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La Sakina N° 36 du mardi 11 février 2014 ( 10 Rabi-ul-akhar 1435 H):Mise en page 1 07/02/2014 20:16 Page 1

n°36 du mardi 11 février 2014 (10 Rabi-ul-akhar 1435 H)

L’éthique sociale du saint Prophète (pslf)

LA RÉPUBLIQUE ISLAMIQUE D'IRAN A 35 ANS

Elle est la citadelle imprenable de l’Islam

Sur le socle inoxydable de la Révolution de l’Imam Hussein (as) de l’An 61 de l’Hégire, s’élevèrent le 11 février 1979 les solides fondations de la nouvelle République islamique d’Iran. Depuis, c’est un success history jamais contrarié, au grand dam des ennemis de l’ennemi authentique. En effet, 35 ans après avoir été portée sur les fonts baptismaux par le vénérable Ayatollah Khomeyni, la République islamique d’Iran poursuit imperturbablement sa marche en avant, collectionnant les réussites dans tous les domaines. Pour ce 35ème anniversaire de la Révolution islamique, notre Rédaction a choisi de jeter un petit regard sur les capacités militaires du pays, gage de sa sécurité et de souveraineté.

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n rapporte de l’Imam Jafar al-Sadeq (Que la Paix soit sur lui) qu’il dit à Bahr Saqqah : «Le bon comportement facilite tes affaires et augmente ton bonheur»… Puis, il rapporta un procès-verbal sur le bon comportement du Saint Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Famille). Le Prince des Croyants, Ali Ibn Abi Tôlib (Que la Paix soit sur lui) rapporte : « Le Messager de Dieu (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Famille) était tel qu’on ne le remerciait guère de sa bienfaisance, qui touchait pourtant aussi bien les Koraïchites, les arabes et les non-arabes. Qui donc plus que le Saint Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) a fait acte de bienfaisance envers ce peuple? En ce qui nous concerne, la demeure prophétique, on ne remercie pas notre bienfaisance non plus, pas plus qu’on ne remercie les actes de bienfaisance du croyant choisi (alors ne désespérez point et continuez de faire le bien)». Selon Dailami, le Saint Prophète (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) cousait lui-même son vêtement, réparait lui-même ses chaussures, trayait luimême ses brebis, mangeait avec les esclaves, s’asseyait par terre, montait sur les chameaux. Il n’avait pas honte de s’approvisionner luimême sur le marché et de porter personnellement ses achats (à la maison). Il serrait la main au riche comme au pauvre et ne la retirait pas avant que l’autre la retire. Il saluait par le terme ‘’salamalaikum’’ (qui signifie: Que la paix soit avec et sur toi !) tous ceux qu’il rencontrait sur son passage, qu’ils soient riches ou pauvres, grands ou petits. Il ne méprisait pas ce qu’on lui proposait, fusse une simple date. Son excellence le Saint Prophète était parcimonieux, brave, avenant et agréable. Il avait toujours le sourire aux lèvres mais ne riait pas aux éclats ; il apparaissait triste mais pas fâché, ni agacé, ni irrité. Il était humble sans s’avilir, il était généreux sans gaspiller, tendre et gentil avec tous les musulmans. Il n’a jamais éructé par gloutonnerie, ni n’a porté un regard convoiteux sur quelqu’un. Selon Tabarsi, le Prophète de Dieu (Que la Bénédiction d'Allah soit sur lui et sur sa Sainte Famille) se regardait dans le miroir pour se coiffer et se brossait, il regardait dans l’eau pour coiffer ses cheveux. Il se faisait beau non seulement pour sa famille mais aussi pour son entourage, en disant: « Dieu aime que son serviteur se prépare et se pare pour voir ses frères». TABATABAI, Mohammad Hussein

ET VINT AU MONDE LE 11ème IMAM (as) DE LA LIGNEE SANCTIFIEE

Joyeux anniversaire, Imam Askari (as) !

L’Imam Hassan, fils du dixième Imam Ali Al-Hadi, est né à Médine le lundi 10 Rabi-ul-akhir de l’An 232 de l’Hégire (6 décembre 846). C’est dans cette cité bénie qu’il passa les premières années de son enfance dans le giron familial. Sa mère est Dame Haditha Khatoume, femme intelligente à la pureté d’âme établie. Ce qui lui valut d’avoir l’honneur singulier de porter dans ses entrailles l’avant dernier Imam de la sainte descendance du Prophète (saw). L’Imam Hassan Ibn Ali plus connu sous le nom de l’Imam Askari est, en effet, le onzième Imam de la sanctifiée lignée du plus grand et dernier Messager du Seigneur des mondes, Mouhammad Ibn Abdallah (saw). Il vécut avec son père jusqu’à l’âge de 22 ans, âge à partir duquel il commença à assumer publiquement la charge qui lui est dévolue par Allah, celle d’être l’Argument (la Preuve) du Très-Haut sur la terre. C’est donc en titre de futur Imam que, lorsque le calife Abbasides Mutawakkil convoqua son père, l’Imam Ali Al-Hadi, à Samarra, il l'accompagna. L'Imam Hassan Al-Askari (a.s) passera donc la majeure partie de sa vie à Samarra, dans la maison où son père Imam Ali Al-Hadi (a.s) fut maintenu en résidence surveillée. Malgré cette surveillance rapprochée, il assuma, depuis cette « prison » toutes ses responsabilités et ses devoirs. Il enseigna à ses

adeptes le Qur’an et les véritables préceptes de l’Islam tels que le Prophète (saw) et ses Ahl-ul-Bayt (a.s) l’instruisaient. En fait, l'Imam Hassan Al-Askari (a.s) rédigea une exégèse (Tafsir) complète du Qur’an. Ce livre d’interprétation fut cité par de très nombreux savants, érudits, historiens et exégètes tels que Kulaini ou encore Saduq. Il mourut empoisonné, à seulement 28 ans, le vendredi, 7 (certaines sources disent le 8) Rabi-ul-awwal, de l’An 260 H (4 janvier 874). Avec son saint martyre, commença la mission de son noble et illustre fils, douzième de la lignée purifiée prophétique, Mouhammad AlMahdi qui viendra à la fin des temps pour remplir la terre d’équité après qu’elle eut été corrompue à l’excès (qu’Allah hâte son apparition !). Ses funérailles furent en effet conduites par ce Sauveur attendu. L’Imam Askari (as) fut inhumé près de son père à Sâmarrâ

(Iraq). Il était bien bâti physiquement et avait de beaux traits. Il ressemblait au Prophète (saw) par son caractère. Il était l’homme le plus savant de son temps. On dit que le nombre de personnes qui bénéficièrent de ses lumières scientifiques atteignit dix huit mille. Parmi eux, on peut citer le célèbre philosophe Al Kindi qui fut le professeur du célèbre Al Farabi. Al Kindi, convaincu de ses erreurs après avoir reçu des remarques pertinentes de l’Imam Askari (as) brûla même un de ses manuscrits. Ce n’est ici qu’aperçu des activités scientifiques de l’Imam (as) qui était, en plus, d’une générosité légendaire. Contre le Charlatanisme Durant sa captivité à Bagdad, une sècheresse importante va s’abattre sur la région. La pluie n’était pas tombée depuis plusieurs jours et toutes les cultures étaient en train de s’assécher. La population faisait face à une famine et elle ne savait que faire. Un prêtre chrétien arriva dans ce contexte afin de sauver la situation. Il étendit ses mains en priant et la pluie commença à tomber. Le calife fut très intéressé par cette histoire car il redoutait que cet épisode encourage les gens à se détourner de l’Islam pour devenir des chrétiens. Lorsque l’Imam (a.s) fut consulté, il annonça qu’il enlèverait le doute de l’esprit des gens le jour où ils se réuniraient pour assister à ce prétendu miracle réalisé par ce prê-

tre chrétien. L’Imam (a.s) fut donc autorisé à quitter la prison pour se rendre à cette assemblée. Le jour convenu, l’Imam (as) était là, debout parmi la foule. Et, lorsque le prêtre tendit ses mains pour prier, la pluie commença effectivement à tomber. Sa Sainteté Askari (as) indiqua à l’un de ses compagnons de se saisir des mains du prêtre et de lui rapporter le morceau d’ossement qu’il y tenait caché. Sans donc cet ossement, le prêtre ne parvint plus à faire tomber la pluie. Lorsque l’ossement lui fut rapporté, l’Imam (as) déclara que c’était un morceau d’ossement d’un Prophète (as) de Dieu. La pluie était donc liée à cette sainte relique : lever ainsi en prière à Dieu une relique de la sorte, apportait la miséricorde divine et amenait donc la pluie sur ces terres desséchées. L’Imam (as) dissipa ainsi le doute dans l’esprit des gens. Il effectua ensuite une prière de deux raka’at. Il joignit ensuite ses mains en implorant Allah afin que la pluie retombe à nouveau pour chasser la sécheresse. Ses prières furent entendues par Allah : la pluie tomba à nouveau en abondance sur la plaine, la rendant à nouveau fertile (source : Kulaini, Akhbarus Alam.) En guise de reconnaissance pour ce service rendu, l’Imam (as) fut autorisé par le calife à quitter la prison et à retourner vivre dans sa maison à Samarra, mais toujours sous surveillance. Il n’était toujours pas autorisé à retourner à Médine.

