PRIX JEUNES TALENTS 2015
AURÉLIA PEREZ VILLERELLE RIEN NE SE JETTE, TOUT SE TRANSFORME. Les hommes, principalement dans les pays industrialisés, ont tendance à n’utiliser qu’une seule partie d’un produit ou d’un légume, et à jeter les restes. Or presque dans chaque légume tout est utilisable à différents escients. J’ai pris l’exemple de la courgette, qui est un légume que tout le monde connaît, et qui est aussi un légume coloré qui attire l’oeil. J’ai exposé les différentes parties de celle-ci pour montrer ce que l’on peut obtenir avec, comme de la purée ou encore des jus verts. Même le trognon peut être utilisé en le mettant dans un compost, ( si on a un jardin ou le donner à son lapin ). Il faut alerter les populations sur ce problème de gaspillage qui touche beaucoup de foyers et ainsi, les sensibiliser pour valoriser chaque partie du légume. Ainsi ensemble, économisons grâce à de petits détails auxquels on ne pense pas toujours et améliorons notre condition de vie.
2ÈME PRIX
CORENTIN LE BOULC’H INTERPRÉTER LE SUJET « NOURRIR LA PLANÈTE, ÉNERGIE POUR LA VIE » PAR L’ANGLE DE LA QUALITÉ DE LA NUTRITION HUMAINE. Dans une société où la croissance et les bénéfices dictent la composition d’une part toujours grandissante de ce que nous mangeons, nos estomacs digèrent tous les jours des aliments dégénérés : des poissons nourris avec une farine faite de leur propres congénères, les pommes modifiées qui restent des semaines, voire des mois, sans flétrir, des légumes résistants à des insecticides hautement toxiques, etc. Je me suis donc penché sur les aliments positifs, des produits qui laissent dans le corps humain une plus-value après leur passage comme le pollen d’abeilles, les myrtilles, certaines algues... La publicité leur a donné le nom accrocheur de « superfood ». Des recherches montrent qu’un régime basé sur ce genre d’aliments est lié à la prévention de nombreuses maladies, notamment du cancer, de la pression artérielle... Lors de mes recherches le grain de Kéfir de Fruit m’a tout de suite touché : . Ce petit organisme, de la famille des levures, se nourrit de sucre pour produire ce que l’on appelle le Kéfir. Mêlée à des fruits, de l’eau et du citron (dont l’acidité est nécessaire au bon développement du Kéfir), cette boisson traditionnelle du Caucase est reconnue pour ses propriétés phénoménales sur la santé. Il est un puissant probiotique micro-organisme vivant qui, lorsqu’il est ingéré en quantité suffisante, exerce des effets positifs sur la santé, au-delà des effets traditionnels» Rétablir une flore intestinale saine, renforcer les défenses immunitaires, lutter efficacement contre les tumeurs, le kéfir nous aide à rétablir dans notre vie alimentaire un certain équilibre, indispensable à la bonne santé. Le fait d’utiliser la transparence naturelle des grains de Kéfir, permet d’y faire passer une lumière nuancée. Les couleurs vives venant de droite, symbole de la vie que contient cet organisme, mais aussi celle qu’il apporte, semblent prendre le pas sur un coté gauche plus sombre. Le flash souligne les grains de Kéfirs, gélatineux, pourtant si blancs et purs. Le citron, provoque l’acidité de l’eau nécessaire au développement du Kéfir lors de la fermentation. Il s’agit non seulement d’une valorisation de cet aliment sain et méconnu mais surtout d’une éloge d’une future alimentation plus attentive aux besoins et aux limites du corps humain, aujourd’hui malmenée par notre mode de vie.
