MARIA BONOMI
MARIA BONOMI
MARIA BONOMI DU 16 MAI AU 22 SEPTEMBRE 2012 16 DE MAIO A 22 DE SETEMBRO DE 2012
217, Boulevard Saint-Germain 75007 Paris www.mal217.org
MARIA BONOMI
M A I S O N D E L ’ A M É R I Q U E L AT I N E 3
MAISON DE L’AMÉRIQUE LATINE PRÉSIDENT/PRESIDENTE
ALAIN ROUQUIÉ
DIRECTEUR GÉNÉRAL/DIRETOR EXECUTIVO FRANÇOIS VITRANI DIRECTRICE CULTURELLE/DIRETORA CULTURAL
ANNE HUSSON
ADJOINTE À LA DIRECTRICE CULTURELLE/VICE-DIRETORA CULTURAL EVELYNE LÉVY COORDINATRICE CULTURELLE/COORDENADORA CULTURAL DOLORES LUDGER
FICHA TÉCNICA / FICHE TECHNIQUE CURADORIA/COMMISSAIRE JORGE COLI COORDENAÇÃO GERAL/COORDINATION GENERALE PRODUÇÃO/PRODUCTION ILUMINAÇÃO/ECLAIRAGE FOTOS/PHOTOS
MARIA HELENA PERES OLIVEIRA
TRANSARTE ANTONIO MENDEL
JOÃO URBAN, LENISE PINHEIRO E ROMULO FIALDINI
TRADUÇÃO/TRADUCTION
MARTINE AVRIL E LEILA GOUVÊA
CATÁLOGO / CATALOGUE PRODUÇÃO/PRODUCTION PROJETO COMUNICAÇÃO - MELISSA CASTELLANO
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PROJETO GRÁFICO/PROJET GRAPHIQUE CELSO ARIMATÉIA
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Foto: Romulo Fialdini
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PrĂŠ-Tetraz V/B 2003 Xilogravura Xylogravure 158,5x308cm Acervo da artista
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Sommaire
MARIA BONOMI
SUMÁRIO
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ENTRE LES RIVES (ALAIN ROUQUIÉ)
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ENTRE AS MARGENS (ALAIN ROUQUIÉ)
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Ŕ PROPOS DE MARIA BONOMI (JORGE COLI)
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SOBRE MARIA BONOMI (JORGE COLI)
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LETTRE Ŕ PROPOS DE MARIA BONOMI (CLARICE LISPECTOR)
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CARTA SOBRE MARIA BONOMI (CLARICE LISPECTOR)
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L’ÉLOGE DE LA XYLO (HAROLDO DE CAMPOS)
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O ELOGIO DA XILO (HAROLDO DE CAMPOS)
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MÉTAUX
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ŚUVRES PUBLIQUES
METAIS XYLOGRAVURES ET LITHOGRAVURES XILOGRAVURAS E LITOGRAVURAS
OBRAS PÚBLICAS
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BIOGRAPHIE
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MÉMOIRE PARISIENNE MEMÓRIA PARISIENSE
MARIA BONOMI
BIOGRAFIA
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“Entre les rives du même et de l’autre, l’homme est un pont.” Jean-Pierre Vernant
Entre les rives Née en Italie, sur les bords du lac Majeur, Maria Bonomi, vite devenue brésilienne, a étudié à Columbia, Etats-Unis, avec un maître-graveur chinois. Les fées de la mondialisation s’étaient penchées sur son berceau. Elle a su transformer sa conscience planétaire toujours plus aigüe en expérience artistique brésilienne parmi les plus puissantes et les plus audacieuses de sa génération. Que ce soit dans le domaine de la gravure –un art à part entière dont elle est passée maître, ou dans celui de la sculpture, du dessin, des installations, Maria Bonomi manie, en virtuose, tous les matériaux et toutes les échelles. La Maison de l’Amérique latine, en présentant cette exposition grâce à Jorge Coli, son commissaire, et à Maria Helena Peres Oliveira, sa magique organisatrice, permet une rencontre remarquable avec Maria Bonomi, qui avec «lucidité et instinct » selon les mots de Clarice Lispector, n’en finit pas de sillonner la matière.
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Alain Rouquié
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“Entre suas margens e a do outro, o homem é uma ponte.” Jean-Pierre Vernant
Entre as margens Nascida na Itália, às margens do lago Maior, Maria Bonomi, cedo tornou-se brasileira, estudou na Columbia, Estados Unidos, com um mestre gravador chinês. As fadas da globalização haviam se debruçado sobre seu berço. Ela soube transformar sua consciência planetária cada vez mais aguda em experiência artística brasileira dentre as mais potentes e mais audaciosas de sua geração. Quer seja na área da gravura – uma arte integral que desenvolve com maestria, ou naquela da escultura, do desenho, das instalações, Maria Bonomi maneja, virtuosa, todos os materiais e todas as escalas. A Maison de l’Amérique latine, ao apresentar essa exposição graças a Jorge Coli, seu curador, e a Maria Helena Peres Oliveira, sua mágica organizadora, permite um encontro notável com Maria Bonomi que, com “lucidez e instinto” nas palavras de Clarice Lispector, nunca termina de rasgar sulcos na matéria.
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À propos de Maria Bonomi
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JORGE COLI
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Et la gravure, qu’est-ce que c’est ? Incursion intime, forte. Elle naît “dans le bois”; non sur le papier. Le bois est réceptif, il contient de l’énergie. La gravure n’est ni pire ni meilleure qu’un autre art, mais c’est celui avec lequel je m’identifie. C’est un travail collectif – entre l’ouvrier, l’imprimeur, l’artiste et ceux qui le veulent. Je crois que d’ici quelques années, mon travail sera différent : je crée la situation, puis je ne fais qu’observer le résultat. Car la gravure a des milliers de possibilités – couleurs, superposition de matrices. (...) La gravure est un art de portée majeure, toute copie est un original. Maria Bonomi, interview donnée à Judith Patarra, février 1975
Il existe une solide tradition de la gravure dans les arts brésiliens. Elle constitue même l’un de ses axes essentiels: il est impossible de comprendre la portée de la production artistique visuelle au Brésil si nous l’excluons. Rares sont les cultures au sein desquelles se sont épanouis tant de noms de graveurs et aussi célèbres. De Carlos Oswald, qui a perpétué les plus fines traditions du XIXe siècle, Osvaldo Goeldi, élève de Kubin, porteur d’une modernité rénovatrice, à la fois inimitable et féconde, jusqu’à nos jours, la production dans ce domaine s’est élargie, ramifiée à travers le pays, sans rien perdre de sa formidable qualité. Une génération a été décisive pour que s’affirme pleinement ce mouvement, celle qui s’est formée aux alentours de 1950. Les noms de Renina Katz, Evandro Carlos Jardim, Marcelo Grassman, Fayga Ostrower, Arthur Luiz Piza, dont la carrière se déroule entre le Brésil et la France, sont à peine quelques uns d’entre eux, choisis sans grande rigueur parmi les plus illustres. Ces artistes ont bénéficié de l’enseignement de quelques maîtres de renom, tels Axl von Leskoschek, à Rio de Janeiro, et Lívio Abramo, à São Paulo.
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Lívio Abramo a été le mentor de Maria Bonomi. Militant trotskiste, il a su créer un climat d’effervescence à la fois politique et artistique, à une époque où nombre d’artistes étaient militants de gauche et débattaient de questions passionnantes liées au rôle social de l’art. Abramo, maître des transparences délicates, limpidement sombre dans ses trames arachnéennes, imposait en outre une extrême exigence artisanale.
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Les grandes qualités de Maria Bonomi en tant que graveuse se sont distinguées dans ce milieu jeune et enthousiaste. En 1956, elle obtient une bourse de la Fondation Ingram-Merril. Parmi les professeurs qu’elle y a rencontrés, Maria Bonomi cite toujours, dans ses évocations, le rôle primordial du maître chinois Seong Moy qui lui a enseigné à développer, dans la gravure sur bois, les finesses des possibilités chromatiques. Il l’a également incitée à augmenter la taille de ses œuvres1. Maria Bonomi a ensuite poursuivi sa formation au cours d’Arts Graphiques de l’université Columbia. De retour au Brésil, elle accepte, en 1960, l’invitation de Lívio Abramo pour créer un atelier expérimental destiné à l’enseignement de la gravure - le Studio Gravure - qui est devenu un centre effervescent de formation et de développement des graveurs. Le Studio Gravure a clos ses activités en 1964, à la suite de descentes de police, quand s’est installée la dictature au Brésil. Abramo s’est alors exilé au Paraguay. Dès le début de sa carrière, Maria Bonomi a trouvé ce qui allait constituer le cœur de sa vocation artistique: le travail sur bois, pivot décisif de son art. Le sillon sur le bois lui enseigne une leçon d’honnêteté absolue, lui offre l’outil de ses constructions puissantes, capables d’affirmer l’autorité de formes originales et inébranlables. Ses œuvres solides et spacieuses vibrent d’une irréfutable autorité. Elles se sont immédiatement imposées parmi les plus éminentes et ont projeté Maria Bonomi au rang des artistes majeures de son temps.2 Chez Maria Bonomi, le geste qui travaille le bois exclut la minutie, l’ornement, la petitesse. Son entaille est rude et convient aux grands formats. Ses matrices, belles comme les plus belles sculptures, sont composées de planches aux dimensions souvent inusitées. Bonomi travaille dans l’amplitude. Elle concentre les couleurs, souvent économiques, puissantes, qui renforcent les pouvoirs des formes étirées. Conçues à très grande échelle, ses gravures tendent à la monumentalité. Les plus petites d’entre elles – comme celles qui constituent L’éloge de la xylo, série que Maria Bonomi a réalisée en collaboration avec le poète Haroldo de Campos (il y aurait tout un chapitre à écrire sur la relation de Maria Bonomi avec la grande production littéraire brésilienne) – les plus petites, disais-je, résisteraient sans effort à des agrandissements à quelque échelle que ce soit. Elles possèdent une envergure héroïque. Elles sont dépourvues de poids, il serait même possible de dire dénuées de matière, car elles sont fabriquées par les sillons, l’entaille, autrement dit par l’absence. Même dans leurs noirceurs, la lumière les traverse. Grâce à ces caractéristiques, Maria Bonomi est insensiblement passée de l’entaille sur le bois à des projets beaucoup plus amples. Elle a créé des panneaux de ciment et de métal très vastes, sur commandes publiques (métro de São Paulo, Estação da Luz [Station de la Lumière] - CPTM, Mémorial de l’Amérique Latine, Palais du Gouverneur de l’Etat de São Paulo) ou privées (Hôtel Maksoud Plaza,
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1 Seong Moy l’a encouragée à exposer à la Roland de Aenlle Gallery, de New York. L’exposition ne passe pas inaperçue. L’une des œuvres exposées, la gravure Parade, a été reproduite dans The New York Times, pour illustrer un article de Dore Ashton. 2 Il n’incombe pas d’énumérer, ici, les nombreux prix, brésiliens et internationaux, que Maria Bonomi a accumulés très tôt. Il suffit de rappeler le prix de Meilleur Graveur, à la VIIIe Biennale de São Paulo, en 1965, et le prix de gravure de la Ve Biennale de Paris, en 1967. Il est important de signaler également que Maria Bonomi entretient depuis sa jeunesse des liens constants et intenses avec Ljubljana et Prague, formidables centres internationaux de la gravure.
