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UN FRÈRE CHEVALIER NE SAURAIT CHOISIR UNE MEILLEURE COMPAGNIE POUR PROTÉGER SA FAMILLE . E N OPTANT POUR L’ASSURANCE DES C HEVALIERS DE C OLOMB, IL PREND UN ENGAGEMENT ENVERS L’AVENIR DES SIENS ; IL PREND UN ENGAGEMENT DANS L’ INVESTISSEMENT ÉTHIQUE ET LA SAINE GOUVERNANCE D ’ ENTREPRISE ; ET IL PREND UN ENGAGEMENT QUI PROFITE À SON É GLISE AINSI QU ’À SA COMMUNAUTÉ . — CHEVALIER SUPRÊME C ARL A. A NDERSON
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ARTICLES
10 Faire honneur à notre héritage, accomplir notre mission Les membres de l’Ordre des CdeC transforment les propriétés autrefois utilisées par leurs conseils en opportunités pour consolider les paroisses catholiques. par joseph o’brien
15 Une voix paisible et confiante Le Cardinal Lubomyr Husar, qui a invité l’Ordre sur ses terres natales, a marqué les esprits en tant que géant spirituel de l’Église grecque-catholique ukrainienne. par john bUrger
20 La personnalité de l’abbé Mcgivney Un contemporain se remémore le fondateur des Chevaliers de Colomb, un prêtre humble et chaleureux. par Le père joseph g. daLey
24 joe, un homme pas comme les autres Le nouveau conseil de Long Island a choisi le nom d’un jeune homme célébré pour son amour de la vie et du Christ. par Lena pennino-sMith
Un tableau datant de 2017 représente le Bienheureux Teofilius Matulionis de Lituanie portant sa soutane épiscopale sous un uniforme de prisonnier. L’évêque martyr, qui a passé de nombreuses années en prison, a été béatifié à Vilnius le 25 juin (voir page 5).
RUBRIQUES Painting by Zbigniew Gierczak, 2017 / courtesy of the Diocese of Kaišiadorys, Lithuania
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Construire un monde meilleur
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La réunion des députés d’État met en relief les priorités essentielles pour l’année fraternelle • Les officiers suprêmes s’expriment lors de la Convocation historique des responsables catholiques • Le Pape François reçoit une délégation du Temple de la renommée ainsi que le Chevalier suprême • Les diplômés de l’Institut Jean-Paul II « formés pour construire la famille »
Le travail de l’Église et des Chevaliers est inspiré par l’appel du Pape François à devenir des disciples missionnaires. par CarL a. anderson, ChevaLier sUprêMe
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nouvelles des Chevaliers
apprendre la foi, vivre la foi Le fléau de la pornographie empêche le véritable bonheur porté par l’intégrité et l’amour sacrificiel. par Mgr. wiLLiaM e. Lori
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23 des pères pour bien faire Le mois d’août est une période particulière pour se souvenir de la vie et de l’héritage du fondateur de l’Ordre et pour prier pour son intercession. par brian CaULFieLd
28 députés d’État 2017-2018 31 Chevaliers à l’œuvre
Chrétiens à risque Les Chevaliers du Maryland prennent une initiative pour accroître la prise de conscience et le soutien en faveur des chrétiens persécutés. par wiLLiaM r. newbroUgh
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Nos pères spirituels
Chevaliers de Colomb ________
ÉDiTEUrS
ADMiniSTrATEUrS SUPrêMES
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et la promotion de la paix. Pour l’aider dans ce travail important, en 2005, le cardinal a exhorté les Chevaliers de Colomb à se développer en Ukraine. Lors du 131ème Congrès Suprême, organisé à San Antonio en 2013, le Chevalier suprême annonça que les conseils des Chevaliers de Colomb s’étaient vu confié une charte en Ukraine et en Lituanie. En juin dernier, à la suite du décès du Cardinal Husar survenu le 31 mai, de nombreux Chevaliers en Ukraine ont formé un grand cortège à Lviv avant d’assister à la messe de funérailles du cardinal à Kiev. De même, de nombreux Chevaliers en Lituanie ont directement participé à la béatification de Teofilius le Bienheureux, en apportant leur aide de diverses manières afin de préparer et célébrer l’événement historique. Bien que l’Ordre n’est été présent dans les deux pays que récemment, les Chevaliers présents ont perçu en Teofilus le Bienheureux et Cardinal Husar l’âme de pères spirituels qui est source d’inspiration pour poursuivre leurs travaux. Tout comme le fondateur de l’Ordre, le Vénérable Michael McGivney (voir page 20), Teofilius le Bienheureux et le Cardinal Husar ont diligemment servi leurs fidèles, en sachant identifier leurs besoins pendant les périodes difficiles. En suivant ces modèles de foi, la mission des Chevaliers consiste aujourd’hui à répondre aux besoins actuels de l’Église. Par exemple, nous avons été appelés à soutenir nos frères et sœurs du Christ qui sont persécutés pour leur foi (voir page 9). Et ceux d’entre nous qui jouissent de la liberté religieuse sont tenus d’exercer cette liberté dans nos propres foyers, paroisses et communautés, en cultivant la foi et en construisant l’Église.♦ ALTOn j. PELOwSKi rÉDACTEUr En CHEf
CHEVALIER SUPRÊME Carl A. Anderson AUMÔNIER SUPRÊME Mons. william E. Lori, S.T.D. DÉPUTÉ CHEVALIER SUPRÊME Patrick E. Kelly SECRÉTAIRE SUPRÊME Michael j. O’Connor TRÉSORIER SUPRÊME ronald f. Schwarz AVOCAT SUPRÊME john A. Marrella ________ rÉDACTiOn RÉDACTEUR EN CHEF Alton j. Pelowski DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Andrew j. Matt RÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT Anna M. Bninski
L’abbé Michael j. McGivney (1852-90), Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fondateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour nous. ________ POUR COMMUNIQUER AVEC NOUS PAR LA POSTE: COLUMBIA
Knights of Columbus 1 Columbus Plaza new Haven, CT 06510-3326 TÉLÉPHONE: 203.752.4398 TÉLÉCOPIEUR: 203.752.4109 COURRIEL: columbia@kofc.org NOTRE SITE INTERNET: kofc.org SERVICE Å LA CLIENTÈLE: 1.800.380.9995 ________ SI VOUS DÉMÉNAGEZ Prévenez votre conseil. Envoyez votre nouvelle adresse et votre étiquette à: Dept. of Membership records [service de dossiers de membres], PO Box 1670, new Haven, CT, 06507-0901, USA, ou par courriel à columbia@kofc.org ________ Copyright © 2017 Tous droits réservés ________ En PAGE COUVErTUrE Tableau peint en 2016 par l’artiste de Caroline du Nord Chas Fagan, représentant le fondateur de l’Ordre, l’abbé Michael J. McGivney.
COVER: Painting by Chas Fagan / Photo by Tom Serafin
LE 25 jUin, un héro de la foi a été béatifié à Vilnius, en Lituanie. L’Archevêque Teofilius Matulionis (voir page 5), a passé ses 62 années de sacerdoce à protéger courageusement l’Église catholique contre ceux qui voulaient la détruire. De la révolution bolchévique de 1917 à l’occupation nazie de la Lituanie pendant la Seconde Guerre mondiale, en passant par les nombreuses années sous le régime soviétique, il a continué d'instruire les fidèles et a valeureusement protesté contre les saisies et destructions des biens ecclésiastiques. L’Archevèque Teofilius Matulionis a été incarcéré dans de nombreuses prisons et envoyé dans des camps de travail où il a subi des sévices sans jamais perdre la foi pour autant. Les autorités le redoutaient bien plus que lui-même ne les craignait. La légende raconte que l’archevêque, alors âgé de 84 ans, aurait répondu avec détachement au sujet d’une rumeur sur sa remise en détention : « Si je passais le long d’une haie et que quelqu’un venait à soudainement se mettre devant moi en criant « bouh ! », j’aurais peut-être peur. Mais, je ne crains pas du tout que l’on vienne m’arrêter pour me remettre en prison. » C’est à cette époque qu’un jeune homme dénommé Lubomyr Husar, qui avait été contraint de fuir l’Ukraine avec ses parents pendant la Seconde Guerre mondiale, a été ordonné prêtre catholique gréco-ukrainien dans le Connecticut (voir page 15). il fallut attendre encore plus de trois décennies avant que le régime soviétique ne s’effondre et que l’Église catholique ne reprenne ses droits dans des territoires comme l’Ukraine et la Lituanie. En 1993, l’Évêque Husar (devenu par la suite Cardinal Husar et chef de l’Église catholique gréco-ukrainienne à l’échelle mondiale) revint sur ses terres natales pour jouer un rôle crucial dans la reconstruction de l’Église
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Aller aux périphéries Le travail de l’Église et des Chevaliers est inspiré par l’appel du Pape François à devenir des disciples missionnaires par Carl A. Anderson, Chevalier Suprême LE MOIS DErNIEr, j’ai eu le privilège de m’exprimer sur le sujet de « La joie de l’Évangile en Amérique » devant la Convocation des responsables catholiques réunie à Orlando, parrainée par la Conférence des évêques catholiques des ÉtatsUnis (USCCB). L’Archevêque José Gomez de Los Angeles et moi-même avons tenu des discours sur le thème « Aller aux périphéries » devant les milliers de responsables catholiques réunis. Plus tôt dans la même journée, notre aumônier suprême, l’Archevêque William Lori, a mené une procession eucharistique et une bénédiction pour les participants à la convocation, et a conclu la journée en célébrant une messe spéciale pour la « Quinzaine de la Liberté ». La convocation, inspirée par l’exhortation apostolique du Pape François intitulée Evangelii Gaudium (La joie de l’Évangile) était une occasion historique initiée par nos évêques pour répondre à l’appel du pape à ouvrir un « nouveau chapitre de l’évangélisation » dans notre pays. J’ai commencé mon discours en remarquant que cette année, j’avais eu la possibilité de passer la Semaine Sainte en Corée du Sud. Durant cette période, j’ai eu le privilège de rencontrer un grand missionnaire, le père Gerard Hammond, un prêtre et Chevalier de Colomb qui a voyagé en Corée du Nord plus de 50 fois, la dernière fois étant pour traiter des Nord-Coréens gravement malades pour qui c’est le dernier espoir d’obtenir de l’aide médicale. Je lui ai demandé pourquoi il passait la plupart de sa vie à voyager et à vivre dans des conditions aussi dangereuses et difficiles. Sa réponse a été très simple : « Là où
où il y a de la souffrance on y trouve aussi Jésus. Et là où se trouve Jésus, nous devons l’être également. » Ce frère Chevalier nous rappelle à tous que par l’Incarnation, le Seigneur s’est uni pour toujours à l’humanité qui souffre, non pas en tant qu’abstraction mais, à travers l’histoire, avec chaque personne qui souffre. J’ai dit aux personnes rassemblées à Orlando que Jésus se trouvait déjà présent aux périphéries. La question qui se pose à nous est de savoir s’il y sera seul, ou si ses disciples l’accompagneront. Chez les Chevaliers de Colomb, nous sommes engagés à aller au-delà de notre zone de confort et au-delà de nos propres frontières pour atteindre ces périphéries. Par exemple, nous aidons les orphelins du SIDA en Ouganda, les civils sans domiciles fixes et déplacés d’Ukraine, les chrétiens persécutés d’Égypte, les survivants du génocide en Irak, les enfants réfugiés de Corée du Nord, les survivants du typhon aux Philippines, les victimes d’inondations au Mexique et les personnes présentant des déficiences physiques au Vietnam, à Cuba et en Haïti. En tant que catholiques, nous professons une Église universelle. En tant que disciples missionnaires, nous devons rendre notre Église universelle de plus en plus présente aux périphéries, alors que le processus de mondialisation s’accélère. Et en tant que Chevaliers de Colomb, nous répondons à cet appel. Citant le Bienheureux Paul VI, le Pape François a observé qu’aujourd’hui, « les gens préfèrent écouter les témoins : “ils ont soif d’authenticité” et “le monde réclame des évangélisateurs qui lui parlent d’un Dieu qu’ils connaissent” » (Evangelii Gaudium, 150).
Cela signifie que le défi le plus difficile à affronter par beaucoup d’entre nous n’est peut-être pas d’atteindre les périphéries dans le monde. Le défi le plus difficile est peut-être de tendre la main à son prochain. Les personnes les plus proches de nous sont précisément celles qui discernent le plus clairement l’authenticité de notre témoignage. C’est pourquoi le travail de nos conseils locaux dans les paroisses et les communautés dans l'ensemble des juridictions est si important. Dans Evangelii Gaudium, le Pape François appelle les catholiques à « être une communauté évangélisatrice joyeuse » (24), une communauté qui est « dans un état permanent de mission » (25), une communauté qui pratique une « communion fraternelle et une fécondité missionnaire » (89). Il exhorte les catholiques à « choisir la fraternité » (91) et à partager « un amour fraternel capable de voir la grandeur sacrée du prochain, découvrir Dieu dans chaque être humain » (92). Il s’agit d’une responsabilité particulière pour chaque conseil des Chevaliers de Colomb dans le monde entier. Evangelii Gaudium est une feuille de route spéciale pour les Chevaliers de Colomb. J’exhorte chaque frère Chevalier et chaque conseil à accepter sa grande mission. De cette manière, nous pouvons apporter une contribution indispensable à la nouvelle évangélisation. Vivat Jesus!
