clconnect - business media - 03 - mai 2012

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Mai 2012

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Dossier I Mobilité & logistique

Entretien avec Gerry Wagner Clivage entre réalité et perception : le discours des bus vides


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Edito

Thierry Nothum Directeur de la clc

Croissance, où es-tu ? Le discours sur l’état de la nation est comme le temps, déprimant à maussade, avec quelques rayons de soleil qui ne durent pas. Nous convenons que notre crise est largement induite par les turbulences économiques, financières et sociales qui depuis 2008 traversent les économies occidentales et plus particulièrement celles de l’Europe. Mais durant toutes ces années, malgré les cris d’alarme du patronat luxembourgeois, ils étaient nombreux à nourrir l’idée que la crise n’était pas notre préoccupation première, que miraculeusement notre pays serait épargné de toutes conséquences graves. Sommes-nous devenus le radeau de la méduse ? Nous aurions attendu que le gouvernement dise à la nation qu’il a amplement compris la situation, qu’il a enfin une vision commune des choses, qu’il dispose d’une stratégie ambitieuse de redressement portée par les deux camps politiques, que cette stratégie se décline en objectifs, puis en actions concrètes, déployées dans un temps raisonnable. Tout le monde doit participer à cet effort national, qu’il s’agit de protéger les plus faibles et d’engager les plus forts, mais sous condition que le gouvernement s’engage sur le résultat et qu’il ne se laisse pas influencer par les détracteurs n’ayant à l’esprit que la défense de leurs intérêts sans voir un peu plus large et surtout plus loin. Voilà le message qui aurait donné confiance. Mais en fin de compte peu de messages qui permettent de se raccrocher à quelque chose de tangible. Sommes-nous devenus le radeau de la méduse ? Somme de tout, la clc soutiendra le gouvernement dans toutes les démarches courageuses, fondées sur une vraie stratégie équilibrée entre efforts de réduction du déficit publique et initiatives pour une croissance, et fondée sur la solidarité nationale. À la clc nous voulons travailler, pas brasser du vent. La croissance nous intéresse fortement, il y va de notre avenir, de celui de nos enfants et de nos collaborateurs et, par le biais des rentrées fiscales, de celui de notre pays.

Sommaire

Espérons que l’esprit, le courage et la volonté d’entreprendre ne perdent pas trop de plumes.

04| Dossier I Mobilité & logistique

Entretien avec Gerry Wagner

10 | Dossier I Mobilité & logistique

Clivage entre réalité et perception : le discours des bus vides

22 | Actualités

Défendre, conseiller et informer !

26 | Actualités

La prévention de l’arnaque


Dossier I Mobilité & logistique

Entretien avec Gerry Wagner Gerry Wagner est le président de la FLLV et General Manager d’Arval Luxembourg S.A, société de leasing et filiale de la banque française BNP Paribas. Photos : Sven Becker clc

Nom : Wagner Prénom : Jerry Age : 49 ans Famille : marié, 1 enfant

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Qu’est-ce la FLLV ? La FLLV, Fédération Luxembourgeoise des Loueurs de Véhicules, compte en son sein deux types de société de location : la location « court-terme » et la « location long-terme ». Les sociétés de location court terme, proposant généralement des durées de location d’un jour à plusieurs semaines, s’adressent tant aux particuliers qu’aux entreprises. Les sociétés de location long-terme s’adressent, quant à elles, quasi exclusivement au marché des entreprises pour des contrats d’une durée qui se situe généralement entre 3 et 5 ans. Les objectifs de ces deux types de sociétés sont donc différents, d’où la présence de deux vice-présidents (Dominique Roger pour le long terme et Frank Van Gool pour le court terme) chapeautant chacun l’une des parties. L’objectif de la fédération est de représenter et de regrouper les intérêts des membres afin de créer une force de représentation plus importante et ainsi, défendre

au mieux certains sujets, dont l’impact peut être considérable sur l’ensemble du secteur. Quelle est la différence entre un leasing financier et un leasing opérationnel ? Le leasing financier est plus un mode de financement pur du véhicule avec à la sortie une option d’achat. Son objectif est généralement d’acquérir le véhicule loué à la fin de la durée du contrat, en levant l’option d’achat. Lorsque l’on choisit de prendre ce type de leasing, c’est la société de financement qui achète la voiture au nom du client et l’immatricule. La société de financement demeure le propriétaire légal du véhicule jusqu’au terme du contrat de leasing tandis que le client est identifié en tant que détenteur du véhicule sur la carte d’immatriculation. Toutefois, le bénéficiaire du leasing financier est responsable de toutes les réparations, de l’entretien nécessaire et paye chaque mois un « amortissement » de la voiture.


Avec ce mode de financement les risques opérationnels et financiers restent du côté du client. Le leasing opérationnel se base, quant à lui, sur l’utilisation du véhicule et propose plus de services, comme l’entretien, l’assurance, l’assistance ou le remplacement d’une voiture avec en plus une décharge du client des activités de gestion de la flotte. Contrairement au leasing financier, il n’y a généralement pas d’option d’achat en fin de contrat. On peut assimiler le leasing opérationnel à un package complet dans lequel la société de leasing s’occupe de tout et demeure la propriétaire du véhicule. A la fin de la période du contrat, la société de leasing reprend la voiture et la revend. A côté de la décharge administrative importante pour le client, l’avantage demeure surtout dans le fait que tous les risques opérationnels et financiers sont assumés par la société de leasing. Le client est à l’abri de mauvaises surprises. C’est le type de leasing idéal pour l’employé bénéficiaire ainsi que pour son employeur. Connaissez-vous le secteur d’activité de l’économie national qui a le plus recours au leasing ? Tout d’abord, il est nécessaire de faire une distinction entre deux types de clients ou d’utilisation de la voiture de société : •

D’une part, il y a les voitures de fonctions mises à disposition par une société à ses employés. Elles permettent les déplacements professionnels et peuvent être également utilisées librement par le bénéficiaire dans le cadre privé, hors des périodes de travail.

Le véhicule de fonction est alors considéré comme un avantage en nature car il représente une forme de rémunération à part entière. Par exemple, si la société met à disposition un budget de 600 euros pour le leasing voiture de son employé,

c’est en quelques sorte comme si celui-ci percevait 600 euros nets sur son salaire. Il est donc important de retenir que la voiture de fonction, bien que faisant partie d’un package annuel - et représentant un avantage en nature pour son bénéficiaire – n’en est pas pour autant gratuite. C’est un avantage net qui induit un surplus d’impôt lié à l’avantage en nature qu’il représente. Celui-ci est, par ailleurs, l’un des plus élevé en Europe. Actuellement, il faut déclarer mensuellement 1.5 % de la valeur d’achat de la voiture, montant qui est alors ajouté fictivement au salaire brut de l’employé pour qu’il soit considéré dans le calcul des impôts dus. Ainsi, les impôts supplémentaires sont imputés au salaire net. Pour une voiture d’une valeur d’achat de 30.000 EUR par exemple, le montant à imposer mensuellement s’élève à 450 EUR. Si on considère un taux d’imposition entre 30 % et 40 %, les impôts à payer en supplément tournent autour de 150 EUR. Cependant, la balance fiscale reste intéressante tant pour l’employé que pour l’employeur. •

D’autre part, il y a les voitures de services destinées à un usage professionnel exclusif et qui doivent être rapportées à la fin de la journée de travail. Elles ne constituent pas un avantage en nature.

Les voitures de fonction sont souvent attribuées dans le secteur financier et des services en général. Ces sociétés en bénéficient beaucoup mais cela ne s’adresse plus uniquement au personnel de direction mais également au middle management, qui a lui aussi maintenant accès aux véhicules de fonction. Nous avons vu que le leasing est avantageux pour les employés mais est-il aussi intéressant pour les entreprises qui les octroient ? Les sociétés offrent des voitures de fonction pour plusieurs raisons : • La première est que les entreprises peuvent étoffer leur package salarial par une voiture ce qui permet de donner pour un même salaire brut une

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plus-value plus importante pour leur employé, même si ce dernier doit taxer son avantage en nature.

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La seconde est que la voiture de fonction est un véritable outil stratégique pour les responsables des ressources humaines qui ont bien saisie l’effet de motivation sur les employés. Nous avons ainsi pu constater que les employés changent difficilement de société si on ne leur propose pas de voiture de fonction, celle-ci conférant de surcroît une image de réussite.

On peut également souligner l’aspect écologique. Les entreprises n’acceptent pas toutes les voitures en leasing et elles s’inscrivent de plus en plus dans une politique écologique. Les voitures

doivent correspondre à l’image de la société et elles doivent être bien entretenues. Enfin cela profite également à l’économie du pays en général : • L’achat de voiture de leasing contribue fortement à l’économie nationale. Au-delà de l’achat de la voiture et des pneus, il faut également considérer les assurances, l’entretien et les réparations qui se font dans le pays. Dans l’hypothèse où l’Etat envisagerait une augmentation de l’avantage en nature la voiture de fonction perdrait beaucoup en intérêt et un grand nombre de voitures de sociétés, actuellement conduites par des frontaliers, ne seront plus achetées ni entretenues au Luxembourg, mais surtout dans le pays de résidence du conducteur. Ceci engendrerait clairement un déficit plutôt qu’un bénéfice pour l’ État.


Il faut souligner que les voitures sous leasing sont remplacées deux fois plus rapidement que les voitures détenues par des privés. Ceci n’amplifie pas seulement les impacts économiques précités, mais assure aussi un parc de véhicules propres et techniquement en parfait état. De nouveau, l’État est gagnant.

