VO Préparation a permis à son jeune apprenant de partir en Allemagne dans le cadre de sa formation.

MOBILITÉ INTERNATIONALE

DES APPRENTIS  :

POURQUOI C'EST AUSSI UN PLUS POUR LEURS ENTREPRISES

FORMATION

Le Campus Sud des Métiers est à la pointe de la mobilité internationale pour ses apprenants. Une démarche qui nécessite le soutien des entreprises qui embauche ces apprentis : pour quels avantages, côté entreprise ?

Navire amiral de la formation professionnelle sur la Côte d'Azur, le Campus Sud des Métiers créé par la CCI et ses partenaires s'engage durablement dans la mobilité internationale, en proposant différents programmes qui permettent aux apprentis de partir à l’étranger. Si on pense souvent que ce type de mobilité est l'apanage des étudiants des écoles de commerces et de l'enseignement supérieur, ce n'est pas le cas : désormais les apprenants en formation professionnelle ont aussi accès à cet avantage. Notamment grâce au dispositif européen Erasmus plus, ouvert à tous les apprentis. Depuis le campus azuréen, plusieurs mobilités en Europe ont déjà été réalisées. Ainsi, une centaine de jeunes du CSM - toutes filières confondues - ont pu partir à l'international, soit dans des entreprises soit dans des centres de formation, sous la supervision d'une équipe dédiée, qui accompagne également les entreprises azuréennes ayant embauché les apprentis.

Mais quels sont les bénéfices de cette mobilité ? Côté apprenant, c'est bien évidemment une réelle plus value pour un jeune qui s'apprête à intégrer la vie professionnelle de pouvoir élargir son champ des possibles et d'enrichir son expérience professionnelle. Différentes dimensions rentrent en jeu. Partir à l'étranger, c'est d'abord acquérir une certaine ouverture culturelle sur l'autre. C'est aussi un moyen d'améliorer ses compétences linguistiques, puisque les

jeunes apprentis vont se retrouver en immersion dans une entreprise étrangère avec des échanges quotidiens - et sur des sujets professionnels - dans une autre langue. En majorité, c'est l'anglais, mais ça peut être aussi l'espagnol, l'italien… Cela permet également aux jeunes de pouvoir découvrir de nouvelles techniques d'apprentissage.

Mais si les bénéfices semblent évidents pour les apprentis , ils sont également bien réels pour les entreprises qui les ont embauchés. Frédéric Veber, gérant du garage automobile Azur VO Préparation (Cagnes-sur-Mer) en est convaincu : « La mobilité internationale c'est gagnant-gagnant. J’ai entendu parler de cette possibilité via le Campus Sud des Métiers, ou je recrute mes apprentis. C'est ainsi que nous avons décidé d’envoyer en Allemagne notre apprenti Hélio, qui prépare un CAP en maintenance automobile au campus. Ce n’est pas forcément évident pour une petite PME de devoir se séparer d’un membre de l’équipe pendant deux semaines, mais quand je prends un jeune c’est toujours dans l’espoir de pouvoir ensuite l’embaucher, donc de fidéliser sa motivation. Hélio est un apprenant très méritant, motivé : cela va lui permettre de vivre une expérience unique dans sa vie professionnelle. Même si en termes d’acquisition de nouvelles compétences, l’expérience à sans doute ses limites, il y a une plus-value à l'arrivée pour l'entreprise.

« Offrir la possibilité à un alternant de partir à l’étranger est une excellente chose : cela lui permet d’enrichir son expérience et de découvrir d’autres cultures… Et de revenir avec une motivation encore renforcée »

Gulay Aydogdu, responsable du magasin d'horlogerie Louis Pion (Nice)

Les six bonnes raisons de faire partir son apprenti en mobilité internationale…

n Pour bénéficier des compétences personnelles, techniques acquises dans une entreprise à l'étranger.

n Pour ouvrir son entreprise à une culture à l'international et s'adapter à la clientèle étrangère.

n C'est aussi un bon levier pour développer le réseau de l'entreprise.

n Pour rendre l'entreprise plus attractive. La mobilité est un critère de choix pour l’alternant et permet de fidéliser le jeune qui pourrait rester dans l'entreprise après son contrat d'apprentissage.

n Pour faciliter les échanges avec les partenaires étrangers grâce à l'amélioration des compétences linguistiques de l'alternance.

n Pour recruter des apprentis autonomes et aider au développement de leur maturité, bénéficier de leur dynamisme à leur retour.

