Le guide essentiel pour guérir

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LE GUIDE ESSENTIEL POUR

GUÉRIR Comment prier avec succès pour les malades

Bill Johnson – Randy Clark


Copyright © 2011 Bill Johnson et Randy Clark L’édition originale a été publiée en anglais, sous le titre The Essential Guide to Healing par Chosen, une division de Baker Publishing Group, Grand Rapids, Michigan, 49516, U.S.A. Tous droits réservés Édition française © Copyright 2014 Rosin Books – Londres – Royaume-Uni Tél.: +44 (0)7903 154 994 enquiries@rosinbooks.com ISBN : 978-0-9931-0610-1 Éditions CLC France – BP 9 – F-26216 Montélimar Cedex Tél.: +33 (0)4 75 90 20 50 – Fax : +33 (0)4 75 90 40 04 editions@clcfrance.com – www.clcfrance.com ISBN : 978-2-7222-0194-1 Tous droits de traduction, de reproduction et d'adaptation réservés. Traduction de l’anglais : Stéphanie Tharp Sauf mention contraire, les citations bibliques sont tirées de la Bible, version Segond 21. Relecture et correction : Nathalie Karagiannis et Aurélie Lalire Remerciement : Marie-Jeanne Rivier Photocomposition et mise en page : P. Glassmann (Photographie utilisée : © gdefon.ru)

Impression : IMEAF, F-26160 La Bégude de Mazenc Octobre 2014 – N° d'impression :


LE GUIDE ESSENTIEL POUR

GUÉRIR Comment prier avec succès pour les malades Bill Johnson – Randy Clark



TABLE DES MATIÈRES Témoignage...................................................................................7 Recommandations........................................................................9 Dédicace et remerciements..........................................................11 Introduction...............................................................................13

Nos parcours respectifs en matière de guérison................... 15 1. Le parcours de Randy..............................................................17 2. Le parcours de Bill..................................................................39

Une théologie de la guérison............................................... 57 3. Les dons de l’Esprit aujourd’hui..............................................59 4. Des croyants incrédules et des non-croyants qui croient..........91 5. La guérison et le Royaume....................................................115 6. La guérison et l'autorité du croyant.......................................133

La pratique de la guérison................................................. 147 7. Créer une culture de la foi.....................................................149 8. La puissance du témoignage..................................................165 9. La guérison et la prospérité de l'âme......................................177 10. Paroles de connaissance pour guérir.....................................193 11. Modèle de prière relationnel en cinq étapes.........................217 Index.........................................................................................245 À propos des auteurs.................................................................251



TÉMOIGNAGE Ma mère a été guérie suite à la lecture de ce livre. Elle venait de subir une opération de la cataracte qui avait très mal tourné. Un mois après l’opération, elle avait perdu la vue de l’œil gauche, souffrait beaucoup et continuait à prendre de nombreux médicaments. Elle était devenue pratiquement aveugle car son œil droit avait également besoin d’une intervention pour une cataracte avancée. Étant donné que nous vivons sous le même toit, je devais tout assumer. Chaque jour, du matin au soir, je faisais tout pour elle. C’était très lourd, et le soir je me couchais complètement déprimée. Un soir, en surfant sur internet, je suis tombée sur ce livre en anglais, ma deuxième langue. Les récits incroyables de personnes guéries à travers les simples prières de leurs proches ou de leurs amis m’ont fait monter les larmes aux yeux. À la lecture de ces témoignages, je sentais l’espoir renaître en moi. Une histoire m’a plus particulièrement interpellée. Une femme avait prié pendant cinq heures pour un homme qui était aveugle depuis l’âge de sept ans, et il a été guéri. Le lendemain, j’ai lu cette histoire à ma mère. Je lui ai dit que si quelqu'un pouvait prier cinq heures pour un étranger, je pouvais prier la journée entière pour elle. Les jours suivants, j’ai dévoré le livre plusieurs fois jusqu’à ce que je me sente prête à me lancer. C’était comme si une porte s’ouvrait et que je n’avais qu’à en franchir le seuil.

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Fin janvier 2012, nous nous sommes assises au bord de son lit pour prier. Comme conseillé, nous nous sommes toutes deux repenties pour toutes les choses qui nous venaient à l’esprit. Puis j’ai prié en appliquant les conseils du livre. J’ai ordonné à la cécité de partir, à la guérison de venir, à l’œil d’être restauré. J’ai prié pendant deux heures, mais rien ne s’est produit. Fatiguée mais décidée à persévérer, j’ai repris le livre et relu les indications. J’ai compris que comme rien ne s’était passé, nous devions tout simplement rester tranquilles et demander à Dieu de nous parler. Les auteurs expliquent que nous pouvons recevoir dans nos pensées des paroles de connaissance en vue de la guérison. Au bout d’un quart d’heure d’attente les yeux fermés, j’ai soudain eu une vision : ce que je voyais ressemblait à la radio d’un œil, avec une ombre qui occultait la vue. Au même moment, j’ai entendu une voix me dire d’ordonner à l’esprit de traumatisme de quitter l’œil de Maman. Je l’ai fait immédiatement. Je n’avais pas encore fini de prononcer ces mots à voix haute que ma mère s’exclamait : « Je vois ! ». Ma surprise était totale. J’avais du mal à y croire… mais elle voyait ! Lorsque je lui ai demandé ce qui s’était passé, Maman a répondu qu’elle avait « senti du vent sortir de sa joue ». Quelques années plus tard, nous nous réjouissons encore de ce moment et nous remercions Dieu d’avoir parlé. Depuis, je continue de prier et de voir des personnes être guéries. Cette expérience m’a tellement marquée que j’ai décidé de faire traduire le livre en français. Je ne peux qu’encourager tous ceux d’entre vous qui ont un proche malade ou en souffrance, ou qui voient quelqu’un qui a besoin de guérison, à lire et relire cet ouvrage, jusqu’à ce que vous vous sentiez prêt à vous lancer. Isabelle Rosin, coéditrice de l’édition française.