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façade de l’édifice Jorge Rizhallah, Sport Club Syrien, Banco Exterior de España, à Santiago du Chili)3. Elle a aussi réalisé des sculptures en métal et des décors qui ont marqué l’histoire du théâtre brésilien. Son travail est à la fois conceptuel et intuitif. Elle a elle-même exposé ce principe dans une interview : “C’est le conflit entre la matière et l’idée. Vous savez qu’un facteur inattendu peut s’introduire dans le travail, dans la mesure où vous avez déjà quelque chose à l’esprit. Et cela peut arriver ou non. La gravure, en tant que résultat, se réfère au monde visible, perceptible par la rétine – et aussi par le toucher. Mais en tant que concept, en tant qu’idée, elle se conclut totalement dans notre esprit. J’en arrive presque à dire qu’il y a une matrice mentale et une matrice réalisée. A travers la technique, nous les transposons sur un troisième support, une matérialité qui était mentale, qui était notre vérité, qui était une image antérieure à ce qui s’est fait. Ainsi, réaliser une gravure est, avant tout, avoir une idée graphique. Et posséder des valeurs graphiques qui précèdent sa matérialité. Autrement dit, la gravure pourrait même être considérée comme immatérielle et non nécessairement une gravure.” La gravure est, ainsi, beaucoup plus qu’une technique, c’est un univers, un langage, comme l’a résumée l’artiste. Cet univers de passages entre l’idée et la matière, entre la conception et la technique, entre le sillon et le monument, acquiert, dans la genèse de ses créations artistiques des caractéristiques singulières. Je ne crois pas que le mot invention soit le mieux adapté pour la définir. Lina Bo Bardi a, à cet effet, employé un mot rare, métagenèse. Maria Bonomi fait naître une œuvre d’une autre, une xylographie engendre une sculpture, qui engendre une installation. C’est un mode créateur qui évoque des procédures organiques. Pour toutes ces raisons, le principe de la gravure dans l’œuvre de Maria Bonomi doit être perçu de manière dilatée. Elle est centrée sur le geste qui fait le sillon. Dans la tension équilibrée de la forme. Cet agrandissement, toutefois, ne se limite pas à une neutralité artistique. De par sa nature, la gravure possède en soi, peut-on dire, un fondement social. Elle est multiple, ubiquitaire, ne s’inscrit pas dans un original insubstituable unique. Elle voyage, circule, s’expose aux regards. A cet aspect, Maria Bonomi ajoute ses œuvres monumentales, également destinées à un public nombreux, de grands panneaux qui reprennent les idéaux de l’art public, lesquels ont motivé nombre de muralistes au cours du XXe siècle. Cette vision sociale est consciente chez l’artiste. Son amour pour la grandeur des formes, l’organisation juste, les fortes pulsions, l’amène naturellement à s’adresser au passant anonyme. Son art contient une sorte de joie abrasive, pleine et profuse, qu’elle partage avec la générosité. Il y a, également, l’aspect politique. Maria Bonomi a toujours pris des positions contraires à la perte des libertés, conséquence de la dictature militaire issue du coup d’état de 1964 au Brésil. Elle a été poursuivie et son art, pendant ces lourdes années de plomb qui ont duré jusqu’aux années 1980, s’est ressenti de ces crispations. Non qu’elle ait pris le chemin d’un didactisme discursif, mais ses créations, durant cette longue période, sont devenues âpres, inquiètes, portant fréquemment des effets d’oblitération. Les tensions vécues se traduisaient dans son art. 3
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Pour donner un ordre d’idée, le mural Epopée paulista, à la station de Luz, de São Paulo (2004), est un panneau de béton de 3m x 73 m, la Rizerie de Benguet, de l’Hôtel Maksoud Plaza, de São Paulo, fait de plaques de béton armé, 4,2m x 30 m.
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Sa production la plus récente ne laisse pas de côté sa perception critique. C’est ainsi qu’en 2003, elle crée Tetraz [Tétras], nom d’un oiseau auquel l’artiste associe le principe d’une “autodestruction par excès d’amour”, où l’hybris mène à l’anéantissement. Allégorie de la propre mort, allégorie de la mort du monde, d’une planète corrodée : “Signe, le Tétras est, surdéterminé, l’emblème qui survole la terre et, biologiquement en extinction, représente la mort de toute la terre ; sur le plan mythique, toutefois, son amour, du fait de sa démesure, ne peut racheter, ni remédier, il tue”4. Mais aujourd’hui plus qu’autrefois, sa production incorpore un hédonisme plaisant, parfois d’humeur joyeuse, bien qu’elle ne perde jamais son sens critique, essentiel et constant. Elle se soucie de la sensibilité féminine ou des révoltes d’aujourd’hui. Elle découvre que le sillon peut se déployer en sculptures aériennes. Ce sont les grandes bulles des Super quadrantes [Super quadrants], qu’elle sous-intitule Amor inscrito [Amour inscrit]: broderies métalliques faites de vides et de scintillements. Elle découvre que des sillons se forment quand un miroir se casse et que, du regroupement des bris de glace, se dessine un chemin incertain de reflets coupants: c’est le Passagem pela Imagem [Passage par l’image]. Ces variations n’atteignent pas, cependant, le pôle essentiel, qui reste immuable. Chaque fois qu’elle parle de son œuvre, Maria Bonomi insiste sur le principe central de l’incision et du sillon. Prenons cette merveilleuse sculpture, intitulée Palmeirinha [Petit palmier]. En métal, s’inspirant des feuilles de palmier et renouant avec la superficie plane des gravures, elle synthétise la poésie des rainures et des incisions. Ces procédures se dilatent en de toutes nouvelles inventions. Il en est ainsi avec A ponte [Le pont], de 2011. Le format du pont est conçu par une grande découpe de près de 2,50 m dans la matrice : l’arc, le tablier horizontal. La force incisive de la forme repose sur l’entaille nette. Pour les eaux, Maria Bonomi a multiplié les matrices de formes ondulées, avec des tracés parallèles sinueux rappelant les marques laissées par des empreintes digitales. Elle a transposé ces tracés au métal, créant ce qu’elle appelle Águas sólidas [Eaux solides], bel exemple de métagenèse, pour reprendre le terme de Lina Bo Bardi. Dans A ponte [Le pont], Maria Bonomi crée un effet chromatique binaire et inattendu : le bleu ne va pas aux eaux, faites d’un noir lumineux, mais à une structure du pont. L’œuvre A ponte [Le pont] a été conçue dans une matrice qui présentait, au verso, les incisions du Pente, tempo... [Peigne, temps...] (1993), où de grandes dents mordent des sillons parallèles et capricieux, ressemblant à des fils cherchant à s’ordonner, et qui proviennent d’une autre matrice. Ces relations, pérennisées entre des formes plus claires, plus nettes, et d’autres, agitées de mouvements désordonnés, prenaient un autre sens sous la dictature militaire au Brésil. Balada do terror [Balade de la terreur] (1970) est ainsi conçue: une bande rouge traverse, coupe, interrompt des formes curvilignes, composées de traits noirs, sinueux et parallèles contrariant la trajectoire inflexible de la bande. Ces trois exemples suffisent à suggérer combien l’œuvre de Maria Bonomi naît d’une diversité qui invente ; et se nourrit, en même temps, de ses propres inventions. Trois œuvres si diverses, créées à des époques bien différentes, A ponte [Le pont], Pente, tempo... [Peigne, temps...] et Balada do terror [Ballade de la terreur] réitèrent des choix manifestes obsessifs.
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KOSSOVICH, Leon et LAUDANNA, Mayra – Crônica artística, in Maria Bonomi, da gravura à arte pública [Maria Bonomi, de la gravure à l’art public], São Paulo, Edusp, 2007, pg. 375.
L’an dernier, le Centre culturel de la Banque du Brésil à Brasilia, a consacré à Maria Bonomi une importante rétrospective qui a réuni environ 300 de ses œuvres. Cet événement majeur a permis de confirmer, pleinement, la portée notable de son art. Aujourd’hui, 45 ans après sa présence à la Biennale de Paris et le prix qu’elle y a reçu, elle revient dans la capitale: une autre exposition réunit ses œuvres à la Maison de l’Amérique latine. Pour l’artiste, il s’agit d’une seconde rencontre. Pour le public parisien, ce sera une découverte. Avant de clore cette présentation, je voudrais insérer, ici, deux textes. Le premier est une interview que Maria Bonomi a donnée à la revue Artes, en 1966. Elle exprime, à sa façon claire et précise, la nature du travail sur bois, noyau central de sa production. “J’ai déjà fait de nombreuses gravures en métal et lithographies. Ce sont des superficies qui résistent et nous laissent hors du cadre. Sur le métal, à la main ou à l’acide, l’empreinte est lente. La pierre est une roche, et de ce fait statique et sèche. La pierre supporte le choc, mais le contrecoup est dur. On n’arrive jamais à la pénétrer complètement du premier coup. Je veux dire une chose, à la façon dont je noterais dans un journal quelque chose de vu ou de vécu, un éloge ou une protestation, parfois une simple constatation. Il ne s’agit pas de reproduire une image, mais de “la trouver” par son exécution sur une superficie. Mon rythme de travail est très rapide et l’impulsion de l’attaque au support correspond à une résistance plus ou moins forte de la matrice. Dans le bois, l’”outil-main” trouve une cohérence entre ce qu’il fixe et la façon dont il le fixe. Dans le bois, on ne perd pas ce que je veux dire, dans le sens de le dire directement, sans créer de surfaces ou de halos d’interférence. La xylogravure me traduit mieux, parce qu’elle me limite à l’essentiel. Le blanc sur le noir et vice-versa, les pics et le fil, sont un alphabet télégraphique et rapide. Dans la xylogravure, je communique immédiatement et rien ne se perd. Je veux parler violemment de toute cette violence qui nous entoure. Pour le moment, je n’y suis arrivée qu’avec la xylogravure. Arbre, chair et fers.” L’autre texte est de Clarice Lispector, une des grandes écrivaines de la littérature brésilienne. Lispector était l’amie de Maria Bonomi, marraine de son fils, et au-delà, selon ses dires: “elle-moi-moi-elle-elle-moi”; “comme si nous étions jumelles”. Le paragraphe qui suit a été publié dans une chronique du Jornal do Brasil, le 2 octobre 1971, intitulée Lettre à propos de Maria Bonomi. “J’imagine Maria dans son atelier utilisant ses mains – instrument le plus primitif de l’homme. De ses belles mains puissantes, elle prend les outils et imprime l’héroïque force humaine de l’esprit, en coupant, en aplanissant et en faisant des entailles. Et peu à peu les rêves latents de Maria se transmuent et prennent forme dans le bois. Ces objets peuvent être touchés et sont, pour ainsi dire, aimables. Et délicats dans leur grande vigueur anéantissable.”
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Jorge Coli Est diplômé d’Histoire de l’art et d’archéologie - Université de Provence (1973), maîtrise en Histoire de l’art - Université de Provence (1974), doctorat de Philosophie - Université de São Paulo (1990), Agrégation en Histoire de l’Art et de la Culture - Unicamp. Post-Doctorat à la NYU - USA. membre - Association Internationale des Critiques d’Art, membre - Association des Historiens de l’Art Contemporain. Prix Florestan Fernandes (Capes), meilleure orientation en Sciences Humaines; Prix Gonzaga Duque (ABCA), meilleur critique d’art (2004), Prix de reconnaissance académique “Zeferino Vaz” (UNICAMP). Professeur titulaire de l’Université d’Etat de Campinas. Professeur invité dans plusieurs universités internationales (Princeton, Panthéon-Sorbonne entre autres). Possède de l’expérience dans le domaine de l’Histoire, avec une mention spéciale en Histoire de l’Art. Travaille principalement les thèmes suivants: art, histoire de l’art, peinture, esthétique et cinéma.
