Azur Entreprises et Commerce #145

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RENCONTRE AVEC

SYLVAIN

Dans

L’info

Événements

Le forum Ose ! 2025 n p.4

Commerce

Les trophées des unions commerciales n p.5

Accélération

Le fonds Boost Côte d'Azur n p.8

Dossier

Performance

Les ambitions des 10 scale ups azuréennes n p.10

Rencontre avec…

Vincent Thirion, BPMed n p.14

Sylvain Roy, amadeus n p.15

Entreprise(s)

A zur Cover n p.16

Le Romarin n p.16

Yachting Innovations n p.17

Sur le terrain

Développement

Les pitchs financement n p.18

Réseau

La Place Business

Quoi de neuf pour 2025? n p.20

Territoire(s)

Projet

La CCI aux côtés de la CARF n p.22

Former

Apprentissage

Comment le Campus forme des préparateurs en pharmacie n p.24

Le magazine est imprimé sur un papier recyclé fabriqué en France, issu du tri sélectif pratiqué dans l’hexagone.

JEAN-PIERRE SAVARINO

PRÉSIDENT

DE LA CHAMBRE

DE COMMERCE ET D'INDUSTRIE

NICE CÔTE D’AZUR

La CCI, présente sur tous les fronts

Dès ce début d'année, la CCI est sur tous les fronts pour aider nos entreprises à faire face aux défis. Car il ne faut pas se le cacher : la situation économique actuelle est compliquée, avec des défaillances d'entreprises qui repartent à la hausse depuis plusieurs mois déjà. C'est pourquoi nous sommes fiers d'apporter notre soutien aux entreprises azuréennes en difficulté, chaque jour, sur le terrain, en jouant pleinement notre rôle dans la résilience de l'économie de notre territoire.

Fiers aussi d'accompagner la dynamique de l'économie azuréenne tout entière. Que ce soit au travers de l'entrepreneuriat au féminin avec le forum Ose ! et bientôt le premier anniversaire de notre incubateur Les DéCCIdeuses, sans oublier les sessions mensuelles de pitch financement que nous organisons pour les porteurs de projet. Ou encore en encourageant l'accélération par la croissance externe avec le fonds Boost Côte d'Azur, en nous impliquant dans son volet d'accompagnement, mais aussi en soutenant son financement à hauteur de 500 000 euros. Partenaires de la French Tech Côte d'Azur, nous contribuons également à l'éclosion de nos futures scale-ups, qui sont autant de potentielles "licornes"… Elles seront de nouvelles locomotives pour tout le tissu économique de notre territoire.

Même si ce n'est pas l'axe le plus connu de notre action au service du développement économique, il faut aussi savoir qu'elle passe par des partenariats avec de grandes entreprises privées comme avec des collectivités locales. C'est le cas avec l'appui apporté par notre CCI à la communauté d'agglomération Riviera Française, pour revitaliser villages et petites villes de son territoire.

Acteur historique en matière de formation et d'apprentissage, notre CCI sait par ailleurs répondre au plus près des besoins des différents secteurs et filières azuréens en formant les jeunes professionnels qui sont indispensables à leur compétitivité. C'est le cas avec les futurs préparateurs en pharmacie mis en avant dans ce numéro du magazine, formés en alternance au sein de notre Campus Sud des Métiers et au sein des officines azuréennes qui pourront ensuite les embaucher. Car même si les aides ont été revues à la baisse pour 2025, cela reste un levier gagnant à la fois pour les entreprises et l'emploi des jeunes.

Editeur

Chambre de Commerce et d’Industrie

Nice Côte d’Azur - 20, boulevard Carabacel BP 1259 - 06005 NICE CEDEX 1

Directeur de la publication

Jean-Pierre SAVARINO, Président

Rédacteur en chef

Christian PROUD-DIAZ, Responsable Communication institutionnelle christian.prouddiaz@cote-azur.cci.fr

Conception-Rédaction-Réalisation

Pôle communication institutionnelle

Chambre de Commerce et d’Industrie

Nice Côte d’Azur

Tél. 04 93 13 74 76

E.mail : azur.entreprises@cote-azur.cci.fr

Edition digitale : https://www.cote-azur. cci.fr/azur-entreprises-et-commerces/ (abonnement en ligne gratuit)

Photo couverture : Rédaction

Impression : Trulli (Vence, 06)

Tiré à 3000 exemplaires + diffusion digitale Dépôt légal à parution / ISSN 1296 - 3755

La reproduction, même partielle, de tout matériel publié dans ce magazine est interdite (loi du 11/03/57)

FORUM OSE ! L’ENTREPRENEURIAT

AU FÉMININ

PERFORME

ÉVÉNEMENT

Succès confirmé pour le forum, initié par la CCI depuis 3 éditions. Objectif : booster l’entrepreneuriat au féminin.

Elles ont osé ! Plus de 400 porteuses de projets et dirigeantes d’entreprise ont participé à la troisième édition du Forum Ose ! Le cercle business des entrepreneures, le 6 février au musée national du Sport de Nice. Preuve s’il en fallait du succès grandissant de cet événement et de l’importance que prend la femme dans l’entrepreneuriat. « Parce que le nombre de porteuses de projet n’égale pas encore celui des porteurs, parce que celles qui ont franchi le cap de la création d’entreprises sont trois fois moins nombreuses que les hommes, la CCI a voulu proposer un levier pour booster l’entrepreneuriat au féminin. Faire grandir les projets portés par des femmes, agrandir le cercle des dirigeantes, élargir le spectre des possibles pour les cheffes d’entreprise : c’est le moteur de l’événement Ose ! », relève Karine Brut, Trésorière adjointe de la CCI. Le forum a offert cette année un programme bien rodé, placé sous le thème de l’esprit sportif au service de l’entrepreneuriat… Avec une table ronde inspirante, six ateliers thématiques pour booster les projets et gagner en

compétence, un networking orchestré par La Place Business pour la mise en réseau et le fameux concours de pitch qui vise à valoriser les projets et les entreprises.

Une ambition que la CCI pilote avec le soutien de la préfecture de la région, la région Sud et BPI France, ainsi que le groupe AXA et la Banque Populaire Méditerranée (BPMed), contributrices actives depuis le lancement de l’événement en 2023, ainsi que les acteurs de l’accompagnement à l’image des plateformes d’initiative ou encore de l’incubateur « Les DéCCIdeuses », initié et déployé par la CCI Nice Côte d’Azur en 2024. Son objectif, rappelle Karine Brut : « Aider les dirigeantes en phase de lancement à consolider leur stratégie, à faciliter l’obtention de premiers clients et les financements pour se lancer sur des bases solides. » Autrement dit, baliser le chemin vers la réussite.

Un projet auquel les partenaires s'identifient pleinement : « La BPMed est une banque de proximité, au cœur des territoires, qui accompagne les entrepreneurs et entrepreneuses dès la définition du concept jusqu’au financement, d’où notre volonté d’être ici, au plus proche des dirigeantes qui sont à la recherche d’informations et de conseils », explique Émilie Angeli, chargée des partenariats Entreprises, qui a animé l’atelier « Forte et efficace, comment performer face à votre banquier ». « Il s’agit à tout prix d’éviter le syndrome de l’imposteur, de leur don-

ner confiance et de leur proposer les outils et partenaires qui vont bien. Elles ne sont pas seules. » Même volonté de rassurer et d’accompagner du côté d’AXA : « Nous avons développé une offre dédiée aux microentrepreneurs avec l’idée de les outiller de façon à ce que les femmes osent. Il y a encore beaucoup de complexes chez les femmes qui veulent entreprendre, or nous avons toutes des talents cachés. Il faut casser les préjugés et les stéréotypes, analysent Aurélie Mordelet et Audrey Varlois d’AXA. Ce forum cherche à faire tout cela à travers une approche décomplexée où la sororité domine. »

Synonyme de partage, de convivialité et d’entraide, la sororité est en effet un des leitmotivs d’Ose ! Qui ose élargir le message au-delà des frontières du tout-business. « Nouv’elles n’est pas une association comme les autres, notre curseur ne se place pas au niveau du professionnel, mais de l’inclusion. Nous sommes un lien et un lieu d’accueil pour toutes les femmes en recherche de réseau, indique Pascale Oddoart, sa présidente. Nous proposons une respiration : prendre du temps, s’occuper de soi, préserver son capital santé, apprendre à lâcher prise et trouver le bon équilibre entre sa vie perso et sa vie pro sont tout autant nécessaires pour réussir que de signer des contrats. »

Chez Entre Head, la solidarité se lit carrément dans le titre. Association de chefs d’entreprise qui viennent en aide aux chefs d’entreprise, elle

© Rédaction

Parmi les entrepreneuses présentes, Flavie Lépine fondatrice de Secretdefab. fr, qui a remporté l'un des prix du concours de pitch d'Ose! 2025.

œuvre contre l’isolement des dirigeants face à la difficulté. « C’est notre raison d’être et cela peut littéralement sauver des gens », soulignent Délia Massera, Delphine Amselem et Isabelle Jeanjean, adhérentes du réseau créé par l'entrepreneur niçois Laurent Tissinié, présent pour sensibiliser le plus grand nombre à cette approche solidaire : « Nous sommes ici car, peutêtre, ces dirigeantes et futures dirigeantes auront besoin d’aide. Elles sauront que nous existons, et qu’elles peuvent compter sur nous. »

Les dirigeantes et porteuses de projets sont unanimes sur la pertinence du forum. « Je suis cuisinière, pas encore cheffe d’entreprise. J’ai besoin d’aide pour structurer mon projet, comprendre les mécanismes du financement par exemple. Je viens ici piocher les informations qui peuvent me nourrir et nourrir mon projet », détaille Johana Giroire. Son projet, Maison Giroire, vise à proposer une approche innovante et inclusive de la restauration collective au travers de repas équilibrés pour le quotidien comme pour l’événementiel. Il a remporté le prix AXA lors du concours de pitch qui a opposé sept porteuses de projets.

Dans la catégorie Dirigeantes, elles étaient quatorze en lice. Quatre ont été récompensées, dont Flavie Lépine, lauréate du prix Les DeCCIdeuses. Fondée en août dernier, Secretdefab.fr se présente comme une plateforme de valorisation et de réservation de visites industrielles, un tourisme de niche qui concerne tout de même 20 millions de visiteurs par an. « Le forum OSE est d’autant plus pertinent que nous avons peu l’occasion de discuter avec nos paires. On parle beaucoup avec les hommes qui ont entrepris, plus rarement avec les femmes », estime-t-elle. Autre point souligné par cette petite-fille d’industriel lyonnais, la justesse des ateliers : « On se pose finalement toutes les mêmes questions, on est confrontées aux mêmes problématiques. Quand on entreprend, on est seule, ici on vient rompre la solitude et confronter notre projet à d’autres. » Et ce « dans un environnement bienveillant. L’expérience s’avère très positive. » n

> en savoir plus : www.cote-azur.cci.fr/forum-ose/

EN LUMIÈRE

INITIATIVE

LES ENSEIGNEMENTS DU BUSINESS TRANSFER FORUM

Retour sur les points marquants de l’événement, organisé à la CCI, pour qui l'accompagnement à la cessionreprise est au cœur de ses missions.

Les faits sont là. Le nombre d’entreprises à reprendre va s’accroître. Dans les Alpes-Maritimes, près de 25 000 entreprises de moins de 50 salariés sont dirigées par des entrepreneurs de 55 ans et plus. Autant de structures susceptibles d’être transmises dans les 10 ans à venir. Un enjeu économique et social crucial pour la CCI, dont l'une des grandes missions est la préservation des emplois et du tissu commercial azuréen, constitué à 90 % de TPE et PME. Sensibiliser est donc une priorité : que l’on soit cédant ou repreneur, s’engager dans cette voie ne s’improvise pas. D’autant qu’en moyenne, il faut compter entre 12 et 18 mois avant la signature de l‘acte de vente. De nombreuses questions se posent : Quand transmettre ? Pourquoi ? À qui ? Comment ? Quoi ? Quelle fiscalité appliquer ? Que vais-je faire ensuite ? Et mes salariés ? Ai-je droit à une retraite ?

Pour y répondre, la CCI a organisé la seconde édition du Business Transfer Forum le 10 décembre dernier. Objectif : permettre aux repreneurs et dirigeants d’entreprise de faire avancer leurs projets, de rencontrer des entreprises à céder, d’échanger en direct et d’assister aux séquences de pitchs de cédants et de repreneurs. Ceux-ci offrent aux candidats repreneurs l’occasion de présenter leur ambition, leur profil, le secteur dans lequel ils recherchent, ou encore le montant de leur apport. Dans un atelier spécifique, les cédants pouvaient eux aussi faire présenter leurs entreprises par la Chambre des Métiers et de l'Artisanat et la CCI.

Durant la demi-journée, le forum comptait également quatre ateliers sur les thématiques de la fiscalité, de l’assurance, du financement ainsi que des rencontres avec des experts* pour mieux appréhender les différents aspects de la cession et reprise : comment construire un projet de reprise solide pour convaincre les financeurs ? Quelle prévoyance pour le chef d’entreprise ? Comment organiser son patrimoine à la suite ?

