Collection Ringoot
En quoi la collection Ringoot est-elle si exceptionnelle ? À plus d’un titre en réalité.
De nos jours, il est devenu très rare de découvrir des ensembles d’objets complètement inédits, conservés par leurs acquéreurs d’origine depuis plusieurs décennies.
Le couple Ringoot, installé à quelques encablures d’Anvers dans une demeure ancienne et prestigieuse,
a parcouru l’Afrique pendant des années, collectant au cours de chaque séjour des objets qui leur plaisaient et résonnaient avec le cultures locales qu’ils découvraient. Toutes les pièces qui ont entourés le couple sont restées privées. Jamais publiées, ni mises en vente, elles sortent pour la première fois sur le marché au plus grand ravissement des amateurs d’art africain.
Ce remarquable ensemble hétéroclite collecté au Mali, au Burkina Faso, au Gabon, au Congo, et bien plus encore, forme un patrimoine figurant les objets et rites encore d’usage dans la seconde moitié du XXème siècle, bien que certains objets soient plus anciens.
Enfin, on ne peut qu’être frappé par la justesse de la sélection des objets qui constituent la collection. Tout en étant nullement des spécialistes des rites ou des formes, Monsieur et Madame Ringoot ont constitué un ensemble très représentatif des objets phares et connus du grand public, ramenant des objets parmi les plus côtés et les plus appréciés des amateurs.
Après des années de pérégrinations, Monsieur et Madame Ringoot ont désormais décidé de quitter leur maison et de se séparer de ce vaste ensemble de souvenirs qui, pour eux, revêt une valeur sentimentale incalculable. Je suis donc honoré de vous proposer ces trésors et vous souhaite de belles enchères.
1 - La Toi Lette - George Ebrin Adingra, Prince de Krindjabo
Côte d’Ivoire
Technique mixte, huile et sable sur toile, signée
Hauteur : 64 cm
Largeur : 75 cm
George Ebrin Adingra, également connu sous le nom du Prince de Krindjabo, était un artiste ivoirien de renom, célèbre pour ses contributions à l’art contemporain africain. Né en 1932 dans le village de Krindjabo, en Côte d’Ivoire, Adingra faisait partie du peuple Anyi, réputé pour son riche patrimoine culturel.
Tout au long de sa carrière, Adingra a travaillé avec divers médiums, notamment la peinture, la sculpture et les techniques mixtes. Il représentait souvent des scènes de la vie quotidienne en Côte d’Ivoire, ainsi que des thèmes de spiritualité, d’ancêtres et d’interconnexion entre l’homme et la nature. Son œuvre était renommée pour ses couleurs vibrantes, ses détails complexes et sa profondeur symbolique.
2 - Boite à oracleGbekre Se - Baoulé
Côte d’Ivoire
Hauteur : 49 cm
3 - Sceptre - Oshe Shango - Yoruba
Nigéria
Hauteur : 56 cm
Shango est une divinité yoruba qui exploite les éclairs et le tonnerre et les utilise pour récompenser les fidèles et punir la tromperie. Les poèmes de louanges oraux disent qu’il est celui « qui détruit les méchants avec sa vérité, laisse dans la confusion l’homme querelleur et danse dans la cour des impertinents ».
Les sceptres ornent la tête de cette femme pour montrer son alliance avec le feu moral de Sango. Elle s’agenouille devant son autorité pour lui présenter une offrande. Une telle générosité est considérée comme un noble geste moral et garantit que Sango envisagera de lui donner des enfants et de la richesse.
République Démocratique du Congo
Hauteur : 75 cm
5 - Masque ventral - Njorowe - Makonde
Tanzanie
Hauteur : 65 cm (78 cm avec le socle)
Les masques pectoraux sont indigènes chez les Makonde du Tanganyika, mais ils ont été adoptés par les Makonde du Mozambique au milieu du XXe siècle, lorsque des milliers de personnes ont migré par la rivière Rovuma pour se rendre au Tanganyika en tant que travailleurs migrants. Ils ont introduit la forme du masque sur le plateau de Mueda à leur retour du nord. De nos jours, le masque pectoral njorowe est utilisé pour l’interprétation d’un personnage particulièrement apprécié des jeunes hommes.