CÉLINE THEPRASITH EAU ET AMOUR COMME SOURCE DE VIE
MALOU SKONIECZNY & LÉA HUDELOT MOUSSE AU CITRON. Nous consommons de plus en plus, sous l’influence des marques, des modes, au détriment de la qualité. Les produits sont contraints à des normes pour créer une esthétique qui convient au consommateur. Dans le cadre d’un atelier de recherches sur les légumes « moches » au BeauxArts de Dijon, Malou a instauré un protocole de découpes créant un nouveau graphisme, une nouvelle dynamique et révélant une « beauté intérieure ». Grâce à ce travail d’équipe, un gâteau très graphique à base de mousse de citron a été réalisé. On y perd déjà la notion du citron par la forme, mais aussi par la couleur ajoutée artificiellement. Ce gâteau aux différentes textures a été soumis au protocole de découpe pré-établi. C’est au tour de la notion d’échelle de disparaître. Une peinture apparaît, semblable au mouvement de Stijl, en référence à Piet Mondrian. Ce gâteau aux arrêtes colorées en noir, perturbe à la fois la visibilité et la lisibilité. Mousse de citron nous aide à redonner une dimension culinaire à cette succession de carrés, pour y repréciser le goût souvent oublié au détriment du visuel ou de la qualité.
MICHAEL BINEMEDDEKO & CHIHTING CHAO KNOWS WASTE De nos jours, la production mondiale pourrait suffir à nourrir la planète mais pourquoi autant de gens dans le monde meurent-ils de faim ? Dans les pays industrialisés, se nourrir est un acte facile, nous en oublions même la valeur de nos aliments. Nous consommons bien plus de nourriture que nécessaire alors qu’au même moment, à l’autre bout du monde, il y a des populations souffrantes de la faim. Si nous pouvions prendre conscience de nos réels besoins et mieux redistribuer pour partager ce que nous possédons ? Ainsi, cela deviendrait les aliments les plus précieux pour ceux qui n’ont jamais eu le ventre plein.
MARGOT VONTHRON & TABITHA NG Valoriser une agriculture locale et durable pour mieux nourir la planète. Notre travail est centré sur l’idée de l’agriculture, autant sur terre (ici représentée par la bettrave) que dans la mer (algue et « poisson »). Les baguettes, entrelacées par les algues, mettent en lumière le concept de manger directement à la source : subsister des produits locaux et agir contre la dépendance dûes aux importations mondiales. Le « poisson » et la betterave, sur la photographie sont en réalité des morceaux de caramel et des couches de biscuit imprégnés de chocolat. Ces éléments essentiels à la pâtisserie nous autorisent à penser que ce que nous récoltons de la terre peut se rêvéler être un délicieux dessert. Pas besoin de regarder plus loin ou de passer à travers des processus compliqués pour cuisiner. La nature ne fait pas que remplir pas les ventres vides, elle se ménage.
ILDAR KAMALOV & ALINA KOLOT & ALINA KOUZNETSOVA LES SAISONS NOTE À NOTE Comment nourrir la planète en 2050 est venue d’une constatation simple : on ne respecte plus le cycle de la nature. L’idée de faire un cercle, où les aliments sont à l’extrémité, avec leur variété selon les saisons, montre qu’il faut manger local, bio et de saison. Si nous avons besoin d’un autre goût, la cuisine moléculaire est à notre service. Les jus de fruits et légumes sont présentés en format de perles et d’écumes pour signaler qu’il y a autant de manières de garder les saveurs hors-saison en toute beauté. Au milieu, nous pouvons trouver toutes les poudres de la cuisine « note à note », idée d’Hervé This, comme étant le centre, le noyau de l’alimentation pour l’année 2015 : une décomposition de saveurs à réarranger à notre goût. L’idée de notre projet repose sur le respect de la nature pour préserver les ressources de la planète. La capacité humaine de la science alliée à la cuisine est une clé essentielle pour nous donner une alimentation saine et savoureuse à l’avenir.
