Pilule, IVG… L’électrochoc

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© 2020, Michelle d’Astier de la Vigerie michelle.dastier@orange.fr https://michelledastier.com Diffusé en France par la Librairie Chrétienne CLC - www.clcfrance.com Diffusé en Suisse par Emmaüs Diffusé en Belgique par la Centrale Biblique ISBN : 978-2-9514-3539-1 Tous droits de traduction, de reproduction et d’adaptation réservés. Photographie couverture : © Nikos Apelaths, pixabay.com Impression : Présence Graphique - www.presence-graphique.fr Mars 2020 – N° d’impression :


Michelle d’Astier de la Vigerie

PILULE, IVG… L’ÉLECTROCHOC



Table des matières Avant-propos............................................................................. 7 1. La contraception et l’avortement, passeports pour la disparition des familles et des nations................................ 13 2. Un être unique, esprit, âme, corps..................................... 21 3. Chronique d’une catastrophe annoncée............................. 29 4. La pilule : la botte secrète de Satan.................................... 33 5. La disparition des pères et de leur position d’autorité........ 47 6. Le suicide de la France et la retraite non finançable........... 59 7. La procréation parfaite, selon Dieu.................................... 67

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Avant-propos L’avortement, c’est un fardeau sur mon cœur depuis bien des années. J’ai écrit beaucoup d’articles sur ce sujet mais depuis quelque temps le Seigneur me travaille d’une manière approfondie sur la cause de la dislocation de nos mœurs et de la dénatalité dramatique qui s’ensuit, en me faisant remonter jusqu’à la pilule ! Jusqu’ici, quand des Chrétiens m’interrogeaient : « Que pensestu de la pilule ? », je répondais : « Je n’y vois pas de mal ! ». Et soudain, fin 2019, le Seigneur m’a révélé les choses cachées derrière la pilule, vraiment terribles. C’est ce que je veux partager dans ce livre. Je vais parler essentiellement de ce qui s’est produit en France : c’est ce que je connais le mieux. En outre, la France a un puissant rayonnement dans le monde. Ce qui s’y passe a souvent des répercussions très larges. La France a aussi une mission particulière, par le fait qu’elle a été remise au Seigneur Jésus à deux reprises, à mille ans d’écart, par deux rois de France : Clovis et Charles VII. Jésus est, par acte notarié irréfutable, Roi de France. Tous ceux qui se sont emparés du trône sans son consentement sont des usurpateurs. Mais les yeux du Seigneur sont sur ce pays, et quand la France a été nommée « fille aînée de l’Église », c’était une parole prophétique qui dépasse totalement le cadre de l’Église catholique, le Vatican n’étant pas propriétaire de l’Église : elle n’appartient qu’à Jésus-Christ. 7


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Dieu a beaucoup donné à la France, ce pays est un joyau : le monde entier le reconnaît. Mais cela confère aussi à cette nation une responsabilité particulière, celle d’être, à l’instar de l’Église de Christ, « la colonne et l’appui de la vérité » (1 Tim 3.15). Son nom même, France, vient étymologiquement d’un mot germanique, « Francs », qui signifie « hommes libres », et dont un des dérivés est « franchise ». Avec, en échange des dons reçus, des interdits de Dieu : Deutéronome 18.12-14 : Car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel ; et c’est à cause de ces abominations que l’Éternel, ton Dieu, va chasser ces nations devant toi. Tu seras entièrement à l’Éternel, ton Dieu. Car ces nations que tu chasseras écoutent les astrologues et les devins ; mais à toi, l’Éternel, ton Dieu, ne le permet pas. « Mais à toi, l’Éternel, ton Dieu, ne le permet pas. »… Ce que Dieu tolère, pour un temps, chez certaines nations païennes, Il ne le permet pas à des nations qui ont été fortement christianisées, durant des siècles. Pas plus qu’Il ne le permettait à l’époque aux Hébreux, car Il leur donnait, par Moïse, Ses lois et préceptes. Je suis au tout début de ce que Dieu me révèle. C’est impressionnant. Je vais de révélation en révélation à travers la Parole de Dieu et je suis stupéfaite de voir à quel point nous avons pu être aveuglés, génération après génération. Beaucoup éprouveront certainement des réticences au départ de la lecture, tant nous avons tous été formatés dans le même moule, et tant nous prenons pour progrès, acquis sociaux définitifs, libération de la femme, etc., ce qui a abouti à la destruction de nos racines judéo-chrétiennes, et conduit à un tel mépris de la vie qu’on sacrifie aujourd’hui les enfants par millions en France, par milliards dans le monde. Nous avons abouti au suicide de nos nations, par extinction des générations. C’est en état de quasi-achèvement. 8