Parmi les participants, Tatiana Rozoum, repreneuse azuréenne. « J’ai découvert les services de la CCI quand je cherchais toutes les sources disponibles pour trouver des annonces de cession d’entreprise. J’ai pu ainsi discuter longuement avec les équipes du service Cession-Reprise, qui ont fait une étude approfondie de mon projet, de mon profil, de ma vision et de mes échéances. Ils m’ont proposé de participer au forum, pour rencontrer des acteurs locaux de l’écosystème, des repreneurs mais aussi des cédants. Après avoir participé à cette opération en décembre dernier, je conseille à 100 % ce forum aux cédants comme aux repreneurs, insiste Tatiana Rozou. Si tout était intéressant, je retiens surtout les rendez-vous individuels qu’il est possible d’obtenir avec les partenaires experts. Des partenaires indispensables dont nous avons besoin tout au long de notre parcours de reprise. Un mot aussi sur les équipes de la CCI : elles font preuve de bienveillance et d’un grand professionnalisme pour nous accompagner au mieux ». La prochaine session du forum aura lieu le 4 décembre 2025. n

> en savoir plus : www.cote-azur.cci.fr

*Réunis dans le village des partenaires : Banque Populaire Méditerranée, AXA, Astoria Finance, Connect Pro, Somudimec, Duo Decimal et la Carsat Sud-Est.

Tatiana Rozoum, repreneuse d'entreprise azuréenne a participé au forum.

TROPHÉES DES UNIONS COMMERCIALES :

ET SI VOUS ÉTIEZ CANDIDAT ?

COMMERCE

La CCI a lancé la seconde édition de l’événement, qui distingue les unions commerciales azuréennes les plus performantes. Avec à la clé des financements conséquents pour les lauréats.

On le sait : l’union fait la force. Unis au sein d’associations ou de fédérations commerciales, les commerçants restent les premiers animateurs des cœurs de ville, grâce à des initiatives remarquables au service de tous et du territoire. C'est pourquoi la première édition des trophées des unions commerciales, organisée il y a quelques mois par la CCI (voir Azur Entreprises #144) a été un succès. En récompensant neuf belles initiatives à Antibes, Cagnes-sur-Mer, Nice, SaintLaurent-du-Var, Roquebrune-Cap-Martin, Vence, Villefranche-sur-Mer et Mandelieu-la-Napoule. Qui leur succédera en 2025 ?

Dans le 06, le commerce est un pilier de l'économie qui pèse plus de 75 000 emplois répartis dans près de 30 000 établissements, pour un chiffre d’affaires estimé à plus de 21.1 milliards d’euros (données 2022-2023). Surtout, le commerce de détail demeure le premier animateur des cœurs de ville, plébiscité par une population qui se presse aux animations en tout genre et tout au long de l’année. Initiés la plupart du temps par les associations commer-

ciales de quartier ou les fédérations du commerce, ces événements sont un incontournable des villes. C’est ce que la CCI a tenu à souligner par la création de ces trophées, destinés à récompenser les meilleures idées au service de la collectivité et du dynamisme commercial de tout le territoire azuréen.

Car défendre et soutenir le commerce de proximité à travers notamment ses unions commerciales fait partie de l’ADN de la CCI Nice Côte d’Azur. Son programme d’accompagnement et de soutien aux unions commerciales des Alpes-Maritimes s'appuie sur un fonds de soutien dédié à la mise en place d’animations et à booster l’effet réseau.

Voilà comment, cette année à nouveau*, la CCI a décidé d’affecter une partie de cette dotation aux trophées des unions commerciales. À la clé, 69 000 euros répartis en trois prix « or » de 10 000 euros chacun, trois prix « argent » de 8 000 euros et trois prix « bronze » de 5 000 euros. Un véritable coup de pouce pour dynamiser un secteur tourmenté, mais combatif.

Ces trophées récompensent la vitalité et la créativité des unions commerciales : "Elles ne sont jamais en manque d’imagination pour mettre en avant la profession, souligne Jacques Kotler, Vice-président de la CCI en charge du commerce. Cette initiative 100 % financée et organisée par notre CCI a été un vrai succès. Si le but est de distinguer les opérations qui ont su attirer du monde dans les rues commerçantes, cela va au-delà : les initiatives récompensées ont tout autant l'ambition d'apporter une vraie ani-

" Les unions azuréennes ne manquent pas d'imagination pour mettre en avant la profession ".

Jacques Kotler , Vice-président de la CCI en charge du commerce

mation de la cité, parfois même une dimension humaniste, comme la soirée de soutien aux soignants et à la lutte contre le cancer qu'a organisé l'association antiboise des commerçants de la Fontonne".

Autre point important : ces trophées touchent tous les bassins commerciaux du département : "De Mandelieu à Menton ! on espère cette année récompenser aussi des initiatives dans le haut et moyen pays azuréen, insiste Jacques Kotler. J'invite donc toutes les unions commerciales de notre département - il y en a près de 70 à ce jour - à présenter leur candidature. Parce que les prix permettent de renforcer financièrement leur dynamique d'action, mais pas seulement. C'est aussi un très bon levier pour valoriser leur créativité, leur détermination et bien sûr, recruter de nouveaux adhérents ! Le jury se réunira en mars prochain et les trophées 2025 seront remis au second semestre".

Carine Bonnuccelli est la présidente d’Antibes Cœur d’Azur, qui a remporté un trophée Or 2024 pour son opération « grande braderie », un grand rendez-vous commercial de l'été qui a désormais son édition hivernale. « Elle attire

Lors de la toute première remise des prix en décembre 2024, Carine Bonnuccelli, présidente d'Antibes Coeur d'Azur (photo de gauche, au centre) et Héloïse Lesage, présidente de Cagnes Grand Centre (photo ci-dessus).

beaucoup de monde et représente une aubaine pour l’ensemble de nos commerces de proximité. Quant au trophée que nous avons reçu, il va au-delà d’une reconnaissance de notre travail, insiste Carine Bonnuccelli. Il nous a valorisés auprès des partenaires, comme la municipalité. Mais aussi de la clientèle, alors que nous faisons face aux grands centres commerciaux. Ce coup de pouce financier va nous permettre de renforcer la communication extra-muros en faisant de l'affichage, de faire appel à une artiste pour travailler sur les visuels, d’engager des artistes de rue pour l'animation… Bref de renforcer encore notre attractivité. En outre, j'ai noté depuis le trophée un vrai regain d'intérêt des commerçants vers l'association. D'ailleurs, lors de la braderie d'août dernier, grâce au flux généré certains ont pu réaliser un chiffre d'affaires équivalent à une période de noël, donc l'impact est bien réel ».

Héloise Lesage préside Cagnes Grand Centre, qui a gagné un trophée argent 2024 avec son Green day, un anti Black friday à la cagnoise… « Le commerce local est le poumon économique mais aussi humain d'une ville : il lui permet de rester vivante et de ne pas devenir une simple ville-dortoir. Alors pour moi, ces trophées sont une très belle initiative de la CCI qui une fois de plus, nous soutient dans nos actions et nous aide à innover et à dynamiser toujours plus notre commerce local. Ce trophée a renforcé la visibilité de l'association : ce qui nous a permis de recruter de nouveaux adhérents, séduits par l'image et l'impact de la manifestation. J'ajoute qu'obtenir un prix "argent" a également dynamisé les équipes de l'association. Côté financement, l'enveloppe nous permet de revoir le site web, de programmer des campagnes de pub sur internet, d'initier du sponsoring sur les réseaux sociaux : résultat, on a déjà gagné plusieurs centaines d'abonnés, qui nous suivent sur nos pages toute l'année.

© Rédaction/ X/ Frediani

Les dirigeants des 5 enseignes azuréennes lauréates, qui briguent désormais un trophée PACA ou France : Sophie Chatelier (La nouvelle herboristerie, à Villefranche-sur-Mer, Cécilia Arrias (pâtisserie Miski à Antibes), Jean Stéphane Genuit (vélos électriques Ox6gene à Saint Laurent du Var), William Dechaud (Couteaux du chef à Mandelieu) et Didier Frediani (joailleriebijouterie Frediani à Nice).

1ers Trophées du Commerce : les lauréats azuréens bientôt récompensés à l'échelon régional, puis national ?

À côté des trophées de la CCI Nice Côte d'Azur qui récompensent les unions commerciales, les commerçants les plus performants des Alpes-Maritimes sont aussi mis en valeur à l'occasion de trophées récompensant leurs performances individuelles. "Ce nouveau concours est à la fois local, puis régional et enfin national, souligne Jacques Kotler. Il remplace le challenge national du commerce et des services - plus connu sous le nom des Mercures et Panonceaux d'Or - déjà organisé par le réseau des CCI de France". Outre les commerçants à titre individuel, ces trophées sont eux aussi dédiés à la valorisation des actions des unions de commerçants.

Côté commerçants, cinq prix sont décernés à chaque étape. Le premier est le prix entrepreneuriat – commerce entreprenant, qui récompense les commerces offrant de belles perspectives de croissance que ce soit dans le cadre d’une création, d’une « jeune pousse », d’une reprise, d’un nouveau développement commercial, de l’apprentissage, de la formation, du développement du personnel. Le prix innovation – commerce innovant couronne les commerces proposant des techniques de vente, un concept commercial, des services destinés aux clients ou des procédures internes. Le prix développement durable – commerce durable distingue les commerces ou services pour lesquels la transition écologique et/ou l’économie sociale et solidaire sont des leviers de

Mené en octobre dernier, notre Green day s'inscrit dans la lignée des Éco-défis et du programme européen Consum'less, pour lesquels Cagnes-sur-Mer et ses commerçants ont été récompensés respectivement en 2019 et 2022 avec une labellisation de près de 40 commerces, souligne Héloïse Lesage. Nous avions pour objectif au travers de cette journée d'accompagner le client à devenir un "consomm'acteur" et à repenser sa façon de consommer, même en centre-ville. En clair, prouver qu'on peut consommer mieux, tout en valorisant le commerce local. Pour cela, nous avons proposé des ateliers en cœur de ville, valorisant le zéro déchet et la consommation durable et responsable, ainsi qu'un défilé de mode avec près

développement économique et qui intègrent dans leurs opérations et leur stratégie les préoccupations sociales et environnementales. Il y a aussi le prix qualité-expérience client, qui récompense les commerces ou services pour la qualité de leur accueil, le design de leur boutique ou toute autre initiative au service d’une meilleure expérience client. Enfin, le jury remettra son prix du coup de cœur parmi les candidats des 4 autres catégories. Côté critères, il faut justifier de deux exercices comptables complets minimum à la date de dépôt du dossier pour toutes les catégories, à l’exception de la catégorie « entrepreneuriat ». Le point de vente du candidat doit aussi impérativement accessible (ERP) ou avoir obtenu une dérogation.

Pour les Alpes-Maritimes, cinq lauréats ont remporté les prix départementaux du concours, il y a quelques semaines : Sophie Chatelier (La nouvelle herboristerie, à Villefranche-sur-Mer, "développement durable"), Cécilia Arrias (pâtisserie Miski à Antibes, "coup de coeur du jury"), Jean Stéphane Genuit (vélos électriques Ox6gene à Saint Laurent du Var, "entrepreneuriat"), William Dechaud et Florent Léonardo (Couteaux du chef à Mandelieu, "innovation") et Didier Frediani, joaillerie-bijouterie Frediani à Nice, "expérience client"). Tous sont donc sélectionnés pour les trophées régionaux organisés au printemps 2025 par la CCI PACA, et éventuellement pour la grande finale nationale, qui se tiendra en juin 2025 à Paris.

d'une trentaine de commerces participants et une grande tombola offrant des produits et services uniquement locaux, ainsi qu'un vide-dressing en partenariat avec la municipalité. Le succès a été au rendez-vous avec un vrai flux de nouveaux clients extérieurs à notre périmètre, qui viennent en famille… il sera donc renouvelé cette année, mais sur la période des fêtes de Pâques et le défilé reviendra lui en mai ». n

* le concours 2025 est lancé, réception des candidatures jusqu'au 21 mars 2025

> en savoir plus  : www.cote-azur.cci.fr ou contacter le 04 93 13 73 00 developpementcommerce@cote-azur.cci.fr

LE FONDS BOOST CÔTE D’AZUR

TRANSFORME L’ESSAI

ACCÉLÉRATION

La deuxième promotion du dispositif d’accélération dédié à la croissance externe est dans les starting-blocks. La CCI aussi, engagée sur les volets accompagnement et financement.

Et rebelote ! Le programme Boost Côte d’Azur rempile pour une deuxième session. Dix nouveaux chefs d’entreprise vont suivre durant les six prochains mois le programme d’accompagnement à la croissance externe impulsé par l’UPE 06 et opéré par l’IRCE, la CCI Nice Côte d’Azur et Connect Pro. L’initiative vise à faire pousser sur le terreau azuréen où 90 % des entreprises ont moins de 10 salariés des entités plus solides, susceptibles de devenir demain les belles PME et ETI du territoire. Lequel connaît par ailleurs une problématique de transmission de plus en plus prégnante avec un dirigeant sur rois âgé de plus de 55 ans.