À son retour, le jeune se sent bien, il est reconnaissant, il vit quelque chose de chouette et derrière, ça lui donne envie de continuer avec un employeur qui fait attention à lui et qui soutient ses projets. Et puis je pense que d'une manière générale, les professionnels de tous âges et tous horizons doivent s'ouvrir et élargir un petit peu leur regard sur le monde. alors être soi-même « l’étranger » durant quelques semaines, cela nous sort de notre zone de confort… C'est une bonne chose ». Un point de vue partagé par Gulay Aydogdu, responsable du magasin Louis Pion à Nice, qui a embauché une jeune apprentie issue de la filière commerce du campus : « Offrir la possibilité à un alternant de partir à l’étranger est une excellente chose : cela lui permet d’enrichir son expérience et de découvrir d’autres cultures… Et de revenir avec une motivation encore renforcée. En jouant le jeu, l'entreprise a tout à y gagner. Kenza est partie trois semaines en Irlande et elle est revenue enchantée : cela lui a permis d’ouvrir sa vision sur d’autres pratiques commerciales. Notamment le fait que là-bas, les clients et le staff ne disent jamais ni bonjour ni au revoir. Ce n’est pas une marque d’impolitesse, mais un usage commun. Ce qui pour nous est évidemment impossible à mettre en œuvre dans une boutique en France ». n

ENTREPRISES AGRICULTEURS PROFESSIONNELS

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REPRISE RÉUSSIE POUR

L'ÉPICERIE-DROGUERIE HISTORIQUE DE TENDE

Commerce La reprise réalisée par Clothilde Chambon et Cédric Camus s'inscrit dans une volonté de redynamisation des centres-villes ruraux.

Commerçants et heureux de l'être, ils font part de leur expérience de repreneurs et témoignent du formidable accueil que leur ont réservé les villageois. Clothilde Chambon était directrice RSE au sein d'un groupe de cosmétiques bretons. Cédric Camus, lui, était comédien. Leur envie commune ? Quitter Paris pour se mettre au vert… mais pas seulement : « Nous sommes tombés amoureux de Tende. Ce qui finalement était l’occasion de partir de la capitale pour se lancer dans une nouvelle vie professionnelle. Notre volonté était de pratiquer une activité utile qui fait sens », explique Clothilde.

Reprendre un commerce de proximité menacé de fermeture situé au cœur d’un village du haut pays azuréen, s’imposait donc comme un challenge à leur mesure. « Da Bruna Bazar, sur la place de la République, c'est un vrai bazar à

l'ancienne, comme il y avait dans les villages dans le temps et comme celui que tenaient mes grands-parents en Dordogne », précise Cédric. Un projet mené en étroite collaboration avec le service Cession et Reprise de la CCI, via le dispositif Mon Projet d'Entreprise Reprise financé par la Région Sud. « Nous avons eu un

super conseiller. Dès la première rencontre, nous avons exprimé nos besoins. Notre accompagnateur a cerné rapidement ce sur quoi il était nécessaire de nous aider et ce sur quoi nous étions autonomes pour réussir l'aventure d'une reprise dans le haut pays, reprend Clothilde. Cela a confirmé notre choix de faire ap -

© Rédaction

pel à un organisme comme la CCI. Nous changions complètement de région, d’environnement professionnel, en nous engageant dans le cadre d’une reprise d’entreprise : autant d’éléments que seuls, nous n’aurions pas pu gérer aussi efficacement. »

Depuis cette reprise, les nouveaux commerçants de Tende ont pris leur marque dans le village dont les habitants ont vite repris leurs habitudes d'achat en proximité, notamment grâce à un élargissement de l’offre du bazar : « Nous avons complété notre gamme de produit avec l’ouverture d’un corner épicerie fine proposant une sélection bio de thés, chocolats, liqueurs, un rayon librairie-carterie plus un rayon mercerie. » Le succès est au rendez-vous ! n

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bourse cession reprise

NÉGOCE

E-commerce de niche en bijouterie

CA : 643.000 € - Prix : 300.000 € Réf. PAC251240C

Effectif : 0

Changement d’activité, cède parts sociales d’une activité e-commerce de négoce dans la bijouterie. Clientèle de professionnels, PME et de grands comptes. Zone de chalandise à l’échelle européenne. Locaux de 450m² (entrepôt). Un salarié magasinier en CDI. Prix des parts sociales : 300.000€ - Stock de 200.000€.

COMMERCE

Prêt à porter et accessoires - Menton

CA : 470.000 € - Prix : 330.000 € Réf.PAC252506C

Effectif : 3 (dont dirigeant)

Retraite cède boutique femmes haut et moyen de gamme, idéalement situé à proximité de la mer. Superficie 77m². Vitrine 7ml. Idéal franchisé ou franchiseur pour création-reprise ou développement.

