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L’institut islamique AHL – UL – BAYT de Douala a un nouveau directeur.
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Entretien : Chek Abdel Kamil Abass parle. Page 4
Supplications: Do’a à lire pendant le mois de Safar. Page 7 Ce que font les autres: Le Bouddhisme. Page 6
Notre santé: la papaye. Page 5 Jeu : Page 8 bravo au gagnant du jeu n° 1
Nécrologie : la communauté Chiite de Baïgom et Foumban sont en deuil. Page 8
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Le Dr Ibrahim Bawé:
Ce que font les femmes Page 8 Sur le chemin du paradis: La raison. Page 2
Il est temps de donner une FIQH : nouvelle dimension à cet institut … »
un musulman peut – il laver ses habits dans les pressings ? Page 8
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: ان Adresse : P.O. Box : 101 Koutaba. Tel : (237) 70 22 79 10 – 94 03 56 96 Email : darou.mahdi@yahoo.fr BINOUR est une revue de l’association DAROU MAHDI. Enregistrée sur le récépissé de déclaration d’association n° 016/RDA/F32/BAPP . Rédacteur en chef : CHANGAM Ali Youssouf
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ouanges à Allah et salut sur son messager et sa famille purifiée.
Chers lecteurs encore une fois de plus merci pour l’intérêt que vous avez exprimé pour le premier numéro de notre revue. Nous avons pris en compte toutes vos préoccupations, suggestions et critiques. Nous vous demandons juste un peu d’indulgence et nous améliorerons tous ensemble notre revue. En cet instant où la revue paraît pour le deuxième mois lunaire qui est Safar, j’ai trouvé mieux de vous rappeler que le mois de Safar est un mois connu pour être néfaste. Il n’y a rien de plus efficace pour dissiper cela que l’aumône, les invocations et les demandes de protections (auprès de Dieu) rapportées par les infaillibles (p). Ce mois renferme beaucoup d’évènement tristes en outre c’est le 1er jour que la tête du maître des martyrs fut apportée à Damas ; c’est le 7e jour de ce mois ou le 28 de ce mois (d’après certaines source) qu’a lieu le martyrs de l’imam Hassan Al – Mujtaba (as) ; c’est également en ce mois (le 28) qu’a eu lieu le décès du sceau des prophètes, la miséricorde des mondes Mouhamad (saw). C’était un lundi, de l’avis de tous. Il y avait alors 63 ans. Chers lecteurs, à peine nos larmes viennent de se sécher pour le Achoura que nous pensons directement à l’Arba – ine (40 e jour) du martyr de l’imam Hussein qui aura lieu le 20 de
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oulin ibn
Mohamed a relaté qu’Abou Jaffar(as) a dit : Quand Allah créa la
raison, il lui parla et lui dit : « Avance ! » et elle avança. Après Allah lui dit : « va t – en ! » et elle s’en alla. (La raison obéit sans délai) Allah lui dit alors : « Je jure par ma fierté et ma gloire n’avoir crée aucune créature que je n’aime plus que toi ». « Je ne te donnerais pas intégralement, sauf à ceux que j’aime. Cependant, je te commanderais de faire des choses et je t’interdirais de faire d’autres. Je ne veux que bénédictions envers toi et te soumettrais comme objets aux punitions » (témoin contre ceux qui l’auront mal utilisée). Oussoul Kaafi
La foule en route vers le sanctuaire de l’Imam Hussein(p) à Karbala le quarantième jour