Deux handicaps qu’il devient « urgent de combler », dixit Karine Brut, trésorière adjointe de la CCI, en encourageant et soutenant notamment le levier de la croissance externe. « C’est une sacrée aventure que celle de la croissance externe, surtout pour un dirigeant de TPE qui a souvent le nez dans le guidon, relève-t-elle. Il ne dispose pas des équipes humaines et techniques pour mener à bien ce type d’opérations même si l’envie de changer d’échelle l’habite. Tout cela lui semble très compliqué, sans parler du risque, car il y a bien un risque. En l’accompagnant dans ce processus, en lui montrant que cela est possible, qu’il n’est pas seul mais entouré d’un écosystème bienveillant et pertinent, la

CCI tient son rôle, celui qui la guide depuis sa création à la fin du XIXe siècle, à savoir favoriser le développement économique du territoire et de ses entreprises. »

Destiné aux entreprises des Alpes-Maritimes et du Var dont le chiffre d’affaires oscille entre 1 et 10 millions d’euros, le dispositif Boost Côte d’Azur intervient avant tout comme un accélérateur de croissance. Il propose un programme d’accompagnement, mêlant ateliers collectifs (56 heures) et coaching individuel (20 heures), piloté par l’IRCE, en collaboration avec les équipes de la Direction Appui aux Entreprises et Territoires (DAET) de la CCI et un éventail d’experts. Un collectif qui forme et acculture le dirigeant au process de la croissance externe : de la validation de la stratégie au montage financier, en passant par l’identification de cibles, l’évaluation du prix de rachat, le cadrage juridique et fiscal… L’accompagnement est global et pensé sur le long terme. Car Boost s’intéresse aussi au financement à travers un fonds dédié opéré par Connect Pro. Son objectif est de pallier l’absence de solutions proposées à ce profil d’entreprises, laissées à elles-mêmes, qui de ce fait n’ont d’autres choix que de piocher dans leur trésorerie et/ou faire appel à un prêt bancaire. À cet égard, « nous avons réuni 10 millions d’euros

" C’est une sacrée aventure que celle de la croissance externe, surtout pour un dirigeant deTPE qui a souvent le nez dans le guidon".

Karine Brut, Trésorière adjointe de la CCI Nice Côte d'Azur

auprès d’institutionnels et de chefs d’entreprise pour financer, au travers de tickets allant de 300 000 à 1 million d’euros, les projets d’acquisition des entreprises inscrites au programme », explique Thomas Collet, directeur d’investissement chez Connect Pro. Parmi les contributeurs, la CCI a mis au pot une enveloppe de 500 000 euros. « La CCI s’engage aussi sur le volet du financement. Avant cela, elle avait déjà souscrit à d’autres fonds proposés pour soutenir le développement des entreprises de notre territoire, comme ceux sur le tourisme ou la transmission. Dans le cas de Boost, nous intervenons ainsi sur les deux bouts de la chaîne », souligne Karine Brut.

La première promotion boost Côte d'Azur, entourant Pierre Ippolito, président de l'UPE06.

implantation

" L’initiative Boost est précieuse pour les petites sociétés comme la nôtre ".

Julien Bounicaud, dirigeant de la Manufacture de la Méditerranée (Nice)

À ce jour, sur les dix entreprises de la première promotion* du programme Boost Côte d’Azur, clôturée en décembre 2024, trois ont identifié une cible et travaillent à son acquisition. Deux ont préféré temporiser, se considérant comme n’étant pas encore prêtes à faire le grand saut. Les autres continuent leur recherche, elles ont été mises en relation avec des cabinets dédiés. Ce premier bilan est jugé prometteur et laisse à penser que ce modèle de finance territoriale circulaire pourrait bien faire des petits ailleurs. Quant aux participants, ils sont unanimes sur le bien-fondé de l’initiative. En témoigne Julien Bounicaud, dirigeant de la Manufacture de la Méditerranée à Nice, groupe spécialisé dans l’agencement d’espaces, réunissant les métiers de la sellerie, de la tapisserie et de la menuiserie. Il compte 13 collaborateurs pour 1,50 M€ de CA. « Nous avions déjà opéré une croissance externe en 2023 mais je souhaitais approfondir mes connaissances sur le sujet afin de mener à bien un prochain projet. » Lequel a pris de l’envergure durant le processus. « Les échanges avec les intervenants et le fonds m’ont en effet permis de me projeter sur un projet d’acquisition plus important que je ne le pensais à l’origine avec une cible plus industrielle située à l’ouest de la région. Les discussions sont engagées, nous sommes dans la phase du montage et de l’analyse financière. L’initiative Boost est précieuse pour les petites sociétés comme la nôtre pour lesquelles il n’existe pas grand-chose pour les aider à se développer. J’ai trouvé l’accompagnement des intervenants de grande qualité et une vraie osmose s’est créée entre collègues de promotion. Nous nous sommes nourris des histoires et expériences de chacun. J’encourage tous ceux qui nous lisent à suivre ce parcours. Il ouvre des portes et offre la possibilité de regarder un peu plus haut ». n

*Erco, MDLM, Option Way, Provençale de Nettoyage, Genesius GCR, Berkley Peintures, Établissements Mérat, iPepper, Orsteel et Neoditel

> en savoir plus  : www.cote-azur.cci.fr/boostcote-dazur-la-solution-pour-une-croissance-rapideet-durable/

Hanno Klausmeier, dirigeant de l'implantation azuréenne de l'entreprise.

INFORMATIQUE

VEV PLATFORM SERVICES PERFORME

DEPUIS SON IMPLANTATION À SOPHIA ANTIPOLIS

Dirigée par Hanno Klausmeier (l’ex-président de SAP labs), VEV aide les organisations à accélérer leur transition vers le net-zéro et à réaliser leurs ambitions en matière de réduction des émissions de carbone grâce à une solution complète d'électrification des flottes qui intègre les véhicules, l'infrastructure de recharge et l'alimentation électrique. Un géant mondial de l’énergie, plus grand négociant indépendant de pétrole au monde, qui pose un pied à Sophia Antipolis à travers une filiale dédiée…à la mobilité électrique : c’est ce qui s’est passé avec la création par Vitol Group de VEV Platform Services France. Vitol pèse en effet lourd. Il affiche 400 milliards de dollars de chiffre d’affaires essentiellement dans les énergies fossiles. Mais il s’intéresse aussi à d’autres énergies et avait ouvert à Londres en 2022 une filiale consacrée à la gestion de flottes électriques professionnelles. C’est l’entité France de cette filiale, consacrée à la R&D, qui a été créée l’an dernier dans la technopole et qui va inaugurer le 7 mars prochain, des locaux flambant neufs (400 m2) à Ecoryzon.

Pourquoi Sophia ? La qualité de son écosystème bien sûr. Un vivier de talents aussi. Mais encore, un homme clé pour cette nouvelle activité : Hanno Klausmeier. Ancien président de SAP France, il est passionné par la mobilité électrique. En pionnier européen de l’électrification de flottes d’entreprises, il s’était engagé dès 2014 dans l’électrification du parc automobile du SAP Lab de Sophia Antipolis. Il avait ainsi aménagé une infrastructure dédiée à la recharge et assuré le développement de logiciels pour la gestion des 300 véhicules de collaborateurs. Et comme après plus de 31 ans dans ce grand groupe, il souhaitait s’engager dans une aventure de type startup, c’était l’homme de la situation. Vitol Group lui a proposé de développer sa filiale VEV France. Hanno Klausmeier y a mis une condition : rester ici avec son équipe.

Lancé en juillet 2023, le centre de R&D de VEV a grandi. Il s'est doté de nouveaux bureaux pour ses 20 collaborateurs, dont 95% d'ingénieurs. Il est chargé de créer les logiciels assurant le passage du diesel à l’électrique pour les flottes professionnelles (bus, camions de déchetteries ou de transport…). Le service va du sourcing de matériel (véhicules neufs, rétrofit...) à l’infrastructure de recharge en passant par la gestion de la charge, les études de parcours, d’usage et de coûts, la fourniture d’énergie. La totale. Ses premiers gros clients, VEV les a trouvés au Royaume-Uni : la police métropolitaine de Londres, le premier opérateur de bus britannique, des déchetteries... Elle a déjà quadruplé son chiffre d’affaires en 2024 et compte cette année lancer la commercialisation en France et dans les pays européens. Avec derrière la startup, tout le poids de Vitol. n

> en savoir plus  : www.vev.com

SCALE-UPS AZURÉENNES : LES AMBITIONS DE 10 BELLES POUSSES EN

PLEINE CROISSANCE

PERFORMANCE

Start-ups hier, aujourd'hui scale-ups en devenir, potentielles licornes? Coup de zoom sur dix championnes de l'économie azuréenne en pleine mutation.

Elles sont 10 jeunes pousses à avoir le potentiel pour devenir nos futures scale-ups… Akidaia (5 ans d’âge), Instant System (12 ans), Inalve (9), Legapass (4), Mycophyto (8), WanReport pour Matawan (6), Native Spaces (6), Vancelian (ex-Rayn, 8 ans), Videtics (6) et Wever (10 ans) font partie des startups régionales en hypercroissance, retenues par la French Tech Côte d'Azur pour le programme national Scale Up Excellence 2024. Objectif : les aider à atteindre de nouveaux paliers et entrer dans les prestigieuses listes French Tech 120 ou Next 40, d'où sont encore trop peu présentes les startups du 06. Retour d’expérience avec les dirigeants des 10 scale-ups azuréennes, qui reviennent sur leur jeune parcours et expriment leurs ambitions.

Elles vont de la deeptech à l’entreprise industrielle. Avec ses champignons magiques, Mycophyto de Justine Lipuma, était déjà en 2023 dans le “programme French Tech 2030”. En

" Le programme nous a apporté de la visibilité, un partage d’information entre pairs, notamment avec la création d’un groupeWhatsApp. Il a montré qu’il y avait une dynamique sur la Côte".

Gilles Malichard, fondateur et dirigeant de WanReport (Sophia Antipolis)

2024, la deeptech d’Inrae a continué à accélérer vers l’industrialisation de sa technologie. Elle a poursuivi ses levées de fonds, gagné en notoriété. Elle faisait partie en octobre de la délégation officielle emmenée au Maroc par le président de la République. Elle a multiplié sa capacité de production et de commercialisation. Avec l’ambition de faire de la France un leader de l’agriculture augmentée. Sortie d’Inria Sophia, Inalve (18 collaborateurs), autre deeptech, a pu se préparer au grand démarrage industriel. “En 2024 de belles avancées ont été faites”, souligne Véronique Raoul, CEO : “une levée de fonds de 4,7 M€, une entrée dans l’Accélérateur Néo Startups industrielles de bpifrance, la nomination European Blue Champion”. Forte d’une technologie innovante sur la culture de microalgues en biofilm, elle approche aujourd’hui de son véritable décollage : la création dans la plaine du Var à Nice d’une usine de production de ses microalgues pour l’alimentation et la santé animale.

Après le développement technologique, la commercialisation … Dans cette montée en puissance, Videtics, Wever ou Akidaia, passent de leur côté d’un développement technologique à une phase de commercialisation massive et n’hésitent pas à s’adapter aux évolutions du marché. “Nos caméras intelligentes ont obtenu de la visibilité avec les opérations de sécurisation du Festival de Cannes et des JO de Paris. Mais aujourd’hui, c’est dans le secteur privé que nous nous développons. Avec Suez, Veolia, EDF, Leroy Merlin nous travaillons moins sur le volet sécurité mais surtout sur la compréhension des parcours clients, le comptage, les statistiques, la gestion de jauge”, note Alan Ferbach, CEO.

Le développement de sa plateforme terminé, Wever, créée après avoir gagné le Challenge Jeunes Pousses de Telecom Valley, accélère maintenant la commercialisation en Europe de ses solutions “clé en main” pour les projets de mobilité des collectivités ou entreprises. “Mais nous adaptons aussi notre outil à d’autres besoins, comme la gestion des communautés”, note Thomas Cote, son CEO. Akidaia, piloté par Gaël Lededantec, a finalisé

Les dirigeants des futures scale-ups de notre territoire : Gaël Lededantec (Akidaia), Yann Hervouet (Instant System), Véronique Raoul (Inalve), Jean-Charles Chemin (Legapass), Justine Lipuma (Mycophyto), Gilles Malichard (WanReport-Matawan), Tanya Bencheva-Vigier (Native Spaces), Denis Huyn (Vancelian), Alan Ferbach (Videtics) et Thomas Côte (Wever)

Ces startups qui changent d’échelle

Mais qu’est-ce au juste qu’une scale-up? Interrogé, ChatGPT avance cette définition : “une scale-up est une entreprise en forte croissance qui a dépassé le stade de la startup et qui accélère son développement, notamment à l’international. Elle est caractérisée par une augmentation significative de son chiffre d’affaires, de ses effectifs et de son influence sur son marché.” Scale-up indique donc le changement d'échelle d’une entreprise. Selon Bpifrance, la principale différence tient dans le stade de développement et de croissance. Une start-up est une jeune entreprise. Elle est en phase de création, elle cherche à faire valider son produit sur le marché, ainsi qu’à obtenir des financements pour une croissance rapide. En revanche, une scaleup a déjà franchi ces étapes. Elle est en train de passer à l’étape suivante, de changer d’échelle. Son pro-

la “boîte noire” placée au cœur de son système révolutionnaire de contrôle d’accès. “Le produit est prêt et nous commençons à vendre depuis un peu plus d’un an”, explique Gaël Le-

duit est validé sur le marché, son rythme de croissance est stable et durable. En chiffres, une scale-up emploie au moins 10 personnes, affiche un taux de croissance d’au moins 20% sur les trois dernières années et un chiffre d’affaires entre 1 et 3 millions d’euros.

Les dix jeunes pousses du programme s’inscrivent bien dans ce passage à l’échelle. Elles ont dépassé le simple stade de la startup et sont dans une logique de croissance soutenue. Mycophyto et Inalve accélèrent leur transformation en entreprises industrielles. Videtics, Wever ou Akidaia, passent d’un développement technologique à une phase de commercialisation massive, Instant System, Vancelian, Matawan sont déjà en bascule, Native Spaces et Legapass élargissent leur gamme de produits. n

dedantec, CEO de l'entreprise. “Nous entrons dans la phase de création d’un circuit de distribution sur la France”.

suite en page 12

Instant System, Vancelian et Matawan en plein basculement. Même effervescence et volonté d’expansion chez les cinq autres. Instant System (130 collaborateurs et un CA de 13,6 M€ en 2024) se prépare à une année 2025 exceptionnelle dans les services de mobilité urbaine. “Nous sommes déjà en pleine accélération (+50% en 2023 et en 2024), et nous allons encore accélérer avec des développements pour la plateforme, de nouveaux produits, une internationalisation poussée” promet Yann Hervouet, CEO. Le tout porté par une levée de fonds en cours de 20 à 50 M€, plus conséquente que celle de 2021 (8 M€).

