Columbia
Une toile de l’artiste espagnol José Luis Castrillo représentant le Cœur sacré de Jésus dans l’ostensoir, rayonnant de lumières qui symbolisent le sang et l’eau (Jn 19, 34) et la miséricorde divine. Ce mois-ci, l’Église célèbre les fêtes du SaintSacrement (le 8 juin ou qui sera transférée au dimanche 11 juin) et du Cœur sacré de Jésus (le 16 juin).
Rubriques
3 Pour la plus grande gloire de Dieu
En tant que Chevaliers et dirigeants laïcs, nous devons incarner l’appel de tous les baptisés à participer à la mission d’évangélisation de l’Église.
Par Patrick E. Kelly, Chevalier suprême
4 Apprendre la foi, vivre la foi
Sur le champ de bataille de nos âmes, nous ne pouvons vaincre le péché et la mort qu’en nous permettant d’être conquis par l’amour du Christ.
Par Mgr William E. Lori, Aumônier suprême PLUS: L’homme catholique du mois
6 Nouvelles des Chevaliers
Le pape François reçoit le Chevalier et l’Aumônier suprêmes • Les diplômés sont encouragés à valoriser l’Église • Élection d’un nouveau Chevalier suprême adjoint • Les Chevaliers marchent pour la vie au Canada
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Au cœur de notre mission
Une nouvelle initiative des Chevaliers de Colomb invite les hommes à créer des liens de fraternité par la prière et la formation de la foi.
Par Michael Stechschulte14 18
Sous un même toit
Les Chevaliers de l’Ontario aident à réunir une famille séparée par des contraintes liées à la prise en charge d’un enfant gravement handicapé.
Par John Paul MeenanLe « oui » silencieux de saint Joseph
Une entrevue de 2021 avec le pape émérite Benoît XVI au sujet du protecteur de la Sainte Famille et patron de l’Église universelle.
Ouvrir la voie à un avenir sécuritaire
Les Chevaliers de Colomb coordonnent une initiative visant à sauver des vies en enlevant des munitions explosives en Ukraine et ainsi permettre aux habitants de retourner chez eux pour reconstruire.
Par Mateusz Ziomber
13 Des pères pour bien faire La fidélité de mon père face à des défis inattendus m’a appris l’importance de l’amour irrévocable.
Par Mike Phelan26 Chevaliers à l’œuvre Rapports des conseils et assemblées, représentant les quatre piliers du modèle de programmes « La Foi en action »
EN PAGE COUVERTURE
Le Cœur sacré de Jésus est représenté dans une toile de l’artiste autrichien Josef Plank, œuvre datant de 1870, qui se trouve à la cathédrale Saint-Nicolas de Ljubljana, en Slovénie.
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Faire brûler les cœurs
LE MOT LATIN pour « cœur », cor, est la racine de nombreux autres mots, de recordatio (mémoire) et misericordia (clémence) à « courage ». Il peut sembler étrange de lier un organe corporel comme le cœur à la mémoire, à la compassion et à la vertu, mais dans le langage biblique et dans la langue de tous les jours, le mot « cœur » a un sens profondément symbolique. Il fait référence non seulement au centre du physique d’une personne, mais aussi à son esprit et à son âme intérieure, au siège de ses émotions, de sa raison et de sa personnalité.
Ce symbolisme prend une signication encore plus profonde dans la personne de Jésus-Christ, qui nous aime avec un cœur à la fois humain et divin. Le Catéchisme de l’Église catholique note que « le Cœur sacré de Jésus, transpercé par nos péchés et pour notre salut, “est considéré comme le signe et le symbole éminents (...) de cet amour que le divin Rédempteur porte sans cesse au père éternel et à tous les hommes sans exception” » (478).
La dévotion au cœur de Jésus remonte loin, enracinée dans les Écritures et re étée dans les écrits des saints. Depuis des siècles, le mois de juin est consacré au Sacré-Cœur, avec la fête du Cœur de Jésus, célébrée le vendredi après l’octave de la Fête-Dieu (ce e année, le 16 juin). Dans son encyclique de 1956 sur la dévotion au Sacré-Cœur, le pape Pie XII a souligné qu’il ne s’agit pas d’une forme commune de piété que chacun peut arbitrairement faire passer en second rang ou déprécier, et qu’elle ne devrait pas être considérée de manière étroite sur les plans d’une « révélation privée » ou de « formes particulières et diverses de dévotion que l’Église approuve et favorise sans les commander » (10). Plutôt, par la dévotion au Sacré-Cœur, nous trouvons « la synthèse de toute la religion et plus encore la norme d’une vie plus parfaite » (15).
Les récents papes ont souvent ré échi au cœur de Jésus comme source de notre vie et de notre amour. « Celui qui veut donner de l’amour doit lui aussi le recevoir comme un don », a écrit le pape Benoît XVI dans Deus Caritas Est. « Mais pour devenir une telle source, il doit lui-même boire toujours à nouveau à la source première et originaire qui est Jésus-Christ, du cœur transpercé duquel jaillit l’amour de Dieu » (7, cf. Jn 19, 34). Il a également noté que « Le programme du chrétien — le programme du bon Samaritain, le programme de Jésus — est “un cœur qui voit”. Ce cœur voit où l’amour est nécessaire et il agit en conséquence » (31).
Le pape François, dans Evangelii Gaudium, nous met en garde contre « une tristesse individualiste qui vient du cœur bien installé et avare, de la recherche malade de plaisirs super ciels, de la conscience isolée », comparant une vie de consommation centrée sur soi à « la vie dans l’Esprit qui jaillit du cœur du Christ ressuscité » (2). La vraie joie que nous recherchons, explique-t-il, ne vient que d’une rencontre personnelle avec Jésus : « Notre joie chrétienne jaillit de la source de son cœur débordant » (5).
Tout cela est au cœur (disons-le) de la nouvelle initiative Cor de l’Ordre (voir page 8), qui vise à aider les hommes à rencontrer le Christ et à vivre pleinement leur mission en tant que Chevaliers et chrétiens, une mission qui se re ète dans le récent message du pape François pour la Journée mondiale de prière pour les vocations en avril : « Nous avons été créés par amour, pour l’amour et avec amour, et nous sommes faits pour aimer. Au cours de notre vie, cet appel (…) éclaire notre intelligence, donne de la vigueur à notre volonté, nous émerveille et fait brûler notre cœur. » ✢
Alton J. Pelowski Rédacteur en chefColumbia
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Bienheureux Michael McGivney (1852-1890) – Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fondateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour nous.
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Notre responsabilité commune
En tant que Chevaliers et dirigeants laïcs, nous devons incarner l’appel de tous les baptisés à participer à la mission d’évangélisation de l’Église
Par Patrick E. Kelly, Chevalier suprêmeL’UNE DES GRANDES bénédictions de mon rôle en tant que Chevalier suprême est de pouvoir informer régulièrement le pape François des activités que mènent les Chevaliers de Colomb. C’est toujours un moment de grâce de se trouver en présence du successeur de saint Pierre, de témoigner de la solidarité de l’Ordre ensemble ainsi qu’avec tous nos évêques et prêtres. C’est également un véritable privilège de partager avec le Saint-Père tant de bonnes nouvelles sur le travail formidable accompli par nos deux millions de frères Chevaliers.
Lors de ma rencontre avec le pape François en avril, j’ai parlé de certaines de nos remarquables actions caritatives, ainsi que de l’importance accrue que nous accordons à l’évangélisation et à la préparation des hommes au rôle d’époux et de pères de famille.
J’ai expliqué qu’il s’agissait d’une extension de la notion active de « coresponsabilité » entre le clergé et les laïcs que le bienheureux Michael McGivney a instaurée au sein des Chevaliers de Colomb. Le Saint-Père a répondu avec une grande conviction, affirmant que notre exemple de coresponsabilité est extrêmement important. Il m’a encouragé et encouragé l’archevêque Lori à en parler davantage, et nous le ferons!
Lorsque le bienheureux Michael McGivney a fondé l’Ordre il y a 141 ans, il n’imaginait pas ses Chevaliers simplement comme des hommes serviables dans la communauté, mais plutôt comme des hommes qui ont accepté une véritable responsabilité aux côtés de leurs prêtres pour faire avancer la mission de l’Église. C’est l’une des raisons pour lesquelles l’abbé McGivney a confié le leadership de l’Ordre à des laïcs.
Tout au long de notre histoire, cette coresponsabilité peut être observée dans notre attachement aux travaux de charité, en particulier dans notre engagement envers les veuves et les orphelins. Plus récemment, les Chevaliers ont montré l’exemple de leadership et de coresponsabilité dans le mouvement pro-vie et dans la défense de la liberté religieuse. Pour la plupart des Chevaliers, notre coresponsabilité consiste
simplement à être disponible pour la paroisse, prêt à aider notre « père » avec tout ce dont il a besoin. Aujourd’hui, elle signifie de plus en plus de créer des occasions pour les hommes d’approfondir leur foi, par exemple grâce à notre nouvelle initiative Cor (voir page 8).
Nos circonstances culturelles ont changé. Le christianisme n’est plus la base constitutive de notre société comme il l’était autrefois, ce qui est évident vu le grand nombre de personnes qui ont abandonné la foi ou qui n’en ont aucune. Si l’Église veut prospérer, chaque catholique baptisé (évêques et prêtres, religieux, catéchistes, mères et pères) doit s’engager activement dans notre responsabilité partagée d’évangélisation. En d’autres termes, notre coresponsabilité pour la mission de l’Église est plus vitale que jamais. Dans la vie privée, le fait d’assumer cette responsabilité peut commencer par des amitiés centrées sur le Christ, des amitiés où les deux parties cherchent à se développer mutuellement et à se pousser vers quelque chose de plus grand. Cela peut impliquer le fait de saisir l’occasion de partager votre foi avec quelqu’un, d’expliquer ce que votre foi signifie pour vous et pourquoi vous êtes catholique. Cela comprend aussi la prise de conscience que chacun d’entre nous est personnellement appelé à la sainteté. Ensuite, chacun pourra prendre la décision d’agir en fonction de cette réalisation.
En tant que dirigeants laïcs, les Chevaliers peuvent se rendre dans des endroits et rencontrer d’autres hommes d’une manière que nos prêtres ne peuvent souvent pas. Les témoignages que nous donnons dans ces endroits peuvent faire en sorte que les hommes entreprennent des relations plus profondes avec la vie sacramentelle de l’Église.
Depuis des décennies, les Chevaliers de Colomb sont appelés « le bras droit de l’Église ». Pour continuer à être à la hauteur de ce titre, les Chevaliers doivent répondre à l’appel de coresponsabilité en fonction des besoins de notre époque.
Vivat Jesus!
Lorsque
le bienheureux Michael McGivney a fondé
l’Ordre, il n’imaginait pas ses Chevaliers simplement comme des hommes serviables dans la communauté, mais plutôt comme des hommes qui ont accepté une véritable responsabilité pour faire avancer la mission de l’Église.
Reddition sans condition
Sur le champ de bataille de nos âmes, nous ne pouvons vaincre le péché et la mort qu’en nous permettant d’être conquis par l’amour du Christ
Par Mgr William E. Lori, Aumônier suprêmeEN JANVIER 1943, le président américain Franklin D. Roosevelt et le premier ministre britannique Winston Churchill se sont rencontrés à Casablanca, au Maroc, pour dé nir une trajectoire vers la victoire lors de la Seconde Guerre mondiale. Vers la n de cet entretien, FDR a annoncé que l’objectif des alliés était la « reddition sans condition » : il n’y aurait pas de règlement négocié avec les forces de l’Axe. On dit que l’annonce de Roosevelt a même pris Churchill par surprise. Plusieurs se demandaient s’il était possible de vaincre des ennemis aussi puissants.
L’expression « reddition sans condition » évoque naturellement des images de destruction et de défaite. En effet, les documentaires sur la Seconde Guerre mondiale montrent la dévastation qui a mené à la victoire des Alliés. Pour autant, ces mêmes mots peuvent s’appliquer à notre vie spirituelle, non pas pour indiquer la défaite, mais la victoire. C’est par la reddition inconditionnelle envers le Seigneur et son amour sauveur que nous « gagnons jusqu’à la victoire totale », la victoire de la grâce sur le péché et de la vie sur la mort.
