Une carrière chez les Chevaliers de Colomb est une occasion de croître dans la foi et le travail.
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MARS 2024
Le baldaquin en spirale et en bronze de Gian Lorenzo Bernini s’élève à 29 mètres au-dessus de l’autel principal de la basilique Saint-Pierre. L’Ordre financera la restauration de ce chef-d’œuvre d’art sacré en vue de l’année du Jubilé de l’espoir de 2025 (voir page 6).
L’événement Via Crucis d’un conseil du New Jersey donne vie au drame de la sou rance et de la mort du Christ.
Par Elisha Valladares-Cormier
Des milliers d’étudiants du secondaire et de l’université participent au rassemblement précédant la Marche organisé par les Chevaliers de Colomb et les Sœurs de la vie.
Par Cecilia Hadley
Marcher pour chaque femme et pour chaque enfant
Les Chevaliers de Colomb se joignent à des dizaines de milliers d’autres défenseurs de la cause pro-vie à Washington.
Par Cecilia Engbert
« Si vous avez besoin d’un miracle »
Face à des épreuves inattendues, plusieurs se tournent vers le bienheureux Michael McGivney, un ami et un intercesseur au ciel.
Par John Burger
Un entretien avec l’artiste Chas Fagan au sujet de sa vision créative pour sa nouvelle statue du bienheureux Michael McGivney.
Le silence éloquent de saint Joseph
Le protecteur de la Sainte Famille nous apprend à écouter la voix de Dieu et à agir de façon résolue.
Par le père Boniface Hicks, OSB
3 Pour la plus grande gloire de Dieu
Dieu appelle chacun de nous de façon unique, cherchant à réaliser son plan dans notre vie et à travers elle.
Par Patrick E. Kelly, Chevalier suprême
4 Apprendre la foi, vivre la foi
L’antidote au désespoir n’est pas un vague sentiment d’optimisme, mais l’espoir dans le Dieu qui nous aime.
Par Mgr William E. Lori, Aumônier suprême
6 Nouvelles des Chevaliers
Les Chevaliers de Colomb soutiennent la restauration du baldaquin de la basilique
Saint-Pierre • L’Ordre renouvelle l’engagement envers les victimes de la guerre en Ukraine •
Le Sanctuaire national Saint-JeanPaul II accueille les reliques de la famille Ulma
8 Construire l’Église domestique
Une nouvelle série sur la vie de famille, le leadership et la gérance financière
28 Chevaliers à l’œuvre Rapports des conseils et assemblées, représentant les quatre piliers du modèle de programmes « La Foi en action »
EN PAGE COUVERTURE
Le Christ est représenté transportant la croix dans une peinture du 16e siècle par l’artiste italien de la Renaissance Bartolomeo Montagna.
L’adhésion à l’Ordre des Chevaliers de Colomb est ouverte aux hommes âgés de 18 ans ou plus qui sont des catholiques pratiquants vivant en union avec le Saint-Siège. Cela signifie un candidat ou un membre qui accepte l’autorité enseignante de l’Église catholique en matière de foi et de morale, qui aspire à vivre conformément aux préceptes de l’Église catholique et qui est en règle avec l’Église catholique.
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DANS UN CONTEXTE de désorientation et de vide, les psychologues populaires ont cherché à trouver un antidote à ce qu’ils appellent « langueur ». Bien que leurs conseils pratiques, comme le fait d’établir des objectifs et d’éviter les distractions, puissent a énuer les symptômes de malaise et améliorer le bien-être mental, il demeure tout à fait inadéquat de traiter l’origine du problème. L’établissement des objectifs et l’autodiscipline ne peuvent pas remplir ce que Blaise Pascal a décrit comme « un vide en forme de Dieu » dans le « cœur de chaque homme ». Saint Augustin l’a écrit dans ses Confessions, « Tu nous as faits pour toi Seigneur et notre cœur est sans repos tant qu’il ne repose pas en toi. »
D’un point de vue chrétien, la signi cation et l’orientation de la vie ne proviennent pas de nos propres quêtes, mais de notre identité et de notre appel à Dieu. Dans son livre Appelés à la vie, le père Jacques Philippe écrit, « quelle tristesse de se détacher de l’action de Dieu et de s’enterrer dans le monde étroit et illusoire de ses projets humains. » Saint François de Sales, en écrivant aux laïcs au 16e siècle, a noté « nous avons tous une vocation. Dieu nous a placés dans ce e vie pour combler un besoin spécial que personne d’autre ne peut accomplir. » Ce e vocation unique, en outre, est le chemin vers la liberté et la joie (voir page 3).
Pourtant, même ceux qui croient que Dieu a un but pour leur vie peuvent sentir de l’anxiété, surtout lorsqu’ils ont des di cultés à découvrir l’orientation de Dieu pour eux. Bien que le discernement professionnel soit important, il est encore plus important de comprendre que Dieu nous appelle à chaque moment, ici et maintenant. « Les appels de Dieu ne concernent pas toujours le panorama futur de la vie d’une personne », note le père Philippe. « Parfois, la personne est appelée à faire une simple étape : “rien
que pour aujourd’hui” comme disait sainte érèse de Lisieux. » Sainte érèse avait autrefois une diculté à comprendre sa vocation et sa place dans l’Église, désirant toutes les vocations en même temps. C’était en lisant les le res de saint Paul, plus précisément le passage 1 Cor 12-13, qu’elle est venue à une épiphanie qui dé nirait sa vie. « La Charité me donna la clef de ma vocation », a-t-elle écrit. « Je compris que l’amour renfermait toutes les vocations. … Alors, dans l’excès de ma joie délirante, je me suis écriée: “O Jésus, mon amour! ma vocation, en n je l'ai trouvée! ma vocation, c'est l’amour!” »
Les Chevaliers de Colomb ont depuis longtemps favorisé une culture de vocations, encourageant les jeunes à répondre généreusement à l’appel de Dieu à la prêtrise ou à la vie religieuse. Ainsi, l’Ordre cherche à soutenir les vocations au mariage et à renforcer la famille, qui est la cellule fondamentale de la société et de l’Église (voir page 8). Mais au cœur de chaque vocation particulière, nous reconnaissons l’appel universel à la sainteté, c’est-à-dire l’appel à recevoir et à partager l’amour de Dieu. Le Concile Vatican II a déclaré, « L’appel à la plénitude de la vie chrétienne et à la perfection de la charité s’adresse à tous ceux qui croient au Christ, quel que soit leur état ou leur forme de vie » (Lumen Gentium, 40).
En n de compte, la réponse à la crise de signi cation de notre culture, et la voie unique à laquelle chacun de nous est appelé, sont juste devant nous, dans les circonstances quotidiennes de notre vie. La réponse peut être simple, mais pas facile, parce que la charité exige des sacrices. Le Catéchisme de l’Église catholique cite « la voie de la perfection passe par la croix » (2015). Nous devons suivre le Christ sur le chemin du Calvaire. Nous devons choisir d’aimer. ✢
Alton J. Pelowski Rédacteur en chef
ÉDITEURS
Chevaliers de Colomb
ADMINISTRATEURS SUPRÊMES
Patrick E. Kelly
Chevalier suprême
Most Rev. William E. Lori, S.T.D.
Aumônier suprême
Arthur L. Peters
Député Chevalier suprême
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Secrétaire suprême
Ronald F. Schwarz
Trésorier suprême
John A. Marrella
Avocat suprême
RÉDACTION
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Rédacteur en chef
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Rédacteur en chef adjoint
Cecilia Hadley
Directrice éditoriale
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Secrétaire de rédaction
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Directeur de la photographie
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Bienheureux Michael
McGivney (1852-1890) – Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fondateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour nous.
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Dieu appelle chacun de nous de façon unique, cherchant à réaliser son plan dans notre vie et à travers elle
Par Patrick E. Kelly, Chevalier suprêmePLUS TARD CE MOIS-CI, le 29 mars, nous célébrerons le Vendredi saint. Ce jour marque également la Journée du fondateur, soit le 142e anniversaire de la fondation des Chevaliers de Colomb par le bienheureux Michael McGivney.
La décision de l’abbé McGivney de fonder les Chevaliers a été, sans aucun doute, le résultat de la prière et du discernement. Il a répondu à un besoin particulier dans sa paroisse à l’époque : renforcer la foi des hommes catholiques et soutenir leurs familles en cas de besoin. Sans doute, l’abbé McGivney ne pouvait pas prévoir ce que les Chevaliers deviendraient ou ce que Dieu accomplirait à travers lui. Or ce n’était pas une préoccupation du jeune prêtre. Bien que le Seigneur utiliserait ses talents spéciaux pour accomplir de nombreuses choses formidables, l’abbé McGivney avait une mission spécifique dans un moment et un endroit précis.
Il en va de même pour nous. Dieu nous a donné des cadeaux, des talents et des désirs naturels. Et par notre baptême, le Seigneur nous appelle à utiliser ces cadeaux comme des instruments pour accomplir son plan. Peu importe qui nous sommes ou ce qui nous est arrivé par le passé, Dieu veut éveiller nos cœurs et réaliser son plan par nous et à travers nous. C’est vrai pour tout le monde. Un journaliste a un jour demandé au pape Benoît XVI combien de chemins il existe pour arriver à Dieu. Il a répondu : « Autant qu’il existe de gens. »
Les apôtres étaient des hommes ordinaires. Pourtant, ils ont changé de façon surprenante en recevant l’Esprit Saint et en acceptant la mission qui leur a été donnée par Jésus. Il en va de même pour chacun d’entre nous. Que nous soyons des prêtres, des religieux ou des laïcs, des célibataires ou des mariés, des parents ou des grands-parents, nous sommes tous appelés à servir Dieu dans les circonstances particulières de notre vie.
Beaucoup de pouvoir et de liberté accompagnent l’utilisation des cadeaux que le Seigneur nous a donnés pour réaliser son plan. Accepter personnellement la mission nous donne une clarté parmi la multitude de choix qui nous sont
offerts. Si nous sommes ouverts à découvrir la volonté du Seigneur pour nous et que nous lui permettons d’intervenir à travers nos vies, nous trouverons une grande satisfaction et une grande joie. Et plus nous nous efforçons à atteindre la sainteté dans notre vie quotidienne, plus nous supprimons les obstacles qui entravent son plan.
Dans cette vie, nous ne saurions peut-être jamais quel bien va survenir lorsque nous acceptons personnellement notre mission dans le Christ, tout comme l’abbé McGivney qui ne savait pas comment notre Seigneur utiliserait les Chevaliers au cours des 142 dernières années. Toutefois, nous pouvons être sûrs que si nous cherchons à trouver et à vivre la mission que Dieu nous a donnée, alors nous, nos proches, et tous ceux que nous rencontrons seront bénis par la suite.
C’est rassurant de se rappeler que ce n’est pas à nous de décider de tout; ce n’est principalement pas à nous de décider. Nous ne sommes que des serviteurs qui doivent compter sur le Seigneur pour faire le gros du travail : « Il a fait de moi une flèche acérée. Il m’a caché dans son carquois » (Is 49, 2).
Nous aurons certainement des revers et des inversions, mais saint Paul nous rappelle, « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Rm 8, 28).
Nous savons que l’abbé McGivney a connu de nombreux jours décourageants au cours des premiers mois et des premières années après la fondation des Chevaliers. Pourtant, il a été témoin d’un appel biblique à courir avec « persévérance dans la carrière qui nous est ouverte ayant les regards sur Jésus, qui suscite la foi et la mène à la perfection » (He 12, 1-2).
La leçon que nous apprenons est la suivante : Mettez de côté les pensées décourageantes et priez pour plus de clarté. Le Seigneur est avec nous et veut nous donner la liberté d’utiliser nos cadeaux et nos talents avec générosité, courage et joie — pour l’amour de son prochain et la plus grande gloire de Dieu.
Vivat Jesus!
utiliserait ses talents spéciaux pour accomplir de nombreuses choses formidables, l’abbé McGivney avait une mission spécifique dans un moment et un endroit précis.
Il en va de même pour nous.
L’antidote au désespoir n’est pas un vague sentiment d’optimisme, mais l’espoir dans le Dieu qui nous aime
Par Mgr William E. Lori, Aumônier suprême
« LE VERRE EST-IL à moitié vide ou à moitié plein? » On dit que votre réponse à ce e question révèle votre a itude générale face à la vie et aux diverses situations qui se présentent.
Une personne qui pense que le verre est à moitié vide est perçue comme pessimiste, c’est-à-dire quelqu’un qui regarde toujours le mauvais côté des choses et anticipe un résultat négatif pour toute décision ou tout effort. Le mot « pessimisme » provient du latin pessimus, qui signifie « le pire ». Ceux qui voient le verre à moitié plein, en revanche, sont des optimistes. Ils ont tendance à voir le bien chez les gens, même chez ceux qui agissent mal, et à mettre l’accent sur ce qu’il y a de bien dans une culture ou une société, plutôt que sur ses lacunes. Les optimistes croient que les choses finissent toujours par s’arranger. Après tout, la racine latine du mot « optimisme » signifie : « le meilleur ».
Les pessimistes extrêmes ne voient pas un verre à moitié vide, mais complètement vide. Ils ne voient de bien nulle part, que ce soit chez les autres, dans une culture donnée ou dans la société. Combinez pessimisme et cynisme et vous obtenez le parfait mélange toxique. De plus, les pessimistes, pour la plupart, ne gardent pas leur défaitisme pour eux. En règle générale, ils se plaignent, et beaucoup! C’est pourquoi se tenir avec des pessimistes peut affecter le moral. Être entouré de gens qui se lamentent constamment donne l’impression que tout est toujours noir.
De leur côté, les optimistes extrêmes voient un verre rempli à ras bord. Ils risquent d’être irréalistes face au danger et aux problèmes et de ne pas s’y préparer adéquatement, alors que les problèmes font partie de la vie. Ne voulant pas faire face à la réalité, ils sont aussi enclins à ne pas protéger leurs proches du danger. La plupart d’entre nous voudraient être de disposition joyeuse et compter parmi les gens qui voient la vie en rose, mais savent qu’elle n’est pas faite que de roses : elle comporte également des épines.
