VISITE ROYALE: PRINCESS AUTO VA OUVRIR DES MAGASINS AU QUÉBEC!
UN BON SCANNEUR Les outils de numérisation existent depuis un certain temps, mais sont-ils utilisés correctement ?
CHOC DES
CULTURES
Les équipementiers contre les assureurs automobiles, où en sont les ateliers de carrosserie.
Voyage à Deux CARSTAR Labrie’s Sébastian et Maude Levis réussissent en équipe!
PLUS Au Revoir René LaPointe; Yves
Roy a célébré le premier FAN sommet dans Québec; Comment Mike Kilbury a fait passer les affaires au Centre Auto de Fort Rouge au niveau supérieur; et beaucoup plus!!! DÉCEMBRE 2018 l 4,95 $ l Convention de poste-publication numéro 40841632 l 86 John Street, Thornhill, ON L3T 1Y2
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CONTENUES
COUVERTURE 09 SANS LIMITE Caroline Lacasse a un parcours professionnel unique et sinueux!
Volume 9 Numero 3, Décembre 2018
ARTICLES 12 LE COMMANDANT DU FORT Le voyage de Mike Kilmury au Centre Auto de Fort Rouge 17 OUTILS DE NUMÉRISATION OEM Les outils de numérisation existent depuis un certain temps, mais sont-ils utilisés correctement?
39 AU REVOIR RENÉ LAPOINTE Se souvenir d'une icône de l'industrie
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NOUVELLES 39 NOUVELLES
SECTIONS 05 LE MOT DE L’ÉDITEUR par Darryl Simmons
22 MOTEUR KNOX par Steve Knox
20 PRINCIPES A L'INDUSTRE
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par Peter Sziklai
24 QUI EST AUX COMMANDES ? par Jar Perry
VISITE ROYALE: PRINCESS AUTO VA OUVRIR DES MAGASINS AU QUÉBEC!
UN BON SCANNEUR
CHOC DES
CULTURES
Les outils de numérisation existent depuis un certain temps, mais sont-ils utilisés correctement ?
Les équipementiers contre les assureurs automobiles, où en sont les ateliers de carrosserie.
VOTRE SOURCE INTERNET
Voyage à Deux CARSTAR Labrie’s Sébastian et Maude Levis réussissent en équipe!
PLUS
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DÉCEMBRE 2018 l 4,95 $ l Convention de poste-publication numéro 40841632 l 86 John Street, Thornhill, ON L3T 1Y2
Au Revoir René LaPointe; Yves Roy a célébré le premier FAN sommet dans Québec; Comment Mike Kilbury a fait passer les affaires au Centre Auto de Fort Rouge au niveau supérieur; et beaucoup plus!!!
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DÉCEMBRE 2018 COLLISION QUÉBEC 3
LE MOT DE L’ÉDITEUR
JOIE DANS LE MONDE DE LA RÉPARATION By Darryl Simmons
En 2018, le milieu canadien de la réparation de collisions s’est épanoui.
A
u beau milieu de l'action, il est trop facile d'oublier que les choses changent à un rythme effréné dans le monde de la carrosserie au Canada. En produisant ce numéro du temps des Fêtes, j'ai eu l'occasion de prendre du recul par rapport à la routine quotidienne et de réfléchir aux réalisations de la communauté au cours de l'année - et quelle belle année ! Qu'il s'agisse de travailler ensemble pour protéger la réputation de l'industrie à la suite d'une couverture médiatique excessive de fausses allégations de fraude généralisée de la part d'un important assureur, d'assister à de nombreux sommets régionaux et de travailler à établir un consensus sur les préoccupations quotidiennes des débosseleurs, les réalisations
NE VOUS MÉPRENEZ PAS, CELA NE VEUT PAS DIRE QUE TOUT IRA BIEN À PARTIR DE MAINTENANT. L'ANNÉE À VENIR APPORTERA SES PROPRES NOUVEAUX DÉFIS. DE MON POINT DE VUE, CEPENDANT, LA COLLECTIVITÉ DES COLLISIONS AU CANADA N'A JAMAIS SEMBLÉ AUSSI BIEN PRÉPARÉE POUR Y FAIRE FACE. de la communauté m'ont coupé le souffle. Ce qui est encore plus impressionnant au sujet de ces réalisations, c'est que, pendant la majeure partie de l'année, l'ensemble du secteur canadien de l'automobile a été plongé dans l'incertitude économique et que la menace de perturbation économique ne s'est atténuée que vers la fin septembre. Ne vous méprenez pas, ça ne veut pas dire que tout ira bien à partir de maintenant. L'année à venir apportera ses propres nouveaux
défis. De mon point de vue, cependant, la collectivité des collisions au Canada n'a jamais semblé aussi bien préparée pour y faire face. Parmi tous ces obstacles imminents, le transfert de l'énergie des assureurs automobiles aux fabricants d'équipement d'origine est particulièrement important. Après des décennies de structures tarifaires dictées par les assureurs automobiles, les carrossiers commencent à voir cette influence diminuer. Insistant sur le plein respect de leurs propres procédures de réparation, les équipementiers se sont enracinés dans l'élaboration des termes d'un projet de loi sur les réparateurs. Il n'est pas surprenant que de nombreux carrossiers se sentent au milieu d'une lutte acharnée entre les assureurs automobiles et les fabricants d'équipement d'origine. Il ne faut pas sous-estimer la menace que représente la distinction entre les exigences des assureurs en matière de tarification et les attentes des fabricants en matière de réparation. Bien que, je suppose, ce n'est pas nécessairement sans ses avantages. Pour le nombre croissant d'institutions qui adoptent des stratégies progressistes, la lutte pour le pouvoir représente une grande opportunité. Ces chefs de file de l'industrie ont soigneusement calculé les cotes. Ils savent qu'il est avantageux d'équiper leurs équipes avec le bon équipement pour réparer les véhicules d'aujourd'hui et de leur donner la formation nécessaire pour tirer le meilleur parti de ces outils n'est pas un investissement à court terme. À long terme, les réparateurs prêts à relever les défis technologiques de 2019 pourront dormir sur leurs deux oreilles. Malgré de nombreuses tentatives pour convaincre les Canadiens de renoncer à leur droit de choisir leur réparateur, ce droit demeure absolu. Étant donné la possibilité de faire réparer leur véhicule par une installation qui peut démontrer qu'elle dispose de l'équipement, des procédures et du personnel appropriés, il est difficile d'imaginer que les Canadiens fassent un autre choix.
ÉDITEUR DARRYL SIMMONS (647) 409-7070 publisher@collisionrepairmag.com RÉDACTEUR EN CHEF GIDEON SCANLON (905) 370-0101 redacteur@mediamatters.ca ÉCRITIERS DU PERSONNEL LINDSEY COOKE JORDAN ARSENEAULT DÉPARTEMENT CRÉATIF JILL THACKER (905) 370-0101 jill@mediamatters.ca V. P. RELATIONS AVEC L’INDUSTRIE ET PUBLICITÉ GLORIA MANN (647) 998-5677 advertising@collisionrepairmag.com DIRECTRICE GÉNÉRALE ELLEN SMITH (416) 312-7446 ellen@mediamatters.ca RESPONSABLE ADMINISTRATIF LAURA JENSEN CHRONIQUEURS ET CONTRIBUTEURS PETER DIEKMEYER, JAY PERRY, ANDREW SHEPHERD, PETER SZIKLAI, STACEY PHILLIPS, KEVIN EARLYWINE
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NOUVELLES
EN MARCHE MARIE-NOËL GAGNÉ Le réseau Carrossier ProColor annonce que Marie-Noël Gagné sera la nouvelle adjointe administrative et au service à la clientèle de l’entreprise. Gagné a occupé divers autres postes en administration et en service à la clientèle tout au long de sa carrière. Dans son nouveau rôle, elle sera responsable du suivi des interventions du service à la clientèle et du soutien aux ateliers du réseau.
CHRIS ADAMS FinishMaster a recruté Chris Adams comme président et directeur de l’exploitation de la société pour remplacer Steven J. Arndt, qui dit au revoir après plus de 25 ans de service. Avec plus de 20 ans d’expérience en tant que cadre supérieur, Adams a déjà occupé des postes de direction chez ABRA Auto Body & Glass, l’un des plus importants exploitants d’ateliers multiples dans l’industrie de la réparation de carrosserie. Il a également occupé un poste de cadre supérieur chez Pep Boys et Enterprise Rent-A-Car.
FRANCE DAVIAULT Le Forum canadien sur l’apprentissage (FCA) a une nouvelle directrice générale, France Daviault. Elle est une professionnelle bilingue et chevronnée du leadership associatif qui a travaillé dans le secteur privé ainsi qu’avec des ONG et des organismes sans but lucratif. Daviault a passé plus d’une décennie à occuper des postes de direction de plus en plus élevés. Elle a notamment dirigé l’équipe des communications du Conseil canadien des administrateurs de véhicules automobiles (CCATM) et, plus récemment, a été vice-présidente de l’Association des industries de l’automobile du Canada (AIA) et a géré l’ensemble des activités et des programmes de l’association pour une association professionnelle industrielle. Parallèlement à ce rôle, la France était également directrice exécutive de Heavy Duty Aftermarket Canada (HDAC).