Ceux qui prennent la vie spirituelle au sérieux savent qu’une bataille importante se livre dans nos âmes. Le dimanche de Pâques, nous chantons un hymne ancien qui parle d’« une bataille extraordinaire » entre le bien et le mal, la vie et la mort, une bataille à la fois incommensurable et très personnelle. Nous pensons peut-être que ces mots ne sont que de la poésie, mais toute personne qui a lutté contre le mal ou qui s’est battue pendant des années de péché et d’éloignement de Dieu sait que cette bataille est réelle.
Ce même hymne s’adresse à Jésus en tant que « capitaine de la vie », qui triomphe sur le péché et la mort. Son triomphe n’était pas une victoire de force, mais une victoire d’amour : l’amour inconditionnel et l’indulgence de Dieu le Père, reflétés parfaitement par son Fils et répandus dans un monde de péché par le pouvoir du Saint-Esprit. Dans l’humanité du Christ, suspendu à la croix, la vérité suprême et le bien de l’amour de Dieu ont été mobilisés pour signifier la défaite finale de Satan.
Cependant, nous ne devrions pas croire que les forces du mal ont quitté le champ de bataille. Bien qu’elles soient vaincues, elles poursuivent leur lutte. La victoire de Jésus sur le péché et la mort doit être remportée en nous et en chaque personne et chaque génération jusqu’à la fin des temps. Comment pouvons-nous nous approprier la victoire de Jésus?
La réponse : la reddition sans condition. Nous disons souvent que Dieu nous aime inconditionnellement, et c’est vrai. Dieu a fait tout son possible pour nous offrir la victoire que nous n’aurions jamais pu remporter pour nous-mêmes. Le problème c’est que nous aimons Dieu sous condition. Nous avons d’emblée mal utilisé notre liberté pour fixer des limites sur son amour, ne permettant pas à sa grâce de conquérir certains territoires de nos âmes. Malheureusement, nous pouvons parfois nous comporter comme des « traîtres », en professant la loyauté envers le Christ et l’Église, mais en collaborant avec l’ennemi par peur ou par faiblesse ou en espérant avoir un gain temporaire.
Que signifie la reddition sans condition pour nous en tant que disciples du Christ? Cela signifie de reposer notre confiance dans le Seigneur. Assumer la responsabilité de nos péchés et de nos faiblesses. Confesser nos péchés. Croire de tous nos cœurs. Espérer contre toute espérance. L’aimer comme il nous a aimés en premier lieu. Accepter la liberté que Jésus a gagnée pour que nous puissions aimer les autres, en particulier nos conjoint(e)s et nos familles, mais aussi ceux qui en ont besoin. En un mot, la reddition sans condition signifie permettre à l’amour désintéressé du Christ de nous définir, d’être le dernier mot qui définit qui nous sommes et ce que nous faisons.
L’un des plus beaux aspects de la vie et du ministère du bienheureux Michael McGivney a été son amour inconditionnel pour le Cœur Sacré de Jésus, un amour qu’il a partagé avec ses paroissiens et ses frères Chevaliers. Demandons à notre fondateur de prier afin que nous ayons la grâce de reddition sans condition à l’amour du Seigneur, pour que nous gagnions la victoire totale! ✢
Nous disons souvent que Dieu nous aime inconditionnellement, et c’est vrai. ... Le problème c’est que nous aimons Dieu sous condition. Nous avons d’emblée mal utilisé notre liberté pour fixer des limites sur son amour, ne permettant pas à sa grâce de conquérir certains territoires de nos âmes.
Voyant les foules, Jésus fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. (Évangile du 18 juin, Mt 9, 36)
L’Évangile lu à la messe utilise le mot « pitié », mais d’autres traductions catholiques utilisent le mot « compassion », qui signifie « souffrir avec ». Lorsque nous souffrons avec les autres, nous sommes naturellement poussés à les réconforter. L’amour nous motive à soulager et à éliminer leurs souffrances. En partageant la souffrance des personnes affligées et en les aidant par nos mots et par nos actions, nous démontrons l’amour de Jésus et, par conséquent, nous leur faisons découvrir le bon berger.
Le serviteur de Dieu Flavien Laplante (1907-1981)
« VOUS ÊTES CHANCEUX de devenir missionnaire », avait dit un jour saint André Bessette à Flavien Laplante, son confrère de Sainte-Croix qui a quitté le Canada pour le Bangladesh en 1932. « Je vous envie », avait-il ajouté. Le frère Flavien a consacré le reste de sa vie au travail missionnaire en tant que « pêcheur d’hommes » pendant près de 50 ans dans les communautés de pêcheurs pauvres en Asie du Sud-Est.
Doria Laplante est né en 1907 à SaintLouis-de-Richelieu, un village agricole du Québec. Septième enfant d’une famille de neuf, il est entré dans la Congrégation de Sainte-Croix à 16 ans, où il a pris le nom religieux de Flavien. Il a prononcé ses vœux perpétuels en 1928 et, quatre ans plus tard, a été affecté à la mission de la congrégation au Bengale oriental, l’actuel Bangladesh.
Le frère Flavien a été enseignant et administrateur scolaire jusqu’en 1942, année où il a commencé à s’occuper d’une communauté majoritairement hindoue victime des raids aériens japonais et souffrant de la famine. Même après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les pêcheurs locaux de la ville côtière de Chittagong avaient beaucoup de mal à reprendre leurs activités, car leurs bateaux avaient été
Calendrier liturgique
1 juin Saint Justin, martyr
3 juin Saint Charles Lwanga et ses compagnons, martyrs
4 juin Sainte Trinité
Défi : Ce mois-ci, je vous mets au défi de faire preuve de compassion et de charité chrétienne envers les autres en servant les pauvres, les malades, les personnes seules et les personnes dans le besoin, de façon directe et tangible. Ensuite, je vous mets au défi de participer aux programmes de La foi en action, soit Fondation Chaise Roulante, Habitat pour l’humanité, ou Des mains secourables.
5 juin Saint Boniface, évêque et martyr
11 juin Le Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ (Corpus Christi)
13 juin Saint Antoine de Padoue
16 juin Sacré-Cœur de Jésus
17 juin Le Cœur Immaculé de Marie
21 juin Saint Louis de Gonzague
24 juin Nativité de Saint Jean Baptiste
28 juin Saint Irénée, évêque et martyr
29 juin Saint Pierre et Saint Paul, apôtres
réquisitionnés. Le frère Flavien les a aidés à s’en procurer de nouveaux et à apprendre comment les réparer. Il a également créé des coopératives de pêcheurs et a œuvré à leur protection contre les pirates. Parallèlement, il a construit un orphelinat et une école pour accueillir les enfants d’un camp de réfugiés voisin.
Connu pour son amour de la Vierge Marie, le frère Flavien a établi, en 1962, un ermitage marial à Diang, à quelques kilomètres de Chittagong. C’est à cet endroit qu’il a pris sa retraite en 1976 et qu’il a plus tard organisé une célébration de la Vierge et un pèlerinage au sanctuaire du site, un événement désormais annuel qui attire des milliers de personnes.
Le frère Flavien Laplante est décédé le 19 juin 1981 à l’âge de 73 ans. L’archevêché de Chittagong a officiellement ouvert sa cause de canonisation en 2009. ✢
Intention du Saint-Père
Prions pour que la communauté internationale s’engage concrètement dans l’abolition de la torture et assure un soutien aux victimes ainsi qu’à leurs familles.
L’homme catholique du mois Défi de l’Aumônier suprême
Le pape François reçoit le Chevalier et l’Aumônier suprêmes
LE 20 AVRIL, le pape François a accueilli le Chevalier Suprême Patrick Kelly et l’Aumônier Suprême et archevêque William Lori de Baltimore dans le cadre d’une audience privée. Ils ont discuté du service de l’Ordre pour l’Église, y compris ses e orts pour renforcer la foi des hommes et de leurs familles, ainsi que ses initiatives de bienfaisance en Ukraine et dans le monde entier.
Plus tard ce soir-là, le Ponti cal North American College de Rome a rendu hommage au Chevalier Suprême Kelly ainsi qu’à l’évêque émérite William Murphy de Rockville Centre, dans l’état de New York, en leur reme ant le Rector’s Award, octroyé chaque année à des personnes ayant joué un rôle déterminant dans la vie de l’université et de l’Église catholique.
Le Chevalier suprême a accepté son prix au souper du recteur « au nom des deux millions de membres des Chevaliers de Colomb et de leurs familles qui s’engagent toujours envers la solidarité avec nos évêques et prêtres ».
Le Chevalier Suprême Kelly a exhorté les séminaristes de l’université à se tourner vers l’abbé McGivney comme modèle de paternité sacerdotale.
« Dès son ordination, à l’âge de 25 ans, Michael McGivney comprenait sa vocation sur le plan du service patrimonial, a déclaré le Chevalier suprême. Pendant les 13 années qui ont suivi, jusqu’à sa mort précoce, il a vécu chaque jour en faisant passer les besoins des autres avant les siens. »
En poursuivant, il a expliqué que l’exemple de l’abbé McGivney et l’histoire des Chevaliers de Colomb re ètent également une collaboration e cace avec le laïcat.
« En se tournant les uns vers les autres et en collaborant pour valoriser l’Église, clergé et laïcs rassemblés, nous pouvons faire une di érence, a-t-il poursuivi. Comme le bienheureux Michael McGivney l’a fait avant nous, nous pouvons aussi gagner des cœurs, changer les esprits et bâtir quelque chose de vraiment exceptionnel qui glori e Dieu. » ✢
Les diplômés sont encouragés à valoriser l’Église
L’évêque John Barres de Rockville Centre, dans l’état de New York, félicite la sœur Mary Gabriel des Sisters of Life lors de la remise annuelle des diplômes du Pontifical John Paul II Institute for Studies on Marriage and Family à Washington, D.C. L’évêque Barres a célébré la messe à la Saint John Paul II National Shrine le 9 mai, et le Chevalier Suprême Patrick Kelly, un ancien de l’institut, a prononcé des remarques. Le Chevalier suprême a exhorté les diplômés à « faire ce que vous pouvez pour aider à favoriser pour l’Église une meilleure compréhension de notre mission commune de prêcher l’Évangile de Jésus-Christ à toutes les nations ». Également dans la photo, David S. Crawford, doyen, à l’arrière. Onze étudiants ont obtenu des diplômes spécialisés en théologie cette année, portant à 630 le total de diplômes conférés par la session de Washington de l’Institut depuis sa création en 1988 avec l’appui de l’Ordre.
Élection d’un nouveau Chevalier suprême adjoint
LE CONSEIL d’administration des Chevaliers de Colomb a élu, le 15 mai, le directeur suprême Arthur L. Peters de Brampton, en Ontario, en tant que Chevalier suprême adjoint, à compter du 1er juillet.
M. Peters succédera au Chevalier suprême adjoint Paul G. O’Sullivan de Foxboro, au Massachuse s, qui prendra sa retraite en juin après avoir a eint l’âge de retraite obligatoire de 70 ans.
Le Chevalier Suprême Patrick Kelly a exprimé sa gratitude à M. O’Sullivan pour ses près de 50 années de service à l’Ordre et ses félicitations à M. Peters, en ajoutant : « Je suis impatient de servir auprès d’Arthur alors que nous faisons avancer la mission du bienheureux Michael McGivney. »
M. Peters a rejoint les Chevaliers de Colomb en 1986 en tant que membre fondateur du Conseil 9235 Father Clair Tipping à Brampton. Il a occupé de nombreux postes d’o cier au sein de son conseil, de son district et du conseil d’État de l’Ontario, qu’il a dirigé en tant que député d’État de 2010 à 2011. Il en est actuellement à son troisième mandat de trois ans au sein du conseil d’administration des Chevaliers de Colomb.
Depuis 2005, M. Peters occupe le poste de directeur du développement pour l’archidiocèse de Toronto, poste qu’il conservera pendant son mandat de Chevalier suprême adjoint. ✢
Les Chevaliers marchent pour la vie au Canada
LES DÉFENSEURS DE LA VIE canadiens, y compris de nombreux Chevaliers de Colomb et leurs familles, se sont engagés à « rester fermes » dans le cadre de la 26e Marche nationale pour la vie à O awa le 11 mai.
Le directeur suprême Arthur Peters, ancien député d’État de l’Ontario, le directeur suprême Arcie Lim, ancien député d’État de la Colombie-Britannique, le directeur suprême Daniel Duchesne, ancien député d’État du Québec, et Marcel Lemmen, député d’État actuel de l’Ontario, guraient parmi les participants, et une garde d’honneur du Quatrième degré a dirigé la marche à travers le centre-ville d’O awa.
