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ARTISAN SELLIER
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« Je suis très content de m’être installé sur le port Gallice ».
Claudio Spiga ne cache pas son enthousiasme. Il y a quelques mois à peine, il inaugurait un show-room atelier de 170 m² dédié à son activité : la sellerie. Une ouverture toute récente donc. Mais une activité qu’il exerce depuis l’âge de 23 ans. Oui Claudio est venu tard dans le métier. Un choix qui ne doit rien au hasard. « J’ai eu une première vie professionnelle de 15 à 23 ans dans la restauration en tant que serveur.
Mais un jour un ami me présente son père artisan sellier. J’ai découvert la sellerie et ça m’a plu. Je lui ai demandé alors si je pouvais faire une saison avec lui ».
Piqué au vif par cette expérience, il décide d’en faire son métier. C’était en 2008, l’histoire était lancée. 2012 : il se met enfin à son compte sous le nom de « C Sellerie ». 2020 : il rachète l’entreprise qui l’avait formé « Fil à suivre ». « Fil à suivre by C Sellerie » venait de naître. « La sellerie
est un exercice qui demande de la précision et de la minutie. Au début, c’est difficile mais après, quand on maîtrise, c’est génial ! On ne fait jamais les mêmes projets, un jour une voile d’ombrage, un autre une capote de roof ou des dossiers de banquettes ». Un de ses meilleurs souvenirs ? « Un client de nationalité grecque me commande des coussins pour son yacht… et après les voir reçus me demande d’en refaire toute la sellerie avec à la clé, trois déplacements sur place en Grèce ! »
« ON NE FAIT JAMAIS LES MÊMES PROJETS »
Afin d’améliorer les connaissances concernant la biodiversité du port Gallice, un suivi écologique est réalisé dans les nurseries artificielles du port. Découvrez les différents groupes d’espèces qui y cohabitent et s’y développent.
Le port Gallice, certifié « Ports Propres Actifs en Biodiversité », est engagé depuis 2018 dans un programme global d’aménagement prenant en compte l’aspect environnemental. Dès 2019, le port s’est investi - sur la partie sous-marine - dans un projet de restauration écologique en s’intéressant aux nurseries artificielles. C’est en 2020 que les treize premières Biohuts® sont installées à l’avant-port et au mole central, suivies par dixhuit autres en 2021. Le Biohut®, habitat artificiel installé le long des quais et sous les pontons, est composé d’une cage en acier remplie de coquilles d’huîtres (cage nourriture) associé à une cage vide (cage de protection). Son rôle ? Protéger les jeunes « recrues » de poissons quand, agressées par les prédateurs, elle cherche à se rapprocher de l’habitat. Le projet, prévu pour cinq années (de 2020 à 2025), comprend également un suivi écologique annuel et la création de supports de sensibilisation pour le grand public.
La 2e année de suivi écologique a permis d’identifier les espèces ayant élu domicile dans les Biohut® au cours de cette nouvelle année de colonisation. Dans une nurserie du Port Gallice, on retrouve une moyenne de
plus de 97 individus par habitat artificiel pour un total de 22 espèces différentes. Pendant cette année 2022, dix espèces de juvéniles de poissons ont pu être observées pour 49 individus recensés dont huit espèces d’intérêt commercial : sars, rascasses, crénilabres, anguilles, crevettes roses, oursins et coques. De son côté, le suivi de la faune vagile (les animaux qui se cachent à l’intérieur du Biohut®, dans les coquilles d’huîtres) a permis de recenser quelques 292 individus. Ce deuxième suivi vient confirmer les premières tendances observées en 2021. En effet, il existe des différences en richesse et en abondance dans la biodiversité présente au sein des différentes zones du port.
En 2023, une 3e année de suivi sera réalisée et pourra révéler le développement de nouvelles espèces, permettant d’affiner les tendances observées. Le projet prévoit également la formation des plongeurs du port par les équipes Ecocean afin de permettre une maintenance interne. Enfin, la sensibilisation des enfants de la commune sera renouvelée à l’occasion de « L’école au port », événement prévu en avril prochain.