PAT RYAN AkzoNobel souhaite la bienvenue à Pat Ryan dans l’équipe en tant que consultant de service avec des retouches de véhicules. Il est bien connu dans l’industrie et possède plus de 23 ans d’expérience sur le marché ontarien. Auparavant, il a occupé les postes de directeur des ventes chez CosmosSync, vice-président des opérations du groupe de recycleurs QRP de CAR-MS. Il a également été propriétaire de Canadian Collision Data Services et gestionnaire de l’approvisionnement en sinistres chez Aviva Canada.
SYLVAIN SÉGUIN Fix Automotive Network Canada a annoncé que Sylvain Séguin, qui occupait auparavant le poste de directeur national canadien d’AkzoNobel, sera le nouveau vice-président des opérations du réseau. Séguin supervisera les équipes d’exploitation de toutes les marques du réseau au Canada, qui comprend Fix Auto, NOVUS Glass et Speedy Auto Service. Vétéran de l’industrie avec 29 ans d’expérience, Séguin a commencé sa carrière dans l’industrie comme peintre automobile. Séguin a occupé divers postes chez AkzoNobel Coatings depuis 2004.
CHRIS PETERSON Fix Automotive Network Canada a nommé Chris Peterson au poste de directeur général du Fix Automotive Network en Alberta et en Saskatchewan et supervisera la croissance continue du réseau ainsi que les équipes de toutes les marques FAN dans la région, dont Fix Auto, NOVUS Glass et Speedy Auto Service. En tant que membre de l’équipe de direction, il relèvera directement du président et chef de la direction Steve Leal. M. Peterson se joint à l’équipe de FAN avec plus de 20 ans d’expérience en développement des affaires, service à la clientèle et gestion opérationnelle. Il a occupé divers postes de haute direction dans l’industrie automobile, dont celui de directeur des opérations et de directeur de groupe. La majeure partie de l’expérience de M. Peterson provient de ses 18 années passées au sein d’Enterprise Holdings.
THOMAS MAPLE En mai, le Fix Automotive Network a annoncé que Thomas Maple deviendrait le directeur général pour la région de la Colombie-Britannique. Maple a commencé son voyage avec Fix Auto en 2012 en tant que gérant de l’atelier de Fix Auto Calgary South Central. Par la suite, il est passé au poste de promoteur partenaire stratégique pour le marché de l’Alberta, un rôle opérationnel clé pour soutenir une croissance régionale sans précédent en 2013. En 2014, Maple a déménagé en C.-B. pour un rôle similaire, fournissant une assistance sur place aux membres de Fix Auto. Le rôle de Maple sera de poursuivre le développement stratégique de toutes les marques du réseau Fix Automotive en C.-B. et de soutenir les opérations des établissements actuels de Fix Auto, NOVUS Glass et Speedy Auto Service.
STEVE LOVE Global Finishing Solutions a annoncé la promotion de Steve Love au poste de directeur du département des ventes de pièces et filtres. Love travaille chez GFS depuis 2014, au sein de l’unité commerciale des ventes industrielles. Il a commencé sa carrière chez GFS en tant qu’estimateur et, en 2016, il a été promu au poste de directeur de l’estimation. Dans ce rôle, Love a acquis de l’expérience en gestion et a travaillé à l’interne pour améliorer les processus. Dans ses nouvelles fonctions, M. Love travaillera en étroite collaboration avec les départements internes, les canaux de distribution et les comptes stratégiques de GFS afin de poursuivre le développement de l’unité commerciale Pièces et filtres de la société. DÉCEMBRE 2018 COLLISION QUÉBEC 7
EN COUVERTURE Sébastien et Maude Levis. Rénové en 2017, il est rapidement devenu l’un des meilleurs exemples de ce que CARSTAR peut faire pour un magasin indépendant après avoir rejoint la franchise cette année.
AMOUR, AFFAIRES ET RÉPARATIONS AUTOMOBILES DEUX VALENT MIEUX QU'UN LORSQU'IL S'AGIT DE GÉRER CARSTAR LÉVIS AU QUÉBEC Par Jordan Arseneault
C
ARSTAR Levis n'est pas un atelier de carrosserie ordinaire. L'entreprise a pris un bon départ et s'est bâti une excellente réputation en un peu plus d'un an. Rénové en 2017, il est rapidement devenu l'un des meilleurs exemples de ce que CARSTAR peut faire pour un magasin indépendant après avoir rejoint la franchise cette année. Ne vous laissez pas berner par le nouveau look. L'histoire vraie de son succès est celle des propriétaires dévoués qui ont fait l'acquisition du site. Sébastien et Maude Levis ont acheté le magasin en 2017, doublant avec succès les ventes de l'année. Ne vous laissez pas berner par le nouveau look. L'histoire vraie de son succès est celle des propriétaires dévoués qui ont fait l'acquisition du site. Sébastien et Maude Levis ont acheté le magasin en 2017, doublant avec succès les ventes de l'année. Au cours de leur première année seulement, le duo a réussi à doubler les ventes de l'ancien propriétaire. Ces réalisations ont permis à Sébastien et Maude d'être reconnus
Daniel prend des mesures avec Accuvision 3D par Arslan.
comme la recrue de l'année CARSTAR 2018. Le secret de leur succès, tout simplement, c'est qu'ils ont une grande alchimie. «Nous travaillons en équipe, c'est tous les aspects de notre vie, c'est donc la suite logique de notre relation de 12 ans », dit Maude. «Nous sommes très complémentaires et je pense que cela fait partie de notre succès.»
Le couple, qui est ensemble depuis douze ans, a mis à profit ses compétences en matière de travail d'équipe et les a transposées sur le lieu de travail. Se présentant tôt le matin, les deux se complètent parfaitement, chacun ayant des compétences en matière de prêt dans des domaines où l'autre fait défaut. DÉCEMBRE 2018 COLLISION QUÉBEC 9
EN COUVERTURE
Sébastien, qui a travaillé presque toute sa vie dans la réparation de collisions, est responsable des opérations quotidiennes de l'atelier, tandis que Maude, une ancienne agente de crédit, est responsable d'aider les clients et de faire des estimations de véhicules. «Pour moi, le plus grand défi a été d'améliorer ma connaissance de cette industrie », a déclaré Maude. «Je n'ai jamais travaillé dans cette industrie, mais notre expérience administrative et technique nous a permis de réussir.» «Son éthique de travail et son expérience de travail nous ont donné l'occasion d'améliorer nos connaissances sur l'évaluation et la réparation des dommages causés par les collisions », dit Sébastien. «Cela nous a permis d'établir une solide relation de confiance avec les compagnies d'assurance.» Bien que l'entreprise soit un succès aujourd'hui, Maude n'était pas toujours certaine que l'idée serait efficace. Sébastien essayait depuis des années de persuader Maude de le rejoindre dans le monde de la réparation collision, mais pour Maude, le moment était mal choisi. Ce n'est que lorsque Sébastien a eu l'idée de rejoindre CARSTAR que Maude a commencé à penser autrement. «J'ai décidé de faire le pas avec Sébastien après plusieurs années de discussions », dit Maude. «Rejoindre CARSTAR était le bon moment pour le faire parce qu'il avait besoin d'aide pour y arriver. Il pensait que j'étais la bonne personne pour en discuter avec lui.» «Elle a fait le pas et j'en suis très heureux », dit Sébastien. «Je suis vraiment reconnaissant qu'elle ait accepté de quitter sa carrière pour m'accompagner dans cette grande aventure.»
Karina, Maude, Stéphane, Sébastien, Alain, Carl, Noël, Daniel et Marc-André.
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Alain lit le rapport produit automatiquement par l’ordinateur d’Accuvision 3D.
« Nous travaillons en équipe est chaque aspect de notre vie, donc c’est juste la suite logique de nos 12 années de relation. » - Maude Levis
Il est sûr de dire que le pari a porté ses fruits et plus encore. Sebastian et Claude ne pourraient être plus heureux de leur décision et des opportunités offertes par leur partenariat avec CARSTAR. Faire partie de la bannière CARSTAR est une expérience formidable ", dit Maude. «Tous les franchisés travaillent en équipe et leur implication représentative est incroyable. C'est comme si tout le monde était là l'un pour l'autre.» «CARSTAR est très engagée à mettre fin à la fibrose kystique, et nous sommes impatients de participer davantage à ses efforts», dit Sébastien. Quant à ce que l'avenir nous réserve, personne ne peut le dire. Mais quoi qu'il arrive, le couple continuera à travailler ensemble. «Travailler avec Sebastian est plus facile que je ne le pensais !» Maude dit.
À L’HONNEUR
PRENDRE LE COMMANDEMENT DU FORT LE VOYAGE DE MIKE KILMURY AU CENTRE AUTO DE FORT ROUGE Par Jordan Arseneault
M
Mike Kilmury, gérant d’atelier au Centre Auto Fort Rouge.