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RECOMMANDATIONS « Randy Clark et Bill Johnson sont animés d’une véritable passion pour la guérison. Dans le monde entier, ils ont inspiré d’innombrables personnes afin qu’elles prient pour les malades et les voient guérir. Bill et Randy font preuve d’honnêteté au sujet de leurs difficultés dans la poursuite de la guérison. Cela peut tous nous encourager à sortir des sentiers battus et à chercher d’abord le Royaume de Dieu, dont la guérison fait partie. » David Zaritzky, docteur en médecine, High Point, Caroline du Nord

« Randy Clark et Bill Johnson sont les maîtres à penser de notre époque en matière de théologie et de pratique de la guérison chrétienne. Le Guide Essentiel pour Guérir est un cadeau précieux pour tous ceux d’entre nous qui souhaitent voir la guérison induite par la prière se faire une place dans le vaste domaine de la médecine factuelle. » Martin Moore-Ede, docteur en médecine ; ancien professeur à l'École de médecine de Harvard

« Le Guide Essentiel pour Guérir est un excellent outil d’enseignement qui nous renvoie non seulement à la puissance de Dieu, mais aussi à la nature même de Jésus. Les guérisons et les miracles révèlent l’immense amour de Dieu pour nous. Je vous invite à lire ce livre puis à observer Dieu faire des choses étonnantes à travers vous. » Heidi Baker, directrice et fondatrice d’Iris Global 9


« Le Guide Essentiel pour Guérir est un précieux joyau dans le domaine de la guérison divine. Ce guide déborde de l’amour véritable du Christ pour ceux qui souffrent. Un incontournable pour tous les pasteurs et responsables d’église. » Andrew Sung Park, professeur de théologie et d’éthique, Dayton Ohio

« C’est pour moi un privilège de recommander Le Guide Essentiel pour Guérir. Il a été coécrit par deux amis très chers, de véritables héros de la foi. Ils sont en train de tracer un chemin pour des milliers de personnes désespérées de voir les histoires miraculeuses du Nouveau Testament reprendre vie. Ce livre change les règles du jeu. Il vous transformera. Il révolutionnera votre vie et votre ministère. » John Arnott, Ministère Catch the Fire, Toronto

« Bill Johnson et Randy Clark ont saisi comment former les personnes à pratiquer la guérison avec efficacité et assurance. Le Guide Essentiel pour Guérir encouragera de nombreuses personnes à oser faire un pas de foi pour répondre avec passion à l’appel à guérir les malades que Jésus nous adresse. » Paul L. King, docteur en théologie ; professeur à l'Université Oral Roberts

« Le Guide Essentiel pour Guérir est fidèle à son titre. Les deux auteurs sont très doués dans la pratique de la guérison et font reposer leurs expériences sur de solides arguments historiques, bibliques et raisonnés. Le Guide Essentiel est tout simplement le livre le plus équilibré, documenté et utile que j’aie jamais vu sur la guérison. » Jon Mark Ruthven, professeur émérite de théologie, Université Regent

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DÉDICACE ET REMERCIEMENTS Je dédie ce livre au personnel et aux étudiants de la Bethel School of Supernatural Ministry. Le prix qu’ils ont payé pour transmettre cette culture, pour apporter cette onction aux nations du monde est une incroyable source d’inspiration. Leur désir de suivre Jésus à tout prix m’a donné énormément de courage. Merci. J’ai une grande dette envers John Wimber et Randy Clark. En 1987, lorsque j’ai entendu John Wimber j’ai pris conscience qu’il était possible de vivre le surnaturel au quotidien, même pour une personne « normale ». Cela m’a donné le courage de vouloir prier pour les malades en dehors de l’Église ou des campagnes d’évangélisation. C’est donc dans les lieux publics que j’ai découvert la puissance miraculeuse de Jésus. Mais je n’ai jamais rencontré John. J’ai tout appris de loin jusqu’à ce que je rencontre Randy Clark. Randy a joué un rôle majeur dans mon expérience et ma compréhension d’une vie de miracles. Avant son arrivée à Redding, nous voyions des miracles se produire chaque semaine. Après quelques jours passés avec Randy, nous avons vu les miracles se multiplier au point de devenir quotidiens. John et Randy méritent d’être honorés pour la façon dont ils partagent leur vie avec nous dans l’amour. Enfin, je tiens à remercier et à honorer James Goll pour son ministère prophétique au sein de l’Église en général. Il avait prophétisé au sujet de la co-écriture d’un livre avec mon cher ami Randy Clark. Cet ouvrage fait suite à cette parole. 11


