CHEVALIERS DE COLOMB — ÉDITION FRANÇAISE
AU SERVICE DE UN. AU SERVICE DE TOUS.
Olympiques spéciaux
JUIN 2009
Et voilà, elles ne sont plus que quatre! Parmi les centaines de compagnies d’assurance nord-américaines, quatre seulement méritent encore les meilleures cotes accordées par A.M. Best et Standard & Poor’s, ainsi que la certification de l’Insurance Marketplace Standards Association en reconnaissance de leurs pratiques éthiques. Pourtant, une seule a remis 144 millions de dollars aux œuvres catholiques et à d’autres œuvres charitables au cours de l’année dernière.
L’Assurance des Chevaliers de Colomb.
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COLUMBIA
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JUIN 2009
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VOLUME 89
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NUMÉRO 6
TABLE DES MATIÈRES H YM N E D ’O U V E RT U R E 2 Proclamer la dignité de la vie PAR ALTON J. PELOWSKI
CONSTRUIRE UN MONDE MEILLEUR 3 Les catholiques doivent s’employer à bâtir une nouvelle culture de la vie. PAR CARL A. ANDERSON, CHEVALIER SUPRÊME
APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI 4 L’Église, la Corps du Christ, est un signe du Royaume de Dieu sur la terre. PAR L’ÉVÊQUE WILLIAM E. LORI, AUMÔNIER SUPREME
PLUS Les intentions de prière du SaintPère, Votre plan d’action spirituelle et L’homme catholique du mois
BILANS IMPORTANTS 7 Le bénévolat : faire don de soi PAR JOHN INGRISANO
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DES PÈRES POUR BIEN FAIRE 12 À défis spéciaux, des dons spéciaux
Des Cœurs en Or
PAR NEIL SLOAN
Grâce à son partenariat avec les Olympiques spéciaux, l’Ordre s’emploie à changer des vies et à maintenir la dignité de tous. PAR MIKE LATONA
NOTRE-DAME DE LA GUADALUPE 24 L’humble serviteur de Notre Dame PAR L’ABBÉ EDUARDO CHÁVEZ SÀNCHEZ
ACCUEILLIR DES FRÈRES CHEVALIERS Certains hommes atteints de déficiences intellectuelles profitent d’être membres de l’Ordre. PAR ANGELA NOVAK AMADO ET PAM WALKER .........................................13 « JUSTICE POUR TOUS » Henry J. Hyde, défunt député au Congrès et Chevalier, à la défense de la vie humaine.................................................14 PORTRAIT DE PAUL Tout au cours de l’année pauline, l’Église a célébré tant la personne que les enseignements de l’Apôtre des Gentils. PAR L’ABBÉ JAMES C. TURRO .......................................................................16 LES INSTITUTS SÉCULIERS: LEVAIN DANS LE MONDE Femmes et hommes au sein des professions séculières influencent le monde en douceur de « l’intérieur ». PAR GERALD KORSON ........................................................18
NOUVELLES DES CHEVALIERS Le Chevalier suprême et son épouse Dorian reçoivent le prix Cardinal O’Connor • Des Chevaliers contribuent à sauver un équipage des mains de pirates somaliens
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CHEVALIERS
À
L ’ŒUVRE
25 ÇÀ ET LÀ DANS L’ORDRE 32 L’ORDRE EN IMAGES
ET PUIS
Un aperçu du 127e Congrès suprême et du Congrès marial international Des milliers de personnes se préparent à participer au 127e congrès suprême et au premier congrès marial international, qui se dérouleront à Phoenix en août prochain. PAR J.D. LONG-GARCÍA .................................................................................20
de
HYMNE D’OUVERTURE Chevaliers de Colomb
Proclamer la dignité de la vie
Éditeurs
Administrateurs suprêmes Carl A. Anderson Chevalier Suprême
e premier arrêt du pape Benoît XVI lors de son récent pèlerinage en Terre sainte n’a pas été une église ni un site historique où Jésus était allé. L’endroit, par contre, a été marqué par la présence du Seigneur. Au centre Regina Pacis, un foyer pour jeunes gens handicapés physiquement ou intellectuellement à Amman, en Jordanie, le pape a parlé aux jeunes résidants en soulignant la compassion qui entoure les soins prodigués dans cet établissement. Il a dit : « L’amour inconditionnel de Dieu, qui donne vie à chaque être humain, donne un sens et un but à toute vie humaine. » Ce message est d’une importance fondamentale, et il faut absolument le proclamer tant par le verbe que par l’action. Après tout, un peu partout dans la société moderne, la « valeur » de la vie est souvent perçue comme étant conditionnelle — et déterminée par des facteurs tels que l’intelligence ou le niveau de conscience d’une personne, de même que par l’importance que cette même personne peut revêtir pour la société dans son ensemble. Au contraire, le pape Jean-Paul II avait souligné en 1995 dans son encyclique Evangelium Vitae (L’Évangile de la vie) que Jésus, en se faisant homme, a révélé l’amour incommensurable de Dieu pour nous ainsi que « l’incomparable valeur de toute personne humaine ». Dès lors, la dignité d’une personne ne repose pas sur ses capacités physiques ou intellectuelles à un moment donné dans le temps, mais plutôt sur le fait même qu’elle a été créée et aimée par Dieu en tant qu’être humain unique. Dénonçant la mentalité utilitaire qui justifie tant de crimes contre l’humanité, Jean-Paul II a appelé l’Église à être « un peuple de la vie et pour la vie » et à protéger le « sanctuaire de la vie » qu’est la famille. Cet appel a été accueilli avec enthousiasme par les Chevaliers de Colomb, qui défendent depuis leurs débuts nos concitoyens les plus vulnérables. Au cours des dernières années, cela s’est traduit en partie par d’innombrables initiatives pro-vie entamées par l’Ordre, ainsi que par les efforts person-
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nels de Chevaliers tels que le républicain Henry J. Hyde, cet ex-député du Congrès qui a combattu sans relâche en faveur des droits juridiques de l’enfant à naître (voir en page 14). De manière toute particulière, le fait que chaque personne possède une dignité inviolable parce qu’elle a été créée à l’image de Dieu et qu’elle mérite tout l’amour possible, a été mis en évidence par les efforts des Chevaliers au profit des gens aux prises avec un handicap physique ou intellectuel. L’un des programmes en question, appuyé par les Chevaliers depuis sa création en 1968, est les Jeux olympiques spéciaux, un événement qui vise, à travers le sport, à promouvoir l’égalité pour les personnes handicapées intellectuellement, ainsi qu’à leur donner la chance de s’illustrer (voir en page 8). En plus du soutien bénévole fourni par les Conseils de C de C un peu partout, le Conseil suprême a annoncé en 2005 la création d’un partenariat avec les Olympiques spéciaux. La même année, l’Ordre a décerné sa plus haute récompense, le prix Gaudium et Spes, à Jean Vanier. Sixième personne — et premier laïc — à recevoir un tel honneur, Jean Vanier est le fondateur mondialement connu de l’Arche, un réseau de communautés de foi qui se préoccupent des personnes aux prises avec des retards développementaux. La deuxième communauté de l’Arche au monde, et la première au Canada, avait été fondée en 1969. Aujourd’hui, 40 ans plus tard, on compte 27 communautés du genre au Canada et 16 aux États-Unis. Promouvoir la dignité de tous au sein de nos familles et de nos communautés est essentiel à l’édification d’une authentique culture de la vie. Bien que le monde soit rempli de voix qui voudraient nous faire croire que la vie, la dignité et la personne humaines n’ont qu’une valeur relative et conditionnelle, nous devons embrasser avec encore plus de conviction l’appel de Jean-Paul II : « Respectez, protégez, aimez et servez la vie, chaque vie humaine ! » — Alton J. Pelowski COLUMBIA COVER: GARY CLARKE/SPECIAL OLYMPICS
Mgr. William E. Lori, S.T.D. Aumônier suprême
Dennis A. Savoie Député Chevalier suprême
Donald R. Kehoe Secrétaire suprême
John “Jack” W. O’Reilly Jr. Trésorier suprême
John A. Marrella Avocat suprême
Rédaction Alton J. Pelowski, Coordonnateur 203-752-4562 Patrick Scalisi, Rédacteur en chef adjoint 203-752-4485 patrick.scalisi@kofc.org Arthur F. Hinckley Jr. Directeur artistique
L’abbé Michael J. McGivney (1852-90), Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fondateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour nous.
Pour communiquer avec nous PAR LA POSTE Columbia, 1 Columbus Plaza, New Haven, CT, USA 06510-3326
TÉLÉPHONE: 203-752-4398 TÉLÉCOPIEUR: 203-752-4109 COURRIEL: columbia@kofc.org SERVICE À LA CLIENTÈLE: 1-800-380-9995 NOTRE SITE INTERNET: www.kofc.org SI VOUS DÉMÉNAGEZ Prévenez votre conseil. Envoyez votre nouvelle adresse et votre étiquette à: Knights of Columbus, Dept. of Membership Records [service de dossiers de membres], PO Box 1670, New Haven, CT, USA 065070901, ou par courriel à columbia@kofc.org
En page couverture Des athlètes participant aux Jeux olympiques spéciaux nationaux des États-Unis.
CONSTRUIRE UN MONDE MEILLEUR PAR CARL A. ANDERSON, CHEVALIER SUPRÊME
La Réponse Catholique Alors que la laïcisation moderne tend à l’autodestruction, les catholiques doivent s’employer à bâtir une nouvelle culture de la vie
AU COURS D’ UNE CONFÉRENCE à l’université Harvard voilà près de 50 ans, l’historien anglais Christopher Dawson avait souligné : « La nature humaine conserve toujours son caractère spirituel [...] Si elle devait perdre ce dernier, elle se perdrait elle-même et s’asservirait à des puissances inférieures. Si bien qu’une civilisation laïque [...] mène inévitablement au nihilisme et à l’autodestruction. » Il poursuivait en ajoutant : « Si nous considérons le monde actuel en faisant abstraction du passé et du futur, les forces séculières semblent avoir triomphé. Mais il ne s’agit là que d’une perception fugitive, que d’un moment dans la vie de l’humanité. Cela ne garantit en rien la stabilité et la permanence de cet état de fait » (repris de son ouvrage sur les origines du christianisme paru en 1967, page 37). Ces idées datent de l’époque où la Guerre froide était à son comble et où les forces de l’athéisme militant semblaient bien, à plusieurs égards, avoir remporté la main. Il est intéressant de se les remémorer aujourd’hui, alors que nous entrons apparemment dans une nouvelle ère de laïcisation. Dans un article intitulé « La fin du christianisme aux États-Unis » et paru dans son édition du 13 avril dernier, le magazine Newsweek a fait grand état d’un récent sondage indiquant que le pourcentage de chrétiens qui se percevaient comme tels avait baissé de 10 points, au cours des deux dernières décennies. Également à retenir, selon Newsweek, le fait que « moins de gens perçoivent aujourd’hui les États-Unis comme une ‘nation chrétienne’, par rapport à ce qui s’observait durant la présidence de George W. Bush (62 pour
cent en 2009, alors que c’était 69 pour cent en 2008). » L’article de Newsweek met surtout l’accent sur les préoccupations des chrétiens évangéliques, lesquels « ont longtemps estimé que les États-Unis devraient être un pays où la vie politique est basée sur leur interprétation des principes bibliques et théologiques, ainsi que gouvernée par ceux-ci. » Et le magazine cite dans la foulée des penseurs faisant désormais référence à une Amérique post-chrétienne. Ce serait peu dire que d’affirmer que les catholiques ne se sont jamais vraiment sentis à l’aise, historiquement, avec l’idée d’une Amérique chrétienne évangélique. Mais si l’historien Dawson a raison et si la laïcisation ne peut fournir une base stable à la société, et si la société américaine semble également rejeter le protestantisme en tant que fondement, que reste-t-il à faire ? La laïcisation et le christianisme évangélique sont-ils les seuls choix qui s’offrent désormais ? Les catholiques peuvent-ils contribuer de manière spéciale et unique au bien commun ? À mes yeux, les mots du pape JeanPaul II qu’on retrouve dans sa formidable encyclique sur la vie, Evangelium Vitae, demeurent tout aussi pertinents aujourd’hui qu’ils l’étaient en 1995, quand ils ont été écrits : « À tous les membres de l’Église, peuple de la vie et pour la vie, j’adresse le plus pressant des appels afin qu’ensemble nous puissions donner à notre monde de nouveaux signes d’espérance, en agissant pour que grandissent la justice et la solidarité, et que s’affirme une nouvelle culture de la vie humaine, pour l’édification d’une authentique civilisation de la vérité et de l’amour. »
Les catholiques sont appelés à travailler sans relâche à la consolidation de la société, à fournir de nouvelles raisons d’espérer ainsi qu’à établir une nouvelle culture de la vie. La clé pour ce faire, et Jean-Paul II le savait, c’est pour les catholiques de se construire une identité forte et d’accepter « la responsabilité incontournable de faire un choix inconditionnel en faveur de la vie (28). La situation présente donne aux catholiques une occasion inédite de contribuer à façonner l’avenir de leurs pays respectifs. Le président des ÉtatsUnis John Adams a déjà dit que la Constitution américaine « avait été faite uniquement à l’intention de gens moraux et religieux. Elle est totalement inadéquate pour gouverner tout autre type de personne. » Si cela est toujours vrai, nous devons nous demander : « Comment les catholiques peuvent-ils contribuer à la création d’une société composée de ‘gens moraux et religieux’ ? » Cette réponse, nous rappelle JeanPaul II, se trouve d’abord dans la réponse à une question qui se répercute en nous depuis le tout début de l’aventure humaine : « Suis-je le gardien de mon frère ? » (Gn 4.9) L’avenir de la société dépend de notre réponse à cette question primordiale. Or je crois que personne n’est mieux préparé à cela que ces hommes qui vivent en fonction des principes de la charité, de l’unité et de la fraternité; des hommes qui, par leurs oeuvres, témoignent de cette vérité exprimée dans Evangelium Vitae : « Oui, tout homme est ‘le gardien de son frère’, parce que Dieu confie l’homme à l’homme » (19). Vivat Jésus ! columbia /juin 2009
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APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI
« Je crois en la Sainte Église Catholique » L’Église, la Corps du Christ, est un signe du Royaume de Dieu sur la terre PAR L’ÉVÊQUE WILLIAM E. LORI, AUMÔNIER SUPRÊME la Pentecôte, l’Esprit Saint a HUMAINE ET DIVINE répandu son ombre sur les Jésus résume la mission de l’Église par Apôtres et la Vierge Marie, et la ces paroles: « Allez donc! De toutes les mission de l’Église a été entreprise nations faites des disciples, baptisez-les pour de bon. Désormais, le Christ vit au nom du Père, et du Fils, et du Saintet agit dans son Église et par elle, Esprit; et apprenez-leur à garder tous notamment grâce à la prédication de la les commandements que je vous ai Parole de Dieu et la célébration des donnés » (Mt 28, 19-20). Par sa prédicasacrements. L’Église arrivera à sa tion de la Parole et le baptême, l’Église cherche à propager le plénitude lorsque, à la fin Royaume de Dieu par des temps, elle sera réunie Ce 16e volet du protoutes les nations de la dans la gloire autour de gramme de formation catéchétique de terre. La préface du Christ trône du Dieu Trinité. Roi décrit ce royaume (dont Dans le Nouveau l’Aumônier suprême nous prions pour l’avèneTestament, le terme grec et évêque William E. Lori s’intéresse aux ment tous les jours dans le « ekklésia » apparaît 114 questions 147 à 176 Notre Père) comme « un fois, dont 67 dans les textes du Compendium du de saint Paul. Le Com- catéchisme de l’Église royaume de vérité et de vie, un royaume de sainteté et pendium nous informe que catholique. Les de grâce, un royaume de jusle terme « désigne le peuple articles précédents tice, d’amour et de paix ». que Dieu convoque et sont archivés sur www.kofc.org. Par contre, l’Église ne rassemble de tous les confait pas que pointer dans la fins de la terre ». Il s’agit sans aucun doute d’un autre genre de direction du Royaume de Dieu. En regroupement que de gens d’une même effet, l’Église est le Royaume de Dieu pensée réunis pour défendre une même en germe. Elle a comme mission d’encause. En effet, il s’agit plutôt d’une gendrer le Royaume de Dieu en chacun assemblée de foi et de culte composée et chacune de nous, pour que nous de ceux et celles qui « par la foi et par puissions vivre dans la droiture, la paix le Baptême, deviennent fils de Dieu, et la joie dans l’Esprit Saint (cf. Rm 14, membres du Christ et temple de 17). Il ne faut pas oublier non plus que l’Esprit Saint » (147). En tant que l’Église constitue un signe et un instru« membres du Christ » il nous revient ment efficace dans la réalisation de de rendre gloire à Dieu en vivant notre l’œuvre de Dieu qui « nous a arrachés vocation, avec fidélité et vigueur, en au pouvoir des ténèbres », et ainsi « nous a fait entrer dans le royaume de vue du bien commun. De nombreuses et belles sont les son Fils bien-aimé » (Col 1, 13). Ainsi images de l’Église se trouvent dans le disons-nous de l’Église qu’elle est à la Nouveau Testament dont les orig- fois « sacrement universel de salut » et ines proviennent de l’Ancien « mystère » dans le sens que sa dimenTestament et qui ont atteint leur sion spirituelle ne peut être interprétée plénitude dans le Christ. Comme qu’« avec les yeux de la foi » nous le verrons, ces images forment (Compendium 151-152). De nos jours il n’est pas rare qu’on un ensemble et mettent en évidence une perspective particulière de sépare l’Église dite « institutionnelle » et la soi-disant Église « spirituelle ». l’Église (Compendium, 148).
