Quelques mots au sujet d’un vieux cantique
« T
orrents d’amour et de grâce », qui nous parle encore aujourd’hui énormément, parce qu’il a été composé dans le feu, c’est-à-dire dans le feu du réveil et plus particulièrement le réveil du Pays de Galles en 1905. Le Pays de Galles est un pays minier où, à cette époque-là, on exploitait le charbon. Cette exploitation était extrêmement difficile pour les mineurs qui y travaillaient. Non seulement le travail était difficile, mais surtout il pouvait y avoir des accidents graves et notamment, parfois des poches de gaz pouvaient exploser et emmurer les mineurs ; et ce type d’accident était relativement fréquent. Le réveil se développait dans ce pays. Des mineurs chrétiens travaillaient au fond d’une mine quand subitement a eu lieu une de ces explosions de gaz, le grisou. Ces mineurs ont été emmurés par des éboulements de charbon, ils ne pouvaient plus sortir ; et de plus, l’air s’appauvrissait au fur et à mesure qu’ils respiraient. Ils étaient plusieurs dizaines de mineurs emmurés dans cet endroit-là, et ils sentaient que la mort venait, à moins que les secours n’arrivent à temps. Et pour les secours, qui étaient bien conscients que ces mineurs étaient enfermés dans cette poche, c’était une course contre la montre, mais c’était aussi une course contre la mort. Il y avait parmi ces mineurs emmurés quelques hommes qui étaient chrétiens et d’autres qui ne l’étaient pas. Ceux qui étaient chrétiens ont alors dit à ceux qui ne l’étaient pas : « Nous avons une chance sur deux de mourir. Nous, nous sommes prêts. Est-ce que vous, vous l’êtes ? » Et ces autres ont dit : « Bien sûr que non ! » Alors, ceux qui étaient chrétiens leur ont parlé de l’Évangile et leur ont confié : « C’est le 13