L’événement annuel est organisé par la Campaign Life Coalition avec le soutien des Chevaliers de Colomb et d’autres commanditaires.
« C’est le combat de Dieu, nous sommes ses soldats. La victoire est garantie. Nous n’avons qu’à le suivre », a déclaré Je Gunnarson, président de la Campaign Life Coalition et membre du Conseil 2184 Galt à Cambridge, en Ontario.
Dans le cadre d’un rallye avant la marche, le directeur suprême Peters a souligné l’engagement de l’Ordre envers la dignité de la vie, de la conception à la mort naturelle.
« Aujourd’hui, 28 % des Canadiens croient qu’il est acceptable d’inclure la pauvreté et la maladie mentale comme justi cation pour tenter d’obtenir un suicide médicalement assisté. Quel rappel de l’importance de nos e orts ici aujourd’hui et toute l’année », a-t-il dit. « Pas seulement aujourd’hui, mais tout au long de l’année, en tant que Chevaliers, nous nous unissons au mouvement pro-vie pour nous opposer à toute tentative de causer du tort à un être humain à n’importe quelle étape. »
M. Peters a ajouté que les Chevaliers canadiens appuient activement les centres de ressources pour la grossesse et les maisons de maternité dans le cadre de l’initiative ASAP (Aid and Support A er Pregnancy — Aide et Soutien Après la Grossesse) de l’Ordre.
« Nous n’abandonnerons jamais notre soutien aux mères et aux enfants, nés et à naître », a déclaré M. Peters. « Dans un même temps, nous revendiquons pour des soins compatissant pour ceux qui sont malades et qui ont besoin d’aide pour vivre. Fournir un soutien aux personnes malades et mourantes ne devrait pas signi er d’en retirer les soins, et la pauvreté ne devrait pas forcer les gens à opter pour le suicide médicalement assisté. » ✢
Au cœur de notre mission
Une nouvelle initiative des Chevaliers de Colomb invite les hommes à créer des liens de fraternité par la prière et la formation de la foi
Par Michael StechschulteLors d’une agréable soirée printanière en avril, environ deux douzaines d’hommes se sont réunis dans une salle paroissiale récemment rénovée par le Conseil 12295 St. Mary Magdalen à Brighton, au Michigan, et ont allumé la télévision.
La séance de sélection de la Ligue nationale de football était en cours, mais pour les hommes du Conseil 12295, il y avait quelque chose de plus important à l’ordre du jour.
« Commençons par une prière », a dit celui assis à la tête de la longue table.
Après avoir récité un Notre Père, Je vous salue Marie et Gloire au Père, les participants ont fait jouer une vidéo YouTube de l’évêque Robert Barron de Winona-Rochester, au Minnesota, fondateur de Word on Fire, et se sont préparés à discuter de l’Évangile du dimanche précédent : Jésus rencontrant les disciples sur le chemin d’Emmaüs.
« Nous menons tous une quête », a observé un participant, traçant des parallèles avec leurs vies et la marche des disciples aux côtés de Jésus. « Nous sommes tous en mission. En tant qu’hommes catholiques intègres, c’est notre mission : partager nos témoignages avec les gens que nous connaissons. »
Ce e séance n’était pas une rencontre typique d’un conseil des Chevaliers de Colomb, mais plutôt le projet pilote d’une nouvelle initiative développé par le Conseil suprême. Son nom, Cor, est tiré de la devise de Saint John Henry Newman, Cor ad cor loquitur (latin), qui signi e « Parler de cœur à cœur ». Distincte de la réunion d’a aires mensuelle du conseil, la séance Cor est conçue pour aider les hommes catholiques à établir une relation plus intentionnelle avec Jésus-Christ par la prière, la formation et la fraternité.
« Nous avons la responsabilité d’aider les autres hommes à se rappeler de l’Esprit qu’ils ont reçu et à le
comprendre. C’est le devoir des frères chrétiens, des hommes catholiques, des Chevaliers », a écrit le Chevalier Suprême Patrick Kelly dans sa colonne Columbia de décembre 2022, en prévision du lancement de la phase pilote du projet en janvier.
« Au cours de ce e année de fraternité, a-t-il poursuivi, les conseils locaux vont me re en œuvre de nouveaux programmes et de nouvelles structures alors que nous considérons comment, en tant qu’Ordre, nous pouvons devenir de plus en plus les hommes de foi et de courage que le bienheureux Michael McGivney voulait nous encourager à devenir. »
LA VISION FONDATRICE
Le Conseil 12295, qui est basé à la paroisse St. Mary Magdalen à Brighton, à quelque 45 kilomètres au nord-ouest de Détroit, est l’un des 40 conseils répartis dans 20 juridictions des Chevaliers de Colomb qui ont participé au projet pilote Cor jusqu’à présent.
Il n’y a pas d’ordre du jour commun pour les séances Cor, ni de fréquence obligatoire. Les dirigeants de chaque conseil sont libres de déterminer la meilleure façon d’intégrer les trois piliers de l’initiative : la prière, la formation et la fraternité, comme nous l’a expliqué Paul Kelsey, directeur de l’évangélisation et la formation de la foi pour les Chevaliers de Colomb du Michigan.
Parfois, la rencontre peut porter sur l’étude d’un passage de la Bible ou être une ré exion sur les lectures de la messe du dimanche; d’autres fois, les hommes peuvent partager des témoignages de foi ou lire la vie des saints. Quoi qu’il en soit, la prière est un élément clé de chaque réunion, dit Paul.
« Le Cor est une ré-insistance de la vision fondatrice du bienheureux Michael McGivney pour les Chevaliers de Colomb », a déclaré le frère Paul, qui dirige les e orts pour faire progresser le Cor au sein des conseils
du Michigan. « Les Chevaliers ont toujours été charitables, mais ces séances nous donnent l’occasion de rappeler aux hommes pourquoi ils sont catholiques en premier lieu. »
Cor n’est pas seulement pour les Chevaliers. Tous les hommes de la paroisse sont invités aux réunions, qui favorisent non seulement l’unité et la fraternité dans un sens large, mais qui peuvent aussi servir à présenter l’ordre à des personnes qui n’en font pas partie.
« Ce que les hommes, surtout les jeunes hommes, recherchent, c’est un moyen de les aider à vivre leur catholicisme, et c’est ce que Cor essaie vraiment de faire », a déclaré le père Paul Erickson, pasteur de St. Mary Magdalen et ancien aumônier d’État du Michigan. « La réunion d’a aires habituelle des Chevaliers de Colomb n’est pas la meilleure façon d’introduire de nouveaux venus. »
Dans une culture qui décourage ou mine souvent les hommes dans leur rôle de leaders, de pourvoyeurs et de protecteurs de leur famille, les hommes sont en quête de sens, observe le père Erickson. Cor s’adresse à un désir profondément ancré dans le cœur des hommes catholiques, celui d’exprimer leur rôle authentique, enraciné dans le Christ.
« Il y a un élément de sacri ce au cœur de chaque homme, celui de vouloir se donner à quelque chose de plus grand que soi », dit-il. « Les hommes recherchent leur raison d’être et veulent être guidés. Auparavant, nous avions une culture qui rendait ce e quête plus facile pour les hommes, et Cor vise à les aider à trouver ce sens et ce e orientation. »
Bien que les Chevaliers de Colomb soient connus pour leur bénévolat et leur fraternité, l’intention de l’abbé McGivney, lorsqu’il a fondé l’Ordre, était de forti er les hommes d’abord comme disciples de Jésus pour contrer une culture qui a tenté de les égarer, note le Grand Chevalier Daniel Isabel du Conseil 1 San Salvador 1 à St. Mary’s Church à New Haven, dans le Connecticut.
« La vision initiale de l’abbé McGivney était de s’assurer que les
hommes restent dans la foi catholique, qu’ils ne s’éloignent pas en se joignant à des sociétés secrètes », nous dit le frère Daniel. « Dans le monde d’aujourd’hui, les concurrents pour l’a ention des hommes sont les distractions quotidiennes et la société laïque. Notre culture rend di cile pour les hommes de rester ancrés dans leur foi catholique, et c’est pourquoi les séances Cor sont nécessaires. »
Depuis que le Conseil 1 a commencé à me re à l’essai l’initiative Cor, environ 20 hommes se sont rencontrés toutes les deux semaines dans le sous-sol de la même église où le bienheureux
«Le Cor est une ré-insistance de la vision fondatrice du bienheureux Michael McGivney pour les Chevaliers de Colomb.
Les Chevaliers ont toujours été charitables, mais ces séances nous donnent l’occasion de rappeler aux hommes pourquoi ils sont catholiques en premier lieu.»
Michael McGivney a rassemblé les premiers Chevaliers en 1882.
Voir les Chevaliers d’aujourd’hui se rassembler pour la séance Cor sur le lieu de naissance de l’Ordre, animés par l’amour du Christ et de son évangile pour aller servir les autres au moyen de la charité est indéniablement a rayant, a déclaré Daniel.
« Nous avons même un homme qui vient aux réunions et qui n’est pas catholique, et il aime son expérience », a-t-il ajouté. « Il n’a pas encore passé de RCIA, mais il se questionne. Il ne serait jamais venu assister à nos réunions d’a aires du conseil, mais il vient à nos séances Cor. »
SE RAPPROCHER DE DIEU ENSEMBLE
À St. Mary Magdalen à Brighton, les séances hebdomadaires Cor débutent avec une prière, généralement suivies d’une discussion sur le saint de la journée et l’Évangile du dimanche précédent, explique Michael « Mickey » Tucker, membre du Conseil 12295, qui dirige un groupe de formation de la foi masculine à la paroisse depuis 2018.
Les hommes discutent des lectures ou d’une vidéo connexe et sont invités à partager des témoignages de foi personnels, ce qui
À droite : Sean Pott, directeur de l’évangélisation et de la formation pour la foi pour les Chevaliers de Colomb et membre du Conseil 1 San Salvador à New Haven, au Connecticut, lit un passage de la Bible lors d’une discussion de groupe à l’église St. Mary’s, le lieu de fondation de l’Ordre. • Ci-dessous : Le père Vincent Curran, un prêtre en résidence à St. Mary’s, donne une présentation sur la lectio divina, la lecture priante des Écritures, aux membres du Conseil 1 rassemblés pour une réunion Cor
mène souvent à des conversations profondes, nous dit Michael. À la n de la réunion, ils prient de nouveau ensemble, se con ent leurs intentions personnelles et demandent une intercession dans des circonstances di ciles.
« La con ance est quelque chose qui prend du temps à développer, mais nous savons que tout ce qui est dit dans ce e pièce ne qui e jamais la pièce », dit Michael. « C’est un type de con ance très respectueux et personnel qui s’établit entre hommes a n qu’ils puissent parler de leurs dé s quotidiens et donner un certain témoignage personnel de leur foi. »
À Laredo, au Texas, environ 30 hommes participent à des réunions hebdomadaires de Cor à 6 h les jeudis à la paroisse de San
Hommes participant à la réunion Cor du Conseil 9626 San Martin de Porres à Laredo, au Texas, visionnant une vidéo de la série « Dans la brèche » et formant de petits groupes pour en discuter.
Martin de Porres, priant ensemble, s’écoutant les uns les autres et construisant une fraternité qui transcende les murs de l’église, déclare Ramiro Martinez, directeur de l’évangélisation et de la formation de la foi pour le Conseil 9626 San Martin de Porres.
Il est rare que les hommes adme ent leurs faiblesses, déclare Ramiro, mais Cor les encourage à être eux-mêmes les uns avec les autres, sachant que leurs frères, à travers le Christ, sont là pour eux dans les lu es de la vie quotidienne.
« J’ai été témoin de cela », dit Ramiro. « J’ai entendu des hommes être su samment vulnérables pour dire, par exemple, “J’ai de la di culté avec mes enfants”. Et d’autres hommes les encourager et dire : “N’abandonne pas. Essaie ceci. Mets-toi entre les mains de Dieu.” C’est très grati ant de voir cela se produire. »
Les hommes commencent par une prière, puis regardent une vidéo — le conseil fera jouer la série Dans la brèche des Chevaliers de Colomb cet été — avant de passer aux discussions de table ronde.
Au cours des derniers mois, au moins trois hommes ont décidé de se joindre au Conseil 9626 à la suite de leur participation aux réunions Cor, déclare Ramiro.