Pouvez-vous nous définir ce qu’est une « Car Policy » ? C’est un document de la société cliente qui décrit les règlements des voitures de fonction et de service. La Car Policy décrit les critères d’octroi d’un leasing ainsi que les conditions d’utilisation des voitures. C’est une sorte de règlement interne. Suivant ce qu’elle prévoit, cela peut générer beaucoup de frais. En effet, si la Car Policy n’est pas assez précise et stricte, les frais pour l’entreprise peuvent exploser. Il faut, par exemple, voir dans quelle mesure les frais sont attribués à la société ou à l’utilisateur de la voiture. Dans ce document est également définie la franchise en cas d’accident ainsi que le kilométrage annuel. Il est fortement suggéré d’établir une Car Policy identique pour chaque employé au sein de sa société. La société de leasing n’intervient qu’en tant que conseiller. Elle ne contraint en aucun cas la société à appliquer une Car Policy, elle ne fait que le suggérer en fonction de la culture interne de la société. Comment voyez-vous l’évolution du marché et quels seront ses défis ? Une grande partie des véhicules immatriculés à l’heure actuelle sont des véhicules de service. A contrario, au niveau du leasing, on note principalement des voitures de fonction. Ce qui signifie qu’une grande partie des véhicules de service représente un marché potentiel pour les sociétés de leasing. En effet, les petites entreprises achètent, dans la majorité des cas, elles-mêmes leurs propres voitures, c’est-à-dire sans passer par une société de leasing. Celles qui ont déjà fait le pas vers le leasing, se sont dirigées vers un leasing financier car bien souvent elles pensent pouvoir obtenir de meilleures offres en négociant elles-mêmes les frais liés à l’entretien et à la revente des véhicules, sans prendre en considération le temps passé dans les négociations et appels. Cependant, comme nous l’avons évoqué précédemment, le leasing opérationnel offre plus de libertés à l’entreprise car toute la gestion est réalisée par la société de leasing. Egalement, le leasing opérationnel gère les reventes et prend tous les risques. Tous ces avantages, les petites entreprises ne les voient pas toujours et pensent pouvoir mieux gérer les opérations liées à la voiture. Avec un leasing opérationnel les gains pour les clients sont conséquents, car la société de leasing connaît parfaitement les interventions à effectuer sur les voitures et les coûts que cela engendre. Elle

revérifie systématiquement la facturation et bénéficie de services d’experts déterminant la pertinence des interventions et leur tarification. Certains clients pensent encore que les sociétés de leasing se rémunèrent en mettant une marge sur les prix des fournisseurs et augmentent ainsi les coûts pour les entreprises clientes. Mais en réalité le client bénéficie des mêmes prix qu’en gestion directe et les entreprises se rémunèrent sur les économies créées par une gestion bien plus efficiente. Le marché va encore croître dans les années à venir. Il y a autour de 80.000 voitures immatriculées au nom d’une société au Luxembourg, dont 30.000 en leasing court et long termes. Comme les entreprises matures n’ont guère recours à un financement propre et que le leasing financier avec option de rachat a bien perdu en attractivité, les perspectives d’évolution sont assez bonnes. Et comme le leasing intervient fortement dans les politiques de ressources humaines qui proposent de plus en plus rapidement des voitures à leurs employés, le marché potentiel devrait encore croître. Quelles sont les tendances dans votre secteur ? Notamment au niveau écologique. Les voitures hybrides existent depuis longtemps mais, restent minoritaires dans le parc des sociétés de leasing car elles sont plus cher et pas forcément plus écologiques. Il est préférable de limiter leur utilisation à un cadre strictement urbain, car sur autoroute les voitures hybrides ne sont pas plus avantageuses tant au niveau écologique qu’au niveau financier. Les voitures électriques sont, quant à elles, très intéressantes sur des petits trajets en ville. Ce sont des voitures qui sont prévues sur site, c’est-à-dire, qu’elles sont utilisées pendant la journée par des collaborateurs et qui rentrent le soir sur le site où le chargement électrique s’effectue dans la société. Ceci permet aux collaborateurs, qui doivent se déplacer en journée, d’utiliser les transports en commun pour se rendre au travail. Elles constituent un véritable pas vers l’écologie. Bien que l’état envisage de placer des bornes électriques un peu partout dans le pays, il serait plus judicieux de privilégier, vu leurs coûts élevés, les implantations dans les entreprises. Le prix de ces voitures demeure toutefois beaucoup plus important. Cela s’explique principalement par le prix de la batterie. Une voiture électrique s’achète beaucoup plus cher et se revend beaucoup moins cher. En cela on peut les comparer au marché des ordinateurs dont l’évolution est très rapide. C’est pourquoi, on peut imaginer qu’en l’état, les voitures électriques ne remplaceront probablement pas les voitures thermiques, elles viendront en complément.

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AutoOccasiounsfestival du 10 au 14 mai 2012 Ne passez pas à côté de la bonne occasion ! Près de 50 ans après le lancement de l’Autofestival, l’ADAL et la FEGARLUX a organisé en mai l’AutoOccasiounsfestival, la première édition nationale du festival de la voiture d’occasion au Luxembourg. Toutes les conditions ont été réunies pour garantir le succès de ce rendez-vous voué à être réédité chaque année à la même période. Rédaction : communiqué de presse ADAL-FEGARLUX

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Photos : Shutterstock

Du jeudi 10 mai au lundi 14 mai 2012 inclus, les concessionnaires et garagistes de l’ADAL et de la FEGARLUX ont ouverts leurs portes au public entre 9h00 et 19h00. Ils ont proposé des centaines de véhicules d’occasion aux meilleures conditions possibles. Organisé conjointement par les deux fédérations automobiles au Luxembourg, ...www.myauto.lu... l’AutoOccasiounsfestival vise à promouvoir l’attrait de l’offre occasions de leurs membres et à démontrer le sérieux et le savoir-faire des experts qui en assurent les ventes. Des véhicules d’occasion rigoureusement contrôlés et approuvés par un réseau de professionnels luxembourgeois donnant accès à un service aprèsvente et à des garanties similaires à celles de véhicules neufs. Pour Michel Braquet, Président de l’ADAL, « nous savons qu’il existe depuis longtemps une demande de la part du public pour un festival de l’occasion. Et cette demande est plus forte que jamais aujourd’hui compte tenu de la conjoncture économique qui dope les ventes de voitures d’occasion ». Pour Ernest Pirsch, Président de la FEGARLUX, « Cela fait un moment que nous envisagions d’organiser l’AutoOccasiounsfestival, mais il fallait d’abord s’assurer du soutien de nos membres pour en garantir

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le succès. Grâce aux efforts conjoints des deux fédérations, l’organisation d’une telle manifestation devient enfin possible à l’échelle nationale ». Le lancement du premier AutoOccasiounsfestival s’est accompagné également d’une nouveauté importante. Ainsi, le portail de l’automobile au Luxembourg mis en place par les deux fédérations, www.myauto.lu, s’est enrichit d’un nouveau moteur de recherche permettant de consulter les meilleures occasions du moment. D’importants efforts de communication ont également été déployés. Ainsi, un grand jeu relayé sur le Web et en télévision a été organisé juste avant le lancement du festival par l’agence de communication Concept Factory et ses partenaires. À partir du 5 mai à la Foire de Printemps, ce vrai Reality Show inédit au Luxembourg a permis au vainqueur de gagner une voiture d’occasion. Son principe : parmi les centaines de postulants, les 12 candidats retenus au terme d’un casting ont posé une main sur la voiture à emporter. Le dernier à laisser sa main l’a emporté. Les inscriptions se sont effectuées sur le site Web www.touchmyauto.lu. Les candidats inscrits ont pu voter pour l’une des 12 voitures mises en jeu par les membres ADAL et FEGARLUX. Au terme des inscriptions, le véhicule ayant remporté le plus de votes fut la voiture gagnante.


Tél: +352 371717 info@awelter.lu www.awelter.lu

Logistics and more...

Le livre blanc

Transport

Le transport routier et ses défis! Le livre blanc sur les transports paru le 28 mars 2011 annonce de nombreux changements pour les transports routiers de marchandises. Son postulat de base : « Si nous ne résolvons pas cette dépendance à l’égard du pétrole, notre capacité à nous déplacer – de même que notre sécurité économique – pourrait être gravement affectée, avec d’importantes conséquences pour l’inflation, la balance commerciale et la compétitivité globale de l’économie européenne. » Le Groupement Transports dont la mission est de défendre les intérêts de ses membres auprès des pouvoirs politiques entend bien se positionner quant aux nouvelles mesures envisagées suite à la parution du livre blanc. Conscients des impacts écologiques que génèrent les émissions de CO2, les transporteurs luxembourgeois possèdent des flottes de camions parmi les plus récentes en Europe. La fédération tient à se positionner dans toutes les démarches écologiques. Ainsi, elle soutient, comme proposé dans le livre blanc, la multimodalité des transports et propose un positionnement actif du Luxembourg dans ce domaine. Ainsi, les impacts environnementaux du transport routier et les encombrements des axes routiers pourront être réduits. La logistique, pilier mis en avant par le Ministère de l’économie, doit impérativement être développée. Au-delà d’une compétitivité entre les

divers moyens de transports, il est important d’optimiser au mieux la place de chacun dans l’acheminement des marchandises. Au-delà de l’écologie, le Groupement Transports entend bien favoriser davantage la responsabilité sociétale de ses membres en soutenant activement la formation continue des chauffeurs professionnels. La sécurité et l’hygiène de vie des conducteurs font partie du programme de cette nouvelle formation obligatoire. Cela permettra partiellement aux transporteurs de faire face aux problématiques soulevées par le livre blanc. En plus de cela, les entreprises ont intérêt à déployer des programmes de management de la sécurité et de la santé au travail. Il existe également des systèmes de gestion de la sécurité du fret, garantissant la mise en place de pratique visant à protéger les marchandises et par conséquent les chauffeurs, contre les actes de prédation.

