EXCURSION
Bulletin
Schweizer Klub für Wissenschaftsjournalismus Association suisse du journalisme scientifique Swiss Association of Science Journalism
w w w.s ci ence- j ou r n a l is m . c h
3 | 14 NOVEMBER 2014 EDITORIAL
Les visages de l’indépendances
Olivier Dessibourg
Liebe Mitglieder Das Streben nach journalistischer Unabhängigkeit zieht sich wie ein roter Faden durch diese Ausgabe des Bulletins. Der Artikel von Aurélie Coulon widmet sich gesellschaftlichen und ideologischen Einflüssen, die die Klima-Berichter stattung in Europa und Nordamerika so unterschiedlich prägen. Dass der unabhängige Wissenschaftsjournalismus in Bedrängnis gerät, zeigt die Lancierung des Wissenschaftsmagazins «Technologist» durch europäische Hoch schulen. Der «Technologist»-Chefredaktor bezieht in diesem Heft Stellung. Aber es gibt auch gute Nachrichten: Die Finanzierung unseres Gesundheitsseminars können wir in Zukunft auf fünf Sponsoren verteilen, was die Unabhängigkeit des SKWJ 40 Jahre nach seiner Gründung weiter stärkt. 1 | sk wj-bulletin 3/14
Aujourd’hui plus que jamais, l’indépendance journalistique est au cœur des préoccupations, et cela à différents niveaux; c’est le fil rouge de ce bulletin. Une indépendance de pensée, d’abord. Pour résister aux luttes d’influences dans les domaines où le (pseudo)-débat fait rage. C’est l’un des thèmes de l’article d’Aurélie Coulon, qui évoque le vocabulaire utilisé dans les sujets sur les changements climatiques (p. 3). Indépendance d’action ensuite. Il est indubitable que les médias, doivent se remettre en question face à la tornade numérique. Ce remodelage va de pair avec des réductions de postes de t ravail, ou de budget pour payer les freelances, notamment dans le journalisme scientifique. Cette année, l’ASJS s’est ainsi manifesté face aux restructurations des équipes du «Tages-Anzeiger» et du «Sonntagszeitung»; avec un certain écho, au vu des réactions des responsables de ces titres, qui ont rétorqué que ces changements devaient en fait redynamiser le traitement de l’information scientifique. L’appétence du public pour cette dernière et le manque de ressources des médias pour la traiter, ne sont toutefois pas passés inaperçus aux yeux des institutions scientifiques, qui ont jugé nécessaire de combler elles-mêmes cette lacune: en juin a été lancé «Technologist», magazine réalisé par une agence de presse suisse mais financé par quatre universités d’Europe. Surtout, un modèle qui revendique aussi une certaine indépendance rédactionnelle. Laquelle? Le rédacteur en chef du «Technologist» s’explique (p. 12) Indépendance financière, aussi. L’organisation du séminaire-santé de l’ASJS ne dépend plus d’un seul mais de cinq
sponsors. D’aucuns diront que leur influence peut d’autant plus se faire sentir. Il s’agit de redire que, tandis que le thème est déterminé par notre Assemblée générale, les organisateurs ont été libres du choix des orateurs. De plus, avoir cinq sponsors permet de à la défection de l’un d’entre eux sans mettre en péril le séminaire. Indépendance morale enfin. L’ASJS s’est retirée de l’EUSJA favorise trop les actions de communication scientifique (dont il ne s’agit évidemment pas ici de nier l’utilité) et néglige son cœur de cible: la défense et la promotion d’un journalisme scientifique de qualité et indépendant (p. 7). Dès lors, alors que ce clôt cette 40e année d’existence de l’ASJS, qui tente au mieux d’agir pour cette cause, et que de nouveaux modèles journalistiques restent certainement à inventer, il peut être utile de se remémorer les mots de René Payot, ancien chef de feu le «Journal de Genève», qui s’adressait ainsi à sa rédaction pour évoquer l’indépendance journalistique: «Vous pouvez manger avec le Diable. Mais prenez la précaution de vous munir d’une longue cuillère!» Olivier Dessibourg INHALT / SOM M AIRE
Editorial..................................................1 SKWJ: 40-Jahr-Feier..................................2 Climat et journalisme...............................3 PR oder Journalismus...............................5 Au revoir Eusja........................................7 Fonds de recherche / Recherchierfonds....10 Gesundheitsseminar 2.0.........................11 Nouveau magazine «Technologist»..........13 Protokoll der Generalversammlung..........16 News / Neue Mitglieder..........................23
40 JAHRE SKWJ /40 ANS ASJS
40 Jahre ans
40-Jahr-Feier – die Bilder
Vor genau 40 Jahren gegründet, hat sich der SKWJ zur wichtigsten Plattform für Wissenschaftsjournalismus und -kommunikation in der Schweiz entwickelt. Unser Klub zählt heute rund 370 Mitglieder und erreicht damit einen Anteil wie in Europa kein anderer vergleichbarer Verband. Genug Gründe also für unsere 40-Jahr-Feier am 29. August im Zürcher Impact Hub, von der wir hier eine kleine Auswahl an Bildern zeigen. Einer der Höhepunkte des Abends war die Tombola, die dank grosszüger Unterstützung einiger Sponsoren* zustande kam.
Was ist eigentlich ein Impact Hub: eine Mitarbeiterin erklärt das Konzept, das die Welt verändern soll. (Diana Hornung)
Eine Tombola gab es auch. Hauptpreis: ein 3D-Drucker. (Hanna Wick)
* Wir bedanken uns bei WSL, Eawag, Zoologisches Museum Zürich, Cern, Metas, IBM, ABB, Migros Kulturprozent, ETH Zürich, Technorama, Technologist, Sternwarte Mirasteilas, Vogelwarte Sempach, Bernisches Historisches Museum.
40 ans en image Fondée il y a exactement 40 ans, l’ASJS est devenue la plate-forme d’interaction la plus importante pour les journalistes et communicateurs scientifiques de Suisse. Notre association compte aujourd’hui plus de 350 membres et n’a pas pas son pareil en Europe. De quoi, largement, faire la fête de ce 40 e anniversaire; elle a eu lieu au Impact Hub de Zurich. Voici une petite sélection d’images. Un des points forts de la soirée fut la grande tambola, grâce au soutien de nombreux donnateurs, et dont le premier prix fut une imprimante 3D, remporté par Diana Hornung.
Diana Hornung, die spätere Gewinnerin des TomobolaHauptpreies, und Andri Bryner von der Eawag. (Diana Hornung)
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Vegetarisch statt währschaft: Für das Catering war Tibits in Zürich zuständig. (Diana Hornung)
Am Mikrophon: Christophe Ungar (Diana Hornung)
Die SKWJ-Ehrenvorstiztende Ruth von Blarer (Diana Hornung)
RÉCHAUFFEMENT CLIM ATIQUE
L’expression de l’incertitude a augmenté Des récentes études montrent que la syntaxe journalistique continue de véhiculer un message d’incertitude liées au changement climatique malgré les avancées scientifiques. Peut-on traduire avec fidélité les sciences probabilistes du climat au grand public? Aurélie Coulon 35 000 morses se réfugient sur une plage faute de banquise. Une image visuellement forte pour Julie Conti, journaliste au «Temps«, qui écrit dans une revue de presse du 2 octobre que ce phénomène «parle tellement bien du réchauffement climatique… Bien mieux que les experts aux certitudes parfois chancelantes«. D’où vient cette appréciation? «La climatologie donne l’impression de ne pas arriver au même degré de certitude que les autres.« Elle concède qu’elle a traduit ce qu’elle pensait être l’impression du public. Cet exemple embrasse une problématique importante du travail de tout journaliste qui doit s’exprimer sur une actualité liée au changement climatique. Comment traduire pour le grand public, les projec tions des scientifiques basées sur des modèles probabilistes? Alors que le consensus des experts climatologues autour de l’impact humain sur le réchauffement global se renforce, l’impression que les scientifiques sont incertains demeure dans le discours public et peine à se modifier. C’est le constat tiré par Adriana Bailey et ses collègues de l’Université de Boulder Colorado (Etats-Unis) qui se sont intéressés au langage employé par les journalistes de la presse lorsqu’ils écrivent sur le changement climatique. «D’un côté, les scientifiques sont de plus en plus attentifs à choisir les mots justes pour parler du climat, explique la chercheuse américaine. Et de l’autre, les connaissances dans le domaine du changement climatique s’accroissent. Nous nous sommes demandés si les articles de presse reflétaient ces deux aspects«. Pour cela, les auteurs ont étudié l’usage de mots qui diminue la force d’un propos, comme l’adverbe «vraisemblablement« ou le verbe au conditionnel «pourrait« dans 86 articles publiés en 2001 et 2007 (dates de sortie des rapports du Giec) dans deux journaux américains et deux espagnols.
Retard idéologique Selon leurs résultats publiés dans la revue «Environmental Communication«, les journalistes américains ont plus souvent recours à ces marqueurs d’incertitude que leurs homologues espagnols. Une observation qu’Adriana Bailey explique par le retard idéologique des Etats-Unis en politique environnementale par rapport aux pays d’Europe continentale: «Les pays anglo-saxons possèdent une élite politique et des lobbys industriels s’exprimant contre l’idée du réchauffement climatique. Au contraire, cette tendance est moins observée en Europe où les journalistes en Allemagne ou en Suède ont ten-
Aurélie Coulon
«Il y a une forme d’incom-
patibilité entre le discours des climatologues basé sur des projections à long terme et le traitement de l’actualité par les journalistes.
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dance à ne pas exprimer les probabilités en transformant les hypothèses en faits«. Est-ce que la grammaire journalistique peut influencer l’opinion publique? Oui, selon Adriana Bailey qui se réfère à une étude publiée en 2004 dans Science Communication par deux chercheuses de l’Université d’Utah. Leurs résultats montrent que des lecteurs jugeaient plus certains des résultats scientifiques si l’information était mise en contexte (par exemple: «le réchauffement global peut entraîner des fluctuations locales difficiles à prévoir»). Mais qu’en est-il à l’échelle de la société? «Il n’y a pas de lien de causalité direct entre un article journalistique et l’opinion publique, commente Michael Schanne, sociologue des médias. Un effet à long terme peut être parfois observé. Par contre, il existe clairement une relation entre les deux due à l’influence politique.«
Klimaforschung und Journalismus Während die Klimaerwärmung wissenschaftlich inzwischen als nahezug gesichert gilt und sich die Forschung einem Konsens annähert, verändert sich der Tenor der journalistischen Berichterstattung kaum. Unverändert betonen Journalisten, dass sich die Klimaforscher noch nicht sicher seien. Zu diesem Schluss kommen die Wissenschafter Adriana Bailey und ihre Kollegen von der Universität Boulder in Colorado. Die Forscher haben die Sprache von journalistischen Texten in den USA und in Spanien analysiert und dabei die Jahre zwischen 2001 und 2007 berücksichtigt. Sie haben beispielsweise untersucht, wie häufig Begriffe wie «vermutlich« vorkommen oder wie oft Verben in den Konjunktiv gesetzt werden. Ihr Ergebnis: Journalisten aus den USA betonen häufiger als ihre spanischen Kollegen das Ausmass der verbleibenden Unsicherheit in den Prognosen. Die Forscher führen diesen Unterschied auf die weniger entwickelte Umweltbewegung in den USA zurück und auf den Einfluss von Wirtschaftslobbies. skwj-bulletin 3/14 | 3
RÉCHAUFFEMENT CLIM ATIQUE
35000 morses se serrent sur une plage faute de banquise
«Comment traduire les résultats statistiques des climatologues?»