Comme le dit un adage datant d’Aristote, la vertu est le juste milieu entre deux vices; dans
le cas qui nous occupe, entre le pessimisme extrême et l’optimisme extrême. Cela nous ramène toutefois à notre point de départ : le verre est-il à moitié plein ou à moitié vide? Sommesnous habituellement portés à être modérément pessimistes ou modérément optimistes? Les deux attitudes sont-elles également bonnes?
La question ainsi posée, il semble évident que l’optimisme modéré est préférable au pessimisme modéré… mais allons-nous ainsi vraiment au cœur de la question? Ne ressentons-nous pas un fort besoin d’avoir plus qu’une vague croyance que les choses se règlent généralement pour le mieux?
Entre en scène saint Paul, qui déclare aux Romains qu’ils devraient accueillir la souffrance, car « la souffrance produit l’endurance, et l’endurance produit le caractère, et le caractère produit l’espoir ». Puis vient le coup de grâce : « […] et l’espoir ne déçoit pas, parce que l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5, 3-5). Saint Paul nous dirait que le verre proverbial (notre âme) est plein à ras bord, pas de simple optimisme humain, mais de la vertu théologale de l’espérance.
L’espoir est bien plus qu’une attitude sentimentale selon laquelle « tout ira bien » : c’est une armure contre les coups durs, puisque grâce à la puissance de l’Esprit Saint, notre vie est fermement liée au Christ. Comme saint Paul, nous pouvons dire du Christ : « qui m’a aimé et S’est livré Lui-même pour moi » (Ga 2, 20). L’amour du Christ est en effet plus fort que le mal et plus puissant que la mort elle-même. À mesure que nous nous élevons dans la vie spirituelle, nous ressentons le regard du Seigneur eucharistique, dont l’amour pénètre jusqu’au fond de notre être. Nous ressentons en Lui un amour durable qui surpasse tout et élève nos horizons matériels vers la vie et la joie éternelles.
Comme nous entrons dans la Semaine sainte et la période de Pâques, demandons à l’Esprit Saint d’emplir de nouveau nos cœurs de cet espoir qui ne déçoit jamais. ✢
L’espoir est bien plus qu’une attitude sentimentale selon laquelle « tout ira bien » : c’est une armure contre les coups durs, puisque grâce à la puissance de l’Esprit Saint, notre vie est fermement liée au Christ.
Une réflexion mensuelle ainsi qu’undéfi pratique proposés par l’Aumônier Suprême Mgr William E. Lori, archevêque de Baltimore
« Si quelqu’un veut me servir, qu’il me suive; et là où moi je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. » (Évangile du 17 mars, Jn 12, 26)
En plus de Notre Dame, quel modèle de service fidèle à Jésus est plus grand que saint Joseph, le père adoptif du Seigneur? Dans une humble obéissance à Dieu, Joseph a protégé Marie et Jésus dans les circonstances les plus difficiles. Bien qu’il ne dise pas un mot dans les Écritures, le « silencieux » Joseph en dit long par ses actions fidèles. Il est un modèle de masculinité et de disciple pour tous les Chevaliers d’aujourd’hui.
Défi : Ce mois-ci, où nous célébrons la fête de saint Joseph, je vous mets au défi de prier une neuvaine ou une autre dévotion à ce grand saint.
Trouvez des questions de réflexion connexes sur kofc.org/defimensuel.
Le bienheureux Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus (1894-1967)
ADOLESCENT, HENRI GRIALOU découvre un livret portant sur une religieuse du nom de érèse, décédée une dizaine d’années plus tôt. « Je me suis mis à le lire et ai été complètement captivé », a-t-il écrit au sujet de sa rencontre avec la « petite eur ». La sœur de sainte érèse, Pauline, devenue prieure du Carmel de Lisieux, dira plus tard de lui qu’elle n’avait jamais rencontré personne qui ressemblait plus à sa sœur que cet homme.
Troisième de cinq enfants, Henri Grialou voit le jour dans une famille pauvre de la ville minière du Gua, dans le Centre-Sud de la France. Entré au séminaire en 1908, il en sort en 1913 pour ensuite servir durant la Première Guerre mondiale. Décoré pour bravoure et renvoyé à la vie civile en 1919, il reprend sa formation sacerdotale pour le diocèse de Rodez. Lorsqu’il était au séminaire, il a montré une balle arrêtée par un petit livre des écrits de Thérèse, qu’il avait apporté au combat.
En 1920, Henri Grialou vit une profonde expérience en lisant les ouvrages du mystique carme saint Jean de la Croix. Contre l’avis initial de sa mère et de son évêque, il intègre l’Ordre
4 mars Saint Casimir
7 mars Saintes Perpétue et Félicité, martyres
8 mars Saint Jean de Dieu
9 mars Sainte Françoise Romaine
18 mars Saint Cyrille de Jérusalem, évêque et docteur de l’Église
19 mars Saint Joseph, époux de la Vierge Marie
24 mars Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
28 mars Jeudi Saint
29 mars Vendredi Saint
30 mars Samedi Saint
31 mars Dimanche de Pâques, la Résurrection du Seigneur
des Carmes déchaux d’Avon quelques semaines après son ordination sacerdotale en 1922. Il prend le nom religieux de Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus en l’honneur de sainte Thérèse.
Le père Marie-Eugène est devenu un prédicateur estimé, un écrivain spirituel et un défendeur des maîtres et mystiques spirituels du carmel. Il fonde en 1932 Notre-Dame de Vie, un institut séculier pour les laïcs et les prêtres consacrés. Il parcourt le monde, se rendant notamment au Canada, au Mexique, dans les Philippines et aux États-Unis, développant l’institut et aidant les laïcs à intégrer la prière contemplative dans leur vie.
Le père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus meurt le 27 mars 1967, à l’âge de 72 ans, et est béatifié en 2016. ✢
Prions pour que ceux qui risquent leur vie pour l’Évangile, dans différentes parties du monde, fécondent l’Église de leur courage et de leur élan missionnaire.
LES CHEVALIERS de Colomb nanceront la restauration d’une durée d’un an de l’emblématique baldaquin de Gian Lorenzo Bernini, dit le Bernin, au-dessus du maître-autel de la basilique Saint-Pierre, a annoncé le Chevalier Suprême Patrick Kelly dans une conférence de presse du Vatican le 11 janvier en compagnie du cardinal Mauro Gambe i, président de la Fabbrica di San Pietro.
Achevée en 1633, la structure d’environ 10 étages en bronze, en marbre et en bois doré a été commandée par le pape Urban VIII. Des experts de la Fabbrica di San Pietro, l’institution responsable du maintien de la basilique, prévoient terminer la restauration complète à temps pour l’année du Jubilé de l’espoir de 2025. Il s’agit de la première restauration du baldaquin depuis 1758.
Lors de l’annonce du soutien nancier de l’Ordre, le Chevalier Suprême Patrick Kelly a souligné l’importance spirituelle du baldaquin, qui se trouve au-dessus de la tombe de saint Pierre Apôtre.
« Les Chevaliers de Colomb et leurs deux millions de membres dans 13 pays partout dans le monde sont honorés de prêter leur soutien à ce projet, qui est plus qu’une simple restauration d’une œuvre d’art », a dit le Chevalier Suprême Kelly. « Ce projet souligne la réalité de l’amour de Dieu pour nous et de sa venue sur terre pour être avec nous, l’Église étant fondée sur saint Pierre et sa profession de foi. »
Le Dr Pietro Zander, chef de la nécropole et de la section du patrimoine artistique de la Fabbrica di San Pietro, dirigera le projet, qui utilisera des technologies de pointe, y compris la modélisation 3D et la vidéographie par drone.
« Notre plani cation du travail est fondée sur le fait que nous savons que nous traitons avec un géant », a déclaré le Dr Zander lors de la conférence de presse. « Un géant de l’art de tous les temps, mais aussi, un géant de forme et de taille. »
Les colonnes en spirale de 20 mètres de hauteur du baldaquin soutiennent un immense toit en bronze orné de quatre
Le cardinal Mauro Gambetti, archiprêtre de la basilique Saint-Pierre et président de la Fabbrica di San Pietro, accueille le Chevalier Suprême Patrick Kelly et l’Aumônier Suprême et archevêque William Lori à la basilique Saint-Pierre de la Cité du Vatican, le 10 janvier. Le cardinal Gambetti et le Chevalier Suprême Kelly ont annoncé que les Chevaliers de Colomb financeront la restauration complète du baldaquin de Bernini, dont la dernière restauration remonte à 1758.
anges plus grands que nature. À son sommet, une croix se trouve sur un globe, symbolisant la rédemption du monde par le Christ.
L’Ordre a une longue relation de soutien pour le travail du pape et du Vatican, qui a commencé lorsque le pape Benoît XV a demandé aux Chevaliers d’ouvrir des terrains de sport pour servir les jeunes démunis de Rome, après la Première Guerre mondiale. Depuis 1980, les Chevaliers ont parrainé 17 autres projets de restauration, y compris le ne oyage de la façade de la basilique Sainte-Pierre en prévision de
l’année du Jubilé de 2000, des travaux dans les gro es du Vatican et la restauration d’un cruci x en bois de deux mètres datant du 14e siècle, qui se trouvait dans l’antique basilique vaticane.
« J’aimerais remercier notre Saint-Père, le pape François, ainsi que le cardinal Mauro Gambe i, de nous perme re de nous associer à ce projet », a dit le Chevalier suprême. « En plus de tous les services qu’ils o rent aux pauvres, aux paroisses et aux familles, les Chevaliers sont très reconnaissants du privilège de servir l’Église de ce e façon. » ✢
DEUX ANS APRÈS l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie, le Chevalier Suprême Patrick Kelly a a rmé la solidarité de l’Ordre avec le peuple ukrainien et a promis que les Chevaliers continueront de servir les victimes de la guerre en cours.
« Notre engagement envers les Ukrainiens est profond parce que nos frères Chevaliers et leurs familles font partie des communautés qui sou rent », a déclaré le Chevalier Suprême Patrick Kelly dans un message vidéo di usé aux membres le 24 février à l’occasion du deuxième anniversaire de la guerre.
Le Chevalier suprême a félicité les plus de 2 000 Chevaliers et 45 conseils en Ukraine, pour leur leadership dans la réponse humanitaire de l’Ordre, et a remercié tous ceux qui ont contribué au Fonds de solidarité pour l’Ukraine. Le fonds s’est avéré être la plus importante campagne de bienfaisance de l’histoire de l’Ordre; grâce à ce fonds, les Chevaliers en Pologne et en Ukraine ont distribué plus de 7,7 millions de livres de nourriture et de fournitures, 250 000 colis de ravitaillement, 4 000 manteaux, 60 000 rosaires et des centaines de fauteuils roulants, de génératrices et d’autres articles essentiels.
Le soutien spirituel des CdeC continue également : Du 15 au 23 février précédant l’anniversaire, les Chevaliers dans le monde entier ont participé à une Neuvaine a n de prier pour la paix et la guérison en Ukraine. Chaque jour, nous nous concentrons sur di érents groupes de personnes touchées par la guerre, notamment les veuves, les orphelins, les réfugiés, le personnel médical et les décédés. Lors de la Neuvaine, il y avait des vidéos d’Ukrainiens touchés par la guerre participant à la prière quotidienne.
S’adressant aux Chevaliers en Ukraine le 24 février, le Chevalier
national Saint-Jean-Paul II accueille les reliques de la famille Ulma
LES RELIQUES DE première classe de la famille Ulma, dont les membres ont été béati és ensemble le 10 septembre 2023, sont arrivées au Sanctuaire national Saint-Jean Paul II à Washington, en janvier. Les reliques sont un cadeau o ert au sanctuaire par l’archevêque Adam Szal de Przemyśl, en Pologne, et seront disponibles pour la vénération au moins jusqu’au 24 mars, conjointement avec une exposition qui rassemble l’histoire de la famille Ulma et les enseignements de saint Jean-Paul II sur la famille. Cent personnes environ ont assisté à l’ouverture de l’exposition du sanctuaire le 12 janvier, et ont écouté les remarques de Marek Magierowski, ambassadeur de la Pologne aux États-Unis, et autres.
Józef et Wiktoria Ulma vivaient et travaillaient dans une ferme près de Markowa, une petite ville du sud-est de la Pologne. En 1942, moins d’un an après que la peine de mort ait été décrétée pour tout
Le député de district, Myroslav Mazur, membre du Conseil 15804 Andrey Sheptytsky à Ivano-Frankivsk, en Ukraine, o re des colis de ravitaillement dans le cadre d’une livraison d’un convoi de bienfaisance des Chevaliers de Colomb le 22 mai 2022.
suprême a promis : « Nous continuerons de vous soutenir et d’être à vos côtés. Et nous prierons pour vous, chaque jour, que NotreDame de la Victoire vous apportera une paix durable. » La Neuvaine, qui peut être priée à tout moment, ainsi que plus de renseignements sur le soutien continu de l’Ordre se trouvent au kofc.org/lukraine. ✢
Polonais qui aurait aidé ou hébergé un Juif, il a pris en charge huit membres de trois familles juives. La police allemande, prévenue par un résident local, est arrivée le soir du 23 au 24 mars 1944. Les policiers ont tué les huit juifs, puis Józef et Wiktoria, et en n, chacun des enfants de la famille Ulma : Stanisława (8 ans), Barbara (7 ans), Władysław (6 ans), Franciszek (4 ans), Antoni (3 ans), Maria (2 ans). Le septième enfant de Wiktoria, né pendant le massacre, est également décédé. ✢
Notre compréhension du leadership chrétien doit commencer et se terminer par le leadership de Jésus lui-même. Pourtant, du point de vue extérieur, le Jésus que nous voyons dans les Évangiles peut sembler un modèle peu probable de leadership. Après tout, les modèles typiques de leadership impliquent la recherche et l’utilisation du pouvoir, alors que Jésus était pauvre, manquait d’éducation formelle et s’associait aux exclus de la société. Il n’avait aucun pouvoir militaire, juridique ou politique, et il a terminé sa vie exécuté en tant que criminel.