Les garçons et les filles passent par une période d’isolement, durant environ six mois, pendant laquelle ils apprennent des chants et des danses et apprennent diverses activités pratiques. Chacun se voit inculquer les comportements adultes à adopter concernant la sexualité, ainsi que les droits et obligations de la vie conjugale. Les masques corporels féminins constituaient une partie importante des rituels d’initiation. Ils représentent une jeune femme enceinte et étaient généralement sculptés d’un ventre gonflé et de seins pleins, ornés de motifs de scarifications.
Les célébrations d’initiation des Makonde, qui accompagnaient l’entrée dans la vie adulte, comprenaient des fêtes, des danses et des spectacles de danseurs fantômes midimu (sing. ndimu). Ces masques faisaient partie des attributs d’un danseur de masques spécial ndimu appelé amwalindembo, qui était censé représenter une jeune femme enceinte. Ce masque démontre le fardeau de la grossesse.
6 - Maternité - Luba
République Démocratique du Congo
Hauteur : 64 cm
7 - Masque - Kete
République Démocratique du Congo
Hauteur : 28 cm (47 avec le socle)
8 - Cimier - Ci Wara - Bambara
Mali
Hauteur : 133 cm
Traditionnellement, les coiffes appelées Tyi Wara Koun, ou « chapeau d’animal de ferme », représentaient l’antilope mythique, qui enseignait l’agriculture à l’homme. Son esprit était ressuscité lors des semailles et des récoltes pour assurer la fertilité des récoltes. Les coiffes étaient par paires masculines et féminines sur des casquettes en vannerie. Les danseurs étaient penchés sur des pattes antérieures constituées de bâtons de bois et étaient complètement cachés par des capes en cinq plantes. Dans quelques régions, l’esprit de Tyi Ware est encore loué et les coiffes dansées, dans un contexte strictement religieux. Le plus souvent, cependant, la fonction et le style ont considérablement changé et chaque région utilise la coiffe d’antilope pour répondre à ses propres besoins.
C’est une approche pratique de classer les coiffes d’antilopes par style, puis de répertorier les régions dans lesquelles on les trouve généralement. Il existe de nombreux usages croisés et plusieurs types de coiffures d’antilope peuvent être utilisés dans le même complexe villageois. Il existe quatre styles distincts de coiffures, et la fonction de chacun est différente. La grande coiffe verticale s’appelle Tyi Ware Koun, l’horizontale s’appelle Gonzon Koan, les deux petites verticales s’appellent Sogoni Koun et Gonba Koun.
La figure masculine a une crinière stylisée et ajourée, la femelle, parce qu’elle n’a pas de mâle, est représentée avec une progéniture sur le dos. Les scarifications triangulées représentent des motifs capillaires.
Afrique Centrale
Hauteur : 14 cm
Largeur : 26 cm
Longueur : 50 cm
10 - Sans titre - George Ebrin Adingra, Prince de Krindjabo
Côte d’Ivoire
Technique mixte, huile et sable sur toile, signée
Hauteur : 81 cm
Largeur : 65 cm
George Ebrin Adingra, également connu sous le nom du Prince de Krindjabo, était un artiste ivoirien de renom, célèbre pour ses contributions à l’art contemporain africain. Né en 1932 dans le village de Krindjabo, en Côte d’Ivoire, Adingra faisait partie du peuple Anyi, réputé pour son riche patrimoine culturel.
