R 2015
-FÉVRIE R IE V N A J 3 N° 3
JOURNAL DU POR T DE NICE E T DE SON QUAR TIER I LOU JOURNAL DOU POUORT DE NISSA E DOÙ SIÉU QUARTIER
BIEN CHEZ NOUS
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QUESTIONS À
GRÉGOIRE DOUILLET DIRECTEUR COMMERCIAL VICAT CIMENT FRANCE Implanté dans les Alpes-Maritimes depuis 1923, le cimentier Vicat est l’un des principaux clients du port de Nice. Un groupe d’envergure internationale, profondément ancré dans le tissu économique local. Quel est le principal secteur d’activité du groupe Vicat ? L’entreprise a pour cœur de métier les matériaux de construction : ciment, béton, granulats… Une expertise historique : Louis Vicat a en effet inventé le ciment artificiel en 1817 et son fils, Joseph Vicat, a créé la société Vicat en 1853. Aujourd’hui, la 7e génération poursuit le développement de ce groupe familial qui compte 7 700 collaborateurs. Il est aujourd’hui présent dans onze pays, tout en restant très attaché à son ancrage régional en France, notamment dans les Alpes-Maritimes où Vicat est implanté depuis 1924 avec la cimenterie de Grave de Peille. Sa production est destinée au
Un service à la croisée des escales…
exportations de ciment. Pour le grand export, nous utilisons des navires d’une capacité de 6 000 tonnes. En 2014, nous en avons affrété six, un chiffre inférieur à nos prévisions du fait du contexte géo-politique actuel dans les pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Le port de Nice reste vital pour notre usine de la Grave de Peille, de par sa proximité et sa vraie compétence de port de commerce. Nous souhaitons donc qu’il la conserve afin de pérenniser l’activité de notre usine et donc les 150 emplois directs et dix fois plus d’emplois indirects.
continent, à la Corse à l’Italie et au grand export, notamment vers les pays du bassin méditerranéen et l’Afrique de l’Ouest. Quelle importance a le port de Nice pour votre entreprise ? 99 % de nos exportations de ciment partent du port de Nice. Deux à trois fois par semaine, nous affrétons le navire Capo Nero pour des livraisons maritimes à destination de la Corse et plus ponctuellement de l’Italie. Nous le chargeons en ciment en vrac, acheminées jusqu’au port par camionsciternes, ce qui représente environ 100 000 tonnes par an. Ce tonnage fait de Nice le premier port français pour les
Le fret ciment a donc tout à fait sa place sur le port de Nice ? Notre activité s’inscrit depuis longtemps dans celle du port, dont nous sommes l’un des principaux acteurs économiques. Tout est réuni pour bien faire. La notion de voisinage est importante dans un port de cœur de ville. Nous faisons beaucoup d’efforts pour réduire les nuisances sonores. Lors du chargement du ciment en vrac, nous utilisons des compresseurs insonorisés et respectons les horaires établis pour préserver le voisinage. À quai, les moteurs de nos navires sont à l’arrêt. Nous veillons aussi à la propreté des camionsciternes afin de limiter les nuisances visuelles. Il y a un équilibre à trouver, dans l’intérêt de tous. Ce port est pour nous important et doit conserver son savoir-faire pour l’exportation de ciment tout en restant compétitif face aux ports étrangers. En 2015, nous allons renforcer notre présence sur le port en regroupant dans nos bureaux quai Papacino, non seulement la direction export Ciment, mais aussi la direction régionale Sud Est et la direction Monde Prompt (qui commercialise le ciment naturel prompt de Vicat). ●
50 % du chiffre d’affaires du port de Nice proviennent du commerce maritime. Un secteur géré par le service « opérations et commerce » qui accueille tout au long de l’année les navires en escale.
L’équipe du service « opérations et commerce ».