Papeterie – Nice centre

Prix : 150.000 € Réf. PAC254354C

Changement de région cède fonds de commerce, avec possibilité d’acheter les murs commerciaux. Situé en centre-ville de Nice. Bonne rentabilité. Superficie : 51 m², réserve 17 m², vitrine 20ml.

Alimentation générale - Valbonne

CA : 920.000 € - Prix : 400.000 € Réf.PAC255160C

Effectif : 3

Changement d’activité, cède fonds de commerce d’une supérette alimentation générale situé sur la place principale de Valbonne. Superficie de vente : 80 m².

Achat, vente et location matériel médical

CA : entre 500.000 et 1M € - Prix : 500.000 € Réf. PAC255180C Changement de région, cède fonds de commerce d’une activité de vente et location de matériel médical situé en région PACA. Clientèle locale et de particuliers.

Lingerie - Cagnes-sur-Mer

CA : 460.000 € - Prix : 275.000 € Réf.AC255521C

Effectif : 2

Cède parts ou fonds de commerce d’une boutique de lingerie en plein centre de Cagnes-sur-Mer. Superficie de vente : 38 m²..

Epicerie automatique - Bassin Cannois

CA : 114.000 € - Prix : 95.000 € Réf.PAC255949C

Cause double activité, cède fonds de commerce d’une supérette automatique clé en main. Ouverte 7j/7, elle propose des produits d’épicerie, boissons et produits d’hygiène. Superficie : 45 m².

Epicerie fine et bio - Nice

CA : 60.000 € - Prix : 30.000 € Réf.PAC252951C

Effectif : 1

Retraite, cède fonds de commerce ou droit au bail tous commerces. Emplacement attractif près d’une presse-tabac, coiffeur, cabinets médicaux, écoles… Superficie : 80 m².

Chocolaterie artisanale - Nice

CA : 400.000 € - Prix : 390.000 € Réf.PAC255303C

Effectif : 3 (2 en saison)

Changement de région, cède fonds de commerce. Recettes transmises avec savoir-faire. Boutique 50 m² située en hyper centre. Labo fonctionnel et spacieux 220 m² en zone industriel.

Librairie-Papeterie, loisirs créatifs - Nice

CA : 59.600 € - Prix : 40.000 € Réf.PAC253404C

Effectif : 0

Retour à l’emploi, cède fonds de commerce. Clientèle locale et régionale de particuliers et d’entreprises. Entouré de 4 établissements scolaires. Surface de vente 34m², atelier 14m².

Cadeaux et décoration - Cannes

CA : 200.000 € - Prix : 100.000 € Réf.PAC253590C Effectif : 0

Retraite, cède fonds de commerce, situé à 50 m de la rue d’Antibes. Superficie 100m² + réserve 100 m². Bail tous commerces sauf nuisances.

E-commerce pièces /accessoires deux-roues

CA : 1.300.000 € - Prix : 350.000 € Réf.PAC253669P

Effectif : 3

Changement activité, cède fonds de commerce d’une société créée en 2005. Clientèle de particuliers. vaste portefeuille clients. Environ 60 % de son trafic provient de sources organiques.

HÔTELLERIE / RESTAURATION

Bar restaurant Licence IV – Saint Martin du Var

CA : 500.000 € - Prix : 450.000 € Réf. AC256160H

Effectif : 5 (dont 2 dirigeants)

Cède fonds de commerce situé sur la place du village. Capacité 70 couverts à l’intérieur et 50 en terrasse. Vendu clé en main.

Restaurant - Antibes

Prix : 175.000 € Réf.PAC254991C

Cède fonds de commerce d'un restaurant situé dans le vieil Antibes. Local d'une surface de 52 m² entièrement rénové. Toutes les activités de bouche peuvent être envisagées.

Hôtel-Restaurant - Arrière-Pays Niçois

Prix : 70.000 € Réf. PAC252579H

Cède fonds de commerce d'un hôtel-restaurant. Établissement ouvert d’avril à fin septembre. 5 chambres et 2 suites.

Pizzas à emporter et livraison - Grasse

CA : 76.000 € - Prix : 40.000 € Réf. PAC253061H

Effectif : 2 temps partiel

Changement activité, cède fonds de commerce. Ouvert en soirée. Superficie : 18,50 m².

Cave à vins – Pays Grassois

CA : 205.000 € - Prix : 125.000 € Réf. PAC252955C

Effectif : 1

Retraite, cède fonds de commerce. Bon emplacement avec flux de véhicules et parking (15 places). Superficie de 40m² et une vitrine de 3 ml. Terrasse couverte de 15m².