Quant à Rayn, elle “a changé de nom en Vancelian pour marquer ce passage d’une startup à une entreprise toujours axée sur l'innovation, mais qui met désormais davantage l'accent sur la gestion de patrimoine” explique Denis Huyn, directeur exécutif France. Le basculement de Matawan est encore plus affirmé. Elle est déjà lauréate 2024 du French Tech 120 mais a placé dans le programme sa filiale WanReport, une startup sophipolitaine rachetée en 2019 qui affiche de belles ambitions. “Nous voulons créer un champion européen et devenir l’Amadeus du transport du quotidien” s'enthousiasme Gilles Malichard, fondateur de WanReport (ex-MobiReport avant son rachat).

Des levées de fonds toujours nécessaires. De grandes promesses aussi avec Native Spaces dans le secteur événementiel cher à la Côte d’Azur. ” En 2024, nous avons géré plus de 300 événements et ajouté 1 000 lieux dans notre offre”, note Tanya Bencheva-Vigier, CEO et fondatrice. “Mais la grande accélération est pour 2025, avec outre une commercialisation en Europe, l'intégration de services permettant d’organiser un événement de A jusqu’à Z.” Pour Legapass aussi, 2025 démarre très fort. À côté de son “coffre-fort du numérique”, Jean-Charles Chemin vient d’ajouter un second produit VigiNot à l’usage des notaires pour les aider à rester en conformité réglementaire.

Pour les dix startups azuréennes - notons que cinq sont niçoises, une est grassoise et quatre sophipolitaines - même si l’important est de faire du chiffre, les levées de fonds n’en restent pas moins nécessaires pour accélérer et garder le leadership. Elles ont presque toutes levé en 2023 ou 2024 pour financer leur expansion. Vancelian (ex-Akt.io) : 27 M€ en 2022 ; Instant System, entre 20 et 50 M€ en vue ; Native Spaces : 2 M€ ; Legapass : 2 M€ ; Mycophyto : 5 M€ ; Inalve : 4,7 M€ ; Wever : 500 k€. Ces financements leur permettent d’industrialiser leur production, d’investir en R&D, et surtout d’accélérer leur commercialisation.

Ce que leur a apporté le programme Excellence? Déjà, de mieux caler leur stratégie de croissance. Tous ont apprécié les rencontres avec des startuppers qui avaient déjà réussi le

La

French Tech Côte d’Azur met le cap sur

C’est une des priorités de leur mandat à la French Tech Côte d’Azur : faire passer les jeunes pousses innovantes de startups à scale-ups. Quand elles ont été élues co-présidentes en novembre 2023 (voir Azur Entreprises #140), Betty Seroussi et Élodie Bondi ont mis en avant un objectif : aider les startups déjà créées à changer d’échelle et à monter en puissance. Toutes deux fondatrices d’une startup qui a déjà fait la bascule (Travel Planet pour la première et Qualisteo pour la seconde) elles connaissent bien les problématiques particulières de cette étape et les difficultés rencontrées sur le chemin de la transformation en entreprise de taille intermédiaire (ETI) .

Il existait déjà au sein de la FTCA un Club Scaleup qui organisait des réunions avec de grands intervenants. “Mais nous avons voulu aller plus loin, explique Betty Seroussi : nous avons décidé de créer un collège spécifiquement pour les scaleups. Il s’agit d’un cinquième membre à part entière de l’association. Il vient s’ajouter aux quatre membres territoriaux que sont Cannes is Up, Grasse à la Tech, Nice start(s) Up et Telecom valley.” Mais les scale-ups se reconnaissent-elles forcément dans le programme des membres territoriaux ? “ Pas forcément, précise Élodie Biondi. Elles ne parlent pas des mêmes sujets, n’ont pas les mêmes préoccupations qu’une jeune pousse qui démarre.” Validé à l’unanimité par la FTCA, le collège réunit aujourd’hui une vingtaine de scaleups. Mais il en a identifié une quarantaine d’autres dans les Alpes-Maritimes et tient à élargir le cercle avec de nouveaux adhérents venant d’horizons et de métiers différents.

passage ou avec des représentants des grands du numérique. “Le programme nous a apporté de la visibilité, un partage d’information entre pairs, notamment avec la création d’un groupe WhatsApp. Il a montré qu’il y avait une dynamique sur la Côte”, relève Gilles Malichard. Ont été appréciés aussi l’accompagnement par une agence de communication, les rencontres à Paris avec des acteurs qui font partie du Next40 et120. Cela même si les startups, occupées par leur déploiement, n’ont pas pu pour

les scale-ups

“Travel Planet avait participé en 2023 au programme Scale Up Excellence”, poursuit Betty Seroussi. Il réunissait cinq capitales French Tech autour de l’hypercroissance des startups et associait cinq territoires pour disposer d'une masse critique comparable à celle de l’Île de France. Ce programme a été renouvelé en 2024 avec dix autres scale-ups (Akidaia, Instant System, Inalve, Legapass, Mycophyto, Matawan, Native Spaces, Rayn -aujourd’hui Vancelian-, Videtics et Wever). Il leur a permis des rencontres, des mises en relation, une labellisation, de la visibilité. Nous travaillons aussi à un nouveau programme pour 2025 qui emmènera dix autres scale-ups azuréennes sur le chemin de l’hypercroissance, en direction du French Tech Next 40/120.”

Outre les scale-ups, plusieurs autres challenges s’inscrivent sur la feuille de route 2025 de l’association. “Nous avons obtenu la labellisation capitale French Tech en 2023. Elle court jusqu'à fin 2025 et cette année nous postulons de nouveau pour ce label. Il faut le gagner, souligne Betty Seroussi. Nous nous efforçons aussi d’assurer la collaboration entre les quatre territoires. Quatre marques fortes. Il s’agit de faire en sorte qu’ils ne fonctionnent pas comme quatre mini FT, d’harmoniser les événements qu’ils organisent, de les répartir sur les quatre territoires. Pour l’exemple, une des belles manifestations de l’année, Agritech aura lieu à Grasse en mars. Nous voulons mettre en avant la valeur de chacun de nos quatre territoires et montrer qu’ensemble ils seront encore plus forts.”

> en savoir plus  : www.frenchtechcotedazur.fr

certaines participer à tous les déplacements. Le programme aura aussi renforcé leur détermination et aura mis en lumière ce phénomène scale-up sur la Côte d’Azur : grâce à la mise en place d’un écosystème performant (pépinières, hôtels d’entreprises, incubateur, lien avec les laboratoires) un foisonnement de startups. La French Tech Côte d’Azur en a identifié une soixantaine qui montent en gamme et qui seront les ETI de demain et pourquoi pas… les prochaines licornes. n

Élodie Biondi et Betty Seroussi, co-présidentes de la FTCA.

Vos espaces professionnels pour votre évènement d’entreprise, journée d’étude ou coworking à Nice & Cannes

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Scool, Hôtel du Pin

6 rue Emmanuel Philibert, 06300 Nice

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Crédits
photo : Kevin Leinster

VINCENT THIRION :

" LA CCI ET BPMED PARTAGENT DES VALEURS COMMUNES DE PROXIMITÉ ET D’ATTACHEMENT

FORT AU TERRITOIRE "

Le Directeur Général Adjoint en charge du Pôle

Exploitation de la banque Populaire Méditerranée rappelle l’engagement de l’établissement au service du développement économique, en particulier au travers du partenariat noué avec la CCI.

Pouvez-vous nous faire le point sur l’engagement de la BPMED en faveur du développement économique azuréen ?

Nous sommes une banque coopérative, régionale, profondément ancrée sur son territoire qui accompagne les acteurs locaux. L’avantage de notre modèle, c'est que toutes les décisions se prennent en circuit court et en adhérence avec les enjeux de développement et de transition de notre territoire, grâce à notre connaissance fine du tissu économique. Cette réactivité est au service de tous les acteurs économiques qui vivent et entreprennent sur notre territoire.

Quelle est votre vision sur de la conjoncture économique départementale ?

Nous avons la chance d’être sur un territoire attractif et diversifié, ce qui nous permet d’être plus résilients lors des périodes de

crise économique. Si l’activité azuréenne est bien sûr corrélée avec tourisme, il me semble très important de promouvoir l'ensemble de ses secteurs et d’être aux côtés de toutes les entreprises, que ce soit sur le pôle mondial du parfum que représente Grasse, à Sophia Antipolis, ou au coeur des villes.

Pourquoi la Banque Populaire Méditerranée a-t-elle souhaité soutenir les actions de la CCI Nice Côte d’Azur ?

La CCI et BPMED partagent des valeurs communes de proximité et d’attachement fort au territoire. Le partenariat qui nous associe perdure depuis plus de 18 ans. Nous le faisons vivre chaque année en nous adaptant aux attentes des professionnels et des entrepreneurs. Ainsi, la BPMED participe régulièrement aux côtés de la CCI sur des thématiques d’actualité et d’expertises.

« Nous avons la chance d’être sur un territoire attractif et diversifié, ce qui nous permet d’être plus résilients lors des périodes de crise économique »

Quels sont justement les principaux éléments de cette coopération ?

Nous sommes présents avec les équipes de la CCI sur divers sujets structurants comme le commerce en franchise, un secteur sur lequel le groupe Banque Populaire est historiquement présent. Les équipes de la BPMED sont notamment engagées sur l’événement phare, le forum franchise Côte d'Azur, que la CCI organise à l’Allianz Riviera. Nous participons aussi à des ateliers à destination des franchisés ou de futurs franchiseurs.

Vous êtes aussi aux côtés des porteurs de projet, dans le cadre de transmissions et de reprises des TPE et PME…

En effet, de nombreuses PME et TPE, cherchent à céder leur activité ou au contraire à faire de la croissance externe. La CCI dispose de services de mise en relation des cédants et des acquéreurs, notamment la bourse cession-reprise et des équipes dédiées. Grâce à la présence de la BPMED sur le Business Transfer Forum, événement annuel, ou encore sur les pitchs de repreneurs d’entreprises, nos collaborateurs peuvent échanger avec eux et leur présenter nos offres complètes de banque au quotidien, de financement, de gestion des flux, d’ingénierie patrimoniale…

Vous intervenez également pour l’entreprenariat au féminin...

Oui, depuis 3 ans, nous prenons part à la journée "Ose, le Cercle Business des Entrepreneures", cet événement permet aux femmes de renforcer leur réseau et de pouvoir échanger avec nos experts BPMED sur l’ensemble des univers de besoins. n

SYLVAIN ROY

À LA BARRE D’AMADEUS, LE NAVIRE-AMIRAL DE SOPHIA ANTIPOLIS

Il a pris la suite de Denis Lacroix cet été. Il devient ainsi le dirigeant du plus grand centre de R&D du leader européen des technologies de l’industrie du voyage, également premier employeur de la technopole (plus de 4.000 salariés), tout en continuant à piloter la stratégie technologique pour l’ensemble des secteurs d'activité de l'entreprise. Il détaille sa feuille de route pour 2025.

C’est le navire amiral de la technopole de Sophia Antipolis. Avec plus de 4 200 salariés répartis sur ses deux sites de Valbonne et de Villeneuve-Loubet, le centre R&D d’Amadeus pèse lourd en emplois comme en rayonnement international. Chaque changement de pilote est aussi suivi avec attention par l’écosystème sophipolitain qui a salué au 1er août dernier, l’arrivée aux commandes de Sylvain Roy. Jusqu’à présent CTO (Chief Technical Officer), il a succédé à Denis Lacroix qui partait à la retraite et avait assumé la traversée du groupe dans la tempête Covid. Flash sur le nouveau président d’Amadeus France, qui reste également CTO.

“J'ai commencé ma carrière chez Amadeus il y a plus de 20 ans, en tant que développeur C++ et j'ai occupé depuis diverses fonctions dans le domaine de la R&D”, rappelle Sylvain Roy. “Cela m’a permis d’acquérir une vision à 360° des activités d'Amadeus. Extrêmement utile dans mon rôle actuel de CTO. La fonction de président d’Amadeus France était nouvelle et m’a fait découvrir de nouvelles facettes du leadership, en particulier dans un

écosystème local. Etre à la fois CTO d'une entreprise définie par la technologie et président de son plus grand centre de R&D et de marketing produit, le lien est évident”, poursuit Sylvain Roy. “À travers ces deux fonctions, j'ai ressenti le besoin de renforcer l'alignement entre les décisions liées à la technologie et les besoins de l'entreprise. Amadeus a pour objectif d'être le facilitateur technologique de l'industrie du voyage. Nous visons à exploiter une plateforme technologique qui alimente un écosystème de solutions ouvertes, connectées et flexibles.”

La feuille de route pour 2025 ? “Amadeus est fondamentalement engagée dans l'innovation. Notre souhait est de continuer à échanger avec nos pairs, de contribuer à enrichir notre écosystème sophipolitain et porter de grands projets territoriaux d'innovation qui nourrissent notre ambition d'optimiser l'expérience des voyageurs”.

L’emploi ? “La France est un marché majeur pour Amadeus, avec plus de 4 300 employés, dont plus de 4 200 répartis entre nos campus

de Sophia Antipolis et de Villeneuve-Loubet. Nous avons recruté entre 300 et 400 personnes par an au cours des trois dernières années et nous continuerons à recruter des profils de haut niveau en France.”

