(Non) qualifié Comment Dieu utilise des personnes ordinaires pour accomplir de grandes choses by Librairie chrétienne CLC

Comprendre votre identité à la lumière de qui est Dieu est la première proposition de l’auteur tout au long de ce livre. La deuxième est de vous réconcilier avec le bon, le mauvais et l’innommable dans votre vie et vous apprendre à laisser Dieu vous utiliser avec cela. Le défi majeur de cet ouvrage est de vous amener à combler le fossé entre vos rêves pour l’avenir et les circonstances actuelles et vous y faire rencontrer Dieu. Après tout, Dieu ne peut bénir la personne que vous faites semblant d’être. En revanche, il désire ardemment bénir celle que vous êtes réellement : cette personne ordinaire et imparfaite. Dieu n’utilise-t-il pas les choses folles du monde pour confondre les grandes ?

————————————— « Dieu n’appelle pas les qualifiés. Il qualifie les appelés. Quel défi lancé par cet ouvrage à vous engager dans une vie riche et délibérée de dépendance à Dieu. C’est certain, votre vie ne sera plus jamais la même. » Mark Batterson, pasteur de l’église National Community

————————————— Steven Furtick est un prédicateur hors pair et l’auteur à succès de nombreux ouvrages. Il est également fondateur et pasteur de l’église Elevation à Charlotte, en Caroline du Nord, qui, depuis son implantation en 2006, compte à présent vingt-mille membres répartis sur plusieurs sites. Il participe à des conférences majeures partout aux États-Unis et dans le monde.

STEVEN FURTICK

Nous sommes nombreux à nous sentir découragés, au fond du fossé qui sépare nos faiblesses de nos rêves, entre la personne que nous sommes et celle que nous sommes censés être selon Dieu. Nous avons le sentiment d’être inaptes pour accomplir l’œuvre de Dieu et incapables de vivre les possibilités que nous envisageons. Or, Dieu a sa façon toute unique d’utiliser nos faiblesses pour le bien. En réalité, Dieu aime les personnes humbles et (non)qualifiées.

(NON)QUALIFIÉ

NE LAISSEZ PLUS VOS CONTRADICTIONS SE DRESSER ENTRE VOTRE APPEL ET VOUS.

S T E VE N F U RT I C K

(NON)QUALIFIÉ COMMENT DIEU UTILISE DES PERSONNES ORDINAIRES POUR ACCOMPLIR DE GRANDES CHOSES

™xHSMIOHy003062z ISBN 978-2-84700-306-2 Prix : 16,95 €

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(NON)QUALIFIÉ

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© Copyright 2016 par Steven Furtick Published in English by Multnomah Books, 12265 Oracle Boulevard, Suite 200 Colorado Springs, Colorado 80921 (USA) under the title : (Un)Qualified Traduit de l’anglais par Sarah Musset. ISBN : 978-2-84700-306-2 Copyright © de l’édition française en 2018 par les Éditions VIDA, Mas des Rosiers – 130, rue du Moulin Vedel – 30900 Nîmes (France). www.vida-editions.com Visuel de couverture : Portion de vitrail de la chapelle Dora Maclellan Brown Memorial par Henry Willet de Willet Hauser Architectural Glass Inc. Tous droits réservés. Sauf indication contraire, les textes bibliques sont tirés de la version Louis Segond révisée, dite « à la Colombe ». Pour les autres versions, voici les abréviations utilisées : Nouvelle Bible Segond : NBS ; Bible Parole de vie : BPV ; Bible en français courant : BFC ; Traduction œcuménique de la Bible 2010 : TOB 2010 ; Bible du Semeur : BDS. Tous droits réservés. Aucune partie de cette publication ne peut être reproduite, mise en mémoire dans un système de recherche documentaire ni transmise sous quelque forme ou par quelque procédé que ce soit (électronique, mécanique, par photocopie, sous forme enregistrée ou autre) sans autorisation préalable de l’éditeur, à l’exception de courtes citations dans des publications périodiques. Imprimé par Corlet Numérique 14110 Condé sur Noireau (France) Dépôt légal 1er trimestre 2018 - N° d’impression : 144583

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Commentaires « Avec (Non) Qualifié, l’insécurité et le doute de soi que vous éprouvez laisseront place à une confiance renouvelée dans le Dieu qui vous a appelé et équipé en vue d’accomplir sa volonté et son dessein. » Joyce Meyer ENSEIGNANTE BIBLIQUE ET AUTEURE À SUCCÈS

« Dieu n’appelle pas les qualifiés. Il qualifie les appelés. Quel indéniable défi posé par cet ouvrage pour vous lancer dans une vie riche de dépendance à Dieu et d’esprit de décision caractérisés par la prière. C’est certain, votre vie ne sera plus jamais la même. » Mark Batterson PASTEUR DE L’ÉGLISE NATIONAL COMMUNITY, WASHINGTON, DC, ET AUTEUR DU BEST-SELLER THE CIRCLE MAKER.

