C’est vous qui le dites
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Concours photo TELETHON
Les gagnants sont… La Maison des Usagers, en partenariat avec le Téléthon, a organisé un concours photo en décembre dernier dont la thématique était « capturez des petits instants de bonheur ». Destiné aux professionnels du CHRU et aux bénévoles des associations intervenant sur le campus, l’idée principale de ce concours était de fédérer et de sensibiliser sur les enjeux du Téléthon à travers un geste accessible à tous.
Voici les 3 photos gagnantes :
Contact - Février/Mars/Avril 2016
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LA SCIENCE AVANCE
Un appel à projet pour la recherche clinique à l’hôpital Dans le cadre de la loi du 31 juillet 1991 qui définit les missions de service public hospitalier, l’ensemble des établissements de santé est appelé à participer aux activités de recherche médicale. Pour les aider à développer cette activité, le Ministère des Affaires Sociales, de la Santé et des Droits de Femmes a mis en place une campagne d’appels à projets annuels pour impulser et financer des projets de recherche dont le Programme Hospitalier de Recherche Clinique (PHRC). Les objectifs du PHRC sont l’évaluation de la sécurité, de la tolérance, de la faisabilité ou de l’efficacité des technologies de santé. A travers ses équipes médicales, le CHRU de Lille participe chaque année à cet appel à projets ministériel.
Beaucoup d’investissements sont nécessaires de la part des chercheurs et de la Direction de la Recherche en Santé pour élaborer des dossiers éligibles.
6 projets ont été retenus en 2015 : 4 au niveau national et 2 au niveau de l’inter-région pour une subvention totale de 2 337 202 euros.
L’égibilité de chaque projet est déterminée par un collège d’experts.
Focus ci-dessous sur les 4 projets de la catégorie PHRC National
2015 et bravo à tous pour l’excellence des travaux scientifiques menés ! A. Préau
Projet PHRC-15-0116 du Pr. Didier DEWAILLY * L’enjeu pour le patient : Augmenter la chance de concevoir un enfant chez des femmes prises en charge médicalement pour un trouble de l’ovulation lié à des ovaires polymicrokystiques. Diminuer le recours à des traitements plus compliqués, plus risqués et plus coûteux. L’enjeu pour le professionnel de santé : vérifier la pertinence d’associer un complément alimentaire, le myoinositol, au traitement de référence (le citrate de clomiphène) prescrit aux patientes ayant le syndrome des ovaires polykystiques et désireuses d’une grossesse. Patientes
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Formation par tirage au sort, de 2 groupes comparables, parmi les participantes
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Administration des divers traitements aux 2 groupes
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Au fur et à mesure, augmentation du traitement de référence afin d’obtenir l’ovulation chez la patiente
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Comparaison entre le groupe A et B du nombre d’ovulations et de grossesses et du dosage efficace permettant l’ovulation.
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Analyse des résultats et formulation de recommandations de bonnes pratiques professionnelles
* Intérêt de la supplémentation en myoinositol chez les patientes ayant un syndrome des ovaires polymicrokystiques au cours d’induction de l’ovulation par citrate de clomiphène. Projet PHRC MYOPK
Contact - Février/Mars/Avril 2016
complément alimentaire
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placébo
T1, T2, T3
LA SCIENCE AVANCE Dossier PHRC-15-0599 du Dr. Clémence SIMONIN * L’enjeu pour le patient : savoir si la consommation de caféine influence l’évolution de la maladie de Huntington. L’enjeu pour le professionnel de santé : améliorer la compréhension des modificateurs environnementaux et génétiques de la maladie de Huntington dans la perspective d’orienter de futures recherches pharmacologiques
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Lors de la visite annuelle, un questionnaire sur la consommation de caféine est proposé aux personnes porteuses de l’anomalie génétique de la maladie de Huntington.
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Chaque participant bénéficie de deux examens IRM au début et à la fin de l’étude, afin d’observer l’évolution des conséquences de l’anomalie génétique identifiée.
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Les données collectées lors du questionnaire sont enregistrées dans la base de données nationale du Réseau Huntington de Langue Française
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Analyse et mise en corrélation entre les données de consommation de caféine et les résultats des examens IRM effectués
IRM x 2 Durée 24 mois
* La caféine est-elle un modificateur environnemental dans la maladie de Huntington ? Projet PHRC CrEAM-HD
Dossier PHRC-15-0062 du Pr. Saad NSEIR * L’enjeu pour le patient sous ventilation mécanique : déterminer l’intérêt d’une prescription d’antibiotique lors d’une trachéobronchite acquise sous ventilation mécanique afin d’éviter une pneumopathie L’enjeu pour le professionnel de santé : définir le traitement de référence en cas de trachéobronchite acquise sous ventilation mécanique.
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Formation par tirage au sort de trois groupes comparables et répartition du traitement et de sa durée parmi l’ensemble des participants.
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Analyser la corrélation entre le traitement prescrit et la survenue ultérieure d’une pneumopathie.
* Antibiothérapie chez les patients présentant une trachéobronchite acquise sous ventilation mécanique : étude prospective randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, multicentrique. Projet PHRC TAVEM 2
Dossier PHRC-15-0442 du Dr. Julien POISSY * L’enjeu pour le patient : à terme, faire baisser le taux de mortalité lié aux formes sévères de grippe compris actuellement entre 25% et 50% L’enjeu pour le professionnel de santé : - Vérifier la pertinence du concept de régulation transcriptomique en infectiologie grave. - Vérifier la pertinence d’associer de nouvelles molécules au Tamiflu® pour améliorer la prise en charge d’une grippe grave.
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Formation par tirage au sort de trois groupes comparables et répartition du traitement et de sa durée parmi l’ensemble des participants.
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Distribution des différents traitements : - Traitement de référence « le Tamiflu® » + Molécule A + Placebo B
Molécule A
Placebo B
Placebo A
Molécule B
Placebo A
Placebo B
- Traitement de référence « le Tamiflu® » + Placebo A + Molécule B - Traitement de référence « le Tamiflu® » + Placebo A et B
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Analyser et évaluer les résultats sur la charge virale dans les prélèvements nasopharyngés et la diminution à moyen terme de la mortalité due à la grippe grave.
* Validation de l’efficacité antigrippale de molécules repositionnées sur la base de leur signature transcriptomique cellulaire antagoniste de celle de l’infection par les virus influenza A. Projet PHRC FLUNEXT
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LA SCIENCE AVANCE
La Biothèque conserve les prélèvements éffectués chez les patients
La Biothèque, trois expertises au service du soin et de la recherche Parmi les 5 plus importantes au niveau national, la banque d’échantillons du CHRU de Lille conserve des prélèvements effectués chez des patients à l’occasion de leur prise en charge habituelle ou lors de projets de recherche. Ces échantillons sont dorénavant réceptionnés, préparés et conservés au sein de la Biothèque, pour un usage ultérieur prévu dans le cadre des soins ou dans certaines conditions pour une mise à disposition auprès de laboratoires de recherche. Une expertise optimisée Auparavant répartis sur 3 sites différents, le Centre de Ressources Biologiques (CRB ; échantillons humains à visée recherche), la Tumorothèque (échantillons résultant de la prise en charge de pathologies cancéreuses) et le Centre de conservation des échantillons à visée sanitaire (CDCE) viennent d’emménager sur un plateau unique situé au rez-de-jardin du Centre de Biologie Pathologie. Un déménagement révélateur d’un besoin d’optimiser l’organisation de ces activités au vu de l’accroissement du nombre d’échantillons et de collections biologiques au CHRU de Lille. Pour les activités liées à la recherche, il s’agit « d’un gain d’efficacité également rendu possible par l’automatisation du rapatriement des échantillons à travers le Transport Automatique Léger» évoque Patrick Gelé, Directeur Contact - Février/Mars/Avril 2016
adjoint du CRB. Par ailleurs, la récente acquisition d’un robot d’extraction d’ADN, financé par l’Université de Lille, constitue un atout supplémentaire permettant à terme une augmentation de cette activité de 300 extractions à plus 6 000 par an. Le rassemblement sur un seul site des 3 structures facilitera la valorisation de l’ensemble des échantillons biologiques actuellement conservés.
Un savoir-faire lillois unique Réceptionner, préserver, mettre à disposition sont les missions de ces 3 structures désormais rassemblées en un seul lieu. Gage de l’excellence acquise au CHRU, les équipes lilloises vont plus loin et se préoccupent de la qualité des échantillons dès la phase de prélèvement. A cette fin, le CRB a développé une expertise spécifique sur la préparation de « kits de prélèvements normalisés » et sur la
gestion logistique des échantillons depuis le centre investigateur jusqu’au lieu de conservation. Le CRB, certifié ISO 9001 et NFS 96900, a aussi le projet de développer une activité de recherche pour identifier de nouveaux marqueurs utiles à l’évaluation de la qualité des échantillons conservés.