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Clivage entre réalité et perception : le discours des bus vides 80 % des transports en commun au Grand-Duché de Luxembourg sont assurés par le bus. 95 % des localités au Grand-Duché de Luxembourg sont connectés aux transports en commun (CEPS/INSTEAD, 2010). Rédaction : Pascal Dickes clc

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Photos : Shutterstock

Une offre solide En ne comptant que les bus interurbains des réseaux RGTR (Régime Général des Transports Routiers) et CFL, plus de 120.000 passagers par jour (MODU, 2012) sont transportés au Luxembourg et dans la région frontalière. A noter que la majorité de ces courses régionales sont assurées par les membres de la FLEAA (Fédération luxembourgeoise des exploitants d’autobus et d’autocars). Entre 2006 et 2010, l’utilisation des bus régionaux ... plus de 90 % des usagers sont satisfaits ... a connu une progression fulminante : + 37 % ! Toute autre secteur serait plus qu’enviée avec des résultats pareils. Un service apprécié Concernant la qualité des services prestés et le degré de satisfaction des usagers, les résultats sont tout aussi satisfaisant. D’après une enquête récente, réalisée par le centre de recherche TNS ILRES, pas moins de 85 % des usagers sont généralement satisfaits 10

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avec le service et la performance des bus régionaux du RGTR. Malgré certains problèmes de ponctualité, causés pour la plupart par les embouteillages, chantiers et accidents lors des heures de pointe, 94 % des usagers conseilleraient à leurs amis et connaissances d’utiliser les transports en commun. Au niveau du confort et de l’état des véhicules, les résultats sont très bien et même excellents pour plus que 90 % des bus examinées. Les chauffeurs, quant à eux, ont également fait de bons scores : plus de 90 % des usagers sont satisfaits par leur courtoisie, leur disponibilité, leur tenue ainsi qu’avec leur conduite. Un problème d’image Tenant compte de tout ce qui a été exposé ci-avant, on pourrait s’attendre à ce que le bus bénéficie d’un large support sociétal. Hélas non, tel n’est pas le cas ! Malgré tous ces constats indéniables, le bus souffre toujours d’une image ringarde et l’actualité est marquée par le discours des bus vides. Pourquoi les bus transportent à certains moments de la journée, peu voire pas de clients ? La réponse à


cette question est bien plus complexe que l’on peut se l’imaginer. Perception de l’observateur vs vue globale En général, les observateurs externes voient le bus à un endroit précis et à une heure donnée. Durant ce bref moment, ils sont à même d’évaluer certains critères, dont notamment le degré d’occupation du bus. Pourtant, cette photo ou cette appréciation du moment ne constitue qu’une très petite partie de la réalité. Le bus fonctionne selon un itinéraire précis, avec un point de départ, un terminus et une multitude d’arrêts entre les deux. Les observateurs qui prennent leur photo, lors des premiers ou des derniers arrêts risquent de voir un bus transportant moins de passagers qu’il n’en avait en milieu de parcours. Basé sur ce constat, beaucoup d’entre eux extrapolent cette photo sur l’ensemble des bus et des courses ; ce qui ne correspond tout simplement pas à la réalité ! Illustrons cela à l’aide d’un exemple concret. Une partie des bus RGTR, desservant la ville de Luxembourg, ont leur terminus à la Gare Centrale. Souvent, le gros des usagers débarquent au centre ville, soit à l’arrêt Charlys Gare, soit au centre Hamilius, soit à un autre arrêt ; quelques usagers continuent leur trajet jusqu’à la Gare Centrale. L’observateur qui prend sa photo à la hauteur de l’avenue de la liberté, voit régulièrement des bus peu occupés. Sa perception est que les bus sont souvent « vides », même si tel n’a pas été le cas quelques arrêts auparavant. La même situation se reproduit lors du retour. Par conséquent, l’évaluation de la fréquentation des bus ne peut s’effectuer avec une vue partielle. Il est important de considérer la fréquentation d’une ligne de bus dans son ensemble. Des courses à vide inévitables Par ailleurs, en vue de garantir un niveau de sécurité élevé, les autobus et autocars immatriculés au Luxembourg sont dispensés de passer un contrôle technique tous les 6 mois. Cette règlementation génère, au cours d’une année, un nombre considérable de courses à vide. Ce phénomène s’amplifie davantage par le transport scolaire. Le bus achemine des milliers de lycéens tous les jours. Il est évident que tous ces bus ne peuvent pas s’évaporer après avoir déposé les élèves. Le scénario inverse se répète après la fin des cours. Malgré ce service performant avec plus de 100 lignes scolaires sur l’ensemble du territoire, et la volonté des entreprises d’optimiser l’imbrication des différentes courses, il faut noter que ce même transport génère également un nombre important de courses à vide. Des situations identiques surviennent également dans d’autres domaines, comme par exemple dans le tourisme en groupe.

Une demande qui varie fortement : heures de pointe et heures creuses On constate également que la demande en mobilité est très variable au cours de la journée. Pendant les heures de pointe, donc pendant la pointe matinale et vespérale, le besoin en mobilité pour le Grand-Duché de Luxembourg et sa région frontalière est énorme. Aux 200.000 résidents devant se rendre quotidiennement sur leur lieu de travail, se rajoutent quelques 150.000 frontaliers. La demande en mobilité est nettement moins importante pendant les autres heures de la journée, appelées communément les heures creuses. Pourtant, si on parle de capacités en transports en commun, il s’avère difficile de dissocier les heures creuses des heures de pointe. Recours à d’autres modèles : une solution ? La capacité des bus est tributaire de la demande maximale sur la ligne, et par conséquent de la demande pendant les heures de pointe. A noter qu’aux heures de pointe un grand nombre de lignes sont renforcées par des bus supplémentaires. Bus à capacité réduite pendant les heures creuses On pourrait donc imaginer utiliser pendant les heures creuses, où la demande est nettement inférieure, des bus à capacité réduite. Ceci engendrerait non seulement une perte de temps pour le changement de bus, mais surtout un investissement supplémentaire quasi impayable. Il faudrait prévoir deux types de véhicules pour desservir une même ligne. Si on rapportait ce principe à la voiture individuelle, le chef de famille serait autorisé d’utiliser son 4x4 que lorsqu’il se déplace en famille. Pour ces trajets individuels, il ou elle devrait par conséquent recourir à une petite voiture telle qu’une Smart. Dans ce contexte, on peut faire référence à des statistiques allemandes, témoignant que le taux moyen d’occupation d’une voiture individuelle est de 1,5 personne… Une offre ciblée sur les heures de pointe Une autre solution serait de laisser circuler les bus uniquement pendant les heures de pointe. Avec une telle offre on arrivait à satisfaire les besoins d’une grande partie de la clientèle. Dans cette constellation, il faudrait trouver une autre occupation pour les chauffeurs lors des temps morts, voire licencier certains chauffeurs et recourir à des chauffeurs à temps partiel. Dans ce contexte, il faut noter que selon la convention collective actuelle, l’entrepreneur est obligé de rémunérer son chauffeur au moins 8 heures/jour, peu importe le nombre d’heures que le chauffeur a réellement travaillé. Dans un tel scénario, l’investissement dans le matériel roulant ne changerait pas. Si on veut assurer une ligne, il faut acheter un bus, peu importe si ce dernier effectue 2 ou 10 courses par jour. L’amortissement qui est réalisé sur la durée de vie du véhicule ne changerait pas non plus. Ce qui changerait sans doute serait la présence des bus dans l’espace

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développer pour atteindre 19 % du modal split en 2020 (14,5 actuellement).

public, comme ces derniers se retrouveraient dans les dépôts des entreprises pour la plus grande partie de la journée. Le gain en carburant serait tout au moins compensé par la sur-utilisation de la voiture individuelle lors des heures creuses. Offre convenable vs bus à l’arrêt Environ 90 % des bus sont complets au moins une fois par jour. Que faire avec ces bus pendant le reste de la journée ? Les enfermer dans un dépôt ou créer une offre convenable ? Chaque expert de transport peut confirmer qu’un horaire régulier contribue à une nette amélioration de l’offre et en même temps à une augmentation de l’attractivité des transports en commun. Dans une politique de mobilité conséquente, il faut tout d’abord créer une offre répondant au mieux aux attentes des usagers. Dans une deuxième phase, il faut impérativement débloquer des moyens pour mieux informer les clients existants mais aussi pour lancer des actions ciblant les clients potentiels. Ce n’est pas par hasard que les grandes entreprises investissent des millions dans leur image de marque. Il est clair que pour les transports en commun les moyens sont plus limités ; de ce fait il faut les utiliser judicieusement. La mobilité durable : une nécessité pour tous La politique, ou en tout cas une partie des hommes politiques, ont compris qu’il faut satisfaire les besoins croissants en mobilité pour ne pas mettre en péril notre futur développement économique. A l’avenir, il faudra motiver proportionnellement plus de gens à utiliser les transports en commun que d’utiliser la voiture individuelle. La nouvelle stratégie de mobilité du Ministère du Développement durable et des Infrastructures témoigne de cette volonté. Les transports en commun sont amenés à se

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Réticence des usagers potentiels : un défi de communication Dans une première phase, il faut mettre en place les infrastructures et moyens nécessaires. Dans une deuxième phase, il ne faudra pas omettre le travail d’information, de communication et de marketing. Il faudra convaincre les résidants ainsi que les frontaliers que les transports en commun constituent une alternative valable. Des études prouvent que beaucoup de clients potentiels ont toujours une attitude réticente, voire négative par rapport aux transports en commun. De l’autre côté 85 % des usagers sont généralement satisfaits du service proposé par les bus régionaux, et 94 % des usagers conseilleraient à leurs amis et connaissances d’utiliser les transports en commun. En comparant ces deux constats on peut émettre l’hypothèse que les transports en commun et particulièrement le bus souffrent d’un problème d’image. Dès que l’usager emprunte les transports en commun, il est généralement satisfait avec le service offert. La réticence de réaliser cette transition de la voiture au bus est néanmoins très grande.

Changement de mentalité : le vrai défi Avec une offre attractive et des actions ciblées, il faudra donc peu à peu essayer de changer l’image des transports en commun. Provoquer un changement de mentalité en termes de mobilité est sans doute un défi considérable, tenant compte que la voiture est toujours « l’enfant préféré » du Luxembourgeois (« Den Auto ass dem Lëtzebuerger säi léifste Kand»). Si le Luxembourg et tous les acteurs impliqués n’arrivent pas à provoquer ce changement de mentalité, une réorientation réelle, comme réalisée dans d’autres pays européens (Suisse…) ne pourra jamais avoir lieu. En vue d’une mobilité durable, mais aussi en vue d’un avenir plus écologique, tous les acteurs impliqués ont une coresponsabilité, y compris les hommes politiques. Des déclarations erronées et stupides sur les bus vides ne contribuent certainement pas à remplir ces objectifs.



Santé-social

Forum

5ème édition

Forum sécurité et santé au travail

Le 24 avril 2012, s’est tenu la 5ème édition du Forum sécurité et santé au travail. Ce Forum, organisé à l’initiative de l’Association Assurance accident (AAA), l’Union des Entreprises Luxembourgeoises (UEL) et en collaboration avec d’autres partenaires dont notamment la clc, a proposé à ses visiteurs pendant toute une journée, des workshops, des présentations et un échange de bonnes pratiques en matière de sécurité et de santé au travail.

