N°35 - Rabî‘ II 1433 - Fév. Mars 2012 www.lumieres-spirituelles.net
Lumières Spirituelles {Lumière sur Lumière, Dieu guide à Sa Lumière qui (Il) veut.}(35/XXIV)
LA FAMINE EN AFRIQUE EN ENTENDANT DES VERSETS
QUE SONT LES DJINNS ?
sur l’Enfer..
une fatalité ? Sourate an-Nâs de la Perfection N°35 - Rabî’ II 1433 - Fév. Mars 2012 www.lumieres-spirituelles.net
LA RAISON : MANIFESTATION 1
S O M M A I R E du N°35 Rabî‘ II 1433 - Fév. Mars 2012
3 - Éditorial
14 - Méditer sur l’Actualité La famine en Afrique, une fatalité ?
4 - La Prière Des règles du coeur pour les ablutions
15 - Le Bon Geste Passer la main là où l’on s’est prosterné..
5 - L’invocation 16 - Des états spirituels Protection contre le shaytân (1)
La mosquée « comme si j’avais mangé »
6 - Le Coran La sourate an-Nâs (10)
17 - La Bonne Action Prier à la mosquée
8 - La relation avec l’Imam(qa) Apprendre des savants qui ...
18 - Des exemples : les grands savants Le savant al-Ardabilî et la prière
9 - Connaître Dieu Le Savoir de Dieu (3)
19 - Les Lieux Saints
10 - La Voie de l’Éloquence Le monde ici-bas et l’Au-delà
11 - Méditer sur une photo
La mosquéee de Bibi Heybat à Bakou
20 - Notre Santé 20-L’origine des maladies du coeur la lenteur de l’escargot
21-Ce qui augmente l’éclat du visage
12 - Expces Spirituelles des Infaillibles(p)
22-La chicorée ou le pissenlit
23 - Expces Spirituelles des autres Max Beauvoir «prêtre vaudou» haïtien A l’écoute de deux versets sur l’Enfer
24 - Le Courrier du lecteur Amour pour ce monde et l’Au-delà
25 - Le Livre du Mois Anthologie des clefs des Paradis
13 - Notre réelle Demeure Les affres de la tombe à cause des de•es
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26 - Le Coin Notes
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ÉDITORIAL
La Renaissance de l’Islam vers où ?
R
abî‘ II, le second mois du « Printemps » de l’Islam, de sa renaissance, avec la commémoration, le huitième jour de ce mois, de la naissance de l’Imam Hassan al-‘Askarî(p) - le père de l’Imam de notre Temps (que Dieu accélère son apparition) dont on sollicite l’intercession pour les choses de l’Au-delà. Cette année, il coïncide avec l’arrivée du printemps et la commémoration de la seconde année du « Printemps arabe ». A l’image de la nature, va-t-on assister, avec cet « éveil islamique » des peuples arabes, à la manifestation de l’Islam sous ses plus belles parures ? Revenons sur le verset cité dans l’éditorial du numéro précédent. Dieu (qu’Il soit Exalté) dit : { C’est Lui [Dieu] qui a envoyé Son Messager avec la guidance et la religion de la Vérité [l’Islam] pour la faire apparaître à toute la religion. Dieu suffit comme témoin}. (28/48 al-Fat’h) Que veut dire « faire apparaître la religion de la Vérité dans sa totalité » ? Imposer la religion de l’Islam sur toutes les autres religions, par la force, la violence, le sang écoulé, la mort de milliers d’innocents, comme le laisse entendre la propagande occidentale et qui, malheureusement, apparaît même au niveau de la traduction de ce verset ? D’abord, une petite précision s’impose. L’expression « d’autres religions » n’est pas correcte. Il n’y a qu’une seule Religion, celle de Dieu, qui s’est manifestée progressivement au cours des temps et qui a subi des déformations de la main de l’homme. Sa dernière manifestation est celle qui a été révélée au Prophète
Mohammed(s) sous sa forme la plus parfaite et la plus achevée. Aussi, « faire apparaître la Religion de Dieu », c’est la mettre en évidence, la rendre évidente, pour que chacun puisse l’appliquer de son plein gré, en pleine conscience, pour que l’Argument (alhujjah) de Dieu s’achève. Dieu n’a pas voulu imposer l’Obéissance et l’Adoration à Ses créatures mais a voulu qu’elles Lui obéissent et L’adorent de leur plein gré, avec connaissance et harmonie. Bien comprendre cela est capital pour déterminer les objectifs et les tâches à venir des croyants musulmans recherchant la Proximité de Dieu. Car mettre en évidence la Religion de Vérité, c’est préparer le Retour à Dieu, non pas dans la perspective de la conquête des biens de ce monde – qui ne sont que des parures de ce monde non pas celle des êtres humains – ni dans celle de la prise de pouvoir par la force et la menace pour imposer un gouvernement islamique, mais dans celle du perfectionnement de l’homme et de la société vers Dieu, sous la direction de l’Imam al-Mahdî(qa) et l’allégeance à lui(qa). Et cela n’est possible qu’avec le librechoix de l’homme, sa prospérité matérielle, morale et spirituelle, qui va bien audelà de ce qu’ont atteint les puissances occidentales. Ce cheminement passe par la purification des intentions, la lutte de/contre l’âme instigatrice du mal, la conscience et la vigilance, la préservation de l’unité des Musulmans, même de tous ceux qui s’opposent à l’injustice, l’oppression et le mensonge, en premier lieu américanosionistes.¢
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LA PRIÈRE
l’ascension vers Dieu
B/Des règles de conduite à propos des préliminaires à la prière Des règles du coeur pour les petites ablutions Il est rapporté de l’Imam ar-Ridâ(p) : « Les petites ablutions ont été prescrites pour que le serviteur/adorateur soit pur quand il se dresse devant le Tout-Puissant et qu’il s’entretient de façon intime avec Lui, Lui obéissant dans ce qu’Il a ordonné, purifié des souillures et des impuretés, avec le retrait de la paresse, l’expulsion du sommeil et la purification du cœur pour se dresser devant le Tout-Puissant.. Elles sont obligatoires pour le visage, les deux mains (les avant-bras), la tête et les deux pieds parce que le serviteur/adorateur se dresse devant le Tout-Puissant. Il met alors ses membres à découvert et fait apparaître le lieu où les petites ablutions sont obligatoires. Car c’est avec son visage qu’il se prosterne et s’abaisse, avec sa main qu’il demande, désire, craint et se voue (à Dieu), avec sa tête qu’il se tourne vers Lui dans son inclination et sa prosternation, et avec ses jambes qu’il se lève et s’assoit… »
de l’apparent et les petites ablutions formelles relèvent des actes d’adoration et d’obéissance, et de ce point de vue la purification apparente implique celle du cœur.
En résumé, lorsque le cheminant vers Dieu fait ses petites ablutions, il doit faire attention au fait qu’il se tourne vers la Sainte Présence du Superbe. Il doit retrousser les manches de sa détermination pour changer ces états de cœur qui ne conviennent pas à la Présence, même ! qui le chassent de la Puissance Seigneuriale, jusqu’à ce que la purification apparente circule vers l’intérieur. Il purifie son cœur (qui est la source du Regard de Dieu, même ! la demeure de la Présence de la Sainteté) de ce qui est autre que la Vérité ; il chasse de sa tête l’arrogance et l’amour pour l’âme, qui est le fondement des fondements des impuretés, pour convenir à la sainte Station. Dans le second paragraphe de son propos, l’Imam ar-Ridâ(p) met en évidence la particularité des membres (in ‘Illal ash-Shirâ’i de Sheikh Sadûq vol.1 p256 Bâb 182) désignés pour les petites ablutions : dans la mesure Dans le premier paragraphe de ce hadith, l’Imam(p) où ces membres ont un rapport avec la soumission/ met en évidence un point essentiel concernant les assujettissement à Dieu Très-Elevé et que cette petites ablutions : pour la station en Présence de Dieu dernière se manifeste par ces membres, ils doivent être Tout-Puissant et pour les entretiens intimes avec Celui purifiés : dans la mesure où l’endroit où se manifeste qui satisfait les besoins, il y a des règles de conduite qui la soumission/ assujettissement dans la Présence de doivent être respectées. Non seulement il ne faut pas se Dieu (qu’Il soit Béni) doit être pur, les organes et les présenter devant une telle Présence avec les impuretés membres apparents (qui ont certes une part déficiente formelles, les saletés, la paresse de l’œil apparent [le de ces significations, mais qui en sont la manifestation) sommeil], mais aussi avec celles du cœur. Il ne faut pas ne conviennent pas à cette Station sans purification. Ainsi, bien que la soumission ne soit pas une des que le cœur soit encrassé ni éprouvé par des souillures morales (qui sont elles le fondement de l’ensemble des qualités du visage en vérité, et que la demande, le désir, la crainte, le dévouement [à Dieu] et la réception ne impuretés). concernent pas ces organes sensibles, ces derniers D’autant qu’il est dit dans un propos rapporté : doivent être purifiés. « Dieu Très-Elevé ne regarde pas vos formes, mais Il en est de même pour le cœur qui est l’endroit regarde vos cœurs ». Et ce avec quoi l’homme se tourne véritable de la soumission/assujettissement et le vers Dieu Très-Elevé et qui convient avec les mondes créés pour regarder l’Arrogance de la Grandeur et de la centre réel pour ces significations. Sa purification est Majesté, est le cœur et non pas les autres membres ou obligatoire. Sans la purification du cœur, les membres formels ne se purifieront jamais, même s’ils le sont par organes qui n’ont eux aucune chance ni visée de cela. sept mers, et ils ne conviennent pas à cette Station. Puis l’Imam(p) indique Même ! le shaytan y interfère qu’il y a pour les petites abluet l’individu se trouve En faisant ses petites ablutions, tions une profondeur par chassé de la Présence de la faire attention au fait qu’on se laquelle se réalise la puriPuissance ! fication de l’intérieur et il(p) tourne vers la Sainte Présence. d’après Al-Adab al- Ma‘nawiyyah met en évidence le lien entre li-s-Salât de l’Imam al-Khomeynî(qs) Purifier ses membres, en vue de – Maqâlat 2 – Chap 5 (1) l’apparent et la profondeur, purifier son coeur, indispensable le manifeste et le mystère : à la purification des membres. la purification (formelle)
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s’entretenir avec Dieu
INVOCATION
Par la [grâce du] Nom de Dieu le Tout-Miséricordieux, le Très Miséricordieux.