« Non seulement le pasteur Steven Furtick prête voix à la souffrance que nous réprimons le plus profondément possible en nous lorsqu’on nous fait bien sentir que nous ne sommes pas assez bien, mais encore il nous redirige vers le seul qui puisse véritablement mesurer notre potentiel. (Non) Qualifié vous montrera, stratégiquement et bibliquement, que, même si nous passons inaperçus aux yeux du monde, Dieu nous choisit avec soin pour jouer un rôle dans son plan grandiose. C’est un message qu’on a vraiment besoin d’entendre aujourd’hui ! » Lysa TerKeurst PRÉSIDENTE DU MINISTÈRE PROVERBS 31 ET AUTEURE À SUCCÈS

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« Il nous arrive trop souvent d’embrasser cette fausse croyance selon laquelle nos réussites dépendent uniquement de nos qualifications. Que nous, et nous seuls, sommes les architectes de nos accomplissements et les concepteurs de notre futur. Je suis dans le ministère depuis suffisamment longtemps pour comprendre que Dieu se régale à utiliser les candidats les plus improbables qui soient pour accomplir ses projets et que nos capacités viennent toujours après son appel. Dans (Non) Qualifié, le pasteur Steven Furtick nous montre comment nous joindre à l’appel de Dieu pour notre vie et y participer, qui que nous soyons, où que nous soyons ou quoi que nous croyions qui nous fait défaut. » Évêque T. D. Jakes FONDATEUR ET PASTEUR SENIOR DE THE POTTER’S HOUSE, DALLAS ET AUTEUR À SUCCÈS

« Presque tous ceux que je connais luttent contre des sentiments d’insécurité, d’indignité et de doute d’eux-mêmes. Je sais que c’est mon cas. C’est pourquoi le profond ouvrage du pasteur Steven Furtick, (Non) Qualifié, s’inscrit dans les incontournables. Cet ouvrage bourré de puissance édifiera votre foi, éveillera vos rêves et vous aidera à vous voir tel que Dieu vous voit. S’il vous est déjà arrivé de lutter contre le sentiment de ne pas être qualifié, préparé ou sûr de vous, alors lisez ce livre au pouvoir transformateur et laissez-vous inspirer, car notre Dieu utilise des personnes brisées pour accomplir de grandes choses. » Craig Groeschel PASTEUR SENIOR DE LIFE.CHURCH ET AUTEUR DE #STRUGGLES: FOLLOWING JESUS IN A SELFIE-CENTERED WORLD [#LUTTES : SUIVRE JÉSUS DANS UN MONDE CENTRÉ SUR LES SELFIES]

« Mon ami Steven Furtick est l’une des personnes les plus authentiques et passionnées que j’ai été amené à rencontrer. Son amour pour Dieu et pour les personnes est une vraie source d’inspiration. Cet ouvrage (Non) Qualifié est un incontournable

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pour tout disciple de Jésus. Dans ce livre, il révèle comment notre tendance à nous focaliser sur nos échecs et à nous spécialiser dans nos erreurs finit par court-circuiter notre appel. Mais au-delà de cela, il nous montre la direction vers une relation personnelle avec Jésus, celui qui nous appelle, nous équipe et nous transporte dans notre destinée. » Judah Smith

PASTEUR DE THE CITY CHURCH, SEATTLE ET AUTEUR DU BEST-SELLER JESUS IS _____ [JÉSUS EST _____]

« Nous, les humains, nous efforçons de nous dépasser, d’être plus forts et meilleurs que nous ne le sommes vraiment. Chose qui n’est pas mauvaise en soi… C’est juste que cela ne fonctionne pas. Et comme Steven le montre, cela nous éloigne toujours davantage de celui que nous sommes véritablement et de qui nous voulons devenir. Cet ouvrage vous aidera à vous sentir mieux dans votre peau et à abandonner les efforts surhumains. Vous serez alors capables de voir la vérité concernant la manière dont la puissance de Dieu se manifeste lorsque nous sommes en mesure d’être vrais. » Dr Henry Cloud

PSYCHOLOGUE CLINICIEN, EXPERT RECONNU EN LEADERSHIP ET AUTEUR À SUCCÈS

« Dans un monde distrait par les qualifications extérieures et amoureux d’elles, l’ouvrage du pasteur Steven Furtick est un rappel rafraîchissant que Dieu regarde au cœur. Lorsque nous lui répondons avec foi et humilité, sa puissance va jusqu’à transformer nos faiblesses en forces. Je me réjouis de ce que Dieu fera dans votre vie à mesure que vous lirez et vivrez les principes de ce livre ! Il changera votre façon de vous voir, de parler de vous et de prier pour vous. » Christine Caine ÉVANGÉLISTE, AUTEURE ET FONDATRICE DE THE A21 CAMPAIGN

