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n°40 du vendredi 30 mai 2014 (1er Cha’aban1435 H)

LE PROPHETE MOUHAMMAD (saw)

Comme un océan infini

CHA’ABAN 1435 H

Mois du Prophète de la miséricorde infinie

Cha’aban est un mois noble et qualifié comme étant le « mois du Prophète (saw) », lequel y jeûnait et reliait le jeûne de ce mois à celui du mois de Ramadan (c’est-à-dire qu’il jeûnait deux mois d’affilée). En effet, le noble Prophète disait : «Cha’aban est mon mois; quiconque jeûne un jour de mon mois aura obligatoirement droit au Paradis».

A

ujourd’hui, le monde de l’Islam a besoin, plus que jamais, de la revivification du souvenir du Prophète (saw). L’Humanité a besoin de ce même nom béni et de ses enseignements grandioses. Mais avant toute l’Humanité, c’est d’abord et surtout le monde de l’Islam qui doit reconnaître sa grande richesse spirituelle. Comme les nations qui, pendant des siècles ont dormi affamées sur leur richesse matérielles inconnues jusqu’à ce que les autres soient venues pour les piller, aujourd’hui le monde de l’Islam se heurte à de nombreux problèmes à côté de ses grandes sources spirituelles et ce, alors que ces sources pourront le sauver. Mouhammad est le Prophète béni : sa création est beaucoup plus élevée que toute l’humanité de toute l’histoire. Il a dépassé les frontières matérielles. Il est au-delà de ce que l’homme pourrait imaginer, sentir, comprendre par ses sens, son intelligence et ses expériences. Même s’il n’existait aucun verset et aucun hadith ou signe religieux, l’homme pourrait comprendre cette vérité par le raisonnement. C’est une notion très élevée. Ceux qui sont familiers avec ces notions pourront voir un très petit rayon de sa luminosité. Nous comprenons et percevons tout simplement cette créature bénie par nos sens. Dans ces mêmes dimensions que les hommes pourraient comprendre, il n’est pas comparable avec les grandes personnalités. Par exemple le vénéré Ali (béni soit-il) qui a attiré l’attention des élites du passé et d’aujourd’hui qui le considèrent comme un être fabuleux, cette même grande personnalité est comme un enfant et un élève devant le Prophète et luimême ne se prend pour rien devant le Prophète (saw). L’existence du noble Prophète est comme un océan infini où ’Ali (s) s’égare. Mais, grâce à Dieu, Ai Ibn Abi Tôlib (as) ne s’égare point dans cet océan de la miséricorde divine car il est la cité du savoir prophétique. Il sait donc bien nager dans l’océan insondable par les communs des mortels. De ce fait, l’on peut deviner la personnalité grandiose du Prophète (béni soit-il).

IN MEMORIUM

1989-2014

Il y a 25 ans, l’Ayatollah

Khomeiny nous a quittés !


Clin d’œil

Et si on discutait avec des preuves…

AhlulBaytic

Par Cheikh Souleymane dit Almamy Djiré

L’invocation de la demande de pardon (istigh-fâr)

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elon l'Imam al-Sâdiq (as), il n'est pas de croyant qui, commettant chaque jour ou chaque nuit jusqu'à quarante péchés majeurs, se repente sincèrement en récitant l'Istigh-fâr suivant sans qu'Allah ne lui pardonne (ses péchés) : “Astagh-fir-ullâh-allathî lâ ilâha illâ huwa-l-Hayy-ul-Qayyûmu, Badî`-ulsamâwâti wa-l-ardhi, thu-l-Jalâli wa-l-Ikrâmi, wa as'aluhu an yatûba `alayya.” (Je demande pardon à Allah, en dehors Duquel il n'y a d'autre Divinité que Lui, le Vivant, l'Auto-subsistant, le Créateur des cieux et de la terre, le plein-deMajesté et de Munificence, et je me repens auprès de Lui.) Autre invocation de la demande de pardon (istigh-fâr) Selon une chaîne de transmission considérée (de hadith) de l’Imam al-Bâqer (as) : « A celui qui invoque (Allah) de cette invocation trois fois après les prières obligatoires, avant qu’il ne déplace ses jambes, Dieu pardonne ses péchés même s’ils étaient de la quantité de l’écume de la mer : ‘’ Astaghfiroul-Lâha al-lazî lâ ilâha illâ houwa, al-Hayyou al-Qhayyoum zoul-djalâli wal ikrâmi wa atoûbou ilaïhi’’ ». La prière de l’Istighfãr Si tu constates des difficultés dans ta subsistance et des ennuis dans tes affaires, confie tes difficultés à Allãh et accomplir la prière de l’Istighfãr, laquelle consiste en deux rak’at: dans chaque rak’at récite la Sourate Al-Hamd et la Sourate Al-Qadr= Le Destin) suivie de la formule Astagh-fir-ullãh (je demande pardon à Allãh) quinze fois, puis fais le rukû’ (agenouillement) et récites-y la même formule dix fois, à la manière de la prière de Ja’far Al-Tayyãr (R)(1). Après quoi Allãh arrangera tes affaires. (2) Notes: 1.(R) = abréviation de radhiy-Allãhu ‘anhu (qu’Allãh soit satisfait de lui), formule de respect qu’on prononce chaque fois que l’on évoque le nom d’un Compagnon. 2. "Makãrim Al-Akhlãq", P. 328. Une invocation matinale Le Prophète (saw) disait : « Si tu as prié la prière du matin, dis dix fois : ‘’ Soubhânal-Lâhi al-azhîmi wa bihamdihi, wa lâ hawla wa lâ qhouwwata illâ bil-Lâhi, al-Aliyyi al-azhîmi’’ ». (Source : Mafâtih-oulDjinnâni)

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rère Madou : Entre nous, jeunes, nous ne devons accepter que la vérité. Discutons donc franchement. Cheikh Djiré : D’accord, avec des preuves, en toute sérénité. C’est ma condition. Frère Madou : Pourquoi vous, les chiites, vous vous accrochez seulement aux seuls Ahloul Baït (as) et vous délaissez les compagnons (‘’sahabas’’) du noble Prophète ? Ces derniers n’ont-ils aucun mérite ? Cheikh Djiré : Tu poses très mal le problème, frère Madou. La question est d’abord de savoir s’il y a d’évidentes raisons à ce que nous tenions nos pratiques religieuses des ‘’Ma’assoumines’’ (les Infaillibles, les Ahloul Baït-as) ; ensuite, il s’agit de savoir si tous les compagnons ont scrupuleusement respecté le Prophète dans sa personnalité et dans ses enseignements. Frère Madou : Explique-toi. Cheikh Djiré : Très bien. J’attire d’abord ton attention sur le fait que nul croyant ne doit se hasarder à minimiser la portée de la parole divine consignée dans le saint Coran, parole inoxydable, inaltérable. Or, justement, voici la parole d’Allah : « Au nom de Dieu, le Clément et le Miséricordieux… ‘’En vérité, Dieu veut seulement éloigner de vous la souillure, ô Gens de la Demeure [du Prophète, c’est-à-dire les Ahloul Baït (as)], et vous purifier totalement’’.» (Sourate

33 ‘’al-Ahzab’’, Verset 33). Inutile de te demander si tu peux rapporter du saint Coran pareille parole purifiant totalement autres personnes que les Ahloul Baït (as). Il n’y en a pas. Donc, il faut admettre que les seuls Êtres exemptés de péchés, de souillures de toutes sortes, d’erreur ou d’oubli, ce sont uniquement les Ahloul Baït (as), et cela de par la volonté consciente et savante d’Allah. Frère Madou : Soit ! Mais la famille du Prophète est très vaste : il y a ses oncles, ses épouses, etc. Cheikh Djiré : Grave erreur d’appréciation. Disons que tu as tout faux. Tu sais bien que la Sourate ‘’Tahrîm’’ (n° 66 du saint Coran), révélée après notre verset ci-haut cité qui purifie totalement les membres de la famille prophétique, accuse deux femmes du Prophète de s’être rebellées contre Son Messager…. Dieu merci, tu connais bien les subtilités de la langue arabe, celle du saint Coran en particulier. Fais appel à ta maîtrise de la grammaire arabe et à la logique pour relire le verset en question. Allah t’aidera alors à comprendre et à corriger ta lecture. En plus, même en ne faisant pas référence aux textes chiites, vos propres hadiths rapportés dans vos meilleurs ouvrages disent que ce verset a été révélé à propos d’Ahloul Baïtt (as), c’est- à-dire le noble Prophète, Ali, Fâtima, al-Hassan et al-Hussein (que la paix de Dieu soit sur eux !). C’était au moment de la Révélation. Par la suite, il est établi d’évidence que neuf derniers Imams immaculés sont issus d’Al-Hussein (as), ce qui nous donne les Douze Imams purifiés descendant du noble Prophète (saw). La Demeure prophétique comptera ainsi Quatorze Infaillibles, en comptant les 12 Imams, le noble Prophète et Fâtimatou-Zahra (as). Là-dessus, il n’y a aucune contestation possible, en tout cas pour un croyant honnête. Je te renvoie donc aux ouvrages suivants (sunnites et chiites) : Mousnad Ahmad (v:1, p:331 / v :4, p :107 / v:6, p:292 et 304); Sahih M o u s l i m (v:7,p:130); Sounan at-Tirmidhi (v:5, p :361); Adhdhourriyya att a h i r a an-nabawiyya de Dhalabi (p :108) ; As-Sounan al-koubra de Nisa’i (v :5, p :108 et 113) ; AlMoustadrak ‘ala as-sahihayn d'al-Hakem anNisabouri (v:2, p:416 /v:3, p:133, 146 et