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ike Kilmury adore son travail au Centre Auto de Fort Rouge, qui consiste à renvoyer les clients chez eux en toute sécurité et avec bonheur. Être capable de travailler autour des voitures toute la journée - appelez ça un bonus. «J'ai toujours été intéressé par tout ce qui a quatre roues », dit le gérant du magasin. Le parcours de Kilmury dans le monde de la réparation de collisions a commencé à l'école secondaire lorsqu'il a suivi son premier cours de mécanique automobile. Après avoir obtenu son diplôme, il a commencé à l'âge de 19 ans dans un atelier de carrosserie de camions lourds et comme fournisseur de pièces d'occasion. Comme il a rapidement gravi les échelons, il a commencé comme ouvrier, est devenu démantler et s'est ensuite tourné vers la vente de pièces de rechange. «Dès que j'ai commencé à vendre des pièces, j'ai su que je voulais continuer à aller plus loin, je voulais devenir réparateur de voitures », dit Kilmury.
À L’HONNEUR
Un technicien effectue soigneusement les procédures de mesure. L’équipe de direction du Centre Auto Fort Rouge croit fermement qu’il faut bien faire les choses du premier coup.
Kilmury a tenu sa promesse, passant d'une carrière de 16 ans dans les camions lourds à la réparation après collision. «J'ai été longtemps dans un camion lourd et je n'étais pas sûr de la façon dont j'allais passer à la réparation après collision », dit Kilmury. «Une fois entré, j'ai réalisé que j'étais meilleur dans la formation et la gestion de l'industrie automobile.» Deux ans après sa transition vers la réparation de collisions, Kilmury, qui avait déjà occupé plusieurs postes dans l'industrie, a été embauché comme directeur de la production au Fort Rouge Auto Centre à Winnipeg. En réalité, l'embauche était plutôt une adoption dans l'entreprise familiale, Kilmury devenant la première personne en dehors de la famille directe à rejoindre la direction de l'entreprise. «Mike est une personne sociable. Il est à l'écoute de tous les intervenants de Fort Rouge, qu'il s'agisse des cadres supérieurs, des techniciens de réparation ou des membres de l'équipe de nettoyage », a déclaré l'administrateur du bureau, M. Vienna Girimonte. «Il est une grande partie de ce qu'on fait ici, il se sent comme l'un d'entre nous.» Ce n'est pas seulement la fiabilité et l'attitude ensoleillée de Kilmury qui ont profité au Fort Rouge Auto Centre. Son dévouement à l'égard de projets à long terme a donné à l'entreprise un avantage concurrentiel important. En seulement cinq ans, Kilmury a joué un rôle déterminant dans la préparation de l'installation à devenir le premier atelier de réparation certifié Volkswagen du Manitoba. Il a ensuite demandé et obtenu le statut d'atelier de carrosserie Porsche certifié, une autre première provinciale !
«Mike a participé directement au processus de communication avec les équipementiers et a veillé à ce que notre atelier réponde aux attentes », a déclaré M. Girimonte. «Il a pu prendre les choses en main et s'assurer que les changements nécessaires pour obtenir la certification étaient faits.» Ces deux certifications ont donné à Fort Rouge la flexibilité d'effectuer des réparations complètes sur les deux marques de véhicules, évitant ainsi la procédure fastidieuse de devoir retourner le produit au fabricant original. L'atelier est également un atelier de réparation certifié pour Fiat/ Chrysler, Kia, en plus d'être un atelier de réparation reconnu pour Honda/Acura. «Avec les changements technologiques et les procédures de réparation des véhicules, notre motivation était de nous assurer que nous étions à la hauteur de la tâche et que nous réparions ces véhicules selon les
normes OEM avant l'accident », explique Kilmury. «Nous voulons absolument être certifiés dans quelques autres marques de véhicules. On dirait que c'est comme ça que le commerce fonctionne.» L'automne dernier, Kilmury a demandé à la Société d'assurance publique du Manitoba de devenir un atelier de réparation directe. Ayant été témoin du succès du programme au cours des deux dernières années, Kilmury croyait que le temps était venu pour Fort Rouge de s'impliquer. Après une période probatoire au cours de laquelle l'atelier de carrosserie était chargé de suivre les directives du FDGI et de respecter le quota de l'assureur, Fort Rouge a été reconnu au printemps de cette année. Les clients peuvent maintenant faire leurs estimations directement à Fort Rouge, plutôt que d'avoir à amener leur véhicule à un centre de réclamations MPI.
Mike Kilmury avec Frank Torchia et Joe Lucia, propriétaires du Fort Rouge Auto Center. Bien qu’il ne soit pas né dans l’entreprise, Kilmury jouit du statut de membre non officiel de la famille.
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À L’HONNEUR
L’équipe de Fort Rouge Auto Centre. Le concessionnaire de véhicules, le centre de service et le centre de réparation des collisions desservent les conducteurs au Manitoba depuis 1981.
«Le plus grand avantage pour le client est que nous pouvons prendre son véhicule et trouver tous les dommages à l'avant, avant de remonter le véhicule et d'envoyer un devis à MPI », dit Kilmury. Une fois le devis approuvé par MPI, les pièces sont commandées directement à l'atelier de réparation et les réparations nécessaires sont effectuées. Le véhicule n'a jamais besoin de quitter l'atelier et un processus compliqué a été remplacé par une méthode élégante de livraison/ramassage. «Cela permet au client d'économiser du temps d'immobilisation et d'éviter des dépenses supplémentaires telles que les frais de location de voiture », explique M. Kilmury. Entre les certifications OEM et MPI,
Kilmury a contribué à transformer Fort Rouge Autobody en l'un des ateliers les plus dynamiques de la province. Doté d'une technologie et d'une formation de pointe, l'atelier jouit d'une solide réputation en matière de réparations de qualité supérieure. Pour Kilmury lui-même, la possibilité de s'améliorer n'est pas quelque chose qu'il tient pour acquis. «J'adore apprendre et profiter de toutes les occasions d'approfondir mes connaissances dans ce métier », a déclaré Kilmury.
L’équipe du Red Fort Auto Center aide les clients, l’une des plus grandes installations de la région de Winnipeg, la direction de Red Fort croit que la meilleure façon de bâtir une entreprise est de répéter ses activités !
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Un membre de l’équipe effectue des mesures 3D. Fort Rouge Auto Center a reçu une cote d’or de la Société d’assurance publique du Manitoba.
«Cela permet au client d’économiser du temps d’immobilisation et d’éviter des dépenses supplémentaires telles que les frais de location de voiture » - Mike Kilmury
À L’HONNEUR
Devenu platine dans deux classifications I-Car distinctes, Kilmury a été persistant dans la pratique du message qu'il prêche. Ces connaissances supplémentaires ont permis à Kilmury de s'impliquer davantage dans le processus de réparation, ce qui lui donne l'avantage supplémentaire de savoir ce qui se passe dans tous les aspects de l'entreprise. «En fin de compte, je sais que lorsqu'un véhicule part, nous avons tout fait comme il faut,» dit Kilmury. S'assurer que les coins ne sont pas coupés et que les véhicules sont réparés selon les normes de l'usine ne sont que quelques-uns des éléments de base sur lesquels le Fort Rouge Auto Centre a été fondé et les qualités que Kilmury s'engage à maintenir. L'entreprise familiale, fondée par les beaux-frères Joe Lucia et Frank Torchia en 1981, fonctionne pratiquement sans publicité, grâce au bouche à oreille et aux clients réguliers. Kilmury est très fière de son engagement envers le service et ce n'est qu'un des nombreux aspects qui distinguent Fort Rouge de ses concurrents. «Nous avons vu de nombreux véhicules qui ont fait l'objet de réclamations et une fois que nous avons reçu et démonté les véhicules, nous avons trouvé toutes sortes de mauvaises réparations, des dommages cachés ou d'autres choses qui n'ont pas été correctement réparées,» dit Kilmury. «Vous le voyez souvent et ce n'est pas le but de cet échange.» Kilmury espère fournir à Fort Rouge un plus grand nombre de certifications OEM afin de pouvoir réparer tous les véhicules qui passent par les portes de l'atelier.
Comme il reste encore beaucoup de travail à faire pour atteindre cet objectif, l'atelier et son gestionnaire peuvent être fiers des mesures prises pour devenir un atelier de carrosserie plus complet, tout en maintenant leurs principes fondateurs de qualité et de service supérieurs. Il aurait été difficile pour Kilmury d'imaginer ce qu'il aurait pu accomplir en si peu de temps lorsqu'il a pris la décision de quitter
l'industrie du camion lourd il y a sept ans. Malgré le succès de Kilmury, il reste concentré sur les mêmes choses qui l'ont amené du côté de l'automobile au départ. «Je suis fier de savoir que lorsqu'un client part avec son véhicule, il n'a pas à s'inquiéter », dit Kilmury. «Notre qualité et notre sécurité sont notre priorité absolue et je suis fier d'en faire partie.»
Cabine de peinture GFS Ultra dans l’atelier. Pour offrir desservices de réparation et de remplacement de fenêtres aux clients, l’équipe doit cibler ses investissements dans des systèmes qui réduisent les temps de cycle et améliorent les résultats.
Vue de l’extérieur du Fort Rouge Auto Center.