« Ils ont aimé ce que nous faisions avec Cor, et ils nous ont aussi aidés avec nos soirées de poissons frits », dit-il. « Ils ont décidé qu’ils aimaient ce que nous faisons et ils se sont donc joints à nous en tant que Chevaliers. Notre intention première est de nous aider les uns les autres à nous rapprocher de Dieu pour grandir dans une fraternité; c’est ce que sont censés être les Chevaliers de Colomb. »
Bien que Cor soit fondamentalement une initiative visant à promouvoir la prière et une formation plus approfondies, et non
une tactique de recrutement pour les Chevaliers, l’abbé Erickson de St. Mary Magdalen croit qu’elle va inévitablement amener un plus grand nombre d’hommes à envisager de se joindre à un Ordre fraternel qui les soutient dans leur foi, leur vie familiale et leur bénévolat.
« Nous recevons un bon mélange de participants qui font partie des Chevaliers ou non, ce qui est bon pour la paroisse, mais aussi pour les Chevaliers », a déclaré l’abbé Erickson. « Parce que cela signi e que de si les hommes deviennent des Chevaliers, ce n’est pas simplement en raison des déjeuners aux crêpes. C’est parce qu’ils ont eu une rencontre avec le Seigneur, et qu’ils veulent partager cela avec leurs frères. »
Pour en savoir plus sur l’initiative Cor, visitez le site kofc.org/cor. ✢
Le patrimoine d’un vrai mariage
La fidélité de mon père face à des défis inattendus m’a appris l’importance de l’amour irrévocable
Por Mike PhelanQUAND MES PARENTS se sont mariés, il n’y avait aucun doute : ils se mariaient pour la vie, pour le meilleur et pour le pire. J’ai réalisé ceci en raison de ce e histoire de famille dans laquelle j’étais à la fois spectateur et participant. Laissez-moi vous expliquer.
Le consentement mutuel au mariage que l’Église enseigne est exclusif, permanent et irrévocable, et il peut être vécu dèlement. Bien sûr, le couple de jeunes mariés souriant n’a aucune idée de ce qui l’a end sur la route de cet amour irrévocable.
Dieu merci. L’amour nous rend courageux.
Le plus vieux de quatre enfants ayant grandi à Sco sdale, en Arizona, j’ai vu de près les dé s que la vie peut présenter à un couple marié. En 1972, quand j’avais 5 ans, mon père faisait partie des premiers diacres permanents ordonnés à l’ouest du Mississippi. Un an plus tard, notre vie de famille a soudainement changé : ma mère a subi un AVC grave à l’âge de 38 ans. Elle a perdu pour toujours l’usage du côté gauche de son corps et a temporairement perdu la grande partie de son usage de la parole. Son plus jeune enfant n’avait que deux mois.
Au niveau humain, la catastrophe a été évitée en raison de deux choses : notre communauté spirituelle et le caractère de mes parents. Notre paroisse et notre communauté diacale naissante ont répondu avec une présence et une bienfaisance étonnantes. Mes frères et sœurs et moi étions laissés chez des gens, souvent pendant des mois, tandis que papa tentait de trouver la voie à suivre. Des repas nous étaient livrés sans cesse. On m’a dit que nous n’avons pas eu à faire notre propre lessive pendant trois ans. Maman a travaillé fort pour se reme re partiellement, et la vie a continué.
Neuf ans plus tard… Maman était maintenant présidente du Sco sdale Stroke Club. Le club avait suscité l’intérêt d’une station de nouvelles locale qui avait décidé de raconter une histoire à résonance humaine sur maman et notre famille. Pendant toute une journée, ils ont suivi ma mère en train d’accomplir diverses tâches de maison d’une seule main, puis sont restés pour nous lmer pendant le souper.
Quant à nous, les enfants, nous nous sommes mal comportés pendant tout le repas avant que papa nous rappelle à l’ordre : « Les enfants », avait dit papa sur un ton qui laissait entendre que nous allions avoir des ennuis, « la journée a été longue, le tournage est presque terminé, et j’ai une dernière chose à faire. Ce e gentille dame va m’interviewer dans le salon. C’est là que je serai.
Vous, vous serez dans vos chambres. Compris? »
Nous avons tous déambulé le long du couloir jusqu’à nos chambres, à l’exception de ma sœur. Juste au moment où l’éclairage s’est allumé et où les caméras ont commencé à tourner, Mary Kate s’est fau lée dans le salon, se tenant debout juste à côté du cameraman. Papa l’a vue, a soupiré et a fait un petit mouvement indiquant que l’entrevue pouvait se poursuivre.
Mary Kate se souvient encore de la dernière question : « Donc, monsieur le diacre Tom, vous êtes un père de quatre assez jeunes enfants, et votre femme a parfois besoin de soins spéciaux. Vous êtes occupé en tant que diacre le dimanche, et vous avez deux emplois pour joindre les deux bouts. Beaucoup d’hommes se seraient déjà enfuis. Pourquoi êtes-vous resté? »
Ma sœur était stupéfaite. Il aurait pu partir? L’idée n’avait jamais même e euré son esprit.
La réponse de mon père est devenue légendaire dans notre famille : « Eh bien, parce que j’ai promis que je resterais. Devant Dieu et devant tout le monde que j’aime. Pour le meilleur ou pour le pire. Dans la maladie ou la santé. Jusqu’à la mort. Question suivante. »
Le cameraman a chuchoté dans l’oreille de ma sœur : « Petite chanceuse ».
Les vœux étaient réels. Le mariage était réel.
Le mariage, étymologiquement, signi e « l’état de maternité ». La maternité de ma mère, déterminée dans le cadre d’un tel dé , était tout aussi réelle, protégée, comme nous l’étions, par les vœux de mariage de mes parents.
Le patrimoine, un mot rarement utilisé de nos jours, vient de « l’état de la paternité ». Héritage, tradition – ce qui est transmis à la génération suivante rend la paternité possible.
Un philosophe italien a déjà dit : « Je crois que ce que nous devenons dépend de ce que nos pères nous enseignent à des moments curieux, lorsqu’ils n’essaient pas de nous enseigner quoi que ce soit. Nous sommes formés par de petits bouts de sagesse. »
Autrement dit, c’est le caractère d’un père qui nous forme, dans des moments imprévus.
Nous, les papas, c’est encore ce que nous faisons et c’est ce que nous devons faire. Demandons l’aide de Dieu à chaque étape. ✢
SOUS UN MÊME TOIT
Les Chevaliers de l’Ontario aident à réunir une famille séparée par des contraintes liées à la prise en charge d’un enfant gravement handicapé
Par John Paul MeenanMarie-Ange, neuvième enfant de Marc et Carole Jobin, est venue au monde à l’été 2018, mais, hélas, pas de la façon habituelle. L’utérus de Carole s’est rompu, privant Marie-Ange d’oxygène. En conséquence, Carole a failli mourir d’une hémorragie et le bébé est né avec de graves lésions cérébrales. C’est ainsi qu’ont commencé une odyssée et une épreuve de quatre ans pour ce e famille de la région rurale de Barry’s Bay, en Ontario.
Dès le début, le bébé Marie-Ange n’a pas été capable de réguler
sa température corporelle et sa respiration, ce qui a nécessité des soins in rmiers constants et la vigilance de sa mère.
« Carole a passé des semaines loin de la famille pour s’occuper de Marie-Ange à l’hôpital. Elle a souvent dû défendre les intérêts de notre lle », se souvient Marc, membre du Conseil 6894 Barry’s Bay.
Même lorsque Carole et le bébé ont pu qui er l’hôpital, elles n’ont pas pu retourner dans la ferme centenaire des Jobin. L’état
de santé précaire de Marie-Ange exigeait qu’elles restent près de l’hôpital de Barry’s Bay, dans une maison où la température et le taux d’humidité pouvait être contrôlée avec soin.
« La petite communauté de Barry’s Bay s’est mobilisée dans la prière et le soutien, et Dieu a répondu au-delà de toute a ente », a déclaré Marc.
Pendant trois ans, alors que le rythme de la famille Jobin était rythmé par les soins médicaux prodigués à Marie-Ange 24 heures sur 24, sept jours sur sept, le réseau de soutien à la famille s’est agrandi. À l’automne 2021, le Conseil 485 St. Patrick Basilica à Ottawa a dirigé une initiative caritative, en partenariat avec le Mennonite Disaster Service, a n de construire une annexe à la maison des Jobin qui perme rait à toute la famille de vivre à nouveau « sous un même toit ». Avec le soutien enthousiaste du Conseil d’État de l’Ontario, le projet est devenu un e ort à l’échelle de la province qui s’est achevé en juillet 2022.
« Des projets comme celui-ci font partie de la mission des Chevaliers parce qu’ils répondent fondamentalement au premier principe sur lequel le bienheureux Michael McGivney a fondé l’Ordre », a déclaré le Député d’État Marcel Lemmen. « Il s’agit de préserver l’unité des familles catholiques. »
VIEILLE MAISON, NOUVELLE ANNEXE
Au début de 2018, la famille Jobin s’est installée dans une vieille propriété à quelques kilomètres au nord de Barry’s Bay, une petite ville située à deux heures à l’ouest d’O awa. Parents et enfants ont démarré une petite ferme, défrichant la terre, s’occupant du jardin,
En regard : Carole et Marc Jobin, à l’extérieur du nouvel ajout à leur nouvelle maison de ferme centenaire en région rurale de l’Ontario, construit avec l’aide des frères Chevaliers de Marc et du Mennonite Disaster Service. Cet ajout moderne a permis à la famille Jobin de prendre soin à la maison de leur plus jeune fille, gravement handicapée. • Ci-dessous : Au cours d’une journée de travail à la maison des Jobin en janvier 2022, Sam Freemark du Conseil 485 St. Patrick Basilica (à gauche) installe de l’isolant, alors que Grand Chevalier Donald Macdonald rit en compagnie Osiah Horst du Mennonite Disaster Service.
récoltant le miel des abeilles. Pourtant, leurs projets sont devenus beaucoup plus incertains avec la naissance de Marie-Ange six mois plus tard.
Au début, il y a eu des allers-retours constants à l’hôpital pour enfants d’O awa. Marie-Ange a nalement été autorisée à sortir de l’hôpital, mais les variations de la température et le taux d’humidité dans la maison des Jobin ne convenaient pas à son état fragile.
Un bienfaiteur de Barry’s Bay a mis à disposition une maison dans laquelle la mère et la lle pouvaient séjourner pour une somme très modique. Comme Carole devait passer la majeure partie de son temps à s’occuper de son plus jeune enfant, elle était souvent éloignée du reste de sa famille.
« Ma mère me manque », a dit une jeune lle des Jobin à Donald Macdonald, grand Chevalier du Conseil 485, lorsqu’il a visité la ferme. « Maman avait l’habitude de nous border dans notre lit le soir. Ce sont mes sœurs aînées qui doivent le faire maintenant. »
Carole a eu le cœur brisé d’être séparée de sa famille.
« Au début, c’est assez sombre », dit-elle. « On se demande comment on va faire un pas en avant. Mais nalement, c’est Dieu qui nous guide. »
Marc, qui travaillait comme ambulancier paramédical, a envisagé l’idée de construire une annexe à leur maison qui pourrait être adaptée aux besoins de Marie-Ange. « Mais en tant que famille à revenu unique avec neuf enfants, ce n’était pas dans nos moyens de nancer une telle aventure », dit-il.
Les Jobin ont prié pour que Carole et Marie-Ange puissent être réunies avec le reste de la famille. Carole a notamment commencé à prier le bienheureux Michael McGivney d’intercéder en leur faveur après sa béati cation en 2020.
« Lorsque l’abbé McGivney a été béati é, j’ai senti que nous devions nous adresser à lui, car le miracle de la béati cation était lié à une histoire très similaire à la nôtre », se souvient-elle. « Il est intervenu dans le cas d’un garçon trisomique dont la vie était menacée in utero et qui faisait partie d’un groupe souvent rejeté par la société. »
Les demandes de prière ont été transmises au Conseil 485 St. Patrick à O awa, où un Honoris dédié au bienheureux Michael McGivney se trouve au niveau inférieur de la basilique.