MOHAMMAD, LE PLUS PRESTIGIEUX NOM DU MONDE

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n nouveau rapport publié en Occident mentionne que le nom du Prophète de l’Islam (Que la paix et le salut soient sur lui et les siens !) est devenu le nom le plus populaire dans le monde. Le quotidien espagnol ABC a récemment rapporté que quelques 150 millions de personnes à travers le monde portent le nom “Mohammad.” Le rapport dit qu’en plus des pays musulmans, le nom Mohammad jouit d’une

grande fréquence dans de nombreux pays non-musulmans. Le même document dit que le nom ‘’Mohammad’’ est si populaire qu’il a été adopté ces temps-ci pour certains bébés dans quelques régions de la France. Le rapport note en outre que le vénérable nom du Prophète de l’islam (saw) se classe parmi les six noms les plus populaires en Espagne et au Royaume Uni. Pendant ce temps, une étude non moins

récente, menée par la Chambre de Commerce de Milan, a indiqué que ‘’ Mohammed” est devenu le plus populaire nom dans la ville italienne de Milan. S’adressant au noble Prophète Mohammad, Allah a dit dans le saint Coran : « Ne t’avons-Nous pas épanoui le cœur, ôté ton fardeau, qui accablait ton dos, et rehaussé ta renommée ? » (sourate 94, versets 1 à 4). Source: Press TV


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Clin d’œil Le rôle des oulémas dans l’avertissement sur le danger des takfirites

AhlulBaytic

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Invocation à dire après chaque prière : Bismillàhir Rahmànir RahimLà ilàha illallàhoul ‘anzimoul halim, là ilàha illallàho rabboul arshil karim, al hamdo lillàhi rabbil ‘anlamine, allàhoumma inni ass-aloka moudjibàti rahmatik wa azà-ima maghfératik, wal ghanimate minne koulli birrine, wassalàmate mine koulli issmine, allàhoumma là tad’anli zanebane illà ghafartahou, walà karbane illà kashaftahou, walà hammane illà farradjtahou, walà soukmane illà shafaytahou walà aybane illà satartahou walà rizkane illà bassat-tahou, walà khawfane illà amanetahou, walà sou-ane illà sarraftahou, walà hadjatane héya lake rézane waliya fihà salàhoune illà kazaytahà yà arhamar ràhimine àmine yà rabbal ‘ànlamine. Allàhoumma sallé alà Mohammadine wa àli Mohammad Invocation après la prière de Asr "Bismillàhir Rahmànir Rahim Allàhoumma inni ‘aounzobika mine nafssine là tashba’oun wamine kalbine là yakhsha’oun wamine ‘ilmine là yanefa’oun wamine salàtine là tarfa’oun wamine dou’à-ine là youssma’oun , Allàhoumma inni ass-alokal youssra ba’ndal ‘ounssri wal faradja ba’ndal karbi warradjàa ba’andasshidati, Allàhoumma mà binà mine né’matine famineka là ilàha illà aneta astaghfiroka wa atoubo ilayka ==Allàhoumma sallé alà Mohammadine wa àli Mohammad Invocation après prière de Maghreb : Bismillàhir Rahmànir Rahim Allàhoumma inni ass-aloka moudjibàti rahmatik wa azà-ima maghfiratik wassalàmata mine koulli issmine wal ghanimata mine koulli birrine wannadjàta minnannàri wa mine koulli baliyatine walfawza bil djannati warrizwàni fi dàrisslàm wadjawàri nabiyika Mohammadine sallallàho alayhi wa àlihi wassalam ; allàhoumma màbina min né’matine famineka là ilàha illà anta asghfirouka wa atoubo alayka Allàhoumma sallé alà Mohammadine wa ali mohammad Invocation après la prière de Icha : Bismillàhir Rahmanir Rahim ‘Aouzo bi izzatillàh wa ‘aouzo bikoudratillàh wa ‘aounzo bimaghfiratillàh wa ‘aounzo birahmatillàh wa ‘aounzo bissoultanil làhil lazi houwa ‘alà koulli shayine kadir, wa aounzo bikarmillàh wa aounzo bidjamillàh mine sharri koulli jabbàrine anid wa shaytànim marid wa koulli moughtàline wassàrikine wa àrizine wa mine sharis sàmmati wal hàmmati wal àmmati wa mine sharri koulli dàbbatine saghiratine aw kabiratine bilayline wa nahàrine wa mine sharri foussàkil arabi wal adjami wa foudjdjàrihim wa mine sharri fassakatil djinni wal innsi wa mine sharri koulli dàbbatine anta àkhizoune binassihàtiha inna rabbi alà siratim mousstakim Allàhoumma sallé alà Mohammadine wa ali mohammad

ans une interview avec le journaliste de l’APT, le secrétaire général du Conseil mondial du rapprochement des écoles islamiques a dit que les oulémas et les élites peuvent informer le peuple sur le danger des personnes qui invite les gens aux violences et prétendent être musulmans. Concernant le rôle de gouvernements des pays islamiques dans la lutte contre l’idéologie takfirite, il a précisé que les gouvernements des pays musulmans peuvent agir de manière très efficace. En première étape, ils peuvent empêcher les activités des éléments takfirites.

mais agissent dans leurs propres intérêts. Ils mettent en danger l’intérêt du monde musulman pour arriver à leurs objectifs. Si les musulmans sont informé de leurs objectif, ne les laisseront pas faire déclencher les crises dans les pays musulmans, a-t-il ajouté.

PHILIPPINES : « Le voile m’a libérée »

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’est l’Agence IQNA (Manille) qui rapporte la nouvelle. Quand Félixia Yeap, jeune fille de 26 ans au regard de poupée qui travaillait pendant plusieurs années comme Top modèle pour les journaux peu de la morale (en tout cas pour le corps humain), a reçu la proposition de mettre des modèles islamiques de vêtement, elle n’a pas compris sur le coup que sa perception de la vie et sa

conduite allaient changer conséquemment. Quelle ne fut donc sa surprise de comprendre après qu’elle avait trouvé l’occasion de se sentir en sécurité, protégée et joyeuse. Selon le site ‘’OnIslam’’, Yeap raconte : « Après avoir mis des vêtements islamiques, j’ai découvert ce que je cherchais toujours dans les profondeurs de mon âme… A mesure qu’on grandit, on devient plus sage. J’ai été brisée des fois. Je me suis levée pour être brisée encore. J’avais l’impression que je m’exposais aux clients de ce type de magazines… Tout a commencé à changer lorsque, il y a quelques mois, on m’a proposé de paraître avec le voile ndlr : le voile islamique) dans une publicité. Quand j’ai mis le voile, je me suis sentie en li-

berté. Je me sentais contente, en sécurité et à chaque fois que je le mets, ce sentiment me comble. » Yeap ne s’est pas encore convertie à l’Islam, mais l’expérience du voile a fait qu’elle a quitté le métier qui l’obligeait à exposer son sacré corps pour gagner sa vie. Notre commentaire : Ne voit-on pas que toutes les églises et tous les chrétiens du monde représentent toujours Marie, la mère de Jésus Christ, en voile et non en pantalon (collant, bouffant…), en jupe ou en culotte ? C’est que c’est cela qui sied bien aux femmes de toutes conditions. A moins qu’on avoue ne pas reconnaître en Marie la femme modèle pour les chrétiennes.

SEYED HASSAN NASRALLAH: «Personnalité de l'année 2013» au Liban

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e secrétaire général du Mouvement de la résistance islamique au Liban (le Hezbollah), Seyed Hassan Nasrallah, a été nommé «Personnalité de l'année 2013» au Liban par une enquête menée par la Libanaise. Dans l'enquête menée par la société de médias libanais, plus de 60% des répondants ont voté pour le leader libanais. Nasrollah, 53 ans, a remplacé l'ancien secrétaire général du Hezbollah, Abbas al-Moussaoui, qui a été tué par le régime d'Israël avec sa femme, ses cinq ans et quatre autres en Février 1992.

En Juin 1982, les forces du régime israéliennes ont envahi le sud du Liban, où ils sont restés jusqu'en mai 2000, lorsque le Hezbollah a finalement été contraint de se retirer. En Septembre 1997, le fils de Nasrollah, Mohammad Hadi Nasrollah, 18 ans, a été tué dans un affrontement armé avec les commandos israéliens dans le sud du Liban. Après sa mort, dans un discours devant tout le monde Nasrollah remercié Dieu " Tout-Puissant " pour le choix de son fils comme un martyr. Le retrait des troupes israéliennes du

territoire libanais Nasrollah transformé en un leader très populaire dans le pays arabe et dans le monde islamique. Sous sa direction, le Hezbollah a défait le régime de Tel-Aviv dans la guerre de 33 jours contre le peuple du Liban en 2006.

COIN DU BONHEUR ABOU TOURAB A DESORMAIS UN HOMONYME !