Evolution de la fréquence des accidents reconnus (nombre d’accidents par rapport à 100 salariés-unités occupés à plein temps) 10 9

8,93

8,51

8,4

8

8,01

7,43

7 5,94

6

6,04

5,51

5,23 4,7

4,78

1,59

1,42

1,5

2008

2009

2010

5 4 3

2,15

2,32

2,26

2,17

2,1

2

1,81

1,65

1,5

2005

2006

2007

1 0

Evolution des accidents du travail et des accidents de trajet reconnus 20000

20509

20810

21167

20395

16026

16000

16906

16212

16140 14329

14855

12000

4659

2007

4339

4413

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4904

4610

4870

5525

5533

5689

5662

4936

8000

4000 0

2000

2001

2002

2003

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2005

Accidents du travail proprement dits et maladies professionnelles

2008

2009

2010

Accidents de trajets

Environ 90 exposants, organismes de formation et entreprises de tous les secteurs sont venus présenter sur des stands leurs actions et initiatives en matière de prévention et gestion de risques. En parallèle une vingtaine de workshops, conférences et événements étaient organisés et tous dédiés à la sécurité et santé au travail. C’est en présence de Monsieur le Ministre Marco Schank, que le Prix Prévention AAA, doté de 15000 €, a été décerné à deux lauréats. Dans la catégorie des entreprises de moins de 50 salariés, c’est la société

14

clcon n ect

2000

2001

2002

2003

2004

Accidents du travail proprement dits et maladies professionnelles

19530

Accidents de trajets

Fallprotect qui a été récompensée pour son système d’ancrage sur toiture innovant « Skywalk » qui n’abîme pas la toiture. Le gagnant dans la catégorie entreprise avec plus de 50 salariés a été « l’Association momentanée – Maison du Savoir – Gros œuvres Belval (CDCL, Perrard, Solusec et Tralux) » pour leur système de sécurité innovant et étendu. Grâce au travail, de sensibilisation à la prévention, effectué ses dernières années, on peut au Luxembourg voir que depuis 2000 le taux d’accidents du travail s’est réduit. En effet, alors qu’en 2000, 11,08 % des salariés travaillant à temps plein avaient un accident du travail, en 2010 ce taux n’était plus que de 6.28 %. ■ Silvia Teixeira


Parce que finalement...

c’est ici que nous vivons.

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Santé-social

« Tournez-le dos au mal de dos » Interview Ingrid Lempereur – Kinésithérapeute – Ergonome, Préventeur niveau 1, Coordinatrice du centre Prévendos. Kinésithérapeute, ergonome et licenciée en santé et sécurité, Madame Lempereur, a rejoint l’équipe du STM (Service de Santé au travail multisectoriel) en 2001 et est en charge de la coordination du Centre « Prévendos » où elle assure également des formations. Rédaction : Silvia Teixeira clc

I

Photos : Prevendos, Silvia Teixeira clc

Qu’est-ce que l’Ecole du dos au Luxembourg ? Comment est née cette initiative ? En l’an 2000, la médecine du travail rapportait de plus en plus de cas de problèmes de dos entraînant des arrêts de travail importants. Dans ce contexte, le STM s’est tourné vers les pays limitrophes pour sonder les moyens d’actions mis en place pour lutter contre cette problématique. Un centre spécialisé à Cockerill en Belgique a retenu l’attention du STM, qui s’est inspiré de leur méthode pour créer une école du dos au Luxembourg. C’est ainsi qu’est née l’initiative du « Centre de Prévention pour le dos Prévendos ». Au début, le projet de l’école du dos au Luxembourg a été lancé dans le cadre d’un projet du Fonds Social Européen. C’est seulement en 2008, suite à des résultats encourageants que le « Centre de Prévention pour le Dos – Prévendos » a été pris en

16

clcon n ect

charge par l’Etat du Grand-Duché de Luxembourg et l’Union des Caisses de Maladie (devenue Caisse Nationale de Santé – CNS) dans le cadre d’une convention. Quel est l’objectif de l’école du dos ? A qui s’adresse cette initiative ? Prévendos a pour objet « de créer et de soutenir des actions dans le secteur de la médecine du travail afin de prévenir auprès des travailleurs actifs l’aggravation d’affections dorso-lombaires ou l’évolution de telles affections vers la chronicité ». Dans le cadre de cette mission, Prévendos propose des formations autour de 3 grands axes de prévention : • axe primaire : Formations de prévention «Un jour pour votre dos» (1 jour). Cette formation s’adresse aux personnes qui n’ont pas mal au dos, le but étant de faire une prévention en améliorant la gestuelle et les postures des travailleurs et en les


en charge globale du salarié. Elle couvre le volet nutritionnel, psychologique ainsi qu’une étude de poste réalisée par le médecin de travail après la formation. Cette étude de poste est faite en présence du salarié et d’un responsable hiérarchique pour évaluer la faisabilité des propositions de la médecine du travail.

sensibilisant au repérage des comportements à risque. • axe secondaire : Formations pour lombalgiques «Tournez le dos au mal de dos» (3 jours). Cette formation s’adresse aux personnes ayant souffert de lombalgies de manière significative, mais sans signe de gravité et sans conséquence sur l’activité professionnelle. Ce cours a comme objectif d’éviter le passage à la chronicité des lombalgies. A la fin de la formation, le participant est capable de repérer les situations à risque pour le dos et d’agir sur les situations à risque par une modification gestuelle/posturale et/ou une action ergonomique élémentaire au poste de travail. • axe tertiaire : Formations pour lombalgiques « Vivre et travailler avec son dos » (10 jours). Cette formation a comme objectif d’assurer une meilleure qualité de vie aux salariés atteints de lombalgies sévères. Le but étant de réinsérer ces personnes dans le monde de travail en ayant acquis la gestuelle correcte et en adaptant le poste de travail au mieux. En ce qui concerne les personnes qui ont de gros problèmes de dos, le Centre de prévention du dos, essaye de les prendre en charge le plus rapidement possible pour leur permettre de réintégrer le travail dans les meilleurs délais. En effet, il a été constaté que si une personne n’est pas remise au travail dans les 3 ou 6 mois d’arrêt, le retour à une activité professionnelle normale devient de plus en plus difficile. Comment s’inscrire aux formations? Quelles sont les conditions ? La procédure d’inscription diffère selon la formation. En ce qui concerne la prévention primaire, l’inscription se fait par l’entreprise qui fait une demande auprès de son service de médecine du travail. Ces formations sont dispensées dans les locaux de l’entreprise. En ce qui concerne les formations pour lombalgique (prévention secondaire et tertiaire), l’inscription peut se faire soit par le médecin traitant (avec validation par le médecin du travail), par le médecin du travail ou bien à la demande du salarié via son médecin du travail.

Est-ce qu’il y a un suivi de la personne après la formation ? A noter que l’objectif des différentes formations des axes secondaire et tertiaire est de donner un bagage à la personne pour qu’elle soit capable de vivre et de travailler avec son mal de dos. Dans ce sens, le salarié ne participe à la formation qu’une seule fois car il acquiert à ce moment-là toutes les connaissances suffisantes pour gérer au quotidien son mal de dos par des gestuelles et comportements adéquats. Cependant, le STM effectue un suivi par courrier, un an après, afin de voir, si les personnes ayant suivi la formation, appliquent toujours la bonne gestuelle. Quel est le coût financier? Les formations de l’axe primaire organisées dans le cadre du Centre de Prévention pour le dos sont sans frais pour les participants et sont financées par l’Association d’Assurance contre les Accidents. Les formations de prévention secondaire et tertiaire sont prises en charge par la Caisse Nationale de Santé (pour les frais de salaire des participants) et le Ministère de la Santé (pour les autres frais). A noter que toutes les formations pour lombalgiques sont gratuites pour les participants. De plus, une compensation salariale à hauteur de 90 % des revenus journaliers du salarié participant est octroyée à l’entreprise. Caractéristiques des participants à la formation pour lombalgiques : « Vivre et travailler avec son dos » (10 jours) Au cours des années 2008 – 2011, 180 participants ont pris part à la formation de prévention « axe tertiaire ». Secteurs d’activité des participants

Ces formations s’adressent aux personnes qui ont des problèmes de dos. A noter que la formation de prévention tertiaire (10 jours) comprend une prise

Mai

2012

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Services marchands & immobiliers

La mode, c’est un perpétuel changement ! Madame Felgen, présidente de la FEMO, est une femme plus engagée que jamais dans le changement ! Audacieuse, charmante, avec un caractère qui s’est forgé à la force de son travail, Mme Felgen, allie élégance et détermination. En effet, à travers son métier de commerçante, elle ne travaille pas dans la demi-mesure et rien ne lui est impossible. Ayant crée sa boutique « Maison Felgen » en 1994, c’est dans un environnement coloré et atypique qu’elle prend le temps d’écouter et de conseiller tout visiteur. Rédaction : Lucia Seda clc

I

Photos : Lucia Seda clc

En effet, outre l’accueil chaleureux, « chouchouter » les clientes est avant tout une priorité et un vrai plaisir ! Il n’y a pas que l’aspect commercial et le but ultime de « vendre » chez Felgen, mais également la satisfaction de voir les clients revenir parce qu’ils ont apprécié la qualité du service. Lorsque l’on passe la porte de la boutique, c’est avant tout pour se préparer pour le Grand Jour de son mariage ou pour participer à une importante festivité. Robes de mariées, de cocktails, chapeaux et autres accessoires féeriques ; tout est là pour sublimer la Femme. Chaque vêtement est unique et il peut être adapté à toute corpulence, ce qui n’est pas chose aisée étant donné l’important travail au niveau des « retouches » que cela implique. Afin de pouvoir garantir une telle prestation, il est évident qu’il faut travailler avec des produits de haut de gamme ! D’ailleurs, Mme Felgen, soucieuse du détail vous proposera les accessoires (sac, chapeau,etc) qui conviendront le mieux à votre robe.