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« Dans (Non) Qualifié, mon ami Steven Furtick nous rappelle que le système de qualification de Dieu n’opère pas de la même manière que le nôtre. Si vous êtes comme moi, c’est un rappel qui tombe à point et qui est un énorme soulagement ! Au fil de ces pages inspirantes, Steven nous adresse, avec humilité et honnêteté, une vérité audacieuse et pratique. Il nous encourage à nous défaire des étiquettes que nous nous sommes collées, puis à vivre dans la révélation d’un Dieu qui peut même transformer nos faiblesses en forces. Ce brillant ouvrage a vraiment fait écho en moi et je suis persuadé qu’il fera de même en vous. » Matt Redman CONDUCTEUR DE LOUANGE ET COMPOSITEUR RÉCOMPENSÉ AUX GRAMMYS

« Regarder le ministère du pasteur Steven Furtick, c’est regarder quelqu’un vivant dans la zone de grâce. C’est un communicateur remarquable, un planteur d’églises passionné et un homme épris de la vérité. Je ne doute pas une seule seconde que sa dernière offrande, (Non) Qualifié, fera écho chez toutes les personnes qui ont déjà ressenti ce tiraillement entre leur appel et l’inadéquation de leur propre humanité. Cet ouvrage vous encouragera et vous fortifiera tout au long de votre cheminement. » Brian Houston FONDATEUR ET PASTEUR SENIOR DE L’ÉGLISE HILLSONG ET AUTEUR DE VIS, AIME ET DEVIENS (ÉDITIONS PREMIÈRE PARTIE)

« Au sein d’une culture obsédée par la perception et la perfection, (Non) Qualifié nous rafraîchit la mémoire au sujet d’un Dieu qui utilise même nos faiblesses à notre avantage. Le dernier ouvrage de Steven Furtick est honnête, concret et vraiment très encourageant. Je vous le recommande vivement. Il vous aidera à vous voir avec plus de foi et de courage que jamais auparavant. » Andy Stanley

PASTEUR SENIOR MINISTÈRE NORTH POINT, ATLANTA

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Je dédie ce livre à Max. C’est toi le meilleur des hommes.

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Dans toute chose il y a une faille. C’est ainsi qu’entre la lumière. – Leonard Cohen

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CHAPITRE 1

Non qualifié « Que vous vient-il à l’esprit lorsque vous entendez le nom de Steven Furtick ? » demanda le journaliste au théologien réputé. (Hé ! Mais c’est de moi qu’ils parlent !) Je revins précipitamment dans la pièce où la vidéo était diffusée, secrètement enthousiaste à l’idée d’être au centre de l’attention. J’avais lu le livre de cet homme pendant mes études de théologie, aussi n’étais-je pas peu flatté de savoir qu’il connaissait mon nom. Nous ne nous étions même pas rencontrés. J’étais tombé sur cette interview de la même manière dont on découvre la plupart des vidéos sur YouTube – en explorant l’abysse sans fond des « Vidéos recommandées pour vous ». Après avoir cliqué dessus, j’étais parti me préparer pour l’église. Je pouvais entendre l’interview de loin, mais sans vraiment y prêter l’oreille. Jusqu’à ce que, de nulle part, parvienne à mes oreilles un son doux et mélodieux : mon propre nom. Être reconnu, ça fait toujours plaisir. Sauf quand on ne l’est pas. « Que vous vient-il à l’esprit lorsque vous entendez le nom de Steven Furtick ? » Le théologien soupira en laissant tomber sa tête, montrant par là que la seule pensée de mon nom était assommante. En tout 13

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cas, cela a bien fait glousser l’audience. De toute évidence, elle savait qu’il n’était pas un fan. Pause longue et inconfortable. Grimace d’agonie. Regard glacial. Puis le verdict est tombé. « Non qualifié. » Les quatre syllabes sont sorties avec un dégoût qui soulignait la gravité et la finalité de sa sentence. Il ne manquait plus que le son du marteau qui tombe. Zéro élaboration. Zéro explication. Zéro qualificatif. L’intégralité de ma vie et de mon ministère résumée en deux mots. Puis l’interview reprit abruptement son cours. Non qualifié ? Ce mot mit en branle les engrenages de mon cerveau. C’était étrange car, quelque part en moi, je voulais me défendre (contre YouTube ?), mais ailleurs je me disais : « Mon ami, tu ne sais pas tout. » Oui, je l’admets, je lutte… contre mon tempérament, contre ma concentration, contre mes motivations, contre mes habitudes alimentaires, contre ma vie de prière, contre mon état d’esprit. Et cette liste ne fait qu’effleurer la surface. Je connais mes faiblesses et mes défauts mieux que quiconque. Je n’ai pas besoin d’écouter une interview sur Internet pour me sentir disqualifié. Il ne se passe pas un seul jour sans que je ne sois saisi par la sensation de ne pas avoir à faire ce que je fais. Que je suis plus que dépassé. Que je ne mérite aucune de mes bénédictions ou de mes opportunités. Suis-je inapte ? Cet ouvrage est la réponse à cette question. Je ne l’ai pas écrit en réaction à cette interview inattendue sur YouTube. Cette question, je me la suis posée toute ma vie. Et peut-être que vous aussi. Lorsque j’ai commencé le cheminement qui se cache derrière ce livre, je voulais comprendre enfin comment répondre 14

