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« TRAVAILLER POUR LES CHEVALIERS DE COLOMB M’A PERMIS D’ALLER PLUS LOIN DANS MA VOCATION À SERVIR. » AU DÉCÈS DE MON PÈRE, j’ai perdu non seulement un ami, mais aussi mon guide. J’étais fraîchement diplômé de l’université et je venais de me marier. Je n’étais pas trop fixé quant à mon avenir. Peu de temps après, j’ai rencontré l’agent général George Spinelli, et le déclic s’est fait. J’ai su alors que je voulais devenir agent d’assurance. Mon séjour chez les Marines m’avait enseigné à prendre soin d’autrui, et travailler pour les Chevaliers de Colomb m’a permis d’aller plus loin dans ma vocation à servir. Le souvenir de mon père, bien présent en moi, a un impact sur mon travail. Chaque fois que je rencontre la veuve d’un frère Chevalier, je vois ma mère. Et chaque fois que je rencontre quelqu’un qui a perdu un parent, je me vois, moi, et je suis donc bien placé pour l’aider, parce que j’ai vécu cette perte moi aussi. C’est à cela que revient notre travail : prendre soin de ceux qui ont perdu des êtres chers. Je dis souvent aux gens que j’ai quitté une fraternité, les Marines, pour entrer dans une autre, les Chevaliers de Colomb. Bien que très différentes, les deux organisations enseignent à se préoccuper de son prochain, et c’est pour « fraternités ». Darin Reed Agent d’assurance des Chevaliers de Colomb • Ellis, Kansas
Pour en savoir plus, visiter le site kofc.org/carrières ou téléphoner au 1 800-345-5632.
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COLUMBIA ARTICLES
Les origines du programme d’assurance des Chevaliers de Colomb
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Assurer les familles catholiques était au cœur de la vision du fondateur, le Vénérable Michael McGivney. PAR KEVIN COYNE
14 Une force éprouvée Les frères Chevaliers peuvent être fiers du bilan impressionnant du programme d’assurance de l’Ordre. PAR THOMAS P. SMITH JR.
16 La famille à 100 $ milliards La récente marque atteinte par les assurances des C de C favorise la protection de l’avenir des familles catholiques. PAR PATTI MAGUIRE ARMSTRONG
20 La différence catholique Une entrevue avec le Chevalier suprême à propos de la mission distinctive du programme d’assurance des Chevaliers de Colomb. PAR LA RÉDACTION DE COLUMBIA
ABOVE RIGHT: Knights of Columbus Multimedia Archives — OPPOSITE PAGE: Photo by Rose Wheat Photography
24 La passion du service Les agents d’assurance les plus performants nous disent comment leur foi les inspire à aider leurs frères Chevaliers et leurs familles. PAR MARÍA DE LOURDES RUIZ SCAPERLANDA
Dans cette photo prise le 8 février 1968 depuis l’ancien siège social, on voit le chantier de construction des actuels bureaux du Conseil suprême des Chevaliers de Colomb à New Haven, au Connecticut.
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Construire un Monde Meilleur
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L’Ordre multiplie les efforts pour renforcer l’église domestique et nos paroisses. PAR CARL A. ANDERSON,
Apprendre la foi, vivre la foi
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Le pape François rencontre le Chevalier suprême et l’Aumônier suprême • Une majorité d’Américains affirme que les chrétiens du MoyenOrient sont confrontés au génocide
La pratique du Carême durant le Jubilé de la miséricorde peut s’avérer porteuse de réconciliation et de joie dans nos familles. PAR MGR. WILLIAM E. LORI
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Nouvelles des Chevaliers
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Chevaliers à l’œuvre
Nouvelles des Chevaliers Le Chevalier suprême et des chefs religieux exhortent les États-Unis à désigner les chrétiens comme étant victimes de génocide
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É D I TO R I A L
Les faveurs de notre fondateur PLUS D’UN siècle s’était écoulé depuis la mort de l’abbé Michael J. McGivney lorsque, en 1997, le diocèse de Hartford, au Connecticut, ouvrit formellement la cause pour sa canonisation. Au fil des ans, la dévotion rendue à ce modeste prêtre de paroisse a grandi en même temps que l’admiration de sa vie. Bien entendu, l’abbé McGivney a toujours été célébré en tant que fondateur des Chevaliers de Colomb ; mais jusqu’à ce que la procédure de canonisation démarre, de nombreux détails de sa vie avaient été oubliés ou étaient enfouis dans des archives. La cause a franchi une étape importante en 2008, lorsque le pape Benoît XVI signa un décret de vertu héroïque qui conférait à l’abbé McGivney le titre de « Vénérable Serviteur de Dieu ». La dévotion envers le fondateur de l’Ordre n’a depuis cessé de grandir, des milliers de faveurs étant attribuées à son intercession. Il est important de rapporter ces faveurs afin d’aider à trouver un véritable miracle, une condition préalable à la béatification. Malgré tout, la majorité des faveurs rapportées aux Amis de l’abbé Michael J. McGivney ne sont pas toutes des « miracles » potentiels. Il s’agit plutôt souvent de grâces obtenues par des gens qui avaient simplement sollicité l’aide de l’abbé McGivney au milieu des épreuves quotidiennes. Il n’est pas surprenant de constater que beaucoup des bienfaits signalé sont liés à la réputation de l’abbé McGivney comme étudiant appliqué, compte tenu de son ministère auprès des prisonniers et des toxicomanes, ou encore pour ses efforts visant à renforcer la foi dans les familles catholiques. Le plus souvent, toutefois, les personnes disent s’être tournées vers l’abbé McGivney après de longues périodes de chômage, en quête d’un emploi plus in2 ♦ COLUMBIA ♦
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téressant ou parce qu’elles avaient de la difficulté à subvenir aux besoins de leur famille. Or ils obtiennent souvent réponse à leurs prières de manière assez claire pour n’avoir aucun doute, quant à l’aide de l’abbé McGivney. Là où il se trouve actuellement parmi la communion des saints, il n’est pas étonnant que l’abbé McGivney continue ainsi à aider les familles. Peu après avoir fondé officiellement les Chevaliers de Colomb, il a écrit une lettre dans laquelle il déclare que l’un des principaux objectifs de l’Ordre, c’est « d’unir les hommes de notre Foi [...] de manière à ce que nous soyons plus à même de nous aider les uns les autres en cas de maladie ; de pourvoir à un enterrement, et d’aider financièrement les familles des membres décédés. » Reconnaissant les besoins tant spirituels que matériels des familles de sa communauté, l’abbé McGivney a créé les Chevaliers de Colomb en tant que société fraternelle catholique de secours mutuel. À ses yeux, les deux types de besoins allaient de pair, tout comme lui-même pratiquait à travers son ministère les œuvres spirituelles et corporelles de miséricorde. Le programme deprestations de décès au profit des veuves et des orphelins, au cœur de la mission de l’Ordre depuis les tout débuts, s’est depuis développé pour devenir finalement le programme d’assurance de premier ordre des Chevaliers. Le succès de cette entreprise, qui a aidé d’innombrables familles de C de C, porte l’incontestable empreinte de l’intercession de l’abbé McGivney. Ce numéro spécial de Columbia partage avec vous cette remarquable histoire.♦ ALTON J. PELOWSKI RÉDACTEUR EN CHEF
COLUMBIA ÉDITEURS
Chevaliers de Colomb ________ ADMINISTRATEURS SUPRÊMES CHEVALIER SUPRÊME Carl A. Anderson AUMÔNIER SUPRÊME Mons. William E. Lori, S.T.D. DÉPUTÉ CHEVALIER SUPRÊME Logan T. Ludwig SECRÉTAIRE SUPRÊME Charles E. Maurer Jr. TRÉSORIER SUPRÊME Michael J. O’Connor AVOCAT SUPRÊME John A. Marrella ________ RÉDACTION RÉDACTEUR EN CHEF Alton J. Pelowski DIRECTEUR DE LA RÉDACTION Andrew J. Matt
L’abbé Michael J. McGivney (1852-90), Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fondateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour nous. ________ POUR COMMUNIQUER AVEC NOUS PAR LA POSTE: COLUMBIA
Knights of Columbus 1 Columbus Plaza New Haven, CT 06510-3326 TÉLÉPHONE: 203.752.4398 TÉLÉCOPIEUR: 203.752.4109 COURRIEL: columbia@kofc.org NOTRE SITE INTERNET: kofc.org SERVICE Å LA CLIENTÈLE: 1.800.380.9995 ________ SI VOUS DÉMÉNAGEZ Prévenez votre conseil. Envoyez votre nouvelle adresse et votre étiquette à: Dept. of Membership Records [service de dossiers de membres], PO Box 1670, New Haven, CT, 06507-0901, USA, ou par courriel à columbia@kofc.org ________ Copyright © 2016 Tous droits réservés ________ EN PAGE COUVERTURE Un portrait du Vénérable Michael McGivney réalisé en 1989 par l’artiste américain Richard W. Whitney et une image de l’église St. Mary, lieu de naissance des Chevaliers de Colomb.
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C O N S T RU I R E U N M O N D E M E I L L E U R
Les familles: acteurs essentiels de l’évangélisation L’Ordre multiplie les efforts pour renforcer l’église domestique et nos paroisses par Carl A. Anderson, Chevalier Suprême LE 17 DÉCEMBRE 2015, l’Aumônier suprême et moi avions le privilège d’être reçus en audience privée par le pape François. Notre rencontre représentait une occasion de discuter avec le Saint-Père des nombreuses initiatives des Chevaliers de Colomb, y compris notre nouveau programme Construire l’église domestique tout en renforçant notre paroisse. Le pape François a fréquemment évoqué le rôle de la famille chrétienne en tant qu’église domestique et il manifesta un intérêt particulier pour notre programme. Lors d’une allocution prononcée l’été dernier, il a affirmé que « Les familles sont l’église domestique, où Jésus grandit, grandit dans l’amour des conjoints, grandit dans la vie des enfants. » Nous ne pouvions pas trouver de meilleur énoncé de mission pour notre nouvelle initiative. Notre programme aspire également à approfondir les objectifs établis par le Synode des évêques sur la famille en octobre dernier. Le document final du synode soulignait sur les principaux éléments de la pastorale familiale de l’Église. Tout d’abord, on y stipulait qu’« il est nécessaire que la famille se redécouvre comme sujet indispensable pour l’évangélisation. » Deuxièmement, on soulignait « la nécessité d’un renouveau radical de la pratique pastorale à la lumière de l’Évangile de la famille, en dépassant les optiques individualistes qui la caractérisent encore […]. » Troisièmement, il exhortait à « l’accompagnement pastoral » des familles pour promouvoir la croissance « de la vie spirituelle et la solidarité » des familles, par l’entremise des liturgies, des pratiques dévotionnelles, une attention accrue envers les
Écritures sacrées et l’eucharistie célébrée pour les familles. Autrement dit, le synode demandait précisément le type de programme pastoral visant à favoriser une nouvelle évangélisation de la famille et par la famille qui est justement proposée par notre programme Construire l’église domestique tout en renforçant notre paroisse. Dans ma chronique du mois dernier, j’ai abordé la manière par laquelle ce programme serait à même de mettre de nouveau l’accent sur la pastorale jeunesse paroissiale en tant qu’élément déterminant des programmes jeunesse de notre Ordre. Ce mois-ci, je profite de cette occasion pour annoncer deux initiatives concrètes dans le cadre de notre nouveau programme. J’ai demandé à nos Députés d’État et nos Aumôniers d’État de mettre en application les initiatives suivantes : Premièrement, intégrer une simple prière de consécration familiale à la Sainte Famille dans la messe d’ouverture de chaque congrès d’État qui se déroulera durant la présente année fraternelle. Notre objectif sera d’offrir à chaque famille des Chevaliers de Colomb l’opportunité accompagnant cette consécration. Dans le cadre de ce programme, nous demanderons à chaque paroisse où les Chevaliers de Colomb sont actifs d’offrir cette prière de consécration familiale lors des messes se déroulant lors du premier dimanche après Noël, qui sont traditionnellement célébrées en tant que fête de la Sainte Famille. Deuxièmement, parrainer des communions collectives pour les familles de Chevaliers de Colomb à l’occasion de la fête
des Pères et faire en sorte que, dans le cadre de la célébration eucharistique, l’occasion soit offerte à tous les couples mariés de renouveler leurs vœux de mariage. Nous espérons que ces programmes de consécration familiale à la Sainte Famille et de renouvellement des vœux de mariage à la fête des Pères, programme parrainé par les Chevaliers de Colomb deviendront des événements liturgiques annuels organisés dans tous les pays où l’Ordre est actif. Le témoignage de millions de familles consacrées à la Sainte Famille et de millions de couples catholiques renouvelant leur leurs vœux de mariage sous le leadership d’époux et de pères catholiques pourrait véritablement constituer le début d’une nouvelle évangélisation de la vie familiale. De plus, les Conseils devraient poursuivre les efforts déployés dans le cadre de notre programme de prière à la Sainte Famille à l’échelle paroissiale ainsi que notre programme Construire l’église domestique : la famille pleinement vivante. Ces deux initiatives proposent des ressources précieuses pour les époux et les pères afin qu’ils assument des responsabilités accrues dans la construction de l’église domestique au sein de leurs propres foyers. Durant les prochains jours, des éléments supplémentaires de notre programme seront annoncés, alors que nous déployons de nouveaux efforts pour renforcer et préserver nos familles et nos paroisses. Vivat Jesus!
