Columbia
Les élèves agitent des fleurs en papier lors de la visite du 21 août de la délégation du Conseil suprême à Girlstown, un pensionnat pour les enfants de familles défavorisées dirigé par les Sœurs de Marie à Biga, dans la province de Cavite, aux Philippines. L’ordre religieux a été fondé en 1964 par le vénérable Mgr. Aloysius Schwartz, un prêtre missionnaire et membre du Conseil 205 Cardinal Shehan of Baltimore.
Un
Par Cecilia Engbert 21 10 18 24
voyage
rempli de joie
Les o ciers suprêmes sont témoins de la charité évangélisatrice et de la croissance dynamique de l’Ordre aux Philippines.
Par le personnel de Columbia
« Ces anciens combattants sont mes frères »
Un Chevalier de la Caroline du Nord et vétéran de l’armée consacre sa vie à servir Dieu et son pays.
Par Christina Lee Knauss
Cette terre a été faite pour vous et pour moi
Il y a cent ans, la Commission historique des Chevaliers de Colomb rendait hommage aux contributions raciales, civiques et religieuses de l’histoire des États-Unis.
Par Maureen Walther
En hommage à notre héritage
Les Chevaliers de l’Ontario restaurent les pierres tombales d’anciens dirigeants en vue de la célébration du 125e anniversaire de la juridiction.
Rubriques
3 Pour la plus grande gloire de Dieu
La pauvreté extrême et la charité radicale dont j’ai été témoin dans une communauté philippine ont o ert des leçons de foi, d’espoir et d’amour.
Par Patrick E. Kelly, Chevalier suprême
4 Apprendre la foi, vivre la foi
Pour évangéliser les catholiques désengagés, il faut d’abord les aider à redécouvrir la foi au plus profond de leur cœur.
Par Mgr William E. Lori, Aumônier suprême
6 Nouvelles des Chevaliers
Les Chevaliers universitaires appelés à être des « pêcheurs d’hommes »
• Les Chevaliers viennent en aide aux sinistrés après les ouragans • Une relique du bienheureux Michael McGivney dans le sud du Texas
8 Construire l’Église domestique
Une série sur la vie de famille, le leadership et la gérance financière
26 Chevaliers à l’œuvre
Rapports des conseils et assemblées, représentant les quatre piliers du modèle de programmes « La Foi en action »
30 Prix « Conseil Étoile »
EN PAGE COUVERTURE
Le père Matthieu Dauchez, un prêtre français de l’archidiocèse de Manille, réconforte une résidente d’une maison pour les personnes âgées abandonnées.
L’adhésion à l’Ordre des Chevaliers de Colomb est ouverte aux hommes âgés de 18 ans ou plus qui sont des catholiques pratiquants vivant en union avec le Saint-Siège. Cela signifie un candidat ou un membre qui accepte l’autorité enseignante de l’Église catholique en matière de foi et de morale, qui aspire à vivre conformément aux préceptes de l’Église catholique et qui est en règle avec l’Église catholique.
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Pour Dieu et pour la patrie
LORSQUE LE bienheureux Michael McGivney a fondé les Chevaliers de Colomb en 1882, il a choisi les deux principes d’unité et de charité comme orientation pour l’Ordre naissant. La fraternité a été ajoutée comme principe fondateur trois ans plus tard. Le principe du patriotisme et le Quatrième degré n’ont pas été explicitement introduits avant le début du siècle, bien qu’ils fassent partie intégrante de l’identité et de la mission des Chevaliers en tant que citoyens catholiques loyaux depuis le début. Ce e identité patriotique a sans aucun doute été éclairée par les grands enseignements sociaux du pape Léon XIII, dont le ponti cat de 25 ans a commencé deux mois seulement après l’ordination de l’abbé McGivney, en décembre 1877. Dans son encyclique Sapientiae Christianae (Sur les principaux devoirs des chrétiens), publiée quelques mois avant le décès de l’abbé McGivney en 1890, Leon XIII parlait de « l’amour surnaturel de l’Église et l’amour naturel de la patrie ». Il insistait sur le fait que « le devoir essentiel des chrétiens » est d’« aimer les deux patries, celle de la terre et celle du ciel, mais de telle façon que l’amour de la patrie céleste l’emporte sur l’amour de la première » (14).
Autrement dit, nous sommes appelés à être des citoyens loyaux et reconnaissants envers nos nations respectives, tout en reconnaissant une citoyenneté plus fondamentale : en tant que disciples du Christ et ls et lles du Père, nous appartenons à un royaume qui « n’est pas de ce monde » (cf. Jn 18, 36). Tout comme nous avons l’obligation de servir notre prochain et, dans un certain sens, de nous sacri er pour notre pays, nous avons l’obligation préalable de défendre notre foi et l’ordre moral. Ainsi, quelques instants avant son martyre, saint omas More pouvait déclarer : « Je meurs en bon serviteur du roi, et de Dieu en premier lieu ».
Lorsque les Chevaliers de Colomb ont o ciellement adopté le patriotisme comme quatrième principe, l’Ordre était
déjà présent à l’échelle internationale, et disposait de conseils au Québec et en Ontario (voir page 24). En 1905, les Chevaliers ont poursuivi leur expansion aux Philippines (voir page 10), puis au Mexique. Alors que le nombre de membres de l’Ordre augmentait de façon spectaculaire dans les décennies qui ont suivi, la conception des Chevaliers du patriotisme authentique s’a chait au grand jour, des centres récréatifs des Chevaliers de Colomb pendant les deux guerres mondiales à la défense par l’Ordre de la liberté civique et religieuse contre l’idéologie nativiste (voir page 21).
Dans un discours prononcé en 1995 devant les Nations Unies, saint Jean-Paul II parlait de « la di érence essentielle qui existe entre une forme insensée de nationalisme, qui prône le mépris des autres nations ou des autres cultures, et le patriotisme, qui est au contraire l’amour légitime du pays dont on est originaire ». Dans le même discours, il me ait en garde contre les fausses interprétations de la liberté comme étant simplement « l’absence de tyrannie » ou « la licence de faire tout ce que l’on veut » sans « référence à la vérité de l’homme ».
La véritable liberté, comme le véritable patriotisme, est fondée sur la loi morale universelle et le bien commun. Ce e conception guide les e orts des Chevaliers en matière de politiques publiques dans le sens de la défense des plus vulnérables, ainsi que leurs œuvres de bienfaisance dans le monde entier. En tant que loyaux serviteurs de Jésus-Christ, Roi de l’Univers, les Chevaliers travaillent à étendre son royaume sur Terre et à suivre son grand commandement de charité (cf. Jn 13, 34). Ainsi, l’identité catholique de l’Ordre ne contredit pas, mais au contraire renforce, un amour authentique de la patrie et de la liberté de tous. ✢
Alton J. Pelowski Rédacteur en chef
Columbia
ÉDITEURS
Chevaliers de Colomb
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Most Rev. William E. Lori, S.T.D. Aumônier suprême
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Directrice éditoriale
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Rédacteur en chef adjoint
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Secrétaire de rédaction
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Directeur de la photographie
Cecilia Engbert
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Bienheureux Michael McGivney (1852-1890) – Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale et fondateur des Chevaliers de Colomb, intercédez pour nous.
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« Au-delà des périphéries »
La pauvreté extrême et la charité radicale dont j’ai été témoin dans une communauté philippine ont o ert des leçons de foi, d’espoir et d’amour
Par Patrick E. Kelly, Chevalier suprême
EN AOÛT DERNIER, notre Aumônier suprême, l’archevêque William Lori, et moi avons dirigé une petite délégation du Conseil suprême dans le cadre d’une visite officielle aux Philippines. Quelle joie d’être là avec plusieurs de nos 560 000 frères Chevaliers aux Philippines et de voir le travail inspirant qu’ils font pour le bien de l’Ordre, de l’Église et de la société!
L’une des expériences les plus marquantes a été la journée passée avec la fondation ANAK-Tulay Ng Kabataan, un organisme consacré à servir les personnes âgées, les personnes affamées, et surtout les enfants de rue négligés de la région métropolitaine de Manille. La fondation est dirigée par le père Matthieu Dauchez, un prêtre français de l’archidiocèse de Manille.
La journée a commencé par une messe prononcée par l’archevêque Lori dans un établissement pour les personnes âgées oubliées. De là, le père Matthieu nous a emmenés dans un grand bidonville construit sur ce qui s’apparente à un énorme dépotoir. Ironiquement baptisé « Aroma » (arôme) en raison de son odeur accablante, c’est un endroit que des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants considèrent comme leur demeure; ils survivent en fouillant dans les déchets.. C’est impossible à décrire, mais l’abbé Matthieu a presque réussi à le faire en appelant l’endroit « au-delà des périphéries ». Dans ce bidonville apparemment sans espoir, ANAK-Tnk exploite un centre de garderie pour les jeunes enfants, une oasis réconfortante en plein milieu d’une pauvreté qui brise le cœur. La fondation nourrit également les enfants de rue sauvés et leur donne une éducation de base.
Ces enfants sont issus des circonstances les plus difficiles imaginables. Ils ont été complètement abandonnés. Ils portent des plaies, pas toujours cachées, qui proviennent du rejet et d’une vie dans les rues, au beau milieu du crime, de la drogue, de l’abus et de la prostitution. Pourtant, tous les enfants que nous avons rencontrés ce jour-là voulaient nous serrer la main ou obtenir une bénédiction de l’archevêque Lori. Je n’oublierai jamais le sourire joyeux sur leur visage.
L’abbé Matthieu et son équipe de bénévoles dévoués fournissent de l’aide pour répondre à leurs besoins matériels. Mais ce n’est pas suffisant. La chose la plus importante, insiste-t-il, est de guérir les plaies intérieures, de traiter leur souffrance spirituelle. Selon lui, la guérison débute lorsque ces enfants commencent à se rendre compte, peut-être pour la première fois dans leur vie, qu’ils sont acceptés et aimés.
En tagalog, Tulay Ng Kabataan signifie « Un pont pour les enfants ». Et c’est exactement ce que l’abbé Matthieu et ses héroïques collègues offrent : un pont vers une nouvelle vie. Leur réponse à la souffrance est l’amour, la compassion, la miséricorde… et le visage du Christ. Veuillez prier pour eux et leur très précieux ministère.
Très peu d’entre nous sont appelés à ce type de rayonnement radical. Mais en tant que chrétiens, et surtout en tant que Chevaliers, nous sommes tous appelés à vivre une vie de charité, en accompagnant les vulnérables que le Seigneur a mis sur notre chemin et en donnant de l’espoir au beau milieu de l’obscurité. Comme l’a dit Mère Teresa : « Dans cette vie, on ne peut pas réaliser de grandes choses. On ne peut que faire de petites choses avec beaucoup d’amour. »
Dans le cadre d’une audience générale le mois dernier, le pape François a prononcé un avertissement contre l’illusion que la richesse matérielle peut répondre à notre besoin de bonheur et de sens. « La vraie richesse est d’être regardé avec amour par le Seigneur (…) (et) nous aimer les uns les autres en faisant de notre vie un don pour les autres », a-t-il affirmé.
Le Saint-Père a ajouté, « Jésus nous invite à risquer, à “risquer l’amour” (…) nous rendre attentifs à ceux qui sont dans le besoin et partager nos biens, pas seulement des choses, mais ce que nous sommes : nos talents, notre amitié, notre temps ». Ce sont les cadeaux que nous pouvons tous partager pour apporter la guérison aux blessés. C’est aussi vrai dans nos propres familles et communautés qu’au milieu de montagnes de déchets à Manille.
Vivat Jesus!
Très peu d’entre nous sont appelés à ce type de rayonnement radical. Mais en tant que chrétiens, et surtout en tant que Chevaliers, nous sommes tous appelés à vivre une vie de charité, en accompagnant les vulnérables que le Seigneur a mis sur notre chemin.
Trésor englouti
Pour évangéliser les catholiques désengagés, il faut d’abord les aider à redécouvrir la foi au plus profond de leur cœur
Par Mgr William E. Lori, Aumônier suprême
EN 1708, un navire de guerre, le San José, a coulé dans la mer des Caraïbes, au large de la côte de la Colombie. Chargé d’or, d’argent et d’émeraudes, le San José faisait partie d’une flotte espagnole interceptée par des navires de guerre britanniques. Dans la bataille qui s’est ensuivie, le San José s’est enflammé. Lorsque le grand navire a coulé, quelque 600 âmes, y compris le capitaine, ont été perdues.
Il y a à peine neuf ans, le San José a été trouvé par des plongeurs et des archéologues marins, et plusieurs de ses trésors et de ses artéfacts étaient encore intacts. Depuis, des e orts ont été entrepris pour ramener ces trésors, estimés à environ 20 milliards de dollars aujourd’hui, à la surface.
Nous pouvons seulement imaginer le travail qu’il a fallu pour localiser l’épave et identi er le navire perdu, et l’expertise qu’il faudra pour récupérer ses trésors dans les profondeurs. Bien que les plongeurs joueront un rôle essentiel, ils ne peuvent pas accomplir cet exploit sans l’aide scienti que et technique de nombreuses autres personnes, sans parler de soutien nancier.
À ce stade, vous pouvez dire : « C’est intéressant, mais pourquoi nous racontez-vous tout cela? » Eh bien, voici pourquoi. Ma plus grande préoccupation, le sujet certain de ma prière quotidienne, est le grand nombre de catholiques qui pratiquent leur foi sans engagement réel ou qui ont cessé de pratiquer leur foi. Plusieurs ont abandonné toute croyance réelle en Dieu et ont substitué la foi qu’ils ont reçue dans le baptême par des valeurs séculaires mal avisées.