Offre de restauration pour le déjeuner

CA : 590.000 € - Prix : 440.000 € Réf. PAC253695H

Effectif : 7

Retraite, cède fonds de commerce composé d'un restaurant et un snack avec une activité supplémentaire de traiteur sans service. Idéalement situés dans une zone d’activité dynamique et dense avec peu de concurrents.

SERVICES

Création et entretien de jardins

CA : 435.000 € - Prix : 230.000 €

Effectif : 7

Réf.PAC255398C

Départ à la retraite, cède parts sociales. Contrats d’entretiens assurant une récurrence de 60% du CA environ. Equipe de 7 collaborateurs dont 2 chefs d’équipe. Entrepôt de de 400 m sur un terrain de 1000 m2; loyer de 3.000 €/mois. Matériel et véhicules d’une valeur estimée à 93.000€.

Fourniture de bureaux et services informatiques

CA : 350.000 € - Prix : 250.000 €

Réf.PAC256433C

Départ à la retraite, cède les parts sociales. Établissement implanté en hypercentre dans un quartier très commerçant. Clientèle fidèle de professionnel et particuliers. Expertise reconnue. Surface de vente de 90 m2 pour un loyer attractif : 750/800 € HC par mois.

Décoration événementielle

CA : 275.000 € - Prix : 350.000 €

Effectif : 0

Réf.PAC254355C

Départ à la retraite, cède branche d’activité spécialisée dans la décoration évènementielle sur la Côte d’Azur pour des mariages et évènements professionnels. Image de marque haut-de-gamme et clientèle luxueuse, nationale et internationale. Stock de matériel et décoration 200.000 €.

Conseil et formation en UX/UI design

CA : 1.400.000 € - Prix : 700.000 €

Effectif : 14

Réf.PAC253692P

Cède parts sociales d’une société opérant dans le secteur de l’interface homme-machine (IHM) depuis plus de 20 ans. L'entreprise offre divers services d'ergonomie, incluant audits, optimisation de produits, modélisation de l’expérience utilisateur, suivi cognitif et R&D.

3 agences de services autonomie à domicile

CA : 960.000 € - Prix : 650.000 € Réf.PAC251442C

Effectif : 50 (24 ETP)

Cède parts sociales d’une société d’Aide à la Personne spécialisée dans le maintien à domicile des personnes âgées dépendantes, en perte d’autonomie et en situation de handicap. Réseau de prescripteurs. Volume d’heures mensuelles: 3000 h.

Services à la personne

CA : 730.000 € - Prix : 320.000 €

Effectif : 12 ETP

Réf. PAC252309C

Changement d’activité, cède parts sociales d’une société indépendante autorisée de services à la personne. Le CA est effectué majoritairement sur le service de ménage à domicile. Située sur un bassin d’emploi prospère et prisé. Entreprise structurée et reconnue depuis plus de 20 ans. Fort potentiel de développement sur les services autorisés et de confort.

Recrutement – Assistance technique (ESN)

CA : 1.000.000 € - Prix : 2.000.000 € Réf.PAC252422C

Effectif : 15 consultants

Changement d’activité, cèdes parts sociales (100 %). Domaines d’activités : Energies (Oil & Gas, Hydrogène), Construction industrielle et Génie Civil, Banque (IT). Forte croissance, clients grands comptes stables et fidèles de renommée internationale. Missions longues. Activité effectuée en distanciel exclusivement, facilement transférable.

Application phytosanitaire et élagage

CA 600.000 € Prix 330.000 € Réf. 061C0566

Effectif : 4

Cause changement d’activité, cède fonds de commerce. Zone d’intervention : Alpes-Maritimes. Bonne notoriété acquise depuis plus de 40 ans auprès d’une clientèle de professionnels (85 %) et de particuliers (15 %). Equipe compétente et autonome.

Aménagement paysager

CA : 1.500.000 - Prix 850.000 € Réf.PAC2485909

Effectif : 9

Retraite, cède fonds de commerce. Clientèle diversifiée de professionnels à 80 % : promoteurs, résidences, collectivités et de particuliers. Zone d’intervention : sud de la France, ensemble du territoire avec des interventions ponctuelles à l’étranger.

INDUSTRIE / BÂTIMENT

Rénovation, second-œuvre

CA : 1.200.000 € - Prix : 400.000 € Réf.PAC256432P

Effectif : 11

Changement d’activité, cède parts sociales. Entreprise généraliste pour des rénovations de qualité. Site internet en 3 langues ; équipes techniques autonomes et impliquées. Locaux de100 m2 pour le stockage du matériel et des matériaux. Loyer annuel de 12.000 €.