Tout au long de sa carrière, Adingra a travaillé avec divers médiums, notamment la peinture, la sculpture et les techniques mixtes. Il représentait souvent des scènes de la vie quotidienne en Côte d’Ivoire, ainsi que des thèmes de spiritualité, d’ancêtres et d’interconnexion entre l’homme et la nature. Son œuvre était renommée pour ses couleurs vibrantes, ses détails complexes et sa profondeur symbolique.
11 - Poteau - Bozo
Mali
Hauteur : 87 cm
Hauteur : 47 cm (64 cm
Côte d’Ivoire
Hauteur : 67 cm
14
Nigéria
Hauteur : 68 cm (45 cm sans le couvercle)
République Démocratique du Congo
Hauteur : 39 cm (57 cm avec le socle)
16 - Masque - Okuyi - Punu
Gabon
Hauteur : 30 cm (41 cm avec le socle)
Les Punu peuplent une vaste étendue de forêt et de savane du Gabon et du le Sud-Ouest de la République du Congo. Les membres d’un clan se définissaient comme étant les descendants d’un seul ancêtre féminin ou première femme, la mukaukila.
Les Punu sculptent des masques féminins qu’ils recouvrent de kaolin et qui évoquent les esprits des ancêtres.
Le masque okuyi est une forme d’expression commune à de nombreux groupes régionaux étroitement apparentés, il est porté lors de la performance, nommée mukudi, qui constitue un événement exceptionnel. Le mukudj inspire un sentiment d’admiration mêlé de crainte au vu des prouesses physiques impressionnantes de l’exécutant qui domine le public sur des échasses pouvant faire plus de trois mètres de haut. Ces masques appartiennent à la société masculine du mwiri qui est représentée par un danseur sur échasses. Le danseur, habillé d’un costume de fibres végétales, tient dans chaque main un chassemouche qu’il brandit pour menacer la population.
Symbole d’autorité, il se manifeste dans la cour du village lors des retraits de deuil des grandes personnalités, à la naissance de jumeaux, et au cours des rites liés à l’initiation.
17 - Masque - Chewa
Malawi
Hauteur : 46 cm (61 cm avec le socle)
18 - Masque - Ngoiyo - Bekom
Cameroun
Hauteur : 37 cm (55 cm avec le socle)
19 - Masque - Ndeemba - Yaka République Démocratique du Congo
Hauteur : 67 cm (87 cm avec le socle)
20 - Gardien de reliquaireMbulu Ngulu - Kota
Gabon
Hauteur : 56 cm (66 cm avec le socle)
Chez les Bakota, le culte des ancêtres se rapproche fortement de celui des peuples Fang, notamment le prélèvement post-mortem de reliques sur les restes des défunts importants des lignages et la conservation des crânes et autres ossements, à des fins cérémonielles; une coutume récurrente dans l’ensemble de la région de l’Afrique équatoriale atlantique.
L’utilisation des lamelles de cuivre-laiton, souvent d’importation européenne, est la caractéristique majeure des figures de reliquaire du Nord de la région, tandis que l’emploi des plaques décorées de motifs gravés s’est généralisé dans les styles et variantes de celles de la haute vallée de l’Ogooué, beaucoup plus au sud, jusqu’à l’Ouest de la République du Congo.
Ces objets sont remarquables d’un point de vue artistique, alliant les techniques de la sculpture sur bois au travail du métal.
Hauteur : 112 cm (132 cm avec le socle)
Les masques wirigo des Dogon sont associés à l’antilope, l’un des nombreux animaux présents dans les mythes régionaux. Dans la région nord du pays Mossi, les masques sont utilisés lors des enterrements, des célébrations commémoratives et des cérémonies de protection et peuvent également se produire à des fins de divertissement. La forme trompeusement simple mais dramatique du masque contraste avec l’histoire complexe de migration, de conquête et d’assimilation de ses propriétaires, des groupes individuels de la lignée Nyonyosé. Ils sont les descendants de trois groupes mixtes : les premiers peuples Dogon, déplacés par les peuples Kurumba se déplaçant vers l’ouest, et les cavaliers Dagomba, une nouvelle élite dirigeante du sud arrivée vers 1500. Les groupes se sont mariés et intégrés dans les peuples maintenant appelés Mossi.