Avant-propos

Associons-y la dévalorisation de la femme, comme dans les pays les plus barbares, mais sous une forme nouvelle. Désormais, depuis la pilule, disponible sexuellement « sans risque », elle est devenue une partenaire de plaisir, fût-ce un plaisir fugace. Elle-même se considère comme telle, d’autant que le monde autour d’elle, un monde tombé en quelques décennies dans une perversion morale qui suffoque les consciences pas encore totalement anesthésiées, lui renvoie cette image de ce qu’elle se doit d’être : une femme libérée de tous tabous, et qui a, elle aussi, un droit inaliénable au plaisir sexuel. Dès l’école, elle est pervertie et si jamais elle déclare vouloir rester vierge jusqu’à son mariage, elle sera moquée, marginalisée, traitée de dinosaure, peut-être harcelée sur des réseaux sociaux. Sa dimension d’épouse et de mère, de fait sa mission divine première, est remisée au second plan, loin derrière le droit de « s’éclater », tout en bâtissant sa propre carrière, souvent dans un désir impérieux d’indépendance vis-à-vis de l’homme, ou même avec l’envie d’en démontrer aux hommes. Mariage et enfants ? On verra plus tard ! Quel étrange changement de mentalité ! De mon temps, et durant tous les siècles qui l’avaient précédé, les jeunes filles, presque depuis le berceau, rêvaient du prince charmant et des bébés à venir. La plus grande fierté des femmes était alors d’être le soutien de la réussite de leur mari. La femme était bien alors, comme Dieu l’avait voulu en la créant, une « aide semblable à lui » (Genèse 2.18), Dieu ayant jugé à juste titre que l’homme tout seul, ce n’était pas bon. Notons qu’en Genèse ce n’est qu’après avoir décidé de la création de cette « aide » que Dieu a conféré à l’homme la responsabilité de nommer tous les animaux qu’Il avait créés. Par extension l’homme pourra donner désormais un nom à chaque plante, à chaque arbre, et bien sûr, par la suite, à ses enfants. Notons au passage que c’est Adam qui a nommé Ève (Genèse 3.20). Donner un nom, c’est attribuer une identité existentielle, c’est aussi avoir désormais une obligation de protection sur toute la création de Dieu. Oh ! Comme tout cela paraît désuet aujourd’hui ! 9