Protection contre le shaytân (1) « Mon Dieu, fais que tout ce que le shaytân introduit dans mon cœur en envie, en suspicion et en jalousie, soit [une occasion pour] rappeler Ta grandeur, méditer sur Ta Puissance, organiser la riposte [à mener] contre Ton ennemi ! » Extraits de l’invocation N°20 Makârem al-Akhlâq de l'Imam as-Sajjâd(p) in as-Sahîfah as-Sajjâdiyyah p113-114, ou Mafatîh al-Jinân p243-244 aux Ed. B.A.A
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Allâhumma, aj‘al mâ yulqî-sh-shaytânu fî rû‘î mina-t-tamannî wa-t-tazhannî wa-l-hasadi,
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dhikrann li-‘azhamatika wa tafakkurann fî qudratika wa tadbîrann ‘alâ ‘aduwwika,
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LE CORAN
réfléchir sur les versets
La sourate an-Nâs (les Gens) XCIX (10)
سU • •M אÉÑu
• r• • • (٣) سU• • M אt• ••Å (٢) سU• • M אÈ•• d• • •ذu ••Ã q• • ،rO • • d• א"• א • M אp• •K• (١) سU• • • d• אs• ! Bi-smi-llâhi ar-Rahmâni ar-Rahîmi, qul : a‘ûdhu bi-rabbi-n-nâsi, maliki-n-nâsi, ilâhi-n-nâsi, Par [la grâce du] Nom de Dieu, le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux, dis : « Je cherche refuge auprès du Seigneur des gens, (1) du Souverain des gens,(2) de la Divinité des gens,(3)
• • אس (٥) سU• •• s• • • u• • u• • אd• • M אÑو • M)א • b• #• $• •سu• • u• • ê•c•( א٤) سU• min sharri-l-wawâsi-l-khannâsi al-ladhî yuwaswisu fî sudûri-n-nâsi contre le mal de celui qui suggère, le furtif, (4) qui suggère dans les poitrines des gens, (5)
(٦) سU• • • s• • • M •و אW• •M'א
mina-l-jinnati wa-n-nâsi. des djinns et des gens. » (6) Reprenons.. (en nous aidant de l’interprétation de cette sourate de Sayyed TabâTabâ’i dans « al-Mîzân », et de celles de sheikh Makârem Shîrâzî dans al-Amthâl, de sayyed Ja‘far al-Murtadâ, dans son Tafsîr sourate anNâs, et sayyed Hassan al-Mustafawî dans son « Tahqîq fî kalimât al-Qurân al-karîm» et Khutat al-Islam (traduit en français aux Ed. BAA : Le plan de l’Islam) de Sayyed Abbas Noureddine. Après voir vu la nécessité de chercher une protection et une immunité auprès de Dieu en évoquant trois de Ses Attributs, contre les « suggestions » (al-waswasat), nous terminons de découvrir les particularités de « celui qui suggère » avec ce dernier verset de la sourate.
سU• • M •و אW• •M'א • • s• •
« mina-l-jinnati wa-n-nâsi » Trois questions principales apparaissent à la lecture de ce verset : -1)Pourquoi le mot « jinnat » et non pas « jinn » ? -2)Pourquoi les djinns sont cités avant les hommes ? -3)A quoi renvoie la préposition « min » ? Mais avant, nous devons voir ce que sont les djinns selon la conception de l’Islam.
QUE SONT LES DJINNS ? Les djinns, par ignorance ou méconnaissance, ont souvent été considérés comme des « divinités » ou des « semi-divinités » à côté de Dieu, à qui des offrandes ou des sacrifices étaient offerts pour se les « concilier » ou « obtenir leur aide ». Cela ne faisait qu’augmenter la détresse de ces hommes, et,
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malheureusement, encore de nos jours, les djinns sont considérés ainsi, sous diverses appellations. {Il y avait des hommes de parmi les humains qui cherchaient refuge auprès des hommes de parmi les djinns. Il ne faisaient qu’augmenter leur détresse.}(6/72 Les djinns) Les djinns sont une création de Dieu, une existence créée par Dieu à côté des hommes, qui, de par leur nature, est voilée aux sens matériels des hommes. Croire en leur existence (comme en celle des Anges) fait partie des croyances de l’Islam. Le noble Coran rappelle qu’en tant que genre, ils ont été créés avant les hommes (le genre humain). Après avoir créé la terre et les cieux, Dieu leur proposa de porter le dépôt, ce qu’ils refusèrent. Alors Dieu le fit porter aux djinns qui ne surent pas le faire. Car « porter le dépôt » signifiait ramener la terre à Lui. Ils se complurent dans la vie sur terre qui les mena à la corruption. Ils y répandirent destructions, guerres et versements du sang. Les Anges, au-dessus d’eux, les regardaient et attendaient. Alors, Dieu créa l’homme et le forma de l’argile de cette terre pour qu’il soit avec elle (la terre) comme une mère s’attendrissant sur ses enfants, puis Il souffla dessus pour qu’il gardât le désir de Lui et de revenir à Lui. (Vous connaissez la suite.) Les djinns ont été créés de feu d’une grande chaleur (d’un vent chaud enflammé) {Les djinns, Nous les avons créés de feu d’une chaleur ardente.}(27/15 al-Hijr) Ils sont donc d’une matière beaucoup plus subtile que les hommes avec un élément de chaleur
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Composés de mâles et de femelles, ils vivent, se reproduisent, meurent et seront rassemblés au Jour du Jugement dernier, comme les êtres humains. Ils ont des sentiments, une volonté, une raison, un cœur.. et ils sont chargés d’appliquer la législation (taklîf) comme les hommes. Tout comme les hommes, ils sont chargés d’adorer Dieu. {Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent.}(52/51 adh-Dhâriyât) Les Prophètes sont aussi envoyés aux djinns et le Prophète Mohammed(s) a été expressément envoyé aux djinns et aux hommes (le Prophète des « deux poids » (ath-thaqalayn)), sans qu’il n’y ait de responsabilités ou d’interférences entre les deux communautés des djinns et des hommes. Parmi eux, il y a des croyants (en un Dieu unique), des Juifs, des Chrétiens, des membres d’« autres religions » et des incroyants. Il y a de bons djinns bienveillants et des mauvais démons maléfiques. Dans le noble Coran, des actes étranges leur sont attribués, pouvant supporter des tâches pénibles, avoir des mouvements rapides (voir l’histoire du Prophète Salomon(p) avec les Djinns).
LE CAS D’IBLIS Quand Dieu créa le genre humain (Adam), Il demanda aux Anges de se prosterner devant lui. Tous les Anges se prosternèrent sauf Iblis qui refusa sous le prétexte qu’étant créé de feu, il était meilleur que l’homme créé d’argile. Iblis n’était pas un Ange mais un djinn. Que faisait-il parmi les Anges ? Quand Dieu ordonna aux Anges de nettoyer la terre des djinns qui l’avaient corrompue, les Anges crurent qu’Iblis s’était repenti. Quand ils virent ses actes d’adoration pendant des milliers d’années, ils pensèrent même qu’il était meilleur qu’eux jusqu’au jour où Dieu le mit à l’épreuve. Alors, apparurent la jalousie, la rancune d’Iblis. Il refusa de se prosterner par orgueil, n’ayant pas compris que ceux qui allaient réformer la terre devaient être de la terre et non du feu. Devant les reproches de Dieu, il s’entêta et devint l’ennemi juré de ce « Lieutenant » de Dieu sur terre, l’homme. Son objectif devint de contredire son Seigneur et d’empêcher la réalisation de Sa Promesse, (puisqu’il en avait été exclu par sa faute) en essayant, par tous les moyens
à sa disposition, d’induire l’homme à l’erreur et de le détourner du Projet divin. Ainsi, Iblis fait partie des djinns (son nom venant de « ablasa » qui veut dire « désespérer de la Miséricorde divine »). Son contact avec les hommes va se réaliser dans un monde au-dessus de la matière, dans le monde immatériel inférieur (al-malakût as-suflâ).