L’utilisation des masques wirigo semble limitée au village de Dogo. Il est situé au pied de la falaise à une courte distance au sud de Kani Kombole. Ses habitants sont des Arou (une des quatre principales tribus Dogon) et leur nom patronymique est « Dibo » qui signifie « plante calebasse ». En suivant ses racines, ils ont découvert leur nouvelle patrie. Ils disent qu’ils sont venus du Mandé et ont séjourné à Sofara sur le Bani (affluent du fleuve Niger) avant de s’installer dans leur nouvel et définitif emplacement au pied de la falaise. Les Dogon « Djigiba » du plateau sud leur enseignèrent l’art de la mascarade. Les villageois racontent également avoir participé au dernier Sigui dans les années 1960-70 (rituel célébré tous les soixante ans et qui dure sept ans). Le masque wirigo revêt moins d’importance aujourd’hui. Autrefois très populaire lors des rites funéraires, on peut encore l’observer lors des fêtes locales des masques. Son usage rituel actuel pourrait prendre fin avec l’importance croissante de l’Islam dans la région. Quant à la signification du masque, lorsqu’on leur pose la question, les villageois n’hésitent pas à répondre : «C’est notre Kanaga».
22 - Statue féminineJonyeleni - Bambara
Mali
Hauteur : 65 cm
23 - Art Populaire Africain - Enseigne de
titre - Recto Verso
Tableau en huile sur panneau de contreplaqué, présenté dans un cadre avec deux faces différentes, offrant six motifs de coiffures.
Hauteur : 61 cm
Longueur : 81 cm
24 - Masque - Goli Glan - Baoulé
Côte d’Ivoire
Hauteur : 43 cm (57 cm avec le socle)
Kple kple appartient à un groupe de différents types de masques connu sous le nom de Goli et considéré comme une famille. Le père est un goli glin, un masque zoomorphe, et la mère un kpwan anthropomorphe ; un masque de conception similaire appelé kpwan kple représente leur fille et Kplekple représente leur fils. Parfois, il y a deux masques kplekple : l’un peint en noir et considéré comme masculin, appelé kplekple yaswa, et l’autre peint en rouge, le féminin kplekple bla.
Les Goli apparaissent lors de moments de danger, comme lors d’épidémies ou de cérémonies funéraires. Ils sont considérés comme des intercesseurs auprès des forces surnaturelles, ou anwin, qui peuvent avoir une influence positive sur les affaires humaines ou, si elles ne sont pas apaisées, une influence négative.
25 - Masque - Ngil - Fang
Gabon
Hauteur : 52 cm (73 cm avec le socle)
Les Fang sont un célèbre groupe ethnique du Gabon, connu en particulier pour ses grands masques blancs allongés liés au ngil, un rite de régulation sociale.
Les membres allaient de village en village principalement dans le but de faire peur à ceux qui auraient des intentions maléfiques ou qui auraient conservé secrètement des « fétiches » interdits, notamment par la manifestation spectaculaire du masque, à la tombée de la nuit. Vers 1920, à la suite de troubles occasionnés dans des villages par suite d’abus de ses adeptes, le ngil fut peu à peu interdit par l’administration coloniale française
26 - Masque - Basi - Bwa
Hauteur : 98 cm (105 cm avec le socle)
27 - Masque - Kpeliye - Senoufo
Côte d’Ivoire
Hauteur : 56 cm (66 cm avec le socle)
Mali
Hauteur : 100 cm (109 cm avec le socle)
L’un des types de masques les plus populaires dans la région de Sanga est celui connu sous le nom de kanaga. Comme les autres masques Dogon, les masques kanaga sont portés lors de rituels appelés dama, dont le but est de transporter les âmes des membres décédés de la famille hors du village et de rehausser le prestige du défunt et de ses descendants par de magnifiques spectacles masqués et de généreuses démonstrations d’hospitalité. En 1935, l’anthropologue français Marcel Griaule fut témoin d’un rituel dama dans lequel vingt-neuf masques sur un total de soixante-quatorze étaient de type kanaga. Ces masques se caractérisent par une superstructure en bois en forme de croix à double barreau avec de courts éléments verticaux dépassant des pointes de chaque barre horizontale.