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Progrès ? La « porteuse de vie », signification du nom d’Ève, s’est métamorphosée, sous prétexte de libération sexuelle, en porteuse de mort, avec l’assentiment, la complicité et même l’encouragement des hommes, ceux-ci y perdant progressivement, mais de manière accélérée, la responsabilité d’être des protecteurs de la vie, et, de fait, le droit d’être des pères, au sens biblique de la fonction. Il se passe même depuis peu de curieux phénomènes, très révélateurs. Une gamine autiste, Greta, est reçue partout en grande pompe, dans les assemblées de représentants des nations, dans le Sénat en France, et peut se permettre, sous prétexte de « sauver la planète », d’admonester ceux qui sont censés être les dépositaires de l’autorité nationale et de les accuser de ne pas faire ce qu’il faut pour l’écologie ; et eux de baisser la tête comme des gamins pris en faute. On voit en Francophonie une publicité avec une gamine de dix ans parler à son père avec une insolence effarante, lui reprochant de ne pas faire les gestes nécessaires pour participer au sauvetage de la planète. Elle mériterait une paire de claques pour oser parler à son père sur ce ton, mais lui, baisse la tête et obtempère aux ordres de sa fille. C’est peut-être d’ailleurs le père, en l’occurrence, qui mériterait une paire de claques, pour n’avoir pas su apprendre à son enfant à le respecter ! Va-t-on en arriver à voir des gamines effrontées à la tête des familles ou des nations ? Cela en dit long sur le constat que les pères, qui devraient être pères de familles ou pères de villages, de villes, de régions, de nations, ont perdu tout crédit, à de rares exceptions près. Ils ont failli dans leur mission de pères, d’époux, de protecteurs de leur pays ou même de gardiens de la planète, rôle que Dieu leur avait attribué. Ils ont perdu ce statut dès lors qu’ils ont décidé de ne pas sauver la vie de leurs propres enfants, à naître ou en gestation, et qu’ils les ont livrés à la mort.

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Avant-propos

En tant que femme de près de quatre-vingts ans, qui a beaucoup roulé sa bosse, je peux affirmer que j’ai rencontré bien peu de « vrais » hommes, dans la dimension biblique du terme, tout au long de ma vie. Oh, j’en ai rencontré, mais cela rendait plus criant l’absence généralisée d’hommes responsables et ayant pleinement conscience de leur mission d’être protecteurs de la vie, et défenseurs des plus faibles. Nous verrons à quel cataclysme cela conduit, aujourd’hui, sous nos yeux.

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1 La contraception et l’avortement, passeports pour la disparition des familles et des nations Revenons à la succession d’événements que j’ai vécus de près, mais dans l’aveuglement, durant des décennies, même quand j’étais chrétienne née de nouveau. Car les forteresses de pensée ont la vie dure, il faut « la Vertu de Dieu » et Sa puissance de vérité pour les mettre à terre (2 Corinthiens 10.4-5).

La ruse dans la séduction En mai 68, j’avais 27 ans. Depuis l’âge de 20 ans, j’étais ulcérée, comme beaucoup de jeunes femmes de mon âge, parce que les hommes avaient le droit de faire ce qu’ils voulaient, sexuellement, pendant que nous, les filles, nous avions la terreur d’avoir un enfant non désiré. Car, avec un enfant hors mariage, nous pouvions être rejetées par notre famille, par la société, être un objet d’opprobre familial et social et montrées du doigt. Une fille-mère, ce n’était même pas mariable, et l’être pouvait aliéner à tout jamais études, carrière et statut social honorable. 13


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Ce fut mon cas. J’ai eu un enfant hors mariage et mes parents, durant ma grossesse, ont exercé une énorme pression à cause du « qu’en dira-t-on ? » pour que j’abandonne mon enfant à la naissance. J’ai heureusement tenu bon, merci Seigneur ! Par ce sentiment de peur, d’injustice et de frustration, le diable a préparé le terrain chez la plupart de mes congénères pour l’arrivée de la pilule en tant que progrès moderne, et, enfin, liberté de choix pour la femme d’avoir ou non un enfant dans les rapports sexuels, ou d’en avoir à l’heure de son choix, de préférence encore, tout de même, à l’époque, dans le cadre du mariage. Mais cela ouvrait immédiatement la route à la légalisation de l’avortement, pour les mêmes motifs. Jusqu’alors, quand les femmes voulaient se faire avorter, elles avaient recours aux « faiseuses d’anges ». Cela pouvait provoquer des septicémies - j’en ai subi une - qui pouvaient être mortelles, ou d’autres infections graves entraînant parfois une stérilité à vie. En sus, les femmes, souvent malades après ce type d’intervention faite en cachette et dans des conditions sanitaires désastreuses, étaient expédiées à l’hôpital. Il y avait encore à l’époque en France un héritage catholique très fort, omniprésent depuis des siècles, qui avait pour dogme que le péché originel provenait de la femme*. Dans un cas de grossesse hors mariage, cela devenait : « C’était la femme qui devait être punie puisque c’était elle, forcément, la fautive ». On procédait dans les hôpitaux publics à des curetages à vif, « pour que les coupables n’y reviennent pas ». C’était une torture ignoble ! Quand des hommes politiques, des scientifiques, des sociologues… ont annoncé « d’autres solutions », pratiquement toutes les femmes - les hommes aussi, puisque cela allait les décharger du devoir de « faire attention » - ont proclamé : enfin * Dogme contraire à Romains 5.12 : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,… » 14