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lhamdoullillâhi ! s’exclama mille fois, sans doute des millions de fois même, la famille Bah de Marakacoungo. Hama Bah, premier fils du très respecté Cheikh Mamadou Bah dit Abou Tourab, a été béni avec sa femme Mariam DOUCOURE par la naissance dans

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Le takfirites ont fait beaucoup de mal au monde musulmans. Ils ont endommagé la sécurité, la croyance, la société et la politique des pays musulmans. Ces évolutions sont le résultant de la propagation du sectarisme, a-t-il insisté. L’un des devoirs des responsables des pays musulmans consiste à mettre en place une ambiance décontractée où les progrès dans tous les domaines soit réalisable pour tout le monde, at-il lancé. Ceux qui combattent la religion divine, ne sont pas des fidèles croyants. Soit, ils ne comprennent pas la religion, soit ils la comprennent bien

leur foyer, le 31 janvier 2014 d’un garçon. En ce mois de Rabi-ul-awwal de la naissance du Prophète (saw), on espère que le nouveau venu est né sous de bons auspices et qu’il bénéficiera toute la baraka liée au nom et à l’essence de notre vénérable Prophète Mouhammad (saw). C’est d’ailleurs le vendredi saint, 07 février 2014, que parents et amis ont convergé vers la résidence des Bah à Sogoniko (Commune VI de Bamako) pour donner à l’enfant un prénom qui sied à l’enfant musulman. Plusieurs Cheikh de l’Ecole ja’afarite ont été à la cérémonie pour invoquer

Allah de la plus belle manière afin de préserver à jamais, entre autres souhaits nobles, l’enfant des tromperies de Satan, le maudit. Invocations très certainement exaucées aussitôt puisqu’elles ont toutes été tirées des précieux trésors des Imams immaculés d’Ahloul Baït (as). Le petit Bah portera le nom de Mouhammad Abou Tourab pour être le parfait homonyme de son célèbre grand-père. Le vieux Cheikh et son continuateur sont ainsi tous les deux les homonymes du noble Prophète et de son calife Ali Ibn Abi Tôlib dont le surnom prestigieux est justement Abou Tourab. On voit bien là l’attachement indéfectible des Bah de Marakacoungo à la noble Demeure prophétique.

La Sakina n°36 du mardi 11 février 2014 (10 Rabi-ul-akhar 1435 H)


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Courrier

NOS LECTEURS NOUS ECRIVENT

« Votre journal nous éclaire », témoignent-ils.

Notre dernière livraison (‘’La Sakina-Achoura’’ n° 35 du 19 janvier 2014) nous a valu un important courrier. Nous ne pouvons pas publier toutes les correspondances reçues et nous nous en excusons très sincèrement. Morceaux choisis.

« Vous avez sorti mon mari des griffes de Satan. Merci ! » Monsieur le Directeur de publication, Salamalikoum ! Je prie vivement Dieu de bénir votre journal. En effet, grâce à votre organe d’information islamique, mon mari et moi-même avons accédé à l’harmonie dans les actes d’adoration. C’est très important dans un foyer musulman. Je dis harmonie parce que je n’avais pas la même conception que mon époux sur la question de la célébration du ‘’Mawlid’’ du Prophète : pour lui, c’est totalement ‘’haram’’ alors que pour moi, c’est une occasion de grandes bénédictions divines. Native de la région de Tombouctou, j’ai

« Chapeau à Sidibé pour la pertinence de son argumentation »

Monsieur Amadou Diallo, Après avoir lu et relu le numéro n° 35 de La Sakina, permettez-moi de saluer très chaleureusement vous-même et toute votre équipe. Je lève particulièrement le chapeau à Sidibé qui a fait une rigoureuse recherche intellectuelle. Vraiment, vous accomplissez un travail utile, important et salutaire pour des centaines de fidèles musulmans qui trouvent en votre journal un document de qualité. Dans un pays comme le Mali où les citoyens sont musulmans dans une proportion de plus de 95%, votre journal doit être considéré comme le plus important organe d’information. C’est franchement mon avis. Courage et, surtout, ne considérez jamais les insultes des ennemis de l’islam tapis dans l’islam. Mes bénédictions. Moussa Faye, menuisier (quartier de Sokorodji, Bamako)

« La Sakina n’arrive pas à Gao… » Monsieur le Rédacteur en chef, C’est à Mopti que je viens de découvrir votre magnifique journal (le numéro 35). Pour moi, c’est une vraie merveille. Si c’est Dieu qui vous en a donné l’idée, c’est le Seigneur Allah vous aime. Je suis, à vrai dire, beaucoup surpris de l’existence d’un tel journal au Mali. Que je le découvre accidentellement à Mopti signifie certainement que seuls les Bamakois le reçoivent. En tout cas, il n’arrive pas à Gao où je réside, sinon je l’aurais connu il y a longtemps. Nous sommes pourtant tous des musulmans du même pays. C’est vous dire que Bamako seul n’a pas droit à ce journal, vous devez couvrir tout le Mali, de Diboli à Labezzanga. Mes encouragements quand-même, en espérant que je serai entendu. Almouzar Mahalmoudou Touré, négociant à Gao

en quelque sorte en héritage, depuis mes arrières-parents, la célébration du ‘’Mawlid’’ que je ne peux manquer sous aucun prétexte. Quant à mon mari qui est un homme du sud, c’est à Bouaké (République de Côte d’Ivoire) puis à Sikasso (au Mali) qu’il s’est frotté aux idées des gens hostiles à la célébration du ‘’Maliwd’’. Vous comprenez là, Monsieur le Directeur de publication, qu’à l’occasion de chaque mois de Rabî-oul Awwal, notre couple connaît des moments de tensions, voire de friction. Heureusement, l’article de Monsieur Kolado Sidibé paru dans votre édition n° 35 du 19 janvier 2014 a sorti mon mari des griffes de Satan, comme il l’a confessé luimême. Les nombreux arguments développés par le frère Sidibé en faveur de la célébration du ‘’Mawlid’’ l’ont convaincu, surtout que lesdits arguments ont été

tirés des livres sunnites comme Boukhari, Muslim, etc. Auparavant, mon mari a été d’accord avec toutes vos thèses sur Achoura développées dans vos livraisons n° 33 et 34. C’est d’ailleurs en accord avec lui que je vous adresse la présente réaction. C’est un grand moment de bonheur pour moi. Vous avez donc contribué à établir ce que j’appelle l’entente religieuse dans notre foyer. Je vous en remercie les larmes aux yeux. Bon vent au journal La Sakina ! Mme Sanogo Agaïcha Maïga, enseignante à Sikasso

« Acceptez mon cadeau… » Monsieur le Directeur, A 71 ans révolus, je peux dire que je n’ai jamais vu dans notre pays un journal d’information islamique aussi bien fait et aussi richement conçu comme La Sakina. Pour moi, c’est une bénédiction pour notre pays. Je suis d’autant fondé à parler ainsi qu’il n’existe chez aucun autre journal qui nous guide vers ce qu’il y a de meilleur en respectant l’humain, c’est-à-dire vers Dieu. J’en veux pour preuve la sanglante équipée de prétendus serviteurs de l’islam, ces djihadistes crapuleux, ayant meurtri et endeuillé notre pays il y a peu. L’importance de votre organe n’est tout simplement pas à contester. Aussi, je vous prie d’accepter la modeste somme de 50.000 Fcfa (Cent Mille francs Cfa) dans la présente enveloppe qui vous sera remise par les soins de mon propre petit-fils à Bamako. C’est mon cadeau. J’aurais donné plus si j’étais encore en activité, mais je suis à la retraite depuis quelques années. Je vous adresse toutes mes bénédictions. Vous ne devez jamais arrêter ce travail. Je suis content, très content. Continuez résolument. Moussa Boukadari Toumagnon, ancien fonctionnaire du Trésor à San

« Vous nous apprenez des choses nouvelles, merci. » A toute l’équipe du journal La Sakina, Je tiens à adresser mes sincères encouragements. Vous nous apprenez beaucoup de choses nouvelles, et merci pour ces éclairages. L’islam a pénétré notre pays depuis le premier siècle de l’Hégire, mais c’est la première fois, à ma connaissance, qu’un média se donne la mission (en exclusivité, je peux dire) de nous rendre familiers les visages de personnages distingués et très savants de la descendance du Prophète. J’imagine que nous en apprendrons encore beaucoup grâce à votre journal et que, donc, plus de travail vous est nécessaire dans cette œuvre de pionnier. Je vous trouve sympathiques et utiles. Khalil Djibrila Touré, Professeur d’histoire