ORIANE RONDEAU GRAINES DILUVIENNES Nourrir la planète, une énergie pour la vie. Les graines, les pépins, sont le sel de notre terre, comme une énergie cyclique, renouvelable à l’infini. Les graines représentent cette vie latente, à l’état d’embryon. La terre recueille en son sein les embryons de vie. Cette photo représente cette pluie de graines fertilisant la terre.
ELISE GODET UN AVENIR CROQUANT Les insectes, l’alimentation de nos futures générations.
PRIX PUBLIC
ELISE DEBREU Image entre évocation et suggestion, cette prise de vue représente la nutrition de la planète et l’énergie d’aujourd’hui. En effet, parmi les plus anciennes céréales du monde, le blé perdure depuis des siècles, il nourrit l’homme et constitue une indéniable source d’énergie pour lui. Le choix du blé s’impose encore d’avantage pour moi, puisque pour le transformer, l’homme déploie aussi sa propre énergie. Il est donc source d’énergie et produit de cette dernière. La forme de cette louche nourricière permet de mettre en lumière l’importance de la masse humaine qui dépend de cette source d’énergie originelle. Placée sur fond noir, cette nourriture fondamentale accroche l’oeil et concentre l’attention sur ces deux éléments. Enfin, le sens de l’image est donné par l’élément qui me semble le plus important, la lumière. Prise à la lumière naturelle, cette prise de vue trouve sa source de lumière sur le coté gauche , la lumière se diffuse sur l’image depuis la gauche vers la droite, cela permet d’ancrer la source d’énergie et de nutrition qui est le blé dans une triple dimension temporelle. Le sens de lecture est en effet celui d’un axe chronologique, allant du passant, le côté gauche, vers l’avenir, encore méconnu et donc moins éclairé, sur le côté droit. On peut donc voir le blé comme une énergie d’aujourd’hui à part entière, nourrissant les hommes depuis toujours et, on peut l’imaginer, pour toujours.
RACHEL GIARD LOCAVORE Pas besoin d’aller bien loin pour se rassasier. Un bon et beau repas, hyper-local !
PAULINE JACOB Aujourd’hui, le nombre de bouches à nourrir ne cesse d’augmenter. En 1950, la population mondiale comptait 2,55 millions d’habitants sur la terre alors qu’en 2050 nous serons 9 milliards d’habitants. Pourtant, les ressources de la Terre ne sont pas inépuisables et nous ne pourrons pas à ce rythme nourrir tout le monde. En effet, petit à petit, les denrées alimentaires vont s’épuiser si nous ne changeons pas notre façon de produire et de consommer. Il est aujourd’hui important de trouver des solutions pour que tout le monde puisse manger à sa faim sans pour autant détruire notre planète. Il faut trouver de nouvelles façons de cultiver et de produire afin de préserver les ressources de la Terre tout en nourrissant les générations futures. Il existe des solutions simples pour consommer autrement. Depuis quelques temps, nous avons pu assister à l’apparition des paniers « fruits & légumes de saisons » distribués par des associations chaque semaine à des particuliers. Ces associations répondent intelligement à l’envie de consommer autrement des gourmands d’aujourd’hui. Celles-ci appelées AMAP (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne) proposent chaque semaine des fruits, légumes et autres produits alimentaires issus d’une agriculture locale maîtrisée. On peut y trouver le pain de Pierre, le miel de Benjamin ou encore les oeufs de Frédéric. À travers ma photographie, j’ai voulu mettre en valeur toutes ces personnes qui agissent pour offrir aux mangeurs d’aujourd’hui des produits sains issus d’une production réfléchie et mettre en lumière chaque acteur de cette petite révolution. Petite action locale, les AMAP contribuent pas à pas à nourrir la planète sans la détruire, offrir des produits de qualité fabriqués avec passion et permettre aux paysans de vivre de leur travail. J’ai fait une série de portraits qui représentent les acteurs de L’ AMAP d’Orvault, près de Nantes. Il m’est difficile de choisir car toutes ces personnes forment une unité, un tout. J’ai décidé de proposer les 8 portraits ainsi qu’une photo d’une petite fille attrapant le saladier rempli de bonnes pommes de terre. C’est pour moi une photo représentative des actions qu’il faut mener pour préserver la planète.