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APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI
Bienheureux sont les cœurs purs Le fléau de la pornographie empêche le véritable bonheur porté par l’intégrité et l’amour sacrificiel par l’Aumônier Suprême Mgr William E. Lori EN 2015, les évêques des États-Unis ont publié une lettre intitulée Crée en moi un cœur pur. Le titre est tiré du Psaume 51 profond et pénitentiel, qui implore, « Ô Dieu, crée en moi un cœur pur; et renouvelle au dedans de moi un esprit bien disposé » (Ps 51:12). La lettre est un appel aux catholiques pour la recherche de la pureté intérieure, l’amour libre et sincère que le Seigneur veut pour ses disciples. Il nous avertit également de l’une des plus grandes menaces à cette pureté et à cet apostolat, à savoir la pornographie. Malheureusement, la pornographie est omniprésente et profondément enracinée dans notre société. Elle est facilement disponible sur Internet, à la télévision et ailleurs. Des images sexuellement explicites et souvent violentes, dont l’industrie de la pornographie tire des profits, faussent la façon dont nous pensons à autrui et agissons avec autrui. La pornographie montre sans relâche qu’il est acceptable de considérer les autres comme des objets de plaisir personnel, et même que la violence sexuelle est acceptable. Certaines personnes cherchent à normaliser l’utilisation de la pornographie et dépeignent ses opposants comme des personnes arriérées et en décalage avec leur temps. Cependant, loin de ne pas faire de victimes, la pornographie est profondément nuisible. LE LANGAGE DU CORPS L’utilisation de la pornographie a atteint des niveaux épidémiques. Il est tragique de constater que de nombreux jeunes, encore en pleine croissance, sont exposés à des images pornographiques. Au4 ♦ COLUMBIA ♦
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jourd’hui, même les parents consciencieux rencontrent de grandes difficultés pour protéger leurs enfants de cette menace et de ses effets nocifs. Pour un très grand nombre de personnes, regarder ces images dégradantes est devenue une habitude, voire une addiction. Bien qu’elle soit parfois préconisée comme une aide à l’intimité conjugale, la pornographie nuit à la confiance mutuelle des époux et détruit l’amour vertueux qui devrait être au cœur de la vie familiale. Comme les évêques des États-Unis l’ont fait remarquer dans Crée en moi un cœur pur, « Tout le monde est vulnérable face à la pornographie. Beaucoup de gens bien luttent contre cette habitude, y compris de fidèles catholiques, mariés ou célibataires, des pères et des mères, etc. » Cette lutte est souvent menée dans des rassemblements d’hommes catholiques, dans le confessionnal et dans d’autres contextes pastoraux. Nous devons nous concentrer sur la sainteté et la bonté que Dieu désire pour nos vies, sur les façons dont la pornographie nuit à la fois à notre bonheur et à notre sainteté, et sur les remèdes qui sont disponibles. Dieu créa l’homme à son image, et a ainsi doté chaque personne de dignité inhérente (cf. Genèse 1:27). En effet, il nous a créés pour refléter sa propre bonté et son amour désintéressé dans nos relations avec lui et les uns avec les autres. Les pêchés ont entaché l’image de Dieu en nous et ont contrarié notre relation avec Dieu et les uns avec les autres. Le Père nous a envoyé son Fils unique pour qu’il devienne l’un d’entre nous, qu’il assume
notre humanité et répare notre dignité blessée, et pour qu’il nous appelle à nouveau à une vie de fidélité et d’amour. Dans sa chair, Jésus a fait son propre « don de soi » et nous a enseigné à imiter son amour désintéressé. Comme l’ont écrit les évêques des États-Unis, « Le corps humain parle un langage portant sur le don de soi et la communication, et a une grande dignité. Il doit être traité avec le plus grand respect. En tant que personnes, nous sommes censés être aimés, et non être utilisés. » CHASTETÉ ET LIBERTÉ Dieu veut une vie emplie de bonheur et de joie pour nous, et non pas de déchéance. Dans les Béatitudes et dans les Évangiles, Jésus nous apprend que les coeurs purs sont bénis, c’est-à-dire qu’ils sont heureux parce que leur vie est en harmonie avec l’amour généreux de Dieu et son plan de miséricorde et de rédemption. Ceux qui ont le coeur pur peuvent se rapprocher de Dieu et des autres ouvertement et avec amour, tandis que l’impureté conduit à voir les autres comme des objets à utiliser pour le plaisir ou le profit. Jésus nous enseigne que ceux qui regardent les autres avec désir ont déjà commis un adultère dans leur cœur (cf. Mt 5:28). Par ailleurs, les auteurs du Nouveau Testament enseignent de manière unanime que ceux qui commettent des actes d’impureté n’ont pas leur place dans le royaume de Dieu. Nous sommes
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APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI
appelés à la liberté et à la sainteté grâce à la vertu de la chasteté, une maîtrise de soi et de ses désirs qui permet à une personne d’aimer les autres comme le Seigneur nous a tout d’abord aimés. La vérité de l’Évangile s’exprime dans l’enseignement de l’Église selon lequel l’amour sexuel est destiné au seul mariage. L’utilisation de la pornographie (même dans le mariage) et sa production ou sa vente constituent un grave péché contre la chasteté et la dignité humaine. D’autant qu’il est clair que l’utilisation de la pornographie conduit souvent à d’autres péchés sexuels.
INTENTION DU S A I N T- P È R E
POPE FRANCIS: CNS photo/Alessandro Bianchi, Reuters — BLESSED TEOFILIUS: Photo courtesy of the Diocese of Kaišiadorys, Lithuania
Offerte en solidarité avec le Pape François Pour les artistes de notre temps : que leurs œuvres, fruits de leur talent, nous aident tous à découvrir la beauté de la création.
Quels sont les remèdes face à ce défi omniprésent contre la dignité humaine et la sainteté ? Tout d’abord, rappelezvous que le Seigneur est venu appeler les pécheurs et qu’il ne veut rien de plus que notre salut. Fidèle à la mission du Seigneur, l’Église doit être, comme le disait le Pape François, « un hôpital mobile » où les blessures sont guéries. Pour cette raison, l’Église tend la main à tous ceux qui sont pris au piège de la pornographie, d’abord et avant tout par le sacrement de la réconciliation. Le péché de la pornographie, et tous les péchés qui s’y rapportent, doivent être confessés avec
honnêteté et confiance en la miséricorde de Dieu. L’Église cherche aussi à renforcer le mariage et à aider les parents à élever leurs enfants avec intégrité et amour. Elle offre des ressources, une aide psychologique et d’autres formes de soutien à ceux qui luttent pour mener une vie de chasteté. Dans notre charité, notre fraternité et notre unité, prions les uns pour les autres et cherchons à nous renforcer mutuellement dans la vertu et l’apostolat, afin que nous puissions suivre le Seigneur de tout cœur et nous donner généreusement avec liberté et intégrité.♦
L ’ H O M M E C AT H O L I QU E D U M O I S
Bienheureux Teofilius Matulionis (1873-1962) CADET D’uNE fratrie de trois garçons, Teofilius Matulionis est né dans une famille d’agriculteurs à Kudoriškis, en Lituanie, le 22 juin 1873. Après le lycée, il est entré au séminaire catholique de St Pétersbourg, en Russie, qu’il a quitté un an plus tard. Après avoir enseigné quelques temps, il est retourné au séminaire et a été ordonné prêtre en 1900. Suivant plusieurs affectations dans des paroisses en Lettonie, le père Matulionis a été transféré à St Pétersbourg en 1910 où il a vécu la révolution bolchévique de 1917. Il a ensuite passé deux ans dans les prisons dû à son refus de signer une loi de 1923 ordonnant la confiscation de l’ensemble de la propriété de l’Église. Secrètement ordonné évêque en 1929, il a été arrêté plus tard cette même année et condamné à 10 ans de travaux forcés à Solovki. Lorsqu’il a été découvert qu’il célébrait des messes clandestines, il a été envoyé à Leningrad, où il fut placé en isolement cellulaire un an durant. Les travaux forcés dans les forêts glacées et la malnutrition ont ensuite ravagé sa santé. Relâché en 1933 dans le cadre d’un échange de prisonniers, l’Évêque Teofilius Matulionis s’est rendu à Rome où il a rencontré le Pape Pie XI, qui lui a dit
« Vous êtes un martyr ; vous devez d’abord me bénir ! » Nommé évêque de Kaišiadorys, en Lituanie en 1943, il a protesté courageusement contre la fermeture des églises et la restriction des droits religieux aux cours des occupations nazies et soviétiques. En 1946, il a été arrêté et a purgé une peine de sept ans dans les prisons communistes. En 1957, il a été exilé de son diocèse vers Šeduva. En 1962, le Pape Jean XXIII l’a nommé archevêque et l’a invité au Concile du Vatican II. Quelques mois plus tard, il fut empoisonné au cours d’une « fouille » de sa maison par les autorités soviétiques. Il mourut trois jours plus tard, le 20 août 1962. L’Évêque Teofilus Matulionis a été canonisé à Vilnius, le 25 juin 2017.♦
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La réunion des députés d’État met en relief les priorités essentielles pour l’année fraternelle
Les responsabLes fraterneLs représentant les 75 juridictions de l’ordre se sont réunis pour la réunion organisationnelle annuelle des députés d’État des Chevaliers de Colomb à new Haven, dans le Connecticut, du 8 au 11 juin. L’événement comprenait des discours sur le travail charitable de l’ordre, divers ateliers, des activités fraternelles et la messe quotidienne. avant la session d’ouverture des travaux du 9 juin, les députés d’État et leurs épouses se sont réunis à l’église st. Mary, lieu de naissance de l’ordre, pour une messe votive du sacré Cœur célébrée par l’aumônier suprême William e. Lori, archevêque de baltimore, qui a été suivie par l’installation des nouveaux officiers. Dans son discours d’ouverture le 9 juin, le Chevalier suprême Carl a. anderson a commencé par lire le message adressé par le pape françois au Congrès suprême, qui a eut lieu l’an passé à toronto. Le Chevalier suprême a désigné ce message comme « notre énoncé de mission pour l’année fraternelle », et a défini un certain nombre de priorités pour l’année à venir. Il a exhorté à une plus grande sensibilisation, en particulier au niveau local, au sujet du «fonds d’aide aux réfugiés chrétiens des Chevaliers de Colomb», et a cité l’adoption récente de la loi H.R. 390 par la Chambre des représentants des États-Unis comme un mouvement dans la bonne direction en vue d’aider ceux qui sont la cible de génocides. « Mais il faut faire plus », a dit le Chevalier suprême aux députés d’État, soulignant le témoignage courageux des chrétiens persécutés qui « en appellent à notre solidarité ». « si un organisme tel que les Chevaliers n’est pas celui qui va faire preuve de solidarité avec eux, alors sur qui peuvent-ils compter pour les soutenir ? Ils ont besoin de notre aide, et je vous demande de considérer cela comme l’une de vos priorités premières. » Une grande partie de la réunion a été consacrée à l’initiative de l’ordre « Construire l’Église domestique tout en renforçant notre paroisse ». « De même que nos efforts pour apporter de l’aide aux chrétiens du Moyen-orient aideront à soulager leurs souffrances, avec notre travail pour renforcer l’Église domestique nous allons 6 ♦ COLUMBIA ♦
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arracher d’innombrables familles à la souffrance », a dit le Chevalier suprême. « Cette initiative rendra les familles plus fortes, suivies par des paroisses plus fortes. » par ailleurs le Chevalier suprême a parlé du « programme Échographie des Chevaliers de Colomb » qui a financé plus de 800 échographes jusqu’à maintenant. « nous estimons que chacun de ces appareils sauve quatre bébés par semaine, soit 200 bébés par an », a-t-il dit, en annonçant un objectif qui est de placer 1 000 échographes dans des centres d’accueil pro-vie pour femmes enceintes. nous allons sauver des centaines de milliers d’enfants grâce à ce programme ». tout en annonçant ces priorités, le Chevalier suprême a souligné l’importance critique d’accroître les effectifs des Chevaliers de Colomb. Il a également annoncé les résultats du Rapport Annuel d’Activités Fraternelles des Chevaliers de Colomb. « nous avons atteint de nouveaux sommets en 2016 », a-t-il déclaré. « Les Chevaliers ont donné 177 500 673 UsD en dons caritatifs. Cela représente une augmentation par rapport aux 175 millions $ de dons de 2015. De plus, les Chevaliers ont fourni 75 112 694 heures de bénévolat à des projets caritatifs, par rapport à 73 millions d’heures en 2015 ». pendant leur séjour à new Haven, les députés d’État ont eu l’occasion de se renseigner sur les services et ressources disponibles par l’intermédiaire de divers services au siège du Conseil suprême, de passer en revue les plans d’action par juridiction, et de visiter le Musée des Chevaliers de Colomb. Célébrant la dernière messe de la réunion le 11 juin pour le dimanche de la trinité, l’archevêque Lori a demandé aux députés d’État de regarder comment la sainte trinité, le père, le fils et le saint esprit se reflétait dans leur travail et dans leur identité de Chevaliers. La charité, premier principe de l’ordre, prend racine dans l’amour qui est au cœur de la trinité, a expliqué Mgr Lori, de même que les principes d’unité et de fraternité. « plus nous avançons dans l’amour de la trinité, mieux nous sommes équipés pour aimer les autres comme le Christ les aime », a-t-il déclaré.♦
Photo by Tom Serafin
Le Chevalier Suprême Carl A. Anderson s’adresse aux députés d’État au cours de leur Réunion Organisationnelle annuelle à New Haven, Conn.