147) ; Al-Borhan de Zarkachi (p:197) ; Fath-ul-Bari fi charh Sahih al-Boukhari de Ibn Hajar al-‘Asqalani (v:7, p:104) ; Ousol-ul-Kafi d'al-Kouleyni (v:1, p:287) ; Al-Imama wa at-tabsira de Ibn Babaweyh (p:47 , hadith :29) ; Al-Khisal de Cheikh as-Sadouq (p:403 et 550); Al-Amali de Cheikh at-Toussi (hadiths 438, 482 et 783),… Frère Madou : Est-ce que tu as vraiment lu tous ces ouvrages, toi ? Cheikh Djiré : L’important est que tu les lises, toi, avec les yeux et le cœur du vrai croyant. J’ai dit que ma condition, ce sont les preuves. Et puis, permets-moi de te citer le célèbre hadith : « Je laisse parmi vous les deux trésors (ath-thaqalayn) : le livre de Dieu et ma parenté (itratî), les gens de ma

demeure (ahloul-baït) ; ils ne se sépareront pas jusqu’à ce qu’ils viennent à moi au Kawthar (le Bassin paradisiaque) ». Ce hadith authentique est cité dans plusieurs ouvrages islamiques, parmi lesquels on peut citer: Sahih Mouslim (v: 7, p: 122), Sounan ad-Darami (v:2, p: 432), Mousnad Ahmad (v:3, p:14,17,26 et 59 / v: 4, p:366 et 371 / v:5 , p:182), Al-Moustadrak al-Hakem (v: 3, p: 109, 148 et 533),… Mais, curieusement, vous déformez en disant que le Prophète a dit « Je laisse le Livre de Dieu et ma pratique (sunnatî)» alors que cette version n’est attestée par aucune de vos six sources fondamentales (al-kutub-as-sitta). Vous prenez cette version uniquement dans « Muwatta’a » de Mâlik et dans la « Sîra » de Ibn HISHAM où elle apparaît toujours, à chaque fois, sans la moindre chaîne de transmission (isnâd), alors même que vous n’avez pas « Muwatta’a » de Mâlik et la « Sîra » de Ibn Hisham en haute considération. C’est quoi ça ? Je termine le sujet par le verset coranique, quand le noble Prophète Chuaïb (as) s’adresse à ses gens : « Ô mon peuple !, qu’en seraitil selon vous si je me fonde sur une preuve de mon Maître, et que Celuici m’accorde une belle part de Sa grâce ? Je n’entends guère me discréditer en faisant les choses que je vous défends. Je ne cherche qu’à vous rendre meilleurs, autant que je le puisse. Mon succès ne relève que d’Allah. Je me confie à Lui et vers Lui je reviens rependant. »

La Sakina n°40 du vendredi 30 mai 2014 (1er Cha’aban1435 H)


Actualité DIX-HUIT REPONSES DU ‘’MOALIM’’ DE L’HUMANITE

Dialogue entre un voyageur et le Prophète (saw)

Une fois, un voyageur vint voir le Prophète (saw) dans sa mosquée. Après les salutations, le Prophète (saw) lui demanda d’où est-ce qu’il venait. Le voyageur répondit qu’il était venu de très loin, juste pour avoir la réponse à quelques préoccupations… Le voyageur : Je ne veux pas que ‘’adhaab’’ (châtiment, malédiction) soit écrit sur mon compte. Le Prophète : Comportes-toi bien à l’égard de tes parents. Le voyageur : Je veux être connu comme une personne intelligente parmi les personnes. Le Prophète : Crains toujours Allah. Le voyageur : Je veux être compté parmi les favorisés d’Allah. Le Prophète : Récite le Coran chaque matin et soir. Le voyageur : Je veux que mon cœur soit toujours éclairé. (roshan et munawer) Le Prophète : N’oublie jamais la mort. Le voyageur : Je ne veux jamais être loin de la bénédiction d’Allah. Le Prophète : Traites toujours bien tes prochains. Le voyageur : Je ne veux jamais que mes ennemis réussissent à me faire du mal. Le Prophète : Aie toujours foi en Allah seul. Le voyageur : Je ne veux jamais être humilié. Le Prophète : Fais attention à tes actions. Le voyageur : Je souhaite avoir une longue vie. Le Prophète : Fais toujours du ‘’sile rahm’’ (la bonté envers tes liens de sang) Le voyageur : Je veux que ma subsistance s’accroisse toujours. Le Prophète : Sois toujours en état de ‘’wudhoo’’ (l’ablution). Le voyageur : Je souhaite

IN MEMORIUM Il y a 25 ans, l’Ayatollah Khomeiny nous a quittés ! C’est en effet le 03 juin 1989, à 87 ans, que le fondateur de la République islamique d’Iran a rendu le dernier souffle dans un hôpital de Téhéran. Celui qui s’appelle à l’état civil Rouhoullah Mussawi est issu d’une famille chérifienne (‘’les Sayyid’’) et avait vu le jour dans le petit village iranien de Khomeyn le 24 septembre 1902, date qui a correspondu au 20 Djoumada Thani du calendrier lunaire, jour anniversaire de la sainte naissance de Fâtimatou-Zahra (as), la noble fille du Prophète (saw) de l’Islam, qui épousa l’Imam Ali Ibn Abi Tôlib (as) et de mariage béni seront issus les onze autres Imams (as) de la lignée sanctifiée du dernier et plus grand des Messagers d’Allah.

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rester libre de l’adhaab dans la tombe. Le Prophète : Portes toujours des habits purs (propres). Le voyageur : Je ne veux jamais être brûlé en enfer. Le Prophète : Contrôle tes yeux et ta langue. Le voyageur : Comment faire pardonner mes péchés? Le Prophète : Demande toujours pardon à Allah avec beaucoup d’humilité. Le voyageur : Je veux qu’on me respecte toujours. Le Prophète : Ne tends jamais la main aux gens. Le voyageur : Je veux être toujours honoré. Le Prophète : N’humilie jamais ou ne rabaisse jamais quelqu’un. Le voyageur : Je ne veux pas être serré par la tombe (pression dans la tombe). Le Prophète : Récite souvent la surate el mulk. Le voyageur : Je veux que

ma richesse accroisse. Le Prophète : Récite sourate el waqia. Le voyageur : Je veux être dans la paix et en sécurité le jour du jugement. Le Prophète : Fais le zikr (rappel et invocation d’Allah) du déclin du soleil jusqu’à la nuit. Le voyageur : Je veux être bien attentif et concentré pendant la prière. Le Prophète : Fais toujours ‘’wudhoo’’ (les ablutions) avec attention et concentration. Quelle belle leçon vient de vous être dispensée! Admirez-en la pédagogie. Rassoulallah (saw) a dit : « Faites passer ma parole à tout le monde, même si c’est un seul mot. » Ainsi, vous êtes priés, chers lecteurs, de faire passer cette leçon à tous vos parents et amis. Qu’Allah nous aide à emprunter le chemin que Lui et son Prophète (saw) nous ont enseigné. Et que le Seigneur des mondes nous bénisse tous, nous les musulmans du monde !

ouhoullah Moussawi, qui sera mondialement connu sous les noms de l’Ayatollah Khomeiny et de l’Imam Khomeiny, a été un leader essentiellement musulman. Tout son combat a été, en effet, exclusivement au service de la cause d’Allah. Son adieu au peuple croyant d’Iran fut ainsi exprimé en quelques simples mais combien lourds d’appel à l’attachement au Créateur suprême, Allah le Très-Haut : « Je m’en vais, mais je vous laisse en héritage le devoir sacro-saint de vous soulever pour Allah chaque fois qu’il le faut. » Pour lui, l’homme ne peut avoir aucune excuse pour se défausser de ses responsabilités vis-à-vis du Seigneur des univers. Mû au quotidien par cette conviction forte, il s’efforça toute sa vie durant d’imiter les Prophètes, en particulier celui de l’Islam, en s’astreignant à la piété vraie et à l’adoration sincère. « L’univers est la cour divine, ne commettez pas de péché en présence de Dieu », répétait-il sans relâche aux fidèles. Et il appelait la communauté croyante à ne fonder son espoir et ses espérances que sur Allah, le Seul qui mérite d’être craint, à l’exclusion totale des puissances sataniques qui ont fait main basse sur notre planète : « Ne craignez personne sauf Dieu ; ne comptez sur personne sauf Dieu… Toutes les attitudes et tous les actes consistent à gagner la faveur du Créateur et à accomplir pour Dieu, que ce soit en prison, en exil, ou au plus haut degré du pouvoir, les services qu’Il agrée ». En cela, sa prédication fut conforme à sa conduite. Il ne transigea jamais avec les valeurs divines. Politique éclairé, l’Ayatollah Khomeiny le fut pour le bonheur de l’Islam. Il mit toujours en avant la noblesse et la grandeur des idéaux que la religion musulmane exige des musulmans. Il aborda l’ensemble des problèmes qui assaillent la vie des musulmans et y suggéra les

Le noble Prophète (saw) vu par Gandhi (penseur, homme d’Etat et leader nationaliste indien, 1869-1948) :

«

Je deviens plus convaincu que jamais que ce n’était pas par l’épée que l’Islam s’est fait sa place à l’époque. C’était la profonde simplicité, l’auto-effacement prononcé du Prophète, la scrupuleuse application des engagements, son intense dévotion envers ses amis et fidèles, ainsi que son intrépidité, son courage et sa confiance absolue en Dieu et en sa mission. C’est grâce à tout cela, et non à cause de l’épée, que tous les obstacles ont pu être surmontés. »