De grandes collections biologiques au service d’une recherche novatrice Outre les travaux de recherche à partir d’échantillons issus de la Tumorothèque et les importants développements futurs à partir des échantillons du CDCE, Patrick Gelé rappelle que l’une des finalités de la structure est de « valoriser auprès des chercheurs les nombreuses collections conservées et ce dans le but de faire avancer la science et les soins ». Plusieurs
collections initiées au niveau local, national voire international telles que « ABOS, BALTAZAR, FREGAT, Lille Neurobank, PREDISTIM ou PULSE » constituent quelques exemples de collections phares issues de projets de recherche qui sont actuellement conservées et accessibles sous certaines conditions. A. Préau Pour en savoir plus et accéder au catalogue des collections recherche : http://crb.chru-lille.fr/ Pour connaitre les possibilités d’accès à l’une ou l’autre des collections, n’hésitez pas à contacter la Biothèque, une tarification préférentielle est d’ailleurs appliquée pour l’ensemble des acteurs institutionnels
L c p p F m d c l d s d a a r m j f j d d p v
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D j à j p d p m s l 6 d p d n p C n p p p l s
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LA SCIENCE AVANCE
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10 000 Pas
le Défi pour la vie « 10 000 pas, le défi pour la vie » est un vaste programme de promotion de l’activité physique initié par le CHRU de Lille. Ce programme est piloté par le Professeur Philippe Amouyel, chef de service de santé publique. Rencontre à d’autres communautés. A ce jour 600 collaborateurs volontaires se sont vus remettre un podomètre par la maison des usagers dès le mois de Février. Un premier bilan de l’opération sera dressé dans 6 mois.
L’élaboration du programme découle d’un constat : notre région présente des taux de mortalité précoce parmi les plus élevés en France. Comment tenter, dans la mission de prévention régionale du CHRU de Lille, d’inverser cette tendance ? En favorisant l’activité physique des habitants des Hauts-de-France. Un moyen simple : augmenter notre nombre de pas quotidiens. Au début des années 60 un chercheur japonais a montré que pour être considéré comme « actif » il fallait faire en moyenne au moins 10 000 pas par jour. Actuellement, une personne fait en moyenne 5 000 pas par jour. Augmenter ne serait-ce que de 10% le nombre de pas quotidiens d’une population pourrait permettre d’améliorer significativement son état de santé.
A.S Milh
Témoignages de participantes Hélène Anderson, Cadre de Santé « Ce défi m’a tout de suite attirée. Il s’inscrit dans mes valeurs : je suis plutôt active et sportive au quotidien donc il me permet de me rendre réellement compte du degré d’activité que j’effectue tous les jours. De plus, il m’incite à accroitre ma motivation et mon activité physique au quotidien. Depuis que j’ai reçu mon podomètre, par exemple, j’ai abandonné l’ascenseur pour les escaliers.»
COMMENT Marcher plus ? Depuis quelques années les objets connectés ont commencé à envahir notre quotidien. L’objectif de l’opération « 10 000 pas le défi pour la vie » est d’utiliser ces nouveaux outils pour changer nos comportements concernant l’activité physique au quotidien. A cette fin, le CHRU met à disposition de 600 professionnels volontaires des objets connectés. Chaque participant à ce programme est doté d’un podomètre électronique qui calcule le nombre de pas qu’il effectue chaque heure. Ce podomètre est synchronisé avec une application smartphone dédiée qui enregistre les performances quotidiennes. Le professionnel a aussi la possibilité de consulter la moyenne de ses pas réalisés sur la semaine.
De plus, le participant au programme est intégré à une communauté avec laquelle il peut se lancer des défis : défi personnel, défi entre collègues, défis entre groupes professionnels. Le but est de susciter et de maintenir une motivation pour « marcher plus » en fédérant une communauté d’utilisateurs autour de ce programme. Le Professeur Amouyel l’affirme : « il est plus facile d’atteindre des objectifs
quand on est en interaction avec un groupe de personnes qui adhère aux mêmes buts ». Cette communauté peut couvrir une entreprise, une métropole ou même une région.
LE CHRU : pilote de la démarche Le Professeur Amouyel a souhaité d’abord engager les professionnels du CHRU dans cet ambitieux défi avant de l’étendre
Isabelle Dumont, secrétaire : « J’ai un poste très sédentaire. L’opération 10 000 pas a été une véritable prise de conscience concernant mon manque d’exercice physique. Ainsi depuis que j’ai mon podomètre, je me motive à faire plus de marche : maintenant je vais acheter mon pain à pied, plutôt qu’en voiture et à la pause déjeuner j’essaye d’aller marcher un peu sur le campus du CHRU. Et chaque semaine, je me fixe des objectifs de pas plus ambitieux ! » Contact - Février/Mars/Avril 2016
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GROS PLAN
L’unité de préparation centralisée des médicaments anticancéreux vient d’être entièrement révovée
Pharmacie : Du nouveau pour la préparation des médicaments anticancéreux La rénovation de l’Unité de Préparation Centralisée des médicaments anticancéreux (UPCC) vient de s’achever au sein de la Pharmacie Centrale du CHRU. Contact est parti à la rencontre de l’équipe qui a travaillé sur ce projet.
L’Unité de Préparation Centralisée des médicaments anticancéreux (UPCC) a été installée en 2004 au CHRU de Lille. Sa mission : permettre de préparer dans les meilleures conditions de sécurité et d’asepsie, les molécules thérapeutiques anticancéreuses. Avec un isolateur pour 3 postes de travail à l’époque de son ouverture, cette unité de production était équipée d’une salle propre qui permettait la fabrication de 20 000 préparations à l’année. En 2015, cette production a plus que doublé en atteignant 40 000 préparations, il devenait donc nécessaire d’augmenter la capacité de production de cette unité. Contact - Février/Mars/Avril 2016
Un projet collaboratif Le projet de grande envergure de rénovation de l’UPCC a donc rassemblé pharmaciens, ingénieur qualité risque air, ingénieurs technique et biomédical, pour un travail collaboratif de qualité. Un comité de qualification de l’UPCC a été créé afin d’établir une communication indispensable entre toutes les parties prenantes du projet. C’est grâce à un investissement fort de la part de l’ensemble des équipes, que les problématiques rencontrées ont pu être levées, étape par étape, dans une démarche d’anticipation des risques.
Une rénovation complexe et innovante Beaucoup de contraintes ont émergé depuis l’avant-projet jusqu’à l’installation fonctionnelle de l’UPCC. La première contrainte, celle de pouvoir rénover les locaux tout en maintenant la production médicamenteuse. C’est pourquoi une nouvelle salle propre de production a été construite pour compenser la demande. Cette salle sera utilisée pour réaliser d’autres productions. Dans un contexte réglementaire en évolution, il a fallu également s’adapter pour pouvoir répondre aux bonnes pratiques de fabrication
qui s’appliqueront prochainement et permettront d’assurer la sécurité et l’efficacité de cette petite usine pharmaceutique. Désormais l’UPCC sera dans la capacité de produire 50 000 préparations à l’année. Elle a démarré son activité le 16 décembre 2015. F. Betourné
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GROS PLAN
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Une nouvelle unité pour mieux prendre en charge les troubles du sommeil des patients de psychiatrie
Une nouvelle unité du sommeil
POUR LES PATIENTS EN psychiatrie La prise en charge des troubles du sommeil chez les patients psychiatriques était jusqu’alors pratiquement inexistante, leurs troubles étant difficilement mesurables. Aujourd’hui elle est envisageable grâce à une nouvelle unité dédiée, unique en région, qui a ouvert ses portes au CHRU de Lille le 1er novembre 2015. Contact a rencontré le Docteur Isabelle Poirot, responsable de cette unité. « Les troubles du sommeil chez les personnes souffrant de pathologies psychiatriques étaient jusqu’alors peu, voire pas traités. Relevant d’une prise en charge spécifique, ces patients ne pouvaient bénéficier d’un bilan et diagnostic en unité du sommeil classique, et donc d’un traitement adapté » explique le Dr Isabelle Poirot. Grâce au projet régional mené depuis une dizaine d’années par les psychiatres du CHRU en lien avec la Fédération de Recherche en Santé Mentale, les patients de la région Hauts-deFrance peuvent aujourd’hui être accueillis dans une unité du sommeil dédiée, qui a ouvert ses portes au sein de la Clinique de Psychiatrie du CHRU de Lille.
Une équipe dédiée et formée en psychiatrie Installée au 1er étage de l’Hôpital Fontan, cette unité composée de 2 lits et d’une équipe dédiée et formée en psychiatrie, en pathologie du sommeil et en technique d’enregistrement, accueille les patients du lundi au vendredi, en hospitalisation de 24h ou 48h. « On y réalise des explorations spécifiques relatives aux plaintes d’hypersomnolence ou fatigue résistante aux traitements, aux insomnies rebelles, troubles du comportement pendant le sommeil, agitations nocturnes, et cauchemars que le psychiatre n’arrive pas à traiter » précise le Dr Poirot. « Nous sommes un des rares CHU
à avoir une unité du sommeil au sein du service de psychiatrie ».