Lorsque le masque est porté, l’arrière de la tête du danseur est recouvert d’une cagoule en fibre tressée à franges sur le bord inférieur. Le danseur porte un gilet fait de bandes de tissu noir et de bandes de drap rouge brodées de cauris blancs ; des brins de perles de verre et de plastique pendent à ses bords. Le danseur kanaga porte également un pantalon en tissu de coton tissé en bandes teint à l’indigo, sur lequel il noue une longue jupe de fibres de sanseveria bouclées, lâchement enfilées, teintes en noir et des jupes courtes de fibres droites rouges et jaunes. Pour un dama traditionnel, la préparation et la teinture des fibres sont entreprises avec autant de secret et de rituel que la sculpture du masque en bois.
Durant le temps passé par Griaule parmi les Dogon à étudier leur système de croyance complexe, on lui dit d’abord que le masque kanaga représente un oiseau aux ailes blanches et au front noir, mais il en vint plus tard à considérer cette interprétation littérale comme caractéristique du premier niveau de connaissance. , celui des non-initiés. La signification la plus profonde du masque kanaga concerne apparemment à la fois dieu, les barres transversales étant ses bras et ses jambes, et la disposition de l’univers, la barre transversale supérieure représentant le ciel et celle du bas, la terre. La disparité entre ces deux interprétations illustre les lacunes de notre compréhension de l’art dogon
Hauteur : 28 cm (38 cm avec le socle)
Les Makonde sont surtout connus pour leurs masques représentant des personnages humains et animaux. Il existe deux styles principaux : les masques plutôt abstraits qui ont été collectés en grand nombre par les colons allemands dans ce qui est aujourd’hui la Tanzanie, et les masques-casques plus naturalistes, comme celui-ci, qui ont été produits par les Makonde vivant au Mozambique. Ces masques sont associés aux initiations masculines et féminines. L’ethnographe allemand Karl Weule, qui, au tournant du siècle, a rassemblé la plupart des masques qui se trouvent aujourd’hui dans les musées allemands, rapporte que les masques masculins et féminins étaient utilisés pour célébrer l’émergence des jeunes femmes des camps d’initiation. « Les quatre masques... se lèvent deux à deux, chaque paire se faisant face, et commencent la même série de mouvements... Les masques sont en bois, deux d’entre eux représentent des hommes et deux des femmes. Cela se voit à une centaine de pas, de la proéminence donnée au pelele (labret à lèvres), dont le blanc se détache avec beaucoup d’effet sur la surface rigide noire. Jorge et Margot Dias ont étudié les Makondé au cours des trente dernières années et indiquent que les masques sont portés dans les danses mapiko associées à l’initiation aussi bien des hommes que des femmes. L’initiation comprend l’enseignement des compétences de l’âge adulte, ainsi que des danses et chants Makonde, ainsi que des costumes et secrets des masques mapiko. On explique aux initiés que les masques ne sont pas les esprits des morts, mais qu’ils sont portés par des hommes vivants, et après une période d’entraînement à la danse, ils portent les masques lors d’une grande fête au centre du village. Les masques peuvent également apparaître lors d’une cérémonie ngoma au cours de laquelle les adolescents apprennent le mariage et les exigences de la vie de famille.
