Columbia CHEVALIERS DE COLOMB — ÉDITION FRANÇAISE
AU SERVICE DE UN. AU SERVICE DE TOUS.
JANVIER 2009
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R E N T E S V I A G E` R E S
Columbia JANVIER 2009
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VOLUME 89
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TABLE DES MATIERES
NUMÉRO 1
H YM N E D ’O U V E RT U R E 2 Nous avons comme tâche de bâtir une culture de la vie. PAR ALTON J. PELOWSKI
APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI 6 Né de la Vierge Marie, Jésus apporte une nouvelle vie dans le monde. PAR MGR WILLIAM E. LORI, L’AUMÔNIER SUPRÊME
PLUS Les intentions de prière du Saint-
Père, Votre plan d’action spirituelle et L’homme catholique du mois
BILANS IMPORTANTS 9 Survivre aux temps difficiles.
MÉDITATION 24 Notre Dame de Guadalupe : La Vierge « au ruban » PAR L’ABBÉ EDUARDO CHÁVEZ SÁNCHEZ
NOUVELLES DES CHEVALIERS Les Chevaliers encouragés à développer tant l’Ordre que l’Église. • L’Ordre décerne 110 bourses d’études au profit des vocations, pour l’année scolaire 2008-2009 • Pour la quatrième année, une exposition de Noël au musée
Des milliers de pèlerins ont participé l’an dernier à la vigile de la Messe pour la vie, célébrée le 21 janvier en la basilique du Sanctuaire national de l’Immaculée-Conception, à Washington, D.C.
CHEVALIERS
À
L ’ŒUVRE
25 ÇÀ ET LÀ DANS L’ORDRE 32 L’ORDRE EN IMAGES
LA DIFFÉRENCE CATHOLIQUE Les laïcs doivent renouveler la culture au moyen d’un témoignage chrétien distinctif et authentique. PAR CARL A. ANDERSON, CHEVALIER SUPRÊME ...............3
SÉRIUSE MENACE La proposition de loi « Freedom of Choice » met en danger la vie humaine et la liberté de conscience aux États-Unis. PAR PATRICK E. KELLY .....................................................16
Une série spéciale d’articles sur l’établissement d’une culture de la vie.
QUAND LA VIE COMMENCE-T-ELLE? Entrevue avec la docteure Maureen L. Condic PAR LE PERSONNEL DE COLUMBIA .................................17
UN CŒUR À LA FOIS Les Sisters of Life (Religieuses pour la vie) et leurs Co-Workers for Life (Collègues pour la vie) raniment l’espoir des femmes enceintes dans le besoin. PAR CLAUDIA MCDONNELL ...........................................10
CONSTRUIRE UN AVENIR PRO-VIE De jeunes Chevaliers joignent leurs efforts en vue de répandre une culture de la vie sur les campus universitaires à travers les États-Unis. PAR AMBER DOLLE ..........................................................20
LA CULTURE DE LA VIE DOIT PRÉVALOIR Le mouvement pro-vie polonais se bat pour construire et préserver une civilisation qui protège les droits de tous. PAR MALGORZATA GORAJ-BRYLL. .................................. 13
APPRENDRE À AIMER Une organisation contre-culturelle, et son improbable leader, cherche à partager le plan de Dieu à l’égard du mariage. PAR CHRISTINA CAPECCHI .............................................22
de
HYMNE D’OUVERTURE
Nous avons comme tâche de bâtir une culture de la vie
Chevaliers de Colomb Éditeurs
Administrateurs suprêmes Carl A. Anderson Chevalier Suprême
Mgr. William E. Lori, S.T.D.
lusieurs parmi vous ont remarqué l’absence de la chronique de Tim S. Hickey dans les pages de Columbia. C’est que, en août dernier, après plus de vingt ans au service du Conseil suprême — dont dix comme rédacteur en cher de Columbia — Tim Hickey a quitté son poste pour poursuivre des études en vue de la prêtrise. Marchant dans les traces de notre vénérable fondateur, l’abbé Michael J. McGivney, il est aux études pour devenir prêtre diocésain dans l’archidiocèse de Hartford, au Connecticut. Nous sommes reconnaissants des loyaux services que M. Hickey à rendu aux Chevaliers de Colomb et à l’Église au cours de sa carrière. Bien que sa présence et son tempérament de chef nous manquent énormément au Conseil suprême, nous nous réjouissons qu’il désire servir l’Église en tant que prêtre de Jésus Christ. Sa démarche n’est qu’un exemple des fruits de la « culture des vocations » dont les Chevaliers font la promotion. Les diverses initiatives que l’Ordre entreprend en vue de la conscientisation aux vocations et de leur appui — et notamment les prières et les témoignages individuels des Chevaliers — permettent de créer un environnement propice à l’épanouissement des vocations à la prêtrise et la vie consacrée. Et cette culture des vocations n’est qu’une des nombreuses dimensions des efforts déployés pour bâtir la culture de la vie et de la civilisation de l’amour. En effet, forts de leur solidarité avec leurs prêtres et leurs évêques, les Chevaliers saisissent leur vocation de leur baptême les appelant à être sel et lumière. Dans son exhortation apostolique Christifideles Laici (Sur la Vocation et la mission des fidèles laïques pour l’Église et pour le Monde), le pape Jean-Paul II précise: « les fidèles laïcs, eux aussi, sont appelés personnellement par le Seigneur, de qui ils reçoivent une mission pour l'Église et pour le monde ». Dans le présent numéro de Columbia, le Chevalier suprême, Carl A.
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Anderson, présente une réflexion sur le document papal publié il y a vingt ans, le 30 décembre 1988. Il cite l’observation de Jean-Paul II selon lequel le monde séculier vit de plus en plus « comme si Dieu n’existait pas ». Il est donc essentiel que les laïques aident à transformer et renouveler la société à partir de l’Évangile. Devant cette immense tâche, l’Église et l’Ordre ont raison d’insister sur le renouveau du mariage et de la vie familiale, fondement solide de la société, tout comme l’est la sauvegarde de la vie humaine. Dans Christifideles Laici, JeanPaul II écrit: « Il est juste, assurément, de parler des droits de l'homme — comme, par exemple, le droit à la santé, au logement, au travail, à la famille, à la culture — mais c'est propager l'erreur et l'illusion que d'en parler, comme on le fait souvent, sans défendre avec la plus grande vigueur le droit à la vie, comme droit premier, origine et condition de tous les autres droits de la personne » (38). Alors qu’encore une fois, nous nous acheminons vers le 22 janvier, jour anniversaire de la décision Roe v. Wade, de la Cour suprême des États-Unis, cette livraison de Columbia présente un ensemble d’articles sur la construction de la culture de la vie. Depuis l’aide individuelle à des femmes enceintes dans le besoin, jusqu’à la promotion des lois favorisant le respect de la vie et le partage de la conviction que la planification naturelle des naissances constitue une grâce pour les couples mariés, les Chevaliers sont à l’œuvre en tous lieux pour protéger et promouvoir la vie. Néanmoins, il reste beaucoup à faire pour que soit rétabli ce que Jean-Paul II appelle « le tissu chrétien de la société » et que soit entreprise l’édification de la culture de la vie. Après tout, une telle culture n’est pas définie simplement par l’absence des agressions perpétrées contre des vies humaines innocentes, mais surtout par la présence de la vertu, et par-dessus tout la vertu de charité. — Alton J. Pelowski
CNS PHOTO/KAREN CALLAWAY, CATHOLIC NEW WORLD
Aumônier suprême
Dennis A. Savoie Député Chevalier suprême
Donald R. Kehoe Secrétaire suprême
John “Jack” W. O’Reilly Jr. Trésorier suprême
Paul R. Devin Avocat suprême
Rédaction Alton J. Pelowski, Coordonnateur 203-752-4562 Patrick Scalisi, Rédacteur en chef adjoint 203-752-4485 patrick.scalisi@kofc.org Arthur F. Hinckley Jr. Directeur artistique
L’abbé Michael J. McGivney (1852-90), Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fondateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour nous.
Pour communiquer avec nous PAR LA POSTE Columbia, 1 Columbus Plaza, New Haven, CT, USA 06510-3326
TÉLÉPHONE: 203-752-4398 TÉLÉCOPIEUR: 203-752-4109 COURRIEL: columbia@kofc.org SERVICE À LA CLIENTÈLE: 1-800-380-9995 NOTRE SITE INTERNET: www.kofc.org SI VOUS DÉMÉNAGEZ Prévenez votre conseil. Envoyez votre nouvelle adresse et votre étiquette à: Knights of Columbus, Dept. of Membership Records, PO Box 1670, New Haven, CT, USA 06507-0901, ou par courriel à columbia@kofc.org
En page couverture Sur la photo, une mère tient la main de son enfant.
CONSTRUIRE UN MONDE MEILLEUR
La Différence Catholique Les laïcs doivent renouveler la culture au moyen d’un témoignage chrétien distinctif et authentique PAR CARL A. ANDERSON, CHEVALIER SUPRÊME l’athéisme, en tant que forces culturelles, « alimentent une vie vécue comme si Dieu n’existait pas » (34). Dans la vie publique, en société, cette laïcisation va encore plus loin : non Il a déjà été bien vu de parler d’évangélisation chré- seulement manifeste-t-elle de l’indiftienne de la culture — et même de transformation férence à l’égard de la religion, mais elle considère de plus en plus celle-ci de cette culture. Or nous avons, avec le temps, comme étant un obstacle à l’ « émanplutôt constaté le contraire; il serait peut-être plus juste de cipation » et la « libération ». Depuis le concile Vatican II, les dire qu’une sorte de trêve s’est installée. À certains égards, fidèles laïcs ont pris encore plus conun nouvel optimisme a surgi à propos des bienfaits de la science de leur responsabilité quant au laïcité; sur d’autres plans, une sorte d’accommodement renouvellement de la société. Les exis’est développée. gences de la justice sociale interpellent Je ne fais pas référence ici à l’ordre séculier reconnu et de façon urgente la conscience. autonome ainsi qu’à ses institutions, mais à quelque chose Soucieux de répondre aux exigences de la justice, le philosophe catholique d’entièrement différent. Jacques Maritain a déjà avancé que les chrétiens avaient favorisé notre chemAux États-Unis, le populaire livre CAPITULER DEVANT LE « LAÏQUE » publié en 1965 par Harvey Cox, La Après plus de 40 ans depuis la parution inement vers une société plus cité séculière, a mis de l’avant l’idée de La cité séculière, nous constatons humaine et plus juste, grâce à ce qu’il appelle l’ « évangélisaque la laïcisation faisait partie inté- que nonobstant tout tion » de la conscience grante du plan divin et que les chré- éventuel effet positif, la La sécularisation laïque. tiens devraient s’y conformer. Selon laïcisation a vidé la vie et l’athéisme, en Alors qu’aujourd’hui, ce professeur, « la laïcisation permet chrétienne d’une partie tant que forces les conséquences d’une à l’individu de se libérer de la tutelle de son sens. Laïciser la laïcisation grandissante culturelles, religieuse et métaphysique, et de façon dont pensent les cesser de porter son attention sur des chrétiens affecte les « alimentent une vie ont provoqué le contraire — la laïcisation de mondes étrangers afin de se concen- valeurs sur lesquelles vécue comme si la conscience chrétitrer sur celui dans lequel nous repose leur existence. D’un point de vue cul- Dieu n’existait pas » enne. Ou plus précisévivons. » ment, peut-être, la laïciL’auteur, qui associe la laïcisation turel, nous avons effecà l’ « émancipation », estime que tivement appris à « parler de Dieu sur sation a empêché la conscience chréticelle-ci est « la conséquence légitime le mode séculier » tout en interprétant enne de se développer comme prévu. Même si Harvey Cox s’exprimait de l’impact qu’a eu la foi biblique sur de plus en plus les concepts bibliques « l’histoire ». Qui plus est, il maintient autrement que par un biais religieux. » en tant que professeur de théologie que nous devons « apprendre […] à Or de telles tendances ont progressive- protestante à la Harvard Divinity parler de Dieu sur le mode séculier et ment miné le caractère distinctif de la School (Faculté d’études théologiques de Harvard), sa pensée n’en aura pas nous efforcer, également, d’inter- vie chrétienne. Christifideles Laici aborde la ques- moins imprégné la communauté préter les concepts bibliques autrement que par une perspective tion de manière encore plus simple et catholique. Elle aura eu un impact sur plus crue : la sécularisation et trois points qui affectent gravement la religieuse. » NOTE DE L’ÉDITEUR : Le texte qui suit est adapté d’un discours prononcé par le Chevalier suprême Carl A. Anderson le 15 novembre dernier, dans le cadre d’une réunion du Conseil pontifical pour les laïcs soulignant le 20e anniversaire de Christifideles Laici, l’exhortation apostolique du pape Jean-Paul II sur la vocation et la mission des laïcs dans l’Église et dans le monde.
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formation des fidèles laïcs ainsi que leur capacité à mener à terme leur mission. Premièrement, certaines pratiques liturgiques et homilétiques ont miné le pouvoir des sacrements quant au développement de la conscience chrétienne. On pourrait très bien dire, làdessus, que nous avons trop bien appris « à parler de Dieu sur le mode séculier ». Deuxièmement, l’éducation catholique a subi l’influence grandissante de la philosophie des Lumières quant à la raison d’être de l’université, rendant difficile la compréhension adéquate de la relation harmonieuse qui doit exister entre la foi et la raison, et difficile également la compréhension de ce que doit être l’unité essentielle à l’expérience éducative. Troisièmement, la famille catholique, qui durant des générations a été universellement reconnue pour son éclatant témoignage quant aux liens entre les aspects unificateurs et procréateurs du mariage, est à maints égards devenue impossible à distinguer du style de vie prévalant au sein de la culture séculière en général. Ces trois développements posent des obstacles considérables à la formation des laïcs, qui pourraient autrement mieux remplir leur mission en vue du renouvellement de la société.
Le rétablissement d’une pensée fondamentalement chrétienne est exigence préalable à la poursuite d’un mode de vie véritablement chrétien. LE CHRIST ET LA CULTURE La solution, à mon sens, doit être trouvée dans une approche basée sur un point de vue exprimé par le père Romano Guardini. En 1965, dans une lettre au pape Paul VI, celui-ci écrivait : « Dès mes premières études théologiques, j’ai clairement réalisé quelque chose qui allait déterminer par la suite toute mon œuvre théologique : ce qui peut convaincre le monde moderne, ce n’est ni l’aspect historique, psychologique ou sans cesse actualisé du christianisme,
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mais uniquement le message illimité et ininterrompu de l’Apocalypse. » Un an plus tôt, le père Joseph Ratzinger (devenu Benoît XVI) avait soulevé la question d’une manière légèrement différente. S’adressant à des étudiants universitaires en la cathédrale de Münster, le père Ratzinger avait dit : « On a soutenu que notre siècle se caractérise par un phénomène entièrement nouveau : l’apparition d’individus incapables d’établir un rapport avec Dieu. » Il poursuivit alors : « Je crois que la véritable tentation pour un chrétien […] ne réside pas seulement dans le fait de répondre à la question théorique de savoir si Dieu existe […] Ce qui nous tourmente vraiment aujourd’hui, ce qui nous préoccupe encore bien plus, c’est l’inefficacité du christianisme. […] Pourquoi toute cette panoplie de dogmes, d’adorations et d’Église, si au bout du compte nous ne devons tous compter que sur nos propres maigres ressources ? Or cette préoccupation nous ramène à son tour, finalement, à la question à propos de l’Évangile du Seigneur : Qu’a-t-il proclamé et apporté à l’humanité, au juste ? » Ces paroles, écrites quatre décennies avant son élection comme pape, résument de manière on ne peut plus claire la mission associée au pontificat de Benoît XVI, ainsi que celle des laïcs d’aujourd’hui. Je crois que c’est pour cela que le pape a présenté d’aussi belles méditations dans ses encycliques Deus Caritas Est et Spe Salvi, sur les vertus théologales de la foi, l’espérance et la charité. Ces vertus sont le fondement de la moralité chrétienne, laquelle, pour être authentique, doit combiner la vocation d’aimer à celle de chérir et diffuser la vérité. Ces deux encycliques représentent le rétablissement d’une pensée fondamentalement chrétienne comme exigence préalable à la poursuite d’un mode de vie véritablement chrétien. La ré-évangélisation de ce qu’on pourrait appeler une sensibilité chrétienne doit aller de l’avant et inclure des concepts tels que « raison juste », « loi naturelle » et même « bien commun ». Il est douteux qu’à défaut de rétablir une telle pensée authentiquement chrétienne, les laïcs arrivent à influencer durablement la culture ambiante. Le Saint-Père nous a maintes fois rappelé que le christianisme n’était pas
un système éthique — ou quelque autre système que ce soit — mais plutôt un événement, une rencontre avec une personne. Or comme il s’agit là d’une rencontre qui survient dans l’histoire personnelle de chaque croyant, elle se renouvelle en chacun. Il appartient fondamentalement aux fidèles laïcs de faire entrer la réalité de cet événement — cette rencontre — dans chaque facette de l’histoire, et dès lors dans chaque facette de la culture. Le caractère réel de cet événement doit être rendu présent au sein de la famille, tout comme au sein de la vie publique et gouvernementale de la société. Nous avons souvent entendu les paroles de Jean-Paul II : « N’ayez pas peur ! Ouvrez grandes les portes au Christ ! » Cette exhortation est reprise dans Christifideles Laici. Cela signifie, à tout le moins, que pour qu’un authentique renouvellement de la société survienne, le Christ ne saurait être considéré comme une abstraction séparée de l’expérience vécue concrète et commune que nous appelons culture. Au contraire, le Christ doit être invité au cœur de cette culture — afin de l’imprégner et de la transformer comme lui seul peut le faire. L’IDENTITÉ CATHOLIQUE Par conséquent, le fidèle laïc a la responsabilité de renouveler son propre engagement envers le renouvellement de la vie paroissiale, spécialement en ce qui a trait à la paroisse en tant que communauté eucharistique. Il serait illogique, en effet, de demander au laïc de s’employer à transformer la culture séculière sans, du même souffle, l’exhorter à renouveler la vie sacramentelle dans sa communauté paroissiale. À cet égard, le Synode des évêques sur l’Eucharistie, en 2005, et le récent Synode sur la Parole de Dieu, fournissent une excellente base pour une telle entreprise. Dans son discours aux éducateurs catholiques d’avril dernier à l’université catholique des États-Unis, Benoît XVI a déclaré qu’une institution d’enseignement catholique était un endroit où rencontrer « l’amour et la vérité transformateurs » de Dieu, un lieu où former une conscience authentiquement chrétienne et où vivre selon un mode de vie distinctement chrétien. Plus tard le même jour, le SaintPère a dit aux évêques des États-Unis : w w w. ko f c .o r g