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CNS photos/Bob Roller
Les officiers suprêmes s’expriment lors de la Convocation historique des responsables catholiques Les représentants de l’Ordre des Chevaliers de Colomb se sont joints à environ 3 500 délégués pour la « Convocation des responsables catholiques : la joie de l’évangile en amérique », à Orlando, en Floride, du 1er au 4 juillet. Cet évènement sans précédent, à l’initiative de la Conférence des évêques catholiques aux étatsUnis (USCCB), a réuni des responsables de l’église, comprenant des membres du clergé, des religieux et des laïcs provenant de plus de 80 pour cent des diocèses de la nation, pour discuter des stratégies concernant la mission de l’église et l’évangélisation. L’Ordre des Chevaliers de Colomb est le parrain principal de ce rassemblement inspiré par l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium du pape François. Le Chevalier suprême Carl a. anderson a fait un discours d’ouverture sur le thème « aller aux périphéries » au cours de la session plénière du 3 juillet. Faisant référence au synode des évêques sur la nouvelle évangélisation de 2012, auquel il a participé comme auditeur, le Chevalier suprême a dit : « Il y a un lien fondamental entre la vie de la famille et la vie de la paroisse. La famille et la paroisse doivent devenir ce qu’elles sont : des lieux de “vraie rencontre et de vraie relation avec Jésus Christ” ». Le Chevalier suprême a également noté que « le sens de l’apostolat missionnaire auquel le pape François nous appelle, un apostolat de communion fraternelle et d’amour fraternel, est un rejet radical de l’individualisme extrême dont certains aujourd’hui se font les champions. Il ne peut pas s’accomplir sans notre engagement renouvelé envers la communauté ». Le même jour, le Chevalier suprême a également participé à une séance de groupe sur les chrétiens persécutés, intitulée « Disciples missionnaires en solidarité avec l’église qui souffre. » Le 2 juillet, le Chevalier suprême adjoint patrick e. Kelly a participé à une séance de groupe sur « La relation de l’église avec l’état » qui a examiné le rôle de l’église dans la vie publique. « Les catholiques doivent s’instruire
L’Aumônier Suprême William E. Lori, archevêque de Baltimore, porte un ostensoir sous un auvent alors qu’il mène un cortège eucharistique le 3 juillet pendant la « Convocation des responsables catholiques : la joie de l’Évangile en Amérique », à Orlando, en Floride. Les responsables des diocèses et de divers organismes catholiques se sont réunis pour la convocation du 1er au 4 juillet. • Le Chevalier Suprême Carl A. Anderson fait son discours d’ouverture à la convocation le 3 juillet. eux-mêmes sur la très grande valeur de la liberté religieuse et ils doivent connaître les manières dont elle est menacée », a-t-il déclaré. « pour être des disciples missionnaires, ils doivent pouvoir dire les vérités de leur foi et l’exprimer dans leurs vies. » Le Chevalier suprême adjoint a également évoqué l’initiative de l’Ordre intitulée « Construire l’église domestique tout en renforçant notre paroisse » lors d’une réunion de commission du 3 juillet sur « Amoris Laetitia : les familles, principaux agents de la nouvelle évangélisation ». « La paroisse est “une famille de familles” et la paroisse et la famille s’élèveront et tomberont ensemble », a déclaré M. Kelly. « L’Ordre des Chevaliers de Colomb estime que nous avons une responsabilité dans la formation des hommes en tant que maris et pères, de sorte qu’ils créent des familles fortes. La clef de la vie
spirituelle des enfants est l’implication des pères qui doivent être actifs dans leur foi. » L’aumônier suprême William e. Lori, archevêque de Baltimore, a conduit une procession et une bénédiction eucharistique au cours de la convocation et a célébré une messe en conclusion de la « Quinzaine pour la liberté » le 3 juillet. « Dans ce moment d’adoration eucharistique, alors que nous exprimons notre gratitude pour le cadeau de Dieu qu’est la liberté religieuse, demandons au seigneur de restaurer en nous ce cadeau et de nous aider à l’employer à bon escient et avec sagesse », a dit l’archevêque Lori dans son homélie. Il a conclu en affirmant : « en fin de compte, rien ne sera jamais plus important que d’évangéliser, enseigner, porter témoignage, et accomplir notre mission dans l’amour , par beau ou mauvais temps ! »♦
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Le Pape François reçoit une délégation du Temple de la renommée ainsi que le Chevalier suprême Le PaPe FRaNçoiS a reçu en audience privée une délégation du Temple de la renommée du football américain professionnel le 21 juin dernier. après une introduction par le Chevalier Suprême Carl a. anderson, le Saint Père a prononcé une brève allocution. « L’esprit d’équipe, le franc-jeu, le jeu équitable et la recherche de l’excellence personnelle sont les valeurs (au sens religieux, nous pouvons dire les vertus) qui ont guidé votre engagement sur le terrain » a dit le Pape François. « Ce sont les valeurs qui aident à créer une culture de la rencontre, dans laquelle nous anticipons et satisfaisons les besoins de nos frères et sœurs et luttons contre l’individualisme exacerbé, l’indifférence et l’injustice qui nous empêchent de vivre comme une seule et même famille humaine ». La délégation comprenait des membres du « Gold Jacket » (Blouson d'or) du Pro Football Hall of Fame (Temple de la renommée du football américain professionnel) : Chris Doleman, Floyd Little Ronnie Lott, Jerry Jones, Curtis martin, Franco Harris et Jim Taylor. en les présentant au pape, le Chevalier Suprême anderson a déclaré : « on a dit que le football américain était “une méta-
Au nom des Chevaliers de Colomb, qui font régulièrement équipe avec des athlètes professionnels et des organisations sportives, le Chevalier Suprême Knight Carl A. Anderson présente les membres du Temple de la renommée du football américain au Pape François le 21 juin. phore de l’expérience américaine”. Si tel est le cas, alors Vince Lombardi, l’un des plus grands entraîneurs d’amérique et Chevalier de Colomb, est celui qui a le mieux saisi cet esprit lorsqu’il déclaré à propos de l’une de ses équipes de championnat : « ils ne l’ont pas fait pour leur gloire personnelle. ils l’ont fait parce qu’ils s’aimaient les uns les autres ». Le Chevalier suprême a poursuivi en exprimant sa gratitude au Pape François « pour avoir rappelé à tous les athlètes leur
responsabilité en tant que modèles de comportement envers les enfants et les jeunes, et le besoin de solidarité avec les personnes “en marge de la société”, notamment celles qui font face à la pauvreté ou à l’invalidité ». S’adressant aux joueurs, le Saint Père a remercié le Chevalier suprême « pour ses mots aimables d’introduction, qui mettaient en avant les valeurs traditionnelles de l’esprit sportif que vous cherchez à incarner, tant sur le terrain que dans vos vies personnelles, vos familles et communautés ».♦
Le 9 mai, l’Évêque James D. Conley de Lincoln, dans le Nébraska, a célébré la messe de remise des diplômes 2017 à l’institut pontifical Jean-Paul ii d’études sur le mariage et la famille à Washington, D.C. Pendant son homélie, il a dit aux diplômés : « Vous êtes formés pour être des missionnaires de la vérité, et des médiateurs de la miséricorde, auprès des familles brisées et d’une culture brisée. (...) Vous êtes formés pour construire la famille, et par là le futur de l’humanité. Dieu vous appelle au courage, à la conviction et à la grandeur. » Le Chevalier Suprême Carl a. anderson, qui est vice-président de l’institut, s’est également adressé aux diplômés après la messe qui a eu lieu au Sanctuaire national Saint Jean-Paul ii. Les Chevaliers de Colomb ont soutenu l’unité de l’institut Jean Paul ii à Washington, unité qui dépend de Rome et qui œuvre à partir du Hall mcGivney situé au sein de l’Université catholique d’amérique et ce depuis sa fondation en 1988.♦ 8 ♦ COLUMBIA ♦
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L’Évêque James D. Conley de Lincoln, Nébraska, félicite un diplômé de la promotion de 2017 de l’Institut pontifical Jean-Paul II d’études sur le mariage et la famille, en présence du Chevalier Suprême Carl A. Anderson. Également sur la photo le père Antonio Lopez, recteur et doyen.
TOP: Photo by L’Osservatore Romano — BOTTOM: Photo by John Whitman
Les diplômés de l’institut Jean-Paul II « formés pour construire la famille »
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Encourager une plus grande solidarité Les Chevaliers du Maryland prennent une initiative pour accroître la prise de conscience et le soutien en faveur des chrétiens persécutés par William R. Newbrough
Photo by Afif Amireh
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n tant que Chevalier de Colomb, je suis continuellement étonné par la capacité de l’Ordre à répondre efficacement à ceux qui sont dans le besoin. Je vois cela en particulier au travers de l’aide que les Chevaliers apportent aux communautés persécutées par l’intermédiaire du « Fonds d’aide aux réfugiés chrétiens des CdeC », qui a déjà fourni des millions de dollars en assistance humanitaire aux chrétiens et aux autres minorités religieuses qui sont la cible de génocide. En plus du travail du Conseil Suprême et du plaidoyer inlassable du Chevalier Suprême Carl Anderson en faveur des chrétiens du Moyen-Orient, il y a beaucoup de choses que nous pouvons faire au niveau du conseil, du district et de l’assemblée. Souvent, une réponse efficace peut être initiée par un seul Chevalier. Frank Carroll, qui a rejoint en 2012 le Conseil 5567 St. Joseph Manyanet à Wheaton, dans le Maryland, se trouve être un descendant direct de Charles Carroll : seul signataire catholique de la Déclaration d’indépendance et grand défenseur de la liberté religieuse. En 2013, sur la recommandation de Frank, notre conseil a commencé à parrainer l’éducation d’un enfant chrétien par l’intermédiaire de la Holy Land Christian Ecumenical Foundation (HCEF) (Fondation chrétienne œcuménique de la Terre sainte). La HCEF a été créée par Rateb Rabie, un chrétien palestinien membre du Conseil 2797 Rock Creek de Bethesda, qui a consacré sa vie à soutenir la présence continue des chrétiens en Terre sainte. Un an après le lancement, en 2014, du « Fonds d’aide aux réfugiés chrétiens des CdeC », le Conseil Suprême s’est associé à la HCEF pour le programme « Solidarity Cross » (Croix de solidarité). En tant que président du comité HCEF au sanctuaire St. Jude à Rockville, Frank a été particulièrement enthousiaste à propos de ce projet, qui a commandé plus de 100 000 croix en bois d’olivier à des artisans chrétiens de la région de Bethléem. Des conseils comme le nôtre ont commencé à distribuer les croix, et le montant des dons est allé soutenir le « Fonds d’aide aux réfugiés chrétiens ». Au printemps de 2015, le Conseil 5567 a également parrainé, lors du congrès d’État du Maryland, une résolution mettant au LE
FONDS DE SECOURS DES
C HEVALIERS
DE
C OLOMB
défi chaque conseil de la juridiction de réagir d’une manière efficace à la persécution génocidaire des chrétiens du Moyen-Orient. De nombreux projets sont venus en renfort. En novembre 2015, par exemple, le Conseil 12796 St. Elizabeth à Rockville a accueilli une veillée de prières et une messe, suite auxquelles j’ai donné une brève présentation sur les efforts de l’Ordre pour soutenir les chrétiens qui souffrent. L’événement a été l’occasion de prier et de sensibiliser, et une collecte a été faite en faveur du « Fonds d’aide aux réfugiés chrétiens des CdeC » qui a rapporté plus de 3 000 $US. Une veillée de prières semblable, accueillie par le Conseil 5567 Manyanet en mai 2016, a rapporté plus de 3 500 $US. Au cours des deux dernières années, les conseils du district n°18 du Maryland ont recueilli des dons pour les « Croix de solidarité » lors de pique-niques paroissiaux ou de veillées de prières, et après les messes. À chaque événement, les Chevaliers ont distribué des articles provenant de la revue Columbia qui donnent de plus amples détails sur les secours humanitaires, des informations provenant du site internet christiansatrisk.org, et des ressources connexes. Au début de 2017, après trois ans d’efforts réussis pour soutenir les chrétiens qui souffrent, les cinq conseils de notre district ont mis en place le « Christian Solidarity Action Committee » — CSAC — (comité chrétien d’action solidaire). Le CSAC fonctionne maintenant dans le cadre du conseil d’État pour sensibiliser et pour promouvoir une action efficace qui favorise une solidarité accrue avec l’Église persécutée. Le comité offre un appui pratique et efficace aux districts, conseils et assemblées qui accueillent des programmes au bénéfice des chrétiens du Moyen-Orient. En agissant au niveau local, nous pouvons faire la différence dans le Chris auprès de nos frères et sœurs qui vivent dans la souffrance. Que Notre Dame nous guide et nous protège dans cette digne cause.♦ WILLIAM R. NEWBROUGH est membre du Conseil 5567 Joseph Manyanet à Wheaton, MD, et cérémoniaire de district pour le district n°18 du Maryland. POUR LES RÉFUGIÉS CHRÉTIENS
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Faire honneur à
notre héritage, accomplir notre
mission
Les membres de l’Ordre des CdeC transforment les propriétés autrefois utilisées par leurs conseils en opportunités pour consolider les paroisses catholiques par Joseph O’Brien
ne foule animée d’environ 60 personnes s’est rassemblée un soir de juin à Madison, dans le Wisconsin. Les membres du Conseil 4527 Our Lady of the Lakes avaient organisé un dîner annuel « Nuit du bénévolat » au sein de leur paroisse afin de rendre hommage aux nombreux bénévoles qui ont permis au conseil de rencontrer un franc succès. L’événement s’est déroulé dans ce que l’on pourrait appeler une « salle typique des CdeC » : une immense surface au sol, un bar, une cuisine et une aire de rassemblement pour effectuer les présentations. Cependant, l’année dernière, l’installation de société locale dans laquelle se réunissait le Conseil 4527 a été confiée à la paroisse. Désormais, cette propriété rend plus que jamais service au conseil, à la paroisse et à la communauté. 10 ♦ C O L U M B I A ♦
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Ci-dessus (de gauche à droite) : Sam Ridder, Mark Perano, Ted Mueller, Stephen Cancellare et John McGill, du Conseil 778 de Pensacola (Floride), marchent devant l’Église St. Paul à Pensacola. • Ci-contre : L’installation de l’ancienne société locale utilisée par le Conseil 778, ici représentée en 1934. « Le fonds d’aide humanitaire de notre conseil reçoit maintenant plus d’argent car nous n’avons plus besoin de payer la location du bâtiment, » a expliqué le Grand Chevalier Daniel Kelly. Autrefois, ces bâtiments faisaient partie intégrante de la vie colombienne aux États-Unis et au Canada au cours de la majeure partie du XXème siècle. Cependant, suite à des changements culturels et économiques considérables, de nombreux membres se sont rendus compte que le fait d’entretenir ces salles com-
mençait à desservir la mission principale de leurs conseils. Par conséquent, de nombreux conseils ont décidé de ne plus utiliser les installations de sociétés locales et ont commencé à se rassembler dans les paroisses. Cela leur a permis d’atteindre un niveau de service supérieur et de rendre hommage aux membres de leur charte par le biais d’un héritage de contributions humanitaires considérables profitant aussi bien à l’Église qu’à la communauté. AOÛT 2017
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HISTOIRE DE SALLES Même s’il est interdit aux conseils des CdeC de posséder des biens immobiliers, leurs membres ont commencé à créer des associations dont le but était de construire et d’entretenir des salles vers la fin du XIXème siècle. Pour ce faire, il ont dû établir des entités légales indépendantes appelées sociétés locales/home corporations. Il existait un réel besoin social, parfois même nécessaire à la survie des conseils en Amérique du Nord, où les installations servaient de rempart à une population catholique croissante, mais néanmoins vulnérable, accablée par la discrimination. Les sociétés locales sont nées du désir des catholiques (pour la plupart des immigrés arrivant dans le milieu industriel) de posséder des biens immobiliers et des terrains leur appartenant. Lorsqu’ils se sont rendus compte que les installations des sociétés locales pouvaient servir de « foyers permanents » pour leurs conseils, les membres ont souvent financé l’entretien des salles grâce à la vente de nourriture et d’alcool sur place, ainsi que la location des installations pour les mariages ou autres événements. Cependant, à mesure que les temps changeaient, que les opinions évoluaient et que les catholiques s’intégraient dans l’Amérique conventionnelle, l’importance culturelle des salles déclinait. À la fin des années 1970, le Conseil Suprême encourageait les conseils à s’intégrer davantage à leurs paroisses locales. Entre les difficultés économiques et la demande de l’Église pour une nouvelle évangélisation, des circonstances supplémentaires ont accéléré la transition vers des conseils paroissiaux. 12 ♦ C O L U M B I A ♦
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Au moment de l’annonce de l’initiative générale « Construire l’Église domestique tout en renforçant notre paroisse » en novembre 2015, le Chevalier Suprême Carl A. Anderson a indiqué : « À cause de la nécessité de générer un flux de revenu constant afin d’entretenir leurs installations, de nombreuses sociétés locales ont été contraintes de se lancer dans le commerce de la location d’installations, et sont désormais exposées aux tendances du marché, aux réglementations gouvernementales et aux risques liés aux responsabilités. Il va sans dire que cette situation a dilué l’intégrité de la mission des conseils qui utilisent ces installations. » À cause de ces inquiétudes, certains conseils tel que le Conseil 4527 à Madison ont décidé de se concentrer sur la vie paroissiale. La spacieuse salle de 232 m² occupée autrefois par le Conseil 4527 appartient désormais au Catholic Multicultural Center — CMC (Centre multiculturel catholique), un ministère d’évangélisation de la paroisse de Our Lady Queen of Peace. Selon William Thielmann, ancien grand Chevalier et secrétaire financier actuel, l’idée de faire don de la salle au CMC est venue d’une plaisanterie de Mgr. Ken Fiedler, pasteur de la paroisse de Our Lady Queen of Peace. « Puis, nous avons appris qu’il ne plaisantait qu’à moitié, » s’est esclaffé Bill. « Après de nombreuses heures de négociation et de discussion afin de convaincre les membres du conseil de la sagesse d’une telle décision, nous avons voté et décidé d’accepter. » Le CMC, une organisation bénévole catholique composée de plus de 1 000 membres, propose de nombreux services aux personnes
Photo by Lauren Justice
Daniel Kelly (au centre), grand Chevalier du Conseil 4527 Our Lady of the Lakes, de Madison, Wisconsin, partage un bon moment avec les membres Kevin Boening (à gauche) et William Thielmann dans le bâtiment du Centre multiculturel catholique géré par la paroisse Our Lady Queen of Peace. Le bâtiment, qui appartenait autrefois à une société locale, a été donné l’an dernier à la paroisse par les membres du conseil.