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Sobre Maria Bonomi
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JORGE COLI
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E a gravura, que é? Incursão íntima, forte. Nasce “dentro da madeira”; não sobre o papel. Madeira é receptiva, contém energia. Não é pior nem melhor do que outra arte, mas aquela com que mais me identifico. É trabalho coletivo – entra o operário, o impressor, o artista e quem quiser. Acho que daqui a alguns anos meu trabalho será diferente: crio a situação, depois só observo o resultado. Pois a gravura tem mil possibilidades – cores, sobreposição de matrizes. (...) Gravura é arte de maior alcance, toda cópia é original. Maria Bonomi em entrevista a Judith Patarra, fevereiro de 1975
Há uma tradição sólida da gravura nas artes brasileiras. Ela constitui mesmo uma de suas vertentes essenciais: é impossível compreender o alcance da produção artística visual no Brasil se a excluirmos. Raras são as culturas nas quais desabrocharam tantos e tão altos nomes de gravadores. De Carlos Oswald, que prolongou as mais finas tradições do século XIX, de Osvaldo Goeldi, aluno de Kubin, portador de uma modernidade renovadora, ao mesmo tempo inimitável e fecunda, até os dias de hoje, a produção nesse domínio ampliou-se, ramificou-se por todo o país, sem perder de sua formidável qualidade. Uma geração foi decisiva para que esse impulso se afirmasse plenamente, aquela que se formou em torno de 1950. Os nomes de Renina Katz, Evandro Carlos Jardim, Marcelo Grassman, Fayga Ostrower, Arthur Luiz Piza, cuja carreira transcorre entre o Brasil e a França, são apenas alguns deles, escolhidos sem grande rigor entre os mais ilustres. Esses artistas beneficiaram do ensino de alguns mestres relevantes, como Axl von Leskoschek, no Rio de Janeiro, e Lívio Abramo, em São Paulo.
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Lívio Abramo foi o mentor de Maria Bonomi. Militante trotskista, soube criar um clima de efervescência ao mesmo tempo política e artística, num tempo em que tantos artistas eram militantes de esquerda e se debatiam com questões palpitantes ligadas ao papel social da arte. Abramo, mestre das transparências delicadas, limpidamente sombrio em suas tramas aracnianas, impunha também uma extrema exigência artesanal.
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As grandes qualidades de Maria Bonomi como gravadora destacaram-se nesse meio jovem e entusiasta. Em 1956, ela obtém uma bolsa da Ingram-Merril Foundation. Maria Bonomi evoca sempre, entre os professores que encontrou ali, o papel primordial do mestre chinês Seong Moy, que lhe ensinou desenvolver, na gravura sobre madeira, as finuras das possibilidades cromáticas. Incitou-a também a ampliar a escala de suas obras1. Maria Bonomi continuaria depois sua formação no curso de Artes Gráficas da Columbia University. De volta ao Brasil aceita, em 1960, o convite de Lívio Abramo para a criação de um ateliê experimental destinado ao ensino da gravura, o Estúdio Gravura, que se tornou um centro efervescente para a formação e desenvolvimento de gravadores. O Estúdio Gravura encerrou suas atividades depois de invasões policiais, em 1964, quando se instalou a ditadura no Brasil. Abramo exilou-se então no Paraguai. Desde o início de sua carreira, Maria Bonomi encontrou aquilo que consiste o âmago de sua vocação artística: o trabalho sobre a madeira. Seria esse o fulcro decisivo de sua arte. Na madeira, o sulco lhe ensina uma lição de honestidade formal, oferece-lhe o instrumento para as construções mais poderosas, capazes de afirmar a autoridade de formas originais e inabaláveis. Suas obras sólidas e amplas vibram com uma irrecusável autoridade. Elas se impuseram imediatamente entre as mais elevadas e projetaram a artista como uma das primeiras de seu tempo.2 O gesto que trabalha a madeira, no caso de Maria Bonomi, exclui a minúcia, o ornamento, a pequenez. Seu entalhe é rude, e se afina como os grandes formatos. Suas matrizes, belas como as mais belas esculturas, são formadas por pranchas muitas vezes de dimensões inusuais. Bonomi trabalha na amplidão. Concentra as cores, no mais das vezes econômicas, impositivas, que reforçam os poderes das formas tensas. Concebidas em escala muito vasta, suas gravuras tendem para a monumentalidade. As menores dentre elas – como as que constituem O elogio da xilo, série que Maria Bonomi realizou em colaboração com o poeta Haroldo de Campos (haveria todo um capítulo a escrever sobre a relação de Maria Bonomi com a grande produção literária brasileira) – as menores dentre elas, eu dizia, resistiriam sem esforço a ampliações em qualquer escala. Possuem uma envergadura heróica. São despojadas de peso, seria mesmo possível dizer que são despojadas de matéria, fabricadas que foram pelos sulcos, pelo entalhe, quer dizer, pela ausência. Mesmo em seus negrores, são atravessadas pela luz. Graças a essas características, Maria Bonomi passou insensivelmente do entalhe sobre madeira a projetos bem mais amplos. Criou painéis de cimento e de metal muito vastos, solicitados por encomendas públicas (entre elas, no metrô de São Paulo, Museu da Língua Brasileira, Memorial da América Latina, Palácio do Governo do Estado de São Paulo) ou privadas (entre elas no Maksoud Plaza,
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Seong Moy estimulou-a para expor na Roland de Aenlle Gallery, em Nova Iorque. A exposição não passa despercebida. Uma das obras ali expostas, a gravura Parade, teve a honra de ser reproduzida no The New York Times, ilustrando um artigo de Dore Ashton. Não cabe aqui enumerar os muitos prêmios, brasileiros e internacionais, que Maria Bonomi acumulou desde muito cedo. Basta lembrar o prêmio de Melhor Gravador, na VIII Bienal de São Paulo, em 1965, e o prêmio de gravura na Cinquième biennale de Paris, em 1967. É importante assinalar também que Maria Bonomi mantém, desde sua juventude, laços constantes e intensos com Ljubliana, formidável centro internacional da gravura e de gravadores.
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fachada do edifícilo Jorge Rizhallah, Esporte Clube Sírio, Banco Exterior de España, em Santiago do Chile)3. Inventou também esculturas em metal e cenários que marcaram a história do teatro brasileiro. Seu trabalho é ao mesmo tempo conceitual e intuitivo. Ela mesma expôs esse princípio numa entrevista: “É o conflito da matéria com a ideia. Você sabe que um fator inesperado pode ser introduzido no trabalho, na medida em que você já tem em mente alguma coisa. E isto pode acontecer ou não. A gravura, enquanto resultado, se refere ao mundo visível, perceptível pela retina – e também pelo tato. Mas enquanto conceito, enquanto ideia, ela se conclui totalmente em nossa mente. Com isto, estou quase chegando a dizer que há uma matriz mental e há uma matriz realizada. Nós as transpomos para um terceiro suporte, através da técnica, uma materialidade que era mental, que era uma verdade nossa, que era uma imagem anterior ao que se fez. Assim, realizar uma gravura é, antes de mais nada, ter uma ideia gráfica. E possuir valores gráficos, antecedendo à sua materialidade. Quer dizer, a gravura poderia ser até considerada imaterial, e não necessariamente gravura.” A gravura é, assim, muito mais do que uma técnica, é um universo, como disse, resumindo, a artista. Esse mundo de passagens entre a ideia e a matéria, entre a concepção e a técnica, entre o sulco e o monumento, adquire, na gênese de suas criações artísticas, características singulares. Não creio que a palavra invenção seja a melhor para defini-la. Lina Bo Bardi aplicou a palavra rara, metagênese, para tanto. Maria Bonomi faz nascer uma obra de outra, uma xilo engendra uma escultura, que engendra uma instalação. É um modo criador que evoca procedimentos orgânicos. Por tais razões, o principio da gravura na obra de Maria Bonomi deve ser percebido de maneira dilatada. Está centrado no gesto que sulca. Na tensão equilibrada da forma. Tal ampliação, no entanto, não se limita a uma neutralidade artística. Graças à sua natureza, a gravura possui, de per si, um fundamento social, por assim dizer. É múltipla, ubíqua, não se encerra num único original insubstituível. Viaja, circula, expõe-se a tantos olhares. A este aspecto, Maria Bonomi acrescenta suas obras monumentais, elas também destinadas a um público numeroso, grandes painéis, que retomam os ideais da arte pública que motivaram tantos muralistas durante o século XX. Essa visão social é consciente na artista. Seu amor pela grandeza das formas, pela organização justa, pelas pulsões fortes, leva-a naturalmente a endereçar-se ao passante anônimo. Sua arte contém uma sorte de alegria abrasiva, plena e profusa, que ela compartilha com generosidade. Há também o aspecto político. Maria Bonomi tomou sempre posições contrárias à perda de liberdades imposta pela ditadura militar, consequência do golpe de estado ocorrido no Brasil em 1964. Foi perseguida e, sua arte, durante os pesados anos de chumbo, que duraram até a década de 1980, ressentiu-se dessas crispações.
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3 Para dar uma ideia, o mural Epopeia paulista, na Estação da Luz, em São Paulo (2004), é um painel de concreto com 73 m de comprimento por 3 de altura, o Arrozal de Benguet, no Hotel Maksoud Plaza, em São Paulo, feito em placas de concreto armado, têm 30 m por 4,2.