18

clcon n ect

« Cela me fait plaisir ! », vous dira-t-elle, car il est inconcevable pour elle de s’investir dans son métier sans satisfaction personnelle comme, par exemple, le sourire d’une « mariée » en essayant ses robes ou encore le compliment d’une cliente qui a trouvé exactement l’habit dont elle rêvait. Grâce à une perpétuelle remise en question, Mme Felgen anticipe les désirs de ses clientes pour les satisfaire au mieux. Elle mise avant tout sur la qualité de son service et sur ses conseils avisés en matière de mode. Et c’est cette expérience au sein de la mode qui lui a fait comprendre que le changement est une nécessité et qu’il est important de s’engager et de prendre des risques, car nous ne sommes jamais certain des tendances de demain. Dans cette perspective, Mme Felgen s’est investie dans d’autres domaines afin de jouer un rôle actif dans la société qui nous entoure. Ainsi, elle est un membre élu à la Chambre de Commerce, vice-présidente représentante des commerçants à la clc et administrateur à l’Union Commerciale de


Esch-sur-Alzette pour ne citer que quelques unes de ses nombreuses « casquettes ». C’est avant tout, au niveau de la Fédération de la Mode (FEMO), dont elle est la présidente et le visage emblématique, qu’elle souhaite faire évoluer le commerce. La FEMO regroupe en grande partie des enseignes commerciales de l’habillement, la maroquinerie et les chaussures au niveau national. Valoriser certains métiers ! Aujourd’hui au niveau des commerces que regroupent la FEMO, les enjeux sont multiples. En effet, outre la problématique des heures d’ouverture, qui est un thème récurrent dans le secteur, d’autres défis doivent être relevés ! Certains métiers ne sont pas estimés à leur juste valeur. Par exemple, travailler en tant que « vendeur/vendeuse » dans un magasin, implique des contraintes différentes qu’il y a 20 ans et que certains ignorent! D’ailleurs, le terme « vendeur » a été modifié en « conseiller en vente » et cela à juste titre. Aujourd’hui ce métier, implique bien plus que juste « ranger » des habits ou des chaussures, revoir l’assortiment et encaisser l’argent. C’est surtout les qualités humaines qui sont importantes, avoir une approche client qui soit adaptée, conseiller correctement, avoir le « bon ton » et être disponible. Sans oublier qu’il faut avoir un certain nombre de connaissances linguistiques et informatiques, des capacités à s’organiser de manière autonome, une personnalité ouverte et surtout ne pas avoir peur d’aller vers les « autres ». Certains des apprentis dans le secteur de la vente de détail, ne

se rendent pas compte à quel point leur futur métier est important. Un « conseiller en vente » c’est l’image du magasin, c’est la première impression que le client aura lorsqu’il passe la porte et c’est la première personne à qui l’on s’adresse pour demander un renseignement. Bref, le « conseiller en vente » joue un rôle primordial dans le processus de vente. D’ailleurs, certains lycées qui forment des futurs « conseillers en vente » ne semblent pas comprendre les contraintes du terrain. De manière générale, on ne choisit pas un métier dans le commerce par dépit ! De plus, certains professeurs qui ont en charge ce type de formation , semblent avoir une vision distorsionnée de l’activité, ce qui est encore plus inquiétant, car tout « jeune » qui veut se lancer dans la vie active ne doit pas avoir un apriori « négatif » sur ce métier. Il faut le valoriser ! Tout comme le « jeune » qui décide de s’y investir ! C’est un métier qui demande de la flexibilité et de l’expérience. Sur ce dernier point, le gérant/patron du magasin se doit lui aussi de s’impliquer, car il est, l’exemple à suivre. S’il ne se montre pas lui-même disponible, agréable avec les clients, bon gestionnaire, etc. les mauvais réflexes peuvent être rapidement assimilés par l’apprenti. Par exemple, un bon « conseiller en vente » peut aussi avoir un jour l’ambition de devenir lui-même patron ! Il ne faut donc pas sous-estimer ce métier, car c’est avant tout sur le terrain que l’on apprend concrètement les bases de la gestion d’un magasin, l’attitude à adopter en toute circonstance que ce soit vis-à-vis

Mai

2012

19


Services marchands & immobiliers

d’un client, d’un fournisseur ou même d’un patron. Une autre profession qui suscite un vif intérêt de la part des commerçants textiles, c’est celui de « retoucheuse ». Malheureusement, peu de jeunes choisissent cette orientation car peu valorisée, ce qui est fort dommage, car une réelle demande pour embaucher ce type de profil est bien là ! S’adapter aux tendances de notre temps ! Un commerçant a pour objectif de vendre un maximum afin de pouvoir subsister. Pour ce faire, il doit attirer les prospects dans son commerce. Par la suite, c’est par la qualité de son service et la satisfaction qu’il va procurer à son client qu’il va pouvoir vendre. La devise « le client est roi » est la règle que tout commerçant se doit de respecter ce qui implique flexibilité et disponibilité. Le commerçant, s’il veut vendre, doit s’adapter à sa clientèle surtout lorsque celle-ci change ses comportements. Aujourd’hui, il n’est plus concevable de faire ducommerce comme par le passé. Le client n’est plus le même ! Le métier n’est plus le même ! Les produits ne sont plus les mêmes ! Quel commerçant travaille aujourd’hui sans un ordinateur, internet ou un téléphone mobile ?

20

clcon n ect

Les technologies de notre siècle permettent de faire des choses extraordinaires, mais nous ne sommes pas forcément conscients de leurs potentialités ou alors nous résistons au « changement » ! Dans ce sens, Mme Felgen souhaite sensibiliser davantage les membres de la FEMO sur les opportunités que peuvent offrir les nouvelles technologies et les opportunités d’affaires qu’elles peuvent engendrer. D’ailleurs, l’année passée un workshop Facebook avait été organisé par la FEMO. L’idée serait de continuer dans la même lancée. Sortir des sentiers battus ! Les défis sont nombreux et personne ne peut le nier, le secteur de la mode/du détail en général au Luxembourg subit la « crise » ! Tout a changé et continue de changer…Et le commerçant s’engage t-il vers le changement ? A-t-il conscience de l’importance et des enjeux que ce changement implique ? Pourquoi changer ? La FEMO s’engage plus que jamais dans le changement et c’est pourquoi, elle aura l’honneur d’accueillir Mme la Ministre Hetto-Gaasch lors de sa future assemblée générale du 2 juillet 2012.


Logement

Social

Logement social locatif – Un changement de paradigme En janvier le président Jean-Paul Scheuren a présenté le nouveau modèle de la CIGDL pour le logement social locatif. C’est pourquoi la CIGDL propose un modèle alternatif de financement basé sur le levier fiscal. L’ outil principal du modèle est la mise en place d’un compte d’épargne logement social à rendement réduit, mais avec en contrepartie une déductibilité fiscale du dépôt. Les logements eux-mêmes seraient créés et gérés par des sociétés spécialisées à créer. Le projet de la CIGDL prévoit un loyer à coût modéré correspondant à 75 % du prix du marché permettant à des jeunes familles à faible revenu de se loger décemment. Le modèle nécessite l’ouverture de ce segment du marché, actuellement seulement accessible aux promoteurs publics, au secteur privé. Le besoin actuel en logements locatifs à coût modéré s’élève suivant l’étude de M. Thomas Bigel, diplômé de la Luxembourg Business Academy, à 15 000 logements sociaux (selon les statistiques de la Caritas, publiés le 3 mai ils en manqueraient même 26 000) contre un parc disponible de quelques 3 000 logements détenus par le Fonds de Logements, certaines Communes et associations. Couvrir le besoin actuel nécessiterait un investissement de 4.5 milliards d’Euros. La CIGDL est de l’avis que le modèle actuel de subventionnement des logements locatifs ne sera pas apte à faire face à la demande, notamment en vue des contraintes budgétaires actuelles.

Le Gouvernement s’est donné lui-même un délai d’un mois pour répondre à la proposition. La CIGDL souhaite un débat ouvert sur la proposition et est disposée à rencontrer les responsables politiques pour s’échanger sur le modèle proposé et définir les modalités d’application. La CIGDL reste active, elle combat pour ses idées et elle apprécie les soutiens qu’elle obtient. Parmi ses partisans certains se prononcent encore prudemment, mais l’écho positif du nouveau modèle ne s’ignore pas. La nécessité d’agir pour faire face aux problèmes existants est trop évidente. ■ lsabelle Phalippou / Jean-Paul Scheuren

Environnement

GSPL

Valorlux et son centre de tri pour un meilleur environnement Le GSPL propose régulièrement des formations à ses membres, qui se sont retrouvés cette fois-ci chez Valorlux : le GSPL avait invité ses membres le 27 avril à une formation organisée en coopération avec Valorlux sur le sujet « Gestion-triage des déchets ». de « Valorlux » les professionnels se sentent d’autant plus encouragés à animer leurs copropriétés dans l’utilisation des sachets bleus pour les déchets d’origine ménagère et à s’investir pour un meilleur environnement.

Les syndics des copropriétés ont eu la rare opportunité de visiter le centre de tri situé à Bech-Kleinmacher. En voyant le site et en constatant l’efficacité du travail

Après cette visite on s’est rendu au château de Schengen pour 2 conférences, ayant eu comme sujet l’introduction de la nouvelle loi sur la gestion des déchets et le centre de recyclage de la ville de Luxembourg, où sont intervenus des représentants de l’administration de l’environnement et de la ville de Luxembourg. ■ lsabelle Phalippou

Mai

2012

21


Actualités

Défendre, conseiller et informer ! Cet article constitue la suite de l’analyse et de l’interprétation des réponses à un questionnaire lancé en automne 2011 et est consacré aux relations entre notre organisation, la clc et ses membres, la qualité de nos prestations et de notre communication. Pour la première partie, voir l’article « Cherchons collaborateur/collaboratrice bien formé(e) et motivé(e) » paru dans l’édition de mars 2012 du clconnect. Rédaction : Thierry Nothum clc

I

Photos : Shutterstock

Je suis d’accord/pas d’accord avec les affirmations suivantes : 1

2

0

31,1

47,2

21,7

22

40,3

37,7

Pour renforcer le contact avec ses membres, je souhaite que la clc tienne les membres mieux au courant des dossiers en cours

52,8

21,1

26,1

Je me féliciterais si la solidarité entre les entrepreneurs était plus grande

67,8

10

22,3

Il est important de représenter le commerce, les transports et les services auprès du Gouvernement et des administrations

93,4

1,3

5,3

Je suis disponible de m’impliquer davantage dans les organes et groupes de travail de la clc

20,3

49

30,7

Je serais disposé à signer une charte pour la promotion des principes de bonne gouvernance, de la déontologie et de l’éthique dans les affaires

63

7,7

29,3

La clc et la Chambre de Commerce constituent une même et seule organisation Je demande à la clc d’organiser plus de possibilités de rencontres (conférences, workshops, réceptions, …)

(1 = oui, 2 = non, 0 = pas d’opinion)

Le résultat du sondage confirme une nouvelle fois la confusion qui règne entre la clc et la Chambre de Commerce. Moins d’un tiers des répondants savent faire la différence entre ces deux organisations. Faut-il changer la dénomination de la clc ou plutôt travailler sur le positionnement de la clc ? Le Bureau exécutif de la clc a décidé

22

clcon n ect

d’en discuter avec des experts en matière de communication. Plus de 90 % des membres confirment la principale raison d’être de la clc : défendre les intérêts des entrepreneurs auprès des administrations et la politique. Au vu des enseignements supplémentaires que nous


pouvons tirer des questions suivantes, la demande du membre d’être régulièrement informé sur l’évolution de la législation sociale ou fiscale par exemple, défie la clc également en matière de communication.

dans les affaires. Un premier projet d’une charte sera bientôt disponible. A noter aussi la forte adhésion à une solidarité plus grande entre les employeurs.