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egardant comme à son habitude les informations sur l’Irak depuis l’invasion de ce pays par l’armée américaine, il vit pour la première fois un autre visage de l’Irak : un spot télévisé de 30 secondes montrant des milliers et des milliers d’hommes, de femmes voilées de noir et d’enfants, venant d’horizons différents, marchant vers Karbala, les yeux rivés vers une unique direction, comme attirés par une force magnétique. Il y avait là quelque chose d’intense. « Qu’est-ce qui attiraient les gens vers Karbala ? » Les réactions de cet étranger à la vue de ce spot me poussa à me rendre à Karbala, ma terre ancestrale, pour voir par moi-même pourquoi ces scènes paraissaient si captivantes. Toutes les routes menant à Karbala étaient bondées de visiteurs se dirigeant à pieds vers cette ville sainte : des gens de tout âge, des vieillards, des jeunes, même des bébés dans des poussettes, sous une chaleur atroce la journée et un froid glacial le soir. Des gens de tout milieu – des paysans, des commerçants et aussi des médecins, des ingénieurs, des professeurs, de riches chefs d’entreprise – passaient par des routes et des terrains cahoteux, de dangereux marécages, ignorant les forces armées d’occupation, sans agrément de transport. Le plus frappant était ces hommes et ces femmes en chaises roulantes, ou s’appuyant sur des béquilles, ces pères ou ces mères portant leurs enfants handicapés. Imaginez marcher pendant 620 kms. Et maintenant imaginez pousser une chaise roulante ou porter un enfant sur vos épaules pendant 620 kms ! Les visiteurs n’avaient aucune provision avec eux si ce n’est leur amour incommensurable pour leur « Maître », des drapeaux et d’énormes banderoles avec des citations écrites en grosses lettres pour rappeler au monde, et à eux-mêmes, les raisons de leur voyage : « Nous répondons à ton appel, ô Hussein ! » « A bas l’oppression ! » « La victoire du sang sur le sabre ! » Les villageois limitrophes avaient installé sur la route des milliers de tentes équipées de cuisines et d’antennes médicale pour accueillir les visiteurs. Ils se mettaient sur la route, hélaient les visiteurs, les priaient de faire une pause chez eux, les suppliaient de se rafraîchir et de se nourrir chez eux : « S’il vous plaît, honorez-nous de votre présence. Que Nos Maîtres nous bénissent par votre acceptation ! ». Et après avoir nourri et désaltéré leurs invités, ils s’empressaient de laver leurs pieds et d’embrasser leurs mains et leur front avant de faire leurs adieux. Pourquoi tous ces gens marchaient-ils des centaines de kilomètres juste pour se rappeler un douloureux et atroce évènement qui s’était produit il y a des siècles de cela ? Même les attentats criminels, n’avaient réussi à refroidir leur ardeur ! Ils arrivaient, portant le deuil, s’arrêtaient face au mausolée pour réciter une « Ziyârah » à l’adresse de l’Imam Hussein(p) – qualifié d’« héritier de Noé, Abraham, Moise et Jésus » –, puis entraient dans le sanctuaire en pleurant, en se lamentant et en se remémorant le drame de Karbala. C’était comme si chaque individu avait un lien personnel avec l’Imam Hussein. Tous lui parlaient… l’appelaient par son nom… s’agrippaient à ce qui entoure la tombe… embrassaient le sol menant au sanctuaire… touchaient les murs et portes comme l’on touche le visage d’un ami perdu depuis une longue date… flamme vivante dans leur cœur que rien ne pouvait éteindre et qui les faisait se dresser contre l’oppression. Des mots fusèrent de certains endroits, peut-être de ma tête : « Tous les jours ‘Ashûrâ’, toutes les terres Karbalâ’ ». A partir de la traduction de Céline le 14 /2/2009.
RadjaHussein d’un témoignage de S. Mahdi Modaressi diffusé à la Ahlulbayt Television Network
« L’attente de la délivrance » (2) Que veut dire « attendre l’apparition » ?... Que veut dire ce hadith : « La meilleure chose à faire c’est d’attendre la délivrance » ?