Néanmoins, Jésus est le leader le plus influent de l’histoire humaine, et il n’est pas nécessaire d’être chrétien pour comprendre la vérité de cette affirmation. Deux mille ans après sa mort, plus de deux milliards de personnes se considèrent comme ses disciples. Compte tenu de son mode de vie, il n’aurait pas dû attirer autant de disciples, mais c’est pourtant ce qu’il a fait.
Comment pouvons-nous expliquer l’efficacité de son leadership, et comment son leadership influence-t-il notre propre exercice de leadership dans nos familles, notre travail et nos autres responsabilités? Ce sont des questions auxquelles nous allons répondre dans cette série de brèves réflexions. En examinant le leadership de notre Seigneur dans les Évangiles, nous allons apprendre à connaître le cœur du leadership lui-même. ✢ — Joseph McInerney est vice-président de la formation en matière de leadership et d’éthique pour les Chevaliers de Colomb.
Pour élever une famille catholique dans notre culture séculaire, il faut faire preuve de foi et d’amour intentionnel Par
Tim GraySOYONS FRANCS : les familles catholiques doivent relever de nombreux dé s dans la culture d’aujourd’hui. Contrairement aux générations précédentes il y a 30 ou 40 ans, nous ne pouvons plus présumer que les valeurs chrétiennes seront représentées dans l’éducation, la loi, les médias ou Hollywood. De nombreux catholiques et autres chrétiens réalisent aujourd’hui qu’ils sont une minorité dans une société où les derniers vestiges de la culture chrétienne se dissipent.
De nombreux chrétiens sont intimidés. Les parents en particulier peuvent se sentir presque paralysés, se demandant comment élever une famille dans cet environnement hostile.
Nous devons apprendre à naviguer à travers la culture séculaire dans ce qui peut être considéré comme un nouvel âge apostolique. Cela signi e, en partie, de vraiment connaître notre foi, puis de bravement être témoin de la vérité dans un monde qui dit, à l’écho de Ponce Pilate, « Qu’est-ce que la vérité? » (Jn 18, 38).
Si nous revenons aux histoires bibliques et à l’histoire de l’Église, nous constatons que les croyants étaient souvent une minorité menacée. Nous parlons de l’âge des apôtres, comme Pierre et Paul, qui sont allés à Rome, une ville païenne. Pendant plus de 300 ans, les chrétiens ont été une minorité persécutée dans l’Empire romain. Pourtant, les premiers chrétiens qui ont fait con ance à Dieu ont non seulement survécu, ils ont aussi prospéré.
Pour que la même chose se produise aujourd’hui, la famille doit être un refuge dans la tempête, un bateau de sauvetage dans ces mers tumultueuses.
Cela signi e que les pères et les mères doivent être intentionnels et travailler en équipe. En tant que premiers formateurs de leurs enfants, ils doivent leur inculquer leur foi et leurs valeurs. Si les enfants ne voient pas et ne sont pas témoins de la foi de leurs parents, ils risquent de l’abandonner.
Le vrai secret du succès pour les parents est d’aimer vos enfants. Vous êtes témoin de l’amour de Dieu lorsque vous valorisez la vie humaine, pratiquez la vertu morale et faites preuve de patience et de pardon. Vous leur montrez que vous les aimez ainsi parce que Dieu vous aime ainsi. En d’autres mots, vous leur montrez qu’ils sont faits pour l’amour.
Les enfants, quant à eux, verront inévitablement beaucoup d’égoïsme dans le monde. Même s’ils s’éloignent de la foi, il y a de bonnes chances qu’ils reviennent vers elle s’ils voient la di érence que la foi de leurs parents a faite. Et le monde ne peut pas compenser cela; peu importe ce que le monde promet, l’amour n’est pas de son ressort. ✢
TIM GRAY est président de l’Institut Augustin et membre du Conseil 3340 Dr. Earl C. Bach à Littleton, au Colorado.
La protection des familles catholiques au moyen des assurances et d’autres services financiers n’est pas seulement un avantage que les Chevaliers de Colomb fournissent à leurs membres. Il s’agit de la principale raison pour laquelle l’Ordre existe.
Lorsque les Chevaliers ont été créés en 1882, la mort précoce d’un soutien de famille était un événement trop fréquent. Lorsque son propre père est décédé à 48 ans, Michael McGivney était au séminaire et son frère le plus jeune n’avait que 3 ans. Plus tard, en tant que jeune prêtre à l’église St. Mary’s à New Haven, dans le Connecticut,
l’abbé McGivney était témoin de la situation critique des veuves et des orphelins dans sa paroisse. Selon ses propres mots, l’abbé McGivney désirait que l’Ordre « aspire à unir les hommes de notre foi… de manière à ce que nous soyons plus à même de nous aider les uns les autres en cas de maladie; de fournir un enterrement décent, et d’aider financièrement les familles des membres décédés. »
Les conseillers fraternels des Chevaliers de Colomb contribuent aujourd’hui à cette mission en aidant les frères Chevaliers et leur famille à prévoir des solutions pour surmonter les défis, d’un handicap inattendu à un décès prématuré, en plus de planifier pour la retraite et d’autres besoins financiers. Ils aident les gens à se préparer aux situations qui pourraient survenir et aident les familles dans les jours difficiles qui suivent la mort d’un proche.
Le magazine Forbes a récemment nommé les Chevaliers de Colomb parmi sa liste des meilleures compagnies d’assurance
Par le Dr Ray Guarendi
LA COMMUNICATION EST la clé du mariage, surtout lorsqu’il s’agit d’écouter et de présenter des excuses. Mais aussi, selon moi, trop de communication peut être un mauvais signe. Voici ce que je veux dire : vous ne voulez pas être marié depuis 20 ou 30 ans et vous disputer toujours sur les mêmes sujets. Vous voulez être en mesure de résoudre les problèmes. C’est un signe d’un mariage sain.
Il est important d’écouter, de comprendre et de respecter la façon dont votre conjoint pense. En même temps, si les di érends persistent année après année, vous devez vous demander pourquoi cela continue d’être un problème dans votre mariage.
Résoudre des problèmes signi e souvent les accepter. Un conjoint viendra me voir et me dira : « Oh, mon conjoint est un merveilleux être humain. Mais savez-vous ce qu’il fait? Il sait que je veux qu’il m’appelle et m’informe s’il va être en retard, mais il ne le fait pas. » Je vais vous demander : « Pensez-vous qu’il le fait parce qu’il ne se soucie pas de votre horaire? » « Non, je pense qu’il est simplement distrait. » D’accord, pouvez-vous accepter cela? Pouvez-vous dire : « Je suis marié à une personne
en Amérique en 2024 dans la catégorie de l’assurance-vie permanente. Mais les familles catholiques peuvent trouver encore plus fierté et réconfort dans l’héritage de charité des Chevaliers, sachant que les fonds excédentaires soutiennent les œuvres de bienfaisance de l’Ordre et aident à bâtir l’Église.
Pour plus de renseignements, visitez le kofc.org/financesfamiliales ✢
— Rick Gaskell est vice-président de la conformité des conseillers fraternels et conseiller spécial de Knights of Columbus. Vétéran du secteur de l’assurance-vie, il est au service de l’Ordre depuis plus de 20 ans.
merveilleuse, mais il s’agit d’un défaut dans sa personnalité »?
Dans de nombreux mariages, les conjoints demeurent frustrés par les mêmes choses pendant 10, 20 et 30 ans. Ils ne se rendent pas au point où ils décident d’accepter ce qu’ils ne peuvent pas changer. N’oubliez pas : vous ne pouvez pas changer votre conjoint s’il ne coopère pas, et un conseil pratique pour une bonne communication est de l’accepter. ✢
DR RAY GUARENDI est psychologue clinicien, auteur et animateur de radio et de télévision national. Membre du Conseil 3777 Bishop McFadden à North Canton, en Ohio, lui et sa femme, Randi, ont 10 enfants, qui ont tous été adoptés.
Les membres du Conseil 17254 Cathedral of St. John the Baptist à Paterson, au New Jersey, participent à la procession annuelle du Via Crucis du conseil au centre-ville de Paterson.
(Photo par Greg Shemitz)
L’événement Via Crucis d’un conseil du New Jersey donne vie au drame de la sou rance et de la mort du Christ
Par Elisha Valladares-Cormier
Stivenson Pulgarin peinait à marcher alors qu’il approchait de la destination de son parcours ardu. Il avait été ba u, malmené et traité avec mépris, et il espérait que la n était proche.
« Combien de temps encore vais-je endurer ce e douleur et ce e sou rance? », s’est demandé M. Pulgarin alors que son corps avachi était traîné dans les rues de Paterson, au New Jersey.
Mais il a su tenir bon alors que des milliers de personnes étaient rassemblées l’an dernier dans le cadre de la procession annuelle Via
Crucis du Vendredi saint, organisée par le Conseil 17254 Cathedral of St. John the Baptist. Partant de la cathédrale Paterson comme point de départ, l’évêque Kevin Sweeney et plus de 4 500 autres personnes ont suivi les acteurs dans les rues tandis qu’ils reconstituaient chaque moment de la passion du Christ. Tradition séculaire qui donne vie aux 14 stations de la Croix, le Via Crucis (Chemin de la Croix) est un témoin public de l’amour sacri ciel de Jésus.
« Vous verrez comment cela touche la vie de chaque personne
que nous croisons », a déclaré le Député de District Hector Jimenez, un organisateur de longue date du Via Crucis et grand Chevalier fondateur du conseil. « Que vous soyez un croyant ou non, vous songez sûrement : “Que sont-ils en train de faire?” Et si voir ce que le Christ a fait pour vous ne vous fait pas pleurer, rien ne peut. »
Les Chevaliers sont responsables de la procession annuelle Via Crucis de la cathédrale depuis la création du Conseil 17254 en 2019. L’an dernier, les 120 membres de la troupe et du personnel étaient des Chevaliers ou des membres de leur famille.
Chaque année, les préparatifs pour la représentation de l’année suivante commencent dès que l’événement prend n. Les organisateurs doivent faire des demandes de permis des mois à l’avance pour fermer les rues et demander la présence policière le long du parcours d’environ un kilomètre. Il y a aussi des dépenses à prendre en compte : En 2023, la production de la procession Via Crucis a coûté plus de 6 000 $, et ce montant aurait été beaucoup plus élevé sans le soutien du Conseil d’État du New Jersey, des bienfaiteurs et des rabais généreux accordés par des entrepreneurs. M. Jimenez croit que c’est de l’argent bien dépensé.
« Le nombre d’heures ou le montant d’argent [que nous investissons] n’a pas d’importance; nous disons toujours que la mission de notre conseil est de convertir une âme à la fois », a-t-il a rmé.
En fait, la procession du Vendredi saint est l’une des principales raisons pour lesquelles le conseil a été fondé. La cathédrale a d’abord tenu une procession Via Crucis avec des adultes en 2012, et pendant plusieurs années, M. Jimenez et deux autres hommes étaient les seuls organisateurs. L’événement communautaire avait lieu dans la salle de sport paroissiale et n’avait jamais a iré plus de 900 personnes. Lorsque Mgr. Geno Sylva est arrivé à la cathédrale en 2018 en tant que nouveau recteur, il a constaté que la procession Via Crucis avait du potentiel pour croître et servir la grande communauté hispanique de la cathédrale et de Paterson. Troisième plus grande ville de l’état, Paterson abrite plus de 50 groupes ethniques, dont 63 % des 156 000 résidents sont hispaniques.
ont aidé Mgr. Sylva durant le con nement de la COVID-19, et le conseil a mis sur pied peu après un événement de Noël annuel durant lequel des milliers de manteaux d’hiver et de jouets sont distribués aux familles dans le besoin. Le taux de pauvreté de 24 % de la ville est parmi les plus élevés de l’état.
« Nous avons nos obstacles et nos di cultés, a déclaré M. Jimenez. Et je crois que c’est là que notre foi et les Chevaliers de Colomb brillent. »
« Le Via Crucis, dont la participation a presque doublé chaque année depuis 2021, demeure le principal e ort du conseil, explique Mgr. Sylva. Il est essentiel pour la mission des Chevaliers de rencontrer la communauté et d’amener le Christ aux gens ».
« [En tant que Chevaliers], notre mission est de tendre la main à tout le monde et de les inviter… a n qu’ils puissent nous rejoindre pour recevoir la forme de grâce la plus importante que le monde ait connue : l’Eucharistie », a a rmé le recteur. « Nous invitons toujours autrui à jouer un rôle plus actif dans la vie de l’Église. »
La procession Via Crucis de 2023 a commencé à midi le Vendredi saint. La musique festive moyen-orientale et les cris de joie se faisant entendre dans la rue en face de la cathédrale tandis que les participants, accompagnés par l’évêque Sweeney et d’autres membres du clergé, agitaient des rameaux de palmiers pour accueillir Jésus à Jérusalem. Quelques minutes plus tard, ces rythmes enjoués ont cédé la place à des sons inquiétants alors que les lecteurs, alternant entre l’anglais et l’espagnol, commencèrent à raconter les événements de la passion du Christ.
La procession a réellement commencé une fois que le Christ fût condamné à mort par Ponce Pilate. Partant de la cathédrale et parcourant un circuit de plusieurs blocs, la procession s’interrompait périodiquement a n que l’évêque Sweeney puisse diriger une ré exion à chaque station.
Bien que plusieurs des acteurs du Via Crucis n’aient jamais joué auparavant, les répétitions bihebdomadaires, qui ont commencé en janvier, les ont préparées pour leur rôle.
M. Jimenez se souvient que le recteur voulait « en faire un plus grand événement ».
Mais pour y arriver, ils auraient besoin d’aide : « Nous avons besoin de plus de gens », déclara Mgr. Sylva, Chevalier depuis plus de 30 ans, à M. Jimenez. « Nous avons besoin des frères. »
« Mgr. Sylva est le genre de personne qui voit les choses en grand, a a rmé M. Jimenez. Alors, nous y sommes allés à fond. »
Le Conseil 17254 a été fondé en 2019, et son incidence a été immédiate. Les Chevaliers étaient parmi les rares bénévoles qui
Bien sûr, aucun rôle n’a nécessité autant de discernement que celui de Jésus. En collaboration avec les trois prêtres de la cathédrale, M. Jimenez a cherché un homme dévoué qui désirait donner à Jésus une plus grande présence dans sa vie. Parmi environ six candidats, Stivenson Pulgarin est celui qui a reçu l’appel. Et cet appel n’aurait pas pu arriver à un meilleur moment.