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APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI
Donner et pardonner La pratique du Carême durant le Jubilé de la miséricorde peut s’avérer porteuse de réconciliation et de joie dans nos familles par Mgr. William E. Lori, Aumônier Suprême IL SEMBLE QUE le Carême ait acquis une mauvaise réputation. Par exemple, après la convalescence de deux ans d’un ami suite à une intervention chirurgicale sérieuse, celui-ci me déclara « tout ce processus fut un long Carême. » Sans l’ombre d’un doute, le Carême est associé à de sombres connotations. Il s’agit, après tout, d’une période de pénitence, un temps prévu pour accepter nos péchés. Et ce n’est pas facile, en raison du fait que nous avons tendance à éviter de penser à ceux-ci, à tenter de les masquer ou à leur trouver des excuses. Avec le Jubilé de la miséricorde, le pape François nous a offert l’occasion de réhabiliter le Carême. Il nous aide à le concevoir non pas comme une période de tristesse mais plutôt de miséricorde. Dieu n’entre pas dans notre jeu qui consiste à aseptiser ou trouver des excuses à nos péchés, mais il nous rencontre avec son amour miséricordieux. « Face à la gravité du péché, Dieu répond par la plénitude du pardon », écrit le pape François (Misericordiae Vultus, 3). « La miséricorde sera toujours plus grande que le péché, et nul ne peut imposer une limite à l’amour de Dieu qui pardonne. » L’EXPÉRIENCE DE LA MISÉRICORDE À quoi ressemble le Carême lorsqu’on le considère à travers le prisme de la miséricorde? Imaginez que vous soyez brouillé avec un vieil ami. Peut-être l’avez-vous négligé ou offensé d’une certaine manière. Au plus profond de vous-même, vous êtes malheureux face à cette situation mais vous ne savez pas trop quoi faire. Un jour, votre ami sonne à votre porte et, une fois 4 ♦ COLUMBIA ♦
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à l’intérieur, sans vous embarrasser ou vous humilier, il s’adresse à vous en des termes d’amitié et de pardon. Pensez à la reconnaissance que vous éprouveriez suite à cette rencontre. Ce qui est encore plus grave, nous avons gaspillé l’amitié de Dieu par le péché et l’indifférence, mais il ne s’est pas détourné de nous pour autant. Il s’est plutôt manifesté à nous « en personne », en envoyant son Fils éternel dans le monde pour devenir l’un des nôtres. En Jésus, la miséricorde de Dieu devient visible, audible et tangible. En prêchant la Bonne Nouvelle, en guérissant les malades et, par-dessus tout, en mourant et en ressuscitant pour nous sauver de nos péchés, Jésus nous a ouvert la porte de la puissance et de la beauté de la miséricorde du Père. Il ne s’agit pas d’une miséricorde qui nous confirme dans nos péchés, mais qui nous en sauve. Avec la restauration de notre amitié avec Dieu et avec les autres, c’est aussi notre dignité qui est restaurée. C’est ainsi que le pape François décrivait la miséricorde comme « le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre péché » (MV, 2). La miséricorde de Dieu est effectivement le fondement même de la vie de l’Église. Nous faisons l’expérience de son amour lorsque nous écoutons sa Parole et nous participons aux sacrements, dont celui de la réconciliation, que l’on appelle souvent « le sacrement de la miséricorde ». Mais le fait de recevoir et de donner la miséricorde de Dieu n’est pas une expérience détachée de notre vie quotidienne, vécue dans une partie se-
crète de nos cœurs. La miséricorde de Dieu ne peut être compartimentée. Elle doit façonner chaque relation, particulièrement celles qui sont les plus proches et les plus chères. C’est ainsi que la miséricorde dont nous faisons l’expérience dans la vie de l’Église doit aussi l’être dans ce que nous appelons « l’église domestique » – c’est-à-dire la famille. RÉSOLUTIONS POUR LES FAMILLES Durant une audience générale en novembre 2015, le pape François a décrit la famille comme « une grande école d’entraînement au don et au pardon réciproque sans lesquels aucun amour ne peut durer longtemps. » L’expérience nous enseigne qu’une famille ne peut supporter longtemps les épreuves et les défis de la vie en l’absence d’un amour partagé qui soit généreux, sacrificiel et indulgent. Autrement dit, nos familles ont besoin de la miséricorde de Dieu, mais elles doivent également être présentes, là où les jeunes apprennent à donner et recevoir la miséricorde. Alors que nous amorçons cette période du Carême durant le Jubilé de la miséricorde, pensez sérieusement à votre famille et priez pour elle. Dans les soubresauts de la vie quotidienne, il est facile de s’énerver les uns les autres. Il est facile d’irriter son époux, son épouse ou ses enfants par de fâcheuses habitudes. Le Carême offre l’occasion de rassembler
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APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI
notre famille pour arranger les choses, pour rechercher la miséricorde de Dieu et pratiquer la miséricorde à l’intérieur de la famille et au-delà. À cette fin, voici quelques suggestions de résolutions pour les familles durant le Carême : Pardonnez rapidement. Nous sommes tous fragiles et pécheurs. Nous offensons et blessons facilement les membres de notre famille. Pourtant, comme nous l’enseigne saint Paul, le soleil ne se couche pas sur notre colère (cf. Éphésiens 4:26). Si nous attendons avant de nous excuser, nous pavons la voie au dénigrement et aux rancunes, voire même
INTENTIONS DU S A I N T- P È R E
POPE FRANCIS: CNS photo/Paul Haring — BISHOP MATHIAS LORAS: Courtesy of The Witness, Archdiocese of Dubuque
Offertes en solidarité avec le pape François UNIVERSELLE : Pour que nous prenions soin de la création, reçue comme un don gratuit, en la cultivant et la protégeant pour les générations futures. L’ÉVANGÉLISATION : Pour qu’ augmentent les opportunités de dialogue et de rencontre entre la foi chrétienne et les peuples d’Asie.
à l’aliénation à long terme. Pratiquez la délicatesse. Nous devrions non seulement présenter des excuses lorsque nous offensons des membres de notre famille, mais nous devrions également changer notre comportement afin de ne pas les offenser aussi souvent. Priez ensemble. Lorsque les membres d’une famille prient ensemble à la maison, le pardon devient plus facile. Il est difficile de rester en colère envers une personne avec et pour qui l’on prie. Recevez, en famille, le sacrement de réconciliation. Rien ne peut mieux aider les familles à se réconcilier et à se renforcer
dans l’amour davantage que la Source même de la miséricorde. Participez à un projet charitable. Il peut s’agir d’un programme organisé par votre Conseil local des Chevaliers ou votre paroisse. Faire du bénévolat en famille pour aider les personnes dans le besoin est une merveilleuse manière de nous ouvrir à la miséricorde de Dieu et de partager sa miséricorde avec les autres. Cette année, ne parlons pas d’un « long Carême ». Évoquons plutôt un Carême joyeux, rempli de la miséricorde abondante de Dieu envers nous et nos familles!♦
L ’ H O M M E C AT H O L I QU E D U M O I S
Mgr Mathias Loras (1792-1858) DIXIÈME DE ONZE enfants, Pierre Jean Mathias Loras est né au sein d’une famille noble de Lyon, en France, le 30 août 1792. Son père fut le premier de 17 membres de la famille passés à la guillotine durant le règne de la terreur. Loras n’était alors qu’un enfant et les prêtres que sa mère abritait à l’époque allaient devenir plus tard ses premiers éducateurs. À l’école primaire, Loras noua une amitié durable avec son camarade de classe, saint Jean Vianney. Ayant discerné très jeune une vocation sacerdotale, Loras fut ordonné en 1815. Animé d’une foi profonde et doté d’un talent pour l’administration, il servit en tant que professeur et supérieur au séminaire pendant 13 ans. En 1828, le père Loras se porta volontaire pour être missionnaire à Mobile, dans l’Alabama, et fut nommé en tant que premier évêque de Dubuque en 1837. Le diocèse couvrait le territoire de l’Iowa, du Minnesota et des deux Dakotas, à l’est de la rivière Missouri, et ne comprenait que trois paroisses, quelque 3000 catholiques et un prêtre, le Vénérable Samuel Mazzuchelli. Se déplaçant en bateau à vapeur, en canoë et à cheval, l’infatigable évêque prê-
cha sans relâche des centaines de missions effectuées auprès de ses fidèles principalement composés d’Irlandais, d’Allemands et d’Amérindiens. Il établit de nombreuses paroisses florissantes et un séminaire, lequel fut le précurseur du Collège Loras. C’était un Français cultivé, c’est vrai, mais Mgr Loras a fini par aimer l’ouest américain. « Nous n’avons aucun martyr de sang aux États-Unis », écrivit-il un jour à un évêque français, « mais nous en avons de nombreux de charité. » À la fin de sa vie, il refusa catégoriquement un archevêché français que l’on lui proposait. Au moment de son décès, le 19 février 1858, son diocèse regroupait 48 prêtres, 60 églises et 54 000 catholiques.♦
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Le Chevalier suprême et des chefs religieux exhortent les États-Unis de désigner les chrétiens comme étant victimes de génocide
NOTE DE LA RÉDACTION : Une version non abrégée de cet article a été publiée dans le National Catholic Register en décembre. Elle est reproduite ici avec permission. AUX PRISES avec une inquiétude croissante en lien avec la campagne avouée de l’État islamique (EI) visant à éradiquer le christianisme du territoire qui est sous son contrôle, le Chevalier suprême Carl A. Anderson a imploré le Département d’État des États-Unis à « reconnaître publiquement qu’un génocide est en cours à l’encontre des communautés chrétiennes d’Irak et de Syrie. » Le témoignage complet de M. Anderson devant un souscomité de la Chambre des représentants à Washington, D.C., le 9 décembre sous le thème de « S’acquitter d’un impératif humanitaire : aider les victimes de la violence de Daech » représentait un effort œcuménique intensif pour effectuer des représentations auprès de l’administration Obama afin qu’elle désigne explicitement les chrétiens ainsi que les Yazidis comme des victimes de génocide. La foi ancienne des Yazidis incorpore des éléments du zoroastrisme, du judaïsme, du christianisme et de l’islam. On s’attend à ce que la Maison-Blanche fasse une déclaration formelle qui identifiera les Yazidis comme étant la cible des politiques génocidaires de l’État islamique. Selon certaines informations, les autres minorités vulnérables ne seront pas ainsi désignées, malgré le fait qu’elles aient subi des crucifixions, des décapitations, l’esclavage sexuel et l’exil forcé aux mains de l’EI, également connu sous ISIS, ISIL et Daech. EXEMPLES DE BRUTALITÉ Dans son témoignage devant le sous-comité de la Chambre des représentants, le Chevalier suprême Anderson a partagé de nombreux exemples d’exécutions, d’enlèvements et d’autres actions 6 ♦ COLUMBIA ♦
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brutales perpétrées à l’encontre des chrétiens. « Depuis 2003, l’enlèvement de plusieurs milliers de chrétiens irakiens et syriens aux fins d’une rançon a fait en sorte que les chrétiens de ces endroits sont parfois désignés comme “monnaie” et de telles rançons sont citées par les experts comme étant une source majeure de revenus pour l’EI », affirma-il. M. Anderson raconta l’histoire d’un prêtre chaldéen, Douglas Bazi, qui fut victime d’un enlèvement et qui a ensuite été l’objet d’une annonce publicitaire par les Chevaliers, diffusée sur le réseau Fox. Aujourd’hui, le Père Bazi administre le camp Mar Elia qui abrite 100 familles chrétiennes déplacées à Erbil, en Irak. « Comme beaucoup d’autres personnes, le Père Bazi a été gravement torturé » pendant sa captivité, dit M. Anderson. Il rappela le plaidoyer du prêtre, demandant aux chrétiens d’Occident de devenir une voix puissante pour les minorités religieuses vulnérables au Moyen-Orient. « Soyez notre voix. Je ne serai pas étonné s’ils parviennent à nous détruire, mais je serai déçu si personne ne raconte notre histoire, » dit le Père Bazi au Chevalier suprême Anderson. « Je vous le demande ici : priez pour mon peuple, aidez mon peuple et sauvez mon peuple. Et je crois que vous le pouvez. » M. Anderson aborda également les problèmes rencontrés par les réfugiés Syriens à l’intérieur des camps commandités par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, notant que les chrétiens craignent d’être attaqués à l’extérieur de ceux-ci et cherchent par conséquent refuge dans les églises et les domiciles privés. Washington s’appuie toutefois sur le HCNUR pour enregistrer les réfugiés désirant se rétablir aux États-Unis et M. Anderson soutenait que la plupart des chrétiens étaient donc, à toutes fins pratiques, exclus du processus d’application.
Photos by John Whitman
Le représentant Trent Franks (R – Arizona, à gauche), co-président du Caucus international sur la liberté de religion devant les témoins réunis le 9 décembre pour une audience du sous-comité du Congrès sous le thème de « S’acquitter d’un impératif humanitaire : aider les victimes de la violence de Daech ». L’audience a été organisée par le sous-comité sur l’Afrique, la santé internationale, les droits humains à l’échelle internationale et les organisations internationales, présidé par le représentant Chris Smith du New Jersey.
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« À bon droit, les États-Unis sont considérés comme le principal défenseur des minorités vulnérables dans le monde et il est donc d’une importance capitale que le Département d’État considère les meilleures preuves disponibles, avant de procéder à quelque déclaration officielle que ce soit qui exclurait les chrétiens », conclut M. Anderson
matique des filles et des femmes chrétiennes, de pratiques relatives à la conversion forcée à l’Islam, de destructions d’églises, de monastères, de cimetières et d’artéfacts chrétiens ainsi que du vol de terres et de richesses commis à l’encontre du clergé et des laïcs chrétiens. »
LA CRÉDIBILITÉ EN CAUSE ‘UNE PRESSION MORALE’ Ces problèmes non résolus, de même que l’échec de Washington « Une déclaration de génocide peut être interprétée comme exi- à contenir l’agression de l’EI et les rapports non confirmés des geant des mesures pour “protéger” et “punir” selon l’article 1 de médias selon lesquels les Yazidis seront les seuls à être désignés la Convention de 1948 sur le génocide, mais je doute du fait comme étant victimes de génocide, ont amené certains dirigeants que cette administration l’interprète ainsi », dit Thomas F. Farr, de l’Église à conclure que le président Barack Obama a tourné le directeur du Religious Freedom Project (Projet sur la liberté de re- dos aux chrétiens persécutés. ligion) à l’Université Georgetown et membre du Conseil 433 « Le gouvernement américain ne devrait pas fermer les yeux Potomac de Washington, au National Catholic Register. « J’ai sur les atrocités génocidaires », dit Mgr Frank Kalabat, évêque l’impression que toute déclachaldéen de Détroit durant ration de génocide par un son témoignage devant le gouvernement — même sous-comité de la Chambre celui-ci — s’accompagnerait des représentants le 9 déd’une grande pression mocembre. « L’administration rale sur eux pour prendre des Obama refuse toujours de mesures supplémentaires par reconnaître leur sort. » rapport aux actions actuelleM. Farr, de Georgetown, ment entreprises. » était cependant sceptique Nina Shea, qui dirige le quant aux prochaines étapes Centre pour la liberté de reprobables de l’administration ligion de l’Institut Hudson Obama. de Washington, a souligné « Si l’administration pul’importance vitale de la déblie une déclaration de génosignation de génocide. cide qui exclut les chrétiens, Le Chevalier suprême Carl A. Anderson livre son témoignage à la défense « Sans une reconnaissance elle perdra tout ce qui lui des chrétiens persécutés durant l’audience du 9 décembre. qu’ils sont confrontés à un reste de crédibilité concergénocide, les chrétiens iranant sa compétence ou sa kiens et syriens auraient une bataille encore plus ardue à livrer bonne volonté », affirme M. Farr. pour obtenir quoi que ce soit, comme par exemple le statut de Durant son témoignage devant le sous-comité de la Chambre réfugié et une réinstallation prioritaire en Occident en tant que des représentants, le Chevalier suprême Carl Anderson fit écho minorité vulnérable », déclare Mme Shea au Register. à l’appel lancé par la Conférence des évêques des États-Unis afin Des arguments similaires ont été présentés dans une lettre en- que les parlementaires adoptent la proposition concurrente 75 voyée au Secrétaire d’État John Kerry, laquelle était signée par un de la Chambre des représentants, qui condamne spécifiquement nombre important de chefs religieux, dont le cardinal Donald le génocide en cours contre les chrétiens et les autres minorités Wuerl de Washington, le Chevalier suprême Anderson et Russell vulnérables en Irak et en Syrie. Cette proposition a été introduite Moore, président de la Commission de l’éthique et liberté de re- par les représentants Jeff Fortenberry (R-Nebraska) et Anna ligion de la convention baptiste du Sud. Eshoo (D-Californie) et a recueilli le soutien de 150 coparrains. La Convention pour la prévention et la répression du crime M. Anderson a noté également que les Chevaliers de Codu génocide définit ce dernier comme le meurtre et d’autres actes lomb ont recueilli plus de 5 millions de dollars pour venir en « commis avec l’intention de détruire, en entier ou en partie, un aide aux minorités religieuses menacées et chassées de leur foyer groupe national, ethnique, racial ou religieux » et la lettre signée par l’EI. L’Ordre a également mis sur pied un portail web pour par le groupe œcuménique soutenait que la campagne de l’État recueillir les dons et diffuser des nouvelles à l’adresse : Chrisislamique contre les chrétiens correspond à ce critère. tiansatrisk.org où le récit des chrétiens persécutés est partagé La lettre cite « des preuves de la responsabilité de l’EI de l’as- avec un auditoire élargi.♦ sassinat de chefs de l’Église, de meurtres de masse, de torture, d’enlèvement dans les communautés d’Irak et de Syrie aux fins JOAN FRAWLEY DESMOND est rédactrice en chef du Nade l’obtention d’une rançon, d’esclavage sexuel et de viol systé- tional Catholic Register.