Michael Brüggemann, spécialistes des médias à l’Université de Zurich, directeur du programme de recherche «Framing Climate Change« s’est intéressé à l’opinion des journalistes. Dans une étude récemment publiée dans «Science Communication«, il a interviewé des journalistes de cinq medias de référence dans cinq pays et tous partageaient le consensus scientifique de l’origine humaine de changement climatique.
Une forme d’incompatibilité Cependant, Adriana Bailey a observé que l’expression de l’incertitude a augmenté entre 2001 et 2007 dans les articles du «New York Times« et du «Wall Street Journal« alors que la connaissance scientifique s’est renforcée. «Aux Etats-Unis, les journalistes ont tendance à vouloir comparer les résultats au précédent sans donner de contexte afin de souligner ce qui ne coïncide pas avec la prédiction», explique la chercheuse américaine. La course à la nouveauté par le journaliste participe à la déconstruction du discours scientifique. «Il y a une forme d’incompatibilité entre le discours des climatologues basé sur des projections à long terme et le traitement de l’actualité par les journalistes», constate Michael Brüggemann. Le spécialiste d’ajouter: «Omettre de parler des incertitudes de la science clima4 | sk wj-bulletin 3/14
tique ou au contraire les distordre sont deux erreurs commises par les journalistes. Dans les deux cas elles peuvent décrédibiliser la science en n’expliquant pas le principe de ses modèles.» Face à la nécessité de traiter du sujet climatique, comment traduire les résultats statistiques des climatologues? En 2010, le Giec avait émis des recommandations de vocabulaire pour traduire les probabilités: «virtuellement certain» pour 99100% de risque qu’un phénomène survienne ou encore «peu probable« pour un risque de 0 à 33%. Michael Brüggemann ne pense pas que ce vocabulaire soit «adapté» car «il est très ouvert à l’interprétation». Alain Kaufmann, sociologue des sciences à l’Université de Lausanne, confirme qu’il est «difficile d’expliquer une statistique». Il ajoute: «Dans le discours public, il n’y a pas assez d’explications sur la production des résultats euxmêmes. L’incertitude statistique est présentée comme inhabituelle alors qu’elle fait partie du travail scientifique. Il faudrait que les journalistes explicitent plus la science en train de se faire». Ce propos confirme l’importance du contexte et du détail dans la production journalistique.
WISSENSCHAF TSKOMMUNIK ATION
Wissenschaft – Öffentlichkeit – Medien Die drei grossen Wissenschaftsakademien Deutschlands warnen in ihren im Sommer publizierten Empfehlungen vor einer Verwischung der Grenzen zwischen Wissenschaft-PR und Journalismus. Heidi Blattmann Für mich hatte es im Dezember 2011 mit einem Brief von Professor Peter Weingart aus Bielefeld begonnen, dem bekannten deutschen Wissenschaftssoziologen. Er bot an, in der von Deutschlands Wissenschafts akademien ins Leben gerufenen Arbeits gruppe zur Kommunikation zwi schen Wissenschaft, Öffentlichkeit und Medien (WÖM) mitzuarbeiten. Sie sollte sich mit der Frage beschäftigen, wie sich Medien und Wissenschaft gegenseitig beeinflussen. Es war keine Frage für mich, dass ich zusagte – insbesondere weil ich Weingarts Position zum Thema kannte und mich das Thema seit längerem beschäftigt. Wie sehr – zum Beispiel – sind Wissenschaftler heute aufgrund des grossen Gewichts, das etwa der Anzahl von Publikationen und dem Citation Index zukommt, verführt, wenn nicht geradezu gezwungen, ihre Artikel nicht nur nach dem Geschmack der Fachkollegen, sondern selbst jenem des grösseren Publikums auszurichten?
Sitzung in Berlin Am 11. Januar 2012 ging es dann mit der ersten Sitzung in Berlin los. Zur vierköpfigen Steuerungsgruppe zählten neben Weingart auch Reinhard Hüttl (Präsident der Akademie der Technikwissenschaften, Acatech), Alfred Pühler (Acatech, Leopol dina) und Ortwin Renn (Acatech, Universität Stuttgart). Mit von der Partie waren unter anderem der Zürcher Publizistikprofessor Ottfried Jarren, Ulrich Schnabel von der «Zeit« und der ehemalige Wissenschaftsjournalist Holger Wormer, der an der TU Dortmund lehrt. Ziel der (ehren amtlichen) Arbeit sollten Empfehlungen für die Kommunikation zwischen Wissenschaftler/innen und Medienvertreter/innen sein.1 Daneben war eine Monographie geplant, in welcher die Empfehlungen erläutert und diskutiert werden. Sie ist inzwischen unter dem Titel: «Wissen – Nachricht – Sensation« im Verlag Velbrück Wissenschaft erschienen.
Gearbeitet wurde in den nächsten andert halb Jahren auf verschiedenen Ebenen. In knapp einem Dutzend Sitzungen mit ausführlichen internen Diskussionen und Anhörungen von Experten kreiste die Arbeitsgruppe die Problematik ein. Da zwischen wurde mit Mails korrespondiert und eine gemeinsame Datenplattform genutzt. Die Gruppe erteilte Aufträge für Fachartikel und die publizistisch orientierten Mitglieder verfassten für die Mono graphie gemeinsam einen Text «Kontrolle der Öffentlichkeit. Zum Verhältnis Medien – Wissenschaft in der Demokratie». In den letzten Monaten wurde intensiv an den Empfehlungen gefeilt. Diese durchliefen in der zweiten Hälfte 2013 einen Begut achtungsprozess in den zuständigen Gremien der drei Akademien, neben jenen der Acatech und der Leopoldina auch in jenen der geisteswissenschaftlich ausgerichteten Union der deutschen Akademien. Die Zusammenarbeit war engagiert und äusserst interessant. Ich schätzte die hochka rätigen Diskussionen und war beeindruckt von der Offenheit, mit der die Probleme auch von akademischer Seite b enannt wurden, sowie dem Willen, ernüchternde Tatsachen anzuerkennen. Zu diesen Tatsachen zählt, dass es der Wissenschaftsjournalismus und generell die Berichterstattung über wissenschaftliche Themen in einer Zeit, in der fast überall die Redaktionsbudgets unter Spardruck stehen, besonders schwer haben. Das wird von der Wissenschaft beklagt, weil ihr bei den Medien immer öfter differenzierte und interessierte Gesprächspartner fehlen. Gleichzeitig kann die Entwicklung auch zu einem Demokra tieproblem werden, sind demokratische Entscheide doch auf eine möglichst offene Diskussion der Faktenlage angewiesen. Dennoch können die Wissenschaftsaka demien und der Wissenschaftsbetrieb generell nur wenig tun, um den Wissen schaftsjournalismus zu unterstützen: Jede
Heidi Blattmann (zVg)
Science, Publicité, et Médias Un groupe de travail réunissant les trois grandes académies des sciences allemandes s’est intéressé ces dernières années à communication entre sciences, publicité et médias. Parmi les participants se trouvaient le professeur Ottfried Jarren de l’Université de Zürich ainsi que l’auteur de cet article, Heidi Blattman, l’ancienne cheffe de la rubrique scientifique de la NZZ. Parmi les conclusions publiées cet été par ce groupe de travail, la difficulté pour la science de soutenir un journalisme de qualité, car tout encouragement direct serait très vite vu comme une volonté d’influencer le contenu. D’un autre côté, la science doit se distancer d’un « journalisme de masse ‹ou› superficiel», car sinon la science court le risque, en raison des moyens médiatiques restreints, d’être traitée également de façon superficielle. skwj-bulletin 3/14 | 5
WISSENSCHAF TSKOMMUNIK ATION
direkte Förderung wird rasch zur Einflussnahme. So gibt es für Aussenstehende wie es die Wissenschaft ist nur wenige Möglichkeiten, das Mediensystem, das stark von ökonomischem Denken geprägt wird, in Richtung vermehrter Qualität zu stärken. Entsprechend zurückhaltend sind
die Empfehlungen der Akademien, die den Journalismus betreffen. Vorschläge zur Stützung von Qualitätsjournalismus und Empfehlungen an die Verleger und Verbände stehen im Vordergrund.
Das Echo auf die Veröffentlichung war gemischt, unter anderem, weil nicht alle Kommentatoren realisiert haben, dass mit den Empfehlungen an die Wissenschaftskommunikation nicht die Journalisten, sondern die Wissenschaftsorganisationen angesprochen werden. Kritisiert wurde zum Teil auch, dass die sogenannt neuen Medien, Blogs, Social Media und anderes mehr, explizit aus der Arbeit ausgeklammert wurden. Das hatte zwei Gründe: zum einen ist noch sehr schwer abzuschätzen, welche Rolle diese Medien in einer allgemeinen demokratischen Meinungsbildung spielen, zum anderen hätte dies den Rahmen des Auftrags gesprengt. Bereits in der WÖM selber wurde jedoch über dieses Manko gesprochen und in Erwägung gezogen, allenfalls eine zweite WÖM mit der Abklärung dieser Fragen zu beauftragen. Inzwischen ist klar, dass die Akademien ein entsprechendes Folgeprojekt aufgleisen werden.
Wirtschafltichkeitsdenken
Thema in Blogs
Doch das Mediensystem ist im Rahmen dieser Kommunikation nur das eine, das andere ist die Wissenschaft selber. Auch hier kann das Wirtschaftlichkeitsdenken und damit verknüpft der Kampf um Aufmerksamkeit negative Wirkungen zeitigen. Zwar könnte man meinen, dass unkritische Medien Wissenschaftsorganisationen entgegen kommen, weil ihre Pressemitteilungen inzwischen von manchen Redaktionen praktisch unverändert publiziert werden. Viele Kommunikationsabteilungen bereiten für die Medien ja eigentliche journalistische Artikel vor. De facto besteht damit jedoch die Gefahr, dass die Wissenschaft selber sich dem massenmedialen Denken annähert, Titel und Themen auswählt, die sich besonders gut verkaufen und damit die «reine Suche nach der Wahrheit« von der Suche nach Aufmerksamkeit überlagert wird. Das wird über kurz oder lang auf die Qualität der Wissenschaft zurückschlagen. Auf diese Entwicklungen aufmerksam zu machen und das Bewusstsein für die Gefahr in den Kommunikationsabteilungen von Instituten, Forschungszentren und Universitäten zu wecken, scheint mir eine ganz zentrale Funktion der Arbeit und schliesslich auch der Empfehlungen zu sein.
Die Fragestellungen der WÖM sind inzwischen dennoch in verschiedenen Gruppen aufgenommen worden. Nicht nur hat der Siggener Kreis ab Sommer 2013 e inen Aufruf mit einem Vorschlag für Leitlinien einer guten Wissenschaftskommunikation von Hochschulen und anderen Wissenschaftsinstitutionen erarbeitet; Wahrhaftigkeit und Glaubwürdigkeit, Nutzen für die Gesellschaft sowie Transparenz stehen darin an oberster Stelle 2. Auch einige Kommunikations- und Pressechefs wich tiger Institutionen haben kürzlich ihre Sicht der Dinge dargelegt 3. Das Thema wird an Tagungen aufgenommen und Artikel, insbesondere Blogs 4, befassen sich mit der immer schwierigeren Aufgabe des Wissenschaftsjournalismus sowie der Rolle, der dabei der Wissenschaft und ihrer Kommunikation zukommt. Ob durch die WÖM angestossen oder ob die Thematik einfach in der Luft liegt, begrüssenswert ist, dass die Sensibilisierung für die Probleme zunimmt.