« Carole étant venue à l’hôpital d’O awa avec Marie-Ange, nous
avons appris à connaître la famille », explique le Grand Chevalier Macdonald. « Et grâce à un appel à la prière lancé en leur nom par un ami commun, nous avons réalisé qu’il était grand temps de me re un terme à ce e séparation de trois ans et que nous pouvions y contribuer de manière tangible. »
En quelques mois, un réseau de soutien s’est constitué, le Conseil 485 prenant la tête d’une campagne visant à amasser 130 000 dollars canadiens pour le projet de construction. La communauté mennonite de la région de Barry’s Bay a été contactée et le Mennonite Disaster Service de l’Ontario a accepté sans réserve de superviser la construction et de fournir la majeure partie de la main-d’œuvre. Le Conseil 485 a fait don de services professionnels de conception et d’ingénierie structurale, ainsi que d’autres compétences logistiques et nancières. En novembre 2021, les pelles étaient en action.
Marc et Carole pouvaient à peine y croire.
« Nous sommes passés d’un état de découragement tel que nous nous demandions si quelqu’un nous écoutait là-haut, à un sentiment soudain que le plan était en cours de préparation depuis tout ce temps et que nous étions juste les derniers à l’apprendre », a déclaré Marc. « La vitesse à laquelle les choses se sont mises en place a été stupé ante. »
UN HEUREUX RETOUR AU BERCAIL
Le projet était à la fois local et provincial, voire œcuménique. Les Chevaliers de tout l’Ontario ont généreusement contribué à la campagne de nancement.
« Le Grand Chevalier Macdonald a lancé un appel, avec notre permission, aux conseils des Chevaliers de Colomb de toute la province pour recueillir des fonds en vue de réaliser ce projet », a déclaré le député d’État Lemmen. « Je pense que le bienheureux Michael McGivney serait très er de ces e orts. »
M. Macdonald a également reconnu l’étendue du soutien : « Les conseils et les Chevaliers partout en Ontario, au Canada et aux États-Unis nous ont énormément aidés, mais il nous manque encore des fonds pour honorer l’engagement nancier des Chevaliers ».
Le Conseil 6894 Barry’s Bay s’est rallié à la cause, recrutant des travailleurs, des aides et des cuisiniers bénévoles, tout en fournissant des conseils sur la façon de respecter les règles et les directives locales. En janvier 2022, alors que la construction progressait, des Chevaliers du Conseil 6894 ont rejoint des membres du Conseil 485 sur le chantier et ont installé l’isolation des murs pendant que de jeunes mennonites travaillaient sur les parements.
« J’ai fait très a ention à ce que nous n’empiétions pas sur ce que le Conseil 485 avait commencé », a déclaré le Grand Chevalier John Artymko. « Et donc, tout comme les Chevaliers sont le bras droit de l’Église, notre Conseil est en quelque sorte devenu le bras droit du projet d’annexe des Jobin. »
Il a ajouté : « Un projet comme celui-ci apporte de la bonté à une communauté. Il nous permet, à nous frères Chevaliers, de
« Nous sommes passés d’un état de découragement tel que nous nous demandions si quelqu’un nous écoutait là-haut, à un sentiment soudain que le plan était en cours de préparation depuis tout ce temps et que nous étions juste les derniers à l’apprendre. »Photos par Chris Roussakis
demander à d’autres bénévoles de contribuer, et le fruit de ce e demande est qu’ils font partie d’un projet qui irradie la lumière du Christ dans le monde. »
Les mennonites ont apporté au projet leur savoir-faire et leur éthique de travail renommés. Osiah Horst a coordonné les bénévoles du Mennonite Disaster Service, un organisme binational qui œuvre depuis 70 ans dans le domaine du secours humanitaire aux États-Unis et au Canada.
« Ce fut pour nous une belle occasion de travailler ensemble au-delà des clivages religieux », a déclaré Osiah Horst. « En fait, quelqu’un a inventé un nouveau mot. Nous nous appelons des mennonites et ils s’appellent des Chevaliers de Colomb, alors pour ce projet, nous sommes devenus des Mennochevaliers. »
L’annexe a été inaugurée par une belle journée ensoleillée, le 16 juillet 2022, le jour de la commémoration de Notre-Dame du Mont Carmel. Parmi les participants à la construction se trouvaient le Député d’État Lemmen, des membres du Conseil de Barry’s Bay, des hommes et des femmes de la communauté mennonite ainsi que d’autres résidents. Pendant la cérémonie, le Grand Chevalier Macdonald a dirigé une procession avec sa cornemuse, et les mennonites ont o ert à Carol une courtepointe faite à la main.
Les Jobin étaient ravis.
« La vie quotidienne de notre famille est transformée », a déclaré Marc. « C’est tout à fait incroyable d’avoir un repas en famille pour
une fois, car nous en avons été privés pendant près de quatre ans.
Il poursuit : « L’annexe est un miracle. J’ai été profondément touché par le travail acharné que les mennonites ont accompli pour notre famille et par la façon dont les Chevaliers de tout l’Ontario se sont mobilisés pour nous aider. »
Reconnaissante d’avoir retrouvé son mari et ses enfants, Carole a exprimé sa gratitude envers la mission permanente des Chevaliers consistant à aider les familles, les veuves et les orphelins.
« C’est vraiment l’Évangile », a-t-elle déclaré. « Le bienheureux Michael McGivney nous a montré qu’il était toujours très actif, et son organisation est vraiment là pour protéger la vie et la famille. »
Bien que le fait d’être unie en tant que famille apporte du réconfort, Marie-Ange continue de faire face à de graves problèmes de santé. Au cours de l’année, elle a dû être hospitalisée à deux reprises pour des maladies respiratoires.
« La croix n’est pas terminée. Nous ne sommes pas encore au paradis », a déclaré Carole. « Mais lorsqu’une famille est soudée, nous pouvons déjà toucher le ciel parce qu’il y a de l’amour et que Dieu est présent avec nous. »
Pour soutenir ce projet, veuillez écrire à GK485@ontariokofc.ca. ✢
Le « OUI » silencieux de saint Joseph
Une entrevue de 2021 avec le pape émérite Benoît XVI au sujet du protecteur de la Sainte Famille et patron de l’Église universelle
Dans les Écritures, la foi obéissante de saint Joseph n’est pas exprimée en mots, mais en gestes décisifs, en réponse aux commandements de Dieu et en service a ectueux à Marie et Jésus. « Le bonheur de Joseph n’est pas dans la logique du sacri ce de soi, mais du don de soi », observe le pape François dans sa le re apostolique Patris Corde (Avec un cœur de père). « Son silence persistant ne contient pas de plaintes mais toujours des gestes concrets de con ance. »
Depuis longtemps, les Chevaliers de Colomb ont une dévotion spéciale pour saint Joseph, qu’ils reconnaissent comme un modèle extraordinaire de délité et de paternité. Lorsque Patrick Kelly est devenu le 14e Chevalier suprême en 2021, pendant l’année proclamée par le pape François comme étant l’année de saint Joseph, il a consacré son administration au tuteur du Rédempteur. Plus tard ce e année-là, l’Ordre a lancé un programme de l’icône pèlerine de saint Joseph, qui est toujours en cours.
Pendant l’année de saint Joseph, quelques mois après la publication de Patris Corde par le pape François, le pape émérite Benoît XVI (Joseph Ratzinger) s’est entretenu avec Regina Einig, une rédactrice en chef allemande, au sujet de son homonyme. À l’origine intitulé « Sein Schweigen ist zugleich sein Wort » (« Son silence est aussi sa façon de s’exprimer »), l’entretien est publié dans Ce qu’est le christianisme, un livre regroupant les derniers écrits du pape Benoît. La version anglaise du livre sera publiée par Ignatius Press en août, et une version abrégée de l’entretien est imprimée ici avec permission.
Votre sainteté, les Écritures ne contiennent pas une seule parole de saint Joseph. Y a-t-il, à votre avis, une déclaration dans le Nouveau Testament qui exprime le caractère de saint Joseph de manière particulièrement appropriée?
PAPE ÉMÉRITE BENOÎT XVI : Il est vrai que le Nouveau Testament ne nous révèle pas de paroles directes de saint Joseph dans son histoire. Mais il y a une correspondance entre la tâche qui lui est con ée par l’ange qui lui apparaît dans un rêve et les gestes de saint Joseph, une correspondance qui le caractérise clairement.
Lorsqu’il reçoit le commandement de faire de Marie son épouse, sa réponse est donnée en une phrase simple : « Quand Joseph se réveilla, il t ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit » (Mt 1, 24). Le lien entre la tâche et les gestes se manifeste encore plus dans l’épisode où Joseph se retire en Égypte, dans lequel les mêmes mots [en grec] sont utilisés : « Joseph se leva; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère » (Mt 2, 14). Les deux expressions sont encore utilisées une troisième fois à la nouvelle de la mort d’Hérode, qui représente la possibilité de retourner en Terre Sainte. Les mots qui caractérisent Joseph se suivent, l’un après l’autre : « Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère » (Mt 2, 21).
L’avertissement nocturne concernant du danger représenté par Arkélaüs [ ls du roi Hérode] n’a pas le même pouvoir que l’information précédente. La réponse de saint Joseph est simplement : « Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée » (Mt 2, 22). La même a itude se manifeste nalement, d’une manière complètement di érente, dans l’épisode de l’adoration des mages qui sont venus de l’Est : « Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère » (Mt 2, 11). Saint Joseph n’est pas présent lors de la rencontre entre les mages et l’Enfant Jésus. Ce e réticence silencieuse
à apparaître est aussi caractéristique et démontre clairement qu’en plus de former la Sainte Famille, Joseph prend en charge un service qui nécessite une grande capacité de décision et d’organisation, mais avec une grande capacité du don de soi. Son silence est aussi son message. Il exprime son acceptation de sa tâche en se liant à Marie et à Jésus.
Quelles impressions liées à la vie de votre saint patron gardez-vous de vos pèlerinages en Terre Sainte?
BENOÎT XVI : Je dois dire que lors des visites que j’ai faites en Terre Sainte, saint Joseph ne m’est presque jamais apparu. Il est naturel qu’il ne soit pas mentionné dans les principaux sites du ministère public de Jésus à Galilée, en particulier près du lac de Génézareth et des environs, ainsi qu’en Judée. Cela contredirait son a itude fondamentale du silence obéissant et son acceptation d’occuper la deuxième place. Cependant, on pourrait certainement s’attendre à ce qu’il soit mentionné à Nazareth ainsi qu’à Bethléem. Nazareth,
en particulier, fait référence à la gure de Joseph. En e et, c’est un endroit qui, en dehors du Nouveau Testament, n’est mentionné nulle part ailleurs dans des sources écrites. ...
Pour Ma hieu, qui tente de démontrer que Jésus est le Messie prédit par l’Ancien Testament en associant un passage de l’Ancient Testament à chaque événement de la vie de Jésus, le fait qu’aucune prédiction prophétique ne parle de Nazareth est problématique.
Le pape Benoît XVI reçoit une statue de saint Joseph en cadeau le 17 juillet 2008, à la Mary MacKillop Memorial Chapel à Sydney, après son arrivée pour la Journée mondiale de la jeunesse.
Il s’agit d’un problème fondamental pour la légitimité de Jésus comme Messie : De Nazareth peut-il sortir quelque chose de bon (Jn 1, 46). Et pourtant, Ma hieu a trouvé trois façons de légitimer Jésus le Nazaréen comme Messie. La trilogie messianique d’Isaïe (chapitres 7, 9 et 11) rapporte au chapitre 9 la prophétie selon laquelle une lumière brillera dans le pays de l’ombre. Ma hieu identi e le pays de l’ombre comme Galilée, où Jésus a commencé son voyage.
Ma hieu utilise également l’inscription sur la croix composée par Pilate le païen, dans laquelle il propose délibérément le « titre » (ou la motivation légale) pour la cruci xion comme deuxième argument pour légitimer Nazareth : « Jésus le Nazaréen, roi des Juifs » (Jn 19, 19). Ce terme a été utilisé sous deux formes : Nazaréen et Naziréen, qui font certainement référence, d’une part, à la consécration totale de Jésus à Dieu, mais aussi à son origine géographique. Ainsi Nazareth, dans le cadre du mystère de Jésus à travers Pilate le païen, est indissociable de la gure de Jésus lui-même.
En n, il me semble qu’une catéchèse sur saint Joseph donné en Terre Sainte pourrait aussi rappeler un troisième aspect qui résume et ajoute plus de profondeur aux deux aspects précédents.
« En plus de former la Sainte Famille, Joseph prend en charge un service qui nécessite une grande capacité de décision et d’organisation, mais avec une grande capacité du don de soi. Son silence est aussi son message.
»
… « Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines » (Is 11, 1).