Les artistes makonde ajoutent au naturalisme de leurs sculptures en utilisant de la cire d’abeille et des cheveux humains pour représenter des motifs de scarifications et des coiffures à la mode. De nombreux masques féminins comprennent les grands labrets à lèvres que portaient les femmes Makonde.
30 - Affiche Museum voor moderne kunst Oostende - Cheri Samba - 1990-1991
République démocratique du Congo
Affiche originale
Hauteur : 48 cm
Largeur : 33 cm
Chéri Samba, artiste congolais, est une figure majeure de l’art contemporain africain, reconnu pour ses peintures vibrantes et satiriques, explorant les enjeux sociaux, politiques et culturels de l’Afrique. Son œuvre offre une perspective unique sur la réalité quotidienne et les défis de la société africaine, tout en contribuant à promouvoir la visibilité et la reconnaissance de l’art africain sur la scène internationale.
Compte tenu de l’importance de l’artiste, amusez-vous et profitez-en : nous vous offrons la possibilité d’enchérir sur cette affiche originale sans prix de réserve.
31 - Masque - TsesahBatcham
Cameroun
Hauteur : 67 cm
République Démocratique du Congo
Hauteur : 49 cm (67 cm avec le socle)
Hauteur : 49 cm
Hauteur : 51 cm (53 cm avec le socle)
35
République Démocratique du Congo
Hauteur : 29 cm (41 cm avec le socle)
36 - Masque - Kifwebe KikashiLuba Songye
République Démocratique du Congo
Hauteur : 45 cm (72 cm avec le socle)
Chez les Songye ainsi que chez les Luba, la société masculine Bwadi Bwa Kifwebe était responsable du maintien de l’ordre social. Les masques dits Kifwebe servaient à renforcer les pouvoirs de sorcellerie (buchi) et de magie (masende) des chefs. Ces masques étaient supposés assurer aux membres de la société Bwadi Bwa Kifwebe la santé et des pouvoirs surnaturels.
Certaines sources font aussi état de la sortie de ces masques au cours des cérémonies funéraires des chefs et des rites d’initiation des jeunes garçons. Ce masque africain présente de belles stries régulières ainsi qu’un faciès symétrique. Très bel équilibre des volumes dans cette pièce qui pourrait avoir inspiré de grands noms de l’art contemporain occidental.
37 - Masque - Simbo La - Bwa
Burkina Faso
Hauteur : 56 cm (76 cm avec le socle)
38 - Sans Titre - Floribert Mwembia
République Démocratique du Congo
Huile sur panneau, signée
Hauteur : 84 cm
Largeur : 39 cm
Floribert Mwembia, le plus talentueux. Partant d’un genre humoristique illustratif, il trouve, par lui-même, l’arabesque, le contre-jour, la couleur, le mouvement. Son art s’éloigne du sujet, et s’intéresse de plus en plus aux qualités abstraites de la peinture.
39 - Masque - Nkanu
République Démocratique du Congo
Hauteur : 30 cm (53 avec le socle)
40 - Je l’ai conçu avec mes tripes -
Côte d’Ivoire Technique mixte, huile et sable sur toile, signée
Hauteur : 65 cm
Largeur : 50 cm
George Ebrin Adingra, également connu sous le nom du Prince de Krindjabo, était un artiste ivoirien de renom, célèbre pour ses contributions à l’art contemporain africain. Né en 1932 dans le village de Krindjabo, en Côte d’Ivoire, Adingra faisait partie du peuple Anyi, réputé pour son riche patrimoine culturel.
Tout au long de sa carrière, Adingra a travaillé avec divers médiums, notamment la peinture, la sculpture et les techniques mixtes. Il représentait souvent des scènes de la vie quotidienne en Côte d’Ivoire, ainsi que des thèmes de spiritualité, d’ancêtres et d’interconnexion entre l’homme et la nature. Son œuvre était renommée pour ses couleurs vibrantes, ses détails complexes et sa profondeur symbolique.