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à cette question en moi. Je voulais savoir si ce théologien avait raison. Si les murmures du doute – qui viennent régulièrement résonner dans ma tête – sont des démons internes qu’il faut ignorer, ou des signaux d’alerte auxquels il faut prêter attention. Mais également si je dois porter mes responsabilités avec assurance dans mon appel – ou paniquer et me cacher avant de tout gâcher. Je parie que vous vous êtes déjà senti inapte à un moment donné. Peut-être n’avez-vous pas eu le privilège douteux d’en être informé via YouTube, mais vous saviez néanmoins que c’était vrai. Je crois que nous luttons tous secrètement contre des sentiments d’inadéquation, d’insuffisance et d’incompétence. Nous nous demandons si nous faisons vraiment le poids. Nous craignons de ne pas être « à la hauteur » – quoi que cela veuille dire dans notre situation personnelle. Peut-être est-ce dans votre caractère. Il y a un défaut, une faille, une déficience que vous vous efforcez de dissimuler. Il pourrait s’agir de l’envie. Ce pourrait être la colère. Une addiction. Même si cela appartient au passé, il se peut que vous viviez dans la peur secrète qu’un jour cela revienne avec fracas détruire tout ce que vous construisez. Peut-être est-ce dans votre rôle de parent. Au travail, vous parvenez à tout contrôler. Vous pouvez acheter et faire des affaires avec les meilleurs. En revanche, votre vie à la maison est une tout autre histoire. Vous ignorez comment élever votre adolescent et vous vous sentez dangereusement non préparé. Ou peut-être êtes-vous conscient que quelque chose de profond dans votre âme est en train de vous lancer dans le ministère. Pas forcément à plein temps mais assurément dans quelque chose d’important. Vous êtes censé être un leader, un preneur de décision, un preneur de risque. Or, vos prouesses passées sont loin d’être sans tâche. Qui plus est, la pensée de vous exposer vous pétrifie. Et si vous échouiez ? Et si vos échecs faisaient échouer d’autres personnes sur la route ? 15

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Beaucoup passent leur vie entière à lutter contre ces contradictions. Des voix dans leur tête leur disent constamment qu’ils ne sont pas qualifiés, qu’ils ne le seront jamais, que leur manque de qualification est total et monumental. J’ai écrit un ouvrage qui s’intitule Crash the Chatterbox [Faites taire le moulin à paroles] qui explique comment faire le tri dans nos pensées négatives. L’ouvrage qui est entre vos mains ne traite pas seulement de changer ce qui persifle dans nos pensées ou ce qui sort de notre bouche. Il traite de la compréhension de celui que nous sommes maintenant afin d’être la personne que nous sommes capables de devenir. Il dit comment se débarrasser impitoyablement des couches de préjudices et des présuppositions dont nous nous sommes parés. Il explique comment laisser Dieu subvenir à nos besoins. J’ai une bonne nouvelle. Si vous vous penchez sur les grands hommes et les grandes femmes des Écritures, vous trouverez un dénominateur commun : ils étaient tous, sans exception, inaptes. Dieu a pour habitude de choisir des personnes qui sont passées inaperçues.

Passe ou casse Avez-vous déjà pensé à qui, ou ce qui, est véritablement habilité à vous qualifier ? Qui détient le droit absolu de déterminer si vous êtes un succès ou un échec ? Ce n’est pas aussi simple que cela paraît. Par exemple, pensez au premier système de qualification que la plupart d’entre nous ont connu dans leur vie : les notes. L’État investit d’énormes quantités d’argent et de ressources humaines pour développer des programmes et des critères d’évaluation. Il tente de résumer les progrès académiques des élèves et étudiants à l’aide d’un système universel de notes numériques. Peut-être avez-vous quitté l’école depuis longtemps. Vous rappelez-vous néanmoins de cette époque où votre univers 16