LE CORAN
et d’éclairage faible, subissant les contraintes de la matière par rapport au temps et à l’espace d’une autre façon. Ils peuvent prendre des formes diverses jusqu’à celles du chien et du porc (à la différence des Anges qui peuvent prendre diverses formes sauf celles du chien et du porc).
Son lieu privilégié d’intervention est la perception et la connaissance de l’homme, agissant au niveau de la perception des sens, des sentiments, des émotions intérieures et de l’imagination de l’homme. Ses armes : lancer des suggestions, des suppositions mensongères, fausses, induire l’homme à l’erreur, le faire dévier de la voie droite, le corrompre jusqu’à faire de lui un de ses propres agents. Ainsi, au cours des années, Iblis va développer une descendance, une tribu, des aides et des soldats parmi les djinns et les hommes de différentes sortes, qui lui obéissent et agissent sur tout ce qui lie l’homme à ce monde, faisant apparaître le faux sous l’image du vrai, l’illicite sous celle du licite, le laid sous celle du beau. L’Imam as-Sâdeq(p) rapporte un dialogue qui eut lieu entre Iblis et son Seigneur au moment de sa déchéance. –« Iblis dit : « Ô Seigneur ! Comment ?! Alors que Tu es la Justice inviolable, je n’ai pas [droit] à une récompense pour mes actes [passés] ! » –Dieu lui dit : « Demande-Moi ce que tu veux de ce monde, en récompense pour tes actes, Je te le donnerai. –Rester jusqu’au Jour du Jugement. –Je te l’ai déjà donné ! –Rends moi maître de la descendance de Banî Adam. –Je t’ai déjà rendu maître ! –Fais-moi circuler en eux, comme le sang dans les veines. –Je t’ai déjà fait passer –Que quand un enfant vient au monde, deux naissent pour moi ; que je les voie mais qu’eux ne me voient pas ; que je puisse prendre toutes les formes que je veux pour eux. –Je te les ai déjà donnés ! –Seigneur, ajoute encore ! – J’ai fait de leurs poitrines un lieu de résidence pour toi et ta descendance. » » (in Tafsîr al-Qummî) Ainsi, Iblis obtint le pouvoir de tromper tout être humain sauf les adorateurs sincères. {Sur Mes serviteurs, tu n’auras aucune prise, sauf sur celui qui te suivra parmi les dévoyés.}(42/15 al-Hijr)
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A V E C L ’ I M A M A L - M A H D I (qa)
Apprendre des savants qui ont consacré leur vie à diffuser le savoir des Infaillibles(p).. Pendant la grande occultation, écouter ceux qui ont consacré leur vie à diffuser le savoir des Imams(p), à préparer la venue de celui qui va se dresser sur terre pour y établir la justice, car ils sont les élites auprès de Dieu. « Dieu Très-Elevé préfère celui qui a pris en charge les orphelins de
la famille de Mohammed qui sont coupés de leur Imam, désemparés dans leur ignorance, captifs entre les mains des démons et de ceux qui s’opposent (à Ahle-l-bayt) de nos ennemis, qui les a sauvés et les a fait sortir de leur désemparement et qui a subjugué les démons, en récusant leurs insinuations et l’emprise de ceux qui s’opposent (à Ahle-l-bayt) par des arguments de leur Seigneur et des preuves de leurs Imams, aux serviteurs/adorateurs de la meilleure des positions, plus qu’Il ne préfère les cieux à la terre, l’Arche, le Trône et les Voiles au ciel. Sa préférence à cet adorateur est comme la préférence de la pleine lune aux astres cachés dans le ciel. » (de l’Imam Mohammed al-Jawâd(p), Bihâr, vol.2 p6 H11)
« S’il n’y avait pas eu des savants qui sont restés après l’occultation de
notre sustentateur, appelant à lui, l’indiquant, défendant sa religion avec les Arguments de Dieu, sauvant les faibles serviteurs de Dieu des filets et des incitations à l’insubordination d’Iblis, et des pièges de ceux qui s’opposent (à Ahle-l-Bayt), il ne serait resté personne qui n’aurait pas rejeté la religion de Dieu. Ceux-là qui ont saisi les rênes des cœurs des faibles partisans sont comme le capitaine d’un bateau qui saisit sa barre. Ceux-là sont les meilleurs auprès de Dieu Tout-Puissant.» (de l’Imam ‘Alî al-Hâdî(p), Bihâr, vol.2 p6 H12)
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CONNAÎTRE DIEU
Le Savoir de Dieu (3) Le Savoir de Dieu jusqu’aux moindres détails Le Prince des croyants(p) signale que le Savoir de Dieu s’étend jusqu’aux moindres détails :
« Il connait le mugissement des bêtes sauvages dans les déserts, les péchés des serviteurs/adorateurs dans les lieux solitaires, la diversité des baleines dans les mers profondes, le clapotis de l’eau par les vents tempétueux. »
Nahj al-Balâgha, Sermon N°198 (ou 191) p448
L’Imam ‘Alî(p), le Prince des croyants, dit à propos du Savoir de Dieu :
« Le nombre des gou•es d’eau ne Lui est pas dissimulé ni [celui] des étoiles du ciel et des grains de poussière soulevés par le vent dans l’atmosphère, ni la marche de la fourmi noire sur le rocher lisse, ni le lieu de repos des larves de fourmi dans la nuit obscure. Il connait le lieu de chute des feuilles et les clignements cachés des yeux.. »
Nahj al-Balâgha, Khutbah 178 p380
Dieu (Tout-Puissant) dit dans Son noble Livre :
{C’est Lui qui détient les clefs de l’Invisible. Nul autre que Lui ne les connaît. Et Il connaît ce qui est dans la terre et dans la mer. Aucune feuille ne tombe qu’Il ne connaisse. Il n’y a aucune graine dans les ténèbres de la terre, rien de frais ni de sec, qui ne soit [consigné] dans un livre explicite.} (59/6 Les Troupeaux)
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N A H J A a l - B A L Â G H A (la Voie de l’Éloquence) et nous
Le monde ici-bas et l’Au-delà Le monde ici-bas et l’Au-delà sont deux ennemis très éloignés l’un de l’autre et deux voies différentes ! Alors, celui qui a aimé ce monde et s’est affilié à lui, a détesté l’Au-delà et l’a pris comme ennemi ! du Prince des croyants(p) in Nahjah al-Balâgha, Hikam n°98 (ou n°103)
• • • •نšO• • •و،نU• • وU• •H• • •و •אنb• • •Éd• • •™ •وאU•O• b! • •ن אÅ ،نU• •H•K• • Inna ad-dunyâ wa-l-akhirata ‘aduwwâni mutafâwitâni, wa sabîlâni mukhtalifâni Le monde ici-bas et l’Au-delà sont deux ennemis très éloignés l’un de l’autre et deux voies différentes ! ad-dunyâ : nom tiré du verbe « danâ » (être proche, près, bas, au plus bas) = le monde ici-bas al-âkhirata : le dernier, l’extrême, fin = l’Au-delà ‘aduwwâni : nom tiré du verbe « ‘adâ » (dépasser les limites, agresser) avec « âni » à la fin pour indiquer le duel = deux ennemis, deux adversaires
U•O b# א •Éd• " ™א •و "אنb$ •
نU" • وU" •H• $ mutafâwitâni : participe passif de la e 6 f. dérivée du verbe « fâta » (passer, s’écouler, devancer) = être à une certaine distance, être différent l’un de l’autre sabîlâni : une voie, un chemin avec «âni» • "نšO" • pour indiquer le duel = deux voies $! mukhtalifâni : participe passif de la 8e f. "نU•H"K• %! dérivée du verbe « khalafa » (suivre, être derrière) = être différent l’un de l’autre, en opposition • G• •Ã!U• •™u• • ! •وU•O b# !אV• • •Ã!sL• • ،U• د•אU• •! •وÉd• " ™!אi
Fa-man ahabba ad-dunyâ wa tawallâhâ abghada al-akhirata wa ‘âdâhâ Alors, celui qui aime ce monde et s’est affilié à lui, hait l’Au-delà et lui est hostile !
V• • •Ã ahabba : 4e forme dérivée du verbe « habba » (aimer) au temps du passé = aimer, désirer tawallâhâ : 5e f. dérivée du verbe « walâ » U• •™u• • (être très proche, l’un étant derrière l’autre) = choisir comme ami, patron
abghada : 4e forme dérivée du verbe i• • G •Ã! « baghada » (haïr, détester, abhorrer) au temps du passé = hait, prend en haine U• د•אU• ‘âdâ-hâ : 3e f. dérivée du verbe « ‘adâ » (dépasser les limites) au temps du passé = être hostile à qqun, ennemi de, le pronom suffixe « hâ » renvoyant à l’Au-delà.