«Das Echo auf die Veröffentlichung war ge-
mischt, unter anderem, weil nicht alle Kommentatoren realisiert haben, dass mit den Empfehlungen an die Wissenschaftskommunikation nicht die Journalisten, sondern die Wissenschaftsorganisationen angesprochen werden.
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Die Empfehlungen können auf der Acatech-Website heruntergeladen werden http://bit.ly/1sFqOUm 2 www.wissenschaft-im-dialog.de/ueber-uns/siggenerkreis/ 3 http://bit.ly/10cNv98 4 http://bit.ly/1sVKWi8 1
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EUSJA
Pourquoi l’ASJS se retire de l’Eusja La dernière assemblée générale a décidé de faire sortir l’ASJS de l’Eusja, considérant que cette dernière mettait trop d’importance sur des actions de communication scientifique. Olivier Dessibourg
L’ASJS a décidé de sortir de l’Eusja.
La dernière assemblée générale (AG) de l’Association suisse du journalisme (ASJS), le 27 juin à Vevey, a décider de faire sortir l’ASJS de l’European Union of Science Journalists’ Associations (Eusja), ceci bien que l’ASJS en fut cofondatrice de cette organisation faîtière. Cette décision a été réfléchie et fait l’objet de nombreuses discussions. Elle se base sur divers éléments qui ont émaillé la vie de l’Eusja depuis mars 2012, éléments qui ont été décrits en détails dans un résumé envoyé aux membres de l’ASJS avec la convocation à l’AG 2014. Au printemps 2012 déjà, lors de l’assemblée générale de l’Eusja à Leiden (PaysBas), plusieurs associations, dont l’ASJS, ont ouvertement manifesté leur souhait de voir l’Eusja réorienter ses priorités et ses activités. Ne niant ou ne minimisant évidemment en rien l’utilité des organes de communication et de vulgarisation scientifique, dont nombre de représentants font d’ailleurs partie de l’Eusja, ce groupe d’associations a expliqué que le coeur de cible du travail de l’Eusja devrait être la défense, la valorisation et la promotion d’un journalisme scientifique de qualité et indépendant en Europe, une activité il est vrai en pleine mutation. Il a ainsi proposé des idées pour accéder à cet objectif (création d’un prix européen et de bourses journalistiques, summerschools, etc.) ainsi que de nouveaux candidats pour le comité de l’Eusja. Lors des élections, ceux-ci n’y ont pas été retenus. Ce groupe d’associations a toutefois ensuite poursuivi ses réflexions, tout en en faisant régulièrement part au comité de l’Eusja, qui avait alors promis de faire avancer les choses au bénéfice du journalisme scientifique. Deux ans plus tard, lors de l’AG de l’Eusja en mars 2014 à Vienne, à laquelle l’ancienne présidente et cofondatrice de l’ASJS Rosmarie Waldner a participé, force fut de constater que peu choses avaient changé. Malgré plusieurs tentatives, il n’a pas été possible de réconcilier les vues divergentes. De plus, alors que les représentants de ce groupe informel d’associations se sont à nouveau présentés aux élections du comité de l’Eusja, strictement aucun n’a été élu; depuis ce printemps, le comité de l’Eusja est donc présidé par Satu Lipponen, managing editor du magazine de la Société finlan-
Warum der SKWJ die Eusja verlässt An der ihrer letzten Generalversammlung am 27. Juni in Vevey haben die Mitglieder des SKWJ beschlossen, aus dem Dachverband Verband europäischer Wissenschaftsjournalisten (Eusja) auszutreten. Grund des Austritts sind Ent wicklungen innerhalb der Eusja. Neben dem SKWJ gab es auch andere Verbände, die sich seit 2012 für eine Neuorientierung der Eusja einsetzten. Ihr Ziel war es, die Eusja prioritär auf die Unterstützung eines unabhängigen und hochqualitativen Wissenschaftsjournalismus in Europa auszurichten. Diese Vorstösse sind bis heute jedoch wirkungslos geblieben. Weil an der diesjährigen SKWJ-GV nur wenige Mitglieder abtimmten, wurde der Austritt unter einem Vorbehalt beschlossen: Falls sich bis zum 10. Dezember 2014 eine beträchtliche Anzahl unserer Mitglieder gegen das Ende der EusjaMitgliedschaft aussprechen sollte, würde der SKWJ-Vorstand den Austritt sistieren und bei der nächsten GV 2015 die Mitglieder erneut abstimmen lassen. skwj-bulletin 3/14 | 7
EUSJA
daise du cancer, dont elle prépare aussi la stratégie 2015-2020, en plus d’être active dans divers groupes d’informations et de prévention du cancer et du tabagisme. Plusieurs éléments et questions ont alors nourri les réflexions au sein du comité de l’ASJS:
«Le comité de l’association hollandaise serait sur le point d’annoncer son retrait également.
»
1. Le comité actuel de l’Eusja, constitué de plusieurs communicateurs scientifiques et présidé par l’un d’eux, n’a pas, selon nous, une légitimité suffisamment crédible pour représenter et défendre les journalistes scientifiques indépendants (employés ou freelance) ainsi que leur métier. 2. Le comité de Eusja a récemment obtenu pour les membres de ses associations constitutives, dans le cadre des Programmes européens de la recherche, plusieurs mandats pour des activités de communication scientifique (expertise au sein de projets de recherche, organisation de cafés scientifiques, mise en place de démarches de communication scientifique, etc.). Ces mandats sont présentés comme des solutions aux soucis que rencontrent les journalistes freelance à trouver du travail; nous estimons que ce ne sont pas des solutions appropriées pour promouvoir un journalisme scientifique sainement et indépendamment sceptique et critique, indispensable dans le paysage scientifico-médiatique européen. Ces mandats n’ont d’ailleurs suscité que très peu de candidatures. 3. Malgré des demandes répétées, il n’a jamais été possible d’obtenir des informations claires et précises, ni même une discussion ouverte, sur le cadre de ces démarches de communication scientifique voulues par le comité de l’Eusja, ni encore sur leur mise en place ou sur les critères d’attribution des mandats. Ceci alors même que l’UE a accordé à l’Eusja, pour payer ces derniers, une somme de plus de 140 000 euros. Ce manque de transparence est fortement discutable, et peut être considéré comme risqué. 4. Un bilan des coûts et bénéfices d’une participation de l’Eusja a été établi. Concernant ces derniers, les activités de réseautage promise par l’Eusja étant minimes, le contenu de la newsletter de l’Eusja étant peu pertinent, et toute autre forme soutien personnalisé étant quasiment inexistant, l’intérêt principal réside en la participation aux «voyages d’étude» et de presse ainsi qu’aux colloques internationaux proposés par l’Eusja (pour rappel, la participation à ces événements est gratuite sur place, mais chaque participant doit se rendre sur les lieux par ses propre moyens). Une analyse des voyages proposés durant ces trois dernières années a montré qu’en moyenne, une seule personne de l’ASJS se déclare intéressée par événement. Sur l’autre plateau de la balance, l’ASJS paie une cotisation annuelle de 4 euros par membre, ce qui fait un montant annuel de 1400 euros; l’ASJS étant une grande association en comparaison avec d’autres, cette somme équivaut au dixième(!) du montant total des cotisations payées à l’Eusja par ses 25 associations-membres. Ces constats répétés (depuis 3 ans, et malgré un changement de président à l’Eusja) ont donc conduit en juin à la décision de faire sortir l’ASJS de l’Eusja. La cotisation annuelle ayant été payée ce printemps pour l’année 2014, cette décision sera début décembre 2014 au comité de l’Eusja. Toutefois, l’assemblée générale a adjoint à cette décision, vu la faible participation de membres le 27 juin dernier, la possibilité à tout membre ordinaire de l’ASJS d’exprimer son désaccord. Si une délégation importante se manifeste d’ici le 10 décembre, le comité de l’ASJS mettra en attente cette décision, quitte à la représenter en assemblée générale en juin 2015. Pour ultime information, l’Association française des journalistes scientifiques de la presse d’information (www.ajspi.com) avait déjà, et pour les mêmes raisons, annoncé sa sortie de l’Eusja il y a plus de quatre ans déjà, quand bien même ce fait avait été occulté par le comité de l’époque. Et en mars 2014, lors de l’Assemblée générale de l’Eusja à Vienne, l’Association of British Science Writers (www.absw.org.uk) a sur le
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champ annoncé sa sortie de Eusja avec effet immédiat. Selon nos informations, le comité de l’association hollandaise serait sur le point d’annoncer son retrait également, tandis que la discussion est lancée du côté des associations italiennes SWIM et allemande WPK. Par ailleurs, les associations faisant partie du groupe de réflexion susmentionné (Dutch Association of Science Journalists VWN, Belgian ABJSC, ABSW, SWIM, WPK, ASJS ainsi que l’AJSPI, bien que non-membre de l’Eusja) ont décidé de fonder la European Federation For Science Journalism (www.efsj.eu). Les travaux sont en cours pour établir formellement cette nouvelle organisation européenne, dont les objectifs seront centrés sur la défense, la promotion et la valorisation d’un journalisme scientifique indépendant et de qualité en Europe. Ces démarches demandant du temps et de la disponibilité, l’aide de toute personne désireuse de s’investir dans ce projet est la bienvenue. Enfin, l’ASJS évaluera chaque année la situation au sein de l’Eusja pour décider d’une éventuelle réintégration. LESERBRIEF
Genderforschung bringt Erkenntnisgewinn Im Bulletin 1/14 wird im Editorial kurz das Thema «Genderforschung» gestreift und darauf hingewiesen, dass hinter dieser Forschung politische Motive stecken. Dieser Satz scheint mir problematisch, da er so verstanden werden kann, dass Genderforschung rein ideologisch getrieben ist, ohne wissenschaftliche Erkenntnisgewinn. Selbstverständlich steckt hinter der Tatsache, dass Genderforschung finanziert wird – übrigens oft mit marginalen Budgets – ein (gesellschafts-)politischer Prozess, so wie das mit den allermeisten anderen Forschungsgegenständen wohl auch der Fall ist. Genderforschung ist aber deshalb nicht weniger relevant. Auf der Website «Gendered Innovations» (http://genderedinnovations.stanford.edu/) wird mit verschiedenen Fallbeispielen aufgezeigt, wie Geschlechterstereotypen eine Wirkung auf die Forschung haben. Typische Denkfehler sind: • Geschlechtsunterschiede werden nicht erfasst. • Geschlechtsunterschiede werden überbetont. Diese Denkfehler können zu wissenschaftlich ungenauen Beschreibungen führen, mit Auswirkungen für Frauen und Männer. Ein Beispiel: Die Krankheit Herzinfarkt zeigt sich bei Frauen oft anders als bei Männern und wird deshalb zu spät oder gar nicht diagnostiziert. Das Krankheitsbild muss deshalb erweitert werden, damit Frauen die gleich gute Versorgung bekommen. Aber nicht nur Frauen profitieren von diesem differenzierten Krankheitsbild, sondern auch diejenigen Männer – und die gibt es durchaus – bei denen sich der Herzinfarkt so zeigt, wie er bei Frauen häufiger vorkommt. Dieses Beispiel zeigt: Eine gendersensible Forschung trägt in diesem Fall zu einer Qualitätsverbesserung für alle Patientinnen und Patienten bei. Die gendersensible Forschung soll aber keine simple Einteilung von Krankheitsbildern in Männer- und Frauensymptome sein. Sie zeigt ein Spektrum auf, das beide Geschlechter betrifft, aber nicht in derselben Häufigkeit. Es ist anspruchsvoll, das Thema Gender zu vermitteln, ist doch die Gefahr gross, dass damit neue Stereotype geschaffen werden («Frauen haben andere medizinische Bedürfnisse»). Aber es besteht auch eine grosse Chance für einen Erkenntnisgewinn («Frauen und Männer haben andere Bedürfnisse – auch Männer haben Bedürfnisse, die, weil als marginal erachtet, bisher keine Beachtung fanden) die letztlich allen Menschen zugute kommen. Monika Joss, Bern skwj-bulletin 3/14 | 9
RECHERCHIERFONDS / FONDS DE RECHERCHE
Deux délais pour le fonds de recherche Jusque-là, les demandes de soutien pour la réalisation de travaux de journalisme scientifique exceptionnels ne pouvaient être soumis qu’une fois par an. Dès l’année 2015, deux délais (1er mars ET 1er septembre) sont fixés. Olivier Dessibourg Envie de mener une enquête approfondie sur un sujet scientifique pour en faire un article de fond, ou un livre? L’Association suisse du journalisme scientifique ASJS dispose d’un «fonds de recherche«, qui lui permet d’attribuer à ses membres ordinaires des bourses pouvant aller jusqu’à 5000 francs. Jusque-là, de tels projets ne pouvaient être soumis qu’une fois par an. Considérant cet unique délai comme un possible frein à la soumission d’idée, le comité de l’ASJS a décidé de fixer, dès l’année 2015, au 1er mars ET au 1er septembre les DEUX délais pour lesquels les membres ordinaires de l’ASJS peuvent proposer leur candidature. Les décisions d’attribution seront prises lors de la séance de comité qui suit de très peu ces deux dates, si bien que tout délai d’attente pourra ainsi être minimisé au maximum.