« Je crois que je vais me convertir à l’islam » Monsieur le Directeur du journal La Sakina, Je suis bien de confession chrétienne, mais j’ai toujours été ouvert à tous les courants de croyance parce je me suis vite laissé convaincre que tous viennent du Dieu suprême. Forcément, il existe entre les différentes religions d’importants points de convergence, sinon il ne s’agirait pas de croyance mais de simples théories échafaudées par des penseurs. Le Père De Chardin disait à juste titre que « Tout ce qui monte converge ». Or, les religions ont la vocation particulière de nous faire monter, donc de nous faire converger vers Dieu, l’Essence suprême. J’ai donc été, comme par un effet spécial du don divin, naturellement disposé au dialogue islamo-chrétien (les deux grandes religions de notre pays commun). C’est ainsi qu’il m’arrive de lire de temps à autre votre journal La Sakina. Le 35ème numéro de ce journal vient de retenir particulièrement mon attention. Cela est dû au fait que le sieur Kolado Sidibé y fait une brillante démonstration sur la nécessité de célébrer l’anniversaire de la naissance de votre Prophète Mahomet, que j’ai appris à respecter grâce aux avis éminemment positifs émis sur lui par de grands cerveaux occidentaux connus pour leur rigueur intellectuelle. Monsieur Kolado Sidibé a en effet cité un verset de votre saint Livre, le Coran, en mettant en scène notre Seigneur Jésus Christ annonçant ce que, dans ma croyance, j’admets comme l’Esprit saint. Le verset cité par Sidibé et imputé à Jésus, le fils de Dieu, est exactement ceci : « Ô Enfants d’Israël ! Je suis le Messager d’Allah envoyé à vous, confirmant ce qui a été révélé avant moi dans la Thora, et annonçant la bonne nouvelle : l’arrivée, après moi, d’un Prophète du nom d’Ahmad (le Loué ou le Très Glorieux… » (sourate 61, verset 6). Le verset en question de votre saint Livre, à savoir le Coran, a beaucoup retenu mon attention. A vrai dire, pendant deux jours, il a fait de ma part l’objet d’une longue méditation. En tant que chrétien quelque peu averti de sa religion-et sincère,

je le crois-, votre verset coranique a remis dans mon esprit le passage biblique dans lequel Saint Jean rapporte : « Je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur » (Jean XIV, 16). Or, le ‘’Consolateur’’ est justement la traduction chrétienne du mot grec ‘’Paraklétos’’ qui peut aussi signifier ‘’Directeur’’. Dans Jean (XVI, 13), on lit ceci : « Quand le Consolateur (ou le Directeur) sera venu, l’Esprit de vérité, il vous dirigera…car il ne parle pas de lui-même ». Sur le même tempo, je pourrai aussi citer Isaïe et Mathieu, mais ce serait long. Pour faire court, je dis simplement que le verset du Cit2 PAR Kolado Sidibé m’a renvoyé à une lecture antérieure, celle du livre ‘’La Bible, le Coran et la science’’ du chirurgien français Maurice Bucaille. Je suis bouleversé, mes certitudes premières sont ébranlées. Le ‘’Consolateur’’ (ou le Directeur)-Paraklétos- m’apparaît désormais sous les traits d’un homme comme Jésus, un autre Prophète envoyé comme Jésus lui-même a été envoyé après Moïse, Abraham, etc. L’Esprit saint que nous nous efforçons, nous chrétiens, d’entendre ou d’invoquer quotidiennement serait au plan physique, de toute évidence, un homme ; surtout que dans St Jean (XVI, 13) cité cihaut, Jésus dit : « …il ne parle pas de luimême ». Esprit saint ou Prophète envoyé jouissant du don de la parole ? Seigneur, aide-moi ! S’il s’avérait que Mohamet est effectivement notre Esprit saint chrétien, notre ‘’Paraklétos, alors Jésus nous aurait donc annoncé plus grand Prophète que lui, que le Père a envoyé pour nous diriger. Dans cette hypothèse, je dois admettre la vanité, voire la corruption de certains textes dits sacrés. A cet instant, je crois que je vais me convertir à l’islam. Mais je dois d’abord bien chercher, prier et méditer. Au cas je devais vous rejoindre dans la fois, je le ferai au grand jour. Pour le moment, notez, Monsieur le Directeur du journal La Sakina que mon nom pourrait être Jean et que je cherche à comprendre. Je vous contacterai sûrement. Que la paix de Jésus vous habite !

La Sakina n°36 du mardi 11 février 2014 (10 Rabi-ul-akhar 1435 H)

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Débat PROBLEMATIQUE DE LA JUSTICE DIVINE

Essai de réponses à des questions ciblées Souvent, certaines dispositions naturelles (supposées favorables ou défavorables, bonnes ou mauvaises, positives ou négatives chez les individus) préoccupent les esprits en rapport avec la justice divine. Certains sont généralement tentés d’apporter des réponses hâtives aux questionnements, lesquelles réponses ne sont pas toujours les meilleures.

Question : Pourquoi certains êtres humains sont d’une grande beauté et d’autres pas? Est-ce uniquement des facteurs génétiques qui interviennent ou est-ce la volonté divine qui décide uniquement ? Si c’est le cas, peut-on dire que la justice a été respectée ? La responsabilité et le devoir des personnes possédant ou non ce don sont-ils égaux face à Dieu? Réponse : Avant tout, il est nécessaire de s’intéresser aux points suivants : L’un des facteurs importants et décisifs pour une analyse et une étude adéquate des phénomènes est, sans aucun doute, de renoncer à les considérer sous un seul angle. Il est, en effet, indispensable d’étudier chacun d’entre eux sous leurs différents aspects et dimensions afin de pouvoir se faire une opinion appropriée, conforme à la réalité. Le respect d’un tel principe est l’une des conditions essentielles d’une analyse réaliste de tous les phénomènes. Certains doutes existant à propos de la Justice divine ont, en fait, pour origine une lacune concernant la connaissance exacte de la Volonté divine et de la volonté humaine. Ainsi, il faut savoir que la volonté humaine se situe dans la longitude de la Volonté divine, et non dans sa latitude. La Volonté divine est en effet, bien supérieure que celle des êtres humains tant dis que le libre arbitre et la volonté humaine résultent de la Volonté du Créateur. Ainsi, il n’existe aucun antagonisme entre celles-ci. Maintenant, il s’agit de répondre à la question initiale sous divers aspects. Le fait que certaines personnes, laides ou belles, ou possèdent ou non d’autres qualités ou défauts, découle de divers facteurs. Certains d’entre eux seront cités ci-dessus. L’hérédité : De nombreux caractères physiques et moraux des êtres humains sont transmis par les parents ou les générations précédentes. Même si, dans le passé, aucune importance n’était donnée à ce genre de critères, les traditions rapportées des saints Imams (que la paix soit

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sur eux !) notent une attention toute particulière à ce genre de données. Les chercheurs dans le domaine scientifique des sciences naturelles ont démontré, en partie, au dernier siècle, le rôle essentiel de ce facteur. Aujourd’hui, la génétique est reconnue comme étant l’une des sciences essentielles du monde vivant dans tous les centres scientifiques dignes de confiance du monde. L’alimentation durant la grossesse : L’un des autres éléments intervenant sur l’esthétique ou certaines autres caractéristiques personnelles, est le type de nourriture consommée par la femme enceinte durant la période de grossesse. Comme il l’a été préconisé avec précision dans les traditions des Imams immaculés (que la paix soit sur eux !), les sciences expérimentales l’ont également démontré de leur côté. L’une des traditions du saint Prophète (que la paix soit sur lui et les membres de sa famille !) rapporte les paroles suivantes : « Donnez à vos femmes enceintes de l’oliban, car il est bénéfique pour l’intelligence de votre progéniture. »1 Ainsi que : « Les nouveau-nés de la femme consommant du coing seront charmants. »2 L’Imam Rezâ3 (que la paix soit sur lui !) a également conseillé : « Faites prendre de l’oliban à celles de vos femmes qui sont enceintes ; si les enfants qu’elles portent sont des garçons, qu’ils soient réfléchis et courageux et, si ce sont des filles, qu’elles aient bonne mine et un bon caractère.» 4 L’environnement : L’environnement géographique fait partie des critères influençant fortement les caractères physiques et moraux des futurs enfants. Par exemple, les enfants naissant dans des régions chaudes ont des caractères physiques et psychologiques bien différents de ceux venant au monde dans des contrées au climat polaire. Et nous pouvons aisément observer ce genre de diversités sur les personnes provenant des différents continents. Les disparités existant en ap-

parence entre les êtres humains du point de vue beauté ou…ne sont guère contradictoires à la justice divine. La volonté divine planifie en effet l’ordre de la nature sur les principes des lois qu’il a lui-même mises en place. Ces lois sont immuables et ne peuvent être modifiées. Nous pouvons, entre autres, désigner la loi passée en revue cidessus, concernant « la transmission de certains caractères ». Par conséquent, si une autre personne est d’une apparence agréable ou non, elle l’est à cause des facteurs spécifiques existant dans la nature. Si Dieu créait pourtant, dans des conditions identiques, l’une de ses créatures séduisantes et l’autre pas, ce serait une pure injustice ; alors que nous savons parfaitement que Dieu le Très-Haut ne défavorise jamais l’une de ses créatures ! Il faut savoir d’autre part, que pour Dieu, une personne ayant une apparence agréable ne fait aucune différence avec une autre ne la possédant pas. Le seul critère de supériorité auprès du Tout-Puissant est la piété (« Le plus digne de vous, auprès de Dieu, est le plus pieux…»5 Cependant, étant donné que la beauté est un don apprécié de tous, la responsabilité des personnes possédant une physionomie agréable est bien supérieure aux autres personnes. Elles doivent tout d’abord respecter le bon droit Lui revenant et être plus attentives pour rester chastes. Question : Concernant les enfants illégitimes, il est dit que les personnes naissant à la suite des relations illicites sont interdites du Paradis et vouées à l’Enfer. En dépit du libre-arbitre des êtres humains, il semble que celles-ci sont obligées de commettre des péchés afin de ne pas parvenir au Paradis. Si ce point de vue est correct et correspond aux traditions, quelle est la responsabilité impubères et défunts étant illégitimes ? Réponse : En tout premier lieu, il convient de préciser qu’il est incorrect de dire que le Paradis est interdit aux enfants nés de l’adultère car cela

