Lettres de détenus

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Leur seul lien avec le monde extĂŠrieur


Titre original : Corrie ten Boom’s Prison Letters - ... her only tie to the outside world (1975) © 2015, CLC Publications USA © 2016, Éditions CLC France BP 9 – F-26216 Montélimar Cedex Tél. : +33 (0) 4 75 90 20 54 editions@clcfrance.com – www.clcfrance.com ISBN : 978-2-7222-0246-7 ISBN Epub : 978-2-7222-248-1 Traduction : Aurélie Lalire Couverture : CLC Publications USA Mise en page : Pierre Glassmann Impression : IMEAF, F-26160 La Bégude de Mazenc Novembre 2016 – N° d’impression :


Corrie ten Boom

Lettres de

dĂŠtenus Leur seul lien avec le monde extĂŠrieur



Table des matières Introduction ...............................................................................9 Scheveningen ...........................................................................15 Vught .......................................................................................43 La famille ten Boom..................................................................65 Vught (suite)..............................................................................73 Postface.....................................................................................97

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Ă€ ma famille terrestre et spirituelle dont les tĂŠmoignages vivants perdurent dans ces lettres et dans ma vie.



Introduction

A

u cours de la dernière guerre mondiale, alors que les troupes germaniques investissaient la majeure partie de l’Europe, écrasant les nations sur leur chemin, Adolf Hitler mettait au point un plan d’extermination de tous les Juifs. De nombreux habitants de Hollande résistèrent en faisant de leur mieux pour aider les Juifs hollandais à échapper à ce péril. Ma propre famille, ainsi que mes amis et moimême fîmes notre possible pour sauver des vies juives, jusqu’à ce que nous soyons trahis et arrêtés. Mon père avait alors quatre-vingt-quatre ans, et ses amis l’avaient souvent prévenu que s’il persistait à cacher des Juifs chez lui sous les yeux de l’armée allemande, il serait probablement emprisonné. « Je suis trop âgé pour une vie carcérale, répliquait-il, mais si cela devait se produire, ce serait alors un honneur de donner ma vie pour le peuple choisi par Dieu depuis les temps anciens, les Juifs. » Je me rappelle très nettement le jour où, le 28 février 1944, nous descendîmes l’escalier en colimaçon, avec toute la famille et nos amis. Pour certains d’entre eux, ce fut même la dernière fois qu’ils touchaient la balustrade de la chère Beje (nom de notre maison, située dans la rue commerçante de Haarlem). 9


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Père s’appuyait de tout son poids sur mon bras et, passant devant l’horloge frison* située dans le hall, il suggéra que j’arrête les poids pour les remonter. Il ne réalisait pas que le lendemain, lorsque l’horloge serait stoppée, il n’y aurait personne ; le silence remplacerait la foule joyeuse et vivante depuis peu, et plus jamais nous n’entrerions dans la chère maison aux horloges de père. Ce jour-là, trente-cinq personnes de notre famille et du cercle d’amis furent conduits depuis la rue Smedestraat vers le poste de police. Nous entrâmes ensuite dans un grand gymnase, et nous prîmes tous place sur des matelas disposés sur le sol. Ce soir-là, Dieu se servit de notre père d’une façon toute spéciale pour nous préparer aux circonstances inconnues qui nous attendaient. Père demanda à mon frère Willem de lire le Psaume 91, après quoi il pria. Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout-Puissant. Je dis à l’Éternel : « Mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie ! »Car c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, de la peste et de ses ravages. Il te couvrira de ses plumes et tu trouveras un refuge sous ses ailes ; sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. (91.1-4)

Cette nuit passée au poste de police fut longue et pleine de tensions, mais nous pûmes tout de même discuter des problématiques essentielles auxquelles nous étions confrontés. Le lendemain matin, alors qu’on nous embarquait dans le van de la police pour nous emmener à la prison de Scheveningen, des habitants de notre commune de Haarlem se tenaient debout, sans piper mot, les larmes aux yeux. Ce fut la dernière fois que nous vîmes père, le « patriarche de Haarlem ». * De la Frise, une des douze provinces qui composent les Pays-Bas, située au nord du pays. 10