L’amour pour ce monde et celui pour l’Au-delà ne peuvent pas se réunir dans un même cœur. L’amour pour le premier mène droit à l’enfer alors que celui pour le second mène au Paradis. En s’approchant de l’un, l’homme s’éloigne de l’autre. Ils sont deux voies opposées et l’homme doit choisir entre celle-ci ou celle-là. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il faille se retirer de ce monde mais le parcourir, le traverser pour l’Au-delà.
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MÉDITER SUR UNE PHOTO
« Sa création s’est achevée selon Son Ordre, s’est soumise à Son Obéissance et a répondu à Son Appel. La lenteur [à répondre à l’Appel de Dieu] de celui qui traîne ne se met pas en travers de Sa (création). » (Nahj al-Balâgha du Prince des croyants(p), Sermon 91 p215)
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EXPÉRIENCES SPIRITUELLES
de nos Infaillibles (p)
Effroi à l’écoute de deux versets sur l’Enfer Quand le verset {Et l’Enfer sera sûrement leur lieu de rendez-vous à tous. Il a sept portes et pour chacune des portes une part déterminée}(43-44/15 al-Hijr) fut révélé au Prophète(s), il(s) pleura de gros sanglots et ses compagnons pleurèrent en le voyant pleurer sans savoir ce que l’Ange Gabriel(p) lui(s) avait révélé. Aucun de ses compagnons ne put lui parler pour savoir quoi faire pour le consoler. Comme le Prophète était heureux quand il voyait Fâtimah(p), un des compagnons alla frapper à la porte de sa maison. Il la trouva occupée à moudre de l’orge en disant : {Ce qui est auprès de Dieu est meilleur et plus durable.}(60/28 Le Récit) Il la salua et l’informa des pleurs [du Prophète(s)]. Elle se leva et s’enveloppa d’un manteau rapiécé en douze endroits par des rameaux de palmier. Quand elle sortit, Salman alFarsî vit le manteau et se mit à pleurer. « Quelle tristesse ! dit-il. Les tsars et les empereurs vivent dans la soie et la fille du Prophète porte un manteau de laine rapiécé en douze endroits ! » Quand Fâtimah(p) entra chez le Prophète(s), elle dit : « Ô Messager de Dieu ! Salman est surpris par mes vêtements ! Par Celui Qui t’a envoyé en Vérité, Ali et moi, nous ne possédons depuis cinq ans qu’une peau de bouc sur laquelle notre chameau mange durant la journée, et que nous étalons quand vient la nuit. Notre oreiller est une peau que nous avons remplie d’herbes sèches. » Le Prophète(s) dit : « Ô Salman ! Ma fille est vraiment parmi les chevaux en tête [les plus proches de Dieu] ! » Puis elle(p) dit : « Ô mon père (que je sois en rançon pour toi) ! Qu’est-ce qui t’a fait pleurer ? »
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Il(s) évoqua pour elle les deux versets révélés (plus haut) par l’Ange Gabriel. Fâtimah(p) tomba au sol et se prosterna en disant : « Malheur, ensuite malheur pour celui qui entre en Enfer ! » Quand Salman entendit cela, il dit : « Comme je préfèrerais être un bouc pour mes parents dont ils mangeraient la chair et déchireraient la peau et ne pas entendre l’évocation du Feu (de l’Enfer) ! » Abû Dhar dit : « Comme je regre"e que ma mère ne fût pas stérile, qu’elle ne m’ait pas mis au monde plutôt que d’entendre l’évocation du Feu (de l’Enfer) ! » ‘Ammâr dit : « Comme je préfèrerais être un oiseau dans le désert et ne pas avoir de compte à rendre ni de jugement et ne pas entendre l’évocation du Feu (de l’Enfer) ! » Et ‘Alî(p), le Prince des croyants, dit : « Comme je préfèrerais qu’une bête sauvage lacère ma chair, comme je préfèrerais que ma mère ne m’ait pas mis au monde plutôt que d’entendre l’évocation du Feu (de l’Enfer) ! » Ensuite ‘Alî(p) posa sa main sur la tête et se mit à pleurer en déclarant : « Comme son voyage est loin et comme ses provisions sont minimes ! Ils partent pour le voyage du Dressement ; ils fréquenteront le Feu de l’Enfer ; ils sont enlevés par des crochets de feu ! Malades, leur maladie ne les qui"era pas ; blessés, leur blessure ne guérira pas ; prisonniers, ils ne seront pas libérés de leur captivité ! Ils mangeront du feu ; ils boiront du feu ; ils se retourneront entre ses étages ! Après avoir porté du coton et du lin, ils se vêtiront de morceaux de feu et après les accolades, ils seront en compagnie des démons. » (Bihâr al-Anwâr vol.8 pp303-304H62 citant « Zuhdi an-Nabi » de Abû Ja‘far Ahmed al-Qummî)
N°35 - Rabî’ II 1433 - Fév. Mars 2012
le Barzakh et l’Au-delà
NOTRE RÉELLE DEMEURE
Par la [grâce du] Nom de Dieu le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
{Certes, nous sommes à Dieu et c’est vers Lui que nous retournons.}
Les
affres dans la tombe à cause des dettes
J’avais établi des liens de fraternité avec un ami, le jour d’al-Ghadîr Khum. Il s’appelait Hâdî Karbalâ’î. Il avait un commerce au marché de Mashhed. Chaque fois que je me rendais au marché, je lui rendais visite et m’asseyais dans sa boutique. J’aimais discuter avec lui des choses de ce monde et de l’Au-delà, car il était un homme pratiquant, pieux et vertueux. Un été qu’il faisait très chaud à Mashhed, je quittai la ville pour le passer dans un endroit plus frais. A mon retour, la première chose que je •is, fut de rendre visite à mon ami au marché de Mashhed. Je trouvai sa boutique fermée. Je demandai après lui dans les boutiques attenantes. On me répondit qu’il avait rendu l’âme. J’en fus très affecté parce que je l’affectionnais beaucoup. Je demandai à Dieu de me faciliter sa vision durant le sommeil, pour m’assurer de son sort dans l’Au-delà. Cette nuit, ou plutôt, peu avant l’aube, je •is un rêve : des langues de feu montaient du ciel ; un feu immense, •lamboyant, très ardent. Des cris de gens s’élevaient. La peur et l’épouvante s’étaient emparés d’eux. Quelqu’un dit : « Le jour du Jugement est venu ! » Sa voix était audible mais sa forme n’était pas visible. Tout d’un coup, je me trouvai dans un désert.. (…) Je marchais quand je vis un homme mis à terre que des [Anges] frappaient au niveau de la tête avec des gourdins de fer… Je passai à côté de cette personne couchée à terre et je vis que c’était Hâdî al-Karbalâ’î. Blême, sous les rayons d’un soleil brûlant, il ne pouvait pas bouger.
Je m’assis à côté de lui et lui dis : « Hâdî ! Lèvetoi pour que nous allions dans un endroit où nous pouvons béné•icier de l’intercession. Car il n’y a pour nous de salut que dans l’intercession des Infaillibles(p) ! » Il me répondit : « Je ne peux pas bouger. La raison en est que je dois à la •ille d’une personne (et il me les nomma (la !ille et le père)) de l’argent que je n’ai pas pu rembourser. Elle n’est pas contente de moi. Aaah ! Il n’y a pas de salut de cet état pour moi que dans (son pardon) et sa satisfaction (de moi). » Je ne connaissais nullement cette !ille ni sa famille, et n’étais pas au courant de la dette que Hâdî avait contractée avec ces gens. Le lendemain, je me rendis à la maison du beaupère de Hâdî al-Karbalâ’î et lui racontai mon rêve que je considérais comme véridique, lui donnant le nom de la !ille. Le beau-père dit : « Oui ! Mon gendre a emprunté de l’argent à la •ille de nos voisins qui n’est pas du tout contente. » Le lendemain, ils se rendirent chez leurs voisins et se mirent d’accord sur une solution qui leur parut satisfaisante. Ils lui pardonnèrent et furent contents.
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Puis, ils m’informèrent que l’ordre avait été réglé. Je fus rassuré sur son sort. J’aurais aimé revoir Hâdî Karbalâ’î une seconde fois en rêve. Mais je n’eus pas cette chance. Seulement, je reçus comme une assurance, une tranquillité dans mon cœur qui me donnait la certitude que ses tourments étaient !inis.