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RAPPORT SPÉCIAL
Outils de numérisation OEM
Cinq éléments à prendre en compte lors de l’achat d’outils de numérisation pour votre magasin Par Stacey Phillips
B
ien que les outils de diagnostic par balayage soient sur le marché depuis des années, de nombreux ateliers de carrosserie n'en ont fait l'usage que récemment. De plus en plus, les réparateurs de collisions reconnaissent l'importance de balayer chaque véhicule avant et après la collision pour s'assurer que tous ses systèmes fonctionnent correctement et que les étalonnages sont effectués. «Tant que vous n'avez pas utilisé un outil de diagnostic sur un véhicule, les dommages, qu'ils soient visibles ou non, sont souvent invisibles », explique Jake Rodenroth, directeur des relations industrielles chez asTech, qui se concentre sur la fourniture de diagnostics OEM aux réparateurs de collisions. «Vous pouvez assembler le véhicule et avoir un problème électronique qui empêche la voiture de rentrer à l'heure.» «Lorsqu'un travail arrive, vous devez recueillir le plus d'informations possible sur le véhicule avant d'y travailler,» a déclaré Chuck Olsen, directeur exécutif des opérations d'AirPro Diagnostics, qui offre des services de numérisation et d'étalonnage à distance conformes aux normes OEM pour les concessionnaires. «Sinon, si vous rencontrez des problèmes plus tard, vous ne saurez pas si le problème était déjà là ou si vous l'avez provoqué pendant le processus de réparation.» Que vous remplaciez un outil de diag-
«Tant qu'on n'a pas utilisé un outil de diagnostic sur un véhicule, les dommages qu'il peut y avoir ou non sont souvent invisibles.» - Jake Rodenroth «Quand un travail arrive, vous devez rassembler autant d'informations sur le véhicule que possible avant de travailler dessus.» - Chuck Olsen
nostic dans votre atelier de carrosserie ou que vous cherchiez à en acheter un pour la première fois, il y a actuellement beaucoup de débats concernant la meilleure méthode à utiliser pour la numérisation. Trois options principales sont disponibles : l'achat d'outils de numérisation OEM, d'outils de numérisation après-vente ou l'utilisation d'un fournisseur de services de diagnostic. Chaque OEM possède son propre outil d'analyse. Bien qu'ils puissent offrir une couverture plus approfondie que les outils du marché secondaire, ils sont spécifiques au véhicule de ce fabricant. Il existe une large gamme d'outils d'analyse du marché des pièces de rechange, allant du simple lecteur de code aux outils d'analyse entièrement fonctionnels. Bien qu'ils permettent à votre atelier de travailler sur une plus grande variété de marques et de modèles, la plupart ne sont peut-être pas aussi complets qu'un outil OEM. Une troisième option consiste à utiliser un fournisseur de services de diagnostic mobile ou à distance. Les fournisseurs de services mobiles viennent sur place pour effectuer les travaux nécessaires à l'atelier. Les fournisseurs de services à distance aident les réparateurs à identifier et à corriger les problèmes existants en utilisant à distance un outil d'analyse sur le véhicule ou en utilisant une connexion Internet via une interface propriétaire connectée à un outil d'analyse sur un autre site. DÉCEMBRE 2018 COLLISION QUÉBEC 17
RAPPORT SPÉCIAL
OUTILS DE NUMÉRISATION Cinq choses que les réparateurs devraient prendre en considération : 1. Personnel Pour de nombreux ateliers, M. Rodenroth a indiqué que la première étape consiste à déterminer si vous avez à l’interne une personne qui possède les compétences mécaniques nécessaires pour utiliser un outil de balayage. Comme tout autre équipement dans votre entreprise, cela se résume à la façon dont le magasin est doté en personnel.
3. Fonctionnalité L’utilisation d’un outil de numérisation n’est pas comme prendre un tournevis où vous pouvez seulement le tourner à gauche ou à droite, dit Rodenroth. Chaque outil a des capacités différentes, et certains sont plus faciles à utiliser que d’autres, a déclaré M. Olsen. Les caractéristiques peuvent varier considérablement d’un outil à l’autre, y compris l’affichage, la possibilité de stocker des données en temps réel, les différents modules qu’il peut lire, les fonctions spéciales, les capacités de programmation/étalonnage et les fonctions de rapport.
5. Formation Certaines entreprises offrent des modules de formation de base sur le fonctionnement de leur outil, mais dans de nombreux cas, Rodenroth a déclaré que les ateliers sont indépendants. Effectuer un diagnostic électrique sur une voiture n’est pas quelque chose que l’on peut apprendre du jour au lendemain, dit-il. Par conséquent, il peut souvent être difficile pour un atelier d’acquérir cet ensemble de compétences.
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2. Types de couverture Tous les outils de numérisation ne sont pas créés de la même façon. En fonction de l’objet du magasin et de sa taille, il existe différentes options de couverture. M. Olsen dit qu’il est important d’examiner attentivement votre entreprise et de déterminer si vous travaillez sur des modèles européens, asiatiques ou nationaux, puis de planifier en conséquence.
4. Coût Le prix est une autre considération importante avant de faire un achat. Il peut s’agir d’un lourd investissement financier pour ceux qui achètent des outils OEM. D’un autre côté, M. Olsen a dit que si le coût semble trop beau pour être vrai, c’est probablement le cas. De plus, il y a généralement des frais de mise à jour du logiciel chaque année, dont le prix peut varier de quelques centaines à quelques milliers de dollars.
PRINCIPES DE L’INDUSTRIE
CHANGER LA CULTURE D'ENTREPRISE Par Peter Sziklai Le rôle du réparateur dans l’obtention des bonnes réparations
«BIEN QU'ELLES SOIENT GÉNÉRALEMENT BONNES, ELLES SONT PARFOIS DÉCONNECTÉES DE LA RÉALITÉ DE LA RUE ET, SURTOUT, ELLES ONT ÉTÉ FAITES AVEC PEU OU PAS DE CONSULTATION AVEC LES ASSUREURS, QUI PAIENT LA PLUPART DES FACTURES. » Peter Sziklai est le propriétaire de Tsawwassen Collision, un atelier indépendant de réparation de carrosserie près de Vancouver. Actif dans l’industrie depuis 1982, il est aussi le fondateur du projet Ready for its Next Accident (rfina.ca), qui vise à sensibiliser les gens aux principes de la réparation. Il peut être joint à peter@ tcltd.pro.
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l est nécessaire de changer la culture de l'industrie de la réparation des collisions. La culture ne se développe pas du jour au lendemain et ne change pas du jour au lendemain. Nous avons eu 50 ans d'un style d'affaires, et il est devenu aussi dur que le ciment. L'un des défis pour notre communauté est qu'une grande partie de cette culture s'est formée en suivant simplement les règles et en ne se mettant pas dans le pétrin. Parce qu'il y avait très peu de règles établies par les organismes de réglementation gouvernementaux, ce sont les compagnies d'assurance qui fixaient les règles. Il y a vingt-cinq ans, je parlais à d'autres réparateurs de ma région et je leur ai dit au cours de la conversation que je demandais plus de réparations privées que pour les compagnies d'assurance. La réponse d'une personne a été : «Vous ne pouvez pas faire cela, c'est contre les règles de la compagnie d'assurance. Je me souviens très bien m'être demandé ce que la compagnie d'assurance avait à dire sur ce que je facture à un client payeur privé pour des dommages non assurés. La réponse était, et est, rien. Mais il y avait des gens qui avaient accepté que les compagnies d'assurance fixent les règles et, au fil des ans, cela est devenu une culture industrielle. Aujourd'hui, les fabricants établissent des règles par le biais de leurs procédures OEM. Bien qu'elles soient généralement bonnes, elles sont parfois déconnectées de la réalité de la rue et, surtout, elles ont été faites avec peu ou pas de consultation avec les assureurs, qui paient la plupart des factures. Les fabricants et les assureurs se sont donc jetés des pierres. Un autre résultat est que les réparateurs pensent qu'ils sont coincés au milieu. Nous sommes habitués à suivre des règles, mais quelles règles sommes-nous censés suivre ? C'est là qu'intervient le changement de culture. Vous pouvez avoir votre mot à dire sur la façon dont les règles devraient être appliquées si vous avez prêté attention et fait le travail pour
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changer la culture de votre propre entreprise (il s'agit d'un changement culturel et les résultats prennent des années à se former). Si vous n'avez rien fait d'autre qu'attendre que quelqu'un vous dise quoi faire, vous vous trouvez dans une période difficile où plus d'un groupe vous dit quoi faire. Si vous avez changé la culture interne de votre propre entreprise, vous êtes prêt à participer à une phase passionnante. Vous avez prêté attention, suivi des cours et soutenu votre personnel dans sa formation et son éducation. Vous avez acheté de l'équipement, appris à réparer des voitures et embauché vos techniciens et réparateurs pour participer activement aux nouveaux processus de réparation. Vous savez comment travailler avec les règles existantes, mais vous savez qu'il y a de nombreuses situations qui ne sont pas bien couvertes par les règles telles qu'elles sont écrites. Vous avez quelque chose à offrir dont les assureurs et les fabricants d'équipement ont besoin. C'est le monde réel, l'expérience honnête et la compréhension. Vous ne pouvez pas (et ne devinez pas) comment faire une réparation, mais vous pouvez (et vous le faites) appliquer l'expérience de toute votre équipe pour faire cette réparation correctement et à un coût qui a du sens. Les assureurs et les fabricants commencent à se parler. Au fur et à mesure qu'ils avanceront dans ces conversations, ils chercheront à obtenir une rétroaction intelligente de la part des réparateurs progressistes. Vous pouvez prétendre que rien de tout cela ne se produit, auquel cas vous pouvez prévoir de fermer vos portes dans un an ou deux. Vous pouvez vous assurer que votre équipement et votre personnel sont à jour jusqu'à ce que vous voyez ce qui se passe, auquel cas vous irez probablement bien. Ou vous pouvez participer activement et donner votre opinion, auquel cas tout le monde en bénéficiera.