Une expertise à partager en région
auprès des Etablissements Publics de Santé Mentale. «Nous souhaitons concrétiser cette dynamique forte de communication afin d’améliorer la prise en charge d’une population de patients particulièrement impactée par la plainte de sommeil, dans un projet de collaboration régionale» conclut le Dr Poirot.
Au-delà du diagnostic et du soin, la nouvelle unité assurera auprès des professionnels médicaux de psychiatrie publics et libéraux de la région, un rôle d’expertise et de communication sur les comS. Marchand portements à adopter pour un bon sommeil, et sur les troubles du sommeil spécifiques au patient psychiatrique. Elle formera également EN SAVOIR PLUS les infirmiers de psy- La demande de rendez-vous se fait par chiatrie à travers la mise mail : SOMMEIL.PSY@chru-lille.fr. Un en place de protocole questionnaire est à compléter par le pad’éducation thérapeu- tient et un rendez-vous de consultation tique, ou de module de ou d’examen est proposé par l’équipe. formation, notamment
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GROS PLAN
La recherche au centre de la première soirée du fonds de dotation
Premier anniversaire du fonds de dotation C’est l’heure du premier bilan pour le fonds de dotation du CHRU de Lille. Cette structure, qui a pour objectif de faciliter le financement de projets emblématiques et structurants pour l’hôpital, fête son premier anniversaire. Et cette première étape s’annonce plutôt encourageante pour la suite… Contact a fait le point pour vous. Le fonds de dotation a souhaité clore l’année 2015 en organisant un rassemblement à la gare saint Sauveur.
Table Ronde à Saint sauveur Plus de 130 personnes issues de tous les univers entrepreneuriaux du Nord-Pas-de-Calais se sont retrouvées à la gare Saint sauveur. L’équipe du fonds de dotation les a invitées à réfléchir sur la médecine de demain autour du thème « de l’idée au soin : quand chercheurs et entreprises œuvrent pour l’innovation médicale. ». La démarche de mécénat au CHRU semble avoir été comprise par les acteurs de Contact - Février/Mars/Avril 2016
cette soirée et par ceux qui soutiennent le fonds depuis sa création. Des grands donateurs, des entreprises mais aussi des particuliers se sont effectivement investis financièrement pour soutenir le CHRU. La motivation du don varie selon le profil du donateur. Les particuliers, par exemple, peuvent être des anciens patients qui souhaitent remercier l’institution pour la prise en charge de qualité. Les entreprises, elles, s’engagent plus dans une logique d’accompagnement et d’accélération de projets liés à l’innovation. Par ailleurs, ce soutien peut être un moyen pour fédérer et mobiliser ses salariés autour d’une cause commune.
Près de 450 000 euros de dons ont donc été reçus en 2015 et vont permettre d’accélérer et promouvoir les 4 axes qu’a choisi de soutenir le fonds de dotation : la recherche médicale et l’innovation dans le soin, l’amélioration du bien-être du patient, le développement de l’art et la culture à l’hôpital et enfin l’éducation à la santé.
Accroître la visibilité du Fonds de dotation Une stratégie de communication a été élaborée depuis la création du fonds en Avril 2015 dans le but de le faire connaître dans la région. Cette campagne
de communication a vite porté ses fruits notamment avec des retombées presse importantes. Par ailleurs, des outils de communication ont été élaborés pour présenter les objectifs ambitieux de ce fonds et ses 4 grands projets à financer. Un site internet pour faciliter la réalisation de dons a également été mis en ligne. Mais il est encore judicieux de relayer l’information sur ce fonds auprès d’un plus grand nombre d’entreprises et de particuliers. Contact vous met donc à contribution ! A.S Milh
GROS PLAN
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Après la Cop 21 le CHRU poursuit son engagement de Développement durable Gourmands en énergie, gros producteurs de déchets, les établissements de santé impactent fortement l’environnement. Conscient de son devoir d’exemplarité, le CHRU de Lille met en place et accompagne les projets œuvrant notamment
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en faveur de l’environnement et du climat. Shyrine Cassam, Ingénieur Développement Durable (DD), revient sur cet
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engagement. Contact : L’objectif de la COP21 était de réduire les émissions de gaz pour contenir le réchauffement climatique, le CHRU s’inscrit-il dans cette dynamique ? Shyrine Cassam : « la COP21 est un accord historique international de 195 états pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et stabiliser à 2° le réchauffement de la planète. Depuis 2008, le CHRU de Lille participe à cette dynamique, via un schéma directeur de développement durable et une gouvernance spécifique. Ce schéma est articulé autour de 5 axes tels que l’utilisation durable des ressources ou encore la prévention des pollutions. Il est composé d’une quinzaine de projets
portant sur l’énergie, l’eau, les bâtiments, la gestion des déchets ou la mobilité.» Contact : Quelles sont les contributions du CHRU pour lutter contre le réchauffement climatique ? S.C : « Un Bilan Carbone® du CHRU établi en 2010-2011 a pointé les postes générateurs de Gaz à Effet de Serre comme les achats (de consommables etc …), la consommation d’énergie, et les déplacements de personnes. Au niveau énergétique, trois bâtiments ont été conçus en intégrant des exigences environnementales : Fontan 2 et l’UHSA certifiés HQE (Haute Qualité Environnemental) et Sterinord mené en démarche HQE.
Afin d’optimiser les consommations d’énergie, des robinets thermostatiques sur les chauffages, des lampes basse consommation sont en cours d’installation. Un logiciel de gestion de la consommation d’eau permet de détecter et corriger les fuites d’eau. Sur 19 filières de déchets existantes, 16 permettent un recyclage ou une valorisation de ces matières : 9 tonnes de déchets alimentaires par semaine sont transformées en biogaz utilisé par Transpole et le réseau de chauffage urbain. »
Pour les déchets de soins, on constate une baisse de 11% entre 2007 et 2015. L’institution s’engage à aller plus loin. Face aux conséquences environnementales et sanitaires de ce réchauffement, chacun a un rôle à jouer pour le bénéfice de tous.»
A Deconynck
Contact Quels sont les économies réalisées ? S.C. : « De 2010 à 2014, on note une baisse de 4,5% de la consommation énergétique et de 15,3% de notre consommation d’eau. Contact - Février/Mars/Avril 2016
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LE LA DOSSIER SCIENCE AVANCE
Cœur et Poumon vont avoir leur Institut
Le projet Institut Cœur Poumon à l’horizon 2020
Contact - Février/Mars/Avril 2016
LE DOSSIER
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Projet emblématique de la modernisation du sud du campus hospitalo-universitaire lillois, l’Institut Cœur Poumon vient d’achever la première phase de sa métamorphose en janvier dernier. Il réunira en 2020 l’ensemble des activités médicales et chirurgicales cardiologiques, vasculaires et pneumologiques du CHRU de Lille, il aura vocation à être un établissement d’excellence ouvert sur son environnement. Tout un symbole, dans une région où les indicateurs sont défavorables pour les maladies cardiovasculaires et respiratoires. Contact lève le voile sur la première pierre de ce projet d’envergure. Dans la région les maladies cardiovasculaires représentent la deuxième cause de mortalité chez l’homme, et la première cause de mortalité chez la femme et chez les personnes de plus de 65 ans. Le cancer du poumon se situe quant à lui au premier rang des décès par cancer. Des chiffres préoccupants, qui ont amené le CHRU de Lille à proposer une offre de soin et de confort d’excellence, accessible y compris aux populations des secteurs les plus reculés de la Région.
Un nouveau bâtiment au service d’un projet médical Le CHRU met un point d’honneur a moderniser sans cesse ses structures au service d’un projet médical. « Le projet médical de l’Institut Cœur Poumon comporte plusieurs enjeux, nous explique le Pr Eric Van Belle, Chef du pôle cardiovasculaire et pulmonaire. Cet institut a vocation à être une structure qui se projette sur l’ensemble de la région, pas seulement pour ses activités de recours, mais aussi pour soutenir des activités de proximité d’autres établissements, et permettre l’accès de tous à des soins d’excellence.
Il est spécifiquement articulé autour d’un plateau technique de pointe, qui se veut lui aussi ouvert aux partenaires et aux patients de la région ». Une ambition qui amènera les professionnels du CHRU à repenser leurs organisations, et à développer plusieurs modèles de prise en charge. Le développement de l’ambulatoire pour la médecine cardiologique, notamment interventionnelle, et les maladies respiratoires est un des enjeux forts de ce projet. «Faire de l’ICP un hôpital accessible, tel est notre souhait, confirme Renaud Bertrand, Directeur du Pôle cardiovasculaire et pulmonaire. Il nous faudra être un établissement en réseau, ouvert sur son environnement via des collaborations construites avec d’autres centres hospitaliers comme cela est le cas actuellement avec celui de Douai, de Seclin ou encore de Dunkerque par exemple. L’objectif étant de développer des filières de prise en charge d’excellence à travers toute la région, au moyen de partenariats gagnant-gagnant avec les établissements concernés». C’est d’ailleurs pour donner ce sens à cette nouvelle structure que l’appellation d’institut a été choisie. Plus large que l’appellation d’hôpital, l’institut permet d’englober Contact - Février/Mars/Avril 2016
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LA DOSSIER SCIENCE AVANCE LE
e La construction de la premièr phase de l’ICP en chiffres
la dimension hospitalière, mais aussi celle de recherche et d’enseignement, et d’ouverture vers l’extérieur. Des objectifs ambitieux, pour un chantier qui l’est tout autant.