Ce fonds de recherche est alimenté par les dons de différents donateurs, qui n’ont toutefois aucun droit de regard sur les récipiendaires des bourses; ceux-ci sont choisis par le comité sur la base d’un descriptif du projet, d’un CV et d’un budget (trois conditions impératives), ainsi si possible que sur l’indication d’un éventuel engagement de publication du résultat du travail (ou de diffusion, pour les travaux télévisuels) et de la rédaction potentielle d’un article pour le bulletin de l’ASJS, par exemple sur le «making of« de ce travail, de manière à peut-être partager des bonnes pratiques de recherches d’information. Ces bourses sont attribuées autant aux journalistes libres qu’à ceux qui sont employés dans un média au sujet duquel il est en principe avéré que celui-ci ne pourrait pas assurer seul le financement total du projet.
Ce fonds de recherche est actuellement bien doté. C’est pourquoi le comité de l’ASJS encourage tous ses membres ordinaires à lui faire des propositions.
Please help yourself!
Zwei Stichtage für den Recherchierfonds Anträge beim klubeigenen Recherchierfonds konnten bisher nur einmal pro Jahr eingereicht werden. Ab nächstem Jahr wird dies an zwei Stichtagen (1. März und 1. September) möglich sein. Olivier Dessibourg Wer eine aufwändige Recherche eines wissenschaftlichen Themas plant, kann sich beim SKWJ um finanzielle Unterstützung bewerben. Mit dem Recherchierfonds verfügt der Klub über ein Instrument, mit dem er wissenschaftsjournalistische Arbeiten seiner ordentlichen Mitglieder mit einem Betrag von bis zu 5000 Franken fördern kann. Bisher konnten entsprechende Anträge nur einmal im Jahr eingereicht werden. Weil der Vorstand diesen einzigen Stichtag als ein mögliches Hinderniss für Förderanträge einschätzt, hat er beschlossen ab dem Jahr 2015 zwei Stichtage, den 1. März und den 1. September, zu bestimmen, an denen ordentliche Mitglieder ihre Bewerbung abgeben können. Der Verga10 | sk wj-bulletin 3/14
beentscheid erfolgt an der jeweils nächsten Sitzung des Vorstands, die den Stichtagen in der Regel sehr zeitnah folgt, so dass die Antragsteller sehr schnell mit einem Entscheid rechnen können. Der Recherchierfonds wird von unterschiedlichen Sponsoren finanziert, die jedoch keinerlei Mitspracherecht bei der Vergabe der Fördermittel haben. Den Entscheid trifft der Vorstand auf Basis der eingereichten Projektbeschreibung, des Lebenslaufs und eines Budgetentwurfs (drei obligatorische Bedingungen). Erwünscht sind auch Hinweise darauf, wo und in welcher Form die geförderte Arbeit publiziert werden soll, sowie ein Beitrag im Bulletin SKWJ. Darin sollte den Lesern – beispielsweise in Form eines «Making of» –
nützliche Informationen für die eigene Recherche gegeben werden. Die Förderung wird freien und festangestellten Journalisten gewährt, die für ein Medium arbeiten, das eine beabsichtigte Recherche nicht aus eigenen Mitteln alleine sicherstellen kann. Derzeit verfügt der Recherchierfonds über ausreichende Mittel. Der Vorstand des SKWJ möchte die ordentlichen Mitgliederdaherermuntern,Projektvorschläge einzureichen.
GESUNDHEITSSEMINAR
Mehr Qualität in der medizinischen Behandlung Das Gesundheitsseminar 2014 findet am 18./19. November in Thun statt. Thema wird die Qualitätsinitiative «Choosing Wisely» für medizinische Behandlungen sein. Erstmals wird das von fünf verschiedenen Sponsoren getragen. Felix Straumann Einfacher wäre es gewesen, alles beim Alten zu belassen. Die Zusammenarbeit mit der Interpharma beim Gesundheitsseminar war bequem und während fast 40 Jahren meist reibungslos. Die Lobbyorganisation organisierte für den SKWJ den zweitägigen Anlass und übernahm grosszügig alle Kosten. Damit ist nun Schluss: Nach jahrelangen Diskussionen und zunehmendem Unbehagen mit der Situation beauftragte die SKWJ-Generalversammlung 2013 den Vorstand, weitere Sponsoren zu suchen und den Anlass finanziell breiter abzustützen. Doch einen solchen Entscheid zu fällen und ihn dann umzusetzen sind zwei verschiedene Dinge. Schnell bestätigte sich die Befürchtung, dass es kein Spaziergang werden würde. Einzelne von uns haben viel Zeit und Energie hineingesteckt. Doch nun ist es geschafft. Wir haben fünf Sponsoren gefunden, die unseren Anlass während der nächsten drei Jahre unterstützen. Es sind dies folgende Organisationen: Louis-Jeantet-Stiftung Sandoz-Familienstiftung Stiftung Krebsforschung Schweiz Krankenversicherer Helsana Vereinigung Pharmafirmen in der Schweiz VIPS Wir freuen uns sehr über ihr Engagement und hoffen natürlich darauf, dass sie auch nach Ablauf der drei Jahre weiterführen lässt. Die administrative Organisation hat Klubmitglied Stéphane Praz übernommen. Ich möchte allen danken, die bei der Umsetzung geholfen haben! Der Schritt vom Alleinsponsor zu fünf Geldgebern aus verschiedenen Sektoren ist für uns als Verband wichtig. Er macht insbesondere die Journalistinnen und Journalisten unter uns ein stückweit unabhängiger und vor
allem auch weniger angreifbar. In den letzten Jahren mussten wir uns zunehmend bei den angefragten Referenten dafür rechtfertigen, dass wir das Gesundheitsseminar von ausschliesslich Interpharma finanzieren lassen. Manch ein Experte lehnte alleine wegen dieser Situation eine Teilnahme ab. Das diesjährige Gesundheitsseminar mit dem Titel «Choosing Wisely – B essere Medizin oder Alibiübung?» ist natürlich nicht nur wegen dem neuen Finanzierungsmodus bemerkenswert und unbedingt zur Teilnahme empfohlen. Das im Sommer an der GV gewählte Thema ist
«‹Choosing Wisely› ist eine neue Qualitätsinitiative aus den USA, die sich in immer mehr Ländern verbreitet.
»
hoch aktuell und birgt einigen Zündstoff. «Choosing Wisely« ist eine neue Qualitätsinitiative aus den USA, die sich in immer mehr Ländern verbreitet. Nach dem Motto «Weniger ist mehr« veröffentlichen Ärztegesellschaften Listen mit Abklärungen und Therapien, die häufig durchgeführt werden, obwohl sie keinen Nutzen bringen – und teilweise den Patienten sogar schaden. Pionierin in der Schweiz ist die Fachgesellschaft für Allgemeine Innere Medizin: Im Mai publizierte sie eine Liste mit fünf gängigen Interventionen, die vermieden werden sollten. Wir konnten interessante Referenten gewinnen, die uns einen Blick hinter die Kulissen ermöglichen, Hintergründe auch zur internationalen Situation vermitteln und zudem weitere Qualitätsinitiativen in der Schweiz vorstellen werden. Es sind dies:
Felix Straumann (Sabine Goldhahn)
Un nouveau départ pour notre séminaire santéA Notre traditionnel séminaire santé 2014 se tiendra les 18 et 19 novembre prochains à l’hôtel Freienhof de Thoune. Le thème du séminaire «Choosing Wisely – médecine plus efficace ou exercice alibi?» est d’actualité, et il y aura des surprises. A noter que cette année les conférences seront traduites simultanément en anglais pour que les différents intervenants de renommée suisse et internationale puissent comprendre. Pour rappel, «Choosing Wisely» est une initiative pour une médecine de qualité, originaire des Etats-Unis mais qui se globalise. Accrochées à la devise «moins c’est plus», certaines associations de médecins publient aujourd’hui quantité de listes de traitements médicaux souvent très pratiqués, malgré le fait qu’ils n’apportent aucun bénéfice, ou pire, qu’ils sont néfastes. Pour la première fois cette année, notre séminaire santé n’est plus financé uniquement par l’association Interpharma, mais par cinq nouveaux sponsors qui ont garanti leur participation pendant les trois prochaines années. Grâce à ce changement, le comité met en pratique une décision prise lors de l’assemblée générale de 2013, à savoir une nouvelle façon de financer ce séminaire pour toujours plus d’indépendance éditoriale. skwj-bulletin 3/14 | 11
GESUNDHEITSSEMINAR
«Erstmals werden am Seminar exklusive Studienergebnisse präsentiert.» Richard Hurley (Deputy Magazine Editor, British Medical Journal) Jean-Michel Gaspoz (Schweizerische Gesellschaft für Allgemeine Innere Medizin) Oliver Peters (Bundesamt für Gesundheit) Erika Ziltener (Dachverband Schweizerischer Patientenstellen, Politikerin) Bernard Burnand (Cochrane Schweiz) Darüber hinaus, gibt es am diesjährigen Gesundheitsseminar als weitere Premiere einen regelrechten Primeur: Erstmals werden uns neue Studienergebnisse präsentiert, und zwar – wie uns versichert w urde
Das Gesundheitsseminar findet dieses Jahr in Thun statt.