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En d’autres termes, la vie visible du quotidien de l’Église est jugée ne rien avoir avec sa mission réelle. Toutefois, le Concile Vatican II et le Catéchisme de l’Église catholique conseillent explicitement de ne pas tomber dans cette erreur (Lumen Gentium, 8; CCC, 771). En effet, il n’y a qu’une Église comprenant des éléments humains et divins. Le visible agit comme signe de l’invisible; l’humain agissant comme signe du divin. C’est lorsque nous réfléchissons sur l’Église en tant que peuple de Dieu qu’il nous possible de découvrir la signification de l’Église comme signe et instrument du royaume de Dieu. Bien que chacun, chacune, nous soyons, à juste titre, préoccupés de notre salut individuel, toutefois, nous sommes sauvés « non pas séparément », mais plutôt comme constituants du peuple de Dieu, de sorte qu’en tant que peuple de Dieu, l’Église « a pour origine Dieu le Père, pour Chef Jésus Christ, pour condition la dignité et la liberté des fils de Dieu, pour loi, le commandement nouveau de l’amour, pour mission d’être le sel de la terre et la lumière du monde, pour fin le Royaume de Dieu, déjà commencé sur la terre » (Compendium, 153-154). En tant que membres de ce peuple, nous en venons à partager dans le rôle du Christ comme prêtre, prophète et roi, en nous offrant corps et âme, en sacrifice spirituel au Père; en témoignant de notre foi au cœur du monde et en nous mettant au service des autres (155). CORPS, ÉPOUSE ET TEMPLE « Le Corps du Christ » constitue l’image principale de l’Église qui se trouve dans les écrits de saint Paul, où l’Apôtre décrit la solidarité des memw w w. ko f c .o r g
bres du Christ, par l’intermédiaire desquels le Christ agit. Tout comme le corps humain à plusieurs membres voués à des fonctions diverses, ainsi en est-il du Christ et son Corps, l’Église. Chaque membre se doit de contribuer à la vie de l’Église, selon sa vocation propre et par souci du bien commun. Tout comme la plénitude de la divinité du Christ se trouve dans le Christ, la tête de ce corps, ainsi les membres sont-ils remplis de la vie divine, l’Esprit du Christ agissant comme principe vivant. En effet, si intimement unis sont la tête et les membres que saint Augustin affirme que cette union constitue le « Christ total », et saint Thomas d’Aquin, à son tour que « tête et membres, sont une seule et
même personne mystique pour ainsi dire » (Compendium, 156, 157). Une autre belle image de l’Église se trouve celle d’« Épouse du Christ », qu’on retrouve surtout dans les écrits de saint Paul et aussi dans l’Évangile de Marc (2, 19). Cette image est fondée sur des passages de l’Ancien Testament qui font allusion à l’amour conjugal du Seigneur pour Israël, son peuple. En Éphésiens 5, 22 et suivants, saint Paul a recours à la relation entre mari et femme pour démontrer de quelle profondeur le Christ aime l’Église à qui il s’est lié dans une alliance éternelle. Son amour purificateur et engendreur de vie a fait de l’Église la mère des enfants de Dieu (Compendium, 158).
L’homme catholique du mois Saint Thomas More (1478-1535) Fête : le 22 juin
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homas More est né en Angleterre le 6 février 1478, avec sir John More et Agnes Grainger comme parents. Ce dernier, avocat et juge, a pourvu son fils d’une excellente éducation mais sans lui accorder de passe-droits ni de privilèges excessifs. Résultat : le jeune
Thomas devint un homme exceptionnellement cultivé et, en même temps, un bon intendant qui menait une vie simple, sans ostentation. Et bien qu’il marchât dans les traces de son père en faisant des études de droit,Thomas conserva toujours un côté contemplatif marqué. Il
Enfin, l’Église comme temple de l’Esprit Saint, dernière image à contempler. Comme on l’a noté auparavant, l’Esprit Saint demeure dans l’Église comme principe vivant, ou encore comme son « âme ». Grâce à la présence de l’Esprit qui ressuscita Jésus d’entre les morts, l’Église grandit comme un lieu de foi, par les sacrements, la vertu et les charismes, dons spéciaux conférés par l’Esprit Saint aux individus pour le bien des autres (cf. Compendium, 160). Nous rendons grâce à Dieu pour l’Église « un peuple rassemblé dans l'unité du Père, du Fils et de l'Esprit Saint » (Lumen Gentium, 4, citation de saint Cyprien). Que le Seigneur bénisse son Église et ses membres! ■
a même pensé à entrer dans un monastère,avant de finalement entrer au Parlement, en 1504, et se marier, l’année suivante. En vertu de son intelligence et de son talent, Thomas More attira rapidement l’attention du roi Henri VIII,qui le nomma à une série de postes publics d’importance. À cette époque, la Réforme protestante se diffusait à travers l’Europe et Thomas More aida le roi Henri à finaliser le traité théologique intitulé À la défense des sept sacrements. Le document, publié en 1521, invitait le pape Léon X à conférer au roi Henri le titre de « Défenseur de la foi ».
Intentions du Saint-Père Offertes en solidarité avec le pape Benoît XVI ➢➢ Générale — Pour que l’attention internationale envers les Pays plus pauvres, suscite une aide plus concrète, en particulier pour les soulager du poids écrasant de la dette extérieure. ➢➢ Missionnaire — Pour que les Eglises particulières qui travaillent dans les régions marquées par la violence soient soutenues par l’amour et par la proximité concrète de tous les catholiques du monde.
Votre plan d’action spirituel Nourrir les affamés
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ans notre société qui consomme de manière effrénée, il est choquant de constater que certains ne mangent pas encore à leur faim. Le Catéchisme de l’Église catholique enseigne que « le drame de la faim dans le monde appelle les chrétiens qui prient en vérité à une responsabilité effective envers leurs frères, tant dans leur comportement personnel que dans leur solidarité avec la famille humaine » (2831). Il incombe donc à chaque chrétien non seulement de « nous donner (ainsi qu’à eux) notre pain quotidien » par le truchement de la prière, mais également d’agir décisivement de manière à nourrir son prochain. Songez à faire du bénévolat ou à donner un coup de pouce à une soupe populaire, une banque alimentaire ou toute autre cause valable du même ordre. Lisez : Lc 16.19-31 et Mt 25.31-46.
POPE: CNS PHOTO/MAX ROSSI, REUTERS ST. THOMAS MORE: CNS FILE PHOTO
En 1529, le roi Henri nomme sir Thomas More au poste de Chancelier du royaume d’Angleterre ; mais la vie personnelle du roi et ses décisions concernant son mariage avec Catherine d’Aragon amènent les deux hommes à s’opposer. Par suite de l’élévation du roi Henri à titre de chef suprême de l’Église d’Angleterre, sir Thomas démissionne de son poste de chancelier, en 1532, et se retire dans ses terres pour étudier et écrire. Toutefois, parce qu’il refuse de signer l’Acte de suprématie, sir Thomas More finit par être accusé de haute trahison puis condamné à mort. Son ami, saint John Fisher, évêque de Rochester, refuse également de signer et est décapité le 22 juin 1535. Lorsque sir Thomas subit le même sort, le 6 juillet suivant, ses dernières paroles furent : « Bon serviteur du Roi, mais de Dieu en premier ». Le pape Pie XI a canonisé Thomas More en 1935, tandis que le pape JeanPaul II a élevé le saint homme au rang de patron des gouvernants et des politiciens,en 2000. On le fête aujourd’hui le même jour que saint John Fisher, qui marque également l’anniversaire du martyre de ce dernier. Par sa vie de prière ardente et de foi inébranlable, saint Thomas More représente un modèle non seulement pour les politiciens, mais aussi pour tous les Chevaliers. columbia /juin 2009 5
NOUVELLES
DES
CHEVALIERS
Le Conseil suprême porte le deuil par suite du décès de Paul M. McGlinchey
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aul M. McGlinchey, qui a travaillé 34 ans au siège social du Conseil suprême des Chevaliers de Colomb, à New Haven au Connecticut, est décédé le 1er mai après avoir combattu un cancer. Il était âgé de 71 ans. Natif du New Jersey, Paul McGlinchey s’était joint au personnel du Conseil suprême en 1971. En Paul M. McGlinchey 1978, il fut nommé 1937-2009 adjoint au Chevalier suprême, une position qu’il occupa jusqu’à sa retraite, en 2005. À titre d’adjoint administratif de deux Chevaliers suprêmes successifs, Virgil C. Dechant et Carl A. Anderson, Paul McGlinchey a vu à l’organisation de diverses choses depuis la tenue d’événements prestigieux et de réunions jusqu’à la correspondance quotidienne, tout en représentant à l’occasion le Chevalier suprême à travers le monde. Il agissait également en tant que conseiller auprès du conseil d’administration de l’Ordre, pour différents comités. Paul M. McGlinchey a été Grand Chevalier du Conseil 8882 Holy Family, basé au siège social du Conseil suprême. En 1985, le pape Jean-Paul II l’avait nommé chevalier pontifical de saint Grégoire, un honneur réservé à d’éminents laïcs. Discret, modeste et travaillant, Paul McGlinchey était un vrai chevalier et un catholique distingué. Il aimait l’Église ainsi que l’Ordre, et se sera donné de tout son coeur pour le bien des deux. Il était l’époux dévoué de Lina, avec qui il a eu trois enfants qui lui ont à leur tour donné trois petits-enfants. La messe de ses obsèques fut célébrée par l’archevêque retraité Daniel A. Cronin, de Hartford, le 6 mai dernier en l’église St. Mary’s de New Haven, lieu de naissance de l’Ordre. ■
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Le Chevalier suprême et son épouse Dorian reçoivent le prix Cardinal O’Connor
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’archevêque Timothy M. Dolan, récemment nommé évêque de New York, et des Sisters of Life apparaissent ici en compagnie du Chevalier suprême Carl A. Anderson et de son épouse,Dorian.Le 1er mai dernier,lors d’un banquet tenu à la suite d’une messe spéciale célébrée par l’archevêque Dolan, Mère Agnes, supérieure des Sisters of Life, a remis aux Anderson le prix John Cardinal O’Connor, décerné annuellement en reconnaissance de la contribution de personnes ayant héroïquement embrassé la vocation de promouvoir la sainteté de la vie humaine. Le prix est nommé en l’honneur du fondateur de la congrégation de religeuses, le regretté cardinal John J. O’Connor, archevêque de New York de 1984 jusqu’à sa mort, en 2000. Les Anderson, de dire le Chevalier suprême lors de la cérémonie, ont accepté le prix au nom de « tous les Chevaliers de Colomb ainsi que toutes leurs familles, qui se dévouent avec brio à la cause de la vie ».
Des Chevaliers contribuent à sauver un équipage des mains de pirates somaliens
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e commandant Frank X. Castellano III (à gauche), officier responsable à bord du USS Bainbridge et membre du Conseil 725 Patchogue (New York), serre la main du capitaine Richard Phillips, du Maersk-Alabama, délivré des mains de pirates somaliens le dimanche de Pâques,12 avril.En tant que commandant du Bainbridge,Frank Castellano était sur la première ligne des secours venus libérer le capitaine Phillips des pirates qui l’avaient pris en otage,quatre jours plus tôt. Pour lire l’entrevue exclusive accordée par le commandant Castellano,allez sur le site www.perepourbenefaire.org. w w w. ko f c .o r g
BILANS IMPORTANTS
VOTR E S A N T É , VO S F I N A N C E S, VOTR E V I E
Le bénévolat : faire don de soi PAR JOHN R. INGRISANO
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e bénévolat est au coeur fois désespérée peut se sentir une des Chevaliers de Colomb. personne qui vient de perdre son En tant que catholiques et emploi. Peut-être ne pourrezqu’hommes de foi, les Chevaliers vous pas solutionner tous ses sont appelés à imiter le Christ et problèmes, mais l’écouter et à faire généreusement don de faire preuve d’empathie est déjà leur personne. Cela est particénorme. ulièrement important aujour• Pensez aux autres quand vous d’hui, alors que tant de gens lutmagasinez. Lorsque, par exemtent sur le plan financier. En fait, ple, le supermarché tient une jamais n’avons-nous eu autant Peter A. Lombardo, député Grand Chevalier du Conseil 64 promotion du type « Achetez-en besoin du bénévolat, et c’est Cargill, à Putnam au Connecticut, charge de la nourriture un, recevez-en un autre gratis », d’ailleurs pourquoi le Chevalier dans un camion par suite d'une collecte spéciale organisée le songez à faire don de l’article suprême Carl A. Anderson a 21 mars dernier par les C de C. supplémentaire. Faites de même appelé ses troupes à observer lors des ventes de liquidation. l’Année des bénévoles. Aussi, lorsque vous magasinez Certains pourraient être tentés de se demander : du linge pour vous-même ou les vôtres, achetez quelque « Mais qu’est-ce que je pourrais bien faire ? » La réponse chose qui sera destiné à une famille dans le besoin. est simple : si chacun de nous y va d’un peu de son • Amenez vos enfants et vos petits-enfants pour une virée temps, son talent ou ses ressources, nous pouvons col« magasinage ». Remettez à chacun une certaine somme à lectivement faire une énorme différence. Voici quelques dépenser pour d’autres enfants, et laissez-les ensuite donner exemples d’aide que l’on peut apporter : les choses achetées en mains propres. Non seulement cela • Organisez une collecte. Parlez aux propriétaires ou aide ceux qui sont démunis, mais cela inculque aux enfants aux gérants d’épiceries locales. Demandez-leur de metl’importance du service et de l’attention portée à autrui. tre de côté des articles invendus, de fin de série ou à prix Bien sûr, il y a beaucoup d’autres moyens d’avoir un réduit. Le magasin peut donner ces articles à votre impact positif. Faites preuve de créativité; seule notre Conseil (qui donnera un reçu pour fins d’impôt). Votre imagination peut nous limiter. Comme l’a déjà dit le présiConseil, en retour, peut livrer le tout à des banques alident américain Roosevelt : « Faites ce que vous pouvez, là mentaires ou des organismes caritatifs du même type. Si où vous êtes, et avec ce que vous avez. » Si vous pouvez le commerce peut vous accorder un rabais sans faire don suivre ce conseil, alors vous ferez une grosse différence des marchandises, songez à monter une campagne de tout au long de la présente Année des bénévoles. ■ financement pour vous les procurer. John R. Ingrisano est un chroniqueur financier et consultant en • Achetez un café à un voisin dans le besoin et prêtezaffaires qui se spécialise dans la gestion des fonds, de l’assurance et de la planification de la retraite. lui une oreille attentive. Imaginez combien seule et par-
Quelques règles sur les déductions fiscales
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l est important de garder à l’esprit l’impact que peuvent avoir les dons de charité sur vos déclarations de revenus. N’oubliez pas que les règles sont souvent complexes et remplies d’exceptions.Pour être certains de bien agir, n’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre comptable ou d’un spécialiste qualifié. Voici à ce sujet quelques règles applicables aux contribuables canadiens — comme la loi varie d’une province à l’autre, les informations ci-dessous ne sont données qu’à titre indicatif.
• Il est possible de regrouper les dons de charité comme on le fait pour les frais médicaux, et donc de les inscrire sur une seule déclaration de revenus. La stratégie peut être avantageuse pour le couple dans la mesure où les dons totalisant plus de 200 $ donnent en règle générale droit à un crédit plus avantageux. • Au fédéral,les premiers 200 $ donnent droit à 16 % de crédit, et tout dollar supplémentaire est crédité à 29 % . Au Québec,le crédit s’établit à 20 % pour les premiers 200 $, puis à 24 % pour tout montant excédentaire. • Pour optimiser nos déductions fiscales, les spécialistes recommandent souvent
de reporter la déclaration de tous nos dons de charité pour une période de cinq ans et de l’appliquer sur une année où nos revenus sont plus élevés. • Enfin, quelques règles prévoient notamment que les dons, pour être admissibles aux fins de l’impôt sur le revenu, doivent être faits par un particulier (et non une entreprise), être remis volontairement (et sans aucune obligation) et ils ne peuvent pas, non plus, être faits en échange d’une faveur matérielle quelconque, comme de la publicité, un voyage, etc. Toutes les réclamations doivent par ailleurs être appuyées par des reçus en bonne et due forme.
Questions, observations, idées à proposer? Contacter columbia@kofc.org LEFT BOTTOM: CNS PHOTO/U.S. NAVY HANDOUT VIA REUTERS
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Matt Carpenter (deuxième à partir de la droit) est monté sur le podium lors des Jeux olympiques spéciaux d'hiver qui se sont tenus à Boise, dans l'Idaho, en février dernier.