NOTRE RELATION
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ertains se sont illusionnés et ont cru qu’« attendre la délivrance » qui est « le meilleur des actes », c’est attendre l’apparition de l’Imam de l’Epoque(qa) avec l’ensemble de ses compagnons et partisans, pour faire la guerre aux ennemis de l’Islam, purifier la terre de leur impureté et appliquer la justice et la sécurité dans les pays. Alors que la véritable attente c’est que tous les espoirs de l’individu et toutes ses aspirations véridiques soient centrés sur le combat en direction de Dieu, et non pas attendre la Preuve vivante de Dieu(qa) et lui dire à son arrivée : « Va-t-en, toi tout seul, et accomplis toutes les missions pénibles. Et quand viendra le moment de la récolte des fruits, nous viendrons. » Cela était la mentalité des compagnons du Prophète Moussa(p), non pas celle des compagnons de Mohamed(s) qui, eux, dirent : « ô Messager de Dieu, nous ne dirons pas ce qu’ont dit les fils d’Israël à Moussa quand ils arrivèrent en Palestine, à la Maison sacrée (Jérusalem) et qu’ils virent une armée sur pieds : {Mets-toi en marche, toi et ton Seigneur ! Combattez tous deux ! Quant à nous, nous restons ici.} (24/5) » La mentalité des compagnons du Prophète Moussa(p) était : « Vas-y, toi et ton Dieu, combattez tous deux et purifiez la Palestine de l’impureté des ennemis, nous viendrons, une fois que nous nous serons assurés qu’il n’y a plus de danger. » Moussa(p) protesta et leur demanda : « Quel est votre devoir alors ? Vous aussi vous devez faire sortir de vos maisons les usurpateurs qui vous en ont chassés. » Alors que pour les compagnons du Prophète(s) du genre de Miqdad, leurs propos n’étaient pas ainsi ! Ils dirent : « Nous avons foi en toi, nous te croyons, et nous certifions que ce que tu as apporté est la Vérité. Nous te donnons l’engagement de t’écouter et de t’obéir alors poursuis ce que tu veux (faire), ô Messager de Dieu, nous sommes avec toi. Par celui qui t’a envoyé en toute vérité, si tu nous amènes à cette mer et que tu t’y enfonces, nous ferons de même avec toi, aucun d’entre nous ne restera en arrière. Nous ne répugnons pas de nous trouver demain,
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La revue spirituelle BINOUR est allée ce mois vers un jeune camerounais de retour de l’Iran, précisément de la ville sainte de Qom après dix années d’études théologique, Cheik Abdel Kamil Abass est marié et père de deux enfants. BINOUR : Salamou alaiykoum. Aimeriez – vous qu’on vous appelle cheik Abdel Kamil imam ou tout simplement Abdel Kamil ? Abdel Kamil : wa alaiykoum salam! Comme vous voulez mon frère. Le plus important pour moi est de savoir qu’il s’agit de moi. BINOUR: Moi je préfère vous appeler cheik Abdel Kamil parce que vous le méritez. Abdel Kamil : comme vous voulez pour moi c’est pareil. BINOUR : Cheik, vous êtes jusqu’ici le seul camerounais a avoir fait 10 ans dans une université d’obédience chiite. Comment êtes vous partis ? Abdel Kamil :oui c’est vrai, concernant les études théologiques. Mais j’ai vu 11 camerounais à Téhéran qui étaient pour la plupart des chrétiens dans l’université d’Imam Khomeni qui faisaient les études médicinales, pétrochimie, etc… mais pas la théologie. Concernant la théologie, en quittant de l’Iran, j’étais le seul camerounais à Qom. S’agissant de comment je suis parti, c’est par la générosité intarissable du frère et père Aladji Salissou que vous connaissez peut être mieux que moi. BINOUR : 10 ans, ça fait beaucoup d’années d’études. Qu’est ce que vous avez appris exactement ? Abdel Kamil : vous savez à l’université il y a beaucoup de facultés. Moi, j’étais à la faculté de philosophie et spiritualité islamique appelée Falsafa wa irfan. Mais également on faisait un peu de Tafsir, Ouloum coraan, Fiqh. BINOUR : vous parlez de Falsafa wa irfan. De quoi s’agit – il exactement? Abdel Kamil :il s’agit plus précisément de l’étude métaphysique. C’est – à – dire le savoir réel et irréel de tout ce qui existe. Quand à la spiritualité, on parle essentiellement de Dieu et de ses attributs ; car selon cette étude, tout ce qui n’est pas de Dieu n’existe pas. C’est