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Les origines du programme d’assurance des Chevaliers de Colomb Assurer les familles catholiques était au cœur de la vision du fondateur, le Vénérable Michael McGivney par Kevin Coyne
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ers la fin de sa première année d’études au séminaire jésuite de Montréal, à l’approche des examens finaux au mois de juin 1873, des nouvelles tristes et inattendues de sa famille au Connecticut parviennent à Michael J. McGivney. Son père venait de rendre l’âme à l’âge de 48 ans. Michael était l’aîné des enfants de la famille et il revint à la maison, sans avoir pu se présenter à ses examens, ne sachant pas si le décès de son père mettrait un terme à son rêve de devenir prêtre. Mouleur dans une fonderie de cuivre à Waterbury, son père Patrick était un immigrant irlandais marié et père de six autres enfants et la famille était domiciliée sur la rue Railroad Hill. Il ne laissait guère plus à sa famille que ce que laissaient les autres travailleurs de sa condition lorsqu'ils mouraient trop jeunes: fort peu. Pour survivre, la famille McGivney devrait miser sur la foi, la charité et le travail des enfants plus âgés. Le type d’assurance qui aurait permis de soulager le fardeau de la famille était principalement du monde des plus nantis. L’année d’études de Michael au séminaire avait couté 300$ à sa famille. Où allait-il trouver les 300$ nécessaires pour une année supplémentaire? Serait-il contraint de retourner à son ancien emploi dans une manufacture de cuillères à Waterbury? Il eut de la chance. L’évêque de Hartford entendit parler de sa situation et décida que la place d’un jeune homme prometteur habité d’une vocation si profonde était dans un séminaire et non dans une usine de vaisselle. En septembre, Michael J. McGivney reprit donc ses études pour le sacerdoce dans un séminaire du Maryland, en tant que bénéficiaire providentiel de la générosité de l’évêque. PRESTATIONS CATHOLIQUES Après son ordination, l’abbé McGivney fut nommé vicaire à la paroisse St. Mary à New Haven en 1878. Très vite il était évident qu’il n’était pas de ces prêtres pour lesquels que le ministère se résumait à la messe. Il marchait d’un pas rapide mais parlait doucement, avec une diction parfaite et l’autorité de la foi, d’une voix si claire et agréable qu’un vieil aveugle, qui n’était pas catholique, venait à la messe chaque dimanche, simplement pour l’entendre. Durant ses trois premières années à St. Mary, l’abbé McGivney se mérita la réputation d’être l’un des « jeunes hommes énergiques, fonceurs et déterminés » de la ville. Bientôt, il faisait vigoureusement la promotion d’une grande idée, celle d’un nouveau type d’organisation qui offrirait aux hommes catholiques certaines choses qu’ils ne pouvaient trouver ailleurs. Après la Guerre de Sécession, les loges fraternelles et les sociétés secrètes fourmillaient aux États-Unis et, pour beaucoup de personnes, leurs rituels se substituaient à la religion. L’abbé McGivney désapprouvait ces groupes, en particulier ceux qui attiraient les immigrants catholiques de sa paroisse, mais il reconnaissait en eux une véritable aspiration à la solidarité dans un monde dont il avait personnellement ressenti la dureté lorsqu’il perdit son père.
En 2003, l’artiste italienne Antonella Cappuccio a réalisé ce portrait du Vénérable Michael J. McGivney, fondateur des Chevaliers de Colomb. À l’arrière-plan : immigrants du XIXe siècle accompagnés d’agents d’assurance des C de C, devant l’église St. Mary de New Haven, au Connecticut. FÉVRIER 2016
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Comme beaucoup d’autres familles, la sienne aurait pu bénéficier de l’aide bienveillante que certains de ces groupes offraient à leurs membres dans les périodes de maladie ou de décès. La plupart des gens n’avaient pas le privilège de pouvoir bénéficier de la générosité d’un évêque, mais un nouveau groupe, associé à l’Église, parviendrait peut-être à aider les hommes catholiques à s’épauler. Un dimanche d’octobre en 1881, l’abbé McGivney demanda aux autres prêtres catholiques de New Haven de procéder à la même annonce en chaire que lui-même fit durant la messe — invitant les jeunes hommes catholiques de la ville à participer à une rencontre spéciale à 16 heures au sous-sol de St. Mary pour discuter du nouveau groupe qu’il souhaitait mettre sur pied. Parmi les 80 hommes qui répondirent à l’appel se trouvaient les dirigeants d’une société de bienfaisance appelée les « Red Knights » (Chevaliers rouges), dont le nom était inspiré des couvertures rouges que la plupart d’entre eux transportaient dans leur sacs à dos en tant que membres de l’unité de milice irlando-catholique qu’ils avaient fondée après avoir participé à la Guerre de Sécession. « Le développement et l’enrichissement mutuel des jeunes hommes de notre race » constituaient leur objectif déclaré et ils aspiraient « à tendre la main aux frères dans le besoin et de les aider dans les périodes de maladie et de décès. » Le greffier de la Cour des successions à New Haven en faisait lui-même partie et il était au fait que « peu d’entre nous lèguent un patrimoine, aussi minime soit-il. » La prestation de décès offerte par les « Red Knights » était en revanche infime et le groupe avait été dissout un an avant la rencontre organisée par l’abbé McGivney. L’abbé McGivney pensait que les « Red Knights » avaient vu juste, mais le groupe qu’il envisageait irait de pair avec l’Église, sans s’en dissocier, tout en offrant une prestation de décès plus importante. Un
président et un secrétaire furent élus et un comité de 10 membres, majoritairement composé d’anciens membres des « Red Knights », fut constitué pour élaborer une constitution et les règlements d’un groupe ayant rapidement adopté le nom de Chevaliers de Colomb. L’assemblée législative de l’État du Connecticut reconnut la nouvelle entité en lui attribuant une charte officielle en mars 1882 et les premiers membres furent initiés à St. Mary quelques jours plus tard. Au début, la participation aux réunions laissait quelque peu à désirer, avec des effectifs se situant à quelque 30 membres au printemps. Le versement d’une prestation hebdomadaire de 5$ aux membres qui étaient dans l’incapacité de travailler en raison de la maladie et une prestation de 1000$ aux familles des membres décédés était prévu, mais il était d’abord nécessaire de recruter 1000 hommes. « LENTEMENT MAIS SÛREMENT » L’abbé McGivney envoya une lettre à toutes les paroisses du diocèse, présentant son idée. « Avec la permission de notre Très Rév. évêque, et conformément à une loi de la législature de l’État du Connecticut, nous avons formé une organisation portant le nom Chevaliers de Colomb, écrivit-il. Notre premier objectif est d’empêcher les gens d’adhérer à des sociétés secrètes, en offrant les mêmes avantages, sinon de meilleurs, à nos membres. Deuxièmement, nous aspirons à unir les hommes de notre Foi à travers le diocèse d’Hartford, de manière à ce que nous soyons plus à même de nous aider les uns les autres en cas de maladie ; de pourvoir à un enterrement, et d’aider financièrement les familles des membres décédés. » Il demanda donc aux curés de paroisse « d’utiliser leur influence afin de contribuer à la formation d’un Conseil au sein de votre paroisse. » Laissant à d’autres la responsabilité d’établir les rituels fraternels,
1882 — Le premier nom à apparaître dans le grand livre de l’assurance est celui de l’abbé Michael J. McGivney, qui devenait ainsi le premier membre assuré de l’Ordre. Le programme d’assurance initial était basé sur un système d’évaluation. Quand un membre décédait, les autres membres recevaient une estimation d’indemnisation basée sur trois niveaux de paiement. 1892 — L’Ordre crée un Fonds de réserve pour garantir la solvabilité financière en cas d’épidémie. 1898 — Un comité C de C des taux d’assurance est établi, entraînant ainsi le premier recours à un actuaire, David Park Fackler. 1902 — Des changements considérables sont apportés au programme d’assurance, notamment avec l’instauration 10 ♦ C O L U M B I A ♦
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d’un système de taux par paliers. 1940 — Le système des agences est lancé et cinq nouveaux plans d’assurance sont adoptés. 1944 — L’Ordre établit le programme d’assurance pour enfants, au profit des fils de membres. 1945 — Les premières participations sont versées aux titulaires de polices. 1958 — Afin de mieux servir les membres et leurs familles, l’Ordre lance des produits d’assurance au profit des conjoints ainsi que la possibilité d’une couverture pour les filles des membres. 1960 — L’Ordre atteint le chiffre de 1 milliard $ d’assurance en vigueur, avec un actif dépassant les 170 millions $. 1970 — L’Ordre inaugure un nouveau siège social de 23 étages, à New Haven au Connecticut.
1975 — Pour la première fois, la société A.M. Best accorde à l’Ordre sa meilleure cote pour son programme d’assurance. 1977 — Les membres ont désormais accès à des rentes de retraite flexibles. 1980 — Les primes totales d’assurance vie dépasse 1 milliard $. 1982 — Le plan pour nouveau membre est lancé, afin d’encourager une plus grande participation des membres au programme d’assurance de l’Ordre. 1985 — L’assurance en vigueur atteint 10 milliards $ tandis que l’actif dépasse les 1,7 milliard $. 1987 — Le nombre de polices en vigueur dépasse un million. 1989 — L’Ordre distribue plus de 100 millions en participations d’assurance vie. 1992 — L’assurance en vigueur dépasse le seuil des 20 milliards $. L’Ordre se voit
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DES JALONS HISTORIQUES
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En 1953, des employés des Chevaliers de Colomb en train de traiter des demandes d’assurance à New Haven, au Connecticut.
décerner pour la première fois la meilleure note de Standard & Poor’s : AAA. 1994 — Le 112e Congrès suprême approuve la création des programmes de prestations fraternelles au profit de la famille, des orphelins et des membres/conjoints. 1996 — Après avoir émis plus de 4 milliards $ d’assurance au cours d’une même année, l’Ordre atteint le seuil des 30 milliards $ d’assurance en vigueur. 1998 — L’Ordre distribue plus de 200 millions $ en participations d’assurance vie. 1999 — L’association IMSA, qui évalue les compagnies d’assurance, félicite le programme d’assurance de l’Ordre pour ses pratiques commerciales éthiques. 2000 — L’Ordre lance « Soins des Chevaliers de Colomb », un plan d’assurance de soins de longue durée au profit des membres et de leurs conjoints. L’assurance en vigueur dépasse 40 milliards $ et l’actif atteint 8,5 milliards $.
2002 — L’Ordre est l’un des six, parmi les plus de 1 200 fournisseurs d’assurance en Amérique du Nord, à se voir décerner les meilleures notes tant par Standard & Poor’s que A.M. Best, en plus d’obtenir la certification IMSA. 2003 — Les ventes d’assurance vie dépassent 5 milliards $ et l’actif passe la barre des 10 milliards $. Plus de 300 millions $ sont versés en participations d’assurance vie. 2005 — Un programme restreint d’assurance vie est proposé aux membres du Mexique. 2006 — L’Ordre atteint le seuil des 10 milliards $ versés aux membres des familles depuis sa fondation : 2,3 milliards $ en prestations de décès et 8 milliards $ en prestations versées au vivant des assurés ou aux titulaires. 2007 — Un nouveau record : l’équivalent de 1 milliard $ net d’assurance vie émis en seulement 63 jours.
2008 — De nouveaux produits, tarifiés différemment et améliorés, viennent enrichir la gamme : la série 800. 2010 — L’assurance en vigueur dépasse les 75 milliards $. 2011 — L’Ordre lance l’assurance invalidité « Le Bouclier financier » pour ses membres et ceux parmi leur famille qui sont admissibles. 2014 — L’Institut Etisphère désigne les Chevaliers de Colomb comme l’une des entreprises « les plus éthiques au monde ». Seuls deux assureurs vie ont droit à cet honneur. Plus de 2 millions de polices sont en vigueur. 2015 — Les Chevaliers de Colomb remportent, pour une 40e année consécutive, la plus haute note possible (A++, Supérieure) décernée par A.M. Best pour leur solidité financière, tandis que l’assurance vie en vigueur passe le cap des 100 milliards de dollars.♦
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Le Chevalier suprême John W. McDevitt (à gauche) avec (à l’avant, en partant de la gauche) le commissaire aux assurances de l’État du Connecticut, William Cotter; l’évêque de Hartford, John Hackette; et le maire de New Haven, Richard Lee; lors de la cérémonie marquant le début des travaux pour la construction du nouveau siège social des Chevaliers de Colomb, le 2 mai 1967, à New Haven.
l’abbé McGivney se concentra sur le volet des assurances qui faisait partie de la mission de l’Ordre. « Nous progressons lentement mais sûrement », écrivait-il à l’été 1883. « Notre devise, c’est ‘L’unité et la charité’. L’unité, pour nous renforcer afin que nous puissions être charitables les uns envers les autres dans la bienfaisance durant notre vie et d’offrir une aide financière à ceux et celles qui seront affligés par notre décès. » En 1885, les nouveaux Conseils étaient fondés au rythme de deux par mois. Le 1er mars 1885, Dennis J. O’Brien, fonctionnaire de Hartford et âgé de 30 ans, occupait le poste de secrétaire-archiviste du Conseil 11 Green Cross, et succomba à une pneumonie. Il s’agissait du premier décès au sein de l’Ordre. Sa famille reçut donc une prestation de 963 dollars et 500 Chevaliers marchèrent en procession derrière son corbillard en portant des brassards de deuil. Le 6 avril, Dennis Devine, membre âgé de 35 ans du Conseil 9 Genoa de Meriden, au Connecticut, succomba à la tuberculose et deux autres membres décédèrent le mois suivant — soit Michael Curran (40 ans, Conseil 1 San Salvador, inflammation au cerveau) et James Creed (36
ans, Conseil 4 Washington, infection à l’anthrax). Leurs familles bénéficièrent de la prestation complète de 1000 dollars, tenant ainsi la promesse sur laquelle l’abbé McGivney avait fondé l’Ordre. L’abbé McGivney mourut également jeune, des suites d’une pneumonie, deux jours après son 38e anniversaire en 1890. 6000 Chevaliers, membres de cet Ordre qui avait pris naissance avec une poignée de jeunes hommes sérieux par une froide soirée hivernale dans le sous-sol de St. Mary lui survivaient. Il était l’un des 66 Chevaliers à rendre l’âme cette année-là et ses bénéficiaires ont ainsi eu droit à la prestation de décès de 1000 dollars qu’il estimait être si essentielle pour les familles affectées par un décès prématuré. Sa prestation fut versée à ses sœurs, Annie et Maggie McGivney. Au moment où l’Ordre célébrait son 75e anniversaire, en 1957, il y avait 1 million de membres des Chevaliers de Colomb, avec 690 millions de dollars de polices d’assurance en vigueur. (En 1960, il y avait 1 milliard de dollars d’assurance en vigueur.) « Quel est votre objectif, faire des Chevaliers de Colomb une société d’assurance? », écrivit le Chevalier suprême Luke Hart dans son rapport au Conseil suprême cette année-là, posant ainsi une question rhétorique. « Bien sûr, poursuivit-il. L’abbé McGivney en fit une société d’assurance. C’était son objectif premier et il en a toujours été ainsi. »♦ KEVIN COYNE, auteur primé, travaille actuellement sur une histoire des Chevaliers de Colomb. Il habite à Freehold, au New Jersey, avec sa famille.