Un chantier record Le challenge de la construction de l’Institut Cœur Poumon tient dans le fait qu’il s’agit d’une opération de travaux mixte, combinant construction de bâtiments neufs et réhabilitation d’un bâtiment ancien, en l’occurrence l’Hôpital Cardiologique. Le tout dans un hôpital toujours en fonctionnement, et donc avec de nombreuses « opérations tiroirs ». « La première phase de ce chantier a jusqu’à présent été très rapide, nous explique Martine Blarel, Responsable des travaux de l’ICP. Pour donner un ordre d’idée, l’appel d’offres des travaux d’ICP a été le plus important de l’histoire du CHRU et les travaux s’effectuent sur 5 ans. Des travaux qui doivent
permettre une continuité des activités sans baisse de production, et avec un niveau de sécurité optimal. Est-ce le fait que les professionnels du CHRU soient habitués à vivre des périodes de travaux, ou que le projet ICP soit très attendu… en tous les cas le chantier ne semble pas avoir perturbé la vie de l’hôpital. « La conduite de projet a également été très collaborative, poursuit Angélique Bizoux-Coffignier, Directrice du Département des ressources physiques, en charge de la conduite du projet. Et ce n’est pas une mince affaire, tant le travail de préparation de l’ouverture d’un nouveau bâtiment comme cette Aile Est est énorme en termes de logistique, de signalétique, d’installation des équipements, d’informatique, de téléphonie. Au final les utilisateurs se sont dits très satisfaits de leur emménagement. En cela, il faut remercier l’ensemble des équipes qui ont été mises à contribution. »
chantier, techniciens, > En moyenne : 160 ouvriers, chefs de rs et architectes sur nieu ingé s, dessinateurs, projeteurs, stagiaire le site s présentes sur le
> En pointe, jusqu’à près de 300 personne chantier tous métiers confondus > 18 794 m2 de surface utile > 9 500 m3 de béton coulé > 15 kms de tuyauteries de chauffage
et climatisation
> 300 kms de câbles électriques > 2 900 luminaires > 4 500 prises de courant > 160 postes de travail ros
> Un investissement de 179 millions d’eu
Contact - Février/Mars/Avril 2016
L’arrivée spectaculaire de la grande passerelle Avec ses 160 tonnes d’acier, 45 mètres de longueur sur 4 niveaux couverts, l’installation de la passerelle entre l’Hôpital Cardiologique et l’aile EST du futur ICP n’est pas passée inaperçue ! Cette installation impressionnante a nécessité la présence de deux grues, pour élever la passerelle à l’horizontale dans les airs, avant de la faire pivoter pour l’insérer entre les deux bâtiments… au centimètre près. Chapeau !
LE DOSSIER
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La cafétéria
Le hall d’accueil
La passerelle reliant l’ICP à l’hôpital cardiologique
Une première phase réussie… Ainsi, vous l’avez vu sortir de terre en quelques mois entre l’Hôpital Cardiologique et l’Hôpital Calmette, établissements dont il concentrera à terme les activités. Vous avez aussi assisté à l’installation spectaculaire de sa grande passerelle (voir encadré page 14) reliant nouvelle construction et bâtiment à réhabiliter. Longtemps rêvé, l’Institut Cœur Poumon commence aujourd’hui à prendre corps et à devenir une réalité. « L’ouverture de l’Aile Est en janvier dernier représente la première opération d’ampleur du projet d’Institut Cœur Poumon. Cette opération a été une franche réussite, se réjouit Renaud Bertrand. » En effet, après 23 mois de travaux, le secteur tertiaire de ce grand projet est désormais opérationnel. Un emménagement mené tambour battant par l’équipe travaux et l’équipe conduite de projet (services informatiques, équipements non-
médicaux, modernisation, logistiques, hôteliers, biomédicaux et autre groupe maintenance). 160 postes de travail y ont ainsi pris place… en 3 semaines ! Que trouve-ton aujourd’hui dans ce nouveau bâtiment ? Une partie réservée à l’accueil du patient et du public, à savoir : - Le hall principal et ses fonctions d’accueil (réception, bureau des entrées, régie comptable, assistantes sociales, lieu de recueillement, zone d’attente, cafétéria) ainsi que l’accueil des patients couchés. Ces zones se trouvent aujourd’hui dans leur localisation définitive. - L’accès des urgences cardiologiques, les consultations, les épreuves d’effort cardiologiques et la réadaptation, dans des locaux provisoires en attente de la poursuite du chantier. Une partie réservée aux professionnels du CHRU, qui comprend notamment :
- 160 postes de travail - des salles de conférences, de réunion-formation et de documentation, - des archives, - les nouveaux offices des unités d’hébergement. Outre l’emménagement de ces activités dans les nouveaux locaux, cette première phase du chantier ICP a également impliqué de revoir l’ensemble des flux d’accès à cet hôpital : pour les patients, les ambulances, les visiteurs ou encore les professionnels.
…Grâce à un travail d’anticipation Réussir un tel chantier sans trop de grains de sable dans les rouages, c’est d’abord bien anticiper. En cela, l’implication des utilisateurs en amont du projet a été essentielle. Depuis 2011, des groupes d’utilisateurs avaient été créés, et les cadres de santé avaient été mobilisés pour étudier les surfaces et les locaux de tous les lieux amenés à accueillir des
Hommage au Pr Salem Kacet Il avait fait de ce projet son cheval de bataille, travaillant à la conception d’un projet médical ambitieux. Il n’aura pas eu le temps de voir l’ouverture de la première phase de l’Institut Cœur Poumon. Le Professeur Salem Kacet, cardiologue, professeur des universités, praticien hospitalier, et ancien chef du pôle cardiovasculaire et pulmonaire du CHRU de Lille est décédé le 31 octobre 2015. Une disparition qui a causé une vive émotion dans toute la communauté hospitalière, qui a salué ce grand médecin dont la personnalité a marqué tous ceux qui l’ont connu. CONTACT tenait à lui rendre hommage, à l’occasion de ce dossier spécial.
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LE LA DOSSIER SCIENCE AVANCE
Les grandes phases du Projet ICP L’ICP se réalise en 4 grandes étapes qui correspondent aux 4 points cardinaux : Phase 1 : construction et ouverture de l’Aile EST (Janvier 2016) Accueil du patient et du public : > Hall principal et ses fonctions d’accueil, accueil des patients couchés. > Accès des urgences cardiologiques, les consultations, les épreuves d’effort cardiologiques et la réadaptation (en situation provisoire). Accueil des professionnels du CHRU : - 160 postes de travail - Salles de conférences, de réunion-formation et de documentation, - Archives, - Nouveaux offices des unités d’hébergement… Construction de la passerelle de liaison. Phase 2 : extension et rénovation Grand Ouest (Avant l’été 2017) > Nouvelles urgences cardiologiques, soins intensifs cardiologiques et centre hémodynamique > Nouveau centre d’investigation clinique adultes > Nouvelles explorations fonctionnelles cardiovasculaires > Les archives centralisées (Fin 2017) En situation définitive : > Médecine vasculaire et HTA > Chirurgie vasculaire > Cardiologie (unité modernisée de 30 lits)
Contact - Février/Mars/Avril 2016
En situation provisoire : > Cardiologie > Cardiologie enfant > Court séjour gériatrique.
Phase 3 : extension et rénovation de l’aile et du socle Sud (Fin 2018 - Début 2019) En situation définitive : > Chirurgie cardiovasculaire > Cardiologie (unité modernisée de 30 lits) > Imagerie cardiaque > Blocs opératoires > Une partie de la SSPI. En situation provisoire : > Chirurgie cardiaque > Lits chauds de la chirurgie cardiovasculaire (Réanimation, Soins Intensifs, Surveillance continue) > Le quai et la cour logistique. Phase 4 : extension et rénovation de l’aile et du socle Nord (2020) Configuration définitive de l’Institut Cœur Poumon. Arrivée des activités en provenance de l’Hôpital Calmette : > Pneumologie > Chirurgie thoracique > Imagerie thoracique > Explorations fonctionnelles respiratoires > Unité de Soins palliatifs et Unité Mobile. Arrivée de la médecine du travail et pathologies professionnelles.
LE DOSSIER
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patients. Marie-Reine Stévenard, Cadre supérieur de santé du pôle cardiovasculaire et pulmonaire s’est investie particulièrement dans ce projet. « J’ai été impliquée très en amont dans le projet ICP avec l’équipe projet, les architectes, pour en assurer l’interface entre le projet et les organisations soignantes. Il faut tout d’abord s’approprier la lecture et l’utilisation de plans, la conception des circuits, afin d’en comprendre tous les enjeux. J’essaie ainsi de faire le lien entre les acteurs d’aujourd’hui et de demain autour de ce grand projet ». Un travail de longue haleine qui nécessite de pouvoir analyser en profondeur les organisations et les métiers concernés, et qui est essentiel à la réussite d’un tel projet.