« C’était quelque chose que je devais traverser », s’est rappelé M. Pulgarin en faisant une rétrospective de son expérience. « Jouer le rôle de Jésus a été un puissant rappel qu’il est mort pour donner à tout le monde une seconde chance, même à moi. »
Au-dessus : Stivenson Pulgarian (à droite) et Alfonso Camano, membres du Conseil 17254 Cathedral of St. John the Baptist, à Paterson, au New Jersey, incarnent Jésus et Simon de Cyrène lors de la procession du Via Crucis du conseil le Vendredi Saint de l’an dernier. • À droite : Des femmes agitent des rameaux de palmiers pour accueillir le Christ à Jérusalem. • En regard : Une famille regarde le Via Crucis se dérouler devant eux dans les rues de Paterson.
Pulgarin a servi quatre ans dans le corps de la marine américaine avant de retourner au New Jersey en 2014. Comme de nombreux anciens comba ants, il éprouvait des di cultés à retrouver un sentiment d’appartenance dans la vie civile, menant ainsi à une période sombre, selon ses termes, qui a a eint son plus bas en 2020. Mais en voyant à quel point le rôle de membre du Conseil 17254 était valorisant pour son père, M. Pulgarin a décidé de se joindre aux Chevaliers. En 2022, un an après être devenu Chevalier, M. Pulgarin a joué le rôle de Pierre dans le Via Crucis, mais il ne se serait jamais a endu à jouer le rôle de Jésus. Il n’a jamais joué en dehors du Via Crucis et se considère comme une personne timide et stoïque, des caractéristiques pour lesquelles les acteurs ne sont généralement pas reconnus. Après les répétitions, il rentrait chez lui épuisé physiquement et mentalement. Malgré tout, M. Jimenez l’encourageait en disant : « Ne t’inquiète pas. L’émotion sera au rendez-vous. »
Il avait raison. Alors que M. Pulgarin faisait son chemin le long du trajet d’environ un kilomètre en se faisant foue er, trébucher
et ba re, le fardeau physique et émotionnel de ce rôle commença alors à monter. Les soldats n’y sont pas allés de main morte et les ecchymoses qu’ils lui ont in igées sont restées sur le corps de M. Pulgarin pendant au moins quelques jours. Il a a rmé : « J’avais l’impression d’avoir été frappé par un camion. » La tristesse et la colère de la foule ont débordé : « Comment ont-ils pu traiter Jésus ainsi il y a 2 000 ans? »
Animés par la sympathie, les spectateurs ont regardé la gure du Christ avec des larmes aux yeux.
Le Via Crucis se termine dans la Cathedral of St. John the Baptist de Paterson avec la crucifixion et la pietà, Marie qui berce le corps de son fils après qu’on l’ait descendu de la croix.
« Les gens criaient aux soldats “Ne le frappez plus!” », a raconté M. Jimenez. « Lorsque les soldats s’approchaient trop, certaines des vieilles dames tentaient de les pincer, un peu comme si elles essayaient de leur rendre la pareille. »
La procession est retournée à la cathédrale pour a eindre la neuvième station où M. Pulgarin est tombé pour la troisième fois. Tandis qu’il gisait au sol, des centaines de personnes se dirigeaient vers la cathédrale en le passant; la foule débordante assistait au spectacle dehors sur un grand écran.
Les soldats ont traîné M. Pulgarin vers le sanctuaire avant de le xer à la croix; les coups de leur marteau faisaient résonner des échos intimidants à travers l’église. Après que la croix fut redressée, M. Pulgarin a regardé la foule, a levé les yeux au ciel et a récité les derniers mots de Jésus : « Padre mio, en manos encomiendo mi espíritu » (« Père, entre tes mains je remets mon esprit »).
La production a pris n à exactement 15 h tandis que Marie berçait Jésus entre ses bras au son de la chanson « Diário de María » (Le journal de Marie). Toute la troupe de Via Crucis a ensuite rapidement et discrètement qui é la cathédrale, puis la liturgie du Vendredi saint commença.
Plus tôt dans la journée, avant la procession, Mgr. Sylva a souligné que « nous témoignions de la vérité selon laquelle Jésus a fait taire la mort alors qu’il était cloué au bois de
la croix ». Il ajoute : « Dans plusieurs régions du monde, comme le Nicaragua, les gens ne peuvent pas professer leur foi publiquement. Et si seulement une ou deux personnes qui assistent [au Via Crucis] par leur fenêtre ouvrent leur cœur à la vérité, tout cela en valait la peine. »
« La tradition des processions publiques que les catholiques hispaniques ont apportée au diocèse est une bénédiction », a a rmé l’évêque Sweeney.
« De nombreux pays latino-américains, comme le Pérou, la République dominicaine et le Mexique, font partie de la communauté de foi ici à la cathédrale, a poursuit l’évêque, et ils aident toute la ville de Paterson à prier ensemble et à marcher avec Jésus en ce Vendredi saint. »
M. Jimenez espère que le Via Crucis a irera jusqu’à 10 000 personnes au cours des prochaines années avec une vision d’un trajet d’un kilomètre et demi qui s’étend de la cathédrale au stade de baseball local. Pourquoi? Parce que l’histoire de la passion doit sans cesse être racontée.
« Avant que la foi catholique ait été couchée sur papier pour être répandue, tout se faisait de bouche à oreille », a-t-il a rmé. « Les gens racontaient des histoires à l’aide de reconstitutions pour que les gens ne les oublient pas. Voilà pourquoi nous faisons ce que nous faisons. » ✢
ELISHA VALLADARES-CORMIER est rédacteur adjoint de Columbia et membre du Conseil 546 Sandusky, en Ohio.
Les conseils du monde entier sont témoins de la passion salvatrice du Christ grâce aux événements du Via Crucis
Par Elisha Valladares-CormierLE VIA CRUCIS, ou Chemin de la Croix, est une dévotion qui est priée depuis des siècles par les catholiques qui veulent plonger plus profondément dans le mystère de la souffrance et de la mort du Christ. Bien que les premières références au Via Crucis datent du 13e siècle, les 14 stations que nous observons de nos jours ont probablement été popularisées en Espagne au début du 17e siècle avant de s’étendre dans le reste de l’Europe ainsi que le Nouveau Monde.
Aujourd’hui, les processions publiques dans le cadre du Via Crucis, qui comportent souvent des reconstitutions des événements de la Passion, demeurent particulièrement populaire dans les régions qui ont été colonisées par l’Espagne, notamment l’Amérique latine et les Philippines. Elles sont également menées dans de nombreux autres pays, et de nombreux conseils des Chevaliers de Colomb issus de juridictions de partout dans le monde et jouent un rôle clé dans les processions publiques.
Le Conseil 4072 Porta Vaga à Cavite City, Luçon Sud, organise un Via Crucis chaque mardi de la Semaine sainte depuis 1974, un e ort reconnu par le Conseil suprême au moyen d’un programme international en 2016. Ce e performance à grande échelle exerce une in uence considérable sur la culture de la ville, déclare l’ancien Grand Chevalier Vonn Rommel Garrido.
« Ce e performance de la Passion dans les rues est notre propre petite façon d’évangéliser les gens », dit Garrido. « Dans une société captivée par la technologie, l’intolérance et l’indi érence envers les autres, nous espérons pénétrer le cœur des spectateurs a n qu’ils puissent prendre eux-mêmes conscience de la miséricorde absolue de Dieu. »
Les membres du Conseil 17543 Mons. Lázaro Pérez Jiménez à Mérida, au Mexico Sud, soutiennent les prêtres supervisant les paroisses rurales de la péninsule
Les membres du Conseil 4072 Porta Vaga à Cavite, Luçon Sud, participent à la reconstitution annuelle de la Via Crucis du conseil.
de Yucatán en dirigeant les stations de Croix, chaque Vendredi saint, dans des villages situés à environ 160 kilomètres de Mérida. Cela fait 35 ans que les conseils locaux dirigent cet e ort.
Tandis que les Chevaliers portent la croix en bois aux stations de chaque village, « l’identité catholique de la communauté se voit renforcée, [aidant] ainsi la amme de la foi à perdurer et à grandir dans chaque génération », a déclaré le Grand Chevalier Felipe López.
En Pologne, les conseils dirigent régulièrement des Chemins de Croix, que ce soit des ré exions simples ou des mises
en scène détaillées. Le Conseil 16105 St. Michael the Archangel à Wrocław mène sa procession Via Crucis du Vendredi saint en suivant le même chemin qui sera emprunté quelques semaines plus tard dans le cadre d’une procession eucharistique célébrant la fête du Saint-Sacrement.
« Ainsi, le Chemin de la Croix fait clairement référence au mystère de l’Eucharistie », a déclaré le Député de District Michał Bartoszko, un ancien grand Chevalier du Conseil 16105. « Le sacri ce non violent o ert durant chaque messe est lié au sacri ce sanglant de Jésus-Christ cloué à la croix lors du Vendredi saint. » ✢
Des milliers d’étudiants du secondaire et de l’université participent au rassemblement précédant la Marche organisé par les Chevaliers de Colomb et les Sœurs de la vie
Par Cecilia HadleyAvant de marcher, ils ont prié : Plus de 6 000 jeunes ont commencé la journée de la Marche pour la vie en participant à une messe et à une adoration eucharistique au Life Fest, un rassemblement organisé par les Chevaliers de Colomb et les Sœurs de la vie pour la deuxième année consécutive.
Le rassemblement du 19 janvier à la D.C. Armory a également mis en vede e des prestations musicales, des témoignages et l’occasion de vénérer des reliques de plusieurs saints et bienheureux, y compris saint Jean-Paul II, le bienheureux Carlo Acutis et la famille Ulma récemment béati ée. De longues les se sont formées pour prier devant les reliques et aller à la confession pendant que des autobus remplis d’étudiants du secondaire et de l’université arrivaient à la D.C. Armory tôt le matin, en pleine tempête hivernale.
Les étudiants et les autres invités ont été accueillis par les animatrices, sœur Charity et sœur Cora Caeli, qui ont déclaré l’ouverture du Life Fest en leur rappelant que la « tâche de bâtir une culture de la vie ne fait que commencer », et que ce e tâche commence par une compréhension de la valeur de sa propre vie.
« Comment pouvons-nous nous assurer que chaque enfant à naître soit vénéré et accueilli comme un cadeau? Comment pouvons-nous soutenir chaque femme enceinte a n qu’elle sache qu’elle n’est pas seule? (…) Comment pouvons-nous répandre la bonne nouvelle de l’Évangile de la vie? », ont-elles demandé. « L’amour est la réponse. (…) Et pour donner de l’amour, nous devons d’abord être en mesure de recevoir l’amour. Notre prière pour vous ce matin est que vous receviez l’amour que Dieu le Père ressent pour vous. »
En haut : Le groupe musical « Damascus Worship » dirige les participants dans la prière et la chanson à l’événement Life Fest du 19 janvier à la D.C. Armory de Washington. • Au-dessus : Raisa (à gauche), une mère qui a raconté son témoignage au Life Fest, sourit à sa fille qui est dans les bras de sœur Charity. Après son témoignage, Raisa a présenté une chanson qu’elle a composée, appelée « Madre ».
Ci-dessus, à partir de la gauche : L’Aumônier Suprême et archevêque William Lori célèbre la messe à l’événement Life Fest. Le cardinal Seán O’Malley, à sa droite, a prononcé l’homélie et a célébré la messe conjointement avec plusieurs autres évêques et des dizaines de prêtres. • Les étudiants de l’université franciscaine de Steubenville, en Ohio, en prière pendant l’adoration eucharistique.
Sœur Charity et sœur Cora Caeli ont présenté plusieurs conférenciers, dont deux des femmes servies par l’ordre religieux. L’une des femmes a parlé d’avoir réalisé la miséricorde de Dieu par l’entremise des Sœurs de la Vie après des années de honte et de colère à la suite d’un avortement. Une autre, Raisa, a raconté comment elle a refusé un avortement et trouvé auprès des sœurs l’aide dont elle avait besoin pour prendre soin de ses jumelles. Sœur Charity et sœur Cora Caeli ont tenu les deux lles de Raisa à côté d’elle pendant son élocution.
Pendant l’adoration, monseigneur James Shea, président de l’université of Mary à Bismarck, dans le Dakota du Nord, a parlé de la mort de son plus jeune frère lorsqu’il était adolescent, de son profond deuil et de la consolation qu’il a reçue en priant devant l’Eucharistie. Il a réalisé, dit-il, que « jusqu’à mon décès (…) le plus près que je puisse être du Seigneur est ici, dans le Saint Sacrement ».
L’événement Life Fest s’est terminé avec une messe célébrée par l’Aumônier Suprême William Lori de Baltimore. Le cardinal Seán O’Malley, archevêque de Boston, a prononcé l’homélie, et trois autres évêques et plus de 70 prêtres ont également célébré la messe conjointement. Le cardinal O’Malley a commencé son homélie en disant à la foule que la neige qui tombait à l’extérieur était une bénédiction toute spéciale : « Cela nous donne l’occasion de témoigner de façon encore plus frappante de notre engagement envers la vie. »
Le cardinal O’Malley a prononcé un avertissement aux membres du mouvement pro-vie : ne pas se laisser aller à la complaisance et ne pas juger.
« Le démantèlement de lois injustes n’est que le début, a-t-il dit. « Nous avons toujours la tâche ardue de créer une culture pro-vie, de changer l’esprit et le cœur des gens. »
Plusieurs participants au Life Fest ont dit qu’ils étaient reconnaissants d’avoir la chance de solidi er leur défense publique à la Marche pour la vie avec la prière et le rassemblement avec d’autres jeunes catholiques.