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dans le besoin, notamment des programmes de perfectionnement des compétences financières et de formation professionnelle reposant sur la foi. En juillet 2016, la société locale a transféré la salle au CMC, a dit l’ancien Grand Chevalier Jim Costello, car son coût d’entretien (environ 3 000 $US) détournait le conseil de sa mission caritative. « L’argent que nous recevions servait à combler les dépenses liées à l’activité de la salle, » a dit Jim Costello concernant les efforts de collecte de fonds du conseil. « Par conséquent, nous ne pouvions pas reverser autant d’argent que nous le voulions aux œuvres caritatives. » Le nouvel accord, élaboré par le conseil et les avocats paroissiaux, autorise le Conseil 4527 à utiliser et permet aux activités du CMC de prospérer. Le programme de restauration « Créations culinaires » du CMC, par exemple, permettra d’exploiter la cuisine professionnelle de la salle afin de former les clients, y compris les anciens détenus, à une éventuelle carrière professionnelle. « C’est une situation avantageuse pour tout le monde, » a déclaré Andy Russell, directeur du CMC. Mgr. Fiedler pense qu’elle profitera également aux Chevaliers et à la paroisse. « Soudain, le conseil a pris une toute autre envergure au sein de la paroisse, » a-t-il affirmé. « Les jeunes de la paroisse se rendent comptent que la mission des Chevaliers est la même que celle de l’Église : prendre soin des pauvres et des nécessiteux. Cela attire de nouvelles personnes, surtout les jeunes. » UNE TRADITION D’ŒUVRES CARITATIVES À plus de 1 000 km au sud, le Conseil 778 Pensacola (Floride) a connu un renouveau similaire après sa transformation en conseil paroissial. Malgré le fait qu’une société locale ait fait partie intégrante de son histoire depuis 1925, la crise économique de 2008 et les coûts d’entretien en constante hausse ont obligé le conseil à revoir son engagement quant à l’utilisation de cette propriété. En 2012, le Conseil 778 avait déjà déménagé dans la paroisse de St. Paul à Pensacola, mais la salle, ainsi que l’accumulation des factures la concernant, demeuraient un problème pour la société locale. En 2014, le bâtiment a été mis sur le marché et a été vendu à un prix suffisant pour profiter au conseil, à la paroisse et même au Diocèse de Pensacola-Tallahassee. Les membres ont voté et décidé d’offrir un quart des recettes au fonds de dotation du diocèse afin d’établir une subvention annuelle au nom du conseil pour les programmes et les ministères diocésains. Un autre quart a été offert à la paroisse de St. Paul pour effectuer les réparations nécessaires de l’église. Enfin, la majorité du solde restant a été investi avec l’aide de Knights of Columbus Asset Advisors®. « La stratégie de base, » a déclaré l’ancien Grand Chevalier John Dickinson, « consiste à conserver le principal et à reverser les intérêts (environ 15 000 $US par an) aux œuvres caritatives. » En tant que président de la société locale ayant supervisé l’entretien des installations, John Dickinson s’est occupé de la majeure partie de la transaction. Il a affirmé que les personnes les plus difficiles à convaincre étaient les Chevaliers les plus âgés qui possédaient d’innombrables souvenirs de la vieille salle. « Ce bâtiment était un endroit dans lequel ils accomplissaient une
DÉMÉNAGEMENT D’UNE SOCIÉTÉ LOCALE VERS UNE PAROISSE
Le Bureau de l’avocat suprême a développé un Manuel pour les conseils qui utilisent des installations de sociétés locales afin d’aider les conseils qui utilisent les installations de sociétés locales à savoir comment déménager efficacement d’une société locale vers une paroisse. Selon une résolution du Conseil Suprême adoptée en 2014 (N° 340), les conseils qui décident de continuer à utiliser des sociétés locales doivent signer deux accords dont l’objectif est de clarifier la relation entre le conseil et la société, et d’établir un cadre permettant un éventuel retour futur du conseil au sein d’une paroisse. Ces accords protègent le conseil, ses membres et l’Ordre d’éventuelles responsabilités résultant des opérations de la société locale. Les questions sur les accords et les problèmes qui y sont liés peuvent être envoyées directement à l’adresse council.handbook@kofc.org ou posées par téléphone au (203) 7524017. Vous trouverez des informations supplémentaires sur les conseils utilisant des installations de sociétés locales dans le Guide de référence des officiers (Officers’ Desk Reference). De plus, l’équipe responsable des investissements de Knights of Columbus Asset Advisors® est formée pour aider les conseils à investir dans des fonds conformes aux principes catholiques pour les futures œuvres caritatives. Vous trouverez des informations supplémentaires sur kofcassetadvisors.org. ♦
grande partie du travail du Seigneur. Je leur ai expliqué que nous étions simplement en train de convertir les ressources afin d’accomplir le travail du Seigneur d’une autre manière, » a expliqué John. « J’ai dit à mes frères Chevaliers les plus âgés que je comprenais que cette vente représentait un grand pas pour eux, mais que j’avais besoin de leur soutien. Je les ai également informé qu’une part importante des recettes générées par la vente du bâtiment serait offerte au « Fonds de dotation diocésain », et que cela représentait un cadeau rendant perpétuellement hommage à nos anciens frères Chevaliers responsables de la construction du bâtiment. Ils ont apprécié le respect dont j’ai fait preuve envers eux et les frères Chevaliers du passé. » Selon le père Doug Halsema, pasteur de St. Paul et aumônier du Conseil 778, l’intégration du conseil à la paroisse a été une chance pour l’église et les autres. « L’argent sert à financer la rénovation d’un bâtiment par la paroisse qui servira de salle de réunion pour les Chevaliers, » a déclaré le père Halsema. « Depuis qu’ils vivent à la paroisse ces deux dernières années, j’ai l’impression qu’ils prennent plaisir à collecter des fonds pour les œuvres caritatives. Et ils sont doués. » Le conseil a toujours accompli son devoir en aidant la paroisse, a ajouté le père Halsema, mais maintenant, il semblerait que cela soit deux fois plus important. « La présence des Chevaliers est beaucoup plus visible, » a-t-il déclaré. « Et ce partenariat est une bonne chose : les Chevaliers aiment cuisiner et les paroissiens aiment manger. » AOÛT 2017
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CHEVALIERS DU NORD Il y a plus de dix ans, le Conseil 379 Bristol (Rhode Island) a reconnu que son espace de réunion (un restaurant chinois transformé) réduisait la capacité du conseil à accomplir sa mission et à attirer de nouveaux membres. En partie grâce aux recettes générées par la vente de la salle, le conseil a investi plus de 120 000 US$ ces dix dernières années dans la scolarité des étudiants d’écoles catholiques dans tout l’État. Le Grand Chevalier Warren Rensehausen a affirmé que le conseil avait également observé une recrudescence du nombre de membres sur la même période. « Depuis, nos membres sont plus nombreux et le programme de scolarité compte plus d’inscrits, » a-t-il déclaré. « De nombreux frères Chevaliers plus jeunes nous rejoignent grâce au programme de scolarité. C’est une excellente nouvelle à la fois pour la paroisse et pour la communauté dans son ensemble. » Le conseil compte 30 membres de plus depuis deux ans, signale Warren Rensehausen, ce qui surpasse de loin le quota de 12 membres établi par le Conseil Suprême. Le succès du conseil, a affirmé Warren, se traduit également par un plus grand enthousiasme pour des activités telles que le « Concours d’affiches Célébrons Noël dans l’esprit du Christ » organisé à l’école catholique locale. « Il y avait 94 participants dans une école comptant 125 étudiants, » a-t-il affirmé. « Cela se déroule à merveille. Ce succès est dû en partie au fait que nous sommes davantage présents dans la paroisse. » Au nord de la frontière, les conseils ont également décidé d’échanger leurs salles contre la vie paroissiale. Il y a 30 ans, la société locale utilisée par le Conseil 1429 William E. Prentice à Sarnia, en Ontario, a vendu sa salle, et avec l’aide des conseils voisins qui ont vu le jour grâce au Conseil 1429, les membres ont pu offrir plus de 120 000 $ (CAD) provenant de cette vente à la paroisse de Our Lady of Mercy afin de rénover sa salle. Ils ont également réalisé des dons d’un total 14 ♦ C O L U M B I A ♦
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de 40 000 $ (CAD) à d’autres paroisses de Sarnia. Selon Norman Monteiro, grand Chevalier du Conseil 1429, la répartition des fonds a permis aux hommes de mieux comprendre leur rôle en tant que Chevaliers de Colomb. « Les Chevaliers sont réputés pour être des hommes de foi, mais avant tout des hommes d’action, » a-t-il déclaré, « et non de simples hommes cherchant à acquérir des biens immobiliers et à s’enrichir. » La vente de la salle a permis aux membres de se concentrer sur les initiatives. Dave Pirt, secrétaire financier du Conseil 1429, a déclaré : « Nous mettons sur pied un vélo-thon de 300 km à vélo, 12 heures par jour, afin de lever des fonds pour le St. Joseph Hospice à Sarnia. Mais je dois l’admettre, sans la vente de la salle, nous n’aurions peutêtre pas pu organiser cet événement. Cela nous a donné l’opportunité d’accéder à ce genre d’activités. » Le père Jim Higgins, ancien pasteur de la paroisse de Our Lady of Mercy et aumônier du Conseil 1429, a rappelé avec gratitude la volonté du conseil d’assister la paroisse dans les rénovations, notamment en ce qui concerne la nouvelle chapelle d’adoration que fréquentent régulièrement de nombreux fidèles des paroisses de Sarnia et des alentours. « La principale préoccupation de l’Ordre des Chevaliers de Colomb est de rendre service à la paroisse, de soutenir le travail du curé et de saisir des opportunités d’amélioration de la vie communautaire au sein de la paroisse, » a affirmé le père Higgins. « Je pense que le don effectué par les Chevaliers de Sarnia respectait ces principes. Aux yeux de la communauté, cela reflétait la volonté des Chevaliers de prendre part au caractère bienveillant de la paroisse et de promouvoir un sentiment de bien-être au sein de la paroisse et du conseil. » ♦ JOSEPH O’BRIEN est un auteur indépendant qui vit à Soldiers Grove, dans le Wisconsin. Il est membre du Conseil 12606 de St. James the Greater à Gays Mill.
Photo by Daniel McQuillan Photography
David Pirt (au centre), secrétaire financier du Conseil 1429 William E. Prentice de Sarnia, en Ontario, se tient devant l’Hospice St. Joseph de Sarnia, après avoir participé à un Bike-a-Thon (vélo-thon) parrainé par le conseil, et destiné à collecter des fonds au profit de l’hospice, le 17 juin dernier. Il est accompagné par le père David Johnston, aumônier du conseil, Joe Van Dinther, Rick Smith et le Grand Chevalier Norman Monteiro.
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Une voix paisible et confiante Le Cardinal Lubomyr Husar, qui a invité l’Ordre sur ses terres natales, a marqué les esprits en tant que géant spirituel de l’Église grecque-catholique ukrainienne par John Burger
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ême si l’image de Saint Jean Paul II est la première qui nous de l’Ordre en Ukraine et qui avait prévu que ce dernier jouerait un vient à l’esprit à l’évocation de la chute de l’Union Sovié- rôle essentiel dans la ré-évangélisation du pays. tique, Sa Béatitude le Cardinal Lubomyr Husar doit être considéré comme l’un des personnages clés qui a permis la reconstruction ALLER-RETOUR ENTRE L’EST ET L’OUEST des fondations spirituelles et morales de l’Ukraine après la disso- Né le 26 février 1933 à Lviv, le jeune Lubomyr Husar a fui en Aulution de l’URSS. triche avec sa famille en 1944, précédant ainsi l’avancée de l’armée Né en Ukraine en 1933, Lubomyr Husar a quitté la terre de soviétique. La famille est arrivée aux États-Unis en 1949 et Lubomyr ses ancêtres pendant la Seconde a étudié au Séminaire catholique Guerre mondiale, a suivi sa formaukrainien Saint-Basile, à Stamford, tion et vécu la première partie de dans le Connecticut. Il a ensuite été son sacerdoce en Occident, et a diplômé de The Catholic University fini par retourner en Ukraine en of America (l’Université catholique tant qu’évêque catholique déterd’Amérique à Washington D.C.) et miné à panser les blessures que des de la Fordham University à New décennies de communisme avaient York. Il a été ordonné prêtre le infligées à son pays. Il a ensuite 30 mars 1958 et a commencé à enpris la tête de l’Église grecque-caseigner à Saint-Basile. Parmi ses étutholique ukrainienne pour atteindiants se trouvait le désormais dre un statut quasi légendaire à la Mgr. John Terlecky, prêtre de l’éparfin de sa vie. chie catholique ukrainienne de Suite au décès du Cardinal Stamford et membre du conseil 41 Husar le 31 mai à l’âge de 84 ans, de Saint-Augustine, également à le Pape François a adressé une lettre Stamford. de condoléances à son successeur, « Le Cardinal Husar était surtout l’Archevêque majeur Sviatoslav et avant tout une âme pacifique Shevchuk de Kiev-Halych. « Je me dotée d’un sens de l’humour », a souviens de sa foi tenace en Jésusdéclaré Mgr. Terlecky en se souveChrist, en dépit des difficultés et nant que le cardinal « parlait sur un des persécutions que l’Église a suton doux mais discipliné » et probies », a écrit le Saint-Père. Dans un nonçait des « sermons qui redeuxième courrier envoyé le jour muaient les esprits ». des funérailles du cardinal, le 5 juin, Lorsqu’il s’est adressé à la presse Le Cardinal Lubomyr Husar, à l’époque archevêque principal le pape a indiqué que le Cardinal le 1er juin, l’Archevêque Shevchuk a de Kiev-Halych en Ukraine, prie pendant la messe d’ouverévoqué son prédécesseur dans les Husar avait rendu à l’Église ture du 123e Congrès Suprême à Chicago le 2 août 2005. mêmes termes ; décrivant un grecque-catholique ukrainienne « la homme de paix doté du sens de joie de sa propre histoire, fondée l’humour. sur la foi à travers et au-delà de « Lubomyr a vécu dans la paix. Il adorait la paix, la partageait gétoute souffrance ». De nombreux Chevaliers de Colomb étaient présents le 3 juin néreusement et c’est ainsi qu’il s’en est remis à Dieu », dit-il. « Je dernier lors de la grande procession de Lviv, en Ukraine, et aux fu- pense que toutes les personnes qui ont été en contact avec lui, nonérailles à Kiev, en l’honneur de l’homme qui a initié l’expansion tamment durant les dernières années de sa vie, ont pu constater que AOÛT 2017
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la beauté de la sainteté rayonnait en lui ». Au cours des années 1960, le père Husar a travaillé avec la jeunesse dans des colonies et des camps d’été ukrainiens au nord de l’État de New York, où il était également prêtre. Christine Melnyk de New Haven se souvient de lui comme d’ « une personne extrêmement à l’écoute », « avec laquelle il était possible d’aborder tous les sujets sans crainte ». Lors d’une visite aux États-Unis des décennies plus tard, bien qu’affecté par une dégénérescence maculaire, le Cardinal Husar a immédiatement reconnu Christine Melnyk au son de sa voix. 16 ♦ C O L U M B I A ♦
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Le père Husar a quitté les États-Unis en 1969 pour obtenir un doctorat en théologie à Rome. Il a ensuite intégré la communauté des moines studites et a enseigné à Pontifical Urbaniana University (l’Université pontificale urbanienne). Le chef de l’Église grecque-catholique ukrainienne de l’époque, le Cardinal Josyf Slipyj, vivait en exil à Rome et craignait que l’épiscopat de l’Église ukrainienne ne se meure sous l’oppression soviétique. Pour assurer sa succession apostolistique, il a ordonné secrètement le père Husar et deux autres prêtres en tant qu’évêques en 1977, espérant que l’Église pourrait un jour reprendre ouverte-
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Des personnes en deuil accompagnent la dépouille du Cardinal Lubomyr Husar en procession dans les rues de Lviv le 3 juin, avant le retour de son corps à Kiev pour la messe funèbre et l’inhumation le 5 juin. Des dizaines de Chevaliers portant des écharpes jaunes et blanches ont participé à la procession.