Je souhaite également remercier Mary Berck de m’avoir aidé à rassembler mes ressources, et Pam Spinosi pour ses compétences éditoriales. Bill Johnson

Je dédie ce livre à ma merveilleuse épouse, DeAnne. Je ne pourrais pas faire tout ce que je fais si elle ne me permettait pas d’être absent plus de deux cent vingt-cinq jours par an. Elle partage tous les fruits de mon ministère et sa récompense au ciel sera grande. Je dédie également ce livre à John Wimber et à Blaine Cook qui m’ont enseigné une grande partie des concepts et du langage que j’utilise aujourd’hui dans mon ministère de guérison. Je leur serai à toujours reconnaissant de m’avoir initié aux paroles de connaissance qui permettent de guérir les malades. Une bonne partie des modèles que j’utilise me viennent de John Wimber et l’onction que j’ai reçue m’a été transmise par John et Blaine. Je tiens à remercier mon meilleur ami et partenaire dans le ministère, Bill Johnson. Il a été une source continuelle d’encouragement et m’a incité à aller toujours plus loin dans le ministère de guérison. Et enfin, j’ai le privilège d’avoir une éditrice talentueuse et dévouée, Trish Konieczny. Elle m’a aidé à garder le cap tout au long de ce projet et a été un formidable atout pour Bill et moi. Sans son travail de révision, ce livre ferait probablement six cents pages. Je tiens également à remercier la directrice de la rédaction de Chosen, Jane Campbell, qui n’a pas ménagé ses efforts pour rédiger un plan général, faire des suggestions et réviser le texte. Sans elle, ce projet n’aurait peut-être jamais vu le jour. J’ai eu grand plaisir à travailler avec Jane, ainsi qu’avec le directeur du marketing Tim Peterson et le reste de l’équipe d’édition Chosen. Randy Clark


INTRODUCTION Randy

J

e serai honnête en vous disant que je n’écris pas d’un point de vue impartial, neutre et dépassionné. Non, car la guérison me passionne. Je crois en la guérison. J’ai personnellement expérimenté la guérison physique et émotionnelle. Et j’ai eu le privilège d’apporter la guérison à des milliers de personnes. Par ailleurs, je ne vais pas m’excuser de faire preuve de partialité en ce qui concerne mes opinions sur ce sujet. Celui-ci ne peut être compris ou vécu d’un point de vue détaché et impartial, de manière journalistique. Pour bien comprendre ce qu’est la guérison, il faut la vivre. En matière de guérison, la connaissance intellectuelle sans expérience correspond à un niveau de connaissance minimal. Ce livre a deux auteurs. Je m’appelle Randy Clark et mon co-auteur s’appelle Bill Johnson. Nous avons des expériences et un parcours différents, mais nos vies respectives ont été liées par l’Esprit Saint. Nous nous aimons et nous respectons mutuellement. Nous nous sommes beaucoup encouragés dans le ministère de guérison. Dans le livre que vous tenez entre les mains, nous avons chacun rédigé un certain nombre de chapitres, qui sont reliés entre eux. 13


Le but principal de cet ouvrage est de vous encourager à croire que Dieu peut vous utiliser à prier pour les malades et qu’il peut agir à travers vous pour les guérir. Ces pages devraient vous inspirer grâce aux témoignages de différentes personnes. Vous allez non seulement apprendre à prier pour la guérison, mais aussi à recevoir des paroles de connaissance relatives à la guérison. Notre espoir est qu’après avoir lu ce livre, chacun d’entre vous se mette à prier pour guérir les gens. Notre espoir est aussi que certains d’entre vous découvrent que Dieu vous a accordé un don de guérison. Nous sommes convaincus « que davantage de personnes sont guéries lorsque davantage de personnes prient pour la guérison. » Au fil de ces pages, nous nous sommes engagés à poser des bases bibliques qui sous-tendent la pratique de la guérison et la croyance que chaque chrétien doit être équipé pour prier pour les malades. Nous vous encourageons à étudier la Bible avec nous et à faire la même chose que les Béréens dans le livre des Actes : « Ces derniers [les Béréens] avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique. Ils accueillirent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures pour voir si ce qu’on leur disait était exact. » (Actes 17. 11). Examinez avec nous les vérités bibliques et le fondement théologique qui soutiennent que la pratique de la guérison est inhérente à la bonne nouvelle de la proximité du Royaume de Dieu (Mat. 4. 17 et Mat. 10. 7-8). C’est à cause de cette vérité (le Royaume de Dieu est proche) que notre perception du possible et de l’impossible doit changer.