Leur foi perdue est comme un trésor englouti. Elle est profondément enfouie dans le cœur humain, bien en dessous de la surface sous des couches de vase. Comment s’est-elle retrouvée là? Peut-être a-t-elle coulé à cause de l’ina ention ou de l’in délité des capitaines et des équipages à bord de la barque de Pierre, l’Église. Peut-être a-t-elle été victime de guerres idéologiques. Lorsque la foi religieuse devient le serviteur des idéologies de droite ou de gauche,
la confusion s’installe dans l’esprit et le cœur. La foi se perd également à cause d’un mauvais exemple, d’un traumatisme familial, des distractions et des angoisses de la vie, et de l’a rait du péché, en particulier du péché habituel.
Beaucoup ne réalisent pas la valeur du trésor qu’ils ont perdu. Peut-être n’ont-ils jamais connu la beauté et l’émerveillement de l’amour de Dieu ou n’ont-ils jamais rencontré le Christ d’une manière profondément personnelle. Ils sont encore moins conscients de la proximité du Seigneur dans l’Écriture et les sacrements. L’évangélisation consiste à aider les autres à redécouvrir la joie de l’Évangile, la joie de partager la foi avec les autres dans la communion de l’Église.
Le premier dé de l’évangélisation est peutêtre de convaincre les non-pratiquants et les moins pratiquants que leur foi vaut la peine d’être recouvrée. Si, par la grâce de l’Esprit Saint, ils sont d’accord, il faut alors plonger dans les eaux profondes de leur cœur et de leur âme, où l’Esprit Saint les aidera à trouver le trésor englouti de la foi et à le ramener à la surface. Ce n’est qu’à la lumière du jour que la vérité, la beauté et la bonté de la foi apparaissent.
Qu’est-ce que cela signi e pour nous en tant que Chevaliers de Colomb? Cela nous mène certainement à l’initiative Cor. La prière et la formation qui nous aident, avec le soutien fraternel et l’amitié, à plonger profondément dans nos cœurs où les trésors de la foi sont cachés. Tout comme il faut plusieurs plongeurs pour trouver des navires et leurs trésors engloutis, il faut aussi la fraternité et l’amitié pour plonger dans les eaux profondes du cœur. Et tout comme les plongeurs dépendent d’une équipe de soutien, les Chevaliers de Colomb o rent le soutien dont nous avons besoin grâce à ses principes de charité, d’unité et de fraternité, ainsi qu’à une variété de ressources. De ce e façon, l’initiative Cor o re un moyen pratique d’aider les pratiquants à approfondir leur foi et d’aider ceux dont la foi est enfouie à la redécouvrir. Le vaste océan regorge de trésors. Osons plonger! ✢
Beaucoup ne réalisent pas la valeur du trésor qu’ils ont perdu. … Le premier défi de l’évangélisation est peut-être de convaincre les nonpratiquants et les moins pratiquants que leur foi vaut la peine d’être recouvrée.
Défi de l’Aumônier suprême
Une réflexion mensuelle ainsi qu’un défi pratique proposés par l’Aumônier Suprême Mgr William E. Lori, archevêque de Baltimore
« Car tous, ils ont pris sur leur superflu, mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. » (Évangile du 10 novembre, Mc 12, 44)
La pauvre veuve reçoit les éloges de Jésus parce que son don vient de sa substance et non de son abondance. Il y a beaucoup à dire sur l’approche de la charité qui consiste à « donner jusqu’à ce que ça fasse mal ». Nous devons faire des sacrifices et ce n’est pas un grand sacrifice de donner des choses que nous n’utilisons pas ou de l’argent dont nous n’avons pas besoin. Se rappeler ce que Jésus nous a donné devrait nous mettre au défi de faire plus de sacrifices pour les autres.
Défi : Ce mois-ci, je vous mets au défi d’examiner dans la prière votre niveau de générosité, tant vos biens que votre temps, et de déterminer si vous donnez autant que le Christ vous le demande.
Trouvez des questions de réflexion connexes sur kofc.org/defimensuel.
L’homme catholique du mois
Le serviteur de Dieu
Columba O’Neill (1848–1923)
JOHN O’NEILL EST PARTI de chez lui à l’âge de 14 ans pour devenir cordonnier itinérant en quête de la volonté de Dieu. Après plus de 12 ans à travailler avec des semelles, John O’Neill a découvert sa vocation en tant que frère de la Congrégation de la Sainte-Croix et a passé sa vie à s’occuper des âmes.
John O’Neill est né le 5 novembre 1848 en Pennsylvanie dans une famille de mineurs irlandais. Il sou rait d’une grave déformation des pieds et l’on ne s’a endait pas à ce qu’il vive longtemps, mais avec l’aide de sa mère et de ses quatre frères et sœurs plus âgés, il a appris à marcher d’une démarche traînante. Il a qui é la maison au début de la guerre de Sécession, et se sentant appelé à la vie religieuse, il travaillait comme cordonnier itinérant tout en assistant à la messe tous les jours et en passant des heures à prier. Rejeté par une communauté franciscaine en Californie, John O’Neill a entendu parler de la Congrégation de la Sainte-Croix et s’est rendu en Indiana, où il a été accepté comme postulateur à l’Université de Notre-Dame. Il a pris le nom religieux de Columba et a prononcé ses vœux perpétuels deux ans plus tard, en 1876.
Calendrier liturgique
1 novembre Tous les Saints
2 novembre Commémoration de tous les fidèles défunts
4 novembre Saint Charles Borromée
9 novembre Dédicace de la Basilique du Latran
11 novembre Saint Martin de Tours
12 novembre Saint Josaphat
21 novembre Présentation de la Bienheureuse
Vierge Marie
22 novembre Sainte Cécile
24 novembre La Solennité de Notre Seigneur Jésus Christ, Roi de l’Univers
30 novembre Saint André, apôtre
Le frère Columba a exercé son ministère pendant neuf ans dans un orphelinat avant d’ouvrir un magasin de chaussures à Notre-Dame, qui servait également de bureau d’accompagnement spirituel. Il avait une dévotion spéciale pour le Sacré-Cœur de Jésus et distribuait d’innombrables insignes du Sacré-Cœur et cartes de prière aux visiteurs. Des gens ont vite commencé à signaler des miracles qui résultaient, selon eux, du fait d’avoir demandé au frère Columba qu’il prie pour eux. Les le res d’intentions a uaient, plus de 10 000 au l des ans, et en réponse, le frère Columba priait jusqu’à 60 neuvaines à la fois, a ribuant toujours toute intervention divine au Sacré-Cœur et à la bienheureuse Vierge Marie.
Le frère Columba O’Neill est décédé de la grippe à l’âge de 75 ans le 20 novembre 1923. L’enquête pour sa canonisation a été ouverte en 2022. ✢
Intention du Saint-Père
Prions pour que tous les parents qui pleurent la mort d’un fils ou d’une fille trouvent un soutien au sein de la communauté et obtiennent de l’Esprit consolateur la paix du cœur.
Les Chevaliers universitaires appelés à être des « pêcheurs d’hommes »
ENVIRON 200 REPRÉSENTANTS de 70 conseils universitaires de l’Amérique du Nord se sont réunis à New Haven, au Connecticut, pour prier, suivre des formations sur le leadership et approfondir leurs liens de fraternité au cours de la 59e conférence annuelle des conseils universitaires, du 4 au 6 octobre. Le thème de ce e année, « Pêcheurs d’hommes » a invité les Chevaliers à discerner comment ils sont appelés à évangéliser sur le campus et au-delà.
La conférence s’est ouverte le vendredi 4 octobre par des événements de bienvenue et s’est poursuivie le lendemain par des séances en petits groupes, des tables rondes, ainsi que par des présentations de dirigeants des Chevaliers de Colomb, y compris le Chevalier Suprême adjoint Arthur Peters. Le samedi après-midi, les Chevaliers se sont réunis à l’église St. Mary’s. Ils ont participé à l’adoration eucharistique et ont récité ensemble une prière de consécration envers saint Joseph avant une messe de veillée célébrée par l’évêque Earl Fernandes de Columbus, en Ohio.
« Nous avons besoin de nouveaux missionnaires, de nouveaux apôtres de l’amour de Dieu pour transformer notre société », a déclaré l’évêque Fernandes dans son homélie. « Vous êtes des soldats du Christ dans son armée, prêts à transformer notre monde et notre civilisation, non pas par la violence, mais par l’unique réel pouvoir dans ce monde, le pouvoir de l’amour. »
Dans son discours principal lors du banquet de remise de prix plus tard ce soir-là l’évêque a abordé le thème du « disciple missionnaire », invitant les étudiants à devenir des « entrepreneurs spirituels » pour gagner des âmes pour le Christ.
« La première caractéristique d’un entrepreneur est qu’il a une vision », a dit l’évêque Fernandes. « Notre vision nous est principalement donnée par Jésus-Christ dans le Nouveau Testament : de toutes les nations faites des disciples. »
Dans son discours, le Chevalier Suprême Patrick Kelly a demandé aux Chevaliers universitaires d’accorder la priorité à quatre aspects au cours de la prochaine année scolaire : la foi, la fraternité, la responsabilité et l’action.
« Vous avez tant à o rir aux autres hommes sur votre campus », a déclaré le Chevalier suprême. « N’hésitez pas à les inviter à se joindre à vous et à le faire par l’amitié. »
Reconnaissant que de nombreux Chevaliers universitaires font face à une certaine hostilité en raison de leur foi, le Chevalier suprême les a encouragés à être des hommes catholiques d’intégrité et d’honneur.
« Le diable veut que vous pensiez que vous êtes seuls, ou peutêtre que votre conseil est seul, mais vous n’êtes pas seuls », a dit le Chevalier Suprême Kelly. « Vous avez l’Église; vous avez les Chevaliers; vous avez vos frères. »
Les étudiants de l’Université St. Mary’s de San Antonio ont vécu ce e hostilité lorsqu’ils ont établi un conseil des Chevaliers de Colomb en 2022. Malgré la résistance de leurs pairs, en particulier en raison de leur témoignage pro-vie, les Chevaliers ont recruté quelque 40 membres au cours de la première année du conseil, organisé une procession eucharistique sur le campus et participé au programme Aide et soutien après la grossesse et à la campagne 40 jours pour la vie. Lors du banquet de ce e année, le Conseil 18327 St. Mary’s University a reçu le prix du conseil universitaire exceptionnel, en reconnaissance de son travail.
« Ce prix représente énormément pour notre conseil, après tous les e orts que nous avons déployés au cours de notre première année d’existence », a déclaré Stephen Garcia, grand Chevalier du Conseil 18327. « Je qui e la conférence avec une volonté renouvelée de créer des pêcheurs d’hommes au sein de notre conseil. » ✢
Les Chevaliers universitaires, les aumôniers, et d’autres dirigeants des Chevaliers de Colomb avec l’évêque Earl Fernandes de Columbus, en Ohio, l’évêque auxiliaire Juan
Hartford, et
de veillée à l’église St. Mary’s à New Haven, au Connecticut, le 5 octobre.
par Paul
Les Chevaliers viennent en aide aux sinistrés après les ouragans
MÊME QUELQUES SEMAINES après le passage de l’ouragan
Helene dans l’est du Tennessee à la n du mois de septembre, le nombre de personnes arrivant à l’église catholique St. Anthony à la recherche d’aide est demeuré constant. La tempête a causé de graves inondations à Mountain City, où l’église se trouve, et dans les régions avoisinantes, endommageant les maisons et les infrastructures, entraînant la fermeture des entreprises et tuant au moins 17 personnes dans la région.
« Il s’agit de l’une des communautés les plus pauvres du Tennessee », dit Ron Carbone, qui dirige la Table Ronde des Chevaliers de Colomb à St. Anthony. « Ce sont des gens qui n’ont rien, et ils ont perdu le peu qu’ils avaient. »
Heureusement, le ot de camions arrivant avec de l’eau, des denrées, des vêtements et d’autres fournitures a été constant et les Chevaliers locaux ont été présents chaque jour avec leur prêtre et un groupe de paroissiennes pour décharger les livraisons, trier les articles et aider les voisins à la recherche des fournitures de base.
L’aide provient de nombreux endroits, y compris des conseils des Chevaliers de Colomb dans d’autres états et du Conseil suprême, qui a envoyé trois chargements d’eau au Tennessee. Par l’intermédiaire de Knights of Columbus Charities Inc., le Conseil suprême a également soutenu les e orts de secours en Floride, frappée par l’ouragan Milton et l’ouragan Helene, en Géorgie, en Caroline du Sud et en Caroline du Nord.
En Caroline du Nord, où l’ouragan Helene a tué près de 100 personnes, des conseils dans des parties de l’état relativement épargnées ont recueilli de l’eau et d’autres fournitures et les ont transportées par camion vers un entrepôt central, où les fournitures
et des frères
de la Table
de Mountain City, au Tennessee, préparent des denrées pour la distribution aux membres de la communauté touchés par l’ouragan Helene.
ont été dirigées vers les comtés durement frappés.
Sergio Miranda, député d’État de la Caroline du Nord, a remercié ses frères Chevaliers, en particulier le Conseil 13016 St. Margaret Mary à Swannanoa et le Conseil 8923 Father Joseph Maule à Arden, tous deux dans l’ouest de la Caroline du Nord.
« Ces gens répondent à l’appel », dit-il. « Il y a un sentiment de erté à être avec ces hommes qui font tout ce qu’ils peuvent pour aider les autres paroissiens, leurs frères, leurs semblables. »
Pour soutenir les e orts de secours des Chevaliers de Colomb, visitez le site kofc.org/charite. ✢
Une relique du bienheureux Michael McGivney dans le sud du Texas
DES MILLIERS DE PAROISSIENS ont eu l’occasion de vénérer une relique de première classe du bienheureux Michael McGivney qui a parcouru environ 965 kilomètres dans le sud du Texas, du 3 au 7 septembre. En collaboration avec le Conseil suprême, le Conseil d’État du Texas a organisé le pèlerinage dans les diocèses de Victoria, Corpus Christi, Brownsville, Laredo et San Antonio, pour familiariser plus de gens avec le fondateur des Chevaliers et les encourager à demander son aide céleste. Dans chaque paroisse où le pèlerinage s’est arrêté, une garde d’honneur du Quatrième Degré a conduit la relique dans l’église, où les paroissiens et d’autres visiteurs se sont réunis pour la messe, un rosaire et une prière d’intercession. À chaque escale, les conseils locaux des Chevaliers de
Colomb ont également tenu des cérémonies d’exempli cation, accueillant de nouveaux Chevaliers au sein de l’Ordre. Ron Alonzo, député d’État, qui accompagnait la relique à quatre de ses cinq arrêts, estime qu’entre 5 000 et 10 000 personnes ont visité la relique pendant la période de cinq jours. Le père Mark Salas, un ancien aumônier d’État et aumônier du Conseil 12697 Our Lady of the Assumption à El Paso, a également voyagé avec la relique.