La Sakina n°40 du vendredi 30 mai 2014 (1er Cha’aban1435 H)

solutions les plus pertinentes. Il fit de la question palestinienne une priorité et décréta le dernier vendredi du mois de Ramadan « Journée Mondiale d’AlQhods » afin que chaque musulman ait ce jour une pensée pieuse pour la libération de la sainte ville de Jérusalem où est édifiée la Mosquée d’Al-Aqsa, qui fut la toute première ‘’qibla’’ de l’Islam et est aujourd’hui le troisième lieu saint de l’Islam, après la Mecque et Médine. Par ses sages exhortations et conseils, il amena le peuple croyant libanais et ses leaders à plus d’organisation et d’engagement pour la défense de l’Islam et de ses terres, au point que le Hezbollah s’érigea en un mouvement de résistance patriotique et religieux qui ne tardera pas, 30 ans plus tard, à devenir une force de frappe et une puissance respectable et respectée tant au Proche et Moyen Orient que dans la géopolitique mondiale. Pour ce qui est de l’unité de la ‘’oummah’’ islamique, l’Ayatollah Khomeiny émit plusieurs idées généreuses pour sa réalisation. L’une d’elle est qu’il instaura la « semaine de l’unité islamique » entre le 12 et le 17 du mois lunaire ‘’Rabî-ul-awwal’’ qui a vu naître le noble Prophète (saw). Partant de la certitude que « Le gouvernement islamique est le gouvernement de la loi divine sur le peuple », l’Imam Khomeiny instaura en Iran, après le triomphe de la Révolution islamique, un gouvernement authentiquement islamique, d’une manière que les démocraties occidentales basées sur « le pouvoir issu du peuple pour le peuple » ne purent critiquer. Bref, grâce à l’Ayatollah Khomeiny, nul ne peut plus se hasarder à s’en prendre aunoble Prophète (saw) et au saint Coran. Sa vie, 25 ans après son rappel à Dieu, demeure une encyclopédie pour les chercheurs dépouillés de suffisance, de préjugés et d’arrogance. Il repose auprès des saints martyrs de la bénie Révolution islamique iranienne à ‘’Beheshti Zahra (as)’’ (Cimetière Zahra) près de Téhéran. Dors en paix, Grand soldat de l’Imam Al-Mahdi (as), sous le regard bienveillant et admiratif de l’ensemble des Ahloul Baït (as) ! Moussa E. Touré

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Témoignages ‘’LA SAKINA-ACHOURA’’ A 40 NUMEROS AU COMPTEUR : NOS LECTEURS TEMOIGNENT

Mme DEMBELE Oulématou SOW

Balla Oumar CISSE

Présidente Nationale de la FENACOF-MALI « NYEDA KURA » (Fédération Nationale des Collectifs d’Organisations Féminines du Mali), « FENACOF-MALI NYEDA KURA, un Espoir pour les Femmes du Mali ! » , Chevalier de l'Ordre National du Mali Ambassadrice de la Paix (de la Fédération pour la Paix Universelle: FPU) Commissaire à la Commission « Dialogue et Réconciliation » Vice-présidente de la COMADE (Coalition Malienne des Droits de l'Enfant) et

Conseiller des Affaires Etrangères au Ministère des Affaires Etrangères, de l'Intégration Africaine et de la Coopération Internationale, Direction Asie et Océanie Département Moyen-Orient et Océanie.

du Groupe des Femmes Leaders du Mali

« Je souhaiterais toujours recevoir ‘’La sakina-Achoura’’ pour… mieux connaître mon Prophète et sa vie.» Je tiens à féliciter très honnêtement toute l’Equipe de l’Agence ‘’DJANNATOU AHLIL BAÏT’’ pour la production de ‘’La SakinaAchoura’’, un journal qui m'a permise de comprendre beaucoup de choses sur ma religion. La dernière édition (n° 39), qui est très intéressante à tous points de vue, m'a enseignée en particulier le passé lointain de l’Islam et les significations des fêtes religieuses. La lecture du journal est captivante et, comme un roman, on est toujours pressé de connaître la suite. J'aime connaître très ardemment ma religion. A cet effet, je souhaiterais toujours recevoir ‘’La Sakina-Achoura’’ pour m'informer, pour me cultiver, pour mieux connaître mon Prophète et sa vie. Bon vent à la revue et que Dieu vous bénisse ! AMEN !

Chahana Takiou Directeur de publication des journaux « 22 Septembre » et « Les Echos du Parlement »

« Il n’y a dans ‘’La Sakina-Achoura’’, journal typiquement islamique, aucune incitation à la haine. C’est très important. »

‘’La Sakina’’ va donc avoir 40 numéros mensuels au compteur ! Cela fait déjà au moins trois ans. Je dis ‘’Bravo !’’. Quand notre grand-frère Amadou a tout abandonné pour aller faire un journal islamique, je me suis franchement demandé ce qui lui arrivait. Aujourd’hui, au vu du résultat, je suis soulagé, Dieu merci. ‘’La Sakina’’ est devenu un journal utile pour bon nombre de Maliens, la communauté musulmane en particulier. Il nous fait découvrir les enseignements de l’Islam original que beaucoup d’entre nous, même musulmans convaincus, ignorent maintenant. Il est bien écrit et bien présenté. Je note en plus qu’il n’y a dans ce journal typiquement islamique aucune incitation à la haine. C’est très important.

Salâmou alaykoum ! Je tiens à adresser mes vives et sincères félicitations à Monsieur Amadou Diallo et à toute l’Equipe de l’Agence ‘’DJANNATOU AHLIL BAÏT’’ pour la bonne qualité du n° 39 du journal ‘’La Sakina-Achoura’’ consacré au mois de Radjab et à la noble et haute personnalité de l’Imam Ali (as), le Successeur légitime du vénéré Prophète Mohammed (saw). Ma joie est d’autant grande que j’attends avec ferveur le prochain numéro (N°40) qui, j’imagine, sera consacré au mois de Cha’aban, mois dédié à notre incomparable Prophète Aboul Qassim. En tant que musulman un tant soit peu averti des valeurs inestimables que recèle le nombre 40 dans notre religion (Mohammed a été investi Prophète à 40 ans, des hadiths nous incitent à purifier notre foi durant 40 jours pour mériter de la grâce divine, etc.), j’ai tout lieu de croire que le tout prochain numéro de ‘’La SakinaAchoura’’ sera celui du couronnement d’une action salutaire entreprise difficilement par Monsieur Amadou Diallo. Oui, avec déjà 40 numéros mensuels au compteur, cela fait plus de trois ans d’existence ; mais c’est surtout la preuve que le journal a prouvé sa pertinence dans un espace médiatique national plutôt bondé de journaux politiques, de faits divers et autres. ‘’La Sakina-Achoura’’ est

même un organe d’informations islamiques devenu une bénédiction pour l’ensemble des musulmans de notre pays. Au cours de mes voyages, j’ai pu me rendre compte que son audience a dépassé les frontières du Mali. J’en suis fier comme Malien, comme Africain et comme musulman dans le monde. D’autre part, je voudrais signaler que j’ai lu avec beaucoup d’intérêt le Magazine ‘’Achoura, une grâce pour l’humanité’’ écrit admirablement par Amadou Diallo et qui projette une vraie lumière sur ce sujet. Je l’invite à prendre souvent la plume pour traiter d’autres sujets avec la même approche intellectuelle.

El Hadj DJIGUIBA KEITA dit PPR (Prêt Pour la Révolution) Ancien Ministre de la Jeunesse et des Sports, Secrétaire Général du PARENA (Parti de la Renaissance Nationale)

« Grâce à ‘’La Sakina-Achoura’’, je connais maintenant mieux l’Imam Ali, ce compagnon pas comme les autres de notre Prophète. »

SAWADOGO Souleymane Médecin, Bamako, Mali

« Je trouve que le contenu du journal est assez stéréotypé » Je vous remercie de votre courage à nous faire parvenir votre journal. J’apprécie cette approche de votre équipe. Quant au contenu du journal, je trouve que c’est assez stéréotypé. Il serait intéressant de diversifier le contenu avec, par exemple, des sujets d’ordre général. Aussi, le comité de rédaction pourra redoubler de vigilance pour certaines fautes qui se glissent souvent dans le texte. Je vous souhaite bon courage.

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« ‘’La Sakina-Achoura’’ est une bénédiction pour l’ensemble des musulmans de notre pays. »

Bien Cher Amadou Diallo, Dans l'attente fébrile du No 40 de cette revue islamique, je voudrais te dire tout le bien que j'éprouve en lisant ‘’La Sakina’’. En effet, chaque numéro est une belle occasion de révision coranique pour moi. Les extraits des hadiths, les zikrs et autres rappels de l'histoire et de la vie du Prophète Mohamed (PSS) et de ses grands compagnons dont l'Imam Ali ont fait de moi un " accroc " de cette revue. J'avoue que j'étais assez ignorant de la vie de l 'Imam Ali et, aujourd'hui, le jeune El Hadj que je suis, n'est plus "perdu" dans les débats sur Ali, ce compagnon pas comme les autres de notre Prophète. J'ai plus récemment découvert, en tant qu'homme politique, la bonne appréciation d'un haut responsable de l'UMP (Opposition française) relative à la normalisation des relations de la République Islamique avec l'Occident. Les Occidentaux se rendent compte que ce

grand pays à l'histoire millénaire ne pliera jamais l'échine et saura toujours trouver les ressources nécessaires à son épanouissement et à sa grandeur. Les fameuses sanctions viennent de montrer leurs limites. L'histoire de l'Iran continue. Je te souhaite un bon compagnonnage avec ce grand pays.