Introduction

Au bout d’une heure de route, les portes du van s’ouvrirent et les grilles de la prison se refermèrent sur nous. On nous intima l’ordre de nous tenir face au mur de briques rouges. Quand nos noms furent appelés, je passai devant notre père assis sur une chaise. Il leva les yeux et nous l’entendîmes dire doucement : « Le Seigneur sera avec vous, mes filles. » Depuis ce moment, absolument tout changea dans nos existences. Nous ne savions ce qui nous attendait mais j’étais certaine d’une chose : Jésus ne nous laisserait jamais ni ne nous abandonnerait. Pour un enfant de Dieu, aucun trou ne serait trop profond pour Jésus. Au cours des mois passés dans l’isolement, je me sentais souvent seule et effrayée. Dans pareilles circonstances, je me rappelais le dernier soir où mon père nous avait partagé le Psaume 91 avant de prier. J’avais des réminiscences de certains versets, surtout de celui-ci : « Il te couvrira de ses plumes et tu trouveras un refuge sous ses ailes ; sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. » Je fermais les yeux et m’imaginais être protégée de la sorte « Il te couvrira de ses plumes ». Après quoi je m’endormais. Les lettres contenues dans la première moitié de ce livre ont été écrites dans la prison de Scheveningen, où ma sœur Betsie fut enfermée avec d’autres prisonniers, tandis que je demeurais confinée et solitaire. Il y a aussi des lettres qui nous furent envoyées par ma sœur Nollie, son mari Flip et leurs enfants ; d’autres rédigées par mon frère Willem, son épouse Tine et leur famille ; d’autres encore écrites par différentes relations et amis. Nous fûmes détenus à Scheveningen du 29 février 1944 au 5 juin 1944. Les détenus avaient la permission de recevoir du courrier dans les deux prisons de Scheveningen et de Vught, où nous 11


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fûmes envoyées par la suite. Ainsi, il arrivait que beaucoup de personnes partagent ce qu’elles vivaient dans des lettres, comme Betsie et moi-même en écrivions une à quantité de personnes. Les brèves descriptions incluses dans ce livre visent à ajouter mes perceptions durant ma vie de prisonnière. J’ai pu les inclure dans des lettres envoyées à la maison. Lorsque, le 6 juin, Betsie et moi fûmes soudainement emmenées à Vught, un camp de concentration allemand situé en Hollande, nous étions folles de joie d’être de nouveau réunies après une longue et éprouvante séparation. J’avais une quinzaine d’années et Betsie en avait sept de plus. Elle était atteinte d’une anémie pernicieuse chronique, et comme le régime alimentaire imposé à la prison avait aggravé son mal, elle était suivie occasionnellement par un médecin du camp. Cependant, un seul demanda à voir un médecin quand il était très malade, car les patients les plus sévèrement atteints étaient découragés par des cruautés telles que l’attente interminable de soins médicaux. Betsie et moi avions été extrêmement proches durant des années et nous avions appris à dépendre l’une de l’autre pour de nombreux détails insignifiants.

Les brèves descriptions incluses dans ce livre visent à ajouter mes perceptions durant ma vie de prisonnière. J’ai pu les inclure dans des lettres envoyées à la maison. Ce fut un grand réconfort et une bénédiction d’être ensemble à Vught et de ne plus être confinées dans nos cellules. 12


