Black book - French

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anc l b r su noir

ue q i g o l ho c y s p phie o s o que l i i g o ph l o the m tu quan

Toutes les preuves dans ce livre sont cousues… « de fil blanc » L’auteur


Celui qui sait Tout, mais ne connaît pas soi-même a tout manqué.

Celui qui dévoilera la signification de ces mots, ne goûtera jamais la mort.

Que celui qui cherche, ne s’arrête pas dans sa recherche jusqu’à ce qu’il ne trouve. Et quand il le sera, Il s’étonnera extasié et dominera le Tout. Mots de Jésus – Evangile de Thomas


Le début Qui sommes-nous? D’où venons-nous? Où allonsnous? Le premier sage qui se posa ces questions, déposa les fondements de la philosophie (φίλεο+σοφία – du grec – amour+sagesse) comme une aspiration éternelle à la connaissance. Depuis ce jour-là l’humanité continue à émettre des hypothèses et à chercher des réponses. Et le plus précieux ce n’est pas qu’on trouve les réponses, mais ce qu’on n’arrête pas de chercher. C’est que le progrès réside dans l’aspiration à la recherche des questions. Et chaque hypothèse crée une théorie à la base de laquelle c’est le désir de savoir. Est-ce important qu’elle soit vraie? Bien sûr que non. L’essentiel c’est qu’elle représente un regard vers les connaissances. D’après les physiciens parfois un résultat négatif contient plus d’information que le positif. Et comme le dit John Kehoe dans son livre «La prospérité et l’argent»: « Le « Non » trace le chemin sur lequel on s’engagera pour arriver à « Oui ».


... Et vous voyez ce lugubre nuage…, qui bouillonne dans le ciel… vous voyez les impulsions électriques qui le traversent… comme des veines de lueur électrique qui s’enfoncent dans la terre. Le cerveau rappelle l’orage… quand il présente la pensée cohérente. De sorte qu’on ne voie pas la pensée. Ce qu’on voit dans la neurophysique, c’est l’orage furieux autour des différentes parties du cerveau. Celles-ci sont comme des domaines, dessinés dans le corps et ce dont il réagit c’est… une image d’hologramme – colère, rage, haine, compassion, amour. Le cerveau ne fait pas différence entre ce qu’il voit et ce dont il se souvient, parce que les mêmes réseaux de neurones sont en action. Il est composé de petites cellules nerveuses, appelées « neurones ». De ces neurones partent de petites bifurcations qui arrivent aux autres neurones, s’y rattachent et forment un réseau. Chaque liaison qu’ils créent, se transforme en pensée ou en souvenir. Le cerveau bâtit toutes ses notions à la base de la mémoire associative. Par exemple tous les idées, pensées, sentiments sont murés et liés réciproquement dans ce réseau de neurones et il existe une parenté entre eux. La notion et le sentiment d’amour par exemple, sont gardés dans ce vaste réseau de neurones, mais on se fait une image de l’amour grâce à beaucoup d’autres idées. Certains lient l’amour à la déception. En pensant à l’amour, ils sont traversés par les souvenirs de douleur, tristesse, irritation, même rage. La rage peut découler d’une


plaie dans l’âme, laquelle à son tour est liée à une personne évoquant l’amour. On crée ses modèles sur le monde autour de nous. Plus d’information on entasse, plus exact devient notre modèle. Finalement on invente et on se raconte une histoire concernant le monde environnant. Chaque information qu’on traite, chaque information qu’on reçoit de l’extérieur est obligatoirement coloriée par les choses éprouvées dans le passé et par la réaction émotive à ce qu’on a conçu. Qui nous dirige quand on cède aux émotions ou quand ou les contrôle? La physiologie nous explique que les nerfs qui envoient des impulsions ensemble, sont liés. Si vous faites quelque chose de nouveau et de nouveau, ces nerfs forment des liaisons solides. Si tous les jours vous vous mettez en colère, ou vous êtes déprimés, si chaque jour vous souffrez et vous vous trouvez une justification de ce que vous vous sentez comme une victime, vous créez de nouvelles liaisons et tous les jours vous construisez votre réseau de neurones… et ce réseau de neurones est solidement lié à toutes les autres cellules, à tous les autres nerfs de ce qu’on appelle « identité »… D’après le film « What The Bleep... We Know »


Absolument vide C’est tout à fait définitif, n’est-ce pas? C’est que le vide nous sépare. Ne le fais jamais en vain – alors on n’aura pas mal. Il pleut avec la pluie, ce vide, en vain rempli. De la musique dans l’âme vide nous apporte de la douleur, tant pis. Les yeux pleurent mais en vain est allumé le feu des sentiments, si dans le vide on traîne, on souffre, c’est en vain.

ivomir


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Pour ceux qui ne liront pas ce livre

Conte du vide Tout ce qui se passe dans la vie, ne nous donne pas beaucoup de forces spirituelles. Personne ne nous apprit à nous recueillir sur nous-mêmes. A nous rendre compte de notre force intérieure. La vie nous inflige le rôle de victime. Il nous arrive tant de choses et on ne peut pas contrôler sa vie. Et bien, cette expression ne me plaît point, comme elle suppose quelque chose d’extérieur, et moi, je suis intime avec mon for intérieur. Avec l’extérieur on connaît son Moi – et avec l’intérieur, on devient une partie du tout. On fusionne avec l’éternité… Si l’on a un rêve merveilleux et si l’on en revient avec une rose, et puis, en se réveillant, on a cette rose dans sa main, ça veut dire que le rêve fut réel. Samuel Coleridge Quand je rentrai à la maison et je vis les traces des ronces sur ma main et les petits bleus autour d’elles, je pensai la même chose – ce fut réel, je le passai et sentis. Ça me plut comme si je regardais un tableau merveilleux et je fus transporté de joie. A ce moment tout s’ouvrit et je me trouvai ailleurs. Je pense que ce fut alors que je me déplaçai dans l’Univers – je dansais avec les étoiles. Je me demandai: « Pourquoi je fais tout ça avec moi? » Et la réponse apparut: « Parce qui c’est cela que tu as toujours cherché. Tout le monde a toujours cherche cela ». Il y avait des couleurs en mouvement et c’étaient des mots. Je sentis ce qu’elles me disaient quand j’essayai de jeter un coup d’œil à l’extérieur: « Entre dedans. Je cherchais la cogitalité. De nouveau une réponse: « La pensée est en toi – dans chaque cellule de ton corps ». Et je sentis, je fus tout ouvert à cela et je demandai. Les couleurs continuaient à me parler de différentes choses et j’entendais ce que je voyais, et je le sentais dans mes cellules. Cette « sensation » n’était pas habituelle, c’était plutôt un savoir de ce qui se passe


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dans nos cellules – la cogitalité* exécutait sa danse dans toutes les cellules de la vie, ainsi que le contraire. Je changeai. Je ne serai plus jamais comme avant. En le décrivant à l’aide des mots j’arrive presque à sous-estimer ce qui se passa. Je ne crois pas que si quelqu’un lit cela, il réussira à concevoir la sensation et qu’il me comprendra entièrement. L’émotion s’étend dans l’éternité. Et moi, je fais partie de cette éternité. Même avant de prononcer quoi que ce soit, en moi s’éleva une si puissante énergie, qu’il n’y avait pas de mots pour la décrive. Le tourbillon de couleurs les images venues d’autres mondes. Je n’arrive qu’à me retenir, qu’à me rappeler, qu’il faut éviter de tomber dans le jeu des lumières qui me distrait. Et alors le noir s’ouvrit pour la lumière, et de l’autre côté dans l’espace tout fut en paix absolue. Les mots: « Puisque c’est possible » surgirent du néant et me remplirent. La puissance énorme cherchait à réaliser toutes les possibilités. Elle était « audelà du moral », mais c’était aussi de l’amour. Il n’y avait rien que cette force primaire. Toutes mes images et affirmations me semblaient ridicules et stupides. Je ne voulais pas oublier cela. Je me rendis compte que je pouvais ouvrir les yeux et contacter les gens autour de moi. Mais je voulais attendre jusqu’à ce que tout devienne intense, jusqu’à ce que la plénitude de ce que je venais de vivre s’éclaircisse, pour que je puisse le transmettre aux autres. Je me demandai: « pourquoi revenir? » Je ne voulais pas ouvrir les yeux. Et quand je le fis, la chambre me parut trop claire, pour le reste elle était la même. Je voulus refaire le voyage. Parce que… c’était admirable. Ça commença vite et fort, dans ma tête je sentais une * cogitalité – du latin (cogito – penser) – c’est la mentalité en général. Certains auteurs définissent cette essence de l’espace comme Raison Universelle, d’autres comme système d’énergie et d’information, troisièmes – comme Dieu ; Jung la définit comme inconscient collectif. Ayant en vue la théorie que ce livre présente, l’auteur crée un nouveau terme – cogitalité, de cette façon il essaie d’unifier tous les termes existants en un seul qui associe et complète les autres. Cependant pour rester correct par rapport aux autres auteurs, on garde leurs définissions jusqu’à la fin du livre (notes du rédacteur). Particules cogitales – particules pensantes que les appareils connus ne peuvent pas enregistrer. Ces particules remplissent l’espace entier de l’Univers, elles sont en repos absolu et possèdent la connaissance totale.


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pression incroyable. Elle me poussa dans l’espace, où la pure énergie vivante prenait une forme. Et je vis le processus de la conscience qui se séparait. Le retard crée la forme et la conscience. Avant, elles n’existent pas. L’énergie n’est pas privée de conscience, mais elle n’est pas consciente. Elle est réelle, elle est une substance elle-même, elle n’est pas séparée. L’énergie se répand, elle s’attarde à la périphérie, prend une forme. Il y a un courant interminable de création puis ce processus infini l’engloutit de nouveau. Et ma petite particule d’énergie y entre et en sort, ni plus, ni moins que chacune autre. L’idée « je suis » tourne en mouvement circulaire. Tout droit devant moi je vis une forte lumière jaune – blanc. Je choisis de m’ouvrir. Elle me prit et j’en devins une partie. Il n’y avait pas de frontières – pas de motifs, ni lignes, ni ombres, ni contours. Il n’y avait rien – ni à l’intérieur, ni à l’extérieur. Je me débarrassai du « Moi », de la pensée, du temps et de l’espace, de la notion d’être séparé ou quoi que ce soit autre, rien que de la lumière blanche. Dans la langue connue il n’y a pas de symboles, qui pourraient même schématiquement décrire la sensation de pure existence, unité et enthousiasme. Un grand sentiment de paix et de béatitude. Je ne peux pas dire le temps que je passai dans ce recueillement d’énergie pure, ni le décrire. Enfin je sentis descendre légèrement et flotter en arrière, m’éloigner de la lumière. Je me voyais – un être comme enfant, tout nu, minuscule, luisant, émettant un rayonnement doux. Des ondes de lumière me touchaient tandis que mon corps s’en éloignait. J’avais le vertige de bonheur tandis que la descente finissait. La mort n’est pas déserte. Ce n’est pas nécessaire d’attendre, pour comprendre ce qu’elle est. Je n’en ai plus peur. On ne peut pas mourir! On ne peut pas s’en aller. On ne peut rien y ajouter, on ne peut rien en prendre. Un cycle dans le courant infini de l’immortalité. J’eus la révélation que la lumière est tout ce qui existe, et le monde – il n’est qu’un jeu de reflets.


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Dernièrement pour ceux qui ne liront pas Comment vous sentirez-vous, si tout est « ému » autour de vous mais si vous le regardez, il se transforme en matière, et quand vous ne le regardez plus, il retrouve ses formes ondulatoires? Cette métamorphose est à la base de l’hypothèse décrite dans ce livre. La matière est une illusion. Tout est une onde et une conséquence des réactions réciproques des ondes. Une lumière née du mouvement des particules cogitales, qui étaient jusqu’à ce moment en paix absolue où il n’y avait pas de temps, ni d’espace. Par leur nature, elles possèdent l’information complète. Les preuves sont beaucoup. Une telle preuve s’avère les apocryphes découverts dans la grotte au domaine Qumran en 1947. Ce sont des mots de Jésus adressés à ses élèves, notés par Didier Jules Thomas. Ces apocryphes sont appelés « Evangile de Thomas » et commence par ces mots: Celui qui dévoilera la signification de ces mots, ne goûtera jamais la mort. c’est:

Le passage principal sur lequel j’arrête votre attention

50. Si on questionne sur votre origine, répondez: Nous venons de la Lumière, d’où la Lumière est venue d’ellemême. Elle se repose en se présentant sous leur aspect. Si on vous demande sur votre personnalité, répondez: Nous sommes Ses Fils et ce que notre Père En vie a Choisi. Si on vous questionne sur le signe de votre Père, répondez: Mouvement et repos.


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La thèse que la matière n’existe pas, qu’elle n’est qu’un hologramme, résultat de la réaction réciproque des ondes est peut-être bizarre. Mais les succès de la physique des quanta confirment que les couleurs, le son, l’odeur, les sens et même la sensation de distance ne sont que des ondes, qui après être perçues et transformées en impulsions dans le cerveau, sont en réalité une image illusoire de la « réalité » de la matière. Et si tout est une illusion, alors où est-ce que nous sommes? La conception commune c’est que la matière existe et que c’est pour cela qu’on la voit. D’ailleurs, il s’avère que c’est justement le contraire – les choses n’existent que quand on les regarde. Ceci, comme beaucoup d’autres paradoxes de la pensée logique sont parmi les thèmes de ce livre. Le but c’est que vous puissiez tout en lisant, « sortir » du schéma traditionnel et « voir » les choses sous un angle différent – philosophique et quantum-théologique. Mais à ceux qui ne liront pas, il leur n’arrivera pas à se tourmenter de réflexions de la sorte. Ce que vous ne lirez pas, c’est une hypothèse basée sur des faits historiques théologiques, des preuves scientifiques, des réflexions philosophiques et des constatations psychologiques. Dans cette théorie on prouve que la mort n’existe pas et cela ne vaut pas la peine d’en avoir peur. Que nous faisons partie du tout et ce tout est notre contenu. Et tout cela se trouve dans un cycle perpétuel de connaissances et d’émotions. Ce cycle explique les cas « inexplicables » de la réincarnation. Au cours des réflexions l’hypothèse nous donne la réponse de la question sur le sens de notre existence. Pourquoi sommes-nous ce que nous sommes? Pourquoi nous sommes et quel est le but du fait que nous sommes des créatures émotionnelles et cogitales, parmi des millions d’autre comme nous. En suivant la logique on arrive à l’idée du Big Bang, au débit, à la création. La théorie répond à la question pourquoi et comment naît la vie et quel est le lien entre tout ce qui est


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en vie. On prouve que tout est… en vie et capable de penser – résultat de la cogitalité qui est en mouvement et qui aspire à la perfection. Et nous, comme des enfants d’hologramme de la Lumière, nous jouons un des rôles essentiels pour la réalisation de cette perfection, en créant les émotions. Dans la troisième partie on donne des conseils théoriques comment en pratique nous débarrasser de l’égocentrisme. Comment inventer notre propre conte de vie, comment l’incarner dans la réalité et comment le faire une fin heureuse et infinie du cycle de la cogitalité.


Dernier…

C’est quoi les nuages, sinon une excuse du Ciel? C’est quoi la pluie, sinon des larmes tombant sur la Terre? C’est quoi la vie, sinon une fuite de la Mort? La douleur engendre la vie… Triomphe – tu gagnas la bataille – parmi toutes les femmes qui m’aiment il n’existe pas celle, qui s’assoira près de moi… Parmi tous les noms qu’on me donna, il n’existe pas celui qu’on me prêta à la naissance… Et dans ce désespoir, assis sur un arc-en-ciel, je réfléchis sur moi et sur ma guerre, que tu gagnas – ta main me toucha et transforma la femme de ma vie en Lune… Je me rends – et tes mains brûlent, mon âme brûle entre les paumes, je perdis la bataille et je me transformerais en cendre, mon âme serait une plaie saignante. Triomphe – tu me volas déjà de l’amour dans la vie, de la fuite dans la mort, des larmes de la terre, de la beauté des nuits… C’est quoi l’arc-en-ciel sinon un masque du Ciel? C’est quoi les étoiles, sinon un chemin de l’Espoir? C’est quoi la vie, s’il n’y a pas la Mort? Le silence engendre la paix. ivomir


Je supplie les lecteurs d’avance, d’avoir de la patience. Dans ce livre j’utilise beaucoup d’information – la recueillir et la ranger – cela me prit des années de travail. Je me rends compte que tout en lisant (surtout au débit), il est possible que vous pensiez que tout est en désordre. C’était difficile de présenter toutes les preuves dans un ordre définitif et harmonieux. Finalement tout prend sa place et l’hypothèse devient claire, mais il faut de la patience pour arriver au final. Un grand nombre de vous ne seront pas d’accord avec ce qui est écrit, d’autres essayeront de le démentir, un troisième nombre peut-être le développeront-ils pour réaliser de novelles et meilleures idées créatives. Dans tous les cas je serai satisfait. Parce que cela prouverait que vous avez pensé et réfléchi sur ce qui est écrit. Et ça, c’est mon but essentiel. L’auteur


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Table des matières: Pour ceux qui ne liront pas ce livre Quelque chose comme initiation I. Des illusions de la vérité et la vérité des illusions II. Les paradoxes de la logique et la logique des paradoxes III. La connaissance, la sagesse et le bonheur IV. L’Univers V. Tout est un cycle. Les paradoxes du cycle VI. Vie VII.Renaissance spirituelle. Etats et comment les maîtriser En affirmant… Littérature utilisée Carré de rédaction



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Quelque chose comme initiation

Le plus souvent, je pense, on ne fait pas attention aux choses qui nous entourent. On les accepte comme une donnée. En même temps, on vit dans son propre monde, bâti sur l’expérience qu’on a eue au cours des années et l’éducation, c’est-à-dire le modèle qu’on a reçu de ses parents. C’est rare qu’on analyse soi-même ou qu’on cherche ses propres erreurs, en revanche, on ne manque pas la possibilité de « voir » les erreurs des autres, et de les reprocher ou de s’en offenser. Au cours des années, on « s’acharne » à ce comportement et il s’installe au fond de nous. Le chapitre suivant vise justement cela – se rendre compte qu’on acceptait comme une donnée beaucoup de choses autour de soi et qu’on ne se posa jamais la question : « Pourquoi c’est comme ça ? » Ou si l’on le fit jamais, ce fit il y a longtemps… Pourquoi le ciel est-il bleu ? Pourquoi y a-t-il des nuages et que représentent-ils ? Qu’estce que c’est que l’arc-en-ciel ? Qu’est-ce que c’est l’espace, et le temps ? Des questions simples, mais on éprouve de la difficulté à y réponde. J’envisage de faire une analyse et de donner certaines réponses. Tous ceux qui lisent ces lignes, je veux qu’ils réfléchissent sur le fait suivant – à combien de questions de la sorte, ils ne trouvent pas la réponse : Pourquoi fais-je cela ou ceci ? Quelle est la cause de la faire ? Qui suis-je en réalité ? Estce que je n’accepte pas le monde uniquement comme je le comprends ? Existe-t-il un autre point de vue ? Puis-je transformer le mien ? Puis-je essayer de me mettre à la place de celui qui est à côte de moi ou en face de moi et comprendre son état ? Y réfléchir, l’analyser et le comprendre ? Un grand nombre diront qu’ils se posent des ques-


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tions de la sorte tous les jours. Qu’une telle analyse ne les concerne pas. Qu’ils ont « assez d’autres problèmes », pour s’en occuper. Plongé dans les préoccupations quotidiennes, on accepte soi-même comme une donnée. Parce que si l’on fouille son propre « Moi », il est possible qu’on commence à apercevoir des choses pas tellement agréables. D’ailleurs un tel « regard » fixé sur notre propre identité, nous amènera au suivant : une nouvelle appréciation des valeurs personnelles, des buts et des idées ; une transformation de la vie autour de nous. Une nouvelle évaluation qui soit en harmonie avec notre « Moi » intérieur. C’est alors qu’on se sent heureux. Et bien, y a-t-il quelqu’un qui ne veuille pas être heureux ? Oui – on vit dans un monde illusoire ! Les preuves de cela, nous n’en avons même plus besoin. Ça fait longtemps qu’on apprit à accepter la réalité comme une chose toute faite, sans y réfléchir. Peut-être est-il plus facile ! On se dissout dans la routine et la trivialité, en réalisant notre mission importante – « la vie » et… quand on décide de nouveau d’y réfléchir, on se trompe que c’est trop tard de changer de quoi que ce soit. Au moins c’est le cas commun ! Et comment en réalité se passe-t-elle, notre vie ? Au débit, on prend conscience de la réalité autour de soi – on est consciencieux, on se confie à tout ce qui nous semble vraisemblable à tout ce qui vient des gens autour de nous – on observe de différents événements inexplicables, mais d’habitude on les dépasse avec indifférence – c’est que de toute façon ils sont inexplicables ! Il y a des moments où l’on arrive à saisir les paradoxes qui surgissent de notre « soudure » avec la logique. C’est à ce moment que les plus curieux s’engagent sur le chemin de la connaissance et d’habitude arrivent à la


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constatation de Salomon – « plus de connaissances, plus de tristesse » ! Les plus assidus, qui réussissent à continuer et à se dépasser, et qui éliminent la gravitation, fixent les yeux sur l’Univers. Et alors arrive le plus grand paradoxe – justement de ce point d’observation, qui est si haut, après des milliers de vérités connues, ils se mettent à chercher la vérité. Y arrivent uniquement ceux qui ne se découragèrent pas sur ce chemin. Ce ne sont eux qui la découvrent pour réaliser le plus important – la vérité est à l’intérieur de nous. Dans nos propres pensées, conceptions, émotions. En réalisant cela, on réalise soi-même ! Et la vérité ! La vérité qu’on crée tout seul le monde où l’on vit ! La vérité que la mort n’est pas un désert, mais un passage au cycle de l’infini. La vérité qu’on est nécessaire, indispensable à la perfection émotionnelle de la connaissance. La vérité qu’on fait partie du tout – de l’infini…


De Jésus Le dernier rouge que je vis, ce fut la couleur du sang ruisselant des plaies. Réveillant la douleur ou la victoire. La victoire du désespoir, le désespoir de la vie, la vie qui baptisa la foi, la foi qui éclaira l’esprit. Un esprit qui ne s’évanouit pas du passé. Ce même passé, avec un cercueil sur le bûcher, un bûcher qui alluma la croix, une croix où l’on cloua l’homme. Un homme aux plaies ruisselantes de sang – un sang à la couleur du rouge – le dernier rouge que je vis…

La vérité doit nous émouvoir toujours. Doguin, mentor bouddhiste

ivomir


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I. DES ILLUSIONS DE LA VÉRITÉ ET LA VÉRITÉ DES ILLUSIONS Evénements, liés à la lumière Les rayons de lumière, en traversant l’atmosphère, se déforment et se diffusent par les molécules de l’air, les petites gouttes d’eau et la poussière qui s’y trouvent. Cette diffusion provoque beaucoup d’événements, auxquels le plus souvent on ne prête aucune attention, parce qu’on a l’habitude de les voir tous les jours. Le miroir d’asphalte Si on voyage à midi, par une chaude journée d’été sur la chaussée d’asphalte, on a l’impression que le ruban de la chaussée devant nous se transforme en rivière. «On voit comment la bleuâtre «surface d’eau» on doie légèrement, co mme si c’est à cause du vent. Et s’il y a une autre automobile en face de nous, on voit au-dessous, son image reflété qui avance sur l’eau. On aperçoit aussi les images des arbres qui bordent le chemin, on dirait que ces arbres se reflètent dans les eaux d’un lac on d’une rivière. Comment expliquer ce phénomène? Le jour, la chaussée d’asphalte est trop réchauffée par le Soleil. L’air qui se trouve juste au-dessus de la chaussée est aussi trop réchauffé; Tandis que la température des supérieures couches d’air tombe vite. Cette énorme différence dans la densité de l’air provoque quelque chose comme «un miroir» naturel. Et comme


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dans l’atmosphère il y a toujours des mouvements, quelques faibles qu’ils soient, «le miroir» ondoie légèrement et crée l’impression d’observer une surface d’eau. Pourquoi le ciel est-il bleu? Il me semble que l’événement d’atmosphère le plus souvent observé, c’est le beau bleu du ciel. Malgré cela au cours des siècles, il était impossible de dévoiler le secret de cette couleur du ciel. On supposait que l’atmosphère ellemême était colorée en bleu, dans ses couches supérieures. Mais si c’était vrai, alors on verrait le Soleil, la Lune et les étoiles bleus, comme on les verrait à travers un verre bleu. Le grand Italien, savant et peintre, Léonardo da Vinci croyait que le ciel est bleu, parce que c’est ainsi qu’on perçoit la blanche lueur solaire. Ce fut sur le fond de l’obscure espace du cosmos à peine à la fin du dernier siècle, qu’on donna une correcte explication scientifique de ce phénomène. La cause qui l’engendre, c’est la diffusion des rayons de soleil par les molécules de l’air et les petites particules qui s’y trouvent. Quand les rayons de soleil tombent sur les particules ou les molécules ils se diffusent dans toutes les directions possibles. Et comme la lumière blanche est composée de 7 couleurs essentielles: rouge, orange, jaune, vert, bleu de ciel, bleu et violet, les rayons de différentes couleurs se diffusent en degrés différents – les plus susceptibles à la diffusion sont les rayons violets, et le moins – les rouges. En s’approchant de la Terre, les directs rayons de soleil subissent maintes fois la diffusion par les molécules de l’air et les particules, et ils s’appauvrissent en rayons violets et bleus (parce que justement ces fréquences sont les plus diffusées), et s’enrichissent en rayons rouges, orange et jaunes. En même temps, les rayons bleus et violets, diffusés dans toutes les directions, après de


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nombreuses rencontres avec d’autres molécules, tôt ou tard, arrivent à la surface terrestre de tous les côtés du firmament. Et puisque dans nos yeux tombent directement uniquement les rayons directs du Soleil, dans les autres coins du ciel on voit des rayons diffusés, colorés surtout en bleu. Malgré cela, la directe lumière de soleil ne nous semble pas rouge, parce qu’en elle sont restés assez de rayons de toutes les couleurs, qui en se mêlant, constituent la lumière blanche. C’est quoi les nuages? C’est quoi l’arc-en-ciel? Les nuages dans l’atmosphère sont composés de gouttes d’eau ou de petits cristaux de glace, ou des deux à la fois, cela dépend de la hauteur de la Terre à laquelle ils se trouvent. L’arc-en-ciel, on l’observe si souvent, que je ne crois pas qu’il y ait un homme qui ne la connaît pas. Quoi que ce soit un événement fréquent, on n’observe jamais des arcsen-ciel identiques. Le nombre des couleurs leur vivacité et variabilité la largeur de l’arc-en-ciel etc., tout ça dépend des conditions météorologiques, qui ne peuvent jamais se répéter. L’arc-en-ciel apparaît quand d’un côté du ciel il y a des nuages et il pleut, et de l’autre côté – le soleil brille. Alors, si on tourne le dos au Soleil, c’est sûr qu’on verra l’arc-en-ciel. Du côté extérieur, convexe de l’arc-en-ciel se trouve la couleur rouge, suivie de l’orange, la jaune etc., et du côté intérieur – le violet. Observer toutes ces sept couleurs, c’est rare, d’habitude il y en a une qui prédomine. Plus le Soleil est plus près de l’horizon, plus l’arc-en-ciel est grand, et si le Soleil se lève, on a l’impression que l’arc-en-ciel plonge derrière l’horizon et à midi, on ne peut pas le voir. Ces particularités de l’arc-en-ciel s’expliquent par la réfraction, la décomposition et la répercussion de la lumière par les gouttes de pluie


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dans l’atmosphère. Quand un rayon de lumière tombe sur une goutte de pluie, ce sont les rayons violets qui dévient le plus de leur direction à la suite de la réfraction, et le moins déviants ce sont les rouges, etc. Aurore polaire? Les aurores polaires sont parmi les événements les plus majestueux par leur beauté et leur envergure. Parfois on a tort de les appeler «Aurores boréales», parce qu’elles apparaissent surtout aux pôles – le pôle Nord et le pôle Sud (à peu près 100 jours par an), mois on peut les observer aussi sur d’autres latitudes géographiques. L’aurore polaire fut observée même sur l’équateur (en janvier, en 1909). Les aurores polaires sont en réalité des gaz qui brillent dans les couches supérieures de l’atmosphère. Leur apparition est accompagnée par des orages magnétiques, qui entraînent de courtes, mais d’importantes transformations dans le champ magnétique de la Terre. L’apparition des orages magnétiques est liée à une plus grande activité du Soleil (sur la surface du Soleil apparaissent et grandes taches et dans l’espace cosmique sont rejetés de puissants torrents de particules chargées, qui avancent à grande vitesse). Longtemps avant de pénétrer dans l’atmosphère terrestre, elles sont «captivées» par le champ magnétique de la Terre et elles dévient vers les pôles où le champ est le plus fort. Le champ magnétique de ces particules chargées qui sont en mouvement perpétuel, se superpose au champ


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magnétique de la Terre et provoque les orages magnétiques. Ces particules chargées, concentrées par le champ magnétique terrestre dans les régions polaires, en rencontrant les molécules de l’air et en se heurtant à elles, provoquent des processus, accompagnés par l’émission d’une lumière multicolore. C’est ainsi qu’on explique cette belle aurore polaire. Et comme ces particules pénètrent à une très grande vitesse dans l’espace autour de la Terre, les pôles magnétiques n’arrivent pas à les concentrer uniquement autour d’eux. C’est pourquoi elles pénètrent plus au Sud, dans les moyennes, et parfois dans les inférieures latitudes géographiques, en y provoquant des aurores polaires. Certains savants admettent que les aurores polaires découlent des explosions de courte durée de la radiation ultraviolette du Soleil. Celle-ci ionise à un haut degré les supérieures couches d’air, et les particules chargées d’électricité sous l’influence du champ magnétique terrestre, se dirigent vers les régions polaires. Maintenant on comprend ce qui provoque les illuminations fréquentes. Les lignes du cosmos, en gardant de l’énergie du vent solaire. Quand deux lignes du champ magnétique se rapprochent, à la suite de l’énergie entassée, on arrive à une limite critique et les lignes se joignent.


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Cela transforme l’énergie magnétique en énergie cinétique et thermique. La libération de cette énergie provoque des illuminations spectaculaires. «On prouva que le processus commence loin de la Terre et après il se répand vers elle» dit le chef de l’équipe de savants. «C’est un moyen de libérer l’énergie solaire, engloutie par la Terre». L’énergie libérée peut être puissante comme un fort tremblement de terre, elle peut traverser la région polaire en 60 secondes. La Lune se trouve à peu près à 385 000 kilomètres de la Terre. Ce processus a lieu à peu près à 128 000 kilomètres de la Terre. Le même mécanisme provoque des troubles dans les satellites, le réseau d’alimentation de l’énergie électrique et les systèmes de communication sur la Terre.

L’illusion des sens

Les savants essaient d’élaborer leurs théories surtout à la base de l’information, perçue par les sens… Mais est-ce que l’information, transmise par les sens et transformée par le cerveau nous donne toujours la vérité de la réalité environnante? D’après les calculs compliqués des savants la Lune se trouve à la même distance de l’horizon et du zénith… mais à l’horizon elle semble deux fois plus grande… Cela découle peut-être au fait qu’on manque de l’expérience à regarder des objets situés en haut, comme la vue et le regard sont dirigés surtout horizontalement et on a l’habitude d’apprécier les distances horizontales, et non pas les verticales! Je cite comme exemple le fait suivant: un objet à l’autre bout de la salle (à peu près à 10 mètres), nous paraitra proche… Mais si on monte sur la tour d’où on exécute des sauts dans une piscine (10 mètres), on a l’impression que cet objet est trop


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loin et qu’on ne pourra pas atteindre ce but. Ce n’est qu’une supposition de l’illusion que nous avons sur ce qui est proche et ce qui est loin. Envisageons en détails le travail des sens et leur mystère. Est-ce qu’on voit avec les yeux? Tout le monde est convaincu que nos yeux sont les fenêtres ouvertes sur le monde extérieur. La science nous montre qu’on ne voit pas avec les yeux. Pour qu’on puisse «voir», des millions de fibres nerveux, situés dans les yeux, doivent envoyer un message, comme à l’aide d’un câble, jusqu’au cerveau. Les faisceaux lumineux (les photons), qui voyagent de l’objet jusqu’à l’œil, traversent la lentille qui se trouve dans la partie antérieure de l’œil, là ils se réfractent et tombent à l’envers sur la rétine qui se trouve dans le partie postérieure de l’œil. Après un certain nombre d’opérations chimiques, faites par les cônes de la rétine, cette image se transforme en impulsion électrique. Après cette impulsion est envoyée par le système nerveux dans la partie postérieure du cerveau. Le cerveau transforme ce courant en image sensée à trios dimensions. Par exemple quand on regarde des enfants jouant dans le parc, on ne voit pas les enfants et le parc avec les yeux, les images ne se forment pas devant nos yeux mais dans la partie postérieure du cerveau. En effet, la physiologie de la vue est un processus extrêmement extraordinaire. Les faisceaux lumineux se transforment en signaux électriques et après ces signaux électriques nous découvrent un monde en couleurs, à trois dimensions. Tous ces faits nous emmènent à une conclusion. Durant toute notre vie, nous avons toujours pensé que le monde existe à l’extérieur de nous. Quoi qu’on croie que le monde


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s’étend en dehors de nous, il est dans une partie de notre cerveau. Cela nous montre que chaque homme, durant toute sa vie est «témoin de tout» uniquement dans son cerveau et ne peut pas arriver aux spécifiques objets matériels qui provoquent, comme on le suppose, l’existence des objets dans le cerveau. C’est-à-dire, les images qu’on voit ne sont que des copies des objets qui se trouvent dans notre cerveau, pas le contraire. Mais on accepte qu’elles existent en dehors de nous. On ne peut pas savoir à quel degré ces copies ressemblent aux objets réels et s’il existe de tels objets réels. Le professeur psychiatrique allemand Hoimar von Difurth, matérialiste, avoue ce fait pour la réalité scientifique: Aucune importance comment on expose l’argument, le résultat reste le même. Ce qui est devant nous, tout fait, et ce que nos yeux voient, ce n’est pas «le monde». Ce n’est que son image, analogue, projection, dont la liaison avec le monde réel est ouverte à la discussion. Hoimar von Difurth Est-ce que c’est ainsi? La lumière ne peut pas passer à travers le crâne. Dans l’espace physique où est situé le cerveau, c’est absolument noir, et c’est impossible que la lumière pénètre là. Quoi que cela semble incroyable, dans ce noir absolu, on peut observer un monde clair et multicolore. Les pittoresques beautés naturelles, les vues splendides, tous les tons, tout est crée dans le noir du cerveau. La lumière qu’on accepte du dehors, provoque l’action des cellules des yeux et cette action forme un échantillon, d’où découlent les perceptions de la vue. Mais il y a quelque chose d’autre: la lumière telle qu’on la per-


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çoit, n’existe pas non plus en dehors de notre cerveau. Elle aussi, elle est formée dans notre cerveau. Ce qu’on appelle la lumière dans le monde extérieur, qu’on admet exister en dehors de notre cerveau, est composé en effet d’ondes électromagnétiques et de particules d’énergie, appelées photons. Quand ces ondes électromagnétiques et photons arrivent à la rétine, cela fait engendrer des impulsions, qui forment la lumière dans le cerveau, telle qu’on la connaît. Voilà comment on définit la lumière à la langue de la physique: Le terme «lumière» est utilisé à nommer les ondes électromagnétiques et les photons. Le même terme est utilisé dans la physiologie pour désigner le sens qu’on éprouve, quand les ondes électromagnétiques et les photons pénètrent dans la rétine de l’œil. Du point de vue objectif, ainsi que du point de vue subjectif «la lumière» est une espèce d’énergie, qui apparaît dans l’œil humain et que l’homme sent à l’aide de la rétine par les effets de la vue. Donc la lumière apparaît à la suite des effets, que certaines ondes électromagnétiques et particules, provoquent en nous. C’est-à-dire, en dehors de nos corps il n y a pas de lumière créant la lumière qu’on voit avec son cerveau. Il n’y a que de l’énergie qui a des propriétés onduleuses, c’est-à-dire des ondes, qui après être arrivées jusqu’à nous se transforment et on «voit» un monde clair et multicolore, plein de lumière. Il en suit que personne ne voit rien. Toutes les vibrations des ondes du monde, se transforment dans notre cerveau, pour obtenir une «vision définie», celle-ci, on peut le dire, ne découle que de l’action du cerveau. Ce qui ne veut point dire que cette vision est la même pour le monde des ondes.


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Le cerveau et les couleurs Les couleurs sont aussi créées par le cerveau. Dès la naissance, on entre en contact avec un milieu en couleurs, un monde plein de coloris. Mais dans l’Univers il n’y a pas de couleurs. En dehors il n’y a que des ondes électromagnétiques, de différentes amplitudes et fréquences. Ce qui atteint notre cerveau, c’est l’énergie qui vient de ces ondes. On appelle cela «lumière», quoi que ce ne soit pas la lumière qu’on connaît – éclairante et brillante. Ce n’est que de l’énergie des ondes. Quand notre cerveau interprète cette énergie «en mesurant» ou en acceptant les différentes fréquences des ondes, on commence à voir des couleurs. En effet la mer n’est pas bleue et les fleurs ne sont pas multicolores. Leur aspect est dû à la manière dont on les conçoit par le cerveau. Daniel C. Dennett, célèbre par son livre sur le cerveau et la conscience, généralise ce fait connu: Le savoir commun c’est que la science contemporaine supprime la couleur du monde physique, en la remplaçant par l’émission électromagnétique sans couleurs aux diverses longueurs des ondes. Dans «Le cerveau épatant» on expose la manière dont les couleurs sont formées: «La couleur» telle qu’elle est, n’existe pas dans le monde extérieur; elle n’existe que dans l’œil et le cerveau de celui qui voit. Les objets reflètent beaucoup d’ondes de lumière de longueur différente; mais les ondes lumineuses elles-mêmes, ne possèdent pas de couleurs. Dans la rétine de l’œil il y a trois groupes de cellules coniques et chacune d’elles réagit aux ondes lumineuses de longueur


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différente. Pour comprendre pourquoi c’est comme ça, il faut faire analyse de ce comment on voit les couleurs. La lumière de soleil atteint l’objet, chaque objet reflète la lumière en ondes qui ont de fréquences différentes. La lumière qui a une fréquence variable, atteint l’œil (ici le terme «lumière» en réalité concerne les ondes électromagnétiques et photons, et non pas la lumière formée dans notre cerveau). La perception de la couleur commence dans les cellules coniques, chacune d’elles réagit aux ondes lumineuses de fréquence différente. Le primer groupe est sensible à la lumière rouge, le deuxième – à la lumière bleue, et le troisième – à la lumière verte. Les différents niveaux de stimulants vers chaque cellule des trois groupes de cellules coniques engendrent notre capacité de voir le monde plein de millions différents teins de couleurs. Mais la lumière qui arrive aux cellules coniques, elle-même ne peut pas créer des couleurs. R. Ornstein et R. F. Thompson Jeremy Nettens de l’université de médecine «John Hopkins» explique de la façon suivante le fait que les cellules dans l’œil ne forment pas les couleurs: Tout ce qu’un seul cône peut faire, c’est d’attraper la lumière et vous dire quelque chose concernant sa densité. Il ne vous dit rien quant à la couleur. On voit les signaux électriques comme un monde clair, plein de couleurs, qui sont faites de millions de nuances, et on admire ce qu’on voit. Grâce à leur pigment, les cellules coniques transforment l’information des couleurs qu’elles reçoivent, en signaux électriques. Les fibres nerveux, liés aux cellules coniques, transmettent ces signaux électriques jusqu’à une partie spéciale du cerveau. L’endroit où l’on voit un monde plein de couleurs, c’est justement cette partie spéciale du cerveau. Cela nous dé-


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montre qu’en dehors du cerveau il n’y a ni couleurs, ni lumière. Il n’y a que de l’énergie qui est en mouvement sous la forme d’ondes électromagnétiques et de particules. Les couleurs, ainsi que la lumière n’existent que dans notre cerveau. En réalité on ne voit pas une rose rouge comme rouge tout simplement parce qu’elle l’est. L’interprétation de l’énergie arrivée à nos yeux, faite par le cerveau, nous donne cette perception de la rose. Le daltonisme est une preuve du fait que les couleurs sont formées dans le cerveau. Une petite blessure de la rétine entraînerait le daltonisme. L’homme qui souffre de daltonisme, ne fait pas la différence entre le rouge et le vert. Si un objet extérieur a de la couleur ou n’en a pas, ce n’est pas important, parce que la cause pour voir les objets en couleurs n’est pas celle qu’ils possèdent une couleur. Cela nous emmène à la conclusion que chaque qualité qu’on joint aux objets, n’est pas dans le monde extérieur, mais dans notre cerveau. Mais comme nous ne dépasserons jamais nos sens et n’arriverons jamais sans eux dans le monde extérieur, nous ne pourrions jamais prouver l’existence des couleurs et de la matière. Si une chose peut être rouge et chaude pour certains, et le contraire pour d’autres, ça signifie que nous sommes sous l’influence des malentendus et que «les choses» existent uniquement dans notre cerveau. George Berkeley Personne ne voit des couleurs!? Exemple: Dessinons un tableau en rouge et en noir. Si on y superpose un filtre rouge transparent, on verra uniquement ce qui est dessiné en noir. Maintenant, imaginons qu’on «regarde» le monde à travers ce filtre rouge. Tout dans ce monde, qui est coloré en rouge, restera pour nous invisible.


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Son et ouïe Le son c’est la vibration de la matière, perçue par l’ouïe. D’habitude on entend des vibrations, transmises par l’air, mais le son peut être aussi transmis par des gaz, des liquides et des corps solides. Les fréquences qu’on connaît et qu’on définit comme son, ne peuvent pas se répandre en vacuum (par exemple dans le cosmos). Quand un corps vibre, dans l’air qui l’entoure, apparaissent les ondes sonores. Elles provoquent une pression sur le tympan de l’oreille et la perception qui en suit c’est le son. En augmentant la pression sonore, le son qu’on entend est plus fort et l’inverse. La perception de l’onde sonore n’augmente pas proportionnellement à la pression sonore, mais beaucoup plus faiblement – en dépendance logarithmique. Le son est le changement périodique de la pression, de l’amplitude ou de la vitesse de la particule, qui se répand dans un milieu élastique (Olsen, 1957) ou une suite de contractions mécaniques et de raréfactions (ondes longitudinales), se répandant dans un milieu qui est à un certain degré, compressible (corps solide, liquide ou gaz, mais pas vacuum). Ces contractions mécaniques et ces raréfactions à la fréquence de 16 Hz à 20 kHz sont appelées des ondes sonores. Dans les gaz et les liquides elles ne sont que longitudinales et transversales. Les sons sont définis comme tons et bruits. Les tons résultent des vibrations régulières et périodiques. Les vibrations au caractère accidentel, ce sont les bruits. Les tons se distinguent par leur hauteur, force, durée et timbre. La hauteur du ton dépend du nombre des vibrations en seconde. Plus la fréquence augmente (le nombre des vibrations en seconde), plus haut devient le ton. Les enfants entendent mieux les hautes fréquences. Avec l’âge cette capacité diminue progressivement. Les fréquences auxquelles l’oreille humaine est le plus sensible, sont entre 1000 et 2000 Hz.