Grâce à son partenariat avec les Olympiques spéciaux, l’Ordre s’emploie à changer des vies et à maintenir la dignité de tous PA R M I K E L ATO N A
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urant quelques instants, Matt Carpenter disparaît littéralement du paysage montagneux de l’Idaho. Puis, subitement, il réapparaît, passant devant les spectateurs à une vitesse folle et faisant preuve d’une superbe technique de ski. « Je skiais dans la brume. Il faisait moins 10 Celsius, et il ventait très fort. Mais je me sentais super bien ! » se rappelle Matt, qui a participé à trois compétitions lors des Jeux olympiques spéciaux d’hiver tenus à Boise, dans l’Idaho, du 6 au 13 février. Le skieur a remporté deux médailles d’argent et une de bronze, en dépit de la météo difficile et de ses trois petites années d’expérience sur les pentes. Pendant qu’il montait sur le podium, les membres du Conseil 7259 Dr. John Carr Monk, à Newton Grove,
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souriaient de contentement depuis la Caroline du Nord en apprenant les succès du jeune athlète. Ces Chevaliers en sont venus à très bien connaître ce sportif de 25 ans qui réside dans la ville voisine de Clayton. Non seulement les membres du Conseil 7259 appuient-ils les Olympiques spéciaux à titre de bénévoles et de donateurs, mais ils n’oublient pas non plus des types comme Matt Carpenter et ses camarades athlètes dans leur campagne annuelle de collecte de dons au profit des personnes handicapées sur le plan intellectuel. Matt Carpenter est né avec une maladie chromosomique appelée Syndrome de l’X fragile, d’origine génétique et qui entraîne une déficience intellectuelle ainsi que des difficultés d’élocution. Au dire de sa mère, Jill Carpenter, « si certaines personnes ne savent pas trop comment réagir en présence de ces athlètes très spéciaux », les Chevaliers, en revanche, ont d’emblée témoigné de la sympathie à l’égard de son fils et des
autres participants aux Olympiques spéciaux. « Ils sont si gentils et si attentionnés », précise-t-elle. Ces efforts du Conseil 725 illustrent bien l’effort mené à la grandeur de l’Ordre au moyen de programmes de soutien au profit des personnes handicapées physiquement ou intellectuellement — la catégorie de gens qui reçoivent le plus des C de C, tant sur le plan financier que bénévole. Au cours des quatre dernières décennies, l’Ordre a recueilli et distribué plus de 382 millions $ à ces divers programmes. Il n’empêche que par-dessus tout, c’est la présence physique qui compte, indique Timothy P. Shriver, président des Olympiques spéciaux. « Les Chevaliers de Colomb sont à pied d’œuvre, ils retroussent leurs manches, dit-il. L’argent est bien sûr important, mais il ne veut aussi presque plus rien dire sans l’existence de relations humaines autour. Sans celles-ci, impossible de réellement atteindre notre but et d’aider. » w w w. ko f c .o r g
Une garde d’honneur du Quatrième Degré était sur place pour la cérémonie de transmission du flambeau, lors des Jeux olympiques spéciaux d’hiver qui se sont tenus à Boise, dans l’Idaho.
« ENSEMBLE, CHANGER DES VIES » En 2005, près de 25 pour cent des Conseils et plus de 55 000 Chevaliers des États-Unis et du Canada ont fait du travail bénévole pour les Olympiques spéciaux. À compter de cette même année 2005, un partenariat avec les C de C a été institué. En vertu de celui-ci, un million $ est versé annuellement à la manifestation, afin de la faire rayonner en Amérique du Nord et dans le reste du monde. Parallèlement à cet effort, de plus en plus de bénévoles prêtent main forte lors de compétitions à l’échelle locale ou de chaque État. Les Chevaliers et leurs familles servent notamment d’entraîneurs, d’arbitres, de chronométreurs et de supporters encourageants. Ils fournissent aussi des uniformes, épongent une partie des frais de déplacement et organisent des rassemblements pour souligner le départ à la compétition et le retour à la maison. Parmi les récents exemples de cette générosité, notons : • Le Conseil 12263 Cardinal Bernardin, à Bluffton, en Caroline du Sud, a fourni la majorité des bénévoles dans le cadre d’une compétition d’athlétisme des Olympiques spéciaux qui s’est déroulée le 24 avril dernier, à l’école secondaire de Hilton Head. Bill Jaillet, un membre du Conseil, ajoute que les Chevaliers ont aussi organisé un tournoi de quilles qui a permis de recueillir 5 000 $ pour les Olympiques spéciaux. Une course sur route et une compétition de tennis ont également eu lieu. « Nos frères adorent aider les athlètes, dit Bill Jaillet. Il est très émouvant de voir un concurrent aux prises avec des handicaps abattre des quilles, envoyer une balle de l’autre côté du
filet ou franchir une ligne d’arrivée. Leurs yeux brillants enflamment tout l’univers, et leurs étreintes vous convainquent, si besoin était, que Dieu aime vraiment chacun de nous. » • Également en Caroline du Sud, le Conseil 6884 Rev. Thomas Tierney, à Seneca, appuie depuis 11 ans maintenant les Olympiques spéciaux régionaux à l’université Clemson — y compris une compétition le 24 avril dernier — tout en donnant plusieurs milliers de dollars pour couvrir les coûts d’opération. Jack Concannon et Donald Ricken, membres du Conseil, soulignent que les Chevaliers s’occupent également de fournir un repas gratuit à tous les athlètes, les bénévoles et même les spectateurs.
« Les Chevaliers de Colomb sont à pied d’œuvre, ils retroussent leurs manches. » Donald Ricken ajoute que les Chevaliers travaillent étroitement avec les athlètes spéciaux afin de les aider « à améliorer leur qualité de vie, à sentir qu’ils font partie intégrante de la communauté et, le plus important, à ressentir de la fierté à faire ce qu’ils font. » • À Houston, au Texas, les membres du bureau d’assurances Tony Rangel des Chevaliers de Colomb cuisinent et servent le lunch lors d’un tournoi régional de basketball des Olympiques spéciaux depuis 12 ans, maintenant. Les agents d’assurances, leurs familles et les Chevaliers de
plusieurs Conseils des environs distribuent ainsi des hamburgers et des hot dogs à plus de 650 athlètes, entraîneurs et spectateurs. • À Seattle, le Conseil 676 a servi un repas chaud et des rafraîchissements aux participants à la Plongée polaire organisée le 31 janvier dernier dans le cadre des Olympiques spéciaux de l’État de Washington. Les Chevaliers ont pris soin de plus de 100 participants, et recueilli par la même occasion 15 000 $ au profit de l’événement. • Dans le sud de l’Illinois, le Conseil 1098 Tri-Cities, à Granite City, a récemment tenu son repas dansant annuel des Olympiques spéciaux. Les Chevaliers ont servi pour l’occasion plus de 350 athlètes et invités. « Les membres des Conseils locaux et d’État sont partout et s’activent en s’acquittant de mille et une tâches bénévoles », indique Doug Snyder, directeur des Olympiques spéciaux de l’Illinois. Son organisation, avec l’aide du Conseil d’État de l’Illinois, a d’ailleurs produit un poignant vidéo de 11 minutes intitulé « Les Chevaliers de Colomb et les Olympiques spéciaux : Ensemble, changer des vies », qui met en vedette Timothy P. Shriver et le Chevalier suprême Carl A. Anderson. Le document a été diffusé l’an dernier à l’occasion du 40e anniversaire des Olympiques spéciaux. • Lors des Olympiques spéciaux mondiaux qui se sont déroulés à Boise, dans l’Idaho, plus tôt cette année, les Chevaliers ont agi en tant que bénévoles sur les pentes en plus de faire une forte impression durant la cérémonie du transport de la flamme, alors que des Chevaliers du Quatrième Degré columbia /juin 2009 9
Steve Goodwin, coordonnateur des Olympiques spéciaux pour le comté de Brunswick, en Caroline du Nord, remet des plaques de commanditaires à Jack Dambaugh, Grand Chevalier du Conseil 9039 Our Lady of the Rosary, à Shallotte, et à Rich Chickillo, Grand Chevalier du Conseil 12537 Sacred Heart Council, à Southport.
provenant de huit différentes cités ont défilé en costume d’apparat. « Les Jeux ont connu un formidable succès, et la présence des Chevaliers de Colomb a été très remarquée, surtout lors de la cérémonie du relais de la flamme olympique », dit Chuck Davlin, Maître du district, qui a coordonné l’action des Chevaliers sur ce dossier. « Notre participation a été impeccable, et j’en suis le premier réjoui. » UN SOUTIEN DE LONGUE DATE La visibilité des Chevaliers dans le cadre des Olympiques spéciaux remonte aux tout premiers Jeux olympiques spéciaux d’été, qui avaient eu lieu le 20 juillet 1968 à Chicago, au Soldier Field. De nombreux Chevaliers avaient assisté à cet événement inaugural, conçu et piloté par les parents de Timothy Shriver, Eunice Kennedy Shriver et Robert Sargent Shriver, lequel est membre du Conseil 9774 Mater Dei de Rockville, de Maryland. Les Shriver avaient lancé les Olympiques spéciaux parce qu’ils croyaient que ces gens défavorisés devaient être traités avec dignité, et non dans l’indifférence. Ils étaient également convaincus que grâce au sport, leurs habiletés - et non leurs handicaps - seraient mises en évidence. Timothy Shriver prétend que les efforts de ses parents ont favorisé un revirement complet des attitudes de la société à cet égard, et il souligne
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au passage le courage dont a alors fait preuve l’Ordre. « Les Chevaliers, vous savez, n’ont jamais peur de rien », laisse-t-il tomber. Environ 1 000 athlètes de partout au Canada et aux États-Unis avaient participé à ces jeux de 1968. Depuis lors, les Olympiques spéciaux sont devenus un véritable mouvement global avec quelque 3 millions d’athlètes masculins et féminins provenant de 180 pays et se mesurant les uns aux autres à travers plus de 30 disciplines olympiques. Les Jeux mondiaux, qui se tiennent aux deux ans et alternent entre l’été et l’hiver, sont devenus l’une des plus importantes manifestations sportives au monde. Les derniers Jeux d’hiver, tenus dans l’Idaho, ont réuni près de 3 000 participants provenant de 100 pays. Les Jeux d’été de 2009 se dérouleront à Athènes, en Grèce. Or cette croissance et cette popularité sont en bonne partie dues aux Chevaliers. En fait, la fondatrice Eunice Kennedy Shriver a même déjà déclaré, en 1987 : « À ma connaissance, aucune autre organisation n’a autant fait, tant sur le plan financier que personnel, pour aider la cause des Olympiques spéciaux. » Cette année-là, l’Ordre avait fourni près du tiers des quelque 15 000 bénévoles nécessaires à la tenue des Olympiques spéciaux mondiaux d’été, à l’université Notre-Dame.
L’Ordre y était également allé d’un don de 250 000 $, qui allait être le premier d’une série d’importants engagements financiers. En 1995, les Chevaliers ont versé 1 million $ aux Olympiques spéciaux, alors que les Jeux mondiaux d’été se déroulaient à New Haven, là même où est né l’Ordre. Quelque 7 000 Chevaliers à travers le Connecticut et les États voisins ont agi comme bénévoles en plus d’organiser diverses activités sociales et culturelles pour les compétiteurs. Plus récemment, en 2003, l’Ordre a contribué 1 million $ pour envoyer les équipes nationales américaine, canadienne et mexicaine aux Jeux mondiaux d’été des Olympiques spéciaux, en Irlande. Comment les Chevaliers en sontils venus à croire aussi intensément dans le produit qu’ils appuient ? Il suffit ordinairement d’assister en personne à un événement olympique spécial pour tout comprendre. Là prend tout son sens la devise des Olympiques spéciaux : « Donnez-moi l’occasion de gagner. Mais si je n’y arrive pas, laissez-moi au moins la chance de concourir courageusement. » « Ces athlètes sont un don du ciel », dit Joe Jeronimo, du Conseil 6361 St. Joseph à Bowmanville, en Ontario. « Ils nous rappellent ce que nous pouvons accomplir si nous nous donnons totalement. Jamais ils n’abandonnent, quelle que soit l’adversité. Vous les regardez, et vous êtes automatiquement inspirés. » Le Conseil de Joe Jeronimo, ainsi que deux autres de la région - le Conseil 6052 St. Jude et le Conseil 2671 St. Gregory – ont recueilli 15 000 $ l’an dernier au profit des Olympiques spéciaux grâce à un jeu de bingo diffusé sur le câble. Le Conseil 12537 Sacred Heart, à Southport, en Caroline du Nord, fournit régulièrement des bénévoles pour les Olympiques spéciaux du Brunswick County, qui ont eu lieu le 25 avril. Comme l’explique Mike Samide, les Chevaliers ont distribué des t-shirts et des rafraîchissements aux athlètes, agi comme chronométreurs et poussé des concurrents d’une course en fauteuil roulant. Le Conseil, ajoute-t-il, s’attend à réunir plus de 30 000 $ cette année au profit des personnes handicapées. Mike Samide a vu beaucoup d’athw w w. ko f c .o r g
La « cité olympique » des Chevaliers de Colomb a été un lieu de détente et de plaisir pour les milliers d’athlètes qui ont participé aux Olympiques spéciaux mondiaux qui s’étaient tenus en 1995 à New Haven, au Connecticut. Plus de 7 000 Chevaliers et leurs familles, provenant de cet État ainsi que des autres environnants, avaient contribué au succès de cet événement international en agissant en tant que bénévoles.
lètes se donner à fond. « Il y a des jeunes, notamment, qui mettent un temps fou à franchir la ligne d’arrivée. Mais vous savez quoi ? Peu importe : ils seront honorés comme tous les autres, du seul fait qu’ils ont courageusement concouru. » Si, par ailleurs, la main d’œuvre C de C est si abondante durant ces événements, ce n’est pas seulement parce que l’Ordre croit en la valeur intrinsèque de chaque être humain, c’est aussi parce que d’être là, avec les athlètes, c’est vraiment agréable. « On prend plaisir à les regarder. Ils sont en concurrence les uns avec les autres, et en même temps, ils s’entraident mutuellement. C’est beau à voir, vraiment. » RÉALISER SES RÊVES Bien qu’il soit très heureux du soutien constant fourni par les Chevaliers pour les Olympiques spéciaux, Timothy Shriver prétend que les écoles et les leaders gouvernementaux ont encore beaucoup de chemin à faire avant d’accepter les personnes handicapées intellectuellement comme sa célèbre famille l’avait fait, à la fin des années 1960. « Le défi est toujours là aujourd’hui », dit-il. Probablement qu’encore plus de gens se joindraient à la cause de Timothy Shriver s’ils savaient à quel point les Olympiques spéciaux ont
changé la vie de personnes comme Matt Carpenter. « Matt était tellement gêné quand il était petit. Il ne voulait pas qu’on lui fasse des soupers d’anniversaire pour ne pas attirer l’attention sur lui. Or c’est pratiquement du passé, tout ça, indique sa mère, Jill Carpenter. Il a une nouvelle confiance en lui [...] Il s’est lancé dans toutes sortes de sport et il continue d’en pratiquer tout plein. »
« Donnez-moi l’occasion de gagner. Mais si je n’y arrive pas, laissez-moi au moins la chance de concourir courageusement. » Matt a commencé à participer aux Olympiques spéciaux en 2001, quand sa famille a déménagé du New Jersey à la Caroline du Nord. Parmi ses activités favorites : le basketball, le bowling, le golf, le tennis, le volleyball et l’athlétisme. « J’aime m’adonner à tout ce que je suis capable de faire, et je travaille très fort à chaque fois », précise le principal intéressé en ajoutant que son objectif actuel « est de m’améliorer au golf ». Matt a également profité des Jeux spéciaux pour socialiser un peu : « J’ai
rencontré plein de grands athlètes et pratiqué des sports merveilleux. » Cela a particulièrement été vrai en Idaho, où Matt garde d’émouvants souvenirs de « toutes ces rencontres et du concert de cloches à vaches ». Sa famille, évidemment très fière, était parmi les spectateurs. Bien que la journée ait été brumeuse, sa mère, Jill, a clairement vu à quel point ce que Matt accomplissait était important, surtout compte tenu de toute l’énergie qu’il avait mise à maîtriser ce sport difficile qu’est le ski de compétition. « Il tombait, tombait et tombait encore en se pratiquant. Il fallait vraiment qu’il soit déterminé, et il l’a été. Quel courage ça lui a demandé ! poursuit sa mère. Je n’étais moi-même pas certaine qu’il serait capable de relever ce défi. Quand vous avez un enfant handicapé de la sorte, vous nourrissez d’abord tout plein d’espoir pour eux, puis vous apprenez à moduler vos attentes, à ne pas trop rêver. Puis, un jour, ils vont au-delà de toute espérance, et c’est comme une digue qui se brise... » « Juste de le voir descendre cette montagne sur ses planches, ça nous a remplis de joie. » ■ Mike Latona, journaliste pour le Catholic Courier du diocèse de Rochester, est membre du Conseil 3892 Our Lady of the Cenacle, à Greece, dans l’État de New York.