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M É D I T E R ( su r ) L ’ A C T U A L I T É
La famine en Afrique .. L’année 2011 a fait apparaître les grandes lignes d’une nouvelle politique très agressive des puissances occidentales contre l’Afrique en vue de mettre la main sur les richesses de son sous-sol (pétrole, métaux précieux..) et de s’accaparer de ses terres agricoles dans une perspective de stratégie de contrôle du monde et de rivalités entre les grandes puissances. Sur le terrain, elle s’est manifestée de façon notoire par : ul’éclatement de violents conflits meurtriers aux différentes couleurs (confessionnelles, régionales, ethniques, tribales, voire politiques) pouvant aller jusqu’à la sécession (comme au Soudan), au fractionnement de l’Etat (comme en Somalie), au renversement de régime par des forces étrangères (comme en Libye et en Côte d’Ivoire) ou au maintien de dictatures (comme au Zimbabwe), remettant en cause le partage de l’Afrique établi à Berlin en 1885 ; vle développement de la famine pouvant prendre des formes catastrophiques comme en Somalie(1). Parmi les pays islamiques, l’Afrique reste le continent le plus touché par la famine malgré toutes ses richesses. Des institutions internationales comme la FAO (organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) ont été créées pour soi-disant « aider à construire un monde libéré de la faim ». Pour expliquer ce fléau, on nous parle d’un « réchauffement de la planète provoquant des sécheresses », d’un « surpeuplement », d’un « inévitable tribut du progrès » ou de la « fatalité ». Mais qu’en est-il en réalité ? Ces dernières années, six phéno- détiennent désormais les clefs de mènes majeurs sont apparus en la production agricole mondiale. Afrique, aux implications très graves et de l’autre : pour les populations locales : •le désinvestissement dans L’entrée en bourse des den- le secteur agricole des aides octroyées par les pays riches au rées alimentaires. Après la crise des subprimes en développement des pays dits défa2007-2008, les grands investis- vorisés ; seurs (fonds de pension, banques •la réduction des surfaces destid’investissement, fonds de place- nées aux cultures vivrières et aux ment…) ont déplacé leur spéculation agricultures familiales ; vers les marchés boursiers où •l’abandon de l’autosuffisance se négocient les contrats sur les en céréales (suppression des denrées alimentaires (comme le systèmes de stabilisation des prix et blé, le riz, le maïs), les introduisant des subventions aux produits de base dans la tempête de la spéculation et abandon des silos à grains et des financière(2) mondiale, entrainant : stocks de réserve qui servaient en •une flambée des prix, rendant cas d’insuffisance) ; inaccessibles les denrées alimentaires •la suppression des organismes aux populations affamées ; de crédit public aux paysans, les •une accélération de mettant à la merci des prêteurs ou l’appauvrissement des banques privés pratiquant des taux pauvres jusqu’à l’ « affame- usuriers, provoquant leur surendetment » et de l’enrichisse- tement massif ; ment des riches ; •l’augmentation des importations Un changement radical de la de nourriture, accélérant la faillite des producteurs locaux, la politique agricole avec : dépendance de l’économie locale d’un côté : des évolutions des marchés mon•l’accaparement des terres par diaux et la mainmise de l’agriculture une minorité réduite de très grands intensive industrielle ; propriétaires, remplaçant les cultures vivrières par des cultures •la dépossession des petits fourragères, d’oléagineux considé- paysans chassés de leur terre et la diminution drastique des rées plus rentables ; ressources des populations lo•le développement de mono- cales, privées d’emploi, totalement cultures d’exportation (cacao, démunies ; café, thé, bananes, arachide, palmier à l’huile, fleurs…) devenues •l’épuisement des terres et des une production alimentaire agro- ressources en eau.. industrielle pratiquant la culture intensive usant pesticides, engrais issus de la pétro-chimie ; •l’introduction des géants de l’agro-industrie tels le semencier américain Monsanto, l’Allemand Bayer (pour les pesticides et les engrais sans lesquels l’agriculture productiviste n’existerait pas), qui
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Les acteurs de ce nouveau complot.. Ils sont à rechercher auprès de :
Âla Banque mondiale et du FMI
(Fond Monétaire Interna onal), à la recherche de nouvelles proies pour leurs transac ons spécula ves. Sous couvert d’aides financières, ils poussent les gouvernements locaux au surende#ement à travers de mega-projets, avec des taux de remboursement de plus en plus élevés.
Âdes sociétés mul•na•onales
(comme Monsanto, Bayer..) qui, bénéficiant de l’aide de ces structures financières, me#ent la main sur ces économies locales devenues vulnérables ;
Âune élite locale corrompue, prête à brader son pays pour s’enrichir, détournant pour ellemême de grosses quan tés d’argent, avec l’accord tacite ou ac f des États du Nord, de la Banque mondiale et du FMI.
(1)Cf. Lumières Spirituelles N°29 Shawwâl 1432 - Septembre 2011 (2)Spéculer, au sens large, c’est faire un ensemble d’hypothèses sur les conséquences de ce qui se passe aujourd’hui et en déduire une prédiction sur ce qui arrivera demain. Au sens strict de la spéculation financière, spéculer est exactement la même chose, hormis que vous pariez de l’argent sur votre prédiction en achetant des produits sur les marchés financiers.
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Le développement de la production d’agro-carburants par des multinationales
Les denrées alimentaires ne sont plus cultivées pour nourrir mais pour être exportées à des fins énergétiques. Ce qui contribue aussi à l’augmentation des prix et aux autres faits décrits plus haut.
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L’accaparement de vastes terres prospères par des pays étrangers. Depuis 2008, plus de 50 millions d’hectares de terres prospères ont été arrachées à l’Afrique par des « investisseurs » étrangers privés ou d’Etat (comme la Chine, l’Arabie Saoudite, la Corée du sud..) pour nourrir leurs propres populations. (Csomme à Madagascar, au Mozambique, au Soudan, en Ouganda..).
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La surexploitation des forêts et des richesses minières sous-terraines entraînant : •l’expropriation, l’expulsion et l’exode des populations locales totalement démunies ; •la désertification de ces terres exploitées et leur pollution.
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La transformation de certaines régions de ces pays en dépotoirs des déchets occidentaux (comme au Nigéria , en Somalie en Côte d’Ivoire, …) Tout cela a contribué à l’appauvrissement accru de ces pays (malgré les richesses humaines et naturelles considérables) et l’augmentation de leur dépendance vis-à-vis des grandes puissances étrangères. Où est le progrès ?
C’est l’échec de la politique capitaliste matérialiste à la recherche de continuels profits de ce monde pourtant éphémères.
Où est la solution ?
..et les moyens ns utilisés : Ils sont à rechercher auprès de :
Âdes structures intermédiaires qui facilitent ces transac•ons (et même le blanchissement d’argent) où l’on trouve nombre d’hommes d’affaires de l’en•té sioniste.
Âl’interven•on
directe de certains pays •sous formes d’aides et une immigra•on intense comme la Chine (qui, un jour, ira jusqu’à jus•fier une présence armée pour sécuriser « ses terres » et « ses citoyens ») •sous forme d’ingérences militaires (forma•ons et armement de groupes armés, fomenta•on de conflits armés internes (comme au Nigéria), vente d’armes, interven•ons directes (comme en Côte d’Ivoire et en Libye), cons•tu•on d’une alliance militaire AFRICOM).
M É D I T E R ( su r ) L ’ A C T U A L I T É
.. une fatalité ?
Certainement :
éen prenant conscience de ces nouveaux complots en cours ; éen défendant l’indépendance face aux ingérences occidentales ; éen se réappropriant et en sauvegardant les richesses du pays
{Il n’y a point de bête sur terre dont la subsistance n’incombe à Dieu.}(6/11 Hûd)
pour le bien-être du peuple ;
éen dénonçant la politique criminelle américano-sioniste et de
leurs alliés, ainsi que ces structures internationales qui ne sont là que pour défendre leurs intérêts ; éen ne tombant pas dans les pièges des divisions internes, des positions fanatiques, quelles qu’elles soient.
LE BON GESTE
« Passe la main sur l’endroit de ta prosternation puis sur la dent endolorie et dis : « Par [la grâce du] Nom de Dieu, Celui qui guérit, Dieu, Il n’y a de Force et de Puissance qu’en Dieu le Très-Haut, le Très-Grandiose. » »
• • •™•Å •Éu• ! ™ •ل •وu• • ™ •و، •א • "U• • r• • • » «.rOEF• • אw• • KF• • •• אU • A א•• •وא
Bi-smi-llâhi wa-sh-shâfî Allâh, wa lâ hawla wa lâ quwwata illâ bi-llâhi al-‘aliyyi al-‘azhîm. (du
Prince des croyants(p) rapporté par Sh. Abbas al-Qommî in al-Baqîyât as-Salihât
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p737)
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DES ÉTATS SPIRITUELS
dans le cheminement vers Dieu
La mosquée "comme si j'avais mangé " Quel nom étrange pour une mosquée ! Son nom turc est « Sânikî yadam » qui veut dire « Comme si j’avais mangé ». Quel nom bizarre.. Non ? Avez-vous entendu parler d’une mosquée qui porte un tel nom ? C’est pourtant le nom d’une petite mosquée dans la région de « Fâtih » près d’Istanbul. Derrière ce nom, il y a l’histoire particulière d’une personne du nom de Khayr ad-Dîn. Khayr ad-Dîn vivait pauvrement dans ce•e région de Fâtih. Chaque fois qu’il se rendait au marché pour acheter un fruit, de la viande, ou des gâteaux, il les regardait puis se disait en lui-même : « C’est comme si tu les as mangés. » ou « Imaginetoi que tu les as mangés. » Puis il continuait son chemin. Quand il rentrait chez lui, il me•ait l’argent qu’il n’avait pas dépensé dans un coffre qu’il gardait précieusement près de lui.