La souche de Jessé, le père de la dynastie de David, qui avait reçu la promesse de durer pour toujours, fait référence à la contradiction entre la promesse et la réalité qui était intolérable pour un Israélite croyant : la dynastie de David a disparu, et seule une souche morte est restée. Mais ce e même souche devient maintenant un signe d’espoir : un rameau en sort de façon ina endue. Ce paradoxe, dans la généalogie de Jésus selon Matthieu (1, 1-17) et Luc (3, 23-28), est consigné sous la forme d’une réalité actuelle et pour l’évangéliste, il cache une référence tacite à la naissance de Jésus de la vierge Marie. Joseph n’est pas le père biologique de Jésus, mais il est légalement son père en vertu des lois d’Israël. Le mystère du rameau est encore plus profond ici. La souche de Jessé, elle-même, ne peut plus générer de la vie; elle est réellement morte. Et pourtant, elle produit une nouvelle vie dans le ls de la Vierge Marie, dont le père est Joseph.
Tout cela a à voir avec le thème de Nazareth, dans la mesure où le mot Nazareth semble contenir le terme nezer, naser (rameau). Le nom Nazareth pourrait également être traduit comme « village du rameau ». … Dans tous les cas, le mystère de saint Joseph est profondément lié à Nazareth. Il est celui qui, comme un rameau de la souche de Jessé, exprime l’espoir d’Israël.
Saint Joseph est traditionnellement invoqué comme le saint patron d’une mort heureuse. Que pensez-vous de ce e tradition?
BENOÎT XVI : Nous pouvons dire avec certitude que saint Joseph est mort pendant la vie cachée de Jésus. Il est mentionné une dernière fois après la première visite publique de Jésus à la synagogue de Nazareth (Lc 4, 22). L’émerveillement de la foule devant les paroles de Jésus et sa façon de prononcer ces paroles se transforme en étonnement, et ils se demandent : « N’est-ce pas là le ls de Joseph? » Le fait qu’il n’est plus mentionné par la
suite, alors que sa mère et ses « frères » demandent à voir Jésus, est un signe qu’il n’est plus en vie. Par conséquent, l’idée que saint Joseph a terminé sa vie terrestre aux soins de Marie est bien fondée. Prier Joseph de nous accompagner dans notre dernière heure est donc une forme de piété tout à fait justi ée.
Comment votre famille soulignait-elle la fête de votre saint patron?
BENOÎT XVI : La fête de saint Joseph [le 19 mars] était la fête de mon saint patron et du saint patron de mon père, et elle était célébrée correctement, dans les limites pratiques. La plupart du temps, ma mère réussissait à acheter un livre important avec ses économies (par exemple, Der kleine Herder [un petit livre de référence]). Ensuite, nous avions une nappe spéciale pour la fête, ce qui rendait le déjeuner festif. Nous buvions du café fraîchement moulu, que mon père aimait beaucoup, mais que nous n’avions habituellement pas les moyens de nous payer. En n, sur la table, il y avait toujours une primevère comme signe du printemps, que saint Joseph porte avec lui. Pour couronner le tout, ma mère préparait un gâteau avec du glaçage, signe du caractère extraordinaire de la fête. De ce e façon, la qualité spéciale de la fête de saint Joseph était ressentie dès le matin.
Avez-vous vécu personnellement l’intercession de votre saint patron?
BENOÎT XVI : Lorsque je remarque qu’on a répondu à une prière, je ne retrace pas ce e réponse à une intercession individuelle. Je me sens ende é envers toutes les intercessions dans leur ensemble.
Le pape François a proclamé 2020 comme étant l’année de saint Joseph, rappelant aux dèles que saint Joseph a été déclaré le patron de l’Église universelle en 1870. Quel espoir placez-vous dans ce geste?
BENOÎT XVI : Je suis particulièrement content, bien sûr, que le pape François rappelle aux dèles l’importance de saint Joseph; et par conséquent, j’ai lu avec une immense gratitude et un accord le plus sincère la le re apostolique Patris
Ressource en vedette : Avec un cœur de père
Pour les personnes qui cherchent à grandir en dévotion à saint Joseph, le Service d’information catholique de l’Ordre a récemment publié Avec un cœur de père, un guide d’étude de la lettre apostolique Patris Corde du pape François. Ce guide présente des parties de la lettre papale, publiée en décembre 2020, accompagnées de commentaires, de questions et de prières d’ouverture et de fermeture. Il s’agit du premier titre de la nouvelle série SIC Cor Ecclesiae (Cœur de l’Église), une collection de guides d’étude des documents essentiels de l’Église conçus pour les réunions Cor des Chevaliers de Colomb et pour d’autres discussions autour de la foi. Pour en savoir plus et commander, visitez le site kofc.org/shopcis.
Corde, que le Saint-Père a écrite pour le 150e anniversaire de la proclamation de saint Joseph en tant que patron de l’Église universelle. C’est un texte très simple qui vient du cœur et qui s’adresse au cœur, et c’est précisément pour ce e raison qu’il est très profond. Je pense que ce document devrait être lu a entivement et médité par lesdèles; il contribuerait ainsi à la puri cation et à l’approfondissement de notre vénération des saints en général et de saint Joseph en particulier. ✢
Ouvrir la voie à un AVENIR SÉCURITAIRE
Ouvrir la voie à un AVENIR SÉCURITAIRE
Les Chevaliers de Colomb coordonnent une initiative visant à sauver des vies en enlevant des munitions explosives en Ukraine et ainsi permettre aux habitants de retourner chez eux pour reconstruire
Par Mateusz ZiomberRester vigilant. Concentré. Choisir des routes pavées bien connues. Être à l’a ût des choses qui sortent de l’ordinaire : vêtements accrochés aux arbres, roches déplacées. Éviter les nids-de-poule comme si ma vie en dépendait, car c’est le cas. Et ne pas tarder; rentrer à la maison avant le coucher du soleil.
Voilà les pensées quotidiennes de quelque 2 millions d’Ukrainiens et les règles enseignées aux enfants, qui vivent aujourd’hui dans des territoires tru és de mines terrestres, de bombes non explosées et d’engins explosifs improvisés. Quinze mois après l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, on estime que
près de 30 % du territoire ukrainien, soit une super cie à peu près de la taille de la Floride ou du Wisconsin, sont contaminés par des munitions explosives non explosées. Les mines terrestres et les restes d’explosifs de guerre ont jusqu’à présent tué plus de 750 civils, dont de nombreux enfants.
Depuis le début de la guerre, les Chevaliers de Colomb sont en première ligne pour fournir de la nourriture, des médicaments, des abris et d’autres formes d’aide humanitaire aux Ukrainiens déplacés. Au cours de ce e période, le déblaiement des zones d’explosifs mortels pour protéger les civils s’est de plus en plus manifesté
Les membres d’une équipe de déminage examinent le bord d’une route pour y dénicher des mines et des dispositifs explosifs improvisés en octobre dernier à Topolske, un village de la région de Kharkiv, Ukraine.
comme un besoin urgent. En réponse, le Conseil suprême s’est engagé avec des partenaires de con ance, ayant déjà collaboré à une initiative similaire au Moyen-Orient : ITF Enhancing Human Security, organisation slovène à but non lucratif spécialisée dans l’enlèvement des mines terrestres et des obus non explosés, et Safe Path Group, ONG créée par d’anciens comba ants américains qui sont des éducateurs spécialisés dans les risques liés aux munitions explosives non explosées.
« Nous sommes venus ici en juin [2022] pour faire de la reconnaissance et voir s’il y avait une façon d’aider », a déclaré Jay
Le Chevalier Suprême Patrick Kelly regarde l’équipement de détection des mines après une rencontre avec des représentants du gouvernement et des partenaires sans but lucratif pendant sa visite à Lviv, en Ukraine, en décembre 2022. On peut aussi voir le Député d’État de l’Ukraine Youriy Maletskiy (deuxième à partir de la droite).
Gardner, directeur de projet de Safe Path Group. « Il est apparu très clairement dès le départ qu’il y avait un besoin considérable d’enlèvement de munitions explosives en Ukraine. »
Les partenaires des Chevaliers travaillent actuellement avec l’administration civile locale et les services de protection pour o rir une formation spécialisée. L’initiative, qui consiste à équiper les Ukrainiens pour qu’ils enlèvent les munitions explosives non explosées et forment d’autres démineurs locaux, a un objectif simple : déminer le terrain pour que les habitants puissent retourner chez eux.
« Les gens doivent être en sécurité », a déclaré Youriy Maletskiy, député d’État ukrainien. « Nous devons soutenir de telles initiatives qui protègent la vie des civils, en particulier des enfants, et qui perme ent aux gens de reconstruire leur vie. »
UN NOUVEAU DÉPART
De nombreux Ukrainiens qui rentrent chez eux sont confrontés à un sombre scénario : bâtiments pillés, détruits ou incendiés, infrastructures dévastées, manque d’électricité et d’eau potable. Le danger des mines terrestres, des pièges et des obus d’artillerie — on estime que trois obus sur 10 n’ont pas explosé — nuit encore davantage au di cile travail de reconstruction.
L’Ordre et ses partenaires ont déjà fait face à de tels dé s. En 2019, les groupes ont réussi à déminer 2,6 millions de mètres carrés de terres syriennes autrefois contrôlées par les militants de l’État islamique, contribuant ainsi à protéger les communautés chrétiennes locales.
« La situation en Ukraine est di cile, bien sûr, et j’aimerais
qu’elle se termine le plus tôt possible a n que les gens puissent rentrer chez eux », a déclaré Petro Glazun, responsable de la formation du Safe Path Group. « Mais pour rentrer, nous devons d’abord débarrasser les territoires des engins explosifs. »
Il y a aussi des gens qui, malgré le danger, sont restés dans leur maison et vivent toujours sous l’occupation russe. Des personnes âgées, des veuves et des enfants — souvent des orphelins pris en charge par leurs grands-parents — attendent et prient pour la libération. Mais même lorsqu’elle aura lieu, ils seront confrontés à un danger énorme causé par les restes d’explosifs de guerre.
« Plus il y aura de gens formés professionnellement et utilisant l’équipement approprié, plus vite nous pourrons ne oyer ces terres et éliminer les menaces », a déclaré le député d’État Maletskiy.
Depuis plusieurs mois, des instructeurs professionnels du Safe Path Group forment des volontaires ukrainiens dans l’est de l’Ukraine. Les premiers groupes de démineurs commenceront leur travail cet été, après avoir reçu les certi cations o cielles de l’État. L’initiative parrainée par les CdeC nancera également l’équipement de déminage de base.
« Nous avons 10 étudiants en formation à la base près de Kharkiv », a indiqué
M. Gardner. « Ils se débrouillent très bien, et nous pensons que dans un mois, ils auront terminé leur formation. Très rapidement, nous devrions être en mesure de mener des opérations sur le terrain. »
Étant donné que les munitions explosives non explosées peuvent varier considérablement, l’expertise est aussi essentielle que l’expérience. L’armée russe
utilise de nouvelles versions de mines terrestres antipersonnel, y compris des mines équipées de capteurs sismiques et des bombes à fragmentation.
« Même si je m’y connaissais un peu, il s’avère que je n’y connaissais presque rien par rapport aux renseignements qu’on nous fournit ici », a déclaré Konstantin, stagiaire ukrainien qui avait déjà une expérience en génie militaire.
« S’il y a d’autres recrutements à l’avenir, j’amènerai des collègues qui ont été démobilisés en raison d’une blessure », a-t-il ajouté. « Bien qu’ils ne puissent pas continuer à servir, ils veulent agir pour le bien. »
RENFORCER LES CAPACITÉS
POUR LA PAIX
La sécurité des civils ukrainiens est la priorité. Mais l’agression russe a également eu des conséquences mondiales.
L’Ukraine est l’un des plus grands producteurs agricoles du monde, exportant des quantités considérables de graines oléagineuses, de maïs et de blé. Le con it
Ci-dessus et à gauche : Des bénévoles reçoivent des instructions dans le cadre d’un programme de formation en déminage près de Kharkiv, dans le nordest de l’Ukraine, le 28 février, à peine plus d’un an après l’invasion russe.
a déjà a ecté les marchés alimentaires dans des régions éloignées du monde, en particulier en Afrique, mais aussi en Amérique du Sud et en Indonésie. Les agriculteurs des territoires libérés doivent reprendre leur travail dès que possible. Toutefois, même l’évaluation de l’état de leurs champs représente une menace périlleuse. Plusieurs propriétaires de ferme ont été blessés ou tués lorsqu’ils ont tenté d’enlever eux-mêmes les mines terrestres.