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– exklusiv und mit Sperrfrist. Es geht um eine aufschlussreiche Untersuchung im Auftrag von Cochrane Schweiz unter Schweizer Ärzten zu Thema Evidence Based Medicine. Nicht zuletzt bleibt nun noch der Veranstaltungsort des zweitägigen Seminars zu erwähnen: «Idyllisch von der Aare umflossen liegt unsere Stadtoase am Rande der malerischen Thuner Altstadt und nahe am Thunersee», heisst es im Selbstbeschrieb des Hotels Freienhof. Dieses Seminar sollte man sich also wirklich keinesfalls entgehen lassen!
TECHNOLOGIST
Nouveau magazine scientifique Le magazine «Technologist« a été lancé, avec l’EPFL parmi ses quatre initiateurs. Sa rédaction affirme bénéficier d’une indépendance éditoriale. Interview du rédacteur en chef Daniel Saraga. Oliver Dessibourg Produire un magazine de vulgarisation scientifique au contenu indépendant bénéficiant de financements provenant en grande partie d’institutions académiques: c’est ce qu’affirme vouloir faire l’équipe de Technologist, dévoilé le 24 juin à Copenhague lors du Congrès européen de la science (Esof) et pour lequel l’EPFL a joué un rôle prépondérant. Pour lancer cette publication trimestrielle, l’institution s’est liée avec ses trois partenaires du réseau d’universités techniques euro péennes Eurotech – celles d’Eindhoven, de Munich et du Danemark. Amené à remplacer Reflex, l’ancien journal de l’EPFL, ce magazine, tiré à 45 000 exemplaires, traduit en trois langues (français, allemand, anglais) et qui sera dans les kiosques de 20 pays, est fabriqué par l’agence de production de contenus genevoise LargeNetwork, selon un modèle inédit. Son rédacteur en chef, Daniel Saraga, l’explique.
forts au niveau rédactionnel et graphique car, vu le rythme de publication, nous avons le temps de réfléchir à la mise en scène de l’information. Pour résumer, on vise l’intelligence et la beauté. Du point de vue du design, on se distingue clairement de ce qui se fait ailleurs. Le financement de ce magazine européen est assuré par quatre universités. Pas par l’UE? Le financement vient effectivement de quatre institutions qui ont comme s tratégie de donner une voix plus grande à la science européenne, ceci afin de faire résonner ce domaine dans la tête des politiciens. Si le magazine était cofinancé par l’UE, je ne pense pas que l’on disposerait de la liberté éditoriale et de l’indépendance qu’ont reconnues nos partenaires.
Olivier Dessibourg: Que vise «Technologist«? Daniel Saraga: C’est un magazine qui traite de toutes les étapes de l’innovation, de la recherche fondamentale à la création de start-up. L’idée directrice est de montrer qu’il y a de la science intéressante en Europe surtout continentale – ce que chaque citoyen lambda ne sait pas forcément – et pas uniquement dans les pays anglo-saxons. L’Europe alloue beaucoup d’argent pour de grands projets de pointe. Nous voulons donner une visibilité et une identité à toute la science européenne. Le marché de la presse scientifique est déjà bien riche. Comment vous démarquerez-vous? Il n’est pas saturé partout: en Suisse, par exemple, malgré l’excellence de la recherche, il n’y a pas de tel magazine. Sinon, dans chaque pays européen, les journaux de vulgarisation ont leur propre style. Le nôtre est de faire beaucoup d’ef-
Das Cover des neuen Magazins, das in drei Sprachen mit einer Auflage von 45000 Exemplaren produziert wird. (zVg)
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TECHNOLOGIST
«De manière générale,
la ligne éditoriale est claire: montrer une science positive.
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Technologist-Chefredaktor Daniel Saraga (Uni Basel)
Comment cette liberté rédactionnelle est-elle garantie? Le projet a pour raison d’être l’intérêt du lecteur, qui prime sur celui des universités à diffuser leurs informations. Certes, une charte n’existe pas encore. Cela dit, à partir du moment où l’argent vient de sources institutionnelles, ces dernières ont un droit de veto si le choix d’un article ne leur plaît pas. Mais pour ce qui est du traitement des sujets, nous choisissons les intervenants les plus intéressants, d’où qu’ils viennent. Dans ce sens, la rédaction des textes est similaire à celle de magazines «standards«. Est-ce à dire qu’il n’y aura pas de sujets critiques, ou de débats? De manière générale, la ligne éditoriale est claire: montrer une science positive, incontournable, créatrice de valeurs. Or, cela ne nous empêchera pas d’avoir des articles critiques qui vont à contre-courant, pour faire vivre le débat. Egalement concernant les institutions qui vous soutiennent? D’un point de vue politique, nous n’allons pas entrer en conflit avec nos partenaires dans les premiers numéros – tout est d’abord question de confiance à gagner. Mais, à terme, l’objectif est que le magazine soit indépendant et que l’on puisse aussi questionner les travaux des institutions qui nous financent. 14 | sk wj-bulletin 3/14
Allez-vous expliquer ce modèle rédactionnel à vos lecteurs? Il est important que le lecteur sache de manière transparente comment les choses sont faites: or, ceci est évident en voyant l’impressum du magazine, avec la mention des universités, ou si l’on considère le fait que l’éditorial du premier numéro est cosigné par les présidents des quatre hautes écoles. Mais, surtout, en regardant la manière dont est construit le magazine, en lisant les articles, la diversité des sujets et des scientifiques impliqués, on voit clairement que le contenu rédactionnel est indépendant. Mais le lecteur va-t-il jusqu’à se poser ce genre de question? Je ne sais pas. Les relations Suisse-UE sont orageuses ces temps. N’est-ce pas caustique que ce magazine soit lancé depuis la Suisse? J’insiste, ce projet n’est pas suisse. L’EPFL a joué un rôle moteur, mais le magazine parle de toute la science européenne. Après, évidemment, la question reste pertinente. Mais les scientifiques suisses et européens ne vont pas arrêter de construire ensemble la science européenne à cause du résultat de certaines votations. Ils continuent à collaborer. Et Technologist va suivre ce mouvement. © Le Temps, 2014
Themen müssen Wow-Charakter haben Die ETH Lausanne und drei weitere europäische Hochschulen haben das Wissenschaftsmagazazin «Technologist« lanciert. Interview mit dem Chefredaktor Daniel Saraga. Martin Läubli Martin Läubli: Sie leiten die Redaktion des «Technologist«. Es gibt bereits zahlreiche Wissenschaftstitel, weshalb soll ich das Magazin kaufen? Daniel Saraga: Es ist ein Wissenschaftsmagazin für den europäischen Raum, das Innovationen und Entdeckungen in der europäischen Forschung bekannter machen will.
Nach welchen Kriterien wählt die Redaktion die Themen aus? Wir haben keine bestimmten Richtlinien. Es geht vorrangig um Forschungsthemen, die wissenschaftlich und gesellschaftlich relevant sind – aus der Medizin, der Energieforschung oder den Naturwissenschaften. Die Themen müssen aber stets einen Wow-Charakter haben.
Grosse Tages- und Wochenzeitungen in Europa haben seit langem Wissenschaftsredaktionen. Das stimmt. Aber vielfach ist der Bezug national, oder nationale Experten kommen zu Wort. Was alles an europäischen Universitäten in Deutschland, Frankreich, Italien oder den Niederlanden passiert, erfahren Leser nur wenig. Auch in der Schweiz gibt es in dieser Hinsicht kein Magazin für ein breites Publikum, das ist erstaunlich für ein Land mit dieser Spitzenforschung.
Allzu komplizierte Themen haben demnach keinen Platz? Auch komplizierte Wissenschaft kann man verständlich erklären, aber die Themen müssen dem Leser auch verkauft werden können. Dazu eignet sich derzeit
Wer finanziert das neue Wissenschaftsmagazin? Vier Hochschulen, darunter die ETH Lausanne, sind die Hauptsponsoren. Dazu kommen die Einnahmen aus Werbung, Abo- und Kioskverkauf.
das Printmedium besser als Online, weil die Artikel vertiefter sein dürfen und Infografiken sich grosszügiger gestalten lassen. Grafiken sind ein Schlüssel für verständlichen Wissenschaftsjournalismus. Hier investieren wir viel Zeit.
Kann man einen kritischen Journalismus erwarten, wenn es um die Forschung in Lausanne geht? Wichtig ist: Das Magazin wird durch die externe Agentur Large Network in Genf gemacht. Und nur unabhängige Arbeit kann qualitativ gut sein. Es werden auch Meinungen und Debatten abgedruckt, egal, ob es um Forschung der ETH geht oder der anderen Partner. Aber Sie werden in der ersten Ausgabe nicht einen Frontalangriff auf einen der Partner finden, das wäre politisch unklug. Wir müssen erst Vertrauen schaffen. Die meisten Texte stammen von ausgewiesenen, freischaffenden Journalisten aus ganz Europa, auch aus der Schweiz.
Wer ist Ihr Zielpublikum? Ein gebildetes Publikum, Politiker und Unternehmer, weniger Forscher.
«Sie werden in der ersten Ausgabe keinen Frontal angriffe auf einen Partner finden.