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la liberté de faire ce qui nous plaît, c’est la fin de l’obscurantisme moyenâgeux, la fin de jougs religieux archaïques ! Pour moi, Mai 68 a été le plus grand happening qui soit. J’étais de tous les côtés, sur les barricades, en tête durant toutes les grandes manifs, à la Sorbonne dans les comités secrets, je pouvais rentrer partout avec ma carte de journaliste et grâce à mon nom de famille, très connu à l’époque. J’ai vécu Mai 68 comme un bouleversement cosmique qui allait changer, en bien, la face du monde… Il m’a fallu attendre quelque vingt-cinq ans et ma rencontre avec Jésus-Christ* pour prendre conscience que l’avortement était un assassinat et encore près de trente ans de plus pour que je réalise les catastrophes que la pilule, à elle seule, a engendrées. On citera plus loin la Parole de Dieu pour comprendre ce qui se passe en arrière-plan spirituel de la pilule, face au plan parfait que Dieu avait prévu et qui n’a rien à voir avec ce que l’homme en a fait. Car Dieu n’a jamais voulu que les femmes fussent accablées par les grossesses, encore moins que la femme devînt un « paquet de chair » que le mari peut utiliser quand il veut, quand bien même cela peut entraîner des grossesses à répétition, comme cela se produit dans beaucoup de pays sous la coupe de religions ou de philosophies sataniques. Mais sous l’emprise du catholicisme, cela arrivait aussi. La pilule, de ce côté-là, a semblé avoir un rôle positif, car il y a encore cinquante ans, l’Église catholique interdisait la pilule : elle ne donnait pas d’autre consigne à la femme que de se soumettre à son mari docilement… sans pour autant exiger de lui qu’il respecte sa femme, contrairement à ce qu’enseigne l’apôtre Pierre » : 1 Pierre 3.7 : Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe * Le témoignage de Michelle d’Astier de la Vigerie fait l’objet du premier de ses livres : « Le tourment et la grâce », paru chez Fayard en mars 1993. Il lui a valu de passer à l’époque dans l’émission « Ex Libris », avec Patrick Poivre d’Arvor. 15


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plus faible ; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu’il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières. Pierre, en parlant de sagesse, devait concevoir le terme dans le même sens que Jacques qui, parlant de la sagesse humaine, déclare : Jacques 3.15 : Cette sagesse n’est point celle qui vient d’en haut ; mais elle est terrestre, charnelle, diabolique. Il souligne ensuite au verset 17 : La sagesse d’en haut est premièrement pure, ensuite pacifique, modérée, conciliante, pleine de miséricorde et de bons fruits, exempte de duplicité, d’hypocrisie. Il se référait forcément à ce qu’en dit le Lévitique, que nous traiterons plus loin, puisque puisqu’il avait entendu Jésus proclamer que pas un iota de la loi ne disparaîtrait. Il savait aussi qu’il s’agissait de la loi morale, essentiellement, puisqu’il l’avait aussi entendu, dans un songe, abolir les lois alimentaires en vigueur (Actes 10 et 11). Paul a des paroles encore plus fortes concernant les maris : Ephésiens 5.25 : Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Église, et s’est livré lui-même pour elle. Dans toutes les religions, on est prompt à exiger des femmes une soumission absolue à leur mari, sans contrepartie. Dans le domaine sexuel, elles pouvaient donc tout subir, y compris des grossesses multiples et épuisantes. Revenons au fardeau mis sur les femmes par le catholicisme de l’époque, jusqu’aux années 1970, et ce, depuis des siècles. Pour exemple, ma grand-mère était d’une fratrie de dix-neuf enfants, de la même mère ! Beaucoup sont morts prématurément, d’autres de maladies durant l’enfance. Plusieurs ont été tués durant la guerre, une fille a choisi le couvent. Au final, sur les dix-neuf 16