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DES PÈRES POUR BIEN FAIRE
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À défis spéciaux, des dons spéciaux PA R N E I L S L OA N
l’instant même où un homme devient père, il découParallèlement, j’ai découvert qu’un père peut tirer de vre le plus grand mystère sur cette terre : la vie ellela force de son propre père, des autres pères de sa commumême. Même s’il peut ressentir une immense fierté nauté ainsi que de tous les pères unis par la communion à assumer le rôle qu’il aura à jouer auprès de son enfant, il des saints. Bien que j’aie dû parfois lutter contre le fait ne peut s’empêcher de reconnaître le rôle joué par Dieu que le handicap de mon fils l’empêche d’évoluer au dans cette aventure. Car un bon père sait qu’il n’est pas même rythme que ses pairs, j’ai été encouragé par ultimement à l’origine de la vie de son enfant puisqu’il l’amour qu’a nourri à mon égard mon propre père. Et j’ai existe une origine plus grande encore, un Père céleste. été touché, également, par l’exemple d’autres pères qui Le pape Jean-Paul II nous a ont des enfants handicapés et rappelé que les pères humains dont la patience et la perdoivent réfléchir sur la paternité sévérance m’ont beaucoup divine. Il s’agit là d’une grosse inspiré. J’ai vite compris que commande, comme on dit, toute relation père-fils est unique d’une vocation surnaturelle et que l’amour qu’un père voue à même. Après tout, nous ne son enfant est sans limite. sommes que de simples pères Enfin, je me suis efforcé de naturels, et nous entrons dans la cultiver la personnalité de mon paternité avec un bagage de verfils, afin de le préparer à devenir tus et de vices. Nous sommes un membre valable et apprécié appelés à répondre aux besoins de la société. Jean-Paul II a déjà matériels et spirituels de nos souligné qu’un homme apprienfants, ainsi qu’à représenter voise la paternité à travers la une source de paix et de stabilité maternité de sa mère. Étant moidans nos familles. Mais la tâche même témoin du dévouement de est ardue, nous sommes souvent mon épouse à l’égard du mis à l’épreuve, et parfois nous Neil et Melissa Sloan, ici en compagnie de leur fils Eddie, vivent à développement de notre fils, j’ai ne sommes pas à la hauteur des Silver Spring, au Maryland. pu apprendre à reconnaître les normes divines à l’égard de la dons spéciaux de mon fils. paternité. Avoir un fils aux prises avec une telle incapacité Mon propre test a commencé la nuit où mon fils est apporte son lot d’épreuves, mais aussi ses joies et ses né. Il venait d’être amené aux soins intensifs néonataux bienfaits. En portant les besoins spéciaux de mon fils à et les médecins nous apprenaient, à mon épouse et à moi, l’attention du Christ, en comptant sur le témoignage et que notre enfant était atteint du syndrome de Down. Sur l’appui des autres hommes, et en tirant parti de la maternité de ma mère, j’ai découvert que l’on m’avait confié le coup, j’ai été dévasté; les incertitudes et les doutes se bousculaient dans mon esprit. En tant que nouveau père, une tâche vraiment spéciale. Mon fils témoigne en effet puissamment de l’amour divin et de la richesse incomje voulais aider mon fils et réconforter sa mère, mais sans mensurable que revêt toute vie humaine. De voir ma savoir comment m’y prendre. Or au cours des 15 derniers mois, j’ai pu réaliser à quel point Dieu le Père disposait famille relever ces nombreux défis m’a amené à reconde ressources pour aider les pères humains à remplir leur naître les nombreux dons que Dieu a prévus pour les mission terrestre. pères qui souhaitent consolider leur vocation. Au fur et à mesure que je prenais connaissance des Les divers soucis qu’entraînent la santé et le défis liés à la maladie de mon fils, tels que son insuffidéveloppement de mon fils sont remis en perspective sance cardiaque et ses retards développementaux, j’ai quand je me rappelle que lui-même, à l’instar de chacun rapidement réalisé que je ne pourrais porter seul ce de nous, est aimé par Dieu et promis à la vie éternelle. Cela me donne l’espoir qui me permet de vivre ma vocafardeau familial. J’ai appris à mettre ma confiance dans le tion paternelle animé par la confiance que Dieu n’abanSeigneur, portant les besoins de ma famille à l’attention du Christ à travers la prière et les sacrements, et surtout donnera jamais les pères dans leur mission. ■ l’Eucharistie. En priant ensemble, ma femme et moi Neil Sloan vit à Silver Spring, au Maryland, avec son épouse, Melissa, et avons trouvé le courage de déménager dans une ville où leur fils, Eddie. Actuellement inscrit à des études supérieures en théologie notre fils pouvait recevoir des soins de qualités, à même à l’université catholique des États-Unis, il est membre du Conseil 3481 Father Joseph O’Connell, à Oceanside, dans l’État de New York. de l’aider à se développer.
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Accueillir des frères Chevaliers Certains hommes atteints de déficiences intellectuelles profitent d’être membres de l’Ordre PA R A N G E L A N OVA K A M A D O E T PA M WA L K E R
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on Witt porte avec fierté la bague des Chevaliers de Colomb de son défunt père à toutes les réunions de son conseil, à Fairmont, au Minnesota. Bien que le fait que M. Witt soit membre du conseil Fairmont 1575 n’ait rien d’extraordinaire, celui est atteint d’une déficience intellectuelle et avait été confiné pendant plusieurs années dans des institutions et de grands foyers d’accueil qui le tenaient en dehors de la vie courante. Quand il eut déménagé dans un foyer moins grand à Fairmont, M. Witt s’est vu offrir des occasions de se mêler à la vie de son entourage. Il était heureux de participer à l’Eucharistie et de servir comme bénévole lors d’activités paroissiales. Lorsque le personnel l’a rencontré pour lui faire préciser comment il entendait augmenter sa participation au sein de la communauté, M. Witt a manifesté le désir de devenir Chevalier. LeeAnn Erickson, oeuvrant dans Fairmont à augmenter la collaboration communautaire de personnes atteintes de déficiences, a demandé aux Chevaliers locaux s’il était possible que M. Witt entre dans leurs rangs. M. Witt était très heureux d’apprendre qu’il pouvait devenir membre. C’était il y a 12 ans. Depuis, M. Witt, est assidu aux réunions du conseil, sert comme bénévole aux activités membres et participe à leurs soirées sociales. George Gagnon, membre du conseil de Fairview (Massachusetts) 4044, depuis plus de 20 ans présente une histoire semblable. Comme Mme Erickson, Karlene Shea aidait des personnes atteintes de déficiences intellectuelles à collaborer dans des groupes et des organismes communautaires. Demandant à M. Gagnon quelles activités l’intéressaient, celuici répondit d’abord qu’il aimait aider aux soirées de bingo et qu’il avait toujours songé à participer dans un défilé.
Encore aujourd’hui, en plus de jouer dans la ligue de quilles des Chevaliers et à participer dans plusieurs activités du conseil, M. Gagnon sert de bénévole au bingo hebdomadaire de son conseil. De plus à chaque fête de la St. Patrick, M. Gagnon prend place dans les rangs de ses frères Chevaliers lors du défilé annuel. Le fait d’être accueillis dans l’Ordre a changé radicalement les vies de Don Witt et George Gagnon. Les deux sont très sensibles au fait qu’ils sont des membres estimés de leurs conseils et que leur bénévolat sert de contribution importante à la vie communautaire en général. Pour leur part, les frères Chevaliers de MM. Willt et Gagnon reconnaissent que, du fait de soutenir les deux hommes, « ils en reçoivent beaucoup plus d’avantages qu’ils n’en apportent ».
« Don n’est qu’un gars comme tout le monde, un Chevalier, tout simplement. » Bien que, au besoin, plusieurs Chevaliers prêtent main-forte aux deux hommes, notamment pour les conduire aux réunions, les membres admettent que ce type d’assistance est le même qu’ils offriraient à tout autre Chevalier. Aussi, les membres du conseil restent-ils en communication constante avec le personnel de soutien qui s’occupe de MM. Witt et Gagnon, au cas où certaines questions ou préoccupations viendraient à se présenter. Le fait d’appartenir aux Chevaliers permet aussi d’établir un réseau d’amis et de connaissances en dehors du système des services de ressources humaines. Il se peut qu’un des bienfaits les plus importants de cette aven-
ture ait été l’éclatement des stéréotypes. Un des Chevaliers explique que, avant de connaître M. Gagnon, il ne se sentait pas à l’aise en présence de gens atteints de déficiences. « Maintenant, avoue-t-il, je ne traverserai plus jamais la rue en voyant venir quelqu’un atteint de déficience, parce que George m’a appris que ce ne sont pas les personnes qui sont différentes, mais seulement leurs habiletés. » L’ancien Grand Chevalier, Michael O’Rourke, du conseil 1575 que le donc de communication de M. Witt s’avère une vraie bénédiction, car « même quand je n’ai pas le temps de causer, dit-il, quand je prépare une réunion ». Dans leur propre milieu, MM. Witt et Gagnon saluent d’autres Chevaliers de la ville et sont invités à des soirées sociales. Plutôt que de les prendre pour des êtres « spéciaux » ou « différents », les frères Chevaliers voient en MM. Witt et Gagnon comme des égaux, des membres ordinaires du conseil. Comme le remarque un Chevalier: « Don n’est qu’un gars comme tout le monde, un Chevalier, tout simplement. » Au fur et à mesure qu’un plus grand nombre de personnes atteintes de déficiences quittent des résidences en dehors de la vie courante, elles cherchent à entrer en relation avec les gens et à contribuer au bien-être de la société. Et comme le démontrent Don Witt et George Gagnon, l’inclusion de personnes atteintes de déficiences chez les Chevaliers de Colomb et autres groupes communautaires se transforme en une expérience fort positive et profitable pour tous. ■ Angela Novak, ph.d, est employée à l’Institut on Community Integration à l’Université du Minnesota et, sur le plan international, s’occupe de formation en matière d’intégration communautaire des personnes atteintes de déficiences intellectuelles. Pam Walker, ph.d. est employée au Center on Human Policy à l’Université Syracuse et est auteure de nombreux ouvrages sur les programmes s’adressant aux personnes atteintes de déficiences intellectuelles.
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« Justice pour tous » Henry J. Hyde, défunt député au Congrès et Chevalier, à la défense de la vie humaine
Le député à la Chambre des représentants Henry J. Hyde (1924-2007), et membre du conseil Father McDonald 1911, de Elmhurst, en Illinois, a voué sa longue carrière politique à la défense absolue de la vie. Chevalier depuis 1952, il a été député à la Chambre des représentants des États-Unis pendant 32 ans. L’amendement Hyde interdisant le recours à des fonds fédéraux pour financer l’avortement a d’abord été adopté en 1976 et est tenu comme un des plus importants statuts pour le respect de la vie jamais adopté pour le Congrès des États-Unis. Parmi ses discours les plus notables prononcés devant ses collègues députés se trouve celui ci-dessous, prononcé le 19 septembre 1996, au cours du débat pour renverser le veto imposé par le président, Bill Clinton, à la Loi pour interdire l’avortement en voie d’accouchement. Ce discours et plusieurs autres qu’a prononcés le député Hyde sont colligés dans l’ouvrage Catch the Burning Flag: Speeches and Random Observations [Sauvez le drapeau en flammes: discours et observations diverses] (National Review, 2008).
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ans le roman classique, Crime et châtiment, [Fyodor] Dostoïevski fait dire à son protagoniste meurtrier, Raskonikov, que « L’homme, cette bête, peut s’habituer à tout! » Le fait même que nous débattions cette question — que nous ayons à discuter de l’aspect légal possible du geste d’un avorteur qui plonge des ciseaux dans le dos d’un enfant dont le cou et le tronc, les jambes et les bras sont déjà nés, pour ensuite en aspirer la cervelle — ne fait que confirmer la douloureuse vérité exprimée par Dostoïevski. Aux assises du Comité judiciaire, nous avons appris grâce au témoignage d’une infirmière qui assista à un avortement en voie d’accouchement que les bras et les jambes minuscules avaient cessé de battre l’air et se sont raidis au fur et
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à mesure que les ciseaux étaient insérés. Les gens qui aiment dire, « Je ressens votre douleur », ne font certainement allusion à ce tout petit. Quel genre de peuple sommesnous devenus pour que ce « procédé » puisse même être matière à discussion? Irons-nous jusqu’à la torture? Et si oui, que sommes-nous devenus? Nous nous dressons contre la purification ethnique des Balkans. Comment donc, pouvons-nous tolérer la purification infantile qui se produit ici, en notre pays? Il n’est pas question ici de savoir quand débute la vie humaine. L’enfant qui est détruit est sans conteste vivant, sans conteste humain et, sans conteste, brutalement mis à mort. J’en suis enfin venu à comprendre comment les tenants de l’avortement sur demande s’acharnent contre cet interdit d’infanticide. C’est parce que, depuis la décision Roe c. Wade, le débat est nettement centré sur le bébé et sur le mal que l’avortement inflige à l’enfant à naître — ou dans le cas actuel, l’enfant dont la naissance est complétée aux quatre cinquièmes. Toutefois, cet enfant, que les défenseurs de l’avortement ont tout fait en leur pouvoir de le déshumaniser, est tout autant le bénéficiaire des droits humains que chacun des membres de cette Chambre. En refusant d’admettre ces droits, non seulement désertons-nous un être sans défense qui nous est devenu comme un fardeau, mais plus encore trahissonsnous la promesse fondamentale de l’Amérique, à savoir que, en ce pays, tous ont droit à la justice. C’est pourquoi, s’étant détachés de toute compassion envers l’enfant à naître, les tenants de l’avortement sur demande se sont également dépouillés de l’instinct de justice qui donna naissance à notre pays. Réagissant avec colère au défi qu’opposait le Congrès au veto imposé à l’interdit de l’avortement en voie
d’accouchement, le président Clinton a prétendu ne pas comprendre l’aspect moral de notre position. Il revendique une morale de « compassion » envers les personnes qui sont impliquées dans une pratique qui, au jugement du sénateur [Daniel P.] Moynihan, ne se distingue en rien de l’infanticide. Bien que mes propos n’affectent en rien M. Clinton, permettez que je précise que rien, ni sur le plan moral, ni sur le plan médical, ne justifie cet assaut barbare sur un enfant en voie de naître. Pamela Smith, médecin et directrice des études médicales au Département d’obstétrique et de gynécologie à l’Hôpital Mount Sinaï de Chicago en a témoigné. Un « médecin » tout autre genre, l’avorteur et auteur principal de ces atrocités, Martin Haskell, a dû avouer qu’au moins 80 pour cent des avortements en voie d’accouchement qu’il pratique le sont tout à fait par choix, et il avoue en avoir pratiqué plus d’un millier. Nous avons entendu parler de certains cas extrêmes de bébés malformés, comme si seuls les enfants privilégiés, planifiés ou parfaits avaient droit à la vie. Pourtant le docteur James McMahon citait neuf avortements du genre pratiqués simplement pour des cas de palais fendus. D’autres médecins ont déclaré clairement que ce procédé n’est jamais une nécessité médicale, mais simplement une mesure de « facilité » pour celles qui choisissent d’avorter dans les derniers mois de la grossesse, alors que, physiquement, il devient difficile de démembrer l’enfant à naître dans le sein de la mère. Par recours à un prétexte fallacieux, le président entend « résoudre un problème » en y ajoutant une exception « de santé ». Cependant, quiconque s’est arrêté à examiner le moindrement la législation fédérale — et je sais que c’est le cas de M. Clinton — toutes les exceptions « de santé » sont si largement interprétées par les tribunaux que tout interdit devient insignifiant. Pourtant, s’il existe un assentiment cohérent qui, au cours de l’administration actuelle, a survécu à l’écheveau politique, c’est bien l’assentiment à un régime juridique voué à l’avortement sur demande. Rien n’est fait, ni ne sera fait, pour faire de l’aw w w. ko f c .o r g
vortement un procédé « rarement utilisé ». Aucune pièce législative ni aucune loi de réglementation ne seront adoptées pour entraver l’autorisation la plus permissive du monde démocratique de pratiquer l’avortement. Nous saurions gré à M. Clinton de contribuer au moins modestement à la santé du processus démocratique, en se rendant simplement à l’évidence et nous épargner désormais des manifestations de chagrin factice. Dans un de ses mémoires où il traite de nombre de victimes qu’a causés la Deuxième Guerre mondiale, Dwight D. Eisenhower note: « La perte de vies qui auraient pu autrement vivre dans la créativité marque profondément l’esprit du monde civilisé. » Nos âmes n’ont-elles pas été profondément marquées par au-delà d’un million d’avortements pratiqués chaque année en ce pays? Nos âmes sont tellement cicatrisées que tout l’espace en est occupé. Qu’entendons-nous donc par « dignité humaine », si nous exécutons brutalement des enfants innocents alors qu’ils sont en voie de naître? Tous, nous espérons une jouir d’une « mort dans la dignité » et nous prions pour l’obtenir. Mais où donc se trouve la dignité lorsque des ciseaux vous percent le cou pour que votre cervelle puisse être extraite par pompe aspirante? Nous avons eu de longs et amers débats au Congrès concernant les « armes d’assaut ». Ces ciseaux et cette pompe aspirante sont des armes d’assaut pires qu’une carabine AK-47. Vous pourriez rater votre coup avec une AK-47, mais l’avorteur ne rate jamais le sien. Les bébés ne sont pas seuls à mourir de la faute fatale d’être non désirés. En effet nous aussi nous sommes en train de mourir, non pas à cause de la noirceur, mais à cause du froid: de la froidure que cause la brutalisation que nous nous infligeons et qui engourdit nos sensibilités au point de prétendre que ce geste innommable est un geste de « compassion ». Si vous votez pour maintenir le veto du président, si vous votez pour maintenir la légitimité d’un « procédé » qui révolte même les cœurs les plus endurcis, alors je vous prie de ne plus jamais prononcer le mot « compassion ». Il ne m’embarrasse pas d’avouer que je crois qu’un jour nous aurons à
Tout au long de ses 32 ans passés à la Chambre des représentants des États-Unis, Henry J. Hyde (1924-2007) aura été un ardent et éloquent défenseur de la vie humaine.
rendre compte des gestes que, notre vie durant, nous avons commis et de ceux que nous avons omis. Et bien que je croie en un Dieu miséricordieux, je tremblerais d’effroi en pensant avoir à expliquer, lors du jugement dernier, pourquoi je suis demeuré impassible tandis que le massacre des Innocents perpétré par Hérode se reproduisait ici dans mon propre pays. Ce débat a traité d’une horreur innommable. Et s’il est vrai que les détails en sont crus et macabres, à mon avis, il nous a été utile à nous tous, ainsi qu’à notre pays de reconnaître la grande brutalité de ce qui se passe dans les centres d’avortements d’Amérique, et ce, jour à après jour, semaine après semaine, mois après mois, année après année. Nos propos ne traitent pas d’abstractions. Nous traitons de vie et de mort sous leur aspect le plus fondamental. Jusqu’ici nous avons abordé ce qu’il y a de grotesque. Permettez que je dise un mot de ce qu’il y a de beau. Tous nous avons nos propres concepts de la beauté: le visage d’une personne bien-aimée, un lever de soleil, un coucher de soleil, une étoile au crépuscule. Pourtant j’estime qu’il n’existe rien de plus beau dans ce monde de merveilles que l’innocence d’un enfant. Savez-vous ce que c’est qu’un enfant? C’est une chance d’aimer; et un enfant handicapé c’est une chance d’aimer plus encore. Nous risquons nos âmes — nous risquons notre humanité — lorsque nous nous jouons cette innocence ou que nous la galvaudons ou la brutal-
TEXT: COPYRIGHT © 2008 NATIONAL REVIEW, INC., FROM THE BOOK CATCH THE BURNING FLAG BY HENRY J. HYDE. REPRINTED WITH PERMISSION ABOVE: AP PHOTO/JOE MARQUETTE
isons. Il nous faut plus de compassion et moins de tuerie. Que l’innocence des enfants à naître ait le dernier mot dans ce débat. Que leur innocence en appelle à ce que le président Lincoln appelait « les anges du mieux présents en notre nature ». Prouvez que Raskolnikov n’a pas raison. Affirmez que jamais nous nous habituerons à l’avortement en voie d’accouchement. De nouveau, signifiez clairement que la justice existe vraiment pour tout le monde — même les personnes de notre pays les moins capables de se défendre. Même si les membres du Congrès ont voté de justesse d’annuler le veto, au lendemain de ce discours, le Sénat toutefois n’a pas atteint la majorité des deux tiers nécessaires. Le projet de loi fut présenté de nouveau en 1997, le veto imposé encore une fois, pour en arriver au même résultat. Éventuellement, un projet de loi interdisant l’avortement en voie d’accouchement a été ratifié et signé par le président George W. Bush, en 2003. Toutefois, trois juges d’un tribunal de district fédéral l’ont immédiatement aboli, jugeant la loi inconstitutionnelle. Finalement, le 18 avril 2007, la Cour suprême des États-Unis, dans un jugement 5-4, infirmait les décisions des tribunaux inférieurs et a confirmé l’interdit. Quant à Henry Hyde, le 5 novembre 2007, il reçut la Presidential Medal of Freedom, l’honneur le plus important conféré par son pays. Il mourut le 29 novembre, victime de complications issues d’une chirurgie à cœur ouvert. ■ c o l u m b i a / j u i n 2 0 0 9 15
Portrait de
Paul Une statue de saint Paul à l’extérieur de la basilique de Saint-Paul-hors-les-murs, à Rome, située là même où a été enterré le saint.