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Não que ela encetasse o caminho de um didatismo discursivo. Mas suas criações, durante esse longo período, tornam-se ásperas, intranquilas, muitas vezes empregando efeitos de obliteração. As tensões vividas traduziam-se em arte. Sua produção mais recente não deixa de lado a percepção crítica. É assim que, em 2003, cria Tetraz, nome de pássaro ao qual a artista associa o princípio de uma “autodestruição por excesso de amor”, em que a hybris leva à aniquilação. Alegoria da morte de si, alegoria da morte do mundo, de um planeta corroído: “Signo, o Tetraz é, sobredeterminado, o emblema que sobrevoa a terra e, biologicamente em extinção, alegoriza a morte de toda a terra; miticamente, porém, o seu amor, por desmedido, não pode redimir, nem corrigir, mata”4 Mas hoje sua produção, mais que outrora, incorpora um hedonismo prazeroso, por vezes bem humorado. Embora não perca nunca seu sentido crítico, essencial e constante. Preocupa-se com a sensibilidade feminina ou com as revoltas de hoje. Descobre que o sulco pode expandir-se em esculturas aéreas, que são as grandes bolhas dos Super quadrantes, que ela subintitula “Amor inscrito”: rendas metálicas feitas de vazios e de brilhos. Descobre que os sulcos se formam quando um espelho se quebra, e que, juntando cacos, forma-se um caminho incerto de reflexos cortantes: é a passagem pela imagem. Essas variações, no entanto, não atingem o pólo essencial, que permanece constante. Toda vez que fala de sua obra, Maria Bonomi insiste no princípio central da incisão e do sulco. Tomemos essa maravilhosa escultura, intitulada Palmeirinha. Em metal, inspirada nas folhas de palmeira, retomando a superfície plana das gravuras, ela sintetiza a poesia das ranhuras e das incisões. Tais procedimentos se dilatam em novíssimas invenções. É assim com A ponte, de 2011, A forma da ponte concebida por um grande recorte na matriz de quase 2,50 m: o arco, o tabuleiro horizontal. A força incisiva da forma repousa sobre o talho nítido. Para as águas, Maria Bonomi multiplicou matrizes de formas onduladas, com sinuosos traçados paralelos, que lembram os desenhos deixados pelas impressões digitais. Ela transpôs esses traçados para o metal, criando aquilo que chama de Águas duras , belo exemplo de metagênese, para empregar o termo de Lina Bo Bardi. Em A ponte, Maria Bonomi cria um efeito cromático binário e inesperado: o azul não vai para as águas, que são feitas de um negror luminoso, mas para a estrutura da ponte. A ponte foi talhada numa matriz que já apresentava, em seu verso, as incisões para Pente, tempo.... ( 1993), em que grandes dentes mordem as formas de sulcos paralelos e caprichosos, formando como que fios buscando sua ordem, e que vêm de uma outra matriz. Essas relações mantidas entre formas mais claras e nítidas, com outras, irrequietas de desordem, tomavam outro sentido durante a ditadura militar no Brasil. Balada do terror (1970) é assim: uma tarja vermelha atravessa, corta, interrompe, formas curvilíneas, habitadas por traços negros, sinuosos e paralelos, que contrariam a trajetória inflexível da faixa. Esses três exemplos bastam para sugerir o quanto a obra de Maria Bonomi nasce de uma diversidade que inventa; e ao mesmo tempo, alimenta-se de suas próprias invenções. Três obras tão diversas, criadas em épocas bem diferentes, A ponte, Pente, tempo... e Balada do terror reiteram escolhas formais obsessivas.
MARIA BONOMI
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KOSSOVICH, Leon e LAUDANNA, Mayra – Crônica artística, in Maria Bonomi, da gravura à arte pública, São Paulo, Edusp, 2007, pg. 375.
No ano passado, o Centro Cultural do Banco do Brasil, em Brasília, consagrou à Maria Bonomi uma importante retrospectiva, reunindo aproximadamente 300 de suas obras. Foi um acontecimento de grande importância, que permitiu confirmar, de modo pleno, o alcance notável de sua arte. Agora, 45 anos depois de sua presença na Bienal de Paris, e do prêmio que ela recebeu ali, retorna, uma outra exposição reúne obras na Maison de l’Amérique latine. Para a artista, trata-se de um reencontro. Para o público parisiense será uma descoberta. Há dois textos que gostaria de inserir aqui, concluindo esta apresentação. O primeiro é da própria Maria Bonomi, numa entrevista dada à revista Artes, em 1966. Ela expressa, em seu modo claro e agudo, a natureza do trabalho sobre a madeira, núcleo central de sua produção. “Já fiz muita gravura em metal e litografia. São superfícies que resistem e nos deixam do lado de fora. No metal com a mão ou com o ácido, a registração é lenta. Pedra é rocha, e por isso parada e seca. A pedra aguenta o baque, mas o contragolpe é duro. Nunca se consegue penetrar completamente, de uma só vez. Quero dizer uma coisa, assim como anotaria para um diário algo visto ou vivido, elogio ou protesto, às vezes uma simples constatação. Não se trata de reproduzir uma imagem, mas de “achá-la” pela execução numa superfície. O meu ritmo de trabalho é muito rápido e o impulso do ataque ao suporte corresponde a uma resistência maior ou menor da matriz. Na madeira, o “instrumento-mão” encontra coerência entre o que fixa e como se fixa. Na madeira não se perde o que quero dizer, isto no sentido de dizer diretamente, sem criar climas ou halos de interferência. A xilogravura me traduz melhor, porque me limita ao essencial. O branco sobre o preto e vice-versa, os topos e o fio, são alfabeto telegráfico e veloz. Na xilografia comunico imediatamente e nada se perde. Quero falar violentamente de toda essa violência que nos circunda. Por enquanto, só consegui com a xilogravura. Árvore, polpa e ferros.” O outro texto é de Clarice Lispector, um dos grandes escritores da literatura brasileira. Lispector foi amiga fraterna de Maria Bonomi, madrinha de seu filho, mais do que isso, segundo formulou: “ela-eu-eu-ela-ela-eu”; “como se fôssemos gêmeas na vida”. O parágrafo que segue foi publicado numa crônica do Jornal do Brasil, no dia 2 de outubro de 1971, intitulada Carta sobre Maria Bonomi. “Imagino Maria no seu ateliê usando as mãos – instrumento mais primitivo do homem. Com suas belas mãos potentes é que pega os instrumentos e imprime a heroica força humana do espírito, cortando e alisando e entalhando. E pouco a pouco os dormentes sonhos de Maria vão se transmutando em madeira feita forma. Esses objetos são tocáveis e por assim dizer estremecíveis. E delicados no seu grande vigor aniquilável.”
MARIA BONOMI
Jorge Coli Possui graduação em Histoire de l'art et archéologie - Université de Provence (1973), mestrado em Histoire de l'art - Université de Provence (1974), doutorado em Filosofia pela Universidade de São Paulo (1990), Livre-Docência e Titulação em História da Arte e da Cultura pela Unicamp. Pós-Doutorado na NYU - USA. membro - Associationn Internationale des Critiques d'Art, membro - Association des Historiens de l'Art Contemporain . Premio Florestan Fernandes ICapes), melhor orientador em Ciências Humanas; Prêmio Gonzaga Duque (ABCA), melhor crítico de arte (2004), Prêmio de reconhecimento acadêmico "Zeferino Vaz" (UNICAMP). Professor titular da Universidade Estadual de Campinas. Professor convidado em várias universidades internacionais (Princeton, Panthéon-Sorbonne entre outras).Tem experiência na área de História, com ênfase em História da Arte, atuando principalmente nos seguintes temas: arte, historia da arte, pintura, estetica e cinema.
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Lettre à propos de Maria Bonomi CLARICE LISPECTOR JORNAL DO BRASIL – RIO DE JANEIRO – 1971
Ami, Écoute-moi car je veux parler. Je voudrais t’expliquer – à toi qui as dû t’étonner – pourquoi je ne suis pas venue à la clôture de l’exposition de gravures de Maria Bonomi. Exposition à laquelle je donnerais comme titre global: Exposition Aigle. Bien que Maria ait, entre autres, exposé une série impressionnante sur la terreur et que, de ce fait, elle pourrait être également intitulée Exposition Terreur. L’exposition a attiré une foule qui avait besoin d’une vérité. Et qui s’y est abreuvée à satiété. Les gravures de Maria peuvent être touchées et pourtant, tel un voile, émane d’elles l’ineffable. Même au MAM, Maria a improvisé un atelier et, devant les visiteurs, faisait des matrices et gravait. Le travail créateur est si mystérieux qu’il est possible de voir les procédés élaborant les œuvres, tout en gardant leur mystère. Je ne suis pas venue à la clôture, car j’étais si fatiguée – mais si fatiguée – que je ne pouvais faire qu’une seule chose: m’écrouler sur le lit et dormir. Et j’ai décidé que j’avais bien mérité d’aller dormir hors de Rio pour ainsi dire une semaine. Mon subconscient était épuisé d’être aussi remué et surchargé, car sans l’avoir provoqué j’avais été prise de ce que l’on appelle frénésie créatrice: je n’arrivais plus à arrêter d’écrire. Je donnais, donnais et donnais à l’instar du sang jaillissant d’une veine sectionnée. J’étais aussi blessée et mon bec d’aigle brisé. J’avais l’intention – après m’être refaite, de me relever et d’avoir l’élan pour un nouveau vol peut-être d’aigle, je le souhaitais. C’est que l’idée de l’Aigle de Maria Bonomi me poursuit. L’aigle aux grandes ailes déployées et au long bec crochu en ivoire – car c’est ce que je vois dans son abstraction – immobilisé pour un instant. Assez pour que Maria puisse capturer son image majestueuse et la projeter dans la solidité massive du bois, matière première infiniment noble.
MARIA BONOMI
J’imagine Maria dans son atelier utilisant ses mains – instrument le plus primitif de l’homme. De ses belles mains puissantes, elle prend les outils et imprime l’héroïque force humaine de l’esprit, en coupant, en aplanissant et en faisant des entailles. Et peu à peu les rêves latents de Maria se transmuent et prennent forme dans le bois. Ces objets peuvent être touchés et sont, pour ainsi dire, aimables. Et délicats dans leur grande vigueur anéantissable. Des objets insolites qui parfois clament et protestent au nom de Dieu contre notre condition qui est douloureuse parce qu’il existe inexplicablement la mort.
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Mon ami, il y a entre Maria Bonomi et moi un type de relation extrêmement réconfortante et bien huilée. Elle est moi et je suis elle et à nouveau elle est moi. Comme si nous étions de vraies jumelles. Et le livre que j’essayais d’écrire et que je ne publierai peut-être pas court en un certain sens en parallèle avec sa xylogravure. D’ailleurs le elle-moi-moi-elle-elle-moi est dûment et publiquement enregistré par le fait que je suis la marraine de son fils Cassio. Maria écrit mes livres et moi, je taille maladroitement le bois. Et elle aussi peut être prise de frénésie créatrice - abîme du bien et du mal – d’où surgissent formes, couleurs et mots. J’ai vu les matrices. La croix du Christ devait être bien lourde si elle était faite de ce solide bois compact, opaque et réel qu’utilise Maria Bonomi. Je ne sais rien sur l’exercice spirituel intérieur de Maria jusqu’à ce que naisse sa gravure. Je présume que c’est le même processus que le mien quand j’écris quelque chose de plus sérieux que la séance du samedi, de plus sérieux dans le sens de plus profond. Mais quel processus ? Réponse: mystère. Maria m’a dit de choisir une gravure pour moi. Et moi - devenue puérile pour un instant – j’ai aussitôt demandé le maximum: non pas la gravure mais la matrice. Et j’ai choisi l’Aigle. Me rendant compte après coup de l’énormité de ce que j’avais demandé, j’ai été effarée de mon audace: comment avais-je osé vouloir cet énorme et lourd bijou de bois précieux ? Je m’en suis immédiatement repentie. Je me suis aperçue que je n’avais aucune raison de posséder autant de vitalité dans mon salon. Mais Maria a insisté pour satisfaire mon désir ambitieux. Je lui ai alors demandé qu’elle garde l’objet d’art au moins jusqu’à ce qu’arrive le moment que j’espérais atteindre et où je me sentirais prête à recevoir la matrice et à l’accrocher au mur. Et j’appellerais alors des gens pour fêter l’Aigle. Mais quand je suis revenue de là où j’étais allée dormir – quelle ne fut pas ma surprise de voir l’Aigle dans le salon. Ce fut un choc de magnificence. Je ne le méritais pas encore mais il était si beau que j’ai pensé: ceux qui n’ont pas de mérite sont peut-être ceux qui en ont le plus besoin. La matrice grande et lourde – donne une telle liberté au salon ! Car Maria Bonomi a gravé l’intime réalité vitale de l’aigle et non sa simple apparence. J’invite, d’ores et déjà, mes amis à venir la voir. Elle est bien dans l’entrée du salon, éclairée d’une lumière spéciale pour que l’on remarque les saillies et les cavités du bois sombre magnétisé. C’est comme si j’avais la constante et subjective présence de Maria à la maison. J’en suis heureuse.
