Donne in Aiacciu

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Donne in Aiacciu 21AVRIL 03 MAI 2009 LAZARET OLLANDINI AJACCIO MUSÉE MARC PETIT

NADINE ASTRU C H / V IV IA NE FA IV R E - V E L L A / FRÉ DÉ RI Q U E P ORRI / A N DRI A S A N TA RE L L I LILIANA CANO/MARIA VITTORIA CONCONI/ KIKI FRANCESCHI/FRANCA FRITELLI/ CATERINA LAI


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ennoD ni uiccaiA LIRVA12 IA M30

9002 TERAZAL INI-DNALLO OICCAJA

TITEP CRAM EÉSUM

I L L E R AT N A S A I R D N A / I R R O P E U Q I R É D É R F / A L L E V- E R V I A F E N A I V I V / H C U R T S A E N I D A N IAL ANIRETAC /ILLETIRF ACNARF/IHCSECNARF IKIK /INOCNOC AIROTTIV AIRAM/ONAC ANAILIL


Donne in Aiacciu / 1 Questa mostra è nata da un progetto dei nostri vicini Sardi e Toscani di cui mettere le artiste alla pari era la tematica. La parte corsa di questi scambi ha dato una mostra che permette l’incontro ad Aiacciu di artiste dell’arte plastica che lavorano nelle tre regioni. Le artiste presenti dicono forse poco della femminità. Quindi, il fatto di essere una donna non ha un’importanza primordiale nell’avventura e il progredire quale è la creazione plastica. L’importante è altrove e non si tratta di questo. La risposta soprattutto non serve a gran che perchè l’importanza è sempre della parte delle specificità dell’umano, della sua capacità a costruire sognon e vita, cioè costituire un nesso. L’importanza sta nel legame fra le opere, fra le artiste, il pubblico e le opere. Questo presentare modi di procedere e mondi vari e diversi ha uno scoppo unico : creare senso e forse, per essere vicini e frequentarsi, fare scaturire qualche scintilla di poesia. Questa mostra è un incontro, viene concepita come una conversazione. Richiede disponibilità per la scoperta oltre a ogni presupposto estetico o concettuale. Le opere e le artiste si raccontano nella loro estraneità, quasi nella sorte accettata della propria esistenza. Le espressioni sono radicalmente diverse, quello che le unisce forse, si trova nel fatto di avere accettato con semplicità la sfida e il confronto, di avere voluto l’avventura e per talune il viaggio, senza scapo definito se non farsi vedere in una mostra dove vi è imposto di essere una donna. Si devono ringraziare queste artiste per avere osato e avere riposto all’invito per la mostra ad Aiacciu, e in quest’isola di Corsica che dimostra ancora, se necessario, che sa essere una terra d’accoglienza. Questa mostra deve essere solo una tappa, uno scalo in una più grande ambizione, il progetto più generale di accettare gli scambi e imporsi, come donna o no, ad Aiacciu od altrove.

Cette exposition est issue d’un projet initié par nos voisins Sardes et Toscans et dont le thème général était l’égalité des chances et la parité. La partie corse de ces échanges est devenue une exposition qui fait se rencontrer à Ajaccio des plasticiennes travaillant dans ces trois régions. Les artistes présentées ne disent sans doute pas grand chose de la féminité. Autrement dit, le fait d’être une femme n’a pas une importance essentielle dans cette aventure et ce cheminement qu’est la création plastique. Ce qui importe est ailleurs et la question n’est pas là. Surtout la réponse, ne sert pas à grande chose parce que l’importance est toujours du côté de la spécificité de l’humain, de sa capacité à construire du rêve et de la vie, c’est à dire du lien. L’importance est dans ce qui se noue entre les artistes le public et les œuvres. Cette présentation de démarches et de mondes divers et différents ne veut faire que cela : tisser du sens et peut-être, par voisinage et par frottement, faire naître quelques étincelles de poésie. Cette exposition est une rencontre, elle se conçoit comme une conversation. Elle vous demande une disponibilité à la découverte en dehors de tout présupposé esthétique ou conceptuel. Les œuvres et les artistes se disent dans leur étrangeté, quasiment dans le hasard accepté de leur existence. Les expressions sont radicalement diverses, ce qui peut être les unis, se trouve dans le fait d’avoir accepté simplement le défi et la confrontation, avoir accepté l’aventure et pour certaines le voyage sans but bien défini autre que de se montrer dans une exposition ou il est imposé d’être une femme. Il faut remercier ces Artistes d’avoir osé et d’avoir répondu à cette invitation d’exposition à Ajaccio et dans cette île de Corse qui prouve encore, si besoin était, qu’elle sait être une terre d’accueil. Il faut que cette exposition ne soit qu’une étape, une escale dans une ambition plus grande, le projet plus général d’accepter les échanges et de s’imposer, comme femme ou pas, à Ajaccio ou ailleurs. B.F