Le monde, dans le tissu de la vie familiale, professionnelle, sociale, est le lieu théologique, le domaine et le moyen de réalisation de leur vocation et de leur mission (cf. Il revient aux laïcs de prendre en charge le témoignage Christifideles Laici, 15-17). de la charité et de communiquer le don du Christ Tout contexte, toute circonstance et toute activité où l’on s’attend à ce que puisse resplendir l’unité entre la foi et la vie EXTRAIT D’UN DISCOURS DE SA SAINTETÉ LE PAPE BENOÎT XVI est confié à la responsabilité des fidèles laïcs, poussés par le désir de transmettre le don de la rencontre NOTE DE L’ÉDITEUR : Le samedi 15 novembre, Benoît avec le Christ et la certitude de la dignité XVI a rencontré des participants à la 23e Assemblée plénière du Conseil pontifical pour les laïcs. Le texte de la personne humaine. Il leur revient de ci-dessous est tiré du discours prononcé par le pape à prendre en charge le témoignage de la cette occasion. charité en particulier pour ceux qui sont les plus pauvres, qui souffrent et sont dans le besoin, ainsi que d’assumer tous les arler du laïcat catholique signifie se engagements chrétiens visant à édifier des référer à d’innombrables personnes conditions de justice et de paix toujours baptisées, engagées dans de très nomplus grandes dans la coexistence humaine, breuses et différentes situations pour grandir afin d’ouvrir de nouvelles frontières à comme disciples et témoins du Seigneur, et l’Evangile! redécouvrir et faire l’expérience de la beauté De manière particulière, je réaffirme la de la vérité et de la joie d’être chrétiens. nécessité et l’urgence de la formation La situation culturelle et sociale actuelle évangélique et de l’accompagnement pasrend encore plus urgente cette action apostoral d’une nouvelle génération de tolique pour partager à pleines mains le trécatholiques engagés dans la politique qui Le travail dans la grande sor de grâce et de sainteté, de charité, de docsoient cohérents avec la foi qu’ils protrine, de culture, d’œuvres, dont est composé vigne du Seigneur a fessent, qui aient de la rigueur morale, la le cours de la tradition catholique. Les noucapacité de jugement culturel, la compébesoin de Christifideles velles générations ne sont pas seulement les tence professionnelle et la passion du servdestinataires préférentiels de cette transmislaici qui, comme la Très ice pour le bien commun. sion et de ce partage, mais aussi les sujets Sainte Vierge, disent et Le travail dans la grande vigne du qui attendent dans leurs cœurs des proposiSeigneur a besoin de Christifideles laici qui, tions de vérité et de bonheur pour pouvoir vivent le fiat au dessein comme la Très Sainte Vierge,disent et vivent rendre un témoignage chrétien, comme cela de Dieu dans leur vie. le fiat au dessein de Dieu dans leur vie. ■ est déjà arrivé de manière formidable. …
Ouvrir de nouvelles frontières
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« L’un des plus grands défis auxquels l’Église fait face […] c’est de cultiver une identité catholique basée pas tant sur les apparences extérieures, que sur un mode de penser et d’agir enraciné dans l’Évangile et enrichi par la tradition vivante de l’Église. » Ce travail de renouvellement est fondamental pour la mission des laïcs à notre époque, et notre responsabilité est d’ailleurs irremplaçable. Les laïcs ont une mission spécifique, qu’ils doivent toujours accomplir en solidarité avec les prêtres et les évêques, et toujours en tenant compte du cœur et de l’esprit de l’Église. Seulement ainsi le laïcat pourra-t-il d’abord comprendre sa mission, puis l’accomplir. Cela signifiera probablement devoir écarter les demi-mesures. Nous ne pouvons espérer renouveler la société si celle-ci ne détecte pas de différence quant à la manière dont les catholiques se marient, élèvent leurs familles, exploitent leur entreprise ou servent le gouvernement. Autrement ANNUNCIATION: FURINI, FRANCESCO (1604-1646); SCALA / ART RESOURCE, N.Y. TEXT OF PAPAL ADDRESS: LIBERIA EDITRICE VATICANA
dit, impossible d’espérer un tel renouveau à moins que nous ne nous engagions d’abord à renouveler nousmêmes nos propres vies. Et impossible également de renouveler la société tant que nous nous accommoderons de valeurs sociales fondamentalement opposées à celles de l’Évangile. Il ne s’agit pas seulement de devenir plus catholiques afin de mieux accepter des points spécifiques de la doctrine sociale chrétienne. Il s’agit plutôt de former une conscience catholique disposée à vivre une vie qui imite celle du Christ. Historiquement, cette tâche formatrice a été assumée par une combinaison d’institutions, telles que les écoles et les universités catholiques, les paroisses et les familles. Or il est évident que ces institutions traditionnelles n’arrivent plus remplir cette mission. À long terme, il y aura cependant beaucoup plus à faire, comme disait Jean-Paul II, pour « resserrer le tissu
chrétien de la communauté ecclésiale elle-même » au moyen de nouvelles initiatives à même de parfaire la formation des fidèles laïcs. Les familles devraient être encouragées à assumer leur responsabilité en tant que premiers et principaux éducateurs de leurs enfants, en favorisant la prière en famille, la catéchèse et la lecture des saintes Écritures. Les écoles et universités catholiques, de leur côté, devraient revoir leur mission en se demandant si leur activité facilite ou sinon entrave la formation d’une conscience catholique chez leurs étudiants. Compte tenu de tout cela, notre tâche n’est au fond rien de plus que de concrétiser la promesse contenue dans la prière qui clôt Deus Caritas Est : « Montre-nous Jésus. Guide-nous vers Lui. Enseigne-nous à Le connaître et à L’aimer, afin que nous puissions, nous aussi, devenir capables d’un amour vrai et être sources d’eau vive au milieu d’un monde assoiffé. » ■ columbia /janvier 2009 5
APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI
Né pour nous sauver Né de la Vierge Marie, Jésus apporte une nouvelle vie dans le monde PAR L’ÉVÊQUE WILLIAM E. LORI, AUMÔNIER SUPRÊME
le dépeindre comme une figure ’Église nous invite à entamer religieuse extrêmement importante, chaque nouvelle année du calenmais sans le reconnaître comme seul drier en célébrant la Solennité de Marie, Mère de Dieu. En lieu et place et unique Sauveur. Alors que notre des futiles résolutions du Nouvel An, foi atteste avec éclat qu’il n’y a « aucun autre nom » qui nous soit cette fête, qui clôt l’Octave de Noël, offert pour notre salut (voir Ac 4.12). nous rappelle que le véritable nouTous ceux qui sont sauvés, veau commencement s’est y compris ceux qui produit lorsque Jésus est Ce 11e volet du programme de forma« cherchent Dieu avec un « né de la Vierge Marie ». La Parole de Dieu, l’unique tion catéchétique de cœur sincère » (voir la l’Aumônier suprême liturgie du Vendredi saint), Fils du Père, s’est révélée et évêque William E. ne peuvent être sauvés que au monde afin de renouvel- Lori s’intéresse aux par l’amour de Jésus-Christ. er toutes choses (voir Jn questions 98 à 111 1.1; Ap 21.5). La nouveauté du Compendium du Dès lors, les documents de Jésus et de la vie qu’il catéchisme de l’Église ecclésiaux officiels tels que catholique. Les Dominus Jesus, émis par la est venu nous apporter articles précédents Congrégation pour la docpeut être entrevue dans la sont archivés sur trine de la foi en 2000, naissance du Christ luiwww.kofc.org. insistent sur ce qu’on même ainsi que dans ses appelle l’ « unicité » et l’ « universalannées « cachées » à Nazareth. Voilà ité » du Seigneur Jésus, le Sauveur. les mystères que la Liturgie nous Dans le Credo des apôtres, nous présente à ce moment de l’année et professons que Jésus « a été conçu c’est là où notre étude du Compendium du catéchisme de par le pouvoir de l’Esprit saint et né l’Église catholique reprend. de la Vierge Marie ». Au fond, nous proclamons que le Christ « est le Fils « AUCUN AUTRE NOM » du Père céleste selon sa nature Lorsque nous évoquons la « noudivine et Fils de Marie selon sa veauté » de Jésus, cela ne signifie pas nature humaine » (Compendium, qu’il avait simplement une personnal- 98). Souvent, surtout en cette périité intéressante ou qu’il apportait une ode de l’année, la Liturgie invoque le perspective rafraîchissante. Plutôt, le Christ en tant que « Fils de Dieu et Christ est tout à fait unique en tant Fils de Marie ». Cela ne signifie pas que Seigneur et Sauveur. En accord que Jésus est deux personnes avec le plan mystérieux de Dieu pour ramassées en une seule. Plutôt, et tel le salut du monde, le Fils éternel du que l’explique le Compendium, Père « prit chair et naquit de la Vierge Jésus est « vraiment Fils de Dieu Marie » (Prière eucharistique II). dans ses deux natures, étant en luiBien qu’il y ait eu plusieurs même une seule Personne, qui est importantes figures religieuses et divine » (ibid.). Bien entendu, philosophiques au cours de l’histoire, aucune autre figure religieuse ne aucune n’égalera ni ne remplacera peut prétendre une telle chose. jamais Jésus. Parfois, même des Tant dans la liturgie que dans les efforts bien intentionnés de dialogue dévotions privées, nous parlons teninterreligieux en arrivent pourtant à drement de Marie à titre de Vierge et relativiser Jésus — autrement dit, à de Mère. Cela, aussi, témoigne de la
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« nouveauté » de Jésus. Selon la doctrine catholique, Marie est demeurée vierge tout au long de sa vie. Lorsque nous tombons sur des passages des Écritures qui font référence aux « frères et sœurs » de Jésus, certains pourraient croire que Marie a eu d’autres enfants après la naissance du Sauveur. Cependant, il faut par là comprendre qu’il s’agit des parents proches de Jésus, et non de réels frères et sœurs (voir Compendium, 99). C’est là, parfois, un sujet de discorde avec des chrétiens noncatholiques, qui ne croient pas en la virginité perpétuelle de Marie. Toutefois, cette virginité et sa maternité sont liées. En donnant naissance à son fils unique, le Fils de Dieu incarné, l’amour pur et la maternité spirituelle de Marie s’étendent à tous ceux que le Christ est venu sauver. Loin d’être stérile, la virginité de Marie s’est avérée extrêmement féconde en donnant un Sauveur au monde et en nous aidant, nous les membres de son Église, à profiter de cette nouvelle vie qu’il a gagnée pour nous. On comprend donc que Marie joue un rôle essentiel dans le plan divin de rédemption. Non seulement a-t-elle mis au monde le Sauveur, mais elle représente également le modèle ultime pour l’Église, laquelle doit être à la fois virginale dans la pureté de sa doctrine et maternelle dans l’amour qu’elle nourrit pour tous ses fils et filles. « LE MYSTÈRE TENU CACHÉ TOUT AU LONG DES ÂGES» La « nouveauté » du Christ fait également référence à la révélation de l’amour du Père. Le Christ s’est révélé lui-même en assumant sa nature humaine et, ce faisant, il a démontré w w w. ko f c .o r g
quelque chose que nous n’aurions jamais pu connaître par nous-mêmes : « le mystère invisible de sa filiation divine » (Compendium, 101). Comme Jésus l’a déclaré à Philippe : « Celui qui m’a vu a vu le Père » (Jn 14.9). En se révélant lui-même, Jésus a également révélé le plan complet de salut ordonné dans les conseils cachés de Dieu (voir Ep 1.3-14 et Col 1.26). Ainsi, la vie du Christ est un « mystère » non pas dans le sens de quelque chose d’impossible à comprendre, mais plutôt en ce qu’elle révèle la vie invisible de Dieu et son dessein caché pour le salut du monde. En accord avec son plan de rédemption, Dieu a préparé le monde à la venue du Christ à travers les âges. Même dans le cœur de ceux qui ne connaissaient pas le Dieu vivant, il
a réveillé un besoin à l’égard de sa présence. Dieu s’est révélé lui-même au Peuple élu, les instruisant à travers les prophètes au sujet de l’espoir d’une délivrance définitive. Plus près de nous, le ministère de Jean le Baptiste, le précurseur du Christ, a préparé à la naissance de celui-ci, « l’astre levant venu d’en haut » (Lc 1.78 et voir aussi Compendium, 102). Même les mystères liés à l’enfance du Christ — tels que l’Épiphanie, la présentation au temple et la fuite de la Sainte Famille en Égypte puis son retour — révèlent des vérités au sujet du plan divin de rédemption (Compendium, 103). De la même façon, nous pouvons beaucoup apprendre en méditant sur la « vie cachée » de Jésus ainsi que sur la simplicité, l’amour et l’obéissance de
L’homme catholique du mois
la Sainte Famille (104). Pour entamer sa vie publique et son ministère, Jésus a reçu de JeanBaptiste le baptême de conversion en vue du pardon des péchés (Lc 3.3). Bien qu’il fut sans péché, le Christ s’est identifié à toute l’humanité et, ce faisant, il s’avéra « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde » (Jn 1.29). La Liturgie nous dit que Jésus a été baptisé « dans des eaux sanctifiées par celui qui y était baptisé » (Préface pour Jean le Baptiste). En cela, le baptême de Jésus préfigure notre propre baptême. Réjouissons-nous de cette « nouvelle » vie qui nous a été donnée. Puisse la lumière du Christ briller encore plus fort dans nos cœurs, alors que continuons à méditer sur le mystère du Verbe fait chair. ■
l’intéressé, pendant ses études universitaires, discerna un appel à la vie chaste ainsi qu’au sacerdoce. Une fois ordonné, François devint missionnaire dans le Chablais, en Haute-Savoie, une région alors sous l’influence de la doctrine du réformateur protestant Jean Calvin. Là, grâce à la prédication et à l’humilité de son témoignage, François connut beaucoup de succès dans la revitalisation de la pratique de la foi catholique.
À l’âge de 35 ans, il fut ordonné évêque de Genève, en Suisse. Il vécut simplement, voyageant beaucoup et prêchant partout, suscitant ainsi d’innombrables conversions de même qu’une authenSaint François tique réforme. Contemporain de Sales (1567-1622) et ami des saints Vincent de Fête : 24 janvier Paul et Jeanne de Chantal, saint François de Sales est Saint François de Sales connu aussi bien pour ses enfants, il était destiné, selon est né dans une famille écrits spirituels et sa défense son père, à une carrière dans noble du duché de de la doctrine catholique, que les affaires juridiques et gouSavoie, en 1567. L’aîné de six pour sa sainteté personnelle et vernementales. Cependant, l’amour qu’il nourrissait pour les pauvres. Ses ouvrages les plus connus sont l’Introduction à la vie dévote et le Traité de l’amour de Dieu. Offertes en solidarité avec le pape Benoît XVI En dépit de ses origines ➢➢ Générale — our que la famille soit toujours plus un lieu de formaaristocratiques, François était tion à la charité, de croissance personnelle et de transmission de la foi . convaincu que l’appel à la sainteté pouvait être entendu par ➢➢ Missionnaire — Pour que les différentes Confessions chrétiennes marchent vers la pleine tous, sans égard aux circonunité de tous les chrétiens, pour offrir ainsi un témoignage plus crédible de l’Evangile. stances de leur naissance. Décédé le 28 décembre 1622, il fut canonisé en 1665 et déclaré Docteur de l’Église en 1877. Prier pour l’unité Par son audacieuse défense de la foi, sa coma première Semaine de prière pour l’unité chrétienne eut lieu en 1908 à Garrison, de l’universalité préhension dans l’État de New York, sous l’égide du père Paul Wattson, membre des Franciscans Friars of Atonement. Depuis plus d’un siècle maintenant, ce ministère de l’appel à la sainteté et ses propres piété et humilité, appelle les chrétiens à prier ensemble pour surmonter les divisions qui minent le saint François de Sales conchristianisme et restaurer la véritable unité dans le corps du Christ. Le thème de la semaine 2009 de prière (du 18 au 25 janvier) est Pour qu’ils soient unis dans ta Main stitue un excellent modèle pour les Chevaliers de Colomb (cf. Ez 37.17). On trouvera diverses ressources en ce sens à www.vatican.va. Considérez par ailleurs avec dévotion Jn 17.20-26 et Ez 37.15-28, ainsi que 1 Th 5.11-18. d’aujourd’hui.
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Intentions du Saint-Père
VOTRE PLAN D’ACTION SPIRITUEL
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POPE: CNS PHOTO/DARIO PIGNATELLI, REUTERS ST. FRANCIS DE SALES: CRESPI, GIOVANNI BATTISTA, IL CERANO (1577-1633); SCALA / ART RESOURCE, N.Y.
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NOUVELLES Les Chevaliers encouragés à développer tant l’Ordre que l’Église os communautés et notre Église ont besoin des Chevaliers de Colomb », a déclaré le Chevalier suprême Carl A. Anderson devant les députés d’État réunis à Dallas le 22 novembre dernier, pour leur rencontre semiannuelle. Les participants ont discuté de la croissance des effectifs ainsi que des efforts entrepris par l’Ordre afin de développer l’Église et la société. Carl Anderson a rappelé aux dirigeants réunis que les efforts visant à appuyer l’adoption d’amendements aux lois matrimoniales avaient été couronnés de succès, dans les trois États où les électeurs ont pu se prononcer sur le sujet. « Nous avions dit en août dernier, lors de notre Congrès suprême, que nous allions travailler comme jamais à l’établissement d’une culture de la vie. On peut dire aujourd’hui que nous avons agi dans le sens de notre promesse. » Quant à la croissance du nombre de membres, le Chevalier suprême a souligné : « La population catholique augmente partout. Mais nous devons dépasser cette croissance. Existe-t-il une seule paroisse si bien menée et si active qu’elle ne saurait
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quoi faire de l’appui des Chevaliers de Colomb ? Je ne crois pas, non. » Carl Anderson a expliqué que des évêques et des dirigeants d’ordres religieux, de même que des responsables de mouvements laïcs, lui demandent souvent des informations sur le « programme de formation » des Chevaliers. « Je leur dis que notre ‘programme’ consiste à recruter de nouveaux membres, à les intégrer à nos Conseils et à les faire travailler. Avec le temps, ils deviennent des Chevaliers plus engagés — envers leur paroisse, leur action caritative et l’établissement d’une culture de la vie. Ils deviennent également de meilleurs paroissiens, de meilleurs catholiques, de meilleurs époux et de meilleurs pères. »
CHEVALIERS
Toujours lors de cette réunion à Dallas, l’aumônier suprême évêque William E. Lori, de Bridgeport, au Connecticut, a encouragé les députés d’État à travailler étroitement avec leurs aumôniers d’État et locaux « afin d’aider nos camarades Chevaliers et leurs familles à grandir dans la connaissance de la foi et dans la capacité à exprimer, communiquer et défendre cette même foi. » « La réalité, a poursuivi l’évêque, c’est qu’au sein des hommes catholiques et chrétiens, on observe une immense soif de mieux connaître la foi, beaucoup souhaitent savoir où la vie les emmènera et désirent également mieux saisir, dans la confusion typique à notre époque, que signifie vraiment être homme et catholique. »
POUR LA QUATRIÈME ANNÉE, UNE EXPOSITION DE NOËL AU MUSÉE
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out comme les Chevaliers qui ont pris part à diverses initiatives visant à « Célebrer Noël dans l’esprit de Jésus » — commanditant des panneaux-réclame, faisant des annonces publiques ou installant des crèches sur des lieux publics — le musée des Chevaliers de Colomb met en vedette deux expositions sur le thème de la Nativité, ouvertes jusqu’au 1er février prochain. La plus grande exposition, intitulée « Nativités européennes : de l’art à l’artisanat », rassemble 90 crèches provenant de plus de deux douzaines de pays. Presque toutes les crèches situent la naissance de Jésus dans la région ou le village où elles ont été construites, montrant ainsi au spectateur que la Nativité est un événement universel, qui transcende les frontières. Un supplément spécial, intitulé « Noël au Connecticut », met en vedette le talent artisanal d’élèves de deux écoles secondaires catholiques, en plus d’une crèche dépeignant un Noël à New Haven, en 1882, année où l’Ordre fut fondé. Pour en savoir plus, visiter le www.kofcmuseum.org.