En route vers la suite du chantier Aussi symbolique soit-elle, l’ouverture de la première aile de l’Institut Cœur Poumon est une phase encore transitoire. La suite du chantier reste à venir jusqu’à 2020 (voir encadré page 16) concernant essentiellement les espaces d’hébergement des patients, et les plateaux techniques, et ceci en plusieurs phases intégrant de nombreuses opérations tiroirs. Des étapes qui mériteront encore beaucoup d’anticipation des organisations médicales et paramédicales, des fonctions support etc… « La finalité du projet, et à mon sens ce qui fait le cœur du dispositif, c’est de créer à l’horizon 2020 une symbiose entre les activités cardiovasculaires et les activités respiratoires », conclut Renaud Bertrand. Un bel objectif à atteindre ! A. Rendu
Contact - Février/Mars/Avril 2016
POINT D’ÉTAPE SUR
Certification 2016 les premiers résultats Menée par la Haute Autorité de Santé (HAS), la certification vise à s’assurer que les établissements de santé développent une démarche d’amélioration continue de la qualité et de la gestion des risques notamment dans la sécurité des soins délivrés aux patients. Cette évaluation se déroule tous les 4 ans et comprend 3 phases : l’autoévaluation du CHRU, la visite d’Experts-Visiteurs, et la mise en place d’actions d’amélioration. Dans l’attente du rapport final, les Experts-Visiteurs ont réalisé un premier constat en fin de visite. Contact vous en dit plus. 18 mois de préparation, et 800 professionnels impliqués, ont été nécessaires pour être au rendezvous de cette visite du 30 Novembre au 9 Décembre 2015. La démarche globale étant pilotée par la Délégation Qualité, Risques et Vigilances en lien avec la SousCommission Qualité et Sécurité des Soins de la Commission Médicale d’Etablissement et la Coordination Générale des soins.
Les premiers enseignements Le premier bilan dressé par la HAS résulte de l’observation de terrain de : > L’organisation des soins Contact - Février/Mars/Avril 2016
Les experts visiteurs ont évalué, entre autres, les organisations logistiques de la prise en charge des patients en hospitalisation à domicile, la gestion du risque infectieux ou la gestion du dossier patient. Cette évaluation a permis de dégager de nombreux points positifs tels que la prise en charge des patients au bloc opératoire, la gestion centralisée des archives médicales, une prise en charge coordonnée du patient aux urgences, une cohérence dans les filières, la prise en charge des patientes en salle de naissance ou encore la mise en œuvre du label IHAB (Initiative Hôpital Ami des Bébés).
Toutefois, la déclaration et la gestion des évènements indésirables restent à améliorer.
thérapeutique, la prise en compte des besoins du patient ou encore l’implication des professionnels.
> Le parcours et la prise en charge des patients L’observation d’une vingtaine de prises en charge («patientstraceurs») a permis d’évaluer le niveau de qualité « réelle » de l’amont à l’aval de la prise en charge du patient. A cette occasion, les experts ont mis en avant de nombreux points forts : l’accueil des patients, les dispositifs d’évaluation médicale et paramédicale, la coordination des soins, la prise en charge de la douleur, le développement de l’éducation
Les résultats finaux Même si des points restent à améliorer tels que la traçabilité des prescriptions, la transmission d’informations ou encore le circuit des produits de santé, ce premier bilan est très encourageant. La Haute Autorité de Santé devrait communiquer le rapport définitif de certification à partir d’Avril 2016. A.S Milh
Pr Claire Mounier-Vehier
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POINT D’ÉTAPE SUR
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La prévention des maladies Cardio-vasculaires chez la femme
agir tous ensemble ! Pr Claire Mounier-Vehier
Les maladies cardio-neuro-vasculaires chez la femme restent méconnues. C’est pourtant la première cause de mortalité avant le cancer du sein en France. Il est donc indispensable de communiquer et de prévenir ces maladies. Le Professeur Claire MOUNIER-VEHIER, Présidente de la Fédération Française de Cardiologie et Chef de service à l’institut Cardio-pulmonaire au CHRU en a fait son combat. Rencontre. Des symptômes spécifiques Les signes avant-coureurs des maladies cardio-vasculaires ne sont pas facilement perceptibles chez la femme. En effet, des douleurs d’allure digestive au creux de l’estomac, une fatigue générale, des palpitations à l’effort ou des difficultés à respirer peuvent être symptomatiques d’une maladie cardiaque en présence de facteurs de risque néanmoins. Par ailleurs, les femmes ne sont pas forcément vigilantes concernant ces symptômes atypiques car elles se croient encore protégées par leurs hormones naturelles, les oestrogènes. Elles sont pourtant plus sensibles que les hommes aux effets néfastes des facteurs de risques « classiques » (tabac, alcool, diabète et stress ou encore sédentarité). Il est donc nécessaire de les sensibiliser au dépistage de ces facteurs de risque au moment
des 3 étapes clés de leur vie hormonale : au moment de la première contraception, de la grossesse et la ménopause. Bien sûr, Claire Mounier-Vehier souhaite aussi sensibiliser les médecins hospitaliers et les autres professionnels de santé concernés sur la nécessité de cette prévention féminine globale. Elle a ainsi mis en place une communication auprès des médias, des femmes et des professionnels de santé.
Communication sur une prévention positive La présidente de la Fédération Française de Cardiologie veut alerter le plus de personnes sur les spécificités et la progression de la maladie cardio-vasculaire de la femme « c’est devenu un problème de société, les femmes ont acquis la même hygiène de vie que les hommes : elles boivent, fument
et sont sédentaires. Elles sont aussi Cardiologie contribue à financer plus exposées à l’isolement social des programmes de recherches et à la précarité, autres situations spécifiques chez la femme. à risque cardio-vasculaire. Or 80% Selon le Professeur Claire Moudes maladies cardiovasculaires sont nier-Vehier, toutes ces actions liées à une mauvaise hygiène de vie ». de prévention, d’information, de Des conférences Grand public coordination des soins et de re«cœur de femme» sont organicherche peuvent vraiment faire sées régulièrement pour sensireculer le nombre de décès biliser la population sur ce fléau. cardiovasculaires comme cela Par ailleurs, le Professeur Claire vient d’être démontré aux états Mounier-Vehier a mis en place unis avec le programme de préun parcours de soin « Cœur, arvention « Go red for women ». tères et femmes» au CHRU de Donc pour tous les professionLille où la prise en charge de la nels du CHRU, n’hésitez pas à femme est assurée à la fois par vous rendre à la conférence sur le un cardiologue, un gynécologue cœur des femmes, le 28 mai 2016 et un médecin traitant pour gaà partir de 9h au Grand- Sud. rantir une meilleure évaluation des risques cardio-vasculaires. A.S Milh Sont aussi impliqués dans ce circuit les pneumoloEN SAVOIR PLUS gues, les diabétologues, les neurologues, la médecine http://www.fedecardio.org/ en région htttp://www.fedecardionpc.org du travail… La Fédération Française de et facebook : fedecardionpc Contact - Février/Mars/Avril 2016
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çA LA SCIENCE SE PASSE ICI AVANCE CONTACT fait le point sur les
rhumatismes
Les rhumatismes sont des inflammations affectant les articulations
La 3ème Rencontre nationale sur les Rhumatismes a eu lieu les 11 et 12 décembre 2015 au CHRU de Lille. Patients et professionnels de santé se sont réunis, à cette occasion, autour de la prise en charge des rhumatismes. Ces maladies inflammatoires chroniques des articulations se regroupent en plusieurs catégories : les plus fréquentes sont la polyarthrite rhumatoïde, avec plus de 200 000 cas en France, et la spondylo-arthopathie. CONTACT vous en dit plus sur ces pathologies invalidantes. Les rhumatismes, inflammations affectant les articulations et les tissus conjonctifs, se caractérisent par des douleurs nocturnes et un déverrouillage matinal. Outre la polyarthrite rhumatoïde et la spondylo-arthropathie, les rhumatismes peuvent également être dus à des maladies dégénératives ou infantiles. Et contrairement à une idée reçue, cette pathologie ne touche pas que les personnes âgées. Maladies invalidantes des personnes actives La polyarthrite rhumatoïde, maladie inflammatoire chronique des articulations périphériques (la plus répandue en France), touche principalement les femmes de 40 à 50 ans. Caractérisée par une douleur Contact - Février/Mars/Avril 2016
articulaire et un gonflement symétrique des petites articulations (mains, chevilles), la polyarthrite s’accompagne d’un syndrome inflammatoire (fièvre). Le diagnostic s’effectue grâce à un examen radiologique indispensable main/ poignet/avant-pied. L’examen met en évidence une érosion osseuse caractéristique. Cette érosion explique la nécessité d’une prise en charge rapide afin d’éviter la destruction articulaire. Le traitement médicamenteux de référence, permet la rémission de la maladie (diminution de la douleur, arrêt du syndrome inflammatoire et protection de l’articulation). La spondylo-arthropathie, une maladie au diagnostic difficile Deuxième maladie inflammatoire
des articulations la plus répandue, la spondylo-arthropathie touche les hommes de 25-30 ans. Elle se caractérise par une douleur mais sans syndrome inflammatoire ou encore de gonflement articulaire. Bien que les articulations axiales soient les plus souvent touchées (le bassin, le dos), cette maladie peut se déclencher également sur les articulations en périphérie (genou, hanche). L’asymétrie de la maladie ainsi que la détection difficile des zones atteintes par radiologie entravent l’établissement du diagnostic, déterminé grâce à l’IRM. La prise en charge, commune à de nombreux rhumatismes, consiste en un traitement anti-inflammatoire et antalgique. Les recherches médicales ont pu déterminer de multiples causes et facteurs aux rhumatismes
(génétique, tabac, infection bactérienne ou virale) mais un certain nombre restent encore à découvrir. M.Ciolkovitch
Que faire en cas de rhumatismes ? • Consulter un médecin dès le début des symptômes • Arrêter de fumer est l’un des premiers gestes de la prise en charge des rhumatismes • Mettre à jour ses vaccins pour éviter les risques d’infections • Mettre ses articulations au repos et au froid
Un atelier cuisine organisé dans un restaurant !