MARIA BONOMI
Ta Clarice.
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MARIA BONOMI
A Ă guia E/A 1967 Xilogravura Xylogravure 102x155cm Grupo Safra
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MARIA BONOMI
A Ă guia P/E 1967 Xilogravura Xylogravure 102x153 cm Acervo da artista
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Carta sobre Maria Bonomi CLARICE LISPECTOR JORNAL DO BRASIL – CADERNO B – PÁGINIA 2 – RIO DE JANEIRO, SÁBADO, 2 DE OUTUBRO DE 1971
Amigo, Ouça-me, pois quero falar. Desejo explicar a você – que deve ter ficado surpreendido – porque não fui ao encerramento da exposição de gravuras de Maria Bonomi. Exposição esta que eu daria como título geral: Exposição Águia. Se bem que Maria tenha, entre outras, exposto uma série impressionante sobre o terror e nesse caso também poderia ser chamada Exposição Terror. A exposição atraiu multidão que precisava de uma verdade. E nesta se abeberou até sentir-se saciada e plena. As gravuras de Maria são tocáveis e, no entanto delas emana, como um véu o inefável. Mesmo no MAM Maria improvisou um atelier e na frente dos visitantes fazia matrizes e gravava. O trabalho criador é tão misterioso que se podem ver os processos elaborando e no entanto continuarem no seu mistério. Não fui ao encerramento porque estava tão cansada – mas tão cansada que só podia fazer uma coisa: deixar-me cair na cama e dormir. E resolvi que merecia ir para fora do Rio dormir por assim dizer uma semana. Meu subconsciente estava exausto, de tanto ser mexido, e sobrecarregado por eu ter caído – sem o ter provocado – no chamado tumulto criador: não conseguia mais parar de escrever. Eu dava, dava e dava como sangue irrompe de uma veia seccionada. Estava também machucada e o meu bico de águia se partindo. Pretendia, quando refeita, de novo levantar-me e ter o impulso para um novo voo talvez de águia, quisera eu. É que a ideia de Águia de Maria Bonomi me persegue. A águia de grandes asas abertas e de longo bico adunco de marfim – pois é o que vejo na sua abstração – por um instante imobilizada. O suficiente para que Maria pudesse lhe capturar a imagem majestosa e projetá-la na solidez maciça da madeira, matéria-prima assaz nobre.
MARIA BONOMI
Imagino Maria no seu atelier usando as mãos – instrumento mais primitivo do homem. Com suas belas mãos potentes é que os instrumentos e imprime a heroica força humana do espírito, cortando e alisando e entalhando. E pouco a pouco os dormentes sonhos de Maria vão se transmutando em madeira feita forma. Esses objetos são tocáveis e por assim dizer estremecíveis. E delicados no seu grande vigor aniquilável. Objetos insólitos que por vezes clamam e protestam em nome de Deus contra a nossa condição, que é dolorosa porque existe inexplicavelmente a morte.
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Meu amigo, há entre Maria Bonomi e eu um tipo de relação lubrificada. Ela é eu e eu é ela e de novo ela é eu. Como se fôssemos gêmeas de vida. E o livro que eu estava tentando escrever e que talvez não publique corre de algum modo paralelo com a sua xilogravura. Inclusive o ela-eu-eu-ela-ela-eu é devidamente e publicamente registrado e lacrado pelo fato de eu ser madrinha de batismo de seu filho Cássio. Maria escreve meus livros e eu canhestramente talho a madeira. E também ela é capaz de cair em tumulto criador – abismo do bem e do mal – de onde saem formas e cores e palavras. Vi as matrizes. Pesada devia ter sido a cruz de Cristo se era feita desta sólida madeira compacta e opaca e real que Maria Bonomi usa. Nada sei sobre o exercício interior, espiritual de Maria até que nasça a gravura. Desconfio que é o mesmo processo que o meu ao escrever alguma coisa mais séria do que a seção dos sábados, mais séria no sentido de mais funda. Mas que processo? Resposta: mistério. Disse-me Maria que escolhesse uma gravura para mim. E eu – ingenuizada por um instante – pedi logo o máximo: não a gravura mas a própria matriz. E escolhi a Águia. Foi depois que me dei conta do muito que havia pedido e assustou-me a própria audácia: como é que eu havia ousado querer esta enorme e pesada joia de madeira de lei? Arrependi-me imediatamente. Vi que não era merecedora de possuir tanta e tal vitalidade na minha sala. Mas Maria insistiu em atender o meu anterior desejo ambicioso. Pedi-lhe então que pelo menos guardasse o objeto de arte. Até que chegasse o momento que eu esperava atingir em que me sentiria pronta para receber a matriz e pendurá-la na parede. E então chamaria pessoas para comemorarmos a Águia. Mas quando voltei do lugar onde tinha ido dormir – eis que vejo surpresa na sala a própria Águia. Foi um choque de magnificência. Eu ainda não merecia, mas ela estava não bela que pensei: os que não merecem talvez sejam os que mais carecem. A matriz grande e pesada – dá uma tal liberdade à sala! É que Maria Bonomi gravou a íntima realidade vital da águia e não sua simples aparência. Convido desde já meus amigos para virem ver. Está bem na entrada da sala, e com luz especial para serem notadas as saliências e reentrâncias da escura madeira imantada. É como se eu estivesse sentindo a constante e subjetiva presença de Maria em casa. Fiquei feliz.
MARIA BONOMI
Sua Clarice.
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L’éloge de la xylo
MARIA BONOMI
O ELOGIO DA XILO
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MARIA BONOMI
Livro O Elogio da Xilo 1994 Impressão jato de tinta Impression jet d’encre 40 páginas medindo 29x14cm Acervo da artista
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LA XYLO LE CELUI-CI DE LA XYLO LE CELUI-LÀ L’AIRE LE BORD DU BOIS LA XYLO L’ART DE LA XYLO LA FOIRE LE CORDEL2 LA BANDEROLE LA COUPURE LA PARTIE DU BOIS LE FER LE NORD LA COUPE DU FER DANS LE BOIS LA XYLO LE MAILLON DE LA XYLO LE BLEU LE ROUGE L’OCRE LE JAUNE DE LA XYLO
1
MARIA BONOMI
LE CELUI-LÀ LA DOUCE MORSURE DU FER DANS L’AIRE DANS LE BORD DANS LE BEAU DU BOIS LA XYLO
LE SOL DE LA XYLO LE FACILEDIFFICILE DE LA XYLO LE DÉMON LE PAON LE LAMPIÃO3 LA VÉNUS DE LA XYLO LE CHRIST DE LA XYLO LE CELUI-CI
LE BEAU VIOLONCELLE SOLO DE LA XYLO LA BELLE VIOLE CHANTANTE DE LA XYLO
L’éloge
L’ART LA MATIÈRE LA MESURE LA MAÎTRISE LE BOIS DE LA XYLO L’ACIER L’OS LE DÉ LE DOIGT L’INDIEN L’AFRO LE CHIM LE NON LE OUI LE SANS-FIN DE LA XYLO
Abréviation de “xilogravura”, la gravure sur bois ou xylogravure; les produits de la xylographie. Genre de littérature populaire d’origine ibérique, au Brésil le cordel s’est devéloppé sur un fonds de traditions narratives orales. Ses brochures sont souvent accompagnées de xylogravures. 3 Lampião, le surnom du cangaceiro brésilien Virgulino Ferreira da Silva. 2
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LA DOUCE COURBE DU FER L’ART CHIM DE LA XYLO LE TOUR DU CHINOIS À LA XYLO LA VOIE DE L’INDIEN LA VOIX DE L’AFRO À LA XYLO
Livro O Elogio da Xilo 1994 Impressão jato de tinta Impression jet d’encre 40 páginas medindo 29x14cm Acervo da artista
de la xylo
Haroldo de Campos
MARIA BONOMI
1
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A XILO O ISSO DA XILO O AQUILO A EIRA A BEIRA DA MADEIRA A XILO A ARTE DA XILO A FEIRA O CORDEL A BANDEIRA O CORTE A PARTE DA MADEIRA O FERRO O NORTE O RECORTE DO FERRO NA MADEIRA A XILO
O ELO DA XILO O AZUL O VERMELHO O OCRE O AMARELO DA XILO A DOCE CURVA DO FERRO A ARTE CHIM DA XILO A VEZ DO CHINÊS NA XILO A VIA DO ÍNDIO A VOZ DO AFRO NA XILO O AQUILO O DOCE MORRER DO FERRO NA EIRA NA BEIRA NO BELO DA MADEIRA
MARIA BONOMI
A XILO
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O SOLO DA XILO O FÁCIL DIFÍCIL DA XILO O DEMO O PAVÃO O LAMPIÃO A VÊNUS DA XILO O CRISTO DA XILO O ISTO A ARTE A MATÉRIA A MEDIDA A MESTRIA A MADEIRA DA XILO O AÇO O OSSO O DADO O DEDO O ÍNDIO O AFRO O CHIM O NÃO O SIM O SEM-FIM DA XILO
O BELO SOLO DE CELO DA XILO A BELA VIOLA CANORA DA XILO A XILO
Livro O Elogio da Xilo 1994 Impressão jato de tinta Impression jet d’encre 40 páginas medindo 29x14cm Acervo da artista
O elogio da
MARIA BONOMI
xilo
Haroldo de Campos
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Métaux
MARIA BONOMI
METAIS
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MARIA BONOMI
Águas sólidas 2011-12, ed. 1/6 Aço cortado a laser Acier coupé au laser Dimensões variadas
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MARIA BONOMI
Palmeirinha 2008, ed. 4/4 Cera perdida Cire perdue 47x176cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI MARIA BONOMI
Águas sólidas 2011-12, ed. 1/16 Aço cortado a laser Acier coupé au laser Dimensões variadas
41 41
MARIA MARIA BONOMI BONOMI
Águas sólidas 2011-12, ed. 1/16 Aço cortado a laser Acier coupé au laser Dimensões variadas
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MARIA MARIA BONOMI BONOMI
Águas sólidas 2011-12. ed. 1/16 Aço cortado a laser Acier coupé au laser Dimensões variadas
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MARIA BONOMI
Favela 2010 Escultura em alumínio Sculpture en aluminium 221x136x60cm – 70kg Acervo da artista
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MARIA BONOMI MARIA BONOMI
Super Quadrante Amor Inscrito 2010 Gravura Espacial alumínio Gravure Spatiale aluminium 205cm – 65kg Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Amor Inscrito (quadrante) VI 1/1 2009 Gravura Espacial alumínio Gravure Spatiale aluminium 149x149x45cm – 10,2kg Acervo da artista
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MARIA BONOMI PARIS
Amor Inscrito (quadrante) VII 1/1 2009 Gravura Espacial alumínio Gravure Spatiale aluminium 149x149x45cm – 9,8kg Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Amor Inscrito (quadrante) XII/XII 2009 Gravura Espacial alumínio Gravure Spatiale aluminium 149x149x45cm – 9,6kg Acervo da artista
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MARIA BONOMI PARIS
Amor Inscrito (quadrante) XII 2009 Gravura Espacial alumínio Gravure Spatiale aluminium 149x149x45cm – 12,4kg Acervo da artista
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Xylogravures et Lithogravures
MARIA BONOMI
XILOGRAVURAS E LITOGRAVURAS