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l n’y a pas d’ennui possible ! s’exclame Didier Philippe, responsable du service opérations et commerce. Nous rencontrons en permanence de nombreux acteurs économiques du bassin niçois mais aussi des personnes venues du monde entier». Lui et son équipe de six personnes s’occupent en effet des activités ferry, croisière, marchandise, et de celles liées au transport côtier. L’été, les effectifs triplent avec les renforts saisonniers. « Notre rôle consiste à mettre à disposition les ressources matérielles et humaines pour les opérations des navires. Nous proposons de nombreux services afin que les escales se déroulent dans les meilleures conditions possibles, résume-t-il. Une fois le placement des navires décidé par la capitainerie, notre service prend la main. » RÉGULER LA CIRCULATION Le jour venu, tout doit être prêt. « À l’embarquement, il s’agit d’absorber le plus de véhicules possibles sur nos parkings pour soulager les abords immédiats du port. Et au débarquement, d’insérer rapidement dans le trafic du quartier les véhicules débarquant, en optimisant l’utilisation des sorties du port, poursuit Didier Philippe. Un groupe de travail « circulation », créé à notre initiative, réunit aussi depuis deux ans des représentants du Conseil général, de la Métropole, des polices municipale et nationale et du Centre de régulation du trafic. Ensemble, nous mettons en place des actions pour réduire les nuisances vis-à-vis des riverains et des commerçants ». INVITER AU TOURISME, DÈS LE PORT DE NICE… Au sein du service « opérations et commerce », on se
mobilise aussi pour inciter les passagers des ferries et les croisiéristes à découvrir le quartier, la ville ou même la région. « Nous ne voulons pas que le port soit juste un lieu anonyme où l’on se contente de passer. Avec son caractère ligure, le site est très dépaysant et mérite que l’on s’y attarde » souligne Didier Philippe. Le port propose une navette gratuite pour s’y déplacer plus facilement. Il élabore aussi régulièrement des supports d’information et d’orientation : dépliants, balades sonores enregistrées et application à télécharger, avec notamment les adresses où se restaurer et acheter des articles. Une fois par an, tous les effectifs sont impliqués dans l’opération « Tourisme & shopping » qui donne lieu à des animations sur les quais, des services étendus et des remises chez les commerçants partenaires pour les passagers. «Nous essayons vraiment d’intégrer le port dans la vie du quartier ». ORGANISER LE FRET MARCHANDISE. Autre pôle d’activité du service, le fret marchandises avec essentiellement les rotations des navires cimentiers. « Nous travaillons en liaison étroite avec les affréteurs, les armateurs et les agents maritimes. Là aussi, nous proposons les services nécessaires au bon déroulement des escales, comme la mise en place de compresseurs pour le transfert silencieux du ciment. Nous veillons au respect des protocoles de chargement et déchargement établis avec les entreprises. » Le service « opérations et commerce » a en effet la charge de la qualité, la sécurité et la sûreté du port. Une équipe investie donc, qui assure une astreinte et la continuité du service 24 h/24. ●
ÉCOUTILLES LE SAVIEZ-VOUS ?
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a rue Cassini doit son nom à une illustre famille de scientifiques, originaire de Perinaldo, village italien longtemps rattaché au comté de Nice. Elle compta pas moins de quatre astronomes et cartographes dont Gian Domenico Cassini (1625-1712) qui découvrit la grande tache rouge de Jupiter et quatre satellites de Saturne. Rappelons que la navigation astronomique est restée longtemps l'unique technique permettant aux navigateurs de se situer hors de vue de terre, les mesures les plus précises étant obtenues à l'aide d'étoiles. ● Représentation de Gian Domenico Cassini à Perinaldo.