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enfants, seuls trois ont eu une descendance. Ce qui signifie que cette « surabondance » d’enfants n’était vraiment pas de Dieu, comme dans ces familles africaines, asiatiques ou musulmanes où la mortalité infantile est souvent dramatique, faute pour les parents de pouvoir nourrir autant d’enfants. Je n’ai pas connu cette arrière-grand-mère mais je peux facilement imaginer qu’elle a eu une vie difficile. Sans doute était-elle résignée, comme la majorité des femmes pour lesquelles subir une ribambelle de grossesses était une norme « chrétienne ». C’était une bonne catholique mais je doute qu’elle ait jamais perçu que Dieu était amour !

Parlons d’abord de l’extrême valeur de chaque vie pour Dieu. Marc 8.36-37 : Et que sert-il à un homme de gagner tout le monde, s’il perd son âme ? Que donnerait un homme en échange de son âme ? Pour Dieu, tout ce que le monde contient de richesses ne vaut pas le prix d’une seule âme ! C’est diamétralement opposé à l’esprit du monde, et surtout du monde de la fin des temps - le nôtre -, dont Jean a prophétisé en Apocalypse 18 que la valeur d’une âme humaine arriverait au vingt-neuvième rang, en terme de valeur par ordre décroissant des marchandises, en commençant bien sûr par l’or. L’âme humaine arrive en dernière position, bien après les aromates, la farine, le bois, les bœufs… Dans notre fin du temps des nations, les corps et les âmes d’hommes ne valent plus rien pour les « grands marchands », de fait, aujourd’hui, les consortiums internationaux. Dieu dit de l’homme qu’Il a créé qu’il est : « Une créature si merveilleuse ! » Ce que fait Dieu est toujours parfait et chaque être a été prévu de longtemps avant même qu’il soit conçu. Jérémie 1.5 : Avant que je t’eusse formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais. 17


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Si notre corps, qui est une enveloppe destinée à retourner en poussière, est unique, ô combien davantage est unique notre âme. Dieu connaît chaque âme avant même la venue au monde de l’enfant. Elle a déjà, pour Lui, un appel, une vocation, une élection. « …et avant que tu fusses sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations. » (Jérémie 1) Un jour, le Seigneur m’a dit personnellement la même chose, et ce fut un grand choc. C’était en l’an 2000. J’étais à Pointe Noire (République du Congo) pour un séminaire. Chaque jour, les gens se pressaient pour écouter la Parole de Dieu dont ils avaient été privés depuis des années en raison de la guerre civile. C’était une foule innombrable devant laquelle j’ai parlé une semaine durant. Les gens se convertissaient par milliers, on voyait des miracles se produire de tous côtés. C’était vraiment fou à vivre. Sortant à peine de massacres effroyables, leur pays en miettes, ces survivants au cœur brisé avaient une telle faim, une telle soif du Seigneur, que la puissance de Dieu avait déferlé. Nous étions dépassés. À l’aéroport, alors que j’attendais l’avion qui me ramènerait en France, je pleurais devant le Seigneur, encore sous le choc de toute la gloire de Dieu à laquelle j’avais assisté. Je Lui demandais : « Pourquoi, moi ? Je ne suis rien ! ». Je ne comprenais même pas pourquoi le Seigneur m’avait choisie, moi, une femme déjà âgée et qui revenait de si loin, pour participer en tant qu’oratrice à un tel réveil. J’ai alors ouvert ma Bible et suis tombée sur Jérémie 1.5 : « …avant que tu fusses sortie de son sein, je t’avais consacrée, je t’avais établie… pour abattre, pour arracher, pour planter et pour construire ! » Dieu me parlait en direct, et là, comme j’étais seule dans le salon privé où l’on m’avait mise pour que j’y sois tranquille, je suis tombée au sol, prosternée. Les paroles sont tombées dans mon cœur et y sont restées gravées à jamais. Cela a aussi changé radicalement mon regard sur la valeur de chaque vie. Nous 18