L’Ordre décerne 110 bourses d’études au profit des vocations, pour l’année scolaire 2008-2009 ’Ordre poursuit sa mission et aide financièrement de jeunes hommes à concrétiser une vocation sacerdotale, remettant 110 000 $ en nouvelles bourses d’études au cours de l’année scolaire 2008-2009. Les montants remis proviennent essentiellement de deux programmes : les Bourses de vocation de l’Abbé Michael J. McGivney et les Bourses de vocation de l’évêque Thomas V. Daily. Mis sur pied en 1992, le premier consiste en bourses de 2 500 $ chacune pour couvrir les frais de scolarité, de nourriture et de logement. Trente-trois nouvelles bourses de ce type ont été accordées à des séminaristes du Canada et des États-Unis, l’an dernier. Le Conseil suprême a également remis 11 nouvelles bourses de l’évêque Daily pour un total de 138 depuis la création de ce dernier programme. En plus des nouvelles remises, 66 bourses précédemment accordées ont été renouvelées. Les formulaires de candidature pour l’un ou l’autre des programmes de bourses seront postés le mois prochain et devront être remplis et retournés d’ici le 1er juin. ■
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BILANS IMPORTANTS Survivre aux temps difficiles PAR JOHN R. INGRISANO
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ous avons été témoins de dramatiques soubresauts financiers ces dernières années — depuis le boom jusqu’aux montagnes russes de l’an passé. Le plus frustrant, c’est qu’il est impossible de prédire quelle direction prendra maintenant l’économie. À l’évidence, nous vivons dans l’incertitude sur ce plan. Voilà pourquoi le moment est bien choisi pour passer en revue et aiguiser vos habiletés en matière de gestion financière. RÉDUISEZ VOS DÉPENSES. Un bon conseil en tout temps, mais doublement précieux en ces temps mouvementés. Commencez par examiner votre budget. Essayez de trouver des moyens de couper dans les dépenses superflues. Si vous vous étiez habitués à un certain luxe ces derniers temps, revoyez vos priorités. Repensez votre attitude à l’égard de la consommation. Rappelez-vous que la frugalité est une vertu et cela peut vous aider à éviter de gaspiller vos ressources. Soyez prudent avec les grosses dépenses, du moins jusqu’à ce que l’économie se stabilise pour le mieux. Cela vous aidera en outre à traverser la tourmente et vous permettra de mieux profiter des occasions qui peuvent se présenter.
CONTINUEZ DE VOUS ATTAQUER À LA RÉDUCTION DE VOS DETTES. Essayez de réduire le solde de votre carte de crédit un peu plus chaque mois. Mieux vaut percevoir de l’intérêt qu’en payer, comme le dit le dicton. Établissez des objectifs précis de réduction de dette et, si nécessaire, faites des sacrifices à court terme. Vous verrez : votre niveau de vie va s’élever du simple fait que vous avez moins de dettes. Ne négligez pas de payer les factures même si vous êtes pris dans une tourmente financière. Vous ne feriez qu’accumuler des frais d’intérêt, mettre en péril votre cote de crédit et aggraver votre situation. Au besoin, contactez les entreprises à qui vous devez de l’argent et expliquez votre situation. La plupart accepteront de revoir le calendrier de paiement, parfois sans pénalité ni frais d’intérêt supplémentaires. Efforcez-vous également de ne contracter aucune nouvelle dette. De plus en plus de gens font la preuve qu’on peut vivre sans crédit. Ceux-là vivent en fonction d’une philosophie toute simple : si je ne peux l’acheter comptant, je n’ai pas les moyens de me le procurer. PROTÉGEZ VOTRE EMPLOI EN VOUS RENDANT INDISPENSABLE. Même si chaque semaine semble apporter son lot de licenciements, le taux de chômage demeure relativement bas. Ce qui n’empêche pas plusieurs entreprises d’attendre avant d’embaucher, tandis que
V O T R E S A N T É , V O S F I N A N C E S , V O T R E V I E d’autres essaient de trouver des moyens de réduire leur effectif. Le mieux à faire dans ces conditions, c’est de mettre en valeur vos talents uniques ainsi que votre valeur, auprès de votre employeur. Par ailleurs, si vous songiez à changer de carrière, le moment est peut-être mal choisi, ne serait-ce que parce que vous perdrez votre ancienneté. En d’autres termes, vous pourriez être le premier à devoir quitter, si votre nouvel employeur procédait à un licenciement. PRÉSERVEZ VOS ACTIFS FUTURS. Évitez dans la mesure du possible les retraits à même vos fonds de retraite et autres actifs à long terme. En fait, le moment est probablement idéal pour au contraire consolider sa sécurité financière en vue de la retraite. Songez par exemple à ouvrir ou à déposer des fonds dans un REÉR ou un CELI par une rente à prime variable des Chevaliers de Colomb. Les primes augmentent à un taux fixe, et des taux d’intérêt concurrentiels sont garantis pour jusqu’à un an. Les taux de renouvellement, établis à chaque année, sont de 3 % minimum. Vous pouvez adhérer à ce type de rente avec un dépôt de seulement 300 $. Les refinancements, virements ou dépôts d’au minimum 25 000 $ peuvent pour leur part permettre d’acquérir une rente VANTAGE. Ce produit bénéficie d’un taux d’intérêt fixé pour cinq ans à
l’émission du contrat, tout en étant assortie d’un taux d’intérêt minimum garanti à vie. De plus, n’oubliez pas de garder en vigueur vos plans de « gestion des risques », y compris votre protection en matière d’assurance maladie et d’assurance vie. Il peut être tentant de laisser expirer une police, lorsqu’on est forcé de choisir entre payer la prime ou bien l’hypothèque. Toutefois, il est très important de se protéger financièrement dans les temps économiquement difficiles. Si les liquidités disponibles se font rares, obtenez conseil auprès de votre agent professionnellement formé des Chevaliers de Colomb, qui examinera avec vous diverses pistes de solution. Finalement, le meilleur moyen de se prémunir contre une économie chancelante, c’est de protéger vos actifs tout en réduisant vos dépenses. N’oubliez pas que les baisses sont normales, l’économie est cyclique, les baisses sont suivies de hausses, il s’agit d’être patient et prudent. Si vous maintenez une bonne discipline financière quand les temps sont durs, vous serez bien engagé loin dans le droit chemin quand le climat financier rebondira. ■ John R. Ingrisano est un chroniqueur financier et consultant en affaires qui se spécialise dans la gestion des fonds, de l’assurance et de la planification de la retraite.
Questions, observations, idées à proposer? Contacter columbia@kofc.org columbia /janvier 2009 9
Un Cœur à la fois Les Sisters of Life (Religieuses pour la vie) et leurs Co-Workers for Life (Collègues pour la vie) raniment l’espoir des femmes enceintes dans le besoin PA R C L AU D I A M C D O N N E L L
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Telles les mailles d’une chaîne, les personnes qui participent à un programme avec les Sisters of Life (Religieuses pour la vie) de New York servent de soutien vital pour les femmes faisant face à une grossesse non planifiée. Elles collaborent avec les Religieuses pour la vie afin de prêter main-forte aux femmes, pour que celles-ci puissent choisir la vie pour leurs enfants et éviter les conséquences d’un avortement. Formant une équipe de bénévoles engagées, elles font tout, depuis partager une tasse de thé et un peu de conversation, jusqu’à conduire chez le médecin et trouver un emploi pour les femmes démunies. Certains ont même accueilli dans leurs foyers des femmes enceintes en quête d’un logement. Les bénévoles, la plupart des laïques, hommes et femmes, s’appellent Co-Workers for Life (Collègues pour la vie). Le programme est offert à la Visitation Mission, un couvent des Religieuses pour la vie dans un quartier de l’Est de Manhattan. La formation des Collègues pour la vie se donne à la Villa Maria Guadalupe, la maison de retraite des Religieuses située à Stamford, au Connecticut, maison qui est soutenue par les Chevaliers de Colomb depuis que l’Ordre en a fait l’achat pour les religieuses en 2004. OFFRIR UN SOUTIEN VITAL Le service, qui se trouve maintenant à la Visitation Misson s’est d’abord situé à la Holy Respite Mission (Mission du
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répit sacré), œuvre des religieuses logée au couvent Sacred Heart of Jesus (Sacré-Cœur de Jésus) dans un quartier de l’Ouest de Manhattan. C’est à cet endroit que les religieuses invitent à vivre avec elle, des femmes enceintes vulnérables. Ouvert en 1998, le couvent contient sept chambres aménagées pour des femmes enceintes ou de nouvelles mamans et leurs bébés. Même quand le couvent affichait complet, les religieuses ne voulaient refuser personne. « Nous ne pouvions pas dire “Désolé, il n’y a pas de place pour vous à l’auberge” », explique Sister Magdalene, supérieure de la Visitation Mission et responsable des Collègues pour la vie. « Nous disions plutôt, “Venez nous voir et nous trouverons bien un endroit.” »
Même quand le couvent affichait complet, les religieuses ne voulaient refuser personne. Toutefois, il était devenu évident que les Religieuses pour la vie s’étaient engagées dans deux ministères distincts. En effet, il n’était plus possible de s’occuper en même temps des mamans de la résidence et des appels téléphoniques — du moins, sans agir au détriment du type d’attention et d’amour si caractéristique des religieuses. On décide donc de lancer un apostolat distinct.
Un bénévole de « Collègues pour la vie » se préoccupe d’une femme enceinte.
Ce dernier est inauguré comme apostolat téléphonique logé dans un des couvents de la communauté dans le Bronx. Les religieuses ont annoncé leur service de téléassistance sans frais, acceptaient les appels et offraient un service d’aiguillage des renseignements. Le ministère est devenu connu, grâce aux centres de ressource sur la grossesse, aux prêtres et aux bulletins d’information d’organismes pour le respect de la vie. Bientôt le nombre d’appels a augmenté et, en même temps, le besoin d’organiser un groupe de bénévoles qui assurerait une aide immédiate et étendrait la portée de l’apostolat. C’est ainsi que sera organisé le programme intitulé Collègues pour la vie, inauguré en 2002, d’abord en collaboration avec le Nurturing Network [Réseau d’attention] et depuis 2004, de manière indépendante. Les religieuses et les Collègues pour la vie étaient toujours disposés à secourir les gens dans le besoin, mais plusieurs femmes venaient de Manhattan ou de Brooklyn, « difficile navette » jusqu’au Bronx au dire de Sister Magdalene. Les Religieuses se sont donc mises à la recherche d’un endroit propice dans Manhattan, et lorsque s’est libéré un couvent, elles ont déménagé. Visitation Mission a débuté il y a près de trois ans, et le fait de s’être installée dans un endroit séparé a rendu « son œuvre plus centrée », précise sœur Magdalene. Il existe maintenant plusieurs catégories d’activités auxquelles peuw w w. ko f c .o r g
vent se prêter les Collègues pour la vie, entre autres, des servantes, des femmes qui se lient d’amitié avec des femmes enceintes; des frères-visiteurs, des hommes qui cherchent à aider le père d’un bébé; des travailleurs de St-Joseph, des hommes qui s’adonnent à fabriquer des berceaux, à transporter du mobilier et à d’autres travaux manuels; et des gardiens de la prière. Certaines célibataires et certaines familles ouvrent également leurs foyers en tant que lieux de répit sacré, s’occupant d’une femme durant sa grossesse. De plus, certains Collègues sont des gens d’affaires qui offrent un emploi aux femmes enceintes dans le besoin. UNE « VOIE À DOUBLE SENS » Le conseiller financier, Tom Kolenberg, s’est intéressé aux Collègues l’an dernier. Membre du conseil St. Augustine 41, de Stamford, au Connecticut, il est également membre du conseil d’administration de Malta House, une résidence située à Norwalk pour célibataires enceintes. « J’ai eu l’impression d’avoir été conscrit, avoue M. Kolenberg. Je ne pouvais pas refuser. » M. Kolenberg avait reçu un appel d’une jeune femme enceinte qui songeait à un avortement. « Elle m’a appelé, hystérique et en larmes de cabinet du médecin, rappelle-t-il. » Il communiquait avec les Religieuses pour la vie qui ont arrangé une rencontre avec la jeune femme à la gare Grand Central pour la conduire à l’hôpital St. Vincent. Bien qu’un médecin eût déjà prévenu la femme que sa grossesse était problématique et qu’elle risquait la mort, l’obstétricien de St. Vincent la rassura du contraire. La jeune femme poursuit toujours sa grossesse et se porte très bien, grâce à l’aide des Religieuses pour la vie et de fréquents téléphones de M. Kolenberg. Sister Magdelene n’a que des éloges pour les Collègues et leur dévouement pour la cause de la vie. Elle perçoit également le programme des Collègues pour la vie comme une voie à double sens — Les religieuses ont besoin d’aide de gens pour le respect de la vie, et certains se sentent appelés à l’œuvre pour le respect PHOTOS: COURTESY SISTERS OF LIFE
Sœur Veronica fait la visite à une mère et son enfant la mission Holy Respite, à New York, qui est administrée par les Sisters of Life.
de la vie, en collaborant dans un ministère discret et, pour ainsi dire, fonctionnant dans les coulisses. Quant à James De Silva, son engagement chez les Collègues débutait il y a environ trois ans par un don de couches, de vêtements de maternité, de cadeaux de Noël, de bibles et de catéchismes. M. De Silva, avocat, est membre du conseil Agnus Dei 12361, du Bronx. Et il est profondément impressionné par les Religieuses pour la vie. « Je ne taris par d’éloge à leur égard, avoue M. De Silva, qui avait toujours voulu s’engager dans la cause pour le respect de la vie. Elles luttent contre le pire mal connu de l’humanité et pourtant, elles débordent de joie. »
« Il faut absolument que, en tant que catholiques et Chevaliers, nous participions à la défense de la vie. » M. De Silva a surtout été frappé par une remarque que Sister Veronica avait faite concernant l’importance d’avoir des hommes engagés concrètement dans l’œuvre pour le respect de la vie — à savoir, que ce fait permet aux femmes de se rendre compte que les hommes sont « capables d’affection et fiables », à l’image de saint Joseph. C’est ainsi que peut se dissiper l’image négative des hommes qui abandonnent des femmes enceintes ou les forcent à se faire avorter.
James De Silva et Tom Kolengerg encouragent tous deux leurs frères Chevaliers de faire partie des Collègues. « Si nous voulons vivre dans un pays, un monde, qui accueille la vie, il faut absolument que, en tant que catholiques et Chevaliers, nous participions à la défense de la vie », explique M. Kolengerg. Sœur Magdalene a beaucoup de reconnaissance pour le soutien que les Religieuses pour la vie ont reçu des Chevaliers. « Elles ont répandu la nouvelle de notre mission, expliquet-elle. Ils nous ont tellement aidées. Ils sont d’une loyauté à toute épreuve et totalement pour le respect de la vie. Nous pouvons toujours compter sur eux. » UNE ÉPREUVE D’AMOUR Les Collègues pour la vie remarquent souvent à quel point l’œuvre du respect pour la vie les a rendus beaucoup plus conscients de la mentalité de femmes confrontées à une grossesse non désirée et capables de se montrés compatissants. « La pression en faveur de l’avortement est énorme, » selon M. Kolenberg. Et elle s’exerce de tous bords de tous côtés: des services de santé, des services sociaux, de la parenté, des amis et, le plus souvent, du responsable même de la grossesse. Tom Kolengerg croit que les gens qui épousent la cause pour la vie recevront beaucoup de grâces en retour. En aidant une femme en état de crise, affirme-t-il, nous mettons à l’épreuve « notre capacité d’être patient, gentil et affable à son égard ». « En cherchant une solution de grâce devant ces conditions désespérées, M. Kokenberg a perçu concrètement le Seigneur à l’œuvre. Dans les situations les plus désastreuses, insiste-t-il, quand je croyais que le lendemain elles auraient un avortement, je priais et je remettais l’affaire au Christ et à sa Sainte Mère. La solution se présentait le lendemain. » Joanne Connolly du Queens, femme et mère de six enfants, apprenait qu’une jeune femme de son voisinage était enceinte et se préparait à avorter. Madame Connolly appela les Religieuses pour la vie pour leur dire qu’elle avait besoin d’un cours accéléré par téléphone sur la façon d’encourager une jeune femme c o l u m b i a / j a n v i e r 2 0 0 9 11
à opter pour la vie. Les religieuses ont accédé volontiers à sa demande et, de leur côté, ont communiqué avec la jeune femme. Ce fut un avortement évité de justesse, mais en fin de compte la femme a eu son bébé. Sa fille a maintenant trois ans. Madame Connolly tira une leçon importante de cette expérience: « Ces jeunes cherchent à être aimées, notet-elle. Une des raisons qui portent une jeune femme à songer à en finir avec la vie de son bébé, explique-t-elle, c’est qu’elle veut plaire à son “chum”, son mari ou sa famille, même si elle sait qu’elle en souffrira et qu’elle en gardera les marques affectives. » « Ma vie en a été changée », note madame Connolly, qui, depuis cet incident, fait partie du programme des Collègues en tant que servante. « La plupart de ces femmes se sentent acculées au mur, poursuit-elle. Elles ont très peur. Elles ne voient pas comment s’en sortir. Si nous les approchons, je crois que nous pouvons changer le visage de Roe c. Wade. J’estime que nous pouvons renverser la vapeur de notre vivant. » Madame Connolly avoue qu’il faudra beaucoup d’amour et d’engagement de la part de beaucoup de gens. Par contre, il perçoit beaucoup de promesses dans cet enfant de trois ans qu’elle sauva par son intervention. « Elle dit qu’elle m’aime. Voilà la réalité d’une vie qui a failli ne pas être. » PRIÈRE EXAUCÉE Certes, les Collègues ne pas les seuls à exprimer leur reconnaissance envers l’oeuvre des religieuses. De nombreuses vies sont transformées à cause de leur œuvre. Une jeune femme, qu’on appellera « Elaine » avait déjà trois enfants et décida de se faire avorter lorsqu’elle est devenue enceinte de son quatrième. Elle avait l’adresse d’un centre d’avortement et elle y fut conduite par une amie. Mais Elaine n’avait pas la bonne adresse. Au contraire, elle se trouvait devant la Visitation Mission. « Je suis tombée sur cette situation par la grâce de Dieu, rappelle-telle. Je suis entrée et j’ai parlé avec une des religieuses. Elles m’ont beaucoup aidée, avoue Elaine. Je ne croyais pas qu’un tel programme existait. »
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Sœur Mary Loretta tout sourire devant un jeune enfant.
Elaine a donné naissance à son quatrième enfant et continue toujours à relever les défis que lui présente la vie. Mais les religieuses restent toujours en contact avec elle. « Elles sont vraiment fidèles à leur parole, remarque Elaine. Ce sont des femmes douces et ont vraiment bon cœur. »
« Jamais je n’oublierai cet instant. Je suis tellement reconnaissante que les religieuses m’aient accueillie. » Une autre femme, disons « Sarah », vivait un mariage violent. Quand elle est devenue enceinte, son mari voulait qu’elle se fasse avorter et menaçait de lui faire du mal à elle et au bébé. Elle se sauva à New York où elle habita pendant un temps avec une connaissance et réussit à se trouver un emploi dans un bureau d’architecte. Quand Sarah chercha à obtenir de l’aide d’un service d’assistance téléphonique, on lui suggéra de s’adresser aux Religieuses pour la vie. Sœur Magdalene répondit au téléphone et rencontra Sarah à la Visitation Mission. « Elle était très douce et sympathique, se souvient Sarah. Elle m’a fait sandwich et me traita très bien. »
Après leur entretien, sœur Magdalene l’informait qu’elle pouvait rester au couvent Sacred Heart of Jesus. « Jamais je n’oublierai cet instant, rappelle Sarah. Je suis tellement reconnaissante que les religieuses m’aient accueillie. » Elle a déménagé au couvent et a continué de travailler jusqu’à la semaine avant la naissance de son bébé. Grâce à ses revenus et avec l’aide de ses parents, Sarah a pu rester à la maison avec son bébé pendant plus d’un an. Bientôt elle retournera travailler et pourra se faire vivre ellemême et son enfant. « Les religieuses sont ma nouvelle famille, avoue Sarah qui continue de communiquer avec elles et visite la résidence régulièrement. Je ne peux jamais dire assez de bien de ses femmes. » L’amour inconditionnel et les soins attentifs des religieuses l’ont tellement affectée, elle qui n’a été élevée dans aucune foi particulière, qu’elle est en voie de devenir catholique. FAIRE PARTIE DE L’ÉQUIPE Bien que les appels à Visitation Mission proviennent surtout des cinq arrondissements de New York, quelque 5 pour cent d’entre eux proviennent de l’extérieur de l’état. C’est pourquoi il faut des bénévoles de partout. « Nous avons des Collègues de partout au pays, explique sœur Magdalene. Les religieuses ont aussi un début de programme de Collègues à Toronto, où s’est ouverte une Visitation Mission en septembre dernier. Les cinq Religieuses pour la vie qui s’occupent de la mission ont entrepris de s’adresser aux paroisses et aux écoles secondaires en vue de recruter plus de Collègues, ce qui permettrait à la mission de rejoindre plus de monde. Ils planifient d’organiser une session de formation à Toronto en février. Les Collègues sont formés pour travailler surtout avec une femme à la fois et, au dire de sœur Magdalene, pour « bâtir une culture de la vie, un cœur à la fois ». ■ Claudia McDonnell est membre du comité de rédaction au Catholic New York et rédactrice à la pige.