« Si l’abbé McGivney était encore là aujourd’hui, il serait heureux de se rendre dans ces cinq diocèses et de célébrer la messe avec eux, de leur donner l’onction, de les bénir, de rire ou de pleurer avec eux », a dit le père Salas. « Et c’est exactement ce qu’il a fait, parce que les saints sont [vivants] aux yeux de Dieu. » ✢
Les Chevaliers et les membres de leur famille vénèrent une relique de première classe du bienheureux Michael McGivney après la messe à la basilique Our Lady of San Juan del Valle, à San Juan, au Texas, le 5 septembre.
L’engagement passionné de Jésus
Par Joseph McInerney
Les Évangiles décrivent de nombreuses scènes où Jésus a che un comportement en apparence imprudent. Par exemple, il confronte souvent les autorités religieuses sans réserve. Il se proclame Seigneur du sabbat et a rme qu’il peut pardonner les péchés. Il renverse les comptoirs des changeurs dans le Temple. Les autorités veulent littéralement le tuer, et leur vœu est exaucé parce qu’il admet être le Messie.
Pourquoi Jésus court-t-il ces risques? Et quel est le rapport avec le leadership? Nous savons qu’il fait tout cela pour nous sauver. Mais les Évangiles nous montrent aussi une cause plus immédiate : Tout ce que Jésus fait est motivé par son engagement passionné à exécuter la volonté de son Père. Il nous parle de cette passion : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli » (Lc 12, 49-50).
La passion de Jésus est fondamentale dans le fait de nous ramener à son Père. Il a la passion de faire face à sa crucifixion, et il nous donne l’esprit Saint pour que nous puissions le suivre. C’est l’Esprit Saint qui lie les fidèles de Jésus à lui en tant que leader, ce qui permet à ces fidèles de devenir des leaders qui guident les autres vers le Christ et son Père, à ce jour. ✢
— Joseph McInerney est vice-président de la formation en matière de leadership et d’éthique pour les Chevaliers de Colomb.
Deuil et grâce
Les pères qui pleurent la perte d’un enfant peuvent trouver la guérison dans la foi et l’amitié
Par Patrick O’Hearn
« QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE », a déclaré Karol Wojtyła alors qu’il se tenait au-dessus du cercueil de son ls de 26 ans, Edmund. Il avait prononcé ces mots à d’innombrables reprises pendant qu’il récitait le Notre Père. Mais ce jour-là, en 1932, ces mots étaient empreints de deuil.
Réciter le Notre Père, c’est facile quand tout va bien. Mais quand un enfant meurt, nous sommes confrontés à la nuit obscure de l’âme. Nous avons nalement deux choix : croire le père des mensonges, Satan, et douter de la providence de Dieu, ou faire con ance au Père, et croire que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Rom 8, 28).
Karol Wojtyła, le père du pape saint Jean Paul II, a fait con ance à son Père céleste, et ce n’était pas la première fois. Des années avant de perdre son ls aîné, il avait enterré sa bien-aimée épouse, Emilia, et sa seule lle, Olga, qui n’a vécu que 16 heures après sa naissance. Jean Paul II a écrit plus tard sur le deuil de son père : « La violence des coups qui l’avaient frappé avait ouvert d’immenses profondeurs spirituelles en lui; son deuil avait trouvé son exutoire dans la prière. »
Le deuil peut aisément trouver de nombreux exutoires — alcool, isolement, distraction numérique, qui peuvent épuiser et abîmer un homme et son mariage, sur le plan émotionnel. La façon de guérir est de se tourner d’abord vers le Christ, le guérisseur blessé, puis vers ceux qui peuvent nous aider à porter notre croix.
Pourtant, après les deux fausses couches que nous avons vécues, ma femme, Amanda, et moi, je ne savais pas vers où me tourner. Peu de membres de la famille ou d’amis avaient traversé ce
genre de perte. Je me suis aussi menti à moi-même en me disant que je devais être « fort et solide » pour ma femme, ce qui m’a empêché de faire le deuil de nos enfants, omas et Angelica. J’ai donc pleuré silencieusement, versant souvent des larmes pendant mon trajet, alors que mon épouse avait le sentiment de faire son deuil toute seule.
Mais nos prières de guérison ont rapidement trouvé réponse. J’ai rencontré un frère Chevalier, Bryan Feger, père de trois bébés morts en fausse couche. Nous nous sommes retrouvés dans notre sou rance commune, et notre amitié a fait naître l’espoir en moi. Qu’un enfant meure dans l’utérus ou à l’âge adulte, que sa disparition soit récente ou qu’elle date de plusieurs années, le deuil d’un père est réel. Et il est important qu’il apprenne à pleurer son enfant d’une manière saine. Pour ce faire, il faut établir des liens avec d’autres hommes qui sont connectés au Christ et qui peuvent l’aider à prier, « que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Mt 6, 10). ✢
PATRICK O’HEARN, un mari et père de deux enfants sur terre et de deux au paradis, est membre du Conseil 8664 St. Dorothy à Lincolnton, en Caroline du Nord. Avec Bryan Feger, il a coécrit The Grief of Dads : Support and Hope for Catholic Fathers Navigating ChildLoss (Ave Maria Press, 2023).
J’ai un enfant ayant des besoins spéciaux. Comment puis-je me préparer pour l’avenir?
Par Thomas G. Waters
Rien que sur le plan financier, les parents d’enfants qui ont des besoins médicaux complexes et des handicaps intellectuels font face à des défis importants, qu’il s’agisse de payer les frais médicaux et de garde, ou de comprendre les programmes locaux, d’État et fédéraux. Je recommande fortement de consulter un conseiller fraternel des Chevaliers de Colomb, ainsi qu’un avocat et un comptable spécialisés dans la planification des besoins spéciaux et qui peuvent fournir des conseils d’expert adaptés à la situation de votre famille.
Un régime de soins complet comprend habituellement des polices d’assurance-vie et une assurance soins de longue durée pour les deux parents et possiblement, une fiducie pour les personnes ayant des besoins particuliers. Tout doit être considéré à la lumière d’une question essentielle : comment votre enfant sera-t-il pris en charge s’il vous survit, à vous et à votre conjointe, et quels soins souhaitez-vous pour votre enfant? Ce sont des scénarios qu’on ne préfère pas imaginer, mais plus les parents en parlent tôt, mieux c’est. Sachez que vous n’êtes pas seul : selon l’enquête nationale sur la santé des enfants de 2021-2022, un ménage sur cinq aux États-Unis s’occupe d’un enfant ayant des besoins particuliers.
En tant que membre des Chevaliers de Colomb depuis plus de 35 ans, j’ai vu d’innombrables frères Chevaliers défendre les plus vulnérables et appuyer
des initiatives de soutien en faveur des personnes à mobilité réduite ou ayant des déficiences intellectuelles. Et je suis fier que les conseillers fraternels des Chevaliers de Colomb contribuent à offrir aux parents la tranquillité d’esprit de savoir que leur enfant sera pris en charge avec dignité.
Visitez le site kofc.org/financesfamiliales pour en savoir plus, y compris des informations importantes. ✢
Thomas G. Waters est spécialiste du rendement des conseillers fraternels pour les Chevaliers de Colomb et membre du Conseil 13217 Saint-Peter Chanel à Roswell, en Géorgie.
POUR VOTRE MARIAGE
Le mariage a besoin d’amis solides
Par Conor Dugan
LE MARIAGE, c’est di cile et ça se travaille. La douleur et la souffrance sont inévitables. Les chrétiens se sont vus prome re la croix, alors nous ne devrions pas être surpris lorsque la croix survient dans nos vocations conjugales. Pourtant, trop souvent, nous semblons ébranlés par les croix qui essaiment la vie conjugale.
Adme re que le mariage est di cile, cela reviendrait à adme re la défaite, et à dénigrer la magni que vérité des enseignements de l’Église. Pourtant, c’est essentiel, pour vivre authentiquement sa foi. Comme l’avait dit le futur pape Benoît XVI, « croire véritablement signi e regarder toute la réalité en face, sans peur et avec un cœur ouvert ».
Être franc et honnête avec soi ne su t pas. Nous avons également besoin des autres, des amis qui partagent notre conviction que le mariage est pour la vie et qu’il vaut la peine d’y travailler encore et encore. Nous avons besoin d’amis qui seront là pour rire avec nous, prier avec nous et nous le dire franchement, lorsque nous nous comportons comme des andouilles et que nous devrions nous excuser auprès de nos épouses. Nous avons besoin d’amis auxquels
nous pouvons parler des zones d’ombre de notre mariage qui sont invisibles dans les publications soigneusement choisies des médias sociaux. Et nous devons parler de nos di cultés bien avant qu’elles ne se transforment en crise.
Ainsi, nous ne pouvons pas oublier nos amis divins, ce e « nuée de témoins » dont nous parle la Le re aux Hébreux 12:1. Priez ces amis et demandez-leur d’intervenir en votre faveur. Quelques noms nous viennent à l’esprit : saint Joseph, saint Joachim et sainte Anne, saint omas More, saint Louis Martin et sainte Zelie Martin. Je suis certain que d’autres noms vous viendront à l’esprit. Renseignez-vous sur leur vie et demandez-leur de l’aide.
Les amis, sur terre et au ciel, font partie intégrante d’un bon mariage. Allez chercher leur aide. Vous et votre mariage en ressortirez plus forts. ✢
au Michigan, où il est membre du Conseil 15691 St. Stephen.
rempli de
Un voyage JOIE
Les o ciers suprêmes sont témoins de la charité évangélisatrice et de la croissance dynamique de l’Ordre aux Philippines
Par le personnel de Columbia | Photos par Tamino Petelinšek
Imprégnées de plus de cinq siècles de foi, les Philippines abritent la troisième plus grande population catholique de la planète, après le Brésil et le Mexique. C’est aussi la nation qui compte le plus grand nombre de Chevaliers de Colomb par habitant dans le monde actuellement. L’Ordre est présent aux Philippines depuis 1905, et ses quatre juridictions des Chevaliers de Colomb — Luçon Nord, Luçon Sud, Visayas et Mindanao — comprennent maintenant plus d’un demi-million de Chevaliers dans près de 4 000 conseils. À la n du mois d’août, le Chevalier Suprême Patrick Kelly et l’Aumônier Suprême et archevêque William Lori ont e ectué leur première visite dans cet archipel dynamique d’Asie, où ils ont été accueillis avec une généreuse hospitalité par les Chevaliers du pays.
Du 20 au 24 août, la délégation du Conseil suprême, qui comprenait également le Maître Suprême Michael McCusker, sa femme et la famille du Chevalier suprême, a visité la région métropolitaine de Manille et plusieurs villes environnantes, avant de se rendre dans la ville de Cebu, dans la région des Visayas, le 25 et 26 août. En cours de route, les membres de la délégation ont prié et célébré la messe sur des sites saints et ont visité des initiatives de bienfaisance au service des plus vulnérables, des enfants abandonnés aux personnes âgées.
La délégation a également rencontré les dirigeants de l’Église, notamment l’archevêque Charles Brown, le nonce ponti cal pour les Philippines, le cardinal Jose Advincula, archevêque de Manille, et le cardinal Luis Antonio Tagle, archevêque émérite de Manille et propréfet du Dicastère pour l’Évangélisation, qui était en visite dans son pays d’origine depuis Rome.
Le 24 août, lors d’un grand rassemblement national, le Chevalier Suprême Patrick Kelly a félicité les Chevaliers des Philippines pour leur croissance exceptionnelle et leurs e orts sans réserve pour incarner la mission fondatrice du bienheureux Michael McGivney.
« Lorsque nous lançons un nouveau programme, vous êtes toujours les premiers à l’adopter. Et lorsqu’il s’agit de charité, vous faites preuve d’une a ention profondément émouvante pour les pauvres et les personnes vulnérables. J’ai pu le constater de mes propres yeux ce e semaine », a dit le Chevalier suprême. « Aux Philippines, les conseils prennent soin de leurs prochains de plusieurs façons. … Les Chevaliers philippins sont un exemple de leadership pour le reste de l’Ordre. »
Dans le sens horaire, à partir du haut :
Le Chevalier Suprême Patrick Kelly offre un repas à un jeune garçon dans le cadre d’un programme de distribution alimentaire paroissial commandité par le Conseil 16245 Santo Niño de Baseco, le 20 août. Le directeur suprême Rene Sarmiento, au centre, en rouge, ancien député de Luçon Nord. • Le Maître Suprême Michael McCusker (à droite) salue une résidente du centre pour personnes âgées Sts. Louis and Zelie Martin, dirigé par la fondation ANAK-Tulay Ng Kabataan, le 21 août. • L’Aumônier Suprême et archevêque William Lori joue avec des enfants dans l’un des centres de la fondation ANAK-Tnk, dans la ville de Manille.
MANILLE ET SES ENVIRONS
À Baseco, un quartier densément peuplé de Manille, les Chevaliers du Conseil 16245 Santo Niño de Baseco dirigent une soupe populaire et un programme de distribution alimentaire qui nourrit des centaines de personnes chaque semaine. Les Chevaliers philippins ont accueilli avec enthousiasme la délégation du Conseil suprême lorsqu’elle est arrivée à la paroisse Santo Niño de Baseco le 20 août, et le Chevalier suprême et sa famille ont travaillé avec le conseil pour servir des repas aux personnes dans le besoin.