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On perçoit les sons dans notre cerveau de la même manière, dont on «voit». L’oreille externe recueille les sons présents et par le pavillon les transmet à l’oreille moyenne. Celle-ci transmet les vibrations sonores à l’oreille interne, en les renforçant, et l’oreille interne transmet ces vibrations au cerveau, en les transformant en signaux électriques. Après ces annonces sont envoyées au centre acoustique, où les sons sont interprétés. C’est-à-dire, justement comme la vue se réalise dans le centre optique, la capacité «d’entendre», se produit dans le centre acoustique. Dans le cerveau, qui est isolé de tout le tableau sonore autour de nous, on peut «entendre» tous les sons, dans un large champ de fréquences et de décibels, en commençant par le froissement des feuilles, jusqu’au ronronnement d’un avion à réaction. Quand on chante, on entend le son par le cerveau. Mais si on pouvait enregistrer ce qu’on «entend» dans notre cerveau à ce moment, sur l’enregistrement il n’y aurait rien que du silence, parce que là, il n’y a que des impulsions électriques, et celles-ci sont absolument silencieuses. C’est un fait extraordinaire. Les signaux électriques qui arrivent à notre cerveau, sont interprétés dans le centre acoustique du cerveau et c’est ainsi qu’on les perçoit comme sons. Donc, personne n’entend rien! Odeurs et odorat Si on demande à quelqu’un comment il sent les odeurs autour de soi, il répondra probablement: «avec mon nez». Mais cette réponse n’est pas correcte, quoi que beaucoup de gens disent que l’affirmation est juste. On pense qu’on flaire avec son nez, mais c’est la même chose que dire qu’on entend avec le pavillon de l’oreille. Gordon Shepard Professeur de neurologie à l’université Yale


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Notre odorat travaille par l’intermédiaire d’un mécanisme, pareil à celui de tous les autres organes des sens. En effet l’unique fonction du nez c’est sa capacité d’agir en canal d’entrée pour attraper les molécules. Les molécules volatiles, comme la vanille ou l’odeur de la rose, tombent sur des récepteurs, situés sur les petits poils dans une partie du nez, appelée épithélium et commencent à agir réciproquement avec eux. Le résultat de l’action réciproque entre les molécules aromatiques et l’épithélium atteint le cerveau sous la forme de signaux électriques. C’est à peine alors que ces signaux électriques sont perçus par le cerveau comme parfum. C’est ainsi que toutes les odeurs qu’on définit comme agréables ou désagréables, ne sont que des perceptions, créées dans le cerveau après que l’action réciproque est transformée en signaux électriques. L’odeur d’un parfum, d’une fleur, d’un plat ou de la mer, bref, toutes les odeurs qu’on aime ou qu’on n’aime pas, sont perçues dans le cerveau. Les molécules aromatiques, elles-mêmes, n’arrivent jamais jusqu’au cerveau. Dans le cas de l’odorat, uniquement les signaux électriques atteignent le cerveau, comme c’était dans le cas de l’ouïe et de la vue. Donc l’odeur n’avance pas dans une direction donnée, parce que toutes les odeurs sont perçues par le centre d’odorat dans le cerveau. En dehors de ce centre sensoriel n’existe pas la notion de gauche ou de droite, du devant ou de l’arrière. Quoi que chacune des perceptions semble avoir de différentes conséquences et venir de différentes directions, en réalité toutes les perceptions sont formées dans le cerveau. Les odeurs, créées dans le centre d’odorat du cerveau, sont définies comme des odeurs des objets extérieurs. Quand même, l’image de la rose est créée dans le centre de la vue, et son parfum – dans le centre de l’odorat. S’il existe une vraie odeur dehors, on ne l’atteindra jamais.


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D’abord on croyait que les couleurs, les parfums etc. «existent vraiment», mais ensuite on rejeta ces théories, en on comprit qu’ils n’existent que comme conséquences de nos perceptions. George Berkeley Tout simplement, personne ne flaire rien! Rêves et réalité Ce serait utile d’envisager les rêves, pour comprendre que l’odorat n’est qu’une perception. Quand on fait des rêves, les images semblent tout à fait réelles, du même, les odeurs paraissent vraisemblables. Par exemple un homme qui dans son rêve va au restaurant, peut choisir son dîner d’après les odeurs des plats dans la carte; quelqu’un qui se voit dans son rêve se promener au bord de la mer, peut sentir l’odeur de la mer et un autre qui se voit en rêve dans un jardin de roses, il sentirait leur parfum. De la même façon, celui qui en rêve entre dans un magasin de parfums et en choisit un, il pourrait faire la différence entre les différents parfums. Tout dans les rêves est si réel que quand ou se réveille, on en est étonné. En effet, pour comprendre tout cela, il n’est point nécessaire d’explorer les rêves. Il nous suffit d’imaginer quelque chose, par exemple un pré, couvert de roses. Si on se concentre sur l’image d’une seule rose, on en sentira son arôme quoi qu’elle ne soit pas là. L’odeur se trouve dans notre cerveau. Le psychologue Michael Posner et le neurologue Markus Rachel commentent de la façon suivante la naissance des perceptions visuelles et des autres sens, même à l’absence d’un stimulant extérieur: Ouvrez vos yeux et sans faire aucuns efforts, une vue remplira votre horizon. Fermez les yeux commencez à penser à cette vue. Vous pouvez même évoquer un détail d’elle, bien sûr pas


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aussi vivant, monolithe et tout fait comme la vue, mais quand même un détail qui a les caractéristiques essentielles de la vue. Dans les deux cas l’image de la vue se forme dans votre cerveau. Pour faire la différence entre l’image, formée par le vrai processus visuel, et l’image, que vous avez évoquée, on appellera la première «perception». La perception se forme comme résultat de la lumière qui tombe sur la rétine et les signaux, envoyés jusqu’au cerveau qui les transformera. Mais comment est-ce possible de créer une image, quand la lumière ne tombe pas sur la rétine pour envoyer des signaux de la sorte? Ce n’est pas nécessaire qu’il existe une source extérieure, pour créer une image dans notre cerveau. La même chose se répète dans le cas de l’odorat. Comme dans ses rêves on sent une odeur qui en réalité n’existe pas, du même, on ne peut pas être sûr si les objets qu’on flaire dans la vie réelle, existent en dehors de nous. Même si on accepte que ces existent, on ne peut jamais réaliser un contact avec les objets réels. En effet c’est quoi «la réalité» - les rêves ou ce qu’on «voit», quand on est éveillé. Les deux états naissent dans notre cerveau. Un jour Confucius se promenait dans la forêt avec ses élèves, très silencieux et recueilli. Ils ne l’avaient jamais vu dans cet état, et ne savant que faire, enfin ils se décidèrent à lui demander: - La nuit passée je me suis vu en rêve comme papillon, répliqua Confucius. Les élèves sourirent: - Qu’y a-t-il d’inquiétant? Confucius continua: - Maintenant je marche et je pense si à ce moment-là le papillon ne se voit pas en rêve comme Confucius.


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Ayant en vue notre capacité de construire des réalités à partir de l’information reçue, alors qu’arrivera-t-il si deux ou plusieurs personnes hypnotisées essaient de construire la même réalité imaginaire? On répondit à cette question par une expérience, faite par Charles Tart, professeur de psychologie à l’Université de Californie. Tart trouve deux étudiants Anne et Bill, qui peuvent entrer en transe. En plus, eux-mêmes, ils possèdent la capacité d’hypnotiser. Voilà l’expérience: Anne hypnotise Bill et une fois hypnotisé, à son tour Bill hypnotise Anne. Quand ils ouvrirent les yeux dans ce double état d’hypnose, tout était gris. La grisaille céda vite la place aux couleurs vives et lueurs flamboyantes et en quelques secondes, ils se trouvèrent sur une plage extrêmement belle. Le sable scintillait comme des diamants, la mer était pleine de mousse et étincelait comme de la champagne et le bord était parsemé de rocs en cristal transparent qui palpitaient d’une lumière intérieure. Charles Tart ne pouvait pas voir ce qu’Anne et Lill voyaient mais d’après leurs paroles il se rendit compte qu’ils vivaient la même réalité imaginaire. C’était évident aussi pour Anne et Bill, qui se mirent à explorer ce nouveau monde, à nager dans l’océan et à observer les scintillants rocs en cristal. Dommage pour Tart mais ils ne parlaient plus, ou plutôt cessèrent de parler d’après le point de vue de Tart. Quand il leur demanda pourquoi s’était établi ce silence, ils répondirent que dans leur monde à eux, ils ne se parlaient pas – d’après Tart ce fut un phénomène d’une sorte de communication télépathique entre les deux. Les séances se succédaient, Anne et Bill continuaient à construire des réalités différentes, toujours réelles, accessibles pour les cinq sens et réalisées en dimensions comme tout ce qu’on avait vu à l’état normal de la veille. Tart fut convaincu que le monde fréquenté par Anne et Bill était beaucoup plus réel que


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la version pâle et lunaire de la réalité, dont on doit se contenter. Comme il dit: «après avoir parlé entre eux des moments vécus et après avoir découvert qu’ils discutaient des détails des moments partagés qui n’étaient point provoqués par des mots enregistrés sur les cassettes, ils arrivèrent à la conclusion d’avoir réellement visité des endroits divins, tous les deux». Le monde d’océan d’Anne et de Bill est un exemple parfait d’une réalité vue en rêve – une construction de la pensée en trois dimensions, créée par la réciprocité, soutenue par le courant de la conscience et finalement aussi souple que les processus mentaux qui l’engendrent. Cette souplesse se voit dans plusieurs de ses traits caractéristiques. Même en trois dimensions, cet espace est plus souple que celui de notre réalité quotidienne, et parfois il obtient une telle plasticité qu’Anne et Bill ne trouvèrent pas de mots pour la décrire. Le plus étrange c’est que quoi qu’ils fussent si habiles à créer un monde partagé, en dehors d’eux-mêmes, très souvent ils oubliaient de construire leur propre corps et ils y existaient comme des visages ou des têtes flottantes. D’après le récit d’Anne, lorsque Bill lui demanda de lui tendre la main «Je devais m’imaginer une main». Comment se termine cette expérience d’hypnose mutuelle? Dommage, mais l’idée que ces visions surprenantes soient aussi réelles, même plus réelles que la réalité de tous les jours, fait peur à tous les deux et ils s’énervent de plus en plus de ce qu’ils font. Finalement ils arrêtent leurs expériences, et Bill renonce complètent à la pratique de l’hypnose. Michael Talbot «Univers d’hologramme» La construite réalité hypnotique peut être envisagée comme une sorte d’action réciproque entre leurs champs mentaux, une «réalité-champ», si vous voulez. Est-ce que notre monde n’est pas une «réalité-champ», construit par


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nous-mêmes, dont tout le monde se trompe en pensant qu’il «existe réellement»? Dans la médecine on connaît le fait de stigmatisation*, provoquée par des cauchemars, ce qui confirme ce qu’on vient de dire. Une étudiante à l’Ecole de médecine participa à l’autopsie d’un cadavre. La nuit elle vit en rêve le mort qui l’étranglait et la tirait par le bras. Réveillée, elle constata qu’elle avait des bleus sur le cou et sur le bras. «La réalité» peut s’avérer un rêve, et le rêve – une réalité. Qu’est-ce qui est vrai? Ou bien, tous les deux sont réels? Les goûts Le goût est reconnu par les différents récepteurs qui se trouvent sur la langue – G-protéine récepteurs. Il faut au moins deux variantes de récepteur qui soient actifs, pour que le cerveau puisse enregistrer la sensation du goût. Donc, les composées que le cerveau sent comme sucrés, par exemple, ce sont des substances qu’on peut lier au degré différent aux plusieurs récepteurs du goût du sucré. Les différences entre les récepteurs de goût sont surtout dans la partie qui lie les récepteurs à la langue. Le sens de goût peut être expliqué de la même façon que les autres sens. La perception de goût est assurée par les récepteurs, situés sur la langue et la gorge. La langue peut percevoir cinq goûts différents – amère, aigre, sucré, salé et oumami (du japonais – goût agréable). En plus la langue peut percevoir d’autres sensations, qui en principe ne sont * Stigmatisation – l’apparition de plaies et de cicatrices, à la suite d’une foi

inébranlable dans la réalité d’un processus mental. La science contemporaine ne nie pas le phénomène stigmatisation, mais trouve qu’il a à sa base le psychisme humain. Les spécialistes supposent que l’apparition des plaies et des cicatrices et due à l’autosuggestion et à la prédisposition émotionnelle. De toute façon, tout cela reste une énigme.


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pas appelés des goûts et ne sont pas parmi les cinq mentionnés – l’âpreté, la saveur piquante, le froid et la graisse. Tous les récepteurs de goût, après une chaîne de processus, transforment l’information des sens en signaux électriques et envoient ceux-ci au cerveau. Ces signaux sont perçus par le cerveau comme des goûts. Ce qu’on sent en mangeant, c’est en effet l’interprétation des signaux électriques dans le cerveau. On sent ce que le cerveau interprète des stimulants extérieurs. On ne peut jamais arriver au goût réel. Si on coupe les nerfs qui relient les récepteurs de goût au cerveau, alors ce n’est plus possible de sentir le goût de ce qu’on mange. Les impulsions de ces récepteurs n’arriveront pas au cerveau et on perdrait complètement le sens de goût, c’est-à-dire, celui-ci est formé dans le cerveau. Ce qui en suit, c’est que personne ne goûte rien! Le toucher Le toucher est un des facteurs qui empêchent les gens de se convaincre dans les vérités mentionnées, c’est-à-dire que la vue, la ouïe, le goût etc. se produisent dans le cerveau. Par exemple si l’on dit à quelqu’un qu’il voit un livre dans son cerveau, et s’il n’y prête pas assez d’attention, il rejetterait notre thèse, sûr du fait qu’il le touche avec sa main. La vérité c’est que le toucher se produit dans le cerveau, tout à fait comme tous les autres sens. Quand on touche un objet, on sent s’il est dur, doux, humide etc. Mais ça se passe uniquement dans le cerveau. En effet les sensations qui viennent du bout de nos doigts, sont envoyées jusqu’au cerveau sous la forme de signaux électriques et ceux-ci sont perçus par le cerveau comme toucher. Si l’on touche une superficie rugueuse, on ne saura jamais si elle est vraiment rugueuse ou ce que c’est que la superficie rugueuse, parce qu’on n’en a pas


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de connaissance. En principe on ne peut jamais toucher une superficie rugueuse. La connaissance même qu’on a quant au toucher de la superficie, ce n’est qu’une interprétation venant d’un stimulant donné de la part de notre cerveau. Quand au toucher, quand on appuie sur la table du bout des doigts, c’est un trouble électrique des électrons et des protons au bout des doigts, engendré d’après la physique contemporaine, par la proximité des électrons et des protons avec la table. Si le même trouble apparaît d’une certaine manière au bout des doigts, on aura la même sensation, quoi qu’il n’y ait pas de table. Bertrand Russell Le moment que Bertrand Russell mentionne est très important. En effet si on transmet au bout des doigts un stimulant d’une autre manière, on aura les mêmes sensations. Aujourd’hui on peut faire cela par l’intermédiaire de stimulateurs mécaniques. A l’aide d’un spécial gant électronique (imaginez les vidéo jeux – vous mettez des lunettes, des gants et Russell vous êtes dans un autre monde) on peut avoir la sensation qu’on caresse un chat, qu’on serre la main de quelqu’un, qu’on se lave les mains ou qu’on touche un matériel dur, quoi qui aucune de ces choses n’existe pas. Bien sûr, en effet, aucune de ces sensations n’est pas un phénomène dans «le monde réel». Cela prouve, que toutes les sensations sont formées dans le cerveau. A part cela, on a l’habitude de penser que l’espace est vide, est la matière – dense. Mais il s’avère que la matière est une autre sorte de vide. L’idée de la densité de la matière est tout à fait illusoire! La matière est composée d’atomes. Envisageons un atome: on l’imagine comme une bille compacte. Et alors on se dit: «Et bien, pas tout à fait. C’est un petit point


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d’une matière vraiment compacte juste au centre… entouré d’un certain nuage d’électrons, qui tantôt apparaissent, tantôt disparaissent». Mais il s’avère de nouveau que ce n’est pas vrai. Le noyau est composé lui-aussi «de nuages non déterminés», de particules qui tantôt apparaissent, tantôt disparaissent. La seule chose qu’on peut dire avec certitude sur cette matière illusoire, c’est… qu’elle ressemble plutôt à une pensée – elle rappelle des bribes concentrées d’information. En effet, les choses ne sont plus des choses…, mais «des nuages non déterminés» d’idées et d’information. Pas de toucher. On ne touche rien. Tout simplement il y a des électrons qui créent un champ d’électrons et… repoussent les autres électrons (qui ont crée un champ pareil) avant de se toucher. Il en suit que personne ne touche rien! La sensation de distance La forme du sens, appelé par la science optique perception spatiale, est produite pas un système extrêmement complexe, qu’on pourrait résumer de la sorte: La vue qui arrive à l’œil est en deux dimensions. C’est-ç-dire elle possède de la hauteur et de la largeur. La sensation de la profondeur et de la distance résulte du fait que les deux yeux voient deux différentes images en même temps. L’image qui arrive à chacun des yeux, diffère de l’autre du point de vue de l’angle de perception et de lumière. Le cerveau réunit ces deux images différentes, pour former la sensation de profondeur et de distance. Voilà une expérience pour comprendre cela mieux: D’abord tendez votre bras droit en avant et redressez votre indexe. Maintenant concentrez-vous sur ce doigt, en fermant tout d’abord votre œil gauche, puis le droit. Comme aux deux yeux arrivent deux images différentes, vous verrez votre doigt avancer


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légèrement dans une des deux directions. Maintenant ouvrez les deux et tout en continuant à vous concentrer sur votre indexe droit, approchez votre indexe gauche à votre œil. Vous verrez que le doigt approché est fait de deux images. C’est ainsi parce que maintenant pour le doigt qui est approché, on a formé une profondeur différente de celle du doigt éloigné. Si vous ouvrez et fermez vos yeux l’un après l’autre, vous verrez que le doigt qui est plus proche de l’œil, semblera avancer plus que le doigt éloigné. Cela est dû aux différences croissantes entre les images qui apparaissent dans chacun des yeux. Quand on fait un film de trois dimensions, on a recours à cette technique – des images prises de deux angles différents, sont projetées sur le même écran. Le public met des lunettes spéciales qui ont un filtre de couleur et polarisent* la lumière. Les filtres dans les lunettes purifient l’une des deux images et le cerveau les transforme en une seule image de trois dimensions. La sensation de profondeur dans une rétine à deux dimensions est pareille à la technique que les peintres utilisent pour provoquer en celui qui regarde le tableau la sensation de profondeur dans un tableau à deux dimensions. Il y a de différents facteurs qui provoquent la sensation de profondeur. Par exemple la superposition des objets, la perspective d’atmosphère, les changements de consistance, la perspective linéaire, les dimensions, la hauteur et le mouvement. Le rebord, l’arbre devant votre fenêtre, la rue devant *Polarisation de la lumière – c’est un phénomène observe chez les ondes

électromagnétiques (en particulier la lumière), pendant lequel le champ électromagnétique oscille (tremble) dans un plan déterminé. Il en résulte des troubles de la symétrie de la distribution des oscillations dans l’onde transversale par rapport à la direction de sa diffusion. Les polarisations les plus fréquentes sont la circulaire et la linéaire. Cela est appliqué dans LCD, les filtres et les lunettes de soleil.


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votre maison, la mer et les bateaux qui y naviguent tout ça est dans le centre visuel du cerveau, c’est-à-dire sur une superficie à deux dimensions. La sensation des objets comme éloignés ou proches ne doit pas nous tromper parce que la distance est un sens comme tous les autres. Il est engendré par le centre sensoriel du cerveau. Conclusions: Finalement tous les sens sont des résultats du fonctionnement du cerveau. Personne ne touche rien, ne goûte rien, n’entend rien et enfin ne voit rien. Pratiquement tout autour de nous n’est que des ondes – des ondes de son et de lumière et les conséquences qui découlent de leurs actions réciproques (en doit les comprendre comme les lois physiques qu’on connaît).


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II. Les paradoxes de la logique et la logique des paradoxes Si tout est engendré par l’imagination et le cerveau, alors existe-t-il l’espace, la matière, le temps? Que représentent- ils? Pour réfléchir et vous concentrer sur ces questions, je vais vous provoquer avec quelques exemples qui vous feront quitter l’habitude de la “pensée standardiste”. Pourquoi le faire? Pour réaliser les choses autour de soi, on doit franchir les frontières du traditionnel. Parce que si l’on cherche une explication adéquate et raisonnable des choses qu’on a acceptées comme toutes faites, il faut pouvoir “les regarder” de côté, sous un autre angle qui ne soit pas le traditionnel. C’està-dire il faut dépasser le cadre de la logique standardiste. Et voilà les exemples: Les paradoxes de Zénon (on les appelle encore apories – des affirmations insurmontables si on suit les lois de la logique). Dichotomie – (hellénique δίχοτομια – mode de division par deux). Zénon donne comme exemple une flèche qui doit parcourir une distance. Pour survoler la distance jusqu’au bout, d’abord elle doit dépasser sa moitié, une fois cela fait, elle devra dépasser la moitié de la moitié qui reste, c’est-à-dire un quart de la distance entière. Se trouvant à un quart de la distance jusqu’à la cible, la flèche atteindra la moitié du quart qui reste, c’est-à-dire 1/8 du chemin. Donc, chaque fois que la flèche approche la cible, elle devra atteindre la moitié de la distance qui reste, si petite que celle-ci soit. Si on suit cette logique l’approche s’avère infinie et la flèche n’atteindra jamais la cible, sauf si la dernière moitié de la distance n’a pas de milieu, c’est-à-dire si l’espace est divisible jusqu’à une cer-


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taine limite. S’il est divisible (et Zénon suppose qu’il est divisible à l’infini), alors la flèche n’atteindra jamais le but, ou au moins cela ne peut pas être décrit par la logique. Achille et la tortue Le héros mythique Achille doit rattraper une tortue, qui avance dix fois plus lentement que lui, et se trouve à une certaine distance devant lui. Il ne peut jamais la rattraper parce qu’avant de rejoindre la tortue, il doit d’abord arriver à l’endroit où elle a été, quand il est parti pour parcourir la distance donnée – et pendant ce temps-là, elle avancera encore – cela se répétera à l’infini – chaque fois qu’Achille arrivera au point où la tortue a été, elle aura avancé encore. Donc le mouvement est contradictoire du point de vue de la logique (de nouveau à cause de la divisibilité infinie de l’espace), et ne peut pas être décrit par les catégories mentales. La flèche Ici de nouveau comme exemple on donne le vol de la flèche. A chaque moment de ce vol, la flèche se trouve à un point déterminé et en principe ce point est en repos. Mais la somme d’une multitude d’états de repos ne donne pas de mouvement, ainsi que la somme des zéros est zéro. Si l’on suit les lois de la logique, alors la flèche est suspendue immobile dans l’espace et n’avance point. Ces exemples nous provoquent à nous poser des questions de la sorte: En effet à quel point l’espace et le temps sont-ils imaginaires? Ne sont-ils pas engendrés tout simplement par le fonctionnement du cerveau? Est-ce qu’ils existent? Justement ici tous les philosophes m’auraient répliqué! C’est que l’interprétation des paradoxes de Zénon est un fait depuis longtemps, c’est-à-dire chaque fois qu’on joue avec les mots et surtout avec le temps et l’espace, on about it à une affirmation absurde. Mais où est l’explication –


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Zénon utilise des quantités absolument conditionnées, et d’après la physique pour qu’on puisse traiter deux quantités différentes, elles doivent être commensurables; (Par exemple le temps pour la tortue passe dix fois plus lentement que le temps humain. Donc si l’on fait une comparaison entre les deux temps dans l’espace, alors même si Achille avait couru comme une flèche, il n’aurait jamais rattrapé la tortue, il est absolument absent du temps envisagé – il est hors du cadre). Oui, cela semble logique, mais Zénon lui-même, il est logique n’est-ce pas! Et l’explication de ses paradoxes prouve à quel point sont conditionnées les choses quant à l’espace et le temps, parce qu’elles sont construites uniquement dans notre cerveau! Peut-être le sage voulait-il nous montrer justement cela – à quel point tout est illusoire. Même sans être liée aux idées des apories de Zénon, la physique contemporaine propose à la pensée des paradoxes commensurables. Au début de l’étude des particules élémentaires par la physique, les savants s’imaginent les électrons, les photons et les particules élémentaires comme de petites sphères. Mais par des expériences empiriques on prouve qu’un électron ou une particule peut “passer” par un orifice et aussi par deux ou plusieurs à la fois. C’est-à-dire, il s’avère que l’électron existe à la fois à deux endroits, sans se diviser en parties. Plus tard, pour résoudre ce paradoxe, les physiciens admettent que les particules ne sont pas “de petites sphères”, mais des ondes énergiques. Peu à peu on arrive à la conclusion que l’électron peut être à la fois “onde et particule” en gardant les caractéristiques des deux. Les particules mêmes sont appelées “quantum”, et aujourd’hui c’est une des notions essentielles de la physique. Mais les physiciens sont surpris par le fait que les propriétés du quantum se manifestent et peuvent être définies uniquement au moment de leur mesurage. Au mesurage


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suivant se manifestent des propriétés tout à fait différentes, souvent contradictoires. Niels Bohr arrive à la conclusion paradoxale que ça ne vaut pas la peine de parler des propriétés des quanta avant leur mesurage et que la définition de la matière dépend de l’acte de l’observation. Mais Bohr réplique à Einstein qui croit que dans certaines conditions on peut découvrir des groupes de particules, qui «quand même» possèdent des caracréristiques assez similaires. En 1961 Claus Jenson de Tubingen, un des étudiants de Melenstedt, réalise pour la première fois une expérience d’interférence d’électrons à travers deux orifices. (Zeitschrift Physik). En réalité il démontre l’interférence, en utilisant cinq orifices. L»expérience suivante qui est cruciale – les électrons passent par l’appareillage l’un après l’autre, ce fut réalisé par Akira Tonomura et ses collaborateurs à Hitachi en 1989. Ils observent la naissance des franges d’interférence à l’aide d’une biprisme électronique, au cas d’un très faible source d’électrons. American Journal of Physics Pourquoi est-ce que je vous occupe de «ces bêtises»? Il n’y a qu’une seule raison. On trouve une explication des choses paradoxales en suivant la logique, et l’on accepte tout cela comme une vérité. En même temps les preuves scientifiques de l’illusion des sens, on les traite de paradoxes?! Et si ce n’est pas paradoxal? On croit ce qui est absurde, et ce qui est prouvé on le traite d’absurde! Et cette manière de penser, on l’appelle «standartisée»?! Vous-êtes vous convaincus que c’est bien de sortir des ornières de «la pensée standartisée»? Il faut envisager toutes les possibilités autour d’une seule notion du monde, qui semble claire et «compréhensible». Naturellement cela


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peut s’avérer un jugement purement logique, qui n’a pas d’explication réelle. Au moins pour les possibilités de nos sens. Et puis, il n’y a pas d’appareils qui puissent enregistrer ou mesurer ce qu’on a constaté en suivant la logique. Vous êtes fatigués? Voilà quelque chose d’amusant: «Paradoxe du menteur»: - Cette affirmation est mensonge. Si l’expression «Cette affirmation est mensonge» est un mensonge, alors ce qu’on affirme est mensonge. C’està-dire l’affirmation est vraie. Mais cela est en contradiction avec l’affirmation même. Et si c’est vrai, alors ce qu’on affirme est vrai, et alors l’affirmation est un mensonge. C’est-àdire l’affirmation n’est pas vraie. Tel est le résultat parce que d’après la logique on ne peut pas être à mi-chemin, c’est-à-dire l’affirmation peut être un mensonge ou une vérité. Elle ne peut pas être les deux à la fois. Et les paradoxes de nos jours, comment pourraient-ils être envisagés à l’avenir? «Tu n’as point de temps et quand même tu es embrassé par l’éternité. Quel paradoxe pour ton esprit! Le chapitre suivant avait le titre sensationnel «Nul paradoxe». Tu peux le feuilleter à la hâte. Au début l’auteur décrit le paradoxe d’Achille et de la tortue, en l’envisageant en détails à l’aide du calcul intégral. Ensuite, suivant la logique, il passait aux paradoxes du temps, d’après lesquels les voyageurs des différentes époques tuent leurs arrière arrière grands-parents, ont des rencontres avec eux-mêmes etc. En un mot, les anciens paradoxes de Zénon. Plus loin Alfredex prouvait que tous les paradoxes sont inventés par des touristes des chroniques qui possèdet du talent. Robert Sheckley «Voleur dans le temps»


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Les paradoxes sont partout – même dans les mathématiques: 2+2 ce n’est pas = à 4; ainsi que 1+1 ce n’est pas = 2 C’est évident, puisque dans le monde réel il n’y a pas deux choses qui soient absolument les mêmes. Par conséquent 1+1 = 2 + D Où D s’avère la différence entre les deux objets qu’on additionne. Bien sûr, l’algèbre simplifie les choses en acceptant que P égale zéro. Cette inéxactitude provoque une multitude de paradoxes, parmi lesquels on peut citer les paradoxes de Zénon, démontrés ci-dessus; (Le mouvement est infini et il est impossible de partir d’un point et d’arriver à un autre point dans l’espace, parce que si l’on accepte d’avoir passé la moitié, il nous reste ½ du tout, ensuite il nous reste ¼, après avoir marché encore un peu, il nous reste 1/8, puis… 1/64… etc. jusqu’à l’infini). Les mathématiques supérieures souffrent de cette inexactitude de l’algèbre. Dans les mathématiques supérieures tous les postulats se heurtent aux soit-disant «nombres négligemment petits»,que la plupart des savants suppriment de leurs formules. Les grandeurs comme infini et zéro apportent une petite folie dans les mathématiques. C’est la même chose qui résulte si l’on a comme base uniquement la logique. Dans les deux cas, ce sont des conventions, qu’on accepte de base, sur laquelle on commence à construire des théories, parfois même toute une science. Mais elles restent des conventions. On accepte quelque chose comme donnée, à la base d’une admission logique ou une idée, et on crée une énorme


construction «scientifique», faite de preuves et de conclusions. Mais ce qu’elle a à la base, ce n’est qu’une idée. Et cette théorie scientifique devient notre essence, on se soude avec elle et c’est difficile d’en sortir et d’envisager les choses sous un autre angle (différent du nôtre) et de «saisir» toutes «les autres vérités», offertes par les autres théories. C’est notre aspiration à la connaissance qui nous fait nous sentir importants à nos propres yeux. Est-ce que cette connaissance illusoire nous donne quelque chose? Naturellement – mais à condition qu’on accepte que si génial qu’on soit, on ne peut pas posséder la connaissance universelle. Parce que pour son propre compte, la science est une pensée, une idée, quelque chose d’immatériel et on peut y constater les omissions. L’histoire nous donne beaucoup d’exemples de la sorte. Le paradoxe devient encore plus évident à l’aide de la question:«existe-t-il réellement la pensée que les pensées n’existent pas réellement?»A peine prouvera-t-on, même en théorie que la pensée représente quelque chose qui fait augmenter la chance de survivre. Comment cette théorie augmentera-telle la chance de survivre, si pour son propre compte elle (la théorie) n’a aucune valeur? C’est qu’elle n’est qu’une pensée, qu’une idée, qui n’existe pas? Ce qui est nécessaire c’est la connaissance en un plan plus global.


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III. La connaissance, la sagesse et le bonheur D’après la plupart des sages, la connaissance et la sagesse le plus souvent n’apportent pas de la joie à l’homme, le mieux qui pourrait en résulter c’est la tristesse silencieuse et le scepticisme. Le roi Salomon dans l’Ecclésiaste nous apprend que celui qui entasse des connaissances, entasse de la tristesse, et les paradoxes de Zénon disent: plus j’apprends, plus je comprends à quel point mes connaissances sont insignifiantes . Avec les années et l’experience de sa vie, on se heurte de plus en plus souvent à la Grande Question de l’Existence – celle du Sens. Et les réflexions sur cette question cardinale ne sont pas si joyeuses. On a envie de soulever le rideau sur l’au-delà et l’imaginaire. Mais ils sont toujours «angoissants» avec ce qu’ils ont d’imprécis et d’inexplicable. L’inconnu inquiète toujours l’homme pensant et sensible. Mais d’habitude l’Existence (le Sens) passe d’une façon naturelle et imperceptible à la vie de tous les jours. Et cette vie quotidienne nous enlève les forces vitales et nous fait nous sentir petits, minables, faibles et…inutiles. Mais est-ce que cela arrivera si l’on commence à entasser des connaissances sur soi-même? La sagesse à laquelle on arrive tout seul, nous apporte du plaisir et de la satisfaction, et alors on ne peut pas se sentir malheureux. C’est alors qu’on comprend le Sens de sa propre vie, on comprend que le bonheur, ce n’est pas résoudre les problèmes de la vie quotidienne. Le bonheur réside dans une simple sentance: vivre en harmonie avec soi-même et avec le monde environnant. Je me souviens comment on m’a expliqué tout cela, il y a trente ans: Quand tu t’es mis à t’observer en essayant de te changer, ça veut dire que tu as commencé à devenir raison-


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nable. Quand tu t’es mis à observer le monde autour de toi, parce que tu voulais le changer, ça veut dire que tu es denenu raisonnable. Et quand tu fais de la sorte que le monde autour de toi soit en harmonie avec toi-même, ça veut dire que tu es devenu sage. Dans ce livre j’essaierai de répondre à la Question principale, justement – quel est le sens de notre existence. La deuxième question qui vient inévitablement, c’est la Question de la mort. J’essaierai d’y répondre aussi. Nombreux seront ceux qui n’accepteront pas ces réponses. D’autres essaieront de me démentir. Quoi qu’on fasse, ce n’est pas important. Ce qui importe c’est qu’on ne reste pas indifférent. Parce que si la peur de la mort n’existe pas et si l’on a obtenu une connaissance satisfaisante sur soi, alors on se concentrera sur sa créativité, sur ce qu’on peut faire le mieux, pour l’offrir aux autres. Et alors on sentira que les choses qu’on crée, nous apportent du plaisir. Et que ce qu’on offre aux autres, nous fait heureux. C’est-à-dire si ce qu’on fait, nous apporte du plaisir et après l’avoir offert, on se sent heureux, ça veut dire qu’on a atteint l’harmonie, c’est-à-dire la sagesse. Si tout autour de nous est en harmonie avec nous-mêmes et s’il n’existe pas la peur de la mort, alors comment cette sagesse nous aurait-elle provoqués à entasser de la tristesse et du scepticisme? Maintenant revenons sur les questios surgies un peu plus haut: Quel est le sens de l’existence, si après vient la mort? Est-ce qu’on peut répondre à cette question? Le vide (“le rien”) doit être conçu non pas comme absence, comme vide, mais comme l’absence de quelque chose. La créature (“la chose”) à son tour doit être envisagée comme l’acte de donner une forme (peut-être exactement au rien), de ranger et de structurer la matière. Mais il s’avère que ce n’est pas vrai non plus. Même les savants soutiennent l’opinion que la seule chose qui soit vrai sur cette matière


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illusoire (la créature – notes de l’auteur) c’est…qu’elle ressemble plus à la pensée – du point de vue de la physique des quanta ce sont des oscillements (des ondes) faits de concentrés morceaux d’information. Alors la matière existe-t-elle? Ou bien tout est une illusion? ou bien des ondes, des idées, de l’information …? Le physicien, professeur Robert Jung, jusqu’à sa retraite il était doyen et chef de la chaire de technique d’aéronautique et d’astronautique à «l’Ecole d’ingénierie et de sciences appliquées» à l’université de Princeton USA. Dans un laboratoire, fait spécialement pour les recherches des anomalies physiques, avec son assistante Brenda Dune et d’autres collaborateurs, il étudiait les causes des phénomènes para normaux et para physiques de toutes sortes. Au cours de ses expériences qui duraient des années et qui étaient financées par de grandes sociétés américaines, il réussit à embrasser statistiquement et de cette façon de documenter la preuve de l’existence des facteurs télépatiques d’impulsion comme la télépathie, la perception de loin, la précognition («voir» dans l’avenir – notes de l’auteur) etc. son mérite essentiel résidait dans la découverte que ces phénomènes (apparemment) anormaux, surgissent après l’influence de la pensée sur des systèmes physiques animés – notre monde matériel. Par conséquent, les phénomènes télépathiques d’impulsion ne sont qu’activités de la conscience, des influences des processus de l’observation et de la faculté de penser – «matériel de cerveau» (matériel de la conscience, des objets mentaux). Une question surgit: Est-ce que le monde possède de l’essence énergique (c’est-à-dire de l’information) et aussi de l’essence matérielle, si le micro monde ne peut pas être traité par les habituelles explications des causes et des conséquences qu’on connaît de la physique classique?


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La théorie de la relativité démontra que les forces électriques et magnétiques ne sont point réelles. Dans leur cas il s’agit des constructions mentales qui résultent de nos vains efforts d’essayer de comprendre les mouvements des particules. Cela concerne aussi la force de la gravitation de Newton, l’énergie , les moments et les autres notions utilisées pour comprendre l’activité du monde. Tous s’avérèrent de grandes constructions mentales qui ne passèrent pas le test d’objectivité. Sir James Jeen «Physics and Philosophy» Cambridge, 1943 De la position du quantum les caractéristiques de la matière sont décrites de la manière suivante: au niveau microscopique la matière est discréditée, les particules ont aussi les caractéristiques des ondes. La physique des quanta définit la probabilité de la présence d’une particule à un point donné. Ce qui est unique, c’est que les seuls moments où les particules élémentaires (la matière au microniveau) se manifestent comme particules c’est… lorsqu’on les observe. Les découvertes expérimentales démontrent que lorsque la particule élémentaire n’est pas observée, elle est toujours une onde. Quel est le lien entre la matière et la pensée? Le monde microphysique de l’atome démontre certaines propriétés dont la ressemblance avec le mental impressionne même les physiciens. Ici il paraît qu’il y ait une indication que les processus para normaux peuvent se transformer en un autre médium, justement la micro physique de la matière. Yung Qu’est-ce qui fait exister “la matière” uniquement lorsqu’on l’observe? Est-ce que cela signifie qu’avec le regard on crée le monde autour de soi?


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Imaginez une boule de bowling qui est une boule uniquement quand vous la regardez. Si tout le terrain est saupoudré du talc et vous faites rouler cette boule “de quantum” jusqu’aux quilles, elle tracera une seule ligne à travers le talc, uniquement au moment où vous l’observez. Mais si vous clignez les yeux pendant qu’elle roule, vous découvrirez qu’en une ou deux secondes, pendant que vous ne la regardez pas, la boule de bowling cesse de tracer une ligne et au lieu de cela elle laisse une large raie d’ondes, pareille aux raies ondulées qu’un serpent laisse. Michael Talbot, “Univers d’hologramme” Soutenu par des savants compétents de sciences naturelles et humanitares (la plupart des lauréats du prix Nobel), professeur Yung voit sa tâche essentielle en cela d’explorer expérimentalement les caractéristiques de la conscience immatérielle, pour assembler assez de faits véridiques sur les processus inexplicables qui se passent dans le monde réel. Les conclusions importantes auxquelles on arrive dans le laboratoire de Princeton, apparaissent comme fondamentales pour le développement prochain de la conscience humaine: - “les particules de la pensée” creusent des tunnels même dans les cellules de Faraday – des endroits isolés qui ne permettent pas aux ondes électromagnétiques de passer. - les activités d’impulsion qui sont télépathiquement liées sont comparées par le groupe de Princeton au principe de la connection moléculaire (pour l’analogie on peut avoir en vue toutes les formes de méditation, hypnose, les choses vécues mystiques etc.) - plus petites deviennent les dimensions des systèmes physiques (par exemple – électrons, photons,neutrons), plus nombreux sont les composants de la pensée qui influencent la matière.


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- même dans le cas des distances continentales, les signaux des impulsions télépathiques n’altèrent pas leur qualité (quand on transmet de l’information à travers l’hyper espace émetteur et récepteur (quand on parle des liens télépathiques) se superposent (c’est-à-dire dans ce cas ce qui manque c’est la dimension de temps – notes de l’auteur). - l’énergie cinétique* de la conscience est interprétée analogiquement à l’énergie cinétique, connue de la mécanique, comme capacité de changements dans la conscience même ou dans le milieu environnant. Par conséquent, plus haute est l’énergie cinétique dans le processus de la conscience, plus facilement on peut surmonter les entraves environnantes et influencer les autres consciences. - les systèmes mesurant des processus dans la conscience sont difficiles à englober subjectivement et mathématiquement. Professeur Yung croit que les processus de la pensée pourraient reposer sur des mécanismes plus complexes que dans la théorie Générale de la relativité, par exemple les transformations dans l’espace et le temps. C’est possible finalement qu’on découvre des moyens de leur appréciation comme chez les processus neuro physiologiques ou neuro psychologiques. - conscience de systèmes inanimés; Les différences entre les systèmes animés et inanimés du point de vue biologique et physique deviennent de plus en plus diluées. D’un côté *L’énergie cinétique d’un corps est une mesure de son mouvement méca-

nique; elle est définie comme conséquence du Principe de la conservation de l’énergie. *- En 1936 Alexandre Ivanovitch Oparine dans son ouvrage « Origine de la vie sur la Terre » prouve que « la soupe primaire » des molécules organiques peut être créée dans une atmosphère privée d’oxygène sous l’influence de la lumière du Soleil. Ces molécules entrent en combinaison et de viennent complexes pour se décomposer en gouttes de complexes moléculaires (coacervates). Ces gouttes « grandissent » et « se reproduisent », à l’aide d’un métabolisme primitif au cours duquel les gouttes qui possèdent « l’unité cellulaires » survivent, et les autres – périssent. Toutes les théories concernant l’origine de la vie s’appuient sur les idées d’Oparine comme position initiale.