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gravitait autour des notes ? Si ce n’était pas le cas, vos parents, eux, estimaient que cela aurait dû l’être, si bien que vous redoutiez le jour où votre bulletin trimestriel atterrissait dans la boîte aux lettres. Il s’agissait en fait d’un aperçu du Jour du Jugement sans chérubins ni grand trône blanc. Comment vous sentiez-vous lorsque vous aviez une bonne note ? Sûrement soulagé. Vos parents étaient contents. La vie vous souriait de nouveau. Mais réfléchissez-y un instant. Est-ce que cette note signifiait que vous aviez appris le contenu ? Ou simplement que vous étiez doués pour les contrôles – ou pour tricher ? Plus important encore, est-ce que votre note signifiait que vous étiez en mesure de réinvestir ce que vous aviez appris ? Et dans le cas où vous aviez obtenu une mauvaise note ? Cela signifiait-il que vous seriez nul dans la vie ? Est-ce que le fait de positionner la Révolution française avant Christophe Colomb, d’oublier ce qu’est l’équation du second degré, ou de penser que le tableau périodique des éléments a quelque chose à voir avec la ponctuation, vous a-t-il condamné à une existence inférieure ? La plupart d’entre nous sont ici depuis suffisamment longtemps pour savoir que la petite lettre ou le petit nombre a, certes, son importance, mais n’est en aucun cas le mot de la fin. Même de loin. L’Histoire est remplie de déserteurs académiques qui ont réussi : d’Abraham Lincoln à Bill Gates en passant par Walt Disney. Toute cette habitude de juger et d’évaluer et de se qualifier les uns les autres ne cesse pas le dernier jour de l’école. Elle est au contraire profondément ancrée dans notre culture et notre conscience. Regardez seulement nos clichés. Réussir le test. Rattraper son score. Rater sa cible. 17

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Faire le poids. Atteindre la note. Mériter ses galons. Rendre ce que l’on doit. Nous sommes continuellement en train d’analyser et de résumer les autres. Nous comparons les gens à nos standards – dits ou non-dits – pour voir s’ils sont à la hauteur. Puis nous les acceptons ou les rejetons ; les louons ou les critiquons ; les révérons ou les ridiculisons. Secrètement, nous faisons tous passer des examens à l’université de nos opinions. Ainsi, de même que les résultats scolaires, nos évaluations ne recouvrent en général pas tout. Ce sont des tentatives artificielles et limitées nous servant à quantifier quelque chose que l’on ne peut pas vraiment réduire à un nombre, une lettre ou un mot. Toutefois, nous persévérons dans cette voie parce que nous sommes humains. C’est ce que nous faisons. En bref, nous avons tendance à qualifier les gens sur la base de leur caractère et de leurs compétences. Le caractère se rapporte à qui nous sommes. Pas seulement à nos nom ou nationalité, mais à notre personnalité, à notre code moral, à nos valeurs, à nos caractéristiques émotionnelles, à nos goûts propres, à nos manières – et la liste ne s’arrête pas là. Les compétences se rapportent à ce que nous faisons. C’est la somme complexe de notre éducation, de nos réussites, de nos talents, de nos activités et de notre potentiel. C’est ce qui évalue notre capacité à faire ce que nous faisons et la quantité de tâches que nous accomplissons. Nos compétences sont généralement plus voyantes que notre caractère. Ce que nous accomplissons fait les gros titres. Cela remplit les pages de nos curriculum vitae. C’est si étroi tement lié à notre identité que nous finissons souvent par penser qu’elles sont en fait notre identité. 18

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Tôt ou tard, malheureusement, notre caractère a le dernier mot. On peut nous recruter et nous utiliser pour ce que nous faisons, mais on nous accepte et on nous aime en fonction de qui nous sommes. Et bien sûr, à la fin, celui que nous sommes détermine ce que nous faisons. Vous pouvez faire semblant, mais, un jour, le vrai vient à la lumière. Lorsque nous rencontrons une nouvelle personne, nous prenons une mesure générale d’elle. C’est un réflexe plus ou moins conscient de notre part, qui n’est pas forcément malveillant. Nous procédons au rassemblement automatique d’indices sur le caractère et les compétences de l’autre personne. Et nous nous mettons à la ranger dans une catégorie par rapport à nous. Serons-nous amis ? Ai-je envie de mieux connaître cet individu, ou devrions-nous rester de simples connaissances ? Ferat-il avancer ma carrière ? A-t-il besoin de mon aide ? Constituet-il une menace pour moi ? A-t-il quelque chose à m’apporter, ou ai-je quelque chose à lui apporter ? Il serait aisé de nous lamenter sur l’égoïsme de ce genre de pensées et d’argumenter que nos exigences envers les autres sont tellement subjectives et hypocrites qu’il faudrait en rire. Mais je ne crois pas que cela rendrait justice à l’humanité. Bien évidemment qu’il y a des éléments subjectifs et égocentriques dans nos relations avec autrui ! Cela fait partie de la vie dans un monde brisé et déchu. C’est un instinct de préservation de soi. Il n’est en rien réaliste d’attendre que les gens s’acceptent mutuellement en se basant sur les apparences. Il n’est pas sain non plus d’être naïf et de croire que tout le monde est notre meilleurami ou que notre intérêt lui tient à cœur. C’est pourquoi Jésus nous a dit d’être rusés comme des serpents et doux comme des colombes. Mais voici un propos qui vaut la peine d’être entendu. Nous avons tendance à être exceptionnellement inaptes à juger 19