« Voir notre Chevalier suprême servir avec nous de la nourriture et de la crème glacée aux personnes marginalisées a été une expérience spéciale », a rme Reynaldo Valencia, député de district à Manille. « C’était vraiment formidable de voir nos dirigeants suprêmes prendre soin des gens de Baseco. »
On estime que plus de 250 000 à 1 million d’enfants vivent dans les rues de Baseco et d’autres régions défavorisées dans les environs de Manille. L’Ordre soutient plusieurs organisations catholiques qui servent ces enfants, et le Chevalier suprême, l’Aumônier suprême et le Maître suprême ont visité deux de ces organismes pour voir leur travail (voir les encadrés).
Célébrant la messe pour la délégation et les dirigeants locaux des CdeC le 22 août, la fête de la bienheureuse Vierge Marie Reine, le cardinal Advincula a exhorté les Chevaliers à être des « agents de la communion » en imitant l’exemple de Notre Dame. « Chers frères, comme Marie, notre reine et notre aide, accompagnons-nous
aussi les uns les autres dans la charité », a-t-il dit dans son homélie. « Que nos actes de dévotion à Notre Dame se transforment en actes de charité les uns envers les autres, en particulier envers les plus démunis et les plus défavorisés d’entre nous. »
Après la messe et une rencontre avec le cardinal, la délégation a rendu hommage aux racines de l’Ordre aux Philippines en visitant le Conseil 1000 de Manille, le premier conseil du pays. En marchant jusqu’à son hall historique, la délégation a été accueillie par un corps de tambours. Le Chevalier Suprême
À partir du haut : Le cardinal Jose Advincula, archevêque de Manille, accueille l’archevêque Lori, le Chevalier Suprême Kelly et sa famille à la chancellerie de l’archidiocèse avant la messe, le 22 août. • Le Chevalier suprême et l’Aumônier suprême avec les dirigeants des Chevaliers de Colomb et les membres du Conseil 1000 de Manille après la visite de la délégation du Conseil suprême aux locaux du conseil.
Servir les plus pauvres des pauvres de Manille
LE MERCREDI 21 AOÛT, la délégation des Chevaliers de Colomb s’est rendue à deux des bidonvilles les plus pauvres de Manille, des régions du district du nord de Tondo surnommées « Happyland » (de « hapilan », qui signi e « ordures nauséabondes » dans le dialecte des Visayas) et « Aroma ». Ici, les enfants et les orphelins abandonnés tombent souvent dans le travail forcé, la traite de personnes et la violence.
Le père Ma hieu Dauchez, un prêtre français de l’archidiocèse de Manille et directeur de la Fondation ANAK-Tulay Ng Kabataan (« Un pont pour les enfants ») fait partie des personnes qui cherchent à protéger ces enfants vulnérables. Le père Ma hieu a accueilli les membres de la délégation des Chevaliers de Colomb et les a guidés dans les rues pour visiter plusieurs des centres de la fondation.
« Happyland est essentiellement un bidonville établi dans un dépotoir géant », a raconté le Chevalier suprême. « Cent mille personnes vivent parmi les déchets dans de petits abris. C’est une pauvreté bouleversante qui brise le cœur. Mais en même temps, il y a tellement d’espoir, car les bénévoles de la fondation du père Ma hieu font un travail extraordinaire. »
Depuis 1998, la fondation ANAK-Tnk a o ert à des milliers d’enfants abandonnés un accès à l’éducation, à la nutrition et à la protection dont ils ont besoin. Ils sont tous pris en charge dans
des maisons de style familial, où ils vont à l’école et visitent leur famille dans la mesure du possible. En 2017, la fondation ANAKTnk a également ouvert des centres pour les personnes âgées laissées à elles-mêmes.
Selon le père Ma hieu, la pauvreté matérielle n’est pas le principal problème.
« Quand je suis arrivé en 1998, j’étais convaincu que si nous fournissions un toit, de la nourriture, des vêtements et une éducation aux enfants, tout serait résolu », dit-il. « Mais nous avons découvert que le plus grand dé pour ces enfants qui ont été rejetés par leur propre famille est de guérir ces cœurs brisés, de les amener à comprendre qu’ils sont dignes d’être aimés. »
Les visages joyeux des enfants et les sourires des résidents âgés rencontrés par la délégation du Conseil suprême a estent de l’amour et de la guérison qui s’opèrent dans les centres de la fondation ANAK-Tnk.
À la n de la visite, le père Ma hieu a mentionné qu’il a été touché par la façon dont la délégation a interagi avec les gens, les accompagnant dans leurs sou rances, ne serait-ce qu’un instant.
Il a ajouté : « J’ai demandé au Chevalier Suprême de demander à tous les Chevaliers de Colomb dans le monde de prier pour notre mission, car si le Seigneur est avec nous, la fondation pourra poursuivre son travail. » ✢
En haut : Le père Matthieu Dauchez (dans la soutane blanche), directeur de la fondation ANAK-Tulay Ng Kabataan, s’adresse aux membres de la délégation des Chevaliers de Colomb lors de leur visite à l’un des centres de jour de la fondation dans le quartier Aroma de Tondo, à Manille, le 21 août.
Kelly a rencontré le Grand Chevalier Santy Morante Jr. dans son bureau, qui appartenait autrefois au serviteur de Dieu George Willmann, un prêtre jésuite et un pionnier fraternel qui a aidé l’Ordre à croître aux Philippines.
« Je suis tellement heureux d’être ici au Conseil 1000 à Manille, le premier conseil établi aux Philippines », a déclaré le Chevalier Suprême Kelly. « Il y a un esprit et une joie énormes parmi les hommes. Ils aiment vraiment être des Chevaliers, et c’est une chose inspirante à voir. »
Le lendemain, l’archevêque Lori a célébré la messe à la paroisse Our Lady of the Most Holy Rosary, une paroisse chinoise à Binondo, qui abrite le Conseil 7344 St. Lorenzo Ruiz. Dans son homélie, il a parlé de la façon dont les saints
patrons des Philippines, sainte Rose de Lima, dont c’était la fête, saint Lorenzo Ruiz et saint Pedro Calungsod, o rent des exemples d’une vie « en mission ».
« En tant que plus grande organisation catholique fraternelle au monde, nous les Chevaliers sommes particulièrement bien placés pour aider l’Église à remplir ce mandat que le Seigneur a con é à l’Église et à toutes les personnes baptisées : être des disciples et créer des disciples », a dit l’Aumônier suprême.
Les o ciers suprêmes ont ensuite visité le siège social de l’association fraternelle des Chevaliers de Colomb des Philippines, ou KCFAPI, à Intramuros, où ils ont visité un musée dédié au père Willmann avec Mgr. Pedro « Pepe » Quitorio, un Chevalier de longue date et postulateur de la cause de canonisation du père
Dans le sens des aiguilles d’une montre, de haut en bas : Le Chevalier Suprême Kelly présente une relique de première classe du bienheureux Michael McGivney, à Mgr. Pedro Quitorio, aumônier d’État adjoint de Luçon Nord et aumônier de l’association fraternelle des Chevaliers de Colomb des Philippines, le 23 août. • L’évêque (maintenant cardinal élu) Pablo David de Caloocan, président de la Conférence des évêques catholiques des Philippines, discute avec l’archevêque Lori. • Le Chevalier suprême s’adresse à plus de 1 250 Chevaliers présents au banquet national à Manille, le 24 août.
Willmann. Cet après-midi-là, la délégation et les dirigeants des Chevaliers de Colomb aux Philippines ont rencontré l’évêque
Pablo David de Caloocan, président de la Conférence des évêques catholiques des Philippines, pour lui présenter les dons d’un fonds de bienfaisance de l’association fraternelle des Chevaliers de Colomb des Philippines au pro t de la conférence des évêques. Le 6 octobre, le pape François a annoncé que l’évêque David serait élevé au rang de cardinal le 7 décembre.
SOUPER NATIONAL
La visite de la région de Luçon s’est terminée le 24 août avec un souper festif à Manille, auquel ont participé plus de 1 250 Chevaliers des quatre juridictions des Philippines. L’événement comprenait des performances culturelles, un aperçu d’un nouveau court documentaire sur le père Willmann, et le visionnement d’une vidéo me ant en vede e un nouveau conseil formé par des Chevaliers autochtones. Dans son discours principal, le Chevalier Suprême Kelly a dit aux Chevaliers : « Mon message pour vous tous ce soir est très simple : merci pour tout ce que vous faites pour les Chevaliers de Colomb et pour l’Église catholique. Je tiens à reconnaître l’étendue et la profondeur de votre travail, ainsi que la di érence que vous faites dans la vie des autres. »
Le directeur suprême Rene Sarmiento, ancien député de Luçon Nord, a également remercié les o ciers suprêmes pour leur visite et leurs e orts visant à comprendre les dé s et les inquiétudes des Philippins qui vivent en périphérie.
« Notre Seigneur Jésus-Christ nous enseigne… que nous sommes bénis et que nous devons être une bénédiction pour les autres. Il s’agit d’une reconnaissance qui évangélise dans un esprit de compassion et de charité. »
L’archevêque Charles Brown, nommé à titre de représentant pour les Philippines par le pape François en septembre 2020, a également prononcé un discours, félicitant l’Ordre pour ses œuvres de bienfaisance et, en particulier, pour les e orts visant à soutenir le mariage et la vie familiale.
« Moi-même, le Saint-Siège, et le Saint-Père, le pape François, sommes grandement reconnaissants pour tout
Le don de Girlstown
C’ÉTAIT IMPRESSIONNANT à voir : lorsque le Chevalier Suprême Patrick Kelly, l’Aumônier Suprême et archevêque William Lori et l’archevêque Charles Brown, le nonce ponti cal pour les Philippines, sont entrés dans un auditorium extérieur pour une messe matinale dans une école catholique de Biga le 24 août, des milliers de lles portant des uniformes blancs et bleus les a endaient dans un silence parfait. Ces élèves sont servies par les Sœurs de Marie à Girlstown, un pensionnat situé à environ une heure au sud de Manille qui accueille environ 3 000 lles issues de familles défavorisées.
La congrégation des Sœurs de Marie, fondée en 1964 par le vénérable Mgr. Aloysius Schwartz, un prêtre et Chevalier de Colomb né aux États-Unis qui a passé presque tout son sacerdoce à exercer son ministère en Asie, compte actuellement plus de 400 membres qui servent plus de 20 000 enfants dans le monde. La communauté religieuse et sa contrepartie, les Frères de Jésus, o re une formation pédagogique et professionnelle gratuite aux enfants défavorisés en République de Corée, aux Philippines, en Amérique latine et en Tanzanie. Elle fournit également des soins médicaux pour les malades et les mourants, et un refuge pour les sansabri et les personnes sans défense.
Avec l’archevêque Lori et Mgr. Pedro Quitorio agissant à titre de co-célébrants, l’archevêque Brown a célébré la messe pour les élèves. Les élèves ont ensuite présenté un spectacle culturel animé, avec des chansons et de la danse, à leurs invités.
Le Chevalier suprême et l’Aumônier suprême ont exprimé leur reconnaissance à la sœur Elena Belarmino, la supérieure générale de l’ordre, ainsi qu’aux élèves et aux professeurs.
« En 2016, la sœur Elena est venue à mon bureau de Baltimore, et elle m’a parlé des Sœurs de Marie et de Boystown et de Girlstown. Je n’avais jamais entendu parler de vous. Mais maintenant, je vous connais! », a dit l’archevêque Lori. « Je suis tellement reconnaissant à Dieu de m’avoir permis de venir ici aujourd’hui pour vous voir. »
Le Chevalier Suprême Kelly, soulignant les performances des élèves, a dit : « Vous nous avez vraiment réchau é le cœur aujourd’hui. Du fond du cœur, merci beaucoup! »
Pour en savoir plus sur la mission de bienfaisance des Sœurs de Marie, visitez le site worldvillages.org. ✢
En haut: L’archevêque Charles Brown, le nonce apostolique pour les Philippines et le Chevalier Suprême Patrick Kelly, avec sa famille, visitent une salle de classe à Girlstown, un pensionnat géré par les Sœurs de Marie à Biga, dans la province de Cavite.
ce que vous faites en tant que Chevaliers pour renforcer le mariage », a dit le nonce. « Comme c’est beau, comme c’est merveilleux, comme c’est important pour la vie de l’Église, car la famille est l’Église domestique. »
Pendant l’événement, le Chevalier Suprême Kelly a remis le prix Saint Michel à l’ancien directeur suprême Jose Reyes Jr. en reconnaissance de son service exemplaire aux Chevaliers de Colomb.
Juge de la Cour suprême des Philippines à la retraite et Chevalier depuis plus de 40 ans, M. Reyes a occupé le poste de député de Luçon Nord de 2015 à 2019 et de directeur suprême de 2016 à 2022. La mention du prix, lue par le Maître Suprême McCusker, a décrit M. Reyes comme « un homme d’une grande érudition et d’une grande réussite », ajoutant qu’« il reste un humble disciple du Seigneur, me ant tous ses dons au service de Dieu et de l’Église catholique, et plaçant la foi et la famille au premier plan ». Il a également salué les e orts de M. Reyes pour préserver la dignité humaine, le droit à la vie des enfants à naître et les institutions sacrées du mariage et de la famille.
En acceptant le prix, M. Reyes a déclaré : « J’accepte ce prix avec humilité et votre reconnaissance de ma contribution modeste à l’Ordre est inspirante pour moi et pour tous mes frères Chevaliers aux Philippines et au-delà. » S’adressant à ses frères Chevaliers des Philippines, il a ajouté : « Je partage cet honneur avec vous tous et je prie pour que vous a eigniez des sommets encore plus élevés dans le service à Dieu et à notre pays. »
VISITE DES VISAYAS
Au cours de leurs derniers jours aux Philippines, les membres de la délégation des Chevaliers de Colomb se sont rendus à Cebu, ville des Visayas, où ils ont été accueillis le 25 août par le député des Visayas, Odelon Mabutin, le député de Mindanao, Rogelio Tadura, et d’autres o ciers d’État.