La Sakina n°40 du vendredi 30 mai 2014 (1er Cha’aban1435 H)


Témoignages ‘’LA SAKINA-ACHOURA’’ A 40 NUMEROS AU COMPTEUR : NOS LECTEURS TEMOIGNENT

Mamadi Tounkara : Jeune Magistrat « ‘’La Sakina’’ m’a appris que l’islam donne au mariage des clauses très progressistes. » Je lis le journal ‘’La Sakina’’ depuis longtemps. Je trouve que c’est un excellent journal islamique. Les articles qui y sont publiés sont de très bonne qualité. Je ne suis pas surpris de constater que le journal s’impose de plus en plus dans l’espace médiatique malien. Il a la particularité d’avoir une ligne éditoriale claire, uniquement basée sur le traitement logique des sujets islamiques pour la bonne compréhension des principes de la religion musulmane. J’en veux pour preuve le n° 38 du 20 avril 2014 dans lequel le Sénégalais Chérif M’Ballo a fait un très bon article, écrit avec savoir et pédagogie, sur le mariage temporaire. J’avoue que je ne savais rien de cette pratique que certains, sans aucun fondement, se mettent à dénigrer, la taxant de pratique interdite par la religion musulmane. A la lecture de l’article de M. M’Ballo, qui donne à l’appui toutes les références coraniques, je crois plus que jamais à la légalité du mariage temporaire. En ma qualité de magistrat, j’ai compris que l’islam donne au mariage des clauses très progressistes. J’ai même incité beaucoup d’amis et de collègues à lire ledit article. Je suis heureux d’affirmer que tous ceux

Député à l’Assemblée nationale

« ‘’La Sakina’’ est un instrument pédagogique qui permet au plus grand nombre de nos concitoyens de mieux connaître l’Islam de la famille du Prophète et les valeurs sublimes qui y sont attachées… » Je pense qu’un journal islamique comme ‘’La Sakina’’, dans un vieux pays musulman comme le Mali, doit être largement diffusé et mis à la disposition de toutes les élites. C’est un instrument pédagogique qui permet au plus grand nombre de nos concitoyens de mieux connaître l’Islam de la famille du Prophète et les valeurs sublimes qui y sont attachées, à savoir l’adoration permanente du Seigneur Allah, la paix, l’humanisme, la sociabilité, la droiture, l’honnêteté… A mon avis, tous les hommes politiques du Mali doivent être abonnés à ce journal. Bon courage à l’Equipe qui le produit.

qui l’ont lu sont désormais convaincus comme moi que le mariage temporaire n’est pas interdit. J’invite le journal ‘’La Sakina’’ à persévérer dans la voie qu’il s’est tracée. L’Islam dans notre pays a absolument besoin d’un organe comme celui-ci. Bon vent à La Sakina !

Sékouba Dansoko : Agent municipal (Bamako) « A chacune des éditions du journal, j’apprends de nouvelles choses qui me rendent l’Islam davantage sympathique, voire indispensable. »

J’ai mis du temps à m’intéresser au journal ‘’La Sakina’’ que je considérais comme

Honorable Moussa Diarra :

un organe de propagande islamiste, potentiellement djihadiste et terroriste. Par la suite, j’ai remarqué que chaque fois qu’une dizaine d’exemplaires arrivent à la Mairie, les gens se ruent dessus et le lisent avec attention. Puis, la demande est devenue plus importante, on s’impatiente pour le prochain numéro. Alors, je m’y suis mis à mon tour et j’ai vite compris que c’est un journal d’un type nouveau, un journal islamique qui parle de la famille du Prophète avec beaucoup de hauteur. Depuis, j’en suis devenu un lecteur assidu et, à chacune des éditions du journal, j’apprends de nouvelles choses qui me rendent l’Islam sympathique, voire indispensable. C’est ça toute la différence de ‘’La Sakina’’ avec tous les autres journaux d’information que nous connaissons. Je ne peux que féliciter toute l’Equipe qui le produit.

Mademoiselle la « Grande Sauvée » : Diplômée en…

« Nous avons régularisé notre situation… »

Tonton Diallo, je t’envoie ce mot pour témoignage. Mais, s’il te plaît, ne publie pas mon nom ou ma photo, j’en aurais honte. Mon témoignage est quandmême important à être rendu public. En effet, je suis une jeune diplômée, musulmane convaincue. A mon âge (plus de 24 ans), je suis encore célibataire. Comprends bien le reste que je ne saurai t’exprimer clairement, cher Tonton. Et pourtant, je porte le ‘’hidjab’’, je prie régulièrement, j’observe le jeûne de chaque lundi et jeudi, le jeûne des 13, 14 et 15 des mois lunaires. Mais, pour ce qui est de ce que je n’ose pas te dire clairement, mon ami m’amène dans les chambres de passe, chez les Chinois. Voilà, c’est dit. Puis, ma mère a lu le n° 38 de ton journal ‘’La Sakina’’ dans lequel un Sénégalais (Chérif M’Ballo) a écrit un excellent article sur le mariage temporaire. Elle me l’a montré et elle m’a recommandé d’aller te voir. Je n’ai pas pu… Ma mère et moi avons décidé de discuter avec mon ami. Mon père a surpris notre discussion et, à notre grande surprise, il a dit qu’il connaît le type de mariage dont nous parlions et que c’est ce que faisaient tous

les grands mar a b o u t s d’Afrique il y a des dizaines d’années. Bref, en accord avec mes parents, mon ami et moi avons régularisé notre situation. Tu comprends, Tonton… Et puis, dans le n° 39, nous avons noté les références dans les s o u r c e s connues chez nous et nous avons fait vérifier. Tu vois, Tonton, je suis devenue la Grande Sauvée de Bamako. Mon témoignage est pour toutes mes sœurs. Dernière nouvelle, mon ami envisage d’évoluer vers le mariage à durée indéterminée. Quand cela se précisera, c’est moi-même qui irais t’informer. Encore une fois, ne publie pas mon nom. Merci pour tout.

Moussa Wélé Diallo : Professeur de Lettres au « Lycée Cheikh Anta Diop » de Bamako « ‘’La Sakina’’ nous permet de nous familiariser avec les précieux enseignements du chiisme, valeurs sauvegardées dans la sainte famille du Prophète. » A quelqu’un comme moi habitué de s’informer sur l’actualité internationale à travers les médias occidentaux, les entités comme l’Etat iranien et le Hezbollah libanais apparaissent toujours sous les traits d’un Diable avec des cornes effrayantes. De la même manière, on est vite amené à considérer Ali Khamenei, le Guide de la Révolution iranienne, et Hassan Nasrallah, le Leader de la Résistance libanaise, comme les plus grands chefs terroristes du monde, hostiles à l’Occident, à la démocratie et au progrès. Mais non ! Grâce au journal ‘’La Sakina’’,

on comprend facilement que ces deux hautes personnalités sont, en réalité, de vrais musulmans, de patriotes sincères et engagés ainsi que des résistants prêts à aller jusqu’au sacrifice suprême pour défendre leurs terres et leurs patries, leur foi et leur religion. Comme c’est admirable ! En plus, ‘’La Sakina’’ nous permet de nous familiariser avec les précieux enseignements du chiisme, valeurs sauvegardées dans la sainte famille du Prophète. Dans cette mission, le journal a l’avantage d’être bien écrit et bien présenté. Félicitations.

La Sakina n°40 du vendredi 30 mai 2014 (1er Cha’aban1435 H)

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Foi et adoration ASSALÂMOU ALAYKOUM, CHEIKH SANGARÉ ! Le lien entre le saint Coran et la Famille du Prophète (saw). Eminent Cheikh, on nous parle de lien indéfectible entre le saint Coran et la Famille du Prophète. Est-ce vrai ?

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’est vrai et il faut bien le savoir. Le hadith dit des ‘’Thaqalayn’’ (les deux choses lourdes) est l'une des traditions du Prophète (saw) les plus rapportées par les sources islamiques. Il figure dans les premières compilations effectuées par les auteurs sunnites, et ses chaînes de transmetteurs sont parmi les plus crédibles et les plus dignes de foi. En voici le texte : « L'Envoyé de Dieu a dit: "Je vous laisse (après ma mort) les deux choses les plus lourdes : le Livre de Dieu et ma descendance, les Gens de ma Maison. Ils ne se sépareront jamais jusqu'à ce qu'ils me rejoignent au Kawthar (Bassin paradisiaque). Tant que vous les suivrez, vous ne vous égarerez jamais." » (Rapporté par Muslim, Tirmidhi, al-Hâkim, ibn Hanbal, ibn Sabbâgh al-Mâlikî, al-Gandji alChâfi'i, etc.) Les sources chiites et sunnites soulignent toutes que, jusqu'à la fin de sa vie, le noble Prophète (saw) n'a jamais cessé d'insister sur la relation profonde entre ces deux bases de l'Islam que sont le Coran et sa Famille. Cette tradition est, par conséquent, un résumé du programme tracé aux musulmans. Même si elle se présente différemment dans sa forme, d'une source à l'autre, cette tradition ne perd jamais son contenu essentiel : souligner la relation indéfectible qui existe entre le Coran et la Famille prophétique. Parlant des Ahlul Bayt (c’est-à-dire les Gens purifiés de la Famille du Prophète), Ibn Hadjar, le célèbre auteur sunnite, a rapporté une parole du Prophète (saw) disant : "Ne les précédez pas (les imams) car vous périrez à cause de cela; et ne soyez pas en retard sur eux, car vous périrez aussi; et ne leur enseignez pas, car ils sont plus savants que vous." L'imam ‘Ali a, pour sa part, dit: "C'est par eux que vit la science et meurt l'ignorance. Leur magnanimité (Hukm) vous informe de leur savoir; leur extérieur de leur intérieur; leur silence des sagesses de leur parole. Ils ne s'opposent pas à la Vérité et ne divergent pas à son propos. Ils sont les piliers de l'Islam et les refuges de ceux qui cherchent protection. C'est par eux que la Vérité est revenue à sa place et que le Mensonge (bâtil) a été chassé de son rang, et que la langue du mensonge a été arrachée. Ils ont attaché la religion de façon qu'ils la comprennent en toute conscience et de façon qu'ils la préservent de l'erreur, non comme la fixerait celui qui l'entendrait par ouï - dire ou la transmettrait par sa langue. Ceux qui rapportent (par la langue) la science sont nombreux, mais ceux qui la gardent sont très peu." (Nahdjul Balâgha, sermon 145) Pour une meilleure compréhension du hadith dont nous venons de parler, qu’il me soit permis d’enchaîner le hadith dit de ‘’al-Safinah’’. En effet, si le hadith ‘’al-Thaqalayn’’ place les Ahl-ul-Bayt (as) aux côtés du saint Coran, en raison de la charge à Eux (as) dévolue de le protéger, de l'expliquer et d'éclairer ses équivoques, ses secrets et son contenu, le hadith ‘’al-Safînah’’ indique à la Ummah