CNS/Roman Baluk, Reuters
ukrainienne, puis, seulement un mois plus tard, le Pape Jean-Paul II l’a nommé cardinal. En juin de la même année, le Cardinal Husar a accueilli le pape en Ukraine. Ce fut la première et unique visite du pontife dans l’ancienne république soviétique. L’Archevêque Mieczysław Mokrzycki de Lviv, qui a servi en tant que secrétaire particulier de Jean-Paul II au cours des dix dernières années de la vie du pontife, a évoqué le rôle paternel du Cardinal Husar en tant que responsable œcuménique. « Il a laissé son empreinte ; celle du grand berger qui a renouvelé les structures de l’Église grecque-catholique ukrainienne et qui, parallèlement, a essayé de se rapprocher de l’Église latine », indique l’Archevêque Mokrzycki. « Il m’a toujours traité personnellement avec beaucoup de gentillesse et d’élégance, comme un père ».
ment ses activités en Ukraine. Ce jour est venu en 1989, lorsque l’Église grecque-catholique ukrainienne (déclarée hors la loi depuis 1946) a été légalisée dans la nouvelle Ukraine indépendante. L’Évêque Husar, qui servait en tant qu’archimandrite (abbé) depuis 1978, a déplacé l’ensemble de son monastère en Ukraine en 1993. Il a officié en tant qu’aumônier du Séminaire du Saint-Esprit à Lviv et, en 1996, il a reçu la première de nombreuses nominations reçues pour son leadership diocésain. En janvier 2001, l’Évêque Husar a été élu archevêque majeur de l’Église grecque-catholique
UNE VOIX CHARISMATIQUE Selon les mots du Pape François, le Cardinal Husar a relevé l’Église grecque-catholique ukrainienne « du fin fond des catacombes », dans une société profondément affectée par des décennies d’oppression communiste. Le pays comptait environ 300 prêtres catholiques à ce moment là, soit un dixième des effectifs d’avant la période soviétique. En tant qu’archevêque majeur de la plus grande des Églises d’Europe de l’Est en communion avec Rome, le Cardinal Husar s’exprimait et rédigeait des lettres pastorales concernant un large éventail de questions sociales, économiques et politiques. Il a exigé que le gouvernement verse les arriérés de salaires ; il a appelé les politiciens à mettre fin aux fraudes électorales ; il a exhorté les citoyens à défendre leur dignité et leur droit de vote, et il a invité les responsables religieux de différentes confessions à rechercher un terrain d’entente. L’un de ses principaux défis a été la persistance du « caractère psychologiquement soviétique » de la société ukrainienne, note Mgr. Terlecky, qui a effectué des missions en Ukraine au début des années 1990. « Vous êtes dans une société soviétique où tout est en commun et où, pourtant, vous ne pouvez rien obtenir », a expliqué Mgr. Terlecky. « Les plus grands problèmes étaient ceux liés à la corruption des personnes : le peuple ne pouvait rien acheter, mais il a appris comment s’en sortir par des voies obscures. » C’est dans ce contexte, dit-il, que le Cardinal Husar est arrivé et a évoqué les questions morales. Il a apporté un « vent de démocratie dans un pays meurtri par environ 40 années de propagande soviétique », a écrit le journaliste italien Andrea Gagliarducci suite au décès du cardinal. À la fin de sa vie, le cardinal avait gagné un profond respect dans de nombreux secteurs de la société, quelles que soient les confessions ou les convictions politiques. « Lorsque le Cardinal Husar parlait, il pouvait s’exprimer avec le charisme de ceux qui connaissent le monde », a observé Andrea Gagliarducci. « Tout le monde en avait conscience, qu’ils soient AOÛT 2017
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croyants, non-croyants, catholiques ou orthodoxes ». Lorsqu’il a pris en main ces défis en Ukraine, le Cardinal Husar a choisi de demander de l’aide à la fraternité catholique internationale qu’il avait découverte aux États-Unis. « Lorsqu’il était prêtre à Stamford, il connaissait l’existence de l’Ordre des Chevaliers de Colomb et de toutes ses œuvres de bienfaisance aux États-Unis », a déclaré l’Archevêque Stefan Soroka de Philadelphie, métropolite des éparchies grecque-catholiques ukrainiennes aux États-Unis. « Il a toujours été admiratif de la façon dont l’Ordre, en tant qu’organisation fraternelle, était capable d’impliquer des hommes dans l’Église et dans des œuvres caritatives ». Le Cardinal Husar a participé au 123e Congrès Suprême de l’Ordre à Chicago en août 2005 et a donné l’homélie au cours d’une messe concélébrée. « Je souhaite vivement implanter l’Ordre des Chevaliers de Colomb, ou du moins son idéologie, si je peux m’exprimer ainsi, en Ukraine », a indiqué le Cardinal Husar. « L’Ukraine a traversé une période d’au moins 70 ans au cours de laquelle le régime communiste a essayé de créer un nouvel être humain, de transformer la nature de l’homme. Ce régime a donc tenté par tous les moyens de détourner le cœur des hommes de la foi en Dieu ». Il a également ajouté que le communisme avait laissé une atmosphère rendant « très très difficile » pour le peuple de vivre une vie chrétienne en dehors de la messe du dimanche. Selon l’Archevêque Soroka, membre du Conseil 14088 Bishop Stephen Soter Ortynsky à Philadelphie, dans le Maryland, le Cardinal Husar avait évoqué l’idée d’inviter les Chevaliers en Ukraine bien avant sa participation au Congrès Suprême. « C’était son rêve, son espoir, et il a saisi l’opportunité de l’exprimer », explique l’Archevêque Soroka. « Et il a provoqué un ralliement à la mesure de sa proposition ». L’EXPANSION DE L’ORDRE EN UKRAINE En 2011, l’état de sa vue s’empirant, le Cardinal Husar a pris sa retraite. Toutefois, le projet des Chevaliers de Colomb avait déjà progressé. Le Conseil Suprême, avec l’aide de Chevaliers polonais, a posé les bases de l’expansion en Ukraine. Presque 100 hommes ont rejoint les Chevaliers au cours de cérémonies d’exemplification en 2012 et 2013, dont l’Archevêque Shevchuk et l’Archevêque Mokrzycki qui avaient fortement encouragé le développement de l’Ordre en Ukraine. Selon le père Volodymyr Malchyn, secrétaire Anglais/Italien du Cardinal Husar au cours des dernières années, le cardinal avait dit « pendant de nombreuses années, l’Ukraine donnait l’impression que l’Église se dressait sur deux piliers : les femmes et les prêtres. Les hommes qui assistaient aux offices religieux n’endossaient aucun rôle dédié et ne savaient pas comment aider concrètement l’Église, même s’ils étaient nombreux à vouloir participer ». Le père Malchyn, désormais vice-chancelier de la curie de l’Archevêque Shevchuk, est devenu le premier aumônier du premier conseil fondé en Ukraine, le Conseil 15800 Saint-Volodymyr à Kiev. Avec le Conseil 15801 John Paul II constitué de catholiques de rite latin à Lviv, les nouveaux Chevaliers ont commencé à servir de façon spectaculaire en novembre 2013. À cinq pâtés de maisons du lieu où se tenait une réunion du Conseil 15800, 18 ♦ C O L U M B I A ♦
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des dizaines de milliers de personnes se sont réunies sur la place de la Maidan Nezalezhnosti (place de l’Indépendance à Kiev). Leurs protestations contre la corruption, les violations des droits de l’homme et la décision du gouvernement de ne pas se rapprocher de l’Union européenne ont évolué en ce qui est devenu la « Révolution de la dignité ». Les rassemblements ont été marqués par des affrontements avec la police qui ont causé la mort d’au moins 100 personnes et fait de nombreux blessés. Les Chevaliers ont soigné les blessés, fourni de la nourriture et des vêtements chauds, intercédé pour les personnes arrêtées et apporté de l’aide aux familles des personnes décédées. Ils ont également monté une tente de prière sur la Maidan afin de proposer un soutien spirituel. L’Archevêque Shevchuk a rappelé la grande portée des paroles de paix prononcées par le Cardinal Husar à ce moment. « Les mots qu’il a adressés aux personnes rassemblées sur la place Maidan résonnent encore en chacun de nous », dit-il. « Même si nous étions anxieux, il nous a dit à tous, de sa voix paisible et confiante, “N’ayez pas peur”. Ses mots ont fait l’effet d’une lumière ». La révolution est parvenue à renverser ce qui était considéré de l’avis général comme un gouvernement corrompu manipulé par Moscou. De nombreux défis demeurent pour l’Ukraine et pour l’Église, notamment en ce qui concerne l’insurrection en cours à l’Est. Le père Malchyn a révélé que, lors d’une réunion dans sa résidence en novembre 2016, le Cardinal Husar avait lancé un nouveau défi aux Chevaliers. « L’Ordre des Chevaliers de Colomb doit se mettre à l’œuvre en Ukraine de l’Est afin de relever le niveau de spiritualité de notre peuple dans cette région et de lui montrer le véritable visage de l’Église — l’Église telle qu’elle doit être — car, malheureusement, il n’en a pas connu beaucoup de bons exemples », leur dit-il. Quelques mois plus tôt, le Conseil d’administration des Chevaliers de Colomb avait désigné l’Ukraine comme le nouveau territoire de l’Ordre, avec pratiquement 600 membres répartis dans 13 conseils. Le Député territorial Bogdan Kovaliv, qui officiait en tant que grand Chevalier du Conseil 15800, a indiqué que les paroles prononcées par le cardinal à l’automne dernier avaient profondément marqué les Chevaliers présents. « Sa Béatitude a souligné que l’activité des Chevaliers devait générer de la confiance entre les personnes et promouvoir l’esprit de fraternité », a dit M. Kovaliv. « Il s’agit d’un point très important pour l’Ukraine, car l’une des pires conséquences du régime totalitaire communiste a été la peur ; la peur de l’autre et la peur de faire preuve de sens de l’initiative. Grâce à leurs bonnes actions, les Chevaliers montrent l’exemple, créent une atmosphère de confiance et guident les autres sur cette voie ». Et, agissant ainsi, ils sont inspirés par le Cardinal Husar qui, selon les propres mots de son successeur l’Archevêque Shevchuk, « restera pour toujours un père et un maître dont la sagesse nous accompagnera tout au long de nos vies ».♦ JOHN BURGER est rédacteur à Aleteia.org et membre du Conseil 16253 du métropolite Andrey Sheptytsky à New Haven, dans le Connecticut.
TOP: Photo by Ukrainian Independent News and Information Agency — BOTTOM: Photo by Yaroslav Pavliuk of St. Volodymyr Council 15800
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Le Cardinal Husar s’adresse à des centaines de milliers de protestataires rassemblés sur la place de l’Indépendance à Kiev le 8 décembre 2013. • Des membres du Conseil 15800 St. Volodymyr avec l’Archevêque principal Sviatoslav Shevchuk, successeur du Cardinal Husar à la tête de l’Église grecquecatholique ukrainienne, à la Cathédrale patriarcale de la résurrection du Christ à Kiev en 2013.
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La personnalité de l’abbé McGivney Un contemporain se remémore le fondateur des Chevaliers de Colomb, un prêtre humble et chaleureux par le Père Joseph G. Daley
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Note de la rédactioN : en commémoration de la naissance de l’abbé Michael J. McGivney (12 août 1852) et de sa mort (14 août 1890), vous trouverez ci-dessous le texte abrégé d’un article paru dans l’édition datée de juin 1900 de The Columbiad, la publication officielle de l’ordre qui a précédé la revue Columbia.
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ans les annales de la prêtrise de Nouvelle-angleterre, aucun nom ne mérite d’honneur plus éclatant que celui de l’abbé Michael Joseph McGivney. Ses 38 ans de brève existence, qui se sont achevés à l’été 1890, ont cependant été riches de toute les vertus sacerdotales : l’amour des âmes du véritable alter Christus, la piété enfantine du curé d’ars, le zèle de Saint Vincent de Paul pour les œuvres de miséricorde, l’optimisme infatigable des associés de Frédéric ozanam ; ces traits de caractère, si précieux aux yeux des hommes et du ciel, se reflétaient clairement dans l’âme de ce prêtre bon, simple et honnête du connecticut. Sa vocation particulière était de développer la masculinité catholique, de relier ensemble de manière manifeste tous les éléments qui forment la force de caractère et, ainsi, de mettre véritablement en valeur cette solidité de caractère (en d’autres termes, cette catholicité) pour que sa force soit exposée aux yeux du monde. Grâce à ses œuvres, la Société des chevaliers de colomb vit le jour en 1882. Son but était de créer parmi les laïcs catholiques une confraternité qui, sans être une société religieuse au sens strict du terme, exigeait de ses membres certaines qualifications religieuses, c’est-à-dire la profession ouverte de la foi catholique et la soumission filiale à l’église pour toutes les questions de doctrine, de discipline et de morale. l’effet de la Société des chevaliers de colomb est depuis lors devenu extraordinaire; le laïc catholique a été amené à réaliser le caractère précieux de sa naissance en tant que fils de l’église, et la citoyenneté catholique si longtemps décriée, si longtemps pointée du doigt comme une menace pour les institutions du
Page opposée : Une photographie de l’abbé Michael J. McGivney assis dans un décor de presbytère vers 1880 est attribuée au studio de photographie de John J. Tierney, à New Haven, paroissien de l’église St. Mary et membre du Conseil 1 de San Salvador. • La première page de l’article intitulé « La personnalité de l’abbé McGivney » ci-dessus, telle qu’elle apparut dans l’édition de juin 1900 de The Columbiad.