Le lendemain, le Chevalier suprême, son épouse Vanessa et l’archevêque Lori ont visité la Fondation Bidlisiw, un partenaire de première ligne de la Fondation Arise, avec laquelle le Conseil
À partir du haut : L’archevêque William Lori bénit les survivants de la traite de personnes après les avoir entendu parler de leurs expériences lors d’une visite au bureau de la fondation Bidlisiw à Mandaue City, à Cebu, le 26 août. La fondation Bidlisiw est une partenaire de la fondation Arise, avec laquelle les Chevaliers de Colomb collaborent pour lutter contre la traite de personnes. • Les Chevaliers des Visayas et de Mindanao remplissent la basilique de Santo Niño à Cebu City pour une messe célébrée par l’Aumônier suprême Lori, le 26 août.
La délégation du Conseil suprême et les dirigeants des Chevaliers de Colomb aux Philippines visitent le pavillon octogonal à côté de la basilique de Santo Niño à Cebu City, dans les Visayas, qui abrite la Croix de Magellan. Ferdinand Magellan a planté une croix sur le site en 1521; la croix actuelle contiendrait des fragments de la croix originale. À partir de la gauche, le député de Mindanao Rogelio Tadura, le député des Visayas Odelon Mabutin, le directeur suprême Rene Sarmiento, le Chevalier Suprême Patrick Kelly, l’Aumônier Suprême et archevêque William Lori, le Maître Suprême Michael McCusker, le député de Luçon Nord Pascual Carbero et le député de Luçon Sud Danilo Sanchez.
suprême collabore pour comba re la traite de personnes aux Philippines. Ils ont également parlé et prié avec plusieurs jeunes qui ont survécu à la traite de personnes.
Dans l’après-midi, la délégation s’est dirigée vers la basilique de Santo Niño de Cebu, la plus ancienne église du pays, pour vénérer la statue miraculeuse de l’Enfant Jésus. L’archevêque Lori a célébré une messe spéciale pour les Chevaliers des Visayas et de Mindanao, avec une garde d’honneur du Quatrième Degré et une chorale des Chevaliers.
« Notre appel le plus important, reçu dans le baptême, est de devenir des enfants adoptifs de Dieu, des ls et des lles de notre Père céleste », a dit l’Aumônier suprême dans son homélie. « Nous pouvons acquérir de nombreux titres dans la vie, mais notre plus grande dignité et notre plus grand appel est d’être des enfants de Dieu, ceux que le Père aime et chérit au-delà de toutes les mesures parce qu’il voit et aime en nous ce qu’il voit et aime dans le Christ. »
Ce soir-là à Cebu, environ 400 invités ont participé à une « fête fraternelle » avec un repas, des chansons et des
performances culturelles. Le Chevalier suprême et l’Aumônier suprême ont prononcé des discours pour clore le voyage.
« Du début à la n, vous — les Chevaliers de Colomb et vos épouses dans ce magni que pays — vous êtes surpassés par votre merveilleuse hospitalité. Salamat! Merci beaucoup », a dit l’archevêque Lori. « Le pape François nous met tous au dé de déployer tous nos e orts pour accomplir la mission de l’Église et ne pas nous décourager, ne pas nous laisser distraire, ne pas laisser les obstacles nous arrêter. Donnons-nous à fond! »
Avant que l’événement ne se termine par une bénédiction et une invocation de Notre Dame de Guadalupe, patronne des Chevaliers de Colomb et des Philippines, le Chevalier Suprême Kelly a exprimé une dernière fois sa reconnaissance pour l’hospitalité et le témoignage des Chevaliers des Philippines.
« Chaque jour de notre voyage ici, l’abbé McGivney a été avec nous dans l’esprit de la fraternité des Chevaliers de Colomb aux Philippines », a-t-il a rmé. « S’il y a un groupe d’hommes et d’épouses et leurs familles qui sont “en mission”, c’est vous. Nous vous remercions du fond du cœur. » ✢
« Ces anciens combattants sont
MES FRÈRES »
Un Chevalier de la Caroline du Nord et vétéran de l’armée consacre sa vie à servir Dieu et son pays
Par Christina Lee Knauss
Lewis Reid, membre de l’Assemblée 3158 Bishop William G. Curlin à Concord, en Caroline du Nord, fait un salut patriotique à l’annexe du cimetière national de Salisbury après avoir célébré les funérailles d’un ancien combattant, le 3 octobre. Lewis, qui assiste à des dizaines de funérailles militaires par mois, a accumulé plus de 25 000 heures de bénévolat en service aux anciens combattants.
Un après-midi de septembre, alors qu’une douce brise pousse les nuages dans un ciel bleu pâle, Lewis Reid, vétéran de l’armée américaine, est debout devant des membres d’une famille en deuil à l’annexe du cimetière national de Salisbury. Son visage arborant une expression solennelle, M. Reid prend la parole comme il l’a fait des milliers de fois auparavant, sa voix avec son accent caractéristique de Caroline du Nord o rant des mots de réconfort et de erté patriotique lors d’une cérémonie de funérailles militaires pour un ancien comba ant des Forces aériennes.
« Un autre vétéran a été appelé au plus haut commandement », dit M. Reid. « Il s’en va rencontrer le plus grand commandant de tous. Nous sommes ici pour honorer sa mémoire. »
Il s’agit d’un rituel que M. Reid accomplit plusieurs fois par semaine, même à l’âge de 91 ans, assistant souvent à deux ou trois enterrements par jour en souvenir de ses camarades aux armes et présentant des drapeaux funéraires du défunt. Les cérémonies sont l’un des éléments les plus visibles des plus de 25 000 heures de bénévolat que M. Reid a e ectué au cours des 59 dernières années pour le ministère des Anciens Comba ants et des groupes d’anciens comba ants locaux, y compris le garde honori que du comté de Rowan.
En plus de toutes ces heures passées à servir les anciens combattants, M. Reid est un membre actif du Conseil 12167 St. Joseph à Kannapolis, en Caroline du Nord, et de l’Assemblée 3158 Bishop William G. Curlin à Concord. En janvier, l’assemblée lui a décerné un prix pour son service patriotique auprès des anciens combattants. Certains Chevaliers ont traversé la moitié de l’état pour assister à la cérémonie qui s’est déroulée à l’église St. James à Concord.
Mais, il ne fait pas ce travail pour recevoir des honneurs ou de l’a ention; selon lui, Dieu l’a appelé à continuer à servir de ce e façon.
« Je suis assez vieux pour prendre ma retraite, mais l’homme en haut m’a dit de ne pas arrêter », dit M. Reid avec un sourire. « J’adore faire cela. Ces anciens comba ants sont mes frères. »
DE KANNAPOLIS À LA CORÉE
M. Reid est né le 20 août 1933 et a grandi près de Kannapolis, en Caroline du Nord. Ses parents avaient des origines à la fois afro-américaines et amérindiennes, Cherokee du côté de son père et Lumbee, une tribu basée dans le sud-est de la Caroline du Nord, du côté de sa mère. La famille était ère de ses racines et s’e orçait de recueillir des informations sur ses ancêtres, notamment sur un oncle du côté de son père, John Wallace, qui aurait vécu jusqu’à l’âge de 118 ans.
Le dévouement de M. Reid envers l’armée a commencé lorsqu’il a été enrôlé dans l’armée à l’âge de 18 ans, immédiatement après l’école secondaire, pendant la guerre de Corée. Il a été envoyé en Corée, mais n’a connu que deux semaines de service avant la n du con it. Il a ensuite été transféré à Fairbanks, en Alaska, où il a travaillé comme technicien radar et cuisinier.
« Nous étions chargés d’observer la frontière et de nous assurer que les avions russes ne tentaient pas de traverser », se rappelle-t-il. « C’était l’époque où nous protégions les États-Unis de [Nikita] Khrushchev et de l’Union soviétique. »
M. Reid a grandi à un moment où il n’y avait pas beaucoup de catholiques dans l’ouest de la Caroline du Nord et très peu de catholiques afro-américains. Enfant, il a fréquenté des églises protestantes, mais c’est dans l’armée qu’il a été initié à la foi catholique.
« J’ai appris que l’Église enseignait qui était vraiment Jésus, et j’ai donc suivi des cours de catéchisme et je suis devenu catholique », dit-il.
Lorsqu’il a qui é l’armée en 1956, M. Reid est revenu en Caroline du Nord et a obtenu un baccalauréat en génie électrique de l’Université agricole et technique d’État de Caroline du Nord, un collège historiquement noir à Greensboro. En 1960, avec d’autres étudiants de l’Université, il a participé aux célèbres sit-ins de Greensboro pour demander l’intégration des noirs au restaurant Woolworth’s.
« À ce e époque, je me disais que Dieu allait changer les choses un jour », se souvient M. Reid. « Et il a commencé à me parler et il me parle toujours depuis. »
La foi robuste de M. Reid a inspiré l’un de ses dictons préférés : « Faites con ance à Dieu, et vous aurez tout ce qu’il vous faut! »
Lorsqu’il est retourné à Kannapolis, il a commencé à fréquenter l’église St. Joseph et a ouvert son propre atelier de réparation de radios et de télévisions. Il a aussi construit une maison et épousé son
amoureuse, elma, une alliance qui a duré 64 ans jusqu’au décès de elma en 2018. Le couple a eu quatre enfants, six petits-enfants et plusieurs arrière-petits-enfants.
A iré par les principes de charité, d’unité et de fraternité de l’Ordre, M. Reid s’est joint aux Chevaliers de Colomb en 1993. Ayant d’abord rencontré des membres alors qu’il était dans l’armée, il admirait l’exemple que les Chevaliers montraient au sein de sa communauté.
« Je voulais toujours être un leader, et ces hommes étaient des leaders », a rme M. Reid, qui a occupé plusieurs postes de dirigeant au sein de son conseil et son assemblée pour lesquels il est membre honoraire à vie. « J’aimais beaucoup la façon dont les Chevaliers aidaient les gens, non seulement dans ma communauté, mais partout dans le monde. Cela m’a impressionné et je voulais contribuer moi aussi. »
« Il est un homme très dévoué », dit Ed Shaver, député de district et membre du même conseil et de la même assemblée que M. Reid, qui le côtoie M. Reid depuis plus de 40 ans. « Il su t de lui demander de l’aide, et il fera tout ce dont vous avez besoin. »
UNE VIE DE FOI ET DE SERVICE
gens aiment l’entendre parler et ils réclament sa présence », dit Franklin. « Tout le monde connaît M. Reid. »
Les talents de M. Reid à titre de célébrant de funérailles militaires l’ont également amené au cimetière national d’Arlington en Virginie et à d’autres sites militaires. Cela lui a aussi donné l’un de ses plus précieux souvenirs : participer aux funérailles du sous-lieutenant Fred Lorenzo Brewer en décembre 2023. Ce natif de Charlo e a volé avec les célèbres Tuskegee Airmen pendant la Seconde Guerre mondiale et qui est mort dans un accident d’avion en Italie en 1944. Le corps de Brewer est resté non identi é pendant près de 80 ans, jusqu’à ce que des tests d’ADN perme ent de le relier à des membres de sa famille à Charlo e en 2023. Lorsque le pilote a été rapatrié en Caroline du Nord pour son enterrement, M. Reid était là.
Le sergent Lewis Reid à Fort Lewis à Washington, vers 1954.
Dans les années 1960, M. Reid a commencé à compléter les revenus de son atelier de réparation avec un deuxième emploi en tant que cuisinier à l’hôpital pour anciens comba ants de Salisbury. C’est là qu’il a constaté les besoins de ses camarades anciens comba ants et qu’il a décidé de consacrer sa vie à les aider. Dans le cadre de son bénévolat, M. Reid est entré en contact avec la garde d’honneur Rowan, et on lui a proposé de devenir célébrant pour les funérailles au début des années 2000.
« Ils m’ont dit que j’avais une bonne voix et que je m’exprimais bien, alors j’ai commencé à le faire et je n’ai jamais arrêté », dit M. Reid. « Et je ne compte pas arrêter. »
La erté de M. Reid à l’égard de ses années de service militaire est évidente. Encore aujourd’hui, il répond fréquemment au téléphone en disant « Sergent Reid à l’appareil! » et fait le salut lorsqu’il pose pour des photos.
Il est devenu une gure emblématique de l’hôpital pour anciens comba ants et est apprécié par les employés d’un grand nombre de services, selon Franklin McCombs, qui travaille au Centre pour le développement et l’engagement civique de l’hôpital pour anciens comba ants de Salisbury et qui connaît M. Reid depuis plus de 50 ans.
« Il peut parler à n’importe qui, à n’importe quel niveau. Les
« Cela signi ait beaucoup pour moi parce que je connaissais l’histoire des pilotes de Tuskegee depuis que j’étais un garçon », dit M. Reid. « À ce e époque, les gens disaient des choses racistes sur ces pilotes parce qu’ils étaient noirs. Les gens disaient qu’ils ne savaient pas comment piloter. Mais ils ont ni par être parmi les meilleurs pilotes américains en Europe. J’ai été tellement heureux lorsqu’ils m’ont demandé de participer aux funérailles de ce pilote en n rapatrié à la maison. »
Ed Shaver admire le dévouement de M. Reid, non seulement envers le ministère des Anciens Comba ants, mais aussi pour son travail avec les Chevaliers. Ed se souvient de nombreuses occasions où M. Reid célébrait sept funérailles par semaine, puis participait au repas de poisson frit du carême hebdomadaire du Conseil 12167.
« Lewis Reid représente sans réserve tout ce qu’un Chevalier est censé être », dit-il.