Menuiserie extérieure

CA : 1.800.000 € - Prix : 650.000 € Réf.PAC255412C

Effectif : 8

Changement d’activité, cède fonds de commerce d’une société spécialisée dans l’installation de tous types de fermetures extérieures. Bonne notoriété acquise depuis plus de 40 ans auprès d’une clientèle de particuliers. Locaux de 265 m2. Loyer annuel de 28 800 € HT.

Vente et installation de cuisines professionnelles

CA :600.000 € - Prix : 150.000 € Réf.PAC254902C

Effectif : 2

Départ à la retraite, cède parts sociales. Positionné spécifiquement sur le marché des collectivités publiques (environ 80 % du chiffre d’affaires) mais également sur le secteur professionnel privé (20 % du chiffre d’affaires).

Mobilier de hall et urbain

CA : 720.000 € - Prix : 1.200.000 € Réf.PAC253697C

Effectif : 6

Retraite, cède actions d’une entreprise créée il y a 30 ans. L’entreprise propose une large gamme de produits pour la réception de courriers ainsi que pour l’aménagement de halls d’immeubles, notamment dans des copropriétés. Cash-flow de 450.000 €.

Fabricant spécialiste de la fermeture extérieure

CA : 950.000 € Prix : 300.000 € Réf.PAC252028C

Effectif : 3

Retraite, cède fonds de commerce. Spécialiste : volets roulants, rideaux métalliques, grilles extensibles, stores, portes de garage, fenêtres avec une activité secondaire de vente de pièces détachées. Clientèle de professionnels diversifiée. Locaux de 835 m2 : bureau d’accueil, showroom de 165 m2. Stock : 200.000 €.

Chauffage - génie climatique

CA : 380.000 € - Prix : 160.000 € (valeur FDC)

Effectif : 2

Réf.PAC249791C

Changement d’activité, cède 100 % des titres d’une société spécialisée dans le chauffage, climatisation, VMC, plomberie, énergies nouvelles. Entreprise reconnue pour ses compétences, expérience, savoir-faire et certifications. Clientèle de professionnels (notamment AO) et de particuliers dans les Alpes-Maritimes et le Var.

Menuiserie serrurerie FDC + murs

CA : 520.000 € - Prix : 720.000 € Réf.PAC250308C

Effectif : 2

Changement d’activité, Bonne visibilité. Vaste local rare en centre-ville. Bonne notoriété acquise depuis plus de 20 ans auprès d’une clientèle de particuliers (80 %) et de professionnels (20 %). Locaux à racheter d’une superficie de 228 m² dont 1 magasin de 28m2 avec 2 bureaux et un atelier de reproduction de clé et 1 entrepôt de 150 m2 avec 50m 2 en mezzanine sur un terrain sécurisé de 360m 2. Prix des murs : 590.000 €.

Terrassement, Maçonnerie Générale Et Gros Œuvre

Ca : 7.000.000 € / Prix :5.100.000 € Réf.062c0568

Effectif : 13

Raisons personnelles, cède parts sociales. Bonne notoriété acquise depuis plus de 50 ans auprès d’une clientèle de particuliers, site internet présentant les différents domaines d’intervention. Entreprise structurée avec une équipe de techniciens qualifiés et polyvalents. Bonne rentabilité. Locaux de 600 m2 et un hectare de terrain. Loyer annuel 100.000 €. Matériel et outillage en bon état pour une valeur de 530.000 €.

Fabrication de fermetures du bâtiment

CA : 840 000 € - Prix : 610 000 Réf.PAC243148P

Effectif : 2

Retraite, cède parts sociales. Bonne notoriété acquise depuis plus de 25 ans. Clientèle diversifiée et fidélisée de professionnels. Zone d’intervention : Alpes-Maritimes. CA en progression. Locaux d’une superficie de 440 m2 ; Loyer annuel HC : 51.000 €.

LOCAUX À LOUER OU À VENDRE

Droit au bail - Vence Réf. PAC255332C

Prix : 335.000 €

Cède droit au bail d'un local commercial situé dans un quartier de Vence en pleine expansion, proche des écoles. Surface commerciale de 200m².

Droit au bail – Nice quartier Bonaparte Réf. PAC253357C

Prix : 55.000 €

Cède droit au bail d’une boutique. Local vide. Superficie : 50m². Bail commercial à renouveler en 2028. Loyer mensuel charges et taxe foncière comprises : 1.116€.

Murs commerciaux - Tende Réf. PAC254531C

Cède murs d'un local commercial en bon état et idéalement situé dans le village de Tende. Superficie : 51m² avec une pièce annexe. Loyer mensuel HC : environ 600 €.

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