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Wie viel Zeit geben Sie sich? Nach zwei Jahren werden sich die Geldgeber wohl überlegen, wie es weitergehen wird. © Tages-Anzeiger, 2014
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GENER ALVERSA MMLUNG 2014
Assemblée Générale (AG) 2014 Generalversamlung (GV) 2014 Date / Datum: 27 juin 2014 Lieu / Ort: Alimentarium, Vevey Vorstandsmitglieder anwesend: Olivier Dessibourg, Fabio Bergamin, Pascal Biber, Christophe Ungar (entschuldigt: Felix Straumann, Natalie Bougeard, Andreas Hirstein) Protokoll: Beate Kittl
Tractanda / Traktanden 1. Désignation des scrutateurs / Wahl der Stimmenzähler: Diana Hornung 2. Approbation de l’ordre du jour 2014 et du procès verbal de l’Assemblée générale 2013 Genehmigung der 2014 Traktanden und des Protokolls der GV 2013 Traktanden angenommen, Protokoll der GV 2013 angenommen 3. Rapport annuel du président / Jahresbericht des Präsidenten Période: mai 2013-mai 2014 Chers collègues, Depuis l’Assemblée générale, en juin 2013, les douze derniers mois ont été richement remplis pour notre Association. Et ce n’est pas terminé, puisqu’un moment phare de l’ASJS est à venir, avec la Fête de nos 40 ans d’existence. Durant l’années écoulée, votre comité s’est réuni à quatre reprises physiquement, et a tenus d’innombrables échanges par emails. Il a, pour plusieurs projets, été grande ment aidé par des membres de l’ASJS. La désormais hebdomadaire newsletter a été envoyée à 44 reprises par votre président. Ce vecteur a montré son utilité pour diffuser aux membres de l’ASJS d iverses informations de toute sortes liées au journalisme scientifique; il va être maintenu voire peut-être développé dès cet automne 2014. L’autre outil de communication, notre «Bulletin» a été édité à trois reprises, depuis juin 2013 uniquement de manière numérique et envoyé aux membres par le canal email habituel. Ce changement n’a suscité aucune remarque, ce qui nous permet de conclure, outre le fait qu’il permet d’économiser bien quelques milliers de francs en impression et frais d’envoi, qu’il fut positif. Le bulletin permet de prolonger efficacement les discussions entamées à d’autres occasions, et la participation des membres pour des réactions et points de vue personnels a été excellente, ce qui ne fait qu’enrichir le débat. Merci à tous ceux qui ont pris la plume. Néanmoins, comme vous le savez, l’ASJS dispose désormais d’un fonds pour financer la rédaction d’articles d’approfondissement sur le journalisme scientifique, écrits donc contre rémunération par des membres de l’ASJS. A notre grand regret, ce fond n’a pas été sollicité durant l’année écoulée. Je ne peux donc ici que vous engager à faire de nouvelles propositions d’articles de fond pour le bulletin, et vous adresser le cas échéant au rédacteur en chef andreas.hirstein@nzz.ch, que je félicite et remercie pour son travail. Diverses manifestations ont jalonné la vie de notre association, avec évidemment deux points forts: 1. Le voyage de presse organisé pour nos collègues européens (membres de Eusja et de l’Association française des journalistes scientifiques de la presse d’information AJSPI) dans des institutions zurichoises et tessinoises de r echerches, mais surtout dans le nouveau tunnel de base du Gothard. Ce périple fut un succès à différents niveaux: quelque 60 candidatures de 15 pays nous sont parvenues, pour seulement 40 places; le programme était de haute valeur; il s’est déroulé sans anicroche, à la grande satisfaction des participants; surtout, le fait de pouvoir participer à un «field test» dans le tunnel a incontestablement montré qu’il faut ce genre d’événement exceptionnel dans une actualité très présente pour intéresser les médias de qualité à ce type de voyage de presse. Notre association y a aussi beaucoup gagné puisque dix de nos membres ont pu participer à la visite du Gothard, et nouer des contacts avec des collègues européens; de plus, financièrement – et sans que ce fut à l’origine un objectif en soi – l’organisation
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de ce voyage, avec l’aide et le soutien de nombreux donateurs, a permis de dégager un p etit montant positif au bénéfice de l’ASJS. Une somme qui sera évidemment réinvestie dans l’organisation de manifestations / colloques / visites pour nos membres. Pour plus de détails sur ce voyage et sur les articles de presse de nos collègues européens publiés dans leurs médias respectifs, je vous renvoie à notre site internet et, dans le bulletin, au rapport de Christian Bernhart, qui a organisé la logistique et le contenu du programme de ce voyage. Qu’il en soit ici très chaleureusement remercié. Vu ce succès, en comité, nous avons aussi décider de renouveler de manière occasionnelle ce genre de voyage de presse européen, pour faire connaître notre association, maintenir des contacts avec nos collègues européens, et donner une image aussi détaillée que possible du journalisme scientifique et des recherches scientifiques en Suisse. 2. Voyage de l’ASJS au Brésil Là aussi, succès total (selon plusieurs participants), puisque le périple dans quatre villes (Sao Paolo, Rio, Manaus, Natal) a donné l’occasion à 18 membres de visiter moult institutions de recherches publiques ou privées, qui entretiennent ou non des liens avec des centres de recherches suisses. Grâce aux soutiens financiers externes, nous avons pu faire baisser le prix de participation à 3000 CHF tous frais compris, et même 750 CHF de moins pour les 5 membres qui ont bénéficié d’une bourse idoine du Fonds national suisse. Un immense merci à Beat Gerber, grand connaisseur du Brésil et la cheville ouvrière de ce voyage, dont vous pouvez lire une description dans le dernier bulletin et dont vous verrez un diaporama d’images lors de la Fête des 40 ans de l’ASJS. Merci aussi à Beate Kittl pour son aide dans l’organisation. Un autre rendez-vous important fut le «Séminaire-Santé», en novembre, dont le programme a été établi par Beate Kittl et Felix Straumann, que je remercie sincèrement. Le thème «Conflits d’intérêt entre les médecins et les sociétés pharmaceutiques» a attiré une cinquantaine de personnes. Le débat qui a clos la journée, avec la présence de Thomas Cueni, secrétaire général d’Interpharma, a montré que malgré moult évolutions positives dans ce domaine, tous les problèmes ne sont pas réglés. Cet événement a été organisé pour la dernière fois en collaboration avec Interpharma. L’an dernier, lors de l’AG 2013, il avait en effet été décidé d’élargir le cercle des soutiens financiers à l’organisation de cet événement; Interpharma a choisi de ne pas en faire partie. L’organe faîtier des pharmas suisses a par contre décidé de mettre sur pied, en collaboration avec l’Académie suisse des sciences médicales ASSM et la Swiss Clinical Trial Organisation SCTO un séminaire similaire destiné aux journalistes scientifiques, en invitant notamment tous ceux de l’ASJS. Ce colloque a malheureusement été agendé le lendemain de notre traditionnel Séminaire-SNF 2014, placé comme chaque année à mi-mai. Cela a causé une certaine confusion dommageable aux deux événements; des mesures seront prises pour éviter cette collusion pour l’année 2015. En effet, seule une petite trentaine de personne étaient présents au Séminaire-FNS, le 21 mai 2014, sur le thème: «Financement de la recherche: follow the money». Une thématique, élaborée par Natalie Bougeard et Pascal Biber – que je remercie vivement – qui ne pouvait mieux tomber, après le vote du 9 février 2014 qui a eu des conséquences pour la place scientifique suisse, et juste après la révélation par la WochenZeitung du rôle pourtant minimisé jadis de Nestlé dans la nomination de la chaire éponyme à l’EPFL. Avec notamment la présence d’Eric Merk, responsable du fundraising à l’EPFL, les discussions furent très intéressantes. Et ont à nouveau donné des indices aux participants sur les pistes à suivre pour obtenir une bonne histoire à raconter dans les médias. A chaque fois, lors des ces manifestations, parce que des participants des deux régions linguistiques sont présents, se pose la question de la langue de discussion, respectivement de la nécessité d’une traduction simultanée. L’analyse des besoins est difficile, et le comité a convenu de les évaluer au cas par cas. Une solution possible reste toutefois toujours
l’anglais, ce qui incite aussi à inviter des intervenants de pays anglophones – c’est parfois un plus en terme de qualité des débats. A suivre donc.
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GENER ALVERSA MMLUNG 2014
«Le comité a d’ores et
déjà pu réunir des promesses de soutien à hauteur de 27 500 CHF par an.
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Comme vous le savez, l’AG 2013 a décidé de définir une nouvelle formule pour l’organisation du Séminaire-santé dès cette année 2014, avec notamment divers sponsors. Sur ce plan, les travaux avancent bien, notamment grâce aux impulsions de Felix Straumann et Kurt Bodenmüller, qui ont rédigé un «booklet» pour la recherche de sponsors. Le comité a d’ores et déjà pu réunir des promesses de soutien à hauteur de 27 500 CHF par an pour trois ans de la part de cinq sponsors (Fondation de famille Sandoz, Fondation Louis Jeantet de médecine, vips Vereinigung Pharmafirmen in der Schweiz, Helsana et Krebsliga/SAKK). Cela permet de mettre sur pied un séminaire au format identique à celui que nous avons connu jusqu’ici. Nous avions aussi décidé d’en confier l’organisation logistique à un membre de l’ASJS; le processus de choix est en cours. Au final, mais si l’incertitude a accompagné le lancement de ce nouveau projet, le comité est heureux, peu de temps plus tard, de voir que le réaliser est possible dans le format le plus le plus généreux. Cela nous incite à croire que cette initiative est juste, intéressante et qu’elle saura vous attirer aussi. Dans un mode plus traditionnel, nous avons aussi coorganisé en août 2013 avec ProClim- et l’IPCC Working Group un workshop «The path to the IPCC Fifth Assessment Report IPCC Climate Change 2013», sur les coulisses de la conception dudit document. Cette matinée d’information a attiré une quarantaine de journalistes, dont une dizaine ne faisaient pas partie de l’ASJS – l’intérêt pour notre association était de pouvoir les recontacter à la suite de l’événement. Cette participation soutenue a montré l’intérêt de cette rencontre. Toutefois, afin de ne pas s’éloigner trop de sa ligne de conduite en terme d’indépendance, le comité de l’ASJS a décidé de ne réitérer ce genre de manifestation que lorsque son utilité est clairement avérée (comme c’était le cas ici), et pour autant que les investissements en temps nécessaires du côté du comité de l’ASJS soit limités. Dans ses tâches habituelles, le comité a aussi évalué quatre demandes au Fonds de recherches. Il a accordé du subside de 4000 CHF à Florian Fisch et Odette Frey, pour leur projet de livre, sur le «consensus scientifique» pour le premier, et «Vergiftete Ernte – ein Wissenschaftsthriller» pour la seconde. Il a par contre dû refuser deux projets de formation en journalisme scientifique que n’entraient pas dans les critères du fonds. Entre autres activités, le comité en entier ou ses membres ont enfin: répondu à deux sollicitations demandant pourquoi les sciences humaines et sociales n’étaient pas davantage représentées ou mise au centre d’activité, en arguant que l’ASJS avait pour volonté de ce centrer en priorité sur le journalisme scientifique lié aux sciences naturelles, techniques et médicales; clarifié la question de la vente des adresses des membres, et de la permission de communiquer les adresses des nouveaux membres, ceci en modifiant les statuts de l’ASJS; entamé une collaboration avec l’AJSPI française, en invitant 6 de ses journalistes au voyage dans le Gothard, et établi des contacts plus étroits en vue de collaboration avec la WPK allemande; entamé des réflexions préliminaires pour une refonte du site web et pour établir une présence de l’ASJS sur les réseaux sociaux, un projet que Christophe Ungar est chargé de mener à bien, ce pour quoi je le remercie; délégué à Rosmarie Waldner – merci à elle – la participation à l’Assemblée générale de l’Eusja à Vienne, une réunion qui fut houleuse et où fut remise en discussion profonde l’avenir de notre institution faîtière européenne. Comme vous le remarquez, la santé de l’ASJS est excellente, à plusieurs niveaux. Notre trésorerie, minutieusement tenue par Fabio Bergamin – grand merci à lui aussi –, affiche des comptes au beau fixe. Les annonceurs (manifestations, offres d’emploi, etc.) nous ont contacté largement au-delà de nos prévisions, ce qui démontrent l ’intérêt qu’ils portent à l’ASJS comme sérieux et efficace vecteur de diffusion de leurs informations. Le nombre de membres est en légère augmentation. Nos activités ont été de