MOTEUR KNOX
CCIF EN YYZ Par Steve Knox
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«AU FIL DES ANS, ET J'AI ASSISTÉ À DE NOMBREUSES RÉUNIONS, J'AI APPRIS À QUEL POINT LA PARTICIPATION EST IMPORTANTE À LA CCIF.» CARSTAR Fredericton et le directeur général de CARSTAR Fredericton North Steve Knox est membre du comité directeur de la CCIF et instructeur I-CAR. On peut le joindre à sknox@ carstarfredericton.ca.
En janvier, le Forum de l’industrie canadienne de la collision arrive à Toronto - y serez-vous ?
n août, je me suis retrouvé dans une conversation qui m'est restée dans la tête de façon inconfortable. Au cours d'un déjeuner avec un collègue - un ancien combattant dans le monde des collisions au Canada - nous avons discuté des changements dans l'industrie et de la façon dont les entreprises de réparation ont dû s'adapter pour y faire face. Les voitures sur lesquelles nous travaillons ne sont pas comme les anciennes. Les attentes des clients sont beaucoup plus élevées, les implications légales de mauvaises réparations sont énormes, etc. J'ai commencé à parler de la façon dont j'allais assister à un événement de la CCIF, et j'ai demandé s'il y allait. Il m'a répondu :«À quoi ça sert, de toute façon ?» J'étais sidéré. Au début de ma carrière, il y avait un événement de la CCIF à venir localement. Un évaluateur d'assurance est venu dans mon bureau et m'a demandé si j'étais présent. Le visiteur a expliqué en quoi les exposés présentés à ces réunions sont si importants pour notre industrie et comment je devrais m'y prendre. Je me suis dit :«J'ai assez à faire ici, pourquoi j'irais me frotter à une bande d'assureurs ?» Je n'y suis pas allé. Les années ont passé, et j'ai continué à travailler dans ma petite boutique à l'arrière d'une concession, et à vendre le même travail de haute qualité de la même manière que nous l'avons toujours fait. En tant que concessionnaire Ford, j'ai vu passer de nouvelles technologies dans les voitures, mais je n'avais pas prêté beaucoup d'attention à la façon dont ces nouvelles voitures pourraient m'affecter. Un jour, j'ai eu un problème de réparation de collision sur mon bureau. J'ai parcouru le site et j'ai vu des photos de certains des assureurs que je connaissais et de certains de mes concurrents locaux lors d'une grande réunion à Toronto, la CCIF. L'article discutait ensuite de la façon dont ils parlaient des changements à venir dans la technologie, les logiciels et le matériel pour soutenir ces changements, et des effets qu'ils auront sur l'industrie. «Hmmm,» murmurai-je à moi-même, «Il y a peut-être de bonnes informations là-dedans. Je pourrais peut-être vous montrer à quel point notre atelier est intéressé à suivre le rythme des voitures
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qui sont vendues dans notre salle d'exposition.» Le mois de janvier suivant, je me suis rendu à Toronto pour la grande réunion. J'ai rencontré la plupart des spécialistes de mon fournisseur de produits qu'ils emploient. Ils ont répondu à mes questions spécifiques qui me tourmentaient au sujet de leurs produits. J'ai rencontré des responsables de l'image et des responsables des assurances à qui je n'avais parlé qu'au téléphone, et j'ai pu commencer une relation face à face. J'ai entendu dire que les problèmes que j'avais n'étaient pas seulement les miens, mais aussi ceux de l'industrie. J'ai entendu parler de changements dont on prévoyait qu'ils affecteraient nos réparations au cours de la prochaine décennie. J'ai découvert que mon petit coin de la concession n'était pas différent de tous les autres centres de collision qui existent. C'était ma véritable introduction à la communauté dont je faisais déjà partie. Au fil des ans, et j'ai assisté à de nombreuses réunions, j'ai appris à quel point la participation à la CCIF est vraiment importante. Notre industrie évolue maintenant si rapidement que nous avons plus que jamais besoin de rester à la fine pointe de la technologie. Les voitures branchées sont vendues tous les jours au Canada. Si le véhicule moyen sur la route a près de dix ans, nous avons tous intérêt à être prêts à avoir un modèle d'affaires complètement différent dans moins de dix ans. Ces questions sont discutées à chaque réunion de la CCIF cette année. J'ai dit tout cela à mon collègue et j'espère que le message a frappé à la porte, mais je ne suis que trop conscient du fait qu'il n'est pas le seul membre de la communauté des réparateurs de collisions à s'interroger sur l'objectif de la CCIF et des organismes aux vues similaires. Il est facile de se désengager des changements qui touchent la communauté des réparateurs de collisions. Il est facile d'être cynique quant aux efforts déployés pour préparer l'avenir. Mon message à la communauté canadienne des collisions est le suivant : si vous voulez comprendre où nous allons en tant qu'industrie, et apprendre comment survivre, réservez une place. C'est important-aucun d'entre nous n'est dans cette industrie à lui seul.
QUI CONDUIT ?
TRAVAIL + AMUSEMENT = PROFIT Par Jay Perry Comment s’assurer que vos employés s’amusent au travail augmentera leur productivité
«UNE DERNIÈRE CHOSE À GARDER À L'ESPRIT AU SUJET DU PLAISIR AU TRAVAIL EST QU'IL A ÉTÉ PROUVÉ DE FAÇON CONCLUANTE QUE PLUS L'EXPÉRIENCE D'UN EMPLOYÉ AU TRAVAIL EST BONNE, PLUS LA RENTABILITÉ DE L'ENTREPRISE EST ÉLEVÉE.» Jay Perry est co-auteur du livre Success Manifesto avec Brian Tracy et fondateur d’Ally Business Coaching, une entreprise d’amélioration des processus et de développement du leadership. On peut le joindre à jayperry@a-b-cinc.com.
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l peut sembler oxymorique de dire " travail " et " plaisir " dans la même phrase, mais je suis ici pour expliquer en quoi il s'agit d'un résultat nécessaire que les leaders doivent rechercher s'ils veulent réussir à attirer et à retenir les meilleurs des meilleurs. Les grands leaders s'efforcent de faire en sorte qu'il soit amusant pour les employés tout en maintenant une productivité élevée. Voudriez-vous passer un tiers de votre vie à être malheureux, à ne pas vous amuser ? Bien sûr que non, et personne d'autre non plus. Cela ne veut pas dire que le meneur est le bouffon de la cour, mais ils doivent avoir un œil sur ce qui peut combiner quelques éléments importants comme la productivité avec l'esprit d'équipe, la créativité, la gentillesse, la célébration et le simple plaisir. Lorsque le plaisir est présent, la créativité peut être libérée, de bonnes sensations sont ressenties littéralement, et des souvenirs positifs sont créés. Nous n'oublierons jamais la nuit blanche que nous avons dû passer à cause d'une date limite. Mais n'oubliez pas que nous sommes prompts à penser au plaisir que nous avons eu à le faire. Cela a été votre propre expérience et ce sont ceux que vous aimez partager. Il est donc tout à fait logique que le leader soit à l'affût de choses amusantes à rattacher à l'entreprise. Il peut s'agir d'un travail de " jeu " en créant des mini-compétitions entre équipes ou entre individus, ou encore de projets spéciaux sur lesquels l'équipe peut travailler collectivement. J'ai plusieurs clients qui ont participé à des causes caritatives, comme la réparation de véhicules destinés à être donnés à des familles dans le besoin. Un autre client est l'hôte d'un événement annuel de quilles qui a permis d'amasser d'importantes
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sommes d'argent pour les Jeux olympiques spéciaux. D'autres ont des lave-autos de charité sur une base annuelle et ont recueilli des millions pour la recherche médicale. Cependant, il n'est pas toujours nécessaire qu'il s'agisse d'un projet à grande échelle. Une de mes activités préférées est d'attraper quelqu'un qui fait quelque chose de bien. Tous ces éléments combinent la reconnaissance des employés et la création d'un engagement de la part de tous les employés de l'entreprise. Sir Richard Branson dit depuis des décennies: «Prenez soin de vos employés et ils prendront soin de vos clients. » Je crois que c'est encore plus pertinent aujourd'hui que lorsqu'il a inventé cette expression pour la première fois. La nouvelle génération a besoin d'un autre type de leadership engagé qui se produit automatiquement lorsque vous travaillez en vous amusant au travail. J'aime particulièrement quand je vois les clients interagir avec les employés d'une manière amusante, se laisser emporter par la vague de plaisir ! C'est exactement ce dont parlait Sir Richard. Une dernière chose à garder à l'esprit au sujet du plaisir au travail est qu'il a été prouvé de façon concluante que plus l'expérience d'un employé au travail est bonne, plus la rentabilité de l'entreprise est élevée. C'est un fait, pas une anecdote. Une chaîne internationale de points de vente au détail a mené une enquête dans l'ensemble de l'entreprise et a constaté un lien direct entre la qualité de l'expérience des employés et la rentabilité supérieure du point de vente. Alors voilà, c'est fait. Il a une motivation monétaire et rend la vie meilleure. N'oubliez pas que le plaisir est contagieux, vous vous joindrez à nous, ce qui ne fera que renforcer l'engagement et les expériences positives entre vous et celles de vos employés.