« Les conducteurs de tracteurs ont été victimes d’explosions et les gens ont peur de se rendre dans les champs », a déclaré Ivan Vlasenko qui vit dans la région de Kherson et travaille dans l’industrie agricole. « Certes, les champs ne sont pas fortement minés, mais les roque es non explosées posent davantage de problèmes. »
Bien que la région ait été récemment libérée, les conditions demeurent déplorables, a déclaré Vlasenko, membre fondateur d’un nouveau conseil à l’église de la Nativité-de-la-Vierge-Marie à Zelenivka.
« Le déminage n’a pas pu être e ectué en raison des a aques de missiles qui ont lieu tous les jours », a-t-il ajouté. « Trois personnes ont été tuées hier, y compris un enfant de 5 ans. »
Certains spécialistes autoproclamés ont commencé à o rir des services de déminage pour les agriculteurs. Pas gratuitement, bien sûr, et sans aucune garantie de réussite ou de sécurité.
« Les gens ne peuvent pas cultiver la terre parce que les mines et les restes d’explosifs sont partout », a expliqué M. Maletskiy. « Les Russes se concentrent sur la quantité, et non sur la qualité.
Ils utilisent même de vieux missiles qui n’explosent pas lorsqu’ils touchent le sol. »
L’Ukraine devra faire face à ce problème pendant au moins la prochaine décennie. Certains experts estiment qu’une année de guerre donne lieu à 10 années de déminage.
Le Fonds de solidarité de l’Ordre pour l’Ukraine, créé pour apporter une aide d’urgence, a permis aux Chevaliers de distribuer des millions de livres de nourriture, de médicaments et d’autres fournitures, et d’o rir des possibilités de logement et d’éducation aux femmes et aux enfants qui fuyaient la guerre. La réponse à une telle crise humanitaire doit toutefois être multiforme, et une réponse véritablement catholique doit intégrer une large perspective : non seulement nourrir ceux qui ont faim et abriter les sans-abris, mais aussi perme re aux gens et aux communautés de se reconstruire et de se rétablir.
« Le soutien apporté par les Chevaliers de Colomb dans la région de Kharkiv est très nécessaire et apprécié. Mais lorsqu’il s’agit de déminer, nous avons besoin de toute l’aide possible », a déclaré M. Maletskiy. « Je pense qu’au cours des cinq ou six prochaines années, le déminage deviendra la priorité absolue ici. Ce projet est un investissement indispensable pour l’avenir de l’Ukraine. »
Pour en savoir plus sur le travail en cours des Chevaliers, visitez le site kofc.org/lukraine. ✢
Des Chevaliers de l’Assemblée 2715 Tandang Sora à Quezon City, Luçon Nord, assurent la garde d’honneur pour une procession eucharistique à la paroisse Banal na Sakramento. L’assemblée assure régulièrement la garde d’honneur pour les célébrations liturgiques dans la région.
RELIQUES DE LA PASSION
Dans les jours précédant la Semaine sainte, le Conseil 5748 Marian à Manchester, au New Hampshire, a accueilli les reliques de la Passion, une collection d’objets de l’apostolat des saintes reliques, à la paroisse St. Catherine of Sienna. La collection comprend un morceau de la croix, un morceau de la couronne d’épines et des reliques des apôtres. Les Chevaliers du degré Patriotique ont assuré la garde d’honneur pour le service de prières et ont tenu les reliques pour que les autres puissent les vénérer.
F-O-I, FOI
Le Conseil 1171 St. John the Evangelist à Clinton, dans le Maryland, a tenu un concours d’orthographe catholique pour les élèves de quatrième et de cinquième année à l’école St. John the Evangelist. Près de 50 élèves ont participé à l’événement, qui comprenait des questions sur la foi catholique.
UNE GARDE D’HONNEUR POUR LA MESSE POUR LES MIGRANTS
Des Chevaliers de plusieurs assemblées de la Californie ont fourni une garde d’honneur pour la messe pour les migrants organisée par le diocèse de San Bernardino à la paroisse St. Frances Xavier Cabrini de
La Foi
UNE HEURE SAINTE
POUR LES VOCATIONS
Yucaipa. La messe, qui a été célébrée par l’évêque Alberto Rojas, est un événement annuel qui souligne l’importance de la migration dans l’histoire humaine et met en valeur la diversité culturelle dans le diocèse.
DES STATIONS NOUVELLES ET AMÉLIORÉES
Pour préparer le 60e anniversaire de la paroisse St. Andrew’s de Moore, en Oklahoma, les Chevaliers du Conseil 9901 St. Andrew’s ont reconstruit le chemin de croix extérieur de l’église, qui avait été endommagé par les intempéries au l des ans. Les nouvelles stations ont été bénies par l’archevêque Paul Coakley d’Oklahoma City lorsqu’il est venu célébrer la messe d’anniversaire.
LA CAMARADERIE ET DES ÉCREVISSES
Le Conseil 11893 Emerald Coast de Destin, en Floride, a organisé un repas d’écrevisses à l’église catholique Corpus Christi. Le père Viet Huynh, administrateur paroissial, a demandé aux Chevaliers d’organiser l’événement pour favoriser l’esprit de communauté à Corpus Christi, dont l’église a récemment été rénovée et agrandie.
Le premier lundi de chaque mois, les Chevaliers du Conseil 3205 Col. Walter Parsons à College Station, au Texas, tiennent une Heure sainte pour les vocations à la paroisse St. omas Aquinas. Le conseil o re également des prières et un soutien nancier à cinq séminaristes du diocèse d’Austin et à un candidat au diaconat permanent par l’entremise du programme Remboursement à l’appui du programme des vocations.
L’ancien Grand Chevalier Jim Domorod du Conseil 13220
Father Aloysius H. Schmitt de la base navale Camp Lejeune, en Caroline du Nord, nettoie le terrain de la chapelle St. Francis Xavier. Le conseil a ramassé les feuilles et les autres débris sur près de 1,5 acre autour de la chapelle et a nettoyé les trottoirs environnants.
La Famille
UN REPAS POUR LES SCOUTS
Les membres du Conseil 9847 Mother Seton de Faye eville, en Caroline du Nord, ont préparé et servi un repas à plus de 300 enfants et adultes participant à l’événement Catholic Camporee du diocèse de Raleigh. L’événement annuel rassemble des membres de diverses organisations de jeunes et des scouts pour une n de semaine de plaisir, de camaraderie et de prière.
DERRIÈRE CHAQUE CHEVALIER…
Des Chevaliers du Conseil 5080 St. Francis à Toronto ont organisé un souper de reconnaissance pour célébrer leurs épouses et les remercier pour le soutien qu’elles apportent au conseil. Le père omas Reist, pasteur de la paroisse St. Bonaventure et aumônier du conseil, a béni toutes les femmes présentes.
GARDIENS DE NOS FRÈRES
Baptist pour la famille de Shane Fe ers, membre du conseil. La femme de Shane, Dana, sou re d’une forme agressive de cancer qui l’a laissée quadriplégique. La fête du Super Bowl organisée par les Chevaliers a permis de recueillir plus de 125 000 $ pour ses soins.
ÉTUDIANTS PONTIFICAUX
Le Conseil 3433 St. Pius X à Indianapolis a organisé un petit-déjeuner qui a permis d’amasser 1 000 $ pour les étudiants du programme de bourses d’études pour le leadership de l’église San Damiano de l’Université Marian. Les fonds seront utilisés pour soutenir le voyage des étudiants aux Journées mondiales de la Jeunesse à Lisbonne, au Portugal, cet été.
UN ESPACE POUR PRIER
Le diacre Bob Calabrese, membre du Conseil 11402 All Saints à Atlanta, distribue des sacs à dos aux enfants après la messe à l’église catholique St. Joseph Maronite à Sandy Springs, en Géorgie. Les Chevaliers de la paroisse ont recueilli des sacs à dos, des cahiers de notes et d’autres fournitures scolaires pour l’organisme Catholic Charities Atlanta afin de les o rir aux enfants dans le besoin.
CAMP POUR LES ENFANTS ATTEINTS
D’UN CANCER
Les membres du Conseil
3605 Carmel à Hamden, au Connecticut, ont recueilli 2 000 $ lors d’une récente collecte de fonds pour le camp Rising Sun à Branford. Au cours des dix dernières années, le conseil a fait don de plus de 19 000 $ à l’organisme, qui organise un camp d’été gratuit pour les enfants ayant reçu un diagnostic de cancer.
Le Conseil 6371 Fathers William & Christian Nellen à Waunakee, dans le Wisconsin, ont co-commandité une collecte de fonds avec la paroisse St. John the
L’école primaire St. Katharine Drexel à Sioux Falls, en Dakota du Sud, a demandé l’aide des membres du Conseil 16017 St. Katharine Drexel pour créer une chapelle pour l’école. Les Chevaliers ont e ectué 175 heures de travail et 660 $ pour terminer le projet, qui comprenait l’ajout d’appui-genoux pour les élèves.
Les membres du Conseil 14186 Our Lady of Perpetual Help d’Aurora, en Ohio, vendent du maïs sou é frais à une famille locale. Le conseil prépare et vend du maïs sou é chaque semaine pendant les mois d’été afin d’amasser des fonds pour une banque alimentaire à proximité.
Un garçon e ectue un tir au panier lors du championnat annuel du Lancer libre des Chevaliers de Colomb organisé par le Conseil 10986 St. John Bosco d’Edmonton, en Alberta. Plus de 60 enfants venant de sept écoles locales ont participé à l’événement.
UNE OCCASION DE RAPPROCHEMENT
Le conseil d’État du Manitoba, en soutien à l’archevêché de Winnipeg et de Saint-Boniface, a organisé une série d’ateliers sur huit semaines visant à promouvoir la guérison et la réconciliation entre les peuples autochtones et non autochtones. Les ateliers, tenus à la paroisse St. Paul the Apostle à Winnipeg, ont examiné l’oppression vécue par les Premières Nations dans l’histoire du Canada et comprenaient le témoignage d’un survivant d’un pensionnat.
APPORTER DE LA JOIE AUX PERSONNES ÂGÉES
Le Conseil 8681 Kiwalan San Roque à Lanao del Norte, Mindanao, a distribué des fruits, du riz, des articles de toile e et plus encore aux résidents du Bishop Bienvenido Tudtud Memorial Home for the Aged à Iligan City. Le foyer pour personnes âgées est un projet conjoint des Chevaliers locaux, des religieuses de Marie Immaculée et du diocèse d’Iligan.
EN SOLIDARITÉ AVEC L’UKRAINE
Les membres du Conseil 8902 Our Lady of Mount Carmel à Temperance, dans le Michigan, ont collecté 2 617 $ pour le
Fonds de solidarité pour l’Ukraine, qui ont été partiellement égalés par un autre donateur, pour un total de 5 117 $. L’année dernière, le conseil avait fait don de 4 485 $ au Fonds.
DIGNITÉ POUR TOUS
Lorsqu’un paroissien de la paroisse St. omas More d’Allentown, en Pennsylvanie, est décédé sans avoir les moyens de payer ses funérailles, le Conseil 4397 St. omas More a fait un don de 500 $ pour aider à payer les frais d’obsèques. Le conseil a également fait un don équivalent de 2 500 $ à Cay Galgon Life House, un centre de ressources pour les femmes enceintes à Bethlehem, en Pennsylvanie, et au Allentown Area Ecumenical Food Bank (banque alimentaire œcuménique de la région d’Allentown).
DEBOUT, GLOIRE ANCIENNE
Lorsqu’un vétéran de la guerre du Golfe a ouvert un nouveau café à Florence, en Oregon, des membres de l’Assemblée 3656 Pope St. John Paul II l’ont aidé à installer un mât et un drapeau américain à l’extérieur de l’entreprise. Cinq Chevaliers du degré Patriotique, dont quatre anciens comba ants de la guerre du Vietnam, ont assisté à la première montée du drapeau.
L’ancien Grand Chevalier Paul Moritz du Conseil 15603 Father Richard E. Gubbels à Ankeny, en Iowa, prépare du poisson pendant l’un des nombreux repas du carême du conseil. Les Chevaliers ont amassé plus de 3 700 $ pour leurs activités de bienfaisance.