Introduction

Pour autant, la vie dans les baraquements, les heures interminables de travail sous la cruelle pression mentale et physique n’étaient guère faciles, et nos existences étaient constamment menacées par l’ennemi qui détenait tout pouvoir de vie et de mort sur nous, au moindre écart de notre part. C’était typique de l’esprit sadique que de proposer, pour l’apparence, des massages et des soins médicaux sophistiqués alors que les punitions, la faim continuelle et la négligence étaient notre lot quotidien. Betsie et moi avons écrit plusieurs lettres depuis Vught. En principe, nous étions autorisées à écrire une lettre toutes les deux semaines. Cette missive était bien sûr censurée par les autorités pénitentiaires, et si des individus ou des groupes recevaient une punition spéciale, nous ne pouvions ni envoyer ni recevoir le moindre courrier. Tenant compte de cette censure ainsi que de l’inquiétude de notre famille concernant notre bien-être, nous ne nous sentions pas libres de nous exprimer sur la dureté de l’existence carcérale dans nos lettres. Cependant, dans celles que nous envoyions depuis Scheveningen et Vught, nous avions élaboré un code simple visant à remplacer les termes dont nous savions qu’ils seraient censurés ou pour lesquels nous aurions été sanctionnées. J’explicite certains de ces codes entre crochets dans les lettres. La plupart des correspondances de cet ouvrage passaient en contrebande par le truchement d’un soldat allemand qui les dissimulait dans la blanchisserie que nous, prisonnières, nettoyions pour les Allemands. Ce jeune homme prit également les descriptions, incluses ici pour moi. Certaines d’entre elles avaient été rédigées sur du papier toilette dans ma cellule de Scheveningen et cachées sous mes vêtements durant tout le temps de mon incarcération à Vught. J’eus ainsi, grâce 13


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à ce sympathique soldat, l’opportunité de les envoyer à ma sœur. C’était une procédure dangereuse. Si une des lettres était interceptée, la pénalité aurait été une prolongation de l’emprisonnement. Mais nous prîmes le risque d’envoyer les lettres et les descriptions. Nollie a gardé chaque note, y compris des morceaux et extraits de journal intime que Betsie conservait, et elle me les donna après la guerre. Il y a tout juste un an (en 1974), après de nombreuses années, j’ai constaté en relisant ces lettres et les notes combien elles constituaient de précieux souvenirs. En septembre 1944, les forces alliées libérèrent une partie de la Hollande. Lorsqu’ils attaquèrent les Allemands en Hollande, un nombre incalculable de prisonniers hollandais furent envoyés à la hâte en Allemagne. Des milliers d’entre eux furent tués, et personne ne sait combien d’autres furent transportés dans des wagons vers les camps de concentration de l’Allemagne profonde. Le 4 septembre 1944, beaucoup de femmes, dont Betsie, furent envoyées à Ravensbrück, au nord de Berlin. Prisonnières là-bas, elles furent oubliées du monde extérieur ; c’est pourquoi nous n’avons pas de lettres de cette période. Je me trouve chanceuse cependant, car les lettres présentes ici ont toutes été préservées. Beaucoup d’entre elles qui nous avaient été envoyées à Betsie et à moi, ainsi que beaucoup d’autres écrites en prison n’ont jamais atteint leur destinataire. D’autres missives étaient tellement censurées qu’il n’en restait plus rien. Mais je sais que Dieu a permis que ces lettres-ci soient compilées dans ce livre dans le but de les présenter un jour aux autres pour la mémoire de son merveilleux amour pour nous, et pour nous souvenir du réconfort de sa présence là où nous nous trouvions. 14


1 Scheveningen 29 février – 5 juin 1944 Combien une prison prive les personnes.

Gros plan sur : une cellule pénitentiaire

U

ne cellule comprend quatre murs en pierre et une porte close. Il y a trois petits trous par lesquels nous parlons secrètement et échangeons diverses informations sur la vie pénitentiaire. Nous n’avons pas vraiment d’informations, mais nous avons tout de même la sensation de ne pas être totalement coupés les uns des autres. Dans la cellule que j’occupais précédemment, j’étais avec trois autres codétenus. Un jour, le garde entra avec un prisonnier – un véritable gentleman – cultivé et silencieux. Un récipient de ciment fut apporté et s’engagea une recherche des trous dans le mur. Ils furent trouvés et rebouchés avec un peu de béton. C’est au même moment que notre petit crayon fut aussi enlevé. La porte fut verrouillée, nous enfermant encore plus qu’auparavant. 15


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Combien la prison prive les détenus des conditions de vie les plus élémentaires ! Si Dieu m’en accorde l’opportunité par la suite, j’espère travailler dans le domaine de la réhabilitation. Dorénavant, j’oserai visiter les détenus dans leur cellule, ce que je n’aurais pas fait jusqu’ici.