n’est guère compatible avec la justice divine. Deuxièmement, le fait de supposer que les personnes provenant des relations illégitimes soient condamnées à commettre des péchés est encore une fois contraire à la justice et à la sagesse divine. Ce raisonnement repose sur un principe complètement faux ; étant donné que dans la jurisprudence islamique, toute personne commettant un péché par obligation et sous la pression, ne peut être punie ou châtiée. Bien entendu, il faut savoir que ces enfants acquièrent, selon la loi de l’hérédité, des bases normales, idéologiques et spirituelles constituant la nature humaine. Ceux-ci sont ainsi, sans aucun doute, prédisposés à se diriger vers le chemin de la félicité, soit à l’inverse, vers l’adversité. La disposition naturelle des enfants illégitimes est, par conséquent, plus élevée par corruption et le péché par rapport aux autres personnes. Et ceci parce que leurs parents ne respectaient guère les règles de la chasteté, et ils qu’ils encourent plus de danger dans le milieu corrompu où ils ont été élevés. Il est donc nécessaire qu’ils fassent doublement attention pour ne pas être atteints par le péché. Ainsi, l’on peut conclure qu’«être un enfant illégitime » est une cause absolue de dépravation ou d’adversité de ces personnes, les privant de toute volonté et libre arbitre les rendant, par conséquent, incapables d’atteindre la félicité au moyen de la vertu, celle-ci pour être comme une accise, en s’efforçant d’appliquer les préceptes religieux et d’accomplir de bonnes actions. Les enfants de l’adultère, tout comme les enfants légitimes, sont libres de choisir le chemin de la félicité ou de la corruption. Ils peuvent, grâce à leur volonté et à leur libre choix, emprunter la voie de la vertu et devenir des justes et des bienheureux du paradis. L’Imam Rezâ (que la paix soit sur lui!) a précisé dans l’une de ses traditions : « Les enfants illégitimes sont éprou-

vés, s’ils entreprennent de bonnes actions, ils en seront récompensés et si leurs agissements sont incorrects, ils en seront punis.»6 L’Allameh 7 Madjlésî, après avoir cité cette tradition, précise à ce sujet : « Il est certes réputé parmi les imamites que les enfants illégitimes sont tenus de respecter les fondements et les questions religieux. Et s’ils manifestent leur foi en l’Islam, on se comportera avec eux comme avec les autres musulmans et, de la même manière, ils seront jugés ou récompensés comme les autres.»9 Par conséquent, l’avertissement fait en Islam aux enfants nés de l’adultère vient du fait qu’il désire les prévenir qu’ils se trouvent dans une situation dangereuse. Il est, d’autre part, intéressant de savoir que si ses jeunes résistent face aux transgressions et observent la chasteté, ils atteindront un rang bien plus élevé auprès du ToutPuissant que les personnes du commun. Et ce, parce qu’ils se trouvaient dans des conditions bien plus dangereuses et qu’ils ont lutté avec plus de persévérance pour atteindre ce stade10. Référence : 1-Madjlési, Baharalanwâr, vol.63, p.444 2- Idem, p.170 3-L’Imam Rezâ (que la paix soit sur lui) est le huitième des imams duodécimains chargés de guider les croyants après son décès. 4-Madjlési, Bahâralanwâr, vol.63, p.444. 5- Coran, Sourate Hodjorât, verset 13. 6-Madjlési, Baharalanwâr, vol.5, p.287. 7- Titre réservé aux grands savants versés dans les sciences religieuses. 8-Nom d’une secte chiite. 9-Madjlési, Bahâralanwâr, vol.5, p. 287-288. 10-Naser Makarem et Ja’afar Sobhani, Réponse aux questions religieuses, Ecole Imam Ali 1998, p.319-323.

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Contribution LE TRAVAIL ET LE TRAVAILLEUR

ANALYSE DES DROITS ET DEVOIRS DANS L’OPTIQUE CORANIQUE Khalil Mansouri (Centre de la culture et des sciences coraniques, Iran).

Le travail dans l’optique du coran Il est une évidence que le travail, dans le sens littéral du mot, c'est-à-dire déployer des efforts pour produire dans quelque secteur que ce soit, est un acte de valeur. Le travail se manifeste ainsi sous différentes formes : on peut donc parler du travail intellectuel, artistique, spirituel et physique. Dans tous les cas, ce qui relève de l’authenticité, ce sont les efforts fournis par l’être humain pour produire puisque, pour parvenir à la perfection, au bonheur, à la paix et au confort, l’homme a besoin de s’en donner les moyens et à relever les défis qui jalonnent sa route. Dans cette perspective, il s’efforce d’atteindre cet objectif. La réflexion, la conception d’un projet et son organisation font partie elles aussi de la production. Sans réflexion, l’homme ne réussira jamais à exécuter ses projets. C’est dans ce sens que la réflexion intellectuelle est considérée comme étant la base de la production. Nombreux sont les versets coraniques qui évoquent l’action et sa valeur. L’action cristallise l’effort de l’homme pour réaliser un projet correspondant au sens habituel du travail et de l’activité humaine. C’est l’effort déployé par l’homme qui a de la valeur, comme le dit Dieu dans le verset 39 de la sourate ‘Nadjim’’ du saint Coran : « Et en vérité, l’homme n’a rien que ce à quoi il s’efforce ». En d’autres termes, ce qui est valorisant, dans l’optique coranique et qui a de l’importance, c’est l’effort véhiculant

avec lui la notion de travail. Or, ce qui nous intéresse ici est le travail dans sons sens particulier car, lorsqu’on évoque les mots ‘’travail et travailleur’’, on parle en fait de l’individu qui met sa force physique et sa capacité intellectuelle à la disposition d’autrui en contrepartie d’un salaire. Dans le passé, cet acte se manifestait sous forme d’un contrat de location et d’embauche. On en parle ainsi dans les versets coraniques et le ‘’fiqh’’ islamique par le terme location. Et, si le produit de location a un bénéfice objectif, on l’appellera location d’intérêt; dans cette location, celui qui a délivré le produit est le colocataire et celui qui paie est le locataire. Au terme de cette location, celui qui fournit la force du travail est appelé ouvrier. (Mosû’eh al-Fiqh, t. II, p. 200) On classe l’ouvrier en deux catégories : Primo, l’ouvrier spécialisé s’engageant à accomplir luimême le travail considéré dans un délai fixé; il n’a pas le droit de travailler durant cette période pour un tiers (Javaher al-Kalam, t. XXVII, p.362). Secundo, l’ouvrier ordinaire et absolu s’engageant à accomplir un travail sans aucun délai déterminé; et il peut ainsi travailler, durant cette période, pour plusieurs personnes. (Ibid, p. 862) Dans le Coran, l’un des dérivés du terme arabe ‘’adjr’’ (récompense) ‘’tâdjerni’’ signifie travail avec salaire. Dans le verset 72 de la sainte sourate numéro 28, le terme ‘’estdjârat’’ est employé dans le sens de recrute-

ment et, deux fois, dans le verset 62 de la même sourate, le terme ‘’adjr’’ signifie le salaire matériel ou spirituel ; une récompense dans le monde d’ici-bas et dans l’Audelà. D’aucuns l’ont lié au travail et au travailleur. Dans l’histoire de Moïse et de Shoaïb- bénis soient-ils- le Coran évoque la question du travail et du travailleur, ainsi que le salaire du travailleur. Ce sont les principaux versets dans ce domaine. Moïse (que la paix soit sur lui !), en tant qu’individu doté d’une capacité physique, consent à mettre sa force à la disposition de Shoaïb en contrepartie d’un salaire (Sourate 28, versets 52 à 92). Ou encore, lorsque Moïse est accompagné d’Elie, il lui propose de recevoir un salaire en contrepartie du travail qu’il fera pour lui (Sourate 18, verset 77). Dans deux autres sourates du Saint Coran, nous retrouvons le même sujet : les versets 31 et 41 de la sainte sourate ‘’Arâf’’, là où les magiciens proposent à Pharaon de leur donner un salaire en contrepartie de leur magie, le Pharaon accepta alors leur proposition. De même dans la sourate 18 (verset 49), lorsque des gens proposèrent à Zolqarneiyn de leur accorder un salaire pour construire un barrage. La philosophie du travail En tant que calife de Dieu sur la terre, l’homme a pour mission de rendre prospère la terre. Dans le verset 61 de la sainte sourate Houd, Dieu dit : « Point de Dieu pour vous que Lui. De la terre, Il vous a

créés, et là même, il vous la fait peupler.» Le mouvement cyclique de la vie dépend de la coopération entre les hommes et à leurs services rendus mutuellement, l’un de ces moyens étant, sans aucun doute, la location du travail. Dieu dit : « C’est nous qui avons réparti entre eux leur subsistance dans la vie présente et élevons en grade les uns au-dessus des autres afin que les uns prennent les autres à la corvée. » (Sourate 43, verset 32). Il est relaté, dans un récit, que l’Imam Ali – bénit soit-il- a estimé que la différence dans la création des hommes s’explique par le fait de pouvoir bénéficier des services réciproques entre les uns et les autres. Il dit : « Aucun homme n’a la compétence d’être en même temps architecte, menuisier ou artisan, et accomplir à lui seul tous les travaux lui étant nécessaires, à moins d’embaucher une autre. » (Vasâyel al-Shai’eh, t. p. XIX, p. 301). Les droits du travailleur, les us et les conditions du travail Le Coran a établi des lois, des droits et des conditions pour le travail afin que les droits du travailleur et du patron soient à la fois très précisément respectés et que le droit d’autrui ne soit bafoué. Les versets coraniques prescrivent les conditions de travail et, si l’une d’entre elles n’est pas respectée, le travail sera illégal. Une de ces conditions est que le travailleur doit être adulte ; dans ce contexte le travail des enfants est prohibé, car celui-ci n’a guère atteint la maturité