Un groupe de travail ad hoc réfléchit à la promotion des principes de bonne gouvernance et d’éthique Dans quels domaines souhaitez-vous être informé(e) régulièrement ?

Evolution de la législation sociale (droit du travail, sécurité sociale)

1

2

Total 1+2

3

4

0

58.2

31,9

90,1

6,3

2,3

1,3

Changements en matière de fiscalité, aides et subventions

51,3

38,2

89,5

6,9

1,6

2

Paramètres sociaux

41,2

35,9

77,1

17,3

3,3

2,3

Les activités de ma fédération

28,2

39,9

68,1

22,8

4,7

4,4

Offre en matière de formation professionnelle continue

13,3

40,9

54,2

31,9

10,3

3,7

Prévisions et statistiques économiques

20,7

30,4

51,1

33,1

11,7

4

Tendances et évolutions en matière de consommation

15,7

29,5

45,2

35,7

14,8

3,4

11,4

31,9

43,3

38,9

13,1

4,7

Tendances et évolutions en matière de technologies de l’information

(1= très important, 2 = important, 3 = peu important, 4 =pas important, 0 = pas d’opinion)

La demande d’informations sur des sujets ayant trait à la gestion quotidienne dépasse largement celles qui pourraient déterminer l’avenir à moyen ou long terme de l’entreprise, c’est-à-dire les tendances. Un filtrage des réponses par groupes (commerçants, transporteurs et prestataires) a donné le même résultat. Notons que pour les répondants affiliés à une fédération « active », le taux des répondants qui atta-

chent une importance à des informations sur les « activités de ma fédération », passe de 68 à plus de 75 % ! En plus des informations provenant directement de la clc, c’est-à-dire du niveau confédéral, le fruit des travaux réalisés par ou pour le compte des fédérations, et qui concernent donc directement l’activité ou le métier, est une réelle valeur ajoutée pour les membres.

En ce qui concerne la communication : 1

2

Lisez-vous le clconnect ?

76,1

23,9

avez-vous déjà assisté à une de nos conférences / séances d’information / workshops ?

51,3

48,7

Consultez-vous le site Internet de la clc ?

47,1

52,9

Avez-vous déjà assisté à au moins une de nos soirées de networking ?

24,5

75,5

Consultez-vous régulièrement le site « goodidea » ?

9,7

90,3

(1 = oui, 2 = non) (Les résultats sont à apprécier en relation avec la question sur la qualité des supports de communication.

Comment jugez-vous la qualité des prestations suivantes de la clc ?

L’accueil, l’amabilité du personnel de la clc

1

2

Total 1+2

3

4

0

00

25

44,7

69,7

8,2

0,3

6,6

15,1

Les compétences du personnel de la clc

16,7

48,9

65,6

7,5

1,6

8,5

16,7

La réactivité du personnel de la clc

22,9

39,3

62,6

7,6

3

10,9

16,5

Les circulaires d’information

7,3

54,7

62

20

5

8,7

4,3

Le contenu et la présentation du périodique « clconnect »

4,7

47,3

52

22,3

4,7

8,7

12,3

Les conférences et réunions d’information

7,5

38

45,5

10,8

2

14,6

27,1

Le contenu et la présentation du site Internet

4,7

37,4

42,1

14,5

2,7

14,5

26,3

Les prises de positions politiques

5,4

32,8

38,2

20,4

6,4

18,7

16,4

Les soirées networking

5,2

18,1

23,3

8,3

0,7

19,4

48,3

1

14,1

15,1

10,1

3

17,5

54,2

Le contenu et la présentation du site « goodidea »

(1 = très bonne, 2 = bonne, 3 = moyenne, 4 = à améliorer, 0 = pas d’opinion/pas concerné, 00 = ne connais pas)

Mai

2012

23


Actualités

De prime abord, il faut reconnaître que le taux de ceux qui ne peuvent pas s’exprimer sur la qualité des prestations est assez élevé. En revanche, l’accueil, les compétences et la réactivité du personnel de la clc sont fortement plébiscités. Lorsque l’échantillon est limité aux membres qui savent faire la différence entre Chambre de commerce et clc, le taux de satisfaction pour ces trois critères atteint 85 % ! Les soirées networking sont seulement visitées par un quart de nos membres, dans l’essentiel des commerçants. Parmi tous ceux qui ont déjà assisté à une soirée networking, 70 % se disent satisfaits de l’organisation de ce moment de rencontre et d’échange de « cartes de visite ». Il a néanmoins été décidé de revoir le concept ensemble avec l’agence en charge de l’organisation de ces soirées à thème.

Les informations disponibles sur le site de la clc ou publiées dans le « connect » sont lues par la moitié des membres seulement, mais jugées bonnes ou très bonnes par trois quarts de nos lecteurs. Le site goodidea est peu connu et n’est pas associé à la clc. Trois quarts ne connaissent pas « goodidea » et l’appréciation est plutôt mitigée. La stratégie de l’équipe du POC (programme « Luxembourg, Pôle de Commerce de la Grande Région ») a d’ores-et-déjà réagi face à ce constat. Le magazine « Pushup » qui devient « goodidea pro » est la partie la plus visible d’une nouvelle stratégie qui favorise le rapprochement des deux communautés, à savoir les professionnels et les consommateurs. Le site Internet orienté dans l’essentiel sur les attentes des consommateurs a été revu dans cette même logique.

À l’instar du forum des ressources humaines (club des chefs du personnel), la clc devrait-elle organiser un forum dans les domaines suivants? 1

2

Marketing et Communication

48,6

51,4

Gestion financière de l’entreprise

48,2

51,8

(1 = oui, je suis intéressé, 2 = non)

La moitié environ de nos membres soutient l’idée d’organiser de tels forums. Les premiers contacts en vue de lancer un forum « administration et finances » ont

Evénement

été pris avec des sociétés de conseil externes. Pour le marketing et la communication, les réflexions sont en cours et seront, le cas échéant, concrétisées en 2013.

Communauté IT Luxembourgeoise

Flagship award 2012 La soirée Golden-i qui a réuni près de 600 professionnels de la communauté IT Luxembourgeoise s’est déroulée le 10 mai 2012 à l’Abbaye de Neumünster. A cette occasion, l’APSI a remis son traditionnel Flagship Award qui vise à primer la créativité, le dynamisme et l’esprit d’entrepreneuriat dans les secteurs des TIC. Cette année, le Flagship Award était placé, sous le thème « ICT2.0 : driving your business to success » ou comment les nouvelles technologies sont au service du marketing et de la vente. Ainsi, le lauréat de cette édition est la société Mobey S.A. pour son projet de paiement mobile FLASHIZ. Cette innovation née au Luxembourg permet au moyen d’un smartphone, iPhone, android ou blackberry d’effectuer un paiement mobile en « flashant » un QR-code chez les commerçants qui auront préalablement accepté la solution. L’objectif est d’apporter

24

clcon n ect

de la valeur ajoutée tant pour le professionnel que pour le consommateur final en développant toute une gamme de services y associés (ticket électronique, programme de fidélité, marketing mobile, système de facturation…). FLASHIZ sera lancé dans une première phase sur le marché luxembourgeois mais a pour vocation de devenir une solution phare en matière de paiement mobile européen. ■ Elisabeth Cruz


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Actualités

La prévention de l’arnaque ! Combien d’argent êtes-vous prêt à perdre cette année par manque de vigilance lors de la signature d’un document que vous n’aurez pas lu entièrement ? Rédaction : Communiqué par le ministère des Classes moyennes et du Tourisme et le ministère de l’Economie et du Commerce Extérieur

L’année dernière encore, malgré les mises en garde répétées, un grand nombre de personnes qui résident ou travaillent sur notre territoire ont été victimes d’arnaques ou de tentatives d’arnaques. L’ICPEN-RICPC (Réseau International de Contrôle et de Protection des Consommateurs), dont fait partie le Luxembourg depuis sa création en 1992, concentre, depuis sept ans déjà, ses efforts sur la prévention des arnaques, en sensibilisant le public au même moment dans plus de quarante pays répartis sur les cinq continents. Parmi les arnaques qui ont touché le Luxembourg en 2011, il faut signaler le « phishing », les lettres dites kenyanes ou nigériennes, les gains à de fausses loteries, les propositions d’inscription à un répertoire (annuaire professionnel) et le « slamming » ou arnaque concernant les noms de domaine. L’arnaque au répertoire est une arnaque, désormais classique, qui a fait, au cours des années, des cen-

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Photos : Shutterstock

taines de victimes sur notre territoire. Elle peut se présenter sous différentes formes (répertoire papier, répertoire électronique, centrale d’achat électronique) et n’en finit pas de se perfectionner. La présentation ambiguë de certaines sollicitations peut laisser croire qu’il s’agit d’une simple vérification d’adresse ou même d’une résiliation de contrat alors qu’en fait le professionnel est amené à signer une commande ferme. Ces contrats sont souvent assortis d’une clause de tacite reconduction, à défaut de manifester sa volonté de mettre fin au contrat dans un délai donné. Une variante consiste à envoyer une facture à acquitter valant ainsi commande ou à présenter à la signature de la victime potentielle un contrat pré-rempli, indiquant le relevé de la prestation proposée et son prix. L’arnaqueur peut également semer la confusion dans l’esprit de la victime potentielle en se présentant, lors d’un premier entretien téléphonique, comme mandaté par une firme dont le nom ou les services ressemblent étrangement à ceux bien connus de l’entrepreneur ciblé.