en résumé la base de ses études (philosophie et spiritualité). BINOUR : vous avez fait 10 années de philosophie et spiritualité. Comment pouvez – vous définir Dieu créateur (exalté soit – il) en deux mots. Abdel Kamil : vous savez, pour définir quelque chose, il faut que cette chose ait une essence (ma – hiya) en arabe et Dieu est au dessus du ma – hiya donc on ne peut pas définir Dieu logiquement. Vous savez, on défini ce qui n’est pas connu ou clair pour qu’il soit connu ou clair et Allah étant connu et clair ne peut être défini ; mais on peut dire qui est Allah. C’est pour cette raison que le coran dit : « sur vous-même la connaissance de Dieu s’y trouve ». BINOUR :Cheik, c’est profond ce que vous dites et nous en aurons d’autres occasions pour en parler plus. Qu’est ce qui vous a marqué le plus sur le peuple iranien ? Abdel Kamil : C’est leur amour envers le seigneur et leur respect envers le guide imam Khamenei. Les iraniens sont très patriotes et ils ont compris le monde. BINOUR : qu’est ce que nous camerounais, pouvons copier sur ce peuple ? Abdel Kamil : Leur façon de discerner les choses. Les iraniens ne regardent pas la tribu, la religion de l’homme, mais la morale et la personnalité de l’homme. C’est pourquoi Ahmadinejad a gagné les dernières élections présidentielles en Iran. BINOUR : Le frère Aladji Salissou (que Dieu soit satisfait de lui) à ma connaissance, dans ses objectifs, il était question qu’après vos études, de retour au Cameroun, que le peuple camerounais puisse bénéficier de vos savoirs. Qu’en est – il exactement ? Abdel Kamil : Pour le moment, je suis entrain d’étudier le terrain et je compte sur vous et les autres pour faire fonctionner mes objectifs ; et sachez que l’unité est la base de tout développement. BINOUR : Exactement, vous parlez d’unité, s’est abstrait. Quelles sont les mesures prises pour qu’il y ait unité ? Abdel Kamil : Le dialogue et une fois de plus je compte sur vos journaux pour cela et en passant, je vous félicite pour le courage et l’initiative. BINOUR : Merci. A vous entendre parler, la tenu d’un congrès chiite est – elle nécessaire ? Abdel Kamil : Très très. C’est important. Je crois que la communauté camerounaise a eu des problèmes par manque d’un cadre de dialogue et de réflexion. BINOUR : Comment s’appelle l’université où vous avez passé vos études ? Abdel Kamil : Ja amiyatou Moustapha BINOUR : Quels conseils pouvez – vous donner aux jeunes camerounais chiite ? Abdel Kamil : C’est d’étudier et de mettre de côté l’esprit de clans, d’intérêt, etc … Avec tout ceci (tribalisme, lutte de pouvoir et intérêt) on ne va que se détruire davantage. BINOUR : Nous voyons, en Arabie Saoudite, Soudan, Koweït, etc… les facilités pour étudier. Qu’en est – il de l’Iran ? Abdel Kamil : Le moyen le plus facile s’est d’être étudiant ici à Douala puisqu’ils ont leur école ici depuis près de dix ans dont je crois vous êtes passé par là. A partir de cette école, vous pouvez avoir des bourses d’études pour l’Iran et aller dans une université pour passer le test. Si c’est bon, vous restez au cas contraire vous rentrez. BINOUR : Lancez un message à tous nos lecteurs.
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ar [la grâce du] Nom de Dieu le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
{D’elle [l’eau], Il fait pousser pour vous, les cultures, les oliviers (az-zaytûna-l’olive), les palmiers, les vignes et aussi toutes sortes de fruits. Voilà bien là un signe pour des gens qui réfléchissent.} (11/16).
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e papayer est un arbre fruitier originaire d’Afrique occidentale et d’Amérique tropicale, dont le fruit est la
papaye. C’est un arbre majestueux pouvant atteindre 3 à 8 m de haut, avec un tronc creux de 20 cm de diamètre, spongieux, couvert d’une écorce verdâtre ou grisâtre marquée de cicatrices foliaires, en général non ramifié. Il a un petit nombre de branches et des feuilles simples à lobes palmés ou composées de petites fleurs unisexuées, rassemblées au sommet du tronc. Le papayer contient beaucoup de vertus par la grâce de Dieu dans son ensemble (fruit, feuilles, graines).