M. Reid a rme qu’être avec ses frères Chevaliers renforce la foi qui l’aide à continuer. Même à 91 ans, il prévoit poursuivre son travail tant avec les anciens comba ants qu’au sein de l’Ordre.
M. Reid se souvient d’une conversation déterminante qu’il a eue il y a plusieurs années avec son prêtre paroissial, qui était présent au cimetière national de Salisbury au moment où M. Reid célébrait un enterrement.
« Il m’a dit que le fait d’avoir assisté aux funérailles l’avait tellement impressionné qu’il était resté gé sur place », dit M. Reid. « C’est à ce moment-là que j’ai su que je ne pouvais pas arrêter; c’est le sens de ma vie : la foi et le patriotisme. » ✢
CHRISTINA LEE KNAUSS est journaliste pour le Catholic News Herald, le journal du diocèse de Charlotte.
Cette terre a été faite pour vous et pour moi
Il y a cent ans, la Commission historique des Chevaliers de Colomb rendait hommage aux contributions raciales, civiques et religieuses de l’histoire des États-Unis
Par Maureen H. Walther
Meta Warrick Fuller avait un œil pour saisir l’histoire sur le vif. Éminente artiste afro-américaine de son époque, elle a ému les spectateurs avec ses sculptures expressives. Ses œuvres comprenaient des dioramas célébrant le patrimoine afro-américain, pour lesquels elle est devenue la première femme noire à recevoir une commande d’art du gouvernement fédéral américain.
Edward McSweeney (à gauche), chef de la Commission historique des Chevaliers de Colomb de 1921 à 1925, charge W.E.B. Du Bois (à droite) d’écrire The Gift of Black Folk, l’un de plusieurs volumes de la Série sur les contributions raciales, publiée par l’Ordre en 1924.
Mais, en mai 1922, Meta Fuller ré échit à l’idée de rendre un autre hommage aux Américains noirs, un livre pour la Commission historique des Chevaliers de Colomb. Le président de la commission, Edward McSweeney, était un ami de Framingham, au Massachuse s, et avait récemment discuté avec elle d’un nouveau projet appelé « Racial Contribution Series » (Série sur les contributions raciales).
Mme Fuller prend sa plume et envoie une le re à un autre ami, le distingué W.E.B. Du Bois, cofondateur de la NAACP et première personne noire à obtenir un doctorat de l’Université Harvard. Elle écrit : « Si la rédaction d’une histoire de la contribution des Noirs à l’Amérique vous intéresse, veuillez communiquer avec l’honorable Edward F. McSweeney… président de la Commission historique des Chevaliers de Colomb. »
W.E.B. Du Bois saisit l’occasion et envoie une le re à M. McSweeney le lendemain. Le livre de M. Du Bois qui en découle, e Gi of Black Folk : e Negroes in the Making of America, publié en 1924, détaille les nombreuses façons dont les Afro-Américains ont contribué à l’histoire et à l’identité des États-Unis.
Deux autres titres sont publiés ce e année-là et a eignent des objectifs semblables pour d’autres groupes victimes de discrimination. e Jews in the Making of America, de George Cohen, va à l’encontre de l’antisémitisme alors endémique, tandis que e Germans in the Making of America, de Frederick Franklin Shrader, ébranle les préjugés antiallemands qui font rage à la suite de la
Première Guerre mondiale.
L’objectif de la Série sur les contributions raciales, écrit M. McSweeney, est de « donner au peuple des États-Unis la réponse la plus directe et sans réserve à la vague d’ostracisme racial et religieux qui, depuis la guerre, balaye les États-Unis ».
Bien qu’aucun autre volume de la série n’ait nalement été publié, ce triptyque contre-culturel conjointement à d’autres publications de la Commission historique est représentatif des e orts audacieux des Chevaliers pour comba re des groupes nativistes comme le Ku Klux Klan dans les années 1920 et 1930. Dans leur quête d’un véritable patriotisme, les Chevaliers de Colomb cherchent à renforcer la solidarité entre les Américains, une solidarité qui embrasse plutôt que de supprimer la diversité raciale, ethnique et religieuse croissante du pays. Un siècle plus tard, le dévouement de l’Ordre à la liberté religieuse et civique demeure au cœur de son principe de patriotisme et de son service à l’égard de Dieu et de la nation.
« L’IDÉAL DE LA LIBERTÉ »
« Téméraire » ne su t pas à décrire l’audace de lancer la Commission historique et de publier la Série sur les contributions raciales dans les années 1920. Sous les paille es des « Années folles », de nombreux Américains continuent d’avaler et servir un menu composé de préjugés douteux.
Un nombre record de personnes ont immigré aux États-Unis au cours de la décennie précédant la Première Guerre mondiale, surtout en provenance de l’Europe du Sud et de l’Est. À mesure que le pays sort de la guerre, la question de savoir qui est un Américain émerge, et la résurgence du nativisme pèse âprement.
Des quotas d’immigration fédéraux ont été mis en place a n de maintenir une majorité ou un groupe démographique protestant et de descendance anglaise au pouvoir. Les meilleures
universités et facultés de médecine, y compris Harvard, adoptent des plafonds d’admission pour les Américains juifs. En réponse au sentiment antiallemand, le gouverneur de l’Iowa publie la « Proclamation de Babel » en 1918, une parodie du Premier Amendement qui exige que seule la langue anglaise peut être parlée dans toutes les écoles, dans toutes les conversations publiques et dans tous les o ces religieux.
Quant à eux, les Afro-Américains espèrent beaucoup que le service qu’ils ont rendu pendant la Première Guerre mondiale contribuera à réduire la mainmise du sectarisme sur la société américaine. Mais l’« été rouge » de 1919, marqué par des émeutes raciales dans des dizaines de villes, donne le ton pour la décennie suivante, qui voit la résurgence du Ku Klux Klan.
Même les manuels d’histoire pour enfants ne sont pas exemptés de la propagande fondée sur le « mythe anglo-saxon », qui minimise les mérites des minorités raciales fondatrices et pourtant dénigrées de la nation.
Les Chevaliers de Colomb ne sont pas disposés à rester les bras croisés. Lors du Congrès suprême de 1921 qui se tient à San Francisco, l’Ordre réagit en établissant une commission, sous l’égide du Quatrième Degré, chargée de lu er contre la réécriture de l’histoire américaine.
Annoncée par le Maître Suprême John Reddin et dirigée par un groupe d’experts de premier plan, la Commission historique des Chevaliers de Colomb s’e orcera d’« enquêter sur les faits de l’histoire qui s’appliquent à notre pays, corriger les erreurs et omissions historiques, apaiser et préserver notre histoire nationale, exalter et perpétuer les idéaux américains et comba re et contrer la propagande antiaméricaine », explique M. McSweeney. « Le principe directeur du programme historique est l’idéal de la liberté de gouvernement et de religion. »
La Commission historique devient l’une des initiatives les plus importantes jamais mises en place par le Quatrième Degré, qui a
èrement examiné la question dans le cadre de son champ d’application patriotique. Alors que la Commission sur les préjugés religieux de l’Ordre s’a aque au sectarisme anticatholique dans les services-presses et les tribunaux, la Commission historique se concentre sur les groupes victimes de discrimination de façon plus générale.
Un facteur de contribution essentiel est que l’homme de la situation, Edward McSweeney, a une expérience concrète de la diversité réelle des États-Unis, ayant été commissaire à l’immigration à Ellis Island, de 1893 à 1902. Farouche et bruyant, Edward McSweeney n’est pas un homme à reculer devant un dé .
La commission commence par lancer des enquêtes indépendantes sur les manuels d’histoire utilisés dans les écoles et les établissements d’enseignement supérieur publics. Le Maître Suprême Reddin rapporte que « Les enquêteurs… s’étonnent des erreurs, dissimulations et falsi cations de faits historiques qui y gurent. »
L’exposé des Chevaliers mène des changements : « Lorsque l’ensemble de la population s’est rendu compte que, dans les écoles, ses enfants apprenaient une fausse histoire de leur nation, leurs protestations se sont fait sentir, et les maisons d’édition responsables de ces histoires ont commencé à agir pour sauver leur peau », raconte M. McSweeney.
Une deuxième initiative, qui vise l’enseignement supérieur, sollicite et prime des travaux de recherche scienti ques exceptionnels liés à l’histoire et à la politique des États-Unis. La commission partage ensuite gratuitement ces travaux dans des publications, des livres et des discours. La qualité parle d’elle-même : parmi les lauréats, on compte Samuel Flagg Bemis, qui recevra plus tard le prix Pulitzer.
Mais il en faut plus. Comme M. McSweeney le raconte au Chevalier Suprême James Flaherty pour vider son sac : « Le K.K.K. a créé un monstre composé d’idolâtrie, de superstition et de cruauté, assez hideux pour e rayer les ignorants et les timides. »
Un groupe d’enfants juifs devenus orphelins à la suite de la Première Guerre mondiale posent avec des drapeaux américains après leur arrivée à New York en 1921. La même année, les Chevaliers de Colomb créent leur Commission historique pour contrer les préjugés fondés sur un récit faux ou unilatéral de l’histoire américaine.
L’ignorance, l’Ordre le sait, peut être contrée, et dans certains cas, les timides peuvent être enhardis si d’autres prennent les devants.
RETOURNER LE SCRIPT
Après deux ans de rédactions, de recherches, de modi cations et de révisions en coulisses, la Commission historique est n prête à lancer son projet nal, la Série sur les contributions raciales. La série ouvre la voie, non seulement en ce qui concerne le contenu des histoires racontées, mais aussi en ce qui a trait à la façon dont elles sont racontées et aux personnes qui les racontent.
« Ce e série est di érente de tout ce qui a été publié jusqu’à présent, fait remarquer M. McSweeney, puisqu’elle narre l’historique réel des contributions raciales à la création des États-Unis, non pas du point de vue isolé d’une seule race à propos d’autres races, mais du point de vue de chaque race qui se préoccupe d’elle-même. »
À l’origine, la Commission prévoit plus d’une demi-douzaine de monographies pour souligner le rôle de di érents groupes d’immigrés, dont les Irlandais, les Néerlandais et les Scandinaves. En n de compte, seules trois sont publiées, toutes en 1924, peu avant la n des travaux de la Commission historique. Mais ces livres jouent un rôle décisif en exprimant les préoccupations de la Commission en se concentrant sur trois groupes ciblés par la discrimination.
L’œuvre e Gi of Black Folk de W.E.B. Du Bois se révèle particulièrement notable. En décrivant en détail les nombreuses façons dont les Afro-Américains ont aidé et façonné la nation, le récit réfute l’idée que le caractère, la grandeur et l’avenir des États-Unis trouvent leurs racines uniquement dans la culture, la religion et la descendance anglaises.
« L’Amérique est un conglomérat » [Trad. libre], explique M. Du Bois dans son livre. « C’est à la fois son problème et sa gloire, peut-être même sa seule et principale raison d’être. »
Couvrant tout, des arts à l’art de la guerre, de la psychologie à la spiritualité, le volume révolutionnaire de W.E.B. Du Bois, à bien des égards, devient un modèle pour l’histoire des Noirs et pour le récit de l’histoire américaine. Les autres livres de la série, bien qu’ayant été écrits par di érents auteurs, suivent dans la même veine, servant à la fois de mythes et d’antidotes.
William H. Skaggs, ancien maire de Talladega, en Alabama, écrit à M. Du Bois au sujet du livre : « C’est le volume le plus complet et le plus contraignant que vous ayez écrit, et je peux ajouter que, à mon avis, c’est le travail le plus précieux que vous ayez produit. Il s’agit d’une contribution importante à notre histoire politique et d’une discussion opportune sur les questions économiques et sociales les plus cruciales pour le peuple américain. » [Trad. libre]
Les Chevaliers de Colomb sont ers de la collaboration avec W.E.B. Du Bois et de la Série sur les contributions raciales en général. Raconter l’histoire des États-Unis à partir d’une position de diversité est une innovation dont le pays a grandement pro té.
« Nous sommes extrêmement chanceux… d’être en mesure d’in uer sur les tendances destructives du K.K.K. par l’intermédiaire de notre programme historique », écrit Edward McSweeney dans une le re de décembre 1922 au Chevalier Suprême Flaherty, exprimant son espoir que la commission fournirait « une contribution permanente et reconnue à la nation ».
Le Chevalier Suprême Flaherty, à son tour, salue la série comme « un ajout indubitablement nécessaire et important à l’Americana »
La Commission historique des CdeC a publié trois volumes dans le cadre de sa Série sur les contributions raciales, détaillant les contributions des Afro-Américains, des Juifs et des Allemands dans l’histoire américaine.
et le travail de la Commission comme « l’une des réalisations intellectuelles exceptionnelles de toute organisation en Amérique ».
La Commission historique est dissoute en 1925, après avoir accompli sa mission initiale et réalisé que la publication de plus de livres dépasserait le budget alloué. Son héritage a toutefois vécu : Il établit une nouvelle norme ambitieuse relativement à la responsabilité de l’Ordre d’éduquer les membres et le public sur des questions importantes, de soutenir le savoir et de veiller à ce que le passé soit préservé. Par exemple, la Commission a inspiré le conseil d’État du Texas à prendre sa propre initiative en matière d’histoire en 1923. Un projet de plusieurs décennies dirigé par Carlos Castañeda s’en est suivi : une série encyclopédique en plusieurs volumes intitulée « Our Catholic Heritage in Texas » (Notre héritage catholique au Texas), qui souligne l’histoire et l’impact des catholiques hispaniques.
Plus important encore peut-être, la Commission historique a donné aux futurs Chevaliers un exemple de la façon de prendre des mesures créatives pour protéger la liberté civile et religieuse. Après s’être ba us et avoir survécu à l’organisation communautaire et à la propagande des Nativistes, les Chevaliers ont pris au sérieux le pouvoir de l’érudition et de la loi lorsqu’ils ont défendu les écoles catholiques et les droits des parents dans le cadre de l’a aire Pierce vs. Society of Sisters of the Holy Names of Jesus and Mary (1925) et, près d’un siècle plus tard, le droit à la conscience religieuse dans l’a aire Li le Sisters of the Poor vs. Commonwealth of Pennsylvania (2020).