UN COUP DE POUCE POUR UNE ÉCOLE
Le Conseil 2618 de Poth, au Texas, a fait don d’une nouvelle machine à maïs sou é à l’école secondaire de Poth, qui s’en servira pour vendre du maïs sou é lors d’événements sportifs et d’autres événements scolaires. Le conseil décerne également des bourses d’études à des étudiants de l’école secondaire de Poth pour l’université, l’école technique ou le séminaire; sept bourses d’études de 500 $ ce e année.
La Vie
UNE AIDE ET UN APPAREIL D’ÉCHOGRAPHIE
Le conseil d’État de l’Arizona a fait un don de 29 000 $ au centre de ressources pour femmes enceintes de Kingman pour l’achat d’un appareil d’échographie. Les Chevaliers du Conseil 3145 St. Mary’s ont également fait don de 1 800 $ au centre de ressources pour femmes enceintes, recueillis dans le cadre du festival d’automne du conseil.
Des membres du Conseil 10510 St. Peter à Lincoln, au Nebraska, livrent des jouets et des fournitures pour bébés au centre local de soins pour femmes, et donnent plus de 6 000 $ provenant d’une collecte de fonds communautaire organisée par les Chevaliers. Le Conseil 10510 a également collaboré avec 11 autres conseils de la région pour amasser quelque 12 000 $ afin de financer l’achat d’un appareil d’échographie destiné au centre de ressources pour femmes enceintes, qui a servi plus de 600 mères et bébés depuis son ouverture en 2020.
TRIPLER LA COOPÉRATION
Lorsque le centre de ressources pour femmes enceintes Aspire à Laconia, au New Hampshire, cherchait du nancement a n d’o rir ses services d’échographie cinq jours par semaine, les Chevaliers sont venus à la rescousse. Le Conseil 428 de Laconia, le Conseil 4442 Bishop Peterson à Salem et le Conseil 17141 St. Charles Cardinal Borromeo de Meredith ont fait don d’une somme de 6 500 $, soit plus de la moitié de la somme de 12 000 $ que le centre souhaitait récolter.
Riley Smith (à droite) avec d’autres membres du Conseil
15619 Holy Name of Jesus à West Palm Beach, en Floride, après avoir participé à une récente compétition des Jeux olympiques spéciaux de Floride. Il s’est classé deuxième dans le lancer de balle molle et la course de 50 mètres. Les membres du Conseil 15619 sont venus encourager leur frère Chevalier, et le conseil a également fait don de 2 200 $ aux Jeux olympiques spéciaux de la Floride.
TRAVAILLER POUR TOUS
Le Conseil 13748 St. Francis of Assisi à Nixa, dans le Missouri, a récolté 650 $ lors de sa collecte annuelle de fonds pour les personnes en situation de handicap. Les fonds ont été versés à Christian County Enterprises’ Sheltered Workshop, qui permet aux personnes en situation de handicap de trouver un emploi valorisant. Au cours des trois dernières années, le conseil a fait don de plus de 2 000 $ à l’atelier.
PRIER POUR LA VIE AVEC PASSION
Les membres du Conseil 5998 Mount Vernon à Alexandria, en Virginie, et
d’autres défenseurs de la vie ont prié le Chemin de Croix à l’extérieur d’une clinique d’avortement locale le Vendredi saint. Le service du Chemin de la Croix pour les victimes d’avortement organisé par le conseil et dirigé par le père omas Ferguson, pasteur de l’église catholique Good Shepard et aumônier du conseil, a fait partie de la centaine de services similaires organisés aux États-Unis ce jour-là.
UNE COLLECTE DE COUCHES FRUCTUEUSE
Les Chevaliers du Conseil 17990 William E. Baldwin Sr. de Millersville, au Maryland, ont recueilli plus de 20 000 couches au cours de la collecte annuelle de couches du conseil à l’église Our Lady of the Fields, tenue la n de semaine après la marche pour la vie à Washington, D.C. Les couches et autres dons de fournitures pour bébés seront remis à un centre de ressources pour femmes enceintes à Baltimore. Depuis 2018, l’événement a recueilli plus de 106 000 couches.
Veuillez soumettre les activités de votre conseil à l’adresse knightsinaction@kofc.org
MEXIQUE
Des Chevaliers du Conseil 16799
San Ignacio de Loyola à Querétaro, au centre du Mexique, transportent une statue de Notre Dame de la Solitude dans les rues de la ville pendant la procession annuelle du silence. La procession est une tradition du Vendredi saint qui vise à pleurer la mort et la passion du Christ et à accompagner la Sainte Mère dans son deuil et sa solitude.
PHILIPPINES
Des Chevaliers du Conseil 18046 Holy Cross-Bilangbilangan à Bien Unido, Visayas, et d’autres bénévoles servent de la nourriture à des enfants sur l’île de Bilangbilangan. Le conseil s’est associé au Catholic Youth Ministry (ministère de la jeunesse catholique) et au Catholic Faith Defenders (défenseurs de la foi catholique) pour organiser le programme alimentaire et le catéchisme pour 50 participants.
Des membres du Conseil 7077 St. John Vianney à Lower Sackville, en Nouvelle-Écosse, construisent des allées en gravier vers plusieurs refuges d’urgence temporaires sur le terrain de l’église catholique Holy Trinity. Les refuges sont une initiative de l’archevêché d’Halifax-Yarmouth visant à o rir aux personnes en situation d’itinérance un toit pour l’hiver. Les allées ont remplacé les chemins qui étaient devenus glissants et inégaux.
POLOGNE
Des Chevaliers du nord de la Pologne portent un reliquaire contenant des reliques de saint Jean-Paul II lors d’une procession à Gdańsk le 2 avril, à l’occasion du 18e anniversaire de sa mort. Plusieurs milliers de personnes ont accompagné les reliques de la Basilique de l’Assomption-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie jusqu’au Monument to the Fallen Shipyard Workers en 1970. Le reliquaire en forme de bateau est conservé dans le sanctuaire SaintJean-Paul II de la ville portuaire qui abrite le Conseil 17906 St. Faustina.
Un membre du Conseil 18187 Atanasii Sheptytsky à Smila présente un colis de ravitaillement à une mère ukrainienne et à sa fille dans un Centre de la miséricorde des Chevaliers de Colomb dans la région de Cherkasy. Les Chevaliers gèrent plusieurs Centres de la miséricorde dans des paroisses à travers le pays afin de venir en aide aux Ukrainiens dans le besoin, notamment aux familles déplacées par la guerre.
Le Grand Chevalier Antoine Coudert (à droite) et d’autres membres du Conseil Saint Grégoire de Tours, à Tours, prennent une pause du ponçage et du vernissage des portes et des boiseries de la chapelle Saint-Martin. Le conseil a également aidé à nettoyer le toit et les drains d’eau à l’église Notre-Dame de l’Europe.
Des participants au 22e événement annuel Trail Ride organisé par le Conseil 1361 de Waverly, au Kentucky partent de l’église catholique Sacred Heart. Près de 100 personnes se sont jointes à la randonnée en sentier, qui a permis de recueillir 1 200 $ pour plusieurs causes caritatives et les causes pro-vie.
« Sortir des bancs et se mettre en action »
Les Chevaliers de Californie assurent le service christique à un établissement
de détention pour jeunes
Par Elisha Valladares-CormierLE DIACRE FIDEL CARRILLO, un membre du Conseil 10693 St. Anthony’s Manteca (Californie) se passionne pour le partage de l’amour et de la rédemption de Dieu avec ceux qui en ont désespérément besoin.
Depuis deux décennies, il a exercé son ministère auprès des personnes incarcérées dans le comté de San Joaquin, où le taux de crimes violents est le plus élevé de l’état. Actuellement agent de liaison en justice réparatrice pour le diocèse de Stockton, il a servi pendant plusieurs années comme aumônier au Northern California Youth Correctional Centre, un établissement pour les délinquants masculins âgés de 14 à 25 ans.
Il a mentionné que sa motivation est « d’apporter la miséricorde et la compassion de notre Seigneur et de restaurer la dignité humaine à ceux qui sont marginalisés par la société ».
Au l des ans, les Chevaliers du Conseil 10693 ont soutenu le ministère du diacre Carrillo de di érentes façons, notamment en achetant des chapelets et en recueillant des fonds pour soutenir certaines initiatives au centre correctionnel. Cependant, comme le dit le Grand Chevalier Jory Kusy, ils voulaient aussi « sortir des bancs et me re nos paroles en action » en visitant les jeunes détenus.
En janvier, le diacre Carrillo a demandé au conseil de fournir un repas
barbecue aux 600 détenus et membres du personnel du centre. La subvention de 5 000 $ que le diacre Carrillo a reçue a couvert une partie des coûts du repas, et le conseil a amassé les 2 000 $ restants.
Les Chevaliers participants ont fait l’objet de véri cations des antécédents, et le gardien a approuvé le menu et les ustensiles. Lorsque les Chevaliers ont livré le repas le 27 janvier, certains détenus les ont aidés à servir la nourriture, et plusieurs autres leur ont dit à quel point ils sont reconnaissants des e orts du conseil.
Le Grand Chevalier Kusy compte continuer à trouver des moyens de servir les jeunes hommes dans l’établissement.
« Si nous voulons voir un changement dans le monde, nous devons être présents pour ces hommes, a n de les aider à réussir dans la vie », a-t-il déclaré.
Le diacre Carrillo convient que les Chevaliers sont en mesure de faire une di érence dans la vie des détenus.
« Les Chevaliers ont une merveilleuse occasion d’encadrer les jeunes hommes incarcérés », a-t-il ajouté. « Un grand pourcentage d’entre eux n’ont pas de modèle masculin dans leur vie, donc rencontrer des hommes qui s’occupent d’eux, qui sont compréhensifs, compatissants et sans jugement peut vraiment avoir une grande incidence. »
— Elisha Valladares-Cormier est rédacteur adjoint de Columbia.
Les membres du Conseil 10693 St. Anthony’s Manteca accompagnés des jeunes détenus qui les ont aidés à servir un repas barbecue aux résidents et au personnel du Northern California Youth Correctional Center.
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Chevaliers de la charité
Chaque jour, il est donné aux Chevaliers à travers le monde la possibilité de faire la différence, que ce soit à travers le service de leur communauté, la collecte de fonds ou la prière. Nous célébrons chaque Chevalier pour sa force, sa compassion et son dévouement à vouloir construire un monde meilleur.
Des élèves de l’école régionale Trinity à Northport, N.Y., s’approchent d’une relique du bienheureux Michael McGivney tenue par le père Joe Catafago au cours d’un service de prière à l’église St. Anthony of Padua. La relique a visité plusieurs paroisses et écoles du diocèse de Rockville Centre du 1er au 4 mai, culminant avec une messe votive le 4 mai célébrée par l’évêque John Barres et à laquelle ont assisté les membres de 20 conseils de Long Island.
Envoyez-nous les photos de votre conseil pour la rubrique «Chevaliers à l’œuvre». Les photos, avec une description, peuvent être envoyées par courriel à knightsinaction@kofc.org .
Un monastère est un endroit pour chercher Dieu. Pourtant, j’ai toujours été terrible à chercher. Quand j’étais enfant, j’ai une fois oublié de chercher ma grand-mère dans un jeu de cache-cache. Néanmoins, c’est exactement ce que Dieu m’a demandé d’accomplir.
Lorsque j’ai visité l’abbaye St. Benedict en tant qu’étudiant universitaire en 2013, j’ai entendu un appel du Christ que je n’avais pas vraiment compris à l’époque. J’ai adoré la liturgie, la fraternité, toute la vie quotidienne, mais je ne savais pas expliquer pourquoi je voulais être ici. En y ré échissant, je crois que notre Seigneur m’a appelé pour le chercher au monastère par ma prière et mon travail, et par la charité envers mes frères et nos invités, pour nalement le trouver dans l’éternité.
Le Christ semble parfois se cacher et appeler pour que je le cherche plus avidement, or il est souvent simplement caché par mes distractions. Malgré mes oublis, je suis encouragé par ses rappels constants et sa promesse : « Cherchez et vous trouverez » (Mt 7, 7).
Abbaye St. Benedict, Still River, Massachuse s Conseil 14757 Our Lady of Czestochowa, Worcester
PM40063106
Photo par Bryce Vickmark« Notre Seigneur m’a appelé pour le chercher. »Frère Jérôme Daignault VEUILLEZ FAIRE TOUT VOTRE POSSIBLE POUR ENCOURAGER LES VOCATIONS À LA PRÊTRISE ET À LA VIE RELIGIEUSE. VOS PRIÈRES ET VOTRE SOUTIEN COMPTENT POUR BEAUCOUP.