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les autres. L’aviez-vous remarqué ? Et franchement, nous ne sommes pas si aptes que cela à nous juger nous-mêmes. Ce manque de précision – plus que notre tendance à évaluer les autres en premier lieu – est bel et bien le problème. Je crois que c’est cela qui m’a paru outrageant dans les commentaires de mon critique sur YouTube. Où ce type avait-il obtenu ses informations ? Ses références ? Son autorité ? Je n’essaie pas de juger son esprit de jugement. Ce serait ironique. Je dois en revanche prendre une décision quant à ma réaction. Et je ne parle pas de ma réaction publique. Je parle de quelque chose de bien plus important que cela : ma réaction intérieure. Comment est-ce que je me perçois ? Comment est-ce que je réagis aux critiques et aux évaluations d’un monde obsédé par les qualifications ? Comment puis-je réduire au silence mes doutes, mes insécurités et mes peurs de l’échec ? La réponse n’est pas celle que vous attendez… Ou, devrais-je dire, ce n’était pas celle que j’attendais au début de ce cheminement.

Le piège des qualifications Auparavant, je pensais que la réponse à mes échecs était de les réparer, que la solution à mes faiblesses était de les remplacer par des forces. Je pensais que le secret de la réussite était d’avoir l’air parfait, sans défaut et aussi surhumain que possible. J’en concluais que mon caractère et mes compétences me qualifiaient ou me disqualifiaient. Or, le système de qualification de Dieu est très différent du nôtre. Sa façon d’aborder nos faiblesses l’est également. Plutôt que de nous stresser et nous focaliser sur notre manque, nous devons trouver un qualifiant différent. Aux chapitres suivants, nous explorerons ce que signifie être qualifié à la manière de Dieu. Je crois que cela révolutionnera 20

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votre façon de vous voir et de voir les autres. C’est ce qui s’est produit pour moi. En comprenant comment Dieu vous voit, vous découvrirez la liberté et l’assurance qu’il désire pour votre vie. À propos, les qualifications humaines ne vous feront jamais obtenir ces choses-là. C’est une voie sans issue. Vous ne pourriez jamais être suffisamment parfait ou immunisé contre l’échec pour être en paix avec vous-même sur ce seul critère. La paix et l’assurance proviennent d’une seule chose : l’acceptation. Dans une culture centrée sur le développement personnel, cela peut paraître illogique. Mais c’est une vérité. Premièrement, Dieu vous accepte inconditionnellement. Il connaît votre véritable identité – le vrai vous – et il vous aime tel quel. Deuxièmement, vous vous acceptez vous-même, y compris vos faiblesses. Ce qui signifie faire face à ce que vous préférez ignorer en vous. Et signifie savoir qui vous êtes (et n’êtes pas) en Jésus et par lui. Troisièmement, vous acceptez que Dieu vous fasse passer par un processus pour changer. L’œuvre de Dieu dans votre vie n’est pas destinée à supprimer ou éradiquer le vrai vous, mais plutôt à faire ressortir la meilleure version qui soit de votre personne. Ces trois concepts – identité, faiblesse et changement – reviendront à maintes reprises dans cet ouvrage car ils sont directement liés à la question de la qualification. Les trois entretiennent une relation cyclique. Je ne connais le « vrai moi » – mon identité – que trop bien. Je suis conscient de mes nombreuses faiblesses. Cela me donne un sentiment d’inaptitude, j’essaie donc de changer mes faiblesses. Mais la réalité rattrape vite la fiction. Je ne peux pas complètement me réparer. Alors, mon identité souffre davantage et moi, je me sens encore moins qualifié qu’au départ. 21

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Tant que je réagirai à mon manque de qualifications en essayant davantage de me qualifier moi-même, je resterai coincé dans ce cercle vicieux. Cela vous est-il déjà arrivé ? Vos échecs parlent-ils si forts qu’ils couvrent la voix des opportunités ? Arrive-t-il que le doute de vous-même fasse saboter votre réussite avant même d’avoir franchi le seuil de votre maison ? Le fossé entre celui que vous êtes et ce que vous voulez accomplir peut paraître tellement infranchissable que la question se met à planer au-dessus de votre tête : suis-je qualifié pour cela ? Permettez-moi à présent d’être direct : cette question n’est pas le problème. À vrai dire, vous faites bien de vous demander si vous êtes qualifié ou non. Surtout si vous essayez de piloter un avion ou d’entreprendre une opération à cœur ouvert. Dans ces cas-là, je vous encourage fortement à évaluer votre formation, vos connaissances, votre expérience et vos capacités. Nous vous en serons tous reconnaissants. Il va sans dire qu’il y a des normes éthiques et morales à maintenir, non seulement dans le cadre du ministère, mais dans n’importe quel domaine. Toutefois, lorsqu’il s’agit de questions plus subjectives, n’oubliez pas que votre évaluation n’est pas infaillible. De plus, il se pourrait que vous surestimiez vos faiblesses et sous-estimiez vos dons. Peut-être le fait que vous ne faites pas actuellement le poids face à vos propres attentes ou celles des autres n’est pas une fin en soi. Peut-être que Dieu veut accomplir quelque chose qui dépasse vos capacités et il est bien moins intimidé par vos échecs et vos limites que vous ne l’êtes. Plus j’étudie ces sujets dans la Bible, plus je suis convaincu qu’il nous faut une compréhension plus ample de nous-mêmes et de Dieu ; et, en outre, accorder moins de poids à l’opinion que nous avons de nos faiblesses et de nos problèmes. Le sentiment d’être non qualifié produit toutes sortes de comportements bizarres. Nous faisons comme si nous avions tout 22