1ER PRIX
VALERIO GERACI & IRVEN NI ALGUE : LA MATIÈRE PREMIÈRE DE L’AVENIR Cette photographie est le résultat de la collaboration entre le photographe italien Valerio Geraci, étudiant de l’école de photographie Spéos de Paris et le chef sino-‐ anglais Irven Ni de l’école Le Cordon Bleu Paris. D’un point de vue pratique, les algues ont des propriétés nutritives et curatives élevées, elles sont peu chères, faciles à entretenir et respectueuses de l’environnement. En outre, elles peuvent être exploitées comme une source d’énergie pour la production de biomasse et de biocarburants. Ces raisons font que nous les surnommons « matière première de l’avenir ». Pourtant, actuellement, les algues ne sont pas suffisamment prises en compte dans le monde occidental et, pire encore, elles sont menacées par l’utilisation excessive d’engrais dans l’agriculture et par les déchets urbains et industriels. La photographie présentée a été réalisée sans utiliser aucun logiciel de retouche photo. Elle montre l’algue Nori dans toute sa pureté et simplicité : les algues constituent une ressource alimentaire et énergétique durable et saine pour l’avenir de la planète. Leur exploitation peut conduire à une amélioration globale de notre qualité de vie grâce à leurs bienfaits nutritifs, tout en respectant davantage l’environnement dans lequel nous vivons puisqu’il s’agit d’une énergie « verte ».
3 EME PRIX
ALICIA CHICHE SYSTÈME VITAMINÉ
DYLAN FOUCAULT EQUILIBRE ÉLÉMENTAIRE Une map monde comme un histogramme d’un repas équilibré : l’équilibre alimentaire étant la clé pour améliorer la santé des populations et économiser les ressources mondiales.
JOSEPHINE CHAPELLE FRUITS À DÉFENDRE La pomme « Monde » rétrécit de plus en plus, faisant écho à l’épuisement des ressources naturelles. Quand elle devient rouge, c’est un signal d’alerte, comme un panneau « STOP » adressé aux habitants de la planète Terre. Car sans ces ressources, nous risquons de manger des pillules goût pomme à la place de vraies pommes.
MELANIE PETIT PAS LOIN DE L’ÉVIDENCE Juste cueillir les fruits au-dessus de soi au lieu de les faire venir de l’autre bout du monde.
CLOTILDE TURMEL TOUT ÇA POUR ÇA Autant de gaspillage pour une présentation si esthétique.
ALEXANDRE HUBERT UN MONDE À NOURRIR Valoriser le partage des produits entre les différents pays et les différentes cultures.
PRIX SPÉCIAL ÉCOLES
Collège Brizeux de Lorient, Atelier photo (Se) nourrir…
Feed and be fed
Réfléchir. Se questionner. Réfléchir à des lieux où nous pourrions aller photographier : au marché, au jardin, dans la forêt, à la plage, à la mer…
Think Wonder Thinking about places to take photos : the market the garden the woods the beach the sea …
Lorient, la ville aux cinq ports.
Lorient, the five-harbour city
Nous, nous sommes allés au port de pêche. S’évader à «Keroman» pour s’interroger. S’interroger sur le rapport qu’entretient l’homme avec la nature, avec la mer, avec la pêche, avec la biodiversité. Comme le lait de la mère, la mer nous nourrit.
We chose to go to the fishing harbour Slipping away to Keroman to wonder. Wonder about the relations between humans and nature. With the sea, With fishing With biodiveristy. Like mother’s milk, the sea feeds us.
Déambuler dans l’espace et se l’approprier. Puis, observer.
Strolling about and fitting in, then watch.