FORMATION
LE CURRICULUM ARRIVE Par Andrew Shepherd Les nouveaux cours de I-CAR Canada
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Andrew Shepherd est directeur général d’I-CAR Canada, un organisme sans but lucratif qui offre de la formation et de l’éducation continue sur la réparation des collisions. On peut le joindre par courriel à andrew.shepherd@aiacanada.com
ohn Van Alstyne, PDG et président d'I-CAR, a annoncé le mois dernier à la NACE un certain nombre d'améliorations importantes au programme de formation et de reconnaissance de base de l'industrie. Il s'agit notamment de changements au programme de perfectionnement professionnel qui est au cœur de la reconnaissance individuelle Platine et de la reconnaissance en atelier de la classe Or, ainsi que d'une augmentation des exigences relatives à ces niveaux de reconnaissance. De nouveaux modèles de paiement et de l'Alliance pour la formation dans l'industrie ont été introduits, de même qu'un renouvellement triennal de l'accréditation en soudage, en baisse par rapport aux cinq années actuelles. La révision en profondeur du programme I-CAR a été appuyée par une consultation de deux ans auprès des constructeurs, des assureurs, des fournisseurs et des réparateurs de véhicules. C'est aussi une réponse cohérente et tournée vers l'avenir aux progrès rapides de la complexité des véhicules et des méthodes de réparation. I-CAR Canada adoptera la grande majorité de ces changements. En même temps, notre industrie de la réparation de carrosserie bénéficiera de l'" approche canadienne " rendue possible par la création d'I-CAR Canada, à titre de donneur de licence du programme en 2010. À l'époque, tous les principaux partenaires canadiens ont reconnu que notre géographie, notre structure industrielle unique, notre langue et nos systèmes d'éducation nécessitaient une certaine adaptation nationale. Cette approche se poursuivra avec des voies déterminées et d'autres qui restent à déterminer. Bon nombre des détails de ces changements seront réglés au cours de l'automne - restez au courant en visitant i-car.ca.
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Plate-forme politique d'I-CAR Canada
- La « granularisation » du programme d'études, qui permet aux stagiaires de choisir des cours plus précis et moins redondants, sera suivie presque à l'identique au Canada, ce qui réduira de 8 à 30 p. 100 le nombre d'heures de formation requises pour les rôles. -Comme aux États-Unis, la catégorie Or en cours au Canada prendra fin en 2019. -De nombreux changements apportés par les États-Unis à la reconnaissance de la catégorie Or seront adoptés ici, y compris l'ajout d'une catégorie Or - Aluminium. Dans d'autres domaines, le leadership du Canada dans l'établissement des normes les plus élevées pour la reconnaissance de la catégorie Or demeurera inchangé. -Le passage d'une certification en soudage de cinq ans à trois ans se reflétera ici au Canada, car tous les intervenants de l'industrie reconnaissent le rôle essentiel du soudage dans la réparation des collisions. -I-CAR U.S. a proposé un modèle d'achat de cours par abonnement, basé sur un pool de quelque 32 000 magasins. Il s'agit d'une approche difficile à adopter dans un marché dix fois moins grand, et I-CAR Canada cherchera plutôt des moyens d'accroître la prévisibilité des dépenses en formation et de réduire le temps consacré aux transactions. -Enfin, I-CAR U.S. a modifié le programme Industry Training Alliance afin d'élargir le rôle des fournisseurs dans la prestation des connaissances en matière de réparation - le Canada fera de même.
PRODUITS
OUTILS DE NUMÉRISATION DE PRÈS AirPro: Orion ORION d’AirPro est un système de gestion de diagnostic en nuage. L’entreprise décrit la suite logicielle comme une plate-forme simple et rationalisée permettant aux magasins de numériser des données d’une manière conviviale et mobile. On dit que le dispositif offre un moyen simple de décoder les numéros d’identification d’un véhicule et de s’assurer qu’aucune information erronée n’est entrée accidentellement. Il peut également produire automatiquement des rapports de numérisation et de facturation. Le logiciel est conçu pour interagir de façon transparente avec les comptes CCC One, ce qui permettra aux utilisateurs de créer automatiquement des rapports de réparation grâce à l’outil ORION. Le système est également configuré pour que les ateliers puissent créer plusieurs niveaux d’utilisateur différents pour dicter exactement qui peut voir et contrôler quels aspects de chaque réparation.
airpro.com
Ancel: AD310 Ancel AD310 est un outil DTC simple qui est fortement recommandé si vous voulez lire et effacer les codes DTC génériques du moteur. Parmi ces codes, il lit également les données en direct et certains codes de panne du fabricant. Doté d’une bibliothèque intégrée d’informations sur les codes DTC, il dispose d’un écran LED facile à lire et fonctionnel. Avec cet outil, vous n’avez pas besoin d’une batterie, il prend un 12v du connecteur OBD et est livré avec 2,5 pieds de câble.
anceldirect.com
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PRODUITS
asTech: Dispositif asTech Le dispositif de diagnostic à distance asTech utilise les outils de balayage d’usine OEM pour rechercher, identifier et résoudre les codes de diagnostic, électroniques et informatiques résultant des collisions. Le processus est idéal pour les ateliers de réparation automobile qui veulent améliorer l’efficacité de l’atelier et du technicien, contrôler la sévérité, améliorer les temps de cycle, réduire les pertes d’utilisation, garantir les dates d’achèvement, obtenir de meilleurs résultats pour les partenaires DRP et les clients fidèles tout en maintenant la voiture sur la voie de production de l’atelier de réparation. Il n’a jamais été aussi important d’identifier chacun des problèmes liés au diagnostic qui nécessitent une attention immédiate après une collision. L’appareil de diagnostic asTech rend le processus plus facile que jamais.
astech.com
Audatex: Vehicle Health Check Une solution d’analyse, de diagnostic et de réparation des véhicules, fournit des analyses complètes du système complet des ordinateurs des véhicules. Combiné à la vaste base de connaissances Identifix de Solera, le VHC est disponible avec de multiples options d’emballage pour répondre aux différents budgets, besoins de diagnostic et niveaux de compétences de l’industrie. Ces forfaits comprennent VHC pro, qui comprend une interface de connectivité Bluetooth portable pour véhicule et une application mobile, et le forfait technicien VHC, qui sert d’outil tout-en-un pour les techniciens. Il lit les codes, diagnostique les réparations et fournit les directives OEM et les schémas électriques de la base de données Identifix DirectHit. Il est également livré avec une tablette très résistante.
audatex.ca
Autel: MaxiCOM MK808 Il s’agit plutôt d’un outil DTC professionnel et est utilisé si vous allez lire toutes les unités de contrôle. Il lit l’airbag, l’ABC, l’antidémarrage et beaucoup d’autres unités de commande dans votre véhicule. Ce produit offre également de nombreuses autres fonctions telles que les réinitialisations TPMS, les réinitialisations de service d’huile et beaucoup d’autres fonctions dont vous auriez besoin pour fonctionner. Le MaxiCOM MK808 d’Autel est idéal pour les petits ateliers.
auteltech.com
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Science. Au service de la Vie.
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PRODUITS
Autologic Diagnostics AssistPlus Advanced & AssistPlus Pro Autologic Diagnostics propose sa plate-forme de diagnostic AssistPlus sous deux formes : AssistPlus Advanced et AssistPlus Pro. Advanced est préféré pour les installations et les techniciens travaillant avec les constructeurs automobiles européens, tandis que Plus est recommandé pour les ateliers de service BMW, MINI, Land Rover et Jaguar. Le système offre un diagnostic complet, les données du véhicule, les codes de panne, les données techniques en temps réel, des images et des vidéos. Construit autour du remplacement, de la programmation et de la configuration des modules, AssistPlus fournit des services de recherche et d’analyse des pannes, permettant ainsi aux ateliers de fournir des services pour les marques haut de gamme. L’AssistPlus comprend également un navigateur Web, des photos et une caméra vidéo haute résolution, une connexion en direct pour aider les techniciens, des rapports sur les véhicules en nuage et la synchronisation des fichiers.
autologic.com
Autel: MaxiSys Avez-vous déjà souhaité qu’il y ait une tablette assez résistante pour supporter les rigueurs de l’atelier ? Selon Autel, MaxiSys utilise un processeur A9 quad-core 1.40GHz et un écran tactile 9.7’’ HD. Avec un système d’exploitation basé sur Android, Autel dit que la tablette de numérisation offre la couverture la plus à jour des diagnostics au niveau OEM, ce qui fait de l’appareil une solution de diagnostic pour les ateliers et les techniciens qui cherchent à utiliser la technologie pour effectuer des réparations intelligentes. L’unité offre une couverture de plus de 80 modèles de véhicules américains, asiatiques et européens et des capacités complètes pour les codes, les données en direct, les tests de déclenchement, les adaptations et le codage du calculateur. Les données en temps réel sont affichées sous forme de texte, de graphique, de jauge analogique et numérique pour l’examen et l’analyse des données.
auteltech.com
BlueDriver: OBD2 Bluetooth Professional OBDII Ce scanner facile à utiliser est excellent pour lire les codes et possède toutes les capacités d’un outil portable coûteux. La partie sympa de cet outil est qu’il fonctionne avec votre smartphone ou tablette. Il est certifié pour les appareils Apple et Android. Cela dit, il est portable et dispose d’un graphique interactif des données en temps réel. L’application BlueDriver et le capteur BlueDriver travaillent exclusivement ensemble pour assurer la qualité.
bluedriver.com
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Media Matters Inc. publie le magazine Collision Québec bimensuellement. Abonnez-vous et découvrez pourquoi nous sommes: LA voix de l’industrie de la carrosserie au Québec! Pour vous abonnez, visiter www.collisionquébec.com et appuyer sur Abonnez-vous dès maintenant!