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Des mois, des années passèrent ainsi, lui se contentant du nécessaire et se privant des plaisirs de la nourriture superflue pour les plaisirs éternels de l’Au-delà. Le coffre se remplit petit à petit de pièces jusqu’à devenir bien lourd. Arriva enfin le jour où il put, avec cet argent mis de côté, construire une mosquée, ô bien modeste, dans ce•e région si isolée qui n’avait pas de mosquée.
Les gens firent bon accueil à ce•e mosquée et s’y rendirent nombreux pour y prier dès qu’ils connurent l’histoire de ce•e personne ascète qui put construire une mosquée malgré sa pauvreté. Ils décidèrent d’appeler la mosquée « Comme si j’avais mangé » et prirent leçon de sa philosophie de vie : « Chaque fois que nous avions envie de quelque chose en plus de nos besoins, nous répétions : « C’est comme si nous avions mangé. » »
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les actes d’adoration de Dieu L A B O N N E A C T I O N
Prier à la mosquée Beaucoup de bénédictions pour celui qui va prier à la mosquée
« Il est écrit dans la Tora : « Ma Maison sur terre est la mosquée. Bienheureux le serviteur qui se purifie [fait ses petites ablutions] chez lui puis Me rend visite chez Moi. Celui qui est Visité ne doit-il pas honorer celui qui Le visite ? ! »»
Et dans un autre propos : « Annonce, à ceux qui marchent dans les ténèbres vers la mosquée, une lumière éclatante le Jour du Jugement. »» (de l’Imam as-Sâdeq(p), Tawâb al-a‘mâl, p51 ou 27)
(de l’Imam as-Sâdeq(p), Tawâb al-a‘mâl, p51 ou 27)
« Celui qui va à la mosquée à pied, ne pose pas son pied sur [le sol] sec ou humide, que la terre, jusqu’aux sept terres, ne glorifie [Dieu] pour lui. » »
« A celui pour qui le Coran est son propos et la mosquée sa maison, Dieu construit une maison au Paradis. » » (de l’Imam as-Sâdeq(p), Tawâb al-a‘mâl, p52 ou 27)
(de l’Imam as-Sâdeq(p), Tawâb al-a‘mâl, p51 ou 27)
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LES GRANDS SAVANTS
des exemples
Le savant Ardabalî et la prière Il est rapporté que le grand savant Ardabîlî travaillait également comme couturier. Comme tous les jours à ce moment-là, l’Appel à la prière de midi (al-adhan) s’éleva vers le ciel et se fit entendre dans la ville.
Sheikh Ardabîlî était en train de
Il entendit alors une Voix lui dire :
coudre. Il se dit en lui-même : « Je plante cette aiguille puis je vais faire la prière. » Quand il eut fini ce qu’il avait décidé de faire, il se leva et se rendit à la mosquée. Il se prépara à renouveler ses ablutions et jeta un seau dans un des puits de l’esplanade de la noble mosquée de Najaf qui héberge la tombe de l’Imam ‘Alî(p), le Prince des croyants. Il tira sur la corde et sortit avec peine son seau : il était plein… d’or et de pièces de monnaie. Il rejeta les dinars et l’or dans le puits et dit à son Seigneur : « Mon Dieu ! Ahmed veut de l’eau de Ta Part, pas de l’or ! »
« Mon serviteur Ahmed ! Si tu Me veux et non pas le monde ici-bas, pourquoi as-tu tardé à venir à Moi ? » (cité in al-Qusas al-‘irfâniyyah p66)
Sheikh Ahmed Muqaddas Ardabîlî est un grand savant shi’ite du XVIème siècle (Xème siècle hégirien). Il mourut en l’an 993 H soit en 1585 apJC et fut enterré dans la ville sainte de Najaf, dans le sanctuaire du Prince des croyants(p). Il laissa d’importants ouvrages dans le domaine du Droit (Fiqh, Usûl), du dogme, de l’interprétation du Coran et de la « science des hommes » (‘ilm ar-rijâl).
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A la découverte
DES LIEUX SAINTS
La mosquée de Bibi Heybat à Bakou (Azerbaïdjan) Si vous allez à Bakou en Azerbaïdjan, vous serez surpris de découvrir, à l’entrée de cette ville, une grande mosquée appelée « mosquée de Bibi Heybat » récemment reconstruite au pied d’une montagne, face à la mer Caspienne, et devenue un centre spirituel pour les Musulmans de la région. Et vous serez encore plus surpris de découvrir dans cette mosquée la tombe d’une descendante du Prophète Mohammed(s). Cette mosquée a été reconstruite à la fin du siècle dernier en lieu et place d’une vieille mosquée bâtie au 13e siècle sur la tombe de « Ukeyma », une des filles de l’Imam al-Kâzhem(p), qui fuyait les persécutions abbassides, comme l’indique une inscription gravée sur la tombe : « Ici est enterrée Ukeyma Khanum, une descendante du Prophète Mohammed(s) (l’aïeul du sixième Imam Ja‘far as-Sâdeq(p)), fille du 7e Imam Moussa al-Kâzhem(p) et sœur de l’Imam Ridâ(p) ». Le célèbre écrivain français Alexandre Dumas s’y rendit en 1840 apJC et en fit une description. Il l’appela « la mosquée de Fatimah » et nota que les femmes stériles s’y rendaient pour solliciter l’intercession de la morte auprès de Dieu pour les rendre aptes à mettre au monde des enfants. En 1911, un dôme fut ajouté et la mosquée prit une forme cubique..
La mosquée fut alors reconstruite (en 1994) à l’endroit-même où elle se trouvait, tournant définitivement la page à 60 ans de matérialisme et d’athéisme. En 2005, elle fut agrandie pour accueillir les pèlerins toujours plus nombreux.
Le dôme central abrite la tombe de Ukeyma Khanum. L’intérieur a retrouvé ses riches ornements, ciselures et dorures alliant avec harmonie le vert, le bleu et l’or des inscriptions coraniques qui recouvrent la cage dorée édifiée sur la tombe de « Ukayma ».
Sur la photo, les arcades et la tombe sur la gauche datent du 13e siècle et la nouvelle mosquée construite en 1911 est sur la droite. Sa nouvelle architecture comprend trois dômes qui ont gardé leur forme traditionnelle. Sur la façade d’entrée, se dresse une superbe arcade ciselée de versets coraniques.
En 1920, les forces soviétiques installèrent leur pouvoir en Azerbaïdjan. Quelques années plus tard (1934-1936), les Bolchéviques détruisirent la mosquée. L’effondrement de l’empire soviétique permit à l’Azerbaïdjan de recouvrer son indépendance.
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De part et d’autre du dôme central, deux dômes abritent le lieu de prière des hommes et des femmes, à droite et à gauche. Enfin, dominant cet édifice, deux minarets desquels s’élance l’appel à la prière au moins trois fois par jour, après 60 ans de silence, pour rappeler aux gens que tout vient de Dieu et que tout retourne à Lui.
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NOTRE SANTÉ
un esprit sain...
Les maladies du cœur – Introduction
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L’origine fondamentale de toute maladie du coeur (2)
Voici une autre approche des maladies du « cœur » à partir de la Révélation divine qui nécessite une introduction qui comprendra des rappels théoriques, des principes fondamentaux, des caractéristiques et des exemples de ces maladies du coeur. En cherchant à définir, de façon globale, le fond et la réalité de l’« humanité » (insâniyyah) de l’être humain selon l’école de la Révélation, nous avons vu qu’elle s’exprimait dans/par le cœur dont l’apparence totale, parfaite en ce monde naturel est la raison.
Si une âme se trouve à ce niveau sublime et dans ces stations spirituelles, et est arrivée à ce grand Contact avec son Seigneur, elle se manifeste en ce monde naturel par la raison. Bien que la raison soit une expression beaucoup utilisée dans les différentes écoles de pensée et de croyance, sa réalité et son essence sont encore ignorées à l’heure actuelle dans la majorité écrasante des cas. Que ce soit dans le sage Coran ou par la bouche des Infaillibles(p), la Révélation divine a donné la définition de ce mot et une indication de ses particularités qui n’ont pas de semblables.
ministres et ses soldats. L’ignorance est une indication pour un groupe de maladies et de problèmes du cœur. Ainsi les maladies et les problèmes du cœur apparaissent comme étant en opposition à la raison, comme transgressant la raison.
Selon elle, la raison est la Perfection en soi, le plus haut degré que l’homme peut atteindre. Elle est la création préférée de Dieu, la première, la plus proche de Lui, qui se manifeste sous la forme humaine en la personne des Prophètes(p) ou des Imams purs(p). Elle se diffuse sur l’ensemble des existences par cet Amour et ce Don divins selon divers degrés.
Il est possible de dire que l’ensemble des maladies de morale, de l’âme, du cœur proviennent de la transgression de la raison, comme nous avons dit précédemment que l’ensemble des maladies du cœur ont pour source la transgression de la foi/croyance. Ainsi les malafies du cœur proviennent de l’incroyance ou de l’ignorance.