Le Centre de Ressources et de Compétences pour la Mucoviscidose adulte du CHRU de Lille a organisé pour la première fois, en partenariat avec l’Association Vaincre la Mucoviscidose, 2 journées d’éducation thérapeutique sur le thème « Le plaisir de manger » les 14 et 15 janvier dernier. Au cours de la 2ème journée, les patients ont pu s’exercer aux techniques culinaires au cours d’un atelier cuisine organisé chez un restaurateur lillois, Clément Marot.
Une journée de sensibilisation Pour le dépistage du cancer colorectal
Coopération entre Lille et Douai
Le 22 Février le CHRU de Lille et le CH de Douai signaient une convention de partenariat autour du partage d’expertise et de la consolidation des équipes médicales. Priorité à la cardiologie pour cette nouvelle coopération, avec des détachements de praticiens lillois en soutien aux équipes médicales douaisiennes.
A la découverte de l’Hôpital de Jour Mosaïques
Un colloque pour le Réseau mère-enfant de la francophonie
L’Hôpital de Jour Mosaïques, qui fait partie du service de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent, a ouvert ses portes aux professionnels partenaires et aux familles, le mardi 22 mars dernier. L’occasion pour l’équipe pluridisciplinaire de présenter les différents aménagements et ateliers proposés pour une prise en charge adaptée des enfants qui y sont accueillis.
Semaine du Développement Durable Dans le cadre de Mars bleu, le mois de promotion du dépistage contre le cancer colorectal, l’hôpital Huriez a accueilli le colon Tour pour sensibiliser les visiteurs à cette cause. En effet, selon la ligue contre le cancer 9 cancers colorectaux sur 10 détectés précocement peuvent être guéris. L’aire Cancer du CHRU a donc proposé des sessions quiz ludiques mais informatives sur le dépistage et la prévention de ce cancer à tous les visiteurs du Colon géant installé pour l’occasion en bas des marches du Hall de l’hôpital Huriez.
Professionnels et usagers y seront les bienvenus, et retrouveront 2 stands d’information de 11h à 15h dans les halls de Jeanne de Flandre et de l’Institut Cœur Poumon.
Rendez-vous du 31 Mai au 5 Juin sur tous les sites du CHRU de Lille pour la Semaine européenne du Développement Durable. Stands d’information, jeux, visites, expositions… Retrouvez le programme complet sur les sites Intranet et Internet.
Mission mains propres !
Le 10 mai l’équipe du Service de gestion du risque infectieux et des vigilances participera à la journée nationale Mission Mains propre.
Du 9 au 13 mai Lille recevra les 14èmes rencontres du réseau mère-enfant de la francophonie, autour du thème « les 1 000 premiers jours de vie pour préserver le capital santé ». Retrouvez le programme complet sur les sites Intranet et Internet.
Un prix pour HospiHome Concept
Le prototype de service d’Hospitalisation à domicile HospiHome créé par le CHRU et Clubster Santé s’est vu remettre un prix par la Fédération Hospitalière de France d’une valeur de 25 000 euros. Félicitations !
Regards croisés
Une soirée de rencontres et de débats sur les évolutions du marché des assurances santé, et leur impact dans l’environnement des soins : c’était le thème de la première édition de Regards Croisés en Février dernier. Un temps d’échanges concret, innovant et interactif, qui a conquis le public venu nombreux. Contact Contact -- Février/Mars/Avril Février/Mars/Avril 2015 2016
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çA LA SCIENCE SE PASSE ICI AVANCE
Un écrivain au bloc Le CHRU peut se targuer d’avoir un nouvel écrivain dans ses rangs. Fabienne Delesalle, Ibode et cadre de santé au bloc opératoire de chirurgie cardio-vasculaire, vient en effet de publier son premier roman : Les enfants d’Ambroise. Contact est allé à sa rencontre pour qu’elle nous fasse quelques révélations sur son bel ouvrage.
Fabienne aurait pu écrire un roman de cape et d’épée mais quand on travaille à l’hôpital, le quotidien peut vite devenir une véritable source d’inspiration.
à ses lecteurs le combat des chirurgiens. A travers ce roman, Fabienne valorise cette profession : montrer les bienfaits que les chirurgiens apportent à l’ensemble de la population depuis la nuit des temps. Mais elle tente aussi de montrer que sans le professionnalisme de l’équipe médicale et paramédicale, ils ne pourraient exceller dans leur domaine. Cette passionnée de médecine nous glisse
Un hommage aux Chirurgiens Fabienne est aux premières loges pour pouvoir écrire sur ses collaborateurs. Elle a donc mis à profit son regard d’infirmière pour faire connaître
de nombreuses anecdotes qu’elle a vécues au cours de sa longue carrière pour rendre ce récit plus vivant. Ce témoignage parlera à tous les lecteurs qu’ils soient familier avec le scalpel… ou pas. Quand on lui demande comment ses collègues ont accueilli son ouvrage. elle avoue que les réactions ont été plutôt favorables et encourageantes. Un professeur est même allé jusqu’à lui concéder qu’il avait « appris
des choses ». Et ce ne sont pas les lecteurs des «Enfants d’Ambroise» qui le contrediront. En effet, ces derniers se retrouvent happés par l’exaltation et la passion de la narratrice pour son métier et celui de ses collaborateurs chirurgiens. Un bel ouvrage à lire pour tous ceux qui aimeraient connaître tous les secrets des héros des blocs opératoires. A.S Milh
CONCOURS PHOTO
POUR LES PROFESSIONNELS DU CHRU !
Pour vous inscrire au concours photo VigilanS
Alors que l’on recense une tentative de suicide toutes les 4 minutes en France et près de 800 décès annuels dans le Nord - Pasde-Calais,VigilanS est un dispositif régional inédit dédié à l’accompagnement des suicidants. Entre autres outils, des cartes postales personnalisées sont envoyées aux personnes à différents moments de leur prise en soin. Contact - Février/Mars/Avril 2016
Ces cartes, messages singuliers, se déclinent selon trois typologies (adolescents, adultes, détenus). Dans le cadre du renouvellement des visuels de ces cartes postales, VigilanS, en lien avec la Direction des affaires culturelles, propose un concours photo ouvert exclusivement aux professionnels du CHRU de Lille illustrant « le lien, la relation et le vivre ensemble ».
Ce concours est ouvert du 1er avril au 20 mai : 24 photos (3 lots de 8) seront sélectionnées par le jury, qui seront présentées lors d’une soirée de sensibilisation en juin 2016, puis imprimées sur les cartes postales pour une durée d’un an. K. Fraysse
Rendez-vous sur le site Intranet, et retournez le dossier d’inscription et vos photos à : VigilanS - Hôpital Fontan 1, rue André Verhaeghe - 59037 Lille cedex et par courriel à virginie.godec@chru-lille.fr. Renseignements : secrétariat de VigilanS - poste 44 848.
çA SE PASSE ICI
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Rénovation de l’Espace Aire CANCERS Proposer un espace accueillant et chaleureux à toutes les
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personnes concernées par le cancer de près ou de loin :
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tels étaient les objectifs des travaux entrepris en 2015
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pour rénover l’espace Aire cancers de l’hôpital Huriez. Visite des lieux…
Le CHRU, en partenariat avec l’Agence Régionale de Santé offre désormais un espace Aire cancers redécoré au rez-de-chaussée de l’hôpital Huriez, conçu pour favoriser les échanges. Une parenthèse cocooning Céline Devaux, coordinatrice de l’Aire cancers, souhaite que le patient ne s’imagine pas comme dans un hôpital. Le CHRU a donc
envisagé de rendre ce lieu de rencontre plus convivial et chaleureux. Et l’objectif est atteint. Le visiteur se retrouve effectivement transporté dans un lieu aéré aux couleurs énergisantes. Pour arriver à ce résultat, les concepteurs des lieux ont choisi de créer une fenêtre pour augmenter la luminosité et ont proscrit le traditionnel blanc pour le remplacer par un bleu turquoise apaisant.