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La culture de la vie doit prévaloir Le mouvement pro-vie polonais se bat pour construire et préserver une civilisation qui protège les droits de tous
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Au début de 1999, durant sa visite pastorale aux États-Unis, Jean-Paul II sensibilisa la population de St. Louis au besoin d’implanter une culture de la vie. Mais en fait, il s’adressait alors au monde entier. Dès son arrivée, le pape avait indiqué que le monde, et particulièrement l’Occident, était de plus en plus enclin à favoriser la culture de la mort, avec la course à la fortune, au plaisir et au confort. « Il existe aujourd'hui un conflit entre une culture qui affirme, qui préserve et qui célèbre le don de la vie, et une culture qui tente d'exclure des groupes entiers d’êtres humains — les enfants non nés, les malades en phase terminale, les personnes handicapées ou considérées comme ‘inutiles’ — de la protection légale », avait expliqué le Saint-Père. « Seule une plus haute vision morale peut motiver le choix de la vie. Et les valeurs sous-jacentes à cette vision dépendront dans une large mesure de la volonté de la nation de continuer à honorer et à révérer la famille, en tant que cellule fondamentale de la société […] » Beaucoup de compatriotes polonais de Jean-Paul II avaient alors embrassé ce point de vue exprimé par le pape. Dix ans après ce voyage aux États-Unis, la plupart continuent d’ailleurs à relever le défi de plusieurs façons. DEMANDER DE L’AIDE AU CIEL En octobre 2008, Wanda Poltawska, docteure en psychiatrie et membre du Conseil pontifical pour la famille et de
ABOVE: CNS PHOTO FROM REUTERS
l’Académie pontificale pour la vie, a pris la parole lors d’une conférence pro-vie tenue à Cracovie. Elle expliqua à cette occasion que les atteintes à la vie, telles que l’avortement, résultaient d’actions humaines. « La quantité de gestes perpétrés à l’encontre de la vie peut nous décourager, soulignait Wanda Poltawska. C’est pourquoi nous devons chercher à obtenir de l’aide surnaturelle, dans notre quête pour sauver la vie. Si nous voulons être vraiment efficaces, nous devons demander au ciel de nous aider. »
« Seule une plus haute vision morale peut motiver le choix de la vie. » Selon elle, les professionnels du milieu médical et scientifique sont « les premières personnes » dont l’action a le potentiel de menacer des vies humaines. Elle recommande donc qu’on développe des programmes pastoraux conçus exprès pour sensibiliser les médecins et les Parallèlement, les chercheurs. Polonais pro-vie doivent apprendre à composer avec l’industrie de la contraception. « Nous devons également éveiller les consciences des pharmacologues et pharmaciens, pour qu’ils
ne se sentent pas obligés de vendre des contraceptifs. » Les percées en biotechnologie ont engendré leur lot de nouveaux défis, elles aussi. « Non seulement la vie de l’enfant est-elle menacée, mais l’inviolable génome humain l’est également, poursuit Wanda Poltawska. Il faut à tout prix protéger l’identité humaine de la manipulation génétique. » Parmi les autres défis que doivent relever les laïcs afin d’instaurer une réelle culture de la vie, notons la tâche essentielle d’enseigner la vérité à propos de la personne humaine. « Comme Jean-Paul II lui-même l’a enseigné, on doit d’abord accepter une anthropologie respectueuse de la dimension humaine réelle avant de prétendre bien se conduire », explique Mme Poltawska. Cela dit, aidés par la grâce, beaucoup de gens embrassent leur mission visant à défendre et à promouvoir la vie sur tous les fronts. Parmi ceux-ci, les Chevaliers de Colomb, engagés dans plusieurs initiatives depuis 2006, année où l’Ordre s’est implanté en Pologne. Par exemple, Marian Szczepanowicz et le professeur Stanislaw Grygiel, membres du Conseil 14000 c o l u m b i a / j a n v i e r 2 0 0 9 13
pale intéressée. Depuis de Cracovie, travaillent à un quelques années déjà, projet baptisé « Hiver chaud ». nous sommes les parGrâce à ce programme, ils ents de deux magviennent en aide aux mères nifiques fillettes. Nous célibataires tant à Cracovie n’avons pas cessé de qu’à Wadowice, lieu de naisprier pour autant, si bien sance de Jean-Paul II. que Dieu nous a donné D’autres Chevaliers défenun troisième enfant, une dent la vie par une action au fille venue au monde profit des victimes d’accidents voilà un mois. » de la route. « Chevaliers sur la Les médias en route », leur initiative, a été Pologne, comme partout créée par le père Tomasz Kraj, ailleurs, sont souvent également docteur en biotechportés à rapporter posinologie, le Dr Tadeusz tivement des nouvelles Augustyn, Grand Chevalier De gauche à droite sur la photo, le cardinal Franciszek Macharski, du Conseil 14000, et le Dr ancien archevêque de Cracovie, Tadeusz Augustyn, grand chevalier du concernant des procéConseil 14000 dans cette même ville, et le père Tomasz Kraj, lors d’un Jacek Bednarz, spécialiste des concert à Cracovie le 18 mai 2008, commémorant le 88e anniversaire dures de reproduction invasives, qui viennent soins palliatifs et membre du de la naissance du pape Jean-Paul II. en conflit avec la morale Conseil 14001 Ludzmierz. chrétienne. Malgré tout, Enfin, l’une des actions les plus intéressantes rapportées par les l’ouvrage puissent être gaspillés », souligne le Dr Piotr Klimas, de médias polonais séculiers est l’inhu- ajoute sœur Jolanta, qui a perçu chez Varsovie, « Nous sommes plutôt promation des enfants morts par suite la jeunesse troublée « une grande vie comparé à bien d’autres pays. » Par d’une fausse couche ou d’une nais- intelligence, une merveilleuse sensi- exemple, de plus en plus de gynécosance prématurée. À leur décès, bilité, du talent artistique et, par- logues polonais se disent prêts à aider les couples qui désirent avoir des plusieurs de ces bébés pèsent moins dessus tout, une âme immortelle ». Or de fait, un style de vie positif et enfants sans avoir recours à des d’une livre. Jozef Heczko, membre du Conseil 14428 Bielsko-Biala, a aidé à sain est un fondement important pour moyens immoraux. « Je suis de plus en plus intéressé la mise en application de ces procé- les décisions futures concernant la vie dures qui soulignent la dignité du humaine. Agata et Robert, deux par la ‘technique de procréation corps humain; il s’est employé égale- jeunes journalistes polonais qui for- naturelle’ développée aux États-Unis ment à faire adopter des lois en ce ment un couple marié, peuvent en au début des années 1980 », précise le témoigner. Robert s’est un jour laissé Dr Klimas, qui mentionne spécifiquesens par le gouvernement local. happer par la dépendance au jeu. Mais ment les travaux du Dr Thomas W. aujourd’hui, il sait que le plus impor- Hilgers, fondateur de l’Institut Paul VI DÉCISIONS RESPONSABLES En Pologne, plusieurs estiment que la tant est la vie elle-même. « Ma femme pour la recherche en reproduction construction d’une culture de la vie m’a aidé à briser ma dépendance », humaine et membre du Conseil 7740 implique la mise en place de struc- dit-il. En retour, Robert a réconforté St. John Vianney, à Omaha, au tures qui encouragent les décisions et celle-ci tandis qu’elle luttait contre Nebraska. « Je mets à profit les les comportements positifs. En 2006, l’infertilité. Agata a rendu visite à théories développées pour aider les sœur Jolanta Glapka, de la Société du plusieurs médecins, et certains l’ont patients à mieux comprendre non Sacré-Cœur de Jésus, a créé une fonda- encouragée à opter pour la fertilisa- seulement leur corps, mais également tion contre la toxicodépendance et tion in vitro. leur âme, qui doit être prête elle aussi pourr la promotion de bons styles de à accueillir des enfants. » vie au sein de la jeunesse de Varsovie. Le nombre d’avortements TÉMOIGNAGES D’AMOUR « À force de les côtoyer, j’en suis venue à me demander : ‘Pourquoi Ces dernières années, les Polonais ont pratiqués en Pologne a retombent-ils toujours aussi rapideeu connaissance de plusieurs exemment dans leur dépendance ? ’ », dramatiquement diminué, ples en matière de défense courageuse indique sœur Jolanta. Baptisée de la vie, dont celui fourni par Agata « Passionnés de la vie », sa fondation s’élevant à 360 en 2006 Mroz, une athlète remarquable morte en juin dernier. favorise de diverses façons un mode après avoir culminé à Agata a reçu un diagnostic de de vie plus salutaire, chez les jeunes. leucémie à l’âge de 17 ans, mais elle a En plus de la psychothérapie, de la près de 10 000, dans si bien combattu la maladie qu’elle prière et des discussions ouvertes, les jeunes sont invités à participer à des devint peu après l’une des meilleures les années 1990. soirées, des concerts et des exposijoueuses de volleyball de Pologne. tions artistiques. Elle se maria par la suite et tomba « Je n’arrivais pas à admettre que « J’ai refusé, et nous avons plutôt enceinte. C’est à ce moment que les tant d’énergie et tant de cœur mis à choisi l’adoption, explique la princi- médecins lui apprirent que son can-
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cer était revenu. La jeune femme refusa tout traitement avant la naissance de son enfant. Ce n’est qu’alors qu’elle reçut une transplantation de moelle osseuse, avant d’être atteinte d’une infection incurable. Selon certains, tels que les pères Adam Boniecki et Tomasz Dostatni, on aurait de bonnes raisons d’honorer Agata Mroz du titre de Bienheureuse. « Dans une perspective chrétienne, une telle conscience et une telle action méritent une commémoration », soutient le père Dostatni. Durant son homélie lors des funérailles d’Agata Mroz, l’évêque de Kielce, Marian Florczyk, a dit que sa mort laissait aux Polonais « un témoignage d’amour et de maternité, ainsi que le désir de donner la vie et de faire preuve d’un amour héroïque à l’égard de l’enfant à naître. » Il a ensuite exhorté ses auditeurs : « Ouvrez vos cœurs aux enfants à naître ! Ouvrez vos fenêtres aux abandonnés ! » L’évêque Florczyk ne s’exprimait pas qu’au sens figuré. Jean-Paul II, quand il était cardinal de Cracovie, avait demandé à ses concitoyens d’aider à sauver les enfants orphelins ou bientôt à naître. Beaucoup de gens avaient alors pris son appel à cœur. Dans l’archidiocèse de Cracovie, existe en effet un programme baptisé « Une fenêtre sur la vie » en vertu duquel une mère peut anonymement disposer de son enfant non désiré, dont prennent ensuite soin les Sisters of Nazareth (Sœurs de Nazareth). Un hommage à Jean-Paul II, la « fenêtre » demeure toujours ouverte afin d’éviter les tragédies comme celle de Bogatyni, en Pologne, alors qu’un enfant a été abandonné dans une décharge publique et y a laissé la vie. Plusieurs polonais catholiques participent également à de l’ « adoption spirituelle », priant durant neuf mois pour un enfant en danger dans le ventre de sa mère. Dans une entrevue avec l’agence de presse ZENIT, le 29 juillet 2008, Antoni Zieba, secrétaire de Prière mondiale pour la vie (World Prayer for Life), a expliqué : « En Pologne, un mouvement de masse de prière et d’adoption spirituelle s’est développé — véritable croisade pour la protection des enfants conçus. Ces prières ont changé les cœurs et les esprits de
nos concitoyens, tout en renforçant le respect pour la vie. » LA LOI DU TERRITOIRE Avant l’adoption de la législation actuelle en Pologne, qui oblige à protéger le fœtus humain et qui interdit dans une large mesure l’avortement, le pays a traversé une longue et difficile période. L’avortement avait d’abord été décriminalisé en 1942, pendant la Seconde Guerre mondiale. Il fut interdit peu après celle-ci, mais légalisé à nouveau en 1956 par le parti communiste. En 1993, le gouvernement polonais a adopté une loi concernant « la planification familiale, la protection du fœtus humain et les conditions acceptables pour mettre fin à une grossesse », qui dans les faits a recriminalisé l’avortement dans la plupart des cas. Bien que le président polonais de l’époque, Aleksander KwaÊniewski, ait ensuite appuyé une loi qui autorisait l’avortement pour des raisons humanitaires, celle-ci fut rejetée en 1996 par suite de vigoureuses manifestations de la part d’activistes pro-vie. Si bien qu’aujourd’hui, l’avortement est illégal en Pologne, à quelques exceptions près : lorsque la grossesse met la vie de la mère en danger; lorsque le fœtus est sérieusement difforme; or lorsqu’il y a lieu de croire que la grossesse résulte d’un acte illégal. La loi impose notamment une peine aux docteurs qui pratiquent des avortements illégaux, et non aux femmes qui les demandent.
« Notre action consiste également à aider directement les femmes enceintes et leurs familles. » Selon Antoni Zieba, de puissantes organisations telles que les Nations Unies et l’Union européenne font pression sur la Pologne pour qu’elle modifie sa loi sur l’avortement. « Mais à cette pression s’objectent des citoyens, surtout les plus âgés, qui
se rappellent que l’avortement a d’abord été légalisé par les Nazis puis par la dictature communiste », explique Antoni Zieba. Depuis l’adoption de la loi actuelle, le nombre d’avortements pratiqués en Pologne a dramatiquement diminué, s’élevant à 360 en 2006 après avoir culminé à près de 10 000, dans les années 1990. Durant l’ère communiste, on estime qu’il s’en pratiquait environ 600 000 par année. Les statistiques actuelles, beaucoup plus reluisantes, sont rendues possibles par le travail incessant d’innombrables organisations pro-vie. On en compte en effet près de 140 regroupées au sein d’une fédération polonaise présidée par Pawel Wosicki. Bien que la plupart de ces groupes soient très actifs, les grands médias n’y font pas souvent allusion. « Nous essayons de faire pression auprès des membres du Parlement pour qu’ils adoptent des mesures favorables à la protection de la vie », poursuit Antoni Zieba, qui est également vice-président de la fédération. « Notre objectif est de modifier l’opinion publique afin que le plus grand nombre possible admette que toute vie humaine — tout juste conçue, à peine née, jeune ou vieille, malade ou en santé — jouit du même droit à la vie. » Cela ne signifie toutefois pas que la fédération consacre toutes ses énergies à la protection juridique de la vie humaine. « Notre action consiste également à aider directement les femmes enceintes et leurs familles. » Bien entendu, et en dépit de tout le progrès qu’a pu accomplir le mouvement pro-vie polonais, plusieurs défis se posent toujours et l’opposition demeure vive. Le pays n’est pas un havre pro-vie isolé sur l’échiquier mondial. Le débat public véhément, l’attitude des médias et les incessantes batailles juridiques montrent bien que la Pologne, tout comme le reste du monde, est menacée par la culture de la mort. Or pour relever les défis, souligne le Dr Poltawska, le peuple polonais doit bien exposer le problème, déterminer la bonne stratégie et puis agir. ■ Malgorzata Goraj-Bryll est une journaliste indépendante et une traductrice qui vit à Varsovie, en Pologne.
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Sériuse
menace La proposition de loi « Freedom of Choice » met en danger la vie humaine et la liberté de conscience aux États-Unis
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PA R PAT R I C K K E L LY
Le 6 janvier, un nouveau Congrès américain prêtera serment et se mettra immédiatement à étudier le nouveau feuilleton législatif. Deux semaines plus tard, le 20 janvier, le président élu, Barack Obama, prêtera serment en tant que 44e président des États-Unis. De ce fait, il existe un sérieux danger que, au cours des mois et des années à venir, ce nouveau Congrès présente une nouvelle proposition de loi ayant pour titre: Freedom of Choice Act (FOCA) [Loi sur la liberté de choix]. Si cette proposition de loi est votée par le Congrès et ratifiée par le nouveau président, elle inaugurera en elle-même une expansion énorme des « droits » à l’avortement, dont la portée ne s’est pas vue depuis la décision Roe c. Wade de la Cour suprême. PROMESSES D’ÉLECTION Durant les premiers jours de la campagne présidentielle, le candidat d’alors, Barack Obama, a déclaré à un public de Planned Parenthood (Parenté planifiée) que sur la « question fondamentale » du « choix », il « ne céderait jamais », tout comme, a-til poursuivi, « Planned Parenthood ne céderait jamais ». Au cours de la période de questions qui suivit, on lui demanda ce qu’il entreprendrait, au niveau fédéral, pour garantir l’accès à l’avortement et pour garantir que les juges qui seront nommés à la Cour suprême maintiendront la décision Roe c. Wade. Il a répondu, « la première mesure que je prendrais comme président serait de ratifier la Loi “Freedom of Choice ” ».
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Le FOCA se trouve la proposition de loi la plus draconienne sur l’avortement à être étudiée par le Congrès américain. En effet, elle se propose d’inaugurer un droit fondamental à l’avortement et, du même coup, d’abolir plus de 300 règlements sur les plans fédéral, étatique et local portant sur l’avortement. En instituant l’avortement comme « droit fondamental », le FOCA établirait un droit illimité à l’avortement qui irait bien au-delà de ce que la Cour suprême des États-Unis avait prévu lors de sa décision Roe c. Wade, en 1973, et lors de celle de Planned Parenthood c. Casey, en 1992. Le langage adopté dans le FOCA est pernicieusement ouvert, puisque la loi interdirait non seulement toute restriction à l’avortement actuellement en vigueur, mais également toute restriction future. Le projet de loi interdit aussi à toute entité gouvernementale de refuser les droits à l’avortement ou de les entraver ou encore d’introduire toute discrimination contre l’exercice de tels droits. C’est donc dire que, même les restrictions le moindrement raisonnables imposées concernant l’avortement seraient interdites, puisqu’elles entraveraient l’exercice de ce « droit fondamental ». C’est donc dire également que pourrait se volatiliser du même coup le progrès qu’a accompli le mouvement pour le respect de la vie depuis 35 ans au plan des limites de l’avortement et des réductions de leur nombre et ce, par le recours à des moyens fort modestes. Au niveau fédéral, le FOCA permettrait au gouvernement de puiser
dans les impôts des citoyens pour faire activement la promotion de l’avortement tant au pays qu’à l’étranger. Non seulement la loi renverserait-elle immédiatement la loi de 2003 sur l’interdiction de pratiquer l’avortement quand l’enfant a commencé à naître, mais elle invaliderait l’amendement Hyde qui impose des restrictions sur le financement de l’avortement par le gouvernement fédéral. Par ailleurs, le FOCA renverserait l’entente de Mexico selon laquelle l’argent des contribuables américains ne peut être envoyé outre-mer à des organismes non gouvernementaux qui pratiquent des avortements ou qui en font la promotion, et la loi permettrait également la pratique de l’avortement dans les hôpitaux militaires américains. De plus, le FOCA priverait les citoyens des États-Unis des droits acquis de passer de modestes règlements concernant l’avortement. Par exemple, la loi invaliderait toutes les lois des États relatives à la consultation offerte avant l’avortement, la notification des parents concernant leurs enfants de moins de 18 ans, ainsi que les restrictions sur les avortements de dernier trimestre. Elle proscrirait les précautions de consentement éclairé qui révèlent aux femmes les risques physiques et émotifs d’avorter, et les lois qui permettent aux femmes enceintes de visionner des ultrasons avant de choisir d’avorter. FOCA abolirait les lois limitant obligatoirement la pratique de l’avortement à des médecins autorisés, ainsi que les lois qui protègent les femmes de centres d’avortement peu sûrs. Et, w w w. ko f c .o r g
ce qui est plus tragique encore, la loi annulerait les lois promulguées par certains états qui protègent les enfants nés vivants à la suite d’avortements échoués. En énonçant que le gouvernement ne peut pas exercer de « discrimination » contre le droit à l’avortement, le FOCA ouvre la porte à l’obligation qu’auront les contribuables de chaque État de financer les avortements. Les services d’avortement seraient déréglementés et l’avortement sur demande deviendrait un droit que le gouvernement devra non seulement respecter mais dont il devra faire activement la promotion. IMPOSER DES LIMITES Les experts s’entendent pour dire que les restrictions modestes sur l’avortement, qui existent grâce aux lois fédérales et d’État, ont réussi à diminuer le nombre d’avortements et ainsi épargner des vies. Ces personnes suggèrent que l’ensemble bigarré de telles lois a eu pour effet d’éviter
chaque année des dizaines de milliers d’avortements.