Écouter le son des machines, des moteurs… Entendre le bruit de la mer.
Listen to the sound of machines, engines... Listen to to sound of the sea.
Croiser des pêcheurs. Observer les gens qui travaillent. Regarder les femmes fileter le poisson. Être attentif.
Meet fishermen. Watch people working. Watch women filleting fish. Pay attention.
Sentir des odeurs de fioul et d’iode.
Smell the fragrance of oil and iodine.
S’arrêter un instant. S’approcher, Cadrer, et enfin déclencher.
Stop for a short moment get closer centre and finally shoot
Notre travail s’est articulé en deux parties : - un premier panneau «narratif» - un second, plus «artistique» qui présente des images qui révèlent l’atmosphère et l’ambiance d’un lieu, celui du port de pêche de Lorient.
Our work is structured in two parts : - The first one is a « narrative » poster. - The second one is more “artistic”, showing pictures which reflect the atmosphere and the ambiance of a place, that is, the fishing harbour in Lorient.
Groupe accompagné par le photographe Hervé Le Reste
COLLÈGE BRIZEUX - LORIENT (SE) NOURRIR… Réfléchir. Se questionner. Réfléchir à des lieux où nous pourrions aller photographier : au marché, au jardin, dans la forêt, à la plage, à la mer… Lorient, la ville aux cinq ports. Nous, nous sommes allés au port de pêche. S’évader à «Keroman» pour s’interroger. S’interroger sur le rapport qu’entretient l’homme avec la nature, avec la mer, avec la pêche, avec la biodiversité. Comme le lait de la mère, la mer nous nourrit. Déambuler dans l’espace et se l’approprier. Puis, observer. Écouter le son des machines, des moteurs… Entendre le bruit de la mer. Croiser des pêcheurs. Observer les gens qui travaillent. Regarder les femmes fileter le poisson. Être attentif. Sentir des odeurs de fioul et d’iode. S’arrêter un instant. S’approcher, Cadrer, et enfin déclencher. Notre travail s’est articulé en deux parties : - un premier panneau «narratif» - un second, plus «artistique» qui présente des images qui révèlent l’atmosphère et l’ambiance d’un lieu, celui du port de pêche de Lorient GROUPE ACCOMPAGNÉ PAR LE PHOTOGRAPHE HERVÉ LE RESTE
Le surf Surfing Le surf pour s’inonder de plaisir et de sensations Surfing to bathe in pleasure and sensation
La danse Dance Quand je danse, je suis en transe, tout balance en toute circonstance When I dance, I’m in trance, everything swings in every circumstance
Le tennis Tennis Lancer la balle pour se forger le mental Hit the ball to shape the mind
La photographie Photography Ma vie sans photographie, tout devient gris, une vie sans envie My life without photography would be a blur without envy
Le skate board Skateboarding Le skate pour rider vers l’adrénaline sans limite Skateboarding, a ride to boundless adrenaline
La musique Music La Musique, plus qu’un son, c’est la liberté qui fait oublier Music is more than a sound. Music releases the mind
La photographie Photography Ma vie sans photographie, tout devient gris, une vie sans envie My life without photography would be a blur without envy
La cuisine Cooking Music is more than a sound. Music releases the mind Cooking: a ladle of sharing, a spoonful of creativity and a pinch of love.