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Première partie

NOS PARCOURS RESPECTIFS EN MATIÈRE DE GUÉRISON

D

ans les pages qui suivent, nous allons vous raconter comment notre foi respective en matière de guérison a grandi et comment nous avons été appelés à ce ministère. Nous allons également vous expliquer comment nous avons constaté que les dons de l’Esprit Saint à l’œuvre aujourd’hui sont une manifestation du Royaume de Dieu sur terre.

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1 LE PARCOURS DE RANDY Randy

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orsque j’ai repris conscience, j’étais dans l’obscurité mais j’apercevais de la lumière. Je me trouvais dans une ambulance et je regardais en direction de la portière arrière qui n’avait pas encore été refermée. L’un de mes camarades de classe se tenait à côté de moi. « Que s’est-il passé ? », lui ai-je demandé. « Tu as eu un terrible accident », m’a-t-il répondu. « Tout le monde s’en est-il sorti ? » ai-je demandé. « C’était un accident terrible. George est légèrement blessé, mais Marge, Joe et toi avez été gravement touchés. » J’ai été amené à l’hôpital le plus proche, où ils m’ont fait des radios et ont recousu mon front, mon arcade sourcilière, ma pom17


Nos parcours respectifs en matière de guérison

mette et ma mâchoire. Il a fallu soixante points de suture. Les os au niveau de mon arcade sourcilière gauche et de ma pommette étaient cassés, ma mâchoire fracturée devait être remise en place et j’avais trois impacts au crâne sur le front, au niveau de la racine des cheveux. (J’ai appris plus tard que les médecins avaient débattu de la nécessité de me fixer une plaque de métal dans la tête. Heureusement, ils ont abandonné cette idée.) Je souffrais atrocement. J’avais l’impression qu’on m’avait poignardé dans le dos avec une lame de couteau de dix centimètres. Peu après, les médecins m’ont fait transférer en ambulance vers un hôpital plus important, dans une autre région. Pendant le trajet, je ne cessais de perdre connaissance. Ma grand-mère paternelle et ma mère m’accompagnaient dans l’ambulance. Ma grand-mère m’a dit que j’avais de la chance d’être vivant. J’ai répondu en pointant le doigt vers le ciel. Je souffrais trop pour parler. Je me souviens avoir pensé : Je suis bien content d’avoir donné ma vie à Dieu il y a quatre jours. Je n’ai pas peur de la mort parce que je sais que sur le plan spirituel, je suis prêt à rencontrer Dieu. Je me souviens également avoir pensé : Tout serait tellement différent si ce n’avait pas été le cas. Frôler la mort de si près sans être en règle avec Dieu serait une expérience terrible. J’ai un très vague souvenir des jours suivants. Je flottais entre conscience et inconscience. Les médecins m’ont fait passer un tuyau dans le nez pour pomper le contenu de mon estomac, car mon transit intestinal était bloqué. Ils m’ont posé un cathéter parce que mes reins ne fonctionnaient pas correctement. Pendant des jours, il y a eu du sang dans mes urines. J’étais sous sédatifs pratiquement vingtquatre heures sur vingt-quatre tant la douleur était insupportable. Je recevais 50 milligrammes de Demerol* toutes les trois heures, et malgré cela je me réveillais en demandant une autre injection pour soulager la douleur. Mon visage était tuméfié et mes yeux étaient enflés au point de ne pas pouvoir les ouvrir pendant plusieurs jours. * NDT : antalgique opiacé de synthèse. 18


Le parcours de Randy

Pendant ce temps, les médecins ont dit à mes parents que je devrais être hospitalisé entre sept et onze semaines. En plus de toutes ces blessures, j’avais une côte cassée et des vertèbres et disques thoraciques endommagés. Lors de l’accident, le choc avait compressé ma colonne vertébrale de 10 à 15 %. Trois spécialistes étaient chargés de mon cas : un interne, un orthopédiste et un neurologue. (En 2008, j’allai subir une IRM pour un autre problème au niveau de ma colonne vertébrale. Le médecin m’a demandé ce qui était arrivé à ma colonne car l’IRM a révélé d’anciennes fractures sur pratiquement chaque vertèbre. Je lui ai dit que c’était dû à un accident de voiture trente-huit ans auparavant.) On m’a expliqué que je ne devais pas bouger pendant plusieurs jours, car après une lésion de la colonne vertébrale, les tuméfactions pouvaient causer des dommages permanents. Je risquais de devenir paraplégique ou de souffrir de crampes le reste de ma vie. Lorsque j’avais besoin de bouger, trois infirmières me roulaient sur le côté, en se plaçant à hauteur de mes épaules, de ma taille et de mes genoux. Je n’avais même pas droit à un oreiller. Malgré toutes mes blessures, j’étais optimiste. Je disais aux gens que je serais sorti de l’hôpital à temps pour une campagne d’évangélisation qui allait avoir lieu quatre semaines plus tard à mon église, la First General Baptist Church à McLeansboro, dans l’Illinois. À l’époque, je n’étais pas réellement conscient de certaines de mes blessures. Il s’est écoulé plusieurs jours avant que l’on m’annonce que mon deuxième meilleur ami, Joe Barker, était mort la nuque brisée dans l’accident. Quand mes parents m’ont annoncé la mort de Joe, ils m’ont montré des photos de la voiture dans laquelle nous nous trouvions. Frappée de plein fouet par un autre véhicule qui sortait d’un virage en « S », notre voiture avait été éjectée en l’air, avait percuté un poteau téléphonique et avait atterri à l’envers dans le fossé. En voyant la voiture, je me suis dit : C’est un miracle que je sois en vie ! Dieu m’a épargné… Il doit avoir des projets pour moi. Je me souviens avoir prié : « Mon Dieu, Tu as épargné ma vie. Je Te la donne en retour. Je ferai tout ce que Tu me demanderas avec le reste de ma vie. » 19