La papaye
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a papaye est un fruit de forme allongée ou arrondie, apparaissant directement sur le tronc. Elle a une peau non
comestible de couleur jaune pâle au rouge-orangé, une pulpe orangée et des graines noirâtres. Son poids peut varier de quelques centaines de grammes à quelques kilos selon les variétés. Elle est riche en minéraux (potassium, calcium et magnésium) et en vitamines C et B (B1, B2,B3,B5,B9). Elle contribue très efficacement à la défense de l’organisme et à la lutte contre les infections. Ses fibres stimulent en douceur le fonctionnement des intestins et facilitent la digestion. Elle est consommée fraiche, en salade ou en dessert. Encore vertes, elles sont employées comme légume dans la cuisine. Ses petites graines noires, entourées de mucilage, broyées, sont efficaces pour lutter contre les amibes et divers parasites intestinaux. Les feuilles du papayer sont utilisées en cuisine pour envelopper la viande et l’attendrir pendant la cuisson et les jeunes feuilles sont consommées comme légumes. Elles sont aussi utilisées pour traiter le paludisme, la maladie la plus mortelle en Afrique. (Pour cela, il suffit de broyer deux feuilles vertes dans de l’eau, tamiser puis en boire un verre 3 à 4 fois par jour durant 3 à 5 jours. Et vous serez soulagé avec la Volonté de Dieu.) Le papayer est également cultivé pour son latex (sorte de lait) qui contient de la papaïne, une enzyme
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et institut qui a vu le jour il y a près de 10 ans par Cheik Alawi Payam sur le soutien de Aladji Salissou a
connu il y a quelques semaines son nouveau directeur et le 4e en 10 ans. Le docteur Ibrahim Bawé pour parler de lui, est iranien comme ses prédécesseurs. Il est expérimenté sur les réalités africaines puisqu’il a travaillé au Niger, Congo et compte faire beaucoup de choses a – t – il dit lors de la passation de service (en présence des 21 Moubaliguine). Entre autre un internat masculin verra le jour dès l’année prochaine et dont le recrutement des étudiants et enseignants sont en cours ; ce qui vient à point nommé puisque jusqu’ici, beaucoup des étudiants éprouvaient des difficultés d’hébergement et nutrition pour mieux suivre leurs études, ce qui a toujours entravé la bonne marche de l’institut et la propagation du chiisme. L’institut compte également ouvrir des annexes dans les quatre coins du pays dans les jours très proches. Toutes ces mesures ont été bien accueillies par les camerounais puisqu’étant le résultat de plusieurs années de réclamations. « Nous remercions cheik Moustapha Hedar l’initiateur et demandons à toute la communauté de soutenir le projet qui est salvateur pour le Cameroun » tel ont été à la sortie de l’assise les propos de cheik Abdou Salam enseignant dans le dit institut.
LE BOUDDHISME :
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eu connu hors d’Asie au début du 20e siècle, le bouddhisme est aujourd’hui une des grandes religions
mondiale. Il totaliserait quelques 300 millions d’adeptes dont la plupart vivant dans les pays d’Asie. La vie du Bouddha nous apparaît surtout à travers les textes canoniques dont les plus riches et les plus complets ont été rédigé en pâli, une ancienne langue de l’Inde. En clair, cela signifie que l’on ne dispose d’aucune source d’époque susceptible de nous renseigner sur Siddhârtha Gautama, le fondateur du bouddhisme qui vivait dans le nord de l’Inde au VIe siècle avant notre ère. Selon la croyance bouddhiste, la reine Mahamaya, la mère du Bouddha aurait conçu son fils pendant la célébration d‘une fête estivale, alors qu’elle rêvait ; et que aussitôt né, le (futur Bouddha) se dressa sur ces deux pieds et fit sept pas en direction du nord et successivement vers chacun des points cardinaux, il s’écria d’une voix triomphante : « dans le monde, je suis le plus excellent ; dans le monde, je suis le meilleur, … ». Les bouddhistes sont athées parce qu’en théorie, le bouddhisme ne prône pas la croyance en Dieu ou un créateur. Pourtant, dans presque tous les pays où il se pratique, on trouve un temple bouddhiste et des stûpa; des images et les reliques de différents Bouddha ou Bodhisattva reçoivent des prières, des
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aiyandi centre ville de Koutaba est un lieu de plus en plus cosmopolite où on trouve presque toutes
les communautés ethniques (Bamoun, Haoussa, Foulbés, Bororo, Banssoh, Bamiléké, etc…) et religieuses. Deuxième centre important du département du Noun pour la communauté Sunite ( Wahabite) après Foumbot, il compte plusieurs grandes mosquées et établissement scolaires islamiques. C’est dans cet univers que Cheik Hassan Chérif a voulu lui aussi faire connaître les enseignements de la famille du prophète en y fondant un centre de recherche islamique modestes selon ses moyens. Ce centre qui accueille des enfants, adultes hommes et femmes pour les enseignements du coran, jurisprudence, donne l’air d’une structure qui a de l’avenir ; mais connaît aussi des difficultés de locaux et des encadreurs permanents étant donné que son promoteur Hassan Cherif enseignant à l’école franco – islamique de Koumbouo n’utilise que ses heures libres pour encadrer ces personnes qui ont eu la volonté de suivre les enseignements des Ahl – ul – bayt qui sans doute est la meilleure tant sur le plan de ses origines que sur le plan de sa transmission. « Malgré les campagnes de dénigrements et autres qui n’est pas nouveau pour nous suiveurs de la famille du prophète, nous promettons des jours meilleurs » son promoteur Hassan Chérif a – t – il La communauté chiite s’agrandit!!!