Annoncés dans un précédent numéro de la Lettre du port, les travaux de rénovation des sanitaires du port suivent leur cours. Réalisés à dessein durant la basse saison, ils concernent l’ensemble des installations et seront terminés comme prévu au printemps, pour le début de la saison. Tous les plaisanciers du port pourront alors profiter gratuitement de leur nouveaux sanitaires flambants neufs : huit douches (quatre du côté hommes et quatre du côté femmes), dix toilettes (cinq de part et d’autre) ainsi que d’une laverie avec deux machines à laver le linge et une machine à sécher fonctionnant à pièces. Rappelons que pendant toute la durée des travaux le port met à disposition des plaisanciers un local modulaire avec toilettes et douches.
Signer son contrat annuel en ligne, c’est désormais possible dans les comptes clients. Un service qui sera bientôt étendu aux contrats saisonniers.
Tous les ans en janvier, c’était la même procédure pour les 200 clients annuels du port : le passage au bureau du port pour renouveler leur contrat. Contrat qui devait ensuite être signé par la direction du port avant d’être renvoyé au client concerné. Cette année, l’opération s’est déroulée à distance via les comptes clients hébergés sur le site internet du port Gallice*. Les plaisanciers concernés avaient été invités en décembre dernier à initialiser leur compte client en ligne afin de pouvoir signer électroniquement en janvier leur contrat annuel via le logiciel Yousign. Une opération simple et rapide.
Les bénéfices ? Tout d’abord, un gain de temps indéniable pour les deux parties. Côté clients, la possibilité d’effectuer les démarches au moment de son choix (sans
être tributaire des horaires d’ouverture du bureau du port) de façon simple (le client reçoit directement son contrat, le valide, et peut ensuite le télécharger en ligne) et sécurisée (réception de code par SMS pour valider la signature). Côté port, une transmission facilitée des contrats validés qui sont désormais envoyés directement dans la base de données du port. Sans oublier la suppression de l’envoi des contrats papier, un indéniable atout écologique.
Ce nouveau service a été bien reçu par les clients annuels – qui ont été assistés pour cette première session - et sera déployé au printemps prochain aux contrats saisonniers pour les séjours réalisés sur les 130 postes de passage du port Gallice.
* www.portgallice.com
Depuis le mois de janvier, le port Gallice a le plaisir d’offrir aux plaisanciers du port un nouveau service : l’ac cès à la presse numérique. Culture, sport, politique, mode, bienêtre… la plateforme Cafeyn propose plus de 1 500 titres disponibles en français, anglais ou italien. Comment faire pour
ne rien manquer rien de l’actualité et/ ou vous divertir à tout moment de la journée ? C’est très simple : une fois que vous disposez de vos codes d’accès au wifi du port Gallice, scannez le QR code ci-dessus avec votre smartphone et vous aurez automatiquement accès à votre nouvelle presse numérique. Bonne lecture à tous !
À l’occasion des fêtes de Noël, les clients du port ont été invités à participer à un jeu concours en ligne organisé du 15 décembre au 2 janvier 2023. Les 40 joueurs les plus habiles ayant récolté un maximum de points en moins de 30 secondes ont remporté un des lots offerts par le port Gallice : des bons d’achat chez Lilian Bonnefoi (chocolatier à Antibes), une polaire et des casquettes personnalisées port Gallice ou encore des pots de miel du port Gallice.
Les plaisanciers et professionnels du port se sont retrouvé le 27 janvier autour d’une galette des rois dans la nouvelle salle de réunion du bâtiment Nord. Ce moment de convivialité était l’occasion pour le président de Gallice 21, Jean-Pierre Savarino, et le maire d’Antibes Juan-les-Pins, Jean Léonetti, d’adresser à l’assemblée leurs meilleurs vœux pour la nouvelle année qui verra la poursuite des aménagements du port et du développement de ses activités.
Le pavillon restauration La Crique a réouvert ses portes le 11 février dernier. Tous les jours au menu du snack de la plage de la Gallice, une offre de restauration différente proposée avec des produits frais de saison, des petits-déjeuners, goûters et boissons à emporter de 8h à 19h.