Nos parcours respectifs en matière de guérison

N’étant pas conscient de la gravité de mes blessures, j’étais persuadé que je serais sorti à temps de l’hôpital pour participer aux réunions d’évangélisation prévues, que l’on appelait des réunions de réveil dans les assemblées baptistes. Et Dieu m’a guéri : j’ai quitté l’hôpital au bout de vingt jours. Comment ai-je été guéri ? Par étapes. Dieu a tout d’abord guéri la paralysie de mon système digestif. Il était prévu qu’à cause de cette paralysie je sois transféré dans le plus gros hôpital de St. Louis. Mais la veille du transfert, les amis de mon église ont prié pour moi à minuit. Ils ont ressenti une grande paix et eu le sentiment que j’irai bien. Le lendemain matin, lorsque les médecins m’ont examiné, mon système digestif fonctionnait à nouveau et l’on m’a retiré le tuyau. Ensuite, l’un des spécialistes chargé de mon cas est venu s’occuper de ma mâchoire. Il m’a dit : « Serrez la mâchoire. Recommencez. Encore. Encore ! » Puis il a dit : « Je ne comprends pas ! La radio montre que votre mâchoire doit être remise en place, mais elle est en place ! » À ces mots, j’ai compris que Dieu était réellement en train de me guérir. Deux de mes trois principaux problèmes avaient déjà disparu, même si je souffrais encore terriblement et que j’étais toujours à 50 milligrammes de Demerol toutes les trois heures. Des pasteurs m’ont rendu visite afin de prier pour ma guérison. Mon grand-oncle, un prédicateur pentecôtiste, est venu prier. Mon pasteur et sa femme sont eux aussi venus me voir pour prier. Puis, après une nuit de douleurs extrêmes, je me suis réveillé sans aucune douleur. Je me souviens avoir pensé ce matin-là : Dieu a guéri ma mâchoire en la remettant en place et à présent, je crois qu’Il a m’a guéri de toutes ces douleurs ! Puis une autre pensée m’est venue : Lève-toi et marche. Je me suis dit : Les médecins ont insisté sur le fait que je ne devais pas bouger le dos. Je ne dois pas soulever ma tête du lit. Je n’ai même pas eu droit à un oreiller. On m’a dit que si je bougeais, je risquais de devenir paraplégique ou d’avoir des crampes dans les jambes toute la vie…

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Le parcours de Randy

Mais la pensée est revenue : Dieu m’a guéri. Je dois Lui faire confiance et essayer de marcher. J’étais convaincu que Dieu m’encourageait à me lever et à marcher. J’y croyais tellement que je me suis lentement redressé dans mon lit, j’ai abaissé la barrière de sécurité, fait glisser mes jambes hors du lit, puis posé un pied au sol. J’ai attrapé le dos de ma chemise d’hôpital « climatisée », pour tenir les deux pans ensemble, et je me suis mis à marcher. Je suis sorti dans le couloir. Ce n’était pas malin ! Les infirmières étaient furieuses. Elles m’ont crié après et m’ont ramené au lit. Mais j’ai continué à me lever. J’avais la conviction que Dieu m’avait guéri. Un jour, la sœur supérieure de l’hôpital catholique St. Joseph est venue me parler. Elle m’a expliqué à quel point j’étais inconscient de prendre le risque d’une paralysie permanente. Je lui ai répondu : « Je ne serai pas paralysé. Dieu m’a guéri et Il a un projet pour ma vie. » Elle a continué à faire appel à mon bon sens. Nous avons échangé nos points de vue pendant un certain temps, puis j’ai fini par lui demander : « Vous croyez en Dieu, non ? » « Oui, bien sûr, » a-t-elle répondu. « Moi aussi », lui ai-je dit, « et je crois à la guérison. Dieu m’a guéri. » Le vingtième jour, le médecin m’a laissé sortir en me disant de rentrer à la maison et de rester couché. Je lui ai répondu : « Je ne vais pas aller me coucher. Dieu m’a guéri et je vais me rendre à mon église pour témoigner de ce qu’Il a fait. » Ce soir-là, un mercredi, je suis allé à l’église et j’ai raconté à mon groupe de jeunes ce que Dieu avait fait. J’avais dix-huit ans. Le dimanche soir suivant, ma guérison et la mort de Joe ont eu un impact qui a largement contribué au réveil qui a commencé à se produire dans notre église. Cela s’est passé une semaine avant les réunions d’évangélisation. La présence de Dieu était tellement forte que le pasteur a appelé l’évangéliste en lui demandant s’il 21


Nos parcours respectifs en matière de guérison

pouvait venir le lendemain soir pour soutenir ce qui semblait être un véritable réveil chez les jeunes. L’évangéliste est venu et nos réunions ont duré quarante-deux soirs d’affilée. C’était en plein Jesus Movement* et des centaines de lycéens nous ont rejoints des quatre comtés voisins. De nombreux élèves de mon lycée sont aussi venus à notre petite église baptiste en plein réveil. Lors de ces réunions, onze jeunes hommes de seize à vingt-trois ans ont été appelés au ministère. J’étais l’un d’entre eux. Mais je vais un peu trop vite. Je vais revenir un peu en arrière pour vous parler d’autres événements qui m’ont amené à croire à la guérison.