Aussi, quand l’âme s’élève vers la station de l’esprit et qu’elle arrive à ce Contact, se manifeste-t-elle, en ce monde de la nature, sous la forme de la raison. La perfection de l’âme humaine en ce monde (ad-Dunia) est la raison.
Et il ne s’agit pas ici, en ce qui concerne de l’ignorance, de l’ignorance connue comme absence de connaissance, absence d’information, car ce type d’ignorance considéré ici revient à l’ensemble des soldats de l’ignorance, en opposition à la raison. L’ignorance (le contraire de la raison) ne sera jamais connue sans la connaissance de la raison. C’est pourquoi nous trouvons que ce hadith (par exemple) met en évidence un grand nombre de soldats de la raison. Et à chacun des soldats (de la raison), il y a un contraire qui revient aux spécificités de l’ignorance.
Par opposé, les choses se connaissant par leurs contraires, il est possible de dire que la majorité des maladies et des problèmes du cœur et de l’âme seront connus en tant que « s’opposant à la raison ». Parmi les propos rapportés des Infaillibles(p), on voit que certains hadiths comme celui des « Soldats de la raison et de l’ignorance »(1) mettent en évidence les particularités de cette raison avec ses ministres et ses soldats, puis celles de ce qui est contraire à la raison, qui est exprimé par le mot « ignorance », qui a également ses
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La perfection de l’âme humaine en ce monde est la raison. Les maladies et les problèmes du coeur sont à l’opposé de la raison, en transgression de ses règles.
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Récapitulons : nous allons ainsi considérer les maladies du coeur, selon le point de vue de la raison, comme étant les ennemis de la raison. (1)cf. Usûl al-Kâfî vol.1 pp64-66 H14 et son commentaire par l’Imam Khomeynî(qs) dans son livre du même nom. D’après la 2e conférence de Sayyed Abbas Noureddine printemps 2006
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NOTRE SANTÉ
►manger beaucoup d’aubergines au moment de la coupe des palmiers ►boire 3 poignets (3 gorgées) d’eau chaude au moment d’entrer dans les bains
...dans un corps sain
Ce qui augmente l’éclat du visage
►regarder un beau visage, de l’eau courante, de la verdure
►se mettre du kuhl au moment de dormir ►la prière de la nuit
-« Mangez beaucoup d’aubergines au moment de la coupe des palmiers, car (..) elle augmente l’éclat du visage.. »(1) -« Si vous entrez dans les bains, buvez trois poignées d’eau chaude, car cela augmente l’éclat du visage et fait partir les douleurs du corps.»(2) -« Quatre choses illuminent le visage : le regard sur un beau visage, le regard sur de l’eau courante, le regard sur de la verdure, se mettre du Kuhl [aux yeux] au moment de dormir. »(3) -« Tu dois prier la prière de la nuit, car [entre autres] elle augmente (..) l’éclat du visage.. »(4) «..J’ai demandé la lumière du visage, je l’ai trouvée dans la prière de la nuit.. »(5)
(1)de l’Imam as-Sâdeq(p), Bihâr vol.63 pp223-224, Makârem al-Akhlâq p184 (2)de l’Imam(p), Makârem al-Akhlâq p157 (3)de l’Imam as-Sâdeq(p), Bihâr vol.73 p94 (4)de l’Imam ar-Ridâ(p) citant des recommandations du Messager de Dieu(s), Bihâr vol.84 p162) (5)de l’Imam as-Sâdeq(p), Mustadrak al-Wasâ’il vol.12 p173
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LA BONNE NOURRITURE LICITE Par [la grâce du] Nom de Dieu le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux
{ Ô vous les gens, mangez ce qui est licite et bon de ce qu’il y a sur terre !} (168/II)
La chicorée ou le pissenlit (hindbâ’) Une plante du Paradis Elle est une plante très appréciée par nos nobles guides, le Prophète(s) et les Imams(p). « La chicorée (ou pissenlit) est une plante du Paradis. »(1) « Il n’y a pas de feuille de chicorée/pissenlit qui n’ait pas une goutte d’eau du Paradis. »(2)
Ils(p) en vantaient les vertus …
…et les propriétés curatives.
« Elle est la maitresse des verdures. »(3) « Tu dois manger du pissenlit/chicorée car il intensifie l’eau [le sperme] (ou « augmente le nombre des enfants ») et embellit le visage. »(4) « Vous devez manger du pissenlit/chicorée car il multiplie les biens et le nombre des enfants. Celui qui aime multiplier ses biens et le nombre de ses enfants, qu’il mange constamment du pissenlit/ chicorée. »(5) et dans un autre propos rapporté, il est précisé « s’il veut un garçon ».(6) Selon l’Imam as-Sadeq(p), la chicorée/pissenlit est un des quatre éléments (avec la grenade « sourânî », la datte cuite, la violette) qui pondèrent le tempérament.(7)
« Dans le pissenlit/chicorée, il y a un remède pour tous les maux »(8), une guérison de tout mal. »(9) « La chicorée/pissenlit est une guérison de mille maux. Il n’y a pas de mal à l’intérieur d’Ibn Adam que la chicorée/pissenlit ne réprime. »(10) Abû Nasr se plaignit à Abû ‘Abdallah(p) (l’Imam as-Sadeq(p)) d’« effervescence » dans sa tête et ses dents molaires, et d’un coup dans son œil au point que son visage en était gonflé. Il(p) me dit : « Tu dois prendre du pissenlit. Tu le presses, tu prends son eau et tu verses dessus beaucoup de sucre blanc dur. Car il calme la [douleur] et repousse son mal ». Je rentrai chez moi, me soignai avec le pissenlit/chicorée durant la nuit. J’en bus et m’endormis. Je me réveillai le lendemain, guéri, par la louange de Dieu et par lui.(11)
C’est une plante herbacée robuste, vivace, très commune poussant aussi bien dans les prés que dans les lieux habités. Il faut la récolter de préférence au printemps (avant la floraison qui se produit depuis juillet jusqu’à la fin de l’été) ou tard à l’automne. Ses feuilles sont très riches en vitamine A, B et C, en sels minéraux (potatium+ et calcium++). Ses feuilles sont diurétiques (d’où cet autre nom « pisse-en-lit ») et légèrement laxatives. La chicorée est considérée comme une plante « nettoyante » (ou « dépurative ») et ce n’est certainement pas un hasard si elle arrive si tôt au printemps, après un long hiver passé à encrasser l’organisme. Elle est utilisée aussi bien pour combattre la goutte et les rhumatismes que pour soigner les troubles biliaires et les maladies du foie et régulariser les troubles du métabolisme. 1)du Prophète(s), Makârem al-Akhlâq p178 2)du Prophète(s), Bihâr, vol.59 p299 – des Imams(p), Mustadrak alWasâ’il, vol.16 p416 3)de l’Imam as-Sadeq(p), Bihâr, vol.63 p208 4)de l’Imam as-Sadeq(p), Wasâ’il ash-Shî‘at, vol.25 p181 (ou p185) 5)de l’Imam ar-Ridâ(p), Bihâr, vol.101 p81 & de l’Imam as-Sadeq(p), Bihâr vol.63 p207
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6)de l’Imam ar-Ridâ(p), Bihâr, vol.101 p83 – al-Kâfî, vol.6 p364 7)Bihâr, vol.59 p221 & vol.63 p210 8)de l’Imam al-Bâqer(p), Bihâr, vol.46 p332 H9 9)de l’Imam as-Sajjâd(p), Mustadrak al-Wasâ’il, vol.16 p416 10)de l’Imam ar-Ridâ(p), al-Kâfî, vol.6 p363 – Wasâ’il ash-shî‘at vol.25 p183 – Bihâr, vol.59 p215-216 11)Mustadrak al-Wasâ’il, vol.16 p417 – Bihâr, vol.63 p209
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celle des autres E X P É R I E N C E S P I R I T U E L L E
Max Beauvoir «prêtre vaudou» à Haïti Max Beauvoir, 74 ans, se présente comme le « chef suprême de la religion vaudoue en Haïti » depuis le 7 mars 2008, lors d’une cérémonie organisée dans le but de « retourner aux sources » et de montrer au monde qu’ils sont « des hommes guidés par les esprits, vers le chemin du savoir et de la fraternité ». Elevé chez des pères, il obtint un diplôme de chimie en France, est franc-maçon et se fait aussi appeler « atî » (« le grand arbre de la forêt dont l’ombre protège les petits ») ou «Hougan» (prêtre). Max Beauvoir revendique un « vaudou », lié à une vision des relations de la personne -avec elle-même (concept des quatre transformations de l’âme), -avec les autres (durant les cérémonies de culte, la communion spirituelle dans le respect des équilibres et l’osmose avec la nature et les différentes formes de vie), -et avec l’« ascendance » (l’ensemble des « divinités », forces invisibles, esprits de la nature et des ancêtres (les « iwas » ou « loas », les djinns), dont les hommes essaient de concilier la puissance ou la bienveillance en se mettant en relation avec eux). Il dit récuser toute pratique du mal, de la magie noire, de la sorcellerie attribuée aux esprits maléfiques et aux « Bokors » (faux prêtres qui agissent avec leurs disciples en vue de nuire). Les cérémonies ont lieu dans un temple (« Houmfor ») rempli de statues représentant des « divinités ». Au centre, une salle de danse où les djinns (loas) se manifestent, et autour du socle du « potaumitan » qui représente le chemin que prennent les esprits pour se manifester aux humains, des offrandes et des nourritures ont été disposées. L’autel est couvert d’objets emblématiques (« wangas » ou fétiches) destinés à capter les esprits. Par terre, des figures symboliques (des « vèvès ») sont tracées à la craie ou avec de la farine pour les attirer. Aux bruits des tambours, les prières, les danses, la musique et les libations commencent. Arrive le moment du sacrifice de l’animal, habillé de symboles multiples, nourri et parfumé avec des potions préparées par Max Beauvoir.