LE 25 NOVEMBRE 1897, le conseil 284 reçut sa charte à Montréal, au Québec, inaugurant l’expansion de l’Ordre au Canada. Le Canada s’est manifesté rapidement comme un centre actif d’activités fraternelles et de dons caritatifs, avec presque 2 000 conseils et plus que 200 000 membres. En plus de leur fort engagement fraternel, les Frères Chevaliers canadiens sont aussi d’ardents défenseurs du programme d’assurance des Chevaliers de Colomb. La province de l’Ontario est la troisième plus grande juridiction en assurance de l’Ordre, avec plus de 5 milliards de dollars d’assurance vie en vigueur. Les provinces de l’Alberta et de la Saskatchewan sont la première et la troisième juridictions (respectivement) des Chevaliers de 12 ♦ C O L U M B I A ♦
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Marc Bouchard, agent général des C de C depuis 1993, dirige une équipe d’agents d’assurance au service des membres de l’Alberta et des Territoires du Nord-Ouest.
Colomb en assurance en vigueur par tête, avec 166 476 $ par membre en Alberta et 127 137 $ en Saskatchewan.* Le programme d’assurance des Chevaliers de Colomb au Canada est dirigé par une équipe de plus de 100 professionnels, des agents Frères Chevaliers. Trois des dix meilleures agences générales résident au Canada, y compris l’agence Bouchard en Alberta, qui, en 2015, était la première agence au cours de l’histoire à émettre plus de 300 000 000 de dollars d’assurance vie en vigueur afin de protéger les familles catholiques du Canada. *L’assurance en vigueur par tête est calculée en divisant le montant total de l’assurance en vigueur dans une juridiction par le nombre total de membres dans cette juridiction.♦
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LA CROISSANCE DE L’ASSURANCE DES CHEVALIERS DE COLOMB AU CANADA
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Le pape François rencontre le Chevalier suprême et l’Aumônier suprême
Le pape François a reçu le Chevalier suprême Carl A. Anderson et l’Aumônier suprême Mgr William E. Lori, archevêque de Baltimore, lors d’une audience privée au Vatican le 17 décembre 2015. Ils ont discuté de la mission et du travail caritatif des Chevaliers de Colomb, particulièrement de leur soutien aux chrétiens persécutés au Moyen-Orient. Au nom des 1,9 million de membres de l’Ordre, le Chevalier suprême a remis au pape un chèque de 1,6 million de dollars, représentant les recettes annuelles du Fonds Vicarius Christi. Depuis sa mise sur pied en 1981, le Fonds a procuré plus de 56 millions de dollars pour les œuvres personnelles du pape.
TOP: Photo by L’Osservatore Romano
Une majorité d’Américains affirme que les chrétiens du Moyen-Orient sont confrontés au génocide SELON UN sondage Chevaliers de Colomb — Marist effectué entre le 1er et le 7 décembre 2015, 55 pour cent des Américains pensent que le ciblage des chrétiens et des membres des autres minorités religieuses par les militants de l’État islamique en Irak et en Syrie correspond à la définition de génocide de l’ONU. Près de 6 Américains sur 10 (59 pour cent) estiment qu’ils ont « beaucoup », « suffisamment » ou « assez » entendu parler de cette persécution, alors que les candidats à l’élection présidentielle ont fait usage du terme « génocide » pour décrire la situation. « La population américaine, ainsi que les candidats à l’élection présidentielle et les élus des deux formations politiques pensent que les chrétiens et les membres des autres minorités religieuses sont confrontés à un génocide au Moyen-Orient », dit le Chevalier suprême Carl Anderson. « L’existence d’un tel consensus bipartisan fait en sorte que l’inaction entourant une déclaration de génocide par le Congrès et le Département d’État est inadmissible. »
Le sondage a été rendu public peu de temps après l’envoi, par une large coalition de chefs religieux, de chercheurs et d’universitaires, d’une lettre au Secrétaire d’État John Kerry, l’exhortant à faire en sorte que le cas des chrétiens fasse partie de tout constat de génocide émis par le Département d’État (voir page 6). En solidarité avec les chrétiens persécutés à travers le monde, conjointement avec le Fonds de secours pour les réfugiés chrétiens des Chevaliers de Colomb, l’Ordre demande aux membres et à leurs familles de prier pour ceux et celles qui sont menacés en raison de leur foi, particulièrement en Irak et en Syrie. Une carte sur laquelle est reproduite une prière spéciale pour les chrétiens persécutés (No 10340F) composée par l’Aumônier suprême Mgr William E. Lori est disponible au Service des fournitures de l’Ordre au coût de 3 dollars pour 100 cartes de prières. Pour de plus amples renseignements, veuillez écrire à supply@kofc.org ou visiter le site christianatrisk.org.♦
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Une force éprouvée Les frères Chevaliers peuvent être fiers du bilan impressionnant du programme d’assurance de l’Ordre par Thomas P. Smith Jr.
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n affaires, le vrai succès se mesure non pas par une grosse vente ponctuelle ou une année faste, mais plutôt par celle d’une croissance soutenue marquée par des résultats sans cesse favorables. De la même façon, l’intégrité d’une entreprise découle non pas de gains ou de profits, mais plutôt d’un service à la clientèle honnête et dévoué, ainsi que d’une éthique professionnelle constante et cohérente. Tout au long de leur histoire, les Chevaliers de Colomb se sont employés assidûment à former une entreprise profitable dotée d’une intégrité irréprochable. Grâce aux efforts incessants de notre réseau d’agences professionnelles, grâce également à la confiance toujours renouvelée des frères Chevaliers, nous avons établi un héritage reposant sur une force éprouvée dont les frères Chevaliers, partout, doivent être fiers. Trois chiffres illustrent bien notre impressionnant parcours.
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L’an dernier correspondait pour les Chevaliers de Colomb à la 15e année consécutive de croissance des ventes d’assurance — et la tendance se maintient malgré le cycle économique mouvementé. L’effondrement économique et la récession de 2008, ainsi que les taux d’intérêt quasi nuls qui ont suivi, ont été très durs pour la plupart des entreprises. Particulièrement dans le domaine de l’assurance. Malgré cela, les Chevaliers de Colomb ont navigué avec succès dans ces eaux tumultueuses et enregistré 15 années consécutives de croissance de leurs ventes. Lorsque les clients d’autres compagnies tournaient le dos à cellesci, se demandant où placer leur confiance, les membres des Chevaliers de Colomb continuaient à croire à la solidité de notre compagnie et à la qualité de nos produits. Nous avons de notre côté continué à avoir confiance en notre méthode éprouvée qui place le membre au cœur de la relation d’affaires et en notre modèle de vente basé sur le lien personnel qui se crée entre chaque membre et son frère Chevalier agent d’assurance. Notre approche est certes originale dans cette industrie en constante mutation. Sauf qu’au bout du compte, elle explique en 14 ♦ C O L U M B I A ♦
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grande partie notre succès. Acheter de l’assurance vie est une décision personnelle importante, où l’acheteur doit penser sérieusement à sa situation financière, à son avenir et à sa famille. Avec la plupart des autres compagnies d’assurance, il s’agit là d’une décision que la personne prend souvent de manière isolée, sans être adéquatement guidée dans sa réflexion. Souvent aussi, cette décision est prise et communiquée à un étranger — un courtier ou un vendeur que l’acheteur n’avait jamais rencontré auparavant. Alors qu’avec les Chevaliers de Colomb, les membres prennent cette décision en s’appuyant sur un frère Chevalier — quelqu’un avec qui ils partagent des valeurs communes, qui se préoccupe d’eux et de leur famille, et qui sera là pour les aider quand ils en auront le plus besoin. Cette relation est basée sur la confiance, et elle génère par ailleurs d’elle-même de la confiance. Un lien fraternel établi sur la confiance, voilà ce que signifie notre devise « L’assurance conçue par des frères Chevaliers, pour les frères Chevaliers ». Par-dessus tout, c’est cela qui explique notre succès continu.
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« L’assurance conçue par des frères Chevaliers, pour les frères Chevaliers », cela signifie également que nous plaçons nos membres et leurs familles au cœur de toutes nos décisions. Si les autres compagnies se préoccupent avant tout de leur rentabilité, les Chevaliers de Colomb, pour leur part, voient les choses d’un tout autre œil, comme l’a expliqué le Chevalier suprême en d’innombrables occasions. En mars dernier, pour la deuxième année d’affilée, notre engagement envers une pratique et une gouvernance éthiques a été reconnu par l’Institut Ethisphere, qui a consacré les Chevaliers parmi les « Entreprises les plus éthiques au monde » en 2015. Ce classement résulte des notes obtenues sur divers aspects des activités commerciales, dont la citoyenneté corporative et la responsabilité, la culture de l’éthique, la gouvernance et le leadership, l’innovation et la réputation. L’an dernier les Chevaliers figuraient parmi les trois entreprises ainsi honorées dans la catégorie de l’assurance vie. Un tel honneur, et des reconnaissances similaires obtenues dans le passé, illustrent bien la profondeur et l’étendue de notre engagement éthique. De plus, cela démontre que nous prenons très à cœur notre responsabilité à l’égard de nos membres, de leurs familles, de leurs communautés — et à l’égard aussi de notre fondateur.
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Prendre cette responsabilité au sérieux aura eu des retombées positives. Par exemple, en août dernier, en raison de leur solidité financière, les Chevaliers de Colomb ont décroché la meilleure note possible de l’agence de notation A.M. Best — pour la 40 e année d’affilée. Aucun autre assureur vie n’est mieux noté en Amérique du Nord. « Grâce à sa gestion conservatrice, à son important réseau fraternel et à ses produits d’assurance de toute première qualité, cette organisation fraternelle est aussi devenue une compagnie d’assurance d’envergure internationale gérant un actif de plusieurs milliards de dollars », a déclaré A.M. Best au sujet des Chevaliers de Colomb. En résumé, la confiance que les membres continuent de placer dans les Chevaliers de Colomb, conjuguée à l’approche éthique, morale et sagement conservatrice qui est la nôtre, nous permet de piloter une entreprise saine et couronnée de succès, dont les frères Chevaliers partout à travers l’Ordre peuvent être fiers. Tout ce que nous faisons nous ramène ultimement à la mission fondatrice de notre vénérable fondateur : protéger les familles catholiques. Cela témoigne admirablement de la vision de l’abbé McGivney si les Chevaliers de Colomb sont aujourd’hui devenus l’un des plus importants assureurs vie en Amérique du Nord — et de loin, le plus grand assureur catholique. Comme l’abbé McGivney l’avait espéré, l’Ordre a su s’appuyer sur les liens de fraternité pour aider les familles catholiques à obtenir la protection financière dont elles ont besoin. Il s’agit d’un arrangement inédit qui a mené à la création d’une force éprouvée et durable que personne — excepté, peut-être, l’abbé McGivney lui-même — n’aurait pu imaginer.♦ THOMAS P. SMITH JR est directeur général du programme d’assurance des Chevaliers de Colomb.
PRODUITS D’ASSURANCE DES C DE C ASSURANCE VIE — Plusieurs protections offertes jusqu’à l’âge de 80 ans. • Assurance vie permanente : Notre produit phare. Assurez votre vie pour la vie. Une gamme d’options qui procurent une couverture garantie et pour la vie. En règle générale, les valeurs de rachat s’accumulent avec report de l’impôt et sont disponibles en cas d’urgence. • Assurance vie temporaire : Une protection abordable pour des besoins temporaires. Des couvertures variant pour des périodes de 10, 15 ou 20 ans, et des primes à coût fixe selon la durée du contrat. Pas d’accumulation de valeur de rachat. • Assurance payable au dernier décès : Constituer un patrimoine — ensemble. L’assurance vie universelle couvre deux personnes. L’indemnité de décès est payée au décès de la deuxième personne. • Le Découvreur : Une bonne protection et une valeur exceptionnelle. Un plan d’action unique, qui combine la valeur de rachat garantie d’une police vie entière avec certains des avantages liés à l’assurance vie temporaire. • Possibilité d’établir plusieurs types d’avenants et de prestations, y compris un Avenant pour enfants. PRODUITS DE RETRAITE — Certaines protections offertes jusqu’à l’âge de 85 ans. Un revenu de retraite sur lequel vous pouvez compter. Garanti. • Les rentes différées permettent d’accumuler de la richesse à long terme, et sont spécialement conçues pour répondre aux besoins des retraités. • Les rentes immédiates vous assurent d’un revenu régulier garanti, pour une période prédéterminée ou pour le reste de vos jours. • Sécurité du capital garantie (des frais de rachat peuvent s’appliquer). • Les certificats de dépôt et le capital provenant de fonds communs de placement ou de marchés monétaires peuvent être convertis dans notre rente non agréée à impôt différé. • Aux États-Unis, des régimes agréés et non agréés sont offerts. Au Canada, des régimes enregistrés et non enregistrés sont offerts. • Il est également possible de convertir votre régime existant en une rente des Chevaliers de Colomb. • Nos rentes peuvent être ouvertes à partir d’une mise de fonds initiale de seulement 300 $. ASSURANCE DE SOINS LONGUE DURÉE — Protections offertes jusqu’à l’âge de 75 ans. Protégez vos actifs. Obtenez des soins de qualité. Préparez-vous pour l’avenir. • Prévoit le financement de soins de santé longue durée. Permet à votre conjointe ou à vos enfants de demeurer votre famille, et non pas le personnel soignant. • Deux types de polices offertes : Globale — paie pour les soins couverts à domicile ou en institution ; Soins en institution seulement — prévoit des soins exclusivement dans un établissement autorisé. ASSURANCE INVALIDITÉ — Protections offertes jusqu’à l’âge de 61 ans. Touchez un revenu même si vous ne pouvez travailler. • En cas d’unvalidite, cette assurance fait en sorte que votre dernier chèque de paie ne soit jamais votre dernier chèque de paie. • Prestations pour invalidité totale ou partielle disponibles. • Diverses périodes de prestations : 2 ans, 5 ans, ou jusqu’à l’âge de 67 ans. • Les conjointes au foyer peuvent être assurées.♦
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La famille à 100 $ milliards La récente marque atteinte par les assurances des C de C favorise la protection de l’avenir des familles catholiques par Patti Maguire Armstrong 16 ♦ C O L U M B I A ♦
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Donovan Selensky, membre du Conseil 4136 Rugby (Dakota du Nord), son épouse, Tera, et leurs quatre enfants dans leur maison de Bismarck.