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CHA’ABAN 1435 H

Mois du Prophète de la miséricorde infinie De la précellence du mois de Cha’aban

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qu'ils sont, après le Prophète (saw), le Bateau de sa Délivrance et la source de son Salut. Par conséquent, ne pas monter à bord de ce Bateau conduirait les retardataires et les manquants au naufrage et au dépérissement. Manquer de les (les Ahluul-Bayt) suivre équivaut à manquer le Bateau de sauvetage conduisant aux rivages de la Guidance et du Salut. Qu’est-ce donc le hadith ‘’al-Safinah’’ ? Selon Râfi', le serviteur d'Abû Tharr, cité par al-Chibrâwî al-Châfi'î : «Un jour, Abû Tharr est monté sur le seuil de la Ka'bah et a tenu l'anneau de la porte, en s'écriant : "O gens ! Celui qui me reconnaît, tant mieux. Et celui qui ignore qui je suis, qu'il sache que je suis Abû Tharr ! J'ai entendu le Messager d'Allah dire : "Les Gens de ma Maison sont comme le Bateau de Nûh [Noé] : celui qui y monta fut sauvé et celui qui le manqua fut jeté dans le Feu." J'ai également entendu le Messager d'Allah dire : "Considérez que les Ahl-ul-Bayt sont, par rapport à vous, ce que la tête est au corps et ce que les yeux sont à la tête, car le corps ne peut trouver le bon chemin que grâce à la tête, et la tête ne peut trouver son chemin que grâce aux yeux."» Selon Abû No'aym, citant Sa'îd ibn Jubayr, citant Ibn 'Abbâs, le Messager d'Allah a dit : «Les Gens de ma Maison sont auprès de vous comme le Bateau de Nûh : celui qui est monté a été sauvé, et celui qui l'a manqué s'est noyé.» Toujours selon Abû No'aym : «Ce hadith est relaté par al-Hâkim dans "Mustadrak al-Çahîhayn" (tome II, p. 343) en disant que ce hadith est sain (Çahîh) selon la condition de Muslim, et il est raconté par al-Muttaqî dans "Kanz al'Ummâl" (tome VI, p. 216) et par al-Haythamî dans son "Majma'" (tome IX, p.168). Il est aussi relaté par Muhib al-Dîn al-Tabarî dans ses "Thakhâ'ir" (P. 20). Il est relaté par al-Khatîb al-Baghdâdî dans son "Ta'rîkh" (tome XII, p. 19).» Selon Abû No'aym encore, citant une chaîne remontant à Anas ibn Mâlik, qui a témoigné : «Le Messager d'Allah a dit : "Moi et les Gens de ma Maison sommes comme le Bateau de Nûh : celui qui y est monté a été sauvé et celui qui l'a manqué s'est noyé."» Abû No'aym écrit aussi, à propos de ce hadith : «Il est également relaté par al-Çiyûtî (ou Souyoûti) dans "al-Dur al-Manthûr", à l'appendice du ‘’tafsîr’’ de cette Parole d'Allah : « "Nous avons dit : "Entrez dans cette cité; mangez de ses produits à satiété, partout où vous voudrez; franchissez-en la porte en vous prosternant et dites : "Pardon !" Nous vous pardonnerons vos péchés..."»(105) avec ce commentaire : «Selon Ibn Chaybah, 'Alî ibn Abî Tâlib a dit : "Nous sommes pour cette Ummah comme le Bateau de Nûh et comme la porte du Pardon."» Encore et toujours selon Abû No'aym, rapporteur de ce hadith : «Il est relaté par al-Muttaqî dans "Kanz al-'Ummâl" (tome VI, p. 216) dans la version suivante : "Les Gens de ma Maison sont pour vous comme le Bateau de Nûh : celui qui y est monté a été sauvé et celui qui l'a manqué a péri; et comme la porte du pardon chez les Banî Isrâ'îl", et avec ce commentaire : "rapporté par alTabarânî, citant Abî Tharr."

ha’aban est un mois noble et qualifié comme étant le « mois du Prophète (saw) », lequel y jeûnait et reliait le jeûne de ce mois à celui du mois de Ramadan (c’est-à-dire qu’il jeûnait deux mois d’affilée). En effet, le noble Prophète disait : «Cha’aban est mon mois; quiconque jeûne un jour de mon mois aura obligatoirement droit au Paradis». L’Imam al-Sâdiq (as) dit : «Lorsque le mois de Cha’aban arrivait, l’Imam alSajjâd (as) réunissait ses compagnons et leur déclarait : « O mes compagnons! Savez-vous ce qu’est ce mois? C’est le mois de Cha’aban dont le Prophète (saw) disait : ‘’C’est mon mois’’. Jeûnez donc pendant ce mois par amour pour votre Prophète (saw) et pour vous rapprocher de votre Seigneur. » Je jure, par Celui qui détient mon âme, que j’ai entendu l’Imam al-Hussein (as) dire : « Quiconque jeûne le mois de Chabân par amour pour le Prophète (P) et pour se rapprocher d’Allah, Allah l’ai-

mera, le rapprochera de Sa Grâce le Jour du Jugement et le destinera obligatoirement au Paradis ». Safwân al-Jammâl rapporte : «L’Imam al-Sâdiq (p) me dit un jour : “ Incite les gens autour de toi à faire le jeûne pendant le mois de Cha‘bân ”. Je lui demandai alors : “ Que je te sois sacrifié! Y a-t-il quelque chose de particulier dans ce mois? ”: “ Oui bien sûr! Lorsque le croissant du mois de Cha‘bân apparaissait, le Messager d’Allah ordonnait à un crieur de proclamer : « O Habitants de Yathrib (Médine)! Je suis le Messager d’Allah auprès de vous. Sachez que le mois de Cha’aban est mon mois. Qu’Allah entoure de Sa Miséricorde quiconque participe avec moi au jeûne de mon mois. » ”. Et l’Imam al-Sâdiq (as) d’ajouter : “ L’Imam Ali (p) disait : «Depuis que j’ai entendu le crieur du Prophète (saw) proclamer le jeûne au mois de Cha’aban, je n’ai jamais manqué de jeûner pendant ce mois et je ne manquerai jamais, inchâ’Allah (si Dieu le

veut) de le faire le restant de ma vie car le Messager d’Allah (saw) disait : “Le jeûne pendant deux mois consécutifs est une repentance auprès d’Allah ”» Si on ne peut pas faire le jeûne tous les jours du mois, on pourrait se contenter de trois jours de jeûne avec l’accomplissement de deux rakah de prière la nuit. Dans chaque rakah, on doit réciter la sourate al-Hamd (Fâtiha) une fois et la sourate al-Tawhîd (Qhoul Houwallâhou…) onze fois. Nous donnons ci-après quelques actes de piété à accomplir durant ce mois recelant de grandes faveurs et des bénédictions immenses. Toutefois, nous conseillons à nos lecteurs de se référer aux livres d’invocations pour en puiser le maximum d’actes à accomplir. Dieu merci, beaucoup de jeunes sont aujourd’hui instruits dans la voie authentique et originelle de l’Islam des Ahloul Baït (as) et ils pourront utilement aider le plus grand nombre à tirer le meilleur parti de ce mois de Cha’aban.

Les actes de piété du mois de Cha`aban Il y a deux sortes d’actes de piété à accomplir pendant ce mois : les uns communs à tous les jours du mois, les autres ponctuels et s’accomplissent pendant des jours déterminés de ce mois. a-Les actes communs à tous les jours du mois 1- Dire chaque jour 70 fois : « Astagh-fir-ullâha wa as’aluhu-t-tawba-ta » (Je demande pardon à Allah et je me repens auprès de Lui) 2- Dire chaque jour 70 fois: « Astagh-fir-ullah-al-lathî lâ Ilâha illâ Huwa-r-Rahmân-uRahîmu-l-Hayy-ul-Qayyûmu wa atûbu ilayhi » (Je demande pardon à Allah, point de Dieu que Lui, le Miséricordieux, le Clément, le Vivant, l’Absolu, et je me repens auprès de Lui). Il est à noter que l’istighfâr (la demande de pardon à Allah) est le meilleur des du‘â’et des actes d’adoration au mois de Chabân. Et celui qui demande pardon à Allah 70 fois chaque jour de ce mois aura la récompense spirituelle de quelqu’un qui aurait récité soixante-dix mille fois l’istighfâr pendant tous les mois de l’année 3-Faire l’aumône, ne serait-ce qu’avec la moitié d’une datte (si l’on n’a pas les moyens) pour qu’Allah interdise l’Enfer à son corps. 4- Dire : « Allâhu lâ Ilâha illallâh-u, wa lâ na‘budu illâ iyyâh-u, mukhliçîna lahu-d-dîn-a wa law kariha-l-muchrikûn-a » (Allah, il n’y a de Dieu qu’Allah. Nous n’adorons que Lui en étant sincères dans notre culte, et ce même si cela déplaît aux polythéistes). 5-Accomplir deux rak‘ah de prière chaque jeudi de Cha‘aban. Dans chaque rak‘ah, il faut réciter une (1) fois la Sourate alHamd (Fâtihah) et cent (100) fois la pourate al-Tawhîd (Ikhlâç). Et au terme de la Prière, on doit réciter cent (100) fois : « Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa Âli Muhammad-in » (O Allah ! Prie sur Mohammad et sur sa Famille) afin de pouvoir espérer qu’Allah subvienne à tous nos besoins dans ce basmonde et dans l’autre monde. De même, il est très recommandé d’accomplir le jeûne les jeudis de ce mois, faute de pouvoir le faire tous les jours. En effet, selon le hadith, le ciel est orné chaque jeudi du mois de Cha‘aban et les Anges disent alors à Allah : “O Notre Seigneur! Pardonne à celui qui jeûne aujourd’hui et exauce ses prières ”. Enfin, selon un autre hadith, il est fortement recommandé de faire le jeûne les lundis et les jeudis de ce mois béni, cela appellera la satisfaction des besoins 6- Multiplier la récitation de la prière sur le Prophète (saw) et sur sa Famille: « Allâhumma çalli ‘alâ Muhammadin wa âle Muhammad-in ». b- Les actes de piété ponctuels : La veille (la nuit) du 1er jour du mois : Accomplir 12 rak‘ah de prière : réciter dans chaque rak‘ah une fois la sourate al-Hamd et 11 fois la sourate al-Tawhîd Le 1er jour du mois : Il est très recommandé qu’on accomplisse le jeûne ce jour-là et qu’on fasse la nuit deux rak‘ah de prière, et qu’on récite dans chacune d’elles la sourate al-Hamd une fois et la sourate