Première lettre de Corrie adressée à sa famille 11 avril 1944

Voici la première lettre que reçut ma famille. L’entête de toutes nos missives à destination de la maison comportait cet avertissement : Toutes les trois semaines, les deux parties peuvent envoyer une lettre. Les cartes sont interdites et ne seront pas transférées. Les lettres dépourvues de timbre ne sont pas acceptées. (Écrivez le nom et l’adresse de l’expéditeur lisiblement). Seuls le dentifrice, la brosse à cheveux et le savon peuvent être expédiés EN LETTRE. Les visites sont interdites. La buanderie sera entretenue par les prisonniers. C. ten Boom, cellule n°384. Chère Nollie, chers amis, Merci de tout cœur pour le colis d’Aty. C’était parfait. Toutes ces couleurs ! Je me sers des fils du tapis de bain pour broder tout ce que je trouve. Je vais bien. J’ai eu une sévère pleurésie mais je m’en suis bien remise, bien que je tousse toujours. C’est un miracle que je me sois habituée à cette vie solitaire, mais je suis en communion avec Dieu. Je converse souvent avec le Sauveur. J’acquiers un meilleur aperçu du temps et de l’éternité, et je me prépare autant à la vie qu’à la mort. Partir à la rencontre de Christ est de loin bien meilleur. Ceci dit, la vie avec lui ici sur terre est aussi attrayante. Mais j’aspire tout de même à être plus active. 16


Scheveningen

Le plus difficile à supporter pour moi ont été mes inquiétudes au sujet de Betsie, et surtout de père. Mais c’est alors que le Seigneur m’a dit « Abrité dans mon amour incommensurable. » Depuis lors, je ne me suis plus inquiétée à leur sujet. Je me préoccupe pourtant des montres que les clients ont laissées dans la maison vide [c’est mon code pour parler des Juifs cachés dans notre pièce secrète], mais le Sauveur détourne constamment les soucis, la peur et le mal du pays de mon esprit, à tel point que le médecin m’a dit : « Vous êtes toujours joyeuse. » Je chante intérieurement pratiquement tout le jour ; nous avons tant de raisons d’être reconnaissants : une cellule aérée où l’air marin souffle, plus de pauvreté depuis l’arrivée du colis d’Aty et ses délicieuses denrées (trois sandwich de la Croix Rouge et du porridge), et cette communion continuelle avec le Sauveur. Je suis reconnaissante d’être seule, moi qui aime tant la compagnie ! J’entrevois mes péchés plus clairement, mon MOI en lettres majuscules et toute ma superficialité. Une fois, j’ai demandé à être libérée, mais le Seigneur m’a répondu : « Ma grâce te suffit. » Je le cherche sans relâche et tente de ne pas manifester trop d’impatience. Je ne passerai pas là une minute de plus que Dieu ne jugerait nécessaire. Priez pour moi, pour que je puisse attendre son temps.

J’acquiers une vision plus profonde du temps et de l’éternité, et je me prépare autant à la mort qu’à la vie.

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Pour Pâques, nous avons reçu un gros colis de la Croix Rouge qui contenait, entre autres, de l’anguille fumée. Si un autre colis se révélait nécessaire à l’avenir (si je suis toujours incarcérée), merci de remettre les mêmes articles, surtout le Sanovite et le Davitamon [compléments alimentaires]. Le gâteau marron était un peu rassi. Envoyez surtout une robe à manches courtes, des pyjamas, des serviettes de toilette en couleur, du fil blanc, une aiguille, un dé à coudre, un gilet et un corset, et, si possible, des pommes et du savon de ma valise noire [j’avais dû laisser ma trousse de secours, alors pleine et prête, à la maison, car elle se trouvait juste en face de l’entrée de la pièce secrète où les Juifs étaient cachés, et je n’ai alors pas osé lui prêter attention. Ce fut l’un des plus gros sacrifices que j’aie jamais eu à faire !]