Pour obtenir une signature immédiate de la victime, il peut être fait recours à un harcèlement téléphonique plus ou moins intensif. En cas de non paiement, des pressions peuvent être exercées soit par l’entreprise arnaqueuse, soit par une entreprise spécialisée dans le recouvrement de créances. Dans certains cas, il est proposé à la victime de sortir du contrat en échange d’un montant forfaitaire souvent élevé.

Evaluez l’intérêt de la proposition, faites un rapide calcul coût / bénéfice !

Exemple vécu Certaines victimes, en 2011, ont même accepté de verser, sur un compte bancaire en Chine plusieurs milliers d’euros correspondant aux différentes factures non encore payées pour la commande d’une inscription dans un annuaire; les montants réclamés étant augmentés d’importantes pénalités. Cette opération leur a été proposée par une personne se présentant comme avocat, inscrit auprès d’un barreau étranger, chargé du dossier de contentieux de l’entreprise et ce, après que de nombreuses pressions aient été exercées pour convaincre les débiteurs de payer. Au vu des réticences des entreprises concernées, une résiliation anticipée du contrat à titre exceptionnel et assortie d’une clause impérative de confidentialité, a été proposée à certains d’entre eux. Le montant dû, à verser sur le compte d’une banque chinoise, devait être restitué au débiteur après un délai de 7 jours, déduction faite d’une franchise de quelques dizaines d’euros. Cette solution « miracle » était le seul recours pour éviter une assignation devant un tribunal sis à l’étranger.

Si vous êtes consommateur : N’acceptez pas les sollicitations de commandes ou le colportage ! Les arnaqueurs ne sont pas prêts à appliquer les délais de rétractation et les garanties prévus dans différentes lois ; ils encaissent et disparaissent, ou refusent tout autre contact avec leur victime. N’hésitez pas à signaler toutes les arnaques et tentatives d’arnaques à la police ou à porter plainte auprès du Parquet !

Le « slamming » ou arnaque concernant le nom de domaine est une nouvelle arnaque, moins répandue sur notre territoire, mais en pleine expansion, qui consiste à faire pression sur le titulaire d’un nom de domaine afin de lui dérober des sommes parfois très importantes. L’escroc qui a repéré les noms de domaine qui arrivent prochainement à expiration incite les détenteurs à renouveler leurs abonnements auprès de son entreprise, sous peine de voir disparaître les noms de domaine concernés. Cette arnaque peut revêtir trois formes : - le faux avis de renouvellement, technique est très proche du phishing ; - les noms de domaine libres à vendre, trop onéreux et peu fiables ; - le faux registre ou annuaire qui est une variante de l’arnaque à l’annuaire professionnel décrite ci-dessus. SOYEZ PRUDENTS ET ATTENTIFS !

Ne communiquez pas vos données personnelles ou bancaires à des inconnus, surtout s’ils insistent pour que vous le fassiez en vue d’obtenir un éventuel gain ! Prenez le temps de réfléchir; plus le vendeur est pressant, plus l’affaire devient louche !

Informez-vous auprès de l’Union luxembourgeoise des consommateurs (ULC) pour les arnaques ou tentatives d’arnaque en provenance du Luxembourg et auprès du Centre européen des consommateurs (CEC) pour les arnaques ou tentatives d’arnaque venant de l’étranger ! Si vous êtes professionnel : Sachez que les commerçants, artisans et professions libérales restent la cible privilégiée d’arnaques de différentes natures et qu’il est donc impératif de savoir reconnaître une tentative d’arnaque et de porter plainte si nécessaire! Rappelez-vous, cependant, que la jurisprudence luxembourgeoise fait une différence entre « des consommateurs peu avertis du monde du commerce » et des professionnels! Ce qui peut être qualifié d’escroquerie ou de tentative d’escroquerie vis-à-vis d’un consommateur ne le sera pas nécessairement si c’est vous, le professionnel, qui vous en déclarez victime. Pour toute tentative d’arnaque ou arnaque, ou en cas de doute, adressez-vous à votre Chambre ou Fédération professionnelle ou au Service des pratiques commerciales du Ministère des Classes moyennes et du Tourisme pour être conseillé ! Le réseau ICPEN-RICCP et le Parquet seront tenus informés des nouveaux cas afin de pouvoir prendre d’éventuelles mesures.

Vérifiez toujours l’identité exacte de votre correspondant, coordonnées comprises ! Stoppez immédiatement tout entretien qui vous met mal à l’aise ! En général, abstenez-vous de discuter avec des inconnus qui tentent de vous vendre des biens ou des services dont vous ne voulez pas, car ils ont suivi des cours pour apprendre à vaincre vos réticences ! Avant de signer quoi que ce soit, lisez l’entièreté du document et ne vous fiez pas à la présentation qui vous en a été faite oralement !

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Voyages Emile Weber en route vers le développement durable Le 10 mai l’entreprise Voyages Emile Weber a convié tous les membres de la clc à un networking placé sous la thématique du développement durable. Rédaction : Diane Susilo clc

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Photos : Sven Becker clc

Gary Kneip, président de la clc, a accueilli les participants en prononçant un discours de bienvenue et en remerciant les hôtes de la soirée. Fernand Heinisch, Associé Gérant de Voyages Emile Weber, a présenté l’évolution et le dynamisme de l’entreprise tout en soulignant son engagement croissant dans le développement durable. Laurent Magi, Head of Enovos & Customer Services Enovos Luxembourg S.A., a dans sa contribution, expliqué la méthode mise en place lors de la réalisation d’un bilan carbone. Prenant pour exemple Voyages Emile Weber, qui a déployé un vaste plan d’actions afin de 28

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réduire les émissions de gaz à effet de serre. Paul Gaspar et Romain Wehles ont présenté les engagements pris par la BCEE en matière de RSE tant au niveau du marketing qu’au niveau commercial grâce notamment à la création d’une gamme « EcoPrêt ». La soirée s’est poursuivie dans une ambiance estivale par la traditionnelle visite des locaux ainsi que par un délicieux barbecue.


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Tribune libre

La crise parlons-en ! Et ass 5 vir 12 ! Depuis des mois, j’écris des articles sur la vie de l’entreprise en donnant des conseils, aujourd’hui j’ai décidé de vous livrer un ressenti que j’ai sur la crise. Mes propos n’engagent que moi et ne sont pas jugeant mais interrogateurs ! Rédaction : Jean-Marc WANT Directeur Horetcom S.A.

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Photos : Shutterstock

les sociétés que les particuliers à des taux dépassant les 5 % dans la plupart des cas ! Vous ne trouvez pas cela étrange qu’elles se financent sur notre dos ! En parlant de crise, j’entends beaucoup de personnes qui se plaignent du coût de l’immobilier et de la difficulté d’obtenir un prêt bancaire auprès des Banques de la Place. L’ obtention d’un prêt immobilier est à l’heure actuelle quasi-impossible pour un ménage de classe moyenne car la majorité des banques et à raison demande un apport de 20 % sur l’acquisition d’un bien pour habitation principale et ce même pourcentage pour un immeuble de rapport avec des promesses de contrats de bail déjà signée par les futurs locataires (cas vécu il y a peu pour un client).

Souvenez-vous en 2008, la crise des « subprimes » faisait son apparition, comme par magie toute l’économie mondiale s’écroulait et les gens « normaux » pleuraient !!!, quid des hedge funds ? Les actions des banques européennes tombaient de haut de même que les petits investisseurs qui croyant agir en « bon père de famille » avaient investi la majorité de leur portefeuille dans une et seule action voire deux. Une grande partie de la population se réveillait avec la gueule de bois et plus un sous en poche. Aujourd’hui, 4 ans plus tard, nous ne pouvons pas dire que la situation s’est améliorée. Certes, le Luxembourg n’a pas l’air de souffrir de la crise « en apparence », détrompez-vous, elle est là et bien profonde en plus mais les acteurs tant économiques et politiques ne le montrent pas, il ne faut pas faire peur aux concitoyens, aux frontaliers qui viennent travailler dans le pays. Et les banques dans tout cela ? Elles se frottent les mains ! Pourquoi ? La Banque Centrale Européenne leur prête à un taux frôlant les 1 % et ces mêmes banques financent tant

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J’écris « à raison » car le prix de l’immobilier en habitation est surfait de facilement 20% de même qu’en locatif. Le plus troublant dans tout cela, c’est que beaucoup d’habitations restent vides et en attente de vente par les propriétaires et non mises sur le marché afin de faire grimper encore les prix. Dans le courant des années 2000, j’avais reçu un courrier de la ville de Luxembourg qui obligeait les propriétaires qui avaient des biens vides de les mettre en location dans les 2 ans sous peine de payer des indemnités pour non-occupation. Pour en avoir parlé avec des propriétaires dans le cas, aucun n’a jamais eu d’indemnités à payer et certains appartements et maisons sont vides depuis quelques années ! Existe-t-il des passes-droits à Luxembourg, à méditer ! Pour finir et comme à mon habitude, je vous citerai une phrase de Coluche : « Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c’est une crise. Depuis que je suis petit, c’est comme ça. »


Freelance vins fins Fournisseur d’excellence

Etabli depuis 1987 au Grand-Duché, Freelance propose aux professionnels et aux particuliers plus de 1.000 références en vins et spiritueux, du haut de gamme à la bonne trouvaille facile à boire. Un secteur épicerie fine propose aussi d’excellentes charcuteries, huiles d’olive et vinaigres balsamiques italiens. Installé à Bech, Freelance Vins Fins est le fournisseur principal du superbe restaurant Becher Gare, ouvert depuis octobre dernier.

Freelance Vins Fins Konsdreferstrooss, 8a - L-6230 Bech Tél.: 43 63 42 - Fax: 43 26 84 - www. freelance-vins.lu - freelanc@pt.lu

Restaurant - Becher Gare Escale de charme et de goût

Voilà un endroit qui a une belle personnalité. Le restaurant Becher Gare, ouvert en octobre, a déjà beaucoup fait parler de lui, sur sa cuisine comme sur sa déco. Une escale d’excellente qualité et dépaysante qui mérite le détour.