La diversification ? “Dans notre volonté d'améliorer l'expérience du voyage pour tous, partout dans le monde, nous sommes constamment en train d'élargir notre champ d'action. Les acquisitions de Vision-Box, un leader dans le domaine de la biométrie, et de Voxel, un acteur de premier plan dans le domaine de la facturation électronique et de solutions de paiement B2B, vont dans le sens de notre stratégie de diversification.”

Et l’IA ? “Au cours des deux dernières années, l'intelligence artificielle générative (GenAI) a occupé le devant de la scène dans l'industrie du voyage. Parallèlement aux versions plus établies de l'intelligence artificielle (IA), cette technologie devrait continuer à avoir un impact significatif sur notre secteur en 2025”. n

> en savoir plus : amadeus.com

INDUSTRIE

AZUR COVER (ANTIBES) :

DES SOLUTIONS POUR L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

La PMI se positionne comme le spécialiste des solutions anti-chaleur pour aider les entreprises à se conformer au décret Éco Énergie Tertiaire.

C’est l’histoire de deux copains de lycée. Le bac en poche, ces antibois suivent des voies différentes. Tony Ramos rejoint Skema Business School à Sophia Antipolis, passe par les USA puis Paris. Théo Cilins lui, intègre l’IUT de Nice en Gestion Entreprise Administration et part finir ses études au Canada. Mais ne se perdent pas de vue… « Nous avons toujours eu l’intention de nous retrouver sur la Côte d’Azur pour travailler sur un projet commun », explique Théo Cilins. Azur Cover voit le jour en août 2024 : « Nous proposons une solution anti-chaleur pour tout bâtiment du secteur tertiaire ou public, pour les aider à se conformer au décret Eco Énergie Tertiaire, qui impose la réduction progressive de la consommation d’énergie dans les bâtiments et parties de bâtiments à usage tertiaire de 1 000 m² et plus ».

Quelle solution ? « Une peinture à appliquer sur les toits qui permet de réfléchir les rayons du soleil, notamment en été. Résultat : on abaisse la température intérieure d’une douzaine de degrés, de fait, la climatisation est moins sollicitée. » Si ce type de produit existe déjà sur le marché, l’offre d’Azur Cover se distingue. Entièrement fabriquée en France, cette peinture contient en plus un aérogel à base de silice qui évite les déperditions de chaleur en hiver, tout prolongeant de 10 ans la durée de vie de l’étanchéité de la toiture*. Atout supplémentaire d’Azur Cover : un service

complet d’étude, d’application, de suivi et d’entretien. Une démarche également appliquée pour un vernis transparent applicable au rouleau sur les vitres, qui lui aussi offre des résultats vérifiés contre la chaleur : réduction de 90 % des infrarouges et de 99 % des UV.

La PMI antiboise a réussi son positionnement en quelques mois. Un développement commercial stimulé depuis son adhésion au Club Énergie Côte d’Azur, créé en 2020 par le CCI pour rassembler toutes les activités liées à l’énergie et accélérer la transition énergétique du territoire. « Nous avons découvert ce club au salon IBT** en octobre dernier. Depuis nous avons pu être exposant lors de la journée « Je passe à l’Action » le 9 janvier dernier - organisée par La CCI et la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis - pour offrir un accompagnement concret et avancer vers la mise en conformité du décret Eco Énergie Tertiaire, détaille Tony Ramos. Une excellente opportunité pour présenter nos solutions, rencontrer des entreprises, des collectivités qui veulent s’engager dans cette démarche ». n

*source Centre Scientifique et Technique du Bâtiment

**Le rendez-vous des filières de l’Industrie, du Bâtiment et de la Technologie, coorganisé par la CCI, l’UIMM Côte d’Azur, la FBTP 06, PRODAROM et l’UPE06

RESTAURATION

LE ROMARIN, UNE RÉUSSITE GOURMANDE

Au gré des saisons, la belle adresse de la Colle-sur-Loup a su s'imposer dans le paysage culinaire azuréen.

Repris en 2022 par les époux Charlier, des restaurateurs expérimentés - c'est leur troisième affaire - l'ancien "gastro" est devenu une table d'inspiration méditerranéenne et contemporaine, réputée pour ses viandes, d'ailleurs distingué Travellers' Choice 2024 sur Trip advisor. "Notre carte suit les marchés et les saisons, avec des produits maison offrant de la qualité à des prix raisonnables. On joue aussi l'approvisionnement en circuit court, un aspect auquel la clientèle est sensible. De plus, le 100 % français premium est notre exigence pour nos viandes - y compris notre côte de bœuf Wagyu et les T-bones qui viennent d'Aubracgrâce à la collaboration avec la Boucherie Stéphane, un artisan passionné de Cagnes-sur-Mer. Nous capitalisons sur l'ambiance familiale et intime de notre restaurant, mais aussi sur sa belle bâtisse provençale, dont nous sommes tombés amoureux immédiatement !" souligne Gisèle Charlier.

Pour garantir leur réussite, le couple de restaurateurs s'est bien sûr appuyé sur la CCI. " Nous avons rejoint différents programmes portés par la chambre. Éco-défis, pour lequel nous avons été labellisés Or, nous apparaissait comme une évidence : tri, économies d’énergie. À cet égard, nous avons changé nos réfrigérateurs et fours et ainsi baissé la facture énergétique de 25 à 30 %. Nous avons également suivi l’accompagnement SARE (service d’accompagnement à la rénovation énergétique), afin de prioriser les investissements à venir. Enfin, le programme Mon Projet d’Entreprise-Développemen nous a permis d’obtenir une subvention pour des travaux de second-œuvre et de travailler sur le marketing et l'identité visuelle de notre établissement" précise Gisèle Charlier, qui indique aussi espérer recruter des saisonniers au printemps prochain, après une année 2024 encore meilleure que la précédente en termes de chiffre d'affaires. n

INDUSTRIE

REPOSITIONNEMENT STRATÉGIQUE POUR YACHTING INNOVATION (MOUANS-SARTOUX)

Spécialisée dans les aménagements intérieur et extérieurs des yachts, l'entreprise opère sa mue en capitalisant sur son savoir-faire en technologies et matériaux écoresponsables. Pour cela, elle a participé au programme PSI 4.0 Carbone, dispositif mis en œuvre par les CCI. Rencontre avec le dirigeant, Brieuc Chauris.

Ce n'est pas qu'un argument commercial : « La démarche environnementale est vraiment au cœur de notre projet » affirme Brieuc Chauris, dirigeant de l'entreprise azuréenne, basée dans la zone de l'Argile. « C’est la raison pour laquelle nous avons décidé de suivre le Parcours Sud Industrie 4.0 (PSI), car il s’inscrit totalement dans notre projet d’industrialisation. » Un projet d’ampleur, pour une stratégie d’entreprise réorientée. « Nous étions initialement positionnés sur l’aménagement intérieur et extérieur des yachts et des bateaux : cloisons, plafonds, sols, fabrication de mobiliers sur-mesure, etc. Mais aujourd’hui, dans cette activité nous sommes juste sur la continuité de certains contrats. Désormais, nous nous concentrons complètement sur la production de panneaux composites spéciaux pour le terrestre, le naval, le transport, etc. »

Un véritable repositionnement stratégique, avec à la base un produit totalement innovant : « Les panneaux que nous proposons sont issus des travaux menés par notre

propre département R&D. Ce qui les distingue, c'est leur conception en composite d’origine biosourcé ou de produits recyclés à 95 % et bien sûr, ils sont eux-mêmes recyclables. Mais aussi des qualités exceptionnelles, dont la durée de vie des panneaux allant au-delà des dix ans ou la légèreté, qui permet de réduire les émissions de Co2 générées par le transport. Nos produits s’inscrivent donc parfaitement dans une dynamique de décarbonisation, ce que beaucoup d'entreprises recherchent aujourd'hui. »

Avec un investissement global de 350 000 euros, l'enjeu est donc de taille pour la PMI mouansoise et le programme PSI 4.0, un argument hautement stratégique. Mis en œuvre depuis plusieurs années par la Région Sud avec les CCI de PACA, il est pensé pour les PMI et ETI souhaitant développer leur compétitivité et intégrer le numérique, tout en réussissant leur transition écologique-énergétique et la décarbonation de leur processus industriel. « Quand la restitution a été faite, le diagnostic a permis de comprendre certains mé-

canismes pour prioriser les actions à mener afin d’optimiser notre niveau de performance de productivité et de rentabilité, précise Brieuc Chauris. Déjà présentés sur les salons professionnels, nos produits ont reçu un excellent accueil. Nous sommes donc tout à fait enthousiastes et la CCI poursuit notre accompagnement : cette fois pour l’obtention de labels et de certificats attestant de la fiabilité et des performances de nos produits. »

La dynamique est lancée... Un projet de maison va bientôt voir le jour : « Avec une architecte spécialisée dans l’habitat passif, nous avons conçu une habitation légère de loisirs. Entièrement fabriquée avec nos panneaux sandwich en liège expansé pur - un produit hautement performant thermiquement - cette habitation légère extensible de 20 m² réalisée dans la région de Montpellier sera livrée en mai prochain ». n

> en savoir plus : www.yachting-innovation.com

Brieuc Chauris, fondateur et dirigeant de l'entreprise.

sur le terrain

PITCH FINANCEMENT : PORTEURS DE PROJETS, FAITES-VOUS (RE)CONNAÎTRE !

DÉVELOPPEMENT

Organisées par la CCI, les sessions mensuelles de pitchs financements sont une opportunité à saisir pour les porteurs de projets avancés ayant réalisé leur business plan. En 15 minutes, ils ont l’oreille attentive d’experts de l’entrepreneuriat, peuvent rencontrer un conseiller CCI pour structurer leur pitch et préparer leur recherche en financements.

C’est devenu l’un des rendez-vous incontournables proposés mensuellement par la CCI. Le pitch financement s’adresse aux personnes ayant finalisé leur projet et souhaitant le peaufiner avec des experts de la création d’entreprise, avant de rencontrer des financeurs. Il s’adresse donc à tout candidat ayant suivi des programmes de la CCI, comme la célèbre formation « 5 jours pour entreprendre » ou encore l’accompagnement individuel « Bâtir un projet entrepreneurial durable ». Une fois l’inscription faite, une série de rendez-vous individuels est programmée afin d'aider le porteur à travailler sur la présentation globale de son projet.

Le pitch en lui-même dure 15 à 20 minutes et aborde à partir d’une présentation PowerPoint tous les éléments constitutifs du projet, l'étude de marché, de la concurrence, le prévisionnel, les ressources… S’ensuit une séance de questions avec les experts des partenaires de la CCI : banque (BPMED) et assureur (Axa). Selon la nature du projet et le secteur d’activité prévus, d’autres experts peuvent être présents pour finaliser la présentation et même aider le futur dirigeant dans sa recherche de financement.

Ainsi, chaque année depuis sa création en 2021, le pitch financement accompagne plus d’une vingtaine de porteurs de projet dans leur dynamique entrepreneuriale.

Parmi eux, Benjamin Gicquel repreneur du e-commerce d'étagères Teebooks à Nice : « Dans ma démarche de reprise d’entreprise, j’étais déjà en relation avec la CCI. C’est donc tout naturellement que j’ai fait appel à ses équipes, une fois l’entreprise trouvée et mon offre acceptée, pour la recherche de financement. Participer à une séquence de pitch m’a été proposé à ce moment-là : c’était l’occasion d’exposer mon projet à un panel d’experts et de le renforcer. En amont, j’ai travaillé avec la CCI pour préparer mon argumentaire. Par l’exemple l’aspect positif de faire un diagnostic RSE, pour savoir de quelle manière l’entreprise se positionnait sur ce plan. Aujourd’hui, j’ai trouvé les financements auprès des banques, je suis devenu repreneur de Teebooks à Nice et j’ai hâte de passer à la phase active. Mais je dois reconnaître que lorsqu’on se lance dans l’aventure entrepreneuriale à travers une reprise, on est loin d’imaginer toutes les démarches à faire et les étapes nécessaires à passer. Le pitch vous permet de s'entourer des bonnes personnes. »

Blanchard Tubind (Pano Nice Est) a lui aussi vécu l'expérience : « Avant d’être chef d’entreprise j’étais un professionnel de la banque et assurance. D'ailleurs, je finançais - ou non - les porteurs de projets... Et il était évident que les dossiers qui avaient été accompagnés par un

" Ce n’est pas un exercice facile. Mais c’est indispensable car cela permet de révéler les zones d’ombre, le réalisme des chiffres et du prévisionnel, des charges envisagées, le fonds de roulement prévu… ".

Blanchard Tubind , dirigeant de Pano Nice

dispositif d'experts étaient toujours mieux préparés que les autres, ce sont eux qui passaient le cap. C’est donc naturellement que, dans le cadre de ma recherche d’entreprise, j’ai contacté la CCI. Je savais qu'elle accompagnait les repreneurs dans leurs démarches. Pour moi, l’objectif en participant à une séquence était double. Premièrement, pouvoir m’habituer à l’exercice du pitch puisque le but est justement de le faire ici dans de conditions réelles, face à des experts. Cela m’a permis de m’échauffer et de caler mon discours pour le rendre plus persuasif. Reste que ce n’est pas un exercice facile. Mais c’est indispensable car cela permet de révéler les zones d’ombre, le réalisme des chiffres et du prévisionnel, des charges envisagées, le fonds de roulement prévu… C’est un vrai test sur la viabilité de votre projet. Le deuxième objectif, c'était d’évaluer non pas le projet en lui-même, mais ma propre capacité en tant qu’entrepreneur et la cohérence générale de ma démarche : pourquoi tel secteur, pourquoi telle stratégie ? Le pitch permet aussi, d’être en contact avec des professionnels qui maîtrisent ces aspects sur el bout des doigts et de bénéficier très rapidement d'une équipe pour vous accompagner, cette fois-ci, dans la vie de votre entreprise. À mon sens, c'est une clé de la réussite». n

> en savoir plus : www.cote-azur.cci.fr/solutions/ pitcher-son-projet/

CYBERSÉCURITÉ :

COMMENT AMÉLIORER LE NIVEAU DE VOTRE ENTREPRISE

Les cyberattaques sont une menace de plus en plus réelle. Pour éviter d’en être victime, La CCI vous accompagne avec le nouveau programme gratuit MonAideCyber.