qualité. Y participent à chaque fois des membres différents. Et surtout, les discussions y sont animées et riches, ce qui me réjouit personnellement. L’an dernier, nous avons eue, lors de l’AG, une discussion animée sur les frontières de moins en moins nettes entre le journalisme scientifique indépendant et la communication scientifique. Cette discussion a également lieu au niveau européen, voire mondiale, comme l’ont montré les débats lors de la Conférence mondiale des journalistes scientifiques à Helsinki, fin juin 2013 – vous en retrouverez une présentation dans notre dernier bulletin de 2013. Evidemment, même si l’on peut encore – en comparaison internationale – se réjouir d’avoir en Suisse un journalisme scientifique de qualité, il n’existe aucune assurance que la situation ne se dégrade pas concernant ce domaine encore souvent considéré comme «nice to have«. Et du côté des journalistes freelance, les collaborations de journalisme avec les médias sont effectivement moins nombreuses et moins bien rémunérées, tandis que la place de la communication institutionnelle prend de plus en plus de place. L’idée n’est pas de refaire, ici, les débats qui ont émaillés avec beaucoup de richesse de points de vue nos précédents bulletins. Mais, à nouveau, je souhaite que ceux-ci servent aussi, voire surtout, à montrer que maintenir une journalisme scientifique indépendant, critique, et de qualité dans les médias suisses est plus que jamais nécessaire et justifié. Et que même des journalistes ne couvrant pas uniquement la science peuvent tirer profit des activités de l’ASJS et celles, de formation continue et de reportage, qu’elle relaie, ainsi qui du réseau de collègues de scientifiques que notre association entretien. Avec mes collègues du comité, nous nous y engageons, particulièrement en cette année de 40e anniversaire de l’ASJS. Olivier Dessibourg, président de l’ASJS, La Conversion, 3 juin 2014 4. Rapport du responsable des comptes pour l’exercice 2013 / Bericht des Kassiers Rechnung 2013 (envoyés avec tractanda) Bericht des Kassiers: Die Jahresrechnung 2013 des SKWJ schliesst mit einer Erfolgsrechnung von Fr. 81 056.59. Der Recherchierfond schliesst für 2013 mit einer Erfolgsrechnung von Fr. 6164.50. Für die Betreuung der Webseite entstanden unvorhergesehene Ausgaben durch die Agentur. Die Ausgaben für das Bulletin waren höher als budgetiert, da statt 3 online-Ausgaben noch 2 gedruckte Ausgaben produziert wurden. Der Eusja-Beitrag wird für 2014 fakturiert. Der Zuwachs von fast Fr. 43 000.– entstand durch das «einlagern» von Sponsorengeldern für die Brasilienreise. Ein neuer Fonds für das Gesundheitsseminar, in dem die Sponsorengelder eingelagert werden, wird erst per 2014 relevant. Kommentar Olivier Dessibourg: Die Einnahmen für Werbung, Webseite und Newsletter haben sich annähernd verdoppelt. Das gibt mir den Eindruck, dass der SKWJ als Vermittlerin zwischen Journalisten und Institutionen wahrgenommen und als relevant empfunden wird. Die Rechnung wird einstimmig angenommen. 5. Rapport des réviseurs des comptes pour l’exercice 2013 / Bericht der Revisoren Rechnung 2013 Christian Bernhart und Lukas Denzler haben die Jahresrechnung vom 1.1.2013 bis 31.12.2013 geprüft und vorschriftsmässig befunden. Sie haben die Prüfung am 26.5.2014 durchgeführt und unterschrieben. Der Revisorenbericht wird einstimmig angenommen. skwj-bulletin 3/14 | 19
GENER ALVERSA MMLUNG 2014
6. Nominations au comité/reconduction du comité en place Pascal Biber, SRF radio, vice-president et e-commerce Natalie Bougeard, RTS tv, secrétariat romand Fabio Bergamin, ETHZ+freier, secrétariat alémanique+ finance Andreas Hirstein, NZZaS, bulletin Christophe Ungar, RTS tv+radio Felix Straumann, TA, events Beate Kittl, SDA, events Olivier Dessibourg, président, newsletter, délégué Eusja Der Vorstand wird einstimmig wiedergewählt. 7. Budget 2014 Der Kassier: Das Budget 2014 basiert auf realistischen Annahmen und bereits eingeflossenen Sponsorengeldern. Die Brasilienreise präsentiert ein ausgeglichenes Budget, das heisst, sie kostet den SKWJ nichts. Die Eusja-Reise erbringt voraussichtlich einen Überschuss von Fr. 6600.–. Budget 40-Jahr-Fest: Vorschlag Vorstand: unserem Klub geht es finanziell sehr gut, wir schlagen vor, dass beim Fest alles, inkl. Musik und Getränke bezahlt ist und wir auch den Personen, die nach Mitternacht nicht mehr mit dem ÖV nach Hause kommen, eine Hotelübernachtung bezahlen möchten. Der Verlust von Fr. 34 000.– entsteht durch den Abzug von eingelagerten Sponsorengeldern für die Brasilienreise. Die Honorare für die Bulletin-Beiträge werden wieder aus dem Rechercherfonds budgetiert – der Vorstand hofft, dass die Mitglieder diese Möglichkeit für Beiträge nutzen. Für das Gesundheitsseminar sind bereits Fr. 27 000.– an Sponsorengeldern zugesichert und budgetiert. Rös Waldner drückt ihre Freude aus, dass es dem Klub so gut geht. Sie schätzt die Bemühungen, Sponsoren davon zu überzeugen, dass wir eine wichtige Organisation sind und ihr Geld bei uns gut ausgegeben ist. Lukas Denzler betrachtet Fr. 15 000.– für das Fest als hoch, aber machbar. Er möchte vom Vorstand wissen, ob auf den Klub demnächst grosse Ausgaben zukommen. Antwort Vorstand: Die Webseite ist eine Baustelle, der für die nächsten 5 Jahre den grössten Budgetposten ausmacht. Rös Waldner will wissen, wann die nächste Reise stattfindet. Antwort Vorstand: Der Vorstand wird dieses Jahr diskutieren, wie solche Anlässe, die der externen (bezahlten) Organisation bedürfen, künftig gehandhabt werden. Dank Sponsoren sind diese Reisen ein Nullsummenspiel, die zwar nur einige Mit glieder nutzen können, die aber den Klub nichts kosten. Das Budget 2014 wird einstimmig angenommen. 8. Election des réviseurs des comptes pour 2014 / Wahl der Revisoren für die Rechnung 2014 Lukas Denzler und Christian Bernhart werden einstimmig als Revisoren wiedergewählt. 9. Révision des statuts du fonds de recherches/ Revision der Statuten des Recherchierfonds 10. Révision des statuts de l’ASJS/Revision der Statuten des SKWJ (envoyés avec tractanda) Der Vorstand hat beim Versand der Traktandenliste einen schriftlichen Vorschlag zur Änderung der Statuten und des Reglements Recherchierfonds angehängt. Fabio Bergamin erklärt die Beweggründe für die vorgeschlagenen Änderungen: Pri20 | sk wj-bulletin 3/14
märer Anlass der Revision ist, die derzeitige Praxis im Umgang mit Mitgliederdaten (insbesondere die Weitergabe der Postadressen gegen Gebühr an Dritte sowie den Ausschluss einer Weitergabe von E-Mail-Adressen an D ritte) in einem neuen Datenschutz-Artikel (Artikel 13) festzuhalten. Ausserdem schlägt der Vorstand vor, die Gelegenheit einer Statutenänderung zu nutzen, um weitere kleinere Aktualisierungen vorzunehmen. Rös Waldner empfiehlt, mehr Werbung für den Recherchierfonds zu m achen. Fabio Bergamin befürchtet, dass der Recherchierfonds (der mit Gönnerbeiträgen gespiesen wird) darunter leiden wird, dass zahlreiche Institutionen gleichzeitig auch als Sponsoren angefragt werden. Pascal Biber ist dafür, dass Geld von Firmen nur für journalistische Arbeiten verwendet wird, damit dieses von den Klubaktivitäten entkoppelt ist. Änderungsvorschlag Artikel 11: Fabio Bergamin: Der Vorstand schlägt vor, dass es in diesem Artikel nur noch heisst: «Für Verbindlichkeiten des SKWJ haftet das Vereinsvermögen». Der Hinweis auf eine Haftung der Mitglieder über ihren Mitgliederbeitrag soll gestrichen werden. Grund: Laut Z ivilgesetzbuch (Art. 74a) haftet das Vermögen eines Vereins ausschliesslich, sofern die Statuten nichts anderes bestimmen. Wenn wir den Hinweis auf eine Haftung der Mitglieder in den Statuen streichen, bleiben die Privatvermögen der Mitglieder in Zukunft vor allfälligen Schulden des Vereins unberührt. Rös Waldner schlägt vor, dass es zur Auflösung des Klubs eine Urnenabstimmung braucht. Fabio Bergamin schlägt vor, eine dahingehende Änderung zunächst in Ruhe zu prüfen und den Artikel 14 der alten Statuen (der in den neuen Statuten zum Artikel 15 wird) vorerst so zu lassen, wie er ist, und den Auftrag an den Vorstand zurückgeben, wie dieses Problem gut zu lösen wäre. Ein Mitglied schlägt vor, dass für solche Entscheide (wie die Klubauflösung) mindestens 50 Prozent der Mitglieder anwesend sein müssten. Christophe Ungar schlägt vor, dass schon vorher brieflich abgestimmt werden kann. Nur die Anwesenden dazu zu befragen betrachtet er als problematisch. Lukas Denzler bemängelt, dass das Wort «Wissenschaftsjournalismus» oder «wissenschaftsjournalistisch» nirgends vorkommt. Das Bekenntnis zum Wissenschaftsjournalismus müsse im Artikel 3 drin sein, und auch die ausserordentlichen Mitglieder bekennen sich dazu. Er gibt dem Vorstand den Auftrag zu prüfen, ob dieses Wort explizit darin vorkommen müsste.
«Unserem Klub geht es finanziell sehr gut.»
Abstimmung: Artikel 13 und 14 der alten Statuten (Artikel 14 und 15 der neuen Statuen)
werden inhaltlich nicht geändert. Alle übrigen Änderungsvorschläge der Statuten des SKWJ und des Reglements Recherchierfonds werden einstimmig angenommen.
11. Séminaire «santé» / Gesundheitsseminar: Das Gesundheitsseminar findet ab 2014 unter einer neuen Formel statt, um Interessenskonflikte zu vermeiden, die einem Monosponsoring entspringen: Interpharma ist nicht mehr unter den Sponsoren, dafür konnten mehrere (etwa 5) neue gewonnen werden. Im Budget ersichtlich: Fr. 27 000.– sind bereits zugesichert, alle auf 3 Jahre mit der gleichen Summe: Fondation Famille Sandoz: 5000 CHF Fondation Louis-Jeantet de médecine: 5000 CHF SAKK/Krebsliga: 5000 CHF Helsana: 7500 CHF Vips: 5000 CHF Par ailleurs des contacts ont déjà été pris pour les trois années suivantes avec d’autres sponsors potentiels. skwj-bulletin 3/14 | 21
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Nous sommes en train d’établir des contrats de partenariats (ein Sponsoring- booklet) avec ces soutiens. Merci beaucoup ici à Felix Straumann et Kurt Bodenmüller, de la Krebsliga, pour leur aide précieuse!!! Tout cela pour dire que nous allons pouvoir organiser le même type de séminairesanté que les autres années Nous allons aussi externaliser l’organisation logistique du séminaire. Ce qui va donner du travail à un membre de notre association. Après un appel à candidature, nous avons retenus trois noms, à qui sera demandée une offre plus précise. Ce travail est en cours. Ein Mitglied schlägt SUVA als weiteren Partner vor.