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les unités biologiques comme les virus, coacervates* et les structures d’une importance vitale de DNA et de ARN sont situées dans la zone grise entre les processus chimiques complexes et les organismes vivants. D’un autre côté les schémas microélectroniques complexes qu’on rencontre chez l’intellect artificiel, les réseaux neuronaux etc., atteignent des degrés différents de compétence indépendante de la capacité et d’appréciation et de copiage. L’interaction de la pensée avec le milieu environnant est toujours possible. La réalité s’affectue toujours par le processus de l’observation. C’est quoi l’amour, l’envie, le mouvement, la pensée, la connaissance, les rêves, l’espace, l’intuition? Rien? Alors pourquoi ils existent?... Peut-être sont-ils Quelque chose?... Et…alors, qu’on les touche… Rien, c’est quoi? Envisageons la notion même. Rien – est-ce que ce n’est qu’un mot – sans contenu, sans sens, quelque chose d’inexistant? Si c’est ainsi, alors pourquoi existe-t-il une notion? D’où vient ce mot? C’est que la notion même existe pour nommer, pour définir quelque chose (même si l’on accepte qu’elle nomme une chose qu’on ne voit pas, qu’on ne cimprend pas, ne perçoit pas, c’est-à-dire qui soit quelque


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chose d’inexistant pour nous). Alors comment les anciens ont-ils eu l’idée de nommer ce qui n’existe pas? D’où le paradoxe de la sentence suivante: rien – catégorie apparue pour nommer une chose – sans sens, sans contenu et caractéristiques, quelque chose d’inexistant, d’absent. Donc on nomme une chose sans sens et contenu. Mais c’est une chose. Si on accepte que c’est tout simplement une négation (c’est-à-dire sous le signe inverse) de la chose, alors cela devrait être toujours une chose. C’est une négation, c’est une négation mentale, c’est un “non” ou c’est une chose qui ne l’est pas? Même si l’on accepte que c’est une espèce d’énergie, l’énergie ne se perd jamais, elle ne fait que se transformer, elle passe d’une forme dans une autre. On peut dire que le rien est une chose qui s’était transformée,mais comme elle ne peut pas se perdre (disparaître), c’est toujours une chose. Réfléchissons-y! “Le rien” doit être accepté non pas comme une absence, comme un vide, mais comme une absence de réalité; La création (la chose, l’être – notes de l’auteur) à son tour est envisagée comme le processus de donner une forme, de ranger, de structurer la matière. Ces réflexions sont en harmonie avec un grand nombre d’interprétations de la physique moderne, d’après lesquelles les particules élémentaires possèdent une essence énergique en même temps qu’une essence matérielle. Le micro monde ne peut pas être traité par les habituelles explications de cause et de conséquence, qu’on connaît de la physique classique. On l’a déjà dit, la mécanique des quanta décrit les propriétés de la matière au niveau microscopique comme discréditée et les particules ont les caractéristiques des ondes. Elle décrit aussi la probabilité de la présence d’une particule à un point donné.


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Mais une des découvertes foudroyantes de la théorie des quanta c’est que si l’on brise la matière en particules de plus en plus petites, on arrivera à la situation où les dernières – les moindres particules – électrons, protons et d’autres particules élémentaires – ne possèdent plus les caractéristiques d’un objet matériel. Comment imaginez-vous les particules élémentaires – comme des sphères qui évoluent en cercle? Vous êtes loin de la vérité! Les particules élémentaires en effet, ne sont point élémentaires. Parfois elles peuvent se comporter comme des particules matérielles, parfois comme des ondes qui évoluent dans l’espace. Si vous tirez une particule élémentaire sur l’écran d’un téléviseur éteint, quand elle se heurte contre sa superficie, à son interaction avec les substances chimiques phosporescentes qui recouvrent le verre, un point lumineux apparaitra. Cette action est une manifestation comme particule. (Comme une pierre qu’on jette sur une superficie de tôle; sur la tôle reste une trace du coup). Mais ce n’est pas son état unique. Elle existe et se comporte comme une onde qui se diffuse dans l’espace. On vit déjà la preuve que si la particule est tirée vers une cloison à deux fentes, elle passera par les deux à la fois. Deux particules peuvent créer une figure d’interférences. (L’interférence est décrite comme phénomène où, à la suite de la superposition de deux ou de plusieurs ondes, apparaît une augmentation de l’amplitude de l’onde résultante sur certains points et une réduction sur d’autres. Au cas de l’interférence apparaît ce qu’on appelle – figure d’interférences. Elle est stable dans le temps et représente une succession de maximums et de minimums interférents). Il est caractéristique pour toutes les particules élémentaires – de se manifester tantôt comme onde, tantôt comme particule. Mais cette capacité est propre aussi à tout, dont on pensait autrefois qu’il réagit comme une onde. La lumière,


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les rayons gamma, les radio-ondes, les rayons X – ils peuvent tous se transformer d’ondes en particules et l’inverse. Ils ne peuvent pas être classés uniquement comme ondes, ou uniquement comme particules, mais comme des choses qui sont les deux à la fois. Ces choses sont appelées des quanta (quantum – signifie une partie, un morceau mais en même temps – une quantité, une somme). Ce qui est unique, c’est que les quanta se manifestent comme particules, uniquement quand on les observe; Les découvertes expérimentales démontrent que lorsque la particule élémentaire n’est pas observée, elle est toujours une onde. La théorie même exige que toutes les particules soient privées de masse. La masse se manifeste comme une variante spécifique du trouble spontané de la symétrie, appelée mécanisme de Higgs. Cela rappelle plus une illusion qu’un comportement d’un objet du monde matériel. Rappelez-vous l’exemple de la boule de bowling. Comment vous sentirezvous, si tout est «ému» autour de vous, mais si vous le regardez, il reprend les propriétés d’une onde? Le point de vue philosophique La conscience reflète le monde matériel. Le plus souvent nos conceptions sont construites à la base de la théorie de la matière comme cause primaire de tout ce qui existe. Mais il s’avère que la matière n’est point cause primaire, même elle n’est pas une cause. Elle est une conséquence du caractère ondulatoire des particules et notre observation, c’est-à-dire notre regard. Le monde matériel est un monde des conséquences. Le monde des causes se trouve dans le système des ondes énergiques dans l’Univers. Revenons sur le Rien. Pour le définir d’une certaine manière, il nous faut répondre à la question: C’est quoi une


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Chose? Dans la philosophie on accepte qu’une «chose», c’est la notion – Etre. Sa définition classique, introduite par Aristote est «une notion de caractère général» - pure, indéfinie, privée de qualités, d’évidence et de logique. Donc, la première définition de l’être c’est qu’il est indéfinissable. Et l’indéfinissable est une connaissance de l’inconnu. Donc, la précision de l’être est cachée dans son imprécision. Mais ce qui est le plus général et privé de qualités, c’est que l’être primaire n’est rien d’autre que le Rien, dont la caractéristique essentielle est…qu’il est indéfinissable. Pour son propre compte l’Etre n’a aucune importance évidente ou logique. On peut dire la même chose du Rien.. Etre et Rien coïncident, il n’y a aucune différence entre les deux. Pour les deux on ne peut pas employer les mots «il y a». Uniquement de l’être défini, c’est-à-dire de l’être qui a cessé d’être Rien, qui est devenu Chose dans notre conscience, on peut parler de «différences». Si l’on admet que l’Etre est le début même, pour qu’il soit absolu, il doit être un début comme une imprécision complète. Et c’est quoi d’autre l’imprécis sinon Rien? L’être est être uniquement étant Rien, étant privé de contenu, étant absurde pour la pensée même. Il est l’espace vide et le temps vide. Le Rien «participe» au monde, prend part à l’existant. C’est justement son imprécision, qu’il n’est jamais uniquement Rien. Il comporte la possibilité de nier en concrétisant, en sortant de soi et en entrant dans le monde. C’est alors que l’Etre devient Etre. Après être sorti de soi, après s’être manifesté, le Rien devient réalité. Il se nie, se détruit, pour qu’il y ait un monde, une réalité – Etre. La caractéristique du rien consiste en cela: se concrétiser,entrer dans le monde, devenir vrai. Ou – il est la vie. Dans le monde des phénomènes se poursuit le processus d’autodestruction du Rien, c’est-à-dire se poursuit


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le processus de réalisation. Et alors, réalisé par sa propre destructionm le Rien devient l’Etre, qui a une signification réelle. L’essense même du Rien, c’est que par son contenu et par son sens, il aspire à une réalité et une temporalité. Donc, le Rien est dans le début parce qu’uniquement au cours de sa réalisation apparaît l’Etre – l’existant. Mais on comprend qu’il n’y a pas de différence entre les deux catégories. Qu’est-ce qui en suit? Les variantes d’après moi sont deux; Variante 1: Le Rien est une Chose et il faut chercher sa manifestation de Chose. Il est défini au degré qu’il sort de soi-même et entre dans le monde, en se détruisant et en se transformant en l’existant, c’est-à-dire Chose. Variante 2: le Rien est une chose parce qu’introduit comme notion générale, il est pur, indéfini, privé de qualités, d’évidence et de logique, ou - il est indéfini. Bref, pour son propre compte, il n’a aucune signification évidente ou logique. Donc, c’est un Rien jusqu’à ce qu’il se définisse dans notre conscience. Alors la réalité existante, est-elle réelle? Puisqu’elle est définie par le Rien qui se détruit lui-même. Dans le cosmos, dans le vacuum absolu, il faut qu’il n’y ait rien. Pour que les lois de la physique des quanta soient valables, un mathématicien (Higgs – trouble spontané de la symétrie – notes de l’auteur) prouve que là – dans le vacuum absolu – la masse doit être différente de zéro. Qu’est-ce qu’il y a alors dans le vacuum absolu universel – dans le Rien? C’est à la fois un rien, à la fois sa masse doit être différente de zéro!? Pour répondre à cette question, je présente l’hypothèse essentielle:


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Principe des particules cogitales Imaginez l’espace. Enorme et universel. Plein de… rien.De la théorie de la relativité on sait que si l’on augmente la vitesse, le temps se met à passer plus lentement. Plus vite on évolue, plus lentement passe le temps (paradoxe des Jumeaux – pour ceux qui ne le connaissent pas, je vais mentionner l’idée: Le Paradoxe des Jumeaux est une expérience mentale, illustrant une des conséquences de la théorie de la relativité, notamment que le temps passe à une vitesse différente dans un système qui est en mouvement et dans un système qui est immobile. Dans le cas des vitesses proches à la vitesse de la lumière, la différence est très grande. Essence: Si l’on prend deux jumeaux qui se ressemblent comme deux gouttes d’eau et l’un d’eux part en voyage interplanétaire à une vitesse proche à la vitesse de la lumière, à son retour, il sera beaucoup plus jeune que son frère.) Une expérience pareille qui démontre le ralentissement du temps est faite réellement avec un couple de montres synchrones atomiques. On met l’une de ces montres dans un satellite artificiel de la Terre, qui évolue à une vitesse entre 8 et 11 km/s (28 800 et 39 600 km/s), et la montre est en retard. En d’autres mots, plus vite on avance, plus lentement “passe” le temps. Et l’inverse. Plus lentement on avance, plus vite “passe” le temps. Alors on se demande: Qu’est-ce qui se passerait, si l’on cesse d’avancer? Le temps se mettra à passer extrêmement vite, si vite qu’un instant se transformera en infini. Qu’est-ce qui se passerait alors? Un instant sera une éternité. Maintenant revenons à l’espace. Enorme, plein de… rien. Admettons qu’il ne soit pas vide (cette supposition est faite à la base des preuves mathématiques de Higgs que la masse du vacuum absolu doit être différente de zéro, pour que les lois de la physique soient valables), qu’il soit plein de particules


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qui sont cogitales (cogito – penser, du latin – l’auteur rappelle). Ce sont des particules insaisissables pour nous, qui remplissent l’Univers entier. Tout est possible – diriez-vous. Puisque c’est un espace où il n’y a rien. Mais est-ce que c’est ainsi? Pour répondre à ces questions, il faut d’abord envisager les phénomènes concernant l’interaction des ondes, ainsi que les résultats de ces interactions. J’essaierai de vous donner une explication plus détaillée de certaines termes de la physique et de certains principes essentiels. L’onde (schéma 1) c’est le changement périodique ou non périodique des paramètres physiques d’un système, provoqué par l’action ou l’interaction, qui se diffuse à la vitesse extrême et dépend des caractéristiques du milieu. On distingue des ondes mécaniques qui se diffusent dans les milieux matériels, et des ondes électromagnétiques qui se diffusent en dehors de toutes sortes de milieu. Les ondes mécaniques sont encore transversales et longitudinales, en dépendance de la trajectoire que décrivent les particules oscillantes par rapport à la direction de la diffusion. Un peu plus de détails sur l’interférence – elle résulte de la superposition (mais non pas de la somme) de deux ou de plusieurs ondes, qui répondent aux conditions

λ

– longueur de

фиг. 1 l’onde – c’est la distance entre

deux maximums voisins de l’amplitude de l’onde.

γ - amplitude de l’onde

– mesure de la valeur maximale de la déflexion de l’état d’équilibre d’une particule oscillante pour une période.


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de monochromie et de cohérence. C’est important que les ondes se trouvent dans la même partie de l’espace pour pouvoir interférer. Comme résultat de cette interaction apparaît une augmentation de l’amplitude de l’onde résultante sur certains points et une réduction sur d’autres (les maximums et les minimums interférents). Cela forme la figure d’interférences. Elle est stable dans le temps à certaines conditions – si les ondes sont crées par une source qui n’arrête pas d’osciller d’une même manière. Un exemple de figure d’interférences c’est le phénomène observé quand on jette deux cailloux sur une lisse superficie d’eau. Après que les cailloux ont atteint l’eau, il en résulte deux séries d’ondes, qui s’elargissent et passent l’une à travers l’autre. A certains endroits elles sont plus grandes, à d’autres – elles deviennent plus petites. L’interférence apparaît aussi quand on divise un rayon de lumière en deux, quand il traverse une couche mince. En passant par une couche mince à une certaine épaisseur, le rayon de lumière se reflète deux fois – sur sa surerficie intérieure et sur sa superficie extérieure, et les rayons reflétés peuvent interférer. Mais que signifie-t-il: qui répondent aux conditions de monochromie et de cohérence? Monochromatiques sont ces ondes qui ont les mêmes longueurs de fréquence. Même si deux ondes sont monochromatiques, elles ne peuvent pas interférer dans certaines limites de déflexion. Cohérence – des ondes absolument homogènes, à une constante différence de phase. Cela pourraient être par exemple deux images reflétées d’une même source de lumière. Si les sources sont deux, la différence dans la marche optique des deux ondes au point de superposition doit être plus pe-


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tite que la longueur de cohérence de cohérence de chacune des deux, si non les rayons ne pourront pas interférer. Chaque objet ondulatoire peut créer une figure d’interférences. Comme la lumière de laser est extrêmement pure forme cohérente de lumière, elle est particulièrement bonne pour créer des figures d’interférences. Elle donne le milieu idéal – l’idéale superficie d’eau aves les deux cailloux idéaux. Vous recevrez une meilleure image de l’essence de la fiqure d’interférences, si vous observez le schéma 2. Pour observer complètement l’interférence, il faut marquer un cas particulier – la diffraction qui par son essence représente interférence d’un grand nombre d’ondes cohérentes. Donc, elle est la déflexion des ondes de leur diffusion linéaire dans l’espace. Le phénomène est observé quand la longueur de l’onde est proche à la dimension d’une certaine hétérogénéité du milieu. Un exemple de diffraction c’est le changement de direction de diffusion de l’onde lu-


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mineuse. La diffraction est observée chez toutes les ondes, quel que soit leur caractère. Comment peut-on démontrer le phénomène de diffraction? Si un faisceau de lumière monochromatique passe par un orifice commensurable avec la longueur de l’onde et atteint un écran, autour de la tache centrale et claire sur l’écran, on observera une série d’anneaux clairs et obscurs. Ce phénomène est dû à la nature ondulatoire de la lumière et s’appelle diffraction. (schéma 3)

Il me semble que c’est un peu trop de physique! Alors, occupons-nous un peu de philosophie sur les phénomènes physiques! On sait que pour confirmer une supposition expérimentalement, d’abord elle doit être prouvée à l’aide des mathématiques. Par des formules on définit une chose qui par conséquent trouve son affirmation expérimentale. Donc, on dit qu’un mathématicien prouva que pour que les lois de la physique des quanta soient valables, là – dans le vacuum ab-


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solu – la masse doit être différente de zéro. Si c’est ainsi, alors il y a quelque chose. Qu’est-ce que c’est? On ne sait pas. On admit que ce soient des particules qui remplissent l’espace – immobiles et cogitales. Etant de cette nature, le temps pour elles passe à une telle vitesse que pratiquement chaque instant est égal à l’infini (éternité). D’ailleurs là, pour ces particules, il n’y a point de temps. Celui-ci apparaît uniquement s’il y a du mouvement. Autrement il ne pourrait pas être défini parce que l’instant est une éternité, et l’éternité – un instant. Mais revenons aux particules dans le rien. Je les appelai cogitales, c’est-à-dire pensantes. Si elles le sont et si un instant pour elles est une éternité, alors elles doivent savoir tout, elles doivent posséder l’information complète. Si le temps est absent – il n’y a ni passé ni avenir, alors il n’existe qu’un présent – infini (éternel). Donc, pour ces particules il n’y a pas de faits ou d’événements inconnus – toute l’information est présente dans le moment concret – éternité. On sait tout à chaque instant et à chaque point de l’espace. Donc, à l’état de repos et d’éternité chaque particule pensante sait tout. Et toutes ensemble – aussi. C’est-à-dire, la partie contient le tout, et le tout est un composant de la partie (comme information). Chaque particule possède l’information qu’ont toutes les particules ensemble et l’inverse. C’est bien jusqu’ici. Et alors? Faisons une deuxième supposition – qu’une des particules commence à mouvoir. A ce moment deux choses apparaitront: 1. Le mouvement – une particule se déplace par rapport aux autres. 2. Le temps – le temps commence à “couler”, c’est-à-dire à exister, en plus il dépend directement de la vitesse du mouvement des particules. Plus vite une particule avance, plus lentement le temps passe pour


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elle. Et alors un instant ne sera pas l’éternité. Ce qui apparaît, c’est la dimension de temps. A la suite de ces changements, logiquement on arrive à: Espace – le déplacement des particules par rapport aux autres et l’apparition du temps, définissent la présence de l’espace (si le mouvement et le temps ne sont pas présents, l’espace n’existe point). Mais si c’est ainsi, alors justement ces particules qui sont en mouvement auraient manqué (perdu) de l’information, comparées aux autres. Plus lentement passe le temps (puisqu’elles sont déjà en mouvement), plus l’information “perdue” augmentera, par rapport aux autres particules qui sont en repos, c’est-à-dire les particiles en mouvement “sauront” moins. La cause c’est qu’elles ne sont plus en repos (l’état où un instant égale l’infini) et elles n’auront plus l’information totale. Les particules de lumière (les photons) n’ont pas de masse à l’état de repos. (Ou au moins on ne peut pas la trouver – notes de l’auteur). “La masse de lumière dans l’Univers entier est constante, c’est-à-dire c’est “l’entière masse absolue de l’Univers, mais “fragmentée” en un nombre infini de “particules de masse lumineuse de l’Univers”. Celles-ci ont le même moment de transformation de “l’enveloppe de temps”, commensurable aux moments temporels de transformation des hommes. C’est pour cela qu’on la voit comme “sillon matériel dans la matière à travers l’espace, mais qui est avec le signe ΄ (valeurs prime, il y a une petite différence) plus lentement que le temps qui l’entoure” Et bien, il fallut que je lise cinq fois ce passage de la théorie de la relativité pour le comprendre, mais c’est tout à fait vrai. Et ce qui est plus important – il complète admirable-


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ment l’hypothèse des particules en repos et leur existence. Comparons les réflexions récentes à ce que dit la théologie à propos de notre genèse: … on vient de la lumière – (d’après Etre 1:3 “Et Dieu dit: que ce soit la Lumière. Et ce fut la Lumière”) On comprend de la Bible, que la première chose créée ce fut la Lumière. Mais le plus important, c’est justement la source de cette lumière: … où la lumière est venue d’Elle-même… Evangile de Thomas Mais pourquoi ce passage de la théologie? Je vais expliquer… Revenons aux particules – en mouvement, elles perdent une partie de la connaissance. Ce qui signifie qu’elles perdent de l’énergie d’information. C’est-à-dire elles apparaissent à un niveau inférieur d’énergie. En passant du niveau supérieur d’énergie à l’inférieur, qu’est-ce qui arrive? Elles passent à un différent état d’énergie. Mais l’énergie ne peut pas être perdue, elle ne disparaît pas. Que se passe-t-il alors? Où va cette énergie? La physique nous apprend que quand les électrons passent d’un niveau supérieur d’énergie au niveau inférieur, il en résulte une certaine quantité d’énergie. Cette énergie dégagée est émise sous la forme de rayons – photons, ou énergie lumineuse. (les schémas 4 et 5). Les photons possèdent une longueur de l’onde absolument définie (couleur), qui dépend de la différence entre les deux états d’énergie de l’électron. On peut accepter que cela arrive aussi aux particules cogitales. Quand elles commencent à mouvoir, elles “perdent” une partie de leur énergie d’information. Mais


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cette énergie ne disparaît pas. Elle est dégagée sous la forme d’ondes. Cette énergie d’ondes sera différente pour les différentes vitesses de mouvement des particules.

Les orbites des états de l’électron au premier plan, peuvent être envisagées sur le schéma suivant (schéma 5)


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Elle peut être de toute sorte – lumineuse, sonore, gravitationnelle – même inconnue pour nous jusqu’à présent. Ce qui aurait été tout évident c’est… la lumière (bien sûr dans une gamme déterminée de fréquences). La lumière qui vient … d’Elle-même… Au cours de leur mouvement les particules cogitales émettent de l’énergie ondulatoire parce qu’elles passent à un niveau inférieur d’énergie et d’information. En même temps apparaît une quantité variable, trés importante – le temps. L’information que la particule en mouvement reçoit, arrive déjà avec un signe ΄, plus lentement du temps qui l’entoure. Ce ΄ tronçon de temps devient plus grand proportionnellement à l’augmentation de la vitesse de la particule. C’est-à-dire, si ce n’est pas une seule particule, si elles sont nombreuses, en plus aux vitesses différentes, l’énergie ondulatoire qu’elles émettent sera dans une énorme gamme de fréquences. Bref, ce seront des lumières, des sons, des bruits, des champs d’énergie etc. de toutes sortes. Une féerie de lumière, sons, champs, ondes. Comment sera tout cela envisagé de côté? Imaginez-le. Il aura l’air de …

Big Bang Mais c’est vraiment comme ça! Sans le vouloir on est arrivé à la cause de l’origine de l’Univers – Big Bang qu’on prouva en quelque sorte. Au cours de l’analyse on expliqua logiquement les causes de l’apparition des dimensions de temps et d’espace. Et tout cela est une conséquence de deux mots – mouvement et repos…Il nous reste à faire quoi? Arrêtons notre attention à l’histoire, ou plus exactement à la théologie:


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Je vais citer un apocryphe, inscrit par Didier Jules Thomas, intitulé “Evangile de Thomas”, découvert dans une grotte de la région Qumrân en 1947. Les mots de Jésus Christ adressés à Ses élèves: 50.) Si l’on vous quetionne sur votre origine, répondez: Nous venons de la Lumière, d’où la Lumière est venue d’Elle-même. Elle se repose en se présentant sous leur aspect. Si on vous demande sur votre personnalité, répondez: Nous sommes Ses Fils et ce que notre Père en Vie a Choisi. Si l’on vous questionne sur le signe de votre Père, répondez: Mouvement et repos 51. ) Les élèves demandèrent à Jésus: Quand commencera le repos de la mort? Et quand le nouveau monde apparaitra-t-il? Il répondit: L’asile que vous attendez est ici, quoi que vous ne le voyiez pas. Evangile de Thomas Quel est “le signe de votre Père”? C’est-à-dire comment pourrait-on définir la cause de notre apparition? La réponse est simple: Mouvement et repos. C’est à cette conclusion qu’on arriva ci-dessus. Donc, le mouvement et le repos sont-ils à la base de l’Etre. La question et la réponse suivantes nous laissent stupéfaits: Quand commencera le repos de la mort? Et quand le nouveau monde apparaitra-t-il? On pourrait bien douter que les questions soient posées de cette manière et dans cet ordre, mais Thomas qui les écrivait, souligna le plus important: L’asile que vous attendez est ici, quoi que vous ne le voyiez pas. C’est étrange qu’à la question “quand” on reçoit une


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réponse extrêmement bizarre, concernant un asile. En plus, celui-ci est ici, quoi qu’on ne le voie pas. La fusion des deux questions concernant le début du repos de la mort et l’apparition du nouveau monde coïncide avec quelque chose de général, qu’on n’arrive pas à saisir. Est-ce que cet asile n’est pas la cogitalité, ces particules remplissant l’Univers autour de nous, pour lesquelles nous n’avons pas d’appareils pour les enregistrer et voir? Pourquoi coïncident le repos de la mort et l’apparition du nouveau monde? Il faut qu’on y réfléchisse et qu’on retienne ces questions parce que leurs réponses, on les trouvera un peu plus tard. Le point de vue philosophique Cogito, ergo sum – je pense, donc j’existe – René Descartes (philosophe français, rationaliste) érige la pensée en essence de l’existence et de la connaissance en général: La forme caractéristique de la pensée est le fait qu’elle se justifie ellemême, que pour qu’elle existe, il n’est nécessaire rien d’autre. Et c’est déjà une définition d’une substance (unité indépendante de l’être, qui contient de différentes définissions – qualités), d’une base des choses, d’une certitude. La pensée est l’argument nécessaire de la présence de ce qui existe – explique Descartes. La pensée et l’existence sont liées à un tel degré, qu’elles coïncident. C’est la genèse même des choses. Envisageons les moments essentiels de ce raisonnement: Je pense, donc j’existe - il faut prêter une plus grande attention à ce raisonnement. Il est si connu (à la base de la philosophie cartésienne*), que probablement personne n’y réfléchit. Du même qu’on ne réfléchit jamais pourquoi le * Le cartésianisme – doctrine de Descartes et surtout de ses adeptes, d’après laquelle la philosophie doit puiser ses fondements de vérités abstraites, auxquelles on arrive par douter de toute connaissance, parce que celle-ci est reçue grâce aux sens qui nous trompent.


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ciel est bleu, c’est quoi l’arc-en-ciel etc. d’abord je pense et comme coséquence vient mon existence. C’est logique que ce soit l’inverse, on pense parce qu’on voit, touche et sent n’est-ce pas? J’existe, c’est pourquoi je pense. Quelle est la cause pour que Descartes arrive à la conclusion importante que la pensée est l’argument principal de l’existence?. En plus Elle (la pensée – notes de l’auteur) est à la genèse des choses. Il est peu possible que Descartes (vécut pendant la période 1596 – 1650 – notes de l’auteur) ait lu L’Evangile de Thomas, découvert en 1947. Mais lui aussi, il trouve que l’argument principal de l’existence est à la genèse des choses. C’est-àdire pour qu’il y ait Etre il n’est point nécessaire l’existence de quelque chose d’autre que la pensée, c’est-à-dire cogitalité ou particules cogitales. Continuons avec Descartes: …l’étendue, comme le dit son nom, ne fait que «s’étendre», elle prend de place, mais sans avoir un but; le but est donné par la pensée, en tant qu’elle (la pensée – notes de l’auteur) est symbole de la présence de la connaissance suprême. L’espace est conçu comme définition de l’être, son aspect extérieur, son ordre et pluralité. Et l’étendue est une caractéristique de l’espace avec ses paramètres – longueur, largeur et hauteur. Mais cet espace a la seule fonction de prendre de place. Sans un but défini. Parce que le but est donné par la pensée…! “Le Rien”est décrit comme “mince, fine, indivisible et privée de caractéristiques” totalité qui ne peut pas être décrite à l’aide des mots. Plus exactement même “la chose” ne peut pas être décrite par des mots, parce qu’elle aussi, elle est une totalité où la conscience, la matière et toutes les autres choses sont insolubles et entières. Ici réside un paradoxe parce que malgré sa nature illusoire “la chose” contient quand même


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“un complexe infini d’univers.” Et quand même ses propriétés indivisibles sont toujours présentes. Comme le dit John Blofeld (spécialiste de Tibet): Dans un univers construit de la sorte, tout pénètre et tout est pénétré de tout autre – le vide et le reste – la partie et la totalité. John Blofeld Point de vue philosophique: Notre hypothèse est prouvée une fois de plus dans ce domaine apparamment tout à fait différent. A la base de la théorie de Jung* se trouve l’idée de l’esprit collectif – l’inconscient collectif. Il est organisé (du point de vue qu’un terme de la sorte est convenable) à l’aide des archétypes. C’est quoi un archétype? Ce sont des «prototypes» (αρχη – arché + σιπός – types – début + image). Ici il faut souligner que d’après Jung dans l’inconscient collectif est présente uniquement la forme, le plus important, la formule, et le contenu concret de l’archétype est construit dans la vie individuelle et dépend d’une multitude de circonstances concrètes. * Karl Gustav Jung est Suisse, psychologue et psychiatre; élève de Sigmund Freud. Il crée une école dans la psychologie, appelée «psychologie analytique». La personnalité de Jung est une des plus grandes énigmes du XX siècle et provoque de grandes contradictions. Proclamé par certains comme un des plus grands penseurs de son temps, il est détesté par d’autres qui nient ses écrits comme un mysticisme de science fausse et comme une pure fantaisie. Ceci est dû surtout au travail de Jung avec des textes alchimiques et son intérêt pour les traditions religieuses de l’Orient, l’astrologie et les religions. Mais même ses adversaires les plus acharnés ne peuvent pas négliger ses énormes connaissances encyclopédiques et ses intérêts dans le domaine des mythes, des rêves, de la philosophie, de la psychologie, de l’anthropologie et de l’art, ainsi que son premier apport à la psychiatrie. Jung est une des plus influentes personnes dans la psychologie transe personnelle et analytique, et aussi il attire l’attention de différents mouvements contre culturels qui apprécient beaucoup ses idées sur l’inconscient collectif; les archétypes, l’ombre, l’individualité etc.


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L’archétype n’est que la matrice de base qui peut être remplie de contenu différent d’après les réelles circonstances concrètes. Jung D’ou vient cette idée de Jung? Pour justifier son choix, il cite une oeuvre de troisième siècle, où Dieu est décrit comme «une lumière d’archétype», c’est-à-dire comme image primaire de toute sorte de lumière, il anticipe, il précède la lumière. On arrive de nouveau au prototype de Lumière. Ce n’est pas par hasard, tant de coïncidences. D’autant plus, qu’en développant l’idée de l’inconscient collectif, on souligne que les archétypes de l’inconscient collectif sont précédents par rapport à ce qui se manifestetera dans la vie de chaque homme, de chaque culture, dans chaque situation historique concrète. Les archétypes sont une sorte de matrices pour les modèles typiques de comportement. Donc, l’inconscient collectif est une banque énorme, où on garde la connaissance. Comme preuve de l’existence des archétypes on indique leur matérialisation par les symboles dans les différentes réalisations culturelles – la mythologie, le folklore, les croyances et les rites de tous les peuples. Les mythes qui se ressemblent par leur contenu, les légendes, les croyances et les pratiques rituelles chez les différentes cultures (dont on sait qu’elles n’avaient jamais eu des contacts) sont une expression symbolique des mêmes archétypes de base. L’apparition des religions, leur sens, contenu et symbolisme représentent un système développé des archétypes essentiels. Et les rapports humains en sont marqués. Et enfin (mais pas en dernière place – Jung leur prête une grande attention dans ses livres) les rêves sont «un chemin royal» (à propos de l’inconscient) des symboles des archétypes.


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Et encore quelque chose quant aux symboles – dans sa théorie, il accorde une large place à la capacité humaine de créer des symboles. Le symbole naît là, où le contenu de ce qui nous intéresse est assez riche, polyvalent, embrouillé, profond, mystérieux. C’est alors qu’on le présente par un symbole. Le vrai symbole vient, dit Jung, quand la pensée ne peut pas exprimer quelque chose ou quand une chose n’est pas assimilée par l’intelligence, mais par les sens. Les gens emploient sans cesse des symboles pour présenter des idées qu’ils ne comprennent pas. Comprendre une chose dans tous ses détails, c’est presqu’impossible – pense Jung. C’est possible qu’on le comprenne à un certain degré, jusqu’aux limites de nos sens, aidés par des appareils qui élargissent la perception. On ne peut pas réaliser complètement l’essence même de la matière. Donc, certaines choses restent au-delà de la perception consciencieuse. Et alors, quand il s’agit des choses très importantes pour le psychisme, on a recours à la création spontanée des symboles. Toutes les religions utilisent une langue symbolique – chez elles il y a toujours quelque chose au-delà du compréhensible, c’est ici qu’on peut situer la plupart des croyances. C’est pour cela qu’on dit aux gens pratiquant une religion – Croyez! et non pas – comprenez bien! En effet aucune religion ne peut pas être comprise dans sa totalité, son essence réside dans la foi et non pas dans la compréhension. Chacun crée des symboles dans ses rêves – cela se passe d’une manière spontanée et inconsciente. Alors les images de l’inconscient «surgissent» au milieu de l’événement qui vient de les engendrer, mais elles n’ont pas l’air de quelque chose de rationnel, elles s’avèrent des images symboliques. Jung


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La présence d’une grande quantité de prototypes dans l’inconscient collectif et sa description comme «lumière d’archétypes», c’est-à-dire comme prototype de toute lumière, nous prouve encore une fois les fondements de l’hypothèse sur l’existence d’une cogitalité universelle (mentalité). Arrêtons-nous un peu pour généraliser les preuves cousues de fil blanc: 1. D’après les mathématiques, la physique et le théologie , l’espace vide dans l’Univers n’est pas vide, il est rempli de «quelque chose» qu’on ne peut ni voir ni mesurer, mais si l’on le néglige, alors toutes ces lois (prouvées expérimentalement) qu’on connaît déjà, ne seront pas valables. D’une manière naturelle, on est arrivé à la concusion que pour cette chose les dimensions de temps et d’espace n’existent pas. 2. Cette «chose» d’après la philosophie et la psychologie doit «pouvoir penser» et en plus, elle doit posséder et contenir une quantité colossale d’information. Tout cela parce que «La pensée est l’argument principal de l’existence», il faut y ajouter que les archétypes dans l’inconscient collectif sont précédents par rapport à cela qui se manifestera dans la vie individuelle de chacun, dans chaque culture, dans chaque situation. 3. On admet que «cette chose», ce sont des particules cogitales qui sont en repos absolu et contiennent cette information qui les fait saturées d’énergie d’information à l’infini, c’est-à-dire elles possèdent la connaissance absolue. 4. Comme conséquence des trois points, mentionnés cidessus, on peut dire qu’à la base de chaque création dans le monde, c’est la Lumière. Elle résulte du mouvement des particules cogitales, au cours duquel celles-ci perdent une partie de leur énergie d’information et c’est cette partie-ci qui est transformée en émission d’ondes. Comme conséquence apparaissent les dimensions de temps et d’espace qui d’une manière


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tout à fait naturelle sont liées mutuellement et de là – elles sont inséparables. S’il n’y a pas de mouvement, pratiquement le temps n’existe pas. A l’état de repos, un instant égale l’éternité, ce qui ignore automatiquement la dimension de temps. Et comme chaque point de l’espace est saturé au même degré d’information – où qu’on se trouve, on reçoit la même quantité d’information, égale à l’infini. Alors il n’y a aucune importance où l’on se trouve, c’est-à-dire il n’y a pas d’espace. Celuici a un sens à condition qu’il y ait du mouvement. Ce n’est pas par hasard que le Premier principe de la philosophie hermétique dit: Le TOUT est Esprit; l’Univers est mental. Hermès*, Kybalion * Hermès Trismégistes (du grec) – Hermès, grand trois fois, parce qu’il est grand dans les trois mondes: physique, spirituel et divin. C’est une personne extrêmement intéressante dans l’histoire ancienne. Les savants pensent qu’on lui doit les fondements de la chimie et de la médecine. Les alchimistes disent qu’il est le fondateur de l’alchimie et de l’astrologie. Les Soufis considèrent qu’il est un des grands professeurs anciens de ce qu’on appelle maintenant Le Chemin des Soufis. Les hermétiques trouvent qu’il donna les sept clés, qui ouvrent chaque porte du Ciel et de la Terre. D’autres chercheurs (par exemple l’historien mauritanien Saïd de Tolède mort en 1069) affirme que dans les cultures différentes Hermès eut des noms différents: en l’ancien Egypte – Hermès est Thot, parmi les Juifs et dans la Bible – Hénoch, parmi les Arabes – Idris. Comme son analogue latin on considère Mercure. Dans les archives de l’Ecole de Beinsa Douno on garde l’information que Hermès est un des grands professeurs de la Fraternité Blanche. Dommage qu’une grande partie de ses ouvrages aient disparu, et on affirme qu’il y avait de nombreux volumes. L’ouvrage essentiel qu’on garde c’est Kybalion («Table d’émeraude» et «Corpus Hermeticum» sont deux autres traités, aussi sauvegardés et dont on affirme que leur auteur c’est Hermès). Dans Kybalion sont présentés les sept principes hermétiques. D’après certains chercheurs, ils sont à la base de la méditation musicale dynamique Panevritmia. Cela semble logique parce qu’on pense qu’Hermès découvrit la flûte et qu’il pouvait à l’aide de la musique inspirer les gens et réveiller le Bien en eux. (Exemple «Les Soufis» Idris Shah, page 231-235, 2003). Jusqu’à nos jours Hermès est lié à la sagesse ancienne et la relation entre l’homme et le monde Suprême. Le terme «hermétique» vient de son ancien créateur et signifie secret, fermé à clé. De là viennent les affirmations que la connaissance ancienne est hermétique et qu’elle peut être atteinte uniquement par les clés nécessaires et les capacités de s’en servir. Et la capacité est acquise à force de travailler et de pratiquer.


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Et alors ça veut dire quoi? Doucement. Ne vous dépêchez pas. Ayez de la patience, les choses vont suivre leur chemin naturel. Ou comme je m’amuse de dire:Prenez votre temps! Je supplie sincèrement mon lecteur d’avoir de la patience. Je me rends compte que ce qui est écrit , semble chaotique et embrouillé comme les différents fils de sujet dans un roman policier. C’est à la fin que mes choses seront liées les unes aux autres et tous les événements seront clairs et bien rangés. Le dénoument sera clair, bien sûr! Un peu plus haut on dit que l’état de repos des particules définit une de leurs caractéristiques très importantes – chacune d’elle «sait» tout, c’est-à-dire chacune a la connaissance complète. La cogitalité, comme ensemble de ces particules possède absolument la même qualité d’information. C’est-à-dire ce qu’on souligna, c’est que la partie est contenue dans le tout (la cogitalité contient en elle toutes les particules et elle a toute l’information). Les particules mêmes contiennent elles aussi cette information, c’est-à-dire le tout est contenu dans la partie. Ou si l’on généralise:

La partie contient le tout et le tout est contenu dans la partie . Existe-t-il ailleurs une idée pareille?