La lecture Reading Lire c’est tourner les pages de l’imaginaire Reading is turning the pages of my fantasies
La cuisine Cooking
La peinture Painting La peinture, un mélange de couleurs pour changer d’humeur Painting is a melting pot of colors to change your mood
COLLÈGE BEG ER VIL - QUIBERON CLASSES DE 4E ET 3E SE NOURRIR DE SA PASSION La nourriture est un élément sans lequel nous ne pourrions vivre. Nous avons bien entendu besoin de nourrir notre corps, mais pourrions nous vivre sans nourrir notre esprit ? Quoi de plus beau et de plus nourrissant alors qu’une passion ! Elle nous permet de vivre nos rêves, de nous échapper du quotidien, de la réalité. Elle nous apporte de la joie, nous fait vibrer de plaisir et nous aide à nous affirmer, à nous sentir bien, à prendre confiance en nous. Pour mettre ces passions en lumière, nous avons choisi d’utiliser la technique du lightpainting. Nous nous sommes mis dans le noir, l’appareil fixé sur un trépied et, avec des temps de pause très longs, Nous avons pu éclairer les scènes avec des lampes torches pour faire sortir de l’ombre nos passions. Nous voulions mettre en valeur et en image le passionné et l’objet de sa passion. GROUPE ACCOMPAGNÉ PAR LE PHOTOGRAPHE ERIC FROTIER DE BAGNEUX
Collège Saint Jean-Baptiste d’Arradon, Atelier photo
Un étrange dîner Aujourd’hui a eu lieu un étrange dîner entre convives. Si vous invitiez des amis à votre table, mangeriez-vous des choses si étranges ? Ils commencent à parler de leurs métiers, de leurs passions, de ce qui les nourrit. À table se retrouvent un jardinier ayant trop mangé de jeunes pousses, une experte en poisson, un banquier affamé d’argent, un écrivain en manque de mots. Alors qu’une voyante reprendrait bien un peu d’avenir, une jeune entrepreneuse aux dents longues voudrait dévorer la terre. Mais l’important c’est d’être là, ensemble à donner et offrir : à partager le gâteau. En tout cas c’est ce qu’en concluent les géantes au moment du thé : chacun doit se nourrir de ce qui le rassasie.
A strange dinner A strange dinner took place today among guests. If you invited friends to dinner, would you eat such strange things? They began to talk about their professions, their passions and what feeds them. The guests included a gardener who had eaten too many young shoots, a fish expert, a banker hungry for money, and a writer starving for words. While a psychic wanted second helpings of the future, a young and ambitious entrepreneur longed to devour the Earth. But the most important thing was being there together, exchanging and giving, and ensuring each had their share of the banquet. In any case, that’s what the giants concluded when tea was served: everyone should feed on what satisfies them the most.
Groupe accompagné par le photographe Cédric Wachthausen
COLLÈGE SAINT JEAN-BAPTISTE ARRADON UN ÉTRANGE DÎNER Aujourd’hui a eu lieu un étrange dîner entre convives. Si vous invitiez des amis à votre table, mangeriez-vous des choses si étranges ? Ils commencent à parler de leurs métiers, de leurs passions, de ce qui les nourrit. À table se retrouvent un jardinier ayant trop mangé de jeunes pousses, une experte en poisson, un banquier affamé d’argent, un écrivain en manque de mots. Alors qu’une voyante reprendrait bien un peu d’avenir, une jeune entrepreneuse aux dents longues voudrait dévorer la terre. Mais l’important c’est d’être là, ensemble à donner et offrir : à partager le gâteau. En tout cas c’est ce qu’en concluent les géantes au moment du thé : chacun doit se nourrir de ce qui le rassasie. GROUPE ACCOMPAGNÉ PAR LE PHOTOGRAPHE CÉDRIC WACHTHAUSEN
Collège Saint Joseph de La Roche Bernard, Classe de 5e
On ne va pas vous raconter des salades, ni vous rouler dans la farine, mais on a eu du pain sur la planche pour ce projet du Festival Photo de La Gacilly. On a eu beau dévorer des livres, vu l’ampleur du travail, on a failli tomber dans les pommes, et à la fin il a bien fallu mettre les pieds dans le plat et couper la poire en deux pour réaliser ces photos. Et même si on n’avait plus un radis en poche, on avait tous la banane !
- It made our heads spin… - As poor as church mice… - Put your foot in it! - Have your work in it… - So many bookworms - And…full of beans!