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MARIA BONOMI
A Ponte 2011 Matriz Matrice 19 peรงas Acervo da artista
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MARIA BONOMI
A Ponte 2011 Matriz Matrice 241x90x5cm – 40,6kg Acervo da artista
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MARIA BONOMI
A Ponte 2011 Xilogravura Xylogravure 179x267 cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
A Ponte 2011 Matriz Matrice 19 peรงas Acervo da artista
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MARIA BONOMI
MARIA BONOMI
Pente, Tempo 1993 Matriz Matrice 241x90x5cm – 40,6kg Acervo da artista
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Pente, Tempo 1993 Xilogravura Xylogravure 86x237cm Acervo da artista
MARIA BONOMI
Blonder Blond 1993 Xilogravura Xylogravure 45x180cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
La Nièce V/A 2007 Litogravura Lithogravure 74x53cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
La Nièce V/B 2007 Litogravura Lithogravure 74x53cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Tetraz V/B 2003 Xilogravura Xylogravure 158,5x308cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
MARIA BONOMI
Transformed (Integração) 2009 Xilogravura Xylogravure 200x150cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Hydra V/C 2000 Xilogravura Xylogravure 170x170cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Tropicรกlia 1994 Xilogravura Xylogravure 208x100cm Acervo da artista
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A Forma V/A 1993 Xilogravura Xylogravure 220x58cm Acervo da artista
MARIA BONOMI
A Forma V/A 1993 Matriz Matrice 220x58x2cm – 13,4kg Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Sappho I 1987 Xilogravura Xylogravure 204x102cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Sex Appeal 1985 Xilogravura Xylogravure 235x100cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Muro, muralha, passo 1975 Xilogravura Xylogravure 102x214cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Viagem para dentro 1975 Xilogravura Xylogravure 240x102cm Jacob Klintowitz
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MARIA BONOMI
Paugresso 1975 Xilogravura Xylogravure 103x101cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Metr贸polis 1975 Xilogravura Xylogravure 124x101cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Requiem 1971 Litogravura Lithogravure 67x41cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Codex 1971 Xilogravura Xylogravure 170x66cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Para Cecília Meireles, Transfiguração da Pomba na Broadway 1970 Xilogravura Xylogravure 85x63cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Trag茅dia C贸smica 1970 Xilogravura Xylogravure 138x92cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Ionização 1968 Xilogravura Xylogravure 40x40cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Reconciliar-se 1966 Xilogravura Xylogravure 60x35cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Mechanicus 1967 Xilogravura Xylogravure 122x102cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Mechanicus 1967 Xilogravura Xylogravure 122x102cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Ante-Projeto 1966 Xilogravura Xylogravure 70x60cm Pinacoteca do Estado (SP)
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MARIA BONOMI
Balada do Terror 1970 Xilogravura Xylogravure 250x100cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Acoplamento 1966 Xilogravura Xylogravure 102x72cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Berlim, 1964 1965 Xilogravura Xylogravure 101x104cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Situação I 1963 Xilogravura Xylogravure 78x63cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Situação II 1963 Xilogravura Xylogravure 73x61 cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Revival 1962 Xilogravura Xylogravure 60x77cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Ă rvore com Frutos 1962 Xilogravura Xylogravure 98x96,7 cm LP
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MARIA BONOMI
Olinda 1961 Xilogravura Xylogravure 52x33cm LP
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MARIA BONOMI
Encontro 1960 Xilogravura Xylogravure 105x68cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Search of Light 1958 Xilogravura Xylogravure 98x58cm Acervo da artista
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MARIA BONOMI
Parade 1958 Xilogravura Xylogravure 96x41cm Acervo da artista
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Œuvres Publiques
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ARTE PÚBLICA
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MARIA BONOMI
MARIA BONOMI
Epopeia Paulista 2004 Painel em concreto Panneau en béton 7300x300 cm Estação da Luz – São Paulo (SP)
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MARIA BONOMI
Futura Memória 1989 Painel em solo cimento Panneau en sol ciment 300x800 cm Memorial da América Latina (Anexo dos Congressistas) São Paulo (SP)
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Parede Despetalada - Residência Dr. Tufi Mamede Assy 1982 Muro em concreto Mur en béton 250x2580 cm São Paulo (SP)
MARIA BONOMI
Imigração e Substituição – Palácio do Governo 1998 Alumínio Aluminium 295 x 310 cm São Paulo (SP)
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Integração – Esporte Clube Sírio 1977 Painel em concreto Panneau en béton 2 fachadas medindo 926x1320 cm cada São Paulo (SP)
MARIA BONOMI
Arrozal de Benguet – Hotel Maksoud Plaza 1979 Placas em concreto Plaques en béton 52 placas, 2 frentes de 3020x420 cm cada São Paulo (SP)
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MARIA BONOMI
Dois Hemisférios – Banco Sudameris 1985 Módulos em concreto policelular Modules en béton poli cellulaire 550x2970 cm Av. Paulista, 1000 – São Paulo (SP)
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Páginas 1997 Alumínio gravado Aluminium gravé 500x200 cm Parque Ecológico do Tietê São Paulo (SP)
MARIA BONOMI
Edifício Jorge Riskallah Jorge 1976 Fachada em concreto Façade en béton 335 m2 São Paulo (SP)
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MARIA BONOMI
Ginete Serasa 2003 Escultura em alumínio fundido Sculpture en aluminium fondu 500x500 cm Sede do Serasa São Paulo (SP)
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Ascensão – Igreja Mãe do Salvador (Cruz Torta) 1974 Painel tríptico – concreto Panneau triptyque – béton 800x2200 cm São Paulo (SP)
MARIA BONOMI
Nemeton – Edifício Premium 2000 Painel em concreto plástico Panneau en béton plastique 660x155 cm Edifício Premium São Paulo (SP)
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MARIA BONOMI
Etnias do Primeiro e Sempre Brasil 2008 Barro, bronze e alumínio Argile, bronze et aluminium 5000x200 cm Memorial da América Latina São Paulo (SP)
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MARIA BONOMI
Construção de São Paulo 1998 Painel em concreto Panneau en béton 2 faces 300x600 cm e 2 faces 270x300 cm Metrô Jardim São Paulo – Ayrton Senna São Paulo (SP)
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Biographie
MARIA BONOMI
BIOGRAFIA
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Née à Meina, Italie (1935). Brésilienne par choix. Résidant à São Paulo. Elle étudie avec Yolanda Mohalyi (1950), Karl Plattner (1953) et Lívio Abramo (1954). Boursière de la Ingram-Merril Foundation (1956), elle poursuit son apprentissage au Pratt-Contemporaries Graphic Art Center (USA). Diplômée en Advanced Graphic Arts et Fine Arts à l’Université de Columbia (USA, 1958). Doctorat ès Arts à l’Université de São Paulo (1999).
MARIA BONOMI
Nasce em Meina, Itália (1935). Brasileira por opção. Residente em São Paulo. Estuda com Yolanda Mohalyi (1950), com Karl Plattner (1953) e com Lívio Abramo (1954). Bolsista pela Ingram-Merril Foundation (1956), estuda no Pratt-Contemporaries Graphic Art Centre (EUA). Graduação em Advanced Graphic Arts e Fine Arts na Columbia University (EUA, 1958). Doutorado em Artes pela Universidade de São Paulo (1999).
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Expositions
MARIA BONOMI
Individuelles
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1956 Gravures de Maria Bonomi. Museu de Arte Moderna de São Paulo. São Paulo, Brésil. 1958 Maria Bonomi. Roland de Aenlle Gallery. New York, USA. 1959 Maria Bonomi of Brazil. Pan American Union. Washington D.C., USA. 1965 Maria Bonomi-Brasilien-Farbholzschnitte. Galerie 61. Klagenfurt, Autriche. 1966 Gravures de Maria Bonomi. Petite Galerie, Rio de Janeiro. Galerie Cosme Velho, São Paulo, Brésil. 1971 Bonomi. Galerie Buchholz. Munich, Allemagne. Maria Bonomi. Museu de Arte Moderna de Rio de Janeiro. Rio de Janeiro, Brésil. 1975 Xylographies. Transamazonienne et Chine, série incomplète. Galerie Oscar Seraphico, Brasilia. Brésil. 1985 International Biennial of Graphic Art. Moderna Galerija Ljubljana. Ljubljana, Yougoslavie (Salle spéciale). 1991 Maria Bonomi-Xylogravures en couleurs – Lithographie. Galeria de Arte do Centro de Estudos Brasileiros. Asunción, Paraguay. 1994 Xylographies de Maria Bonomi. Fundação Calouste Gulbenkian. Lisbonne, Portugal. 2000 Maria Bonomi-Brazil/Graphics. The Museum of Contemporary Art Skopje. Skopje. République de Macédoine. 2004 Maria Bonomi. Centro Universitário Maria Antônia. São Paulo, Brésil. 2005 Infecção da Memória [Infection de la Mémoire]. Centro Cultural BM&F. São Paulo, Brésil. 2006-2007 Artistes de la Collection ABN Amro Real. Maria Bonomi. Siège de la Banco Real. São Paulo, Brésil. 2007-2008 De Biais. Maria Bonomi. Museu Oscar Niemeyer. Curitiba, Brésil. 2008 Ethnies du Premier et A Jamais Brésil. Galeria Marta Traba de Arte Latino-Américana. Mémorial de l’Amérique Latine. São Paulo. Maria Bonomi. Jouissance Graphique. Ambassade brésilienne de Bruxelles., Belgique. Maria Bonomi: Gravure pèlerine. Pinacothèque de l’Etat de São Paulo, São Paulo, Brésil. 2009 Maria Bonomi. Galerie 32, Ambassade du Brésil, Londres, GB. 2011-2012 Maria Bonomi: entre la Gravure et l’Art Public. Centro Cultural Banco do Brasil, Brasilia, Brésil.