En 2023, l’ANSSI constatait que 34% des victimes des araques par rançongiciel concernaient les TPE, PME et ETI. Ce qui prouve désormais que les petites structures quelles que soient leur taille ou leur secteur deviennent des cibles privilégiées des cybercriminels. Pour faire face à cette menace la CCI propose gratuitement un diagnostic cybersécurité, "MonAideCyber" conçu par l'ANSSI, afin de réduire les risques liés à la cybercriminalité.

Le programme commence par un diagnostic comportant une trentaine de questions et durant entre 1 heure et 1 h 30. Celui-ci s’appuie sur un référentiel de questions et de mesures de sécurité qui se focalise sur les risques de rançongiciels et de cybercriminalité de masse. Il permet aussi de prioriser les interventions à mener : six mesures de sécurité

sont identifiées et priorisées au regard de la situation de l’entreprise et de l’évolution de la menace. Elles sont à réaliser dans les six mois à l’issue du diagnostic.

Pour aider les entreprises à mettre en œuvre ces mesures, elles sont orientées vers les ressources publiques nationales comme les guides de l’ANSSI et le dispositif d’assistance de Cybermalveillance.gouv.fr qui référence des prestataires spécialisés. À l’issue de ces six mois, un point de suivi est réalisé par l’aidant cyber et avec le dirigeant ou la dirigeante, pour suivre l’évolution, apporter des conseils additionnels et les guider vers des services et des dispositifs complémentaires si nécessaire n

> en savoir plus : www.cote-azur.cci.fr/cybersecuritepassez-a-laction-avec-votre-cci/

Pierril Vandamme (Fiduciaire Wilson à Nice) : « Le diagnostic a révélé de nombreuses failles dans nos systèmes »

Assistant de comptabilité et gestion informatique du cabinet d'expertise-comptable azuréen, Pierril Vandamme confirme : « Au premier trimestre 2024, nous avons subi une cyberattaque via un de nos postes qui a par la suite paralysé, l’ensemble de notre réseau pendant une semaine. Nous étions alors en pleine période de bilan pour nos clients… J’ai réalisé à ce moment-là toute l’importance d’être formé à la cybersécurité et le danger que représente une cyberattaque en entreprise. Car je ne pensais pas que la cybercriminalité était autant structurée et qu’autant « d’entreprises de hacking » étaient actives. J’ai donc contacté la CCI : depuis ma participation à un forum sur l’IA, je savais que ses services proposent des solutions. Le premier rendez-vous avec la conseillère CCI a été consacré au diagnostic cyber : il a révélé de nombreuses failles dans nos systèmes. S’en est suivie une formation de 8 heures. Je suis reparti avec des conseils pour renforcer la sécurité de mon réseau comme ne pas ouvrir des emails sans vérifier leur expéditeur ou doubler voir tripler les sauvegardes sur des supports hors réseaux et chez des tiers de confiance. En attendant un point dans six mois sur le suivi des conseils mis en place.

sur le terrain

LA PLACE BUSINESS, QUOI DE NEUF, EN 2025 ?

DÉVELOPPEMENT

Le service dédié à la mise en relation et au développement business des entreprises azuréennes enrichit sa proposition de valeur pour gagner encore en efficacité.

Alors que la convention Tourisme MICE-Evénementiel de La Place Business s’est déroulée avec succès le 12 décembre dernier (voir encadré) , focus sur le programme prévu pour le service cette année et rencontre avec les adhérents de tous secteurs d’activités l’utilisant avec succès pour développer leur entreprise. Car si on ne change pas une recette qui gagne, on peut toutefois l’affiner dans le but d’améliorer sa proposition de valeur et ainsi mieux répondre aux besoins des entreprises du territoire en termes de mise en relation et de développement business. C’est tout l’objet du programme 2025 du dispositif La Place Business de la CCI Nice Côte d’Azur, qui vise à interconnecter les entreprises et à faciliter leur accès aux donneurs d’ordres privés et publics pour encourager les affaires.

Un millier de sociétés azuréennes ont d’oreset-déjà rejoint le mouvement, dont 200 de manière engagée. Celles-ci profitent d’une offre événementielle variée, entre ateliers d’experts et conventions d’affaires, pensée sous le prisme de l’efficacité. « Nous participons activement aux événements de La Place Business

telles que les rencontres mensuelles et les conventions d’affaires. Ces événements nous permettent de tisser un réseau étroit au sein de l’écosystème des entreprises azuréennes et d’accroître notre visibilité et notre notoriété. Nous avons également noué des partenariats pour étendre notre gamme de services et profiter de mises en relation par les autres membres », relève Gad Mouchenik, dirigeant-fondateur d’Ipkol, entreprise spécialisée dans l’intégration de systèmes d’information, basée à Antibes, adhérente de La Place Business depuis trois ans.

Cette formule BtoB s’enrichit en 2025. Les rencontres mensuelles, structurées autour de trois temps forts (pitch party, prise de parole, networking), s’étoffent d’un moment « feu de camp », sorte de mini « Codev » de trois minutes durant lequel les participants réunis en groupes restreints de cinq à six personnes présentent leurs besoins et reçoivent conseils et orientations. L’objectif est ici d’actionner le levier de l’entraide professionnelle. Concernant les deux conventions d’affaires, elles devraient évoluer en développant notamment l’offre

stands, destinée aux offreurs de solutions. « Nous avons ainsi pu faire 25 rencontres sans rendez-vous préalable », se félicite Yaëlle Nault, du Domaine de la Cascade parfumée, maison et table d’hôtes située à Grasse. Laquelle souligne également l’intérêt de la plateforme numérique La Place Business : « La base de contacts est large et bien renseignée. Elle permet d’adresser directement la personne visée, cela nous fait gagner un temps précieux. Le système est bien pensé, la recherche fluide en fonction des besoins et spécificités de chacun. L’expérience-client est réussie. » Enfin, l’équipe de La Place Business réserve des surprises en 2025 et travaille sur de nouveaux formats de rencontres sur-mesure, ciblées et de qualité. A suivre… n

La Place Business est soutenue par nos partenaires Malongo, Harmonie Mutuelle, Le Journal des Entreprises, Mane et Amadeus.

> en savoir plus : laplacebusiness.com

Lors de la récente convention

Tourisme-MICE-Événementiel, 200 professionnels étaient présents, dont 30 donneurs d'ordre : ils ont pu réaliser 700 rendez-vous en face à face.

Convention Tourisme : « Un rendez-vous devenu incontournable »

Contrat rempli pour la Convention Tourisme, MICE et Evénementiel by La Place Business qui s’est déroulée le 12 décembre 2024 au Park Mougins. Le rendez-vous business de l’année de la filière tourisme azuréenne a attiré 200 participants professionnels, dont 30 donneurs d’ordres souhaitant organiser des événements sur la Côte d’Azur. Ces Tops acheteurs (grands groupes, agences événementielles, tours opérateurs…) publics et privés, régionaux, nationaux et internationaux, ont été conviés par la CCI afin de rencontrer l’écosystème local en fonction des besoins identifiés en amont dans le but de promouvoir la destination et le savoir-faire de ses professionnels.

Au total, 700 rendez-vous en face à face ont ainsi été organisés. « C’est une convention incontournable pour les acteurs du tourisme, constate Christelle Depelsemacker, du Crédit Agricole Provence Côte d’Azur, sponsor (avec United Airline, SNCF, Groupe Chopard) de la convention, également Top acheteur. Nous avons été fortement sollicités, avec plus de 50 demandes de rendez-vous sur la plateforme. Tous n’ont pu être concrétisés le jour J, pour des raisons matérielles d’espace-temps, mais nous avons bien l’intention de rencontrer tout le monde. La convention installe une dynamique qui finalement ne s’arrête pas le 13 décembre, mais viendra inonder toute l’année 2025. »

PARTENARIAT

PAROLES DE SPONSORS

Le Groupe Chopard et le Crédit Agricole Provence Côte d’Azur soutiennent La Place Business et sa convention d’affaires dédiée au tourisme. Retour sur les raisons d’un partenariat…

Botbol/LPB

© Arié

Spécialiste de la mobilité avec pas moins de 8 concessions, 400 collaborateurs et 250 M€ de chiffre d’affaires réalisés dans les Alpes-Maritimes, le Groupe Chopard est un partenaire de premier plan pour la plateforme azuréenne. « Nous sommes dans une démarche de partenariat durable, explique le directeur du pôle azuréen, Eric Pretrelle. A mon arrivée il y a un peu plus d’un an, je me suis tout de suite rapproché de la CCI que je considère, avec l’UPE, comme les partenaires les plus pertinents. L’objectif est évidemment de gagner en visibilité et d’inscrire notre empreinte dans l’écosystème local, en particulier sur le volet mobilité. Nous sommes le distributeur exclusif des marques Peugeot, Citroën, Open et DS, ainsi que des vélos électriques Silence et des bornes de recharges Electra. » Un sujet qui intéresse tous les secteurs d’activité représentés dans le dispositif La Place Business, dont celui du tourisme, du MICE et de l’événementiel que le Groupe Chopard a parrainé à l’occasion de la convention dédiée de décembre.

Autre partenaire d’envergure : le Crédit Agricole Provence Côte d’Azur, qui soutien de ce rendez-vous d’affaires depuis son origine. « En tant que premier financeur du territoire et partenaire de la CCI sur le segment du tourisme, nous œuvrons au quotidien avec les équipes de la chambre pour accompagner durablement les démarches volontaires des professionnels sur les volets qualité, performance ou encore innovation », dé-

taille Christelle Depelsemacker, responsable de la filière tourisme et mer du Crédit Agricole Provence Côte d’Azur. Qui poursuit : « Les acteurs du secteur tourisme ont une vraie carte à jouer sur un territoire aussi séduisant et diversifié que Côte d’Azur France. Ils ont tout intérêt à prendre les bons virages dans une compétition de dimension internationale. La Place Business et sa convention Tourisme, MICE, Evénementiel stimulent l’écosystème local et contribuent à sa pérennité. » Au-delà de sa raison première de soutien bancaire, « le Crédit Agricole qui connaît bien le marché et ses mutations aborde ce rendez-vous annuel avec une casquette d’observateur de la filière locale », analyse-t-elle. L’établissement bancaire n'est pas seulement partenaire, il fait également partie du pool de top acheteurs présents sur l'événement. « Nous sommes régulièrement en recherche de nouvelles collaborations (lieux, traiteurs, animations…), c’est aussi un moyen pour nous de sourcer les propositions nouvelles et de soutenir la dynamique de l'économie locale. L’idée étant de travailler en circuit court et de référencer les acteurs particulièrement engagés sur la RSE ». Et Christelle Depelsemacker de conclure : « Le Crédit Agricole est un apporteur de solutions et un facilitateur pour tous les acteurs économiques dans un contexte de grandes mutations sociétales et environnementales. Notre raison d’être, c’est la santé économique du territoire où le tourisme tient grande place. Nous sommes un tiers de confiance ». n

Éric Pretrelle (Groupe Chopard) et Christelle Depelsemacker (Crédit Agricole).

COMMENT LA CCI A APPUYÉ LA CARF DANS SON PROJET DE TERRITOIRE

Retour sur l’accompagnement apporté par la CCI à la communauté d’agglomération de la Riviera française sur Sospel, Breil-sur-Roya et Tende dans le cadre de « Petite ville de demain », un programme national de l’Etat dans le prolongement de « Cœur de ville», pour redynamiser 600 communes françaises. Une action inscrite dans le conventionnement CCI / CARF 2024.

Revitaliser les villages touchés par la tempête Alex en 2020 : c’est l’objet d’une convention de partenariat 2023-2024 signée entre la CARF (Communauté d’Agglomération de la Riviera Française) et la CCI Nice Côte d’Azur. Cette tempête infernale, qui a causé des dommages considérables, a montré à la CARF quelles pouvaient être les conséquences du changement climatique. Ses plus beaux villages dans le haut pays ont été particulièrement impactés. Aussi, en 2022, l’État a mis en place la Mission Interministérielle à la Reconstruction des Vallées pour permettre aux vallées sinistrées de retrouver une dynamique d’attractivité.

La vallée de la Roya est partie prenante de ce dispositif. Des axes d’intervention prioritaires et des projets de développement ont aussi été définis pour une relance économique et territoriale de ses communes. Dans ce cadre, la CCI Nice Côte d’Azur a contribué à la réflexion et à la mise en place d’actions de relance, dont celles qui se concentrent sur Sospel, Breil-sur-

« La CCI nous a fourni un relevé très complet et identifié les principales orientations en matière de développement économique et précisé les actions à mener pour renforcer le rôle de centralité des centres bourgs. »

Muriel Bousquet, chef du service développement économique de la CARF

Roya et Tende. Des communes éligibles au programme "Petites Villes de Demain", programme national de l’État dans le prolongement de “Cœur de ville”, pour redynamiser 600 petites villes françaises. Pour les trois communes, l’opération vise à améliorer la qualité de vie de ses habitants et des territoires alentour. Elle passe par la réali-

sation d’un diagnostic approfondi de leur activité économique et commerciale, en analysant leur fonctionnement urbain, leur attractivité et leur vacance commerciale. Avec un objectif : construire un plan de revitalisation en s’appuyant sur les dispositifs comme l’Opération de Revitalisation des Territoires (ORT).