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IV. L’UNIVERS – une partie d’hologramme qui contient le tout ou une totalité , contenue dans la partie A la fin du siècle précédent apparaissent deux idées qui bouleversent les notions récentes du monde, de l’Univers et des processus neurophysiologiques dans le cerveau. Ce sont: - l’idée de la nature d’hologramme de l’Univers, formulée par l’un des physiciens les plus respectés du XX siècle – David Bohm. - l’idée du neurophysiologue Karl Pribram de la nature d’hologramme de la préservation des souvenirs dans le cerveau. En d’autres mots, il y a des données qui nous amènent à la pensée que notre monde et toutes ses choses – en commençant par les flocons de neige et en finissant par les érables, des étoiles filantes aux électrons tournants – ne sont que des images fantômes, projection d’un niveau de la réalité qui est si loin du nôtre, qu’au pied de la lettre, il est en dehors du temps et de l’espace. Les architectes principaux de cette idée surprenante sont deux des penseurs les plus célèbres dans le monde: le savant à l’université à Londres David Bohm, un des physiciens des quanta, les plus respectés, encouragé dans son développement par Einstein en personne, et Karl Pribram, neurophysiologue de Stanford et auteur du guide neurophysiologique «Langues du cerveau». Ce qui est curieux, c’est que Bohm et Pribram arrivent à leurs à leurs conclusions indépendamment l’un de l’autre et en plus ils travaillent dans deux domaines assez différents. Bohm est convaincu dans la nature d’hologramme de l’Univers après de longues années de déception de l’impuissance des théories traditionnelles de donner une explication à tous les phénomènes dans la physique des quanta. La conviction de Pribram vient comme


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résultat de l’échec des théories connues concernant le cerveau d’expliquer les énigmes neurophysiologiques. Après être arrivés à leurs conceptions, Bohm et Pribram se rendent vite compte que le modèle d’hologramme explique aussi beaucoup d’autres mystères, y compris l’incapacité évidente de chaque théorie, n’importe à quel point elle soit globale, de donner une explication à tous les événements naturels; la capacité des gens qui n’entendent qu’avec l’une de leurs oreilles de définir la direction d’où vient le son; ainsi que notre capacité de reconnaître le visage d’un homme qu’on n’a pas vu depuis beaucoup d’années, même si entre temps il a beaucoup changé. Michael Talbot, Univers d’hologramme A Berkeley Bohm découvre que quand les électrons sont en plasme, ils n’ont pas le comportement de particules séparées, ils se comportent plutôt comme s’ils font partie d’un tout où ils sont liés réciproquement. Quoi que leurs mouvements semblent fortuits et chaotiques, d’énormes quantités d’électrons peuvent créer l’impression d’être organisés d’une matière surprenante. Comme une créature cellulaire, le plasme se renouvelle sans cesse et isole toutes les saletés à côté, justement comme un organisme biologique peut envelopper un corps étranger en kyste. Bohm est impressionné par ses qualités organiques et partage son impression que le champ électronique est «vivant». Un peu plus tard, devenut assistant à l’université de Princeton, il découvre de nouveau que les mouvements apparemment fortuits des électrons arrivent à créer des effets bien organisés d’une totalité. Identiques au plasme, tout un océan de particules élémentaires ont un comportement particulier. Chacune se comporte comme si elle sait ce que font les innombrables trillions d’autres particules? Bohm appelle


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les mouvements collectifs de la sorte des électrons – des mouvements de plasme. Quant à Pribram, il publie son premier article sur la possible nature d’hologramme du cerveau en 1966. Plus tard on se rend compte que la nature dispersée de la mémoire et de la vue n’est pas l’unique énigme neurophysiologique qui pourrait être expliqué à l’aide du modèle d’hologramme. Il testa ses idées au laboratoire et découvrit que les neurones uniques dans l’écorce de mouvement réagissent à leur choix dans un secteur de fréquences, limité en largeur. La question qui se pose c’est: Si l’image de la réalité dans nos cerveaux n’est point une image, mais un hologramme, alors c’est l’hologramme de quoi? Si vous prenez une photo des gens, assis autour d’une table et quand vous révélez la photo il y a des nuages de brouillard des tableaux ondulatoires, situés autour de la table, alors vous avez le droit de vous demander: «Où est la réalité – est-ce le moment «objectif», vécu par l’observateur (le photographe) ou le brouillard des structures interférentes, enregistrées par la caméra (le cerveau)? Est-ce possible que ce soit vrai, que la réalité soit une illusion et que tout en dehors de nous ne soit qu’une symphonie de formes ondulatoires, «un royaume de fréquences», qui se transforme en ce monde qu’on connaît, après être entré dans le cerveau? Il savait qu’on prouva que les patients auxquels on élimine une partie du cerveau pour des raisons médicales, ne souffrent jamais de la perte de certains souvenirs; ainsi il arriva à la conclusion que les souvenirs sont dispersés partout dans le cerveau? L’élimination d’une partie du cerveau peut faire les souvenirs un peut embrouillés, mais personne ne sort de l’intervation chirurgicale avec une perte d’une partie donnée de ses souvenirs. Du même, des gens qui reçurent


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des traumas sur la tête, n’oublient jamais la moitié de leur famille, ni la moitié du roman qu’ils avaient lu. Même l’élimination d’une partie du sinciput, ne crée pas de lacunes dans les souvenirs de l’homme. Les réponses de toutes ces questions Pribram trouve dans l’holographie. Les annonces électriques entre les nerfs du cerveau (les neurones) ne se font pas indépendamment. Les neurons ont des ramifications. Quand un message électrique arrive au bout d’une de ces ramifications, il est émis (diffusé) dans le cerveau de la même manière dont l’onde se diffuse dans le lac après qu’on y a jeté un caillou. Et comme les neurones sont superposés dans une grande densité, ces ondes électriques qui s’élargissent se superposent sans cesse l’une à l’autre. Il en résulte une multitude presqu’infinie de figures d’interférences qui donnent au cerveau leurs propriétés d’hologramme. Qu’on lie cette déviation de Bohm et de Pribram, et la solution des processus de la physique et de la neurophysiologie, trouvée à l’aide de l’holographie, à notre hypothèse: Les particules cogitales qui sont en mouvement, s’avèrent sur un nuveau d’énergie et d’information inférieur par rapport au niveau des particules en repos. D’un côté cela est dû à l’emission de l’énergie, et d’un autre – à l’apparition de la dimension de temps. Cela influence surtout l’échange de l’information avec les particules cogitales en repos, cet échange qui n’a jamais cessé. Cette interaction, cet échange que les particules en mouvement partagent avec celles en repos, devrait être avec la différence ΄, plus lent que le temps qui les entoure. Plus grande est la vitesse des particules, plus grand est ce tronçon ΄ de temps. L’échange mental d’énergie et d’information des particules en mouvement et celles en repos est déjà «réfracté» à travers l’intervalle de temps ΄, ce qui définit la présence de non connaissance – comme résul-


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tat du mouvement. Que devient l’énergie émise? Elle est un produit du système cogital. Cela la définit de nouveau comme cogitale, mais aux caractéristiques d’énergie et d’information différentes. Cependant l’échange d’information entre les particules en mouvement et celles en repos ne cesse jamais. Vous pouvez imaginer l’énorme diversité qui en résulte. Les énergies et les champs émis ont des paramètres qui dépendent de la perte d’énergie des particules. Si l’une avance plus vite et l’autre plus lentement, alors chaque différence entre les vitesses, même la moindre, entrainera un changement de l’état d’énergie, par conséquent un changement du temps ΄, une autre «espèce» d’émission etc. Apparaissent aussi une énorme quantité de figures d’interférences de ces rayons, des champs et de leurs interactions dans l’epace. Ils s’entremêlent de nouveau et de nouveau… et engendrent le temps, le mouvement, le repos, les figures d’interférences, la lumière et… les images d’hologramme. Rappelons-nous les passages soulignés de l’Evangile de Thomas: Mouvement et repos. (Si l’on vous questionne sur le signe de votre Père, répondez: Mouvement et repos.) Quand les particules en repos se mettent à mouvoir, alors apparaît la lumière (Nous venons de la Lumière, d’où la lumière est venue d’Elle-même). Donc – le mouvement et le repos sont les conditions nécessaires pour la genèse du monde – le signe de votre Père. Dans le repos du «rien» apparaît le mouvement qui provoque la diffusion des ondes d’énergie. Donc le passage du «rien» à «la chose» se fait par le changement de son état, de sa propre destruction – du repos au mouvement. Ce changement conditionne la transformation du «rien» et il devient une chose – des ondes qui interférent entre elles et forment une énorme combinaison d’interactions inter-


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férentes. Ces figures d’interférences, limitées dans certains champs d’énergie et après, éclairées par cette même Lumière, venue d’elle-même, ne sont rien d’autre que… des images d’hologramme. (Elle, la Lumière se repose, en apparaissant dans leur image). De cette manière le «rien» indéfini se présente et alors sa propre négation le réalise, en transformant une partie du repos en mouvement. Cela entraîne sa transformation en «chose» - un ondulatoire monde «matériel» d’hologramme, basé sur l’interférence entre le mouvement et le repos. Un exceptionnel monde varié d’images. Monde de pensées, ondes et …hologrammes… Rien n’est en repos, tout est en mouvement, tout vibre. Principe de la vibration, Kybalion Principe de l’hologramme Tant de fois je mentionne hologramme, holographie, principes d’hologramme, il est grand temps d’expliquer ce que c’est l’holographie et pourquoi elle est si importante. L’holographie (du grec σλος – holos (entier) + γραφή – graphe (écrire)) est une science qui s’occupe de la création d’hologrammes – une forme de représentation, qui permet l’enregistrement et la reproduction des images à trois dimensions à l’aide de la lumière de laser. La technique d’hologramme peut être aussi utilisée pour garder et traiter de l’information. La théorie de l’holographie est crée en 1947 du savant hongrois Dennis Gabor et c’est une découverte, faite au cours des recherches qui avaient comme but le perfectionnement de la microscopie électronique. A la base de cette découverte c’est la méthode de la reproduction du front ondulatoire de la lumière, reflétée ou passée par l’objet de


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la représentation. Pratiquement l’holographie se développe à peine au début des années 60, après la création des lasers qui sont des sources puissantes de lumière cohérente, nécessaire à obtenir et reproduire des images d’hologramme. Le laser est inventé pae Théodore Mainman. La concentration et l’emission d’une lumière intense et pure (lumière cohérente) sont utilisées dans tous les domaines. Le laser peut remplacer le scalpel du chirurgien, enregistrer et lire des sons et des images des supports optiques (disques CD), allumer «le feu» de la fusion du noyau, reproduire des images en relief et d’autres… La lumière du soleil et de la lampe qu’on appelle «lumière blanche» est un ensemble de plusieurs lumières à une couleur (monochromatiques) dans la gamme du rouge au bleu, qui se complètent. La lumière du laser est à une couleur. Une onde diffère de l’autre par sa longueur. A chaque couleur correspond une longueur différente. La lamière blanche est composée de plusieurs longueurs de l’onde, et la lumière de laser d’une seule. Cette lumière est cohérente, c’est-à-dire toutes les ondes qui la composent sont à une phase. La lumière blanche est non cohérente, elle rappelle une foule en mouvement. La lumière de laser est concentrée, dirigée et plus puissante que la lumière des autres sources lumineuses. Chaque matière – liquide, gaz ou corps solide – est faite d’atomes. Les électrons tournent en orbite autour du noyau de l’atome. Quand un atome reçoit de l’énergie d’un stimulateur extérieur par exemple, de la chaleur, ses électrons absorbent cette énergie en changeant d’orbite: on parle d’électrons «excités». Cela change leur énergie et ils apparaissent dans un état instable (déséquilibré). Pour retrouver leur équilibre, ils retournent dans leur première orbite et à chaque mouvement ils émettent l’énergie reçue du stimula-


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teur extérieure sous la forme de lumière. D’après l’espèce de la matière qu’on utilise pour une telle émission de lumière, les électrons émettent de la lumière de couleurs différentes. Un tel schéma peut être appliqué aux particules cogitales. (Schéma 6)

D’habitude les hologrammes sont baignés de la couleur de la lumière de laser même. S’il émet dans la gamme du rouge, l’objet scanné sera entièrement baigné en rouge et ses couleurs réelles ne peuvent pas être observées. Les premiers hologrammes, pratiquement utilisables, de type contemporain, sont crées par Yurille Dénissuk (physicien russe). Chez elles l’information est reproduite à l’aide de lumière blanche et on peut observer les couleurs réelles. Le schéma du principe pour obtenir un hologramme est le suivant: On divise la lumière de laser en deux faisceaux de rayons. Le premier faisceau est dirigé vers l’objet (qu’on veut obtenir en hologramme) et le faisceau est reflété par cet objet. Le deuxième faisceau, orienté et reflété par un miroir (on l’appelle faisceau de support), interfère avec la lumière, reflétée par l’objet, et la figure d’interférences qui en résulte “est enregistrée” sur une couche sensible à la lumière (plaque d’hologramme). (schéma 7)


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C’est-à-dire l’holographie devient possible grâce à l’interférence. Rappelons-nous: l’interférence résulte de la superposition (mais non pas de la somme), de deux ou plusieurs ondes qui répondent aux conditions de monochromie et de cohérence. Il est important aussi que les ondes se trouvent dans la même partie de l’espace pour pouvoir interférer. Comme résultat apparaît une augmentation de l’amplitude de l’onde résultante sur certains points et une réduction sur d’autres. Cela forme la figure d’interférences, qui pourrait être stable dans le temps à certaines conditions – si les ondes sont crées par une source qui n’arrête pas d’osciller d’une même manière. Si l’on jette deux cailloux sur une lisse superficie d’eau, il y aura deux séries d’ondes qui s’élargissent et passent l’une à travers l’autre. A certains endroits les ondes deviennent plus grandes, à d’autres – plus petites. L’interaction qui en résulte, on la définit comme figure d’interférences. L’interférence apparaît aussi quand un rayon passe à travers une couche mince (commensurable à la longueur de


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l’onde), alors le rayon se reflète deux fois – sue la superficie intérieure et sur la superficie extérieure de la couche. Les rayons reflétés de cette manière peuvent interférer. Pratiquement cela peut être observé chez une couche absolument mince de liquides qui ne se mélangent pas comme de l’huile ou du pétrole sur une superficie d’eau, dans la bulle de savon, sur les ailes du papillon ou de certains oiseaux et d’autres. Chaque objet ondulatoire peut créer une figure d’interférences. Comme la lumière de laser est une forme de lumière extrêmement pure, elle est particulièrement bonne pour la création de figures d’interférences. C’est pour cela que les hologrammes deviennent possibles après l’invention du laser. Il nous donne le milieu idéal – l’idéale superficie d’eau et les cailloux idéaux. A l’œil nu, l’image sur la photocouche d’hologramme n’a rien de commun avec l’objet qu’on a façonné en hologramme. Celle-là ressemble un peu aux cercles concentrés, formés sur la superficie d’eau après qu’on y a jeté des cailloux. Mais quand la photocouche d’hologramme est «éclairée» par le rayon de laser, alors apparaît l’image de l’objet à trois dimensions. Souvent les trois dimensions de l’image sont très convaincantes. Vous pouvez tourner autour d’un hologramme et l’envisager sous différents angles, comme serait le cas d’un objet réel. Mais réellement là, il n’y a rien. L’image est illusoire, quoi qu’on la voie. Si l’on passe sa main à travers l’image, on se convaincra que c’est une illusion. C’est-à-dire l’hologramme c’est la mémoire de ces ondes électromagnétiques qui se sont reflétées de l’objet au cours des photos. Les trois dimensions ne sont pas la seule caractéris-


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tique des hologrammes. Si un verre recouvert d’une photocouche d’hologramme est brisé et après éclairé de laser, chaque morceau du verre contiendra l’image entière de l’objet! Même si les parties sont séparées de nouveau et de nouveau, de chaque petit morceau on peut reconstituer l’image de l’objet entier (quoi que l’image devienne de plus en plus vague quand les morceaux sont plus petits). A la différence des photos ordinaires, chaque petit fragment de la couche d’hologramme contient l’information complète, enregistrée sur l’hologramme entier. C’est-à-dire pour les hologrammes est valable le principe – la partie contient le tout et le tout est contenu dans la partie. Ce qui est aussi intéressant, c’est que les hologrammes possèdent une grande capacité de garder de l’information. En changeant l’angle sous lequel le laser irradie la plaque d’hologramme, on peut réaliser l’enregistrement de beaucoup d’images sur la même superficie. Chaque image, enregistrée de cette manière, peut être reconstituée quand on éclaire la photoplaque d’un rayon, sous le même angle, sous lequel elle fut enregistrée. En appliquant cette méthode, les chercheurs calculèrent que sur un film de 6, 45 cm carrés on peut enregistrer ine information égale à celle que contiennent 50 Bibles! C’est la raison pour laquelle Pribram s’arrête sur l’holographie pour expliquer les possibilités du cerveau de garder tant de souvenirs sur un petit espace. D’un autre côté, le fait que chaque partie de l’hologramme possède l’information complète, explique pourquoi des patients auxquels on élimina des parties du ceveau, ne souffrent pas de la perte de certains souvenirs. John von Neumann, physicien et mathématicien d’origine universitaire, calcule qu’au cours d’une vie moyenne, le cerveau retient une information dans l’ordre de 280X1018 bits. C’est une quantité d’information


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foudroyante et les chercheurs du cerveau depuis lontemps essaient de trouver le mécanisme qui pourrait expliquer ces énormes possibilités. Les hologrammes et leurs propriétés expliquent ce mécanisme. En conclusion: L’hologramme possède trois dimensions et à l’œil nu, on ne peut pas décider si un hologramme est un objet réel ou tout simplement une image. Pour faire cela il faut utiliser aussi les autres sens. Quand on passe sa main à travers un hologramme, c’est alors qu’on comprend qu’elle n’est pas un objet réel. Je veux dire matériel, d’après nos idées de matérialité. Cette propriété de l’hologramme, que la partie contient le tout, définit sa capacité de garder un énorme volume d’information sur une petite surface. Quand on expose l’image entière, on comprend que le tout est contenu dans la partie. Naturellement une question surgit: qu’est-ce qui arriverait si autour de l’hologramme il y avait un champ d’énergie, qui ne permettait pas à votre main d’y passer? La réponse est claire: la main s’arrêtera sur ce champ. En plus il provoquera les impulsions correspondantes dans les terminaisons sensorielles de la main. Celles-ci à leur tour annonceront au cerveau qu’à cet endroit il y a un obstacle. Et d’après les propriétés du champ qu’on «touche», les impulsions jusqu’au cerveau seront différentes – il les percevra comme matière qui est douce, dure, élastique, lisse, rugueuse etc. En réalité on «touche» un objet d’hologramme, on vérifie sa «matérialité», on atteint un champ limitant et on «décide» que c’est une matière. Pendant ce temps-là, les yeux à leur tour envoient des impulsions au cerveau, qu’on «voit». Ainsi l’hologramme est-il pour nous un objet absolument réel, avec ses caractéristiques, paramètres et propriétés… Il y a de la logique, n’est-ce pas? Alors, est-ce que la matière existe?


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Le monde n’est pas à coup sûr si dur et solide, qu’on le perçoit. Stanislav Grof Au contaire de ce que tout le monde sait, peut-être ce n’est pas le cerveau qui crée la conscience, plutôt c’est la conscience qui crée la visibilité du cerveau – matière, espace, temps et tout le reste, que nous nous plaisons à interpréter comme univers physique. Kate Floyd, Psychologue La deuxième question qui surgit comme une conséquence de la première c’est: Y a-t-il des champs pareils autour des «objets matériels»? Avez-vous entendu quelque chose sur l’aura? Malgré les aspects électriques du champ d’énergie de l’homme, on ne le considère pas comme un champ qui est purement électromagnétique par sa nature. Il est beaucoup plus complexe et sans doute, composé d’une sorte d’énergie qui n’est pas encore définie. Qu’est-ce que c’est que cette énergie? On ne sait pas pour le moment. Un chemin vers la solution de l’énigme nous donnent les descriptions faites par les voyants. Il s’agit de ce que cette énergie possède une fréquence plus haute que celle de la matière normale. L’affirmation que le corps énergique possède des vibrations plus hautes que celles de la matière normale, remonte à la littérature de l’ancienne Inde. On peut supposer que les voyants découvrirent ce fait important en suivant leur intuition. Le physicien Bohm croit qu’à un niveau subjectif au-delà de l’atome il y a beaucoup d’énergies fines, inconnues pour la science. Il faut noter qu’en réalité on ne sait pas ce que c’est n’importe quel champ. C’est quoi le champ électrique? Mouvement


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dirigé des électrons? Mais c’est quoi les électrons? Quand on découvre une nouvelle espèce de champ, celui-ci semble mystérieux. On le nomme, on commence à l’explorer, en décrivant ses propriétés, de façon qu’il ne semble pas si inconnu. Mais en réalité on ne sait pas ce que c’est. Par exemple le champ de gravitation. On peut décrire ses propriétés. Mais qu’est-ce qu’il est exactement? Cela on ne le sait pas Analogiquement, le champ d’énergie de l’homme sera défini finalement du point de vue de ses propriétés et de son comportement. Une aura qui flotte autour de nous. On ne sait pas ce qu’elle est, on ne sait pas pourquoi elle y est. David Bohm, Physicien Voilà l’opinion d’un physicien de Détroit – Richard Gerber, qui explore les conséquences médicales des champs d’énergie du corps. Le corps énergique est un énergique échantillon d’hologramme, qui dirige la croissance et le développement du corps physique. Gerber croît que les différentes couches que certains voyants voient dans l’aura, sont aussi un facteur par rapport à la dynamique entre pensée, le champ d’énergie et le corps physique. Le corps physique est soumis au corps émotionnel, l’émotionnel – au mental etc. et chaque corps a la fonction d’échantillon pour son précédent. Ainsi, plus fine soit la couche de champ d’énergie, où se manifestent pensée ou image, plus grande est leur capacité de guérir et de former de nouveau le corps. Richard Gerber, Physicien Si l’on retourne au modèle ou à l’idée des particules pensantes dans l’Univers, alors l’image qu’on voit flotter dans le champ d’énergie de l’homme, peut-être fonctionnet-elle comme échantillon qui influence et forme les niveaux


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les plus petits et les plus fins du cogital champ d’énergie, entièrement comme une série d’hologrammes, reçus de la figure d’interférences entre «les pensées» des particules en mouvement (celles-ci sont en retard par rappopt au temps, par conséquent de leur mouvement), les champs obtenus comme de l’énergie émise par eux-mêmes, et «les pensées» des particules en repos, et finalement cette image se transforme en hologramme d’un univers physique. Ces interactions définissent le champ, les limites dans lesquelles est «retenue» l’image d’hologramme dans l’espace. Ainsi l’image est-elle définissable, volumique, mesurable et … «matérielle». Pour elle existent aussi les dimensions d’espace et de temps. On peut accepter que l’aura est le champ qui retient et définit l’hologramme «corps». Nous, les gens, nous nous croyons faits d’une «matière dure et solide». D’ailleurs, le corps physique est le produit définitif, pour ainsi dire, des fins champs d’information qui forment notre corps physique, ainsi que toute la matière physique. Ces champs sont des hologrammes, qui changent au cours du temps (et ils sont) hors de la portée de nos sens naturels. Ce sont justement eux, que les voyants perçoient comme auréoles ovoïdes en couleurs ou auras cernant nos corps physiques. Yitzhak Bentov Barbara Brennan, thérapeute et guérisseuse, commence sa carrière comme physicien d’atmosphère, travaillant pour NASA dans le centre des vols cosmiques «Goddard», plus tard elle démissionne pour devenir consultant. La première fois qu’on admit qu’elle soit voyante, ce fut dans son enfance, quand on découvrit qu’elle pouvait marcher les yeux bandés parmi les arbres sans se heurter contre eux, parce


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qu’elle sentait leurs champs d’énergie par ses mains. Voilà ce qu’elle dit sur la aura: L’aura non seulement présente, elle contient le tout. Barbara Brennan Ce qui est intéressant, c’est qu’on peut observer l’aura autour des matières «vivantes». Là, elle a plusieurs couches et les événements liés à l’objet se trouvant dans son champ, les voyants peuvent les regarder comme sur un film de trois dimensions. Un champ pareil existe aussi autour des matières «non vivantes». Mais existe! Et alors? Tout autour de nous est une forme d’hologramme de l’existence – en réalité ce sont des ondes et des figures d’interférences, qui se forment à la suite de leur interaction. Rappelons-nous comment un électron se transformait d’onde en particule! Ce n’est que lorsqu’on l’observe! Est-ce que ce n’est pas de nouveau une interaction de l’onde électron avec les ondes mentales que nous émettons, tout en l’observant? Quel serait le résultat de cette interaction? L’électron interfère (comme onde) avec les ondes que nous émettons. Il en résulte une interférence, un hologramme, que nous percevons de nouveau comme «matière», et c’est purement visuel. Cela doit être une généralisation sur le monde entier «matériel». Parce qu’un des essentiels principes de l’hologramme c’est que la partie contient le tout et le tout est contenu dans la partie. Alors purement par la pensée on devrait pouvoir «changer» et «créer» le monde où l’on existe. Changer et créer même notre propre corps. Est-ce possible?


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Les exemples que Michael Talbot donne dans son livre «Univers d’hologramme» sont une bonne preuve, bien argumentée. Une réponse possible c’est que nos perceptions du monde ne peuvent pas être basées uniquement sur l’information qu’on reçoit par ses cinq sens.Si fantastique que cela puisse paraître, un très bon cas peut nous emmener à cette conception. Avant d’expliquer, je voudrais vous raconter une histoire dont je fus témoin au milieu des années 70 du XX siècle. Mon père invita un hypnotiseur professionnel pour amuser un groupe d’amis chez lui et m’invita à participer à cet événement. Après avoir décidé lequel des présents cédait à l’hyonose, l’hypnotiseur choisit un ami de mon père, qui s’appelait Tom pour son expérience. Ce fut la première fois que Tom rencontrât un hypnotiseur. Tom s’avéra très convenable et en quelques secondes l’hypnotiseur le fit plonger dans une trance profonde. Après il continua avec les trucs habituels, faits par les hypnotiseurs. Il persuada Tom que dans la chambre il y avait une girafe et Tom l’éxaminait stupéfait. Après il lui dit qu’une pomme de terre était une pomme et Tom la mangea avec plaisir. Mais le comble c’était quand il dit à Tom que quand il sortirait de la trance, sa fille, l’adolescente Lora, sera invisible pour lui. Après il dit à Lora de se tenir justement devant la chaise, sur laquelle était assis Tom, et voilà l’hypnotiseur réveilla Tom et lui demanda s’il pouvait la voir. Tom jetait des coups d’œil partout dans la chambre, son regard passait directement à travers sa fille qui riait aux éclats. «Non», répondit-il. L’hypnotiseur lui demanda s’il en était sûr et encore une fois, quoi que Lora riât de plus en plus fort, il répondit qu’il ne la voyait pas. Après l’hypnotiseur se mit derrière Lora, de façon d’être caché par elle du regard de Tom et sortit quelque chose de sa poche. Il tenait l’objet bien caché, de sorte que personne ne le


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voie et le serrait contre la taille de Lora. Après il pria Tom de reconnaître l’objet. Tom se pencha en avant, comme s’il regardait directement à travers l’estomac de Lora et dit que c’était une montre. L’hypnotiseur acquiesça d’in signe de tête et demanda si Tom pouvait lire ce qui était écrit sur la montre. Tom fronça les sourcils, comme s’il avait de la peine à lire ce qui était écrit, et récita le nom du possesseur de la montre (lequel s’avéra un homme que personne des gens présents dans la chambre ne connaissait pas) et l’inscription elle-même. Après l’hypnotiseur nous montra que l’objet était réellement une montre et fit un tour de la chambre pour que chacun voie que Tom avait lu l’inscription gravée correctement. Quand je parlai avec Tom plus tard, il me dit que sa fille était absolument invisible pour lui. Tout ce qu’il voyait ce fut l’hypnotiseur qui était devant lui et tenait dans sa main une montre. Si l’hypnotiseur s’était en allé sans lui raconter ce qui s’était passé, Tom n’aurait jamais compris qu’il n’avait pas perçu la réalité normale. Evidemment la perception de la montre n’était pas basée sur l’information reçue par Tom à l’aide de ses cinq sens. Alors, cette information, d’où est-ce qu’elle est venue? L’une des explications possibles, c’est qu’il la reçut télépathiquement d’un autre esprit, celui de l’hypnotiseur, dans ce cas. Michael Talbot Univers d’hologramme Le cas de Thérèse Neumann est encore plus frappant. Elle est stigmatique*, née en 1889 dans la petite ville de *Stigmatique – Les gens qui possèdent une grande foi, sur leur corps apparaissent les plaies de Christ. La science contemporaine ne nie pas l’existence du phénomène stigmatisme, mais elle trouve que ses caractéristiques sont à la base du psychisme humain. Les spécialistes supposent que l’apparition des plaies est due à l’autosuggestion et la prédisposition émotionnelle de certains gens de sentir les douleurs de Jésus Christ. De toute façon cela reste une énigme


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Bavière – Konnersreuth. A l’âge de 20 ans elle tombe d’un arbre et en reste paralysée en partie. Pendant les mois suivants sa santé continue à s’affaiblir et en 1919 elle perd définitivement sa vue. Les années suivantes Thérèse Neumann passa sans quitter son lit, en prient tout le temps. En 1923, la jeune femme, comme par miracle, retrouva sa vue, et deux années plus tard elle fut guérie de la paralyse. Le 4 mars 1926 elle reçut son premier stigmate – la plaie était tout près du cœur et elle est parmi les plaies les plus rares, reçues par des stigmatiques – celle de la lance qui perça Jésus. Le vendredi saint, la même année, Neumann reçut d’un coup les cinq plaies, et de ses yeux coulèrent des larmes de sang. Les plaies saignèrent au cours de quatorze jours, pendant lesquels des milliers de fidèles de l’Europe entière accoururent pour les voir. Depuis cette nuit jusqu’à sa mort, les plaies de Thérèse saignèrent justement 780 fois, et ne disparurent même pas pour un instant. Les larmes de sang, quand elle pleura, apparurent uniquement au cours de la Semaine sainte, et elles coulèrent le plus fort le vendredi saint. En plus, dans son cas, on observa la capacité de vivre sans nourriture. En 1923 elle «transporta» la maladie qu’un jeune prêtre avait à la gorge, sur elle-même, et les années suivantes elle survécut en avalant uniquement des liquides. En 1927 elle renonça définitivement à la nourriture et à l’eau. Quand l’évêque de Ratisbonne apprit la jeûne de Neumann, il envoya chez elle une commission pour envisager son cas. Du 14 jusqu’au 29 juillet 1927, sous la directuon de docteur Zaidl quatre religieuses – infirmières de l’Ordre franciscain observèrent attentivement chacun de ses mouvements. Elles l’observèrent jour et nuit, et l’eau que Thérèse utilisa pour se laver et se rincer la bouche fut attentivement mesurée. Les infirmières découvrirent plusieurs choses inhabituelles chez


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Neumann. Elle n’allait jamais aux toilettes (elle les visita une seule fois pour la période de six semaines, et les extréments analysés par docteur Raisman contenait une petite quantité de micosité et de bile, mais aucune trace de nourriture). Thérèse n’avait aucun symptôme de déshydratation, quoi que d’habitude on émet 400 grammes d’eau par jour, par l’air qu’on respire et encore à peu près la même quantité par les pores. Et son poids restait le même. Et quoi qu’elle perdît à peu près quatre litres de sang pendant la semaine où ses stigmes restèrent ouvertes, son corps rattrapait du poids undeux jours plus tard. A la fin des recherches docteur Zaidl et les infirmières furent complètement convaincus que Neumann ne mangea et ne but rien au cours de ces quatorze jours. Cette vérification semble convaincante, parce que si le corps humain peut survivre deux semaines sans nourriture, il ne peut pas passer même la moitié de ce temps sans eau. Quand même ce n’est rien pour Neumann – elle ne mange et ne boit rien au cours des suivantes 35 années. Donc, elle matérialisait pas seulement la grande quantité de sang, qui coulait pendant les stigmes, mais régulièrement elle matérialisait aussi l’eau et les substances alimentaires, nécessaires à survivre et être en bonne santé. Talbot lui-même formule l’hypothèse de l’essence d’hologramme de l’homme, assez révolutionnaire pour son temps: L’un des voyants que je vis démontrer cette capacité, ce fut Dryer. Dans un de ses cas elle diagnostiqua un problème médical interne, que j’avais et en même temps, elle me donna une impressionnante quantité d’information de toute sorte. En essayant de m’en guérir tous les jours je faisais des exercices de visualisation en voyant des images de ma rate en état de bonne santé, baignée


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en lumière guérissante etc. Dommage que je sois un homme assez impatient et quand le jour suivant je ne sentis pas d’amélioration, je me mis en colère. Au cours de la méditation suivante je grondai ma rate et je l’avertis d’une façon catégorique que ce serait mieux qu’elle fonctionne de la manière que je voulais. Tout ce cas se passa vite dans mes pensées et je l’oubliai. Quelques jours plus tard je vis Dryer* et je lui demandai si elle pouvait jeter un coup d’œil dans mon corps et voir quelque chose que je devais savoir (je ne lui dit rien de mes problèmes de santé). Malgré cela, elle décrivit tout de suite l’état de ma rate et après elle s’arrêta comme si quelque chose l’empêchait. «Ta rate est assez inquiète et déprimée par quelque chose, chuchota-telle. Et alors elle comprit brusquement. – Tu l’as grondée, n’est-ce pas?» Intimidé, j’affirmai que ce fut comme ça. Elle haussa les épaules: «Ne fais jamais cela. Ta rate est tombée malade parce qu’elle pense faire ce que tu lui demandes. C’est ainsi parce que tu lui avais donné inconsciemment des ordres erronés. Et après l’avoir grondée, tu l’as laissée vraiment perplexe». pensive, elle hocha la tête: «Jamais, ne te mets jamais en colère contre ton corps ou contre tes organes internes, me conseilla-t-elle. – Envoie-leur uniquement des messages positifs». Ce cas non seulement prouva la capacité de Dryer de voir * Karl Dryer – consultant de champs d’énergie de l’homme à Los Angelis. Elle dit qu’elle pouvait voir des auras depuis toujours et qu’il lui fallut assez de temps pout comprendre que les autres gens ne pouvaient pas les voir. Cela lui causa beaucoup de problèmes dans son enfance, quand elle racontait à ses parents des détails intimes sur certains de leurs amis, des choses qu’elle n’aurait pas pu comprendre d’où que ce soit. Dryer gagnait sa vie comme voyante et au cours et au cours des dernières quinze années elle eut plus de cinq mille de clients. Elle est très célèbre dans les médias parce que sa liste de clients inclut beaucoup de vedettes comme Tina Turner, Madonna, Rosanne Arket, Judy Collins, Valerie Harper et Linda Gray. Sur cette liste on peut voir aussi les noms de physiciens, journalistes célèbres, archéologues, avocats et hommes politiques. Elle utilisait ses capacités pour aider la police et donnait souvent des consultations aux psychologues, psychiatres et médecins.


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dans le corps humain, mais aussi il me montra que ma rate avait son propre esprit ou sa propre conscience. Cela non seulement me rappela l’affirmation de Pert qu’elle ne savait plus où finit l’esprit et où commence le corps, mais aussi me fit me demander si toutes les parties du corps – glandes, os, organes et cellules – ne possèdent pas leur propre intelligence. Si le corps a vraiment le caractère d’hologramme, alors cette remarque est beaucoup plus correcte qu’on ne le pense, et la conscience du tout à un haut degré est contenue dans toutes ses parties. Michael Talbot Univers d’hologramme Est-ce que ce n’est pas une preuve de l’idée que tout autour de nous et en nous c’est une figure d’interférences, un ensemble d’hologrammes (cellules), résultat des cogitales formes d’énergie, qui peuvent correspondre entre ellesmêmes? Quelque chose de plus – contenir toute la connaissance et en même temps en être une partie!? Avant de continuer, il faut préciser quelque chose.Très souvent je mentionne de différentes notions: inconscient collectif, système d’énergie et d’information, Chose, Etre, Esprit universel, Dieu, particules cogitales en repos etc. C’est important de souligner que toutes ces notions, je les vois correspondre à une seule dénomination – la cogitalité. Je le fais tout simplement pour égaliser les notions. Pour être correct à l’égard des auteurs et de leurs ouvrages, dans tout le livre je garde leurs dénominations – telles que leurs auteurs les créèrent et les écrivirent. Mais j’aspire à ce que toutes ces dénominations soient conçues comme une commune notion compréhensible, à savoir – la cogitalité. C’est cet ensemble de particules cogitales qui remplissent tout cela qu’on appelle et qu’on connaît comme espace infini. Je rappelle que


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ces particules sont en repos absolu et pour elles les dimensions de temps et d’espace n’existent pas. Un instant égale l’éternité dans cet état et définit leur égalité d’énergie et d’information, c’est-à-dire ce qu’une d’elles possède comme de l’information est possédé par toutes ensemble, et l’inverse. Point de vue psychologique: Revenons à la théorie de Jung – il y affirmait que dans l’inconscient collectif est présent le plus important – la formule, et le contenu concret de l’archétype est construit dans la vie individuelle et dépend d’une multitude de circonstances concrètes. Ces «formules», ces modèles de base de comportement sont gardés dans l’inconscient collectif. Dans l’inconscient collectif se trouve la genèse spirituelle de l’évolution humaine, renaissant dans la structure du cerveau de chaque individu. En plus: La personnalité totale est hors de la portée de ce que l’individu peut atteindre et si elle se manifeste, cela se passe uniquement sous la forme de mythologème religieux et ses symboles hésitent entre le suprême et le subalterne. Jung Ce n’est pas que l’homme prend des objets réellement existants et qu’il les fait par des symboles, éléments de son psychisme; il projette des éléments de son psychisme dans le monde objectivement existant et par des symboles convenables, il crée ses idoles. Ce n’est pas que le soleil est si important pour l’homme, qu’il commence à le diviniser, c’est que le psychisme humain a besoin d’une Protection Grande et Puissante et spontanément trouve le symbole du soleil pour exprimer son besoin de cette protection.


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D’un côté le Moi est basé sur le champ commun de la conscience, et d’un autre côté – sur l’ensemble de contenus inconscients. Jung Est-ce qu’on peut rapporter tout cela à l’hologramme même? Cette interprétation que je vous propose dans le shéma suivant n’a pas la prétenton d’être la plus exacte, mais je trouve qu’elle est véridique et suit le schéma du système d’énergie et d’information. Le processus de l’individualisation des intérêts, de la motivation, des valeurs – bref, de toute la conception du monde de l’homme. Le mécanisme de ce processus extrêmement important est le suivant: la conscience de soi nous permet de commencer à comprendre les causes de nos émotions ou le visage caché des motifs réels pour un acte. En même temps on cache inconsciemment les techniques organisées de protection. Le lien de la personne avec le monde environnant s’élargit et se remplit de sens, on utilise de moins en moins d’énergie pour supprimer ce nœud susceptible et égoïste de désirs personnels, peurs, espoirs, ambitions (Jung). Ainsi la conscience, élargie par le processus de l’individualisation, emmène l’individu à l’unité absolue, associante et indestructible avec le grand monde (Jung). Jung considère qu’au niveau «logique», le rôle de l’inconscient collectif augmente – les problèmes collectifs peuvent être résolus par des moyens collectifs, par l’inconscient collectif. Il est au premier plan pour résoudre des problèmes individuels et collectifs. C’est une affirmation qui nous emmène à des résultats surprenants. Par exemple essayer de trouver une solution pour faire face au terrorisme international à l’aide de l’inconscient collectif. Parce que l’inconscient


même produit de l’information, valable non seulement pour l’individu concret, mais aussi pour tous les gens. A cette étape l’essentiel ce sont les problèmes collectifs parce qu’ils font agir l’inconscient collectif, comme ils exigent une compensation collective, et non pas personnelle. Maintenant on voit que l’inconscient produit des contenus, valables non seulement pour l’homme concret, mais aussi pour d’autres, pour beaucoup de gens, et peut-être pour tous. Jung Est-ce que cela est possible et peut-on s’adresser au principe d’hologramme et de cogitalité, pour saisir le lien entre l’inconscient collectif et la pensée individuelle? Estce qu’ils influencent le monde réel? Existe-t-il un lien et quelque chose de commun entre eux? L’exemple suivant est du film «What The Bleep... We Know» et il est extrêmement significatif pour la réponse positive de ces questions: Washington, département Columbia est considéré comme la capitale des meurtres. En été de 1993 là fut organisée une grande expérimentation, à laquelle prirent part 4 000 volontaires de 100 pays. L’expérimentation prévoyait qu’un groupe assez nombreux pourrait à l’aide de la pensée faire diminuer de 25% le nombre des crimes brutaux, calculé par FBI le même été à Washington. Alors le chef de la police de la ville fit la déclaration suivante: «Plutôt un demi mètre de neige tomberait cet été, au lieu de voir la délinquance diminuer de 25% à Washington». Mais enfin la police même prit part volontairement à la recherche parce que la délinquance diminua réellement de 25%.


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Naturellement cela fut prognostiqué à la base de 48 recherches de la sorte qui eurent lieu ailleurs, sur une moindre échelle. Cela nous fait réfléchir sur le problème si nos pensées influencent le monde où nous vivons. Soyez sûrs que c’est vrai. Discours de John Hagelin. Docteur des sciences physiques, Professeur de physique, Directeur de l’Institut des sciences appliquées, technologies et politique sociale à l’université Maharishi dans le film «What The Bleep... We Know».


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V. Tout est un cycle. Paradoxes du cycle. Point de vue philosophique: A première vue, la rationalité constitue l’essence de la nature humaine. On pense et par sa pensée, on influence d’une manière active la transformation du monde. Du premier outil en pierre jusqu’à l’ordinateur s’étend tout un univers qui envoya au néant l’état naturel de l’homme et de la nature – l’univers de l’existence rationalisée de la nature et de l’homme. C’est un univers artificiel. D’ailleurs il n’y a plus un coin dans le monde où les choses soient authentiques et naturelles – partout l’intervation humaine réconstruit la réalité, d’une manière directe ou indirecte. On n’est pas vis-à-vis à une nature dans le sens authentique de cette notion. On a affaire à une réalité, mentalement changée. Cette réalité englobe depuis longtemps ces territoires que le sens humain n’a jamais touchés, parce qu’ils (les territoires) dépendent du monde mental de l’homme à tous les niveaux et par tous les moyens possibles d’interaction. Donc, on n’a aucune raison d’appeler le monde objectif. Non seulement parce que l’objectivité n’est pas un de ses aspects, mais surtout à cause du fait que ce qu’on entend du contenu de la notion de «monde», en effet est une idée objectivée de notre mentalité – la flèche, la cabane, le champ ou même la forêt cultivée, la ville, l’usine, la télévision – tout cela est un système total présentant l’objectivisme de la pensée humaine individuelle et collective. Parce que la notion «réalité objective» n’est pas exacte, parce qu’elle-même n’admet pas la possibilité qu’on déplace dans cette réalité le sujet connaisseur. En plus, une telle notion peut signifier un objet ou un système d’objets, qui sont créés et qui existent uniquement pour


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eux-mêmes. Le monde où l’on vit n’est pas de la sorte. Il est créé par la pensée individuelle ou collective. Dans ce monde est développé surtout sa substance par la pensée logique et le système de valeurs, basé sur l’efficacité et la rationalité. La pensée matérialiste suppose que la pensée humaine est engendrée par une certaine substance matérielle qui reste naturelle et immuable, et qu’elle reflète l’essence de cette substance, de cette manière elle garde toujours son aspect authentique, en trouvant dans la matérialité son existence. C’est pour cela que le matérialisme est souvent appelé dogmatisme (quand il garde son schéma logique – notes de l’auteur). Il saute la circonstance que depuis longtemps il n’y a plus rien de naturel. Même si la pensée est engendrée par une essence matérielle et même si elle a son support matériel, cela n’a plus aucune importance parce que tous les supports matériels, étant des essences «étendues» sont déjà un produit de la pensée même, en plus un produit de son secteur systématique – une unité économique, construite logiquement. Il n’existe pas de réalité qui soit «indépendante» de la pensée. Par contre – chaque réalité, donnée à la suite de l’expérience représente une incarnation de la matérialité intellectuelle, mentale, logique et psychotique. Si le monde autour de nous, nous semble indépendant de nos propres pensées, tandis que les pensées manifestent sans cesse leur dépendance de lui, c’est plutôt le résultat des circonstances existentielles* par leur caractère. Autrement la rationalité qui est objectivée dans la réalité concrète avait englouti le sujet, elle avait rempli le contenu de sa capacité expéditive *L’existentialisme peut être défini d’une manière générale et populaire comme philosophie de l’existence. Il est le courant philosophique le plus influent (Kierkegaard, Nietzsche) pendant la première moitié du XX siècle. L’idée fondamentale sur laquelle est basé l’existentialisme c’est: l’existence précède l’essence.