Prix 1953 Mention honorifique. I Salon d’Août. São Paulo, Brésil. 1956 Prix Art Contemporain - 2e Prix Leirner de Gravure. V Salon National d’Art Moderne. Rio de Janeiro, Brésil. (Ex-aequo avec Lygia Pape). 1962 Costumes. Yerma. Association Paulista des Critiques d’Art (APCA). São Paulo, Brésil. 1963 Prix du Gouverneur de l’Etat. Théâtre. Meilleur costumier - Yerma. Commission d’Etat de Théâtre. São Paulo, Brésil. 1965 Meilleur Graveur National. VIII Biennale Internationale de São Paulo. São Paulo. Costumes. La Mégère apprivoisée. Association Paulista des Critiques d’Art (APCA). São Paulo. Prix Saci de Théâtre. Meilleur Costumier et Meilleur Scénographe. La Mégère apprivoisée. O Estado de São Paulo. São Paulo. Prix Molière. Meilleur Scénographe. La Mégère apprivoisée. Air France. São Paulo, Brésil. 1966 Prix National de Gravure. III Salon d’Art Moderne du District Fédéral. Brasilia, Brésil. 1967 Prix de la Fondation Theodoron Chicago. Cinquième Biennale de Paris. Paris. 1969, 71 Prix d´Achat, 83 (Prix du Jury International), 95 (Hors Concours) 99 (Best National Presentation) International Biennial of Graphic Art. Moderna Galerija Ljubljana. Ljubljana, Yougoslavie. 1971 Prix Museu de Arte Moderna de São Paulo. Gravure 1971, Panorama d’Art Actuel Brésilien. Dessin, Gravure. São Paulo. Costumes. Les Aventures de Peer Gynt. Association Paulista des Critiques d’Art (APCA). São Paulo, Brésil. 1979 Grand Prix de la Critique. Association Paulista des Critiques d’Art (APCA). São Paulo, Brésil. 1987 Prix Hors Concours Gravure. I Bienal InterNational ALAAP. Annuaire Latino-Américain d’Arts Plastiques Brésil. São Paulo, Brésil. 1988 Prix Loi Sarney de la Culture Brésilienne. Meilleure Gravure. Fundação Banco do Brasil. São Paulo, Brésil. 1997 Prix Art – Gravure. Fundação Bunge. São Paulo, Brésil. 1998 Prix International Lumière. XIV Edition. Rome. Italie 1999 Médaille d’Or. 1st Spring Annual Venetia 1999, Art Addiction. Venise, Italie. 2000 Prix Mario Pedrosa 1999. Association Brésilienne des Critiques d’Art (ABCA). São Paulo, Brésil. 2001 Honorary Prize of the Jury. 3e International Triennial of Graphic Art. Prague, République Tchèque. Commandeur de l’Ordre de Rio Branco. Président de la République Fédérative du Brésil. Brasilia. 2002 Prix Italia nel Mondo [Italie dans le Monde]. Fondazione Italia nel Mondo. São Paulo, Brésil. 2005 Grand-croix de l’Ordre d’Ipiranga. Gouvernement de l’Etat de São Paulo. São Paulo, Brésil. 2008 Ordre du Mérite Culturel, MINC. Théâtre Municipal de Rio de Janeiro. Rio de Janeiro, Brésil. 2009 Prix de Gravure. Biennale Internazionale dell’Arte Contemporanea di Firenze. Fortezza da Basso. Florence, Italie 2010 Grand Officier de l’Ordre d’piranga. Atelier de Gravure. Artiste résidente. Fundação Iberê Camargo.
Expositions
1952 Museu de Arte de São Paulo. São Paulo, Brésil. 1955, 59, 61, 63, 65, 67, 73, 77, 89 Biennale Internationale de São Paulo. Fundação Bienal de São Paulo. São Paulo, Brésil. 1959, 67 Biennale de Paris. Musée d’Art Moderne. Paris, France. 1961, 63, 67, 69, 71, 73, 83, 85, 95, 97, 99 International Biennial of Graphic Art. Moderna Galerija Ljubljana. Ljubljana, Yougoslavie. 1962, 72, 74 International Biennial Exhibition of Prints. The National Museum of Modern Art. Tokyo, Japon. 1964, 72 Biennale Internazionale d’Arte 1964. La Biennale di Venezia. Venise, Italie (Salle spéciale pour le Brésil). 1965 Peinture et gravure du Brésil. Museo de Arte Moderno. Mexico, Mexique. Brazilian Art Today. Royal College of Art. Londres, Angleterre. Brasilianische Kunst–heute. Museum für angewandte Kunst. Vienne, Autriche. 1965, 69 Xylon (IV, V) Exposition Internationale de Gravure. Musée d’Art et d’Histoire. Genève. Suisse 1968, 2006 International Print Triennial Krakow. Contemporary Art Gallery “Bunkier Sztuki” Krakow. Cracovie, Pologne. 1969 I Triennale Internazionale della Xilografia Contemporanea. Carpi, Italie. 1972, 86, 89 Norwegian International Print Biennale Fredrikstad. Galleri Gamlebyen. Fredrikstad, Norvège. 1988, 89 International Biennial of Graphic Art Ljubljana. Kawasaki City Museum. Tokyo, Japon. 1996 1º Brahma Reciclarte [1re Brahma Recyclart]. Institut Jardim Botánico de Rio de Janeiro. Rio de Janeiro, Brésil. 1998, 2001, 05, 06 Bienal Barro de América Roberto Guevara [Biennale Argile d’Amérique]. Centro de Arte de Maracaibo. Maracaibo, Venezuela. 1998, 2001, 04 International Triennial of Graphic Arts Prague. The Czech Museum of Fine Arts. Prague, République Tchèque. 1999 Mostra Rio Gravure. Museu Histórico Nacional. Rio de Janeiro, Brésil. 2000, 02, 04 Bienal Argentina de Gráfica Latinoamericana. Museo Nacional del Grabado. Buenos Aires, Argentine. 2003 Alternating Currents. Modern and Contemporary Latin American Art. University of Essex (UECLAA). Colchester, Angleterre. 2005 2nd Beijing International Art Biennale. National Art Museum of China. Pékin, Chine. 2006 12th Asian Art Biennale Bangladesh 2006. Department of Fine Arts, National Academy of Fine & Performing Arts of Bangladesh. Bangladesh, Inde.
2007
2007-2008 2008
2009 2009-2010 2010 2011
Coleção Itaú Contemporâneo: Arte no Brasil 1981-2006 [Collection Itaú Contemporain: Art au Brésil 1981 – 2006]. Museu de Arte de São Paulo. Iberoamerica. Juxtaposing Spanish and Latin American Art. School of Creative Arts. University of Saint Francis. Indiana, USA. O Banco do Brasil e as Artes Gráficas [La Banque du Brésil et les Arts graphiques]. Centro Cultural Banco do Brasil (CCBB). Rio de Janeiro. Impressões originais: A Gravure desde o Século XV [Impressions originales: La Gravure depuis le XV Siècle]. Centro Cultural Banco do Brasil (CCBB). Rio de Janeiro, Brésil. Internationale Grafik-Triennale Oldenburg . Horst-Janssen-Museum. Oldenburg, Allemagne. Décima Exposição do Centro de Pesquisa em Gravura da Unicamp [Dixième Exposition du Centre de Recherche en Gravure de l’Unicamp]. Galeria de Arte de l’Unicamp. Campinas, Brésil. Internationale Grafik-Triennale Wien. Künstlerhaus Wien. Vienne, Autriche. 14th Tallinn Print Triennial “Political and Poetical”. Tallinn City Gallery. Tallinn, Estonie. Oscar Niemeyer 100 anos - um olhar sobre o artista [Oscar Niemeyer 100 ans - un regard sur l’artiste]. Galerie Marta Traba, Mémorial de l’Amérique Latine. São Paulo, Brésil. 1re Biennale de Brasilia. UPIS - Faculdades Integradas. Brasilia, Brésil. (Salle spéciale). Panorama dos Panoramas [Panorama des Panoramas]. Museu de Arte Moderna de São Paulo. São Paulo. Arte no Brasil 1911-1980. Estratégias para Entrar e Sair da Modernidade na Coleção Itaú Moderno [Art au Brésil 1911-1980. Stratégies pour Entrer et Sortir de la Modernité de la collection Itaú Moderne]. Museu de Arte de São Paulo. São Paulo, Brésil. Proyecto’ace “Objetivos Moviles/Moving Targets”-Transporte Cultural [Objectifs Mobiles – Transport Culturel]. Système ferroviaire Metrovías. Buenos Aires, Argentine. 4th International Collage Exhibition Vilnius 2008. Gallery Arka. Vilnius, Lituanie. The first Chicago Latin American Art Fair. Chicago ARTEahora. River East Art Center. Chicago, USA. Biennale Internazionale dell’Arte Contemporanea di Firenze. Fortezza da Basso. Florence, Italie. Bienal do Recôncavo. Centro Cultural Dannemann. São Felix. Bahia. Brésil. Saemangeum Flag Art Festival. Corée du Sud. MIA Artfair. Miami Beach Convention Center. Miami. Floride. ArtMRKT San Francisco. Concourse Exhibition Center. San Francisco. Californie.
MARIA BONOMI
Collectives
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Individuais
MARIA BONOMI
1956 Gravuras de Maria Bonomi. Museu de Arte Moderna de São Paulo. São Paulo. 1958 Maria Bonomi. Roland de Aenlle Gallery. Nova Iorque, EUA. 1959 Maria Bonomi of Brazil. Pan American Union. Washington D. C., EUA. 1965 Maria Bonomi-Brasilien-Farbholzschnitte. Galeria 61. Klagenfurt, Áustria. 1966 Gravuras de Maria Bonomi. Petite Galerie, Rio de Janeiro. Galeria Cosme Velho, São Paulo. 1971 Bonomi. Galerie Buchholz. Munique, Alemanha.( Maria Bonomi. Museu de Arte Moderna do Rio de Janeiro. Rio de Janeiro. 1975 Xilografias. Transamazônica e China, série incompleta. Galeria Oscar Seraphico, Brasília. 1985 International Biennial of Graphic Art. Moderna Galerija Ljubljana. Ljubljana, Iugoslávia (Sala especial). 1991 Maria Bonomi-Xilograbados en colores-Litografia. Galeria de Arte do Centro de Estudos Brasileiros. Assunção, Paraguai. 1994 Xilografias de Maria Bonomi. Fundação Calouste Gulbenkian. Lisboa, Portugal. 2000 Maria Bonomi-Brazil/Graphics. The Museum of Contemporary Art Skopje. Skopje. 2004 Maria Bonomi. Centro Universitário Maria Antônia. São Paulo. 2005 Infecção da Memória. Centro Cultural BM&F. São Paulo. 2006-2007 Artistas do Acervo ABN Amro Real. Maria Bonomi. Sede do Banco Real. São Paulo. 2007-2008 De Viés. Maria Bonomi. Museu Oscar Niemeyer. Curitiba. 2008 Etnias do Primeiro e Sempre Brasil. Galeria Marta Traba de Arte Latino-Americana. Memorial da América Latina. São Paulo. Maria Bonomi. Jouissance Graphique. Embaixada Brasileira de Bruxelas. Bruxelas, Bélgica. Maria Bonomi: Gravura peregrina. Pinacoteca do Estado de São Paulo, São Paulo, Brasil. 2009 Maria Bonomi. Galeria 32, Embaixada do Brasil, Londres, UK. 2011-2012 Maria Bonomi: Entre a Gravura e a Arte Pública. Centro Cultural Banco do Brasil, Brasília, Brasil.