« Il s’agit évidemment d’un événement de sensibilisation à l’avortement, mais c’est aussi un groupe de gens qui se réunissent
parce que le Christ nous appelle ici, un groupe de gens qui veulent voir un changement dans le monde. Et nous sommes en si grand nombre », a déclaré Paddy Murray, un jeune étudiant du secondaire qui s’est rendu à Washington avec un groupe de l’école secondaire Bishop Verot de Fort Myers, en Floride. « Ceci est bien di érent des autres voyages que nous faisons habituellement — c’est un pèlerinage. »
Nick Aguirre, directeur du ministère du campus d’University Catholic, a également décrit le parcours vers le District de Columbia comme un pèlerinage. Membre du Conseil 544 de Nashville, il a aidé à diriger un groupe d’étudiants de l’université Vanderbilt, de l’université Belmont et d’autres écoles du Tennessee qui se sont rendus dans la capitale en autobus commandité par les Chevaliers de Colomb. Ils ont prié la Liturgie des Heures pendant leur voyage de nuit et, selon lui, l’événement Life Fest a renforcé le caractère spirituel de leur voyage.
« Quel excellent cadeau que d’être ici », a déclaré M. Aguirre pendant que son groupe se préparait à sortir dans la ville enneigée pour la Marche. « Quelle chance de prier en adoration devant le Saint Sacrement, de se réunir avec tant de prêtres célébrant la messe; les Sœurs de la Vie ont fait un travail merveilleux pour nous mener dans la ré exion. Les femmes qui ont raconté leurs témoignages étaient particulièrement émouvantes pour les jeunes. »
L’enthousiasme des étudiants a donné de l’espoir au Député d’État Christopher Powers du Maryland, qui a fait du bénévolat au Life Fest avec environ une douzaine de Chevaliers du Maryland et des membres de leur famille. Plusieurs groupes de Chevaliers universitaires ont également participé à l’événement.
« C’est formidable de voir ici des milliers de jeunes enthousiastes d’être des catholiques et prêts à le montrer à tous », a déclaré le Député d’État Powers. De petites et de grandes façons, « nous pouvons proclamer l’Évangile dans nos vies, et cela changera les gens au l du temps ». ✢
CECILIA HADLEY est directrice éditoriale de Columbia et du service de communication des Chevaliers de Colomb.
Les Chevaliers de Colomb se joignent à des dizaines de milliers d’autres défenseurs de la cause pro-vie à Washington
Par Cecilia Engbert
Un an et demi après le renversement de l’arrêt Roe c. Wade par la Cour suprême des États-Unis en 2022, des manifestants pro-vie se sont de nouveau rendus à Washington, D.C., pour participer à la 51ème Marche pour la vie et protester contre les lois permissives en matières d’avortement qui existent encore dans la plupart des états américains.
Le froid et la neige n’ont pas dissuadé les Chevaliers de partout au pays de se joindre à des milliers de protestataires paci ques sur l’Esplanade nationale, le 19 janvier, où la Marche pour la vie a débuté à midi.
Alors que la Marche pour la vie de l’an dernier soulignait avant tout le renversement de l’arrêt Roe, les organisateurs et les conférenciers se sont concentrés ce e année sur le développement d’une culture de la vie au niveau des états et au sein des communautés locales, en particulier par le biais d’une expansion et d’un soutien accrus aux centres de ressources pour femmes enceintes.
Dans son discours d’accueil aux gens venus au rallye, la présidente de la Marche pour la vie, Jeanne Mancini, a expliqué : « Le thème de la Marche pour la vie de ce e année est “Pour chaque femme et pour chaque enfant”. Nous avons choisi ce thème parce que c’est ce qui est au cœur du mouvement pro-vie : aider, de manière humaine, les mères et les bébés à s’épanouir ».
Le Chevalier Suprême Patrick Kelly, venu participer à la Marche avec sa famille ainsi qu’avec d’autres O ciers suprêmes et des membres du conseil d’administration des Chevaliers de Colomb, a félicité les Chevaliers pour leurs e orts.
« Dans tous les états, les Chevaliers de Colomb sont au front à soutenir les mères et leurs bébés », a dit le Chevalier suprême. « Être pro-vie signi e être Pro-femme et Pro-enfant, et les femmes méritent mieux que l’avortement. […] Renforcés par l’arrêt Dobbs, les Chevaliers entendent continuer de travailler dans leurs communautés avec les mères et leurs enfants, et de rappeler aux législateurs de notre pays que la vie est un précieux cadeau à protéger. »
Ce e aide salvatrice pour les femmes et leurs bébés est disponible dans un nombre croissant de centres de ressources pour femmes enceintes, dont plusieurs sont soutenus par les Chevaliers de Colomb. Plus de 3 000 centres aux États-Unis o rent des services allant des fournitures pour bébés aux cours de parentalité, en passant par les soins médicaux, le logement, et le soutien à l’adoption.
Grâce à l’Initiative Échographie de l’Ordre, commencée en janvier 2009, et à son programme ASAP (Aide et soutien après la grossesse), lancé en juin 2022, les Chevaliers ont nancé plus de 1 790 appareils d’échographie et recueilli plus de 7 millions de dollars pour soutenir ces centres.
« Nous devons nous assurer que les Américains comprennent l’esprit de ce mouvement et ce en quoi il consiste, soit que nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour soutenir les femmes enceintes », a déclaré Je rey Lance, grand Chevalier adjoint du Conseil 9542 de l’Université catholique d’Amérique, qui a prononcé le serment d’allégeance avant le rallye. « Être Chevalier signi e d’abord et avant tout œuvrer pour la charité. Il s’agit de redonner à ceux qui en ont besoin, et aussi de bâtir ce e fraternité et ce soutien. »
Présent et actif chaque année à la Marche pour la vie, le Conseil 9542 a recueilli dès la première année plus de 1 000 $ pour le programme ASAP à l’aide d’une collecte de fonds dans des biberons. Les e orts pro-vie du Conseil l’ont aidé à remporter le prix « Conseil universitaire exceptionnel » en 2023.
À Je rey Lance et ses collègues Chevaliers du Conseil 9542 se sont joints pour la Marche les Chevaliers universitaires de l’Université George Washington, de l’Université franciscaine de Steubenville, de l’Université Providence, ainsi que d’autres écoles.
« Il reste tellement de travail à faire, surtout au niveau des états, qu’il est de la plus grande importance que tout le monde continue de se présenter à la Marche pour la vie et fasse entendre sa voix », dit-il.
Kenneth Anderson, député d’État de l’Oregon, a participé à la Marche pour la vie de San Francisco à plusieurs reprises, mais c’était la première fois qu’il assistait à la Marche pour la vie à D.C. À lui qui vient de l’un des états les plus pro-avortement au pays, ces e orts l’ont encouragé à persévérer dans la lu e pour la vie aux côtés de ses frères Chevaliers en Oregon.
« Notre deuxième grand principe chez les Chevaliers de Colomb est l’unité », dit-il. « Ce concept de Marche pour la vie est vraiment tributaire de ce e unité. Plus nous pourrons amener de gens à ces marches, plus notre témoignage aura de force. »
Il prévoit en appeler aux O ciers d’État et à ses frères Chevaliers de son état à être présents à la Marche pour la vie qui sera
tenue en Oregon le 18 mai. L’initiative de Fonds d’éducation et de défense de la Marche pour la vie en lien avec les marches pour la vie au niveau des di érents états va organiser ce e année des événements dans 16 états du pays, et a l’intention d’en arriver d’ici les sept prochaines années à ce que des marches soient tenues dans l’ensemble des 50 états.
« Devant le très peu, sinon l’absence totale de restrictions sur l’avortement en Oregon, il est clair que les Chevaliers de Colomb y ont là beaucoup de travail à faire », dit-il.
Depuis presque aussi longtemps que le Marche pour la vie a existé, Virginia Knights a servi à titre de contrôleuse de foule, guidant la bannière de la Marche et les marcheurs le long de la voie à emprunter.
Joel Levesque, du Conseil 8403 St. Ambrose d’Annandale, en Virginie, sert quant à lui à titre de contrôleur de foule depuis environ 10 ans et est toujours aussi inspiré par le nombre de jeunes qui y participent. Il emmène depuis des années ses propres enfants à la Marche pour les éduquer sur la question de l’avortement et la dignité des enfants à naître.
« Pour les parents, il n’y a pas de meilleur outil que la Marche pour la vie pour inspirer les enfants à soutenir la vie », dit-il. « C’est quelque chose de formidable pour eux de voir qu’ils ne sont pas seuls à manifester leur soutien aux enfants à naître. »
« Il n’est pas possible d’être ici et de ne pas se sentir inspiré », dit le Chevalier Suprême Patrick Kelly. « C’est pourquoi les Chevaliers de Colomb continuent de participer aux marches et de s’engager à bâtir une culture de la vie. Nous participons à ces marches depuis plus de 50 ans, aux côtés de jeunes, de femmes et d’enfants, en fait de gens représentant tous les groupes démographiques de la société, qui croient en la dignité et en la valeur de chaque vie humaine. » ✢
CECILIA ENGBERT est productrice de contenu pour le service de communication des Chevaliers de Colomb.
Ci-dessus : Le Chevalier Suprême Patrick Kelly et sa femme Vanessa (à gauche) marchent le long de l’avenue Constitution de Washington, aux côtés de Jeanne Mancini, présidente de la Marche pour la vie, et de l’Aumônier Suprême et archevêque William Lori de Baltimore. • Des défenseurs de la cause pro-vie dirigent la Marche pour la vie devant l’édifice de la Cour suprême des États-Unis.
• En regard : Des affiches « Love Life, Choose Life » (« Aimez la vie, choisir la vie ») des CdeC s’élèvent au milieu d’une foule colorée d’affiches au cours de la Marche pour la vie sur l’Esplanade nationale.
Face à des épreuves inattendues, plusieurs se tournent vers le bienheureux Michael McGivney, un ami et un intercesseur au ciel
Par John BurgerDepuis la béati cation de l’abbé Michael McGivney en octobre 2020, un nombre incalculable de gens dans le monde ont cherché son intercession en temps de besoin. Touchés par la grâce, plusieurs ont a ribué au bienheureux Michael les prières exaucées, des petites faveurs quotidiennes aux récupérations médicales exceptionnelles.
La plupart des histoires de guérison signalées pourraient ne pas être considérées comme miraculeuses selon les normes de l’Église, celles-ci étant très exigeantes a n de protéger l’intégrité du processus de canonisation. Mais ils révèlent réellement quelque chose du cœur pastoral de l’abbé McGivney et de la dévotion des Chevaliers de Colomb et d’autres envers le fondateur de l’Ordre. Et ils inspirent encore d’autres à rechercher son intercession et à se rapprocher de Dieu, de qui viennent toutes les grâces.
Trois récits de ce genre, ceux d’un étudiant à l’université, d’un enfant à naître et d’un Chevalier de 86 ans, vous sont racontés ci-dessous.
Christopher Holzman était un étudiant en deuxième année au Benedictine College à Atchison, au Kansas, et un membre actif du Conseil 4708 St. Benedict’s sur le campus. Il était aussi un planchiste passionné. Une soirée en décembre 2021, ses amis et lui ont décidé d’a ronter une assez grande colline en ville avec leurs planches de parc.
L’hôpital local n’avait pas la capacité nécessaire pour traiter les blessures graves de Chris. Il a alors été transporté par hélicoptère à Kansas City, au Kansas.
Ses parents, Kevin et Mary Holzman, ont appris la situation et ont immédiatement qui é leur maison en Iowa. En jetant des vêtements dans une valise pour un séjour potentiellement prolongé à Kansas City, Kevin, ancien député de district des CdeC, a aussi saisi une carte de prière du bienheureux Michael McGivney. Pendant les cinq heures de route, il lui était venu l’idée qu’à l’arrivée à l’hôpital, ils auraient peut-être à « identi er un corps ». Mais le couple a simplement continué de prier et a demandé l’intercession du bienheureux Michael au nom de leur ls.
Chris est passé en premier, et, lorsque ses amis sont arrivés au bas de la colline, ils l’ont trouvé couché sur la chaussée, du sang s’écoulant de sa bouche et de ses oreilles. Une voiture qui passait s’est arrêtée pour apporter de l’aide. Il s’est avéré que la conductrice était in rmière. Elle a joué un rôle essentiel pour garder Chris en vie pendant que ses amis appelaient le 911. Il a arrêté de respirer plusieurs fois.
Chris avait fracturé les os temporaux des deux côtés de sa tête, une blessure dont le taux de mortalité est très élevé. Les médecins qui l’ont examiné étaient incrédules qu’il ait pu fracturer ces os du crâne simplement en tombant d’une planche de parc.
« Il est presque impossible de briser l’os temporel, a déclaré Kevin Holzman. Un accident de voiture est normalement ce qui le fait. »
Lorsque la nouvelle s’est propagée, les Chevaliers de Benedictine, en Iowa, et ailleurs, se sont rassemblés en prière.
Après deux semaines et demie dans un coma, Chris a repris conscience et a commencé à manger de lui-même. Il n’a passé que quelques jours de plus à l’hôpital. Même si les blessures lui ont causé la surdité, il a reçu des implants cochléaires qui lui perme ent d’entendre.
« Les médecins que j’ai rencontrés pour examiner tout cela regardent mes résultats et tentent de comprendre ce qui m’est arrivé », explique Chris, qui a été le grand Chevalier du Conseil 4078 pour l’année scolaire 2022-2023. « Certains ont dit : “Attends un peu, comment es-tu encore vivant? Comment peux-tu te sentir si bien?” »
D’un point de vue médical, un tel traumatisme crânien grave aurait facilement pu laisser Chris alité avec des lésions cognitives et de la mémoire permanentes.
« Il est évident que mon temps ici sur terre n’est pas terminé », dit Chris, qui a maintenant 22 ans. « Dieu a un but bien plus grand pour moi. »
Eugenia et Manuel Blain de Toronto étaient heureux, en a ente de la naissance de leur premier enfant. « Tout était calme jusqu’à ce que nous passions l’examen de la douzième semaine au printemps 2021 », se rappelle Eugenia.