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physique et mentale nécessaire pour pouvoir mettre sa force de travail à la disposition d’autrui et recevoir, en contrepartie, un salaire. L’une des modalités du travail est que le travailleur possède toute sa raison. Les ‘’faqihs’’ (jurisconsultes) se réfèrent pour cela aux versets 5 et 6 de la sainte sourate Al-Nesa, ainsi qu’au verset 282 de la sainte sourate Al-Baqara, pour souligner qu’il est interdit de prendre le bien d’un niais et que ce dernier n’a pas, par conséquent, le droit de louer ses biens. Le Saint Coran a, aussi, évoqué des préceptes concernant la conclusion des contrats lors d’une embauche (Sourate Al-Maïdah, verset 1). Et cela, dans le sens que le patron et le travailleur devront respecter le contrat. En ce qui concerne les conditions de travail, le Coran évoque, aussi, certains points importants à propos du fait de faciliter le travail (Sourate 28, verset 72), d’avoir une bonne conduite (Ibid), sur la force et la probité (Ibid, verset 62). Ces préceptes concernent aussi bien le patron que le travailleur, mais il existe aussi des points liés aux droits du travailleur que le gouvernement se doit d’assurer : les revenus et les besoins de première nécessité quotidiens des travailleurs, les problèmes des retraités et des invalides sous forme de sécurité sociale. Il incombe au gouvernement d’assurer les besoins des travailleurs à la retraite et des handicapés ainsi que leur confort à un niveau satisfaisant.

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Vie de la communauté ASSALÂMOU ALAYKOUM, CHEIKH SANGARÉ !

JOURNÉE MONDIALE DU VOILE «Le hijab est un honneur » « Le hijab est la modestie »

« Le hijab est un bouclier contre le mal qui pénètre toutes les facettes de nos vies... »

« Que signifie prier sur le Prophète (saw) ? Pouvons-nous nous en dispenser sans risque ? Si non, comment y procéder ? »

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rès belles questions ! Elles soulèvent la nécessité, voire l’obligation d’appeler les bénédictions divines sur le Prophète Mouhammad et sa sainte Famille. Référons-nous d’abord au glorieux Coran. «Oui, Allah et Ses Anges prient sur le Prophète. O vous les Croyants ! Priez sur lui et appelez sur lui le Salut.» (Sourate al-Ahzâb, 33: 56) Les exégètes ont précisé le contexte de la révélation de ce sublime verset, son sens en ce qui concerne le Prophète (saw) et les ‘’Gens choisis’’ de sa Demeure avec leurs identités. Dans le Verset dont nous traitons ici, Allah annonce comme un Ordre obligatoire la Prière sur le Prophète et sur sa Famille. Une telle obligation réaffirme et rehausse la position des Ahl-ul-Bayt, et ne laisse aucun doute sur l'obligation faite à la Ummah de les révérer. Al-Fakhr al-Râzî a mentionné, dans son "Tafsîr al-Kabîr", l'explication de ce Verset faite par le Prophète. Il écrit à ce propos : «Lorsque l'on a demandé au Prophète : "O Messager d'Allah ! Comment prier sur toi ?", il a répondu : «Dites: "O Allah ! Prie sur Mouhammad et sur les Âle Mouhammad, comme Tu a prié sur Ibrâhîm et sur les Âle Ibrâhîm ; et bénis Mouhammad et les Âle Mouhammad comme Tu as béni Ibrâhîm et les Âle Ibrâhîm ; en effet, Tu es Digne de Louanges et de Gloire."» Et avant d'introduire ce hadith, il a exposé l'exégèse, l'interprétation, de ce Verset en faisant ce commentaire : «C'est la preuve, chez les Châfi'ites, que cet Ordre [de prier sur Mouhammad] est une obligation(56). Ainsi, la Prière sur le Prophète devient obligatoire ; tout en n'étant pas obligatoire en dehors du ‘’Tachah-hud’’, elle est obligatoire dans le ‘’Tachah-hud’’» (57). Et alRâzî de s'interroger : «Si Allah et Ses Anges prient sur lui [le Prophète], en quoi aurait-il besoin de notre prière ?» A cette interrogation, nous répondons que la prière sur lui ne soulève pas la question de savoir s'il a besoin ou non de notre prière ; autrement, il n'aurait pas besoin non plus de la prière des Anges, une fois qu'il a la prière d'Allah ! L'Ordre nous est intimé de prier sur lui, par compassion pour nous, car notre prière sur lui nous donne l'occasion de le glorifier afin qu'Allah nous en récompense. C'est pourquoi le Prophète a dit : «Quiconque prie sur moi une fois, Allah prie sur lui dix fois.» Dans "al-Dur al-Manthûr" d'alÇiyûtî, Abdur Razzâq, Ibn Abî Chî-

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bah, Ahmad, Abd ibn Hamîd, alBukhârî, Muslim, Abû Dâwûd, alTirmithî, al-Nasâ'î, Ibn Mâjah et Ibn Marduwayh ont rapporté de Ka'ab ibn 'Ajrah : «Un homme a dit : "O Messager d'Allah ! Pour ce qui est du salut sur toi, nous l'avons compris. Mais comment prier sur toi ?" Le Prophète répondit : "Dites : O Allah ! Prie sur Mouhammad et sur les Âle Mouhammad [la Famille de Mouhammad], comme Tu as prié sur Ibrâhîm et sur les Âle Ibrâhîm; en effet, Tu es Digne de Louanges et de Gloire."» Il y a, en dehors de ce récit, dix-huit hadith qui établissent que les Âle du Prophète lui sont associés dans la Prière, et ces hadith sont rapportés par les auteurs de Sunan et de recueils, en citant plusieurs Compagnons dont : Ibn Abbâs, Talhah, Abû Sa'îd al-Khidrî, Abû Hurayrah, Abû Mas'ûd al-Ançârî, Buraydah, Ibn Mas'ûd, Ka'ad ibn Umrah et Alî. A ce propos, Ahmad et al-Tirmithî ont rapporté de l'Imam al-Hassan ibn Alî que le Prophète avait dit : «L'avare est celui qui ne prie pas sur moi lorsque je suis évoqué chez lui» (58). Ainsi, les jurisconsultes s'accordent-ils pour affirmer l'obligation de la prière sur Mouhammad et sur les Âle Mouhammad pendant le ‘’Tachah-hud’’ de la prière rituelle (59) et l'obligation d'évoquer les Âle Mouhammad dans la prière. Lorsqu'on observe bien le Verset en question, on comprend clairement la raison d'être de cette Législation et de son caractère d'obligation, à savoir la glorification des Âle Mouhammad qu'Allah a purifiés totalement en les dépouillant de toute souillure, afin que la Ummah suive leur exemple, emprunte leur Voie, et résolve ses différends en se référant à eux. Ainsi, si la prière rituelle est considérée comme nulle et non avenue lorsqu'on omet de prier sur les Âle Mouhammad, c'est parce que ceuxci sont l'avant-garde de la Ummah et doivent être reconnus comme les exemples à suivre. Si leur Droiture n'était pas garantie, et si la justesse de tout ce qu'ils ont fait n'était pas incontestable, Allah n'aurait pas ordonné aux musulmans de toutes les époques de s'attacher à eux et de prier sur eux dans chaque prière rituelle. Cette répétition de la prière sur Mouhammad et les Âle Mouhammad, et l'obligation de la faire dans la prière rituelle, visent à attirer l'attention des musulmans, pendant chaque prière, sur leur importance, leur position et la nécessité de les suivre, de marcher sur leurs traces et de s'attacher à eux.