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et communicative. De cette manière, même si un endroit sauvage, où l’on se trouve, nous avait fait ses composants, on fonctionne avec lui comme un système sauvage, mais quand même rationnel et valable, produit de nos propres pensées. Ce qui signifie qu’on ne peut pas avoir affaire à une substance étrangère dès le début, au contraire on prend part au processus d’objectivation de la pensée. On objective sans cesse l’expérience de l’humanité et la structure de la pensée dans le continuum espace-temps. Ce qui se présente comme impénétrable, étranger, aveugle et négatif, c’est en effet notre pensée, manipulée par l’expérience collective qu’on accepte sans la soumettre à un examen critique, par le mouvement de nos propres données cogitales, devenues un flux de pensées et ayant adopté une importance essentielle. D’ailleurs, c’est justement là, le dilemme tragique du rationalisme – les forces objectives, terrorisant la pensée, sont en effet ses propres forces essentielles. La création d’un schéma universel du développement social est basée sur la négligence de la simple circonstance – ce sont les gens qui créent la technique d’après leurs capacités mentales, bagages et productivité, et après ce sont eux de nouveau qui décident ce qu’il faut faire avec cette technique. Les ordinateurs peuvent être utilisés comme appareils de chauffage, et les gens, à un certain état de leur pensée, peuvent se concentrer uniquement sur cette fonction qu’ils possèdent. La conclusion qu’on peut faire c’est: ce n’est pas vrai que le monde existe et pour cette raison on y pense et réfléchit. Justement le contraire – le monde est mental, on le pense y compris au moment présent, et c’est pour cette raison qu’il existe. Mais plongés dans ce monde d’objectivités pensées depuis des millénaires, on se fait la conception erronée que son existence définit notre pensée. Paradoxe, auquel


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il est grand temps de renoncer. Pour que vous me compreniez mieux, je vais vous raconter une histoire qu’une de mes amies présentait pour concevoir ce paradoxe: Deux globules de sang (l’un rouge et l’autre blanc) se rencontrèrent près du coeur et commencèrent à se parler: - J’ai entendu, le premier dit-il, qu’il y avait une chose qu”on appelait homme. En sais-tu quelque chose? - Moi aussi, j’ai entendu quelque chose de la sorte, le deuxième répondit-il. Mais non, je n’en sais rien. Faisons le tour du monde pour voir si c’est vrai. Rendez-vous ici, dans une année. Ainsi les deux globules firent-ils vraiment le tour de leur monde, ils fouillèrent partout, ils demandèrent partout. Et quand ils se rencontrèrent de nouveau, dommage mais il fallût constater le fait qu’une telle chose, appelée homme n’existait pas. Conclusion: Plongés dans le monde où l’on vit, on n’est pas en état d’apprécier et de voir réellement ce monde, même s’il est entièrement créé et dépendant de nous-mêmes. Pour povoir le faire il faut en sortir. Si au moins l’un des globules était sorti hors de l’homme, en le regardant de côté, il aurait compris ce que c’est que cette chose. Il aurait réfléchi et réalisé que ce monde où il vit, non seulement existe comme forme, appelé homme, mais en plus, il est entièrement dépendant du système cardio- vasculaire, et que celui-ci est fait de lui-même et de tous les autres globules. Point de vue philosophique: L’individualisation est un processus dynamique et incessant, une aspiration à l’équilibrage des forces adversaires dans notre psychisme: matière – esprit, conscient – inconscient, spiritualité – substance corporelle, notre visage face aux autres – notre Moi caché.


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Il est petit l’espoir, qu’on pourrait un jour approcher approximativement la conscience de la personnalité totale, parce que quoi qu’on réalise, il nous reste toujours une quantité indéfinie et indéfinissable de matériel inconscient qui appartient à la personnlité totale. Jung Les aspects intégrés par l’inconscient collectif progressivement se différencient par leurs fonctions et qualités – qualités qui sont universelles et qui “remplissent” les conscients espaces individuels du Moi. Ainsi arrive-t-on à développer sa nature, à réaliser ses capacités innées, à devenir unique. Dans le cas d’un développement pareil de la personnalité, il est impossible que sa nature s’oppose au collectif , puisqu’elle-même est tissée de caractéristiques universelles et collectives, enrichies par l’individuel. Une autre caractéristique de l’homme, c’est son aspiration à «la vive participation» à tous les aspects de la vie – au niveau conscient et inconscient. Ce qui est important c’est que les facteurs universels s’expriment d’une manière individuelle, c’est pourquoi leur compréhension et intégration s’effectuent à travers la spécificité individuelle. Il en résulte une fusion de l’universel avec l’individuel dans chaque maillon, chaque anneau de la personnalité. Ce processus est très puissant, dit Jung, il ne peut pas être dépassé par rien Jung croit que ce processus continue toute la vie. Mais à une étape donnée, après avoir atteint une certaine maturité et totalité intérieure, l’individu est prêt à passer au niveau suivant dans son développement, ce que Jung appelle transcendance. Ici les limites de l’individuel s’élargissent. L’individu-personne trouve ses points de contact avec l’universalité et arrive à l’unité avec la communauté, avec l’humanisme en général, avec l’humanité et le cosmos. Ce qui le fait une


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partie inséparable de cette universalité. Cela le transforme en une partie du tout qui en effet fusionne avec lui-même. En conclusion on peut dire: pour que «l’existant» rien se transforme en chose, il faut que le rien se matérialise et s’objective. Pour que cela arrive, il nous faut d’un côté le mouvement et d’un autre – l’interaction avec la cogitalité. Les conséquences de cela étaient la perte de l’information et la création des objets d’énergie (d’ondes) qui interfèrent parmi eux d’un côté, et avec la cogitalité d’où ils viennent, d’un autre. Ces interactions formaient des figures d’interférences, «enregistrées comme objets d’hologramme. C’est ainsi que le monde matériel et illusoire existe – en trois dimensions. Mais dans ce monde l’information complète est inaccessible pour les sens de hologrammes (créés par des particules qui ont perdu de l’information). Mais cette information ne diparaît pas. Elle est là – dans le monde du «rien existant», où nous sommes plongés. Ayant perdu sa réception momentanée (celle de l’information), les particules cogitales en mouvement l’utilisent toujours, mais avec ΄ un temps retardé. Elles restent dans une absolue unité cohérente et indestructible avec la cogitalité. Dans toute cette logique connexion successive, j’allais manquer le moment le plus important. Poser et répondre à une des plus essentielles questions, sans laquelle toute cette théorie n’aurait pas existé. En envisageant et en analysant tant de faits et d’événements intéressants, je sautai un. Chercher la raison pour laquelle les particules cogitales se mettent à mouvoir. Donc: Qu’est-ce qui fait mouvoir les particules possédant la connaissance complète? Pourquoi perdre leur savoir? Quelle serait cette raison, si essentielle, si importante qui vous pousserait à vouloir perdre la connaissance possédée? La réponse est assez simple quoi qu’elle me prît assez de temps pou la réaliser et comprendre.


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D’ailleurs ce qui pourrait vous faire vouloir éliminer une partie de vous, la séparer et la faire perdre (cette moitié qui est la vôtre) une quantité de la connaissance totale c’est… la connaissance elle-même. Cela semble fou n’est-ce pas? Ce que je viens de dire vous a fait penser sûrement que je suis fou. La première fois quand j’eus cette pénétration, moi aussi, je pensai que je le suis. Je ne pouvais pas croire que les choses sont si simples. Et jusqu’à présent personne ne le pensa, personne ne le comprit? Cela me paraissait vraiment … dingue. Mais plus j’y réfléchissais, plus grandissait ma conviction d’avoir raison (pas de cela que j’étais fou!). D’où sont venues les choses? Cher lecteur, imagine que toi-même, tu es la cogitalité. Si tu possèdes toute la connaissance, tu devrais te rendre compte qu’il existe cet état qu’on appelle…émotion. Tu devrais comprendre ce que c’est. Et en même temps, tu ne l’as jamais éprouvée, et ce qui est pire, tu ne peux pas l’éprouver. Alors, tu es en contradiction avec toimême. Tu sais quelque chose et tu ne l’as jamais éprouvé. Comment pourrais-tu affirmer que tu en possèdes de la connaissance? Et puis, s’il y a quelque chose que tu ne connais pas, comment pourrais-tu affirmer posséder toute la connaissance? Contadiction évidente, n’est-ce pas? Qu’est-ce que j’ai en vue? Que notre point de départ soit la cause d’éprouver des émotions. La cause essentielle c’est l’ignorance. Et bien, cher lecteur, si tu savais que dans cinq minutes tu entendrais une anecdote que tu connais bien, est-ce que tu aurais envie de rire? Eprouverais-tu du plaisir de ce que tu avais appris une nouvelle plaisanterie? Aurais-tu ri de bon cœur? Non. Mais si tu ne connais pas la fin, si elle est inattendue et inconnue pour toi, et très amusante, alors tu ne pourrais pas te retenir et tu rirais bien. La conclusion – la cause de chaque émotion c’est … l’ignorance. Et bien, si tu étais la cogitalité, si tu pos-


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sédais toute la connaissance, alors pourrais-tu jamais éprouver, sentir, connaître l’état d’émotion (tu sais la fin de chaque plaisanterie)? Sinon, alors comment pourrais-tu affirmer posséder toute la connaissance? Et qu’est-ce que tu donnerais pour éprouver et sentir cet état qui te ferait parfait? Donneras-tu la moitié de toi-même pour arriver à la perfection? Mais si tu donnais la moitié, est-ce que cela ne raterait pas la totalité? On ne peut pas y croire. C’est que toi, tu es l’infini. Si tu te divises en deux, tu deviendras deux moitiés de l’infini, finalement c’est toujours l’infini. Alors … D’ailleurs, voilà la réponse de la question. Le moyen unique de sentir et d’éprouver cet état, c’est si une partie de toi ne sait pas tout. Mais elle doit rester liée à toi, pour que tu puisses sentir les vibrations de cet état. Ce moyen, il serait comment? Ce sera possible quand la partie «ignorante» est une partie du tout (c’est-à-dire de toi) et en même temps tu es en elle, c’està-dire le tout est contenu dans la partie. Comment pourrais-tu y arriver? Une partie de toi commence à mouvoir. En faisant cela, elle perd de l’information qu’elle possède. Et après une suite de transformations, elle devient… un monde d’hologrammes. Leur ignorance les fait éprouver des émotions… Et pendant tout le temps, la moitié continue à être une absolue unité cohérente et indestructible avec toi-même. Votre liaison garantit la sensation de ces émotions que ta moitié éprouvera. Et toi, tu es de nouveau un tout, mais tu sais déjà ce que c’est que l’émotion et le plus important – tu peux l’éprouver, sentir sa vibration et la connaître. Te rstera-t-il quelque chose que tu ne connais pas? Non. Alors… alors – tu es parfait! D’ailleurs ce qui pourrait te faire vouloir transformer une partie de toi, la séparer et la faire perdre de la connaissance… c’est la connaissance même de l’état de l’émotion. La partie caractéristique et importante de cet acte, c’est que


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cette partie de toi continue à être en une absolue unité cohérente et indestructible avec toi-même. …qui n’a pas de passions (il faut comprendre émotions – notes de l’auteur); voit l’infini (il faut comprendre la connaissance – notes de l’auteur);

qui a des passions, voit le limité.

(il faut comprendre le matériel monde d’hologrammes – notes de l’auteur);

Les deux ont le même début, mais de différents noms. Tous les deux sont appelés profond. D’une ptofondeur vers une autre, plus grande la porte de chaque secret. Lao Zi *, Dao de jing

Philosophie psychologique quantum – théologique Comme probablement nous tous, nous sommes encore très loin du degré supérieur du conscient absolu, et chacun est capable d’acquérir un conscient encore plus haut, on peut supposer que les processus inconscients nous donnent sans cesse du matériel qui, une fois devenu conscient, élargirait le domaine de la conscience. Jung A cela contribue la limite relativement vague entre le conscient et l’inconscient, tant que le contenu du conscient est conscient à l’égard d’une chose, et puis l’un commence là, * Lao Zi – son vrai nom c’est Le Uhr. Il est né probablement au sixième siècle avant Jésus Christ. Philosophe légendaire, personne mystérieuse, il est considéré comme fondateur du Taoïsme. Son nom signifie «le vieux sage». Sa doctrine est basée sur le mystérieux ouvrage philosophique «Dao de jing» qui signifie «le chemin (dao) et son ombre douce» (de jing).


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où se termine l’autre, dit Jung. Et encore: Un contenu peut être intégré, uniquement quand on réalise son double aspect (on a en vue conscient – inconscient – notes de l’auteur) et quand on le saisit non seulement intellectuellement, mais quand on comprend aussi sa valeur émotionnelle. L’intelligence et le sentiment sont difficiles à atteler ensemble parce qu’ils se contredisent par définition. Jung D’ailleurs ils ne se contredisent pas du tout. On cherche une telle contradiction, parce qu’on veut s’expliquer des choses qu’on ne connaît pas. Leur donner «une image matérielle – verbale» pour qu’ils ne nous paraissent pas inconnus. Parce que s’il faut être honnête, on a peur de l’inconnu. Et en même temps, il nous attire, une aspiration éternelle à éliminer les peurs à force de les connaître; Qu’est-ce que c’est que l’électricité par exemple. Un mouvement dirigé d’électrons? Après ce qu’on dit et prouva jusqu’ici – c’est peu probable. Mais on lui donne une telle forme verbale, pour qu’il paraisse explicable et connu. C’est justement cela que David Bohm soulignait: Quand on découvre une nouvelle espèce de champ, celui-ci semble mystérieux. On le nomme, on commence à l’explorer, en décrivant ses propriétés, de façon qu’il ne semble plus inconnu. Mais en réalité on ne sait pas ce que c’est. Par exemple le champ de gravitation. On peut décrire ses propriétés. Mais qu’est-ce qu’il est exactement? Cela, on ne le sait pas. David Bohm Justement le couple d’antipodes est la source la plus féconde d’énergie psychique. Ce n’est pas nécessaire de mettre à l’écart l’un d’eux et de lui attribuer une certaine supériorité. Même


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si au début on ne distingue que l’un, cela ne signifie pas que l’autre n’existe pas parallèlement avec le premier pendant tout le temps… ou bien l’opposition existe dans sa forme binaire, ou bien elle n’existe point. Un être sans antipode est impensable, comme il serait impossible de constater son existence. ( Jung) – on voit comme c’est important dans la vie la signification des antipodes. La passion physique et la passion spirituelle, on les définit comme des ennemis, mais aussi comme des états où parfois le contact le plus léger pourrait transformer l’un en l’autre. (Jung) La nature dualiste des antipodes est une aspiration à l’union. N. Kuzanski (penseur allemand du 15 siècle, philosophe, théologue, savant, mathématicien, homme politique et activiste de l’Eglise) définit dieu comme complexio oppositorum (union des opposés). Si l’on prend le dualisme esprit – instinct où habitent beaucoup de processus psychiques, on verra comment ils se contredisent et se complètent mutuellement. L’une partie participe à la vie de l’autre. Le symbole, proposé par les alchimistes pour la sigision* est Uroboros, c’est-à-dire serpent mordant sa queue. *Sigision – union sacrée ou fusion en un tout. Spécialement chez Jung – l’équilibre entre Anima et Animus dans le psychisme humain. D’après la définition Anima représente la partie féminine du psychisme chez l’homme, et Animus – la partie masculine du psychisme chez la femme. Par rapport à cela, Jung de nouveau, à l’aide déjà des connaissances purement psychologiques, ouvre la porte de la vérité ancienne que sur le niveau psychologique, nous sommes tous des androgens. Qui sont les androgens? Dans son dialogue «Le Régal» («Symposion») Platon raconte un mythe qui évidemment apparaît à la tradition orphique. Au début du monde les gens étaient bis sexuels et s’appelaient des androgens. Ils possédaient les caractéristiques des deux sexes. A cause de leur orgueil, ils furent punis par Zeus – le dieu suprême divisa leur corps en deux moitiés, en distribuant dans chaque moitié ces caractéristiques qui formaient les deux sexes – hommes et femmes. Les nouveaux êtres, égarés, se mirent à chercher leur moitié récente pour arriver à l’unité parfaite qu’ils avaient auparavant. Mais ce fut très rare que les deux anciennes moitiés d’un androgen se retrouvent de nouveau. Si une telle rencontre se réalisait, entre les deux moitiés naissait l’amour – et par son intermédiaire, elles arrivaient à l’union amoureuse, qui leur rappelait le temps heureux où les êtres humains étaient parfaits… La recherche de la moitié convenable continue chez les descendants des androgens divisés en deux – chercher et trouver justement cette moitié avec laquelle on pourrait arriver au bonheur et à la totalité.


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C’est comme un tout, un cycle – il se termine là, où il commence, et en même temps il recommence…etc. Il faut voir en détails tout cela. Parce que ce qu’on appelle «des opposés» (des antipodes), en réalité ils ne le sont point. L’un ne nie pas l’autre, même il le complète. En effet ils sont les composants d’une absolue unité cohérente et indestructible. «Le rien» est «chose», le début est la fin, le tout est contenu dans la prtie! Etc. Naturellement l’inverse est aussi valable, autrement dit, comme je viens de citer Jung «parfois le contact le plus léger pourrait transformer l’un en l’autre». De toute façon on pourrait dire que cela n’arrive pas parfois. D’ailleurs c’est à la base de tout. Toujours! Tout est double; chaque chose possède deux pôles; chaque chose a son antipode; l’ équivalent et le différent sont la même chose;les antipodes sont les mêmes par leur nature, mais différents d’après leur degré; les antipodes s’attirent; toutes les vérités sont demi-vérités; tous les paradoxes peuvent se réconcilier. Principe des antipodes, Kybalion Comment pourrais-je présenter, illustrer tout cela? J’essaierai de le dessiner, pour que vous puissiez l’imaginer et ensuite analyser. L’image de la nature dualiste devrait avoir l’air d’une sphère (si l’on accepte la sphère comme totalité et perfection), qui est séparée en deux parties qui sont en liaison inséparable. Plus grande est la première partie, plus diminue la seconde et l’inverse. Voilà:


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Vous le connaissez? Parce que moi, je le connais bien! Après tout ce qu’on vient de dire, d’une manière semblable on pourrait illustrer tous les «antipodes» qui «existent». Par exemple:

Si l’on cherche une analyse, le suis convaincu, elle ne fera que confirmer cela. Chacun ce ces éléments (à l’intérieur du couple) en effet ne nie pas, mais il complète l’autre, en fusionnant avec lui. Arrivé jusqu’ici, je compris qu’un moment important m’échappait. Une condition essentielle devrait être présente: la partie contient le tout et le tout est contenu dans la partie. Qui était le moment qui m’échappait?La liaison sûre et invisible entre ces parties qui permettrait de transformer l’une en l’autre, por qu’elles soient dans une absolue unité cohérente et indestructible. En cherchant la réponse il me fallut revenir sur mes pas, m’adresser à la théologie et parcourir de nouveau tout le chemin. Et la réponse avait été devant mes yeux. Elle y avait été toujours. Voilà, comme on ne se pose pas la question pourquoi le ciel est-il bleu, du même je manquai des détails qui à un moment s’avérèrent essentiels. Comme dit la théologie: le monde est fait à la base de la trinité, et non pas du dualisme. La Sainte Trinité est une doctrine essentielle qui est soutenue par la plupart des courants du christianisme. En langue théologique la conception que Dieu est la Sainte Trinité est appelée Trinitarianisme. D’après celui-ci Dieu est une essence qui existe à la fois d’une manière éternelle comme trois personnes – Dieu Père, Jésus Christ, incarné en Jésus de Nazareth et Saint esprit, tous les


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tros, ils forment la Sainte Trinité. Après le IV siècle dans le christianisme oriental et occidental cette doctrine proclame qu’il existe un Dieu en trois personnes et que toutes ces trois personnes sont éternelles et ont une nature divine et des existences séparées (être). Comme la plupart des chrétiens sont Trinitarians, croire en Sainte Trinité est un test pour l’ortodoxie de la foi. Si j’essaie d’interpréter cette trinité à la base de notre théorie, tout de suite apparaît la question: Qu’est-ce que c’est le Saint esprit? Si l’on accepte le Père comme spiritualité et connaissance totale, le Fils – comme matérialité et sa manifestation émotionnelle, alors c’est quoi le Saint esprit? Cela doit être une liaison invisible qui transforme l’un en l’autre. Quelle est cette liaison invisible qui transforme «le rien» en «chose», la connaissance en émotion, le mouvement en repos? La réponse vient d’elle-même. C’est l’aspiration à la perfection. Si vous êtes la connaissance, mais vous n’avez pas éprouvé de l’émotion, alors il y a quelque chose que vous ne savez pas, vous n’êtes pas la connaissance totale. L’aspiration à la perfection vous pousse à «séparer» une partie de vous,mais d’un telle manière que de rester dans une absolue unité cohérente et indestructible avec vous-même et de posséder en même temps toute la connaissance. Naturellement à ce moment apparaissent beaucoup d’autres facteurs supplémentaires qui à leur base sont «créés», copiés «à ton image et …», ainsi executent-ils leur fonction essentielle – être une partie du tout, mais le tout est contenu en eux. Que celui qui cherche ne s’arrête pas dans sa recherche jusqu’à ce qu’il ne trouve. Quand il trouvera, il sera troublé. Et quand il le sera, il s’étonnera extasié et dominera le Tout.


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Qu’est-ce qu’on doit chercher exactement? La réponse logique c’est qu’on cherche ce qui nous manque – la connaissance. Et on n’arrêtera pas la recherche jusqu’à ce qu’on trouve. Ce n’est-il pas notre aspiration éternelle à la connaissance? L’aspiration éternelle à découvrir toujours de nouvelles choses, inconnues et incompréhensibles. On cherche toujours à les nommer, à les expliquer. Après avoir découvert une partie de cette connaissance, on sera troublé. Pourquoi? Parce qu’on comprendra, que nous sommes tous une partie du système cogital entier. Une partie du tout qui est contenu en nous et qui est dépendant de nous. C’est vraiment troublant. Parce qu’on commence à comprendre qu’on peut créer le monde où l’on vit. Et en même temps c’est surprenant. Et on arrive à l’extase de ce que ce monde est le résultat de nos propres efforts, c’est-à-dire on le forme, on le définit, on le domine… Quand même, quelle sorte de connaissance doit-on chercher? telle qui concerne le monde dans sa totalité? Telle qui concerne le monde que c’est à nous de le créer? Vers 67 de même évangile répond à cette question: Celui qui sait tout, mais ne connaît pas soi-même, a tout manqué. Ce qu’on doit chercher et découvrir c’est…nousmêmes. Un paradoxe énorme qui à présent semble tout à fait logique. Parce que si l’on découvre soi-même, ses propres possibilités, on comprendra que tout en étant une partie du tout, le tout est contenu en nous et l’on possède la connaissance qu’on cherchait depuis si longtemps. Mais si l’on ne se reconnaît pas comme une partie, on manquera justement la connaissance du tout. Autrement toute la connalssance est


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à l’intérieur de nous (Socrates). Les choses envisagées sous cet aspect, on pourrait dire qu’en cherchant soi-même, on éprouvera beaucoup d’émotions, la plupart desquelles seront assez contradictoires. Mais quand on arrivera à la réalisation du fait que comme une partie du tout, on possède la connaissance entière…, on s’étonnera extasié qu’on peut créer le monde où l’on habite. Maintenant retournons aux illustrations de ces affirmations. Chose – rien – le lien invisible entre eux c’est le mouvement. Homme – femme – le lien invisible entre eux c’est l’amour. Pour les autres trois – le lien à l’intérieur de chacun des couples, c’est l’aspiration à la perfection. C’est quoi l’amour, sinon la même chose: la recherche de la moitié convenable continue chez les descendants des androgens, divisés en deux – chercher et trouver justement cette moitié avec laquelle on pourrait arriver au bonheur et à la totalité. (Le Régal, Platon). Quant au mouvement, on mentionna qu’il est une conséquence du désir de connaître et d’éprouver l’état d’émotion, pour arriver à …la perfection. Mettons tout cela en correspondance par rapport à la nature. On connaît le cycle d’eau. A la base de ce cycle est de nouveau … la Lumière. L’eau s’évapore, change son état d’hologramme de vapeur, s’élève dans les couches froides de l’air où elle change de nouveau d’état, se verse comme pluie etc. Un moment important c’est qu’en passant d’un état à un autre, l’eau perd sa mémoire (une description plus détaillée de l’eau vous allez lire dans le chapitre suivant)! On arrive vite à la conclusion que cela est valable aussi pour les autres hologrammes (notre organisme est 2/3 d’eau, et l’eau même est présente partout), ce qui explique pourquoi on ne se souvient de rien après les réincarnations, après les changements d’état d’émotion en connaissance et l’inverse.


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Donc, «le rien» se transforme en «chose» par… la Lumière qui est venue d’Elle-même, par conséquent le vide, rempli de cogitalité se transforme en «monde matériel», qui en effet est un ensemble d’images d’hologramme, et de champs, et d’ondes inconnus pour nous. Le repos auquel se trouvait cette cogitalité, se transforme en mouvement et alors apparaissent les dimensions de temps et d’espace. Comme résultat de l’apparition du temps, automatiquement s’ouvre la porte des émotions qui s’avère en dépendance directe de la connaissance. A toute cette succession se découvre un important lien invisible qui existe entre «la matérialité d’hologramme» et la cogitalité, dans sa totalité. Ce lien est inévitable parce que tout provient d’une même base – cogitalité ou union mentale d’information. Ce lien est-il prouvé? D’après moi – OUI! Est-ce qu’on nous donne de l’information de la cogitalité, contenant la connaissance? Oui – par les rêves et l’intuition. Ce sont aussi ces connaissances qui se manifestent quand on débranche «le filtre» de la pensée logique. Des situations dans lequelles «se produisent des miracles». Maintenant on peut comprendre la cause du cycle entre la vie et la mort. D’ailleurs d’après moi c’est ça Le sens de la vie – créer des émotions et contribuer à la réalisation de la perfection dans la connaissance. Nous sommes une partie du tout, de cette façon la connaissance est en nousmêmes, donc on peut l’utiliser pour créer l’émotion – pour faire la connaissance parfaite. Et ainsi de suite… Le sens de l’existence, à première vue unique et en même temps paradoxal, c’est simplement un cycle entre émotions et connaissances – un cycle de la vie…


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VI. Vie Qu’est-ce qui provoque l’apparition de la vie? Il y a des milliards d’années dans le froid nuage de gaz et de vapeur duquel se forma la Terre, il y avait de l’eau sous la forme d’une poussiére de glace. Cela est confirmé par les explorations de l’Univers. L’académicien Vernadski écrit: « Il n’y a pas de telle combinaison qui pourrait rivaliser avec l’eau par son influence sur les essentiels processus géologiques. Il n’y a pas de telle substance, minéral, minerai, corps vivant dont la composition ne contient pas de l’eau.» L’eau dans la Sainte écriture est plus qu’une ordinaire substance physique. C’est une notion liée inséparablement à l’idée de la vie elle-même. Beaucoup de professeurs spirituels, philosophes et savants du monde entier parlent de l’eau. Voilà ce qu’écrivit sur ce thème le philosophe chinois Lao Zi, il y a deux millénaires et demi: «Dans le monde entier il n’y a rien de plus doux et de plus maniable que l’eau? Mais elle s’impose au dur et au solide. Personne ne peut la surmonter,quoi que chacun puisse la vaincre. Le maniable triomphe sur le solide. Le doux surmonte le dur. Tout le monde sait cela, mais personne n’ose agir de la sorte. Lao Zi En mars 2004 l’américaine sonde cosmique découvrit «des traces» d’eau sur Mars et du sel dans un lac tari. Les savants peuvent déjà admettre que peut-être là il y avait ou il y a une vie. En juillet 2005 l’américain appareil cosmique Deep Impact tira dans la comète Temple un projectile. Le module essentiel se trouvait à une distance considérable et menait des observations sur les conséquences du choc. Il analysa le contenu chimique et la structure du noyau de


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la comète. Ainsi les savants furent-ils convaincus que la présence de l’eau dans les objets cosmiques est plutôt une règle qu’une exception. Le paradygme de la pensée sociale envers les propriétés de l’eau changea aussi. D’où apparut l’eau? Sans pouvoir vous présenter des preuves, je vais vous proposer une hypothèse. L’hydrogène est l’élément chimique le plus fréquent dans l’Univers. Il représente 73 – 75% de lui et tient la dixième place, quant à sa diffusion sur la Terre. Il est très important pour l’état actuel de notre planète – il est un des composants de beaucoup de combinaisons organiques. Lui-même, quelle structure a-t-il? Un proton et un électron – une des configurations les plus élémentaires de l’atome! Il est l’élément chimique le plus léger dans la nature. On peut admettre que c’est le plus élémentaire hologramme originel! Ce qui est intéressant, c’est que quand il est avec l’oxygène en proportion 2:1, exposé au rayonnement de lumière, il réagit par une explosion et il en résulte de l’eau (de là vient son nom qui signifie engendrant de l’eau). Retournons un peu en arrière et rappelons-nous les réflexions sur le mouvement des particules cogitales. Si l’on observait le phénomène au cours duquel se dégage de l’énergie d’elles, il aurait l’air d’une grande explosion. L’apparition de lumière et de champs engendre des hologrammes. L’interaction des hologrammes (dans ce cas j’ai en vue les atomes d’hydrogène et d’oxygène) avec la lumière provoque une explosion et il en résulte de l’eau!? Le voilà le Big Bang! On peut douter si cette supposition soit assez précise et si elle corresponde totalement à ce qui arriva, mais pourquoi pas? Parce que cette supposition répond encore à une question – porquoi l’eau possède-t-elle une mémoire? C’est logique de chercher


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la cause du fait que c’est justement l’oxygène qui interagit avec l’hydrogène. Peut-être c’est lié à la respiration, laquelle de son côté joue le rôle de «filtre» dans notre monde d’hologrammes. Peut-être c’est la barrière qui nous sépare de la connaissance. Sur ce point il n’y a pas encore de preuves. Si ces réflexions vous font quand même réfléchir, alors j’ai fait mon boulot. Peut-être c’est justement vous qui arriverez aux conclusions transformant cette hypothèse en fait scientifique. Notre apparition dans le monde existant d’hologrammes, on la signale par la première gorgée d’air. Cela nous fut donné à priori. Sans elle notre apparition est impossible, c’est-à-dire on ne serait pas en vie. La respiration est un processus autonome, automatique qui ne résulte pas de la pensée consciente. La pensée consciente est basée sur la logique. C’est justement de cette manière qu’on perçoit le monde comme une donnée. En même temps, plus le monde représente une donnée por nous, plus conscient et logique on devient. Un paradoxe de l’existence. Cette logique nous impose des limites, des cadres qui empêchent l’utilisation de l’intuition qu’on possède. Et d’après la définition intuition vient du latin et signifie «observer». Dans la pholosophie idéaliste elle signifie conquête directe de la vérité sans l’aide de l’expérience scientifique et les jugements logiques. L’un des moyens d’élimination de la pensée logique et des «filtres» existants, c’est le changement de fréquence et d’intensité de la respiration – par exemple la respiration holotropique (la respiration entre coupée qui affaiblit les défenses psychologiques et emmène à la libération et à l’apparition de l’inconscient collectif, celui-ci nous l’appelâmes cogitalité dans notre théorie). On peut juger de l’importance de la respiration par les notions que les différentes cultures et religions élaborèrent sur elle. Elle signifie deux choses à la fois –


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essence de la vie et processus au cours duquel on existe. C’està-dire d’un côté c’est la porte vers la connaissance (essence de la vie) et en même temps c’est un moyen, un processus pour habiter et percevoir un monde d’hologrammes. Ainsi la respiration représente-t-elle à la fois la possibilité d’existence et le filtre de la pensée logique. Envisageons les notions mêmes: Prana (sanskrit) – signifie haleine et en même temps l’essence sacrée de la vie (Inde) Tchi – essence cosmique et énergie de la vie (Chine) Ki – essence cosmique et énergie de la vie ( Japon) Pneuma – air, esprit, haleine, essence de la vie (Grèce) Ruah – respiration et esprit créatif ( Judea) Spiritus – haleine et esprit (Latin) Respirer et âme – de la même famille (Slave) En généralisant tout ce qui fut écrit, on peut admettre que l’eau est une forme mentale de la vie, liée activement («à l’image et …» des autres hologrammes) à la respiration (oxygène). Plus tard cette hypothèse paraitra extrêmement réelle. « Il faut nous mettre à explorer Mars, en cherchant une forme de vie qui expire du méthane.» Lisa Prath, Université d’Indiana En janvier 2009 fut publiée une annonce que des savants de NASA découvrirent des piliers de méthane dans l’atmosphère de Mars, qui peuvent s’avérer la preuve si longtemps cherchée de l’existence des microbes vivants sous la superficie de la planète. Le méthane peut provenir ou bien de l’eau réagissant avec des pierres chaudes sous la superficie, ou bien il est un produit de déchet de micro organismes vivants. Michael Muma déclara qu’il y avait trois régions de mars qui dégageaient lentement «une quantité considérable» de mé-


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thane. Toutes les trois présentent des preuves qu’il y avait une quantité importante de glace ou d’eau courante. L’eau attire depuis toujours les savants par ses propriétés extraordinaires – physiques et chimiques, qui ne se prêtent pas aux lois physiques qu’on connaît. Les savants ne peuvent pas expliquer pourquoi l’eau, contrairement à tous les autres liquides, augmente sa densité quand la température monte. L’eau est l’unique substance qui, aux conditions normales sur la Terre, se trouve aux trois états d’agrégation – solide, liquide et gazeux. Comparée à tous les autres liquides, l’eau possède la plus grande pression superficielle et elle est le dissolvant naturel de la nature. Ceci est dû à sa polarité. Quand une substance ionique ou polaire est mise dans l’eau, elle est entourée de molécules d’eau (elles font sa connaissance – commentaire de l’auteur). Les dimensions relativement petites des molécules d’eau d’habitude permettent qu’une molécule de la substance dissouse soit entourée d’un grand nombre de molécules d’eau. Les extrémités de la molécule d’eau de charge négative sont attirés par les particules de charge positive de la substance dissouse, et c’est l’inverse chez les extrémités de charge positive. Surtout les substances ioniques ou polaires, comme l’alcool ou les sels, sont faciles à dissoudre dans l’eau, et les substances non polaires comme graisses ou l’huile – ne le sont pas. Les molécules non polaires ne subissent pas de fission dans l’eau; à cause de leur valence les molécules d’eau sont unies de liens d’hydrogène plutôt les unes aux autres, qu’aux molécules non polaires. Un exemple d’une substance ionique dissouse c’est le sel de cuisine. Dans son cas les iones passent facilement du réseau cristallin à la solution. Un exemple d’une substance moléculaire dissouse c’est le sucre. Les pôles de la molécule d’eau créent des liens d’hydrogène avec les régions polaires de la


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molécule de sucre, en passant à la solution. Les propriétés de l’eau de dissoudre sont importantes parce que beaucoup de processus biochimiques, comme ceux dans le cytoplasme et le sang, se réalisent uniquement dans les solutions d’eau. Se trouvant dans les pores et les capillaires, l’eau crée une pression énorme et monte facilement en haut des troncs des arbres en échappant à la gravitation terrestre. Et quand les grains germent, sa pression atteint 400 atmosphères. C’est pourquoi les germes percent facilement même l’asphalte. Si l’eau ne possédait pas toutes ces propriétés surprenantes, alors il n’y aurait pas de vie sur notre planète. On doit à l’eau beaucoup de faits intéressants: L’hiver de 1881 le bateau «Lara» débarque de Liverpool pour San Francisco. Le troisième jour du voyage à bord du bateau éclate un insendie et il coule. Une partie de l’équipage réussit à se sauver. Parmi les survivants est le capitaine du bateau Neil Kerry. Quelques jours après les marins ont soif, la situation s’aggrave de plus en plus. Après de vains errements qui continuent trois semaines dans la mer, ils découvrent la terre ferme et voilà comment le capitaine décrit leur sauvetage: On rêvait de l’eau potable. On s’imaginait l’eau de mer autour de notre barque se transformer en fraîche eau potable. Je me suis enhardi et j’ai pris à pleines poignées de cette eau. Quand je l’ai goûtée elle s’est avérée vraiment potable. En 1956 dans le laboratoire secret de l’institut militaire en Asie du Sud-Est qui s’occupait de l’élaboration et de la production des armes de destruction massive, on organise une conférence. On discute la création d’une puissante arme biologique de nouvelle génération. Les propriétés qu’elle doit posséder d’après les savants, sont soumises à de longues discussions. Tout à coup on met la fin de la conférence. Tous les partcipants sont transportés à l’hôpital ayant des symp-


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tômes d’intoxication alimentaire. Une enquête commence qui aboutit à une impasse – les savants n’ont consommé rien d’autre que l’eau qui se trouvait dans les bouteilles de verre sur la table. L’eau est analysée, mais on n’y découvre aucuns additifs nuisibles – sa composition chimique est H2O c’est écrit dans le rapport – la cause de l’intoxication c’est de l’eau naturelle. Vingt années plus tard on forme l’hipothèse fantastique qui peut expliquer le comportement imprévisible de l’eau – l’eau possède une mémoire. La question traitant «la mémoire» de l’eau est extrêmement intéressante. Un apport essentiel sur ce point ont le professeur Anton Antonov et le docteur Ignate Ignatov. Docteur Ignate Ignatov, chef du centre de recherches scientifiques de bio physique médicale et lauréat de nombreux prix internationaux prestigieux – Le prix Suisse en 2003, le prix de Vernadski 2003, le prix de Chizhevsky 2005, le prix de Hahnemann 2007, le prix de Koch 2008. Voilà ce qu’il dit sur l’eau et sur sa mémoire22,23,24,25,26,27,28,30: On ne pourrait pas expliquer la naissance de la matière vivante sans cette propriété de l’eau. L’apparition d’une cellule vivante est possible dans des conditions extrêmes si avec le temps celles-ci se sont stabilisées. La nouvelle structure organisée tente de garder son état dans les conditions du milieu extétieur (intinct de conservation – commentaire de l’auteur). A cela est nécessaire un dissolvant universel – l’eau avec ses uniques propriétés spécifiques. La vitalité et la résistance de la matière vivante est prouvée même à l’existence des archibactéries qui existent et survivent à une radiactivité intense, températures basses et dans les cratères des volcans. Dr Ignat Ignatov Est-ce probable qu’une formation de molécules d’eau, microéléments et conditions extérieures crée une substance organique et par conséquent des cellules vivantes?


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En 2001 des savants du centre de recherches à NASA et à l’université de Santa Cruz à California font une expérience, proche aux conditions du jeune système solaire. Un mélange de différentes substances (eau, méthanol, acide carbonique et gaz carbonique) est refroidi jusqu’à 10° K (-263,16°C). Le mélange est irradié de rayons ultraviolets de la même longueur d’onde que celle du dense nuage moléculaire duquel se forma le système Solaire. Dans le mélange apparaissent des molécules organiques. Ce sont des structures qui s’organjsent toutes seules et qui ont les dimensions de 10 µm. Quant à leur forme, ce sont des bulles qui rappellent les cellules. La bactérie la plus petite Micrococcus progrediens est de dimensions 0,1 µm de diamètre. Le mycoplasme a les mêmes dimensions. Cela sigifie que ces cellules sont 1000 fois plus grandes que l’atome de l’hydrogène de diamètre. Le mycoplasme a les molécules nécessaires à l’existence de la cellule vivante. Ce qui est intéressant, c’est qu’il possède une membrane souple et non pas dure, comme celle des autres cellules. Le mycoplasme peut se reproduire en formant des structures de cocci ou par la segmentation des cellules. Les propriétés électriques de la membrane d’épaisseur de 0,1 µm sont les mêmes que celles des autres cellules. Le courant bioélectrique (quand même c’est un champ d’ondes – commentaire de l’auteur) et la structure de la membrane cellulaire peuvent faire possible le passage de la matière inanimée à la matière vivante. Et la preuve de ce que la vie sur la Terre a une source commune et unique c’est que chaque cellule a 20 aminoacides, 5 bases, 2 glucides et 1 phosphate. A la fin du XX siècle une expérience eut comme but de trouver le grand secret de l’eau et les dernières recherches scientifiques y firent une révolution. Les savants contemporains arrivèrent à la conclusion qu’elle se manifeste


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comme une substance vivante. Les résultats des expériences dans de différents pays prouvent vraiment que l’eau perçoit et imprègne chaque influence, qu’elle retient tout ce qui se passe dans l’epace environnant (prof. Antonov, 1992)*, (Dr Ignatov, 1998), (prof. Zenin, 2002). Jusqu’à ce moment domine l’opinion que c’est la composition de l’eau qui est importante. Mais la sensation vient de la nouvelle que tout cela, c’est une illusion. La structure de l’eau est beaucoup plus importante que sa composition. La structure de l’eau c’est la manière de laquelle sont rangées ses molécules. Les savants constatèrent que les molécules de l’eau se groupaient et ces groupes sont appelés «clusters».* Le moindre élément structurel des clusters est composé de cinq molécules d’eau, unies par des liens d’hydrogène. On suppose que justement ces agrégats de cinq molécules sont le support singulier de la mémoire de l’eau et justement à l’intérieur des clusters, comme sur une bande magnétique, l’eau enregistre tout ce qu’ «elle voit, sent et éprouve». Pour peu qu’elle touche une autre substance, elle accepte ses propriétés et les emprègne dans sa mémoire! Nos aïeux, eurent-ils une certaine idée de tout cela, quand ils transformaient l’eau naturelle en minérale en utilisant des récipients d’argent? Aujourd’hui l’eau d’argent est l’anticeptique le plus puissant, utilisé dans le monde entier. En imprégnant l’information, l’eau acquiert de nouvelles propriétés, en même temps que sa composition chimique reste invariable – H2O. Les organismes vivants et l’homme sont des systèmes *Professeur-docteur des sciences physiques Anton Antonov et ingénieur Galabova en 1992 prouvent expérimentalement, par l’analyse spectrale, que l’eau est un système qui s’organise seul. Elle et les organismes vivants réagissent sensiblement aux courants d’énergie et gardent l’information du milieu environnant; Il propose la méthode du spectre d’énergie différentiel et déséquilibré.(DNES) *Le cluster peut être classé comme unité qui travaille pour un but commun.