Encore aujourd’hui, alors que les États-Unis marquaient plus tôt ce e année le 60e anniversaire de la loi sur les droits civiques, l’héritage du travail révolutionnaire de la Commission historique des Chevaliers de Colomb continue à se faire sentir et à inspirer. ✢
MAUREEN WALTHER est coauteure, avec son défunt mari, Andrew Walther, de l’ouvrage The Knights of Columbus: An Illustrated History (Les Chevaliers de Colomb : une histoire illustrée) (2020).
En hommage À NOTRE HÉRITAGE
Les Chevaliers de l’Ontario restaurent les pierres tombales d’anciens dirigeants en vue de la célébration du 125e anniversaire de la juridiction
Par Cecilia Engbert
Le matin du 12 août, Bruce Poulin, député d’État de l’Ontario, était assis devant un monument en granite, et repeignait méticuleusement les le res délavées sur une pierre tombale. La tombe du père John O’Gorman, un membre fondateur du premier conseil des Chevaliers de Colomb de l’Ontario, était la troisième épitaphe que Bruce Poulin avait lui-même restaurée dans le cimetière Notre-Dame d’O awa. Chaque pierre tombale demandait environ trois heures, mais Bruce Poulin ne voyait pas d’inconvénient à le faire : il n’était après tout qu’un Chevalier rendant hommage à un autre.
« Nous reconnaissons l’héritage sur lequel nous bâtissons notre succès aujourd’hui, en nous appuyant sur les sacri ces et les réussites d’antan », a a rmé le député d’État Poulin. Dans le bulletin du Conseil d’État de l’Ontario, il a expliqué que la restauration était « inspirée par l’amour et la mémoire sacrée de nos chers disparus » et la responsabilité de prier pour ceux qui nous ont précédés. « En novembre, nous nous rappelons particulièrement notre devoir à cet égard. »
La présence de l’Ordre en Ontario a commencé avec le Conseil 485 à O awa, fondé le 28 janvier 1900. En enquêtant sur l’histoire des Chevaliers de l’Ontario en prévision de l’anniversaire, M. Poulin a découvert que plus de députés d’État de l’Ontario sont enterrés au cimetière NotreDame qu’à tout autre endroit.
étaient couvertes de terre et d’herbe.
Cependant, l’entrepreneur ne rétablirait pas les inscriptions estompées sur trois des pierres tombales des Chevaliers. M. Poulin a donc pris les choses en main.
« Je lui ai dit : “Bon, quelqu’un doit bien le faire.” J’ai donc acheté de la peinture et un pinceau, et je m’y suis rendu », dit-il.
Le processus, comme l’a expliqué M. Poulin, était de poncer et de ne oyer les le res de plomb, d’appliquer un apprêt antirouille, puis d’appliquer délicatement une peinture noire semi-brillante à l’aide d’un petit pinceau.
« Cela a suscité mon intérêt. Je suis donc allé au cimetière pour voir leurs pierres tombales », explique M. Poulin. « J’ai vu qu’elles étaient usées et sales. Elles étaient couvertes de mousse et le le rage s’était estompé. Plusieurs de ces pierres tombales datent des années 20 et des années 30. »
Le Conseil d’État a décidé de restaurer les pierres tombales, et un entrepreneur a été embauché l’été dernier pour laver et ne oyer les monuments et lever ou redresser les pierres qui
Le cimetière est le lieu de repos de cinq membres fondateurs du Conseil 485, y compris son Grand Chevalier fondateur John Dunne (1860-1924), et son premier aumônier, l’abbé Ma hew Whelan (1853-1922). John Dunne, considéré comme le père des Chevaliers de Colomb en Ontario, était également le premier député d’État né au Canada de ce qui était alors la juridiction du Canada et de Terre-Neuve.
Les autres membres du conseil fondateur enterrés à Notre-Dame sont l’abbé John O’Gorman (18841933), un aumônier militaire de la première Guerre mondiale, blessé à la Bataille de la Somme, qui a aidé à diriger le programme de l’Armée catholique canadienne de l’Ordre, Michael Gorman (1856-1935), un avocat bien connu et le premier député d’État de la juridiction, et Francis Latchford (1856-1938), un Québécois ayant siégé à la Cour suprême de l’Ontario. Trois autres députés d’État y sont aussi enterrés : omas Brown (1874-1945), Philip Phelan (18881966) et Yvon Robert (1939-2020).
Lors de la cérémonie du 12 août, le jour d’anniversaire du bienheureux Michael McGivney, les Chevaliers et les invités ont eu l’occasion de rendre hommage à ces anciens dirigeants et de prier pour eux. Une Garde d’honneur du quatrième degré,
Ci-dessus : Le joueur de cornemuse Donald MacDonald, ancien grand Chevalier du Conseil 485 St. Patrick Basilica, dirige une garde d’honneur du Quatrième Degré dans le cimetière Notre-Dame à Ottawa, en Ontario, le 12 août. • En regard : Le Député d’État de l’Ontario Bruce Poulin rafraîchit le lettrage décoloré sur la pierre tombale du père John O’Gorman, membre fondateur du premier conseil de l’Ontario.
avec le joueur de cornemuse Donald MacDonald, ancien grand Chevalier du Conseil 485, a mené les participants d’une tombe à l’autre. À chaque pierre tombale, M. Poulin a donné des informations sur le Chevalier enterré à cet endroit, et l’archevêque Damphousse a prononcé une prière propre à chacun d’entre eux.
Michael O’Neill, 86 ans, un Chevalier depuis plus de 66 ans qui a prêté main-forte à M. Poulin dans le cadre de ses recherches, a également parlé des contributions remarquables de plusieurs des Chevaliers.
M. O’Neill a fait remarquer que le Conseil 485 avait été créé à l’origine par des membres de Montréal. Ils avaient trouvé, dans l’abbé O’Gorman, un leader spirituel, a-t-il expliqué : « Il a a iré des hommes éduqués, des hommes de substance, des hommes de foi, ce qui a donné au Conseil 485 un début très réussi. »
Le Conseil était indépendant d’une paroisse particulière, mais l’église Saint-Patrick, devenue une basilique en 1996, a joué un rôle particulièrement important dans son histoire.
« Pendant les 50 premières années du Conseil 485, les Grands Chevaliers venaient de Saint-Patrick », explique-t-il.
En 1998, un conseil distinct a été fondé à la basilique, monsieur O’Neill devenant son premier grand Chevalier. Le Conseil 12158 St. Patrick Basilica et le Conseil 485 O awa ont fusionné en 2021, devenant le Conseil 485 St. Patrick Basilica.
M. O’Neill a également contribué à l’établissement du Blessed Michael McGivney Honoris à la basilique, qui encourage la dévotion au fondateur de l’Ordre et à sa cause de canonisation, et qui en est actuellement président.
Il a été particulièrement grati é de voir les membres pionniers du Conseil 485 être remémorés et reconnus.
« Quelle belle cérémonie », a déclaré M. O’Neill, ajoutant, « nous devons honorer le [Conseil] 485 en raison de ce que ses membres ont fait et de ce qu’ils font depuis des années. »
Lorsque M. Poulin a initialement communiqué avec le
cimetière Notre-Dame pour obtenir la permission de restaurer les huit pierres tombales, il a découvert un fait qui donne à ré échir : pas un seul contact ne restait parmi les membres de la famille des dirigeants décédés des C de C.
« Bien que ces anciens députés d’État aient possiblement été oubliés par les générations de leur famille au l du temps, ils ne sont pas oubliés par les Chevaliers de Colomb », a déclaré M. Poulin. « Je pense qu’il est très inspirant que leur contribution, en tant qu’hommes catholiques, pères et maris, ait fait de la société un meilleur endroit. Ils sont reconnus et estimés par les Chevaliers aujourd’hui. »
En plus du projet du cimetière Notre-Dame, le Conseil d’État de l’Ontario a restauré plusieurs points de repère des C de C dans la province au cours des derniers mois. L’un de ces points est le monument Pray for Peace du Dieppe Park de Windsor, érigé par les Chevaliers en 1967 pour commémorer le 100e anniversaire de la Confédération canadienne. Une nouvelle cérémonie de dédicace s’est déroulée au parc le 14 septembre, et des Chevaliers de toute la province y ont participé, y compris le Chevalier Suprême adjoint Arthur Peters et l’aumônier d’État et évêque Bryan Bayda de l’Éparchie de Toronto et de l’est du Canada.
Les Chevaliers ont également restauré la Croix de Carhagouha, érigée par les Chevaliers en 1922 pour marquer le site de la première messe en Ontario, célébrée le 12 août 1615, près de ce qui est aujourd’hui Lafontaine. Le monument en granite a été ne oyé et une nouvelle plaque a été installée. Le 9 septembre, les Chevaliers ont enterré une capsule temporelle à la base de la croix, qui contient, entre autres, plusieurs articles commémoratifs du 125e anniversaire, bénis par l’archevêque Damphousse. ✢
CECILIA ENGBERT est productrice de contenu pour le service de communication des Chevaliers de Colomb.
Les o ciers d’État du New Jersey, dirigés par le Député d’État Raymond Sands (troisième à partir de la droite), présentent une icône de Notre-Dame du Secours aux Chrétiens persécutés au père Mark Hanna (à droite) et au père Mina Dimitry de l'Église copte orthodoxe St. Mary à East Brunswick. L’icône, qui a fait l’objet du Programme de l’icône pèlerine de l’Ordre de 2018 à 2021, représente la Sainte Mère tenant sa mante au-dessus d’un groupe de martyrs chrétiens de l’Est et de l’Ouest. Signe d’unité chrétienne et de dévotion mariale, l’image inclut l’un des 21 chrétiens coptes martyrisés par l’État islamique en Libye en 2015, que le pape François a ajouté au Martyrologe romain de l’Église catholique en mai 2023.
L’HÉRITAGE DU PÈRE KAPAUN
Le Conseil 6747 Father Edward Fox de Christiansburg, en Virginie, a organisé une manifestation à l’église Holy Spirit en hommage au père Emil Kapaun, l’aumônier de l’armée américaine qui est décédé en 1951 alors qu’il était prisonnier de guerre en Corée du Nord et dont la cause de canonisation a débuté en 1993. James Cogbill, cérémoniaire du Conseil, a fait une présentation sur la vie, la mort et l’héritage du père Kapaun, et le groupe a ensuite participé à une marche commémorative d’environ 1,6 km.
ENTRETIEN DU CRUCIFIX
Chaque année, le Conseil 478 de Marie a, en Ohio, organise une journée de corvée au cimetière St. Mary’s pour étendre du paillis et s’occuper d’autres projets d’aménagement paysager. Ce e année, le Conseil a également rénové le cruci x surplombant le cimetière, qui était grandement dégradé par le temps et les conditions météo. Les Chevaliers ont repeint la croix en bois et réparé le corpus en résine.
LA ROUTE VERS EMMAÜS
Plus de 300 membres de la paroisse Immaculate Conception de Hendersonville, en Caroline du Nord, ont participé à une retraite de deux jours organisée par le Conseil 7184 Immaculate Conception. Le célèbre auteur catholique et professeur de théologie Sco Hahn, membre des Chevaliers de Steubenville, en Ohio, a parlé de cultiver la dévotion eucharistique et mariale, entre autres.
RAPPEL DE LA VISITE DU PAPE JEAN-PAUL II
Des Chevaliers du Quatrième Degré de plusieurs assemblées du Nouveau-Brunswick ont fourni une garde d’honneur à l’église Notre-Dame-deGrâce pour une messe commémorative du 40e anniversaire de la visite du pape Jean-Paul II à Moncton. Mgr Guy Desrochers, archevêque de Moncton et aumônier d’État, a célébré la messe, à laquelle ont assisté des o ciers d’État du Nouveau-Brunswick et des Chevaliers du Grand Moncton.
La Foi
CÉLÉBRATION
DES PREMIERS COMMUNIANTS
Le Conseil 14368 St. Cecilia de DeMo e, en Indiana, a fourni une garde d’honneur pour la messe de première communion à l’église catholique St. Cecilia. Après la messe, les Chevaliers ont présenté à chacun des enfants des drapeaux miniatures des États-Unis et du Vatican.
Le Grand Chevalier adjoint Devin Mages du Conseil 5266 Cardinal Newman taille la bordure d’une zone gazonnée du côté du stationnement de l’église catholique St. Francis Xavier de Stillwater, en Oklahoma. Les Chevaliers du Conseil 5266 sont un pilier de l’escouade de gazon, qui participe presque chaque semaine à des projets d’aménagement paysager sur le campus de six acres de la paroisse. Le travail des bénévoles permet à la paroisse d’économiser environ 15 000 $ par année.
LIVRAISON DE NOURRITURE
La Famille
Des Chevaliers du Conseil 9708 St. Clare of Assisi de Houston ont coupé un arbre endommagé par l’ouragan Beryl chez la sœur veuve d’un Chevalier. Les Chevaliers ont également ramassé les débris laissés par la tempête pour deux familles qui ont sollicité de l’aide auprès de la paroisse catholique St. Clare of Assisi.
UNE MISSION POUR LES FAMILLES DU GUATEMALA
Plus de 200 personnes ont participé à un déjeuner organisé par le Conseil 445 Trinity de Beacon, dans l’état de New York, au pro t de la mission médicale annuelle au Guatemala, dirigée par la sœur franciscaine Kathleen Maire. Le Conseil 445 fait des dons pour soutenir sa mission depuis plus de 15 ans, mais a décidé ce e année d’organiser une collecte de fonds auprès de la paroisse a n de mobiliser davantage de paroissiens. Le déjeuner a permis d’amasser plus de 2 700 $.