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amedi, 1er février 2014, s'est tenue la deuxième édition de la Journée mondiale du hijab. Des milliers de femmes, musulmanes et non musulmanes, ont participé à cette Journée de sensibilisation qui vise à se mettre dans la peau d'une femme voilée. Son objectif est double. D'abord, faire valoir le droit des femmes musulmanes à choisir le hija et le respecter. Ensuite, dénoncer l'islamophobie. D'après une étude récente, les actes discriminatoires envers les femmes musulmanes sont en hausse. Les actes islamophobes ont enregistré une hausse de 11,3% en 2013 contre 34% en 2012 et 28,02% en 2011, a souligné dimanche l’Observatoire national

ment le hijab. L'événement, qui a eu lieu dans plusieurs pays, a remporté un vif succès. Au Canada, les initiateurs de la Journée ont montré un réel dynamisme d'autant plus que le hijab fait débat, suite à la proposition de la charte de la laïcité québécoise. Malik Khan, l'un des responsables de la Journée, dénonce l'un des plus grand préjugés du hijab. Beaucoup de personnes pensent que les « femmes musulmanes le portent par obligation, ce qui n'est pas vrai », affirme-t-il pour le site d'information ‘’OnIslam’’. Des Australiennes ont aussi pris part à cette journée. Les organisateurs ont insisté sur la fraternité entre les femmes du pays et

contre l’islamophobie. Selon le rapport annuel de cet organisme qui dépend du Conseil français du culte musulman (CFCM), « ce sont 226 actes antimusulmans qui ont été enregistrés auprès des services de police et de gendarmerie pour l’année 2013″. Sur ce total, « cela représente une augmentation de 11,3%, la plus faible depuis 3 ans, mais hélas, même minime, cette dernière est de trop », précise le président de l’Observatoire, Abdallah Zekri, dans un communiqué. En effet, d'après le Pew Research Center, les données montrent qu'en 2012, dans plus de 32% de pays, des femmes ont été malmenées (psychologiquement, physiquement, et même législativement) pour avoir choisi de porter des tenues couvrantes et principale-

ceux du monde entier. C'était aussi l'occasion de montrer la diversité, même au sein des femmes musulmanes australiennes (différentes nationalités, profils, etc.), et de donner la parole aux concernées qui ont fait le choix de porter le hijab. Au Nigeria, des étudiantes se sont jointes au mouvement. « Le hijab est la modestie, le hijab est un honneur, le hijab est un b o u c l i e r contre le mal qui pénètre toutes les facettes de nos

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vies... » C'est en ces termes que Hajia Hafsa Badru qualifie le hijab dans un communiqué relatif à la Journée, pour le Daily Trust. D’Angleterre, Hong Kong, Brunei, Brésil, Macédoine, Croatie, Malaisie, USA, Mexique... sur le compte Tweeter de l'évènement, nous retrouvons de nombreuses photos des participantes des quatre coins du monde. Selon les organisateurs, plus d'un million de personnes étaient attendues à l'occasion de cet évènement. L’objectif de ce rassemblement était : lutter contre les préjugés qui entourent la pratique de l’islam. Cette initiative trouve son origine chez une femme, Nazma Khan, Américaine d’origine du Bangladesh qui, arrivée à 11 ans aux Etats-Unis, a longtemps été la cible de moqueries pour sa tenue. Ainsi, cette fondatrice raconte qu’en grandissant dans le Bronx, à New-York, elle a subi des discriminations à cause de son hijab. Elle s’est fait insulter à plusieurs reprises, notamment de Batman, de soumise et, bien sûr, de terroriste. Durant cette Journée, musulmanes et non musulmanes ont été invitées à tester le port du voile. Une expérience qu’elles seront ensuite amenées à partager ensemble. L’idée est de faire passer l’idée selon laquelle le voile islamique est un habit religieux, et non pas un vêtement qui incite à la soumission de la femme vis-à-vis de l’homme et ce, pour travailler à une meilleure entente entre les communautés religieuses. En effet, la " Journée mondiale du voile" invite toutes les femmes musulmanes ou non à se recouvrir le temps d’une journée pour encourager la tolérance religieuse à travers la planète. A travers cette Journée, la jeune fondatrice souhaite changer l’image négative que peut dégager le hijab pour beaucoup de personnes, et éviter que d’autres filles ou femmes en souffrent, comme elle.


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Vie de la communauté CELEBRATION DE LA SAINTE NAISSANCE DU NOBLE PROPHETE

Les Maliens aux avant-postes

A l’exception notoire d’une seule école islamique, toutes les autres tendances musulmanes au Mali ont célébré avec faste l’anniversaire de la sainte naissance du plus grand et dernier Messager d’Allah. C’est même une des traditions les plus établies dans le pays depuis des siècles. Pour honorer le noble Prophète, la grande majorité des musulmans maliens ont, en quelque sorte, quitté la réserve pour monter au front… aux avant-postes. Les adeptes de la sainte famille prophétique ont fait montre d’une mobilisation des plus joyeuses en la circonstance.

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ouhammad (saw) est le Prophète envoyé pour n’être que miséricorde pour toutes les créatures de l’univers. C’est Allah Luimême qui l’a proclamé ainsi dans le saint Coran. Jésus a également mis de la joie dans le cœur des enfants d’Israël en leur annonçant la venue après lui d’un Prophète dont le nom sera Ahmad (le Loué). Cela aussi, Allah l’a attesté dans le saint Coran. Toutes les raisons sont donc réunies pour faire du jour et du mois de la naissance du noble Prophète (saw) des moments privilégiés de joie, de réjouissance et d’espérance, tout comme le jour et le mois du martyre (10 Moharram ou Ashoura) des moments de tristesse et de deuil car en cette période, des ennemis de la sainte famille prophétique ont atrocement assassiné l’Imam Hussein (as) sur le désert brûlant de Karbala. Telles sont l’histoire et la motivation. De Diboli et à Labezzanga, sur plus de 1 241 000 km2, les musulmans maliens se sont réjouis durant l’anniversaire de la sainte naissance du noble Prophète (saw). Les chiites en particulier, qui vouent un amour viscéral à Mouhammad et aux 12 Imams immaculés de sa descendance, ont constitué la vitrine du joyeux événement. A Bamako, la capitale, le jeune Cheikh Chérif Mohammed Bayaya HAÏDARA dit Chouala, nouveau porte-drapeau de l’honorable famille du sublime Messager, a réuni plus de 14 000 personnes sur le Terrain Shaba de Lafiabougou au cours d’un prêche mémorable. Au Centre Zahra (as) du quartier de Sotuba ACI, Professeur Moussa Gaoussou Traoré et ses collègues ont invité du monde à se joindre à leurs étudiants pour fêter grandement l’évènement. A Nara, dans le Sahel occidental, le très charismatique vieux Cheikh Abba Aly DIALLO (78 ans et aveugle) a réuni à son domicile 314 fidèles venus de plusieurs villages pour quatre jours de festivités durant lesquels l’évocation des nobles caractères du Prophète et les éloges qui lui sont dues ont été les maîtres-mots. A Marakacoungo, à 80km de Bamako, l’autre vieux Cheikh Mamadou BAH dit Abou Tourab, a organisé, dans l’enceinte de son institution «Nâddi Hussein », haut lieu d’adoration d’Allah dans la zone, une cérémonie qui a mobilisé plus de 1 500 personnes dont les plus grandes notabilités de la localité. Il faut noter que le jeune Cheikh Almamy dit Souleymane DJIRE a quitté Bamako pour aller animer avec brio la conférence organisée par le vieux Cheikh Abou Tourab à Marakacoungo. Toujours à Bamako, l’Association Ahlul Bayt présidée par Cheikh Adam SANGARE a aussi tenu une assemblée qui a mobilisé une nombreuse foule dans le quartier de Korofina. A Sébénikoro, quartier à l’ouest de la ville, l’Agence DJANNATOU AHLIL BAÏT a réussi à drainer à son siège des centaines de fidèles où les femmes et les enfants ont ravi la vedette à tous les fidèles, prouvant que les mères, les épouses et leurs progénitures sont les plus ancrées dans l’amour du Prophète et de sa sainte famille. Quant au M.E.C.-Mali (Mouvement des Etudiants Chiites du Mali), il a organisé une cérémonie grandiose à laquelle de nombreux citoyens ont participé sous l’Acropole de l’Université de Bamako. Dans la banlieue de Bamako, c’est l’Association Thaqalayn qui a été le maître d’œuvre des festivités organisées dans la mosquée « Imam Djawad » de Niamana. Des dizaines de Bamakois sont venus se joindre aux habitants de la localité pour célébrer l’heureux événement anniversaire de la naissance du Prophète Mouhammad (saw). Vivement le mois de Rabi-ul-awwal 1436 H ! (à l’année prochaine !) Moussa TOURE