Comment je suis venu à croire à la guérison Trois événements ont éveillé mon intérêt pour la guérison. Et un événement m’a fait douter. Tout d’abord, lorsque j’avais quatre ou cinq ans, ma grand-mère maternelle m’a raconté l’une des guérisons qu’elle avait vécue. J’aimais ma grand-mère et je la respectais. Elle me paraissait très spirituelle. Elle chantait toujours des cantiques en travaillant et elle aimait à aller à l’église, où elle était une « shouter** ». Elle s’asseyait à gauche de la chaire avec d’autres femmes « shouters » et je m’asseyais avec mon grand-père sur la droite, dans le « coin des amen » avec les autres hommes. J’ai appris bien plus tard qu’elle écoutait tout le temps la radio chrétienne parce qu’elle était analphabète… Ma grand-mère m’a expliqué qu’un jour, dans la chambre à coucher de sa petite maison en béton de quatre pièces, elle avait entendu la voix audible de Dieu lui dire d’aller dans l’autre chambre, * NDT : Mouvement chrétien né sur la côte Ouest des États-Unis dans les années 60 et début 70, composé de hippies convertis et comportant une idéologie chrétienne. ** NDT : Le terme « shouters » est ici propre à l’église baptiste, qui peut être littéralement traduit par « crieur » et désigne des personnes qui expriment leur adoration de manière expansive et sonore. 22


Le parcours de Randy

de prier, et qu’Il la guérirait. Elle avait un large goitre au niveau de la gorge et à cette époque, les médecins ne savaient pas encore les traiter avec de l’iode. Elle a donc changé de chambre et s’est mise à prier par obéissance. Elle a alors senti comme une main chaude descendre dans sa gorge. Son goitre a disparu. Cette guérison a fait une forte impression sur mon petit cœur et mon esprit. Le deuxième événement qui m’a amené à croire fermement en Jésus, au ciel et au surnaturel a eu lieu quand j’avais six ans. Il s’agit un peu du genre d’expérience « mystique » qui agacera peutêtre certains lecteurs, mais je crois que ma mère a véritablement vécu une expérience puissante avec Dieu à travers cela. Elle venait d’assister à une réunion de groupe de maison où ils avaient eu un temps de louange et de partage. Il n’y avait pas eu de débordements émotionnels particuliers ce soir-là, et elle s’apprêtait à rentrer tranquillement à la maison. Alors qu’elle se dirigeait vers la voiture, elle a soudain eu l’impression d’être prise dans un tourbillon. Elle a perdu conscience et a senti son esprit quitter son corps. Son esprit a traversé plusieurs passages tourmentés, chaque fois suivis de paix, puis elle s’est retrouvée au ciel. Jésus est venu vers elle. Il lui a montré que tout allait bien se passer dans sa vie. Cette expérience s’est répétée jusqu’à ce qu’elle réintègre son corps. Puis elle est revenue à elle. J’ai entendu ma mère raconter cette histoire de nombreuses fois. Je ne pensais pas qu’il s’agissait d’un phénomène psychologique, mais d’une expérience tout à fait vraie, réelle. Pendant plus de quarante ans, ma mère ne pouvait pas en parler sans être émue, submergée à la seule pensée de sa visite au ciel. Lorsque j’étais au collège biblique, j’ai mis l’expérience de ma mère par écrit. J’ai interrogé les deux hommes qui l’avaient trouvée sur le trottoir pendant qu’elle était sortie de son corps. À l’époque où je les ai interviewés, ils étaient tous les deux devenus pasteurs, mais ils ne l’étaient pas encore au moment de l’incident. Ils m’ont dit qu’ils ne sentaient pas son pouls et que sa peau était moite et froide. Ils pensaient qu’elle était morte. 23