Une présentation sobre et belle, des produits d’excellente qualité, une main de maître dans un décor réalisé avec beaucoup de goût: que demander de plus? Une carte des vins très bien construite et abordable, réalisée avec l’amitié et le support de son voisin Freelance Vins Fins..

Restaurant Becher Gare 1 Becher Gare L-6230 Bech (Bech) www.bechergare.lu Tél.: 621 340 111


Actualités Nature

Intégrer les espaces verts dans la protection de l’environnement des entreprises Dans les zones industrielles et commerciales modernes, la question des espaces verts et des parkings sur les aires d’exploitation prend de plus en plus d’importance. Il existe fréquemment des prescriptions relatives à l’imperméabilisation des sols et à la gestion des eaux de surface. La nature n’a pas sa place sur les surfaces commerciales – c’est ce que l’on pense normalement. Des exemples à l’étranger montrent que ce n’est pas correct. En Suisse, plus de 300 entreprises ont entretemps aménagé leur périmètre d’exploitation selon les critères mis au point par la Fondation Suisse Nature et Economie et les ont fait certifier. Tous les acteurs en profitent : les aires commerciales et industrielles peuvent servir de refuge à la faune et la flore et contribuer ainsi à protéger la biodiversité. Par ailleurs les entreprises font des économies, car l’entretien de ces surfaces est moins onéreux. Un autre point important dans l’aménagement naturel de surfaces commerciales consiste, outre à réduire l’imperméabilisation des surfaces, à renoncer à l’utilisation de pesticides. Depuis des années, on relève

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régulièrement la présence de résidus de pesticides dans les eaux luxembourgeoises. Toutes les entreprises disposant d’espaces verts devraient ainsi faire appel à un service compétent capable de les conseiller en matière d’entretien naturel et sans pesticides de leurs surfaces. Si vous chargez une entreprise spécialisée d’entretenir vos surfaces, demandez-lui de renoncer aux pesticides dans le cadre de cet entretien. Les entrepreneurs prévoyants identifient les points communs entre leur action commerciale/industrielle et la biodiversité et mettent au point des mesures pour pallier les risques : la gestion du risque est d’actualité et doit naturellement s’accompagner d’un engagement pour le maintien de la biodiversité – un engagement qu’attendent également de plus en plus vos clients. Pour plus d’informations, veuillez contacter la SuperDrecksKescht, tél. 488 216 1 ou le site internet www.emwelt.lu/sanspesticides.


Formation

Entreprise

Nouveautés sur le cofinancement de la formation Une des mesures de l’accord bipartite du 15 décembre 2010 entre le Gouvernement et les organisations professionnelles (dont la clc) concernait le relèvement du taux de cofinancement par l’État des frais de formation continue professionnelle des entreprises. Pour pouvoir prétendre à ce cofinancement supplémentaire avec majoration de 15 points de pourcentage (35 %), la liste des personnes concernées doit être jointe au rapport final ou bilan annuel, et la demande doit être réalisée au moyen des nouveaux formulaires. Toutefois, les rapports et bilans 2011 déjà préparés à l’aide des anciens formulaires seront acceptés, mais uniquement pour le taux de cofinancement de 20 %. Par ailleurs, une note d’évaluation de la délégation respectivement du comité mixte concernant la mise en œuvre est à joindre obligatoirement au bilan annuel ou au rapport final (modèle disponible sur http://www.lifelong- learning.lu/ View/Document-Cofunding/note-devaluation-dela-delegation/fr). Le coût salarial des participants est calculé sur base d’un salaire horaire moyen résultant du montant inscrit sur le certificat renseignant la masse salariale émis par le Centre commun de la sécurité sociale. Ce relèvement est prévu en particulier pour inciter les petites entreprises à recourir davantage à la formation continue et les entreprises en général à étendre les programmes de formation continue en direction des salariés avec une formation initiale peu élevée. La loi et le règlement grand-ducal sur la formation professionnelle portent le taux de cofinancement public de la formation de 14,5 % à 20 % imposables avec effet rétroactif sur l’exercice 2011 prévoient une majoration de 15 points de pourcentage sur les frais de salaire des personnes (35 %) : 1. qui ne sont pas en possession d’un diplôme reconnu par les autorités publiques et qui ont une ancienneté de service inférieure à dix ans au début du plan de formation de l’entreprise ; 2. qui ont dépassé l’âge de 45 ans au début du plan de formation de l’entreprise.

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En guise d’exemple, quel peut être le bénéfice pour l’entreprise? Un salarié non qualifié d’une ancienneté de moins de dix ans dans l’entreprise est inscrite à une formation professionnelle de deux jours à l’étranger : 1.050 € • frais d’inscription au cours de formation 250 € • frais de déplacement (ticket de train) 300 € • frais d’hébergement (facture d’hôtel- 2 nuits) 400 € • frais de salaire (2 jours de formation) • forfait pour travaux administratifs et suivi (5 %)________110 € 2.110 € • total des frais exposés taux de cofinancement (20 %) 422 € taux de majoration (15 % uniquement sur frais de salaire) 60 € montant de la subvention étatique 482 €

La durée de la formation d’adaptation au poste de travail est limitée à 173 heures par participant et par exercice, et doit être justifiée par une liste de présence précisant les sujets traités quotidiennement. Si la formation d’adaptation au poste de travail vise une insertion professionnelle d’une personne nouvellement embauchée, respectivement une mutation interne, la limite est augmentée avec un plafond de 519 heures par participant et par exercice, et seulement dans le cas où l’entreprise dispose d’une formation d’insertion/de conversion pleinement documentée. Pour vous aider à préparer une demande d’approbation, un rapport final ou un bilan annuel, une note explicative (version 10) est disponible sur http://www.lifelonglearning.lu/View/Document-Cofunding/noticeexplicative--- version-10/fr. Par ailleurs, l’INFPC propose régulièrement des formations pour aider les entreprises à remplir les différents documents de la demande de cofinancement. Les prochaines dates de formation peuvent être consultées sur la page d’accueil de l’INFPC. Pour toute information complémentaire, le département Législation FPC de l’INFPC se tient à votre disposition. Claude Betzen / T 46 96 12 214 / claude.betzen@infpc.lu Marcel Dostert / T 46 96 12 204 / marcel.dostert@infpc.lu Sam Friederici / T 46 96 12 219 / sam.friederici@infpc.lu Carmen Richardy / T 46 96 12 215 / carmen.richardy@infpc.lu

Notre fiduciaire, la société HORetCOM, propose aux entreprises la prise en charge de toute la procédure administrative pour la demande de cofinancement (tél : 26 47 42 1).

■ Nathalie Wagner

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News

Commerçants: comment bien communiquer avec ses clients en 2012 Trouver de nouveaux clients est une problématique importante pour les commerçants. Certaines études estiment qu’ils perdent chaque année environ 10 % de leurs clients, parce qu’ils ne se sont pas suffisamment adaptés aux nouvelles habitudes des consommateurs, qui, de plus en plus, font leurs achats sur Internet. Ceci peut aussi s’expliquer par le fait qu’ils ne disposent pas forcément du temps ni des ressources nécessaires à la bonne maîtrise de leur budget publicitaire. Les thèmes abordés seront les suivants : • les tendances du marché en 2012 (habitudes des consommateurs, influence des téléphones mobiles et de l’Internet ….) • l’élaboration d’une stratégie de marketing, • les outils de promotion traditionnels, • les nouveaux outils de télécommunications (paiement via téléphone mobile, coupons de réduction sur mobile, carte de fidélité électronique…). Parmi les intervenants et témoins : M. Jérôme Grandidier, Chief Executive Officer, Telecoms Luxembourg, M. Frédéric Stiernon, Chief Operating Officer, Flashiz et M. Daniel Rameau, Propriétaire-Gérant, La Rameaudière. La séance sera modérée par Mme Rachel Gaessler, coordinatrice du programme d’accompagnement « BusinessMentoring » et Conseillère au Département Création et Développement des Entreprises de la Chambre de Commerce. Inscription obligatoire en ligne jusqu’au 11 juin 2012 sur www.businessmentoring.lu/inscription Frais de participation : gratuit - Langue véhiculaire* : français Contact : +352 42 39 39-330

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Assemblée générale de la clc La prochaine Assemblée Générale de la clc aura lieu le 25 juin 2012 à 16h00 à la Chambre de Commerce. Elle sera suivie d’une conférence qui aura comme invité d’honneur Monsieur le Ministre de l’économie.

Calendrier clc - Connect 12 juin 2012 – Forum des Ressources Humaines dédié aux aides et mesures en faveur de l’emploi accordées aux entreprises par l’ADEM. 13 juin 2012 – Conférence « commerçants : comment bien communiquer avec ses clients en 2012 » dans les locaux de la Chambre de Commerce. 14 juin 2012 – Apsi Day : Le marketing 2.0 à partir de 13h30 16 juin 2012 – LMV : La journée des notabilités 17 juin 2012 – Glacismaart de 10h-18h - Luxembourg - Glacis 25 juin 2012 – Assemblée Générale de la clc dans les locaux de la Chambre de Commerce 29 juin au 14 juillet 2012 – Soldes d’été 2012 23 août au 11 septembre 2012 – Schueberfouer 15 et 16 septembre 2012 – Grande Foire d’Antiquités et de Brocante - Luxexpo, Kirchberg

Projets clc networking 2012 PROGRAMME VISITES 6 septembre 2012 / Domaine Thermal à Mondorf-les-Bains 8 novembre 2012 / Auchan Kirchberg

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clc connect Edition - Rédaction clc rue Alcide de Gasperi, 7 L-1615 Luxembourg B.P. 482 L-2014 Luxembourg Tél. : 439 444-1 Fax : 439 450 info@clc.lu www.clc. lu / Conception & Layout : clc - Publishing Saint-Paul, Diane.susilo@clc.lu, sven.becker@clc.lu, dominique.bernard@saint-paul.lu / Publicité - Publishing Saint-Paul : serge.estgen@saint-paul.lu, philippe.nowacki@saint-paul.lu rue Christophe Plantin, 2 L-2988 Luxembourg B.P. 1355 – L-1013 Luxembourg Tél. : (352) 4993-9002/9507 Fax : (352) 4993-9534 www.saint-paul.lu

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Abonnement annuel : 15 EUR Parution : bimestrielle ISBN : 1025-6822

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