Le Conseil 6322 Msgr. Hayes de Placerville, en Californie, soutient depuis plus de 20 ans la collecte annuelle de nourriture Stamp Out Hunger du service postal américain à Placerville, au pro t des utilisateurs de la banque alimentaire du comté d’El Dorado. Au cours de ce e période, le Conseil 6322 a donné plus de 154 000 livres (70 000 kg) de nourriture, dont plus de 6 000 livres (2 730 kg) ce e année.
MIEUX QUE LES NOUILLES RAMEN INSTANTANÉES
Quatre fois par année scolaire, les membres du Conseil 3409 Our Lady of Mercy d’Opelousas, en Louisiane, préparent des hot-dogs et des hamburgers pour les étudiants et le personnel du centre des étudiants catholiques de l’Université d’État de Louisiane à Eunice. Le Conseil 3409 soutient le centre catholique depuis 10 ans. En plus d’organiser régulièrement des repas, les Chevaliers ont récemment fait don au centre d’un nouveau barbecue.
DES JEUX AU SECOURS DES VEUVES
Une centaine de personnes ont participé à la 16e édition de l’événement annuel « Shoes at the Shore » en l’honneur de Michael J. Barnes, organisé par le Conseil 9113 Msgr. James J. Zegers à Marmora, au New Jersey. Les participants ont joué au fer à cheval ou aux poches et ont amassé 5 000 $ pour soutenir le fonds « Widows in Need » du Conseil, que le membre du Conseil Michael Barnes a mis sur pied. Le Conseil 9113 a créé la collecte de fonds « Shoes at the Shore » en l’honneur de M. Barnes après le décès de ce dernier en 2008.
UN SOUPER EN SOUTIEN À L’ÉDUCATION CATHOLIQUE
Le Conseil 1808 Pope John Paul II de Corydon, en Indiana, a recueilli plus de 21 000 $ au pro t de l’école St Joseph au cours du repas commémoratif annuel Frank Ordner. En 2022, le repas a été rebaptisé en l’honneur d’un regre é membre du Conseil et ancien grand Chevalier qui avait créé la collecte de fonds deux ans plus tôt.
Nemesio Bucaneg du Conseil 15774 Maria Lanakila de Lahaina, à Hawaï, suivi par l’ancien cérémoniaire suprême Michael Victorino et d’autres Chevaliers, transporte des boîtes lors du déménagement de l’école Sacred Hearts dans un nouveau bâtiment à Kaanapali. Après la destruction d’une grande partie de l’école par les incendies de forêt qui ont ravagé Lahaina en 2023, les cours ont été dispensés dans des salles de classe temporaires, également mises en place grâce à l’aide des Chevaliers locaux. L’école Sacred Hearts poursuivra ses activités à Kaanapali jusqu’à ce que son campus à Lahaina soit reconstruit.
des Indes lors d’un événement de service inspiré par l’encyclique Laudato Si’ du pape François. Le conseil a remplacé 26 lilas des Indes endommagés par des revendeurs de plantes médicinales qui avaient arraché l’écorce des arbres.
DIEU ET LE PAYS
Des Chevaliers de l’assemblée 3004 Father Michael J. McGivney d’Allen, au Texas, accompagnés de membres de leur famille, ont récité un chapelet patriotique près du Wall that Heals, une réplique itinérante du mémorial des anciens comba ants du Vietnam, à l’occasion de leur visite dans la région de Dallas cet été. Après le chapelet, Dave Rave, membre de l’assemblée, a joué « Amazing Grace » à la cornemuse.
PROTECTION POLICIÈRE
Des Chevaliers du Conseil 5025 Father Francis A. Ryan de Chicago ont participé à la préparation d’un déjeuner de crêpes organisé récemment à la paroisse de St. Mary of the Woods au pro t du service de police de Chicago. Le Conseil a collaboré avec l’échevin James Gardiner et d’autres personnes pour organiser l’événement, qui a permis d’amasser plus de 4 000 $ pour l’achat de nouvelles vestes de protection pour les policiers de Chicago. Avant le déjeuner, une messe a été célébrée par l’abbé Daniel Brand, aumônier à la fois de la police et du Conseil 12173 St. Michael the Archangel.
DES MANTEAUX
POUR
LES ENFANTS
À
LAKE CHARLES
Le Conseil 13931 John W. « Jack »
O’Reilly Sr. de Lake Charles, en Louisiane, a recueilli plus de 70 manteaux auprès des paroissiens de l’église catholique Christ the King pour les donner à Abraham’s Tent, qui les distribuera aux sans-abris. Les membres du Conseil font régulièrement du bénévolat pour cet organisme, qui sert des centaines de repas aux personnes dans le besoin chaque semaine.
EFFORTS DE RELÈVEMENT APRÈS UNE TORNADE
À la n du mois de mai, une puissante tornade de force F4, dont les vents ont a eint 298 km/h a frappé Green eld, en Iowa. Cinq personnes ont perdu la vie et plus de 150 maisons ont été détruites ou endommagées. Quelques semaines plus tard, plusieurs Chevaliers du Conseil 15049 St. omas More de Coralville, accompagnés de membres de leur famille, ont parcouru 274 kilomètres à travers l’état pour participer aux opérations de ne oyage.
La Communauté
Le secrétaire financier René Samson (à gauche) et le trésorier George Landry du Conseil 14280 Father/Père Vincent de Paul à St. Peter’s, en Nouvelle-Écosse, remet des vestons chauds à Denise Doucette de la Première Nation Potlotek dans le cadre du programme « Des manteaux pour les enfants » des Chevaliers de Colomb. Les Chevaliers ont également fait don de manteaux et d’un montant de 250 $ CA à chacune des trois banques alimentaires œuvrant dans les paroisses desservies par le Conseil.
FESTIN DE LA SOLIDARITÉ
Depuis trois ans, le Conseil 16535 St. John Paul II de Lovingston, en Virginie, organise un repas annuel de cuisine ukrainienne pour soutenir les familles d’Ukraine touchées par la guerre. Ce e année, le repas a permis de récolter 6 000 $ pour le Fonds de solidarité pour l’Ukraine de l’Ordre, ce qui porte le total cumulé de la collecte à 27 000 $.
La Vie
L’ARIZONA DÉFEND
LA VIE
Lors de sa collecte annuelle de biberons, le Conseil 17036
Father John C. Borley de San Tan Valley, en Arizona, a récolté plus de 15 600 $ pour le Vineyard Pregnancy Center à Queen Creek, ce qui dépasse de loin les 9 200 $ recueillis par le Conseil en 2023. Les fonds perme ront d’acheter un appareil d’échographie pour les nouveaux locaux du centre à San Tan Valley. Le Conseil 17036 a déjà acheté, avec l’aide de l’initiative Ultrasound, un échographe portable que le centre utilise à son bureau de Queen Creek et dans son unité mobile.
Les Chevaliers du Conseil 8447 Mary, Cause of Our Joy, de Muntinlupa, Luçon Sud, remettent un don de plus de 1 000 couches pour bébés au Centre de santé de Putatan. Les couches seront distribuées à 50 femmes enceintes dans le besoin.
Manus Hand, chancelier du Conseil 7880 Ave Maria de Parker, au Colorado, aide Kimberly Atler à utiliser sa canne à pêche pendant le tournoi de pêche annuel du conseil pour les personnes ayant une déficience intellectuelle. Les Chevaliers ont fourni aux participants des cannes à pêche, des leurres et des appâts, les ont aidés à lancer et à démêler leurs lignes et ont servi un dîner de hot-dogs et de hamburgers. Le Conseil 7880 participe également à l’organisation du café Saint Joseph de Cupertino, une soirée mensuelle de partage de nourriture et de divertissement pour les personnes handicapées et leurs familles.
A LOVING CHOICE
Le Conseil 12354 St. Joseph de Mount Washington, au Kentucky, a recueilli environ 630 $ en linge es pour bébés dans le cadre d’une collecte à l’église St. Francis Xavier. Les linge es ont été remises au centre de soutien à la grossesse A Loving Choice de Shepherdsville, ce qui porte à 2 000 $ le total des dons remis à ce centre par le Conseil 12354 ce e année. Le Conseil suprême fera un don supplémentaire de 400 $ au centre par l’intermédiaire du programme Aide et soutien après la grossesse.
L’ALABAMA SOUTIENT LES ÉCHOGRAPHIES
Le Conseil 9676 Lady of the Valley de Birmingham, en Alabama, a permis de recueillir plus de 26 000 $ pour l’achat de nouveaux échographes destinés à des organismes pro-vie. Les Chevaliers ont utilisé 14 525 $, complétés par l’initiative Ultrasound, pour acheter un nouvel appareil destiné à une unité mobile gérée par Life on Wheels. Le reste des fonds, soit environ 11 500 $, a été remis à Cullman, en Alabama. Le Conseil
1484 achète un appareil d’échographie pour First Source for Women à Hanceville.
NOUVEAU CENTRE DE SOINS
Le Conseil 15745 Father Leonard D. Di Falco de Yonkers, dans l’état de New York, a donné 4 000 $ à l’Elizabeth Seton Children’s Centre. Les fonds serviront à la nouvelle installation de l’organisme, qui s’occupe des jeunes handicapés qui n’ont plus accès aux soins pédiatriques.
CORRECTIONS
En page 6 du numéro d'octobre, le nombre de membres recrutés par l'ancien député Water Streit, de l'Alberta, aurait dû être 472 et non 242. • Toujours à la page 6, l'homonyme du Conseil 5295 de Narraganse , R.I., aurait dû être le Pape Pie XII.
Veuillez soumettre les activités de votre conseil à l’adresse knightsinaction@kofc.org
Prix « Conseil Étoile »
Pour l’année fraternelle 2023-2024, 2 609 conseils ont obtenu le prix « Conseil Étoile », qui récompense les réalisations exceptionnelles en matière d’adhésion, d’assurance et de programmation. Parmi ces conseils (listé ici), 350 ont obtenu le prix « Conseil Double Étoile » (200 % du quota d’adhésion) et 275 ont obtenu le prix « Conseil Triple Étoile » (300% ou plus du quota d’adhésion).
De plus, 4 446 conseils ont obtenu le prix Colombien pour l’excellence en programmation; 4 605 conseils ont obtenu le prix Abbé McGivney pour avoir a eint leur quota d’adhésion, et 2 883 conseils ont obtenu le prix des Fondateurs pour avoir a eint leur quota d’assurance.
DISTRICT DE COLUMBIA
8174 8226 8254 8652 8691 8751 8754 8801 8804 8825 8833 8834 9008 9011 9054 9087 9101 9343 9353 9449 9459 9582 9786 9878 10187 10227 10638 10639 10860 11289
Indique le statut « Conseil Double Étoile »
Indique le statut « Conseil Triple Étoile »
Pour obtenir la liste complète des Conseils Étoiles 2023-2024 et pour plus d’informations sur ces prix, rendez-vous sur le site à l’adresse www.kofc.org/ /for-members/ resources/star-councilaward.html.
Les Conseils Étoiles en Action
Les Chevaliers du Conseil 10986 St. John Bosco à Edmonton, en Alberta, tiennent un dais au-dessus du Saint Sacrement pendant une procession eucharistique organisée par le Conseil pour célébrer la Fête du Saint-Sacrement et le 40e anniversaire de l’église catholique St. John Bosco. Plus de 500 paroissiens ont participé à la procession, la première organisée par le Conseil 10986.
Rejoignez les Amis de l’abbé McGivney
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OFFICIAL NOVEMBER 1,
2024:
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Chevaliers de la charité
Chaque jour, il est donné aux Chevaliers à travers le monde la possibilité de faire la différence, que ce soit à travers le service de leur communauté, la collecte de fonds ou la prière. Nous célébrons chaque Chevalier pour sa force, sa compassion et son dévouement à vouloir construire un monde meilleur.
Les membres du Conseil 17110 St. Pius V/ Our Lady of Guadalupe de Chicago font une livraison à la maison de Saint-Joseph, une soupe populaire tenue par les Missionnaires de la Charité qui sert environ 200 repas par semaine. Les membres du conseil achètent de la nourriture pour la cuisine au moins une fois par mois, et les Chevaliers, dont plusieurs sont les premiers répondants, se rendent souvent dans le quartier pour s’assurer que les sœurs sont en sécurité et pour voir si elles ont besoin de quoi que ce soit.
Envoyez-nous les photos de votre conseil pour la rubrique «Chevaliers à l’œuvre».
Les photos, avec une description, peuvent être envoyées par courriel à knightsinaction@kofc.org .
« Je ne saurais assez remercier Dieu ».
Ayant grandi dans une famille catholique qui faisait l’école à la maison, je connaissais bien ma foi. Même si notre exploitation bovine se trouvait à 45 minutes de l’église la plus proche, la messe du dimanche était toujours une priorité. L’exemple de mes parents, qui priaient chaque matin avec les Écritures, m’a incité à faire de même au secondaire.
À mesure que ma relation avec Dieu grandissait, j’ai commencé à entendre son appel à la prêtrise. Les prêtres que j’ai connus m’ont grandement in uencé, et la lecture de la vie du bienheureux Michael McGivney a renforcé mon désir de servir comme prêtre et m’a amené à rejoindre les Chevaliers de Colomb. Après mon ordination en tant que diacre transitoire, j’ai dû prendre quelques années de repos pour des raisons de santé. Pendant ce e période, j’ai relu les biographies et les le res de mon arrièrearrière-grand-oncle, le bienheureux Solanus Casey. La façon dont il remercie toujours Dieu malgré sa sou rance et les di cultés qu’il rencontre au cours du séminaire m’a inspiré.
Aujourd’hui, plus d’un an après mon ordination sacerdotale, je ne saurais trop remercier Dieu pour les grandes bénédictions qu’il m’accorde lorsque je sers ses dèles, en particulier lorsque je célèbre la messe et entends les confessions.
Père Caleb Cunningham
Diocèse de Baker
Conseil 3636 Father O. Donovan Redmond, Oregon