Photo by Glasser Images
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n novembre dernier, lorsque Donovan Selensky, de Bismarck, au Dakota du Nord, a acheté une police d’assurance vie pour son fils Dyson, âgé d’un an, il ne faisait que donner suite à une tradition initiée par son propre père — protéger l’avenir de sa famille grâce à l’assurance des Chevaliers de Colomb. Et lorsque l’agent Wayne Cherney a vendu cette police à Donovan Selensky, il cherchait simplement protéger une autre famille de C de C, évitant ainsi les difficultés que lui-même avait vécues dans son jeune âge. Ce qu’aucun des deux hommes ne savaient à ce moment-là, c’est que grâce cette police, couplée à une augmentation de la couverture
pour Donovan et sa femme, Tera, que le programme d’assurance des Chevaliers de Colomb allait dépasser les 100 $ milliards d’assurance vie en vigueur. Sur le plan financier, ce chiffre représente la valeur nominale totale des polices et les participations payées. Pour des Chevaliers comme Donovan Selensky et que Wayne Cherney, ce nouveau jalon ne faisait pas refléter le statut d’un programme administré par l’un des plus grands assureurs vie en Amérique du Nord. Plus important encore, le seuil atteint souligne effectivement le fait que la vision de l’abbé Michael J. McGivney, qui a fondé les Chevaliers
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afin d’offrir une sécurité financière aux familles, profitait aux foyers catholiques plus que jamais auparavant. UNE TRADITION FAMILIALE Donovan Selensky, membre du Conseil 4136 Rugby (Dakota du Nord), raconte comment sa propre assurance vie contractée auprès des Chevaliers de Colomb découlait de la prévoyance de son père. « Mon père avait ajouté un avenant de 5 000 $ en ma faveur quand j’étais petit, dit le principal intéressé. Ça signifiait qu’à l’âge prescrit [26 ans], je pouvais convertir la somme et la transférer à ma propre police. » Assis dans sa maison passablement agitée en cette soirée de décembre, Donovan Selensky l’avoue : il n’aime pas penser à l’idée qu’il pourrait perdre sa femme ou l’un de leurs quatre enfants, âgés de 1 à 10 ans. « Déjà que ce serait très dur, le fardeau serait encore plus grand en ajoutant les dépenses liées à un décès. [L’assurance vie] permet justement de ne pas avoir en plus à se préoccuper de telles choses. » 18 ♦ C O L U M B I A ♦
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Donovan a grandi sur une exploitation bovine et céréalière à Rugby même. Huitième d’une famille de 12 enfants, il se souvient être revenu de l’école pour traire les vaches laitières. Son épouse, qui vient d’une famille de quatre enfants, donnait elle aussi un coup de main sur la ferme familiale située non loin de là, à Willow City. Les deux conjoints ont donc été habitués à travailler fort durant de longues journées, ce qui les a préparés à leur vie aujourd’hui bien remplie en tant que famille de Bismarck avec deux revenus. Leurs enfants vont à l’école St. Joseph, le plus jeune étant pour sa part toujours en garderie. Chaque matin de la semaine, Donovan Selensky va reconduire les enfants à l’école, de l’autre côté du pont, à Mandan, où il travaille comme ingénieur en informatique. Tera, qui travaille aussi à Mandan, est quant à elle gestionnaire en tourisme et entraîneur de l’équipe de basketball de sa fille, en troisième année. Tandis que le petit Dyson sautille gaiement sur les genoux de son père, celui-ci explique comment la couverture d’assurance a augmenté en même temps que la famille.
Photo by Glasser Images
Les Selensky accueillent chez l’agent d’assurance Wayne Cherney, membre du Conseil 1779 Devils Lake, au Dakota du Nord.
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Alors qu’il fréquentait Tera en songeant éventuellement au mariage, il a commencé à bonifier sa police d’origine. « La dernière chose que je voulais, c’était de laisser quelqu’un assumer des dépenses, si jamais il devait m’arriver quelque chose. » Les Selensky ont ajouté de l’assurance vie sur leurs deux têtes lors de leur mariage, en 2012, et ils ont continué à revoir les montants au fur et à mesure que grandissaient les responsabilités — et la famille. « Je n’avais pas d’assurance vie sur moi-même avant le mariage », confirme Tera. Jetant un regard amusé sur sa progéniture animée, elle ajoute : « Mais cela me semblait le bon choix à faire. » Cela dit, le désir de sécuriser l’avenir de leur famille n’explique qu’en partie la décision des Selensky d’investir avec les Chevaliers de Colomb. C’est en effet aussi la foi catholique partagée qui les fidélise, comme clients. « Récemment, un ami m’a conseillé de comparer en allant voir ailleurs, mais ça ne me semblait pas une bonne idée, raconte Donovan. Les valeurs et les principes d’une organisation sont aussi importants que les services qu’elle offre. Avec les Chevaliers, je sais que les valeurs catholiques sont au premier plan de toute leur action. » En 2002, Donovan Selensky devient membre de l’Ordre, quoique de manière plutôt inhabituelle. Son père, aujourd’hui septuagénaire, avait alors suggéré à Donovan et à ses six frères de devenir Chevaliers. « Mon père et mes oncles l’étaient tous, eux. Alors j’en ai parlé à mes frères et nous sommes tombés d’accord : “Hé, pourquoi pas, faisons-le !” » Ensemble, les sept fils, de même que quelques cousins, ont passé leur Premier Degré à Rugby. « C’était la soirée des Selensky », souligne Donovan avec le sourire. LA SÉCURITÉ EN PÉRIODE DE CRISE Donovan Selensky souligne également que Wayne Cherney, son agent d’assurance, lui rend visite régulièrement afin de voir avec lui s’il serait nécessaire d’augmenter la couverture d’assurance de la famille. Membre du Conseil 1779 Devils Lake, au Dakota du Nord, Wayne Cherney est agent d’assurance des C de C dans la région depuis 28 ans. « J’ai dit à Donovan et à Tera qu’ils me rappelaient mes propres parents quand ils étaient jeunes, confie Wayne. La différence, c’est qu’eux sont allés plus loin que mes parents. » Le fait d’avoir négligé de se procurer une couverture d’assurance adéquate a alourdi le fardeau de la famille Cherney lorsque le père est mort subitement. C’est cette tragédie, survenue quand il avait 12 ans, qui a ensuite motivé Wayne à aider les familles à se bien se protéger en matière d’assurance vie. Bien que son père ait travaillé fort pour nourrir sa famille, Wayne présume aujourd’hui que celui-ci avait considéré l’achat d’une police comme quelque chose de superflu, alors qu’il peinait à boucler le budget familial. « Papa possédait une franchise d’une chaîne de quincailleries, à Wimbledon. Mais les ventes n’étaient pas au rendez-vous, si bien qu’il a dû s’en départir. » Son père garda tout de même le magasin, qu’il rebaptisa
« Cherney’s Hardware» ; mais il finit par devoir fermer ses portes, là encore. « Il devait gratter les fonds de tiroirs pour acheter de la marchandise, se rappelle Wayne. Peut-être a-t-il refusé l’assurance en se disant que la situation était temporaire, qu’il allait se refaire. » Mais le sort en a voulu autrement. En 1975, 9 mois après avoir lancé sa propre quincaillerie, le père de Wayne meurt d’une crise cardiaque — il avait 52 ans, laissant derrière lui, démunis de tout moyen de subsistance, sa femme Georgie Ann, 38 ans, et leurs cinq enfants âgés de 6 à 17 ans. « En fait, mon père avait une très modeste police d’assurance qui n’a même pas suffi à couvrir les frais funéraires. Ce sont les Chevaliers du Conseil qui ont aidé notre famille en organisant un déjeuner-bénéfice. » Wayne se rappelle à l’époque avoir entendu pleurer sa mère de nombreux soirs. En moins d’un an, elle avait perdu non seulement son mari, mais aussi son père et un frère. « Elle ne savait absolument pas comment elle allait s’en sortir », rappelle Wayne. En plus des prestations de sécurité sociale, sa mère bouclait les fins de mois en travaillant comme cuisinière dans un café du coin et, plus tard, en travaillant au presbytère ainsi qu’à l’église St. Boniface. « C’était une personne très discrète, très fervente aussi. D’ailleurs, la chose la plus importante qu’elle m’a transmise, c’est la foi. Elle me répétait toujours : “Mets ta foi en pratique. Et sois fort dans ta foi.” » La foi de Wayne Cherney ainsi que son expérience personnelle l’ont donc amené à faire carrière en tant qu’agent d’assurance des C de C et aussi, bien entendu, à protéger sa propre épouse et leurs deux fils. « L’abbé McGivney voulait que les familles puissent compter sur une couverture suffisante pour prendre soin d’elles-mêmes si le principal soutien venait à mourir. C’est vraiment là le type d’organisation qui correspond à ce qui me passionne. » Selon Wayne Cherney, son travail comme agent d’assurance n’est pas séparé de sa foi. « Ce n’est pas juste d’ordre professionnel, c’est personnel, dit le principal intéressé. Il est bon de m’endormir le soir, en sachant que j’ai pu faire la différence pour une famille, et que j’ai agi en accord avec mes valeurs catholiques. « Quand j’arrive à faire cela, je me dis que ma carrière me permet vraiment de m’épanouir », dit Wayne Cherney. Donovan et Tera Selensky ne sont qu’une famille parmi tant d’autres familles reconnaissantes du travail de Wayne Cherney. Quand ce dernier est venu les rencontrer à la maison, l’automne dernier, et qu’ils ont alors choisi d’augmenter leur couverture, ils savaient que leur investissement ne pouvait être mieux placé. « C’est pour la tranquillité d’esprit, conclut Tera. Il y a beaucoup de choses que l’on ne peut changer dans la vie, mais cela, c’est quelque chose que l’on peut prévoir et gérer. »♦ PATTI MAGUIRE ARMSTRONG, journaliste indépendante et correspondante pour le National Catholic Register, est basée à Bismarck, au Dakota du Nord. FÉVRIER 2016
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La différence catholique
Une entrevue avec le Chevalier suprême à propos de la mission distinctive du programme d’assurance des Chevaliers de Colomb par la rédaction de Columbia
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e 3 novembre 2015, les Chevaliers de Colomb ont dépassé les 100 $ milliards d’assurance vie en vigueur, établissant ainsi un important jalon dans leur mission fraternelle de secours mutuel catholique qui vise à protéger l’avenir financier des familles catholiques. Grâce à son réseau comptant plus de 1 500 agents professionnels et dévoués au Canada et aux États-Unis — tous membres des Chevaliers de Colomb, l’organisation offre à ses membres et à leurs familles des produits d’assurance de qualité supérieure, gère des actifs s’élevant à 21 milliards $ et se classe au 939e rang du plus récent classement Fortune 1000. Mais ces chiffres impressionnants reposent essentiellement sur la vision prévoyante de l’abbé Michael J. McGivney, qui était motivé à servir et à renforcer les familles catholiques, ce qui comprenait la protection de leur bien-être financier. Le Chevalier suprême Carl A. Anderson s’est entretenu récemment avec l’équipe de rédaction de Columbia au sujet de la poursuite de la mission du programme d’assurance de l’Ordre, et quant à ce qui le distingue à titre d’entreprise catholique unique. COLUMBIA : En quoi le programme d’assurance de l’Ordre estil lié à la vision fondatrice qu’a eue l’abbé McGivney en établissant les Chevaliers de Colomb ? LE CHEVALIER SUPRÊME : Le programme d’assurance est — et a toujours été — au cœur même des Chevaliers de Colomb. En ellet, nous ne devons pas oublier les circonstances historiques entourant notre fondation. L’abbé McGivney était vicaire d’une paroisse servant essentiellement une communauté d’immigrants défavorisés. De nombreuses personnes de cette communauté mouraient jeunes, et beaucoup d’hommes laissaient derrière eux de familles nombreuses — des veuves et des orphelins — avec de maigres ressources. En fait l’abbé McGivney avait vécu personnellement leur situation critique quand son propre père est décédé. Le jeune Michael McGivney avait alors dû quitter le séminaire pour réintégrer la maison de Waterbury, au Connecticut, et aider sa famille. Le trait de génie de l’abbé McGivney avec sa vision, grâce à ses propres expériences et souffrances personnelles, c’est qu’il a su join20 ♦ C O L U M B I A ♦
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dre des principes spirituels à des aspects pratiques. Autrement dit, il était sûr qu’une société fraternelle comme les Chevaliers de Colomb pourrait approfondir la foi de ses membres tout en instillant chez eux un puissant sentiment de fraternité catholique. Il n’empêche que dans une large mesure les Chevaliers de Colomb étaient également la solution au problème de la pauvreté financière. Cela était absolument essentiel pour lui. Il s’est engagé concrètement dans l’élaboration du programme d’assurance originel tout en étudiant le mode de fonctionnement des autres sociétés de secours mutuel. Et nous savons qu’il a été lui-même le premier membre du programme d’assurance de l’Ordre. COLUMBIA : Pour faire valoir leur bilan, la plupart des compagnies d’assurance mettraient l’accent sur le chiffre d’affaires, ou un autre chiffre, et non sur l’assurance en vigueur. Que signifie au juste cette marque des 100 $ milliards d’assurance vie en vigueur atteinte par les Chevaliers de Colomb, et pour nos membres que signifie cette réalisation ? LE CHEVALIER SUPRÊME : Les Chevaliers de Colomb ne sont pas comme « la plupart des compagnies d’assurance » parce que nous pensons au profit autrement que les entreprises traditionnelles. Notre « rentabilité » est d’un autre ordre. Ce n’est pas « Combien d’argent avons-nous fait ? » mais plutôt : « Combien de familles catholiques avons-nous protégées ? » Car c’est cela notre mission. Or, le chiffre lié à l’assurance en vigueur reflète cette mission. L’assurance en vigueur correspond à la valeur nominale totale de toutes nos polices actives. Ce que cela signifie, fondamentalement, c’est que notre montant d’assurance en vigueur — 100 $ milliards — représente le montant total que nous verserons aux familles catholiques quand elles seront éprouvées. Voilà un chiffre qui a un réel impact. Alors oui, nous célébrons, et à juste titre, ce chiffre quand il augmente, mais non pas parce que nous souhaitons faire étalage de notre puissance financière. Pour nous, il s’agit plutôt d’être fiers de cette croissance puisque celle-ci signifie que plus de familles, de vies, de foyers et d’avenirs catholiques seront protégés.
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Le Chevalier suprême Carl A. Anderson dans son bureau au siège social des Chevaliers de Colomb, à New Haven, au Connecticut. Le Chevalier suprême est également P.D.G. de la compagnie d’assurance des Chevaliers de Colomb, le plus grand assureur vie catholique en Amérique du Nord.