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sous contrôle, alors qu’en réalité, tout est en train de s’écrouler. Ou nous croyons que tout s’écroule alors que l’accomplissement est sur le point d’arriver. Nous vivons sous l’ombre constante de la comparaison. Nous manipulons et nous conspirons car nous pensons que la tromperie est notre seul moyen d’obtenir ce que nous voulons. Insécurité, comparaison, manipulation, faux-semblant… viennent tous d’une mauvaise compréhension de ce que signifie être approuvé et qualifié de Dieu. Or, la solution que Dieu propose à nos faiblesses n’est pas forcément d’y remédier. Il a une bien meilleure idée en tête, comme nous le verrons au fil de ces pages.

Un patriarche paradoxal L’un des héros bibliques les plus spectaculairement non qualifiés qui me vient à l’esprit est Jacob. Quelque temps auparavant, j’étudiais la vie de cet homme pour une série de sermons, lorsqu’une pensée surgit de nulle part : « Dieu ne peut bénir la personne que tu fais semblant d’être. » Juste avant que cette pensée ne me vienne, je m’étais demandé pourquoi, ô pourquoi, j’avais choisi de passer cinq semaines à prêcher sur ce patriarche paradoxal. Il s’avérait être l’antihéros biblique le plus compliqué que j’avais jamais étudié. La plupart des histoires dans lesquelles figure Jacob ressemblent à des épisodes des Sopranos : on ne sait pour qui prendre parti tant aucun des personnages n’est parfait. Comme dans le passage où l’oncle de Jacob le trompe, la nuit de son mariage, en le faisant boire et coucher sans le savoir avec une autre femme. Jacob était un menteur, un escroc, un tricheur, un arnaqueur. Il a passé la majeure partie de sa vie hanté par de mauvaises décisions, exilé au milieu du chaos des conséquences qu’il s’était infligées. S’il y a bien quelqu’un qui méritait le titre de « non qualifié », c’était lui. Il n’est pas à proprement parler 23

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le personnage qu’un sermon clair et net met en valeur et dont l’exemple est enseigné à l’école du dimanche. Et pourtant Dieu l’a appelé. L’a choisi. L’a même béni. Si bien que Jacob a fini par jouer un rôle clé dans le plan rédempteur de Dieu pour le monde. Il apparaît à la fois comme l’une des personnes les plus importantes des Écritures et l’une des plus perturbées. Ce jeudi après-midi, ma bible ouverte et mes notes étalées devant moi, j’ai été illuminé par la révélation que, de bien des manières, je suis comme Jacob. Pas aussi important que lui dans le cours de l’histoire humaine, bien sûr. Mais, à tous égards, inapte d’un point de vue humain. Et en tout point précieux et aimé aux yeux de Dieu. Tout comme Jacob, je me surprends souvent à faire semblant d’être celui que je ne suis pas car celui que je suis m’embarrasse. Je crois que mes faiblesses constituent le problème et que faire semblant jusqu’à ce que je réussisse ne peut être que la solution. Or, Dieu ne peut bénir celui que je ne suis pas. Il désire me bénir. Bénir le vrai moi, avec tous ses hauts et ses bas, ses côtés positifs et ses côtés négatifs. Plus j’analysais l’histoire de Jacob, plus je voyais Dieu comme étant le Qualifiant. Jacob est la figure emblématique de la confusion et des complications que génèrent les faiblesses. Mais c’est aussi l’exemple spectaculaire de quelqu’un qui était, du moins à la fin de sa vie, en mesure d’embrasser ses insuffisances, de voir bien au-delà et de se confier en Dieu. Et lorsqu’il fit cela, Dieu prit les commandes. Il passa outre les limitations de Jacob et éclipsa son manque de qualifications. Jacob était intensément, douloureusement et spectaculairement humain. C’est peut-être pour cette raison que sa vie me parle avec tant de clarté. Je peux m’identifier à ses échecs plus facilement qu’à ses exploits et je parie qu’il en est de même pour vous. 24

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Ce que j’ai appris en étudiant Jacob a changé du tout au tout ma façon de penser. Dans les derniers chapitres de ce livre, je parlerai de la vie de Jacob plus en détails. Son histoire nous fournit une étude de cas fascinante sur la puissance de Dieu à l’œuvre dans nos faiblesses. À la fin, Dieu a racheté, redéfini et réaligné Jacob, non en dépit de ses faiblesses, mais à travers elles. Et c’est ce qu’il fera pour vous et moi.