pays, est devenue en fait un synonyme de droiture, de piété, d’intelligence et de force sociale. les chevaliers de colomb, en attirant à eux une telle intégrité de principe moral, une telle élévation d’esprit et une telle grandeur de caractère, ont dissipé les préjudices d’autrefois et ont amené le nom catholique a être honoré partout. (…) l’établissement des chevaliers de colomb en tant que société a été typiquement un travail sacerdotal. enfant, leur fondateur a étudié ses classiques chez les Pères jésuites de Montréal. Parmi eux, son esprit s’est tant imprégné d’érudition qu’il a souhaité lui-même devenir jésuite. Son père, qui vivait à cette époque aux abords de la petite ville de Waterbury, était mouleur le jour et agriculteur amateur pendant son temps libre. il ne pouvait se résoudre à encourager de telles inclinations chez son fils et, sollicité le moment venu, il a refusé catégoriquement d’octroyer son accord paternel. Quelques années plus tard, le jeune Michael, ayant perdu son père et éprouvé une grande détresse pendant quelques temps, eut l’opportunité de s’inscrire comme étudiant à Baltimore chez les sulpiciens de St. Mary. il leur dévoila son esprit neuf et, trouvant en lui la vocation idéale, ils le dissuadèrent complètement de rejoindre les jésuites. l’environnement de travailleurs acharnés plutôt que de calmes penseurs était la sphère la mieux adaptée à des qualités et une énergie telles que les siennes, prétendaient-ils, et ainsi, tout en louant la grande valeur de son érudition, ils lui apprirent à la considérer comme une qualité simplement secondaire chez un prêtre : c’était le genre humain, plutôt que les sciences humaines, qui devait par conséquent susciter ses études les plus dévouées ; la sympathie pour le malheur de l’homme constituait une aptitude plus essentielle que le savoir ; il était bon d’engranger des connaissances, mais sauver des âmes avait une valeur d’une supériorité incomparable. (...) l’humanité et ses maux, les âmes humaines et leur salut : ayant ces sujets constamment à l’esprit, il étudia, pria et prit conseil puis, il se mit au travail. (…) Je me souviens avoir rencontré l’abbé McGivney à New Haven en 1883, l’année suivant la première incorporation des chevaliers. il était alors plein de vigueur ; un pasteur bon et délicat, le père lawler lui avait confié la charge de St. Mary, une paroisse située à l’ombre des tours de la faculté de Yale qui était à l’époque la paroisse la plus aristocratique du connecticut. l’abbé McGivney lui-même était tout sauf un aristocrate AOÛT 2017
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; c’était un homme d’une grâce extrême dans ses manières en toute occasion, mais sans affectation, sans « airs supérieurs », si vous me permettez l’expression. Je ne l’ai rencontré qu’une seule fois et pourtant, je me souviens comme si c’était hier de son visage pâle et beau; c’était « un visage de prêtre », ce qui explique tout. C’était un visage doté d’une tranquillité merveilleuse ; il n’y avait rien de dur dans sa contenance, même si son allure incarnait la force ; il n’avait rien d’infâme, rien d’intéressé, rien du politicien ou du calculateur. La ruse et l’ambition étaient aussi éloignées de lui que des cieux. Il suffisait de le rencontrer une seule fois pour lui faire confiance; les enfants l’aimaient sincèrement ; et les personnes âgées du voisinage, dont il recherchait la compagnie et à qui il consacrait de son temps même lors de ses journées les plus chargés, le qualifiaient de véritable saint avec sincérité. À la prison municipale, le directeur raconte encore des anecdotes sur ce que l’abbé McGivney a dit et fait durant ses visites aux prisonniers. Ailleurs également, les faits abondent tout à son honneur. Un vieil homme aveugle qui vivait de la charité, mais qui n’était pas catholique, se rendait chaque dimanche à la messe à St. Mary pour entendre « cette voix ». Les non-catholiques trouvaient en l’abbé McGivney une âme d’une immense sympathie, qui les invitait avec force à étudier les vérités religieuses qu'il proclamait. Parmi les conversions dues à la grâce de Dieu incarnée en l’abbé McGivney, on se souvient encore de deux cas à New Haven. L’un de ces convertis était David Buell, un célèbre musicien de Yale, auteur de l’opéra Penikeese, aujourd’hui inconnu du public, bien qu’il ait été membre de la Société de Jésus. L’autre convertie remarquable était Miss Harwood, fille du Rév. Dr Harwood, recteur de la congrégation épiscopalienne la plus distinguée de tout l’État, homme d’une grande érudition et d’une grande richesse. La conversion de Miss Harwood attira l’attention en raison de sa distinction dans les rangs de la société, du raffinement de sa maison et de son cercle, et de son esprit extrèmement brillant qui s’associait à la supériorité de son éducation et à une extrême grâce personnelle. La mort de Miss Harwood, survenue bien trop tôt, fut cependant entourée de toute la consolation que notre sainte foi pouvait lui apporter. L’influence de l’abbé McGivney sur les hommes était une chose extraordinaire. Les jeunes hommes étaient particulièrement facinés par lui et écoutaient ses paroles avec un enthousiasme qui l’étonnait lui-même ; des centaines d’entre eux lui demandait son avis et envoyaient d’autres jeunes hommes solliciter ses conseils.(...) Il est édifiant de noter comment ces jeunes hommes des tous premiers conseils ont mené leur carrière à l’âge adulte. Cornelius T. Driscoll est le maire actuel de la ville de New Haven ; Stephen Maher, M.D., après avoir obtenu son diplôme à Edimbourg, dispose d’une large réputation dans le milieu médical ; John J. Phelan, qui vit confortablement à Bridgeport, s’est vu élire secrétaire d’État de la communauté de Nutmeg, sous l’autorité du Gov. Luzon Morris. John T. McPartland, qui a semblé un moment destiné à 22 ♦ C O L U M B I A ♦
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l’Église, a fait fortune dans les affaires ; et Edward Downes, membre de ce qui est peut-être la famille catholique la plus ancienne, la plus riche et la plus respectée de New Haven, alors qu’il semblait autrefois destiné à la politique, a fini par révéler au fil du temps une vocation pour l’Église. Deux membres de la vieille garde se sont consacrés exclusivement aux affaires des Chevaliers de Colomb. Il s’agit de Wm. M. Geary et Daniel Colwell. M. Geary, avec ses 47 ans bien assis, a toujours l’air jeune et beau, et possède toujours l’énergie qui donne une large portée à sa grande ambition dans le domaine des affaires et à son admirable diplomatie pour la gestion. M. Colwell est un homme très occupé qui ne peut être dérangé pendant les heures de travail. Toutefois, il lui arrive de faire exception lorsqu’un étranger venu de loin vient l’interrompre à sa table, dans les bureaux du Conseil d’administration des Chevaliers de Colomb. … De temps en temps, il se plonge dans ses souvenirs personnels, nommant souvent et avec une tendresse palpable le jeune et gentil prêtre dont l’image, bien que datant de 20 ans plus tôt, reste gravée dans nos esprits, et dont le large portrait trône sur le bureau, face à nous : l’abbé McGivney, le chaleureux prêtre de l’Église de la Charité du Christ. (...) Le Rév. Richard Foley de Brooklyn, N.Y., qui était un proche camarade de séminaire de l’abbé McGivney, m’a dit récemment que les trois traits les plus saillants de son caractère étaient son sens de l’ordre, la profondeur de sa piété et sa bonne humeur. Son goût de l’ordre était en outre remarquable. Lors de son séjour à Baltimore, les sulpiciens n’ont pu se satisfaire d’aucun autre que lui pour le poste de sacristain. Sa bonne humeur transparaissait souvent aussi car partout où l’on parle de lui, ses paroles joyeuses et ses déclarations amicales qui valaient de l’or sont toujours gravées dans les mémoires et toujours très appréciées. Sa piété a elle aussi été mentionnée. Cette piété se cristallisait dans son immense charité. La famille McGivney comptait trois fils, dont les deux cadets étaient beaucoup plus jeunes que lui et, si l’abbé McGivney n’avait exprimé qu’une seule ambition, c’était l’espoir que ses frères puissent jouir d’une bonne éducation. Le vœu si cher à son cœur a depuis été exhaucé car les trois fils de la famille sont tous devenus prêtres, dont les deux plus jeunes sont encore en vie. Le plus âgé des deux est le Rév. Patrick J. McGivney de Middletown, actuellement aumônier d’État du Connecticut ; l’autre est le Rév. John McGivney de Bridgeport, un jeune homme âgé de moins de 30 ans, dont on dit le plus grand bien pour son sermon à la fois sérieux et empli de grâce. L’abbé McGivney, fondateur des Chevaliers, est décédé alors qu’il était curé de la paroisse de Thomaston en août 1890. Il est mort sans laisser de dette ; toutefois il mourut sans un dollar en poche ; la raison étant qu’avec son cœur empli de charité, il avait donné jusqu’à son dernier sou.♦ LE PÈRE JOSEPH G. DALEY (1866-1935) a servi comme prêtre du Diocèse de Springfield, Massachussets, et est l’auteur de plusieurs livres de fiction.
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D E S P È R E S P O U R B I E N FA I R E
Un prêtre pour la famille Le mois d’août est une période particulière pour se souvenir de la vie et de l’héritage du fondateur de l’Ordre et pour prier pour son intercession par Brian Caulfield
Father Michael J. McGivney, 1880 / Charcoal drawing by John J. Tierney / Knights of Columbus Museum Collection
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’abbé Michael J. McGivney, le fondateur des Chevaliers de Colomb, est né le 12 août 1852, et est décédé le 14 août 1890, deux jours après son 38e anniversaire. La semaine où ces dates tombent chaque année est la « Semaine de la Famille des Chevaliers de Colomb », un moment où les conseils sont encouragés à programmer des événements familiaux. Toutefois, vous pouvez demander l’intercession de l’abbé McGivney lorsque des problèmes familiaux surviennent, et l’invoquer par ses titres : apôtre des jeunes et protecteur de la famille chrétienne. L’abbé McGivney, dont la cause de canonisation reste ouverte au Vatican, a été déclaré vénérable en 2008. Les Chevaliers et leur famille sont invités à prier tous les jours pour son intercession dans les affaires grandes comme petites, et rapporter toutes les prières exaucées. Les Amis enquêtent sur de possibles miracles, des guérisons physiques extraordinaires vécues après avoir invoqué l’aide de l’abbé McGivney. Une enquête sur un miracle rapporté est un processus long et minutieux, mais nous prions pour que l’un de ces événements soit accepté par le Vatican et ouvre la voie à sa béatification. Par ailleurs, la canonisation exigerait la reconnaissance d’un second miracle. En attendant, tous les Chevaliers doivent se sentir encouragés par le grand nombre de prières qui ont été entendues et rapportées par ceux qui demandent l’intercession de l’abbé McGivney. Ces faveurs indiquent que le fondateur de l’Ordre n’a pas cessé d’œuvrer pour la vie de ses Chevaliers et de leur famille, et des fidèles catholiques. En fait, elles suggèrent que l’abbé McGivney, depuis le ciel éternel, se préoccupe d’un grand nombre de ces mêmes problèmes dont il s’est occupé en tant que prêtre sur terre. La plupart des prières exaucées se répartissent dans quatre domaines : Emploi et finances. Tout comme lorsque ses paroissiens recherchaient les conseils de l’abbé McGivney quand les mots « Irelandais s’abstenir » apparaissaient dans les offres d’emploi, aujourd’hui beaucoup l’implorent lorsqu’ils sont licenciés ou recherchent un meilleur emploi. Par exemple, une femme pétrie de reconnaissance a récemment rapporté, « Mon mari a persévéré dans la prière pour que l’abbé McGivney intercède afin qu’il trouve un nouvel emploi, et ses prières ont été entendues. »
Toxicomanie. À l’époque de l’abbé McGivney, l’abus d’alcool frappait la population immigrée, et il a donc fondé une paroisse « d’abstinence totale ». Beaucoup de personnes demandent maintenant de l’aide concernant des abus de drogues ou d’alcool. Une mère a notamment appelé Les Amis pour leur dire son soulagement quand son fils d’âge adulte a commencé à suivre une cure de désintoxication après qu’elle ait prié l’abbé McGivney. Réconciliation familiale. Les divisions survenaient quelquefois dans les familles d’immigrants cherchant à joindre les deux bouts, et elles ne sont pas rares de nos jours avec l’augmentation des divorces. Une mère a récemment écrit pour dire que ses deux fils adultes étaient en mauvais termes, mais qu’après avoir prié pendant une semaine, leurs « relations étaient de nouveau bonnes. Je sais au fond de moi que l’abbé McGivney a répondu à mes prières ! » Retour à la foi. L’abbé McGivney avait fondé l’Ordre pour empêcher que les hommes rejoignent des sociétés secrètes anti-catholiques qui promettaient des avantages financiers. Aujourd’hui, beaucoup de catholiques font appel à lui pour aider leurs enfants qui se sont égarés. « J’ai prié l’abbé McGivney chaque jour pendant 14 jours pour qu’un membre de ma famille revienne à notre foi catholique », a rapporté une personne. « Après 30 ans d’éloignement, il est revenu et s’assoie maintenant à mes côtés tous les dimanches à la messe. » Une mère écrit, emplie de joie, « J’ai prié une neuvaine régulièrement pendant six mois au Vénérable abbé McGivney en implorant son aide afin que mon fils et ma belle-fille reviennent dans l’Église. Ce mois-ci, ils se sont inscrits dans leur paroisse et assistent à la messe. Mes prières ont été entendues ! » Alors que nous célébrons le fondateur de l’Ordre et la « Semaine de la Famille des Chevaliers de Colomb, » continuons à prier pour la canonisation de l’abbé McGivney et à invoquer son intercession lorsque nous sommes confrontés aux nombreuses difficultés de la vie. Vénérable Michael McGivney, prie pour nous ! ♦ BRIAN CAULFIELD est vice-postulateur de la cause pour la canonisation du Vénérable abbé Michael J. McGivney, et éditeur de Des pères pour Bien Faire, une initiative des Chevaliers de Colomb.
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Joe, un homme pas comme les autres Le nouveau conseil de Long Island a choisi le nom d’un jeune homme célèbre pour son amour de la vie et du Christ par Lena Pennino-Smith
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n dimanche, à la fin 2014, en franchissant la porte de l’Église du Saint-Nom de Jésus de Woodbury, dans l’État de New York, Joseph (Joe) Reali, 25 ans, s’est approché d’une table d’informations des Chevaliers de Colomb avec beaucoup de curiosité. Son frère, Michael Reali Jr., n’était pas intéressé : il avait toujours entendu dire que « C’était pour les vieux ». Alors que la messe commençait, Joe affichait un sourire rayonnant. Enfin, ce fut plus fort que lui. « J’ai adhéré aux Chevaliers ! », s’exclama t-il. « Pourquoi as-tu fait cela ? », demanda Michael. Sans cesser de sourire, Joe lui répondit « Je t’ai inscrit aussi ». Joe était impatient de passer son Premier Degré, mais il n’est jamais parvenu à ce stade. Il est mort subitement un mois plus tard d’une hypertrophie cardiaque, le 16 janvier 2015. Mais l’héritage de ce jeune homme dévot, tout en aimant croquer la vie à pleines dents, perdure au sein du tout dernier conseil de Long Island : le conseil 16261 Joseph Mario Reali. Conseil Étoile en 2016, il a attiré environ 60 Chevaliers depuis la présentation de sa charte, il y a deux ans. Nombreux sont les membres qui connaissaient et aimaient Joe dont la vie continue à inspirer leur mission. Louis Onglengco, 23 ans, se souvient avoir admirer Joe tandis qu’il le formait comme servant d’autel ou qu’il l’aidait sur le terrain de football quand ils étaient enfants. « J’ai rejoint les Chevaliers de Colomb pour aider l’Église et parce que Joe a été un modèle formidable pour moi », a déclaré Louis. « Je voulais tellement lui ressembler ». 24 ♦ C O L U M B I A ♦
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DISCIPLE DU CHRIST Le bénitier sur le mur de la maison des Reali et le réfrigérateur couvert d’images saintes attestent que Joe fut élevé au sein d’une famille catholique pieuse. Benjamin d’une famille de quatre enfants, Joe a grandi en récitant le Rosaire avec ses parents et ses frères et sœurs tous les soirs. Il arrivait souvent, le soir, que Michael tombe sur son frère agenouillé dans leur chambre à prier devant une image de Notre Dame de Guadalupe. Lisa et Michael Reali Sr. ont servi leur paroisse en tant qu’ambassadeurs remarquables de l’eucharistie, leurs filles Luciana et Toni-Marie respectivement au chœur et à la lecture, et Michael Jr. et Joe en tant que servants d’autel. Joe est ensuite devenu sacristain. Il a formé des servants d’autel en participant aux activités du groupe jeunesse de la paroisse. Il a également continué à servir au groupe de prière de Padre Pio, qui attire des centaines de personnes et se réunit tous les mois à l’église du Saint-Nom de Jésus. La famille Reali était suffisamment inspirée pour démarrer ce groupe de prière grâce à leur relation personnelle avec Saint Padre Pio. La grand-mère de Joe connaissait le frère capucin car il venait de la même ville italienne, Pietrelcina. Les autres moines italiens venaient même rendre visite à la famille à Long Island. Joe avait d’ailleurs écrit sur le sujet de son éducation : « Si parmi certaines personnes que j’ai croisées le catholicisme suscitait des doutes, les événements que je vécus dans mon enfance m’obligèrent à prendre sa défense. Il ne fait aucun doute pour moi que Dieu et Jésus-Christ existent, et qu’ils sont véritablement présents à la messe ».