OPÉRATION DRAGAGE
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u cours du premier trimestre, le dragage des bassins commerciaux va permettre de garantir la hauteur d’eau nécessaire à la navigation. Au fil des mois, en effet, le fond du port de Nice est sujet à des mouvements sédimentaires (sables et galets), qui diminuent par endroits la profondeur du plan d’eau. Un phénomène récurrent auquel participent les hélices des gros navires. Le brassage de l’eau déplace les sédiments qui peuvent alors former des bosses. Il s’agit donc de les supprimer pour faciliter et sécuriser les manœuvres des navires. Durant un mois, les engins de dragage installés sur une barge prélèveront donc quelque 5 000 m3 de sédiments. Transportés par un chaland à clapet, ils seront ensuite redéposés dans l’avant-port. Conformément à la réglementation et l’autorisation préfectorale accordée, le dragage est précédé d’une analyse chimique des sédiments. Pour ne pas perturber le milieu naturel, aucune pollution ne doit être détectée, ce qui a toujours été le cas, les fonds des bassins commerciaux étant très propres. ● Montant : 250 000 euros HT
LES COPAINS D’ABORD
Accords culinaires franco-péruviens
GOÛSTO
50 BD STALINGRAD
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l est des rencontres qui changent le cours d’une vie. Daniel croise la route d’Éva, au détour d’un voyage au Pérou en 2007. Cuisinier de formation, il vit alors en Guadeloupe où il tient depuis dix ans un magasin
d’antiquités. Pourtant, il n’hésite pas à rallier le continent sudaméricain qu’il connaît bien. Mexique, Guatemala, Salvador, Belize… Daniel a enchaîné les voyages au fil des ans mais cette fois, il pose ses valises à
Lima où il renoue avec les fourneaux. Lui et Eva ouvrent un restaurant de cuisine française dans le quartier d’affaires de la capitale péruvienne. Guide touristique, la jeune femme n’en est pas moins elle aussi une fine cuisinière. Et pour cause : elle a grandi dans le restaurant de poissons et crustacés de ses parents. Aujourd’hui, elle officie en cuisine… à Nice. Depuis 2011, le couple a jeté l’ancre dans le quartier du port où Daniel avait conservé un appartement. « Nous cherchions un petit restaurant sympathique avec terrasse. Et nous avons trouvé, juste à côté de chez nous ! Être au port, c’est idéal, d’autant que notre carte fait la part belle aux produits de la mer. » racontet-il. Au menu, entre autres plats typiques, des ceviches de poisson mais aussi de la parihuella, une bouillabaisse péruvienne, ou encore du cochon de lait mariné aux épices. Tout un voyage ! Et à chaque fois, une cuisine faite maison très appréciée des habitants du quartier… ●
RENCONTRES
Noël Dolla L’artiste pêcheur
«
J
e suis né rue Fodéré et j’ai grandi au port où je passais le plus clair de mon temps au bord de l’eau. Je n’ai jamais quitté cet endroit. Enfin, je le quitte mais j’y reviens toujours... » Fidèle à ses racines, Noël Dolla vit non loin de l’église Notre-Dame-du-Port. Au fond d’une impasse, dans une vaste maison. À l’étage, son appartement ; au rez-de-chaussée, son atelier d’artiste ; et au sous-sol, son atelier de pêcheur. Un lieu de vie à l’image de ses passions, qu’il a héritées de son grand-père Omère, peintre à ses heures et grand amateur de pêche. À sa mort, un 25 décembre, Noël Dolla fait le vœu de peindre et pêcher chaque année ce jour-là. Promesse tenue : « Cela m’a définitivement lié à l’art » souligne-t-il. Figure marquante de l’art contemporain, il n’a cessé depuis de réinventer sa pratique de peintre, d’expérimenter. En 1968, il sera l’un des créateurs du groupe Supports-Surfaces avec Claude Vialat. Il s’agit de déconstruire la peinture, « pour la reconstruire autrement » précise-t-il. Il va aussi enseigner durant trente-sept ans à la Villa Arson. Aujourd’hui, galeries et musées d’art moderne exposent ses œuvres, en France comme au MAMAC de Nice et à l’étranger. À l’heure des rétrospectives, lui continue son voyage en peinture, libre dans son art, libre dans sa tête. Et savoure l’instant sur son petit bateau : « Moi, j’aime que la pêche reste un art. Et un art se pratique. Je sors plus de cent fois