« Le danger, explique-t-il c’est qu’une mauvaise décision judiciaire (Roe) sera enchâssée dans une mauvaise loi qui est encore plus radicale que la décision de la Cour suprême de 1973. » Ces restrictions modestes ont non seulement épargner des vies, mais elles ont aussi obtenu l’aval d’une majorité d’Américains. D’après un sondage national récent mené pour le compte des Chevaliers de Colomb par le Marist College Institute for Public Opinion [Institut de sondage de Marist College], 92 pour cent d’Américains croient qu’on devrait imposer des restrictions à l’avortement. D’après le
L’ENTREVUE COLUMBIA
Quand la vie
commence-t-elle? Entrevue avec la docteure Maureen L. Condic PA R L E P E R S O N N E L D E C O L U M B I A
orsqu’on aborde les questions éthiques et politiques se rapportant à la valeur et la sauvegarde de la vie humaine à ses premiers moments, nombreux sont ceux qui affirment qu’il est impossible de cerner à quel moment la vie commence et donc de résoudre la question. Pourtant, selon la docteure Maureen L. Condic, membre associée du Westchester Institute for Ethics and the Human Person (l’Institut Westchester d’éthique et la personne), et professeure associée de neurologie et d’anatomie à l’University of Utah School of Medecine (Faculté de médecine de l’u-
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niversité de l’Utah), de telles déclarations n’ont aucun fondement scientifique et ne font que semer la confusion dans le débat. La docteure Condic est auteure de When Does Human Life Begin?: A Scientific Perspective (Quand commence la vie humaine? — perspective scientifique). Rapport détaillé et faisant autorité, publié sous forme de livre blanc, par le Westchester Institute en octobre dernier. Elle s’est entretenue avec Columbia sur les conclusions de son document, téléchargeable sans frais à l’adresse www.westchesterinstitute.net.
sondage, 75 pour cent d’Américains, y compris 84 pour cent de catholiques pratiquants, favorisent la notification des parents lorsqu’un individu de moins de 18 ans a l’intention de subir un avortement. Et une grande majorité d’Américains — qu’ils se disent pour le respect de la vie ou pour le libre choix — favorisent l’imposition de restrictions dans le cas d’avortements durant le dernier trimestre. Il est donc clair que le FOCA n’y est pas par rapport à l’opinion du public américain. En novembre dernier, au cours de sa réunion d’automne annuelle tenue à Baltimore, la Conférence des évêques catholiques des États-Unis (USCCB) a manifesté d’une seule voix son opposition au FOCA. Délégué par l’ensemble de l’épiscopat, le président de la Conférence, le cardinal Francis George, archevêque de Chicago a affirmé: « Un État bienveillant protège la vie de tous ces citoyens ». Ensuite il s’est arrêté à la menace que pose le FOCA. « Le danger, expliquet-il c’est qu’une mauvaise décision
COLUMBIA: Nombreux sont ceux qui prétendent que la question de savoir que commence la vie humaine relève de l’opinion personnelle, privée ou religieuse. Qu’en dit la science moderne? DRE. CONDIC: La question de savoir quand commence la vie humaine est liée de près à un certain nombre d’autres questions très émotives, y compris l’avortement et la recherche à partir de cellules souches embryonnaires. Les questions qui touchent les embryons humains sont tellement épineuses et difficiles, que les opinions personnelles peuvent varier énormément — un fait qui mène certaines personnes à en conclure que la question de savoir quand commence la vie humaine ne peut être résolue avec certitude. Toutefois, il s’agit d’abord et avant tout d’une question d’ordre biologique: quand un nouvel individu de l’espèce Homo sapiens commence-t-il à exister? Un grand nombre d’études scientifiques existe sur la vie humaine à ses premiers stades et il n’existe qu’une seule réponse qui est compatible avec les faits scientifiques: une vie humaine commence au même moment où se produit la fusion entre le spermatozoïde et l’ovule, phénomène qui survient en moins d’une seconde. La confusion autour de la question de savoir quand la vie humaine commence c o l u m b i a / j a n v i e r 2 0 0 9 17
judiciaire (Roe) sera enchâssée dans une mauvaise loi qui est encore plus radicale que la décision de la Cour suprême de 1973. » Le cardinal George a prévenu que le FOCA aurait de conséquences néfastes sur la vie humaine prénatale, ajoutant que, « le FOCA aurait un effet également destructrice sur la liberté de conscience des médecins, des infirmières et des travailleurs de la santé dont les convictions personnelles leur interdisent de collaborer au meurtre d’enfants à naître ». Plusieurs évêques présents à la rencontre avançaient que le FOCA pourrait obliger les hôpitaux catholiques à fermer leurs portes plutôt que collaborer au mal. Le cardinal George reprenait ces inquiétudes en avertissant que le FOCA pourrait non seulement menacer le système de santé catholique, mais également le système de charités catholiques. Abordant ensuite l’élection de novembre, le cardinal George écrivait que les évêques catholiques des États-
L’ENTREVUE COLUMBIA provient en partie du fait que, pour plusieurs, les faits biologiques de la vie humaine ne sont pas aussi importants que les aspects éthiques ou sociaux qui entourent l’embryon. Certains admettent volontiers que la vie humaine commence au moment de la fusion entre le spermatozoïde et l’ovule, et pourtant s’interrogent sur la valeur que la société devrait accorder à vue humaine à ses débuts. Comme le fait remarquer l’abbé John Neuhaus dans l’avant-propos de mon livre blanc, la question reste à discuter à savoir si un embryon jouit des mêmes droits et de la même valeur que les êtres humains à des stades plus avancés du développement. Toutefois, la question de savoir s’il existe un être humain du fait de la fusion entre le spermatozoïde et l’ovule relève de la science et, selon les données scientifiques, ne fait plus de doute. Dans votre livre blanc, vous faites la distinction entre les critères scientifiques et les critères arbitraires pour déterminer quand commence une nouvelle vie humaine. Comment les distinguer? Pourquoi est-il important de répondre à la question de la vie humaine du point de vue de la science? Dans la plupart des cas, les êtres humains trouvent leur origine de la fusion de deux cellules humaines existantes déjà.
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Unis espèrent collaborer avec le président élu, Barack Obama, et les membres du nouveau Congrès pour « le bien commun de tous ». Toutefois, il prévenait que les résultats de la dernière élection ne devraient pas être « déformés » pour en faire un référen-
Le progrès qu’a accompli le mouvement pour le respect de la vie depuis 35 ans au plan des limites de l’avortement et des réductions de leur nombre et ce, par le recours à des moyens fort modestes. dum en vue d’établir des politiques favorisant l’avortement. Au contraire, argumenta le cardinal, toute tentative en vue de forcer le passage de lois en faveur de l’avortement aurait comme
Le spermatozoïde et l’ovule sont des cellules vivantes qui, à leur tour, proviennent d’autres cellules qui les précèdent dans les testicules et les ovaires des parents. Cette continuité de la vie, constituée de cellules vivantes qui suscitent la génération de nouveaux types de cellules vivantes, grâce à une progression continue, en mène plusieurs à croire que toute décision concernant le moment où la vie d’un nouvel individu humain commence ne peut être qu’arbitraire — c’est-à-dire qu’on détermine un endroit dans le progression de la vie et on décide plus ou moins au hasard que, « Voici où la vie commence ». Toutefois, si nous prenons une telle décision de manière aussi arbitraire, alors l’importante question de savoir ce qu’est un être humain et ce que n’est pas un être humain devient une affaire de goût personnel qu’on peut imposer aux autres. Il en était de même pour l’esclavage, alors que les propriétaires d’esclaves pouvaient décider si tel ou tel individu était une personne ou simplement un bien. Si nous acceptons une définition arbitraire concernant les débuts de la vie, alors la décision de déterminer qui un être humain et qui ne l’est pas ramène le problème à une question de pouvoir. Au centre de l’opinion majoritaire de la décision Roe c. Wade de la Cour suprême des
résultats « d’aliéner de manière permanente des dizaines de millions d’Américains, et serait perçu par plusieurs comme un assaut contre la libre pratique de leur religion. » COMMENT NOUS EN SOMMES ARRIVÉS LÀ À compter de 1989, quelques versions du FOCA sont apparues au Congrès au cours des années, introduites à divers moments durant les années 1990 et au début des années 2000, alors que certains chefs parlementaires étaient inquiets que la Cour suprême annule Roe c. Wade ou qu’elle impose d’importantes limites au « droit » à l’avortement qu’elle avait accordé. La version la plus récente de FOCA a été introduite le 7 avril 2007 — le lendemain de la décision Gonzales c. Carhart, décision qui confirmait l’interdit fédéral de l’avortement d’un enfant en train de naître. Cette version visait surtout la décision Gonzales de la Cour, en énonçant
Etats-Unis, en 1973, se trouve la revendication selon laquelle « dans leurs disciplines respectives telles que la médecine, la philosophie et la théologie, les experts, sont incapables d’en arriver à un consensus » concernant les débuts de la vie, en ajoutant qu’il existe « une grande divergence d’opinion sur cette question des plus délicates et difficiles ». Une divergence si répandue existe-t-elle vraiment? La question cruciale pour déterminer s’il y a consensus concernant le début de la vie humaine est la suivante: est-ce qu’un scientifique ou un médecin qui s’y connaît contesterait les données contenues dans mon livre blanc ou la logique de mon argumentation? Les données qui y sont présentées sont tout à fait incontestées. Un grand nombre d’études menées par des groupes indépendants et publiés dans des revues réputées sont complètement d’accord. Il est clair que les faits concernant le début de la vie ont été démontrés au-delà de toute objection raisonnable possible. De même, la logique qui conduisit à l’interprétation de ces données est conforme aux normes de toute la profession scientifique et acceptée par tous les scientifiques. C’est donc que les données, l’analyse et les conclusions auxquelles ces dernières en arrivent devraient être acceptées universellement par tous les experts dans le domaine. w w w. ko f c .o r g
qu’elle menaçait Roe et « n’arrivait pas à protéger la santé de la femme ». La sénatrice Barbara Boxer (Démocrate de la Californie) a introduit la version sénatoriale de la proposition de loi et la mesure a recueilli rapidement l’appui de 19 coparrains influents, y compris Barack Obama, alors sénateur de l’Illinois. Une version soeur fut introduite à la Chambre des représentants par le représentant Jerry Nadler (Démocrate.-N.Y.). Elle recueillait l’appui 108 coparrains. Malgré l’appui apparent, la proposition de loi n’a été présentée ni à la Chambre, ni au Sénat. Le 3 mai 2007, deux semaines seulement après la présentation de FOCA, le président George W. Bush a envoyé une lettre au Chef de la majorité du Sénat, Harry Reid, ainsi qu’à la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, dans laquelle il énonçait qu’il ne devait y avoir une « aucune ambiguïté » quant à sa position sur l’avortement. D’ailleurs dans sa lettre
le président promettait de « mettre son veto sur toute proposition de loi qui affaiblirait les politiques et les lois fédérales courantes sur l’avortement, ou qui inciterait à la destruction de la vie humaine à un stade quelconque de son existence ». Dans la conjoncture d’un veto certain, on jugea qu’un vote parlementaire sur le FOCA serait futile. Pourtant, au cours du présent mois, avec l’inauguration d’un nouveau Congrès et d’un nouveau président, les sphères d’influence à Washington vont se déplacer. Les deux corps législatifs, tant la Chambre que le Sénat présenteront des majorités plus importantes favorisant le droit au choix, et pour la première fois, la Maison Blanche sera occupée par un président qui s’est engagé à ratifier le FOCA. Même si les parrains du projet de loi décident que l’introduction immédiate du projet de loi manquerait d’opportunisme politique, la menace sérieuse que le FOCA
Est-ce à dire qu’il y a « consensus » concernant le début de la vie? Comme on le notait plus tôt, nombreux sont ceux qui choisissent de n’accorder aucune importance aux données scientifiques dans l'intérêt de leurs convictions personnelles, politiques ou religieuses concernant le début de la vie.[...] Mais du point de vue de la biologie, il n’existe aucun désaccord substantiel.
cellule humaine, il faut tenir compte de la différence entre une cellule et un organisme. La plus importante caractéristique d’un organisme se trouve dans le fait que toutes les parties de l’organisme travaillent de manière coordonnée au bien de l’entité
Qu’arrive-t-il au « moment de la conception » qui démontre qu’il existe un nouvel être humain? Autrement dit, comment savons-nous qu’un embryon est un être humain dès le premier instant? « Être humain » est terme très simple qui signifie « une entité de type “humain”». « Organisme humain » est une autre façon de dire « être humain ». Ainsi, déterminer si un être humain est entré dans l’existence est une simple question de biologie, question beaucoup plus facile à résoudre que celle de savoir si l’être humain qui vient d’entrer dans l’existence est une personne, tombant ainsi sous la protection des droits de l’homme. Quand un être humain arrive-t-il à exister? À la suite de la fusion d’un spermatozoïde et d’un ovule, une cellule unique est générée, le zygote humain ou embryon à cellule unique. Pour décider si cette cellule est un être humain, par opposition à une
fusion entre le spermatozoïde et
Une vie humaine commence au même moment où se produit la l’ovule, phénomène qui survient en moins d’une seconde. dans son ensemble. Pour ce qui est de l’embryon à cellule unique, les indices scientifiques démontrent que toutes les parties du zygote — celles fournies tant par la mère que par le père — collaborent dès le début de manière hautement coordonnée à la protection de la vie, de la santé et de la maturation de l’embryon comme tel. L’embryon à cellule unique se comporte comme un organisme et ce, en vue de générer les structures et les relations requises pour assurer son propre développement continu — ce qui se produit de manière continue dès qu’a lieu la fusion entre le spermatozoïde et l’ovule.L’embryon se comporte dès le début comme un organ-
représente pour la vie humaine et le système de santé catholique devrait alerter tous les catholiques et notamment, les Chevaliers de Colomb. Le FOCA libérerait de toute entrave à l’industrie de l’avortement aux États-Unis, sans toutefois réduire le nombre d’avortements. Le nombre stupéfiant de 1,1 million d’avortements annuels aux États-Unis ne diminuerait pas, au contraire il augmenterait. En invalidant les restrictions de gros bon sens sur l’avortement — restrictions que la majorité d’Américains favorisent — le FOCA met en danger la vie des femmes, de leurs enfants à naître et les droits de suivre leurs consciences dont jouissent actuellement les professionnels et des institutions de la santé. ■ Patrick E. Kelly est vice-président aux politiques publiques chez les Chevaliers de Colomb. Dans un premier il était avocat au département de la Justice des États-Unis et avocat attitré au comité permanent des renseignements de la Chambre des représentants.
isme et constitue donc un être humain, membre à part entière de l’espèce humaine au tout premier stade de la vie. Si la fertilisation a comme résultat l’existence d’un individu humain unique, quelle implication ce phénomène peut-il avoir par rapport aux débats éthiques de notre temps? Pour être valable, toute politique doit être fondée sur les faits à notre portée. Se fonder sur les faits n’entraîne pas que cette politique sera juste et raisonnable, mais c’est un départ nécessaire. Longtemps les débats politiques concernant les questions sur l’embryon n’ont tenu aucun compte de la preuve des faits se rapportant à l’embryon et le moment de son arrivée dans l’existence. La négation des faits devient une arme commode pour les gens qui préfèrent croire que la question du début de la vie humaine doit être laissée au choix de chacun. Il est clair nous devons nous dépasser la fausse neutralité qui prétend que « personne ne sait quand la vie commence » et aborder sérieusement les questions éthiques se rapportant aux embryons humains. J’espère bien qu’une présentation claire des preuves scientifiques permettra de fonder les prochains débats sur des faits scientifiques, plutôt que simplement sur des opinions,des préférences ou des motifs politiques. ■ c o l u m b i a / j a n v i e r 2 0 0 9 19
Construire un avenir pro-vie De jeunes Chevaliers joignent leurs efforts en vue de répandre une culture de la vie sur les campus universitaires à travers les États-Unis PA R A M B E R D O L L E
U
Une énergie enthousiaste et contagieuse irradie sur les campus universitaires à travers les États-Unis et s’attache à relever l’un des plus sérieux défis auxquels nous sommes confrontés, aujourd’hui : la lutte pour sauver les enfants à naître. L’organisation « Students for Life of America » (SFLA) (Étudiants pour la vie — ÉtatsUnis d’Amérique) mène la charge et galvanise les jeunes gens partout au pays afin de mettre un terme à cette tragédie qu’est l’avortement. Comme tous ceux qui sont enclins à passer à l’action lorsque leur foi l’exige, les jeunes Chevaliers s’avancent aux premiers rangs de cette dure bataille. Fondée en 1987 par un groupe de bénévoles, étudiants à l’université Georgetown, SFLA est devenu une affaire à plein temps avec un bureau principal à Arlington, en Virginie, et une succursale à Ann Arbor, au Michigan. Kristan Hawkins, une jeune femme animée par une insatiable passion pour la vie, dirige présentement l’organisme. « SFLA est là pour aider les étudiants universitaires à sauver, de toutes les manières possibles, les enfants pas
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encore nés ainsi que leur mère, explique la directrice. Nous nous attaquons à la bête afin de sauver les femmes et les enfants ciblés par les organisations comme ‘Planned Parenthood’ (Parenté planifiée) et autres fournisseurs de services abortifs. » SFLA fait de l’éducation auprès des étudiants et fournit aux jeunes leaders pro-vie l’entraînement, les talents et les ressources pour être plus efficaces. « Nous cherchons à augmenter tant la quantité que la qualité des leaders provie de la génération actuelle », poursuit Kristan Hawkins. Or avec les appuis obtenus de plusieurs leaders pro-vie, SFLA fait certainement une excellente impression. PRENDRE DES MESURES Le travail à faire est taillé sur mesure pour les jeunes membres du SFLA. Au dire de tous, le besoin d’une forte présence pro-vie se fait désespérément sentir sur les campus étudiants, ces temps-ci. « Les statistiques sur l’avortement sont saisissantes et prouvent à quel point les jeunes sont réellement men-
acés, dit Kristan Hawkins. Voilà d’ailleurs pourquoi notre groupe est si nécessaire. Nous sommes la seule organisation pro-vie qui se consacre activement à la création de clubs provie sur les campus. » Selon l’Institut Allan Guttmacher, une filiale de Planned Parenthood (Parenté planifiée) qui fait de la recherche, 52 pour cent des femmes qui se font avorter aux États-Unis ont moins de 25 ans. Une autre enquête menée celle-là par Gallup rapporte qu’environ la moitié des femmes sont pro-vie lorsqu’elles entrent au collège, mais qu’elles sont 73 pour cent, à la fin de leur études, à se dire plutôt prochoix. Bien que ces chiffres alarmants puissent décourager, la directrice générale de SFLA est optimiste. « Nous savons que la génération actuelle est fondamentalement provie, alors nous nous employons à débusquer les étudiants pro-vie et à les transformer en leaders pour la cause. » On compte à l’heure actuelle plus de 500 groupes pro-vie sur les campus universitaires à travers les États-Unis, dont 254 mis sur pied grâce à SFLA depuis 2006. Juste l’automne dernier (2008), l’organisation a aidé à lancer 60 nouveaux groupes étudiants provie. Bien que SFLA ne soit pas une association mutuelle, où l’on paie une cotisation, elle n’en fournit pas moins la stabilité et le soutien si souvent nécessaires aux groupes pro-vie. L’organisation a travaillé sans relâche ces dernières années à concevoir des programmes efficaces à même d’entraver l’agenda pro-choix qui se propage au niveau universitaire. Le Programme sur le terrain est l’un de ces outils.