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Photos courtesy of the Reali family
Joe Reali (1989-2015) pose avec sa famille à l’église St. Theresa à Trumbull dans le Connecticut, après le baptême de sa nièce (et filleule) en la fête de St. Padre Pio le 23 septembre 2012. Debout, à l’extrême droite, se tient son frère Michael qui est maintenant le grand Chevalier du Conseil Joseph Mario Reali Council 16261.
Outre sa communion quotidienne et son amour du Rosaire, Joe avait l’habitude, entre autres, de montrer sa foi en faisant venir de nouvelles personnes à l’église. Son ami de longue date, Anthony Pizzo, a évoqué cette fois où Joe était venu le chercher pour aller à la messe dans une voiture bondée de camarades de football dont certains étaient juifs ou musulmans. « Ne t’inquiètes pas. C’est une bonne chose », avait dit Joe. Joe ramenait souvent des amis au cours d’études bibliques pour adolescents et finissait par offrir une tournée de glaces ou de pizzas à tout le monde. À plus d’une reprise, il a passé une nuit blanche avec ses amis et, avant d’aller se coucher, les a emmenés à la messe au lever du soleil. Une autre fois, il a passé des heures lors d’un enterrement de vie de garçon à encourager une jeune femme à revenir à l’Église et à se rapprocher à nouveau de Dieu. « Joseph n’avait rien d’hypocrite », a rappelé Mgr. Richard Bauhoff, prêtre à l’église du Saint-Nom de Jésus. « C’était naturel pour lui, cela faisait partie de son quotidien de disciple du Christ. Il vivait une vie conforme à l’Évangile. La piété et la bonté de Joe sautaient aux yeux ». « Joseph rayonnait dans le monde », dit sa sœur Luciana Corsello.
« Il a reçu l’amour de Dieu par les sacrements, notamment par la confession et l’eucharistie, et l’a partagé avec toutes les personnes qu’il rencontrait ». Pour Luciana, Joe était à l’image de Bienheureux Pier Giorgio Frassati, un jeune homme athlète, dévot et charismatique qui vivait à Turin, en Italie, au début du XXème siècle. La première fois qu’elle a entendu parler de Frassati, Luciana n’a pas pu résister à la tentation de téléphoner à Joe, même si elle était en retraite silencieuse. « Joe », dit elle, « J’ai trouvé le saint qui te correspond parfaitement ! » REMPLIR LES BANCS Même si Joe était fermement ancré dans sa foi, c’était aussi un jeune homme ordinaire qui aimait organiser des fêtes, aller danser avec ses amis ou mettre de la musique à fond tout en faisant des conserves de tomates avec sa famille. Il avait un côté joueur et adorait les plaisanteries et les feux d’artifice. Ses regards bienveillants et son sourire furtif le rendaient populaire auprès des filles. Il disait à ses amis que c’était parce que les femmes voulaient être traitées avec respect. « Traitez chaque fille comme votre AOÛT 2017
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propre mère », disait-il en ajoutant rapidement « La Sainte-Mère ! » Joe vivait pour le football américain, au lycée Syosset comme à la Long Island University Post. Receveur d’1 m 82, il dessinait fièrement des croix sous ses yeux au crayon noir avant les matchs. Joe apportait un mélange unique de sportivité féroce et de bienveillance chrétienne sur le terrain. Une fois, alors que son équipe rencontrait le lycée d’Hempstead, la tension était palpable, les attaques se multipliaient, et Joe s’est porté volontaire pour jouer en défense. Après avoir plaqué un joueur immense qui avait obtenu une bourse à Penn State, il s’est immédiatement retourné pour l’aider à se relever. « Ce garçon baraqué a pris Joe dans ses bras et, d’un seul coup, l’ambiance générale de la rencontre s’est transformée. Cet acte d’amour changea tout », se souvient Michael Reali Sr. Quel que soit l’amour que Joe portait au football américain, la famille passait en premier. En 2009, sa mère Lisa fut diagnostiquée avec un cancer du colon et ne pouvait plus s’occuper de ses petitsenfants pendant que sa fille Toni-Marie travaillait. Joe a arrêté le football à LIU Post et a commencé à suivre des cours du soir pour pouvoir s’occuper de ses jeunes neveux. Selon les mots de Toni-Marie, il ne considérait pas cela comme un sacrifice et il réagit avec la joie et la générosité qui le caractérisaient. « Lorsque je vois à quel point il inspire les autres, je réalise que ce qu’il m’inspirait, il l’inspirait également à autrui », dit-elle. Une hypertrophie cardiaque ayant été diagnostiquée chez lui 26 ♦ C O L U M B I A ♦
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quelques années plus tôt, Joe est mort soudainement mais sereinement dans la maison familiale à l’âge de 25 ans. Il était dans la cuisine avec sa mère, qui lui préparait un sandwich au thon, quand soudainement Lisa a entendu le bruit de chaises qui tombent. « Quand je me suis retournée, je l’ai vu couché sereinement sur le plancher avec les yeux fermés », se souvient-elle. Les infirmiers sont arrivés rapidement après l’appel de Lisa au numéro d’urgence 911, mais les tentatives de ranimer Joe sont restées vaines. Il était dans la cuisine avec sa mère lorsqu’il a eu un coup de fatigue et dû s’allonger. Il s’endormit pour ne jamais se réveiller. Michael Sr. évoque un jour où il avait suggéré à Joe de rénover l’église sans mettre autant de bancs, car « les bancs n’étaient jamais pleins ». Ce fut l’une des seules fois où Joe se mit en colère contre lui. Il a dit : « Papa, un jour tu verras que cette église sera remplie” », se souvient Michael. « Et j’ai répondu : Ouais, j’aimerais bien voir ça ». Les larmes aux yeux, Michael raconte que lors de la veillée de Joe à l’église et de la messe funéraire qui a suivi, l’église du SaintNom de Jésus n’était plus assez grande pour contenir les personnes dont les vies avaient été touchées par son fils. Au total, ce sont environ 3 000 personnes qui se sont réunies, et nombreuses sont celles qui ont raconté comment Joe les avait fait se sentir aimées, en les aidant dans le besoin, et en les amenant à l’église pour transformer leur vie en bien d’une manière ou d’une autre.
Photo by Branden J. Stanley/Spirit Juice Studios
Trois des cousins de Joe Reali — (de gauche à droite) Matthew Reali, Michaelangelo Reali et John Reali — sont parmi les membres les plus récents du Conseil 16261 Joseph Mario Reali de Woodbury, New York.
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Photo courtesy of the Reali family
Ainsi, une femme conduisit des heures depuis la Pennsylvanie pour lui rendre hommage car Joe avait parlé à son fils qui avait fugué, pour qu’il rentre à la maison. L’Évêque William F. Murphy, alors à la tête du diocèse de Rockville Centre, était présent et compara Joe à Saint Stanisław Kostka et à Saint Aloysius Gonzaga, deux saints morts jeunes mais qui avaient preuve d’une dévotion fervente à l’eucharistie et à la Sainte-Mère. UN CŒUR DE BATTANT Un an et demi après la mort de Joe, ses parents reconnaissent qu’ils sont encore en deuil. « Ça ne sera jamais facile », dit Lisa. Et Michael Sr. d’ajouter, « Ce sont les petites choses qui vous le rappellent : trouver des chapelets dans ses vêtements de travail, une croix dans le camion qu’il conduisait ou des images saintes un peu partout ». Joe a reçu de nombreux hommages post-mortem. Par exemple, il a reçu la distinction de «Modèle de foi» de la part du Centre inter-confessionnel de LIU Post et une inscription en sa mémoire figure dans le jardin commémoratif Eagle Scout de l’église du Saint-Nom de Jésus. Il peut paraître inhabituel d’honorer le nom d’un jeune homme qui n’était même pas officiellement membre d’un conseil des Chevaliers de Colomb surtout que les conseils de Long Island portent généralement le nom de Notre-Dame ou d’autres saints. Mais lors de la création du Conseil 16261 en juillet 2015, le nom de Joe est le seul à avoir été envisagé. « Le premier sujet abordé a été les souhaits pour le choix du nom du conseil ; et les premiers mots prononcés par chacun ont été « Joseph Mario Reali” », a dit l’ancien Grand Chevalier Bill Bonneville. « De nombreux Chevaliers connaissaient son dévouement pour notre église du Saint-Nom de Jésus, ainsi que la contribution de sa famille dans la paroisse. Il était important pour nous d’aller de l’avant, à sa mémoire ». Les années précédentes, le Saint-Nom de Jésus, une petite paroisse, n’était pas en mesure de susciter suffisamment d’intérêt pour créer son propre conseil. Cependant, après la mort de Joe, les paroissiens ont été saisis d’enthousiasme quand ils ont appris qu’il avait souhaité rejoindre l’Ordre. Cette motivation permet au conseil de continuer à attirer de nouveaux membres et à lever des fonds pour des œuvres caritatives. En honneur de la passion de Joe qui attira autant de personnes, notamment des jeunes, à l’église, le Conseil 16261 a déjà recueilli plus de 15 000 $ pour la rénovation et l’embellissement de l’entrée de l’édifice. Officiant en tant qu’aumônier du conseil, Mgr. Bauhoff a déclaré qu’il souhaitait reproduire l’esprit d’accueil de Joe. Selon Anthony Pizzo, désormais membre du Conseil 16261, donner le nom de son ami à un conseil des Chevaliers de Colomb est l’hommage idéal. « Joe était un battant au plus profond de lui-même, il voulait se battre pour ses convictions », a dit Anthony. « Si l’on ajoute cela à son amour pour sa foi et à l’idée des Chevaliers de Colomb, il était complètement dans cet esprit ». Joe avait fait un court passage au séminaire, et sa dissertation avait été enrichie d’une de ses citations favorites de la légende du football américain Vince Lombardi, lui aussi membre des Chevaliers : « Je
Joe Reali est représenté dans sa tenue de football américain au C.W Post Campus de l’Université de Long Island, où il jouait au poste de receveur éloigné.
suis persuadé que le plus beau moment de chaque homme et sa plus grande gloire, est celui où il a tout donné de lui-même pour une bonne cause et qu’il est étendu, épuisé mais victorieux, sur le champ de bataille ». Cette citation peut s’apparenter à la vie de Joe à de nombreux égards. Michael Sr. est désormais responsable du recrutement pour le Conseil 16261 et met tout en œuvre pour ramener les gens à l’église et remplir ces bancs. Et Michael Jr., qui était réticent à l’idée de rejoindre les Chevaliers deux ans auparavant, officie maintenant au conseil en tant que grand Chevalier. Il a souris à l’idée que son frère l’ait d’une manière ou d’une autre amené à endosser ce rôle. « Il ramenait toujours des personnes à l’église, des voitures pleines d’enfants », a dit Michael Jr. « Il s’agit du principal objectif des Chevaliers, grossir les rangs de l’Église catholique. J’ai donc l’impression que Joe est toujours des nôtres et qu’il nous encourage dans nos entreprises ».♦ LENA PENNINO-SMITH écrit depuis West Babylon, dans l’État de New York. AUGUST 2017
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AC2017-18 TION L E S D ÉKPN U ITGÉH S TDS’ ÉI N TAT
ALABAMA GRIFFIN H. SHREVES
ALASKA RONALD L. JONES
ALBERTA RON SCHUSTER
ARIZONA SEAN E. HALPAIN
ARKANSAS PHILIP A. SAVAGE
CALIFORNIE ROMEO DELACRUZ QUEVEDO
CAROLINE DU NORD JOHN R. NUSSBAUM
CAROLINE DU SUD MICHAEL A. ALLEN
COLOMBIE-BRITANNIQUE KOON MING LAU
COLORADO JOHN J. DOHERTY
CONNECTICUT STEVEN J. BACON
DAKOTA DU NORD LAWRENCE R. LEWANDOWSKI
DAKOTA DU SUD PATRICK J. POWERS
DELAWARE JOHN M. BRENNER
DISTRICT DE COLUMBIA AMADO C. ALVAREZ JR.
FLORIDE DONALD T. KAHRER
GÉORGIE MARK D. CORRIGAN
GUAM BOBBY O. PELKEY
HAWAÏ THEODORE J. RHOADES III
IDAHO MICHAEL R. TOWNSEND
ILLINOIS THEODORE A. STITES JR.
ÎLE -DU-PRINCEÉDOUARD JAMES H. POIRIER
INDIANA MARTIN F. McCOY JR.
IOWA ANTONIO BAÑUELOS
KANSAS VINCENT P. MELVIN III
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KN I N’ É AC T I 2017-18 ON LES D É PI G UH TT ÉS D TAT
KENTUCKY GABRIEL CABRAL
LOUISIANE JAMES F. RIENTE
LUÇON NORD JOSE C. REYES JR.
LUÇON SUD RAMONCITO A. OCAMPO
MAINE NORMAN A. GRAY
MANITOBA DANIEL P. SHEPHERD
MARYLAND STEPHEN M. COHEN
MASSACHUSETTS PAUL G. O’SULLIVAN
MEXIQUE CENTRAL FRANCISCO SÁENZ MUÑOZ
MEXIQUE NORD-EST ALEXANDRO XAVIER ISAAC HUERTA
MEXIQUE NORD-OUEST JUAN MANUEL ÁLVAREZ DEL CASTILLO
MEXIQUE OUEST LORENZO CERVANTES BARAJAS
MEXIQUE SUD JESÚS ARMANDO BLAS MARTÍNEZ
MICHIGAN KENNETH B. UNTERBRINK
MINDANAO REYNALDO C. TRINIDAD
MINNESOTA ROBERT A. PENAS
MISSISSIPPI NOEL A. AUCOIN
MISSOURI JOSEPH M. ROSENTHAL
MONTANA RONALD M. KAZMIERCZAK
NEBRASKA LOUIS R. GASPER
NEVADA THOMAS J. THORN
NEW HAMPSHIRE GLENN P. CAMLEY
NEW JERSEY ROBERT E. HATLER
NEW YORK KENNETH F. LATHAM JR.