Tout au cours de l’année pauline, l’Église a célébré tant la personne que les enseignements de l’Apôtre des Gentils. PA R L’A B B É J A M E S C . T U R R O
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’Année de saint Paul tire à sa fin. Des délégués spéciaux nommés par le pape Benoît XVI participeront à des cérémonies tenues sur des sites pauliniens à travers le monde, le 29 juin, en la fête des saints Pierre et Paul. Il est à espérer qu’au cours de cette dernière année qui a marqué le 2000e anniversaire de la naissance de Paul un plus grand nombre de personnes en seront venues à connaître et apprécier la grandeur de Paul et son importance pour les chrétiens qui désirent sérieusement approfondir leur foi. Alors que prend fin ce jubilé spécial, et que débute l’année du prêtre, arrêtons-nous un tout petit instant pour fixer notre attention sur
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la personnalité généreuse de saint Paul, le grand Apôtre des Gentils envers qui le christianisme a une dette énorme. Nous observons d’abord que saint Paul fut un évangélisateur très efficace. Chacune des communautés chrétiennes de la Grèce et du Moyen-Orient lui doit son origine, même si, de son propre aveu, il n’était pas un orateur très dynamique. Bien que centrés sur les gens de son temps, les réflexions et les concepts théologiques de Paul ont des échos encore aujourd’hui. Paul fut remarquable par la richesse de sa vie et de sa pensée; l’esprit dont sont issues tant de brillantes intuitions n’était
certes ni indolent ni borné. Paul fut unique en son genre par d’autres caractéristiques également. Par exemple, il avait une personnalité fascinante et pouvait porter honnêtement un jugement sur lui-même: « Je ne réalise pas le bien que je voudrais, mais je fais le mal que je ne voudrais pas » (Rm 7, 19). De plus, Paul fut le premier auteur du Nouveau Testament à mettre par écrit la portée et la signification de la mission de Jésus. Il fut aussi le premier à rédiger des textes touchant le baptême, l’eucharistie en tant que sacrements. Bref, il fut le premier à nous léguer une théologie, c’est-à-dire une explication en prow w w. ko f c .o r g
fondeur de notre foi. Les théologiens qui suivirent ont édifié leurs pensées sur les fondations que Paul avait établies. En règle générale, Paul était aussi un homme décidé. Lorsqu’on lui rapporta le scandale qui secouait Corinthe, il prit aussitôt la plume afin de rendre claire sa position. Il estimait qu’une action ferme devait être entreprise contre le coupable, ce qu’il exprima sans ambages. Il pouvait se montrer péniblement direct s’il croyait que la situation l’exigeait. Prenons par exemple lorsque Paul fustigea les Galates « pauvres fous » de s’être laissés tromper par les judaïsants (Gal 3, 1). Le fait que Paul ait pu communiquer si efficacement avec tant de personnes repose sur sa force de volonté peu commune. Il n’était pas facilement détourné du sentier qu’il croyait devoir emprunter. Au chapitre 17 des Actes de Apôtres, on raconte comment, à Thessalonique, il s’évada de justesse de la foule violente de Thessalonique. Heureusement, les chrétiens de la ville réussirent à le cacher et le firent disparaître sous le manteau de la nuit. Dès qu’il fut arrivé à sa prochaine destination — Beroa — Paul se mit à évangéliser comme si de rien n’était.
Bien que centrés sur les gens de son temps, les réflexions et les concepts théologiques de Paul ont des échos encore aujourd’hui. Pourtant, le moins qu’on puisse dire c’est que Paul savait s’adapter. En effet, il écrivait aux Philippiens: « J’ai été formé à me contenter de ce que j’ai. Je sais vivre de peu, je sais aussi avoir tout ce qu’il me faut. Être rassasié et avoir faim, avoir tout ce qu’il me faut et manquer de tout, j’ai appris cela de toutes les façons. Je peux tout support-
Saint Paul, traditionnellement dépeint avec une épée et une Bible, est ici montré alors qu’il arrive au ciel.
er avec celui qui me donne la force » (Ph 4, 11-13). De même, le passage le plus marquant de l’adaptabilité de Paul se trouve dans sa première lettre au Corinthiens: « Oui, libre à l’égard de tous, je me suis fait le serviteur de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible » (1Co 9, 19). Finalement, tout indique que les gens de Paul l’aimaient sincèrement, même si, à l’occasion il les traitait avec sévérité. Par exemple, Paul note que s’ils l’avaient pu, les Galates se seraient arraché les yeux pour les lui donner (cf. Gal 4, 15). Le seul fait que ses lettres aient été conservées laisse sous-entendre l’admiration qui lui était réservée. Clément de Rome, écrivain de la fin du premier siècle, reconnâit Paul et Pierre comme les plus grands athlètes de la foi. Aussi, les Actes des Apôtres rapportent-ils que les chrétiens de Milet fondirent en larmes à la pensée qu’ils ne verraient jamais plus. (cf.: Actes 20, 37-38). La grandeur personnelle de Paul et l’ampleur de ses accomplisse-
TOP LEFT: CNS PHOTO BY PAUL HARING ABOVE: SAINT PAUL RECEIVED INTO HEAVEN, LUIGI GARZI (1638-1721), KNIGHTS OF COLUMBUS MUSEUM
ments sont de dimension telle qu’aucun volume ou article n’arrivera à rendre justice ni à cet homme ni à son œuvre. Dans le sillon des diverses initiatives et célébrations œcuméniques qui ont marqué cette année paulinienne, l’Église ne cessera jamais d’étudier les enseignements de Paul ni d’imiter son zèle apostolique. La vie de Paul qui s’est culminé par son martyre à Rome durant le règne de l’empereur Néron, se trouve l’une des grandes ironies de l’histoire. En effet, d’aucuns ont judicieusement observé que, à l’époque, la renommée de Néron était répandue dans le monde entier et que Paul était relativement peu connu, mais « que le jour viendrait où les gens appelleraient leurs enfants Paul et leurs chiens Néron ». ■ Éminent professeur d’Écriture sainte, L’abbé James C. Turro, p.d. a enseigné depuis plus de 50 ans dans de nombreux séminaires des ÉtatsUnis. Il est membre du conseil Trinity 747, de Hackensack, au New Jersey.
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Les instituts séculiers: levain dans le monde Femmes et hommes au sein des professions séculières influencent le monde en douceur de « l’intérieur » PA R G E R A L D KO R S O N
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reg Kremer était, de son propre aveu, un catholique peu enthousiaste qui aimait le grand air. Cherchant des réponses à ses plus profondes questions spirituelles, et parce qu’il avait un certificat-cadeau et que le titre s’adonnait à lui plaire, il s’est procuré un livre parlé, intitulé Private Prayers : Mountaineers of the Spirit [Prières privées: alpinistes de l’Esprit]. « J’étais loin de douter qu’il s’agît d’un livre de prières et de conférences du pape Jean-Paul II faisant la promotion des instituts séculiers dans le contexte de son appel à la “nouvelle évangélisation”, rappelle M. Kremer. Non seulement ce volume m’a ouvert à une nouvelle vocation possible, il m’a enflammé le cœur et m’a fait aspirer à cette relation intime avec le Christ et l’humanité ». Grâce à ses recherches, M. Kremer est enfin arrivé en 2004 à l’Institut Voluntas Dei, où il a trouvé la joie, la paix et un moyen de vivre la vie consacrée tout en exerçant sa profession séculière de professeur adjoint de génie à l’Université de l’Ohio. « Lorsque j’ai compris que l’engagement de l’institut consistait à “imiter la Vierge de l’Annonciation et faire la volonté du Seigneur ”, j’ai été convaincu que c’était ainsi que le Seigneur voulait que je vive ma vocation », avoue M. Kremer. Teresa Monaghen a connu une expérience semblable au cours des années 1970, alors que, se renseignant sur un certain nombre de groupes jeunesse dans le Sud de la Californie, on lui faisait connaître le mouvement Pro-Sanctity. « J’ai appris que sa mission consiste à faire la promotion de l’appel universel à la sainteté, rappelle-t-elle.
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J’ai été séduite par Jésus et aussi par la mission de ce mouvement. » Il existe, au sein du Mouvement Pro-Sanctity, un institut séculier, les Apostolic Oblates [Oblats apostoliques], et c’est là que madame Monaghen finit par trouver sa vocation. « Le Seigneur m’a appelée, ditelle, et j’ai suivi. » Aujourd’hui, 33 ans plus tard, elle agit comme directrice nationale des deux organismes. RÉPONDRE À L’APPEL DU SEIGNEUR Bien qu’ils ne soient pas très bien compris dans l’Église aujourd’hui, les instituts séculiers constituent une forme de vie consacrée grâce à laquelle laïques, hommes et femmes, peuvent répondre à l’appel universel à la sainteté qui leur est propre en vertu de leur baptême. « Il semble que cette vocation soit en attente de découverte au sein de l’Église », note l’abbé George Hasler, membre de Voluntas Dei et président de la Conférence américaine des instituts séculiers.
Les instituts séculiers constituent une forme de vie consacrée grâce à laquelle laïques peuvent répondre à l’appel universel à la sainteté. Les membres d’instituts séculiers vivent selon les conseils évangéliques de pauvreté, de chasteté et d’obéissance, tout en s’adonnant à leurs carrières professionnelles habituelles. « Leur apostolat, explique l’abbé Hazler, consiste à exercer une influ-
ence de “l’intérieur” — comme le veut le Droit canonique et citent plusieurs papes — “comme un levain dans la pâte” ». La forme canonique des instituts séculiers a été établie par le pape Pie XII en 1947, dans sa constitution apostolique Provida Mater Ecclesia. Celle-ci fut précisée dans des documents postérieurs, affirmée par le Concile Vatican II et enchâssée dans le Code du droit canonique de 1983. Ses origines, toutefois, remontent beaucoup plus loin. Il y quatre cents ans, saint François de Sales, écrivait son Introduction à la vie dévote à l’intention de laïques, hommes et femmes, qui désiraient aspirer à la sainteté à même leurs vies et leurs occupations ordinaires. Aussi sainte Angèle de Mérici (1474-1540) envisageait que des femmes puissent vivre selon les conseils évangéliques, tout en s’adonnant à un apostolat au sein du monde séculier, sans toutefois vivre dans une communauté religieuse régulière. Durant la Révolution française, le jésuite Pierre-Joseph Picot de Clorivière fondait des sociétés fort semblables aux instituts séculiers actuels pour passer outre aux statuts antireligieux de la France. Plusieurs autres associations semblables ont été fondées au cours du 19e siècle, notamment en Italie et en Allemagne. De nos jours, quelque 60 000 catholiques appartiennent à 200 instituts séculiers répandus dans le monde, dont une trentaine sont actifs aux États-Unis. Suivant son charisme et sa spiritualité propres, chacun est orienté sur la sainteté personnelle et la sanctification du prochain. Plus des trois quarts des instituts séculiers s’adressent uniquement aux femmes; certains sont constitués de laïcs ou de membres du clergé diocésain; d’autres acceptent les trois catégories. Certains de ces instituts accueillent les couples mariés, qui ne vivent pas le célibat, mais qui vivent leurs vœux de mariage pour la plus grande gloire de Dieu et en témoignage de la signification véritable de l’amour fidèle. Avant leur premier engagement envers l’institut, les membres passent habituellement par un certain processus de discernement et de formation de trois à cinq ans. w w w. ko f c .o r g
Habituellement, un institut séculier est issu d’une « association publique de fidèles » ou une « société pieuse », qui déjà a obtenu la permission de l’évêque diocésain. Une fois bien établie, l’association peut obtenir de l’évêque d’être élevée au rang « d’institut séculier de droit diocésain ». Enfin, au fur et à mesure qu’il grandit sur le plan national et international, la Congrégation romaine des instituts de vie consacrée et des sociétés de vie apostolique peut décerner au groupe un décret « d’institut séculier de droit pontifical ». VIVRE LE TÉMOIGNAGE Les personnes qui ont trouvé leurs vocations au sein d’un institut séculier découvrent que celui-ci constitue un lien idéal entre leurs professions et leurs vies intérieures. Teresa Monaghen dit que sa vie comme membre d’un institut séculier est « très active et profondément priante ». Madame Monaghen a fondé et est directrice de Camp Fun and Faith for Girls [Colonie plaisir et foi pour jeunes filles], une ferme de 20 acres à Elkorn, au Nebraska, en plus d’offrir des retraites, de l’orientation spirituelle et des missions paroissiales pour adultes, personnes consacrées et membres du clergé à travers le pays. Elle anime même une émission régulière dans une station de radio catholique locale. « C’est la joie de ma vie, dit madame Monaghen de son engagement consacré. En 33 ans, j’ai vécu de bons moments et de moins bons, mais je savais et je sais toujours que c’est ici que le Seigneur m’a appelée. » M. Kremer, le professeur de génie, estime que l’enseignement et l’administration sont les charismes dont le Seigneur l’a doté. Il partage ces dons aux gens de sa paroisse et de son diocèse en tant que catéchiste, animateur de la jeunesse et président de l’équipe de planification diocésaine de la catéchèse. Il présente également à ses étudiants en génie mécanique des projets comprenant la conception de mécanismes d’assistance technologique pour personnes handicapées, des sources énergétiques bio renouvelables et l’amélioration de la qualité de l’eau pour un village du Ghana.
Greg Kremer, professeur en ingénierie à l’université de l’Ohio et membre de l’Institut Voluntas Dei, s’entretient avec un étudiant alors qu’ils mettent la dernière main à un bolide de course électrique. Les membres des instituts séculiers sont des personnes consacrées qui vivent leur vocation dans le monde et par le truchement de leurs activités professionnelles.
« Le véritable pouvoir d’une vocation à un institut séculier se situe dans la manière dont celle-ci se manifeste au monde séculier dans nos occupations quotidiennes », affirme M. Kremer. D’après l’abbé Hazler, tous les catholiques peuvent s’inspirer de l’apostolat des membres des instituts séculiers, même s’ils ne se sentent pas appelés à la vie consacrée eux-mêmes. Membre du conseil St. John 11281, de Naples, en Floride, l’abbé Hazler estime que les Chevaliers de Colomb ressemblent en quelque sorte
aux instituts séculiers. À son avis, « un Chevalier de Colomb est quelqu’un qui s’est déjà engagé à porter l’amour du Christ au monde d’une façon très particulière. Les Chevaliers ont ce qu’il faut pour devenir de modèles extraordinaires au sein de notre société. » « Je pense que nous devons tous nous poser la question: “La vie que je vis est-elle crédible, crédible dans le monde d’aujourd’hui?” » ■ Gerald Korson écrit à partir de Fort Wayne, en Indiana.
Personnes consacrées mais non en religion
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uisque leurs membres suivent une période de formation, font profession des conseils évangéliques et acceptent dans leurs rangs des membres du clergé, les instituts séculiers sont souvent confondus avec les instituts traditionnels de prêtres, de frères et de religieuses. Bien que certaines caractéristiques leur soient communes, les instituts séculiers sont distincts dans leur conception même. Suivent certaines caractéristiques clés qui distinguent les instituts séculiers des instituts religieux. • Les membres partagent un engagement et une spiritualité, mais non un apostolat institutionnel commun. • Les membres ne portent pas de costume particulier et, en général, ne vivent pas en communauté; ils vivent habituellement seuls ou avec leurs familles et se font vivre. Ils ont des rencontres fraternelles à l’occasion de récollections et de retraites.