La CCI et la CARF se sont ainsi engagées à coopérer suivant plusieurs axes. Le premier tient dans une actualisation de l’étude de l’activité économique et commerciale de la CARF que la CCI avait conduite en 2019. Le second volet vise à faire un focus sur les dynamiques commerciales des territoires de la CARF éligibles au Programme Petites Villes de Demain, Sospel, Breil-sur-Roya et Tende. Le travail a consisté à faire un état des lieux de l’activité économique des trois périmètres pour préparer le plan d’action de l’ORT. Quelques exemples d’enjeux identifiés. Pour Breil-sur-Roya (5.725 habitants dans la zone d'attraction) : ne pas laisser partir de locomo-

Sospel est l'une des villes de la communauté d'agglomération ayant bénéficié de l'accompagnement.

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tives (boulangerie, presse, pharmacie), conserver les banques, faire revenir une offre de services hygiène-beauté (coiffeur…). Pour Tende (3 064 habitants), maintenir les “locomotives”, faire revenir la restauration, conforter le pôle touristique de Casterino. Pour Saorge (4 461 habitants), affirmer l’avenue Jean-Médecin comme centralité marchande N°1, valoriser le patrimoine et capter le tourisme dans les ruelles touristiques.

Pour suivre cette convention, la CARF de son côté a recruté un chef de projet. “Mais nous n’avons pas les moyens spécifiques pour ce type d’opération “note Muriel Bousquet, chef du service développement économique. “L’aide de la CCI nous a été précieuse notamment pour étudier les enjeux de commerce. Ses services nous ont apporté l’ingénierie nécessaire pour poser le cadre de l’étude. Nous avons de notre côté joué notre rôle auprès des commerces qui peuvent maintenant disposer d’une aide de l’État, avec l’ORT, pour mettre en place des opérations d’aménagement. La CCI nous a fourni un relevé très complet sur l’état des lieux des commerces, analysé la demande de la population pour chacune des trois communes. Elle a ainsi identifié les principales orientations en matière de développement économique et précisé les actions à mener pour renforcer le rôle de centralité des centres bourgs. Cela peut passer par la réintroduction de commerces et d’artisans. À Tende, par exemple, il n’y a pas de pharmacie et les habitants doivent descendre à Breil.”

La fiche action, quant à elle, est réalisée pour partie par les communes (elles peuvent préempter pour lutter contre la vacance commerciale) et la CARF (animation des communautés techniques pour l’avancement du projet). “Les actions sont appelées à se poursuivre jusqu’en 2029, note Muriel Bousquet. Mais il était essentiel, pour démarrer, d’avoir l’état des lieux, de bien connaître l’existant et le cadre pour obtenir des financements sur plusieurs années”. n

Groupe

Raphaël Gigliotti, président du Syndicat général des pharmaciens des Alpes Maritimes, avec l'une des jeunes alternantes de son officine.

COMMENT LE CAMPUS FORME DES PRÉPARATEURS EN PHARMACIE

FORMATION

Focus sur la formation proposée au Campus Sud des Métiers - 2 ans en alternance - avec à la clef un diplôme universitaire et une insertion professionnelle directe : le préparateur en pharmacie est le bras droit indispensable du pharmacien.

Navire amiral de la formation professionnelle sur la Côte d'Azur, le Campus Sud des Métiers créé par la CCI forme aussi les jeunes à ce métier exigeant de multiples compétences, indispensable à un secteur qui connaît désormais un élargissement important de ses missions. Avec un taux d’emploi en bonne santé, le diplôme d'études universitaires scientifiques et techniques "Technicien Préparateur en Pharmacie" est une opportunité unique pour celles et ceux qui souhaitent se lancer dans le secteur de la santé. Les DEUST sont des études courtes à vocation professionnelle, adaptées au marché du travail local, qui s'obtiennent en deux ans. Ce diplôme, déployé par l'Institut de Formation Pharmacie Santé (IFPS) - établissement de la CCI intégré au campus - en partenariat avec l’Université d’Aix Marseille, permet aux étudiants d'acquérir les compétences nécessaires pour assister les pharmaciens dans la préparation et la délivrance de médicaments, le conseil aux patients mais aussi la gestion des stocks. En clair, il forme les jeunes professionnels dont le secteur a besoin : ils sont immédiatement opérationnels, car déjà expérimentés.

Comment ? Le parcours de formation se déroule en alternance sur 24 mois, avec une répartition entre les cours théoriques délivrés au Campus - et à partir de la rentrée 2025 à la Faculté des

Métiers de Cannes - d'une part et les activités pratiques en pharmacie d'officine ou hospitalière. Les étudiants passent 1 à 2 jours par semaine au campus, ce qui leur permet d'apprendre en permanence et de mettre en pratique leurs connaissances dans un environnement professionnel. C'est donc une formation complète et adaptée aux enjeux actuels du secteur, offrant de nombreuses possibilités de carrière et de développement professionnel.

Raphaël Gigliotti, Président du syndicat général des pharmaciens des Alpes-Maritimes, confirme. Lui-même a embauché des jeunes techniciens préparateurs en alternance, au sein de son officine. « La demande de préparateurs est très soutenue. Si aujourd’hui la Côte d’Azur compte environ 400 pharmacies, nous assistons à une profonde restructuration du réseau, tant au plan local que national. Notre secteur bouge : il faut savoir qu’une pharmacie ferme chaque jour pour raisons économiques, dues souvent à l'élargissement de nos missions : comme la vaccination par exemple, dont le coût ne peut être assumé quand on est seul. Donc, la tendance est au regroupement en officines plus larges et composées d’équipes plus grandes, appelées à exercer un métier qui désormais est plus que jamais lié à une vraie expertise de la santé et à la prévention. D’où un

fort besoin en termes de formation de nos futurs préparateurs. D'ailleurs, on constate qu'aujourd’hui un préparateur qui a validé son diplôme est quasi certain de trouver un emploi CDI dans les trois mois à la sortie de son diplôme. L’apprentissage est très intéressant, car il permet de faire découvrir les réalités du métier tout en acquérant le volet technique et théorique. C’est gagnant-gagnant pour l’entreprise et l’étudiant. Dans notre département, si les besoins pour l’est du département sont plutôt bien servis grâce à l’implantation du CSM à Nice, il y a une carence à l’ouest. Mais heureusement grâce à l’ouverture d’une antenne à la Faculté des Métiers de Cannes pour la rentrée 2025, la situation va s’équilibrer. »

Il s'apprête à embaucher son alternante : Guillaume Roche (Pharmacie Carrefour de Santé, Nice) explique pourquoi : « J’ai ouvert mon officine à Nice en 2021 et j'ai pris deux alternants, du CSM, dès 2022. Aujourd’hui avec les nouvelles missions qui nous sont confiées, nos besoins en termes de personnels qualifiés seront de plus en plus importants. L'apprentissage, c'est un excellent moyen pour aider le jeune qui n’est pas à l’aise dans le système scolaire classique et qui préfère suivre une formation capable de lui apporter des connaissances théoriques, mais aussi la pratique sur le terrain.

Guillaume Roche et Christophe Vauchez, : deux pharmaciens azuréens totalement convaincus par la formation en alternance.

Avec mes alternants, j’ai l'habitude, quelles que soient les compétences acquises lors des cours, de les former à nos procédures. Au final, leur efficacité est réelle. D’ailleurs, j’ai prévu d’embaucher une alternante très bientôt, son poste est prêt et il l’attend ! »

Pour Christophe Vauchez (Pharmacie de l’Horloge, Nice) ce DEUST est l’occasion d’offrir un poste à une personne compétente. « Je reçois deux alternants par session depuis que je me suis installé en 2004. Je trouve que les cours dispensés dans le cadre du diplôme sont assez pointus. Résultat, à l'issue de leur formation, ils sont opérationnels rapidement car habitués aussi à notre manière de travailler en étant présents à nos côtés plusieurs jours par semaine au long de leur période de formation. C’est la clé pour leur assurer une montée en compétences rapide et ce qui explique que j’ai toujours embauché mes alternants. En résumé, à la fin des deux ans de formation ils sont prêts à faire de la délivrance de médicaments au comptoir, directement au contact des clients. C'est un sacré avantage dans un secteur où il faut bien le reconnaître, nous connaissons aujourd’hui une véritable pénurie de personnel depuis la période post-Covid. » n

En savoir plus > www.campussuddesmetiers.com

APPRENTISSAGE

QUELS AIDES À L'EMBAUCHE EN 2025 ?

Pour recruter un apprenti cette année, les entreprises peuvent toujours s'appuyer sur un coup de pouce de l'Etat.

Toutefois, l'aide a été revue à la baisse et elle est pondérée en fonction de la taille de l'entreprise, mais aussi des diplômes préparés... Focus. Si les conditions administratives restent inchangées* pour toute embauche d'un apprenti, l'aide est réduite à 2000 euros pour les plus grandes entreprises (250 salariés et plus), sous réserve d’un quota minimal d’apprentis dans les effectifs. En outre, à partir de mai 2024, cette aide exceptionnelle est exclusivement réservée aux contrats d’apprentissage et n'englobe plus les contrats de professionnalisation.

Pour les entreprises ayant moins de 250 salariés, depuis le 1er janvier dernier une aide de 5000 euros (6000 auparavant) reste possible pour la première année d'un contrat d'apprentissage signé en 2025, concernant les apprentis préparant un diplôme ou titre allant jusqu'au niveau 7, soit un Bac +5. En dessous, l'aide de 6000 euros en vigueur depuis 2023 demeure en application à ce jour pour les diplômes de niveau 4 (inférieur ou équivalent au Bac).

Concernant le recrutement d’apprentis en situation de handicap, l'aide sera également d’un montant de 6 000 euros et ce pour tous les employeurs. Enfin à noter que l’aide, destinée à faciliter l’intégration des apprentis en entreprise, est versée mois par mois avant le paiement du salaire. n

*Contrat enregistré auprès de l’Opérateur de Compétences (OPCO), apprenti mentionné dans la Déclaration Sociale Nominative (DSN) et états de présence renseignés sur la plateforme SYLAé.

En savoir plus > www.campussuddesmetiers.com/ le-campus/ avantages-alternance/

UN PROJET ENTREPRENEURIAL "HEALTHY"

Commerce

En août 2024, Margault Defer et Jonathan Zuliani ouvraient une franchise en restauration au cœur de Nice. Un projet mené à bien grâce aux services de la CCI, avec l'objectif de concilier entreprenariat et qualité de vie.

Après une carrière dans la restauration menée au sein de grandes enseignes franchisées comme Häagen-Dazs ou Amorino, Jonathan Zuliani décide de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et choisit à son tour de devenir franchisé. « J’ai convaincu ma compagne de me suivre dans ce projet… Le fait de nous rapprocher d’une franchise plutôt que de créer totalement notre propre snack était pour nous le choix le meilleur, car cela nous offrait un encadrement rassurant. » Rassurant aussi d’un point de vue humain d’avoir eu un contact direct avec le créateur de la franchise « Dubble », leader depuis dix-huit ans en France du snacking healthy : une restauration rapide qui tient compte d'un nécessaire équilibre nutritionnel. Une approche qui est en phase avec les attentes de la clientèle urbaine d'aujourd'hui. « Ce positionnement produit correspondait parfaitement à nos attentes en tant que professionnels de la restauration, mais aussi en tant que consommateurs », souligne Jonathan Zuliani.

Un projet professionnel qui s'est aussi doublé d’un projet de vie pour le jeune couple. « Cette activité nous permet d’être fermés le soir et les week-ends… Avec deux enfants en bas âge, c'était un élément primordial dans notre choix de secteur d'activité et d'implantation. » L'aspirant-créateur a aussi décidé de mettre toutes les chances de son côté pour mener à bien son projet entrepreneurial, en suivant la formation "5 jours pour entreprendre", proposée par la CCI Nice Côte d'Azur. « Ce qui m’a particulièrement plu, c’est le fait d’être en petit comité, d’avoir eu plusieurs intervenants professionnels d'un seul coup : avocats, experts-comptables, banquiers… C'était très important pour moi aussi d’avoir pu échanger avec d’autres porteurs de projets.

Quand on se lance, on se sent parfois très seul. » Une formation qu’il décide de doubler avec l’accompagnement individuel "Bâtir un Projet Entrepreneurial Durable". « Nous avons été suivis pendant six mois : période qui nous a permis de trouver un local et d’ajuster au plus près notre business plan, en fonction du quartier d'implantation, du droit au bail… Nous avons aussi été dirigés vers Initiative Côte d’Azur pour l’obtention d’un prêt à taux zéro pour ma compagne et moi, à hauteur de 6 000 euros chacun. Et là encore, je dois dire que c'est un sacré coup de pouce pour lancer notre affaire, qui depuis son ouverture marche très bien : le choix de l'emplacement a été le bon. » n

En savoir plus > www.dubble-food.com/restaurants/ nice-hotel-des-postes

COMMERCE

Prêt à porter et accessoires - Menton

CA : 470.000 € - Prix : 330.000 € Réf.PAC252506C

Effectif : 3 (dont dirigeant)

Retraite cède boutique femmes haut et moyen de gamme, idéalement situé à proximité de la mer. Superficie 77m². Vitrine 7ml. Idéal franchisé ou franchiseur pour création-reprise ou développement.