Le rythme des tambours s’accélère, les initiés entrent en transe. Le sacrificateur goûte au sang de l’animal égorgé et les initiés y trempent leurs mains puis l’animal est présenté face aux quatre points cardinaux, offert symboliquement aux « loas ». Les chants et danses redoublent de puissance. C’est alors qu’un des «loas» entre dans le corps (le «chevauche») de l’un des initiés qui se met à danser avec frénésie, différemment selon le « loa » invoqué. (Chaque fidèle serait lié, par héritage ou prédilection, à un ou plusieurs « loas ».) C’est par de telles techniques mystérieuses que s’effectue le « transfert de la maladie à l’animal » et que l’âme du fidèle serait « soigné » par le prêtre vaudou. Durant le mois dédié au culte des morts, des cérémonies sont organisées pour permettre aux morts de se manifester aux vivants réunis, vêtus de blanc, pour leur faire passer des messages, prendre possession de l’un d’entre eux en transe et se réincarner. Elles seraient animées par des « guédés » (des djinns «insupportables») en présence de la divinité des morts, Baron Samedi, et de sa femme, Grande Brigitte.
Max Beauvoir est le « chef suprême du vaudouisme » ou un « hougan » (prêtre) de Haïti qui pratique le « culte des esprits ». Aux occasions, il met son costume blanc d’apparat, comme au jour de son « sacre » ou aux jours de fêtes de « Makaya » (consacrées aux bains pour se purifier pour l’année à venir).
À en croire Max Beauvoir qui a construit son temple sur la côte, « l’âme revient seize fois sur la terre pour huit vies en homme et huit vies en femme. Puis elle devient un pur esprit qui circule à la vitesse de la lumière et protège les vivants ».
Le vaudou haïtien tire ses racines des pratiques religieuses et magiques africaines associées au culte catholique et à certaines pratiques des premiers habitants de l’île. Les peuples de culture Arawak, Caraïbes et Taïnos vivaient sur l’île de Haiti quand les Espagnols y débarquèrent à la fin du XVe siècle pour y exploiter son or. En quelques décennies, la population indigène fut exterminée et remplacée par des centaines de milliers d’esclaves noirs achetés d’Afrique pour suppléer aux besoins en main d’œuvre. Les Français firent de même quand ils prirent la place des Espagnols. Après la révolution française en 1789, les esclaves se révoltèrent et obtinrent l’abolition de l’esclavage en 1793. Quelques années plus tard, au terme d’une rude bataille pour la liberté et l’indépendance, et moyennant un lourd prix, les anciens esclaves obtinrent l’indépendance. Haïti fut le premier pays à obtenir l’indépendance. Mais, non reconnu, abandonné de tous, il sombra dans la misère.
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LE COURRIER DU LECTEUR
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net ) s e l l e itu -spir s e r e i um tact!l
assalam alaykoum L’Islam met beaucoup en garde contre l’amour pour ce monde et pourtant on y vit. Il y a un propos qui dit que l’on doit se comporter en ce monde comme si on va y vivre éternellement et agir pour l’Au-delà comme si on va mourir demain. N’y a-t-il pas là une contradic!on ? Comment doiton se comporter avec ce monde (dunya) ? Mustafa Sénégal
Alaykum as-Salam ! Merci de nous poser cette question. Ce n’est pas le monde ici-bas (ad-Dunia) qui est blâmable en soi, mais le type de rapport que l’on a avec lui. Et il faut bien distinguer la façon de se comporter avec le monde-ci et bien faire la différence entre le considérer comme un moyen ou comme un but un objectif en soi. C’est une différence essentielle, voire la substance de la question. Si l’on se comporte avec les affaires de ce monde – même si c’était le royaume de Sulayman – en tant que moyen pour se rapprocher de Dieu, alors ce n’est pas de l’amour pour ce monde. Ce monde ne représente pas une perfection désirée, même s’il est un objectif à une étape déterminée. Comme, par exemple, vouloir devenir un chef, un responsable. C’est la pire des choses. Mais si c’est un moyen, avec certitude, pour servir la création de Dieu, alors cela signifie que cet objectif intermédiaire est un moyen, même un moyen demandé. Mais si cet objectif est considéré comme un objectif en soi, même pour un jour, cela est blâmable. Si on voit quelque chose en ce monde et qu’on le considère comme une perfection pour soi, alors, on va s’accrocher à quelque chose qui n’est pas en vérité une perfection pour l’homme. Et que dire si cette chose devient la cause de sa chute.. avec des conséquences, de plus, éternelles ! Nous aurons ainsi répondu à une partie de votre question.
Pour nous adresser votre courrier : Email : contact@lumieres-spirituelles.net en mentionnant vos nom et coordonnées et en spécifiant si vous voulez que votre nom soit cité.
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LE LIVRE DU MOIS
Anthologie des clefs des Paradis Extraits choisis et traduits par A. al-Bostani, La Cité du Savoir Montréal - Canada Déc. 2002
Recueil, non pas de morceaux choisis en prose ou en vers comme le suggère le titre « Anthologie des clefs des Paradis », mais d’ une riche sélection de « protections » (appelées « amule•es » par le traducteur) tirée du livre « Baqi‘ât as-Sâlihât », ouvrage compilé par Sheikh Abbas Qommî, généralement publié avec les « Mafâtîh al-Jinân » dans les éditions en arabe. A cela, ont été ajoutées des invocations prises de ce fameux livre d’invocations « Mafâtîh al-Jinân », le tout étant présenté de façon trilingue : l’arabe, l’interprétation française et la transcription phonétique du texte arabe. Le livre comprend quatre parties : µLa 1e partie présente des petites invocations et surtout ces fameuses « protections » (ou « amule•es ») qui perme•ent de vivre en paix et conjurer « le mal » et les insinuations du shaytan. Elle fait la particularité et la richesse de ce livre. Vous saurez ce que vous devez réciter ou implorer lorsque vous avez mal à la tête, au ventre, aux yeux, aux oreilles, aux dents, aux jambes.. Vous trouverez aussi des invocations contre les malheurs et les maladies.. des prières au moment d’un accouchement difficile ou de la circoncision de votre enfant..
µLa 2e présente des actes cultuels, prières et invocations durant des mois de l’année : Moharram, Safar, Rajab, Sha’ban, Ramadan.
µLa 3e comprend des « ziyârâts » (appelées ici « visites pieuses ») au Prophète Mohammed(s), au Prince des croyants(p) et à d’autres Imams Infaillibles(p) tels al-Hussein(p), ‘Alî arRidâ(p) et à l’Imam al-Mahdî(qa).
µLa dernière partie évoque cinq des plus fameuses et des plus grandes invocations du patrimoine shi’ite : l’invocation de Kumayl, celles de Makârem al-Akhlâq, de l’Iftitâh, d’atTawassul, d’al-Bahâ’.
« L’Anthologie des clefs des Paradis » est disponible en entier – c’est-à-dire téléchargeable – sur le site d’Abbas Bostani à l’adresse suivante : http://www.bostani.com/mafatih-cd.htm
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LE COIN NOTES
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Sous l’égide du directeur des Editions Bait-Alkâtib (BAA) : S. A. Noureddine Rédactrice en chef : Leila Sourani Assistant : Sh. Hussein ‘Alî Avec la collaboration d’entre autres : Rola Haraké, Marie Thérèse Hamdan Composition : Sophie Nour Site internet : Zaheda Taky – agona@ asmicro.biz
Retrouvez les anciens numéros de la revue Lumières Spirituelles ainsi que la liste des livres proposés en langue française sur le site http://www.lumieres-spirituelles.net
Correction du quiz de Rabî‘I 1 sur la Morale 1433 1-d – 2-a – 3-c – 4-b – 5-A – 5bis : {C’est Lui qui a envoyé parmi les illettrés un Messager de chez eux qui leur récite Ses Signes/Versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse.}(2/69 Le Vendredi) 6-d – 7-e – 8-l’incroyance (kufur) ou mécréance ou associationnisme – 9-c Le nom des gagnants de ce 1er concours sera donné dans le prochain numéro de la revue.
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