Denis a fait 1 000 métiers. Pour preuve : il a commencé comme charpentier de marine sur les bateaux en bois moulé, est devenu plongeur portuaire, s’est spécialisé dans la pêche au corail en eau profonde, a ouvert un shipchandler, pour finir comme capitaine sur des yachts de belle taille, 45 et 67 mètres. Il a navigué un petit peu partout en Méditerranée mais pas seulement. Antilles, Bahamas, Floride sont des rivages qu’il connaît bien. Bref on aura compris Denis et un marin, un vrai.
Et c’est pour cette raison que le Brancaleone, son treizième bateau, lui convient parfaitement. Sorti en 1987 des chantiers Wauquiez, spécialiste français des voiliers marins pour propriétaires exigeants, il mesure 10,78 m
et peut embarquer jusqu’à dix personnes au maximum.
Une unité à ne pas mettre entre toutes les mains. Comprenez qu’il vaut mieux savoir naviguer. « Il est équipé d’un ancien type de gréement avec une petite grand-voile et un très grand génois. Cette configuration en fait un bateau physique, on se fait les bras avec les winchs ! C’est un bateau lourd et très confortable à la mer, même dans le mauvais temps. Il est très puissant, il va vite et grâce à son poids il permet de fendre la vague en évitant de taper sur l’eau » explique Denis. Depuis son achat il y a 6 ans, il n’a pas perdu son temps pour croiser comme il le faisait avant : Corse, Sardaigne, Malte, et une partie de l’Italie !
Lillois de naissance et niçois d’adoption, Arnaud Jaupart s’est lancé dès la fin de ses études dans un parcours diversifié dans le secteur du tourisme qui l’a mené dans plusieurs villes de France et même à l’étranger. Une fin de contrat le remet sur le marché de l’emploi et en 2021 c’est le déclic ! Après une saison dans une société de bateau à Villefranche-sur-Mer, Arnaud réalise qu’il a désormais envie de travailler dans le nautisme.
« J’ai passé une grande partie de ma jeunesse sur les bateaux, ce qui fait qu’aujourd’hui je me retrouve là où j’étais plus jeune
avec tout l’attrait que cela peut comporter ». Et Arnaud ne cache pas son bonheur : « Je suis arrivé à Gallice le 2 janvier. L’équipe du port est très sympa, hyper accueillante, tout le monde a facilité mon intégration. J’ai rarement connu ça dans ma carrière ».
Le poste suscite également en lui un grand enthousiasme. « Je suis ravi parce que le poste est très polyvalent, à la fois administratif avec l’organisation de la gestion des postes, commercial - on a affaire à des plaisanciers qui viennent sur le port pour avoir une place, il y a parfois une part de négociation, il
faut ajuster ce qu’ils souhaitent à ce que le port peut proposer - et sur le terrain pour répondre à tous les besoins que les plaisanciers peuvent avoir. La relation avec la clientèle, c’est ce que j’ai fait pendant de nombreuses années, je pense être à ma place.» Comme un poisson dans l’eau ? « Oui et j’espère que ça va durer longtemps. Le port Gallice, c’est un endroit que j’adore, je travaille dans un environnement magnifique avec des gens sympas et dans une profession qui m’intéresse. Obtenir ce poste, c’était un magnifique cadeau de Noël ! »
Editeur : CCI Nice Côte d’Azur - 20 bd Carabacel - CS11259 - 06005 Nice Cedex 1. Directeur de la publication : Jean-Pierre Savarino, Président. Rédacteur en chef : Céline Biot, responsable Pôle éditorial. Conception-Rédaction-Réalisation : pôle Éditorial & PAO - Service Communication - CCI Nice Côte d’Azur - Email : lettreduport@cote-azur.cci.fr - Edition digitale : https://leportgallice.com/ Photos : Ecocean, CCI Nice Côte d’Azur. Parution Mars 2023 - Dépôt légal à parution / ISSN : en cours. La reproduction, même partielle, de tout matériel publié dans ce magazine est interdite (loi du 11/03/57)