Nos parcours respectifs en matière de guérison

Grâce à l’expérience de ma mère (même si elle peut paraître insolite à certains), le ciel est devenu plus réel à mes yeux. Jésus avait parlé à ma mère dans les cieux ! C’était pour moi la preuve qu’Il était ressuscité d’entre les morts, qu’Il était toujours vivant et qu’Il guérissait encore les gens. Le troisième événement qui a affermi ma foi en la guérison est l’expérience de ma monitrice d’école du dimanche. On lui avait diagnostiqué une tumeur de la taille d’une pastèque au niveau de l’abdomen. Notre église a prié pour elle la veille de son intervention chirurgicale. Au moment de l’opération, la tumeur était déjà réduite à la taille d’une orange. De plus, elle n’était rattachée à aucun organe et a donc pu être facilement enlevée. J’avais treize ans quand cela s’est passé ; elle a encore vécu quarante ans. Mais l’année de mes seize ans, il s’est passé quelque chose qui a fait régresser ma foi en la guérison pendant un certain temps. Mon grand-père maternel est mort d’un cancer à l’âge de soixante-deux ans. Je m’étais si souvent assis dans le « coin des amen » avec lui à l’église… je ne comprenais pas pourquoi il n’avait pas été guéri. La même assemblée qui avait prié pour ma monitrice d’école du dimanche avait prié pour lui. De nombreuses communautés chrétiennes priaient pour lui, mais il était mort. Le doute a commencé à s’insinuer en moi. J’avais donné ma vie à Dieu le dimanche qui précédait l’anniversaire de mes seize ans et la même année, j’ai perdu mon grand-père d’un cancer. C’était dur et c’était déjà une période difficile pour moi par ailleurs. En plus de certains problèmes personnels avec lesquels je me débattais, la guerre du Vietnam battait son plein. Ceux qui avaient été les héros de mon lycée rentraient à la maison sans leurs jambes. Un jeune que j’avais toujours côtoyé à l’école élémentaire était revenu dans un sac mortuaire. Le moment était mal choisi pour passer à l’âge adulte. Très remonté à cause de la guerre et déprimé par une relation personnelle qui avait mal tourné, je me suis mis à fumer de la marijuana pratiquement tous les jours pendant dix mois. Je voulais faire des expériences et j’ai commencé à sombrer dans la drogue, son univers musical et 24


Le parcours de Randy

tout le reste. Je voulais visiter un autre monde… mais uniquement le visiter. Je ne voulais pas m’y perdre, alors je continuais à fréquenter l’église, tout en sachant que j’étais très hypocrite. Je redoutais de ne plus aller à l’église, de peur de m’empêtrer si profondément dans le péché que je ne pourrais plus m’extraire de ma porcherie pour rentrer chez moi. Le frère aîné de l’une de mes copines était un prédicateur méthodiste. C’était la première personne que je voyais présider une réunion de guérison dans une église ; je l’appréciais et je le respectais. Dieu s’est servi de lui pour me convaincre de ma culpabilité. Un jour, alors qu’il ne m’avait pas vu depuis un certain temps, il a dit à ma mère que je n’étais plus le Randy dont il se souvenait. J’ai beaucoup réfléchi à ce commentaire. Quatre jours avant mon accident, à l’âge de dix-huit ans, j’ai surmonté mes doutes et j’ai redonné mon cœur à Dieu.

Un appel au ministère J’ai déjà mentionné que j’avais été appelé au ministère à l’âge de dix-huit ans, lors du réveil qui avait fait suite à mon accident de voiture. J’aimerais parler de cela plus en détail. C’est encore une guérison qui a joué un rôle décisif dans le choix de ma vocation de prédicateur. J’avais demandé à Dieu de me donner quelques signes qui confirmeraient mon appel : Il a répondu aussitôt par le biais de deux « toisons » que j’avais placées devant Lui. Le troisième signe qu’Il m’a donné a été cette guérison. Le pasteur de mon groupe de jeunes, Fred, qui était aussi le conducteur de louange de notre église, a été victime d’une attaque en plein milieu du réveil que nous étions en train de vivre. Il avait trente-trois ans. Cela me semblait totalement absurde. Pourquoi subissait-il une attaque alors qu’il jouait un rôle aussi central dans un réveil qui touchait tant de jeunes ? Le jour où il est sorti de l’hôpital pour sa convalescence, je me suis arrêté chez lui. Je lui ai demandé s’il pouvait bouger la main gauche (l’attaque avait affecté son côté gauche). Il y arrivait, mais difficilement. Je suis rentré 25


Nos parcours respectifs en matière de guérison

chez moi et j’ai prié : « Seigneur, si Tu permets à Fred de jouer du piano sans souffrir demain soir à la réunion, je me lèverai et j’annoncerai immédiatement mon appel à devenir prédicateur. » (Je voulais m’assurer que les deux signes précédents n’avaient pas été des coïncidences). Le lendemain, j’ai revu Fred. Il ne pouvait toujours pas bouger sa main normalement, mais il s’est rendu à l’église ce soir-là. Celle-ci était remplie à craquer de jeunes. Il n’y avait plus une seule place assise et les gens se tenaient debout dans tous les coins. J’ai entendu le piano jouer et je me suis retourné. C’était Fred au clavier. Je me suis dit : Il se débrouille sûrement pour jouer d’une seule main. Mais la musique était trop belle pour que ce soit possible. Après le temps de louange, il restait une seule place, juste devant moi. C’était étrange, vu à quel point le lieu était bondé. Fred s’y est assis et j’ai tapoté son épaule en disant : « Fred, fais bouger ta main. » Fred a levé sa main gauche et l’a fait bouger sans aucune gêne, alors qu’une demi-heure plus tôt seulement, il n’y arrivait pas. Je lui ai demandé : « Fred, pourquoi as-tu décidé de jouer du piano ? » Il a répondu : « Quand j’étais assis sur le banc, j’ai très fortement ressenti le Seigneur me dire : ‘Si tu essaies de jouer du piano, Je te guérirai.’ Alors je suis allé me mettre au clavier et à l’instant même où je l’ai touché, j’ai été guéri. » Je lui ai posé une dernière question : « Fred, est-ce que tu as mal ? » Ce à quoi il a répondu : « Non, pas du tout. Toute la douleur est partie au moment où j’ai posé les mains sur le clavier. » Je me suis immédiatement levé. Lorsque le pasteur m’a reconnu, j’ai tenu ma promesse et j’ai annoncé ma vocation à devenir prédicateur. C’était le 22 novembre 1970. Depuis l’âge de douze ans, je voulais devenir professeur d’histoire, mais j’ai abandonné ce projet pour répondre à l’appel de Dieu sur ma vie. Deux mois plus tard, je suis parti faire mes études à l’Oakland City College où je me suis spécialisé en études religieuses. J’étais prêt à renoncer à tout sauf à la prédication. 26