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existons dans le cœur de Dieu avant même que nous soyons à l’état embryonnaire dans le sein de notre mère. Chaque vie a une valeur incommensurable aux yeux de Dieu. Mais à nos yeux ? Psaume 139.13 : C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse… Pendant très longtemps, j’ai eu beaucoup de mal à lire ce passage biblique, je ne me sentais vraiment pas concernée. D’autres peut-être, mais sûrement pas moi ! Même convertie et dans le ministère depuis des années, je gardais de moi une image de créature exécrable, qui n’était vraiment pas digne d’être aimée, surtout pas de moi-même, encore moins de Dieu. Bien sûr, je savais intellectuellement que j’étais aimée de Dieu, non à cause de moi, mais uniquement à cause du fait que Jésus ayant pris ma place à Golgotha, mes péchés étaient effacés. J’étais blanchie, donc acceptable par Dieu, mais de là à penser que j’étais « une créature merveilleuse », il y avait des années-lumière ! Maintenant, ma compréhension de la Bible et ma connaissance du cœur du Père s’étant beaucoup approfondies, je peux affirmer que je suis une créature merveilleuse, parce que Dieu le dit, parce que c’est Lui qui m’a faite et parce que ce qu’Il fait est parfait. Je n’ai pas à croire ce que moi, je ressens, mais ce que Dieu dit ! Oui, nous sommes tous pécheurs et sales, sans repentance et sans une nouvelle naissance. Mais Dieu a décrété en faisant l’homme (et la femme) que c’était « très bon » (Genèse 1). Oui Dieu a fait l’homme droit mais c’est l’homme qui fait beaucoup de détours, explique la Parole. Il est devenu « tordu ». Il ne fallait rien moins que le sacrifice de Jésus à Golgotha pour racheter ceux qui croiraient. Ah ! Quel amour de Dieu pour chacune de Ses créatures, qu’Il attire sans jamais la contraindre, et dans la seule espérance de pouvoir en faire, patiemment, une nouvelle créature, à l’image de Christ, de gloire en gloire. 19


PILULE, IVG… L’ÉLECTROCHOC Un livre choc, vrai, décapant... et profondément JUSTE. Il va de révélation en révélation, et remet en question, à la lumière de la Bible, tout ce que nous avons accepté comme « avancées » pour la libération de la femme en matière de procréation, de contraception et d’avortement. Nous sommes abasourdis de réaliser à quel point les bornes anciennes ont été déplacées. Au lieu de respecter le conseil divin, nous avons accumulé des lois mortifères dans les dernières décennies. La plume de Michelle d’Astier de la Vigerie court, cinglante, rappelant les normes divines et les bénédictions qui y sont attachées et qui permettent en partie de comprendre pourquoi le peuple juif est en avance sur tous les autres peuples de la terre dans bien des domaines : scientifique, technologique, médical, artistique. Puisse ce livre être un électrochoc pour réveiller d’urgence les consciences assoupies, et nous faire revenir aux lois de notre Créateur. Il peut encore sauver le pays.

Michelle d’Astier de la Vigerie a déjà publié une quinzaine de livres dont beaucoup font autorité dans le monde évangélique. Plusieurs sont des best sellers. Sa plume sans concession en fait un écrivain à part. Elle dénonce les ténèbres, et fait aussi mieux connaître l’immense plan d’amour du Père pour Ses enfants.

ISBN : 978-2-9514-3539-1

12.00 € TTC


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