par an, à 4 h 30 le matin, et je rentre vers 8 h. On a la baie des Anges, le cap Ferrat pour soi. C’est le bonheur d’être sur l’eau dans cette attention flottante où l’on regarde la mer changer de couleur, le ciel bouger, le soleil se lever. » Il y a aussi le plaisir de la prise mais « la pêche amateur ne doit pas devenir une chasse frénétique, d’autant que les GPS et les sondeurs la rendent redoutablement efficace. Il faut garder raison et veiller à préserver la nature, si l’on veut continuer à jouer... » Retour au port, où il retrouve ses amis pêcheurs, puis son atelier. Pêche et peinture, deux pratiques qui s’entrecroisent dans son quotidien : en témoignent ses leurres de pêche, « petits mensonges emplumés », dont il fait des œuvres ; ou les hameçons qu’il intègre dans ses créations. À force de patience, d’attention et de partage, « Tout cela tisse une œuvre et une vie… » ●
Découvrir les métiers de la Marine
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haque année, la Marine nationale recrute 3 000 jeunes de 16 à 29 ans, du niveau 3e à Bac+5. Fusillé marin, marin pompier, navigateur timonier, guetteur sémaphoriste, mécanicien, pilote de l’aéronautique naval, cuisinier… plus de 50 métiers sont proposés, assortis des formations nécessaires. Des cursus à découvrir rue Sincaire, à la caserne Filley, au Centre d’information et de recrutement des forces armées (CIRFA). L’aventure démarre avec un conseiller pour une première information. Le dossier de candidature ne sera remis que dans un second temps. « Il faut que le projet professionnel mûrisse, explique le maître principal Jérome Magnier, chef du bureau « Marine » du CIRFA de Nice. La motivation des candidats est très importante. Nous leur tenons un discours réaliste, tant sur les bons côtés de la vie de marin que sur ses contraintes ou ses risques. Quelle que soit la spécialité, nous restons en effet des militaires. Nous les accompagnons ensuite tout au long de la phase de recrutement, qui dure entre trois et six mois. » Chaque année, au CIRFA « Marine » de Nice, 200 à 300 jeunes sont ainsi suivis et orientés vers des stages découverte, des bacs professionnels « Marine » ou incorporés dans les différents centres de formation de la Marine, de l’Ecole des mousses à l’Ecole navale. ● Le CIRFA profite de la proximité du port pour faire visiter aux candidats les unités de la Marine nationale en escale. Ici, Le Bélier, remorqueur côtier présent sur le port de Nice en décembre dernier, avec ses 14 membres d’équipage. Petit mais puissant, il peut tracter un paquebot ou même un sous-marin ! Une aide appréciée par les navires en difficultés ou lors des manœuvres des grosses unités en entrée et sortie de port.
OBJECTIFS DURABLES
Les déchets à bon port !
À
chaque déchet, sa destination. Sur les quais du port de Nice, des relais poubelles récupèrent les ordures ménagères, les emballages, le verre. Des points propres sont par ailleurs dédiés aux déchets dangereux comme les peintures, solvants, acides, batteries, piles… Les huiles de vidange peuvent être déposées dans des cuves spéciales. Et les DEEE (déchets d’équipement électriques et électroniques), cartons, papiers, bois, ferrailles et autres encombrants sont enlevés à la demande. En respectant ces procédures de collecte, chacun participe à la chaîne de valorisation des déchets, c’est-à-dire à leur recyclage total ou partiel, ou à leur transformation en énergie. Au niveau du port, le taux
de valorisation des déchets dangereux est ainsi passé de 23 % au 1er trimestre 2014 à 71 % au 3e trimestre. Une traçabilité complète permet de vérifier qu’ils ont bien été traités et valorisés pour la part valorisable. Autre challenge notable en 2014 : la gestion des eaux usées des navires. Plusieurs services sont proposés aux clients du port. Pour la petite plaisance, une pompe mobile peut être utilisée à la demande. Les quais Commerce et Infernet sont également équipés pour collecter ces eaux usées. Yachts et navires de commerce peuvent ainsi se raccorder directement au réseau d’assainissement. À la fin du 2e trimestre 2014, 58 000 litres d’eaux usées avaient déjà pu être pompés ainsi.