Leur bébé à naître, un garçon, avait présenté des signes de syndrome de Down, et un spécialiste avait ensuite passé plusieurs heures à examiner Eugenia et le bébé. Les résultats des tests étaient dévastateurs. Le côté droit du cœur du bébé était sous-développé et sa circulation sanguine était inversée. Il sou rait aussi d’une hydropisie, une en ure menaçant le pronostic vital des organes, ainsi que d’une omphalocèle, signi ant que ses organes abdominaux étaient en saillie à l’extérieur de son corps.
Le spécialiste avait a rmé que le bébé allait mourir dans l’utérus en quelques semaines, et que les Blain pourraient vouloir envisager un avortement.
« En tant que catholique, explique Eugenia, ce n’était pas une possibilité pour moi. »
À gauche : Chris Holzman se promène sur le campus du Benedictine College à Atchison, au Kansas., avec sa planche de parc à la main, deux ans après son accident de planche à roulettes presque mortel.
• Au-dessus : Holzman aime jouer aux cartes avec la famille dans sa maison située dans la périphérie d’Alton, en Iowa. Son père, Kevin (au premier plan à droite), est un ancien député de district, et ses deux frères, Matthew (à gauche) et Thomas, sont également des Chevaliers. • En regard : Un portrait et une relique du bienheureux Michael McGivney sont présentés à l’église St. Mary’s à New Haven, au Connecticut, le 1er novembre 2020, le jour suivant la béatification de l’abbé McGivney.
Le couple parti en quête d’une deuxième opinion, il a découvert l’histoire de Michael « Mikey » McGivney Schachle, le garçon du Tennessee dont la guérison miraculeuse de l’hydropisie in utero avait été acceptée par le Vatican comme le miracle nécessaire pour la béati cation de l’abbé McGivney.
En raison des points communs entre l’a ection de Mikey et celle de leur bébé, les Blain ont commencé à réciter la prière pour la canonisation du bienheureux Michael McGivney et ont invité des amis proches à en faire autant. Manuel, qui est statisticien, avait accepté de dire la prière, mais demeurait sceptique.
« Je sais pour quelle raison je prie : un miracle », Eugenia disait à Manuel. « Il est très évident pour moi que je demande une énorme intervention. »
À la prochaine visite chez le médecin, Eugenia a demandé à la technicienne si l’hydropisie du bébé s’était aggravée. « Et elle me dit, “Oh, je ne vois pas d’hydropisie” ».
Lorsque le médecin a examiné les résultats, il a déclaré : « J’étais censé voir quelqu’un qui a endait un bébé a eint d’hydropisie et présentant une hypoplasie du cœur, mais je ne vois rien de cela. » Le médecin a examiné Eugenia de nouveau et a con rmé que le bébé avait toujours l’omphalocèle, mais ni hydropisie ni défectuosité cardiaque. Un cardiologue a plus tard con rmé que le cœur du bébé était normal, tout comme son ux sanguin.
Nicholas Michael Blain est né en novembre 2021. Maintenant âgé de 2 ans, il est un tout-petit heureux et sociable. Pendant la journée, il n’a plus besoin de soutien respiratoire et il mange seul. Une fois su samment stable, son omphalocèle pourra être réparée par intervention chirurgicale.
Les Blain ont choisi le second prénom de Nicholas en l’honneur de Michael McGivney, une personne dont ils étaient à peine conscients avant ce e expérience. Ayant tous deux grandi dans des familles plus laïques que religieuses, leur première réaction aux nouvelles du médecin avait été de poser des questions.
« Nous sommes des scienti ques », a déclaré Eugenia. « Ce n’est pas que nous doutions qu’il ait pu s’agir d’un miracle. C’était plutôt comme si nous nous demandions “Et si [le premier médecin] avait eu tort?” »
Elle a posé ce e même question à son obstétricien-gynécologue, qui a ouvert son ordinateur et montré les photos à Eugenia.
« Ces images ne portent pas à confusion; ce bébé était mourant », a dit le médecin. « Je n’ai aucune autre façon de l’expliquer : Je crois que ce bébé est un miracle. »
Manuel a admis qu’il éprouvait un doute que le fait de prier pour l’intercession du bienheureux Michael pouvait faire une di érence.
« Ces images ne portent pas à confusion; ce bébé était mourant», a dit le médecin. « Je n’ai aucune autre façon de l’expliquer: Je crois que ce bébé est un miracle. »
En regard : Eugenia et Manuel Blain jouent avec leur fils, Nicholas, dans leur maison à Toronto le 19 janvier. Les médecins avaient prédit que Nicholas, maintenant âgé de 2 ans, allait mourir dans l’utérus en raison de multiples complications de santé. • À droite : Manny Joia, ancien grand Chevalier du Conseil 10494 Father Oliver McGivern d’Apple Valley, en Californie, se tient debout avec le père Delwyn Haroldson dans l’église catholique Our Lady of the Desert, le 6 février. Joia, qui était dans un coma survenu à la suite d’une chirurgie, s’est rétabli de façon spectaculaire après que le père Haroldson ait prié à son chevet pour l’intercession de l’abbé McGivney.
« Je me disais simplement que le chemin que Dieu avait choisi pour nous serait celui que nous devrions traverser », se rappellet-il. « Mais nous avons eu l’occasion de tisser des liens avec ces personnes formidables qui peuvent nous rapprocher de Dieu et changer nos vies pour toujours. Et j’ajouterais que si vous avez besoin d’un miracle, demandez-le en prière. »
En novembre dernier, le Député de District Manuel « Manny » Joia Jr. est revenu chez lui après avoir passé un mois éprouvant dans un hôpital d’Apple Valley, en Californie. L’homme de 86 ans avait eu besoin d’une intervention chirurgicale pour éliminer des blocages intestinaux. Pesant normalement 82 kg, Joia avait chuté à 64 kg.
« Il n’avait pas pu manger pendant des semaines. Pendant de nombreux jours, il ne recevait que des perfusions; aucun aliment, pas même un tube d’alimentation », explique Jason Negrete, qui, comme monsieur Joia, est un ancien grand Chevalier du Conseil 10494 Father Oliver McGivern d’Apple Valley. « Il avait l’air si fragile et avait toujours froid. »
Monsieur Joia, ancien comba ant ayant passé 30 ans dans l’Air Force et fonctionnaire retraité, avait été hospitalisé le 4 octobre. Devant subir une intervention chirurgicale le 10 octobre, il avait reçu une foule constante de visiteurs, y compris d’autres membres du Conseil 10494. Ses frères Chevaliers priaient pour lui, en particulier le chapelet et la prière pour la canonisation du bienheureux Michael McGivney, une prière que monsieur Joia avait lui-même prononcée chaque jour depuis des années.
En état instable après une intervention chirurgicale, monsieur Joia avait été placé dans un coma médicalement induit pour favoriser ses chances de rétablissement. C’est à ce moment-là que le père résurrectionniste Delwyn Haroldson, pasteur de l’église catholique Our Lady of the Desert et aumônier du conseil, était venu prier à son chevet.
« Il semblait mort, sauf pour le bip de son respirateur articiel. J’ai oint Manny et j’ai prié “Bon, père McGivney, le moment est venu; je prie pour votre intercession a n que Manny retrouve sa vie et sa bonne santé” ».
Après avoir oint monsieur Joia, le père Haroldson était sorti pour aller manger une bouchée.
« Mais il me revenait constamment à l’idée que je devais retourner à son chevet et prier davantage pour Manny », racontet-il. « S’il s’apprêtait à mourir, c’était la moindre des choses que je pouvais faire. »
Monsieur Negrete estimait également que les perspectives de monsieur Joia étaient sombres.
« Honnêtement, je pensais qu’il avait un pied dans la tombe et qu’on prenait ses mensurations au ciel pour son auréole », avoue monsieur Negrete.
Le prêtre est retourné aux soins intensifs et a de nouveau prié l’abbé McGivney et a prononcé le chapelet pendant quelques heures. « En n, un sentiment de paix m’a envahi », se rappelle-t-il.
Le lendemain matin, il reçoit un appel du Grand Chevalier Anthony Forcinel : monsieur Joia était assis, au lit, parlant avec les gens.
« Cela m’a assommé », explique le prêtre. « Ayant oint des gens pendant 11 ans, je n’avais jamais vu quelqu’un se reme re si subitement après avoir été maintenu en vie arti ciellement. »
Le personnel de l’hôpital a a rmé au ls de monsieur Joia, Michael, membre du Conseil 3037 Father Kuster à Chester, au Connecticut, que son père était passé d’un maintien en vie articiel à être « éveillé, alerte et prêt à se déplacer » le lendemain. « Et a amé. »
Aujourd’hui, monsieur Joia n’a plus besoin de physiothérapie et sort de chez lui de plus en plus.
« Je crois que les prières à l’abbé McGivney m’ont aidé à survivre », a rme monsieur Joia. « Ce n’est pas que la médecine qui guérit; la prière, aussi. Mais, il faut avoir la foi. (…) Je crois que l’abbé McGivney est encore avec nous. Il guide ma vie d’une certaine façon. » ✢
JOHN BURGER écrit pour Aleteia.org et est membre du Conseil 16253 Metropolitan Andrey Sheptysky à New Haven, au Connecticut.
Un entretien avec l’artiste Chas Fagan au sujet de sa vision créative pour sa nouvelle statue du bienheureux Michael McGivney
«Quand je peins ou je sculpte une personne, j’ai toujours l’impression que j’apprends à la connaître », dit l’artiste Chas Fagan. « C’est comme ajouter une personne de plus à la longue liste de vos amis de longue date. »
On pourrait donc dire que Chas Fagan a bien appris à connaître Michael McGivney au cours des dernières années. En 2016, l’artiste de la Caroline du Nord a peint ce qui allait devenir le portrait o ciel de la béati cation de l’abbé McGivney. L’année dernière, il a réalisé une deuxième œuvre du fondateur des Chevaliers de Colomb : une statue en marbre qui a été installée dans le hall des saints américains à la basilique du Sanctuaire national de l’Immaculée Conception à Washington, D.C.
À la demande des Chevaliers de Colomb, il a déjà sculpté deux statues du pape Jean Paul II pour le sanctuaire national Saint-Jean Paul II à Washington et peint le portrait de la canonisation de sainte Teresa de Calcu a.
Le Chevalier Suprême Patrick Kelly et l’arrière-petit-neveu de l’abbé McGivney, John Walshe, ont dévoilé la nouvelle statue le 8 décembre lors d’une cérémonie présidée par le cardinal Christophe Pierre, nonce apostolique aux États-Unis. M. Fagan, qui était également présent, s’est entretenu avec la revue Columbia au sujet de l’abbé McGivney et de ce qu’il espère transme re au sujet du prêtre de paroisse à travers ses œuvres.
sorti et j’ai tourné à gauche sur l’avenue Hillhouse au hasard. J’ai marché dans la rue, et j’ai pro té de la nature et des oiseaux, qui me rappelaient que j’étais toujours en vie. Puis, j’ai vu une vieille église. À ce moment-là, je me suis dit qu’une église était un bon endroit où aller, alors je suis entré.
COLUMBIA : Connaissiez-vous déjà l’abbé McGivney avant de créer ce e statue?
CHAS FAGAN : Je le connaissais déjà, après avoir peint son portrait en 2016. Mais, j’ai l’impression de l’avoir rencontré il y a longtemps, dans les années 80, pas dans les années 1880, mais dans les années 1980, à New Haven, au Connecticut.
Dans ma deuxième année d’études à Yale, à New Haven, j’ai subi un grave incident médical et j’ai dû rester à l’hôpital pendant plus de trois mois. Lorsque j’ai en n eu mon congé de l’hôpital, je suis
Elle était vide. Je me suis agenouillé et j’ai trouvé une place en arrière. Alors que je me préparais à m’agenouiller, j’ai entendu une voix. Et la voix m’a accueillie par mon nom. J’ai levé les yeux et j’ai vu un prêtre près de l’autel, puis il est parti. Et c’est tout.
Je suis resté assis là, surpris et étonné, mais aussi un peu e rayé. Je n’avais jamais visité cet endroit, pourtant il connaissait mon nom. Ensuite, je me suis dit qu’il avait peut-être entendu parler de moi, car New Haven est une petite communauté. En n de compte, tout ce que je sais, c’est ce que j’ai ressenti, un sentiment d’appartenance absolue. Et ce e expérience m’a complètement marqué.
Ce e église sur l’avenue Hillhouse est devenue ma maison. Pour le reste de mes études, je suis allé à ce e église. J’invitais tous mes amis et c’est là que nous allions le dimanche. Et ce e église est l’église St. Mary’s, qui était la paroisse de l’abbé McGivney. Mais je ne le savais pas à l’époque, je ne l’ai su que bien plus tard.
COLUMBIA : Comment avez-vous nalement appris à connaître l’abbé McGivney?
CHAS FAGAN : Avant de commencer mon premier projet pour les Chevaliers de Colomb, le Chevalier Suprême Carl Anderson m’a donné la biographie de l’abbé McGivney pour que je puisse la lire. Vous pouvez imaginer ma surprise quand j’ai réalisé assez tôt en lisant ce livre que St. Mary’s était la maison de l’abbé McGivney! Ce que je n’avais jamais réalisé lorsque j’étais étudiant à l’université, c’est que j’avais reçu l’étreinte durable de l’abbé McGivney et de sa paroisse. C’est pourquoi il est si important pour moi de
À droite : L’artiste Chas Fagan regarde sa statue du bienheureux Michael McGivney après sa consécration à la basilique du Sanctuaire national de l’Immaculée Conception le 8 décembre 2023. • En regard : Une photographie rapprochée de la statue en marbre montre le profil de l’abbé McGivney.
travailler avec les Chevaliers de Colomb et de raconter l’histoire de l’abbé McGivney, que ce soit en peinture, en argile, en bronze ou en marbre. C’était un homme dévoué et un prêtre paroissial classique et a entionné. Plus que cela, il était un homme d’action et ce à quoi nous pouvons tous aspirer.
COLUMBIA : Comment avez-vous abordé la tâche de représenter Michael McGivney en marbre?
CHAS FAGAN : L’abbé McGivney a accompli beaucoup en 38 ans, et il a eu une grande incidence, évidemment; cela ne s’accomplit pas en étant isolé ou en restant silencieux. Il faut un homme spécial pour y arriver. C’est ce que j’ai toujours vu chez lui et ce que je voulais vraiment transmettre, cette capacité à accomplir les choses.