« Nous cherchons à augmenter tant la quantité que la qualité des leaders provie de la génération actuelle. » « Le Programme sur le terrain est très précieux », indique Bry Shields, fondateur de Students for Life (Étudiants pour la vie) à l’université de l’Alabama à Birmingham, et membre du Conseil 13085 St. Piux X, à Mobile, dans le même État. « L’appui reçu et w w w. ko f c .o r g
les conseils pratiques prodigués nous ont aidés à partir du bon pied. » Avec le Programme sur le terrain, l’approche très pragmatique et concrète du SFLA atteint un maximum d’efficacité. Chaque semestre, des représentants sur le terrain, des « agents », sont embauchés pour une période de 11 semaines qui commence par une formation intensive au bureau-chef d’Arlington. Une fois la formation terminée quant aux moindres détails entourant le mouvement pro-vie, ils essaiment dans les différentes régions du pays afin de travailler avec des étudiants pro-vie, former de futurs leaders et aider à la formation de nouvelles cellules. Les agents sont encouragés à mener des actions concertées avec des organisations déjà existantes, à lancer des publications pro-vie sur les campus et à s’assurer que les électeurs pro-vie soient dûment inscrits sur les listes. Depuis sa création en 2006, le programme sur le terrain a permis de recueillir plus de 6 000 noms de contacts étudiants pro-vie, sur les campus à travers le pays. « L’objectif est d’accompagner les étudiants à chaque étape de manière à ce qu’ils puissent former et soutenir les organisations pro-vie, explique Kristan Hawkins. Car la vérité est celle-ci : si un groupe n’est pas assez actif, il va s’éteindre. Nos agents sur le terrain aident les clubs étudiants avec de la formation, des conseils pour mettre sur pied des événements, des manuels d’activisme, diverses autres publications pro-vie et plus encore, tout cela pour les aider à se développer sur leurs campus respectifs. » LES CHEVALIERS DONNENT UN COUP DE MAIN Bry Shields attribue tant au programme sur le terrain du SFLA qu’aux Conseils de C de C de la région le succès de son propre groupe universitaire pro-vie. « Notre agent SFLA est venu nous voir à maintes reprises, aidant au recrutement, à la planification événementielle et la structure organisationnelle. Sans les conseils et l’assistance reçus des SFLA et des Chevaliers, jamais n’aurions-nous réussi. » Toujours selon le fondateur de Students for Life (Étudiants pour la vie), l’essentiel du financement dont a bénéficié son groupe est venu directePHOTOS: COURTESY STUDENTS FOR LIFE OF AMERICA
ment des Chevaliers de Birmingham et de Mobile. « Pratiquement tous les Conseils que j’ai rencontrés nous ont offert du soutien spirituel, financier ou physique, souligne-t-il. Qu’il s’agisse d’aller prier devant une clinique d’avortement ou d’assister à un événement sur le campus, les Chevaliers étaient fidèles au poste. Ça m’a rendu vraiment fier d’en être un moi-même. » Depuis qu’il est diplômé de l’université de l’Alabama à Birmingham, Bry Shields s’est associé à un autre Chevalier, Joey Dunbar, pour mettre sur pied « Alabama Students for Life » (Étudiants pour la vie de l’Alabama). Cette organisation présente à l’échelle de l’État, par ailleurs affiliée aux SFLA, unit les étudiants pro-vie à travers l’Alabama dans la défense de l’enfant à naître. « Le travail des Chevaliers et celui des SFLA se complètent à merveille, et ils m’ont personnellement incité à plus de ferveur dans mon action au profit des plus vulnérables de notre société », ajoute Bry Shields.
« Les Chevaliers s’impliquaient toujours, prêts à aller dans les tranchées et à faire le travail. » La conférence annuelle qu’organise les SFLA à l’université catholique des États-Unis de Washington, D.C. est une autre initiative qui s’est avérée fructueuse au fil des années. L’événement, qui coïncide avec l’anniversaire chaque janvier de la décision Roe c. Wade rendue par la Cour suprême des États-Unis, se compose d’allocutions livrées par des leaders pro-vie reconnus à l’échelle nationale et de présentations sur les possibilités de réseautage qui s’offrent aux étudiants pro-vie. La Conférence a progressé à pas de géant ces quatre dernières années. Environ 150 étudiants participaient à l’édition 2004, tandis qu’en 2008, on en dénombrait plus de 800. Les leaders des SFLA attribuent cette croissance à l’expansion du programme sur le terrain ainsi qu’à la conscientisation accrue engendrée sur les campus par l’action des groupes étudiants pro-vie. « C’est en participant à la Conférence annuelle que j’ai vraiment
commencé à cheminer tant avec les SFLA qu’avec les Chevaliers de Colomb », se rappelle ainsi Michael Sciscenti, administrateur des SFLA et membre du Conseil 13295 Sedes Sapieniae à l’université du Maryland, à College Park. À titre d’étudiant pro-vie à la John Hopkins University. Ce dernier avait commencé à assister aux conférences des SFLA, agissant parfois à titre de directeur de conférence, dès 2002-2003. « Quand j’étais directeur de conférence, les Chevaliers s’impliquaient toujours, prêts à aller dans les tranchées et à faire le travail, dit le principal intéressé. En fait, la mission et l’éthique de travail de ces types-là m’ont tellement impressionné que j’ai choisi de passer mon premier degré en 2005. C’était quelque chose de tout à fait naturel, qui allait de soi. » Quoique Michael Sciscenti travaille maintenant à plein temps comme ingénieur électrique dans la région de Baltimore, il donne toujours de son temps et de son énergie à la cause pro-vie. « VOIR GRAND » L’un des aspects les plus gratifiants du travail accompli par les SFLA, selon ses leaders, c’est que les jeunes en retirent un sentiment d’appartenance et même de propriété, face au mouvement pro-vie. « Le plus gros obstacle à surmonter sur les campus, c’est l’apathie et le manque d’appui, affirme Kristan Hawkins. Si nous arrivons seulement à procurer un sentiment de sécurité à ces étudiants pro-vie, et à leur faire comprendre qu’ils ne sont pas seuls à avoir ce type de convictions, il n’y a pas de limite à ce qu’ils peuvent accomplir et, de fait, accompliront. » En dépit de l’incroyable succès remporté par l’organisation récemment, les SFLA maintienment la barre élevée. « Nous incitons nos agents sur le terrain, nos stagiaires, notre personnel administratif et tous ceux liés aux SFLA à voir grand, poursuit la directrice Hawkins. Nous devons être sur la première ligne, travaillant fort et sans jamais perdre de vue que les innocents enfants à naître dépendent de notre action. » ■ Amber Dolle est une journaliste indépendante basée à McKinney, au Texas.
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Apprendre
à aimer
Une organisation contre-culturelle, et son improbable leader, cherche à partager le plan de Dieu à l’égard du mariage Un couple d’animateurs CCL se prépare à enseigner la planification familiale naturelle.
PA R C H R I ST I N A C A P E CC H I
A
Andy Alderson a suivi son premier cours de Planification familiale naturelle (PFN) il y a 18 ans, mais il s’en souvient encore très bien. « J’étais assis à l’arrière, les bras croisés sur la poitrine et le chapeau baissé pour me couvrir les yeux, raconte-t-il. Je trouvais que les professeurs avaient l’air de fanatiques. » Jamais le principal intéressé ne se serait douté qu’un jour, ces « freaks » (monstres) et lui allaient devenir bons amis, et que lui-même deviendrait directeur général de l’organisation qui supervisait le cours en question : la ligue Couple to Couple (CCL) (Ligue Couple ã couple) . Andy Alderson, 48 ans, a grandi en banlieue de St. Louis. Sa famille a louvoyé d’une foi protestante à l’autre si bien qu’aux yeux de l’homme, l’église rimait plutôt avec « gâcher une fin de semaine » qu’il aurait volontiers plutôt passé à pêcher avec des amis. Aujourd’hui, Andy a toujours l’air aussi jeune, bien qu’il transporte en lui une intense conviction. Il s’est en effet engagé pour la vie à l’égard d’une très sérieuse mission : diffuser le plan qu’a prévu Dieu pour le mariage.
lait maternel. C’est à cette époque qu’elle s’est inscrite à ce providentiel cours de PFN. « Durant plusieurs années, la PFN a été difficile, souligne son mari. J’avais bien rapidement compris que cela ‘marchait’, mais j’étais à ce point réfractaire que j’ai recouru à tous les arguments possibles pour convaincre Giselle de retourner aux contraceptifs. » Contrairement à la contraception, la PFN exige une période d’abstinence entre les conjoints à chaque mois, durant la période de fertilité de la femme, tant et aussi longtemps que le couple ne souhaite pas avoir d’enfants. Avec le temps, Andy Alderson a été frappé de constater les avantages imprévus de la PFN. « Notre relation s’est améliorée, dit-il. On communiquait mieux, on se disputait moins, on s’est rapprochés elle et moi. »
UNE PRISE DE CONSCIENCE Andy Alderson a rencontré son épouse, Giselle, dans le cadre de sa première affectation à titre de pilote de l’armée de l’air, à Panama City, au Panama. Ils ont regretté, les trois premières années de leur mariage, d’avoir utilisé des contraceptifs; mais après que Giselle eut donné naissance à leur premier enfant, elle s’inquiéta des produits chimiques que son poupon pouvait ingérer par le biais du
clamer sur tous les toits. »
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« Je trouvais la méthode de planification familiale naturelle trop merveilleuse pour ne pas vouloir le Puis, un jour, Andy s’est retrouvé cloué à son hôtel, après avoir pris en charge un avion qui a eu des problèmes techniques. Allumant la télé, il tombe sur un débat portant sur le réel commencement de la vie. Rivé à son écran, il écoute l’émission au complet puis téléphone à Giselle tout de suite après. « Je lui ai dit que non seulement j’étais pro-vie, mais je sentais le besoin
d’agir en ce sens, explique-t-il. Je me suis senti immédiatement appelé à travailler à l’échelle nationale afin de faire cesser l’avortement. » Mais la vie poursuivit son cours et il fallut plus d’une décennie avant que l’appel se fasse à nouveau sentir. Entretemps, Andy avait tout de même compris que l’Église avait raison au sujet de la PFN et de la contraception, si bien qu’il se convertit à la foi catholique. Puis, tout en appréciant son emploi au sein des forces armées, il commença à comprendre que son expérience et ses compétences pouvaient venir en aide à CCL. En 2003, tandis qu’il commémorait l’anniversaire de Roe c. Wade, Andy Alderson a participé à une adoration eucharistique en compagnie d’amis, priant pour les enfants pas encore nés. C’est là que la révélation eut lieu. En prière, Andy demanda à la Vierge Marie de l’aider à discerner sa voie. « À ce moment précis, j’ai songé au lien entre la contraception et l’avortement — à combien, à la racine des péchés sexuels et de l’avortement, on trouvait en fait l’avortement. Pour la première fois en plus de 10 ans, je me suis souvenu de cet appel que j’avais ressenti dans la chambre d’hôtel. » Quelques mois plus tard, Andy se retire de l’armée et déménage avec sa famille de Little Rock, en Arkansas, jusqu’au nord du Kentucky, près du bureau-chef de la CCL, qui l’a engagé comme directeur général. « Je suis encore sidéré par l’incroyable pouvoir — et sens de l’humour — de l’Esprit saint. Jamais je n’aurais cru me retrouver où je suis en ce moment. » w w w. ko f c .o r g
PARTAGER LA BONNE NOUVELLE CCL regorge d’histoires qui font écho à l’expérience d’Andy Alderson : des histoires qui disent que la PFN fonctionne pour obtenir ou retarder une grossesse; que la PFN fonctionne et ouvre les conjoints à la vie d’une manière très réelle; et que la PFN fonctionne et qu’elle stimule la communication et l’intimité quand vient le temps de discuter du moment de pratiquer l’abstinence ou d’espacer les enfants. Au fil des décennies, il s’est produit un tas d’histoires à propos de mariages sauvés et de paroisses revitalisées comme conséquences directes de la sensibilisation naturelle à la fertilité. Andy Alderson indique d’emblée que la CCL repose sur les épaules de couples dévoués, professeurs bénévoles à ce point passionnés par la CCL qu’ils brûlent d’en partager les bienfaits avec autrui — même si d’aborder un sujet aussi intime peut sembler déroutant, aux yeux des plus jeunes gens.
« La société se moque de cette approche, mais voilà pourtant ce à quoi devrait ressembler le mariage. » Jeanne Finger, de Kansas City, au Missouri, est l’une de ces bénévoles. « Je trouvais la méthode de planification familiale naturelle […] trop merveilleuse pour ne pas vouloir le clamer sur tous les toits, dit-elle. Nous devons absolument en parler autour de nous. » « La PFN nous a permis de réussir notre mariage », indique de son côté Bob Laird, membre du conseil d’administration de CCL et du Conseil 5998 Groveton, en Virginie. Au plus fort de leur déprime, avant la PFN, son épouse et lui vivaient « comme deux célibataires sous un même toit ». Lorsque Ann et Mike Green, un couple de professeurs de CCL vivant à Carmel, en Indiana, ont combattu l’infertilité, leurs graphiques PFN les ont énormément aidés. « Nous les avons apportés à un médecin spécialisé en infertilité, qui s’en est servi pour évaluer certaines choses », raconte Ann, aujourd’hui PHOTOS: COURTESY COUPLE TO COUPLE LEAGUE INTERNATIONAL
mère de trois enfants. « La société se moque de cette approche, mais voilà pourtant ce à quoi devrait ressembler le mariage. Mettre la PFN en pratique vous plonge au cœur même de l’Église. C’est fantastique. » « DES ALLIÉS NATURELS » La ligue Couple to Couple a été fondée en 1971, trois ans après que Paul VI eut écrit l’encyclique Humanae Vitae, dans laquelle il conseille aux couples mariés de faire connaître la PFN auprès de leurs prochains. À sa première année, l’organisation était gérée depuis la résidence des fondateurs, John et Sheila Kippley. Elle déménagea ensuite ses pénates au sous-sol d’un immeuble des Chevaliers de Colomb, le prélude à plusieurs efforts de soutien consentis par ces derniers au profit de la CCL. Andy Alderson a joint les rangs du Conseil 5453 Bishop Ackerman, à Hebron, au Kentucky, peu après son déménagement. Selon lui, les deux organisations s’appuient mutuellement dans leur apostolat en faveur des valeurs pro-vie et pro-familiales. Il n’est pas le seul à penser ainsi. Stu Nolan, membre de la CCL et ex-Grand Chevalier du Conseil 12846 St. John Bosco-Fairfax Station, à Springfield, Virginie, recommandé à son Conseil de faciliter le déplacement d’un jeune prêtre désireux d’assister à un séminaire de la CCL. « Ce prêtre est revenu dans le diocèse avec une compréhension renouvelée et approfondie de ce qu’est la PFN, indique Stu Nolan. Je suis persuadé que plusieurs couples de sa paroisse continuent à récolter les bienfaits de ce qui avait été semé quand nous avions commandité les frais de déplacement et d’inscription de l’homme d’Église. » Stu Nolan est par ailleurs convaincu que son engagement au sein de la CCL a guidé à maints égards son action comme Chevalier, et viceversa. Les deux groupes, dit-il, sont des « alliés naturels », avant d’ajouter que « nous n’avons que gratté la surface des bonnes œuvres que ces deux champions de la foi et de la famille peuvent entreprendre. » ATTEINDRE LA GÉNÉRATION iPOD CCL est devenu l’un des plus gros fournisseurs de services PFN aux peut États-Unis. L’organisation
compter sur 554 couples enseignants et 663 promoteurs à travers le pays — le triomphe de la volonté divine sur les tendances sociales actuelles. Malgré ce reluisant bilan, les membres cherchent sans cesse à améliorer l’efficacité de leur enseignement. Voilà environ 10 ans, CCL avait commencé à noter qu’un nombre grandissant de prêtres réclamait des couples pour animer des cours sur la PFN. Il devenait donc douloureusement évident que certains couples refusaient de s’engager en ce sens, au sein des paroisses. En général, les professeurs de PFN rapportent que plusieurs des jeunes adultes d’aujourd’hui ont de la difficulté à se concentrer longtemps et ils respectent moins l’autorité ecclésiale, par rapport à leurs aînés. Et les présentations basées sur de vieilles diapositives de 35 mm n’avaient rien pour aider. La CCL faisait donc face à deux conditions adverses : du matériel suranné et des publics plus sceptiques. Le personnel en poste décida donc de repenser au complet son programme, conservant l’information fondamentale mais épiçant le tout à l’aide de médiums modernes et avec la sagesse infusée par la catéchèse du pape Jean-Paul II sur « la théologie du corps ». Aujourd’hui, les séances commencent par le témoignage personnel du couple enseignant, suivi d’explications à propos du projet divin en matière de mariage, et jusqu’à la conclusion naturelle montrant que la contraception est un mal. Un DVD, avec des extraits mettant en vedette un médecin et un prêtre qui assoient encore davantage la crédibilité de la PFN, a remplacé les diapositives d’une autre époque. Quant aux sceptiques, Andy Alderson dit qu’il les repère immédiatement, lorsque sa femme et lui dirigent une classe. « Je peux presque lire dans leur esprit », précise-t-il. Les efforts de la CCL portent fruit d’une manière de plus en plus visible. Les inscriptions ont doublé et le moral des couples enseignants est au beau fixe, d’autant que les participants se montrent de leur côté de plus en plus réceptifs. ■ Christina Capecchi est une journaliste indépendante de Inver Grove Heights, au Minnesota.
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MEDITATION
LA VIERGE « AU RUBAN » Les peuples autochtones du Mexique saisissaient très bien que Notre Dame de Guadalupe était apparue en tant que future mère. PAR L’ABBÉ EDUARDO CHÁVEZ SÁNCHEZ N.D.L.R. : Ci-dessous le premier article d’une série que présentera l’abbé Eduardo Chávez Sánchez, en prévision du tout premier congrès marial international des Chevaliers. Ce congrès, consacré à Notre Dame de Guadalupe,se tiendra du 6 au 8 août,à Phoenix,en Arizona,immédiatement après le 127e Congrès suprême. Pour obtenir plus de renseignements, visiter le site www.guadalupefestival.org.