al-Tawhîd onze fois. Le 3e jour du mois : C’est un jour béni marqué par la naissance de l’Imam al-Hussein (as). Tous les actes de piété, et tout particulièrement le jeûne, sont très recommandés ce jour dans lequel on commémore l’anniversaire du Maître des Martyrs, le petit-fils du Prophète (saw). De même, il est recommandé d’y réciter le du‘â’ suivant : « Allâhumma innî as’aluka bi-haqq-il-mawlûdi fî hâthâ-lyawm-il-mawû‘di, bi-chahâdatihi qabl-astihlâlihi wa wilâdatihi, bakat-hu-s-samâ’u wa man fîhâ wa-l-ardhu wa man ‘alayhâ wa lammâ yata’u lâbatayhâ, qatîl-il-‘abrati wa sayyid-il-usrati, al-mamdûdi bi-n-nuçrati yawm-al-karrati, al-mu‘awwadhi min qatlihi inna-l-a’immata min naslihi wach-chafâ’a fî turbatihi wa-l-fawza ma‘ahu fî awbatihi wa-lawçiyâ’a min ‘itratihi ba‘da qâ’imihim wa ghaybatihi, hattâ yudrikû-l-awtâra wa yath’ar-uth-tha’ra, wa yurdh-ujJabbâra wa yakûnû khayra ançârin, çallâllâhu ‘alayhim ma‘a-khtilâf-il-layli wa-n-nahâr-i. Allâhumma fa-bihaqqihim ilayka atawassalu wa as’aluka su’âla muqtarifin mu‘tarifin musî’in ilâ nafsihi mimma farrata fî yawmihi wa amsihi, yas’aluka-l-‘içmata ilâ mahalli ramsihi. Allâhumma fa-çalli ‘alâ Muhammadin wa ‘itratihi wa-hchurnâ fî zumratihi, wa bawwi’nâ ma‘ahu dâr-al-karâmti wa mahall-aliqâmati. Allâhumma wa kamâ akramtanâ bi-ma‘rifatihi fa-akrimnâ bi-zulfatihi wa-rzuqnâ murâfaqatahu wa sâbiqatahu, wa-j‘alnâ mimman yusallimu li-amrihi wa yukthiruç-çalâta ‘alayhi ‘inda thikrihi wa ‘alâ jamî‘i awçiyâ’ihi wa ahli açfiyâ’ihi, al-mamdûdîna minka bi-l-‘adad-ilithnay‘achara, an-nujûm-iz-zuhari wa-l-hujaji ‘alâ jamî‘-ilbachari. Allâhumma wahab lanâ fî hâthâ-l-yawmi khayra mawhibatin wa anjih lanâ kulla talibatin, kamâ wahbt-alHusayna li-Muhammadin jaddihi wa ‘âtha futrusu bi-mahdihi, fa-nahnû â’ithûna bi-qabrihi min ba‘dihi, nach-hadu turbatahu wa nantadhiru awbatahu, âmîna Rabb-al‘âlamîn-a ». « Allâhumma Anta muta‘âl-il-makâni, ‘adhîm-ul-jabarûti, chadîd-ul-mihâli ghaniyy-un ‘an-il-khalâ’iqi, ‘arîdh-ulkibriyâ’i, qâdirun alâ mâ tachâ’u, qarîb-ur-rahmati çâdiqul-wa‘di, sâbigh-un-ni‘mati, hasan-ul-balâ’i, qarîbun ithâ du‘îta, muhîtun bimâ khalaqta, qâbil-ut-tawbati liman tâba ilayka, qâdirun ‘alâ mâ aradta wa mudrikun mâ talabta wa chakûrun ithâ chukirta wa thakûrun ithâ thukirta, ad‘ûka muhtâjan wa arghabu ilayka faqîran wa afza‘u ilaka khâ’ifan wa abkî ilayka makrûban wa asta‘înu bi-ka dha‘îfan, wa atawakkalu ‘alayka kâfiyan, uhkum baynanâ wa bayna qawminâ bi-l-haqqi fa-innahum gharrûnâ wa khada‘ûnâ wa khathalûnâ wa ghadarû bi-nâ wa qatalûnâ wa nahnu ‘itratu nabiyyika wa waladu [1] habîbika Muhammadin-ibni ‘Abdullâh allathî-ç-tafaytahu bi-r-Risâlati wa’tamantahu ‘alâ wahyika, fa-j‘al lanâ min amrinâ farajan wa makhrajan bi-Rahmatika yâ arham-ar-râhimîn-a ».

La Sakina n°40 du vendredi 30 mai 2014 (1er Cha’aban1435 H)


Foi et adoration ET VINT AU MONDE LE SAUVEUR DE L’HUMANITE

Mouhammad Ibn Hassan, le Mahdi attendu

Par Kolado Sidibé

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ne célèbre tradition du noble Prophète (saw), que l’on trouve en bonne place dans le ‘’Musnad’’ (une des six sources sunnites fondamentales « al-kutub-as-sitta » de Abou Daouda, compilateur reconnu et respecté de hadiths, dit : « Quelques jours et quelques nuits passeront avant qu’Allah n’envoie un homme de ma lignée, dont le nom est semblable au mien ; il inondera la terre de justice et d’équité, comme elle le fut d’oppression et de tyrannie » (volume 4, page 104, hadith n° 4282 publié par ‘’Dar Ihya’alsunna al-Nabawiya’’). L’Imam Ali Ibn Abi Tôlib (as), dont on ne peut mettre en doute la parole, précise en citant le noble Prophète : « S’il ne reste qu’un jouravant la fin des temps, Allah enverra un homme de ma Famille qui inoondera le monde de justice comme il le fut de tyrannie. » Les chiites ont d’évidentes raisons de connaître et reconnaître l’Imam Mahdi (as), celui qui viendra sauver l’humanité à un temps qui fait partie des grands mystères divins. Les sunnites aussi ont pourtant des indications claires sur l’identité et la mission du même Mahdi (as). Si Boukhari, leur grande référence, ne mentionne pas Mouhammad Al-Mahdi (as), Abou Daouda et Tirmidhi ont confirmé, quant à eux, dans leur ‘’Sunan’’’ respectives l’authenticité de la mission d’Al-Mahdi en citant le célèbre compagnon (‘’sahaba’’) Sa’id Al-Khoudri qui dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah dire : ‘’AlMahdi est de moi, il a front resplendissant, un nez aquilin, il inondera la terre d’équité et de justice comme elle le fut de tyrannie et d’oppression’’ ». Abou Daouda ajoute même : « Il gouvernera

On ne peut cacher le soleil avec sa main. Ainsi sont les Ahloul Baït (as)-Gens purifiés de la demeure prophétique- qui sont partout visibles dans l’univers, du moins pour ceux qui veulent bien les voir. C’est le 15 du mois de Cha’aban de l’an 255 de l’hégire qu’est né à Samorrah (Irak) le douzième et dernier Imam sanctifié issu du noble Prophète de l’Islam, Mouhammad AlMhadi (as), fils du onzième Al-Hassan Askari (as). Au regard de son éminence, de sa pureté et de la mission divine dont il est investi, la date de sa naissance n’est pas fortuite, pas du tout banale. C’est à la fois un anniversaire et un moment pleins de significations ésotériques, avec des bénédictions et baraka infiniment insoupçonnées. C’est que le Mahdi attendu (as) n’est pas n’importe qui. On aura vu, à travers les siècles passés, que des dignitaires musulmans de certaines écoles islamiques, croyant être parvenus à une forme d’illumination supérieure, n’hésitèrent pas à se proclamer Mahdi. L’imposture fit heureusement toujours long feu.