Un cadre qui peut amener le patient à se confier plus facilement dans un espace plus personnalisé et donc moins anxiogène. Des visiteurs plus nombreux Cette rénovation combinée à une meilleure signalétique a rapidement porté ses fruits. Céline Devaux a vu la fréquentation de ce lieu d’écoute et de conseil considérablement
augmenter. Mais il est utile que le personnel soignant continue à promouvoir cette structure auprès des personnes susceptibles d’être intéressées. En effet, l’espace Aire cancers a une capacité d’accompagnement importante pour le patient et son entourage dans le parcours de soin. A.S Milh
UN NOUVEAU CONCEPT DE RESTAURATION AU CHRU
Tous les collaborateurs du CHRU peuvent maintenant savourer un repas élaboré, malgré un emploi du temps chargé. Des repas gourmands à emporter… Il est donc maintenant possible de prendre un repas à emporter au CHRU. Et tout le monde pourra trouver son bonheur grâce à l’offre d’une carte aux choix multiples. Les clients peuvent, en effet, opter pour une
formule classique, élaborée ou gourmande. Pour chacune de ces formules, les plats qui les composent sont choisis ou cuisinés avec soin par l’équipe de restauration Salengro. Par ailleurs, les différents menus sont adaptés à la saison. En ce moment par exemple, le convive pourra se réchauffer avec le potage qui y est proposé tous les jours : il peut opter, par exemple, pour un potage de potirons ou un velouté pain beurre.
De plus, il pourra clore son repas avec une touche de douceur comme un chocolat viennois ou un café gourmand. Enfin, il n’aura pas le temps de se lasser de ces différents mets : la carte est repensée tous les 2 mois environ. Pour ce qui est des tarifs, la fourchette des prix s’étend de 2,90 à 4,50 euros. Et réservables ! Pour ceux qui n’ont pas le temps de patienter ou qui veulent faire
une commande groupée à emporter, il suffit juste d’appeler le poste 32636. Ils pourront, au préalable, consulter la carte proposée sur le site intranet du CHRU, à la rubrique « Menu des selfs ». Par ailleurs, le convive peut aussi faire choix de se restaurer sur place de 11H30 à 14h15. Il pourra même, à la venue des beaux jours, profiter de la belle terrasse pour partager un repas ensoleillé. A.S Milh Contact - Février/Mars/Avril 2016
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INITIATIVE LA SCIENCE AVANCE
eTraceline
le nouveau système de gestion des transfusions sanguines
eTraceline : c’est le nom du nouveau logiciel régissant l’ensemble du processus informatique de transfusions de «produits sanguins labile». Mis en place en juin 2015, il reprend toutes les données de l’ancien système Prosang. Une innovation d’envergure et un défi technologique… Une réponse à un grand besoin Le CHRU de Lille transfuse chaque année 50 000 produits sanguins labiles à ses patients. Mettre en place un processus innovant et automatisé pour la gestion des transfusions sanguines : tel était son objectif. En effet, jusqu’à juin 2015, les commandes de produits sanguins labiles auprès de l’Etablissement Français du Sang se faisaient par fax via le logiciel Prosang, et les livraisons de ces poches de sang étaient prises en charge par un coursier. Le processus était long, avec de nombreux intermédiaires. Les aléas du trafic routier, et l’obsolescence du système de fax ne correspondaient donc plus aux besoins des services transfuseurs. Contact - Février/Mars/Avril 2016
Depuis juin 2015, le logiciel eTraceline permet au médecin prescripteur de passer directement sa commande sur son ordinateur grâce à sa carte d’établissement. Pour ce faire les cartes d’établissement du CHRU disposent d’un système ultra-sécurisé. C’est à l’occasion de l’installation de l’Etablissement Français du Sang (EFS) sur le campus du CHRU de Lille que cette nouvelle solution a été installée par la Direction des Ressources Numériques.
Un défi technologique de taille En plus de l’eTraceline, le CHRU s’est équipé du TAL (Transport Automatisé Léger) qui complète l’efficience du logiciel. Des
conduits sous-terrain ont été installés entre l’EFS et les services à forte nécessité de transfusion. Les capsules contenant au maximum deux poches de sang sont ainsi transportées par aspiration de l’EFS directement au sein des services. Ce système, conjugué à l’eTraceline, est une première mondiale. « Le défi technologique qu’a représenté le déploiement de eTraceline, mais aussi le souci de sécurité du fonctionnement et de traçabilité, nous ont guidés lors de cette démarche, expliquent Annick Pigot et Philippe Gavel, chargés du déploiement de eTraceline pour la Direction des Ressources Numériques. Le basculement de l’ancien logiciel à eTraceline a du se faire très rapidement afin de ne
pas mettre en péril les commandes de transfusions. Les données ont donc été transférées en une seule nuit. Nous nous sommes chargés de la mise en place du dispositif, mais aussi de la formation des usagers au nouveau logiciel.» eTraceline, complété par le Transport Automatique Léger, permettent donc au CHRU de bénéficier d’un système de commande des transfusions sanguines novateur, entièrement sécurisé, et offrant une traçabilité très précise. M. Scheibling
INITIATIVE
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Un prix pour le Concours artistique
Handicap et Emploi
Dans le cadre de la semaine pour le maintien dans l’emploi des personnes handicapées, tous les professionnels des fonctions publiques d’Etat, territoriale et hospitalière du Nord-Pas-de-Calais étaient invités par la Préfecture à participer à un concours artistique. Objectif : promouvoir la tolérance et l’acception des travailleurs handicapés. Le 3ème prix de ce concours a été remporté par un professionnel du CHRU. Les professionnels du CHRU ont été invités fin 2015 à mettre leurs talents artistiques à contribution pour proposer des œuvres sur le thème « Emploi et Handicap : faisons de nos différences une force. »
Des oeuvres originales Les participants à ce concours avaient pour seule contrainte de proposer une œuvre originale qui change le regard sur les travailleurs handicapés. Ces œuvres pouvaient se présenter sous 3 formes différentes : photographie, vidéo ou dessin humoristique.