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complexes qui s’organisent seuls. Ils s’appellent des systèmes ouverts parce qu’ils échangent sans cesse des substances et de l’énergie avec le milieu environnant. Les changements dans les systèmes ouverts sont relativement stables dans le temps. L’eau est aussi un système qui s’organise seul27. A l’aide de l’analyse spectrale Antonov et Galabova prouvent que l’eau est un système ouvert qui s’organise seul. Elle et les organismes vivants réagissent vivement aux courants d’énergie et gardent l’information du milieu environnant. Les changements qui ont lieu dans les clusters d’eau comme résultat des influences externes peuvent être relativement stables dans le temps; plus grande est la formation de cluster, plus longtemps est gardée l’information du facteur physique et chimique. C’est ainsi qu’apparaissent les structures s’organisant seules qui peuvent porter l’information future de la matière vivante. Les molécules d’eau se structurent de nouveau comme résultat des influences externes. Une fois ayant reçu de l’énergie elles transmettent de l’information de leur état aux molécules voisines à l’aide des liens d’hydrogène. Le savant japonais docteur Masaru Emoto21 réussit à visualiser la manière dont sont rangées les molécules d’eau dans les clusters en glaçant de l’eau après de différentes influences. Les petits cristaux de leau glacée se rangent d’une manière donnée. La glace «retient» l’histoire de la phase liquide de l’eau après l’influence subie. Emoto fait une expérience au cours de laquelle il influence sur l’eau de différentes fréquences. Ce qui est intéressant c’est que plus la fréquence est grande, plus les images reçues chez les cristaux glacés sont claires. C’est une preuve que l’eau réagit différemment aux différentes influences ondulatoires. Avec la naissance et l’évolution de la matière vivante, les


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molécules d’eau, les cellules et les tissus échangent des champs biophysiques (information – commentaire de l’auteur ). Dr Ignat Ignatov, 2005 D’après leur état d’énergie, dans les organismes vivants ou bien est formée de l’énergie du milieu environnant (régime «d’attribution») ou bien elle est perdue (régime «de privation»)22(Dr Ignatov, as. Tsaneva, 1995). Dr Ignatov, prof. Antonov et eng. Galabova prouvent qu’au cours du régime «d’attribution» et du régime «de privation» se produit une nouvelle répartition de l’énergie entre les molécules d’eau, ce qui assure une durée de quatre mois de l’information gardée.(Dr Ignatov, prof. Antonov, ing. Galabova, 1998) Les fréquences de biorésonance entre les champs biophysiques et les molécules d’eau, les cellules et les tissus, sont prouvées. Des champs électromagnétiques et biophysiques relativement faibles provoquent de considérables effets biophysiques et biologiques chez les organismes vivants. Les fréquences essentielles de biorésonance se trouvent dans la gamme électromagnétique où la Terre reçoit de l’énergie du Soleil. Et cette énergie structure de nouveau le bioordinateur de l’eau. Il existe déjà des preuves intéressantes que plusieurs molécules d’une substance peuvent changer la structure des clusters d’eau. L’homéopathie est un exemple classique de cela. Des expériences sur cela sont faites sous la direction du célèbre immunologue français Benveniste. Le principe de l’homéopathie est reproduit sur des modèles biologiques. Quand on ajoute à un type de cellules réfractaires chez l’homme des anticorps spécifiques, réagissant avec elles, on observe une réaction des cellules. Quand on diminue la concentration des anticorps dans certains cas il y a un certain effet, dans d’autres – celuici disparaît. Ce changement de l’activité biologique «des solu-


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tions» est observé aussi chez les concentrations, quand il est peu probable qu’il y ait même une molécule albuminée. C’est ainsi qu’on arrive à la conclusion que la transmission de l’énergie biologique est due à la mémoire de l’eau.27 Dr Ignat Ignatov, 2005 L’eau bien sûr reste de l’eau mais sa structure, comme le système nerveux, réagit à chaque irritation. A l’aide des appareils contemporains on constata que dans chaque minimal élément de la structure (le groupe de cinq molécules d’eau) des clusters il y a 440 000 panneaux d’information, chacun correspondant à une espèce d’interaction avec le milieu environnant. (Ce qui est surprenant, c’est la coïncidence avec le système humain, relativement stable et ouvert, s’organisant seul. Nous sommes aussi une structure de réseaux de neurons à cinq sens. – commentaire de l’auteur.) Et comme chaque cellule contient en effet de l’information sur l’organisme entier, ainsi chaque minimal élément structurel de l’eau contient de l’information sur notre système planétaire entier (la partie contient le tout et le tout est contenu dans la partie – commentaire de l’auteur). Chaque minimal élément structurel non seulement garde l’information, mais aussi il la transmet aux autres éléments structurels dans la chaîne des clusters, ce qui entraîne un changement dans l’état d’information et de phase du système entier. Et comme l’organisme multicellulaire (l’homme) n’est pas une somme mécanique de cellules, mais un tout uni où toutes les cellules fonctionnent en accord parfait, en interaction étroite, en échangeant des substances, de l’énergie et de l’information, du même les minimales unités structurelles des clusters se trouvent en liaison étroite entre eux,en portant et en transmettant l’information reçue.


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Si l’on envisage le cluster comme un groupe de molécules définies, alors sa vie est courte (comme la vie de l’homme). Mais si l’on en parle comme d’une structure (société) que les molécules peuvent quitter ou rejoindre, le cluster peut effectivement exister très longtemps (comme est le cas de l’homme. Sa vie comme une unité de la société est courte, mais la vie d’une communauté est longue et stable, peu importe les unités qui la quittent ou rejoignent). Justement la stabilité de la structure des clusters confirme l’hypothèse de la capacité de l’eau d’imprégner ou de garder l’information. L’eau est un ordinateur, unique par sa nature. Elle est une espèce de mémoire d’information. Mais pour pouvoir l’utiliser, il faut savoir comment se développent tous les processus dans cet ordinateur. On peut comparer cela au moment où l’on apprend l’alphabet. Si l’on a un alphabet, mais on ne connaît pas les lettres, alors on ne peut pas faire des mots et des phrases. La structure de l’eau est influencée par un grand nombre de facteurs – chimiques et mécaniques, des influences technogènes (par exemple des champs électromagnétiques, l’emission des moniteurs et des écrans, des téléphones portables, des fours à micro ondes, des réseaux à haute tension – lignes de transport à longue distance et d’autres, la présence de différents objets, y compris la présence humaine – prières, pensées, mots, émotions). Les gens ne soupçonnent point que quand on atteint ou allume la lumière, l’eau change. Aux conditions de laboratoire professeur Konstantin Korotkov (Saint Petersburg) fait une suite d’expériences de l’influence sur l’eau d’après la methode de la visualisation de raréfaction du gaz (méthode semblable à la photographie de Kirlian* qui enregistre l’émission d’énergie des objets explorés. * La photographie de Kirlian – on établit un courant électrique à haute tension à travers l’objet exploré et le résultat est enregistré sur une plaque de film.


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Les résultats de ces expériences démontrent que les émotions (positives ou négatives) influencent surtout l’eau. Les émotions positives (amour, tendresse) stabilisent et renforcent son énergie, et les négatives (agression, peur, haine) – la diminuent. Docteur Masaru Emoto explore aussi des échantillons d’eau, traitée de différentes manières. L’eau est observée sous microscope avec un appareil photographique encastré, après qu’elle est vite glacée dans une caméra cryogène. Les photos prises montrent une différence surprenante dans la structure de l’eau qui a subi l’influence de différentes espèces de musique, pensées, mots et images. Les savants peuvent répondre à la question comment ça se passe (la structure de l’eau change de façon que la cristallisation a lieu dans de différents points du champ de phase), mais à la question «Pourquoi?», la science n’a pas encore de réponse. Dans le laboratoire du professeur Stanislav Zénine (Moscou) sont faites des expériences sur l’influence humaine d’une certaine distance sur l’eau, qui prouvent qu’on peut influencer l’eau aussi de distance et ce processus ne dépend pas de la distance entre l’homme et l’eau. L’organisme humain est composé surtout de l’eau, par conséquent il représente un système qui peut être programmé. Chaque facteur externe, y compris la communication entre les gens, change la structure et la composition biochimique des liquides corporels. Et cela se passe au niveau cellulaire (voilà porquoi il faut faire attention à ce qu’on dit, à ce qu’on pense – commentaire de l’auteur). En dirigeant l’état de l’eau, on peut influencer le comportement humain et ses processus biochimiques, et ce processus ne dépend pas de la distance. On peut programmer même le noyau cellulaire jusqu’au degré de sa destruction, ce qui signifie la mort de la cellule. Donc des actions comme incantation et exorcisme


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au-dessus de l’eau, ce ne sont pas des superstitions, mais une réalité influençant les cellules, c’est-à-dire au niveau physique. Mais cela peut nous emmener aux pensées suivantes: Qu’est-ce qui se passe avec nos cellules et les cellules des autres à la suite de nos pensées et nos émotions? Est-ce qu’on peut programmer soi-même et l’autrui? Les savants le confirment. La fatigue soudaine, l’agression immotivée, la mauvaise humeur et beaucoup d’autres maladies peuvent être les conséquences de l’influence négative de bioinformation. Quelque chose de plus – par l’intermédiaire du champ commun d’énergie et d’information, l’eau reste liée à l’homme qui l’a influencée et ça ne dépend pas de la distance entre eux. S’il arrive quelque chose à l’homme, dans la structure de l’eau commencent des changements. Ce qui est encore plus surprenant, c’est que si l’on utilise de l’eau, qui «a retenu» l’influence d’un autre homme, alors dans sa santé et dans son comportement, on subira des changements venus de l’autrui. Il y a quelques années dans les centres de recherches de Georgia, aux Etats-Unis, on reçut des données intéressantes concernant l’eau. On sait que chaque cellule humaine se trouve dans un milieu d’eau (elle est entourée de liquide intercellulaire). Dans les tissus et les organes malades, n’importe quelle soit l’espèce de la maladie, les cellules sont entourées de liquide intercellulaire où l’eau est destructurée, et dans les organes en bonne santé – de liquide intercellulaire avec de l’eau structurée. D’habitude, l’organisme structure lui-même l’eau au niveau cellulaire et intercellulaire et pour faire cela il emploie une grande quantité d’énergie. Mais cette énergie est gardée si l’on accepte de l’eau pure structurée. La direction de l’état humain par le système d’information du milieu liquide intérieur de l’organisme est d’une


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importance décisive pour la santé. Plus vite la science prête son attention à ce fait, plus vite on comprendra la notion de «la médecine fondamentale». On peut programmer l’eau à nous guérir, à purifier notre organisme des toxines, à hydrater nos cellules, tissus et organes. Bien sûr pour programmer l’eau, il faut connaître les processus de notre organisme dans l’état où nous sommes et les processus qui doivent se développer pour la santé idéale. Le secret de la programmation consiste en cela qu’on ne vise pas un état intermédiaire, mais le but final – le résultat. Aujourd’hui à l’aide de la haute tension l’eau peut être transportée à des milliers de kilomètres de sa source. Avant d’arriver dans les maisons, elle passe un chemin long et difficile. A chaque virage forcé du réseau hydraulique, sa structure naturelle est détruite de plus en plus. Vue sous le microscope, l’eau du réseau hydraulique a une structure déformée et asymétrique, c’est-à-dire elle a perdu son énergie naturelle et elle engloutit de l’énergie des gens, plantes et animaux qui sont en contact avec elle (pour trouver un éqilibre dans son état). Docteur Emoto appelle cela de l’eau morte! C’est pis dans les grandes villes, où l’eau tourne dans un cycle fermé. Après une chimique purification agressive et après avoir traversé des filtres puissants, elle retourne chez les gens, en gardant dans sa mémoire l’attaque des réactifs chimiques et la violence qu’elle a subie. Mais encore plus grave s’avère la polution d’information accumulée par l’eau en passant par des milliers de logements et établissments. En accumulant l’envie, la haine, l’agression et le stress des gens qu’elle a contactés, elle retourne chez nous. Dans la nature, jaillissant à la surface, l’eau traverse de


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différents sols, minéraux, minerais, en acceptant leur énergie et leurs vibrations. Au laboratoire du professeur Korotkov sont analysées de différentes eaux – naturelles et boutillées. Les résultats des analyses faites montrent que les eaux naturelles qui n’ont pas eu de contact direct avec l’homme, gardent leur énergie et force. L’homme de nos jours ne peut pas sentir la différence entre l’eau purifiée artificiellement et la vive eau naturelle, mais si vous donnez à un animal à choisir, il préférera l’eau de la source. Le phénomène de la mémoire structurelle permet à l’eau d’imprégner tout ce qui se passe autour d’elle et de cette façon elle échange de l’information avec l’Univers entier et unit l’information de tous les systèmes vivants. Et chacun de nous est un anneau dans la chaîne infinie, transmettant de l’information. Mais aussi chacun de nous est une source d’information, parce que chaque mot prononcé, chaque action, pensée et émotion se séparent de nous et sont retenus par l’eau. Et la pollution d’information l’empoisonne, s’accumulant dans sa mémoire. L’eau apporte un message important à l’humanité – elle nous propose de nous regarder plus attentivement. Quand nous ferons cela, d’une manière épatante nous changerons beaucoup de choses et c’est à peine alors que commencera la renaissance spirituelle de l’humanité.


VII. Renaissance spirituelle. Etats et comment les maîtriser.

Des états et comment les maîtriser Des pensées négatives? Pressé dans la vie de tous les jours, on ne se rend pas compte que notre conscience est occupée surtout de pensées négatives. Même on s’y habitue à tel point qu’on essaie de tirer du «profit» des pensées de la sorte, en les définissant comme «des pensées réalistes , des pensées correspondant à notre monde». 1. Tout s’arrange bien, mais vous sentez que vous ne le méritez pas. Ces pensées sont une sorte de punission. 2. Vous ne vous sentez pas bien avec votre «bonheur». Les pensées négatives vous apportent assez de tristesse pour mettre en équilibre votre bonheur, pour vous sentir «plus réaliste». Le manque de direction et de but nous emmène souvent à une telle réaction. Si vous n’éprouvez pas d’émotions ou vous n’avez pas de but dans votre vie, alors vous n’avez rien qui puisse attirer votre attention. Vos pensées flottent librement. Vous ne faites pas d’efforts à penser positivement. Par conséquent (comme on ne peut pas s’arrêter de penser) vos pensées s’occupent de ce qui est autour de vous. On est prédisposé à chercher des défauts (le négatif), et non pas les avantages et les possibilités. Bref, il faut s’habituer à penser positivement. La société «négative» qui nous entoure – dès le journal du matin au journal télévisé du soir, doit être la première chose à ignorer. Parce qu’avoir des pensées négatives, c’est un comportement


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qu’on apprend. Les pensées négatives rappellent un train – il prend de la vitesse et de la force tout en avançant. Si l’on a pu apprendre cela, alors c’est tout à fait possible d’apprendre le contraire. Après quelques entraînements on se rend compte que les pensées négatives s’en vont aussi vite qu’elles sont venues. Il faut vouloir rééduquer votre esprit. Voilà quelques extraits abrégés des cours de John Kehoe où il désign cinq techniques uniques à éliminer les pensées négatives: La première technique s’appelle découpage. Par cette technique à l’instant où vous vous rendez compte que vous avez une pensée négative, vous la rejetez de votre esprit. Ne discutez pas avec elle, ne lui résistez pas, tout simplement vous la rejetez. La deuxième technique s’appelle étiquetage. A l’instant où vous vous rendez compte d’avoir une pensée négative, au lieu de la rejeter, comme c’était le cas de la première technique, vous lui mettez une étiquette. Dites-vous: « Ce qui se passe, c’est que j’ai cédé devant une pensée négative.» C’est ça! Continuez à le répéter. A vous rappeler: « Ce n’est qu’une pensée négative. Tout simplement une pensée négative.» Les pensées négatives peuvent vous influencer uniquement si vous leur réagissez. Relisez cette affirmation encore une fois. Continuez à la relire jusqu’à ce que vous réalisiez qu’en effet c’est votre réaction à l’égard des pensées négatives qui les renforce. A l’instant où vous commencez à vous en inquiéter, à l’instant où vous commencez à réagir à cette pensée, à l’instant où vous commencez à vous émouvoir, vous êtes tombés dans son piège. Quand vous vous rendez compte que les pensées négatives n’ont du pouvoir que lorsque vous y réagissez, c’est alors que vous choisissez de ne pas réagir. Mettez-y une étiquette. Rappelez-vous que ce n’est qu’une pensée négative. Et orientez votre esprit vers quelque


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chose d’autre. Ne tombez pas dans son piège en vous mettant à y réfléchir! Rejetez-la! Encore une fois, les pensées négatives peuvent vous influencer, uniquement si vous leur réagissez! Donc, la troisième technique pour rejeter les pensées négatives c’est leur exagération jusqu’au degré de l’absurdité. La technique de l’exagération est formidable, mais vous devez exagérer la pensée vraiment jusqu’à l’absurdité. Le mot-clé c’est absurdité, ineptie. Disons que vous êtes vendeur et vous avez des conversations concernant les ventes, quand tout à coup une pensée surgit: «Cela n’a aucun sens, je n’aurai plus une vente aujourd’hui». Alors vous vous saisissez et vous vous dites: «Mais attends un peu, c’est une pensée négative.» Par la technique de l’exagération vous pouvez vous dire encore: «Justement. Je ne vendrai plus rien aujourd’hui. Même je ne serai pas surpris si à mon arrivée à la société suivante, au moment où j’ouvre la porte, les gens commencent à verser sur moi des seaux pleins d’eau, et après ils lancent des chiens contre moi, je serai mordu et mouillé, et après apparaitra un gigantesque gant de boxe qui me frappera sur le visage. Et tout le monde sera debout auprès du bureau en érigeant un énorme slogan: «Imbécile, pourquoi es-tu venu ici? Tu ne feras jamais plus de ventes!» Continuez comme ça, exagérez jusqu’à ce que vous vous disiez: «Et bien, ça suffit, c’est absurde!» Et vous allez commencez à rire à la pensée, et quand cela vous arrivera, alors vous aurez déjà enlevé toute sa force. La quatrième technique c’est – opposition à la pensée négative par son antipode. Quoi que la pensée négative vous dise, vous pouvez vous opposer en vous mettant à penser justement le contraire. Quand la pensée négative vient dans votre tête: «Je ne ferai plus même une vente aujourd’hui», opposez-vous avec: «Je ferai encore plusieurs ventes aujourd’hui». Quand la pensée négative vous regagne: «Je n’avancerai jamais du côté d’argent», opposezvous: «J’aurai un colossal succès financier». Quand vous avez la


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pensée suivante: «Je n’aurai jamais une relation sérieuse», opposez-vous par le contraire – «Bientôt j’aurai une relation excellente». La cinquième technique c’est – emploi des affirmations contre la pensée négative. Si vous ne savez pas ce que sont les affirmations, ce sont tout simplement des phrases qui affirment quelque chose et que vous vous répétez de nouveau et de nouveau. Dans le livre «L’inconscient est tout-puissant» je consacrai tout un chapitre aux affirmations. Elles sont extrêmement efficaces, surtout contre les pensées négatives obstinées, celles qui vous harcellent au cours des années. Quand la pensée négative réapparaît, annoncez-lui tranquillement que «dès aujourd’hui, chaque fois qu’elle réapparaît vous l’accueillirez par des affirmations de deux minutes, dont le sens est justement le contraire de ce qu’elle affirme». Et tenez votre promesse. Quand votre conscience engendre une pensée négative, par exemple: «Je ne réussirai jamais dans la vie», tout de suite que cette pensée apparaît, opposez-lui des affirmations de deux minutes qui ont justement le sens contraire: «J’arriverai à un succès grandiose dans la vie!» Répétez-vous cette affirmation de nouveau et de nouveau au cours de deux minutes. Si la pensée négative revient, opposez-lui encore deux minutes d’affirmations. Si vous répondez chaque fois à la pensée négative par des affirmations de deux minutes, je vous garantis que très vite, peut-être dans le cadre de quelques jours, la pensée négative cessera de vous poursuivre. Ce sont cinq moyens formidables pour vous débrouiller avec les pensées négatives. Employez celles qui vous paraissent les plus utiles. Parce qu’il ne faut plus vous laisser aux pensées négatives. Ne permettez plus qu’elles vous ratent les journées. Dès ce moment vous possédez des instruments et des techniques pour éliminer les pensées négatives! Félicitations! Ils sont à vous à vous, employez-les! «La force de la pensée», audio-cours de John Kehoe


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3. Vous pouvez créer «de positives balles mentales» que vous allez tirer contre les pensées négatives. Pensez à plusieurs choses qui vous intéressent vraiment. A l’apparition d’une pensée négative, tirez contre elle une «balle positive». Après visualisez la pensée négative qui éclate comme un pot d’argile. Si vous faites cela souvent, bientôt vous n’aurez que des pensées positives et heureuses. Si vous persistez assez et si vous répétez tout cela régulièrement, vous n’aurez que des pensées positives, sans faire des efforts. Pourquoi faut-il entraîner votre esprit, répéter sans cesse les nouvelles affirmatios et pensées? Pourquoi ne peuton poser les taches et recevoir un résultat immédiat? D’habitude ma première réponse à cette question c’est de nouveau une question: Pour combien de temps avez-vous appris la table de multiplication? On vous a donné le schéma, vous l’avez lu, l’avez essayé en classe – et le jour suivant vous pouviez calculer jusqu’à cent. Ce fut comme ça? Rappelez-vous combien de fois vous répétiez «trois fois trois égale neuf», «trois fois trois égale neuf»etc. Mais maintenant même réveillé en sursaut, vous pouvez répondre n’est-ce pas? C’est vrai, mais quand même ça ne répond pas à la question pourquoi le résultat n’est pas immédiat. Envisageons ce qui se passe dans le cerveau. Ici il y a un énorme réseau de neurons et chacun transmet l’information vers les différents anneaux et parties. Le cerveau ne fait pas différence entre ce qu’il voit et ce qu’il se rappelle, parce que dans les deux cas réagissent les mêmes réseaux de neurons. Le cerveau est composé de petites cellules de nerfs, appelées «neurons». De ces neurons partent des déviations innombrables qui arrivent aux autres neurons et se lient


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à eux, en formant le réseau de neurons. Chaque liaison qu’ils créent, se trasforme en pensée ou en souvenir. Le cerveau construit toutes ces notions à la base de la mémoire associative. Tous les sentiments, idées, pensées sont encastrés et réciproquement liés dans ce réseau de neurons, et entre eux il existe une parenté. Le film «What The Bleep... We Know» Le schéma suivant nous aidera à vous expliquer les choses En présence d’une impulsion électro chimique dans le réseau de neurons (par exemple position 1), entre l’une des déviations et «l’autoroute» sont échangées des étincelles électriques. Admettons qu’il existe deux «autoroutes» dans le cerveau – l’une des pensées positives et l’autre – des pensées négatives. Ce partage est conventionnel, parce que le cerveau ne distingue pas les impulsions (nous sommes ceux qui le faisons). En présence d’une pensée négative, la déviation est orientée vers l’autoroute correspondante. Les impulsions fréquentes vers cette autoroute emmènent à une interaction intense. Et puis vient le moment où c’est mieux que la déviation fusionne avec l’autoroute pour qu’il y ait une moindre résistance. Une telle fusion peut être acceptée comme une passion pour une sorte de cmportement, expression et pensées. Qu’est-ce qui arrivera si l’on essaie de donner une réponse positive? La déviation essaiera de se détacher de «l’autoroute négative» et d’envoyer une impulsion vers «la positive». Comme elle a déjà fusionné avec la première, le déplacement et l’envoi d’un signal à la deuxième ne peut pas se réaliser. Mais définie et programmée d’arriver à une certaine zone positive, l’impulsion suit son unique chemin possible et après une suite de passages et de transmissions dans le réseau, elle y arrive.


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Pratiquement ce qui résulte, c’est que quand on doit répondre positivement, la réponse donnée est: «C’est ça», «Pas mal», «Bon» etc. Mais non pas «C’est parfait!», «Excellent!» etc. Une fois habitués aux messages négatifs, on n’y prête aucune attention – ils deviennent une partie de notre essence et on transmet ce modèle même aux enfants. Vous pouvez ne pas être d»accord, mais pensez-y, même à la question «Comment ça va?», d’habitude on répond: «Comme ci, comme ça», ce qui est une gradation descendante, baissant le moral et l’auto évaluatuion. On crée ses propres modèles du monde extérieur. Plus d’information on accumule, plus exact devient le monde. Finalement on invente et on se raconte des histoires sur le monde environnant. Chaque information qu’on assimile, chaque information qu’on reçoit du dehors est colorée par le passé et les réactions émotionnelles à ce qu’on a aperçu. Qui nous dirige quand on cède aux émotions ou quand on les contrôle? La psychologie nous apprend que quand les fibres nerveuses envoient des signaux ensemble, elles sont liées. Si l’on fait une chose de nouveau et de nouveau, ces fibres forment des liaisons stables? Si chaque jour vous vous mettez en colère ou vous êtes déprimés, si chaque jour vous souffrez et vous vous en trouvez une justification en acceptant le rôle de la victime, vous créez de nouvelles liaisons et tous les jours vous construisez votre réseau de neurons… et ce réseau de neurons est déjà solidement lié à toutes les autres fibres nerveuses de ce qu’on appelle « identité». Le film «What The Bleep... We Know» Cette liaison, peut-elle être rompue? Du même, les fibres nerveuses qui n’envoient pas ensemble des impulsions, cessent d’être liées? Elles perdent leurs liaisons constantes, parce que chaque fois qu’on rompt le processus mental qui provoque une réaction chimique dans l’organisme, ces


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fibres nerveuses peu à peu détruisent leurs liaisons. Le film «What The Bleep... We Know» On peut « rajuster» les liaisons, construites de cette façon. De la position 1 à la position 2. Comment ça se passe? On commence à changer de positions à l’aide des affirmations. Toutes les affirmations négatives qu’on a crées, on les transforme en positives. Souvent on ne se rend pas compte qu’on a de telles affirmations ou l’on nie leur existence dans ses pensées. Mais si l’on se soumet à une meiieure analyse, on peut les découvrir. Les plus fréquentes affirmations négatives sont: Je n’ai pas le temps. Rien ne dépend de moi.Je n’ai pas d’argent. Je n’ai pas d’amis. Je ne peux pas me le permettre etc. Je m’arrêterai sur un exemple particulièrement frappant: Une copine, qu’on venait de renvoyer, vint chez moi. Elle avait lu «L’inconscient est tout-puissant» de John Kehoe et se rendait compte qu’elle devait chercher le côté positif de tout ce qui lui arrivait. Elle commença par là: Je vais énumérer les côtés positifs de ce qu’on m’a renvoyée: D’abord – ce boulot, je le détestais et j’avais l’intention de le quitter. Deuxième – je ne me lèverai plus à 5.30 h. Troisième – je n’aurai plus mal aux doigts et aux articulations (elle était dactylo) Quatrième – on ne se moquera plus de la vitesse à laquelle je tape. Cinquième – les amis ne vont plus m’humilier à cause du bas salaire que je reçois. Sixième – je ne serai plus stréssée. Septième – je ne vais plus pleurnicher de tout cela. J’étais vraiment choqué. Elle énuméra tous les côtés positifs en commençant par «ne…pas»! vraiment on ne


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se rend pas compte des choses qu’on prononce. Mais cette passion pour «ne…pas» me surprit. Et le comble, c’était sa conviction de faire les choses comme il faut. Elle pouvait simplement expliquer: J’avais l’intention de changer d’emploi et je le ferai bientôt. Je ferai la grasse matinée. Mes doigts et mes articulations se reposeront. Je prêterai l’attention nécessaire à rehausser ma qualification etc. Pensez bien à ce que vous allez dire! A part les erreurs qu’on commet dans les pensées, n’oubliez pas que l’eau possède une mémoire. Qu’est-ce que je veux souligner? Tout ce qu’on dit est retenu par l’eau. Et notre organisme est 2/3 d’eau. Imaginez ce que vous y programmez! D’un côté vos pensées, et de l’autre l’énergie des vibrations des mots qu’on prononce. 4. Trouvez un certain prix pour votre résistance mentale. Exercices: L’unique chose qui se prête à notre contrôle absolu, ce sont nos pensées. Faites-vous une tirelire. A chaque pensée positive, «recompensez-vous», en y mettant une certaine somme. Peut-être depuis longtemps vous voulez vous acheter quelque chose de bon? Voilà un moyen facile et rapide pour y arriver. Plus de pensées positives, plus d’argent dans votre tirelire! J’attendrai voir ce qui arrivera? «Cette fois-ci, il se peut que je m’en tire» - c’est la philosophie de tous ceux qui excellent dans l’art de remettre les choses. Vous ne voulez pas commencer un projet ou faire une chose qui vous apportera des problèmes et des inquiétudes.


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Vous ne voulez pas dévoiler quelque chose qui augmenterait le stress dans votre vie. Puisque tous les changements à un certain degré entraînent le stress, vous vous agrippez dans le statu quo – les choses connues, n’est-ce pas? L’ironie c’est que plus on essaie d’éviter le stress, plus fort il devient. C’est ainsi parce qu’en vous isolant du monde, vous limitez vos possibilités de contrôler votre milieu et les circonstances. Ce sentiment d’impuissance nourrit l’inquiétude. Quand vous vous trouvez en face du défi dont vous ne voulez pas vous occuper, arrêtez-vous et écrivez sur une feuille – quel est le problème, comment vous l’envisagez. Souvent on pense qu’on ne peut pas se débrouiller avec quelque chose parce qu’on le trouve assez vague. Vous n’envisagez pas les choses en détails et vous décidez que lutter avec quelque chose de vague et d’imprécis c’est assez difficile! Vous vous laissez à l’inertie et cela peut avoir de graves conséquences pour vous! Tout le temps la vie détourne notre attention et l’on n’arrive même pas à se rendre compte de quoi. Franz Kafka Donc, envisagez chaque petit détail dans une situation donnée. Plus d’information vous avez, tant mieux pour vous! 1. Décrivez les conséquences du fait que vous vous êtes laissés à l’inertie. Faites une liste à gauche: Qu’est-ce que je perds si je n’entreprends rien? Et une autre liste à droite: Qu’est-ce que je gagnerai si je trouve la solution du problème dès maintenant? Analysez ce que vous perdez et ce que vous gagnez si vous agissez ou si vous vous laissez à l’inertie. Ainsi ferez-vous une appréciation réelle de la situation et vous orienterez-vous dans quelle direction il faut agir. Beaucoup diront qu’ils font tout cela sans y réfléchir tellement. Mais


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si vous écrivez tout cela, vous aurez la possibilité d’envisager toutes les variantes, de ne pas omettre quelques-unes et même d’y ajouter d’autres supplémentaires. C’est justement comme dans une partie d’échecs – il faut prévoir le plus grand nombre des coups de l’adversaire. 2. Faites une liste contenant au moins cinq actions que vous pouvez entreprendre tout de suite pour résoudre un problème ou pour améliorer une situation. Ce n’est pas

obligatoire que ces décisions éliminent le problème tout de suite, mais elles doivent avoir le potentiel d’améliorer la situation. Après, avant d’entreprendre quoi que ce soit, jetez un coup d’œil pour voir si vous n’avez pas manqué quelque chose. Réalisez une des décisions tout de suite. Continuez à travailler après pour la solution du problème jusqu’à son élimination. Complétez et actualisez la liste des actions, pendant que les choses se déroulent. Chaque jour entreprenez au moins une action et ne manquez pas de vous en recom-


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penser (cela peut être quelque chose d’insignifiant, l’important c’est que ce soit agréable pour vous). Parce que – vous êtes déjà au volant, vous ne vous cachez plus sur le siège arrière. Goûtez cette émotion joyeuse! Personne ne me comprend? Peut-être y a-t-il une certaine différence entre ce que vous pensez de vous et ce que vous êtes. Ou vous ne vivez pas de la manière que vous voulez le faire. Vous ne faites pas les choses comme vous voudriez les faire. C’est pour cela qu’on ne vous voit tel que vous êtes. On vous juge d’après votre comportement, et vous préféreriez qu’on le fasse d’après vos intentions, conceptions et idées! Mais c’est le moment de vous dire que… L’enfer est pavé de bonnes intentions. C’est réconfortant de croire que personne ne sait vos problèmes ni vos ennuis et qu’on ne vous comprend pas! Je ne plais pas aux gens (c’est un fait) – par conséquent ils ne me comprennent pas (c’est une justification, ce n’est pas une raison). Si vous pensez qu’on vous comprend, mais qu’on ne vous aime pas, ce serait écrasant! Le contraire apporte du calme et l’explication pourquoi on ne vous aime pas. Et bien, tout le monde a besoin d’explications et on réussit toujours à les trouver! La justification est comme le cul – chacun en a et chacun le porte. Et même si ça pue – c’est le sien! C’est mieux d’accepter le fait que c’est impossible que tout le monde vous aime. Une autre raison d’avoir des pensées pareilles c’est que vous êtes unique. Si tout le monde vous comprenait, vous seriez comme tous les autres. Et vous trouvez que quand on ne vous comprend pas, ça veut dire que vous êtes quelqu’un d’irremplaçable. C’est bien possible. Mais ces pensées nous éloignent de notre essence, de la sécurité et du succès! Tandis qu’une analyse précise, impartiale et critique pourrait


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vous montrer la vraie situation. Elle nous donnerait la possibilité de réaliser nos avantages et nos défauts. Faut-il reconnaître se défauts? Naturellement. Si l’on suit les principes de la haute couture on pourrait souligner ses avantages et dissimuler ses défauts. Et quand on se regarde dans le miroir des «que-dira-t-on», on aura un aspect physique irréprochable. Donc, pour y arriver, il faut donner des réponses sincères à plusieurs questions. 1. Qui suis-je? Sur une feuille à gauche énumérez tous vos traits caractéristiques (que vous pensez posséder) – qualités, défauts, rapports, votre image de vous-même, intérêts, emploi, tout ce qui vous vient à l’esprit, tout ce qui dévoile votre personnalité. Soulignez ce sur quoi vous voulez vous concentrer, les caractéristiques que vous voulez développer – ce que vous trouvez important et que vous voulez montrer aux autres. Et maintenant à droite, écrivez quel est d’après vous le sens de l’existence dans ce monde. Relisez cette formule, assimilez-la! La correspondance de votre conception du sens et les qualités citées dans la liste, rehaussera votre moral. Cela vous aidera à communiquer avec les gens autour de vous! 2. Celui qui veut être compris, doit apprendre tout d’abord à comprendre les autres! Ce n’est pas suffisant d’écouter, il faut entendre! Donc, si vous vous sentez incompris, c’est à vous de faire les premiers pas et de faire voir aux gens qui vous êtes. Vous devez être sûrs que vous comprenez vraiment ce qu’on vous dit! N’hésitez pas de demander si vous n’êtes pas sûrs d’avoir bien compris! Poser des questions, c’est un art, c’est une sagesse et une vraie manifestation de l’intelligence! La seule question stupide c’est


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celle qu’on ne pose pas! Ainsi éviterez-vous la fausse interprétation des paroles des autres. N’employez pas de phrases partiales; «Moi, j’ai raison et toi, tu as tort!» Cela vous frayera le chemin à la communication facile et claire de vos pensées et sentiments, et en même temps, cela vous donnera la possibilité de sentir et comprendre le comportement de l’autrui. Au cours de la communication avec les autres, on emploie surtout les messages «Toi» . Quand on veut expliquer à quelqu’un ce qu’il nous a fait avec son comportement, on met l’accent sur ce qu’il a fait, et non pas sur les sentiments qu’on a éprouvés. C’est une erreur qui entraîne une discussion et empire les rapports. Pourquoi est-ce que cela arrive? Les messages «Moi» restent en nous, ils expriment des sentiments; les messages «Toi» - apprécient, blessent. Et l’appréciation entraîne la distance, ce qui est un élément de la différence. La langue est une activité de l’esprit qui a comme but de transformer le son en expression de la pensée. Les mots transforment la conscience. Chaque mot, geste ou action (articulation) a son apport à la réalisation du monde. L’emploi des messages «Moi», met la fin de chaque discussion, à la différence des messages «Toi» qui nous font tomber dans un cercle vicieux – je te reproche, tu me reproches, de nouveau Moi, et de nouveau Toi…jusqu’à la rupture définitive, et souvent même jusqu’à l’agression. Le message «Moi» évite les jugements appréciants et reprochants. Il décrit en quoi consiste le problème et comment il influence celui qui parle, permet à celui qui écoute d’accepter le problème comme quelque chose de normal, de réparable dans le cadre des rapports réciproques. Le message contient: 1. Description des propres sentiments.


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2. Description du comportement du côté opposé qui provoque ces sentiments. 3. Description de l’effet ou des conséquences de ce comportement sur celui qui parle. Exemple: «Je me suis inquiété quand tu ne m’as pas rendu le livre parce que je ne pouvais pas me préparer pour l’examen» (Et non pas le plus fréquent «Tu ne me rends jamais mes objets!») Exercice: Faites une liste des dix les plus fréquents messages que vous adressez aux gens. A gauche écrivez les messages «Toi» et à droite – transformez-les en messages «Moi». Analysez chaque message. Qu’est-ce que provoqueraient les uns et les autres? exemple: Tu m’offenses… Je me sens offensé de ce que tu dis. Tu es rude avec moi… Je me sens blessé du ton rude. Tu te moque de moi… Je me sens humilié. Pour compléter, le message «Moi» est accepté comme une proposition assertive. Il aide la communication avec les autres et conditionne la compréhension complète. Résumons – le message «Moi» c’est: 1. Un sentiment – comment je me sens - annonce de ce que je sens (Je me sens inquiet…) 2. Un comportement – ce qui m’a influencé – j’explique ce qui me fait sentir de la sorte ( …quand tu me cries…) 3. L’effet – comment il m’a influencé – j’explique l’effet sur moi (… et je veux m’en aller…) 4. La cause – pourquoi il m’a influencé – je dis la cause de mon sentiment (… parce que le me sens menacé.) Essayez d’appliquer à la pratique les messages «Moi» jusqu’à ce qu’ils deviennent votre moyen de communication. Cela améliora vos rapports et éliminera la possibilité de discussions désagréables qui n’emmènent à rien. Et maintenant disons ce que c’est une assertivité.