• Tandis que la vie religieuse implique une certaine séparation du monde, les membres des instituts séculiers sont complètement immergés dans monde. • Les membres prononcent des vœux privés ou des promesses plutôt que des vœux publics. Depuis quelques décennies, des réformes dans certains ordres et congrégations de religieux et de religieuses ont brouillé certaines des distinctions cidessus, et certains instituts religieux ont cherché à se transformer en instituts séculiers. On doit noter que, même si les instituts séculiers ne sont pas une manifestation de la « vie religieuse », tant les instituts religieux que séculiers partagent la réalité de « vie consacrée », telle que précisée par le décret du Concile Vatican II sur l’adaptation et le renouveau de la vie religieuse (Perfectae Caritatis). c o l u m b i a / j u i n 2 0 0 9 19
Des milliers de personnes seront rassemblées pour le 127e congrès suprême qui se déroulera dans le superbe décor de Phoenix, en Arizona, où une Église florissante les accueillera PA R J . D. L O N G - G A R C I A
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our le père jésuite Eusebio Francisco Kino — un célèbre missionnaire de l’Arizona, en poste voilà 300 ans — servir le Christ ne se limitait pas à convertir des âmes à la foi. En plus de l’Évangile, il a enseigné aux indigènes d’alors comment élever du bétail et entretenir une ferme. Le père Kino était d’ailleurs à ce point calé en la matière qu’on en vint plus tard à le qualifier de « premier cow-boy ».
Si le décor a radicalement changé depuis trois siècles, l’Église de l’Arizona, elle, poursuit toujours la même mission. Les plus de 14 400 Chevaliers de Colomb que compte l’État personnifient d’ailleurs très bien l’esprit du père Kino. Lorsque des milliers d’autres Chevaliers, accompagnés de leurs familles, convergeront à Phoenix du 4 au 6 août prochain pour le 127e
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Congrès suprême, lequel sera suivi du premier Congrès marial international, ils y découvriront certaines des influences culturelles qui ont guidé l’Église locale dès ses débuts. Et leurs hôtes de l’Arizona veilleront à leur faire ressentir les émotions qui ont jadis exalté le père Kino. EXPLORER L’ARIZONA « Nous sommes tributaires d’un riche héritage catholique qui a pris naissance avec l’établissement des premières missions, telles que San Xavier de Bac et Tumacácori », d’expliquer le Maître suprême Lawrence G. Costanzo, qui a servi en tant que député d’État de l’Arizona de 1999 à 2001. La mission San Xavier de Bac, « La colombe blanche du désert », sera d’ailleurs l’objet d’une des excursions organisées durant le congrès. La mission, fondée en 1699 par le père Kino, est un phare au creux de la vallée Santa Cruz, située à une quinzaine de km au sud de Tucson. Les Franciscains, qui ont bâti l’église actuelle à la fin du 18e siècle, sser-
vent toujours la communauté aujourd’hui. « [Les participants] pourront voir certaines des missions établies par le père Kino, marcher aux alentours et revivre ainsi un peu ce qu’était l’existence à l’époque », indique l’ex-député d’État Michael Kingman. Au cours de la même excursion, les gens pourront profiter des galeries, des boutiques et des restaurants de Tubac, la plus ancienne colonie européenne de l’Arizona. Les visiteurs pourront également en apprendre plus sur l’histoire des Premières Nations dans cette région au musée Heard, réputé pour ses artéfacts et son artisanat, comprenant notamment des paniers, des bijoux, de la poterie et des textiles. L’Église de l’Arizona, toujours influencée par ces racines, appuie à travers l’État diverses missions au service des communautés autochtones. « Nous organiserons également des visites au Grand Canyon, précise Lawrence Costanzo. Pour plusieurs, il s’agira là d’une occasion comme il ne s’en produit qu’une fois dans une vie. w w w. ko f c .o r g
LE PROGRAMME DU 126e CONGRÈS SUPRÊME ANNUEL
À Sedona, en Arizona, la région des Red Rocks se profile au-dessus du paysage.
PHOENIX, ARIZONA • LES 4, 5, 6 AOÛT 2009 VENDREDI, 31 JUILLIET De midi à 20 h Les inscriptions au conseil d’état du Arizona, vente de billets et renseignements au sujet des excursions SAMEDI, 1 AOÛT De 6 h à 20 h
Les inscriptions au conseil d’état du Arizona, vente de billets et renseignements au sujet des excursions
DIMANCHE, 2 AOÛT De 6 h à 20 h Les inscriptions au conseil d’état du Arizona, vente de billets et renseignements au sujet des excursions De 9 h à 18 h Chapelle de l’adoration du Saint Sacrement De 13 h à 18 h Inscription officielle des délégués, bureau du secrétaire suprême LUNDI, 3 AOÛT De 6 h à 20 h De 8 h à 20 h De 9 h à 18 h De 10 h 30 à midi De 19 h à 20 h De 20 h à 22 h
» L’une des Sept Merveilles du monde, le Grand Canyon est si grandiose et plus grand que nature que les photographes en repartent toujours frustrés, incapables d’en traduire toute la beauté.
« Le congrès annuel nous permet de nous réunir en tant que frères Chevaliers de nos différentes juridictions à travers le monde. » On pourrait dire la même chose du Red Rock Country de Sedona, autre destination offerte aux congressistes. Les falaises de pierre sablonneuse rouge s’élèvent au-dessus de la vallée, véritables dons de Dieu, et une incroyable majesté se dégage des lieux peuplés de formations rocheuses baptisées de noms comme « Coffeepot », « Cathedral » et « Soldiers ». « Beaucoup de gens s’imaginent que l’Arizona n’est qu’un grand PHOTO COURTESY OF THE ARIZONA OFFICE OF TOURISM
MARDI, 4 AOÛT De 7 h à 9 h, midi à 20 h De 8 h à 9 h À 9 h 30 De 10 h 30 à 17 h À 13 h À 19 h 30
Les inscriptions au conseil d’état du Arizona, vente de billets et renseignements au sujet des excursions Inscription officielle des délégués, bureau du secrétaire suprême Chapelle de l’adoration du Saint Sacrement Séminaire sur le recrutement Échange de souvenirs Soirée d’accueil du conseil d’état du Arizona Les inscriptions au conseil d’état du Arizona, vente de billets et renseignements au sujet des excursions Inscription officielle des délégués, bureau du secrétaire suprême Concélébration de la messe inaugurale Chapelle de l’adoration du Saint Sacrement Ouverture de la séance des délibérations (les familles sont les bienvenues) Le banquet des conseils d’état
MERCREDI, 5 AOÛT Les inscriptions au conseil d’état du Arizona, vente de De 7 h à midi billets et renseignements au sujet des excursions Messe concélébrée À8h Chapelle de l’adoration du Saint Sacrement De 9 h à 17 h À 10 h 30 Séance administrative De 11 h 30 à 14 h Le déjeuner du conseil d’état du Arizona pour les épouses De 15 h à 17 h Remise des prix et récompenses (les familles sont admises) JEUDI, 6 AOÛT À8h À 10 h
Messe commémorative annuelle Dernière séance administrative et clôture du congrès
Les détails sur les divers événements et excursions seront affichés sur les panneaux d’information situés sur le lieu du congrès. c o l u m b i a / j u i n 2 0 0 9 21
désert, dit Lawrence Costanzo. Tout le monde croit qu’il fait toujours chaud, alors qu’on a nous aussi nos quatre saisons et même de la neige. C’est d’ailleurs pour montrer la variété de paysages que nous organiserons toutes sortes d’excursions. » Les Chevaliers intéressés pourront aussi faire du magasinage à saveur du sud-ouest à Scottsdale, prendre du soleil dans un parc d’attractions aquatiques et en apprendre davantage sur l’exploration spatiale au Challenger Space Center. « Nous organisons ces activités afin d’aider nos frères et sœurs dans le Christ à vraiment ressentir la chaleur de l’Arizona, souligne le député d’État Stanley J. Schroeder. Quand on s’attarde un peu à réaliser ce que nous avons ici, on réalise à quel point notre foi catholique est bien enracinée. » UNE COMMUNAUTÉ FLORISSANTE L’Église de l’Arizona croit rapidement. L’effectif des Chevaliers de Colomb augmente lui aussi sans cesse depuis 10 ans, et 83 % des paroisses ont un Conseil. « Arrivée à l’origine du Mexique avec le père Kino et les missionnaires, l’Église continue à prospérer aujourd’hui », précise Stanley Schroeder. Une partie de cette croissance peut être attribuée à l’afflux d’immigrants catholiques. « Nous accueillons des gens provenant des Philippines, de la Corée et de la Pologne également, de même que de la communauté hispanique dans son ensemble, dit Lawrence Costanzo. Quand les gens découvrent ce que nous faisons, ils se joignent à nous. » Les Chevaliers de l’Arizona poursuivent donc la mission de l’Ordre, fondé par l’abbé Michael J. McGivney, notamment pour aider les immigrants catholiques de son époque. « Le congrès annuel nous permet de nous réunir en tant que frères Chevaliers et que responsables de nos différentes juridictions à travers le monde, dit Stanley Schroeder. C’est vraiment ce que nous sommes, ce à quoi nous croyons. La fraternité, la collégialité, s’unir tous ensemble pour célébrer la foi catholique. » ■
Ci-dessus : le Mexique est l’un des plus importants partenaires culturels de l’Arizona, telle qu’en témoigne l’architecture de type mission qu’on trouve à travers la grande région de Phoenix. Cidessous : La basilique Saint Mary’s, fondée en 1881, est la plus vieille église catholique de la région de Phoenix. Elle a été désignée basilique en 1985 par le pape Jean-Paul II, qui avait visité Phoenix ainsi que l’église en 1987.
J.D. Long-Garcia est coordonnateur de la rédaction au Catholic Sun, le journal officiel du diocèse de Phoenix, en Arizona.
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Premier Congrès marial international et
Le Festival Guadalupe L es Chevaliers de Colomb tiendront leur Premier Congrès marial international dédié Notre Dame de Guadalupe du 6 au 8 août, immédiatement après le 127e Congrès suprême à Phoenix. Le congrès se terminera par un Festival Guadalupe à la Jobing.com Arena le 8 août. Près de 15 000 participants sont attendus de partout dans le sud-ouest des États-Unis et du nord du Mexique.
Coparrainé par les Chevaliers de Colomb, le diocèse de Phoenix, l’archidiocèse de Mexico et les Center for Guadalupan Studies, le congrès présentera des conférences sur Notre Dame de Guadalupe de la part d’experts venus des États-Unis et d’Amérique Latine. « Le rôle central que joue Notre Dame de Guadalupe dans les Amériques en tant que “l’Hémisphère chrétien” ne fait plus de doute partout en Amérique du Nord et du Sud, » selon le Chevalier suprême, Carl A. Anderson, qui sera l‘un des conférenciers tant au congrès qu’au festival marial. « Son message, ajoute-t-il, prend autant d’importance de nos jours qu’il y a près de 500 ans. » Notre Dame de Guadalupe est vénérée en tant qu’Impératrice des Amériques et sa dévotion est répandue par tout l’hémisphère, notamment au Mexique et dans sud-ouest des États-Unis. «[Le congrès] a pour objectif spécifique de présenter Saint Marie de Guadalupe comme notre mère en ce continent », explique le cardinal Norberto R. Carrera, archevêque de Mexico, l’un des orateurs du congrès. « Elle fut à l’origine de notre peuple, unissant ceux qui étaient éloignés, ceux qui étaient séparés. » En plus du cardinal Carrera, d’autres conférenciers se feront entendre, parmi lesquelles, le professeur José Asté Tonsmann, du Pérou, expert qui a fait des études approfondies de l’image de Guadalupe; Mgr Eduardo Chavez, postulateur de la cause de canonisation de saint Juan Diego — l’autochtone à qui est apparue Notre Dame de Guadalupe en décembre 1531; ainsi que d’autres experts qui traiteront d’éléments clés concernant Notre Dame de Guadalupe et son message. Les conférences auront comme points majeurs: la signification du message guadalupéen; certains aspects de l’image imprimée sur la tilma de saint Juan Diego et que la science n’arrive pas à élucider; et la pertinence de Notre Dame de Guadalupe pour le monde d’aujourd’hui. TOP LEFT: BABE SARVER BOTTOM LEFT: DOWNTOWN PHOENIX PARTNERSHIP
PHOENIX, ARIZONA
Premier Congrès marial international 6-8 août 2009 • JW Marriott Desert Ridge Hotel Festival de Guadalupe samedi, 8 août • Jobing.com Arena À la fin du congrès, le Festival Guadalupe offrira un après-midi de spectacles de musique, de prières et d’allocutions spirituelles que présenteront des artistes invités tels que l’acteur de cinéma Eduardo Verastegui, vedette du film Bella; l’auteure à succès Imaculée Ilibagiza, survivante du génocide de 1994, au Rwanda; et divers artistes, dont Dana, la chanteuse catholique populaire d’Irlande, ainsi qu’un groupe de mariachis et des danseurs matachinas. « Tout ce qu’il nous faut faire, c’est d’ouvrir la porte de notre cœur au Christ, conseille Mgr Thomas J. Olmstead, évêque de Phoenix, qui prendra la parole à la session d’ouverture du congrès. Le Christ fera le reste, poursuit-il. Il nous vient avec sa miséricorde. » L’entrée au congrès de trois jours est de 25 $ par personne, tandis que l’entrée au Festival Guadalupe est libre. Pour consulter l’horaire au complet, lire les curriculum vitae des conférenciers, examiner les articles de piété ou s’inscrire aux deux activités, visiter le site: www.festivaldeguadalupe.org. ■ c o l u m b i a / j u i n 2 0 0 9 23
MEDITATION
L’HUMBLE SERVITEUR DE NOTRE DAME Les leçons de l’humilité de saint Juan Diego Cuauhtlatoatzin, 1474-1548 PAR L’ABBÉ EDUARDO CHÁVEZ SÁNCHEZ
N.D.L.R. : Ci-dessous le sixième article d’une série que présentera l’abbé Eduardo Chávez Sánchez, en prévision du tout premier congrès marial international des Chevaliers. Ce congrès, consacré à Notre Dame de Guadalupe, se tiendra du 6 au 8 août, à Phoenix, en Arizona, immédiatement après le 127e Congrès suprême. Pour obtenir plus de renseignements, visiter le site www.festivaldeguadalupe.org.
L’humilité est essentielle et elle glorifie Dieu justement du fait que seul le potier divin peut nous mouler en sainteté; lui seul peut véritablement nous former pour devenir son peuple choisi, ses amis, ses enfants. De plus la vie de Juan Diego démontre que la prière est essentielle pour vivre une telle vie d’humilité et de sainteté. C’est ainsi que décrit la piété de saint Juan Diego, Luis Becerra Tanco, prêtre du 17e siècle, compilateur de la docue pape Jean-Paul II canonisait saint Jean Diego, le 31 mentation de l’événement de Guadalupe: « Il prenait le juillet 2002, dans la basilique de Notre Dame de temps de prier comme Dieu l’exige pour faire comprendre Guadalupe, située au nord de Mexico — l’endroit aux personnes qui l’aiment, quand vient le même où Notre Dame avait demandé moment de poser des actes de vertu et de qu’une église soit construite lorsqu’elle sacrifice, chacune selon capacité. » Par apparut à Jean Diego, sur la colline de ailleurs, dans l’important document Tepeyac, en décembre 1531. À l’occasion guadalupéen connu sous le titre de Nican de la célébration eucharistique de canoniMotecpana, nous découvrons comment sation, le pape acclamait Juan Diogo en saint Juan Diego s’efforçait d’approfondir tant que grand modèle de sainteté, notamsa vie spirituelle: « Il se prosternait devant ment pour notre temps. Après tout, Juan la Dame venue du ciel et l’invoquait avec Diego était un laïque qui a accepté humferveur; il se confessait et communiait blement la mission qu’on lui avait confiée fréquemment, jeûnait et faisait péniet, malgré de nombreux obstacles, y avait tence… et se cachait dans la pénombre en persévéré. Et son penchant pour la charité vue de se livrer seul à la prière. » était sans mesure, puisqu’il avait soin de Dans l’importante mission confiée à Juan Beraridino, son oncle mourant, qui, Juan Diego, Notre Dame de Guadalupe rafplus tard, allait être guéri par la Vierge Un détail d’une peinture montrant saint fermit sa dignité et chasse ses craintes. Elle elle-même. Quelques semaines après sa première Juan Diego à la Basilique de Notre-Dame est sa mère, tout comme elle est la mère de tous ceux et celles qui se placent sous sa visite à la basilique, en 1979, Jean-Paul II de Guadalupe, à Mexico. protection. En choisissant Juan Diego, méditait, durant son allocution de Dieu choisit encore une fois les personnes humbles et sans l’Angélus, sur l’importance de l’humilité: « L’humilité… ne prétention pour manifester sa toute-puissance, son éternelle s’identifie pas à l’humiliation ou la résignation, notait-il. Elle sagesse, son amour indéfectible. Jésus loue son Père par ces n’est pas compagne de défaillance de caractère. Au contraire. paroles: « Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta L’humilité se dresse comme une soumission créatrice au louange: ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as pouvoir de la vérité et de l’amour. L’humilité consiste à révélé aux tout-petits » (Mt11, 25; Lc 10,21). rejeter les apparences et le superficiel; elle est l’expression de Grâce à son message livré à saint Juan Diego, Notre la profondeur de l’esprit humain; elle est la condition d’atDame de Guadalupe nous rend conscients de notre propre teindre la grandeur humaine. » mission, de notre participation à l’immense amour de C’est l’humilité qui a caractérisé la vie de Juan Diego. Il Dieu. Tout comme pour Juan Diego, elle nous porte, nous avait une bonne formation autochtone et, en tant que simple ses enfants, dans le creux de ses bras. En tant que notre proroturier macehual, était gardien responsable de plusieurs protectrice, elle révèle notre dignité, puisqu’elle vient pour priétés héritées de ses ancêtres. Pourtant, après l’apparition, placer dans nos coeurs son propre Fils, Jésus Christ, qui il abandonnait tous ces privilèges pour s’installer dans une constitue le motif même de notre existence. C’est ainsi petite hutte près de l’ermitage de Notre Dame de Guadalupe. que nous pouvons nous rendre compte que nous sommes Il est devenu volontiers le serviteur de Notre Dame, elle qui tous et toutes frères et sœurs, appelés à nous convertir et à désire nous consoler, nous conscientiser à l’immense amour participer à la construction de cette Église divine qui est que Dieu pour nous et solliciter notre conversion. civilisation de l’amour. ■ Vivre dans l’humilité exige beaucoup de fortitude, puisqu’elle implique de fuir la tentation et se débarrasser du L’abbé Eduardo Chávez Sánchez est postulateur de la cause de saint Juan péché. Il s’agit d’une lutte ardente menée pour déraciner les Diego. Il est membre du conseil de la Basilique de Notre Dame de injustices et vivre honnêtement selon la liberté véritable. Guadalupe 14138, de Mexico.