PRODUITS
FCAR: F506 HD Code Reader Pro Le lecteur de code HD F506 HD Code Reader Pro est un appareil conçu pour fournir un accès rapide et facile aux unités de contrôle électronique du véhicule et à tous les capteurs pris en charge pour le personnel de réparation, de gestion de flotte et de maintenance des camions. Le produit est capable de lire et d’éliminer les codes d’erreur, ainsi que d’analyser les données des capteurs en temps réel qui peuvent être sauvegardées ou exportées dans une feuille de calcul Excel. Selon la société, le lecteur de code couvre tous les principaux camions, y compris les camions importés au niveau OEM pour Isuzu, UD, Hino, Fuso et OBD-II pour toutes les voitures particulières.
fcarcanada.com
Mitchell International: Mitchell Diagnostics Un système de diagnostic automobile complet pour l’industrie de la réparation de collisions, Mitchell Diagnostics a été conçu en gardant à l’esprit la facilité d’utilisation et l’aspect pratique. Propulsé par Bosch, Mitchell Diagnostics dispose d’une vaste bibliothèque d’informations sur la couverture des véhicules provenant d’équipementiers nationaux, européens et asiatiques. Selon M. Mitchell, le système de documentation des dossiers du système simplifie également le traitement des réclamations en reliant étroitement les données de diagnostic à votre système de gestion des réparations et des réclamations, que vous utilisiez Mitchell ou tout autre fournisseur de renseignements. Les rapports de numérisation sont des PDF standardisés, concis et faciles à suivre.
mitchell.com
OEM Tools: G-Scan 2 Cet appareil partage la même plate-forme de communication que le G-Scan et hérite d’une capacité de diagnostic exceptionnelle. Le G-Scan 2 est doté de nombreuses fonctions telles qu’un écran LCD haute résolution affichant des descriptions DTC en texte long, une connectivité Wi-Fi et Bluetooth, la dernière version de Windows CE 6.0 et une interface smartphone. Il contient également une énorme capacité de stockage de données de 16 Go SD. Cet outil offre une variété de fonctions utilitaires telles que l’inspection des lignes de communication, le convertisseur d’unités, la calculatrice et le calculateur de fonctions spéciales.
oemtools.com
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PRODUITS
Nexpeak: NX501 NEXPEAK NX501 est un lecteur de code DTC générique universel qui exécute des fonctions telles que la lecture des codes génériques, de fabricant et de panne à partir de l’unité de commande du moteur. Cet appareil est équipé d’un test du capteur d’O2 et d’un test EVAP. Il est conçu pour le dépannage et le diagnostic avancés de l’unité de commande du moteur.
amazon.com
PAD II : Launch Tech USA La tablette PAD II est une tablette d’analyse robuste, testée et étanche, selon Launch Tech U.S.A. La tablette offre un écran tactile IPS de 10,1 pouces à très haute résolution. Le PAD II est doté du même logiciel primé que les outils de numérisation de la gamme Pro-line de Launch précédents, y compris une vaste couverture de véhicules, de puissantes fonctions de test spéciales, des données en temps réel et des graphiques précis et ultra-rapides, ainsi que des fonctions de codage de modules. Une autre nouveauté du PAD II est un outil de diagnostic à distance du client appelé GOLO qui permet aux propriétaires et aux techniciens d’analyser à distance les données du véhicule du client à l’extérieur de l’atelier - même à des milliers de kilomètres de distance ! Un système intégré de gestion de la clientèle et une communauté d’utilisateurs en ligne élargissent encore l’utilité et l’efficacité du PAD II.
launchtechusa.com
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ÉVÉNEMENTS
Près de 200 délégués ont participé à la réunion régionale du Fix Automotive Network.
LE VENTILATEUR FAIT TOUT POUR L’ÉQUIPE QUÉBÉCOISE DU RÉSEAU L’ESPRIT D’ÉQUIPE À L’AVANT-GARDE DE LA RÉPARATION AUTOMOBILE CONFÉRENCE RÉGIONALE DU RÉSEAU À MONTRÉAL Par Lindsey Cooke
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rès de 200 délégués de Fix Auto, Speedy Auto Service et NO-VUS Glass se sont réunis au Manoir Saint-Sauveur à Québec pour la rencontre régionale annuelle de Fix Automotive en octobre dernier. «Fix Auto a commencé son voyage ici au Québec il y a plus de 25 ans, a déclaré Yves Roy, directeur général de Fix Automotive Network Québec. »Depuis, nous avons accueilli Speedy Auto Service et NOVUS Glass dans notre famille et je suis heureux de voir toutes nos marques réunies pour la première fois à notre assemblée régionale annuelle au Québec. L'événement de deux jours comprenait du travail d'équipe, du réseautage, des mises à jour commerciales et des présentations d'invités spéciaux. A l'extérieur de la gare, plusieurs stands ont été aménagés pour présenter les produits au salon des fournisseurs. Mais d'abord, l'événement a commencé par des activités de consolidation d'équipe et des conférenciers invités spéciaux tels que Réal Jacob et Sophie Brochu. Tous deux ont présenté des idées dynamiques axées sur l'établissement
Valérie et Michel Véronneau du Fix Auto Sherbrooke.
Le directeur général Yves Roy a célébré le premier sommet multimarques du réseau dans la région.
d'objectifs, le renforcement du travail d'équipe et le développement d'idées créatives pour faire avancer les entreprises. Jean-François Champagne, président de l'Association des industries de l'automobile du Canada (AIA) et Brigitte Pesant, directrice des programmes de collision à l'AIA Canada, étaient parmi les conférenciers invités spéciaux qui ont assisté au dîner de gala. Les réunions d'affaires ont commencé le deuxième jour, donnant à l'équipe de FAN l'occasion d'informer les propriétaires de magasins des résultats des ventes, du marketing et des opérations, ainsi que des initiatives nationales et régionales. Des initiatives comme la Zone de vitesse et les centres de formation FAN, dont l'un ouvrira ses portes au Québec en 2019, contribuent à la mise à jour des ateliers. Steve Leal, président et chef de la direction de Fix Automotive Network World, a éclairé la foule avec une mise à jour mondiale. «Les réunions régionales me donnent l'occasion de partager nos succès et la vision de FAN avec nos partenaires, sans parler de la possibilité de m'engager avec les propriétaires de magasins dans un environnement plus collaboratif et social, » a déclaré Leal. DÉCEMBRE 2018 COLLISION QUÉBEC 37
QUÉBEC | NOUVELLES RÉGIONALES
Le Québec sévit contre les conducteurs distraits
Les automobilistes québécois devraient baisser leur téléphone ou prendre le risque de subir les foudres de la province et de se voir imposer de nouvelles amendes douloureuses. Les personnes prises en flagrant délit de conduite au volant au moyen d’un téléphone cellulaire recevront désormais des contraventions d’une valeur maximale de 600 $ et cinq points d’inaptitude. Ceux qui ont connu des scandales liés aux téléphones cellulaires dans le passé font face à des réactions encore plus sévères, la police pouvant suspendre leur permis de conduire pour une période pouvant aller jusqu’à un mois. Jusqu’à la fin juin 2018, les amendes étaient plafonnées à 100 $ et quatre points. Même si la nouvelle n’est peut-être pas la bienvenue pour les conducteurs de la province, les cyclistes se verront également imposer de nouvelles amendes. Les cyclistes surpris en
Valérie et Michel Véronneau avec l’équipe de Fix Auto Sherbrooke.
train de porter des écouteurs ou d’utiliser leur téléphone seront désormais passibles d’une amende de 100 $. Cela peut sembler draconien, mais les Québécois qui font étalage de lois sur la distraction au volant sont loin d’être les plus brutalement punis au pays. En Ontario, une infraction ne peut rapporter que quatre points d’inaptitude, mais elle touche le portefeuille d’un conducteur à hauteur de 1 000 $. Les habitants de l’Île-du-PrinceÉdouard, cependant, font face aux punitions
les plus sévères. Ils perdent cinq points et jusqu’à 1 200 $. Bien que cela puisse sembler une réaction exagérée, certaines statistiques suggèrent que la distraction au volant est à l’origine d’une énorme quantité de dangers sur la route. La Saskatchewan Government Insurance l’a récemment décrite comme la principale cause d’accidents de la circulation. En fait, selon certaines estimations, une réparation de véhicule sur trois peut être imputée aux conducteurs distraits.