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C’est une espèce de comportement qui démontre votre moral et votre respect envers les autres. Il est basé à la philosophie de la responsabilité personnelle et la compréhension des droits de l’autrui. Le comportement assertif reflète la conception de la valeur personnelle de chacun – la votre et celle des autres individus. Que signifie-t-il être assertif? 1. Vous rendre compte qu’en principe vous avez des droits que vous pouvez utiliser et défendre. 2. Vous rendre compte et comprendre comment vous vous sentez et envisager les sentiments comme quelque chose d’important. 3. Vous exprimer d’une manière claire, simple, directe, qui soit la vôtre. 4. Ne pas dominer sur les autres et ne pas les commander. 5. Traiter les situations où vous ne participez pas comme une sorte de défi. 6. Etre raisonnables et honnêtes envers vous-mêmes et envers les autres. 7. Avoir de la patience d’écouter le point de vue des autres et de montrer de la compréhension. 8. Accepter ce que vous sentez, pensez ou faites, vousmêmes. Respecter les sentiments des autres et ce qu’ils font. 4. Développez une liaison émotionnelle avec les gens! La communication est une rue bidirectionnelle et il y a toujours une variante de ne pas comprendre ou d’interpréter les choses d’une manière erronée. Mais si vous êtes liés au niveau émotionnel, alors vous communiquez d’une façon qui dépasse ce qu’on a dit ou ce qu’on a fait. Les gens qui se lient émotionnellement aux autres avec facilité, peuvent se débrouiller avec les malentendus parce que leurs rap-


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ports sont à la base du cœur et non pas de la raison. Tout le monde a besoin de donner et de recevoir de l’amour. Au lieu de vous justifier que les autres ne vous comprennent pas, essayez d’appeler quelqu’un sans une raison particulière et de lui dire: «Je t’appelle pour te dire que je t’aime!» Si vous le faites, cela pourrait s’avérer le tournant de votre vie qui vous enverra sur le vrai chemin – celui qui mène à vous-mêmes! Et qu’est-ce que vous pourriez perdre? De toute façon vous trouvez qu’on ne vous comprend pas – le pire serait si vous présentez aux autres encore une raison pour qu’ils ne vous comprennent pas. Mais si ce sont des jugements qui ont lieu uniquement dans votre tête? Alors… qu’est-ce qui arriverait? Vous avez le choix! Essayez donc! Je me sens désespéré? J’ai l’impression que je ne fais que ce que je dois faire. Il paraît que je n’atteigne jamais les choses que je veux faire. C’est moche, la vie. J’en ai assez de rêver, d’avoir des fantaisies sur ce que je voudrais vivre. Je ne pense pas que ce soit possible de réaliser mes buts. Je suis les ornières laissées par les autres et c’est la chose unique que je puisse faire, tenir ma tête au-dessus de l’eau. Mais est-ce que je ne m’enlise déjà dans l’étang des horreurs autour de moi? Vous connaissez cela? Pourquoi c’est comme ça et que faire? Peut-être c’est le conflit entre où vous êtes et où vous pensez devoir être. Le désespoir apparaît quand vous trouvez que vous n’arriverez jamais là, où vous voulez être ou faire ce que vous voulez. Comme si vous vous heurtez à un obstacle insurmontable. Cela arrive quand on doit faire des choses qu’on n’aime pas. Remplir son temps d’une activité qu’on considère comme devoir désagréable, c’est exténuant. Non seulement on ne peut pas faire ce qu’on veut, mais en


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plus on se consacre à des activités détestées. C’est la formule du désespoir. Vous êtes dans un abîme entre l’endroit désiré et la réalité. Ayant peur de courir des risques et d’etreprendre des changements, vous éprouverez une difficulté grandissante de justifier devant vous-mêmes votre comportement. 1. Faites quelque chose de petit que vous voulez faire – et tout de suite! Chaque fois que vous trouvez un but et vous entreprenez des activités pour l’atteindre, vous faites un pas en avant. Le plus important dans ce pas, c’est de chercher de votre mieux les possibilités pour la réalisation de ce petit but. Pensez-y! La première chose qui vous vient à l’esprit, en lisant ces lignes, c’est que tout ça est irréalisable. Mais non, pas du tout! Tout est possible. De toute façon vous pensez à ce que cela ne se réalisera pas, pourquoi cela ne se réalisera pas, de qui vous dépendez, qui vous empêche etc. Dans ce cas je dis: Cherchez les possibilités et non pas l’impossible! Le monde autour de vous est tout simplement un hologramme, apparu à la suite de vos pensées. Si ce monde fut déjà une fois créé par vous, c’est logique que vous puissiez le transformer! Faites vos pensées positives! Commencez à parler plus souvent du bonheur. Saturez vos pensées de la conviction que tout ce que vous désirez, vous arrivera, et faites les efforts correspondants à la réalisation de votre idée ou désir. Comment le faire? Il faut faire des efforts quand même. Parce que tout en cherchant ce qui est possible, notre tête se remplit de ces causes et variantes qui font notre idée ou désir irréalisable. Sans le vouloir, on néglige certaines possibilités puisqu’elles nous semblent un peu folles. Peut-être c’est comme ça! mais dites-moi, qu’est-ce que vous préférez – sembler fous aux yeux des autres en réalisant vos buts, ou sembler «normal» comme tout le monde en vous traînant


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malheureux toute la vie? Choisissez vous-mêmes! Finalement, c’est votre vie, faites-en ce que vous voulez! Si vous choisissez d’être heureux, cherchez toutes les possibilités! après analysez-les longtemps attentivement. Arrêtez-vous là, où vous voyez des obstacles et prenez bien votre temps. Fouillez bien dans le sac plein de possibilités. Il est possible que quelque chose en surgisse, quelque chose dont vous n’avez jamais pensé. Et le plus important: n’acceptez pas la variante que rien ne se passe, parce que quelqu’un vous l’avait suggéré en vous donnant comme exemple sa propre expérience. Parce que ce n’est pas vrai! On ne sait jamais ce que l’autrui a fait, quand et comment il l’a fait etc. Et puis le temps passe et les choses changent! Les événements et les situations ont changé. En plus, il se peut que l’autre ait toujours pensé que cela ne se réaliserait pas. Donc trouvez les possibilités pour la réalisation de votre idée ou désir. Après, envisagez-les comme si vous avez déjà réussi. Etes-vous joyeux? Vivez cette joie, sentez-la! Que la sensation vous pénètre. Et ensuite, faites les choses que vous avez trouvé comme possibilités pour que cela vous arrive. Y a-t-il une variante que cela ne se réalise pas? Bien sûr, il y en a. Et la première chose qu’on découvre, c’est la personne qui nous a empêchés. Et on est prêt à jurer. Mais non! Ce n’est pas cette personne qui est coupable. Analysez et réfléchissez. Peut-être n’étiez-vous pas assez convaincus que votre projet se réaliserait. Peut-être n’aviez-vous pas vu toutes les possibilités et il est arrivé quelque chose d’imprévu. Et puis il est possible pendant que vous répétiez: «Des gens, des faits et des événements se succèdent de la meilleure manière pour moi!», que les choses se soient développées de la meilleure manière pour vous, dans la situation donnée. Réfléchissez-y! Un autre moment important c’est aussi le


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fait qu’on pense qu’après avoir formulé un souhait et fait le premier pas, tout doit s’arranger. Mais c’était pour la veille! Je vous en prie! On ne peut pas faire une commande pour les jours passés! Il faut avoir de la patience pour que des gens, des faits et des événements se succèdent de la meilleure manière pour vous! Bref, comme je vous dis souvent – prenez bien votre temps, si vous croyez avoir fait tout comme il faut. Pendant ce temps continuez à analyser, à faire les pas suivants et à chercher d’autres possibilités. La vie continue. Il ne faut pas être en retard n’est-ce pas? 2. Trouvez un but vraiment désiré et réalisable, dressez un plan d’action raisonnable et un horaire pour la réalisation! Faites le premier pas d’après ce plan les premiers 24 heures après l’avoir dressé. Le désespoir accompagne souvent l’oisiveté et l’inverse. Ce n’est pas suffisant de faire tout simplement quelque chose, il faut faire tout ce qui est possible! Le sentiment que vous n’atteindrez jamais ce dont vous rêvez, peut s’en aller en un instant! Le mouvement même vers le but crée la sensation de force. Il envoie à votre cerveau une annonce que vous commandez votre vie et votre bonheur. Tout simplement avancez dans la direction choisie, et vous vous éloignerez de la situation récente. N’oubliez pas de vous recompenser! Arrivés à un moment donné ou au délai fixé, fêtez cela d’une certaine manière. Plus souvent vous vous sentez mieux, plus en arrière resteront les vieilles émotions et sentiments. Après avoir réalisé quelque chose, rebroussez votre chemin parfois pour vous rendre compte de votre succès. Et ne cherchez pas les moments négatifs. C’est déjà du passé, vous ne pouvez pas y retourner et corriger les erreurs commises. Celles-ci, vous n’avez que les reconnaître. Et dites-vous que vous ne les commettrez jamais plus. Prenez votre temps pour goûter à ce


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qu’il y avait de bon dans cette situation passée. Pourquoi le faire? C’est très simple. Parce qu’on est prompt d’oublier ses succès et de les traiter comme une donnée. Et bien, pendant que vous faisiez des efforts pour réussir, est-ce que c’était une donnée? Donc vous pouvez persister! Ah, vous alliez dire que ça, c’était avant. Bon, mais qui l’a fait? Moi? Non! Vous avez fait tout. De votre mieux possible. Vous avez créé votre monde. Pourquoi ne pas le faire de nouveau? Même ce sera plus facile, comme vous avez déjà une certaine expérience. Je n’ai envie de rien, je n’ai pas de but? Comme il arrive d’habitude vous ne voulez pas voir où vous vous trouvez, vous avez peur d’analyser votre vie en détails. L’appréciation juste de votre vie, votre capacité de voir où vous étiez, ce que vous avez fait ou vous n’avez pas pu faire, ça peut être effrayant. Vous ne pouvez pas vous résigner à la culpabilité de vos actions. Vous renoncez au contrôle de votre avenir pour justifier votre passé. Si vous continuez à faire ce que vous avez toujours fait, vous ne devez pas douter de vos actions passées. Si vous êtes containts de fixer vos yeux sur l’absence de succès, vous avez un million de justifications à vous reprocher. Ainsi acquittez-vous vos actions ou plus exactement votre inertie. La sensation de culpabilité vous empêche de contrôler votre vie. Quand vous imputez la culpabilité aux autres, cela vous enlève non seulement la responsabilité mais aussi le contrôle, et de cette manière pour justifier le passé vous vous privez de contrôle sur votre avenir. A cela contribue encore le sentiment que vous ne maîtrisez pas votre vie. Vous trouvez que ça ne vaut pas la peine de dresser des plans, ayant décidé que ce n’est pas vous qui dirigez votre vie. Ou bien celle-ci est prédestinée ou bien (et ça c’est le meilleur cas) elle ne dépend pas de


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vous. La théorie que vous venez de lire, ainsi que la pratique, prouvent que c’est vous qui créez la vie. Le monde se matérialise autour de vous justement parce que vous le créez par vos pensées. Souvenez-vous de l’électron qui se transforme en particule uniquement quand on l’observe. Vos pensées interfèrent avec les ondes autour de vous et créent des hologrammes qui sont l’expression «matérielle» de votre monde, le milieu où vous êtes, les gens que vous contactez. Comme le dit John Kehoe dans son livre «L’inconscient est tout-puissant»… la conscience crée la réalité et l’on crée sa conscience. Et ce qu’on croit, c’est ce qui nous arrive. Vous n’avez envie ni de vous donner des buts, ni de dresser des plans sur votre avenir, et cela vous dispense du poids d’arriver à la réussite. Quand vous n’avez pas de but, vous allez vous épargner les angoisses de ne pas pouvoir l’atteindre. Comme le tireur à l’arc qui lance d’abord la flèche et ensuite dessine autour d’elle la cible – ainsi réussit-il toujours! Mais est-ce que c’est possible? Pour découvrir plus facilement ce que vous voulez de la vie, commencez par vous donner des buts, ayant en vue le suivant: 1. Se donner un but, cela ne signifie pas le suivre à tout prix. Vous êtes libres à changer de but chaque fois que vous en avez besoin. Et comment ça, se donner un but et puis changer de but? Pensez bien, le but, vous le fixez aujourd’hui. S’il est à long terme, pendant que vous avancez et vous y aspirez, les conditions pourraient changer, ainsi que vos priorités ou responsabilités etc. Il faut conformer votre but aux nouvelles circonstances et l’actualiser. Si vous vous êtes donnés le but juste, retenez bien – le sommet est unique – les sentiers qui y mènent sont nombreux. Vous choisissez le sentier abrupt et difficile (pour arriver plus vite) ou bien le sentier facile (vous


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arrivez plus lentement, mais tout le temps vous goûtez au plaisir de la montée) – cela ne dépend que de vous. 2. Se donner un but, cela ne signifie pas que vous devez lutter désespérément pour l’atteindre. Au contraire, ce n’est que le but concret qui pourrait vous aider à vivre plus facilement, sans faire des efforts excessifs. La réalisation du but doit vous apporter du plaisir. Les buts sont justifiés au point qu’ils donnent un sens à la vie. Que votre but soit lié à ce que vous aimez. Les notions lutter et aspirer désespérément à ne peuvent orienter ni vos pensées, ni vous-mêmes vers le but. Lutter – contre qui et contre quoi? Puisque c’est vous qui fixez le but? Alors, vous luttez contre vous-mêmes? Donc vous déformez l’idée de la réalisation du but avec la lutte – n’importe contre qui ou contre quoi. L’aspiration désespérée n’est plus convenable. On est désespéré, quand on n’a pas le choix. Et l’idée même de but doit vous provoquer à chercher de nouvelles possibilités. 3. Vous découvrirez que le choix même du but engendre une certaine résistance. Elle pourrait se manifester de plusieurs manières – en vous sentant déprimés, désespérés ou vraiment navrés à la pensée qu’il vous faut classer vos buts. Vous aurez envie de vous distraire un peu en mangeant, en dormant ou quelque chose d’autre. Les réactions émotionnelles de la sorte signifient que vous essayez d’éviter de déclarer ce que vous voulez de la vie. L’important c’est de continuer et de surmonter ces sentiments et réactions. Si vous vous enfoncez dans le processus, vous constaterez que cela vaut la peine. Ne faites pas des buts fixés quelque chose de très compliqué. Commencez par des choses simples et évidentes. Et encore – il faut les actualiser et développer. C’est vous qui les avez choisis! C’est à vous de les changer! Il y a encore quelques aspects importants quand vous


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fixez vos buts. Il faut avoir le contrôle sur votre vie et en assumer les responsabilités. C’est à ce moment qu’il faut réviser votre attitude à l’égard du passé, repenser vos attentes et encore, mais pas en dernière place – matérialiser votre responsabilité envers les engagements en fixant des délais. 4. Assumez votre responsabilité et le contrôle sur votre vie! Ne cherchez pas les fautes en dehors de vous. Au moment où vous assumez la responsabilité des circonstances dans votre vie, vous êtes déjà au volant. Rien ne bougera, avant que vous ne fassiez ce premier pas! Au moment où vous rejetez l’illusion que les autres sont responsables de votre échec, vous retouvez la force qui a toujours été cachée en vous. Oubliez le passé. Je n’ai pas en vue de l’oublier complètement parce que c’est impossible. Mais vous pouvez toujours apprendre à envisager le passé comme un journal où quelqu’un a décrit votre histoire d’une manière honnête et impartiale. Qu’est-ce que vous en gagnez? Premièrement – observer et analyser votre comportement sans avoir peur qu’après cette analyse quelque chose puisse vous déplaire ou décevoir. Vous arrivez à l’impartialité de l’analyse. Surtout si vous vous posez la question: « Si ce que j’avais fait autrefois m’arriverait maintenant, comment aurais-je réagi?» Si la réponse est honnête et vous comprenez où vous avez eu tort, alors vous ne commettrez plus cette erreur. D’habitude, on essaie de voir le passé sous un autre jour, le voir tel qu’on voudrait qu’il soit, c’est-à-dire on rêve d’un passé meilleur! Mais pourrait-on changer du passé? Je ne connais personne qui ait pu le faire. Et alors, pourquoi s’efforcer? Pour sauver les apparences? Bon! Mais est-ce que cela nous ferait plus heureux à l’avenir? Il faut se rendre compte que si l’on se plaint à l’autrui de ce qui nous était arrivé, on recevra une certaine dose de


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compassion. Mais posez-vous la question: Comment vous sentiriez-vous si quelqu’un se plaignait devant vous tout le temps? N’en auriez-vous pas assez? Ou au moins vous cesserez de l’écouter. Il faut envisager les moments négatifs du passé d’une manière impartiale. Et ce qui est le plus important – voir le positif même dans une situation négative. Comprendre s’il y avait eu quelque chose de bon pour nous. Puisqu’au moins on a déjà une certaine expérience. Et quand au succès qu’on a eu et dont on est fier, il faut y retourner plus souvent. Je ne veux pas dire qu’il faut y plonger entièrement, mais on doit faire renaître les sentiments, les émotions et les sensations qu’on a éprouvés et les transmettre au présent. Sentir la même chose. Essayer de s’inspirer, en imitant l’inspiration d’autrefois. Deuxième – ce qu’on gagne d’une telle observation du passé, c’est qu’on élimine les attentes. Comment ça? Pendant qu’on envisage le passé impartialement et qu’on analyse ses erreurs, on fait plusieurs choses – on avoue à soi-même qu’on peut toujours se tromper et d’un autre côté on se fait une auto-évaluation réelle et stable – sur ce qu’on peut et sur ce qu’on ne peut pas faire. C’est logique déjà qu’on puisse décider précisément de ce qu’on pourra faire dans certaines situations. Dans ce cas, les attentes irréelles qu’on a d’habitude disparaissent. L’information visuelle qui pénètre dans notre cerveau est rédigée et changée par notre sinciput, avant de passer à l’écorce cérébrale. Certains chercheurs prouvent que moins de 50% de ce qu’on «voit» est réellement fondé sur l’information qui pénètre par nos yeux. Les autres 50% et même plus, s’ajoutent par nos attentes de ce que le monde devrait être ( et peut-être d’autres sources, comme par exemple les champs de réalité). Les yeux sont


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des organes de la vue, mais c’est le cerveau qui voit. Michael Talbot, Univers d’hologramme Approfondissons un peu le sujet! Quel est le problèmes avec les attentes? Et pourquoi c’est bien quand on n’en a pas? Non seulement du point de vue de la réalité déformée qui à 50% est complétée dans notre cerveau. Je décide d’arriver à un but et je me mets au travail. D’abord je trouve la quantité d’information nécessaire – j’interroge des gens qui sont informés, je cherche à l’Internet, je vais à la bibliothèque. Je trouve des livres auxquels je prête une plus grande attention. Et pendant ce temps-là j’affirme que des gens, des faits et des événements se succèdent de la meilleure manière pour moi. Après je décide de faire encore quelques pas: Premièrement…Deuxième… Troisième… Je me mets à leur execution, en continuant répéter la même affirmation. Comment sont d’habitude nos attentes? Qu’il nous arriverait justement ce que nous avons marqué au point 1, 2, et 3 et de la manière dont nous voulons. Qu’est-ce qui arrive si les événements ne se succèdent pas de la sorte? On est déçu, on se dit que ce qu’on fait est une bêtise et … on y renonce. Que fait-on la seconde suivante, ou minute, heure, jour! Si l’on n’arrive pas à suivre le plan dressé, on se laisse à l’inertie du passé. Réfléchissons un peu… Qu’estce qui est important? Arriver au but de la manière choisie? Ou atteindre son but? Est-ce qu’il est important d’arriver par le sentier choisi à la maison du bonheur? Ou arriver à la maison du bonheur en volant par exemple? D’ailleurs les attentes nous font désirer d’arriver au but de la manière fixée d’avance. Mais rappelons-nous ce que j’affirmais tout en me fournissant de l’information et en fixant mes pas:


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«des gens, des faits et des événements se succèdent de la meilleure manière pour moi.» «des gens, des faits et des événements se succèdent de la meilleure manière pour moi.» «des gens, des faits et des événements se succèdent de la meilleure manière pour moi.» «des gens, des faits et des événements se succèdent de la meilleure manière pour moi.» «des gens, des faits et des événements se succèdent de la meilleure manière pour moi.» S’il est arrivé que des gens, des faits et des événements se sont succédés de la meilleure manière pour moi, alors pourquoi vouloir arriver à mon but de la manière fixée? Etre têtu, obstiné et le faire de la manière voulue. Et bien, réfléchissez, est-ce que c’est le mieux pour vous? Et si cela ne l’est pas, alors vous vous contredisez par ce que vous pensez et ce que vous faites. Vous voulez à la fois le mieux pour vous et en plus que cela arrive de votre manière. C’est beaucoup mieux d’arriver à ses buts en faisant des efforts et en laissant la cogitalité ranger les possibilités et les événements de la meilleure manière. Quoi qu’il arrive ( si l’on a répété cette affirmation, si l’on a aspiré avec toute son émotivité à atteindre son but et l’on l’a cru), alors je vous répète, quoi qu’il arrive, évidemment c’est le mieux pour nous. Par conséquent ça ne vaut pas la peine de l’ignorer. Plutôt il faut analyser, découvrir ce qui avait été le mieux pour nous, mais à la première analyse nous l’avons manqué. Ainsi après un certain nombre de buts réalisés avec succès, arrivera-t-on à cette perfection qu’on ne manquera plus rien, et la réalisation de chaque but suivant nous sera de plus en plus facile. Remerciez la vie pour l’expérience donnée et détermi-


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nez la direction que vous voulez poursuivre pour continuer votre vie. Quand vous vous rendez compte que vous êtes le seul à contrôler votre vie, vous avez déjà le droit de dresser vos plans à l’avenir. Prenez une feuille et décrivez tout ce que vous avez décidé. Fixez les délais! Admettons que la moyenne vie humaine dure 70 ans? Il faut soustraire de ce chiffre l’âge que vous avez à présent. Ensuite multipliez le chiffre reçu par 365. Ce nouveau chiffre c’est le nombre de jours qui vous restent à vivre. Bien sûr, c’est une pure statistique! Inscrivez ce chiffre et chaque matin barrez-le et inscrivez le nouveau ( un jour de moins!). Ce rappel incessant est un merveilleux moyen de motivation pour être entreprenant et vivre votre vie aujourd’hui! Echangez chaque jour de votre vie contre ce que vous avez fait au cours de cette journée. Ce que vous laissez en arrière, qu’il vous ait apporté de la satisfaction et de la joie! Je peux tomber malade? Les maladies sont des conséquences. Conséquences de ce qui a troublé la totalité du champ d’énergie de l’homme. Ce champ est différent de toutes les espèces d’énergie qu’on connaît ( au moins on connaît leurs propriétés – notes de l’auteur). Des voyants doués disent qu’ils voient des images flottant dans l’aura des gens. Ces images sont d’habitude des objets ou des idées occupant une place prédominante dans les pensées de l’homme autour duquel on les observe. Ces voyants disent que toute l’information personnelle du champ peut être découverte aussi dans chaque partie de l’aura du corps. L’aura présente et contient toute l’information du corps physique. La conception que celui-ci est un hologramme formé par les figures d’interférences de l’aura, peut expliquer


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les forces surnaturelles de contrôle et de direction que l’esprit exerce sur le corps. Une maladie peut apparaître dans le champ d’énergie des semaines et même des mois avant qu’elle apparaisse dans le corps. Cela démontre que le champ est en quelque sorte «la base» sur laquelle le corps physique existe et fonctionne. Ce champ en combinaison avec nos pensées crée la base de la figure d’interférences, celle-ci est retenue dans les limites spatiales de ce champ et forme l’hologramme, appelé corps. Si ce champ d’énergie forme le corps, alors peut-être par les pensées de maladie, même inconsciemment, on programme la figure d’interférences d’un hologramme où le corps déjà crée et porte la maladie. Les pensées de l’homme engendrent des schémas au niveau de la conscience de la nature. Ainsi voit-on que la maladie finalement se manifeste à la suite des schémas mentaux changés à l’aide de l’accumulation des transformations au cours des générations – d’abord pour influencer au niveau d’éther ( niveau spatial – pour les particules en repos) et après, finalement, au niveau physique, où l’on voit cette accumulation directement comme maladie. William Tiller, physicien Tiller croit que la cause du retour de la maladie c’est que la médecine soigne uniquement le niveau physique. Si les médecins influencent le champ d’énergie, ils auront des résultats durables. Jusqu’alors beaucoup de traitements n’auront pas d’effets durables parce qu’ils ne changent pas d’holgramme de base dans l’esprit et au niveau de l’esprit, dit-il. Qu’est-ce qu’on peut? Cette liaison dynamique entre pensées, champ d’énergie et corps physique peut être une des causes de ce que la visualisation, engendrée et créée par notre imagination, peut


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guérir le corps. Cela pourrait expliquer aussi les pnénomènes concernant les stigmatiques. La foi et la concentration sur une image religieuse, leur donne la possibilité de provoquer des cicatrices et des plaies sur leur corps, pareilles à celles chez le saint correspondant. Ici on peut souligner le fait que par mégarde, les plaies qui apparaissent chez les stigmatiques sont situées non pas aux endroits où se trouvaient les plaies réelles du vrai personnage religieux, elles sont situées là, où les stigmatiques pensaient qu’elles devaient être. Les exemples sont nombreux. Les plaies de Christ après qu’il fut cloué sur la croix n’étaient pas sur les paumes, mais sur les poignets. N’en sachant rien, beaucoup de stigmatiques reçoivent des plaies justement sur les paumes. La science contemporaine ne peut pas expliquer cette capacité biologique. La prière incessante et la concentration peuvent pourtant provoquer des plaies sur le corps. Voilà un exemple de plus, de ce qu’on peut influencer son corps par ses pensées. En 1982 une femme médecin, Anglaise, Ruth Cogin qui travaillait à Pakistan, reçut la visite d’une femme pakistanaise, âgée de 35 ans, nommée Camro. Celle-ci était enceinte de huit mois et presque tout le temps de sa grossesse elle saignait et avait des maux au ventre. Cogin lui conseilla d’aller immédiatement à l’hôpital, mais Camro refusa.Quand même, dans deux jours, elle le fit car ses souffrances devinrent insupportables. Les docteurs constatèrent que Camro avait perdu «trop de sang», ses pieds et son ventre étaient pathologiquement gonflés. Le jour suivant Camro eut encore «une perte considérable de sang» et cela força Cogin de procéder à la césarienne. Dès que Cogin ouvrit l’utérus, des courants de sang noir jaillirent et le médecin comprit que pratiquement le sang de Camro ne pouvait pas coaguler. La femme mit au monde une fille, mais le sang


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continuait à couler et remplissait le lit. Cogin réussit à trouver deux litres de sang pour les transfuser à la femme anémique, mais cela ne fut point suffisant pour compenser la grave perte de sang. N’ayant plus rien à faire, Cogin eut recours à la prière. Elle écivit: «La patiente et moi, nous priions, après que je lui ai raconté l’histoire de Jésus et je lui ai expliqué qu’il était un grand guérisseur. Je lui ai dit aussi qu’on ne devait pas s’inquiéter. J’avais vu comment Jésus avait guéri une femme dans la même situation et j’étais sûre qu’Il la guérirait elle aussi». Après elles se mirent à attendre. Les heures suivantes Camro continuait à saigner, mais son état général au lieu de s’aggraver, commençait à se stabiliser. Ce soir-là Cogin pria de nouveau avec Camro et quoi que celle-ci saignât toujours, son état ne paraissait pas en souffrir.Quarante huit heures après l’opération, le sang se mit à coaguler et le rétablissement s’annonça. Dix jours plus tard Camro s’en alla chez elle avec son bébé. Quoi que Cogin ne puisse pas mesurer la perte de sang de Camro, elle ne doutait point que la jeune mère perdit plus de sang que le volume propre au corps humain, pendant l’opération et les jours suivants quand Camro continuait à saigner. Michael Talbot, Univers d’hologramme L’être humain ne peut pas produire une si grande quantité de sang pour compenser une perte pareille. Si c’était possible le nombre des gens qui meurent à la suite d’une perte de sang, serait beaucoup plus faible. Ce qui nous reste, c’est la conclusion que le nouveau sang de Camro se matérialisa seule d’une certaine manière. Des cas pareils sont observés à la suite de «la mémoire» de l’eau. On présenta des preuves que quelques molécules d’une substance peuvent influencer sensiblement la


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structure des clusters d’eau. Il s’agit de l’homéopathie. On parla déjà des expériences sur le principe de l’homéopathie – quand on ajoute à une sorte de cellules réfractaires chez l’homme, des anticorps spécifiques qui influencent celles-là, on observe une réaction du côté des cellules. Quand on diminue la concentration des anticorps, dans certains cas il y a un effet, dans d’autres cet effet disparaît. Ce changement de l’activité biologique «des solutions» est observé même aux concentrations où il n’est point probable qu’il y ait même une seule molécule albuminée. On s’arrêta sur ce qui se produit dans nos cellules et dans les cellules des autres à la suite de nos pensées et de nos émotions. Répétons cela, à propos des maladies: la fatigue soudaine, l’agression inexplicable, la mauvaise humeur et beaucoup de maladies peuvent découler de l’influence des pensées négatives. Dans les tissus et les organes malades, n’importe quelle soit la maladie, les cellules sont entourées d’un liquide intercellulaire où l’eau est destructurée, et dans les organes en bonne santé – d’un liquide intercellulaire où l’eau est structurée. D’habitude l’organisme tout seul structure l’eau au niveau cellulaire et intercellulaire et pour faire cela il emploie une grande quantité d’énergie. On peut «aider» son organisme, si l’on boit dans ses pensées de l’eau structurée.Qu’est-ce que cela signifie? Moi personnellement, je fis quelques expériences dans mon bureau. On avait dans l’équipe des contradictions dans certaines situations. Il y avait même des scandales. Cela arrive partout, mais ce n’est pas une cause pour qu’on s’y habitue. Et voilà l’expérience: Pour le dispenser qu’on utilisait, on nous fournissiat de l’eau en galons de 19 litres. Chaque fois avant d’installer le galon, je mettais sur son étiquette une inscription. Je fis cela au cours de trois mois de façon que personne ne voie l’inscription. Au cours de cette période j’observais attentivement


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tout le monde qui consommait de l’eau.J’observais aussi les réactions et les situations – toutes étaient changées. Les résultats furent surprenants. L’ambiance dans le bureau changea, on se calma et on avait un accord parfait au cours des discussions. Même une journaliste qui visita le bureau et participa à une des réunions,fut très émue en voyant comment on arrivait aux décisions communes. Elle en fut choquée et me confia qu’à toutes les réunions des sociétés qu’elle avait visitées, on n’avait jamais manifesté un accord pareil. Au début de notre petite réunion, on était sur des positions différentes. On les écrivit sur le tableau et dans 15 minutes de discussion, on arriva à la décision commune, acceptée par tous. Et tout cela sans que quelqu’un s’impose rudement, sans que le chef assume toute la responsabilité ou qu’il force quelqu’un de se soumettre à la décision commune. Ce fut normal pour nous car cela ne nous arrivait pas pour la première fois, mais la journaliste en était surprise et tout cela, ce fut à la suite de l’inscription que je mettais en cachette sur l’étiquette. Quelle fut cette inscription? Trois mots que j’avais pris des conseils de docteur Masaru Emoto – AMOUR, GRATITUDE, ET SAGESSE. Maintenant, naturellement, tout le monde connaît cette inscription. Ce qui fut drôle, c’était qu’à cause de ces inscriptions une des sociétés qui nous fournissait de l’eau, refusa de continuer, en expliquant qu’ils devaient nettoyer les galons. Les gens contemporains se sont déshabitués de boire de l’eau pure. A sa place ils boivent du cola, de la limonade et de la bière. C’est vrai que l’organisme transforme tous ces liquides en eau, mais pour le faire, il a besoin d’une énorme quantité d’énergie. Et l’on s’épargne ces efforts, pour les employer à la pensée et au travail créatifs. Je dois noter que quand on fait cette inscription, on


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doit y mettre toute son émotivité qu’on possède. On doit «éprouver», «vivre» ces trois mots. C’est justement ce processus d’émotion qui «programme» et charge l’eau. On peut programmer l’eau pour qu’elle guérisse, pour purifier l’organisme des toxines, régler la fonction des cellules, des tissus et des organes. Je peux vous donner encore beaucoup d’exemples, mais je préfère arrêter votre attention au suivant – utilisez chaque moment du contact que vous avez avec l’eau, pour programmer elle-même et le monde autour de vous. Par exemple sous la douche.En me baignant je souhaite que l’eau lave tous les moments et les pensées négatifs que j’eus. Qu’elle les emporte.Cela vous semble dingue? Mais ça fonctionne. Et peut-être encore, la dernière chose que je puisse synthétiser en m’appuyant sur ma connaissance de la cogitalité. Avant chaque repas, répétez-vous: «Je remercie de l’amour et de la sagesse tous ceux qui ont contribué à cette nourriture.» Faites attention aux résultats. Vous en serez vraiment surpris. Il faut faire attention à ce qu’on pense, à ce qu’on parle, à la manière dont on se comporte envers soi-même, envers son corps et envers les autres. A ce qu’on code dans ses propres cellules et dans celles qui nous entourent. Imaginez qu’au cours de 20-30 ans on s’offensait mentalement, on ne faisait pas attention à ce qu’on parlait. D’un côté on se plaignait et d’un autre on se présentait comme des personnes extrêmement fortes et volontaires. Cette contradiction s’accumule au cours des années dans nos cellules et un jour celles-ci réagissent. Comment? Comme pour elles c’est impossible de vivre et dexister en contradiction avec ellesmêmes, alors elles déclanchent des processus d’autodestruction (par exemple cancer). D’après moi c’est la cause de la plupart des maladies.


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Un autre facteur pour l’apparition de la maladie c’est le stress. Le stress qui continue trop longtrmps et l’obésité ( qui en résulte – notes de l’auteur), provoquent la secrétion des «hormones du stress» (glucocorticoïdes). Ils abiment et détruisent les neurons dans les régions du cerveau, qui ont une importance cruciale dans la mémorisation. Cela trouble le fonctionnement normal du système d’immunité et on connaît les conséquences. L’exposition continue des cellules à l’influence des glucocorticoïdes a le même effet. Un autre moyen de se débarrasser des hormones du stress, c’est le sport. Les gens qui subissent un stress de niveau élevé, «s’usent» vite. Pour eux le sport n’est pas seulement recommandable, il est obligatoire. Un autre moyen de surmonter le stress c’est quand on change de milieu – on change d’ambiance, de gens, de rapports. Je ne peux pas me concentrer et je ne peux pas mémoriser? Quoi que la science continue à nous informer sur la question de la mémoire, la plus grande partie du processus de mémorisation et de reproduction du retenu, reste une énigme. Les chercheurs considèrent la mémoire comme un processus et quand on se souvient de quelque chose, en effet on reconstruit l’événement d’après certaines parties de l’information gardée dans le cerveau. Mais cette reconstruction qu’est-ce qu’elle représente? Cela reste un mystère. Autrefois existait l’opinion que toute la mémoire se trouve dans le cerveau. Le physiologue américain M. Gasaniga croit que la mémoire est gardée dans le système nerveux, donc chaque pensée qui nous «vient à l’esprit» est ressentie par le corps entier parce que les récepteurs chimiques se trouvent dans toutes les cellules du corps. Quand appa-


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raissent des processus chimiques dans l’écorce du cerveau, l’information est propagée partout par chimotaxis – un processus qui permet aux cellules d’avancer par le plasme de sang ou le liquide cérébral et de «communiquer». Dans certains cas extrêmes, le corps garde des souvenirs trop pénibles dans le tissu musculaire, donc le trauma est épargné à la conscience. De cette manière quand on vous fait un message et les muscles sont stimulés, la mémoire peut être activée de nouveau et peut reconstruire l’événement et les émotions maîtrisées. Un autre exemple de la mémoire des organes humains, ce sont les plaintes fréquentes de souvenirs étrangers, transmis par les organes implantés. Vous vous rappelez, je suppose, le cas de la rate de Michael Talbot et son amie, la voyante.( p. 104) Comment ouvrir les portes vers la mémoire? - attention – le plus grand problème c’est que le cerveau des hommes n’est pas concentré sur le «maintenant» du moment. Au lieu de cela, il pense au passé ou à l’avenir. Pour éviter cela, il faut nous apprendre à nous «concentrer». - visualisation – c’est une bonne idée de visualiser nos pensées, comme le cerveau pense en images et en conceptions et non pas en paragraphes. - association – la liaison de la nouvelle information aux souvenirs récents, nous permet de l’évoquer plus facilement à l’avenir. On pourrait ajouter – la musique est un stimulant excellent pour provoquer des associations. - imagination – soyez ingénieux en faisant des associations ou des visualisations. Pour toutes ces portes ( sauf la première ), vous pouvez trouver une clé universelle – la musique. Les fréquences de vibration chez la musique ouvrent à clé l’imagination, l’as-


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sociation et la visualisation. Ce n’est pas valable pour toute sorte de musique. Les expériences prouvent que la musique peut provoquer en nous une émotivité, nous pousser à l’action ou à l’oisiveté. Stimuler l’activité mentale ou la maîtriser. On élabora tout un programme ( Motzartina – notes de l’auteur) pour accélerer le développement mental des enfants. Ce développement peut commencer dès la grossesse. C’est pour cela qu’il est très important de choisir la musique que la future mère écoute. Explorez ces états. Trouvez la musique qui vous influencerait de la manière voulue et écoutez-la. Comment mémoriser plus facilement? 1. Le cerveau aime les couleurs. Utilisez des stylos et du papier de différentes couleurs dans votre travail. Les couleurs aident la mémoire. 2. Le cerveau peut se concentrer efficacement pour 25 minutes (chez les adultes). C’est bien de faire une pause toutes les 20-30 minutes (quand on a un travail sérieux et exténuant). Pour mémoriser plus vite et reconstruire le retenu avec succès, le cerveau doit se reposer. Avant de vous mettre à mémoriser, détendez-vous 10-20 minutes en écoutant de la musique agréable. 3. Le coefficient de l’intelligence dépend aussi de la nourriture. Attetion à ce que vous mangez! 4. L’activité électrochimique demande des ressources d’eau. Si vous êtes déhydratés, il n’y pas assez d’ambiance d’eau pour ces réactions. Le cerveau se concentre pour se fournir de l’eau et la mémorisation devient plus difficile. Buvez assez d’eau. Les jus, le café et les autres boissons ne la remplacent pas! Souvent le mal à la tête est dû à la déshydratation. 5. Quand vous lisez ou vous vous informez d’une autre mani’re, souvent surgissent des questions, le cerveau cherche


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automatiquement les réponses, ce qui facilite la mémorisation. C’est pourquoi,posez-vous des questione plus souvent! 6. Le cerveau et le corps ont leur propre rythme de fréquence. Analysez vos états et déterminez ces parties du jour où les fréquences coïncident. Ainsi pouvez-vous épargner du temps en travaillant pendant les périodes de résonance. Comme symbole de cette correspondance constante: si votre corps est détendu, c’est une annonce «ce n’est pas important» et le cerveau n’y prête pas l’attention nécessaire. Quand vous travaillez, restez assis, légèrement inclinés en avant pot que votre cerveau soit sur le qui-vive. 7. Les odeurs influencent aussi la mémoire. Analysez en présence de quelles odeurs vous travaillez mieux. Essayez la menthe, le citron, la cannelle. 8. Le cerveau a besoin d’oxygène. Sortez dehors, faites des promenades. Vous avez besoin d’espace et d’organisation de l’espace autour de vous. Des enfants qui grandissent dans des logements confortables et bien rangés, font preuve de meilleurs résultats dans leurs études. Quand il y a de l’ordre autour de vous, votre cerveau lui-aussi apprend à bien ranger et organiser l’information. Ce qui fait sa reconstruction et son actualisation plus faciles. Imaginez comment vous pourriez trouver un livre dans une bibliothèque qui est en désordre. 9. Le stress provoque «des états de choc» pour le cerveau. Ils peuvent s’avérer désastreux. Imaginez que le voltage augmente tout à coup 3-4 fois dans tout le pays. Est-ce que les appareils électroniques dans tous les ménages pourront résister? C’est la même chose avec l’influence du stress sur l’organisme. Comme on a déjà mentionné pour éviter le stress et ses conséquences, faites du sport. 10. Le cerveau ne sait pas ce que vous ne pouvez pas faire, il faut le lui dire. Il n’accepte pas le mot «non».


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D’ailleurs, qu’est-ce que vous lui dites? Prêtez l’oreille à «votre dialogue intérieur». Arrêtez tout ce qu’il y a de négatif et rempacez-le par des choses positives et encourageantes. 11. Votre cerveau est comme un muscle – il peut être entraîné et fortfié, et cela – à tout âge. Mettez fin à l’oisiveté intellecuelle. Les sportifs s’entraînent tous les jours, vous pouvez faire la même chose. 12. D’après le point 11, le cerveau a besoin de répétition. C’est mieux de répéter souvent de courtes phrases que de longues. Ces courtes phrases, on les nomma affirmations. Si elles sont positives, vous vous sentirez plus heureux. 13. Le cerveau réagit et comprend plus vite que vous quand vous lisez par exemple. C’est bien d’utiliser un crayon ou une baguette pour «mener» vos yeux. De cette manière vous les aider à «apprendre» à suivre les réactions du cerveau. Sveaz-vuos que qanud vuos lesiz, l’improtnat c’est que la périmere et la drneèire lttree seniot à luer palce. Vuos puvoez écgnaegr les pcelas des atuers ltteres et qanud mmêe ce qui érict puroriat êrte lu fciaelnmet. La cusae c’est la mèainre dont vtore crveaeu tallirave aevc l’ifnromiaton. Anisi ruesseissez-vuos à lrie le txete mmêe qanud il n’y a pas un suel mot qui siot écirt cerortceemnt. 14. Le cerveau a besoin de mouvement, surtout si vous mémorisez mécaniquement ( il y a trois espèces de mémoire – visuelle, sonore et mécanique). 15. Le cerveau cherche des modèles à imiter, des échantillons et des liens réciproques. Quand vous apprenez quelque chose, posez-vous la question: «Qu’est-ce que cela me rappelle?» - regarde point 5. Cela aidera le processus de mémoriser, comme cela lie la nouvelle information à l’an-


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cienne par le chemin d’association. 16. Le rire et les émotions positives sont un stimulant pour la mémoire! La capacité de mémoriser est en dépendance directe de notre aptitude d’être gais et joyeux. Sur la concentration: On ne pense pas qu’on ne peut pas se concentrer. Mais tout le monde croit que cela n’exige pas beaucoup d’efforts. Et l’on est bien surpris d’apprendre que ce n’est pas si facile. Pour vous provoquer, je vous invite à choisir un thème que vous aimez bien – n’importe lequel. Un thème qui vous permet d’y réfléchir et d’en parler des heures entières. Maintenant asseyez-vous et commencez à écrire sur ce thème et pendanr tout le temps, faites attention que vos pensées ne s’en détournent pas. Essayez cet exercice au cours de dix minutes. Vous vous rendrez compte que vous pensez aussi à d’autres choses. Et même si vous essayez de revenir sur votre thème, vos pensées fuiront ailleurs. Et ces dix minutes vous paraitront longues comme des heures… Exercice de concentration: Commencez par l’exercice ci- dessus, en vous donnant moins de temps – par exemple trois minutes. Vos pensées courront toujours. Sachant cela, retournez de nouveau sur le thème. Répétez cet exercice chaque jour jusqu’à ce que vous réussissiez à vous concentrer dans le cadre de ces trois minutes. Après allongez le temps jusqu’à cinq minutes. Ainsi de suite pour arriver à 10-15 minutes. Tout cet exercice prend environ 1-2 semaines, mais il est très utile. Vous verrez combien de temps on peut épargner de cette manière. En plus, chaque question qui demande de la concentration, vous allez la résoudre plusieurs fois plus vite, sans vous détourner du thème.


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Je suis malheureux? Pour analyser les causes de cet état, je dois vous présenter une recherche importante de notre idée erronée du bonheur. Cette idée erronée nous fait tomber dans un cercle vicieux d’affirmations illusoires qui avec le temps se transforment en convictions. Ayant pris l’habitude de vivre dans ce monde, on s’y passionne, on refuse de le quitter, parce qu’on se sent bien. De quoi est-il question et est-ce vrai d’ailleurs? D’après les spécialistes regarder la télévision cela nous fait nous sentir bien pour un court délai de temps. Si cela continue assez longtemps, cela nous emmène à la sensation de dépression et d’insatisfaction générale de la vie. Les gens malheureux regardent beaucoup plus la télé, tandis que les heureux lisent ou se voient avec des amis. Cela démontrent les résultats des recherches au cours de 30 ans des sociologues américains à l’université de Maryland. Ces résultats indiquent que les gens qui se croient malheureux, passent 30% de plus de leur temps chaque jour devant la télé que ceux qui sont heureux. Ceux qui sont contents de la vie regardent la télé à peu près 19 heures pae semaine, et les autres – plus de 25 heures. Les couples qui se sentent malheureux dans leur mariage, passent aussi beaucoup plus de temps devant la télé. A la différence d’eux, les couples heureux font l’amour 30% de plus, fréquentent l’église et lisent plus souvent. «Les heureux» préfèrent passer leur temps à faire l’amour, à lire, à se voir avec des amis et des collègues, à organiser les loisirs en famille ou à avoir des activités sociales. Le paradoxe c’est que pour ceux qui regardent la télé c’est une «occupation universelle», liée directement à la notion du temps libre. Une enquête prouve que la plupart des gens attribuent à cette occupation la note 8 d’après l’ap-


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préciation basée sur dix points. Ce manque de la sensation élémentaire de ce qui nous rend heureux est stupéfiant. On ignore absolument ses propres sensations et états, et à tout cela il faut ajouter le faux optimisme béat de «passer bien son temps»! D’après les spécialistes c’est une occupation qui n’est pas d’un profit durable pour l’homme, elle mange tout simplement son temps, qui pourrait être utilisé à quelque chose de plus utile. Chaque autre occupation est beaucoup plus enrichissante, envisagée en perspective de longue durée, se prononcent catégoriquemen les savants. En effet le plaisir est bref. Plus longtemps vous restez devant la télé, plus augmente le risque d’éprouver après cela le sentiment d’insatisfaction, de poids et d’angoisse. John Robinson La télévision ne demande pas trop de concentration au cerveau, ce n’est pas une occupation difficile et responsable, c’est idéal pour ceux qui ont un problème concernant la socialisation ou des possibilités limitées quant aux autres activités, comme par exemple le sport. A part cela, la sensation chronique de malheur peut être treumatisante dans l’aspect social et personnel et influencer négativement la capacité de travail et de communication, même l’homme le plus déprimé peut brancher la télévision et se laisser à l’amusement passif qui pourrait le détourner des pensées de son malheur. Donc il en résulte quelque chose comme un cercle vicieux – en effet la sensation même d’insatisfaction nous emmène devant la télé comme un moyen de soulagement. Social Indicators Research ( octobre 2008)


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D’après l’explication des psychologues, regarder la télé, c’est une sorte d’évasion de la réalité, et à cela aspirent ceux qui sont mécontents de leur vie, qui en même temps ne trouvent pas assez de forces et de motifs pour changer des habitudes. D’après point 11 des instructions comment mémoriser plus facilement, notre cerveau doit être entraîné pour accomplir un travail de qualité. La télévision reste un stimulant de … l’oisiveté intellectuelle. Là, on nous «sert» un monde tout fait, qu’on peut observer de côté. On n’y prend pas part, on ne peut pas nous blesser, nous tromper, nous manipuler ou robotiser. On est tout simplement observateur de côté. Est-ce vrai? Non. En effet la télé est la plus grance illusion, créée justement comme moyen de manipulation, bourrage du crâne et robotisation. Les recherches démontrent qu’ainsi on se sent malheureux. On connaît depuis longtemps l’effet de la vingt-cinquième image – «la publicité inconsciente». Normalement les films sont projetés à la vitesse de 24 images par seconde. A cette vitesse l’image sur l’écran ne clignote pas. Si l’on ajoute une image supplémentaire, le spectateur ne peut pas s’en apercevoir. Mais les spécialistes affirment que quoi qu’on ne voie pas cette image, le cerveau la remarque et la perçoit comme signe d’action. Bref, à l’aide de la vingt-cinquième image on peut stimuler la consommation et manipuler l’opinion publique. Mais imaginez ce qui arriverait si quelqu’un de malveillant décide d’utiliser cela comme moyen de manipulation! Pour éliminer cet état de désespoir il faut deux choses – réaliser la recherche qu’on vient de mentionner ( en prenant des précautions nécessaires) et faire tous ces changements et orientations dans nos pensées qu’on a décrit jusqu’ici dans ce chapitre.