L
’image de Notre Dame de Guadalupe empreinte sur la tilma de l’humble saint Juan Diego, met en évidence deux des dogmes les plus importants concernant Marie: qu’elle est toujours vierge, tout en étant la Mère de Dieu. La rencontre qui s’est déroulée en cet hiver de 1531 fut, de fait, une rencontre avec le Seigneur lui-même, que Notre Dame portait dans son sein immaculé. C’est une véritable rencontre avec Jésus prenant l’initiative de rencontrer l’homme par l’intercession de sa propre mère. L’Évangile tourne autour d’un axe central, l’Incarnation du Verbe et la Pentecôte. C'est-à-dire que Dieu prend notre condition humaine, hormis le péché, et nous guérit et nous sauve, nous accordant la profonde promesse de la résurrection. Saint Paul nous dit: « Et si le Christ n'est pas ressuscité, notre message est sans objet, et votre foi est sans objet » (1Co 15, 14). De plus, le mystère de la passion et de la mort de Jésus constitue la seule voie menant à la Résurrection. Dieu est amour et prend l’initiative de se livrer lui-même à la mort sur la croix, en versant son sang jusqu’à la dernière goûte pour que nous ayons la vie et l’avoir en abondance, dans la vie éternelle, où il n’y a plus ni douleur, ni larmes, ni tristesse, ni vieillesse, ni crainte, ni mort. Jésus Christ a vaincu la mort! Voilà la joie ultime pour l’être humain, à qui Jésus permet de partager son projet de salut. En fin de compte, voilà ce que révèle l’événement Guadalupe, et c’est pour cette raison que le pape JeanPaul II l’a appelé le modèle parfait de l’évangélisation parfaitement inculturée. En effet, c’est précisément Dieu qui prend l’initiative de rencontrer l’être humain dans des conditions si hostiles et si désespérées, si affligeantes et si désastreuses, que seule cette merveilleuse intervention pouvait en dénouer le mystère. Car, dette merveilleuse intervention engage ce qui lui le plus précieux, sa propre mère. Par l’entremise de la Vierge Marie de Guadalupe, Dieu vient à la rencontre de l’homme. Parce que Notre Dame porte le Seigneur en son sein immaculé, elle apparaît en tant que femme enceinte, une mère en attente, une femme d’Avent. L’image de Notre Dame de Guadalupe présente un
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ruban foncé au-dessus de son sein, signe d’une femme en attente de la vie de Dieu. De fait, l’expression en espagnol pour « enceinte », encinta, c'est-à-dire, « décorée d’un ruban ». Les recherches effectuées nous permettent de découvrir que Guadalupe implique une véritable rencontre inculturée, c’est pourquoi chacune des nombreuses ressources historiques est importante. Au nombre de ces ressources se trouve ce qu’on appelle la « tradition orale » qui révèle d’une manière particulière certains traits historiques. Le procès de canonisation de saint Juan Diego a considéré le plus sérieusement cette tradition, puisqu’en ressort un certain nombre de vérités qui ont marqué l’histoire. Furent pris en compte les récits des peuples autochtones dont les techniques de mémorisation des divers faits et événements historiques sont très efficaces. L’objectivité de telles méthodes orales a été prouvée. Au Mexique, même si les autochtones pouvaient, pour se remémorer leur histoire, leurs traditions et l’ensemble de leur culture, avoir recours à une forme d’écriture à partir de pictogrammes, ils devaient toutefois en mémoriser l’interprétation. L’une des traditions se rapportant à la Vierge de Guadalupe est conservée dans la région de Veracruz du Mexique, et celle-ci manifeste clairement que nos frères autochtones saisissaient parfaitement qu’elle était enceinte (encinta) et attendait son Fils, Jésus Christ. Avant qu’un prêtre préside l’Eucharistie le jour de la fête de Notre Dame de Guadalupe, le 12 décembre, le peuple lui rappelle: « Centrez votre attention sur le sein de cette femme qui danse de joie en cette fête, parce qu’elle nous donnera son fils. En harmonie avec l’ange qui soulève ciel et terre (faisant allusion à son manteau et sa robe), une vie nouvelle nous est offerte. C’est ce que nous avons reçu de nos ancêtres: que notre propre vie ne finit pas, mais qu’elle prend un sens nouveau, et comme le mentionne le Grand Livre des Espagnols (la Bible, cf. Apoc. 12, 1): “Un signe grandiose apparut dans le ciel: une Femme, ayant le soleil pour manteau, la lune sous les pieds, et sur la tête une couronne de douze étoiles” et elle s’apprête à enfanter. « Voilà ce que nous célébrons, mon père: l’arrivée de ce signe d’unité, d’harmonie et d’une vie nouvelle. » ■ L’abbé Eduardo Chávez Sánchez est postulateur de la cause de saint Juan Diego. Il est membre du conseil de la Basilique de Notre Dame de Guadalupe 14138, de Mexico.
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CHEVALIERS
À
L’ŒUVRE
de
Çà et Là Dans L’Ordre
plus de 240 m au couvent des Sœurs Carmélites d’Agnew. Dix frères chevaliers ont mis une semaine à mettre cette clôture.
Barbecue de steak Le conseil North American Martyrs 4338, de Niles, Illinois, a organisé son souper annuel de steak. Plus de 200 personnes ont assisté au souper qui a rapporté 1400 $ pour les œuvres de bienfaisance locales.
Des membres du conseil St. John Nepomucene 12075, de Bacolod City, Visayas, plantent de jeunes arbres et des perches dans un marais inondé près de leur communauté. Le conseil a décidé de planter des arbres pour combattre l’érosion du terrain et prévenir des inondations.
Tournoi de golf
Souper bénéfice
Le conseil Adrian 1665, Michigan, a tenu son tournoi de golf senior au profit des œuvres de bienfaisance locales. Ce tournoi annuel a rapporté 3000 $ qui seront partagés entre les Services sociaux Daily catholiques, «Lenawee Bread» (Pain quotidien de Lenawee) et «Habitat for Humanity» (Habitat pour l’humanité).
Le conseil Bishop Van de Ven 3200, d’Alexandria, Louisiane, a été l’hôte du souper bénéfice pour Sam Carnette, personne atteinte de leucémie. Les frères chevaliers ont participé à la vente des billets et à la préparation du repas.
Don pour le sport Le conseil Niskayuna (New York) 8121 a fait don de 1600 $ pour appuyer un programme de sports de la CYO (organisation de la jeunesse catholique) de la municipalité. L’argent servira à l’achat d’un tableau d’affichage pour les installations de la CYO.
Pour les jeunes Le conseil St. Basil the Great 10721, de Lafayette, Géorgie, a donné un coup de main au projet de collecte de fonds du groupe pour les jeunes de la paroisse St. Basil. Les frères chevaliers se sont occupés de faire cuire des hamburgers. Le projet a rapporté 400 $.
Le Père Ray Gagnon de la paroisse St. Paul a demandé au conseil Bishop Leo E. O’Neil 12147, de Franklin, New Hampshire, de remplacer la cloche de l’église qui servait depuis 1950. Les Chevaliers de Colomb ont réuni 36 500 $, ce qui a suffi pour remplacer la cloche et effectuer d’autres améliorations sur le terrain de l’église.
Réadaptation Le conseil d’état du Colorado a fait 10 000 $ à Hilltop Life Adjustment Foundation, une installation de Grand Junction pour adultes souffrant de lésions cérébrales. C’est le conseil Immaculate Heart of Mary 13621, de Grand Junction, qui a demandé ce don et ce même conseil qui y a contribué 1350 $ de sa campagne de collecte de fonds annuelle.
Rénovation d’un couvent Le conseil Sarto 1322, d’Ashland, Pennsylvanie, a rénové et repeint la chapelle du couvent St. Joseph, d’Ashland. Les Sœurs Servantes du Cœur Immaculé de Marie qui enseignent à l’école élémentaire locale vivent dans ce couvent.
Pour la recherche Sous le regard de Nick Ranck du conseil St. Francis-Eugene Memorial 4601, d’Oklahoma City, le Père Richard Stanberry, du conseil St. Francis of Assisi, bénit l’enseigne du projet Gabriel. Le conseil 4601 a réuni plus de 500 $ pour faire mettre cette enseigne devant l’église paroissiale.
Faites sonner la cloche
Le conseil Father John J. O’Leary 8224, de Dallas, Pennsylvanie, a fait 2500 $ à St. Jude Children’s Research Hospital.
Longue clôture Le conseil St. Mary and Joseph 8625, de Valparaiso, Nebraska, a construit une clôture longue de
À l’occasion d’un barbecue organisé pour les bénévoles de Habitat for Humanity (L’Habitat pour l’Humanité), John Smith se joint à Paul Connolly et Jim Jennings du conseil Regina Coeli 2275, d’Easton, Maryland. Le conseil a donné à manger à 38 adolescents du diocèse de Wilmington, Delaware, qui sont venus au Maryland pour donner un coup de main à des projets de construction de l’organisme l’Habitat pour l’Humanité.
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RECRUTEMENT CIBLÉ
L Sous le regard d’Albert Conlin, du conseil Sunrise 6607, de Bohemia, New York, Linda Reich, donneuse pour la première fois, se prépare à faire son don. Les Chevaliers de Colomb ont organisé une collecte de sang à l’église St. Nepomucene qui a produit 69 demi-litres de sang pour les «Long Island Blood Services» (Services sanguins de Long Island).
Cerfs-volants Le conseil Mary, Gate of Heaven 10194, de Myerstown, Pennsylvanie, a organisé un concours de cerfs-volants pour les enfants de la paroisse.
Pour la rentrée Le conseil Hanford (Californie) 2343 s’est associé à Hanford Soroptimist et au magasin à rayons Mervyns pour organiser une excursion de magasinage pour des fournitures scolaires pour des enfants démunis. Les Chevaliers de Colomb ont organisé un petit déjeuner pour 300 enfants et leurs chaperons qui ont ensuite reçu chacun la somme de 100 $ pour acheter des fournitures scolaires pour la prochaine année scolaire.
Tournoi de soccer Le conseil Northfield (Minnesota) 1516 a donné 400 $ à la «Northfield Soccer Association» (NSA) [Association de Soccer de Northfield]. Des membres du conseil ont également travaillé comme bénévoles pour le tournoi annuel de la NSA. Les frères chevaliers ont servi à manger aux joueurs et aux parents de plus de 60 équipes.
Restauration Le tournoi annuel de golf du conseil Sts. Simon and Jude 11564, de
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a croissance constante des effectifs de l’Ordre est sans doute attribuable aux œuvres de bienfaisance que l’Ordre réalise tous les ans. Les membres réunissent des fonds pour aider les nécessiteux, ils font du bénévolat, et ils appuient toute une gamme de programmes. Ce volet des «Chevaliers à l’œuvre» met en valeur les membres qui ont fait un effort concerté pour faire grossir les rangs de l’Ordre. Bien que les meilleurs efforts de recrutement soient le fait de frères chevaliers chevronnés, un nouveau frère bien motivé et passionné peut faire bien, lui aussi Le frère Doug Shwaluk, membre du conseil St. Mary’s Holy Family 12465, de Kensington, Île-du-Prince-Édouard depuis septembre 2007 est un bon exemple de cela. Quand Shwaluk et sont épouse Eleanor ont pris leur retraite, Shwaluk cherchait un endroit où un Catholique pratiquant peut se sentir à l’aise. Une annonce dans le bulletin paroissial l’a renseigné au sujet des Chevaliers de Colomb. «Mon esprit s’est ouvert à l’idée que ça pouvait être exactement ce qu’il me fallait: un organisme fraternel ayant des valeurs morales et chrétiennes-catholiques», a dit Shwaluk. À la suite d’une conversation avec le député d’état Alvin R. Curley, et après avoir réfléchi sur les principes de l’Ordre, Shwaluk a été initié Chevaliers de Colomb. «Le frère Shwaluk s’est vite impliqué dans le programme de recrutement», dit Curley. Il fallu peu de temps avant que Shwaluk ne soit nommé coordonnateur d’un comité de conseil et qu’il se mette à l’œuvre. Il parlait aux paroissiens et prononçait de courtes allocutions après les messes. «Après que plusieurs hommes eurent accepté de joindre nos rangs, et une fois sur la lancée, mon but est devenu de recruter un nombre suffisant de nouveaux membres pour former un conseil» a dit Shwaluk. Au cours des premiers six mois, Shwaluk a recruté 28 nouveaux membres. Grâce à ce travail, un nouveau conseil — Our Lady of Lourdes 14530 — a été établi à Wellington en mai 2008. Shwaluk a été élu le premier grand chevalier du nouveau conseil. Durant ses conversations avec des candidats potentiels, Shwaluk met l’accent sur le fait qu’il n’est pas «marchand» mais plutôt «catholique pratiquant». Il a appris qu’il existe une variété de raisons qui attirent les candidats dans nos rangs : des intérêts communs dans le catholicisme, l’aide aux démunis, la propagation de la charité et le maintien de l’Église. Shwaluk se propose de produire du matériel personnel pour le recrutement dans son conseil, et d’avoir recours aux soirées sociales et aux pique-niques paroissiaux pour faire la promotion de l’Ordre. «Mon but est de faire progresser le nombre des effectifs de mon conseil en incitant les membres à générer un intérêt chez les paroissiens a affirmé Shwaluk. Tout au moins, j’aimerais voir le nouveau conseil se maintenir et connaître une expansion afin que nous demeurions le bras droit de l’Église qui appuie son clergé.»
West Chester, Pennsylvanie, a rapporté 15,000 $ comme don à la paroisse. L’argent va servir au financement de la restauration des rues sur le terrain de la paroisse et à la construction d’un nouveau terrain de stationnement.
Appui à des séminaristes Un souper pour des séminaristes, organisé par le conseil Savannah (Géorgie) 631, a rapporté plus de 4000 $ pour les vocations. Le conseil Mgr Daniel Bourke 3607, d’Albany Géorgie, a aussi organisé un souper bénéfice qui a rapporté 9000 $ de plus. On a fait don de cet
argent au diocèse de Savannah pour appuyer financièrement des séminaristes du diocèse.
Théâtre pour la paix Le conseil Toronto (Ontario) 1388 a fait don de 3500 $ à Children’s Peace Theater, un programme pour les jeunes où les élèves peuvent s’exprimer d’une manière créative, et apprendre des façons différentes de réagir face à l’adversité. La remise des fonds a été faite durant la dernière représentation de la pièce Une ligne dans le sable, une pièce sur le réchauffement climatique. w w w. ko f c .o r g
Vente-débarras Le conseil Brother Reinhart Schroeder 9409, de West Biloxi, Mississippi, a tenu une ventedébarras au profit du séminariste José Vasquez. Ce projet a rapporté 1000 $ pour aider à défrayer les frais de scolarité de Vasquez.
Embellissement Le conseil St. Philip 11087, de Greenville, Rhode Island, a repeint l’extérieur d’un centre de ressources pour femmes enceintes à Riverton.
Gardiens d’une église Les Chevaliers de Colomb de la Saskatchewan et du Manitoba ont fourni de la main-d’œuvre bénévole pour le déménagement de l’église catholique Holy Eucharist, de Pelly à St. Michael’s Church Camp, à Madge Lake. L’édifice de l’église de la paroisse Holy Eucharist, une paroisse du Rite oriental, a été déménagé sur son nouveau site, et l’éparchie de Saskatoon a demandé l’aide des Chevaliers de Colomb pour le maintien de l’église. Plusieurs frères chevaliers sont membres du comité qui s’occupe de l’entretien de l’église.
Trousse pour la messe Le conseil American Charity 11822, de Friend-Exeter, Michigan, a donné une trousse de voyage pour dire la messe au Père Ben Holdren, un prêtre nouvellement ordonné.
Fumigation Le conseil Siquijor Island (Visayas)
Tandis que l’ex-grand chevalier Gary Jeffa relève les empreintes digitales d’un enfant, Anthony Reale (extrême droite), du conseil Mary Immaculate 12769, de Secaucus, New Jersey, prend la photo d’un enfant anonyme. Durant une foire à la bibliothèque, le conseil a offert gratuitement des trousses d’identification d’enfant. Plus de 260 familles de la région en ont reçu une.
6129 a fait la fumigation de l’école secondaire Assisi et de l’école primaire Siquijor. La fumigation est la méthode la plus facile pour éliminer les moustiques qui ont le potentiel de transmettre la malaria. En faisant eux-mêmes ce travail, les frères chevaliers ont fait réaliser une économie de plusieurs milliers de pesos aux écoles.
Souper bénéfice L’assemblée Capt. Miles McDonald, de Winnipeg, Manitoba, a tenu son souper annuel pour les œuvres au profit de l’éducation catholique. Le souper a rapporté 9200 $ dont on fit don à l’école St. Ignatius of Loyola.
Campagne de biberons Le conseil Sacred Heart 5337, de Willingboro, New Jersey, a tenu une campagne de biberons qui a rapporté 4600 $ pour Way of Burlington County (association de bienfaisance de la région). Le conseil Rev. Raymond F. Dugan 935, de Reynoldsville, Pennsylvanie, a organisé une campagne du même genre qui a rapporté près de 3000 $ pour l’association Citizens Concerned for Human Life (Association de citoyens qui se préoccupent de la vie humaine).
Achat d’une fourgonnette Le conseil St. James the Lesser 8912, de Corinth, Mississippi, a acheté une fourgonnette pour Timber Hills Mental Health Services. L’argent avait été réuni au cours d’une campagne de collecte de fonds au profit des personnes intellectuellement handicapées.
Pour les jeunes Durant un concert bénéfice, Jake Vercomak, Jeff Austin et Allan Guanella, du conseil Brother Elzear 5202, de l’Université St. Mary de Winona, Minnesota, font cuire des hot dogs et des hamburgers. Le conseil a organisé le concert «Rockin’ for Relief» (Le rock au secours) pour venir en aide aux victimes d’une inondation dans le Sud-est du Minnesota. Cette activité a rapporté plus de 5000 $.
barbecue aux patients, aux familles et au personnel de l’hôpital Castle Pointe pour anciens combattants.
Le conseil St. Rita 14129, de Brooklyn, New York, a réuni 1000 $ pour le groupe des jeunes de la paroisse. L’argent est le fruit d’une tombola organisée par le conseil, et il servira à l’achat d’équipement sportif.
Services bénévoles Des bénévoles du conseil Monroe (New York) 2079 se sont alliés au poste 488 de l’American Legion pour préparer et servir un dîner
Durant une messe et un barbecue organisé pour fêter son 50e anniversaire de vie sacerdotale, les membres du conseil Oxnard (Californie) 750 sont en compagnie du jubilaire, monseigneur l’évêque José de Jesus Madera. Le conseil 750, avec le conseil Sacred Heart 10067, de Saticoy, et le conseil Camarilla 5272, a fourni la main-d’œuvre bénévole pour organiser cette fête. Plus de 1500 personnes ont assisté au repas. Monseigneur Madera, qui a pris sa retraite en 2004, est membre de l’Ordre des Chevaliers de Colomb depuis 36 ans.
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pour la construction d’une maison pour une famille nécessiteuse à Haïti.
Une visite mémorable
Les membres du conseil Du Portage 10097, de St. Louis Du Ha Ha, Québec, et leurs familles et des paroissiens réparent la clôture du cimetière. Les frères chevaliers ont repeint et réparé la barrière.
Première pelletée! Le conseil Queen of Peace 3954, de Barrington, Illinois, a levé la première pelletée de terre pour la construction d’un établissement de 4,6 millions de dollars qui sera connu sous le nom de Columbus Centre. Cet immeuble d’une superficie de 558 m2 logera des cabinets de médecins au rez-de-chaussée, et des salles communautaires à l’étage, y compris une salle de conseil. Les organismes sans but lucratif de la région, ce qui comprend les VFW (anciens combattants de guerres à l’étranger), l’«American Legion» (association de vétérans américains) et le Lions Club auront la chance de se servir de l’immeuble pour des réunions ou des activités communautaires.
Une maison à Haïti Le conseil St. Andrew 8400, de Holts Summit, Missouri, a fait don de 600 $ à Haitian House Fondation
Le conseil Father John Kennedy 4913 et l’assemblée St. Augustine, les deux de Valdosta, Géorgie, ont contribué au financement d’un voyage d’un groupe de 150 anciens combattants de la Deuxième Guerre mondiale pour voir le monument WW ll à Washington, District of Columbia. Pour ce voyage, chaque ancien combattant était accompagné d’un chaperon qui lui donnait les soins nécessaires et qui lui tenait compagnie.
Aide d une résidence Le conseil West Park 2790, de Cleveland, a fait don de 816 $ à Welcome House, un programme résidentiel pour personnes intellectuellement handicapées.
Trou d’un coup Le conseil Mary, Queen of Heaven 12253, de Malakoff, Texas, a tenu son tournoi annuel de golf au profit d’un fonds pour bourses d’études universitaires de la région. Le tournoi a rapporté 5000 $.
Concert bénéfice Le conseil South Plainfield (New Jersey) 6203 a tenu un concert bénéfice à sa salle de conseil. Ce concert a rapporté 500 $ pour le fonds des œuvres du conseil.
Fonds du transport Le conseil Wahoo (Nebraska) 1833 a fait don de 1000 $ au fonds de transport de l’école Bishop Newmann. Le fonds a pour but de financer l’achat d’un autobus scolaire pour transporter les élèves.