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Premiações 1953 Menção Honrosa. I Salão de Agosto. São Paulo. 1956 Prêmio Arte Contemporânea-2º Prêmio Leirner de Gravura. V Salão Nacional de Arte Moderna. Rio de Janeiro (Ex-aequo com Lygia Pape). 1962 Figurinista. Yerma. Associação Paulista dos Críticos de Arte (APCA). São Paulo. 1963 Prêmio Governador do Estado. Teatro. Melhor figurinista em Yerma. Comissão Estadual de Teatro. São Paulo. 1965 Melhor Gravador Nacional. VIII Bienal Internacional de São Paulo. São Paulo. Figurinista. A Megera Domada. Associação Paulista dos Críticos de Arte (APCA). São Paulo. Prêmio Saci de Teatro. Melhor Figurinista e Melhor Cenógrafo. A Megera Domada. O Estado de São Paulo. São Paulo. Prêmio Molière. Melhor Cenógrafo. A Megera Domada. Air France. São Paulo. 1966 Prêmio Nacional de Gravura. III Salão de Arte Moderna do Distrito Federal. Brasília. 1967 Prix de la Fondation Theodoron Chicago. Cinquième Biennale de Paris. Paris. 1969, 71 (Prix d´Achat), 83 (Prix du Jury International), 95 (Hors Concours) 99 (Best National Presentation) International Biennial of Graphic Art. Moderna Galerija Ljubljana. Ljubljana, Iugoslávia. 1971 Prêmio Museu de Arte Moderna de São Paulo. Gravura 1971, Panorama de Arte Atual Brasileira. Desenho, Gravura. São Paulo. Figurinista. As Aventuras de Peer Gynt. Associação Paulista dos Críticos de Arte (APCA). São Paulo. 1979 Grande Prêmio da Crítica. Associação Paulista dos Críticos de Arte (APCA). São Paulo. 1987 Prêmio Hors Concours Gravura. I Bienal Internacional ALAAP. Anuário Latino Americano de Artes Plásticas Brasil. São Paulo. 1988 Prêmio Lei Sarney à Cultura Brasileira. Gravura Destaque. Fundação Banco do Brasil. São Paulo. 1997 Prêmio Arte – Gravura. Fundação Bunge. São Paulo. 1998 Prêmio Internazionale Lumiere. XIV Edizione. Roma. 1999 Gold Medal. 1st Spring Annual Venetia 1999, Art Addiction. Veneza, Itália. 2000 Prêmio Mario Pedrosa 1999. Associação Brasileira de Críticos de Arte (ABCA). São Paulo. 2001 Honorary Prize of the Jury. 3rd International Triennial of Graphic Art. Praga, República Tcheca. Comendador da Ordem de Rio Branco. Presidente da República Federativa do Brasil. Brasília. 2002 Prêmio Italia nel Mondo. Fondazione Italia nel Mondo. São Paulo. 2005 Grã-Cruz da Ordem do Ipiranga. Governo do Estado de São Paulo. São Paulo. 2008 Ordem do Mérito Cultural, MINC. Teatro Municipal do Rio de Janeiro. Rio de Janeiro. 2009 Prêmio de Gravura. Biennale Internazionale dell’Arte Contemporanea di Firenze. Fortezza da Basso. 2010 Grã-Oficial da Ordem do Ipiranga. Atelier de Gravura. Artista Residente. Fundação Iberê Camargo.
1952 Museu de Arte de São Paulo. São Paulo. 1955, 59, 61, 63, 65, 67, 73, 77, 89 Bienal Internacional de São Paulo. Fundação Bienal de São Paulo. São Paulo. 1959, 67 Biennale de Paris. Musée d’Art Moderne. Paris, França. 1961, 63, 67, 69, 71, 73, 83, 85, 95, 97, 99 International Biennial of Graphic Art. Moderna Galerija Ljubljana. Ljubljana, Iugoslávia. 1962, 72, 74 International Biennial Exhibition of Prints. The National Museum of Modern Art. Tóquio. 1964, 72 Biennale Internazionale d’Arte 1964. La Biennale di Venezia. Veneza, Itália (Sala Especial para o Brasil). 1965 Pintura y grabado del Brasil. Museo de Arte Moderno. Cidade do México, México. Brazilian Art Today. Royal College of Art. Londres, Inglaterra. Brasilianische Kunst–heute. Museum für angewandte Kunst. Viena, Áustria. 1965, 69 Xylon (IV, V) Exposition Internationale de Gravure. Musée d’Art et d’Histoire. Genebra. 1968, 2006 International Print Triennial Krakow. Contemporary Art Gallery “Bunkier Sztuki” Krakow. 1969 I Triennale Internazionale della Xilografia Contemporanea. Carpi, Itália. 1972, 86, 89 Norwegian International Print Biennale Fredrikstad. Galleri Gamlebyen. Fredrikstad, Noruega. 1988, 89 International Biennial of Graphic Art Ljubljana. Kawasaki City Museum. Tóquio. 1996 1º Brahma Reciclarte. Instituto Jardim Botânico do Rio de Janeiro. Rio de Janeiro. 1998, 2001, 05, 06 Bienal Barro de América Roberto Guevara. Centro de Arte de Maracaibo. Maracaibo, Venezuela. 1998, 2001, 04 International Triennial of Graphic Arts Prague. The Czech Museum of Fine Arts. Praga, República Tcheca. 1999 Mostra Rio Gravura. Museu Histórico Nacional. Rio de Janeiro. 2000, 02, 04 Bienal Argentina de Gráfica Latinoamericana. Museo Nacional del Grabado. Buenos Aires, Argentina. 2003 Alternating Currents. Modern and Contemporary Latin American Art. University of Essex (UECLAA). Colchester, Inglaterra. 2005 2nd Beijing International Art Biennale. National Art Museum of China. Beijing, China.
2006 12th Asian Art Biennale Bangladesh 2006. Department of Fine Arts, National Academy of Fine & Performing Arts of Bangladesh. Bangladesh, Índia. Coleção Itaú Contemporâneo: Arte no Brasil 1981-2006. Museu de Arte de São Paulo. Iberoamerica. Juxtaposing Spanish and Latin American Art. School of Creative Arts. University of Saint Francis. Indiana, EUA. 2007 O Banco do Brasil e as Artes Gráficas. Centro Cultural Banco do Brasil (CCBB). Rio de Janeiro. Impressões originais: A Gravura desde o Século XV. Centro Cultural Banco do Brasil (CCBB). Rio de Janeiro. Internationale Grafik-Triennale Oldenburg. Horst-JanssenMuseum. Oldenburg, Alemanha. Décima Exposição do Centro de Pesquisa em Gravura da Unicamp. Galeria de Arte da Unicamp. Campinas. Internationale Grafik-Triennale Wien. Künstlerhaus Wien. Viena, Áustria. 14th Tallinn Print Triennial “Political and Poetical”. Tallinn City Gallery. Tallinn, Estônia. Oscar Niemeyer 100 anos - um olhar sobre o artista. Galeria Marta Traba, Memorial da América Latina. São Paulo. 2007-2008 1ª. Bienal de Brasília. UPIS - Faculdades Integradas. Brasília. (Sala especial). 2008 Panorama dos Panoramas. Museu de Arte Moderna de São Paulo. São Paulo. Arte no Brasil 1911-1980. Estratégias para Entrar e Sair da Modernidade na Coleção Itaú Moderno. Museu de Arte de São Paulo. São Paulo. Proyecto’ace “Objetivos Moviles/Moving Targets”-Transporte Cultural. Sistema ferroviário Metrovías. Buenos Aires, Argentina. 4th International Collage Exhibition Vilnius 2008. Gallery Arka. Vilnius, Lituânia. The first Chicago Latin American Art Fair. Chicago ARTEahora. River East Art Center. Chicago, EUA. 2009 Biennale Internazionale dell’Arte Contemporanea di Firenze. Fortezza da Basso. 2009-2010 Bienal do Recôncavo. Centro Cultural Dannemann. São Felix. Bahia. 2010 Saemangeum Flag Art Festival. Coréia do Sul. 2011 MIA Artfair. Miami Beach Convention Center. Miami. Florida. ArtMRKT San Francisco. Concourse Exhibition Center. São Francisco. Califórnia.
MARIA BONOMI
Coletivas
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Mémoire Parisienne
MARIA BONOMI
MEMÓRIA PARISIENSE
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MARIA BONOMI
Jornal do Brasil, 18/7/1967
MARIA BONOMI À PARIS La vision du quotidien de Berlin – 1964, en route vers Paris.
Maria Bonomi primée à la Biennale de Paris L’artiste brésilienne Maria Bonomi a reçu, aujourd’hui, le Prix Spécial de Gravure de la Fondation Theadoron, de Chicago (Etats-Unis), pour son œuvre présentée à la V Biennale Internationale des Jeunes Artistes de Paris.
MARIA BONOMI
Folha de São Paulo, 7/10/1967
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Moscardo, 20/2/1967
PARIS (LE MONDE !) SE COURBE DEVANT LA BONOMI ! Il n’est pas facile de gagner à Paris. Paris, c’est le monde. Ses lumières se reflètent dans toute l’humanité. Voilà pourquoi l’exploit de Maria Bonomi a une résonnance internationale. Elle repousse toutes les limites, franchit toutes les barrières. Etre consacrée à Paris équivaut à une consécration mondiale. Maria Bonomi, conformément à ce que nous ont communiqués les télégrammes de bonne augure, au début de ce mois de carnaval ensoleillé, a remporté le premier prix des gravures de la V Biennale d’Art Moderne de la capitale française. Dans cette exposition, Maria Bonomi a présenté six xylogravures en couleurs. Son prix est une bourse d’études d’un montant de 10 000 francs (près de 5 400 nouveaux cruzeiros) pour un stage de trois mois en France. Il n’a pas été facile pour Maria Bonomi de devenir LA BONOMI. Des années vouées, malgré son jeune âge, à une étude sérieuse et continue, laissant tout pour se dédier à un art, cet art qui n’est pas à la portée des foules, car c’est beau, c’est la splendeur de la vérité et, par conséquent, de la vie. Maria Bonomi - fille d’Ambrosio Bonomi, des Bonomi de Milan, célèbres et puissants chefs d’entreprise du nord de l’Italie, et de Giogina Martinelli Bonomi, fille du regretté commandeur Giuseppe Martinelli, celui qui a enseigné aux paulistas de son temps le chemin de la métropole - dans son art singulier a la couleur nécessaire, la technique exceptionnelle de l’artiste intégrale. Exhibant avec maestria la superposition de plusieurs planches et révélant la justesse de l’exécution, elle est considérée dans ce genre difficile la meilleure du Brésil et, maintenant, grâce à ce prix de Paris, l’une des meilleures du monde.
BONOMI À PARIS Maria Bonomi, Meilleure Graveuse Nationale de la 8e Biennale de São Paulo, a été invitée, il y a 9 mois, à la 5e Biennale de Paris pour représenter le Brésil. Elle a effectué une sélection de gravures de haut niveau et de grandes dimensions, intelligemment préparée pour affronter ses concurrents. Postérieurement, la représentation brésilienne s’est étoffée de deux graveurs supplémentaires, dont la tendance esthétique est totalement différente de celle de Maria Bonomi, fait qui pourrait nuire à notre pays dans cette compétition internationale, où pèse la valeur reconnue des autres concurrents, en raison du manque d’unité des travaux. Jornal do Brasil, 11/6/1967
MARIA BONOMI
Il n’y a aucune discussion possible: Maria Bonomi est allée en Europe comme simple Maria Bonomi et revient, couverte des lauriers de la gloire, en étant LA BONOMI ! A.B.
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O Estado de São Paulo, 7/10/1967
MARIA BONOMI
NOTRE GRAVURE EST LA MEILLEURE DE LA BIENNALE DE PARIS La joie de Maria Une gravure de Maria, réalisée durant ses études aux Etats-Unis
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A seção italiana concentrou todo seu esforço nas outras seções, nos parece, pois a sua seleção de gravuras é insuficiente. As obras de Alberto Biasi são uma simples diferenciação das tentativas de Vasarely. As águas-fortes em cores de Paulo Carosone e Luca Patella são hábeis mas não se impõem. Artigo de Guy Weelen Les Arts, 11/10/1967
MARIA BONOMI
A gravura internacional O Brasil fez um importante esforço ao enviar as grandes madeiras austeras e fortes de Maria Bonomi que recebeu o prêmio Theadoron, as curiosas estampas de José Ferreira Lima e as insólitas pranchas anatômicas de Anna Bella Gelger.
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Este livro foi composto em Conduit ITC Light (textos) e Sans Black Condensed (tĂtulos) e impresso sobre papel couchĂŞ fosco 150 gramas (miolo) e Duo Design 300 gramas (capa).