COLLÈGE SAINT JOSEPH LA ROCHE BERNARD CLASSE DE 5E On ne va pas vous raconter des salades, ni vous rouler dans la farine, mais on a eu du pain sur la planche pour ce projet du Festival Photo de La Gacilly. On a eu beau dévorer des livres, vu l’ampleur du travail, on a failli tomber dans les pommes, et à la fin il a bien fallu mettre les pieds dans le plat et couper la poire en deux pour réaliser ces photos. Et même si on n’avait plus un radis en poche, on avait tous la banane ! GROUPE ACCOMPAGNÉ PAR LE PHOTOGRAPHE FRÉDÉRIC MOURAUD
Collège Sainte-Anne de La Gacilly, Atelier photo
Des couleurs à croquer Explosion de couleurs et jeux de transparence que les fruits, légumes ou autres douceurs nous offrent, tel un arc-en-ciel de saveurs propice à nourrir votre imagination. Alors, plongez-y avec délice et dévorez-les des yeux.
Deliciously beautiful colours Thanks to the fruit, vegetables and other sweets, we are presented with an explosion of colours and games of transparency, like a rainbow of flavors feeding your imagination. So let yourself be absorbed and stare hungrily at them
Groupe accompagné par le photographe Cédric Wachthausen
COLLÈGE SAINTE-ANNE - LA GACILLY DES COULEURS À CROQUER Explosion de couleurs et jeux de transparence que les fruits, légumes ou autres douceurs nous offrent, tel un arc-en-ciel de saveurs propice à nourrir votre imagination. Alors, plongez-y avec délice et dévorez-les des yeux. GROUPE ACCOMPAGNÉ PAR LE PHOTOGRAPHE CÉDRIC WACHTHAUSEN
Collège Montaigne de Vannes, Classe de 4e 1 Facefood, la face qui rit
The face which laughs
Ouvrez vos oranges sur le monde, Observez de plus près à travers vos endives, Remettez vos salades derrière vos oreilles, Ouvrez vos citrons à tous les sons, Restez muet comme un éclair au chocolat, Décrochez votre endive pour parler avec votre banane, Écarquillez vos branchies, Et quand la nuit tombe, fermez doucement vos kiwis. Le tout est à consommer avec modération, dans la limite des plats disponibles.
Open your oranges to the world, Observe very closely through your heads of chicory, Put back your salad behind your ears, Open your lemons to all the sounds, Remain as silent as a chocolate éclair, Pick up your endive to speak to your banana, Open wide your branchiae, And when the night falls, slowly close your kiwis The whole is to be consumed in moderation within the limits of the available dishes.
Groupe accompagné par le photographe Cédric Wachthausen
COLLÈGE MONTAIGNE - VANNES CLASSE DE 4E 1 FACEFOOD, LA FACE QUI RIT Ouvrez vos oranges sur le monde, Observez de plus près à travers vos endives, Remettez vos salades derrière vos oreilles, Ouvrez vos citrons à tous les sons, Restez muet comme un éclair au chocolat, Décrochez votre endive pour parler avec votre banane, Écarquillez vos branchies, Et quand la nuit tombe, fermez doucement vos kiwis. Le tout est à consommer avec modération, dans la limite des plats disponibles. GROUPE ACCOMPAGNÉ PAR LE PHOTOGRAPHE CÉDRIC WACHTHAUSEN
Et si un jour on n’avait plus de culture... What if some day we had no more culture...
plus d’électricité... no more electricity...
plus de nourriture... no more Classe food... de 4e Magenta Collège Jean Lurcat de Lanester,
Se nourrir… et si nous n’avions plus de… Si un jour nous n’avions plus de nourriture, plus de culture, plus d’électricité, plus d’eau, plus de technologie, plus d’air, nous serions perdus dans l’obscurité, perdus à vie ! Le travail en noir et blanc et en clair-obscur renforce l’idée de tristesse, de peur, de manque. Nos mises en scène évoquent ce qui risquerait d’arriver si jamais nos idées devenaient réalité. Suivez notre histoire photographique au pays de l’imaginaire…
What if we had no more food? What if some day we had no more food, no more culture, no more electricity, no more water, no more technology, or even no more air? We would be lost in darkness, and lost for life itself. Black-and-white and chiaroscuro work highlights the ideas of sadness, fear and craving. Our images show what could happen if our fears might some day be founded. Follow us through the imaginative world of our photographic story.