Les membres du conseil Mgr José Torres Diaz 3836, de Rio Piedra, Puerto Rico, remettent un chèque de 1000 $ à la Sœur Galdys Rosario et aux patients de Hogar Santa Teresa Janet, un foyer d’accueil de Cupey.
Prêts à l’Église Le conseil Father Solanus Casey 12276, de Fort Wayne, Indiana, a joué un rôle-clé dans le financement du programme des prêts à l’Église des Chevaliers de Colomb pour les rénovations à l’Église St. Elizabeth Ann Seton. Sur le terrain de l’église, la paroisse a fait mettre une enseigne annonçant l’implication de l’Ordre.
Aide cardiaque Le conseil Rahway (New Jersey) 1146 a donné à la Police Athletic League (Ligue sportive de la police) un défibrillateur externe automatique qui pourrait servir durant les activités sportives de la ligue.
Don d’une étole Le conseil Good Shepherd 6358, de Schertz, Texas, a donné une étole à Harvey Balcer, un diacre nouvellement ordonné. Balcer est membre du conseil 6358.
Entretien de la route Monseigneur l’évêque Allen H. Vigneron, d’Oakland, Californie, accepte une assiettée de nourriture des mains de John Jacques, un membre du conseil Au-Lac 10724, d’Anchorville, Michigan. Monseigneur Vigneron était en visite dans sa famille dans le Michigan et il assistait à un festival paroissial à l’église Immaculate Conception. Les frères chevaliers ont fourni la main-d’œuvre bénévole pour l’organisation du festival qui a rapporté des fonds à la paroisse.
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Le conseil St. Joseph 8113, de Whittaker, Michigan, a enlevé les ordures et les débris de la section de route qu’il a adoptée.
Aide à un voisin Le conseil St. Thomas 605, de Beloit, Wisconsin, a donné 1485 $ à Terry O’Brien, un citoyen qui souffre d’infirmité motrice cérébrale et qui est incapable de travailler. L’argent a été réuni durant un petit déjeuner de crêpes accompagné d’une tombola.
Le conseil Rev. Patrick Pindar 3962, de Ramsey, New Jersey, a fait don d’un défibrillateur externe automatique au Bureau de Gestion des urgences à Ramsey. Sur la photo on voit: (à partir de la gauche) Ralph Venturini, Michael Adams, Art Nalbandian, le maire de Ramsey Christopher C. Botta, Joseph Reap et Stephen Adams. Avec la seule exception du maire Nalbandian, tous sont membres du conseil 3962.
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Construction d’une clôture Le conseil Sts. Cyril et Methodus 10576, d’East Helena, Montana, a construit une clôture à l’église Our Lady of the Lake. Les Chevaliers de Colomb ont donné les matériaux et ils ont fourni la main-d’œuvre pour le projet.
Amis des militaires Ray Carney, du conseil Little Flower 13367, de Mobile, Alabama, échange une blague avec Clara Brunk après lui avoir remis des exemplaires de À leurs Œuvres et Un curé de paroisse: l’Abbé Michael McGivney et le catholicisme américain. Brunk est la directrice de l’école Little Flower, et le conseil 13367 a donné ces livres à la bibliothèque de l’école.
Des tables réglables Le conseil St. James of the Marches 6574, de Totowa, New Jersey, a donné plusieurs tables réglables à l’école régionale des services sociaux pour enfants et familles. Puisque plusieurs des élèves de l’école doivent se déplacer en fauteuils roulants, il est essentiel d’avoir des tables réglables.
Assistance à une paroisse Le conseil San Marcos Evangelista 13910 et le cercle Rios de Agua Viva 5031, de Paraiso Tabasco, Mexique Sud, a fourni une main-d’œuvre bénévole pour un bazar paroissial. Les frères chevaliers et les écuyers ont joué un rôle important dans plusieurs activités et ils ont nettoyé l’église à la fin de l’événement.
L’assemblée Father William Tyrell, de Tampa, Floride, a tenu une soirée casino qui a rapporté 2000 $ pour les «Friends of the Military de MacDill Air Force Base» (L’association des amis des militaires de la base de l’armée de l’air MacDill). Les fonds ont pour but le soutien des familles de soldats en mission à l’étranger.
Étalage de croix Le conseil Father John R. Day 2659, de Howell, Michigan, a parrainé un étalage de croix pro-vie sur le terrain de sa salle de conseil. Les frères chevaliers ont mis trois heures pour planter des croix afin de sensibiliser la population aux questions pro-vie.
Enseignes renouvelées Le conseil Father Neil W. Seidl 13672, d’Orangevale, Californie, a contribué des fonds et de la maind’œuvre pour remplacer deux enseignes à l’Église Divine Savior. Les enseignes, qui sont visibles de la rue, avaient été détruites par une tempête.
De saints érudits Le conseil Annunciation 12761, de Longwood, Floride, a donné 2500 $ au Père Paul Vilhan qui fait des études à Rome en vue d’obtenir un doctorat. Le don est le premier d’un fonds permanent pour des bourses d’études que le conseil a établi pour venir en aide à des prêtres et des religieux qui souhaitent faire des études supérieures.
Une mission scolaire
Les membres du conseil Frank M. Meader 6064, de Georgetown, Massachussetts, peignent la maison du frère chevalier Henry Wadkowski. Ce dernier avait besoin d’aide pour repeindre sa maison, et il a donné à dîner aux bénévoles.
Les députés de district du Maryland ont collecté 201 sacs à dos remplis de fournitures scolaires, 10 boites de papier et 250 $ pour Frederick Rescue Mission. Cet organisme a pour but de combattre la pauvreté, le SDF (les sans domicile fixe), et la chimiodépendance, a distribué ces biens à des élèves nécessiteux de Frederick County.
Le Père Leo Boyd et Bruce Lines, des membres du conseil Father Roche 7947, d’Armstrong-Enderby, ColombieBritannique, attachent les sangles qui renforcent le clocher de l’église St. Mary. Les deux hommes ont participé à la restauration de cette église historique, construite en 1916, qui avait besoin d’être sablée et repeinte, et aussi d’un toit neuf. De plus, le clocher a été enlevé, restauré et renforcé avant d’être remis sur le toit de l’église.
Enlèvement d’un arbre Le conseil Millville (Massachussetts) 11020 et le comité de paroisse St. Theresa de Blackstone ont complété un projet d’aménagements paysagers à leur église. Ce fut aussi la correction d’une situation dangereuse. Les Chevaliers de Colomb ont financé l’arrachage d’un arbre mort sur le terrain de l’église pour ensuite y faire des aménagements paysagers.
Stand de hamburgers Le conseil Our Lady of Guadalupe 9215, de Midland, Texas, a exploité un stand de hamburgers durant le festival paroissial. Les revenus de la vente des hamburgers servent à financer les rénovations et les améliorations apportées à l’église.
Sortie pour les prêtres Le conseil Brandon (Kentucky) 1290 a tenu son souper de steak annuel pour tous les prêtres des comtés voisins. Plus de 100 frères chevaliers et prêtres ont participé à ce souper. Le conseil organise cette sortie annuelle depuis plus de 50 ans. c o l u m b i a / j a n v i e r 2 0 0 9 29 UPPER LEFT: PHOTO COURTESY OF THE CATHOLIC WEEK, ARCHDIOCESE OF MOBILE
AU SERVICE DE UN, AU SERVICE DE TOUS
Anglia de l’Est, Royaume-Uni Leamington, Ont.
•
• Busan, Corée de Sud •
• Base de l’armée de l’air navale à Atsugi
• Les Cayes, Haïti
e conseil St. George 14233, de la base de l’armée de l’air royale Mildenhall, de l’Anglia de l’Est, Royaume-Uni, a participé au relais pour la vie du Royaume-Uni. Les Chevaliers de Colomb ont réuni 1100 $ pour la recherche sur le cancer.
Tamil Nadu, Inde •
Nigeria •
Relais pour la Vie
• Masaka, Ouganda
L
Don d’un ordinateur e conseil St. Joan of Arc 9918, d’Omaha, Nebraska, a contribué 500 $ à l’achat d’un ordinateur et d’une imprimante pour le Père Fred Kiwanuka, missionnaire en Ouganda. Le Père Kiwanuka enseigne au séminaire national majeur de Katigondo, de Masaka. Il est venu à Omaha pour
L
poursuivre ses études à l’Université Creighton. C’est durant son séjour à cet endroit que les Chevaliers de Colomb lui ont fait ce don.
Bons métiers e conseil Windsor Mills (Québec) 2841 a donné 1000 $ au Père JeanClaude Labrecque qui administre un collège technique aux Cayes, Haïti. À l’école, les Haïtiens démunis qui autrement n’ont pas les
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moyens d’apprendre un métier, apprennent la soudure, le métier d’électricien et l’ébénisterie.
Un frère en Inde e conseil New Glasgow (Nouvelle-Écosse) 1667 et l’assemblée Mgr Moses M. Cody, de Pictou, donnent un appui financier au Père Michael Lawrence, le directeur de la Société des Services Sociaux de Perembalar (SSSP), de Tamil Nadu, Inde. Le Père Lawrence à vécu en Nouvelle-Écosse plus d’un an où il faisait des études à Coady International Institute. Il a reçu une dispense spéciale pour devenir Chevalier de Colomb avant de retourner en Inde. SSSP offre une aide non confessionnelle aux pauvres de Tamil Nadu.
L
Coup de main aux aînés Ron DelCiancio and Mario Ingratta of St. Michael’s Council 4501 in Leamington, Ont., load boxes of school supplies for shipment to Africa. Knights collected unused supplies at area schools and donated the items to Canadian Food for Children, an organization that provides outreach to the needy in Third World countries.
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es membres du conseil Twenty-six Martyrs 12970 d’Atsugi Naval Air Facility, au Japon, et le conseil de paroisse de Camp Zama de
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Ken Iadorola (à gauche), du conseil St. Frances de Chantal 11793, de Wantagh, New York, enseigne au Père Anthony Udechukwu la façon d’immobiliser un bras blessé. Le Père Udechukwu, qui vit au Nigéria mais qui passe ses étés à New York, a assisté à la clinique de premiers soins organisée par le conseil 11793.
Sagamihara se sont portés volontaires au Centre pour les aînés de Parangsae durant le séjour de l’USS George Washington dans ce port. Les frères chevaliers, avec les résidents du centre, ont aidé à nettoyer les locaux. Le USS George Washington est actuellement déployé dans l’Océan Pacifique occidental pour assurer un appui stratégique dans la région. w w w. k o f c .o r g
CADEAUX ET ARTICLES DE PROMOTION • JANVIER 2009 Control No.
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OFFICIAL JANUARY 1, 2009 To owners of Knights of Columbus insurance policies and persons responsible for payment of premiums on such policies: Notice is hereby given that in accordance with the provisions of Section 84 of the Laws of the Order, payment of insurance premiums due on a monthly basis to the Knights of Columbus by check made payable to Knights of Columbus and mailed to same at PO Box 1492, NEW HAVEN, CT 06506-1492, before the expiration of the grace period set forth in the policy. In Canada: Knights of Columbus, CASE POSTALE 935, Station d’Armes, Montréal, PQ H2Y 3J4 ALL MANUSCRIPTS, PHOTOS, ARTWORK, EDITORIAL MATTER, AND ADVERTISING INQUIRIES SHOULD BE MAILED TO: COLUMBIA, PO BOX 1670, NEW HAVEN, CT 06507-0901. REJECTED MATERIAL WILL BE RETURNED IF ACCOMPANIED BY A SELF-ADDRESSED ENVELOPE AND RETURN POSTAGE. PURCHASED MATERIAL WILL NOT BE RETURNED. COLUMBIA (ISSN 0010-1869) IS PUBLISHED MONTHLY BY THE KNIGHTS OF COLUMBUS, 1 COLUMBUS PLAZA, NEW HAVEN, CT 06510-3326. PHONE: 203-752-4000, www.kofc.org. PRODUCED IN USA. COPYRIGHT © 2008 BY KNIGHTS OF COLUMBUS. ALL RIGHTS RESERVED. REPRODUCTION IN WHOLE OR IN PART WITHOUT PERMISSION IS PROHIBITED. PERIODICALS POSTAGE PAID AT NEW HAVEN, CT AND ADDITIONAL MAILING OFFICES. POSTMASTER: SEND ADDRESS CHANGES TO COLUMBIA, MEMBERSHIP DEPARTMENT, PO BOX 1670, NEW HAVEN, CT 065070901. CANADIAN POSTMASTER—THIRD-CLASS POSTAGE IS PAID AT WINNIPEG, MB, PERMIT NO. 0100092699 PUBLICATIONS MAIL AGREEMENT NO. 1473549 REGISTRATION NO. R104098900 RETURN UNDELIVERABLE CANADIAN ADDRESSES TO: KNIGHTS OF COLUMBUS 505 IROQUOIS SHORE ROAD #11 OAKVILLE ON L6H 2R3 PHILIPPINES—FOR PHILIPPINES SECOND-CLASS MAIL AT THE MANILA CENTRAL POST OFFICE. SEND RETURN COPIES TO KCFAPI, FRATERNAL SERVICES DEPARTMENT, PO BOX 1511, MANILA. SUBSCRIPTION RATES—IN THE U.S.: 1 YEAR, $6; 2 YEARS, $11; 3 YEARS, $15. FOR OTHER COUNTRIES ADD $2 PER YEAR. EXCEPT FOR CANADIAN SUBSCRIPTIONS, PAYMENT IN U.S. CURRENCY ONLY. SEND ORDERS AND CHECKS TO: ACCOUNTING DEPARTMENT, PO BOX 1670, NEW HAVEN, CT 06507-0901. OPINIONS BY WRITERS ARE THEIR OWN AND DO NOT NECESSARILY REPRESENT THE VIEWS OF THE KNIGHTS OF COLUMBUS.
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APPLICATION DE NOS DEGRÉS C HARITÉ [À gauche] Durant une campagne de collecte de fonts au profit des personnes intellectuellement handicapées, Pat Sinclair, du conseil Father Perez 1444, de Chicago, sollicite des fonds auprès des automobilistes. Cette campagne a rapporté plus de 30 000 $. • Le conseil Holy Rosary 1896, de Clinton, Missouri, a fait don de 75 000 $ à sa paroisse pour la construction d’une salle paroissiale. Les fonds étaient le fruit de l’exploitation d’un stand d’alimentation.
U NITÉ [À droite] Durant un souper-partage organisé par le conseil Harry L. Harper 6606, de Broken Arrow, Oklahoma, Ken Saveth, Michael Saveth et Jacob Hobbs remplissent leurs assiettes. Ce fut un repas organisé pour honorer le clergé local et les séminaristes. Les recettes furent données au «Center of Family Love» (centre d’amour familial), à «Birthright» (Accueil Grossesse) et à l’Université St. Gregory. • L’assemblée John Paul ll, de Rio Rancho, Nouveau Mexique, a donné un calice à Mgr L. Mukasa, vicaire général du diocèse de Kiyinda-Mitiyana, Uganda. Le calice sera donné à un des dix nouveaux prêtres du diocèse.
F RATERNITÉ [À gauche] Durant son ascension du mont Kilimandjaro, Terry Ryan (à gauche), du conseil Ronn J. Barton 12146, de Tallahassee, en Floride, déploie une bannière des Chevaliers de Colomb. Cette montagne, en Tanzanie, a la distinction d’être la plus grande montagne qui ne fasse partie d’un massif. • Le conseil North Topeka (Kansas) 2608 a tenu une vente débarras pour un frère chevalier qui a dû être placé en établissement de soins infirmiers alors qu’il ne s’y attendait pas. Il a fallu vendre sa maison. Cette vente débarras qui avait aussi pour but de défrayer les frais du nettoyage de la maison a rapporté plus de 600 $.
P ATRIOTISME [À droite] Durant un tournoi organisé par le conseil Ramapo Valley 5846, d’Oakland, New Jersey au profit du programme «Wounded Warrior» (Guerrier blessé) Bob Fabrizio lance un fer-à-cheval. Plus de 250 personnes ont participé au tournoi où on servait des rafraîchissements et organisé une tombola. Le tournoi a rapporté 18 000 $ pour venir en aide aux soldats blessés et à leurs familles. • L’assemblée F. Randolf Howell de Columbia, Tennessee, a fourni un repas barbecue pour près de 69 membres de la garde nationale cantonnés à l’arsenal de la Garde nationale de Columbia. Ils ont servi des hamburgers, des hot dogs, du gâteau et des sodas aux soldats.
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w w w. k o f c .o r g
CHEVALIERS
DE COLOMB Au service de Un. Au service de tous.
Mike Welch et Ray Hynson, de l’Assemblée Archbishop Seghers, à Fairbanks en Alaska, devant la sculpture sur glace réalisée par leur groupe à l’occasion d’un festival «Le Noël du pôle Nord sur glace». Les Chevaliers ont servi des crêpes, du chocolat chaud et du cidre à leur stand, et ainsi recueilli 1000 $ au profit du Dôme de l’Incarnation des Chevaliers de Colomb, à la basilique du Sanctuaire national de l’ImmaculéeConception, à Washington, D.C. Partout à travers l’Ordre, les Assemblées amassent la moitié du million de dollars de contribution versé par le Conseil suprême pour le Dôme de l’Incarnation.
Construire un monde meilleur un conseil à la fois. Chaque jour, les Chevaliers de partout dans le monde ont la possibilité de faire une différence. Que se soit à travers le service à la communauté, la collecte de fonds ou la prière. Nous célébrons chaque et tout Chevalier pour sa force, sa compassion, et son dévouement à vouloir construire une monde meilleur.
Envoyez-nous les photos de votre conseil pour la rubrique “Chevaliers à l’œuvre”. Les photos peuvent être envoyées par courriel à columbia@kofc.org oubien à Columbia,1 Columbus Plaza, New Haven, CT 06510-3326.
JE SUIS MON MAÎTRE PARTOUT OÙ IL ME GUIDE ET JE SAIS QU’IL EST FIDÈLE
Le 8 août est toujours une journée très spéciale dans la congréga-
ces désirs profonds, j’ai pu me préparer à recevoir les grâces du
tion des Sœurs dominicaines. En effet, c’est la fête de saint
Seigneur. Je trouve parmi les sœurs dominicaines le zèle coutu-
Dominique et jour de profession pour les religieuses en formation.
mier pour le salut du monde — et surtout, l’ardeur pour le salut
Adolescente, j’ai été témoin de cette cérémonie à plusieurs reprises.
des personnes qui n’ont pas conscience de leur propre faim pour
Toutefois, cette année c’était très différent, car en compagnie de six
le Seigneur et son amour. D’ailleurs, il n’y eut qu’un léger saut à
autres jeunes religieuses, je me suis prosternée en public en
faire entre mon admiration initiale pour les religieuses et mon
demandant au Seigneur sa miséricorde et à sa Sainte Église son
propre engagement envers le Seigneur dans la vie consacrée.
intercession afin que je devienne digne de la grâce de consécration. Je suis entrée en communauté en disant « oui » à Jésus qui Comme beaucoup d’autres générations de dominicaines avant
m’attendait patiemment pour que je fasse partie de sa mission.
moi, j’ai médité longuement sur le long cheminement qui
Tout le reste n’a fait que s’ensuivre: les années de formation, le
m’avait amené à cette étape de ma vie. Je me suis souvenue de
ministère avec les enfants, ma participation aux diverses œuvres
mon enfance et de la faim inassouvie d’infini, de mon adoles-
apostoliques et, récemment, mon entrée dans la province états-
cence et du désir de révélation de Jésus et de ma vie d’adulte et
unienne de la communauté. Je suis mon Maître partout où il me
du désir de répandre la Parole de Dieu. Grâce à l’expérience de
guide et je sais qu’il est fidèle. SISTER M. SIMON GROSICKA, O.P. Sœurs dominicaines de la province de l’Immaculée Conception Justice, Illinois
GARDER LA FOI VIVANTE www.kofc.org
Veuillez faire votre grand possible pour encourager les vocations à la prêtrise et à la vie religieuse. Vos prières et votre soutien comptent pour beaucoup.
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