Le parcours de Randy

Lors de ma première journée sur le campus, alors que j’achetais mes manuels scolaires, j’ai eu une impression très forte de la part de Dieu, que je n’ai jamais oubliée, même quarante et un an plus tard : « La notion du Saint-Esprit sera centrale dans ta vie. » C’était une parole plutôt étrange pour un étudiant baptiste dans un Institut Théologique Baptiste. De ce fait, le premier livre que j’ai acheté après les manuels obligatoires a été sur l’Esprit Saint. Cette impression allait s’avérer être véritablement de Dieu. Il n’y a probablement aucun autre diplômé dans cet institut qui ait connu plus de controverses au sujet du Saint-Esprit et de son action que moi. J’ai obtenu mon diplôme de l’Institut en 1974 et du séminaire en 1977. En 1982, j’ai prêché une série de messages sur le thème de la guérison et j’ai aussi prié pour des malades. C’est à ce stade qu’un événement a failli me faire abandonner ce ministère. Une femme qui prétendait avoir été guérie m’a dupé. Elle avait inventé sa maladie et je ne l’ai découvert que lorsque je lui ai donné l’occasion de témoigner publiquement de sa guérison à l’église. Lorsqu’elle a prétendu avoir reçu une autre guérison, j’ai commencé à me méfier. J’ai alors découvert que la première guérison était un mensonge. J’ai été très dur avec moi-même et je me suis retiré du ministère de guérison. Je n’ai plus prêché sur ce sujet pendant un an et demi. J’étais tellement déçu par mon manque de discernement, j’avais tellement honte d’avoir été dupé que je ne voulais plus prier pour personne. Mais Dieu avait un autre plan. Deux événements ont renversé la situation, donnant lieu à une série de réunions qui allaient transformer ma vie à jamais. Je n’exagère pas : ces événements ont véritablement transformé le cours de ma vie. Tout d’abord, je me trouvais un jour dans mon bureau, en train de prier : « Seigneur, je Te remercie car je ne suis pas libéral. Je crois fermement que Jésus a fait ce que la Bible dit qu’Il a fait. Et merci parce que je ne suis pas cessationniste. Je crois qu’Il fait encore aujourd’hui ce qu’Il faisait à cette époque-là. »

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LE GUIDE ESSENTIEL POUR GUÉRIR Vous pouvez aider les gens à ne plus souffrir. Bill Johnson et Randy Clark, pasteurs et auteurs à succès, s’associent pour nous donner les clés de la guérison. Tout en nous relatant des témoignages merveilleux et des anecdotes captivantes, Johnson et Clark donnent des instructions précises et concrètes, fondées sur les Écritures, qui ont permis à des centaines de personnes de guérir. Ils abordent notamment les points suivants : • • • •

comprendre votre autorité pour guérir les malades comment progresser dans cet exercice au quotidien recevoir et transmettre des paroles de connaissance appliquer le modèle de guérison en cinq étapes

La guérison n’est pas réservée à quelques élus. La guérison miraculeuse de Dieu fait partie intégrante de ce que Dieu veut pour tout le monde et nous pouvons tous la pratiquer. Devenez, vous aussi, un canal efficace de la puissance de guérison.

BILL JOHNSON est le pasteur principal d’une église en Californie. Cette assemblée est régulièrement témoin de guérisons dans toutes sortes de domaines : cancers, fractures osseuses, troubles de l’apprentissage, traumatismes émotionnels… Bill est notamment l’auteur de Quand le ciel envahit la terre. RANDY CLARK est le fondateur de Global Awakening, un ministère interdénominationnel d’enseignement et de guérison. Il est à la tête du réseau Apostolic Network of Global Awakening : missions internationales, formation de leaders, aide humanitaire... Il continue, avec ténacité et efficacité, à manifester la puissance de Dieu pour guérir les malades. Vie chrétienne

19.90 € TTC

ISBN : 978-2-7222-0194-1

Réf. : CLCG060 www.clcfrance.com


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