Papeterie – Nice centre

Prix : 150.000 € Réf. PAC254354C

Changement de région cède fonds de commerce, avec possibilité d’acheter les murs commerciaux. Situé en centre-ville de Nice. Bonne rentabilité. Superficie : 51 m², réserve 17 m², vitrine 20ml.

Alimentation générale - Valbonne

CA : 920.000 € - Prix : 400.000 € Réf.PAC255160C

Effectif : 3

Changement d’activité, cède fonds de commerce d’une supérette alimentation générale situé sur la place principale de Valbonne. Superficie de vente : 80 m².

Achat, vente et location matériel médical

CA : entre 500.000 et 1M € - Prix : 500.000 € Réf. PAC255180C

Changement de région, cède fonds de commerce d’une activité de vente et location de matériel médical situé en région PACA. Clientèle locale et de particuliers.

Lingerie - Cagnes-sur-Mer

CA : 460.000 € - Prix : 275.000 € Réf. PAC255521C

Effectif : 2

Cède parts ou fonds de commerce d’une boutique de lingerie en plein centre de Cagnes-sur-Mer. Superficie de vente : 38 m²..

Epicerie automatique - Bassin Cannois

CA : 114.000 € - Prix : 95.000 € Réf.PAC255949C

Cause double activité, cède fonds de commerce d’une supérette automatique clé en main. Ouverte 7j/7, elle propose des produits d’épicerie, boissons et produits d’hygiène. Superficie : 45 m².

Epicerie fine et bio - Nice

CA : 60.000 € - Prix : 30.000 € Réf.PAC252951C

Effectif : 1

Retraite, cède fonds de commerce ou droit au bail tous commerces. Emplacement attractif près d’une presse-tabac, coiffeur, cabinets médicaux, écoles… Superficie : 80 m².

Presse ou droit au bail - Cannes

CA : 5.000 € Réf. PAC257296C

Changement d’activité, cède fonds de commerce ou droit au bail. 13 avenue des Anglais 06400 Cannes. Superficie : 30 m².

Chocolaterie artisanale - Nice

CA : 400.000 € - Prix : 390.000 € Réf.PAC255303C

Effectif : 3 (2 en saison)

Changement de région, cède fonds de commerce. Recettes transmises avec savoir-faire. Boutique 50 m² située en hyper centre. Labo fonctionnel et spacieux 220 m² en zone industriel.

HÔTELLERIE / RESTAURATION

Restaurant semi-gastronomique – La Colle sur Loup

CA : 250.000 € - Prix : 165.000 € Réf. PAC252506C Cède fonds de commerce d’un restaurant semi-gastronomique référencé au Guide Michelin et au Gault & Millau. Capacité 40 couverts. Idéal couple.

Restauration rapide-snack

CA : 210.000 € - Prix : 240.000 € Réf. PAC256434H

Effectif : 1

Raisons personnelles, cède fonds de commerce. Etablissement idéalement situé dans le vieux-Nice, à quelques mètres de la Promenade des Anglais. CA en progression. Idéal pour un couple, professionnels de la petite restauration et sens du service.

Meublé de tourisme (avec l'immobilier) - Nice

CA : 150.000 € - Prix : 1.698.000 € Réf. PAC257060H

Effectif : 0

Départ à la retraite, cède parts sociales. Villa Belle Époque de 265 m² au cœur de Nice, dans un quartier prisé, bien desservi par tramway et gare. Divisée en 8 T2 Duplex lumineux, style mini-loft, sur 3 niveaux, la villa est entourée d’un jardin paysager avec terrasses (terrain de 454 m²). Autorisation permanente en meublés touristiques, exploité pendant 6 mois de l'année, avec un minimum de nuitées. Potentiel de développement important en étant exploité à l'année, avec un chiffre d'affaires prévisionnel pouvant atteindre 300.000 €

Bar restaurant Licence IV – Saint Martin du Var

CA : 500.000 € - Prix : 450.000 € Réf. AC256160H

Effectif : 5 (dont 2 dirigeants)

Cède fonds de commerce situé sur la place du village. Capacité 70 couverts à l’intérieur et 50 en terrasse. Vendu clé en main.

Restaurant - Antibes

Prix : 175.000 € Réf.PAC254991C

Cède fonds de commerce d'un restaurant situé dans le vieil Antibes. Local d'une surface de 52 m² entièrement rénové. Toutes les activités de bouche peuvent être envisagées.

Hôtel-Restaurant - Arrière-Pays Niçois

Prix : 70.000 € Réf. PAC252579H

Cède fonds de commerce d'un hôtel-restaurant. Établissement ouvert d’avril à fin septembre. 5 chambres et 2 suites.

Pizzas à emporter et livraison - Grasse

CA : 76.000 € - Prix : 40.000 € Réf. PAC253061H

Effectif : 2 temps partiel

Changement activité, cède fonds de commerce 18,50 m². Ouvert en soirée. Cave à vins – Pays Grassois

CA : 205.000 € - Prix : 125.000 € Réf. PAC252955C

Effectif : 1

Retraite, cède fonds de commerce. Bon emplacement avec flux de véhicules et parking (15 places). Superficie de 40m² et une vitrine de 3 ml. Terrasse couverte de 15m².

Offre de restauration pour le déjeuner

CA : 590.000 € - Prix : 440.000 € Réf. PAC253695H

Effectif : 7

Retraite, cède fonds de commerce composé d'un restaurant et un snack avec une activité supplémentaire de traiteur sans service. Idéalement situés dans une zone d’activité dynamique et dense, peu de concurrents.

SERVICES

Aménagement cuisine, salle de bains, rangements

CA : 800.000 € - Prix : 500.000 €

Effectif : 3

Réf.PAC256735C

Cède fonds de commerce d'un magasin franchisé spécialisé dans la vente de cuisines, salles de bain et rangements sur-mesure. L’enseigne parmi les leaders nationaux du secteur d’activité.

Transport de personnes

CA : 760.000 € - Prix : 940.000 €

Effectif : 10

Réf.PAC256780C

Départ à l’étranger, cède parts sociales. Clientèle de touristes étrangers à fort pouvoir d’achat, souhaitant découvrir la Côte d’Azur. Activité en progression sur les 3 derniers exercices. parc de véhicules de qualité. Profil : capacité de transport.

Agence de voyages réceptive loisirs et MICE

CA : 825.000 € - Prix : 170.000 €

Effectif : 0

Réf. PAC256951C

Départ à la retraite, cède parts sociales. Clientèle diversifiée de professionnels du tourisme (Grèce, Canada, Espagne, Italie, Angleterre,…). CA 2025 sécurisé, 2026 à l’étude. Clientèle en forte augmentation. Activité transférable en région Sud. Profil : professionnel du tourisme.

Centre de services logistiques, transports

CA : 900.000 € - Prix : 400.000 € Réf. PAC255662C

Effectif : 4

Raison de santé, cède parts sociales. Activité exercée dans le cadre d’une franchise active ; clientèle diversifiée de professionnels, principalement dans le secteur de la parfumerie et de l’art.

Création et entretien de jardins

CA : 435.000 € - Prix : 230.000 € Réf.PAC255398C

Effectif : 7

Départ à la retraite, cède parts sociales. Contrats d’entretiens assurant une récurrence de 60% du CA environ. Equipe de 7 collaborateurs dont 2 chefs d’équipe. Entrepôt de de 400 m sur un terrain de 1000 m2; loyer de 3.000 €/mois. Matériel et véhicules estimés à 93.000€.

Fourniture de bureaux et services informatiques

CA : 350.000 € - Prix : 250.000 €

Réf.PAC256433C

Départ à la retraite, cède les parts sociales. Établissement implanté en hypercentre dans un quartier très commerçant. Clientèle fidèle de professionnel et particuliers. Expertise reconnue. Surface de vente de 90 m2 pour un loyer attractif : 750/800 € HC par mois.

Services à la personne

CA : 730.000 € - Prix : 320.000 € Réf. PAC252309C

Effectif : 12 ETP

Changement d’activité, cède parts sociales d’une société indépendante autorisée de services à la personne. Le CA majoritairement sur le service de ménage à domicile. Située sur un bassin d’emploi prospère et prisé. Entreprise structurée et reconnue depuis plus de 20 ans. Fort potentiel de développement sur les services autorisés/confort.

Application phytosanitaire et élagage

CA 600.000 € Prix 330.000 € Réf. 061C0566

Effectif : 4

Cause changement d’activité, cède fonds de commerce. Zone d’intervention : Alpes-Maritimes. Bonne notoriété acquise depuis plus de 40 ans auprès d’une clientèle de professionnels (85 %) et de particuliers (15 %). Equipe compétente et autonome.

Aménagement paysager

CA : 1.500.000 - Prix 850.000 € Réf.PAC2485909

Effectif : 9

Retraite, cède fonds de commerce. Clientèle diversifiée de professionnels à 80 % : promoteurs, résidences, collectivités et de particuliers. Zone d’intervention : sud de la France, ensemble du territoire avec des interventions ponctuelles à l’étranger.

INDUSTRIE / BÂTIMENT

Menuiserie extérieure

CA : 1.800.000 € - Prix : 650.000 €

Effectif : 8

Vente et installation de cuisines professionnelles

CA : 600.000 € - Prix : 150.000 € Réf.PAC254902C

Effectif : 2

Départ à la retraite, cède parts sociales. Positionné spécifiquement sur le marché des collectivités publiques (environ 80 % du chiffre d’affaires) mais également sur le secteur professionnel privé (20 % du chiffre d’affaires).

Mobilier de hall et urbain

CA : 720.000 € / Prix : 790.000 € Réf.PAC253697C

Effectif : 6

Retraite, cède actions d’une entreprise créée il y a 30 ans. L’entreprise propose une large gamme de produits pour la réception de courriers ainsi que pour l’aménagement de halls d’immeubles, notamment dans des copropriétés.

Chauffage - génie climatique

CA : 380.000 € - Prix : 160.000 € (valeur FDC)

Effectif : 2

Réf.PAC249791C

Changement d’activité, cède 100 % des titres d’une société spécialisée dans le chauffage, climatisation, VMC, plomberie, énergies nouvelles. Entreprise reconnue pour ses compétences, expérience, savoir-faire et certifications. Clientèle de professionnels (notamment AO) et de particuliers dans les Alpes-Maritimes et le Var.

Menuiserie serrurerie FDC

CA : 405.000 € - Prix : 651.000 €

Effectif : 2

Réf.PAC250308C

Changement d’activité, Bonne visibilité. Vaste local rare en centre-ville. Bonne notoriété acquise depuis plus de 20 ans auprès d’une clientèle de particuliers (80 %) et de professionnels (20 %). Locaux à racheter d’une superficie de 228 m² dont 1 magasin de 28m2 avec 2 bureaux et un atelier de reproduction de clé et 1 entrepôt de 150 m2 avec 50m 2 en mezzanine sur un terrain sécurisé de 360m 2. Prix des murs : 545.000 €.

Terrassement, Maçonnerie Générale Et Gros Œuvre

Ca : 7.000.000 € / Prix :5.100.000 € Réf.062c0568

Effectif : 13

Raisons personnelles, cède parts sociales. Bonne notoriété acquise depuis plus de 50 ans auprès d’une clientèle de particuliers, site internet présentant les différents domaines d’intervention. Entreprise structurée avec une équipe de techniciens qualifiés et polyvalents. Bonne rentabilité. Locaux de 600 m2 et un hectare de terrain. Loyer annuel 100.000 €.

Matériel et outillage en bon état pour une valeur de 530.000 €.

Fabrication de fermetures du bâtiment

CA : 840 000 € - Prix : 610 000 Réf.PAC243148P

Effectif : 2

Retraite, cède parts sociales. Bonne notoriété acquise depuis plus de 25 ans. Clientèle diversifiée et fidélisée de professionnels. Zone d’intervention : Alpes-Maritimes. CA en progression. Locaux d’une superficie de 440 m2 ; Loyer annuel HC : 51.000 €.

Rénovation, second oeuvre

CA : 1.200.000 € - Prix : 400.000

Effectif : 11

Réf.PAC256432P

Changement d’activité, cède parts sociales. Entreprise généraliste dans le second-œuvre du bâtiment intervenant dans les Alpes-Maritimes, essentiellement à Nice. Equipes techniques autonome. Site internet en 3 langues avec un bon référencement.

Électricité du bâtiment

CA : 1.100.000 € - Prix : 260.000 €

Effectif : 5

Réf.PAC256656C

Départ à la retraite, cède fonds de commerce d'une activité d’électricité bâtiment. La société se positionne sur des chantiers et travaux de différentes tailles allant de 50k€ à >100k€. Equipe technique autonome. Croissance externe idéale (PAC, alarmes/vidéo-surveillance etc.).

LOCAUX À LOUER OU À VENDRE

Droit au bail - Vence

Prix : 335.000 €

Réf. PAC255332C

Cède droit au bail d'un local commercial situé dans un quartier de Vence en pleine expansion, proche des écoles. Surface commerciale de 200m².

Droit au bail – Nice quartier Bonaparte

Prix : 55.000 €

Réf. PAC253357C

Cède droit au bail d’une boutique. Local vide. Superficie : 50m². Bail commercial à renouveler en 2028. Loyer mensuel charges et taxe foncière comprises : 1.116€.

Murs commerciaux - Tende

Réf. PAC254531C

Cède murs d'un local commercial en bon état et idéalement situé dans le village de Tende. Superficie : 51m² avec une pièce annexe. Loyer mensuel HC : environ 600 €.

Réf.PAC255412C

Changement d’activité, cède fonds de commerce d’une société spécialisée dans l’installation de tous types de fermetures extérieures. Bonne notoriété acquise depuis plus de 40 ans auprès d’une clientèle de particuliers. Locaux de 265 m2. Loyer annuel de 28 800 € HT.

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