Le port de Nice bientôt étoilé ?
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e 13 novembre dernier, le port de Nice était audité dans le cadre de la certification Blue star marina. Ce label décerné par l’IMCI (International Marine Certification Institute) récompense la qualité des services proposés à la clientèle Plaisance & Yachting : information sur les pontons, accès à l’eau et l’électricité, installations sanitaires, commerces et activités de proximité,
etc. À l’instar des hôtels, une à cinq étoiles peuvent être accordées. En Espagne, Italie, Sardaigne et Turquie, plusieurs ports ont déjà été labellisés. Cette certification s’inscrit dans la démarche d’amélioration continue menée par le port de Nice, par ailleurs déjà certifié ISO 9001 Qualité et ISO 14001 Environnement. Les conclusions de l’audit sont attendues en début d’année.
ENVIRONNEMENT
Des reflets sombres dans les eaux du port !
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l ne s’agit pas de tâches de mazout, mais bien au contraire de signes de vie sousmarine. Eh oui, des bancs de mulets ont colonisé les eaux du port de Nice. Des superbes spécimens de plus de 45 cm de long, de couleur sombre, encore appelés chez nous « muges ». Les mulets comptent plus de 80 espèces et plusieurs familles : mulets lippu, doré, porc, sauteur, cabot. Les « nôtres », ceux du Port de Nice, présentent un dos gris foncé et des flancs argentés. Ils résistent aux fortes variations de salinité et peuvent donc circuler partout dans le port, même à la sortie des différentes sources ! Ils se nourrissent d’algues, d’invertébrés et même de vase en retenant les particules organiques. Leur présence dans le port assure d’une certaine biodiversité. Ils sont aussi à l’origine de la poutargue, poche d’œufs séchée, recueillie quand les femelles sont pleines de septembre à novembre. Le caviar français. Demain, en vous promenant sur les quais, recherchez ces reflets sombres dans l’eau : les mulets font partie de la biodiversité du Port de Nice, témoins d’une vie dans ces eaux, comme d’autres animaux à découvrir prochainement… ●
ÉCOUTILLES
QUALITÉ DE L’EAU : UN NOUVEL INVESTISSEMENT
U
n décanteur vient d’être installé quai Infernet, sur la zone de nettoyage des véhicules du port (camions, voitures, grues, chariots élévateurs, véhicules d’entretien, etc.). Il permet désormais d’y traiter les eaux de ruissellement avant leur rejet en mer, en filtrant les matières en suspension, ainsi que les hydrocarbures. Subventionné à 40 % par l’Agence de l’eau, cet investissement contribue à réduire l’impact environnemental des activités portuaires. ● Le Port de Nice est la propriété du Conseil Général des Alpes-Maritimes, à ce titre autorité portuaire. Il est exploité par la Chambre de Commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur qui en est le concessionnaire. La Lettre du Port : CCI Nice Côte d’Azur, 20 bd Carabacel - CS11259 - 06005 Cedex 1 • Directeur de la publication : Bernard Kleynhoff • Rédaction : Christine Mahé • Conception : Azur Communication • Crédit photos : O. Vallone, Port de Nice • Contact : lettreduport@cote-azur.cci.fr www.riviera-ports.com • ISSN 2259–0803 • Imprimeur : Nis Photoffset • Imprimé sur papier recyclé blanchi sans chlore (PEFC)
CIRFA Marine Nice 2 RUE SINCAIRE
10-31-1487