sept ans durant. » Dieu merci, des érudits sunnites de notre époque en sont aujourd’hui à se demander comment Boukhari n’a pas eu à mentionner AlMahdi (as) ! Questionnement pertinent qui met davantage en relief la réalité de l’Imam AlMahdi (as) dans la conscience collective musulmane. Le Mahdi attendu (as), on le sait depuis, est habituellement désigné par ses titres de « Imam al-'Asr » (l'Imâm «du Temps») et Sâhib az-Zamân (Seigneur du Temps). Il est exactement l'Imam Mouhammad Al-Mahdi, fils du 11ème Imam, Hassan Al Askari. Il est donc le douzième et dernier Imam et successeurs du noble Prophète (que Dieu hâte sa réapparition !). Il est la «preuve d'Allah » sur terre que tout musulman doit chercher à connaître d’évidence. Il est né le 15 du mois de Cha’aban de l’année 255 H (868 du calendrier grégorien) à Samorrah et il est actuellement en occultation. Avec sa naissance, l’espoir des déshérités et des opprimés de la terre se ravive. Sa mère est une femme pure du nom de Narjess, descendante de Simon le purificateur, l’un des Apôtres de Jésus (psl) et elle est la fille d'un roi byzantin. Comme la naissance du grand Prophète Moussa (as) Trois siècles avant la sainte naissance de Mouhammad Ibn Hassan, celle-ci avait été présagée par le noble Prophète (saw) dans plusieurs citations et hadiths dont la signification commune n’est autre : « Il naîtra un de mes descendants qui remplira la terre de justice

après que celle-ci ait été remplie d’injustice et de prévarication. Son nom de respect est Abou el Qacim. » Pour un esprit véritablement croyant, cette prévision du noble Messager, qui en a fait tant d’autres toutes s’étant révélées exactes, fait partie de la miséricorde divine dont le Prophète (saw) est le réceptacle béni. Le futur enfant de la providence divine est, en effet, le nouveau-né contre qui l’ordre d’arrêt avait été émis avant même qu’il naquit ! C’est dire combien durant trois siècles de vie et d’histoire musulmane, la question du Mahdi attendu (as) avait hanté les esprits. Les espions des califes abbassides de l’époque contrôlaient ainsi tous les détails de la vie de la famille du onzième Imam Hassan Askari et les sages-femmes avaient reçu l’ordre d’examiner toutes ses femmes pour que la naissance du providentiel bébé ne surprît point. Et pour causes ! Chaque fois que l’une d’elles était enceinte, on surveillait son accouchement pour vérifier avec célérité le sexe du nouveau-né ; car les espions avaient l’ordre de tuer tout les nouveau-nés

mâles de l'Imam Hassan Askari. L’histoire du grand Prophète Moussa (Moise) qui revenait, comme on dit, au galop. Un jour, Hakima, la tante de l'Imam AlAskari (as), rendit visite à son neveu et resta chez lui un moment et, alors qu'elle voulait partir chez elle, il lui demanda de rester et l'informa que sa femme Narjess allait mettre au monde son bébé béni cette nuit-là. La tante fut étonnée puisqu'elle n'avait remarqué aucun signe de grossesse sur Narjess. L'Imam lui dit : "Lorsque ce sera l'aube, sa grossesse apparaîtra car elle est comme la mère de Moussa (Moïse) dont la grossesse resta inconnue jusqu'à son accouchement parce que Pharaon d'Egypte éventrait toutes les

femmes enceintes pour empêcher la naissance de Moussa... Il y a que mon garçon qui va naître est tout comme Moussa." Hakima resta toute la nuit à surveiller Narjess et lorsque ce fut l'aube, la fatigue apparut sur le visage de la femme de l'Imam (as) qui accoucha aussitôt, sans difficultés, avec l'aide de la tante. L'Imam Al-Askari (as) ordonna à l'un des plus fidèles de ses compagnons, Omar Ibn Saïd, d'égorger quelques moutons, d'acheter une grande quantité de pain et de la distribuer avec la viande aux pauvres et aux opprimés. Au jour de la naissance de l'Imam Mahdi (as), les agents du calife firent une incursion dans la demeure de l'Imam Al-Askari (as) et fouillèrent tous les recoins sans rien trouver puisque l'Imam Hassan (as) avait pris toutes les précautions pour empêcher la découverte de son nouveau-né. A l'exception de quelques très proches fidèles, personne ne savait quelque chose sur l'affaire : ainsi, la naissance du sauveur de l'humanité passa inaperçue pour ses ennemis. Dieu-à Lui Pureté- avait décidé que l'Imam Mahdi (as) naquît et grandît malgré tout le contrôle minutieux et la surveillance policière exceptionnelle que le calife de l'époque avait ordonnés. Le reste de la vie du Mahdi attendu (as) est fait d’enseignements précieux que nous ne pouvons dispenser ici. Pour clore cet article, je voudrais tout même poser une question à ceux de nos frères sunnites qui n’ont pas encore le bonheur de cerner la question du Mahdi attendu (as) : Pourquoi le noble Mes¬sager de Dieu (saw) a-t-il dit dans vos ouvrages célèbres : «Toute personne qui meurt sans lui [l'Imam de son Temps (s)] avoir prêté Serment d'Allégeance, est morte de la mort de l'ignorance de l'age préislamique » (Sahih Muslim, 3/1478/1851 ; Al-Sunan Al-Koubra, 8/270/16612) ou «Toute personne venant à décéder sans avoir connu son Imam, décède de la mort de celui décédé à l'age préislamique de la Jahiliyyah » (Musnad Ibn Hanbal, 6/22/16876 ; Al¬-Mou'ajam Al-Kabir, 19/388/910 ; Al-Malahim wa Al-Fitan, 153.) ?

QUAND L’IMAM AL-ASKARI MENTIONNE AL-QAÏM (as)

« Celui qui mourra sans l'avoir reconnu décèdera de la mort de l'âge de la Djahiliyyah.» L'Imam Al-Hassan Al-Askari (as), onzième et avant dernier de la lignée sanctifiée du noble Prophète Mouhammad (saw), rappelle ici la conduite à tenir vis-à-vis de son fils et successeur, dernier des Imams purifiés de la sainte Demeure prophétique, Mouhammad Al-Mahdi (as), celui qui ressemble le plus au vénérable Messager d’Allah (saw), dans son physique et son caractère (que la paix de Dieu soit sur eux !). 'adressant à son épouse (P) en- Bihar Al-Anwar, édition bilingue arabe- tous les Prophètes [de Dieu]. En effet, et son caractère. Que ceinte, l'Imam (Psl) dit : " Tu don- anglais, volume 51, Hadith 7, page 237 l'Obéissance à notre Dernier [Imam Dieu-Béni et Trèsneras naissance à un garçon. de l'arabe.] Successeur] est Obéissance à notre Haut- le protège dans Son nom sera Mouhammad, il sera Al- - " En l'An 260 [de l'Hégire], mes Parti- Premier et le négateur de notre Dernier son Occultation et lui Qa'ïm après moi ". [Kifayat Al-Athar sans se diviseront ". [Ikmal Al-Dîn dans est le négateur de notre Premier. Sa- permette de se manidans Bihar Al-Anwar, édition bilingue Bihar Al-Anwar, édition bilingue arabe- chez que mon fils vivra dans un statut fester afin de couvrir la arabe-anglais, volume 51, Hadith 13, anglais, volume 51, Hadith 14, page 239 d'Occultation qui fera douter les gens, Terre de Justice et page 239 de l'arabe.] de l'arabe.] excepté ceux que Dieu Tout-Puissant et d'équité de la même - Il a été demandé à l'Imam (Psl) : " ô - " Celui qui renie l'Autorité du Dernier Très-Majestueux voudra sauver ". manière qu'elle aura fils du Messager de Dieu ! Qui sera l'Ar- d'entre nous [les Douze Imams Suc- [Ikmal Al-Dîn dans Bihar Al-Anwar, édi- été recouverte d'Injusgument et l'Imam après toi ? ". cesseurs], renie l'Autorité du Premier tion bilingue arabe-anglais, volume 51, tice et d'Oppression ! ". L'Imam (Psl) répondit : " Mon fils Mo- d'entre nous ". [Kachf Al-Ghumma Fi Hadith 6, page 235-237 de l'arabe.] [Ikmal Al-Dîn dans hammad. Il sera l'Argument et l'Imam Ma'rifat Al-Aïmma, volume 4, page 106.] - " Ils pensèrent pouvoir m'assassiner Bihar Al-Anwar, édition après moi. Celui qui mourra sans l'avoir - " C'est comme si je vous voyais déjà afin d'en finir avec ma Descendance, bilingue arabe-anglais, reconnu, décèdera de la mort de l'âge vous disputer après moi au sujet de mais Dieu ruina leur intention. La volume 51, Hadith 9, le récompensa de la propriété d'un vilde la Djahiliyyah". mon Successeur. Prenez garde, celui Louange appartient à Dieu ! ". [Ikmal Al- page 237 de l'arabe.] lage pour chaque datte ". [Rapporté par - " Prenez garde, il vivra en Occultation qui professe sa Foi en les Imams [Suc- Dîn dans Bihar Al-Anwar, édition bi- Au sujet des Croyants Ahmad Ibn Ja'far Al-Dehghan, cité dans durant laquelle les ignorants douteront, cesseurs] après le Messager de Dieu et lingue arabe-anglais, volume 51, Hadith - Il a été demandé à l'Imam Al-Askari Mishkat Al-Anwar, précité, hadith 482, les contradicteurs seront anéantis et qui renie ensuite mon fils [Imam Suc- 8, page 237 de l'arabe.] (Psl) : " Comment Abu Delph est-il de- page 257 de l'arabe.] ceux qui prétendront connaître le mo- cesseur] est pareil à celui qui professe - " La Louange appartient à Dieu, Celui venu propriétaire de 4001 villages ? " - " Le croyant est une Grâce pour le ment [de sa Parousie] seront des men- sa Foi en tous les Prophètes de Dieu et Qui ne m'a pas enlevé de ce Bas- - L'Imam Al-Askari (Psl) répondit : " Une croyant et un Argument contre l'incréteurs. Puis, il apparaîtra. C'est comme Ses Messagers et qui, ensuite, renie la Monde avant de me faire connaître le nuit, il invita un croyant chez-lui et, dule ". [Touhaf Al-Uqul, page 362.] si je voyais déjà les étendards de cou- Prophétie de Mohammed, Messager de Successeur après moi, celui qui, de lorsque celui-ci décida de partir, il lui - " Combien est méprisable pour le leur blanche flotter au-dessus de sa tête Dieu (Pslf), et le négateur du Messager nous tous, ressemble le plus au Mes- remit un sac dans lequel il y avait 4001 croyant d'avoir un désir qui l'humilie ". à Najaf, de Kou-fa ". [Ikmal Al-Dîn dans de Dieu (Pslf) est pareil à celui qui renie sager de Dieu (Pslf) dans son physique dattes. Voilà la raison pour laquelle Dieu [Touhaf Al-Uqul, page 363.]