Thema 2014: 1. Olivier: Allergien 2. Beate: Problematik von verfälschten Studienresultaten / Einführung des Studienregisters 3. Olivier: Zukunft in der Reproduktionsmedizin 4. Pascal Choosing wisely / Less is more / Medizinische Überversorgung: In den USA möchte eine Fachgesellschaft Patienten dazu befähigen, dass sie selbst entscheiden können, wann ein Arztbesuch sinnvoll ist und wann nicht. Ihr Ziel: bei gleichbleibender Versorgungsqualität die Gesundheitskosten senken. Ähnliche Bestrebungen gibt es offenbar in Lausanne und Bern 5. Bea: Neue Arzneimittel - mehr Kosten statt Nutzen? (Vorschlag von VIPS) 6. Bea: Gentests Abstimmung: 3 Themen erhalten je 7 Stimmen: Allergien, Reproduktionsmedizin und Choosing Wisely. 2. Abstimmung: Allergien (4), Reproduktionsmedizin (5). Choosing Wisely wird mit 6 Stimmen das Thema des Gesundheitsseminars 2014. 12. Eusja: rester ou en sortir? Bleiben oder gehen? (résumé de la situation envoyé avec tractanda) Abstimmung: 1. Austritt aus Eusja einstimmig (mit 12 Stimmen) angenommen. 2. Beitritt in neue Organisation EFSJ einstimmig angenommen. Der Präsident gibt bekannt, dass er den Austritt des SKWJ aus der Eusja per Ende 2014 einreichen wird. 13. Varia (dont Fête des 40 ans de l’ASJS/SKWJ: informations) a) Informations sur la fête de fin d’année: Zurich, Impact Hub; 29 août 2014 Soirée surtout festive, avec quelques surprises Open buffet et open bar Groupe musique «maison», sous la baguette de Felix Party band pour danser Diaporama des images du Brésil Surtout: faire la fête ensemble
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Neue Mitglieder Ordentliche Mitglieder Sophie Badoux termine un master en linguistique à l’Université de Genève en 2012, où elle s’est également intéressée aux neurosciences et à la psychologie après avoir étudié l’histoire et la littérature anglaise. Elle travaille ensuite pour les magazines scientifiques de l’Université de Lausanne – l’Uniscope et Allez Savoir! – pendant deux ans et se forme au journalisme en parallèle au centre de formation au journalisme et aux médias (CFJM) à Lausanne. Elle collabore également avec différents quotidiens tels que 24 Heures, L’Hebdo ou Le Courrier. Actuellement, elle écrit pour le site d’information de la Radio Télévision Suisse (rtsinfo.ch) pour lequel elle alimente notamment la r ubrique sciences et technologie. Corinna Daus ist seit 2012 Multimedia-Redaktorin und Produzentin bei der SRF-Plattform «Wissen & Digital» und bei «Einstein». Bevor sie in die Schweiz und in den Bereich Wissenschafts-Journalismus kam, arbeitete sie 6 Jahre lang bei ARTE in Strasbourg; zuerst in der Redaktion Musik, Tanz, Theater, später als Redakteurin bei der monatlichen Zeitschrift «ARTE Magazin». Studiert hat sie in Leipzig Kommunikations- und Medienwissenschaft, VWL und Französisch. In Auckland, Neuseeland machte sie zusätzlich ihren Abschluss in Multimedia-Produktion. Lia Rosso a obtenu son Doctorat en Biologie Cellulaire et Moléculaire en 2004 à l’Université de Nice Sophia-Antipolis. Elle a ensuite travaillé à l’Université de Lausanne en tant que chercheuse jusqu’en 2011. En 2007 elle s’est lancée dans l’organisation des passeports vacances et des journées portes ouvertes de l’Université de Lausanne ainsi que dans l’écriture et la mise en scène de spectacles de théâtre scientifique. En 2010 elle a fait un stage de formation en journalisme scientifique à Genève dans la rédaction du quotidien «Le Temps», pour lequel elle collabore depuis lors. Depuis 2011, elle donne aussi des conférences et des cours de biologie
pour le grand public. Actuellement, elle travaille à plusieurs projets de vulgarisation scientifique sur les thèmes de la génétique et du comportement animal. Santina Russo ist seit Januar 2014 Redaktorin bei Scitec-Media, einer Agentur für Wissenschaftskommunikation. Dort schreibt sie unter anderem für die Wissensseiten von «20 Minuten» und wirkt an Buchprojekten mit. Nachdem sie ihr Chemiestudium mit einer Dissertation abgeschlossen hatte, arbeitete sie drei Jahre am Paul Scherrer Institut (PSI) in der Grundlagenforschung. Danach folgte mit einem Praktikum beim IT-Fachmagazin «Netzwoche» ihr erster Schritt in den Journalismus, bevor sie als Wissenschaftliche Mitarbeiterin zur Expose GmbH, einer Spinoff-Firma des PSI, wechselte. Daneben schrieb sie für «swiss made software – das buch» und absolvierte den CAS-Studiengang Wissenschaftsjournalismus am MAZ. Seitdem arbeitet sie vollzeitlich als Wissenschaftsjournalistin.
Membres extraordninaires Jürg Dinner (48) leitet die Kommunikation des Schweizerischen Nationalfonds. Zuvor war er als selbständiger PR-Berater und Lehrbeauftragter an verschiedenen
Fachhochschulen tätig. Bis 2012 wirkte er während acht Jahren bei Swiss Interna tional Air Lines als Kommunikationschef und zuletzt als Leiter Politik und Umwelt. Von 1997 bis 2002 verantwortete er bei der BMW Group in München die Wirtschaftskommunikation. Nach seiner Rück kehr in die Schweiz kommunizierte er für Coca-Cola Schweiz. Er hat an der Universität Zürich Betriebswirtschaft studiert, ist verheiratet und Vater eines fünfjährigen Sohnes. Roman Klingler ist Mediensprecher der ETH Zürich und leitet das Fachteam «News und Medienstelle» der H ochschule. Bevor er in die Hochschulkommunikation wechselte, verdiente er während dreizehn Jahren sein Brot als Journalist. Seine Sporen verdiente er in der Nachrichtenagentur «Schweizerische Politische Korrespondenz» (spk) ab, dann folgten acht Jahre Fernsehjournalismus. Erst als Redaktor der «Tagesschau», dann berichtete er für alle aktuellen Sendungen von SRF als TVKorrespondent über die Kantone Zürich und Schaffhausen und schlossseine Zeit am Leutschenbach mit einem Dokumentarfilmprojekt über den Bankier Martin Ebner ab. Im Jahre 2000 brach auch für ihn eine Zeitrechnung an, indem er die
www.annahartmann.net
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NEWS / NEUE MITGLIEDER
Seite vom Journalismus in die Kommunikationsbranche wechselte. Roman Klingler studierte Politische Wissenschaften an der Universität in Lausanne und hat ein Executive MBA der HWZ. Alan Vonlanthen a fondé Podcast Science en septembre 2010 (www.podcastscience. fm). Il s’agit d’une émission de radio diffusée via le web qui parle de science, sans se prendre la tête. Semaine après semaine depuis plus de 4 ans, Alan et son équipe se fixent pour mission de faire découvrir un grand thème des sciences ou des mathématiques, en s’adressant à un public intelligent et curieux mais qui n’a pas forcément de background académique. Tout le challenge consiste à rendre le sujet intelligible, sans jargon spécialisé (qu’Alan appelle volontiers des «gros mots») et sans pourtant le dénaturer par excès de simplification. Alan est également l’actuel Président en exercice du Café des Sciences (www.cafe-sciences. org), le premier collectif de blogueurs francophones, qui compte actuellement 46 membres formidablement talentueux.
News Lauréats du Prix Média Le «Prix Média» des Académies suisses des sciences, doté de CHF 40 000.– au total, a été décerné dans lecadre du congrès suisse des médias à Interlaken le 11 septembre 2014. Julie Zaugg et Clément Bürge (sciences techniques), Catherine Riva (médecine), Mathias Plüss (sciences humaines et sociales) et Nik Walter (sciences naturelles) ont été distingués pour leur remarquable travail de transmission.
Reto Schneider gewinnt Georg-vonHoltzbrinck-Preis Reto U. Schneider vom «NZZ Folio» wurde in Berlin der Georg-von-HoltzbrinckPreis für Wissenschaftsjournalismus verliehen. Er erhielt den mit 5000 Euro dotierten Preis für seine Beiträge: «Mars macht immobil« über die Auswirkungen von langanhaltender Schwerelosigkeit auf den menschlichen Körper, «Die Rettung 24 | sk wj-bulletin 3/14
Angelinas» zum Thema der genetischen Ursache für Brust- und Eierstockkrebs und «Nicht Kevin», der sich mit der Frage nach den psychologischen Effekten eines Namens auf dessen Träger und die Umwelt beschäftigt. Der Georg-von-Holtzbrinck-Preis gilt als die wichtigste Auszeichnung für Wissenschaftsjournalismus im deutschen Sprachraum. Reto Schneider ist nach Herbert Cerutti im Jahr 1996 der zweite Schweizer, dem der Preis zugesprochen wurde.
Wissenswerte in Magdeburg Die Fachmesse für Wissenschaftshournailsten und Kommunikatoren «Wissenswerte», findet dieses Jahr in Magdeburg statt. Zu dem dreitägigen Kongress vom 24. bis 26. November 2014 werden rund 500 Teilnehmer erwartet, die sich in Vorträgen und Workshops informieren, vernetzen oder austauschen können. Die Wissenswerte wird seit 2004 veranstaltet und fand bislang immer in Bremen statt.
«Wired» auf Deutsch Das Technologie-Magazin «Wired» gibt es seit Ende Oktober wieder in einer deutschsprachigen Ausgabe. Bereits ab 2011 versuchte der Verlag Condé Nast eine Lizenzausgabe zu etablieren. Damals wurde «Wired» dem Magazin «GQ» beigelegt und als iPad-Version publiziert – ohne grossen Erfolg. Ein Team von 19 Leuten produziert das Heft und die Website. Chefredaktor ist Nikolaus Röttger (Erfinder von «Business Punk»), Redaktionsleiter der frühere «Rolling S tone»-Vize Joachim Hentschel. Wired erscheint zehn Mal pro Jahr. Sie sind umgezogen? Sie haben eine neue E-Mail-Adresse? Bitte melden Sie dies an sekretariat@science-journalism.ch Vous avez demenagé? Vous avez une nouvelle adresse electronique? Veuillez le communiquer à sekretariat@science-journalism.ch
Bulletin
Schweizer Klub für Wissenschaftsjournalismus Association suisse du journalisme scientifique Swiss Association of Science Journalism
www.s c i e nc e - jo ur na lism .c h
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Der Vorstand Olivier Dessibourg Président et délégué EUSJA Journaliste scientifique LE TEMPS Rte de la Conversion 310 1093 La Conversion 021 311 35 70 olivier.dessibourg@letemps.ch
Beate Kittl Wissenschaftsjournalistin Schweizerische Depeschenagentur sda Länggassstrasse 7 3001 Bern 031 309 38 48 bkittl@gmx.ch
Fabio Bergamin Deutschsprachiges Sekretariat und Kassier Wissenschaftsredaktor ETH Zürich Algisserstrasse 10A 8500 Frauenfeld +41 76 592 40 05 sekretariat@science-journalism.ch
Felix Straumann Redaktor Wissen Tages-Anzeiger Werdstrasse 21 8021 Zürich 044 248 44 11 felix.straumann@tages-anzeiger.ch
Natalie Bougeard Secrétariat romand Secrétariat romand Journaliste scientifique RTS (Radio Télévision Suisse) 20 Quai Ernest Ansermet 1211 Genève 8 058 236 36 36 natalie.bougeard@rts.ch Pascal Biber Wissenschaftsredaktor Schweizer Radio und Fernsehen SRF Novarastrasse 2 4002 Basel 061 365 35 69 pascal.biber@srf.ch
Impressum Bulletin des SKWJ Redaktion: Andreas Hirstein Layout: Ritz & Häfliger, Basel
Christophe Ungar Journaliste scientifique Radio Télévision Suisse RTS 20 Quai Ernest Ansermet 1211 Genève - 8 022 708 94 07 christophe.ungar@rts.ch Andreas Hirstein Wissenschaftsjournalist NZZ am Sonntag Postfach 8021 Zürich 044 258 14 15 andreas.hirstein@nzz.ch