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QUÉBEC | NOUVELLES RÉGIONALES
Se souvenir d'une icône de l'industrie Le Montréalais René Lapointe, un célèbre spécialiste de la réparation, consultant, formateur et éducateur est décédé. René Lapointe, 1947-2018 L ap ointe a commencé sa carrière de carrossier auprès d’un centre de poids lourds General Motors à St-Laurent, au Québec, en 1965. Plus tard, copropriétaire de Le Carrossier A & L, Lapointe est devenu instructeur en réparation de carrosseries et peinture pour General Motors, puis pour NAPA. De 1997 à 2012, Lapointe a enseigné à l’École des métiers de l’équipement mo-
torisé de Montréal et a dirigé son entreprise indépendante de conseil et de formation, Communications René Lapointe. C’est durant ces années que Lapointe a commencé à s’enseigner lui-même l’anglais afin d’enseigner les principes de la réparation aux anglophones et aux francophones. «Cela m’a toujours étonné de voir à quel point René se souciait de l’industrie», déclare Kevin Earlywine, un ami de longue date. «Même s’il savait qu’il ne lui restait plus beaucoup de temps, il aimait tout de même suivre le rythme.» L’industrie était sa vie et il aimait en parler. “ Première rencontre avec Lapointe lorsqu’il était responsable de la traduction des communications de Mitchell International en français québécois, la première conversation de Earlywine avec Lapointe était une conversation
téléphonique au cours de laquelle Lapointe a critiqué les choix nus et lui a aidé à les améliorer. «C’était important pour lui que la langue soit écrite et il a pris le temps de relire tous mes brouillons», explique Earlywine, qui est rapidement devenu ami avec LaPointe, montrant à Earlywine toute la culture et les sites de Montréal. Après avoir pris sa retraite officielle en 2012, il a continué à offrir des programmes de formation indépendants, personnalisés et bilingues sur l’estimation, la gestion du temps des directeurs d’atelier et la réparation de la fibre de verre. «René traduisait toujours ses cours en anglais et me les envoyait pour corriger la grammaire. J’ai toujours été heureux d’aider », déclare Earlywine. «Son amour pour l’industrie était contagieux.”
Les propres princesses du Québec Princess Auto se dirige vers Québec. À compter de l’automne 2019, l’entreprise familiale étendra ses activités à deux nouveaux emplacements dans la province. «Princess Auto se penche sur le marché québécois depuis plusieurs années déjà. Nos fans québécois de longue date apprécient déjà notre assortiment unique d’outils et d’équipement, en achetant par l’entremise de notre boutique en ligne et, pour certains, en se rendant dans nos magasins en Ontario ou dans la région atlantique. Nous les remercions de leur fidélité et nous sommes heureux de pouvoir enfin leur faire vivre l’expérience Princess Auto, » a déclaré Marc-André Fournier, chef d’entreprise québécois chez Princess Auto.
L’ouverture des deux nouveaux magasins est prévue à l’automne 2019, dont un est situé à Saint-Jérôme, près du boulevard Grand Héron. L’emplacement de l’autre magasin, qui sera également situé sur la Côte-Nord, n’a pas encore été annoncé. Princess Auto emploie plus de 2 500 personnes dans ses 46 magasins à travers
le Canada. Depuis plus de 85 ans, l’entreprise fournit aux entreprises canadiennes de réparation de carrosserie les outils et l’équipement nécessaires pour construire et réparer des véhicules. De la soudure à l’hydraulique, l’entreprise de Winnipeg a été un incontournable sur le marché canadien des pièces automobiles.
Le Québec investit dans l’industrie des batteries au lithium-ion Propulsion Québec, le ministère des véhicules alternatifs de la province, a annoncé le lancement d’une étude sur le développement de l’industrie Sarah Houde des batteries lithium-ion au Québec. L’étude dressera le profil de l’industrie des batteries au lithium-ion et analysera les possibilités du Québec dans les domaines des composants de batteries, de la fabrication des batteries et du recyclage des batteries en fin de vie. Le Québec possède plusieurs atouts essentiels pour développer ce secteur géostratégique à valeur ajoutée et faciliter la transition
énergétique de l’ensemble de l’économie. Il s’agit notamment d’importantes réserves d’énergie renouvelable, d’une expertise scientifique et technique reconnue à l’échelle internationale, d’entreprises novatrices, de dépôts de matériaux stratégiques et d’une expertise en récupération et recyclage. L’étude sera réalisée avec le soutien financier du ministère de l’Économie et de l’Innovation du Québec et de la Société de développement de Shawinigan. Ces acteurs veulent mettre à profit leur expertise et leur avantage concurrentiel pour positionner stratégiquement le Québec dans la production de batteries, de l’extraction des matières premières au recyclage de leurs composants. «Le secteur des transports est responsable de plus de 40 p. 100 des émissions totales
de gaz à effet de serre (GES) du Québec ; l’électrification des transports est donc une priorité. Le secteur québécois de l’électricité et du transport intelligent travaille ensemble à la recherche active de solutions plus responsables pour améliorer sa performance environnementale, au profit de l’économie et de la société québécoises. Notre étude sur le développement du secteur des batteries au lithium-ion au Québec permettra d’identifier les mesures concrètes qui peuvent être prises pour développer ce secteur de croissance prometteur et les atouts clés du Québec, » a déclaré Sarah Houde, directrice générale de Propulsion Québec. L’étude devrait être terminée au cours des prochains mois et les résultats seront publiés au printemps prochain. DÉCEMBRE 2018 COLLISION QUÉBEC 41
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3M ................................................ 30 ARSLAN ....................................... 27 ARPAC ......................................... 42 Audatex ........................................ 19 Axalta ............................................. 2 BASF .............................................39 BETAG .............................................8 Car-Part.com ............................... 38 Carrossier ................................... BC CARSTAR Canada ....................... 11 Fix Auto Canada .......................... 36 Impact Auto Auctions .................. 21 KIA ................................................ 35 PPG Canada ...................................4 ProSpot ........................................ 25 SATA Canada ............................... 23 Stark ............................................... 6 Tiger ............................................. 16 Valspar ......................................... 40 Wurth ............................................ 34
JEFF SANFORD S’EST SOUVENU Décès de l’auteur principal de Collision Québec Par Gideon Scanlon
I
l y a quelques semaines, Jeff Sanford, l'auteur de l'article qui a apporté son esprit et sa fantaisie aux chroniques Tuesday Ticker et Friday Fun du magazine Collision Québec, est décédé subitement à 46 ans. «Je suis profondément attristé par le décès de Jeff», a déclaré Darryl Simmons, éditeur du magazine Collision Québec. «C'était un journaliste talentueux dévoué à l'industrie, un analyste astucieux et un ami cher» Comme Simmons, Mike Davey, directeur de la rédaction de Collision Québec, Mike Davey, qui a occupé le poste le plus longtemps, a parlé de la perte de Sanford sur le plan personnel et sur le plan de l'industrie. «J'ai travaillé en étroite collaboration avec Jeff au fil des ans et j'ai toujours été impressionné par sa capacité à lire entre les lignes d'une histoire financière et à comprendre exactement ce qui se passait et ses implications plus larges, a déclaré Davey. «Nous avons tous perdu un ami et le monde du journalisme a perdu un grand journaliste d'affaires.» De loin l'auteur le plus lu de ce magazine, Sanford restera dans les mémoires pour avoir fourni une analyse détaillée de l'industrie d'une manière claire et souvent comique. Le travail de M. Sanford dans l'établissement du profil des ateliers individuels l'a mis en contact direct avec de nombreux membres de la communauté des réparateurs de carrosseries, bien que sa relation étroite avec un réparateur ait été un choc pour son père, Bob Sanford de Kingston, Ontario.
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«J'ai fait réparer mon véhicule et le propriétaire, après avoir vu mon nom de famille, m'a demandé si je connaissais un Jeff Sanford, se rappelle Bob. «Après que j'ai dit qu'il était mon fils, le propriétaire du magasin m'a montré une copie encadrée d'une histoire sur le magasin par Jeff.» Au sein de la communauté de la réparation automobile, il était peut-être surtout connu pour son travail d'analyste d'affaires dans le magazine Collision Québec, mais le reportage de Sanford ne se limitait pas à ce magazine. Journaliste d'affaires qui avait commencé à écrire pour le magazine Investment Executive, M. Sanford a ensuite travaillé comme rédacteur pour deux grandes publications canadiennes, The National Post et Canadian Business, et a in-
«JE SUIS PROFONDÉMENT ATTRISTÉ PAR LE DÉCÈS DE JEFF. C'ÉTAIT UN JOURNALISTE TALENTUEUX DÉVOUÉ À L'INDUSTRIE, UN ANALYSTE ASTUCIEUX ET UN AMI CHER.» - DARRYL SIMMONS terviewé des PDG de Fortune 500 et deux premiers ministres. En 2009, M. Sanford a assumé un double rôle de rédacteur en chef et de directeur de publication pour Wealth Professional. En 2012, Sanford décide de revenir à son premier amour, le reportage sur les affaires. Devenu rédacteur pigiste pour un grand nombre de magazines et de journaux, M. Sanford a également assumé un rôle à temps partiel chez Collision Québec. En ligne, sa populaire série Friday Fun a mis l'accent sur le côté étranger du marché secondaire de l'automobile, tandis que son Tuesday Ticker a aidé les réparateurs à se tenir au courant des histoires commerciales qui les concernent. Sur papier, sa chronique Last Word a tenu un lieu d'honneur, clôturant chaque numéro.