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CHEVALIERS
À
L’ŒUVRE
de
Çà et Là Dans L’Ordre
Le Mur du centenaire Les membres du conseil St. Anthony 12482 et une garde d’honneur de l’assemblée Pope John Paul II, les deux groupes de Des Moines, Iowa, ont participé à l’inauguration d’un mur d’honneur voué aux prêtres et religieux ordonnés, tenue à l’église St. Anthony. Le mur honore les membres du clergé de partout mais notamment tous les membres de la paroisse qui ont été ordonnés. Le conseil 12482 a conçu le mur dans le cadre du centenaire de la paroisse.
L’abbé Richard W. Beck, de la paroisse St. Veronica, de Paupack, Pennsylvanie, bénit un nouvel orgue offert par Philip Varricchio, membre du conseil St. Francis of Assisi 13456, de Henderson, Nevada. M. Varrichio a fait don de l’orgue à la mémoire de sa femme qui est décédée après 53 ans de mariage, à la suite d’une lutte contre le cancer. M. Varricchio fréquentait la paroisse St. Veronica jusqu’en 2005, alors qu’il vendait sa résidence d’été en Pennsylvanie.
École spéciale Le conseil South County 8251, de Churchton, Maryland, offrait plus de 6500 $ à la Central Special School, institution pour enfants atteints de handicaps intellectuels. L’argent avait été recueilli au cours la campagne de collecte de fonds annuelle du conseil.
Combattre la maladie Le conseil Holy Ghost 10325, de Wood Dale, Illinois, offrait 500 $ à la famille de Joey Lopez-Evena, un garçon atteint de cancer.
nement sur l’Eucharistie comporte une prière pour les vocations que les familles récitent aux repas.
Don de DEA Le conseil Our Lady of Guadalupe 12605 d’Oklahoma City, offrait un défibrillateur externe automatique (DEA) à la paroisse Immaculate Conception. Le conseil St. Patrick 8404, de Houston offrait 1000 $ pour l’achat d’un DEA à l’école Holy Name.
Le conseil Our Lady of Sierra 12085, d’Oakhurst, Californie, offrait 4000 $ au Heartland Opportunity Center. Les fonds sont destinés à l’amélioration du site sur lequel se trouve le centre.
La Culture des vocations
Soirée au chili con carne
Le conseil Fred L. Westbrook Sr. 5654, d’Ocean Springs, Mississippi, faisait équipe avec le Serra Club de Biloxi en vue d’inaugurer un programme du «calice ambulant». Le calice, surnommé la Coupe d’Élie, circule parmi les familles qui l’apportent chez elles pou prier pour les vocations. Un CD d’accompag-
Marjie Higgins et des membres du conseil St. James 9849, d’Ogden, Utah, ont composé un chant pour le respect de la vie intitulée, «Please don’t say no» [S’il vous plaît, ne dites pas non], écrite par le Chevalier Michael Wooden. Les Chevaliers ont participé à la promotion de la chanson, dont des exemplaires ont été envoyés aux conseils à travers l’état, ainsi qu’à plusieurs organismes pour le respect de la vie. Marjie est la femme de Robert Higgins, membre du conseil 9849.
Déboursés spéciaux Lors de son souper annuel au spaghetti, le conseil St. James 7152, de Statesville, Caroline du Nord, a remis plus de 960 $ à quatre œuvres de charité différentes, parmi lesquelles les Autism Services of North Carolina et les Jeux Olympiques spéciaux.
Fonds pour le recyclage
Style lyrique
Le conseil Santa Clara Valley 6016, de Newhall, Californie, a été l’hôte d’une soirée au chili con carne au profit de la caisse de retraite diocésaine des prêtres et des religieux. Pour 5 $, les convives ont pu se délecter de chili con carne préparés par neuf équipes différentes. La soirée rapportait 300 $.
Des membres du conseil St. Mark 12553, de Denton, Texas, font une pause durant une session de réparations à leur paroisse. Les Chevaliers corrigeaient un sérieux problème d’égouts qui s’étaient mis à endommager des édifices amovibles qu’utilise la paroisse St. Mark. Pour empêcher l’érosion, le conseil a fait une terrasse d’éloignement du flot d’eau des édifices et étendu de la nouvelle tourbe.
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RECRUTEMENT CIBLÉ Des membres du conseil Father Francis Lawless 1534, de Moose Jaw, Saskatchewan, entourent le tracteur neuf qu’ils ont acheté pour la paroisse St. Joseph. Le véhicule, qui a comme accessoires un balai et une poubelle, sera très commode pour le déneigement.
Des survêtements pour les anciens combattants L’assemblée Bishop Thomas E. Gill, de Federal Way, État de Washington, a organisé une campagne d’achat de survêtements au profit du Madigan Army Medical Center, de Tacoma. Les Chevaliers ont recueilli 6500 $ — suffisamment pour acheter plus de 300 survêtements offerts à d’anciens combattants revenant d’Iraq et d’Afghanistan.
Bouffe au crabe Le conseil St. Joseph 9202, de Lincoln, Californie, a organisé sa campagne de collecte de fonds annuelle en tenant sa bouffe au crabe habituelle qui rapportait plus de 12 000 $ au fonds de charité du conseil.
En arborant le drapeau En guise de manifestation patriotique, l’assemblée Bishop Frank A. Thill, de Concordia, Kansas, entreprenait de vendre et d’installer des mâts de drapeau dans sa commu-
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a croissance constante des effectifs de l’Ordre est sans doute attribuable aux œuvres de bienfaisance que l’Ordre réalise tous les ans. Les membres réunissent des fonds pour aider les nécessiteux, ils font du bénévolat, et ils appuient toute une gamme de programmes. Ce volet des «Chevaliers à l’œuvre» met en valeur les membres qui ont fait un effort concerté pour faire grossir les rangs de l’Ordre. Durant l’enfance de Harold L. Foote son père lui a toujours dit que, si jamais il devait devenir membre d’une association il devait y participer à fond et non à moitié. Ce conseil l’a toujours guidé comme membre de l’Ordre au sein du conseil St. Edmond 10293, de Lafayette, Louisiane. «Quand on m’a invité à entrer dans l’Ordre (en 1990), j’avais mon emploi et ma famille à considérer. Je ne pensais pas avoir suffisamment de temps,» rappelle M. Foote. Il décide donc d’en faire l’essai et devient Chevalier. Peu de temps après, on lui demande de devenir responsable du recrutement du conseil. Il ira chercher 12 nouveaux membres la première année et depuis, a recruté pas moins de 75 Chevaliers. Comme stratégie, M. Foote profite d’abord de sa tâche de placier à l’église qui lui donne d’être parmi les premiers à reconnaître les nouveaux paroissiens. Après quelques semaines, il se présente au Chevalier en puissance et l’invite à participer à une réunion du comité d’admission du conseil afin de se renseigner sur l’Ordre. Il lui offre également une fiche 100. Tout en continuant ses efforts au chapitre du recrutement, M. Foote a été au service de l’Ordre à titre de grand Chevalier, de fidèle navigateur de son assemblée et de député de district. Il est également membre d’équipes de degré de sa région. «Une équipe de Premier Degré bien rodée est très importante pour impressionner favorablement les candidats et aussi pour permettre au conseil d’accueillir de nouveaux membres chaque mois,» note M. Foote. Pourtant c’est le panier de Noël pour les démunis qui constitue l’activité de son conseil dont il est le plus fier. En effet, le conseil distribue quelque cent paniers chaque année. M. Foote aime envoyer de nouveaux membres livrer des paniers, pour qu’ils puissent constater de visu l’œuvre de l’Ordre. Il se souvient d’un membre qui exprima sa fierté d’appartenir aux Chevaliers à la suite d’une livraison de paniers particulièrement réussie. «Le recrutement est validé par ce type de réaction,» insiste Foote.
nauté. Les mâts coûtaient 175 $, comprenant une base de ciment de 12 pouces. L’argent provenant des ventes est investi au fonds de charité de l’assemblée. L’assemblée Father Don C. Shepanski, de San Antonio, Texas, offrait deux mâts et deux drapeaux des États-Unis aux terrains de jeu un ensemble à la paroisse St. Matthew et un à la paroisse St. Paul.
Opération nettoyage
Des membres du conseil Holy Infant Jesus 12142, de San Antonio, Luzon, Philippines, montent un panneau de sécurité routière en bordure d’une route achalandée. Les Chevaliers ont installé deux panneaux en bordure d’une route où se produisent de nombreux accidents.
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Des membres du conseil St. John Francis Regis 7914, de Hollywood, Maryland, ont abattu des arbres sur le terrain de leur paroisse et le cimetière adjacent à la suite d’un violent coup de vent.
Soutien offert aux troupes Le conseil Robert E. Grannan 109, d’Arlington, Massachusetts, collaborait à l’organisation d’une
soirée-bénéfice avec l’association des policiers du Arlington Police Department et le poste 39 de l’American Legion. La soirée, comprenant des spectacles et des tirages, rapportait 10 000 $ offerts à l’organisme «Local Heroes», une œuvre de soutien aux militaires et à leurs familles.
Recherche en pH Le conseil Bishop P. Greco 9499, de Clemmons, Caroline du Nord, et ses dames auxiliaires ont aidé à planifier, parrainer et concrétiser le tournoi de golf North Carolina Pulmonary Hypertension (pH). Les Chevaliers parrainaient une équipe pour l’activité, fournissant des articles pour une vente aux enchères par écrit et offraient d’autres dons en argent. Le tournoi a rapporté plus de 12 500 $ pour la recherche en pH. w w w. ko f c .o r g
L E P R OJ E C T E U R S U R …
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ne série d’informations sur des Chevaliers et des Écuyers travaillant tous sans relâche vers les mêmes nobles objectifs. Ce mois-ci, nous mettons en vedette les activités centrées sur les arts.
Bill Keller, Bob Amory, Ken Wrangler et Ray Tonucci, du conseil San Antonio 12456, de Port Charlotte, Floride, réparent des lecteurs de cassettes. Les Chevaliers passent une partie de la semaine à réparer les lecteurs fournis par le National LibraryService pour que des personnes atteintes de déficiences visuelles d’écouter des lectures.
Des chapelets Rangers
[Ci-dessus] Charles Turner, du conseil Nashua (New Hampshire) 122, s’attarde aux derniers détails d’un vitrail qu’il a conçu et installé à Holy Trinity Academy. Les administrateurs de l’école ont demandé à l’artiste Turner d’installer le vitrail — qui reflète les couleurs de l’école — en tenant compte du travail qu’il avait réalisé dans un premier temps. • Le conseil Batesville (Mississippi) 13502 a servi d’hôte à un concours d’art pour les élèves de l’école secondaire Coahoma County, qui avait comme thème «donateurs d’organes» que l’association pour le respect de la vie du Mississippi a récemment ajouté à la liste de ses programmes. • La paroisse St. Vital, de Battleford, Saskatchewan possède de nombreux artéfacts remontant au 19e siècle, dont deux ont été récemment remis à neuf. Le conseil Father Bigonesse 5626 offrait 1550 $ et une main-d’œuvre gratuite pour créer un comptoir-vitrine où entreposer les artéfacts dans le vestibule de l’église.
Le conseil Father John S.Nelligan 5730, de Scotch Plains, New Jersey, fabrique des chapelets Rangers pour les soldats américains en poste à Bagdad et dans les environs. Chaque chapelet est confectionné de corde de parachute noire, de grains noirs et d’un crucifix noir. L’activité est menée par Ernesto Hernandez, un ancien combattant de la première Guerre du Golfe.
De l’aide pour les personnes démunies Le conseil de Limoilou, Québec, 4494 a recueilli plus de 44 000 $ offerts à trois organismes venant en aide aux personnes démunies: La Bouchée généreuse, L’Évasion St-Pie-X et les Missionnaires de la charité.
Letourneau. Grâce aux outils et à la main-d’œuvre fournis par les Chevaliers, l’installation a pu être terminée. Collaborant avec Centraide, le conseil St. Charles 2409, de Luling, Louisiane, a installé une rampe pour fauteuils roulants chez Lucille Clark,
«Que la lumière soit» Le conseil Trinity 747, de Hackensack, New Jersey, offrait les fonds pour le remplacement de l’éclairage incandescent de l’école Holy Trinity, lui substituant un éclairage fluorescent. Calculé sur une moyenne d’utilisation quotidienne de huit heures, ce changement permettrait à la paroisse de réaliser des économies allant jusqu’à environ 3000 $ par année.
Déjeuner aux crêpes Le conseil Tallmadge 5613, Ohio, tenait son déjeuner aux crêpes annuel qui rapportait plu de 500 $ offerts pour le programme d’instruction religieuse de la paroisse Our Lady of Victory.
Installations de rampes pour fauteuils roulants Le conseil Our Lady of Angels 12184, de Cape May Court House, New Jersey, a construit une rampe à la résidence d’un homme qui se déplace en fauteuil roulant. Celuici ne pouvait sortir de chez lui avant l’installation de la rampe. Le conseil St. Mary Queen of the Universe 8196, de Salina, Kansas, a installé une rampe pour fauteuils roulants pour Leland et Bertha
Le Trésorier de l’État du New Jersey, Herb Meyer, (deuxième de gauche) debout près de Mgr John W. Flesey (deuxième de gauche) évêque de Newark et quelques-uns des prêtres qui ont participé à la neuvaine de la Divine Miséricorde à l’église Most Blessed Sacrament, de Franklin Lakes. Des Chevaliers de toutes les régions du comté de Bergen se sont réunis pour prier durant la neuvaine.
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maire Borman. Située sur la base militaire, l’école utilisera les fonds pour s’acquitter de ses dépenses de fonctionnement.
Cuisiner pour une cause
Nouveaux appareils
[À gauche] Lou Carnoali du conseil Edwardsville (Illinois) 1143 prépare du bacon durant l’Eucharistie et déjeuner pour catholiques à l’église St. Mary. Une garde d’honneur de l’assemblée Edwardsville y participait à l’Eucharistie et tous les participants étaient invités au déjeuner. [À droite] Paul Panebianco et Rich Romano, du conseil Father John G. Seyfried 821, de Kings Park, New York, préparent des crêpes durant un déjeuner au profit d’une famille dont le père est décédé. Le repas rapportait près de 20 000 $.
Week-end des Cowboys Le conseil 786 de San Antonio, Texas, tenait son Week-end des Cowboys de Dallas au profit de la banque d’alimentation d’urgence Ralph Saenz. L’activité rapportait 14 000 $ pour nourrir des familles démunies de San Antonio et des environs. La banque alimentaire porte le nom de Ralph Saenz, membre décédé du conseil 786.
Achat d’une statue Le conseil 3741, de Henderson, Nevada, offrait 822 $ à la paroisse St. Peter the Apostle pour l’achat d’une statue de la Sainte Vierge érigée devant le centre d’instruction religieuse de la paroisse.
Restauration d’un calice Avec la collaboration des diacres de la paroisse, le conseil Good Shepherd 6358, de Schertz, Texas ont fait restaurer un ancien calice appartenant à leur curé, Mgr Roger Robbins. Présentée à Mgr Robbins lors de son ordination, la coupe remonte aux années 1920 et commençait à manifester un sérieux délabrement.
Journée Miss Shaw Le conseil West (Texas) 2305, était l’hôte d’un dîner en l’honneur de Martha Shaw, enseignante à l’école St. Mary, obligée de prendre sa retraite pour raisons de santé. Inadmissible au programme Medicare, miss Shaw était sans maladie quand la communauté a eu vent de sa mauvaise fortune. Le
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repas a rapporté 30 000 $ permettant à miss Shaw de s’acquitter de ses dépenses médicales.
Soirée pour les personnes âgées Le conseil Father Eugène O’Reilly 4973, de Brampton, Ontario, était l’hôte d’une soirée de bonne chère, de danse et de divertissements à 200 personnes âgées de la région.
Un p’tit effort pour les universitaires Le conseil St. Pius X 6531, de Bâton Rouge, Louisiane, préparait et servait 400 repas du midi à l’église Christ the King, pour les étudiants de Louisiana State University qui ont pu se régaler d’un bon repas fait maison comprenant spaghetti jambalaya, salade, pain et biscuits sucrés.
Mise en train communautaire Le conseil Father Paul J. F. Wattson 8919, de Windsor, Ontario, inaugurait un programme de mise en train communautaire sans sa paroisse. Les participants pratiquent une routine d’étirements et d’aérobique sans heurts visant à promouvoir la bonne santé générale. Les sessions sont données par Penny Dumouchelle, femme du Chevalier Dan Dumouchelle.