Le jour où le théologien m’a informé que je n’étais absolument pas qualifié, Dieu m’a remis en tête un verset qui parle de nos qualifications : Nous ne pensons pas que nous sommes capables de faire quelque chose tout seuls, mais c’est Dieu qui nous a rendus capables de faire ce que nous faisons. C’est lui qui nous a rendus capables d’être les serviteurs d’une alliance nouvelle. 2 Corinthiens 3:5-6, PDV Je me suis soudainement senti libéré. Oui, le terme « non qualifié » me va très bien. Cela sonne plutôt bien. Et cela me permet d’être en bonne compagnie, en commençant par Jacob. Alors foncez, mettez-le sur votre carte de visite. Et pourquoi pas dans votre bio Twitter aussi. Dieu m’a appelé. Dieu m’a équipé. Dieu m’a habilité. Il m’a ouvert les portes. Donc mes qualifications, ou leur absence, étaient relativement non pertinentes. Oui, j’avais quelque fondement au cas où j’aurais voulu défendre mon pedigree ministériel. Mais à quoi bon ? C’est vrai : Dieu a béni mes efforts bien au-delà de ce que j’aurais pu mériter. Et cela est formidable ! Vraiment, pourquoi est-ce que je 25

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voudrais limiter mon influence et mon succès à ce pour quoi je suis qualifié ? « Non qualifié » n’était en fait pas une critique. C’était un compliment. Un compliment accidentel et indirect, je vous l’accorde, mais non moins un compliment. C’était un rappel public que Dieu a fait en moi, et bien au-delà de ce que je mérite. J’espère que mon propos ne paraît pas orgueilleux, car il ne l’est pas. Je pense qu’en réalité il est à l’opposé de l’orgueil. L’humilité, la vraie, ne consiste pas à se rabaisser. Mais à reconnaître que vous devez tout à Dieu. Il s’agit d’entrer dans votre destinée en vous fondant sur qui est Dieu et sur ce qu’il accomplira à travers vous, et non pas sur celui que vous êtes et ce que vous pouvez accomplir. Je suis sûr que ce théologien aime Dieu et l’Église. Lorsque nous nous retrouverons tous deux au Ciel, je l’inviterai peut-être chez moi pour manger un bol de cacahuètes et peut-être qu’avec le recul nous rirons de tout cela. Ce qui importe le plus maintenant n’est pas tant ce qui vient à l’esprit d’une personne lorsqu’elle entend mon nom, mais ce qui vient à l’esprit de Dieu et au mien. J’ai fini par regarder cette partie de l’interview cinq fois de plus. J’étais mort de rire au dernier visionnage. J’ai envoyé le lien par texto à quelques amis. J’ai imaginé brièvement combien ce serait amusant d’en faire un même sur Instagram. Puis j’ai terminé de me préparer pour aller à l’église. Avant le service, j’ai prié avec mon équipe comme je le fais quasiment tous les week-ends. À la fin de la prière, j’ai conclu par une phrase inhabituelle. Mon équipe a dû se demander de quoi je parlais, mais moi j’ai souri, me sentant rempli d’une étrange assurance et de gratitude. « Et merci Seigneur… de ce que nous sommes inaptes. »

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Le complément « Je suis Steven. » J’ai dit mon nom des milliers de fois. Je l’ai épelé autant de fois, car si vous n’avertissez pas les gens qu’il s’écrit avec un v, ils lui colleront à coup sûr un ph au milieu. Et je ne parle même pas de Furtick. Quel est le mot-clé dans « Je suis Steven » ? C’est le nom, n’est-ce pas ? Steven. C’est ce qui m’identifie. Les deux premiers mots – Je suis – ne sont là que pour préparer la déclaration. Ils servent à boucher les trous. Juste du rembourrage monosyllabique peu important. Le sont-ils vraiment ? Gardez cela en tête…

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STEVEN FURTICK

(NON)QUALIFIÉ

NE LAISSEZ PLUS VOS CONTRADICTIONS SE DRESSER ENTRE VOTRE APPEL ET VOUS.

S T E VE N F U RT I C K

(NON)QUALIFIÉ COMMENT DIEU UTILISE DES PERSONNES ORDINAIRES POUR ACCOMPLIR DE GRANDES CHOSES

™xHSMIOHy003062z ISBN 978-2-84700-306-2 Prix : 16,95 €

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