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n s’attend, en effet, ce mardi 11 février, à des foules de manifestants convergeant de toutes parts vers la place Azadi (Liberté) à Téhéran, haut lieu de la fierté et de la dignité retrouvée du peuple après plus de 2000 ans de monarchie marqués par des avatars multiples. L’endroit symbolise aussi l’honneur rétabli de l’islam et des musulmans du monde entier. Désormais, en l’Iran révolutionnaire, la religion de Mouhammad a sa forteresse, citadelle que tous les arrogants du monde savent imprenable. En clair, grâce à la grande victoire de la révolution conduite par l’Imam Khomeyni, l’islam et les musulmans ont recouvré leur souveraineté. Du retour à Téhéran de Rouhoullah Moussawi de son exil de 14 ans le 1er février 1979 à la proclamation, dix jours plus tard, de la République islamique jusqu’à nos jours, que d’eau a coulé sous les ponts ! Sans se proclamer ‘’grande puissance’’, l’Iran est devenu quand-même une puissance respectable sur l’échiquier international. Ses avis comptent, on tâte même son pouls avant d’entreprendre inconsidérément certaines actions sur la scène mondiale. Il ne viendra plus à l’esprit d’aucun stratège, d’aucun décideur, de se méprendre sur les capacités réelles d’Etat souverain de l’Iran. Ses progrès sont suffisamment visibles pour contraindre à la prudence les plus déchaînés contre les intérêts iraniens. La République islamique se pose aujourd'hui en chef de file de l'anti-impérialisme et pourfendeur de l'ordre injuste que font peser sur le monde les grandes puissances au sein du Conseil de sécurité de l'ONU. Pays assiégé et pourtant non agressif, l’Iran islamique l’est. Les ennemis occidentaux ont réussi à installer des bases militaires de première importance tout autour de la République islamique avec, on s’en doute, la complicité bienveillante de leurs alliés arabes et au-

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LA RÉPUBLIQUE ISLAMIQUE D'IRAN A 35 ANS

Elle est la citadelle imprenable de l’Islam

Sur le socle inoxydable de la Révolution de l’Imam Hussein (as) de l’An 61 de l’Hégire, s’élevèrent le 11 février 1979 les solides fondations de la nouvelle République islamique d’Iran. Depuis, c’est un success history jamais contrarié, au grand dam des ennemis de l’ennemi authentique. En effet, 35 ans après avoir été portée sur les fonts baptismaux par le vénérable Ayatollah Khomeyni, la République islamique d’Iran poursuit imperturbablement sa marche en avant, collectionnant les réussites dans tous les domaines. Pour ce 35ème anniversaire de la Révolution islamique, notre Rédaction a choisi de jeter un petit regard sur les capacités militaires du pays, gage de sa sécurité et de souveraineté. tres. Cependant, signe évident du ciel, aucun n’ose se hasarder à l’attaquer. L'embargo injuste imposé contre les forces armées de l'Iran depuis plus de trois décennies a plutôt contribué à la réalisation de projets créatifs et productifs, révélant les capacités du peuple dans l’autosuffisance : une valeur défendue par l’Imam Khomeiny et nécessaire pour la victoire du peuple iranien et de sa révolution. Ainsi, l’armée rappelle toujours que «le processus de réalisation de l'autosuffisance des forces armées est soumis aux directions d’actuel Guide suprême de la révolution islamique et commandant en chef des forces armées, l’Ayatollah Khamenei, qui a pris une décision importante à cet égard en annonçant le Jihad de l’autosuffisance dans les forces armées ». Pour sa part, l’armée iranienne a déclaré dans un communiqué, il y a quelques années seulement, que « les succès qui ont été réalisés dans le secteur de la défense reviennent à la créativité et à la diversification dans les usines de production et du ministère de la Défense » et que ces succès « ont renforcé la fierté du peuple iranien, les capacités des forces armées iraniennes et leur autosuffisance en matière de production militaire ». Alors, a poursuivi la même source, « ni le dialogue nucléaire ni aucun autre prétexte ne saurait changer les grandes lignes de la politique étrangère de la République islamique d’Iran. Le pays a les moyens de sa défense, il n’a nul besoin de secours extérieurs pour faire respecter sa souveraineté et son honneur. »

La marine iranienne a déjà procédé à plusieurs essais de nouveaux sous-marins, dont Fateh (Conquérant). Ainsi, puisque les bâtiments de guerre sont des armes stratégiques, ils seront construits, sans lassitude, en quantité suffisante. L’Ayatollah Sayyid Ali Khamenei, vénérable Guide suprême, pouvait donc tranquillement avertir, début novembre 2013, que « N’importe quel pays qui attaquera l’Iran doit se préparer à subir des représailles des forces armées iraniennes. Toute personne qui envisage d’envahir la République islamique d’Iran devra s’attendre à une réponse puissante de la Garde révolutionnaire iranienne et de l’armée. » Barack Hussein Obama est certainement le premier à comprendre cette menace et à en admettre le bien fondé. En conséquence, il ne cesse de brider les velléités martiales de s Netanyahou et autres Européens contre l’Iran. Le pays possède désormais un arsenal impressionnant que ses ennemis savent redouble. En matière de puissance de feu, la République islamique n’a nulle raison de se déconsidérer face à l’Amérique, encore moins face à la France et à la Grande Bretagne. Sa production militaire est ingénieuse et, à intervalles réguliers, s’offre la fierté d’exhiber de nouvelles armes performantes. De l’impressionnante galerie, on peut compter, entre autres, des filets de camou-

flage spéciaux capables de bloquer la vue à partir de l’espace, y compris des capteurs thermiques, et des radars de synthèse (SAR), en plus de plusieurs hélicoptères d’attaque Cobra, des Bell-205S et des 214S, et le MI-171S qu’ils ont acheté aux Russes il y a une décennie et qu’ils ont perfectionnés. Des experts israéliens ont même reconnu que l’Iran commence à produire des systèmes multi-couches qui compliqueront encore toute opération contre ses sites nucléaires. Missiles et roquettes La plus forte dissuasion de l’Iran est, bien sûr, ses capacités offensives sous forme de missiles et de roquettes. Cet arsenal menace directement n’importe quel point en Israël et en Europe, que ce soit par procuration dans les mains des alliés des Iraniens, le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien, ou des Iraniens eux-mêmes avec leurs missiles à longue portée. La plupart des experts (américains, européens et israéliens) s’accordent à dire que l’Iran a fait des progrès impressionnants

au niveau des fusées, ces dernières années, et a même dépassé la Corée du Nord dans certains domaines de son programme de missiles, en particulier en ce qui concerne les systèmes de guidage à carburant solide des moteurs. Pour ne citer qu’un exemple, au cours de l’exercice ‘’Grand Prophète 6’’, l’Iran a exposé des silos de missiles souterrains et a tiré un grand nombre de missiles surface-surface à des distances différentes. Une des fiertés de l’Iran est surtout le missile Shahab 3 d’une portée de 1.300 km. L’Iran a aussi le Qader, un missile de croisière – version améliorée du Shahab 3-qui peut atteindre une cible à 1.800 km. Une autre menace, plus importante encore, est le missile balistique Sejil (terre cuite), qui est, lui, encore au stade de développement. Il s’agit d’une fusée à deux étages à carburant solide avec une portée de plus de 2.000 km La défense navale Les Iraniens ont déployé de grands efforts pour contrecarrer une attaque navale. Après avoir passé des heures interminables au développement de systèmes de missiles antinavires, ils ont produit leur propre version à partir des missiles Chinois C-802, le Fars Khalij (golfe Persique) un missile antinavires contre les missiles balistiques, basé sur la technologie du Fatah-110 missile de surface-surface. Les deux armes font peser une menace tangible pour les navires de guerre ennemis, en particulier des navires de croisière américains près de la côte iranienne. Il y a quelques mois, l’Iran a dévoilé un nouveau missile de croisière avec un rayon de 200 kilomètres qui pourrait

être lancé à partir de navires ou de batteries au sol. Ils ont également annoncé le développement du Valfajr (L’Aube) un système de torpilles conçu pour transporter une ogive de 220 kg capable de frapper des navires de guerre de grande taille. « Si l’Iran doit faire face à ‘une attaque de grande envergure, il essayera de bloquer le Détroit d’Hormuz et coupera les routes maritimes du pétrole ». Cela, personne ne l’ignore et c’est un motif de frayeur pour les Occidentaux. Il faut rappeler que, fin début décembre 2012, les forces armées iraniennes ont réussi à capturer un drone américain que l’on croyait indétectable. C’est dire si la peur a changé de camps ou pas. Israël et l’Occident ne sont plus ainsi les seuls pays à se préparer pour une opération militaire de grande envergure contre les installations nucléaires de l’Iran. Les Iraniens, de leur côté, affûtent aussi leurs armes, en se tenant sur une défensive qui dissuade quotidiennement les plus enragés contre eux. Pas surprenant que les Occidentaux aient mis les bouchées doubles pour parvenir, le 24 novembre 2013 à Genève, à un accord sur l’épineuse question du nucléaire iranien. Toute une leçon. Pour parvenir à cette respectabilité, l’Iran islamique a mis de son côté tous les atouts. Vouant un culte quasi divin à la formation des citoyens, la République islamique compte aujourd’hui plus de 350 universités aux performations indéniables. C’est même peut-être le seul pays du monder à en posséder autant. Si bien que les enfants iraniens reçoivent, dans tous les domaines d’activités nécessaires à la vie de la nation, une formation rigoureuse. Aux plans militaire, scientifique, artistique, idéologique et politique comme dans les arts et métiers, les sciences sociales, morales et citoyennes, l’Iran se tient prêt : la République islamique ne se laissera surprendre par personne. La Rédaction

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