Groupe accompagné par le photographe Hervé Le Reste
plus d’eau... no more water...
plus de technologie... no more technology...
plus de nourriture... no more food...
plus d’air... no more air... ?
COLLÈGE JEAN LURCAT - LANESTER CLASSE DE 4E MAGENTA SE NOURRIR… ET SI NOUS N’AVIONS PLUS DE… Si un jour nous n’avions plus de nourriture, plus de culture, plus d’électricité, plus d’eau, plus de technologie, plus d’air, nous serions perdus dans l’obscurité, perdus à vie ! Le travail en noir et blanc et en clair-obscur renforce l’idée de tristesse, de peur, de manque. Nos mises en scène évoquent ce qui risquerait d’arriver si jamais nos idées devenaient réalité. Suivez notre histoire photographique au pays de l’imaginaire… GROUPE ACCOMPAGNÉ PAR LE PHOTOGRAPHE HERVÉ LE RESTE
Collège La Rivière d’Étel, Atelier photo
Pêcheurs d’images Nous sommes des collégiens d’Étel, nous avons entre 11 et 15 ans. En regardant plus attentivement le paysage qui nous entoure, nous avons ressenti la nostalgie de l’Étel d’autrefois, quand la pêche était toute la vie de la ville. Le port était rempli de thoniers, les hommes partaient pour plusieurs mois en mer, pendant que leurs femmes travaillaient dans les conserveries. La pêche était un moyen de gagner sa vie et de se nourrir. Etel connaît toujours la pêche mais n’en vit plus. Les bateaux sont devenus des épaves, l’ancienne criée est un local abandonné et les marins, des souvenirs. Mais les traces de ce passé sont partout dans la ville : noms des rues ou de restaurants, photos exposées sur le port, un musée, et sur les murs, des peintures...
Fishing for pictures We are pupils at a collège in Étel, aged between 11 and 15. When we took a closer look at the landscape surrounding us, we sensed a nostalgia for the Étel of yesteryear, when life revolved around the practice of fishing. The harbour used to be full of tuna boats; men used to take to the seas for many months on end, whilst women worked in fish factories. Fishing was a means of earning a living and feeding oneself. People still go fishing in Étel, but they no longer depend on it any more. Ships have become wrecks, the old fish market is now an abandoned building, and fishermen merely memories. But the past has left its mark all over this place: in the names of streets and restaurants, in the photographs on display at the harbour, at the museum and on the paintings on the walls.
COLLÈGE LA RIVIÈRE D’ÉTEL PÊCHEURS D’IMAGES Nous sommes des collégiens d’Étel, nous avons entre 11 et 15 ans. En regardant plus attentivement le paysage qui nous entoure, nous avons ressenti la nostalgie de l’Étel d’autrefois, quand la pêche était toute la vie de la ville. Le port était rempli de thoniers, les hommes partaient pour plusieurs mois en mer, pendant que leurs femmes travaillaient dans les conserveries. La pêche était un moyen de gagner sa vie et de se nourrir. Etel connaît toujours la pêche mais n’en vit plus. Les bateaux sont devenus des épaves, l’ancienne criée est un local abandonné et les marins, des souvenirs. Mais les traces de ce passé sont partout dans la ville : noms des rues ou de restaurants, photos exposées sur le port, un musée, et sur les murs, des peintures... GROUPE ACCOMPAGNÉ PAR LE PHOTOGRAPHE YVON BOËLLE