Un professionnel du CHRU dans le top 3 C’est François Danel, graphiste et illustrateur à la Délégation à la communication du CHRU, qui a remporté la troisième place de ce concours. Il a imaginé un dessin humoristique qui dénonce le manque d’accessibilité de certaines entreprises pour les travailleurs handicapés. Un dessin aux multiples niveaux de lecture, qui peut se comprendre au sens propre comme au sens figuré. CONTACT tient à le féliciter ! A.S Milh
François Danel, graphiste et illustrateur au CHRU « C’est un de mes proches qui m’a incité à m’inscrire au concours. Dès que j’ai pris connaissance du sujet, l’inspiration est venue rapidement. En effet, j’ai déjà été témoin des difficultés que peuvent rencontrer des personnes handicapées pour trouver un emploi. J’ai été très flatté de voir que mon dessin a été récompensé lors de la remise des prix à la préfecture ». Contact - Février/Mars/Avril 2016
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CULTURE ET MÉMOIRE LA SCIENCE AVANCE
« ESPECES D’ESPACES, VOYAGE EN HOSPITALITÉ » PREMIere rencontre dédiée à la culture à l’hôpital
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Oeuvre prêtée par Phoebe Dingwall en introduction de la journée «Espèces d’espaces, voyage en hospitalité» www.phoebedingwall.com
S’inscrivant tel un écho à l’actualité sensible, la journée organisée le 1er décembre 2015 par la Direction des Affaires Culturelles à l’Institut Gernez Rieux a placé l’hospitalité au cœur de la réflexion sur le sens du « vivre ensemble ». « Espèces d’espaces », roman de Georges Perec, ouvre le propos. Des exemples concrets menés en territoire de santé ont illustré lors de cette journée la manière dont la culture renouvelle le regard porté sur l’autre et l’acceptation du « moment du soin ». Le sens de l’hospitalité « Peut-on vivre ensemble si on est invisible aux autres ? » La question, posée en préambule par le philosophe Guillaume le Blanc et Jean-Michel Hennebel (Cité Philo) résonne comme une énigme. Elle constitue pourtant l’un des principaux ressorts de l’hospitalité et une forme d’économie de la violence. L’hospitalité a été abordée sous plusieurs facettes. Soins et lieux demeurent inséparables et le questionnement sur le soin porte nécessairement une réflexion sur l’architecture comme Contact - Février/Mars/Avril 2016
mise en forme de l’espace (Donato Severo, architecte à Ecole nationale d’architecture de Paris Val de Seine). L’appropriation de l’espace et des objets usuels qui l’animent renvoient aux nouveaux usages et services (Floriane Piat et Blandine Favier, chargées de recherche à la Cité du design à SaintEtienne). Ces mêmes exigences ont accompagné le travail de Nadège Fagoo lors de la modernisation du Centre mémoire de ressources et de recherche pour accueillir les patients porteurs de maladie d’Alzheimer et leurs accompagnants. Le Jardin hospitalier à l’hôpital Roger Salengro, œuvre allégorique de Jyll Bradley, traduit une éthique du passage « cette porte qui jamais ne se ferme, ce droit absolu… L’hôpital est le réceptacle de ces ruptures et de ces nouveaux fragments d’identités ». De ces différences, il fut également
question via Les Conversations de Salerne qui a fédéré de 2010 à 2013 sept CHU méditerranéens (France, Maroc, Algérie, Tunisie, Egypte, Liban, Italie) des initiatives sur la thématique Santé e(s)t Culture(s) abordé au prisme de l’alimentation, de l’humanisation, de la spiritualité, de la place de la création et de la culture à l’hôpital (Sophie Bellon, attachée culturelle à Assistance publique-Hôpitaux de Marseille). Parole aux artistes Les Paroles d’artistes, faites d’interventions musicales vocales et graphiques réalisées dans différents services au chevet des patients du CHU de Rouen, ont montré que le parcours du sensible pouvait être partout et se conjuguait avec le moment du soin : temps suspendu entre la vie et la mort en médecine palliative (Philippe Tailleux),Vox felicitas
en néonatalogie pour l’enfant, les parents et les soignants (Virginie Trompat), et Percée de plafonds pour ouvrir la perspective en service de néphrologie et cancérologie digestive (les Vibrants Défricheurs). « La main qui donne est au-dessus de la main qui reçoit ». Ce proverbe burkinabé a trouvé un formidable écho lors de ce premier voyage en hospitalité. Prochaine destination en mars 2017 pour une journée d’étude et de réflexion ouverte à tous sur l’art et les frontières. K. Fraysse / R. Bertrand Actes de la journée prochainement disponibles dans la rubrique culture du site du CHRU. Le format imprimé Philosettia « Carnet de sens » est transmis à toute personne en faisant la demande sur : delegationculture@chrulille.fr
C d C s R p e s fi a q a d m à a C s n d s d m c d t l t c
AVIS D’EXPERT
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Les études promotionnelles
au CHRU Spécifiques à la Fonction Publique Hospitalière, les études promotionnelles couvrent une trentaine de diplômes et certificats qui permettent d’exercer des métiers paramédicaux. Elles permettent à des professionnels de santé déjà en poste de pouvoir acquérir de nouvelles compétences sans supporter le coût lié au suivi des études. CONTACT a rencontré Rodolphe Soulié, Directeur de la Politique de Développement RH du Département des Ressources Humaines au CHRU.
Elles témoignent Rodolphe Soulié, Directeur adjoint de Département des Ressources Humaines au CHRU
Contact : Qui peut effectuer des études promotionnelles au CHRU de Lille et quels métiers sont concernés ? Rodolphe Soulié : « Le CHRU propose chaque année 6 formations en études promotionnelles (aidesoignant, infirmier, puéricultrice, infirmier du bloc opératoire, infirmier anesthésiste et cadre de santé), auxquelles s’ajoutent ponctuellement 3 autres (manipulateur en électroradiologie, technicien de laboratoire et masseur-kinésithérapeute). Un appel à candidatures est réalisé chaque année par le service de la Formation Continue, pour permettre aux professionnels du CHRU qui souhaitent bénéficier des études promotionnelles, de venir présenter leur projet professionnel devant une commission d’audition pluridisciplinaire. Cette commission rend un avis sur le projet de chaque candidat, en tenant compte de la maturité du projet et de la motivation du candidat. La motivation et la capacité du candidat à se projeter dans les études sont essentielles, car mener à bien une démarche
d’études promotionnelles représente des efforts conséquents à fournir pour le professionnel, qui peut être amené à passer un concours d’entrée et à suivre des études pouvant durer plusieurs mois, voire plusieurs années. »
d’euros en 2015, 85 professionnels ont pu débuter des études promotionnelles cette année-là, et rejoindre ainsi les 148 professionnels qui étaient déjà en train de suivre un parcours de ce type. »
Contact : Et pour les professionnels ? Contact : Quel est l’engageR.S : « Le premier engagement du ment pour le CHRU ? professionnel en études promotionR.S : « Tout d’abord, le CHRU sounelles est de s’investir suffisamment tient financièrement le professionpour mener ses études à leur terme. nel qui s’engage dans des études Il signe également un contrat d’enpromotionnelles : il lui garantit la gagement avec l’institution, au début continuité de sa rémunération pendes études, par lequel il s’engage, dant toute la durée des études, qu’il une fois diplômé, à exercer son noufinance également. Le CHRU s’enveau métier au sein du CHRU pengage également à donner à chaque dant une durée minimum variant de candidat le maximum de chances 3 à 5 ans, en fonction de la durée de succès aux concours d’entrée, en des études. » lui permettant de suivre les préparations nécessaires sur son temps de A.S Milh travail. Enfin, il s’engage à lui fournir un poste au CHRU à l’issue de ses études, qui corresponde au diplôme EN SAVOIR PLUS obtenu. Grâce à ce sou- Renseignement auprès de l’Espace tien de notre institution, Métier Orientation du CHRU et qui s’élevait à 6,3 millions du Service Formation et Développement Professionnels Continus
Hélène Courvillers, « J’étais infirmière en Réanimation quand j’ai décidé de m’engager dans des études promotionnelles. Je désirais progresser professionnellement. Depuis 2014, je fais fonction de cadre au sein du Pôle de Réanimation. Il a fallu réussir à combiner les études (une semaine par mois) et mon métier. Cela représente une charge de travail conséquente, mais c’est très stimulant. »
Mélanie Debeaye, « J’ai pris la décision de m’engager dans des études d’infirmière car mon poste d’aide-soignante ne me correspondait plus. J’en avais fait le tour, même si ce métier m’a beaucoup plus. J’ai donc suivi la préparation pour ensuite passer le concours d’entrée à l’IFSI. Je suis devenue infirmière en novembre dernier. Cette nouvelle étape professionnelle m’intéresse beaucoup, même s’il a fallu que je m’adapte aux nouvelles exigences de ce métier. » Contact - Février/Mars/Avril 2016
24 HEURES AVEC
Rencontre avec THIERRY FIACRE Ambulancier
Thierry Fiacre est ambulancier au CHRU depuis 9 ans
9 ans d’expérience comme ambulancier dont 3 ans au CHRU, Thierry Fiacre s’est confié à Contact sur sa vocation… Saviez-vous qu’il existe au sein du Département des Ressources Physiques du CHRU un service qui gère l’ensemble des transports des patients, sur route ou dans les airs, à l’intérieur du campus ou en dehors ? Ce service rattaché à la Direction Approvisionnement Logistique c’est le STH, pour Service des Transports Hospitaliers. Avec une activité de 76 000 transports de patients par an en moyenne, il doit être performant de jour comme de nuit. Au centre de cette activité : les ambulanciers, véritables professionnels du transport des malades. Un métier avec plusieurs facettes Il existe 2 types d’activité : les ambulanciers qui transportent des patients d’un établissement
hospitalier à l’autre, pour les emmener passer leurs examens médicaux ou en consultation, et les ambulanciers SMUR qui assurent le transport des patients en situation d’urgence, avec une équipe composée de professionnels du SAMU (médecin urgentiste et infirmier anesthésiste). Chaque ambulancier qui assure un transport entre établissement est équipé d’un smartphone, permettant au régulateur des transports hospitaliers internes de suivre en temps réel le déplacement des ambulanciers et de les informer sur le lieu de prise en charge du patient, le profil de celui-ci, ainsi que la destination. La prise en charge du patient Véritable professionnel de la prise
en charge du patient dans un véhicule motorisé, chaque ambulancier est titulaire d’un Diplôme d’Etat d’Ambulancier, recyclé tous les 3 ans. 30 ambulanciers comme Thierry Fiacre, travaillent quotidiennement au transport des patients du CHRU de Lille. « La priorité c’est le patient et son confort, il faut le rassurer, le mettre en confiance» explique Thierry Fiacre. J’installe donc le patient à bord de mon véhicule dans les meilleures conditions de confort et de sécurité : celles-ci devant être adaptées à l’état de santé et à l’âge du patient. Je dois ensuite pouvoir transmettre tous les renseignements nécessaires sur le patient au service dans lequel je le conduis. Tous les jours, après les transports, mon véhicule est nettoyé et désinfecté, car l’hygiène est primordiale lorsque l’on transporte des malades ». En cas
d’urgence (détresse respiratoire, hémorragie), tous les ambulanciers sont formés à appliquer les premiers gestes de secours. Ambulancier : un métier mal connu et pourtant essentiel à la bonne prise en charge des patients. A. Labutte