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International AVENIR DE L’ISLAM ET DESTIN DU MONDE

« L'axe de l'unité du monde musulman est le saint Prophète de l'Islam(p) et le saint Coran », dixit Sayyid Ali Khamenei, le Guide suprême de la Révolution islamique iranienne.

Du point de vue de la personnalité, le noble Prophète de l'Islam est au pinacle de la création, que ce soit dans la dimension de l'humanité, comme les critères sublimes humains (la raison, la perspicacité, l'intelligence, la magnanimité, la clémence, la tolérance, la fermeté, etc.) que ce soit dans les dimensions qui vont au-delà de la compréhension de l'Homme (les dimensions montrant la manifestation du grand nom du Seigneur chez le grand Prophète et la place de choix du Prophète à la Cour divine dont nous ne connaissons qu'une image et n'entendons qu'un nom. Seul le Seigneur et les Amis de Dieu connaissent cette vérité). Le message du noble Prophète de l'Islam est le plus grand message apporté pour le bonheur de l'humanité. Il s'agit du message du monothéisme, message de la transcendance, message du rang de l'être humain et de l'évolution de l'Homme. Il est vrai que, jusqu'à présent, l'humanité n'a pas réussi à appliquer totalement ce message dans sa vie quotidienne. Cependant, nul doute que le parcours de l'humanité vers l'évolution et le progrès se terminera par ce message. A supposer que la compréhension et l'intelligence de l'humanité et sa science vont en progressant et que le message de l'Islam est toujours présent et dynamique, sans aucun doute, ce message trouvera sa place dans la vie des êtres humains. La justesse du message prophétique, celle du monothéisme en Islam, les enseignements de l'Islam pour la vie, le chemin de l'Islam vers le bonheur et le progrès, mèneront l'humanité à un point où ce chemin sera clair et balisé en vue d'arriver à l'évolution et à l'élévation. Ce qui est important pour nous, les musulmans, c'est que nous puissions augmenter nos connaissances sur l'Islam et sur son noble Prophète. Aujourd'hui, l'un des grands problèmes du monde musulman, est le problème de la division. L'axe de l'unité du monde musulman pourrait être le saint Prophète de l'Islam. C'est le point commun de nos croyances et le centre de gravité de toutes les affections humaines. Nous, les musulmans, nous possédons en la personne du saint Prophète de l'Islam, quelque chose de clair, de précis et de global auquel croient tous les musulmans. Outre la croyance, il y a un lien affectif et spirituel qui rassemble tous les musulmans autour de sa sainte personnalité. C'est le meilleur axe de l'unité.

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Ce n'est pas par hasard que nous constatons au cours de ces dernières années, comme cela se faisait au Moyen-âge et à l'époque des analyses tendancieuses et partiales des orientalistes, que l'on blasphème le noble Prophète de l'Islam. Au Moyen-âge, des prêtres chrétiens ont blasphémé le noble Prophète de l'Islam, dans leurs écrits et dans leurs paroles. C'était la même chose à l'époque où des historiens orientalistes publiaient leurs œuvres. Durant le siècle dernier aussi, des orientalistes occidentaux non-musulmans ont parfois remis en question ou ont blasphémé le noble et saint Prophète de l'Islam. Ils ont récemment recommencé. Au cours de ces dernières années, on constate une vaste campagne, médiatique et culturelle, lancée contre la personnalité du Prophète Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants !). Il pourrait s'agir d'un projet bien calculé, car ils savent que les musulmans pourraient s'unir autour de la sainte personnalité du noble Prophète de l'Islam, grâce à leur amour et à leur affection envers lui. C'est la raison pour laquelle, on essaie de viser cet axe. Il est, aujourd'hui, du devoir des Ulémas, des grands penseurs, des écrivains, des poètes et des personnalités artistiques du monde musulman de mener tous leurs efforts afin de présenter la personnalité du noble Prophète de l'Islam ainsi que les dimensions grandioses de sa vie vénérable aussi bien pour les musulmans que pour les non-musulmans. Cela contribuera à l'unité de l'Oumma islamique et au sursaut qui existe aujourd'hui chez les jeunes générations musulmanes en quête de l'Islam. Investir sur la personnalité du Prophète Les musulmans et les penseurs islamiques doivent largement investir sur la personnalité affectueuse et les instructions du grand Prophète de l'Islam. L'un des facteurs qui pourrait devenir l'axe de l'unité et faire l'unanimité parmi les musulmans, c'est de suivre l'exemple des Gens de la demeure prophétique acceptés par tous les musulmans. Bien entendu, le chiisme croit à leur Imamat. Les non-chiites ne les reconnaissent pas en tant qu'Imams dans la définition chiite de l'Imamat. Cependant, ils les reconnaissent comme des grandes personnalités de l'Islam, comme la famille

du Prophète, au courant des instructions et des principes islamiques. En règle générale et dans les faits, les musulmans doivent s'unir autour des actes et des paroles des Imams (bénis soient-ils) et des Gens de la demeure prophétique. C'est un des moyens pour arriver à l'unité. La bienheureuse naissance du saint Prophète de l'Islam est un grand moment de l'histoire pour chaque musulman. Beaucoup plus tard, cette naissance est devenue un mouvement grandiose dans l'histoire de l'humanité. Toutes les vertus qui existent dans le monde sont liées, même indirectement, à la mission prophétique et à la propagation de la morale par le noble Prophète de l'Islam, car chaque musulman sait que pour concentrer les affections du monde islamique et les sentiments des diverses écoles islamiques, il n'existe pas mieux que la sainte personnalité du Prophète, puisque tous les musulmans l'aiment et l'affectionnent. Tout au long de l'histoire, il a toujours été l'axe de l'Oumma islamique. La personnalité du noble Prophète de l'Islam, son nom, son souvenir, son affection, sa dignité sont le principal axe de l'unité inter-islamique à toute époque. Il n'existe aucun autre point dans l'ensemble de la religion qui fasse autant l'unanimité, sur les plans affectif, spirituel et moral ou encore sur celui de la raison, au sein des différentes écoles islamiques. Il s'agit d'un point axial. Le Coran, la Kaaba, les obligations religieuses et les croyances sont tous communs. Mais chacun d'entre eux intéresse, sous un angle, l'être humain (croyance, affection, tendance spirituelle, les manières d'imitation, notamment dans le comportement, etc.) Or, parmi les musulmans, ces notions sont interprétées de façon différente et avec des points de vue différents. Mais, ce que les musulmans ont de commun, au niveau de la pensée, de la croyance, des sentiments, de l'entente et de l'unité, c'est la personne même du dernier Messager de Dieu, le noble Prophète de l'Islam (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants !). C'est quelque chose de très important. Chaque jour, il faut renforcer davantage chez tous les musulmans cette affection et amplifier cette tendance spirituelle et morale envers cette sainte personnalité. Vous constatez que dans le complot néfaste et l'agression culturelle contre l'Islam, l'un des points qui a été visé par l'ennemi, c'est la sainte personnalité du noble Prophète de l'Islam…. Cela prouve à quel point les complots des enne-

mis visent l'ensemble des croyances et des affections des nations musulmanes. Contrer la vaste campagne médiatique contre le Prophète Après le Moyen-âge, où dans le monde Occidental et chrétien une vaste campagne médiatique a été lancée contre la personnalité du noble Prophète de l'Islam, les ennemis de l'Islam se sont rendus compte qu'une des manières de le combattre, c'est de ternir l'image du Prophète. Ils ont entrepris beaucoup de choses jusqu'à aujourd'hui où les ennemis tentent de constamment et de façons différentes de ternir l'image du Prophète auprès des gens libres du monde entier. De nombreux gens dans le monde connaissent le Prophète de l'Islam autant que les musulmans ou encore moins qu'eux. S'ils apprennent -ne serait-ce qu'une partie infime de sa personnalité-, leur croyance et tendance vers l'Islam et sa spiritualité seront garanties à jamais. Nous devons travailler sur cet aspect. La meilleure publicité pour l'Islam, c'est peut-être justement présenter l'image du Prophète de l'Islam au monde entier. Il est indispensable que bien avant les ennemis qui, avec leurs méthodes culturelles complexes, cherchent à influencer l'esprit des ignorants du monde, les musulmans éclairés prennent l'initiative et qu'ils propagent et expliquent, de manière scientifique et culturelle, la grande et digne personnalité du Prophète

de l'Islam. Vous l'avez constaté de vous-même que, durant ces derniers temps, lorsque l'arrogance mondiale a été témoin de l'évolution spirituelle de l'Islam grâce à la Révolution islamique, et qu'elle n'a pas réussi à défaire la Révolution et la République islamique d'Iran -aujourd'hui symbole du vrai Islam-, sur les plans militaire et politique, elle s'est mise à l'agression culturelle en obligeant leurs vassaux de blasphémer le saint et noble Prophète de l'Islam. Ainsi, un homme ayant un esprit satanique a reçu l'ordre par l'arrogance satanique du monde d'écrire ce livre satanique (les Versets sataniques). Mais, bien entendu, cet acte a été suivi de la réaction ferme des musulmans du monde entier et à leur tête l'Imam Khomeiny (que sa demeure soit au Paradis !) qui ont réclamé la mise à mort de cet homme satanique. Par conséquent, il est indispensable d'insister davantage sur la présentation de la personnalité du noble Prophète de l'Islam dans toutes ses dimensions telles que sa moralité, sa façon de gouverner, de prier, de faire la politique, de faire le Djihad, de se comporter avec les gens, etc. Il ne faut pas se contenter d'écrire des livres, mais il faudra aussi effectuer un travail culturel avec de nouvelles méthodes en utilisant les nouvelles techniques; et cela non seulement en République islamique d'Iran, mais partout dans le monde musulman.

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