Photo by Tom Serafin
COLUMBIA : En plus de fournir une sécurité financière aux familles catholiques, en quoi les assurances des Chevaliers de Colomb sont-elles liées à la charité, le premier principe de l’Ordre, particulièrement en matière de service à l’Église et aux démunis ? LE CHEVALIER SUPRÊME : Voilà qui est crucial pour bien comprendre le rôle joué par le programme d’assurance des Chevaliers de Colomb, non seulement dans la mission de l’Ordre, mais également dans l’action quotidienne des Chevaliers de Colomb à travers le monde. Le programme d’assurance est un puissant moteur financier qui soutient la plupart des bonnes œuvres que nous poursuivons. Grâce au programme d’assurance, nous avons le privilège de pouvoir donner généreusement et d’appuyer d’innombrables causes spirituelles et caritatives, renforçant ainsi la société de même que l’Église. Bien entendu, cela est étroitement lié à notre identité catholique et au fait que la charité est notre premier principe. Nous sommes appelés à être « le gardien de nos frères », et à veiller au bien-être physique et spirituel de ceux qui nous entourent. Mais le fait demeure que sans le programme d’assurance, l’essentiel de notre action, surtout à l’échelle du Conseil suprême, ne serait pas possible tout simplement. COLUMBIA : Qu’est-ce que cela signifie, dire que les Chevaliers de Colomb forment une entreprise catholique, et quel est l’impact de cette identité catholique sur la gestion des activités commerciales de l’Ordre? LE CHEVALIER SUPRÊME : Ça signifie que nous sommes différents. Nous communiquons souvent sur cette « différence catholique »
quand on fait affaire avec les Chevaliers de Colomb. Nous offrons clairement à nos membres le choix entre faire affaire avec nous, ou traiter plutôt avec un assureur séculier. Nous sommes fiers de notre identité à titre de compagnie catholique. L’un des éléments clés de notre politique commerciale sur lesquels cette identité catholique a un impact, c’est notre stratégie d’investissement. Nous avons un nombre important d’investissements, comme toute compagnie d’assurance. Mais là aussi, notre différence est importante. La plupart des compagnies pensent surtout au retour à leurs investissements. Elles recherchent des retours de plus en plus importants. Sauf que nous ne sommes pas prêts à sacrifier la qualité et l’intégrité sur l’autel de la rentabilité. Par exemple, nous refusons d’acheter des obligations à haut risques ou des produits dérivés. Nous n’investissons pas non plus dans des entreprises impliquées de quelque façon que ce soit dans l’avortement, la contraception, le clonage humain, la recherche sur des cellules souches embryonnaires, les systèmes de santé privés à but lucratif qui ont recours à l’une ou l’autre des activités ci-dessus mentionnées, ainsi que dans la pornographie. Il s’agit là d’une approche rigoureuse, basée sur des principes, qui montre, à notre avis, combien profond est notre engagement envers notre foi. Or tout en respectant ces principes, notre équipe d’investisseurs affiche systématiquement des rendements financiers positifs. COLUMBIA : Beaucoup de gens pensent que pour une entreprise il est impossible d’être gouvernée par de rigoureuses normes FÉVRIER 2016
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éthiques et être en même temps concurrentielle, sur le plan de la rentabilité. Comment les Chevaliers de Colomb ont-ils fait mentir cette perception, se voyant décerner les meilleures notes par les agences de notation pour leur stabilité financière, tout en mettant l’accent sur des pratiques commerciales éthiques ? LE CHEVALIER SUPRÊME : À nos yeux, l’un renforce l’autre : plus nous respectons nos normes et pratiques éthiques, et plus les frères Chevaliers et leurs familles donne de la valeur à nos activités commerciales. Et plus ils nous valorisent de la sorte, plus ils sont portés à se tourner vers les Chevaliers de Colomb pour protéger leur famille, et plus, par la même occasion, notre situation financière s’améliore. Et cela va même encore plus loin. Je crois ainsi fermement que notre conscience morale nous a aidés à traverser une décennie difficile et une économie chancelante. Alors que les autres compagnies ont pris des décisions discutables sur le plan de l’éthique et inutilement risquées, cela n’a pas été notre cas. Alors que d’autres compagnies cherchaient à innover sur le plan commercial afin d’augmenter les profits, nous avons gardé le cap. 22 ♦ C O L U M B I A ♦
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Nous sommes restés fidèles à nos principes en étant convaincus que si nous faisons ce qu’il faut faire pour les bonnes raisons, nous obtiendrions les résultats voulus — et ça a été le cas. 2015 aura été notre 15e année consécutive de croissance de nos ventes d’assurance. COLUMBIA : Les Chevaliers de Colomb sont fiers de proposer de l’assurance « par des frères Chevaliers, pour des frères Chevaliers ». Pourquoi est-ce important que la force des ventes soit composée de membres au service d’autres membres ? LE CHEVALIER SUPRÊME : Je crois qu’un agent, Chevalier lui aussi, est le plus grand avantage qui découle du fait faire affaire avec les Chevaliers de Colomb. Il y a plusieurs types de compagnies d’assurance, y compris des sociétés par actions, des compagnies mutuelles et des sociétés de secours mutuel. La marque de sociétés comme ces dernières — et comme la nôtre, c’est le lien privilégié qui s’établit directement entre deux frères, entre deux membres. Ces hommes ne sont pas que des vendeurs, mais des hommes
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Des gardes suisses au garde-à-vous devant la basilique Saint-Pierre, lors d’une allocution prononcée par le pape en 2014. En 1987, les Chevaliers de Colomb ont financé en 1987 le nettoyage et la restauration de la façade de la basilique, une superficie de 65 000 pieds carrés. Les travaux, étalés sur deux ans, ont été possibles grâce au programme d’assurance de l’Ordre.
CNS photo/Paul Haring
tout à fait dévoués envers notre Ordre et ses principes. Ce sont des hommes profondément préoccupés par le sort des familles de leurs frères Chevaliers ainsi que par leur sécurité financière. Ce sont des hommes liés entre eux par les liens de la fraternité, qui se sont engagés à être là quand vous et votre famille aurez le plus besoin d’eux. Nos liens avec nos clients ne sont pas que transactionnels, ils sont personnels. Parce qu’ils sont enracinés dans la compréhension chrétienne de ce qu’est une fraternité. COLUMBIA : Que diriez-vous à un membre qui n’a pas encore eu l’occasion de rencontrer son agent et d’en savoir plus sur les nombreux produits et avantages liés au programme d’assurance des Chevaliers de Colomb ? LE CHEVALIER SUPRÊME : Je lui dirais que c’est le moment, plus
que jamais. Il s’agit d’un programme exceptionnel, dirigé sur le terrain par d’extraordinaires frères Chevaliers qui ont fait leur la mission initiée par l’abbé McGivney et visant à protéger financièrement les familles catholiques. Pourquoi voudrait-on aller voir ailleurs ? Avec les Chevaliers de Colomb, vous faites affaire avec des frères. Vous faites affaire avec une compagnie authentiquement catholique, dont l’intégrité sur le plan éthique et la solidité financière sont bien connues et largement reconnues. En adhérant au programme d’assurance, vous bénéficiez du meilleur avantage fraternel qui soit et vous prenez les moyens pour protéger l’avenir de votre famille. C’est d’ailleurs là une responsabilité que nous avons tous — surtout en tant que pères, et une responsabilité que nous pouvons justement mieux assumer, avec l’aide des Chevaliers de Colomb.♦ FÉVRIER 2016
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La passion du service Les agents d’assurance les plus performants nous disent comment leur foi les inspire à aider leurs frères Chevaliers et leurs familles par María de Lourdes Ruiz Scaperlanda
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had McAuliff ne peut s’empêcher de sourire quand il parle de son travail. Qu’il s’agisse d’approcher une jeune famille qui vient de s’établir, un célibataire sans planification financière ou un couple au bord de la retraite, l’agent sur le terrain le plus performant au sein des Chevaliers de Colomb voit dans chaque rencontre une occasion qui lui est personnellement donnée d’aider des familles à faire les bons choix financiers. « Mon travail est une vraie bénédiction », raconte Chad McAuliff, 26 ans, membre du Conseil 6606 Harry L. Harper, à Broken Arrow, dans l’Oklahoma. « Je suis vraiment passionné. Je pense que cela explique mes succès. Je n’aurais jamais cru travailler un jour pour une organisation catholique — une bonne entreprise, éthique et intègre — et aider des catholiques avec leurs finances. » De récit en récit, Chad McAuliff décrit la joie qui l’habite quand il parvient à aider un frère Chevalier à arrêter une stratégie financière concrète et réalisable. Il se souvient très bien, par exemple, d’une récente visite chez un nouveau Chevalier et son épouse, tous deux près de la retraite et âgé de plus de 50 ans. « Nous avons parlé des Chevaliers et de la vision qu’avait l’abbé McGivney de pourvoir aux besoins financiers des familles. La dame a d’ailleurs reconnu que ni elle ni son mari ne savaient que les Chevaliers de Colomb avaient autant de programmes », nous a confié l’agent. « Elle m’a alors regardé en disant : “Je viens juste de perdre mon emploi et j’ai prié pour que quelqu’un vienne nous aider à prendre soin de notre budget. Nous sommes passablement désorientés, je l’avoue.” » Chad McAuliff a aidé le couple à planifier ses finances afin qu’il bénéficie de la sécurité sociale ; les conjoints lui ont été très reconnaissants pour l’excellent travail réalisé. L’expérience de Chad reflète bien l’action de l’ensemble des quelque 1 400 agents professionnels des Chevaliers de Colomb, au Canada et aux États-Unis. De concert avec environ 130 agents généraux, ces hommes marchent avec fierté sur les pas de leur fondateur, le Vénérable Michael McGivney, en répondant aux besoins financiers des familles catholiques. 24 ♦ C O L U M B I A ♦
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UNE PROFESSION ÉPANOUISSANTE Natif de l’Oklahoma, Chad McAuliff a rejoint les Chevaliers à l’âge de 18 ans, à peu près à l’époque où l’Ordre lui a accordé une bourse de deux ans pour étudier à l’université catholique d’état, St. Gregory’s. Chad a rencontré sa femme, Alyssa, pendant sa première année universitaire, lors d’un tournoi de bowling à Joplin, dans le Missouri. Ils se sont alors tous deux rendu compte qu’ils vivaient à 8 km l’un de l’autre, à Broken Arrow, où ils vivent encore. « Mes parents et moi l’avions ramené jusque chez lui, et il avait oublié sa veste dans la voiture », se souvient Alyssa, avec un sourire. « J’en ai profité pour lui proposer de sortir », dit Chad en riant. Le couple, tous deux membres actifs de la paroisse St. Benedict à Broken Arrow, s’est marié en 2012. Ils ont deux jeunes enfants et en attendent un troisième, pour mai prochain. En 2012, Chad est devenu agent d’assurance pour les Chevaliers de Colomb ; Il a mérité le titre de « Recrue de l’année » dès la première année. En 2015, il est devenu rien de moins que l’agent le plus performant au niveau de l’Ordre. Mais à ses yeux, être agent n’est pas qu’un choix de carrière ; cela s’inscrit aussi dans une vocation de servir et d’aider ses camarades membres ainsi que leurs familles — une vocation qu’il prend, du reste, très au sérieux. « Un sentiment de paix intérieure m’habite parce que j’ai trouvé ce à quoi j’étais appelé, et c’est ma responsabilité que de prendre soin de ces familles, dit-il. En route pour un rendez-vous, je prie : “Donne-moi la force et la sagesse, mon Dieu, d’arriver à répondre à leurs besoins.” » Dans un État — l’Oklahoma — où les catholiques ne forment que 5 à 6 pour cent de la population, Chad et Alyssa se sentent privilégiés d’être entourés de familles catholiques. « Beaucoup de nos amis sont des clients de Chad, précise Alyssa. C’est comme ça que nous avons pu rencontrer plus de gens qui partagent la même foi engagée que nous. » En plus de ses activités liées aux Chevaliers de Colomb, le jeune couple aide la paroisse à titre de bénévoles pour le RICA et de parrains pour les cours de préparation au mariage. Les McAuliff apprécient par ailleurs la flexibilité que leur donne
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L’agent d’assurance Chad McCauliff, membre du Conseil 6606 Harry L. Harper, à Broken Arrow, dans l’Oklahoma, discute avec un jeune couple de leurs besoins en matière d’assurance.
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le fait de travailler à partir de la maison. « On s’organise bien, côté emploi du temps, explique Chad. Je suis appliqué et efficace, et Alyssa m’aide à rester bien organisé. Je travaille douze mois par an, mais sans oublier de prendre des vacances à divers moments. » Mais ce que Chad estime par-dessus tout, c’est le solide enracinement catholique qui donne tout son sens à son action. « Les valeurs liées à la foi, l’esprit communautaire, le service — voilà ce qui nous distingue des autres compagnies simplement commerciales, dit-il. Je suis passionné et déterminé dans ce que je fais, et je crois que les familles le perçoivent quand je m’assois avec elles. » PAR DES FRÈRES CHEVALIERS, POUR DES FRÈRES CHEVALIERS La manière dont sa foi et sa vie professionnelle se complètent l’une l’autre est l’une des principales raisons expliquant pourquoi l’agent général Kevin Pierce, 35 ans, dit que son travail « fait réellement la différence dans la vie de nombreuses familles catholiques ». Comme son agent Chad McAuliff, Kevin Pierce et son agence arrivent au tout premier rang au sein de l’entreprise — une consécration rendue possible par le travail de ses hommes, selon l’agent général. « Si notre agence arrive en tête, c’est parce que mes hommes ont eux-mêmes collectivement décidé d’être les meilleurs », souligne Kevin Pierce, membre du Conseil 6477, à Edmond, dans l’Oklahoma. Le travail d’un agent général, explique-t-il, est de recruter,
de former et de superviser. « Je suis là pour les appuyer, les aider à bien se former, les conseiller et être présent pour eux, dit le patron de l’agence. Je me préoccupe vraiment de leur sort, et je suis très fier d’eux. » Selon Kevin Pierce, Chad McAuliff personnifie le type d’agent d’assurance qu’il recherche, le genre d’homme qui a « ce petit quelque chose qui ne s’enseigne pas ! » « Je peux leur expliquer le programme, la procédure, comment présenter les produits aux clients et offrir nos services, comment superviser les premiers pas dans le processus d’achat, indique Kevin Pierce, mais je ne peux pas leur enseigner comment aller droit au cœur dans chaque situation — et je ne peux pas vraiment, non plus, leur inculquer une éthique personnelle de travail. » Converti au catholicisme et ex-joueur de football universitaire, Kevin Pierce souligne que s’il travaille aujourd’hui avec les Chevaliers, c’est grâce à un membre de sa famille qui était agent d’assurance à Kearney, au Nebraska. « Chaque fois que nos familles se rencontrent, nous parlons travail, nous parlons d’assurance. C’est ainsi que j’ai appris à mieux connaître les Chevaliers. » Quand il repense à sa carrière, Kevin sourit. « Je vois la main de l’abbé McGivney dans tout ça ! Ma foi et ma prière, voilà les piliers de mon action », dit-il, ajoutant qu’il se dévoue tout de même d’abord et avant tout à sa famille et à sa paroisse. « Cela dit, pour revenir à notre mission, nous ne pouvons tout simplement pas savoir quel impact auront nos actions dans FÉVRIER 2016
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quelques années. » Tout agent devrait d’ailleurs garder à l’esprit cette influence potentielle dans son travail quotidien et ses prises de décision, estime Kevin Pierce. « Je dis à mes hommes qu’un jour viendra où nous serons assis en face de l’abbé McGivney, et celui-ci nous demandera : “Comment avez-vous traité mes membres ? Avez-vous pris soin des veuves et des orphelins ?” » « Nous sommes sur le terrain, vivant en accord avec l’état d’esprit et la vision qui animaient l’abbé McGivney ; ce qui signifie tellement plus que simplement travailler pour une compagnie d’assurance, conclut Kevin Pierce. En tant qu’agents, nous devons veiller à ce que les veuves et les orphelins soient protégés. C’est notre devoir. » MOTIVÉ À SERVIR Chaque agent se souvient d’un ou deux cas qui l’ont particulièrement marqué. Parfois, il s’agit d’un jour où on a pu faire la différence au beau milieu d’une situation critique. Parfois aussi, il s’agit d’une occasion ratée — une situation déchirante, où un Chevalier a repoussé l’achat d’une assurance ou de planifier, avec des conséquences dramatiques. Kevin Pierce a vécu une telle expérience alors qu’il était agent 26 ♦ C O L U M B I A ♦
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d’assurance. Il avait à l’époque évité de faire du démarchage auprès d’un frère Chevalier d’une trentaine d’années parce que celui-ci travaillait pour une compagnie d’assurance concurrente. Mais ce que Kevin ne savait pas, c’est que cet employeur avait refusé d’accorder une couverture d’assurance au frère Chevalier. Kevin Pierce reconnaît qu’il n’avait pas fait de suivi après un premier contact. Deux semaines plus tard, le jeune trentenaire mourait dans son sommeil. « L’image de sa femme avançant dans l’église aux funérailles en tenant la main de leurs deux jeunes enfants est et restera à jamais gravée dans ma mémoire, raconte doucement Kevin Pierce. Ça fendait le cœur, jamais je n’oublierai. J’ai partagé cette histoire avec mes agents, afin de les motiver eux aussi. » Des histoires comme celle-là incitent Chad McAuliff à aller audevant des frères Chevaliers dès qu’il s’agit d’un bon moment. « En tant que professionnel du domaine de la finance, je me sens responsable et je suis tenté d’aborder chaque membre parce que tout peut toujours arriver, dit-il. Nous prions et nous espérons que rien n’arrivera, mais il arrive que les aléas de la vie modifient complètement notre existence. Un sentiment d’urgence me pousse à aller rencontrer chaque famille dès que possible. » Le plus difficile dans son travail, avoue Chad, c’est lorsque
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Chad et Alyssa McCauliff avec leurs deux enfants dans leur maison de Broken Arrow, dans l’Oklahoma.