Donc, l’idée d’avoir une statue robuste et lourde debout dans la pierre ne fonctionnait pas. Je ne pouvais vraiment pas imaginer créer une œuvre qui était totalement statique, immobile, sans aucune action. Je voulais le contraire, je voulais l’insu er de mouvement, d’énergie. Je l’ai représenté en tournant et présentant un livre d’Écritures sur lequel sont gravés les mots « Unity » (unité) et « Charity » (charité), les grands principes fondateurs de l’Ordre. Il se penche également légèrement vers l’avant, comme s’il était sur le point de faire un pas, et l’action est accentuée par les lignes de sa soutane. La con uence des plis révèle le mouvement. La façon dont les soutanes étaient faites à l’époque, si vous bougez un peu, vous pouvez obtenir de belles courbes dans la façon dont la soutane tombe; vous obtenez ces superbes pentes inclinées de lignes et d’ombres. Ce mouvement donne de l’énergie à la statue, de sorte que si vous vous déplacez un peu autour de la statue, vous voyez le dynamisme de la vie de l’abbé McGivney. C’est la vision que je voulais créer, et je pense avoir réussi.
En même temps, j’essayais de capturer son image aussi précisément que possible. Il n’existe pas beaucoup de photos de l’abbé McGivney, seulement quelques portraits en noir et blanc où il est assis. Je n’avais pas beaucoup de matériel pour couvrir tous les angles de son visage ou qui me perme ait de voir la forme complète de son visage. Il y avait donc beaucoup d’inconnu. J’ai simplement dû deviner. Et avec la sculpture, vous devez deviner beaucoup plus que vous ne le faites avec une peinture. Avec une peinture, vous pouvez choisir votre pro l et savoir que vous êtes assez précis. Dans ce cas-ci, nous n’avions pas d’image de pro l pour connaître la forme réelle de son nez ou même le pro l de sa tête. J’ai donc dû faire des suppositions éclairées en fonction des images que nous avions.
COLUMBIA : Comment vous êtes-vous senti lorsque votre statue a été dévoilée à la basilique du Sanctuaire national de l’Immaculée Conception?
CHAS FAGAN : Je n’étais pas là pour voir la statue installée à la basilique. J’ai reçu des photos et ensuite des photos o cielles,
mais j’ai eu du mal à reconnaître les détails de la sculpture. Et quand je suis arrivé, avant la cérémonie, tout était couvert et je ne pouvais pas voir la statue.
Donc, lors de ce dévoilement particulier, je me suis dit que j’étais un homme qui a endait comme tout le monde pour voir la statue, pour voir comment le traitement de surface nal du marbre est ressorti, pour voir de quoi la statue a l’air sous l’éclairage. L’éclairage changera tout. Mais j’ai adoré son apparence et la façon dont elle s’intègre à l’architecture. Le résultat est très beau.
Il est toujours merveilleux de voir et d’entendre les réactions des gens aussi. Je crois que le moment qui m’a le plus touché est lorsque John Walshe m’a mis à l’écart et m’a dit qu’il avait du mal à regarder la sculpture. C’était très curieux, et je me demandais pourquoi. Il m’a expliqué que c’était parce qu’il voyait les membres de sa famille dans le visage de la statue. Tous les visages des membres de sa famille sont là. Je me suis dit : « Eh bien, c’est super. Nous avons a eint notre objectif. » C’était merveilleux. ✢
Le protecteur de la Sainte Famille nous apprend à écouter la voix de Dieu et à agir de façon résolue
Par le père Boniface Hicks, OSB
V«oici la servante du Seigneur; que tout m’advienne selon ta parole. » (Lc 1, 38). Ces paroles bien connues de Marie, que nous répétons chaque jour dans l’Angelus, sont ce qu’a répondu Notre Dame à l’annonciation par l’archange Gabriel. La réponse de Joseph à l’annonciation angélique, en comparaison, en a été une d’action silencieuse (cf. Mt 1, 24). Marie a parlé; Joseph a fait. « Et ce premier “il t” devint le commencement du “chemin de Joseph” », saint JeanPaul II a-t-il écrit dans son exhortation apostolique Redemptoris Custos (« Gardien du Rédempteur »). « Le long de ce chemin, les Évangiles ne mentionnent aucune parole dite par lui. Mais le silence de Joseph a une portée particulière » (17).
Quelle leçon le « chemin de Joseph » a-t-il à nous apprendre, surtout dans son silence, et comment pouvons-nous l’appliquer à notre propre vie en tant que Chevaliers?
Le silence prend di érentes formes, tant positives que négatives. Les formes négatives comprennent le comportement passif agressif appelé « mutisme actif », et d’autres types d’absence ou de négligence. Cependant, le silence positif peut être décrit comme une a itude en cinq mouvements di érents incarnés par saint Joseph, et qui sont des mouvements qui re ètent notre participation intérieure à la messe.
Le silence de la préparation. Joseph a toujours gardé son cœur ouvert, pur et réceptif, en y gardant une place pour le « murmure » de Dieu pour le guider (cf. 1 R 19, 12).
s’agit d’un e ort quotidien pour porter a ention à ce qui se passe à l’intérieur de nous; non pas de l’hypervigilance, mais une conscience de soi tranquille, née de l’habitude. « Qu’est-ce qui occupe mes pensées? Qu’est-ce que je ressens? » Souvenez-vous de l’exhortation de saint Pierre : « Soyez sobres, veillez : votre adversaire, le diable, comme un lion rugissant, rôde, cherchant qui dévorer. Résistez-lui avec la force de la foi » (1 P 5, 8-9a). Pour Joseph, l’enjeu était des plus élevés. Il était le tuteur de l’Immaculée Conception et du Verbe incarné. Lorsqu’ils étaient en danger mortel, Dieu a informé Joseph de ce qui se tramait et lui a demandé d’agir (cf. Mt 2, 13). Il était essentiel pour Joseph d’être vigilant et sobre a n de pouvoir entendre le Seigneur et résister au diable.
Le silence de l’écoute. Écouter Dieu et discerner Sa volonté est un dé pour nous tous, y compris saint Joseph. Le meilleur exemple de cela a été son combat intérieur épique pour faire le meilleur choix avec Marie, sa promise, lorsque, « avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint » (Mt 1, 18). La grossesse ina endue de Marie lui a causé une grande détresse, tout comme Pierre, sur le lac de Génésareth, s’est retrouvé dépassé par les événements devant le pouvoir du Seigneur, de sorte qu’il s’est exclamé : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur » (Lc 5, 8).
Garder nos cœurs purs et réceptifs n’est pas chose aisée. Il Saint Joseph avec l'enfant (c. 1668-75), peinture de Bartolomé Esteban Murillo / Kemper Art Museum, Washington University in St. Louis
Pour Marie, être « enceinte par l’action de l’Esprit Saint » ne faisait pas partie du plan de Joseph. Par lui-même, il en est venu à la meilleure décision qu’il pouvait : Il a décidé de la libérer en
Saint Joseph peut nous apprendre à vivre en permanence dans une conscience aimante de Jésus, à vivre dans «un silence tissé de prière constante».
secret. Il avait l’impression qu’il devait la libérer et ne pas interférer avec le plan que le Seigneur avait pour elle. Heureusement, Dieu n’a pas laissé Joseph à lui-même, mais lui a envoyé de l’aide sous la forme d’un ange – un directeur spirituel, pourrait-on dire. Nous avons tous besoin d’aide pour entendre la voix de Dieu, même un saint homme comme saint Joseph, et Dieu entend nous fournir les guides, des directeurs spirituels ou amis spirituels, qui peuvent nous aider à entendre Sa voix plus clairement.
Le silence de l’o re de soi. Les réponses de Joseph aux interventions de Dieu étaient des expressions poignantes d’o re de soi silencieuse : Recevoir Marie et son enfant, aller trouver refuge avec eux en Égypte, puis revenir à Nazareth, sont toutes des choses qui ont demandé de lui une obéissance radicale. Dans sa le re apostolique Patris Corde (« Avec un cœur de père »), le pape François a décrit l’o re de soi de Joseph en termes de patience, de con ance et de don de soi : « Le bonheur de Joseph n’est pas dans la logique du sacri ce de soi, mais du don de soi. On ne perçoit jamais en cet homme de la frustration, mais seulement de la con ance. Son silence persistant ne contient pas de plaintes mais toujours des gestes concrets de con ance. »
Faire con ance à Dieu et aux autorités qu’il a placées dans nos vies peut être di cile pour nous tous. Il n’a pas été facile pour Joseph d’a endre des années en Égypte, avant que Dieu lui dise qu’il était temps de rentrer à la maison. La patience est di cile, mais comme l’a dit le pape Benoît XVI dans son homélie inaugurale : « Le monde est racheté par la patience de Dieu et détruit par l’impatience des hommes ».
Le silence de la contemplation. Lorsque nous sommes transportés par un profond amour ou frappés par une expérience exceptionnelle, nous pouvons en être réduits au silence par la beauté, la vérité ou la bonté de ce que nous avons vécu. Y ajouter des mots ne ferait qu’amoindrir le moment. Pensez à l’amour d’un couple marié depuis longtemps : ils s’assoient ensemble en silence, se sentent profondément connectés l’un à l’autre, sans avoir besoin de mots. Joseph a cultivé ce silence contemplatif : « Son silence est un silence empreint de contemplation du mystère de Dieu, dans une a itude de disponibilité totale aux volontés divines », nous a dit le pape Benoît dans son Angélus de 2005. « En d’autres termes, le silence de saint Joseph ne manifeste pas un vide intérieur, mais
au contraire la plénitude de foi qu’il porte dans son cœur, et qui guide chacune de ses pensées et chacune de ses actions. »
Aussi, nous, à notre tour, devrions « [nous laisser] “contaminer” par le silence de saint Joseph », le pape Benoît a-t-il ajouté. Ceci de ce que saint Joseph peut nous apprendre à vivre en permanence dans une conscience aimante de Jésus, à vivre dans « un silence tissé de prière constante ». Avec l’aide de Joseph, il est possible de conserver ce silence contemplatif dans notre cœur en tout temps, possible de « prier sans relâche » (1 5, 17).
Le silence de goûter. Méditant sur saint Joseph et la Sainte Famille dans une audience générale en 2011, le pape Benoît XVI a dit : « Nous pouvons imaginer que lui aussi, comme son épouse et en intime harmonie avec elle, a vécu les années de l’enfance et de l’adolescence de Jésus en goûtant, pour ainsi dire, sa présence dans leur famille ». Nous sommes donc invités à apprendre de Joseph comment « goûter » les choses en silence. Saint Joseph a été choyé par l’amour de Marie et de Jésus dans leur maison à Nazareth. Ces merveilles paraissaient aux autres tellement normales que personne d’autre ne les a remarquées, mais Joseph lui n’a pas manqué de les voir. Il a goûté l’amour, la tendresse, la sensibilité de la présence et la communion des personnes qui s’épanouissaient sous son toit. Il a contemplé avec amour le visage de son petit garçon endormi. Il a été comblé de joie de voir la première création de Jésus dans l’atelier familial. Il s’est réjoui d’aller au temple avec son enfant.
Joseph peut aussi nous apprendre à goûter en silence les cadeaux quotidiens et ordinaires de Dieu. Il nous apprend également à recevoir les cadeaux extraordinaires de Dieu. Que l’on songe à comment, avant la liturgie et pendant les premiers rites de la messe, nous faisons de la place en nous-mêmes pour recevoir le Christ en nous libérant du bruit intérieur, en faisant le silence de la préparation. Nous tenons nos cœurs ouverts dans le silence de l’écoute a entive pendant la liturgie de la Parole. Pendant la préparation du pain et du vin, nous pouvons procéder en silence à l’o re de nous-mêmes, comme saint Joseph l’a fait après avoir écouté l’ange. Puis, il y a un silence au-delà des mots alors que le pain et le vin deviennent le corps et le sang du Christ, et que nous le recevons dans notre propre corps. En n, nous nous tenons dans le silence de goûter tout en o rant nos remerciements dans la prière après la sainte communion.
Saint Joseph incarne chacune de ces formes de silence, au point que nous pourrions dire qu’il a participé intérieurement à une liturgie sans n.
À la n de Patris Corde, le pape François a fait remarquer que « Jésus a dit : “[devenez mes disciples], car je suis doux et humble de cœur” (Mt 11, 29). [Les saints] sont à leur tour des exemples de vie à imiter. Saint Paul a explicitement exhorté : “Montrez-vous mes imitateurs” (1 Co 4, 16). Saint Joseph le dit à travers son silence éloquent ». ✢
PÈRE BONIFACE HICKS, OSB, est directeur de la formation spirituelle et du Institute for Ministry Formation au Saint Vincent Seminary à Latrobe, en Pennsylvanie. Membre du Conseil 14384 Saint Vincent College, il est l’auteur de Through the Heart of Saint Joseph (2021) et de The Hidden Power of Silence in the Mass: A Guide for Encountering Christ in the Liturgy (2024).
Des Chevaliers du Conseil 11987 Father Emil J. Kapaun de la base aérienne de Ramstein, en Allemagne, et des membres de leurs familles, se préparent à entamer la randonnée inaugurale commémorative en l’honneur du Père Emil J. Kapaun, organisée par le conseil. Quatorze pèlerins ont parcouru 10 kilomètres, depuis le rond-point nommé en l’honneur du Père Kapaun, sur la base aérienne de Vogelweh, jusqu’à la Chapelle nord de Ramstein. Pendant la randonnée, ils ont prié pour la cause de la canonisation de feu l’aumônier et médité sur sa vie.
Depuis quelques années, le Conseil 3086 de Caldwell, en Idaho, soutient une paroisse du diocèse de Navrongo-Bolgatangain, au Ghana, après qu’un membre du conseil a rencontré son pasteur lors d’une visite à Rome. En apprenant que la congrégation célébrait la messe dehors avec nulle part où s’asseoir, le Conseil 3086 a fourni un don initial de 450 $ pour construire des bancs. Depuis, le conseil a donné 14 000 $ à la paroisse pour aider la communauté à construire sa propre église.