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On a déjà tout inventé, je n’ai rien à créer ou inventer? Dommage que la plupart des gens vivent avec l’illusion qu’ils dépendent des autres et des circonstances. Le gâteau de la chance est déjà partagé et il n’en reste plus rien pour eux. Cela les déptime beaucoup trop, ils se sentent désavantagés et victimes et ils ne peuvent pas (ce qui veut dire ne veulent pas! Pensez-y – notes de l’auteur) prendre la vie entre leurs mains. Se rendre compte de sa propre liberté et du droit de créer le monde autour de soi, c’est une petite révolution personnelle. Et en même temps, un grand pas dans sa propre évolution. N’accusez pas les autres de vos défaites, assumez la responsabilité de décider de votre vie. Donner un sens trop absolu des «vérités» par la société, cela impose une quantité innombrable de règles, qui programment les hommes et ceux-ci cessent de penser – cela nous arrivent les premiers 14 ans de notre vie. Pour notre robotisation travaille à toute vitesse l’opinion sociale, les médias et peut-être surtout le système d’instruction. Après avoir réalisé qu’on peut exister sans «la vérité vérifiée et prouvée», on s’arrache aux illusions et on se met à réfléchir et à créer sa vie tout seul. Les Grecs découvrent que non seulement les génies sont capables d’arriver aux pénétrations impressionnantes, que c’est un art qu’on apprend et perfectionne. En Grèce de simples citoyens, réunis en associations différentes, prennent part aux réunions d’Etat où l’on formule des idées visant la solution des problèmes. Beaucoup de citoyens se préparent d’avance à réfléchir comment ils pourraient contribuer à la société au cours de ces réunions. Et naturellement ils pourraient proposer des solutions inspirées. Le temps qu’on passe à réfléchir et à trouver des possibilités et des réponses, ce n’est pas du temps perdu, c’est du


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temps gagné. Au cours de ce processus on expulse le monde extérieur, consciemment ou inconsciemment, et on s’engage dans un monde intérieur. Celui-ci est appelé création. On a recours «à l’orientation» comme moyen d’y pénétrer. Est-ce qu’on viole la frontière? A-t-on le droit de pénétrer de notre monde matériel d’hologramme dans le monde de connaissance par notre pensée? Voilà une des réponses: Je me sens aussi libre dans mes pensées et actions que je puisse l’être. C’est une sensation agréable. Si des conceptions de la sorte sont positives et ne posent pas de problèmes à personne, il est fort probable qu’il nous arrive ce que vous avez imaginé. Engendrez de positives images émotionnelles tant que vous êtes dans cet «état». Y a-t-il des limites? Naturellement, non. Vous pouvez créer le monde où vous vivez tout seuls. La pensée crée. Le moyen dont vous l’utilisez forme votre vie. Si c’est une nouvelle pour vous, alors c’est une bonne nouvelle et elle vient juste à temps. Il faut noter aussi la liaison directe entre les fréquences musicales et cérébrales. Le cerveau humain est un ensemble d’oscillations. Voilà pourquoi la musique l’influence particulièrement. Certaines émotions fixées peuvent être provoquées chez l’homme, quand il écoute de la musique d’une fréquence déterminée. C’est bien quand on veut créer, trouver la muse de l’inspiration en soi, de trouver la musique correspondante. «L’orientation» aux fréquences déreminées de la pensée créative avec de la musique convenable, provoque une espèce de résonance mentale de fréquences et c’est une liaison directe avec la cogitalité. Cela vous apporte «un état particulier» et les résultats sont uniques. Souvent vous aurez l’impression que les pensées et les résultats ne vous appartiennent pas, que ce n’est pas vous qui les avez faits, créés et formulés. Mais c’est justement dans cet état pareil qu’on


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arrive aux plus grandes découvertes. Dans la vie tout existe grâce à l’harmonie et la tolérance. Si ces rapports manquent, cela pose des problèmes entre les gens. La cause de cela c’est l’orgueil. Le Moi, le désir de se faire voir, d’être quelque chose de plus que l’autrui, de se prouver, tout cela est à la base des conflits. Pour éliminer tout cela, il faut adopter une attitude bienveillante par rapport à tout le monde, sans exception, en maîtrisant notre propre orgueil. C’est une illusion que nos pensées ne sont qu’à nous et qu’elles ne concernet personne. Nos pensées représentent de l’énergie, et de toute façon elles provoquent des changements et des influences, et celles-ci s’accumulent dans la cogitalité et donnent un résultat considérable. Mais il est rare qu’on se rende compte d’en être la cause. C’est pour cela qu’il faut apprendre à être responsables de nos pensées et sentiments – voilà encore une raison d’être bienveillants à l’égard de tout ce qui existe. Les pensées – formes collectives influencent la Terre dans sa totalité, ainsi que la cogitalité entière. Voilà pourquoi mon affirmation principale c’est: Hologrammes et probabilités se succèdent dans la cogitalité de la meilleure manière pour nous. (il s’agit non seulement des gens, mais de tous les hologrammes qui existent dans la cogitalité) Il y a des millénaires qu’on imposa l’opinion que le monde est chaotique, c’est-à-dire imprévisible – les événements arrivent par hasard. Mais si la combinaison cogitalité – émotion est parfaite et harmonieuse, si tout ce qui existe fait partie de cette combinaison – est-il possible que le hasard existe? Est-ce que «le hasard» n’est pas engendré par nos propres pensées? Plus de gens se posent cette question


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et réalisent que c’est vrai, plus ils apprendront à réfléchir et se mettront à chercher les causes provoquant «le hasard». La valeur d’un homme dépend de ses actions, de son apport au développement des gens autour de lui. Plus il est utile, plus grandes deviennent ses capacités. Tout dépend des qualités, des capacités et des intérêts acquis par l’homme dans les domaines concrets. Par analogie, on peut comparer chacun à un verre multicolore. Chacun a une transparence différente, il y en a qui sont translucides, d’autres – riches en couleurs ou à une seule couleur. C’est pourquoi le monde est «bariolé». Mais n’oublions pas cela – chacun est à la fois maître et élève par rapport aux autres – celui qui croit savoir tout, il n’apprendra rien. Chacun qui sait Tout, mais ne connaît pas soi-même a tout manqué. Il ne faut jamais oublier qu’on a le droit au choix libre, c’est-à-dire nous sommes maîtres absolus de notre vie et de tout ce qui se passe avec nous. Même si l’on choisit de ne pas choisir, c’est toujours un choix. Sartre Emotions, désirs, indépendance? Je ne peux pas (justification), signifie je ne veux pas (fait)? Pour comprendre l’interdépendance entre l’émotion et le désir, ainsi que les causes et les moyens pour satisfaire les désirs, il faudra envisager en détails l’activité du cerveau. Au début des années 60 on constata que les deux moitiés du cerveau s’influencent très fort. Ce qui est intéressant c’est que cette liaison n’aide pas, mais au contraire, elle arrête le fonctionnement. Quand l’un des hémisphères est éliminé,


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toutes les fonctions de l’autre s’accentuent brusquement. Un homme dont les hémisphères sont séparés, exécute les commandes deux fois plus vite. Gazaniga En même temps, l’hémisphère droit et l’hémisphère gauche perçoivent la même image différement. L’hémisphère gauche perçoit l’image et le fond sur lequel elle apparaît par le principe de la dihotomie. Chaque caractéristique – forme, taille, situation – est analysée par ses propres canaux, indépendants les uns des autres, ils ne peuvent pas être obligés de travailler en même temps, ce qui fait perdre la distance focale et la précision de l’image. Donc pour apprécier la situation et la taille, l’hémisphère gauche n’a point besoin de savoir comment est l’objet. Le monde est apprécié par cet hémisphère d’une manière dihotomique, c’est-à-dire analytique. Dans l’hémisphère droit toutes les caractéristiques sont entrelacées en un nœud commun, il n’y a pas de canaux indépendants, il y a une image totale qui est comparée à une pareille dans la mémoire. On sait que l’hémisphère droit dirige les entiments et les émotions parallèlement avec le gauche et si l’influence émotionnelle vient uniquement de l’hémisphère droit, un homme aux hémisphères séparés ne pourrait pas expliquer pourquoi il éprouve de la colère, par exemple. C’est ainsi qu’apparaissent des actes «inexplicables» et agressifs à la suite du travail de l’hémisphère droit, quand il «manque» une liaison avec le gauche. A la suite de certaines causes, cette liaison d’impulsion entre l’hémisphère gauche et l’hémisphère droit n’est pas déchiffrée ou elle est restée inaccessible pour la conscience et par conséquent on a des actes pareils. L’hémisphère droit a le rôle principal pour engendrer les


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buts, tandis que le gauche précise les moyens pour les atteindre. Pavel Simonov fondateur de la théorie d’information des émotions D’après Pavel Simonov l’émotion est une comparaison entre le désir intérieur (plus exactement la probabilité de sa satisfaction) d’avoir le modèle du monde où l’on vit et la réalité que la vie nous offre (de nouveau comme probabilité de satisfaction des désirs). J’ajouterai que l’émotion est un rapport entre la probabilité de satisfaction des désirs (PSD) de notre monde intérieur (PSD mi) et la probabilité de satisfaction des désirs de notre monde commun (PSDmc), créé par tout le monde dans une société ou un milieu. Naturellement il faut y ajouter un coefficient très important – coefficient de conviction ( coefficient de foi ) – Ψβ. La formule aurait été la suivante: PSDmi x Ψβ E=----------------------------- PSDmc x ΨΣβ ΨΣβ – coefficient de conviction de tout le monde ( coefficient commun de foi ) Traduit en langue normale cela aurait eu l’air suivant: Attentes de l’individu (1 ) Е = ---------------------------------------------------------------Normes, lois et principes qui permettent la réalisation des attentes ci-dessus (2 ) Si 1 et 2 sont sous le même signe, c’est-à-dire les attentes qu’on a sont «permises et possibles» du côté de la société autour de nous, les émotions sont positives. Si c’est l’inverse, les émotions sont négatives. Le coefficient de foi dépend de nous et de notre pa-


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tience. A quel point est-on convaincu que les choses désirées se réaliseront? Ou tout simplement on décide que «ça ne marche pas» et on retourne à l’état où l’on se sent mécontent, mais «sûr»? C’est mieux le mal connu que le bien inconnu. Se rend-on compte de ses désirs? Est-ce par hasard qu’apparaisse le proverbe:Attention à ce que tu convoites, parce qu’il t’arrivera!? Je ne le crois pas. Ce qui est curieux, c’est qu’on ne fait pas différence entre désir et demande. Le plus souvent on en fait une notion commune et cela entraîne des résultats désastreux. Voilà l’interprétation de ces deux mots dans le dictionnaire des synonymes: Désir – aspiration, volonté, appétence, appétit, attirance, attrait, besoin,convoitise, envie, faim, goût, inclination, intention, passion, penchant, souhait, tendance, tentation, visée, vœu. Demande – souhait, imploration, prière, quête, requête, supplique, commandement, ordre, réclamation, revendication. Cela nous prouve la différence évidente entre ces deux mots, leur différente densité d’énergie. Le désir doit comporter de la fermeté, de la conviction, de la passion, de la volonté, de l’aspiration, de l’amour. La demande est plutôt une sorte de prétention, réclamation, revendication. C’est pourquoi on parle d’habitude de la réalisation des désirs et non pas des demandes. Récemment je parlai avec un ami qui avait écrit un livre sur la réalisation des désirs. Une lecture parfaite. Tout ce qui y est écrit, est vrai. Quand même il me posa une question intéressante qui ne m’avait jamais effleuré: Pourquoi les désirs se réalisent-ils à peine quand on n’y pense plus? Ayant comme point de départ mes réflexions sur la cogitalité, je répondis sans réfléchir. Plus tard (quand je commençai à suivre les événements et à y prêter attention),


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je compris à quel point j’avais eu raison. Voilà ma réponse: Imaginons que tu as un ami exceptionnel à l’autre bout du monde, un ami qui réaliserait absolument tous tes désirs. Mais pour lui annoncer ton désir, tu n’as qu’un télégraphe. Par exemple tu décides que tu as besoin d’une voiture. Et tu commences: Tra- ta-ta-tara – tu envoies ton message par le télégraphe. Je veux une voiture. Ta-tara-ta-ta. Qu’elle soit bleue. Ta tara-ta-ta-ta. Les sièges en cuir. Etc. Et à l’autre bout ton ami attend patiemment que tu lui transmettes ton désir. Le jour suivant tu décides d’ajouter que la couleur doit être métallique. Deux ou trois jours plus tard – qu’elle doit être toute neuve, un peu après – que ce soit une voiture de sport etc. Et ton ami attend toujours pour comprendre tout ce qu’il doit faire. Il attendra jusqu’au dernier tara-ta-ta-ta, jusqu’à ce qu’il comprenne que tu n’auras plus d’exigences, por se mettre à l’exécution de ton désir. Mais comment comprendra-t-il que tu as terminé ta demande? Après avoir attendu assez longtemps pour s’assurer que tu n’ajouteras rien dans deux ou dans trois semaines. Et il se met au travail. Plus grande est la demande, plus de temps il lui faudra. Un jour ( il est possible que tu aies déjà oublié) tu reçois ta voiture. Mais si tout le temps tu précise et tu ajoutes quelque chose de nouveau, ou bien tu en es tellement obsédé que tu ne t’arrêtes pas de taper sur le télégraphe ce que tu souhaites, et bien ton ami, il attendra jusqu’à ce que tu t’arrêtes. Parce qu’autrement il pourrait se tromper et faire ce dont tu n’en as pas vraiment envie. Et lui, il est si bon, qu’il ne pourrait pas permettre que cela t’arrive. Finalement – il est possible que tu ne t’arrêtes pas de taper toute ta vie ( et que ton ami attende la fin de ton message… ) et que ton désir ne se réalise pas… Tout dépend de toi! Mes observations confirment que le plus souvent les désirs se réalisent justement de cette manière. Quand on est convaincu que le désir se réalisera, on le formule, on vit émo-


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tionnellement le moment de sa réalisation et … on l’oublie. Mais justement alors le désir se réalise très vite. L’émotion, la conviction et la foi jouent le rôle de catalyseur pour accelérer le processus de la réalisation. Plus on est informé sur l’événement ou le désir qu’on a, plus grande est la probabilité de satisfaction de désir. Et comme je le répète – il faut faire les pas correspondants à la réalisation. On doit se mettre à penser et à agir de sorte que les choses se soient déjà passées. Quelques mots sur la fourniture de l’information. Cela peut se faire par plusieurs moyens. Le premier – chercher et trouver des gens qui savent davantage sur la question, lire la littérature convenable, découvrir et analyser les événements correspondants, visualiser le désir etc. Le deuxième est assez original – s’adresser à la cogitalité pour nous informer sur la réalisation du désir par l’intermédiaire des rêves et de l’intuition. La combinaison des deux moyens apporte un énorme succès. Si je dois choisir, je m’arrêterai sur le deuxième, mais chacun a le choix libre. Envisageons en détails le deuxième moyen. Je ne fais pas de rêves? Les rêves vous montreront où vous êtes et où vous allez. Ils vous découvriront votre destin. Yung L’expression « Je ne fais pas de rêves» est privée de sens. C’est déjà prouvé que tout le monde fait des rêves. Cinq ou sept fois par nuit, on peut s’en souvenir ou ne pouvoir pas le faire. On analysa même les phases du rêve, son influence sur le corps, le cerveau etc. Maintenant je ne vous en occuperai pas. Je vais me concentrer sur quelques pas, désignés par John Kehoe dans son livre «L’inconscient est tout- puis-


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sant» qui nous apprennent à «nous programmer» pour retenir nos rêves. 1. Avant de vous coucher, dites-vous: «Cette nuit je ferai des rêves et je m’en souviendrai». Répétez cela environ 20 fois. 2. Mettez près de votre lit une feuille et un stylo. C’est pratique et en plus c’est symbolique. Ainsi manifestezvous votre désir d’explorer vos rêves. Votre rapport envers eux, définira le leur envers vous. En vous préparant à comprendre les rêves, vous apprenez à les respecter et à les reconnaître. 3. Ne vous dépêchez pas au réveil. Ne sautez pas du lit dès que vous ouvrez les yeux. C’est le moment où votre conscience vous revient lentement. Ce temps intermédiaire entre le rêve et la veille est d’une grande importance. Imaginez-le comme un sillon entre deux mondes. Acceptez-le comme un pont par lequel vous devez passer d’un monde à un autre. Chaque mouvement un peu plus brusque pourrait rompre les cordes. Donc avancez à petits pas du rêve à la logique. De l’inconscient vers le conscient. Prenez votre temps pour que votre conscience qui se réveille perçoive le message. Retournez mentalement au rêve pour reconstruire l’image complète. 4. Maintenant levez-vous et décrivez votre rêve en ajoutant les détails qui surgissent dans votre conscience pendant l’écriture. Quand le rêve est décrit vous pouvez vous mettre à son interprétation. Variante pout ceux qui ont fait du progrès.* Tout de suite après votre réveil retournez dans le rêve et parlez avec ses personnages. D’abord reconstituez mentalement votre *Ceux qui ont fait du progrès – quand on s’est entraîné assez longtemps à

faire des rêves, à les décrire et à les interpréter. Assez longtemps, ça veut dire six mois. C’est une analyse approfondie des rêves et de leur interprétation. On ne peut pas y réussir toujours, mais la patience et le travail assidu ne restent pas sans récompense.


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rêve. Essayez de reconstruire tout – «voyez» les mêmes événements et héros. Le rêve est tout simplement une autre réalité. Laissez les événements suivre leur cours, mais cette fois-ci réagissez-y d’après votre volonté. Vous pouvez poser des questions et recevoir des réponses. Il y a quatre ans, je n’ai jamais reçu de réponse erronée. Est-ce que tout le monde peut interpréter les rêves? Interprétation des messages La source des rêves c’est la cogitalité. C’est de là qu’il faut puiser l’interprétation. ivomir Pour comprendre le message on doit se préparer comme pour apprendre une nouvelle langue. Parce que le message même vient à la langue des symboles. Ceux-ci suggèrent les choses auxquels il faut réfléchi, qu’il faut comprendre et changer. La langue des rêves fait partie plutôt du domaine du cinéma. On présente des messages à l’aide des symboles et des images et ces messages sont liés au passé de l’individu, à son perfectionnement et à sa réalisation. Rappelons-nous ce qu’étaient les symboles. On ne prend pas de réels objets pour les faire à l’aide de la symbolique des éléments de son psychisme, au contraire, on projette des éléments de son psychisme sur le monde réel et par l’intermédiaire d’une symbolique convenable, on trouve une explication de son ignorance. Ce n’est pas que le soleil est si important pour l’homme qu’il se mette à le diviniser, c’est que le psychisme humain a besoin d’une explication et qu’il trouve spontanément le symbole du soleil, pour exprimer ses besoins de l’inconnu qui le stimule et l’effraie à la fois. Yung


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Une fois créé, le symbole agit, il englobe en même temps l’image et l’émotion. Prenons comme exemple la religion qui n’évoque plus spontanément de grandes émotions chez tout le monde. Si d’elle ne restent plus que les images et les rites, alors elle n’ a plus les fonctions d’autrefois. Alors les gens cherchent une nouvelle projection de leur modèle psychique de «l’inconnu» et ils le trouvent (ou ils le créent) dans une nouvelle religion qui les passionne. C’est ainsi que le christianisme remplace les anciennes religions, parce qu’il est nouveau, il passionne et impressionne. Aujourd’hui les sectes connaissent un grand essor, un grand nombre d’elles sont imprégnées d’éléments des religions orientales parce que le charme du christianisme commence à s’éteindre. Il y a des années qu’Yung remarque que la symbolique du christianisme participe de moins en moins dans les rêves de ses patients – probablement les gens perdent leur liaison émotionnelle avec elle. D’après Yung les croyances, les cérémonies et les rites du folklore sont aussi à la base des symboles, liés aux archétypes. Les rites sont des symboles vécus ou des archétypes. Ils sont très importants pour l’équilibre psychique de l’individu – si les rites manquent, la source de la vie se tarit. Probablement c’est pour cela qu’on reconstitue et fait renaître les rites folkloriques dans les fêtes d’aujourd’hui ( il y a des années qu’on ne les pratiquait pas), ainsi qu’on procède à la création de nouveaux. A l’aide de convenables projection, pittoresque et émotivité, rehaussés au niveau conscient, les cérémonies et les rites nous offrent de l’énergie. C’est pourquoi tout en analysant chaque symbole de vos rêves, vous devez vous poser la question ce qu’il signifie. Quelles associations provoque-t-il? Qu’est-ce qu’il vous annonce? Très souvent au cours de cette analyse et de ces


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questions vous «donnez» de l’information concrète à la cogitalité comment vous concevez certains symboles. Ainsi, à votre insue, vous précisez la langue dans laquelle vous allez communiquer avec la cogitalité. Cela rappelle à un certain degré ce jeu de films où quelqu’un doit expliquer sans mots à son équipe le titre d’un film, désigné par l’équipe adversaire. Celui qui explique peut jouer une scène du film ou avancer d’une manière spécifique pour souffler à son équipe un mot ou une action. Quand ils devinent le sens suggéré, il passe au mot ou à l’action suivante. C’est la même chose chez les rêves. La cogitalité vous montre à l’aide des symboles quelque chose que vous devez deviner. Quand vous y arrivez, elle continue à vous montrer l’épisode suivante. Et pour que cette interprétation soit facile, il faut avoir un échange constant d’information entre vous et la cogitalité. Exemple: Vous voyez un livre dans votre rêve. Que signifie le livre pour vous – qu’il faut apprendre quelque chose? Peut-être vous vous détendez à l’aide du livre? Ou bien le livre est pour vous le symbole des efforts désagréables? Ou un savoir qui vous apporte du plaisir? Vous sentez-vous fiers d’avoir connu encore un auteur? Un monde nouveau où vous voulez habiter? Une évasion de la réalité existante puisque celle-ci ne vous plaît point? Lequel de tous ces symboles? Précisez-le. Ecrivez-le, si vous voulez: le livre pour moi signifie… - de cette manière vous donnez à la cogitalité de l’information ce que c’est le livre pour vous. Ce qu’on vous offre comme symbole au cours du rêve suivant, il symbolisera ce que vous avez déjà indiqué. Peu à peu, vous pouvez préciser la langue dans laquelle vous «parlerez» avec la cogitalité. Analysez votre état émotionnel à chaque moment du rêve. C’est là qu’il faut chercher la clé pour deviner la signifi-


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cation des symboles. Sentez-vous du soulagement, de l’horreur, de l’hésitation, des forces nouvelles? Peut-être vous vous êtes vu en rêve comme témoin d’un meurtre, mais au lieu de vous en effrayer, vous éprouvez de la joie et de l’excitation? En vous réveillant vous vous êtes senti mal à l’aise à cause de cela. La clé de l’interprétation des symboles ce sont vos sensations au moment du meurtre. Quelle est cette partie de votre vie qui doit être transformée (tuée), par exemple? Sentirez-vous de la joie ou de l’excitation, si ces transformations auront lieu? Vers quelles sorte de transformations pourrait vous diriger votre rêve? Envisagez et analysez toutes les versions. C’est ainsi que «la langue s’enrichit». Je veux dire que le même symbole, accompagné de différentes émotions, pourrait avoir des signification différentes. C’est après que viendra l’interprétation. Elle est toujours intuitive! Donc ne cherchez pas des livres qui interprètent les songes! Comment se peut-il que quelqu’un d’autre interprète ce qui ne concerne que vous? Le même symbole peut avoir de différentes significations. Par conséquent, il évoquera de différents états, même si pour vous il a un sens commun. Plus enrichie est la langue, plus facilement vous comprenez les messages. Parfois il vous faudra un certain temps pour comprendre le sens du message. Ce qui est intéressant, c’est que même si vous arrivez à saisir le sens dans 15 jours, vous saurez très bien duquel rêve il s’agit. Bien qu’au cours de ces 15 jours vous ayez décrit aussi d’autres rêves. D’habitude il faut plusieurs jours ou semaines avant que les symboles prennent un sens, parfois même un peu plus de temps. Même si vous n’avez pas réussi à interpréter un rêve (au début vous y arriverez à tous les quatre), ce n’est pas grave. J’ai souligné que l’interprétation est intuitive. Qu’est-


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ce que c’est que l’intuition? Comment la provoquer et la faire travailler pour nous, ou au moins comment la sentir? Intuition – du latin «observer». Dans la philosophie idéaliste – une conquête «immédiate» de la vérité sans avoir recours à l’expérience scientifique ou les jugements logiques. D’après les psychologues – en effet l’intuition est la transformation inconsciente de l’information. A force de la pratique, le cerveau s’habitue à apprécier certaines combinaisons d’influences d’entrée (les yeux, les oreilles, le toucher etc.) et à générer une réaction spontanée ou au moins des stratégies pour survivre. Et tant que ces réactions ou stratégies ne sont pas des produits de la réflexion cionsciente, on parle d’intuition. D’après moi – l’intuition c’est cette partie de l’information reçue par la cogitalité en état de veille. Donc c’est un rêve qu’on fait sans dormir. Peut-être est-il difficile pour vous d’accepter une telle explication. Mais après avoir fait assez d’exercices pour développer votre intuition, vous comprendrez ce que je veux dire. Il n’y a pas de place pour des explications scientifiques – c’est une connaissance que la cogitalité nous donne. En effet ou peut-être L’intuition est donnée à la femme pour deviner les intentions de l’homme dont il ne se rend pas compte. Jean Delacourte Je plaisante. Mais voilà quelque chose de sérieux: L’intuition est vraiment l’unique chose qui soit précieux. Albert Einstein


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L’esprit se sert des connaissances et de l’expérience du passé. Grâce à elles, on peut supposer, en suivant la logique, ce qui arrivera à présent ou à l’avenir. On peut se faire des attentes, prévoir des probabilités, en s’appuyant sur les recherches statistiques. C’est-à-dire l’esprit travaille pour le présent, en utilisant des événement di passé. Les suppositions peuvent être erronées, les probabilités découlent du choix, et les attentes ne sont que le résultat imaginaire des suppositions qu’on a faites. Et l’intuition c’est la conquête immédiate de la vérité. Il y a de différentes explications du phénomène intuition. Mais elles soulignent toujours la liaison de l’intiuition à la forme inconsciente de l’activité psychique mentale. Le spécifique ne réside pas dans l’inconscient, mais dans la fonction créative et appréciative de l’activité inconsciente. Au niveau intuitif se mettent à agir toutes les formes de la sensualité (sens, perception, mémoire, imagination, émotions, volonté et intelligence). En suivant son intuition on prend des décisions, on a des idées et des pénétrations. Ce sont elles qui nous aident plus tard à trouver le chemin le plus court et le plus facile entre le désir et sa réalisation. Ceux qui rencontrent trop souvent de bonnes occasions sur leur chemin, ce ne sont pas tout simplement des chanceux. Ils ont travaillé pour développer leur sens concernant ce qu’on doit faire, où et comment le faire. L’intuition leur permet de jeter un coup d’œil au-delà de l’évident et de découvrir devant eux de nouvelles possibilités à réaliser. Et comment les réaliser, c’est toujours l’intuition qui le leur apprend. Comment développer son intuition? Premièrement – on doit avouer devant soi-même, que même si l’on a fait de longues études, on sait peu de


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choses. Accepter le fait que la cogitalité existe et qu’on peut puiser d’elle de l’information sur absolument tout. C’est-àdire qu’elle est la connaissance absolue. Deuxième – se rendre compte du fait qu’on est extrêmement important pour la cogitalité. Quoi que durant toute sa vie, on n’arrive pas à la connaissance complète, l’important c’est qu’en aspirant à la connaissance, on éprouverait des émotions cruciales pour la totalité de la cogitalité même. Plus grand et plus important contenu de l’inconscient est assimilé par le Moi, plus il s’approche de la personnalité totale, quoi qu’il ne puisse jamais l’atteindre. Yung Pratiquement arriver à cela, c’est peut-être la partie la plus difficile de la tache parce que le SPI (le sentiment de sa propre importance) et notre égo travaillent dans la direction opposée. C’est pourquoi on admet rarement que les autres aient raison, on se met rarement à leur place pour les comprendre et pour se rendre compte de leur comportement. Ce sont des défauts personnels que l’individu n’avoue pas et qu’ils projette sur les autres. Les autres sont méchants, ils se sous-estiment, ils ne se comportent convenablement envers moi – voilà le mécanisme de la projection. Résultat de notre développement et éducation, les projections sont engendrées par l’inconscient, voilà porquoi Yung remarque: On découvre la projection, mais on ne l’accomplit pas. Après l’avoir découverte, on se permet de ne pas l’accomplir. Pour prêter l’attention sur soi-même. Pour aprrendre à percevoir ses pressentiments et à prêter l’oreille à ce que l’intuition murmure, il faut de la pratique. On ne nous a jamais appris à reconnaître et à utiliser l’intui-


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tion. C’est pour cela qu’au début c’est très difficile. Si l’on y croit, les choses se développent plus vite. D’abord il faut être convaincu que l’intuition existe et se mettre à l’écouter attentivement. La plupart des gens savent que le sixième sens est une réalité, mais la logique ne leur permet pas de s’y confier. Ils n’éliminent pas leurs propres pensées de ce qui les empêcherait de réaliser une idée. Pourtant c’est possible! A force de pratiquer, vous ne serez pas des champions dans le domaine de l’intuition, mais vous apprendrez à «l’entendre»! La cogitalité peut vous suggérer les solutios chaque fois différemment. Mais vous aurez toujours la sensation de recevoir de l’information intuitive concernant la qualité des idées qui vous viennent. La joie, la sécurité et la conviction insurmontable que c’est la solution exacte, tout cela distingue les idées intuitives des autres pensées qui surgissent dans le cerveau. Parfois la réponse vient comme pressentiment ou pénétration, qui «surgit» tout à coup comme une pensée au moment où l’on ne l’attend point. C’est pour cela qu’il faut être toujours prêt. Parce que – supposons que l’information surgit quand on est dans le tramway. Croyez-moi, c’est difficile de lire une phrase composée de dix ou quinze mots, écrite sur un ticket. Cela m’est déjà arrivé. Et je vous assure – c’est très difficile! Donc par les rêves et l’intuition, on reçoit jour et nuit de l’information de la cogitalité. Mais que se passe-t-il. Le jour, on est ému par ses propres pensées logiques (décidemment c’est très important pour nous), et la nuit on ne prête pas attention à l’information qu’on reçoit, on a la justification – Je ne fais pas de rêves! Autrement on veut toujours et on s’attend bien à ce que «quelqu’un» nous aide? Qui la ferait, sinon celui qui a la connaissance totale et en même temps est


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prêt à nous aider parce qu’il a besoin de nos émotions? Peutêtre préférez-vous compter sur Jean qui habite à côté? C’est à vous de décider – c’est votre vie – vous pouvez en faire ce que vous voulez.

ivomir

Je suis le chemin, et la véruté,

et la vie…

Et la force

qui aspire

us

cogitоm

à les surmonter…


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En confirmation…

Le 05.01.2009 ce fut 64 ans de la mort du voyant incontestablement prouvé Edgar Cayce. Jusqu’à la fin de sa vie il reste un homme modeste, pas tellement instruit. Enfant, à Kentucky, où il naît en 1877, Edgar fit preuve de ses dons surnaturels. Il prédit les deux guerres mondiales, détermine le début et la fin de la crise économique mondiale, sa baisse en 1933, la violence raciste en Amérique etc. Il parle de la mort des deux présidents Roosevelt et Kennedy, sans mentionner leurs noms. Ses prophéties les plus révolutionnaires concernant la Bible, l’Atlantide, la vie après la mort, l’importance des glandes endocrines, surtout la glande de Leyden (pas encore découverte, mais d’après lui, elle signifie scellée). Le siège de l’âme humaine c’est dans la glande de Leyden – ditil – c’est elle qui dirige le développement du fœtus pendant la grossesse. Elle est située au-dessus des glandes sexuelles. Elle a son propre réseau qui la lie aux différentes parties du corps. La liaison spirituelle entre ces parties se réalise par les glandes endocrines, mais la plus grande partie de cette énergie reliante et créative se trouve dans la glande de Leyden, celle-ci jusqu’à la fin de la vie humaine reste liée aux cellules cérébrales par les réactions de la glande en forme de cône qui se trouve à la base du cerveau. Pour le moment, tout ce que la médecine sait, c’est qu’il y a des cellules de Leydig qui assurent la sécrétion des hormones androgènes (bisexuelles) ou des hormones sexuelles mâles. Est-ce qu’on peut attribuer la notion de sexe à l’âme? Demandé à l’état d’hypnose de sa manière de soigner les malades, il avoue pouvoir contacter chaque cerveau vivant, même contacter à la fois les cerveaux de plusieurs personnes et utiliser l’information qu’ils contiennent, justement comme on puise de l’information des livres d’une bibliothèque, mais lui, il procède à cela à une vitesse instan-


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tanée. En état de sommeil hypnotique, il répond aux questions posées. Au cours de la séance il voit les personnes qu’il analyse ainsi que le milieu environnant. Il sait ce qu’ils font à ce moment-là malgré la distance qui les sépare. Il peut lire même les inscriptions sur leurs boîtes postales. Les analyses médicales de Cayce recommandent souvent des médicaments et des métodes étranges, même ridicules à première vue. Parfois la dose paraît même empoisonnante. Une fois il sauve un garçon d’un an, brûlé d’eau bouillante, par des compresses d’acide tannique – quelque chose d’inconnu jusqu’alors dans la pratique médicale, mais plus tard appliqué à cause des bons résultats. Son ordonnance pour le traitement des cicatrices (mélange de l’huile de camphre, de la lanoline et de l’huile arachide) est utilisée encore à présent. Après avoir guéri son fils, menacé de cécité, par des lavages d’acide tannique, l’association des médecins d’Amérique avoue les dons de Cayce et lui permet formellement de donner «des consultations psychologiques», et le syndicat médical du pays forme une commission de médecins participant à toutes se séances. Voilà une partie des prophéties de Cayce: A la fin du XXI siècle les gens acquériront la capacité de communiquer par télépathie, ils n’auront besoin ni de téléphone, ni de télégraphe… ils apprendront à se guérir à l’aide de leurs ressources intérieures, sans aller chez le médecin. La délinquence dans le monde occidental baissera grâce à l’implantation dans l’organisme des individus dangereux pour la société, d’ «une glande de conscience». Les gens trouveront enfin le chemin vers les mondes parallèles et voyageront à leur gré. L’énergie magnétique sera l’essentielle, le charbon et le pétrole seront inutiles.


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A peu près 300 «des notes» de Cayce concernent l’Egypte et décrivent la destruction de l’Atlantide (à peu près 10 500 ans avant Jésus). Une partie des Atlantes arrivèrent en Egypte avec leurs «archives». Et alors: …là commencèrent les premiers préparatifs de ce qu’on appela plus tard «La Grande pyramide»… Alors avec Hermès et Ra on commença la construction de ce qu’on appelle aujourd’hui Giza. Et les prophéties du Temple des Archives et du Beau temple furent emmurées dans la construction du Temple des Consacrés (appelé autrefois la confrerie Blanche). L’épanouissement et l’échec des nations furent décrits dans ce même temple, ce qui servirait à l’interprétation de ce qui avait été et de ce qui sera… Et( le temple) accepta toutes les archives créées par les prêtres dès le début de cette période quand se produira le changement de la situation terrestre et quand reviendra le Grand Consacré sur cette terre, ainsi qu’ailleurs pour exécuter les prophéties décrites… …beaucoup de temples qui seront découverts désormais près d’une entrée du Sphinx vers le temple – ou la pyramide; bien sûr dans sa propre pyramide. Pendant une période convenable on peut tracer des lignes imaginaires de l’orifice de la Grande pyramide à la deuxième étoile de la Grande Ourse, appelée encore l’étoile Polaire ou Boréale. Cela indique que justement vers ce système s’envole l’âme. Edgar Cayce affirme que la Grande pyramide fut utilisée aux initions rituelles et que les derniers qui y reçurent leur initiation furent Jésus et Saint Jean- Baptiste le Précurseur. La même chose est affirmée par Hélène Blavatska dans «Iside Dévoilée» En 1886 Blavatska passa toute une nuit toute seule dans «La chambre du Roi» dans la Grande pyramide et elle eut des aventures épatantes. Elle «vit» comment le sarcophage vide dans la «Chambre» fut utilisé


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comme récipient de baptême et quand l’élève en sortait, il renaissait et il fut consacré. Les mots de Cayce témoignent aussi de cela. Quant au sens du sarcophage vide, Cayce dit: …il n’y aura plus de mort. Ne me comprenez pas et n’interprétez pas mes mots d’une façon erronée! Mais le sens de la mort sera clair. D’après Cayce la découverte du temple aura lieu au jugement dernier – depuis 1998 quand commencera «l’entrée du Messie». Et «la Chambre des Archives», qui sera découverte dans un tunnel commençant de l’antérieure patte gauche du Sphinx est située de la sorte que lorsque le Soleil se lève des eaux, une raie d’ombre ou de lumière tombe entre les pattes du Sphinx. On pourra y pénétrer par les caméras reliantes du côté de la patte droite du Sphinx lorsqu’arrivera le moment de changement de la connaissance humaine dans ce domaine. La dernière prophétie de Cayce, reçue comme de l’information d’un autre médium dit: Je sais que je retournerai sur la Terre à peu près en 2011 (en 2012 se termine le calendrier des Mayas – notes de l’auteur), quand les conditions sur la planète seront très, très difficiles. C’est probable qu’elles soient changées, mais ça dépend des efforts de tout le monde et moi, je suis pessimiste quant à cela que les gens pourraient s’unir et construire un nouveau monde et une civilisation nouvelle. Ceux qui arriveront à changer de modèle de leur existence, recevront de nouveau la confiance pour construire le Nouveau monde.


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Le paradoxe de notre temps c’est qu’on a de hauts édifices, mais une basse tolérance, de larges autoroutes, mais des idées étroites. On dépense plus, mais on a moins, on achète plus, mais on se réjouit moins. On a plus grandes maisons, mais moindres familles, plus de confort, mais moins de temps. On a plus d’instruction, mais moins de raison, plus de connaissances, mais une pire estimation, plus d’experts, mais aussi plus de problèmes, plus de médecine, mais moins de santé… … C’est le temps de l’alimentation rapide et de la digestion mauvaise, des grands hommes et des petites âmes, des gains faciles et des relations difficiles. Le temps des plus grands revenus familiaux et des plus nombreux divorces, des plus belles maisons et des portes enfoncées. Le temps des courts voyages, du moral qui n’arrive qu’une seule fois, des liaisons qui durent une nuit, du poids au-dessus de la norme et des cachets qui font tout – ils nous excitent, ils nous calment, ils nous tuent… … Retenez bien cela, trouvez plus de temps pour ceux que vous aimez parcfe qu’ils ne sont pas à jamais avec vous. Dites un mot tendre à celui qui vous regarde d’en bas avec de l’admiration, parce que ce petit être grandira bientôt et il ne sera plus à côté de vous. Embrassez ardemment l’homme auprès de vous, parce que c’est l’unique trésor que vous pouvez offrir de tout votre cœur et qu’il ne coûte pas un sou. …Parce qu’on ne mesure pas la vie au nombre des respirations, mais aux moments qui nous font perdre haleine. George Garling


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Littérature utilisée 1. Холографската Вселена - Michael Coleman Talbot, изд. Изток -Запад, 2003 г. 2. Mind Power Into The 21-st Century - John Kehoe, Zoetic inc., 2003 г. 3. Mind Power - Home Study Program - J. Kehoe, Zoetic inc., 2005 г. 4. Psychologische Typen - Karl Gustav Jung 5. Psychology And Religion: West And East - Karl Jung 6. Jung on Christianity - Karl Gustav Jung 7. Dreams - Karl Gustav Jung 8. The Development Of Personality - Karl Gustav Jung 9. Тайният език на сънищата - Нерис Де, изд. Енигма, 2002 г. 10. Неосъзнатото, ненаписано Аз - Хр. Тодорова, ивомир, изд. Феникс, 2005 г. 11. Пътеводител за саморазвитие на тийнейджъра и ученика - екип, изд. Феникс Дизайн, 2007 г. 12. Едгар Кейси: за акашовите хроники - Кевин Дж. Тодеши, изд. Хермес, 2009 г. 13. Эмоциональный мозг - Академик Павел В. Симонов 14. Наука и жизнь (бр. 4-9,1998г.) - Академик Павел В. Симонов 15. Лекции о работе головного мозга - Академик Павел В. Симонов 16. Social Indicators Research (бр. 10.2008) 17. ДМТ - молекулата на духа - Рик Страсман, изд. НСМ-медиа, 2004 г. 18. Кибалион - Тримата посветени, изд. Аратрон, 2003 г. 19. American Journal of Physics (1992) 20. Тайните послания на водата - Масару Емото, изд. Аливго, 2006 г.


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21. Medical Biophysics Biophysical Fields of Man - Ignatov, I., Antonov, A., Galabova, T., - Gea Libris, Sofia,1998г. 22. Biophysical and Medical Effects in Cases of Bioresonance Interaction of Biophysical Fields - Ignatov, I., Energy Biomedicine, Gea Libris, 2005 г. 23. Biophysical and Medical Effects in Cases of Bioresonance Interaction of Biophysical Fields, Part I, VI International Congress, Folk Medicine of Russia – Past, Present, Future - Ignatov, I., ENIOM, Moscow, 2005 г. 24. Energy Biomedicine, Biophysical and Medical Effects in Cases of Bioresonance Interaction of Biophysical Fields - Ignatov, I., Gea Libris, ENIOM, Sofia, Moscow, 2006 г. 25. Energy Biomedicine, Frontier Perspectives - Ignatov, I., Philadelphia, 2005 г. 26. Resonance and Bioresonance Interactions in Homeopathic Solutions, Conference in National Center for Public Health Preservation, Ministry of Health - Delinick, A., Ignatov, I., Sofia, 2006 г. 27. Self-organization and „Memory” of Water, Their Importance for the Possible Processes of Structuring of the Living Matter - I. Ignatov, A. Antonov, T. Galabova, S. Stoyanov 28. Research of the Nonequilibrium Processes in the Area in Allocated Systems, Thesis for Awarding of the Degree ”Doctor of Physical Sciences” - Antonov, A., Blagoevgrad – Sofia, 1995 г. 29. Biophysical and Medical Effects in Cases of Bioresonance Interaction of Biophysical Fields, Gea Libris, Institute for Creative Healing - Ignatov, I., Energy Biomedicine, Munich, 2007 г.


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On peut tous voler et faire des merveilles à la fois, on peut tous voler, si l’on y croit!

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