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NADIN E A STRUCH /5 V IV IANE FAI VRE - VELLA /7 FRÉDÉRIQUE PORRI /9 ANDRIA SAN TARELLI /11

13/ LILIANA CANO 15/ MARIA VITTORIA CONCONI 17/ KIKI FRANCESCHI 19/ FRANCA FRITELLI 21/ CATERINA LAI


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Donne in Aiacciu / 3 De toute évidence, il est encore plus utile de rechercher la parité dans l’art qu’en politique. S’agirait-il d’une conséquence du sexisme, ou bien de raisons biologiques liées à l’absence de dons ou à défaut de « génie » artistique ? En réalité, cette situation s’explique très largement par des données historiques et culturelles très anciennes : anonymat de règle dans les ateliers, changement de nom par mariage, ou tout simplement absence d’informations biographiques. C’est comme en bien des domaines, la Renaissance qui, entre humanisme et mutations économiques et culturelles, donne aux femmes un véritable essor dans les activités artis-

Ovviamente, ricercare la parità nell’arte è ancora più utile che ricercarla nella politica. Si tratterebbe forse d’una conseguenza del sessismo, o di motivi biologici connessi alla macanza di doni o della scarsita del “genio” artistico. In realtà, queste situazioni vengono largamente spiegate da dati storici e culturali antichissimi, anonimato di norma negli “ateliers” cognomi diversi per matrimonio, o soltanto assenza d’informazioni biographiche. Come in molti campi,il Rinascimento, fra umanesimo e mutazioni economiche e culturali, dà alle donne uno slancio vero nelle attivita artistiche, una fama internazionale fra cui l’esempio più famoso: la Franco Veneziana Christine de Pisan, prima donna che visse facendo la scrittrice. Col susseguirsi dei secoli, una lenta evoluzione, che accompagna l’evolversi dei costumi, porta le donne a una liberta relativa nella pratica della loro arte. Sono quindi in molte ad illustrarsi nel ritratto, la pittura animalista, l’impressionismo. Basta fare il nome Berthe Morisot, polena di quel che abbiamo chiamato “l’arte femminista” intimista e delicata.

tiques et une renommée internationale, dont la franco-vénitienne Christine de Pisan – première femme de lettres à vivre de sa plume – est un des plus fameux exemples. Au fil des siècles, une lente évolution qui accompagne celle des mœurs, conduit les femmes à une relative liberté dans l’exercice de leur art. Elles sont ainsi nombreuses à s’illustrer dans le portrait, la peinture animalière, le style impressionniste. Citons, pour n’en retenir qu’une, Berthe Morisot, figure de proue de ce qu’on a d’ailleurs appelé « l’art féminin » intimiste et délicat. Angelina Risterucci


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Nadine

Astruch

ÂŤ Nutrix Âť argile crue et verre 34 x 24 cm contact@nadine astruch.com


Nadine Astruch

Donne in Aiacciu / 5 C’est avec passion que je travaille l’argile crue. La matière

reste sensible et vivante, elle restitue les vibrations qui influent sur l’âme de la sculpture. Mélanger l’argile crue à différents matériaux tels le zinc, le baccarat et le métal lui donne un équilibre esthétique. Avec de multiples résonances, ce travail de l’argile est un

voyage intérieur que je partage avec humilité.