Don accordé à une école sur une base militaire Le conseil Cristo Rey 13435, situé sur la base militaire aérienne Davis-Monthan, de Tucson, Arizona, offrait 759 $ à l’école pri-
Le conseil Heart of the Valley 10760, de Waynesboro, Virginie, achetait un tricycle adapté et un trampoline pour une jeune fille de la région atteinte d’invalidités intellectuelles. Les deux engins permettent à la jeune de faire des exercices et d’avoir d’autres interactions avec les enfants du voisinage.
Fonds biblique Le conseil d’état du Rhode Island offrait 1700 $ au diocèse de Providence pour l’achat de bibles à l’usage de la pastorale jeunesse diocésaine. L’intérieur de la couverture de chaque exemplaire est marqué de l’emblème de l’Ordre.
Souper au profit d’un autiste Le conseil Msgr. John Eppenbrock, de Trenton, Michigan, donnait un souper de spaghetti au profit de Jake Gilstorf, un jeune autiste de la région. Plus de 200 convives participaient au repas qui rapportait 3800 $. Grâce à une subvention égale à la somme versée en provenance du conseil d’état du Michigan, la famille Gilstorf recevait près de 7500 $.
Journées de formation Le conseil St-David 4435, de Noëlville, Ontario, offrait 500 $ à l’école Rivière-des-Français. Le conseil parrainait, également au même endroit, une journée de conscientisation aux dangers des stupéfiants et de l’alcool.
Edward A. Hohman Jr., du conseil Brother Vincent 7517, de Smyrna Delaware, accepte un don au cours de la campagne de souscription annuelle du conseil au profit des personnes atteintes de déficiences intellectuelles. Les Chevaliers ont sollicité des dons devant un supermarché local et ont rapporté plus de 4400 $.
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Soutien à un monastère Le conseil Deacon Raphael «Ray» Longpré 10441 et l’assemblée Msgr. Don H. Hughes, les deux groupes de Tucson, Arizona, offraient 12590 $ au monastère bénédictin de Tucson.
Bénédiction de motos Le conseil St. Patrick 13971, d’Arcola, Indiana, tenait sa bénédiction annuelle de propriétaires de motos. Les Chevaliers recueillaient également 1000 $, profits de tirages organisés au cours de l’activité.
À l’aide d’un guerrier blessé Le conseil d’état du Texas, ainsi que le conseil St. Anthony 10090, de San Antonio, offrait à Jason Gamez des chèques s’élevant au total à 600 $. Le soldat américain Gamez a été blessé en Iraq lorsque son peloton a été victime d’un engin explosif improvisé. Son père, Ted, est membre du conseil St. James 14065, de Beeville.
Don à la paroisse Le conseil St. Philip 9884, de Lewisville, Texas, offrait 9000 $ à sa paroisse. Les fonds seront consacrés à l’entretien général de l’église et de la propriété.
Soutien de charités Le conseil Sacred Heart 12537, de Southport, Caroline du Nord, offrait plus de 25 000 $ à dix organismes de charité différents. Parmi
John Weldon, Tom Murray et Louis Dumais, du conseil Mother Cabrini 12155, de Parrish, Floride, déchargent des sacs de vidanges au site de collecte du conseil. Les Chevaliers nettoient une partie de la route U.S. 301 quatre fois l’an.
les organismes qui en ont bénéficié on comptait les Jeux Olympiques spéciaux, l’Interchurch Food Pantry et la Brunswick County Adult Free Medical Clinic. La somme offerte provenait de la campagne de collecte de fonds annuelle du conseil et de son tournoi de golf.
Se tenir au frais Le conseil Msgr. Paul J. Meyer 4916, de Preston, Ontario offrait 4000 $ à la paroisse St. Mary de la Visitation comme déboursé partiel contre le coût d’un système de climatisation central. Le don était remis à l’occasion du 150e anniversaire de la paroisse.
Pour la vie L’assemblée Holy Cross, de Détroit, co-parrainait le souperbénéfice dont le Right to Life of Michigan était l’hôte. Les Chevaliers offraient 2500 $ comme soutien au repas.
À Voix fortes Les conseils des Chevaliers situés dans le sud-ouest du Kansas finançaient l’impression de «Priests on the Prairie», une nécrologie ajoutée de notices biographiques de plus de 300 prêtres qui ont exercé leur ministère dans le diocèse de Dodge City. Sur la photo, Tim Burke du conseil Sacred Heart 2955, de Dodge City, Mgr Ronald M. Gilmore, titulaire du diocèse, et l’auteur de l’œuvre, Tim Wenzl. Mgr Gilmore est membre du conseil Wichita 691.
À la demande d’un aumônier catholique en poste à l’Al Traji Army Airfield en dehors de Bagdad, le conseil St. Thérèse 13389, de Pensacola, Floride, offrait à la chapelle de la base militaire un magnétophone et des enregistrements d’hymnes traditionnelles.
Nouvelles aubes Le conseil Mary, Queen of Heaven 12253, de Malakoff, Texas, a servi un lunch de spaghetti en l’honneur
des servants de messe. Les profits du repas ont servi à acheter de nouvelles aubes pour les 30 jeunes qui s’offrent comme bénévoles pour le service de l’autel.
Tournoi au profit des anciens combattants Le conseil St. Patrick 13307, de Sarasota, Floride, tenait son tournoi de golf annuel au profit de plusieurs organismes pour anciens combattants. Le tournoi et la vente aux enchères par écrit rapportaient des fonds remis aux Southeastern Guide Dogs et l’American Veterans Adaptive Golf (AVAG).
Souper-bénéfice Le conseil St-Agnes 2043, de LacMégantic, Québec, coparrainait un souper avec la Mégantic Lions Club, au profit de Michel Therrien, un citoyen atteint de cancer. Les fonds rapportés par le repas aideront à payer les frais médicaux de M. Therrien en attendant de recevoir une greffe de la moelle osseuse.
Surveiller sa santé Le conseil 13553, de Southville, Luzon, Philippines, parrainait une mission médicale pour les démunis de la communauté. Plus de 100 personnes avaient droit à des examens sans frais, grâce à des médecins bénévoles. Le conseil Blessed Sacrament 12318, de Sañto Tomas, Luzon, Philippines offrait également des examens médicaux gratuits aux gens dans le besoin. c o l u m b i a / j u i n 2 0 0 9 29
BOTTOM LEFT: DAVE MYERS/SOUTHWEST KANSAS REGISTER, DIOCESE OF DODGE CITY
un tirage en de recueillir des fonds pour un nouvelle cuisine à sa paroisse. Les Chevaliers vendaient 432 des billets à 50 $ et rapportaient 11 600 $ au profit des l’église St. Elizabeth Ann Seton. Gagnant du tirage, un membre du conseil, faisait don du prix de 10 000 $ à la paroisse.
Campagne de bouteilles Des riverains se rassemblent autour d’un camion des Charités catholiques, attendant de livrer des dons. Le conseil Santa Maria 6065, de Plano, Texas, organisait, comme à tous les six mois, son camion HUGS qui fait la collecte d’objets d’occasion, tels que meubles, vêtements et articles ménagers pour le compte des Charités catholiques de Dallas. Les Chevaliers ont recueilli deux camions de biens destinés aux démunis.
Relais pour la vie Des membres du conseil Father Hart 4856, de Dalhousie, NouveauBrunswick, participaient à un relais pour la vie et y agissaient comme bénévoles afin de recueillir des fonds pour la recherche sur le cancer. Les Chevaliers servaient des repas tout au cours de l’activité et remettaient 1000 $ en don pour la réception d’avant relais.
Tirage en vue d’une nouvelle cuisine Le conseil St. Elizabeth Ann Seton 10778, de Salina, Kansas, parrainait
Le conseil Father Joseph A. Cassidy 6100, de Mount Olive, New Jersey, organisait une collecte de biberons, au profit de deux centres de ressources de grossesse. Les Chevaliers remettaient 1750 $ a chacun des organismes ainsi que plusieurs vêtements et couvertures tricotés par le St. Jude Women’s Club.
Soirée du clergé Le conseil Holy Cross 2739, de Détroit, organisait un souper de reconnaissance pour 117 prêtres et religieux. En plus du repas, on tenait un bingo et les Chevaliers remettaient un cadeau à chacun des convives. De plus, les membres du cercle Father Daniel A. Lord 801 participaient comme serveurs et aides-serveurs.
Compétition spéciale Le conseil Tearkana (Texas) 1003, parrainait une compétition de lancer franc avec Challenger, un groupe d’activités sportives et récréatives pour personnes atteintes d’incapacités.
Chevaliers «Contre chauffards de nuit» Le conseil Lipa City (Luzon) 6122, Philippines, formait les «Knight Riders» un escadron d’assistance bénévole pour le respect des règlements de la circulation. Sur demande, les Chevaliers rendent service au Département de la gestion de la circulation de la municipalité. Des membres du conseil Wall (Texas) 4316 installent un matériau isolant dans le nouvel entrepôt qu’ils ont construit pour l’œuvre Repas pour personnes âgées. Les Chevaliers ont sollicité les matériaux et ont fait le gros du travail. L’entrepôt servira à remiser la wagonnette de l’œuvre et autres provisions. L’oeuvre Repas pour personnes âgées est formée d’un groupe à but non lucratif qui fournit des repas aux personnes seules de San Angelo et environs.
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Déjeuner pour les boursiers Le conseil Our Lady of Lourdes 13080, d’Omaha, Nebraska, servait un déjeuner de crêpes qui rapportait presque 1250 $ déposés dans son fonds de bourses d’études.
Déjeuner communion Le conseil St. Katharine Drexel 3968, de Bustleton, Pennsylvanie, une célébration parrainait
Lawrence DePalma (à gauche) et Joseph Cesta, du conseil Leisure Village West 9134, de Lakehurst, New York, avec des lunettes que leur conseil recueillait pour les démunis. Jusqu’à maintenant, les Chevaliers ont recueilli plus de 2000 paires de lunettes pour les personnes de foyers pour retraités où le conseil est situé et pour des membres démunis de la communauté. Sur la photo également, Joseph Lambarski (à l’extrême droite), concepteur original du programme.
eucharistie et un déjeuner communion au sanctuaire St. Katharine Drexel. À cette occasion, les Chevaliers présentaient aux Sœurs du Saint-Sacrement – responsables du sanctuaire – un chèque de 2000 $.
Une soirée spéciale Dans sa salle de réunion, le conseil Cardinal Richard Cushing 6267, de Pembroke, Massachusetts, parrainait un bal de fin d’année pour personnes atteintes de déficiences intellectuelles. Près de 75 personnes, de 15 et 28 ans, y participaient. Les convives se sont régalés lors d’un repas et se sont amusés durant le bal qui a suivi.
Effort éducatif Le conseil Luke Killoran 4510, de Wainwright, Alberta, entreprenait de recueillir des fonds pour l’établissement d’une école à Cunen, Guatemala. Jusqu’à présent, les Chevaliers ont recueilli 6000 $, somme suffisante pour équiper une classe entière.
La classe nature Le conseil St. Frances de Chantal 6526, de Wantagh, New York, offrait 250 $ à des écoliers de cinquième année de l’école St. Elizabeth Ann Seton. L’argent a servi à payer une partie d’une excursion écologique d’une semaine à Nature’s Classroom, au Connecticut.
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c o l u m b i a / j u i n 2 0 0 9 31 BASKETBALL COURT: JUPITER IMAGES
APPLICATION DE NOS DEGRÉS C HARITÉ [À gauche] Des membres du conseil Jimenez 6697, de Misamis Occidental, Mindanao, Philippines, réparent la demeure d’un paroissien démuni. Les Chevaliers ont sollicité des fonds, et d’eux-mêmes, effectué les travaux de réfection et de charpente. • En 1983, des Chevaliers du conseil d’état de L'Île-duPrince-Édouard ont mis sur pied le Fonds des missions étrangères des Chevaliers de Colomb en vue d’assurer un soutien financier aux séminaristes et religieux des missions catholiques des pays du TiersMonde. Le fonds des missions offre du soutien à plus de 100 prêtres et religieux mettant plus de 190 000 $ en bourses et en dons à leur disposition.
U NITÉ [À droite] Peter McCann (à gauche), du conseil Msgr. John A. Welsh 4312, de Memphis, Tennessee, se tient près du chef de patrouille supérieur, Jake Penn de la troupe scoute 274 devant une exposition de respect pour la vie déployée conjointement par les Chevaliers et les scouts. Les deux groupes ont disposé 50 croix blanches sur le parterre de l’église Holy Rosary en vue de conscientiser les gens aux questions de respect de la vie. • Le conseil Antonio Maria Claret 8827, de Sambaonga City, Mindanao, faisait des travaux de réfection à la chapelle Immaculate Mother, située au complexe du Bureau des transports. Chaque membre avait contribué à la restauration de la chapelle.
F RATERNITÉ [À gauche] L’ancien grand Chevalier Ray Sjocaj (extrême gauche) du conseil Archbishop Schlarman 3507, de Pekin, Illinois, observe tandis que ses frères Chevaliers construisent une rampe pour fauteuils roulants à son domicile. Le conseil 3507 a installé une rampe au chez Sjocaj qui a recours à un fauteuil roulant pour se faire plus mobile. • Le conseil Archbishop Crossaeerts 2490, d’El Campo, Texas, un dîner dansant au profit de Louis Buzek, membre du conseil qui a subi de sérieuses blessures lors d’un accident de chasse. Buzek a été blessé d’une balle à l’abdomen le 28 janvier dernier et a dû subir près de 40 chirurgies afin de réparer les lésions. L’activité a rapporté plus de 66 000 $ afin de venir en aide au frère Buzek et sa famille.
P ATRIOTISME [À droite] Paula Devereaux, Samantha O’Leary et Kathryn O’Leary exposent quelques-uns des objets de piété recueillis pour les troupes états-uniennes et canadiennes en service en Iraq et en Afghanistan. Quand John O’Leary, grand Chevalier du conseil Cabot 6001, d’Avondale, Terre-Neuve, a reçu une demande d’envoi d’objets de piété aux troupes, les trois jeunes filles sont entrées dans le jeu. Le conseil 6001 y est allé de plusieurs chapelets et a recueilli 13 sacs d’objets de piété. Également sur la photo, Genevieve Smith, l’abbé Deodoro Cago, qui a béni les articles, Billie Smith et le grand Chevalier O’Leary.
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CHEVALIERS
DE COLOMB Au service de Un. Au service de tous.
Les membres du Cercle St. Padre Pio 4992 à Henderson, Nevada, organisent et vendent des programmes pour une course NASCAR au circuit automobile de Las Vegas. C’est en vendant des programmes au cours de l’événement de cette journée que des Écuyers et des Chevaliers du conseil St. Francis of Assisi 13456, aidés de l’auxiliaire féminin du conseil, ont pu réunir 10 000 $ pour les œuvres caritatives.
Construire un monde meilleur un conseil à la fois. Chaque jour, les Chevaliers de partout dans le monde ont la possibilité de faire une différence. Que ce soit à travers le service à la communauté, la collecte de fonds ou la prière. Nous célébrons chaque et tout Chevalier pour sa force, sa compassion, et son dévouement à vouloir construire une monde meilleur.
Envoyez-nous les photos de votre conseil pour la rubrique “Chevaliers à l’œuvre”. Les photos peuvent être envoyées par courriel à columbia@kofc.org oubien à Columbia,1 Columbus Plaza, New Haven, CT 06510-3326 États-Unis d’Amérique/USA.
« JE SUIS VRAIMENT HEUREUX, PARCE QUE JE ME RENDS COMPTE QUE JE FAIS LA VOLONTÉ DE DIEU »
Je crois que Jésus m’appelle à rendre témoignage à l’extrême pro-
embrassé ma vocation. J’ai fait une rencontre encore plus profonde
fondeur de son amour, en m’adonnant à le vie simple, mais extraor-
de Jésus, grâce aux sacrements, à l’adoration eucharistique, en ser-
dinaire d’un prêtre. Ainsi, je comprends que je dois devenir prêtre,
vant à l’Eucharistie chaque jour à la basilique du Sanctuaire national
afin de vivre le véritable bonheur que le Seigneur projette pour moi.
de l’Immaculée-Conception et en fréquentant tant de gens qui m’ont soutenu dans ma vocation, y compris les Chevaliers de Colomb.
D’une certaine manière, ce sont mes parents qui ont été les premiers directeurs de ma vocation. Ils ont planté la semence de ma vocation
Après deux ans d’études de premier cycle à l’université, je suis entré
à la prêtrise et l’ont nourri de leurs exemples de leurs vies de sacri-
au Theological College, le séminaire national de l’Université
fice et de fidélité. Ils m’ont amené à l’Eucharistie tous les dimanches,
catholique, où dans la joie je me prépare à servir comme prêtre dans
m’ont envoyé à l’école catholique et m’ont appris à prier. Toutefois,
mon diocèse d’origine. Je suis vraiment heureux parce que je me
pendant ma croissance, dans l’environnement séculier d’une grande
rends compte que j’accomplis la volonté de Dieu en ce qui me con-
ville américaine, entouré d’une rude opposition à notre foi, j’ai eu
cerne. Si tu crois être appelé à la prêtrise, ne cesse pas de prier,
trop peur de répondre à l’invitation de Jésus. Pourtant, c’est la volon-
entoure-toi de gens qui te soutiennent et demande à l’Esprit Saint
té du Seigneur qui a triomphé.
de t’accorder la grâce de répondre avec courage et générosité.
Après l’école secondaire, le Seigneur m’a conduit à l’Université catholique d’Amérique, à Washington, où, en toute confiance, j’ai
GARDER LA FOI VIVANTE www.kofc.org
BRANDON E. MACADAEG, SEMINARIAN Diocese of Oakland, Calif. Theological College, Washington, D.C.
Veuillez faire votre tout possible pour encourager les vocations à la prêtrise et à la vie religieuse. Vos prières et votre soutien comptent pour beaucoup. PM40063106