La paroisse Holy Family de Caledonia, au Michigan, avait besoin d’une clôture périmétrique pour assurer l’intimité autour du nouveau centre communautaire paroissial, et tout spécialement de son nouveau jardin de méditation. Pour épargner plusieurs milliers de dollars à la paroisse, plus de 20 Chevaliers du Conseil 7341 Bishop Allen J. Babcock ont construit la clôture, qui s’étendait sur plus de 500 pieds.
Le Conseil 3658 de Grove City, en Pennsylvanie, a tenu une journée de travail à l’église Beloved Disciple pour réaliser plusieurs projets d’aménagement paysager. Des Chevaliers ont tondu la pelouse, taillé les haies et enlevé des mauvaises herbes, en plus de rafraîchir l’extérieur du presbytère de la paroisse.
Le chapitre d’Edmonton, en Alberta, a fait don de 1 000 $ CA pour le fonds Pennies for Heaven de la juridiction, qui soutient les coûts de formation des séminaristes de l’archevêché d’Edmonton.
Le Conseil 3792 St. Joseph de Milford, au Delaware, a remis au service de police de Milford des médailles et des cartes de prière de Saint Michel Archange pour la protection de ses o ciers. Les objets sacramentaux ont été bénis par le père Johnny Laura Lazo, qui a été l’aumônier du conseil de 2018 à 2023.
Des Chevaliers de l’Assemblée 3640 St. John Paul the Great de Lincoln, au Nebraska, ont fourni une garde d’honneur pendant l’adoration publique d’une relique de Saint Jude Apôtre à l’église catholique St. Michael. La relique, présentée à travers les États-Unis dans le cadre d’une tournée qui va se poursuivre jusqu’en mai, est passée par quatre églises dans le diocèse de Lincoln l’automne dernier.
Des Chevaliers du Conseil 18206
« Dambana Ni San Vicente Ferrer » de Quezon City, à Luçon Sud, et des membres de leurs familles, posent avec deux fauteuils roulants que le conseil a donnés à la paroisse Dambana Ni San Vicente Ferrer. Le conseil a dépensé plus de 11 000 PHP (environ 200 $) pour acheter les fauteuils roulants, qui seront utilisés par les paroissiens qui ont besoin d’aide à la mobilité.
Le Grand Chevalier Brendan Butler, du Conseil 81 Marlboro-Hudson de Marlborough, au Massachusetts, présente un poinsettia à Jeannette Pauplis, dont le mari, Len, avait été Chevalier pendant 65 ans avant son décès en 2014. Le conseil a livré, dans les trois paroisses qu’il dessert, plus de 100 poinsettias à des veuves et à des femmes confinées à la maison.
Le Conseil 3565 Bishop Portier de Mobile, en Alabama, a mis sur pied un programme de bourses d’études avec l’ancien chancelier du conseil Jack Di Palma et sa femme, Ann, pour les étudiants du centre pour les étudiants catholiques Sacré-Cœurde-Jésus de l’Université du sud de l’Alabama. Les deux premières bourses du programme, de 1 500 $ chacune, ont été remises à Mia Jalkh et Pedro Infante.
À chaque période des Fêtes depuis 2020, les membres du Conseil 11125 Cathedral of the Sacred Heart de Pensacola, en Floride, ont contribué des fonds pour acheter des cartes-cadeaux Walmart d’une valeur de 100 $ chacune pour les familles locales qui ont besoin d’un coup de pouce pendant les Fêtes. Les Chevaliers placent chaque cadeau dans une carte de Noël avec un message sur l’amour de Dieu, et un organisme de bienfaisance du diocèse distribue les cartes juste avant Noël, ou juste après. L’année dernière, le Conseil 11125 a recueilli des fonds pour 23 cartes-cadeaux, portant le total à cinq de plus que l’année précédente.
Le Conseil 7943 Father Meany-Father St. Onge de Troy, au Vermont, a organisé un petit-déjeuner de crêpes qui a permis de recueillir plus de 800 $ pour plusieurs organismes de bienfaisance. En même temps, le conseil a également tenu une bénédiction, menée par le père vocationiste Benny Chi ilappilly, administrateur de la paroisse Saint-André-Besse e, pour les véhicules tout-terrain et les motocycle es appartenant à des membres de la communauté.
Des membres du Conseil 8576 Philip Paul Breen de Cha anooga, au Tennessee, sont allés prier sur les tombes de six membres du conseil décédés, au cimetière national de Cha anooga, où ils ont aussi placé une couronne sur le site de l’enterrement de chaque Chevalier.
Le Conseil 11747 St. Maximilian Kolbe de Scarborough, au Maine, a fait don de 6 000 $ à la banque alimentaire de South Portland. Le conseil organise chaque année une course de 5 km sur route au pro t de la banque alimentaire. Depuis 2009, l’événement a permis de recueillir plus de 35 000 $.
En 1955, les Chevaliers du Conseil 1130 Leo de under Bay, en Ontario, ont construit une crèche destinée à être placée dans le carré Connaught, l’un des parcs publics de la ville. Près de 70 ans plus tard, le conseil continue d’a cher la crèche chaque année pendant la période de l’Avent et de Noël.
Graydon Nicholas (à droite), ancien Cérémoniaire Suprême et membre de la Première Nation Maliseet, aide un enfant de la Première Nation de Tobique du Nouveau-Brunswick à essayer un nouveau manteau d’hiver lors d’un événement Des manteaux pour les enfants des Chevaliers de Colomb en décembre dernier. Les Chevaliers ont distribué au Nouveau-Brunswick plus de 100 manteaux à l’école Mah-Sos de la réserve des Premières Nations.
Le Conseil 5779 Father E.G. Rosenberger de South Windsor, au Connecticut, a organisé son souper annuel de reconnaissance pour le service militaire, en l’honneur des anciens comba ants, du personnel militaire actif, et des familles de militaires. Plus de 80 personnes ont participé au souper et 40 autres ont reçu des repas à emporter. Avec chaque repas o ert, les Chevaliers ont également donné un nouveau manteau d’hiver.
Les membres du Conseil 10819 Paul Donald O’Toole de Simpsonville, en Caroline du Sud, ont ramassé l’équivalent de 17 sacs de détritus lors de leur récent ne oyage le long d’une section d’un peu plus de 3 km de la route Woodru . Le conseil organise ce ne oyage quatre fois par année.
À la demande du personnel de l’école catholique Saint-Paul de North Canton, en Ohio, l’Assemblée 828 Msgr. Edward P.
Graham de Canton a acheté de nouveaux drapeaux des États-Unis et de l'état de l’Ohio pour remplacer les anciens drapeaux de l’école, ainsi que de petits drapeaux avec des supports de montage pour trois salles de classe. Les Chevaliers ont présenté les nouveaux drapeaux aux élèves après la messe hebdomadaire de l’école, et le Fidèle Navigateur Chris Dodson a parlé de patriotisme et de son importance pour l’Ordre.
DISTRIBUTION DE TROUSSES DE SOINS
Chaque semaine, les membres du Conseil 9076 Good Shepherd de San Diego préparent des sacs avec des articles de toile e et d’autres articles pour les personnes en situation d’itinérance ou dans le besoin. Il leur arrive souvent de distribuer près de 100 trousses au cours d’une même n de semaine.
Les demandes de bourses d'études des Chevaliers de Colomb pour l'année universitaire prochaine sont disponibles jusqu'au 15 mars. Pour plus d'informations, visitez kofc.org/scholarships.
Des membres du Conseil 14730 St. Louis de Pinecrest, en Floride, se préparent à décharger 75 fauteuils roulants au VA Medical Center de Miami. Le Conseil d’État de la Floride et plusieurs conseils locaux ont combiné leurs ressources pour acheter les fauteuils roulants, que le Conseil 14730 a transportés de West Palm Beach à Miami.
Après que plusieurs membres du Conseil 17224 St. Philip à China Spring, au Texas, ont participé à une formation sur la sécurité pour l’église St. Philip, le conseil a décidé de parrainer deux séminaires de sécurité pour la communauté de Waco, dont l’un à l’intention des femmes. Près de 100 personnes ont participé aux ateliers présentés par Sheepdog Ministries, où elles ont appris à analyser les situations, à reconnaître les signes d’abus, à repérer les prédateurs et plus encore.
Tous les deux mois, le Conseil
625 Teller County de Woodland Park, au Colorado, parraine une collecte de sang Vitalant à l’église Our Lady of the Woods, un e ort qui en a rapidement fait la plus grande collecte de sang Vitalant de toute la région de Colorado Springs. La collecte de novembre 2023 a a iré plus de 120 donneurs, en hausse par rapport à la moyenne de 70 donneurs en 2022.
Le Grand Chevalier Thomas Jewett (à gauche) du Conseil 1807 de Sayre, en Pennsylvanie, présente des articles pour bébés à Crystal Salsman du centre de soins pour femmes enceintes Endless Mountains. Le conseil a recueilli de l’argent et d’autres dons, d’une valeur totale estimée à 1 500 $, o erts par les Chevaliers et des paroissiens de la Communauté catholique de l’Épiphanie. Le Conseil Suprême ajoutera à ce total un don de 300 $ pour le centre dans le cadre du programme ASAP.
Des membres de plusieurs conseils des Chevaliers de Colomb à Guam marchent de la basilique-cathédrale Dulce Nombre de Maria à Hagåtña, capitale du territoire américain, dans le cadre de la Marche annuelle pour la vie de l’archevêché d’Agaña plus tôt cette année.
Plusieurs membres du Conseil 14130
Christ the King à Lexington, au Kentucky, ont soutenu et joué dans une œuvre musicale intitulée Father McGivney, Parish Priest (L’abbé McGivney, prêtre de paroisse) honorant le fondateur de l’Ordre et écrite par le père Al DeGiacomo, vicaire paroissial de la cathédrale Christ-Roi et ancien aumônier du conseil. Environ 650 personnes ont assisté les deux représentations gratuites, qui ont permis de récolter plus de 7 600 $ grâce aux ventes de concessions et aux dons. De ce montant, environ 5 100 $ ont été remis à Assurance, un centre de ressources pour femmes enceintes à Lexington, et plus de 2 500 $ ont été donnés au Don Bosco Centre, un programme parascolaire à Lawrenceburg.
Le Conseil d’État du Wisconsin a fait don de 12 250 $ pour l’achat de deux appareils d’échographie portatifs pour aider les familles qui ne peuvent pas se perme re ce service en Ouganda. Ces appareils ont été demandés par le diacre Gary Nosacek, membre du Conseil 1709 de South Milwaukee, et par sa femme, la Dre Cynthia Jones-Nosacek, qui ont fait plusieurs visites de mission à Padibe, en Ouganda.
La campagne de panneaux d’a chage pro-vie commanditée par le Conseil 12108 St. Mark de Norman, en Oklahoma, a commencé en 2018 et présente aujourd’hui 23 enseignes électroniques en anglais et en espagnol, qui sont vues par plus de 2 millions de personnes dans la région chaque semaine. Les panneaux d’a chage invitent les gens à visiter un site Web contenant plus de 40 centres de ressources pour femmes enceintes locaux qui o rent des échographies et d’autres services.
Des paroissiens de l’église Saint-Vincentde-Paul de Wildwood, en Floride, ont fait don de plus de 21 000 $ en fournitures pour bébés et en argent lors d’une collecte commanditée par le Conseil 13300 Our Lady of Mount Carmel. Les dons ont été remis par les Chevaliers au centre Hands of Mercy Everywhere, une résidence pour les adolescentes enceintes ainsi que pour les mères adolescentes et leurs enfants à Belleview. Un montant supplémentaire de 400 $ a été remis au centre dans le cadre du programme ASAP.
Veuillez soumettre les activités de votre conseil à l’adresse knightsinaction@kofc.org
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OFFICIAL MARCH 1, 2024:
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Des Chevaliers du Conseil 9905 St. Joseph’s of Lino Lakes (Minnesota) regardent Thomas Pett, membre de la paroisse St. Joseph of the Lakes, qui lance la rondelle vers le but lors du « Défi hockey » annuel du conseil des CdeC. Douze enfants ont participé à la compétition qui s’est tenue dans la salle de l’église après les messes du dimanche 7 janvier. Photo
Chaque jour, il est donné aux Chevaliers à travers le monde la possibilité de faire la différence, que ce soit à travers le service de leur communauté, la collecte de fonds ou la prière. Nous célébrons chaque Chevalier pour sa force, sa compassion et son dévouement à vouloir construire un monde meilleur.
Envoyez-nous les photos de votre conseil pour la rubrique «Chevaliers à l’œuvre». Les photos, avec une description, peuvent être envoyées par courriel à knightsinaction@kofc.org
« Jésus m’a demandé de venir et de voir. »
Lorsque j’ai qui é la maison pour aller à l’université, je me souviens que j’étais emballé par trois choses : commencer mes études supérieures sur l’information quantique, trouver une communauté paroissiale et rejoindre un nouveau conseil et une nouvelle assemblée des Chevaliers de Colomb.
En repensant au passé, je vois ces années de ma vie à travers les mots de Jésus, « Venez et voyez » (Jn 1, 39). Je vois Jésus qui me demande de « venir » et de « voir » les merveilles de la création de Dieu à travers le monde incroyable de la physique quantique. Je vois Jésus qui me demande de « venir » et de le « voir » dans la vie sacramentelle des paroisses auxquelles j’ai participé. En n, je vois Jésus qui me demande de « venir » et de « voir » toutes les grandes choses que je pourrais faire pour les gens et ce que je pourrais apprendre de notre foi grâce aux Chevaliers de Colomb.
Mes études scienti ques et ma participation auprès des Chevaliers, en plus des nombreux amis encourageants, membres de ma famille et prêtres, ont grandement in uencé ma décision d’entrer au séminaire. Alors que je me prépare à mon ordination sacerdotale ce e année, je continue d’entendre l’appel de Jésus pour « venir et voir » son merveilleux plan pour ma vie.
Diacre Christopher Pugh Archidiocèse de Winnipeg Conseil 1435 Brandon (Manitoba)