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llah a encore une fois de plus enrichi
la famille CHANGAM Ali Youssouf en leur faisant don d’un nouveau né le jeudi 24 Mouharam 1432. Le bébé qui se nomme
Do’a à lire pendant le mois de Safar Celui qui veut se protéger contre les épreuves qui descendent durant ce mois, doit dire dix fois tous les jours comme l’a rapporté Al—Fayd Al—Kashani (et d’autres):
َٰ َ ِ َ ٱ ْ ِ َى َو َ َ ِ َ ٱ ْ ِ َ ِل ُ َِ َ ُ َِ َ ُ َِ َ َ ِ ْ َ ُ ِ َ َ ِ َ َ َ ِ ْ !َذ َ ِ ْ َ #! َ $ِ%&ِ َ( ْآ )ُ ِ * ْ +ُ َ , ُِ ْ +ُ َ
Ô celui à la force véhémente! Ô celui au châtiment sévère! Ô très puissant! Ô très puissant! Ô très puissant! L’ensemble de ta création s’est humilié par Ta Grandeur Alors préserve moi du mal de ta création! Ô celui qui fait le bien! Ô bienfaisant! Ô bienfaiteur! Ô celui qui gratifie! Ô point de Dieu autre que Toi! J’étais du nombre des injustes. Nous l’avons exaucé et nous l’avons préservé de l’affliction. Voilà comment nous sauvons les croyants. Et que Dieu prie sur Muhamad et sur les membres bons et purs de sa famille.
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eut-on considérer que les habits lavés avec des détergents liquides dans les pressings tenus par nos
frères non musulmans ? Réponse : on les juge purs, sauf si on sait qu’ils sont impurs suite à un contact avec une impureté.
Ce que font les femmes Astuces du mois La cocotte qui attache : 1. Pour que légumes et viandes n’attachent en cours de cuisson a fond de la cocotte, il faut verser de l’eau sur le couvercle de la cocotte de manière à ce qu’il y en ait constamment. 2. Riz Pour que le riz garde sa blancheur et reste en graines détachées, il faut ajouter à l’eau de cuisson quelques gouttes de citron. Mariam
de
Koumbouo
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« Nous sommes de Dieu et nous retournerons vers Lui »
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llah a appelé à lui il y a quelques jours, Marhoum Mominou Ibn Adam qui fût un des
piliers de la communauté Chiite de Foumban et Marhouma Mariam Bintou Ousman épouse cheik Idriss dit Hafiz. La revue BINOUR adresse à la famille durement éprouvée leur sincère condoléance et interpelle tous les lecteurs à lire Fatiha et Salawat pour eux. Réponse au jeu n° 1 : Muslim ibn aqil et Hani ibn oruwah sont les deux premiers martyrs de la révolution de l’imam Hussein (as) Jeu n° 02: Le 40e jour après le martyr de l’imam Hussein (as), un des compagnons du prophète qui vivait encore rendra visite à l’imam Hussein à Kerbala et fut le premier à le faire. Donne son nom par SMS au 94 03 56 96 ou par e-mail : joueavecbinour@gmail.com et gagne un cadeau surprise.