Les dimensions de l’existence dans ce lieu sont très étranges. Le temps s’égrène péniblement.

Est-ce que Elske et Lenie font toujours leurs devoirs ensemble ? Est-ce que Toetie et Mary [les chats] sont toujours en vie ? Qui prend soin de ces animaux ? Avez-vous le droit de visiter père à l’hôpital [mon code pour prison] ? Comment vont Hennie et Ineke ? Écrivez-moi bientôt. Je vous écris avec un crayon n’ayant plus qu’une mine. J’ai dû me rendre à une audition les 8 et 28 mars. Je ne connais pas encore les résultats. Ils ont été très gentils avec moi et ils ne m’ont guère posé trop de questions. Je vous demande de m’écrire tout ce que vous savez sur père et 18


Scheveningen

Bep [ma sœur Betsie, également emprisonnée]. Les dimensions de l’existence dans ce lieu sont très étranges. Le temps s’égrène péniblement. Je suis surprise de ma capacité d’adaptation. Il y a bien sûr des choses auxquelles je ne m’habituerai jamais, cependant, d’une manière générale, je suis contente. Je vous demande de ne pas vous en faire pour moi. Ce que je traverse est parfois sombre, mais le Sauveur me donne sa lumière, qui est ô combien merveilleuse. Je vous dis au revoir, mes très chers amis. Saluez bien tous les amis. J’espère vous revoir bientôt, au temps de Dieu. Votre Corrie

Betsie écrivit à notre nièce le même jour 11 avril 1944 E. ten Boom, cellule 314 [« E » pour Élisabeth, le prénom complet de Betsie]. Chère Cocky, (Continue de prier pour moi avec ferveur) Ainsi donc, notre cher père a été promu dans la gloire. Comment ? Le Seigneur lui-même l’a auréolé de la couronne des martyrs. J’avais eu un pressentiment il y a des années, mais je l’avais chassé vigoureusement. Je pensais souvent qu’une personne remplie de Dieu comme lui, si proche du Sauveur, pour qui les choses éternelles étaient si réelles et qui avait une telle facilité à prier pour les autres, était un candidat idéal à la mort en martyr. Puis je pensais, il ne mourra pas dans son lit. Tout ceci ne me revint en mémoire qu’après son décès. Le Seigneur lui avait donné une vie heureuse comme personne d’autre n’en avait eue. 19


E

n 1944, en guise d’acte de résistance et d’engagement envers leur foi chrétienne, Corrie ten Boom et sa famille cachèrent des Juifs hollandais durant le régime nazi. Ils se firent rapidement arrêter par la Gestapo et furent envoyés à Scheveningen, puis dans le camp de concentration de Vught. Pendant son séjour en prison, elle communiqua avec ses proches bien-aimés par le truchement de lettres pleines de récits d’épreuves inimaginables, de ténacité et de foi inébranlable dans l’Éternel. Cette compilation de missives extrêmement émouvantes représente le seul lien entre Corrie, ses proches bien-aimés et le monde extérieur. C’est le témoignage de son amour et de son dévouement à Jésus, qui sont une source d’inspiration pour tous.

Ce que je traverse est parfois sombre, mais le Sauveur me donne sa lumière, et c’est alors merveilleux. » Corrie ten Boom, 1944 Corrie ten Boom vécut en Hollande avec sa famille pendant cinquante ans, avant que n’éclate la seconde Guerre Mondiale. Après sa libération miraculeuse d’un camp de concentration nazi, Corrie débuta un ministère international d’écriture et de conférences. Elle voyagea dans le monde entier pour partager l’évangile et conseiller tout autant les croyants que les non-croyants. Témoin à l’échelle mondiale de l’amour divin, Corrie est décédée en 1983, le jour de ses quatre-vingt-onze ans. ISBN : 978-2-7222-0246-7

9.90 € TTC www.clcfrance.com

Réf. : CLCL020

Témoignage


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