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Dans son bureau d’Edmond, dans l’Oklahoma : l’agent général Kevin W. Pierce, membre du Conseil 6477 Edmond, avec Chad McAuliff.
quelqu’un lui dit : « Merci, mais non, merci. » Le défi, explique-til, est de bien leur faire comprendre le besoin de planifier avant que les problèmes ne se présentent. « S’ils comprennent mieux ce que nous faisons et pourquoi nous sommes là, je suis convaincu que nous pourrions les aider, affirme Chad. Dans ces cas-là, de refus poli, je continue à offrir mon aide, périodiquement. » Dans leurs démarches pour aider des membres et leurs familles,
il n’est pas rare que des agents d’assurance assument pour leurs clients des responsabilités qui vont bien au-delà de la vente d’assurance. « Nous nous employons à établir une relation. Nous n’avons pas de liens familiaux, mais il n’empêche que mes clients sont de la famille, à mes yeux », explique Chad McAuliff, soulignant un cas récent où un Chevalier venait de mourir. S’étant rendu à la maison de la veuve, Chad s’est assis avec elle et a examiné leurs données financières. « Quand je lui ai remis le chèque deprestation de décès, elle a fondu en larmes. Et je pleurais moi aussi. Nous avons parlé de cet argent, et de comment gérer les fonds ainsi que les funérailles. Elle était très reconnaissante d’avoir quelqu’un auprès d’elle pour l’aider à passer en revue tous les documents. » De telles expériences rappellent à Chad pourquoi il a décidé de devenir agent d’assurance, tout en mettant en lumière cette différence que les Chevaliers de Colomb peuvent faire.♦ MARÍA DE LOURDES RUIZ SCAPERLANDA, journaliste indépendante et auteure, vit à Norman, dans l’Oklahoma.
Photo by McNeese Stills + Motion
UNE CARRIÈRE INCOMPARABLE Une carrière avec l’équipe de vente des Chevaliers de Colomb vous conviendrait-elle ? UNE CARRIÈRE en tant qu’agent d’assurance des Chevaliers de Colomb peut très bien représenter l’occasion la plus gratifiante, la plus enrichissante et la plus exceptionnelle qui se présente à vous. D’abord et avant tout, cela vous donne l’occasion de faire une réelle différence dans la vie des gens. Intégré à un petit groupe de professionnels, vous aidez à soutenir et à protéger les familles au sein de votre communauté catholique locale. Puis, cela vous permet de déterminer vous-même quel type de succès vous souhaitez connaître. Notre modèle d’agence basé sur le travail d’équipe autorise la souplesse dans l’établissement de l’emploi du temps ainsi qu’un potentiel de réussite illimité, alors que vous collaborez avec des frères Chevaliers à l’intérieur d’un territoire donné. Enfin, vous n’avez pas à vous demander si vous devez laisser vos valeurs au vestiaire, en entrant au bureau. Les Chevaliers de Colomb forment une entreprise fière d’être catholique, l’une des « Entreprises les plus éthiques au monde », et l’une des plus grandes forces à l’œuvre pour le bien en Amérique du Nord et même au-delà. Intéressé ? Songez alors à avoir une première discussion, sans au-
cune obligation, au sujet d’une éventuelle carrière avec les Chevaliers de Colomb. En tant qu’agent C de C, vous gérez votre propre affaire tout en faisant partie d’une équipe régionale. Vous êtes seul aux commandes, mais vous n’êtes jamais laissé à vous-même. Nos agents profitent d’un système de formation éprouvé qui a jusqu’ici aidé des milliers d’entre eux à avoir des carrières fructueuses. Les agents suivent une formation pratique sur le terrain et ils effectuent le travail préalable à la signature des contrats. Ils étudient dans notre université en ligne conçue exprès pour les agents. Ils participent à la formation continue et obtiennent des titres professionnels. Ils profitent également d’un solide réseau de soutien composé d’agents généraux, de collègues agents, d’agents régionaux et de personnel rattaché au bureau du Conseil suprême. Pour en savoir plus, rendez-vous au www.kofc.org/carrieres. Vous pourrez alors visionner un témoignage vidéo laissé par des agents actuellement en poste. Vous pourriez aussi contacter Steve Fedewa, viceprésident du développement de la main d’œuvre, au (203) 752-4136 ou par courriel à steven.fedewa@kofc.org.♦
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CHEVALIERS À L’ŒUVRE
CHEVALIERS
À
L’ŒUVRE
ÇÀ ET LÀ DANS L’ORDRE VOITURE POUR UN PRÊTRE
Le conseil 4500 Our Lady of Lourdes de Marple, en Pennsylvanie, a fait don de 1 500 $ au père John Bradley après l’accident qui a détruit son véhicule. Le père Bradley célèbre la messe dans plusieurs paroisses. Par conséquent, il lui était indispensable d’avoir un moyen de transport fiable. Le conseil a fait un don pour l’achat d’une voiture mais le conseil a aussi trouvé une voiture d’occasion que le père Bradley pouvait acheter. Les Chevaliers du conseil 8753 Banal Na Sakramento de Quezon City, Luçon, font un signe de la main alors qu’ils participent à une marche pro-vie pour faire la promotion du caractère sacré de toute vie humaine. Des dizaines de Chevaliers ont marché plus de trois kilomètres, des bureaux des C de C à Manille jusqu’au gymnase San Andres Malate.
Le conseil 11827 St. Catherine Laboure de Chino Valley, en Arizona, a organisé un repasbénéfice « Nourriture contre un déjeuner » pour plus de 100 invités. En échange d’un
Les membres de l’assemblée John Paul II de Greenwood, en Caroline du Sud, sont au garde-à-vous alors que le Fidèle Navigateur Robert Figueira prononce un bref discours lors de l’inauguration d’une nouvelle plaque en l’honneur des anciens combattants du comté de Greenwood. 28 ♦ C O L U M B I A ♦
repas, on avait demandé aux participants d’apporter quatre boites de conserves qui seront données à la banque alimentaire locale. En tout, le conseil a collecté plus de 300 conserves ainsi que des colis alimentaires.
néfice au gibier. Proposant du castor, du wapiti et du sanglier, le souper a rapporté plus de 25 000 $ au profit de 20 œuvres caritatives différentes.
LIVRET DE PRIÈRE POUR LES ÉLÈVES
Le conseil 11324 Father Justin Cunningham de Charlottesville, en Virginie, a coordonné un groupe de bénévoles pour nettoyer les bâtiments de la paroisse universitaire St. Thomas Aquinas. Les bénévoles ont nettoyé l’intérieur de l’église et la cuisine du réfectoire St. Thomas.
Le conseil 3976 Virgin of Peñafrancia de Naga City, Luçon, a donné des livrets de prière aux 121 élèves diplômés de l’école primaire Domingo G. Abcede. Les livrets contiennent des prières pour la messe ; des conseils pour se confesser, pour la communion et prier le chapelet ; des informations sur le chemin de la croix ; et des prières à réciter avant le Saint Sacrement.
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SOIRÉE GIBIER
Le conseil 10722 Father John F. O’Neill et le conseil 10805 Bishop Dingman, deux conseils de Bluffs, dans l’Iowa, ont coparrainé un souper-bé-
NETTOYAGE DES BÂTIMENTS DE LA PAROISSE
DES ROSES POUR LES NOUVELLES MAMANS
Depuis 1995, le conseil 4279 St. Charles Borromeo de Bensalem, en Pennsylvanie, offre des roses de la vie aux nouvelles mamans des quatre paroisses qu’il sert. À ce jour, les Chevaliers ont offert plus de 4 800 roses aux nouvelles mamans.
Don Kropp (à droite) de l’assemblée St. Michael the Archangel de Tampa, en Floride, pose avec le lieutenant-colonel (retraité) Phil Yang lors de la deuxième édition du Ride 2 Recovery (Courir pour se rétablir) de Tampa Bay. Les Chevaliers se sont portés bénévoles et ont participé à la course, qui fait partie d’un programme national qui aide les anciens combattants blessés à reconstruire leur force physique et mentale grâce à une course cycliste. L’assemblée, avec le conseil 12956 Mgr. Kevin S. Mullen, ont aussi fait des dons au programme Ride 2 Recovery.
LOWER LEFT: Photo by Maddy Jones/Index-Journal
« NOURRITURE CONTRE UN DÉJEUNER »
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Le conseil 7965 St. Helena de San Antonio et les dames auxiliaires ont assisté à la messe pour célébrer l’ouverture d’une nouvelle maison de retraite pour les sœurs Josefinas de San Antonio. Après la messe et une visite de la maison, le conseil a remis aux sœurs un chèque de 1000$ pour les aider à acheter des meubles supplémentaires. MATÉRIEL POUR LES SCOUTS
Le conseil 2939 Roseburg (Oregon) a donné du matériel de camping d’une valeur de 1500$ à la troupe n° 1 des scouts, affiliée à l’église Sacred Heart de Medford. Quatre canoés, deux abris à armature métallique, deux luges, des réchauds, des ustensiles de cuisine, des cordes et plusieurs scies à glace faisaient partie du matériel de camping. MODERNISATION DE LA STATION
Le conseil 12788 St. Joseph de Mechanicsburg, en Penn-
Des membres du conseil 13456 St. Francis of Assisi à Henderson, Nevada, chargent des dons alimentaires dans un camion Catholic Charities (Secours catholique) après la collecte mensuelle du conseil à l’église St. Francis of Assisi. Au cours de leur campagne la plus récente, les chevaliers ont réussi à collecter 6 000 livres de vivres non périssables.
sylvanie, a modernisé l’éclairage et remplacé le plafond dans le studio d’enregistrement de la radio catholique locale. Holy Family Radio (Radio Sainte Famille) de Shiremanstown sert la communauté catholique du diocèse de Harrisburg. Les Chevaliers ont fourni la main d’œuvre et le matériel pour ce projet, faisant réaliser à la station environ 500$ en économies. VISITES ET CATÉCHISME
Carl Anderson du conseil 6504 East Hanover (New Jersey), offre une rose rouge à sa conjointe lors du dîner annuel d’appréciation des conjointes. On encourage les membres et leurs conjointes à assister à ce dîner pour montrer leur reconnaissance envers chacun et les associations auxquelles ils participent toute l’année.
Toutes les semaines, les membres du conseil 13150 San Isidro Magsasaka de Lucena City, Luçon, proposent de l’instruction religieuse aux détenus de la prison de Lucena City. Les Chevaliers font aussi la promotion de divers articles faits à la main par les détenus, dont les ventes financent des projets de réhabilitation.
DÎNER POUR UN CHEVALIER DÉCÉDÉ
Le conseil 14882 Father Martin T. Gilligan de Dayton, dans l’Ohio, a parrainé une collecte de fonds dans un restaurant au profit de la veuve et des enfants d’un Chevalier récemment décédé. Les membres du conseil ont aidé à placer et servir les participants, ce qui a réuni plus de 2600$ au profit de la famille du Chevalier décédé. SOIRÉE POLONAISE
Le conseil 8600 St. Mary of Sorrows de Fairfax Station, en Virginie, a organisé une « Soirée polonaise » pour réunir des fonds au profit de Marian Homes Inc., une association à but non lucratif qui propose un logement aux personnes atteintes de déficiences intellectuelles. Les Chevaliers ont réuni 2146$
au profit de l’association, qui est en train d’acquérir un troisième centre d’hébergement qui proposera des services 24 heures sur 24. AIDE AU PAIEMENT DES FACTURES
Le conseil 1987 Father Goentges de Lapeer, au Michigan, a organisé un souper polonais qui a rapporté plus de 9000$ au profit du programme de l’aide au paiement des factures des familles qui sont aidées par la Société de Saint- Vincent de Paul. SECTION ENCOURAGEMENT
Le conseil 9193 Holy Crusaders de Blackwood, dans le New Jersey, a aidé les meneuses de claque de l’école Lady of Hope à financer l’achat de nouveaux tapis de sol pour que les membres du groupe puissent s’entrainer.
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Chanhassen, a proposé à la famille d’occuper une maison. Les Chevaliers ont repeint et modernisé la maison pour la famille, qui pourra y vivre sans payer de loyer pendant plusieurs mois, le temps de trouver un logement à long terme. CHASSE D’EAU PROPRE
Les membres du conseil 13474 St. Peter de Stockton, dans le Missouri, construisent le cadre d’un pavillon de piquenique à leur paroisse. Il est financé par les paroissiens et les Chevaliers fournissent la main d’œuvre pour la construction du pavillon, qui comprend deux pièces de rangement pour le matériel de la paroisse et du conseil.
SOUTIEN AUX SŒURS
aider une famille qui avait besoin d’un logement temporaire. Une famille de cinq personnes avait appris qu’elle ne pourrait plus vivre dans son appartement de deux chambres car il n’était plus aux normes du Minnesota. En apprenant le problème, Mike Buchanan du conseil 10031 Archbishop John Roach de
Le conseil 10894 St. Joseph de Springfield, au Nebraska, a fait don de 2500$ aux Poor Clares pour venir en aide au nouveau couvent que l’ordre vient d’achever à Elkhorn. Les fonds du don ont été levés grâce à un stand de nourriture parrainé par le conseil lors d’un festival à la paroisse. ARTICLES POUR L’HÔPITAL
Le conseil 6519 Aurora (Ontario) a collecté des articles de toilette pour les patients du Centre médical régional Southlake de Newmarket. Les articles, tels que du champoing, du dentifrice, des brosses à dents et de la crème pour les mains, ont été fournis grâce à un partenariat avec le groupe spirituel de l’hôpital. MAISON POUR UNE FAMILLE DANS LE BESOIN
Le conseil 5268 Father Thomas Cuchen d’Excelsior, dans le Minnesota, s’est associé aux Chevaliers de tout l’état pour 30 ♦ C O L U M B I A ♦
Les membres du conseil 6591 Rosary Heights de Cotabato City, Mindanao, regardent un bébé qui se fait vacciner contre la pneumonie lors d’un programme médical parrainé par le conseil. Le conseil a parrainé la mission de santé pour s’assurer que tous les enfants (en particulier ceux issus de milieux défavorisés) sont vaccinés contre la maladie.
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Les conseils des C de C de tout le comté de Chester, en Pennsylvanie, ont uni leurs efforts pour lever plus de 37 000$ pour reconstruire la fosse septique de St. Joseph House, un centre qui propose un hébergement et une éducation catholique aux sansabri ou aux enfants non-désirés. L’association est restée sans toilette pendant une courte durée. SOUTIEN À UNE FONDATION
Grâce à plusieurs collectes de fonds et à son parrainage, le conseil 3094 Baie-Comeau (Québec) a levé 32 000$ au profit de la Fondation du Centre de santé et de services sociaux de Manicouagan, qui propose des services aux personnes âgées dans des centres de soins de longue durée. Plus précisément, les fonds sont réservés à l’achat de matériel de divertissement et d’équipement de confort pour les pensionnaires afin de leur garantir une meilleure qualité de vie. SANDWICHES POUR LE FOYER
Le conseil 3600 Msgr. John F. Callahan de West Hartford, dans le Connecticut, s’est réuni à l’église St. Thomas the Apostle pour préparer à manger pour un foyer local. Les Chevaliers et les bénévoles, y compris des élèves du cours d’instruction religieuse de la paroisse, ont préparé environ 360 sandwiches.