NOUVEAU-BRUNSWICK CHARLES E. LIRETTE
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L E S D É P U T É S D ’ É TAT 2017-18
NOUVEAU MEXIQUE PATRICK T. MASON
NOUVELLE-ÉCOSSE CARL F. REID
OHIO KEVIN P. MILLER
OKLAHOMA JOHN T. PIERCE
ONTARIO DANIEL J. HEFFERNAN
OREGON FRANCIS R. MOHR
PENNSYLVANIE CHARLES J. VAGNARELLI
POLOGNE TOMASZ WAWRZKOWICZ
PORTO RICO MIGUEL A. VIDAL LUGO
QUÉBEC DENIS LAPOINTE
RÉPUBLIQUE DOMINICAINE ROBERT H. CAMPUSANO PÉREZ
RHODE ISLAND MICHAEL A. BENSON
SASKATCHEWAN BRIAN W. SCHATZ
TENNESSEE TRACY D. STALLER
TERRE-NEUVEET-LABRADOR BRIAN P. HURLEY
TEXAS DOUGLAS E. OLDMIXON
UKRAINE BOGDAN I. KOVALIV
UTAH ANDREW H. AIRRIESS
VERMONT MICHAEL PATNODE
VIRGINIE STEPHEN J. KEHOE
VIRGINIE-OCCIDENTALE SCOTT K. NALE
VISAYAS ANTHONY P. NAZARIO
WASHINGTON ROBERT J. BAEMMERT
WISCONSIN TIMOTHY J. GUSKI
WYOMING JAMES L. VENJOHN
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À LAC ’ŒUVRE KCHEVALIERS NIGHTS IN TION
CHEVALIERS
À
L’ŒUVRE servant sur le terrain, afin d’accompagner sa campagne paroissiale en faveur du « Fonds pour aumôniers militaires » de l’État de Géorgie. Les paroissiens ont reçu des informations au sujet du ministère militaire et ont répondu généreusement, permettant à l’assemblée de faire un don de 10 000 USD à l’issue de la campagne. AIDE AUX RÉFUGIÉS
Mike Bardgett, du Conseil 1563 Monsignor Thomas F. O’Reilly de Casper, WY, nettoie une plaque dédiée au père Pierre Jean DeSmet, à Independence Rock, un vaste affleurement de granit le long de la Piste de l’Oregon. La plaque a été mise en place par les Chevaliers de Colomb du Wyoming le 4 juillet 1930. Le père DeSmet était un prêtre jésuite belge qui travaillait parmi les Amérindiens dans la région du Midwest des États-Unis et dans l’Ouest canadien au milieu des années 1800. Le conseil 1563 s’est engagé à entretenir la plaque tous les ans.
DES PAINS ET DES POISSONS
Les conseils du district 16 de l’Ontario et l’Assemblée Father James de Chatham se sont associés à la ligue des femmes catholiques de St. Joseph pour offrir un dîner « Pains et poissons » et une vente aux enchères silencieuse. L’événement a levé 3 700 USD pour le soutien aux séminaristes et aux vocations. ASSISTANCE PAROISSIALE
Le Conseil 13977 St. Joseph d’Austintown (Ohio) s’est associé à sa paroisse pour organiser le loto-cuisine de la paroisse chaque semaine. Le conseil fournit tous les rafraîchissements et la main d’œuvre requise pour l’événement dont les recettes sont partagées par moitié avec la paroisse pour soutenir les événements de la commu-
nauté et autres causes. Sur sa part des bénéfices, le conseil a pu fournir 1 000 USD d’aide financière à un membre récemment ordonné prêtre, et un soutien continu à la Société de Saint-Vincent-de-Paul et à plusieurs ministères paroissiaux.
Le Conseil 4824 Msgr. George J. Breckel de Lewisburg, dans le Pennsylvanie, a organisé une collecte de fonds qui a recueilli 5 400 USD pour le « Fonds d’aide aux réfugiés chrétiens des CdeC ». VENTES DE SALSA
Le Conseil 13577 St. Peter’s at Baylor University à Waco, Texas, a organisé des ventes de salsa et des dîners pour collecter des fonds. Les événements ont rapporté 1 600 USD pour le fonds des séminaristes du conseil et autres activités charitables, telles que la préparation
ÇÀ ET LÀ DANS L’ORDRE
Une femme jette des pétales de roses pendant la célébration et la procession de la Fête-Dieu pour l’ensemble de l’archidiocèse de San Antonio, qui sont organisées et soutenues par le Conseil 7983 Prince of Peace à San Antonio, Texas. Cette journée dédiée à la famille, la communauté, la joie et la beauté s’est concentrée particulièrement sur l’adoration de la véritable présence de Jésus dans la très sainte Eucharistie qui passait en procession à travers les rues de San Antonio.
de sandwichs chaque semaine pour un refuge destiné aux sans-abri, et une contribution destinée à une nouvelle église au Cameroun.
COLIS DE PROVISIONS
Le Conseil 11889 St. Gabriel de Saddle River, New Jersey, a envoyé plus de 100 colis-cadeaux à des Marines postés au Moyen-Orient. Cela fait 12 ans que le conseil soutient les troupes. Il a d’ailleurs reçu les remerciements du Corps des Marines américains pour sa générosité continue. COLLECTE POUR LES AUMÔNIERS
L’assemblée Father Charles J. Watters de Dunwoody, Géorgie, a réalisé des affiches montrant les aumôniers militaires
Des membres du Conseil 13819 Immacolata de Houma, Louisiane, travaillent sur une rampe pour fauteuils roulants destinée à un couple à mobilité réduite. En collaboration avec le chapitre local des Telecom Pioneers, le projet a été préparé sur trois mois environ, et réalisé en une journée. Le coût des matériaux a été couvert grâce au tournoi de golf annuel du conseil, qui finance entièrement leurs dons de bienfaisance chaque année.
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La revue Columbia récompensée par 20 prix de l’Association de presse catholique
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par Roxanne King
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J O I N T H E FAT H E R MCGIVNEY GUILD
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n 1987, au Soudan du Sud, le village de Daniel Maduok, alors âgé de 12 ans, a été attaqué par une milice islamique qui a tué des habitants, brûlé des maisons et abattu le bétail. Échappant au chaos, l’enfant réussit à fuir les lieux et entreprend une odyssée longue de 16 ans en tant que « Garçon perdu ». En 2003, après des années passées dans des camps de réfugiés en Éthiopie et au Kenya, Daniel immigre aux États-Unis et s’établit au Colorado. Le jeune Maduok a trouvé la foi grâce à l’Église catholique, durant sa terrible épreuve. Et au Colorado, il a trouvé des frères en les Chevaliers de Colomb, se joignant au Conseil 11634 St. Paul, de Colorado Springs. Il a également trouvé l’amour lorsque, en 2010, il épouse une jeune femme catholique de sa tribu Dinka, qui est demeurée là-bas.
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PERDU CONNAÎT L’ESPOIR
Des Chevaliers du Colorado aident des réfugiés soudanais à se retrouver et à s’établir sur une terre promise
Please enroll me in the Father McGivney Guild:
Daniel Maduok, ancien « Garçon perdu » du Soudan, en compagnie de sa femme, Mary, et de leurs deux fils, dans le parc Garden of Gods, à Colorado Springs, au Colorado. (Photo : Ryan Dearth)
C OL UM B I A AOÛT 2016
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NAME miséricorde
aux JMJ
CITY
Le Centre de la Miséricorde parrainé par les CdeC a été le principal site de catéchèse et de la manifestation elle-même, durant les Journées mondiales de la jeunesse
STATE/PROVINCE
par Alton J. Pelowski
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ZIP/POSTAL CODE Complete this coupon and mail to: The Father McGivney Guild, 1 Columbus Plaza, New Haven, CT 06510-3326 or enroll online at: www.fathermcgivney.org
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Ci-dessus : Photo de Ryan Dearth ayant obtenu la première place • À gauche : Série de photos d’ Un foyer de Miséricorde aux MJM.
Un foyer de
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omme rapporté dans le numéro de Columbia du mois de septembre dernier, l’Ordre des Chevaliers de Colomb a parrainé et animé le site international pour pèlerins de langue anglaise participant aux Journées mondiales de la jeunesse 2016, du 26 au 31 juillet. Appuyés par diverses organisations partenaires, les Chevaliers ont converti l’aréna Tauron de Cracovie — l’un des plus importants centres de spectacles et d’événements sportifs de la Pologne — en « Centre de la Miséricorde », y accueillant plus de 100 000 jeunes pèlerins sur une période de six jours. Plus important centre de catéchèse toutes langues confondues, le Centre de la Miséricorde aura accueilli les plus grands rassemblements des JMJ, en dehors des événements papaux tenus sur la scène centrale. Le dernier jour, le site a même accueilli une rencontre entre le Pape François et 12 000 bénévoles des JMJ. L’Ordre joue un rôle important dans la tenue des célébrations des Journées mondiales de la jeunesse depuis 1984, notamment par le parrainage de sites catéchétiques à Sydney (2008) et Madrid (2011) ; mais à Cracovie, la portée et l’accueil réservé à l’action des Chevaliers étaient sans précédent. En plus des rassemblements nationaux, des messes quotidiennes et de la catéchèse, le Centre de la Miséricorde a accueilli des conférences, des performances, des expositions en plus de fournir d’innombrables occasions de prier et de faire des rencontres spirituelles. Particulièrement intéressants auront été les témoignages livrés par des chrétiens persécutés du Moyen-Orient, la présence de reliques de première classe liées aux saints polonais modernes les plus vénérés, et la Nuit de la Miséricorde — une soirée d’adoration eucharistique, de réflexion et de musique. Bien que l’aréna de 18 000 places se soit alors rapidement rempli, l’atmosphère était imprégnée d’une fervente tranquillité. L’Évêque auxiliaire Robert Barron, de Los Angeles, a par la suite confié : « On m’avait demandé de diriger une procession eucharistique et une bénédiction, et de livrer de courtes réflexions, mais rien ne m’avait préparé à ce que j’ai vu et senti. [...] Jamais, depuis les 30 dernières années, n’ai-je senti de manière aussi frappante la présence du Seigneur. » Les pages suivantes montrent des photos prises pendant certains des nombreux événements tenus au Centre de la Miséricorde. Pour plus de photos, de vidéos et d’informations, on ira sur wydenglishsite.org.
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LA REVUE Columbia a reçu 20 distinctions honorifiques lors du banquet annuel de remise des prix de l’Association de presse catholique (APC) qui a eu lieu le 23 juin dernier. Par ce programme de récompenses, l’APC honore les réalisations et les contributions des journaux, revues, magazines, bulletins, média en ligne et livres catholiques. C’est de loin la meilleure année pour la revue Columbia qui s’est placée première dans cinq catégories, deuxième dans six catégories et troisième dans trois catégories, en plus de recevoir six mentions honorables. Une collection d’articles de la revue Columbia a gagné la première place parmi les magazines pour Meilleure couverture des questions pro-vie et Meilleure couverture des questions liées à la liberté religieuse. Un garçon perdu connaît l’espoir (août 2016) de Ryan Dearth a été jugée Meilleure photo unique : Couleur parmi toutes les catégories de membre ; L’évêque de l’ultime frontière (mars 2016) présentant des photos de J.R. Ancheta a remporté le prix du Meilleur groupe de photos : Article ; et, Un foyer de Miséricorde aux MJM (novembre 2016) par le rédacteur de Columbia, Alton J. Pelowski, a remporté le premier prix pour Meilleur reportage photographique: Actualités. La deuxième place a été obtenue dans les catégories : Meilleure couverture de la canonisation de Mère Teresa, Meilleur essai provenant d’un magazine ou d’une lettre d’information, Meilleure couverture des Journées mondiales de la jeunesse, Meilleure photo unique: Couleur et Meilleure couverture de l’Année de la Miséricorde. La revue Columbia a aussi remporté la troisième place pour le Meilleur ensemble de photos multiples dans les catégories Actualités et Année de la Miséricorde ainsi que pour Meilleure critique. ♦ C OL U M B I A NOVEMBRE 2016
Dans le sens des aiguilles d’une montre, à partir du haut : Le Centre de la Miséricorde établi à l’Aréna Tauron de Cracovie est rempli de pèlerins des Journées mondiales de la jeunesse, rassemblés pour la célébration de la Nuit de la Miséricorde, le 27 juillet. • Le Pape François est accueilli à l’aréna par l’Aumônier suprême et Archevêque de Baltimore, William E. Lori, le 31 juillet. Apparaissent également sur la photo l’Évêque auxiliaire Damian Muskus, o.f.m., coordonnateur général des JMJ de Cracovie (à gauche) et le Cardinal Stanisław Dziwisz, archevêque de Cracovie. • Des bénévoles entrent en procession dans l’aréna le 26 juillet en portant les reliques de première classe de Saint Maximilien Kolbe, Saint Albert Chmielowski, du Bienheureux Jerzy Popiełuszko, de Sainte Faustine Kowalska et de Saint Jean-Paul II. • Les pèlerins canadiens agitent des drapeaux alors qu’ils s’apprêtent à entrer dans l’aréna. NOVEMBRE 2016
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C H E VA LI ER S D E CO LO M B
Construire un monde meilleur un conseil à la fois. Chaque jour, les Chevaliers à travers le monde ont la possibilité de faire une différence, que ce soit à travers le service à la communauté, la collecte de fonds ou la prière. Nous célébrons chaque et tout Chevalier pour sa force, sa compassion et son dévouement à vouloir construire un monde meilleur.
Des élèves de maternelle montrent les sacs en plastique remplis de fournitures scolaires qu’ils ont reçues du Conseil Marbel 7658 de Koronadal, de l’île de Mindanao, aux Philippines. Le conseil a célébré la fête de Saint Antoine de Padoue en fournissant des cahiers, stylos, crayons à papier et crayons de couleur, blocnotes et des livres de coloriage, le tout accompagné d’un déjeuner offert à 200 élèves.
ENVOYEZ-NOUS LES PHOTOS DE VOTRE CONSEIL POUR LA RUBRIQUE «CHEVALIERS À L’ŒUVRE». LES PHOTOS PEUVENT ÊTRE ENVOYÉES PAR COURRIEL À KNIGHTSINACTION@KOFC.ORG OU BIEN À COLUMBIA, 1 COLUMBUS PLAZA, NEW HAVEN, CT 06510-3326.
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g a r d E r L a f o i v i va n t E
« L’Esprit saint a EmpLi mon âmE dE cE désir. » Lorsque j’étais adolescente, j’ai eu la chance de rencontrer la fondatrice de notre ordre, Mère Martha María Ramírez Mora. Elle m’a aidée à voir la Parole de Dieu comme une Parole vivante qui m’était personnellement adressée. Je me suis mise à lire régulièrement La Bonne Nouvelle, à prier le Rosaire, à rendre visite au Saint-Sacrement, à recevoir la communion tous les jours et à pratiquer des actes de service. Un jour, en la présence de la Sainte Eucharistie, j’ai ressenti le désir d’appartenir pour toujours au Christ et de travailler uniquement pour lui. Une orientation spirituelle appropriée m’a aidée à comprendre que l’Esprit Saint emplissait de ce désir la partie la plus profonde de mon âme, et que c’était un trésor. J’ai rapidement découvert que le désir de mon cœur était de devenir une Sœur Carmélite de la Sainte Trinité. Je rends grâce à la Sainte Trinité de m’avoir créée afin de faire partie de cette famille religieuse. Je rends l’amour de Dieu en suivant l’exemple de Sainte Marie et de notre fondatrice bien-aimée. Je prie pour tous ceux dont la vocation est religieuse. Que l’Esprit Saint puisse leur accorder la grâce de le découvrir et de rendre l’amour à Dieu.
Photo by Ryan Dearth
SŒUR MARTHA PATRICIA MALACARA MARTÍNEZ Carmélites déchaussées alliées de la Sainte Trinité Denver, Colorado
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