PIÈCE DE THÉÂTRE
Le conseil 11680 Our Lady Queen of Peace de New Port Richey, en Floride, a mis en scène avec succès la pièce Douze hommes en colère, dont plusieurs membres du conseil faisaient partis de la distribution et de la troupe. Toutes les représentations ont affiché complet. T-SHIRTS POUR LES ANCIENS COMBATTANTS
L’assemblée Father Denys Baron de Pittsburgh a donné neuf douzaines de tshirts au VA Pittsburgh Healthcare System (Système de soins de santé pour anciens combattants de Pittsburg) On pouvait lire sur les t-shirts un message de reconnaissance adressé aux anciens combattants pour leur service militaire.
Le sergent-chef Richard Jones, grand chevalier fondateur du conseil 16127 Deacon Douglas R. Sliger sur la base aérienne Hill de l’Armée de l’Air dans l’Utah, à côté de Chuck Gallina, l’adjoint de l’Ordre aux affaires militaires et aux anciens combattants, lors de la cérémonie de fondation du nouveau conseil, le 22 mars. Le conseil doit son nom au diacre et ancien combattant de l’armée de l’air qui a fait son service à la base aérienne Hill Air Force Base pendant 12 ans. Après la cérémonie, les membres du nouveau conseil se sont aussi rassemblés pour la messe.
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C H E VA L I E R S À L ’ Œ U V R E MINISTÈRES DE PRISON
UN NOUVEAU CYCLOMOTEUR
Le conseil 7641 St. Anthony the Miracle Worker de Bedford, au Texas, a donné 25 bibles à une association d’aumôniers de prisons. Les bibles aideront les aumôniers de prisons et les autres bénévoles à faire connaître aux prisonniers l’évangile du Christ et l’éducation religieuse.
Le conseil 4584 Bishop Salpointe de Sierra Vista, en Arizona, a organisé une campagne de collecte de fonds spéciale pour l’achat d’un nouveau cyclomoteur au profit de l’abbé Silas Bogati, le vicaire général du vicariat apostolique du Népal. L’abbé Bogati, membre du conseil 4584, se servira du nouveau cyclomoteur pour se rendre dans les nombreuses paroisses et missions qu’il sert au Népal.
FLOPÉE DE FLAMANDS ROSES
Le cercle 5658 Holy Angels d’Aurora, dans l’Illinois, a réuni 1 000 $ au profit de Waterleaf Women’s Center en organisant une campagne de collecte de fonds appelée « Flopée de flamands roses ». Les écuyers ont planté une flopée de flamands roses en plastique chez un particulier avant de faire migrer la flopée dans la maison d’à côté en échange d’un petit don.
NETTOYAGE D’UNE ROUTE
Les membres du conseil 14032 Assumption-Keene (Ontario) se sont joints aux paroissiens et à leurs familles pour nettoyer une portion de chaussée de 10 kilomètres de long dans le cadre du programme « Adoptez une autoroute ». Les bénévoles ont ramassé 48 sacs de poubelles et 19 sacs de déchets recyclables. Un restaurant local a offert des consommations aux bénévoles. AIDE D’URGENCE
Les membres du conseil 4640 Pateros (Luçon) réparent une statue du Dr José P. Rizal en préparation de l’anniversaire de la Journée de la libération de Pateros. Les Chevaliers ont donné 800 heures de bénévolat pour restaurer et repeindre le monument historique, qui se trouve devant un bâtiment municipal.
Le conseil 8447 Mary, Cause of Our Joy de Soldiers Hills, Luçon, et l’assemblée Kalayaan de Muntinlupa City ont livré des dons pour le secours d’urgence aux 250 familles qui ont été affectées par un incendie local. Les Chevaliers ont collecté du riz, des conserves, du savon et des vêtements au profit des personnes déplacées à cause du feu. COLLECTE DE FONDS AVEC LE BASKETBALL
Les membres du cercle 5704 St. Juan Diego de Buckingham, en Pennsylvanie, se sont retrouvés pour marquer 1 000 lancers libres (que l’on appelle également « lancers francs » afin de réunir des fonds au profit de l’hôpital de recherche pour les enfants St. Jude. Les
Le père Glenn Diaz bénit une statue du Vénérable Michael McGivney qui a été donnée à l’église St. Patrick par le conseil 4892 Mgr. John M. McCall et l’assemblée Archbishop J. P. Hurley, tous les deux de Largo, en Floride. Les Chevaliers ont acheté et installé la statue et les membres du Quatrième Degré ont fait une garde d’honneur pendant la cérémonie d’inauguration.
écuyers et les conseillers ont effectué les 1 000 lancers et ils ont levé plus de 2 500 $ au profit de l’hôpital. RECONVERSION DE FAUTEUILS ROULANTS
L’assemblée Mgr. Robert J. Yates de Perrysburg, dans l’Ohio, a reconverti 20 fauteuils de Toledo Honor Flight. Les Chevaliers ont livré les fauteuils au Centre pour les anciens combattants de Sandusky, dans l’Ohio ainsi que des T-shirts, des sacs et d’autres articles. COUVERTURES FAITES À LA MAIN
En plus de ses distributions habituelles de vêtements, le conseil 9275 Bishop Ruocco de Westford, au Massachussetts, a remis les 100 couvertures molletonnées faites à la main aux sans-logis de l’agglomération de Boston. Les Chevaliers ont acheté le tissu qui a ensuite été cousu par les dames auxiliaires du conseil. SYSTÈME DE CHAUFFAGE
Le conseil 9178 Donat Robichaud (Nouveau Brunswick) a
organisé une collecte de fonds pour aider à acheter un nouveau système de chauffage pour l’église St. Teresa of Avila de Cap-Pelé. Avec l’aide des paroissiens, les Chevaliers ont réuni 15 800 $ pour l’achat d’un nouveau système fiable qui permettra de chauffer correctement l’église toute l’année. GROTTE POUR NOTRE DAME DE GUADALUPE
L’assemblée Father Dade de Tulare, en Californie, a aidé le financement de la construction d’une grotte consacrée à Notre Dame de Guadalupe au centre de retraite St. Anthony de Three Rivers. Pour ce projet, on a du extraire du sol un énorme monolithe pour la terrasse de la maison de retraite, ensuite, on a du construire une coque en ciment et une façade en granit. Les Chevaliers ont travaillé avec le centre de retraite pour lever 41 000 $ au profit du projet, qui se sont ajoutés aux fonds du diocèse de Fresno. L’évêque Armando X. Ochoa de Fresno a inauguré la grotte une fois terminée et les Chevaliers du Quatrième Degré ont fait une garde d’honneur.
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L E R E C RU T E M E N T C I B L É
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JOIGNEZ LES AMIS DE L’ A B B É M C G I V N E Y Écrire en lettres d’imprimerie, S.V.P. :
NOM ADRESSE VILLE PROVINCE/PAYS CODE POSTAL Complétez le bulletinréponse et envoyez-le à : The Father McGivney Guild, 1 Columbus Plaza, New Haven, CT 065103326, USA Ou adhérer par Internet : www.fathermcgivney.org.
OFFICIAL FEB. 1, 2016: To owners of Knights of Columbus insurance policies and persons responsible for payment of premiums on such policies: Notice is hereby given that in accordance with the provisions of Section 84 of the Laws of the Order, payment of insurance premiums due on a monthly basis to the Knights of Columbus by check made payable to Knights of Columbus and mailed to same at PO Box 1492, NEW HAVEN, CT 06506-1492, before the expiration of the grace period set forth in the policy. In Canada: Knights of Columbus, Place d’Armes Station, P.O. Box 220, Montreal, QC H2Y 3G7 ALL MANUSCRIPTS, PHOTOS, ARTWORK, EDITORIAL MATTER, AND ADVERTISING INQUIRIES SHOULD BE MAILED TO: COLUMBIA, PO BOX 1670, NEW HAVEN, CT 06507-0901. REJECTED MATERIAL WILL BE RETURNED IF ACCOMPANIED BY A SELF-ADDRESSED ENVELOPE AND RETURN POSTAGE. PURCHASED MATERIAL WILL NOT BE RETURNED. OPINIONS BY WRITERS ARE THEIR OWN AND DO NOT NECESSARILY REPRESENT THE VIEWS OF THE KNIGHTS OF COLUMBUS. SUBSCRIPTION RATES — IN THE U.S.: 1 YEAR, $6; 2 YEARS, $11; 3 YEARS, $15. FOR OTHER COUNTRIES ADD $2 PER YEAR. EXCEPT FOR CANADIAN SUBSCRIPTIONS, PAYMENT IN U.S. CURRENCY ONLY. SEND ORDERS AND CHECKS TO: ACCOUNTING DEPARTMENT, PO BOX 1670, NEW HAVEN, CT 06507-0901.
COLUMBIA (ISSN 0010-1869/USPS #123-740) IS PUBLISHED MONTHLY BY THE KNIGHTS OF COLUMBUS, 1 COLUMBUS PLAZA, NEW HAVEN, CT 06510-3326. PHONE: 203-752-4000, www.kofc.org. PRODUCED IN USA. COPYRIGHT © 2015 BY KNIGHTS OF COLUMBUS. ALL RIGHTS RESERVED. REPRODUCTION IN WHOLE OR IN PART WITHOUT PERMISSION IS PROHIBITED. PERIODICALS POSTAGE PAID AT NEW HAVEN, CT AND ADDITIONAL MAILING OFFICES. POSTMASTER: SEND ADDRESS CHANGES TO COLUMBIA, MEMBERSHIP DEPARTMENT, PO BOX 1670, NEW HAVEN, CT 06507-0901. CANADIAN POSTMASTER — PUBLICATIONS MAIL AGREEMENT NO. 1473549. RETURN UNDELIVERABLE CANADIAN ADDRESSES TO: KNIGHTS OF COLUMBUS, 50 MACINTOSH BOULEVARD, CONCORD, ONTARIO L4K 4P3 PHILIPPINES — FOR PHILIPPINES SECOND-CLASS MAIL AT THE MANILA CENTRAL POST OFFICE. SEND RETURN COPIES TO KCFAPI, FRATERNAL SERVICES DEPARTMENT, PO BOX 1511, MANILA.
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« Soyez présent, soyez vous-même. Le Christianisme se propage par attraction. » Nommé Chevalier de l’année 2015 du Virginia State College, Daniel C. Tillson est devenu membre de l’Ordre en 2013. Membre du conseil 10806 James T. O’Neill de l’Université George Mason de Fairfax, en Virginie, Tillson a recruté plus de 25 nouveaux Chevaliers. Il occupe le poste de président des vocations auprès de son conseil. UNE HÉRITAGE DE FAMILLE Je suis devenu Chevalier parce qu’en 1948, mon grand-père, Robert Tillson, est devenu Chevalier. En fait, il a été le premier à introduire la foi catholique dans la famille Tillson. Alors pour moi, c’était une façon de lui rendre hommage et de perpétuer son héritage. En devenant Chevalier, j’ai compris que c’était un vrai sacerdoce. C’est un moyen par lequel on peut inviter les personnes à grandir dans leur foi et à devenir de meilleurs catholiques. Et, en retour, mes frères peuvent m’inviter à en faire de même. UNE FRATERNITÉ POUR TOUS LES HOMMES CATHOLIQUES Nous aimons porter notre emblème sur le campus. Nous voulons que les gens remarquent les Chevaliers de Colomb, afin que cela éveille leur curiosité et qu’ils puissent venir vers nous et nous demander : « C’est quoi? ». Et nous aurons là, l’occasion de parler de l’abbé McGivney et de parler de notre foi. Aux membres potentiels, nous envoyons une trousse officielle qui contient une photo de notre conseil et qui décrit la mission de l’abbé McGivney. Comme nous sommes présents sur le campus, nous représentons l’Ordre comme une fraternité pour tous les hommes catholiques, et pas seulement pour les hommes plus âgés ou ceux qui ont déjà une famille. Nous ouvrons de nouvelles voies pour l’évangélisation des jeunes. NE VOUS CONTENTEZ JAMAIS D’UNE RÉPONSE « NÉGATIVE » Je pense que mon expérience de recrutement la plus gratifiante a été quand un gars m’a dit « non » 11 fois mais qu’il appréciait vraiment tout chez les Chevaliers. On a continué à l’inviter à traîner avec nous, à participer à nos activités, même s’il n’était toujours pas devenu membre. Et finalement, il en est venu au fait quand il a dit : « Je ne comprends même pas pourquoi je n’accepte pas l’invitation. Je participe déjà à tout ; je devrais le faire sans tarder. » Il est devenu Chevalier il y a trois semaines et il a justement été élu officier hier. ÊTRE UN TÉMOIN SINCÈRE Soyez sincère avec les gens autour de vous, et votre présence comme Chevalier peut en elle-même être un témoignage de la foi catholique. En plus d’être un recruteur actif et à la recherche de personnes, un aspect que nous oublions souvent, est celui d’être simplement présent, d’être soi-même. La Christianisme se propage par attraction.
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C H E VA LI ER S D E CO LO M B
Photo courtesy of the Archdiocese of Baltimore
Construire un monde meilleur un conseil à la fois. Chaque jour, les chevaliers à travers le monde ont la possibilité de faire une différence, que ce soit à travers le service à la communauté, la collecte de fonds ou la prière. Nous célébrons chaque chevalier pour sa force, sa compassion, et son dévouement à vouloir construire un monde meilleur.
L’aumônier suprême et archevêque de Baltimore, William E. Lori (à gauche), aide un enfant d’âge préscolaire placé sous l’aile de l’organisme Catholic Charities Head Start de Baltimore à essayer son nouveau manteau, le 30 novembre 2015. L’aumônier suprême a contribué au succès de l’initiative des Chevaliers de Colomb, Des manteaux pour les mômes, alors que ces derniers ont distribué dans leur région 1 000 manteaux au profit d’enfants affiliés à divers organismes et établissements, tels Catholic Charities (Charités catholiques), les écoles catholiques Ss. James and John et Holy Angels, ainsi que l’école élémentaire Alexander Hamilton, tous situés à Baltimore.
ENVOYEZ-NOUS LES PHOTOS DE VOTRE CONSEIL POUR LA RUBRIQUE «CHEVALIERS À L’ŒUVRE». LES PHOTOS PEUVENT ÊTRE ENVOYÉES PAR COURRIEL À COLUMBIA@KOFC.ORG OU BIEN À COLUMBIA, 1 COLUMBUS PLAZA, NEW HAVEN, CT 06510-3326.
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GKAEREDPET RHLEA FFAOIT IH V IA VA L INVTEE
« NOUS AVONS BESOIN DE SOLIDES MODÈLES MASCULINS. » J’ai grandi dans une petite ville de la vallée d’Ottawa et la communauté a toujours été au cœur de ma vie. Mes parents étaient tous deux des membres actifs de la paroisse St. Andrew et des citoyens engagés de la ville de Killaloe, en Ontario. Dès notre plus jeune âge, ils nous ont encouragés, mes frères et moi, à devenir des hommes faits pour servir et donner l’exemple. Mon père est mort avant que je ne sois ordonné prêtre, et avant que mes frères ne deviennent eux-mêmes des maris et des pères, mais je sais qu’il était fier des hommes que nous étions et que nous nous efforcions d’être. De solides modèles masculins, voilà ce que les Chevaliers de Colomb fournissent à nos communautés. En cette époque difficile où la paternité est en crise dans notre société, nous avons plus que jamais besoin des Chevaliers et de leur exemple. Tant les familles que les communautés ont besoin de pères fidèles, courageux et d’une moralité irréprochable. Je suis reconnaissant aux Chevaliers pour toutes ces années où ils nous ont soutenus, ma famille et moi. Et je me réjouis à l’avance des nombreuses années où je collaborerai avec eux, dans le but de renforcer les communautés là où mon évêque choisira de m’envoyer.
Brian Walters Photography
PÈRE SCOTT MURRAY Diocèse de Pembroke, Ontario Conseil 15945 St. Andrews, à Killaloe
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