Con gran passione lavoro l’argilla cruda. La materia rimane sensible e viva, restituisce le vibrazioni che penetrano l’anima della scultura. La mescolanza con diversi materiali tali lo zinco, il “baccarat” e il metallo concede un equilibrio estetico all’argilla cruda. Con molteplici risonanze, questo lavoro dell’argilla è un viaggio nell’intimo condiviso con umiltà.

Nadine Astruch


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Viviane

Faivre-Vella « Longtemps exclusivement attachée au traitement des apparences, la démarche de Viviane FAIVRE-VELLA s'est orientée depuis quelques années vers une abstraction aux résonnances parfois naturalistes, où seuls comptent les rapports d'équilibre, le dosage harmonieux des formes, et l'efficacité des correspondances tonales, sans que l'on puisse parler ici de cassure radicale avec le visible, dans la mesure où elle ne refuse pas l'intrusion de certaines réminiscences organiques. Mais par sa formation, son registre émotionnel à fleur de peau, et les sollicitations de son instinct, elle revient alternativement vers le tangible, car elle se plaît dans cette ambivalence où elle est à même de manifester sa totale liberté d'implication. La peinture étant, par essence, de l'ordre de la révélation, c'est une manière de mieux se connaître et d'éprouver l'émergence de ses virtualités ».

Gérard XURIGUERA, critique d'art.

« Le temps qui passe » 130 x 97 cm. Technique mixte


Viviane Faivre-Vella

Donne in Aiacciu / 7 En vue de cette exposition collective au lazaret d’Ajaccio,

j’ai choisi de montrer des toiles tendant à situer quelques étapes de mon travail sur un parcours allant de 1994 à 2OO2, période durant laquelle mon art a basculé de la figuration à l’abstraction. Ce glissement a été d’avantage le fruit d’un élan spontané

né d’une véritable nécessité que d’une réflexion à visée théorique. Ce dépassement du réel, je l’ai accompli progressive-

ment. Après une pratique approfondie du dessin m’ayant appris

à me passer de la couleur, j’ai pu enfin m’en libérer sans pour cela répudier l’univers qu’il représente. Les années 2OO8, 2OO9 semblent me ramener à une

expression graphique sans pour autant me faire abandonner Per la mostra collettiva al Lazaret di Ajaccio, ho scelto di esponne quadri che segnano alcune tappe del moi lavoro durante un percorso che va dal 1994 al 2002, periodo durante il quale la mia arte ha oscillato dalla figurazione all’astrazione. Questo slittamento è il risultato d’un impulso spontaneo nato da una vera necessità più che da una riflessione teorica. Progressivamente ho compiuto questo superamento della realtà. Dopo la pratica approfondita del disegno che mi ha insegnato a fare a meno del colore, ho finalmente potuto liberarmi, senza pero negare l’universo che rappresenta. Gli anni 2008-2009 sembrano guidarmi di nuovo verso un’espressione grafica senza monostante farmi abbandonare la materia e il colore. In arte niente è fossilizzato nè definitivo.

la matière et la couleur. En art, rien n’est jamais figé ni définitif. Viviane Faivre-Vella


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Frédérique

« Sans titre ». Technique mixte. Installation.

Porri


frédérique Porri

Donne in Aiacciu / 9 Née à Ajaccio en 1974. Diplômée des Beaux-arts de Marseille.

« Je répète encore et encore jusqu’a déliquescence des formes, à la recherche des limites. »

Nata ad Ajaccio nel 1974. Diplomata delle Belle Arti di Marseille. « Ancora ed ancora ripeto fino alla deliquescenza delle forme, alla ricerca dei limiti ». Forme dentellate si combinano, si molteplicano, invadono la spazio e disegnano una forma, forma rinnovata che pare riprodursi per viviparità per esistere in un posto, abitare uno spazio.Le pitture di Frédérique Porri paiono fatte con resti dell’iconografia « pop art », almeno di qualche ricordo di manifesti e d’immagini ingenue. Si tratta soprattutto di montaggi come segnati da una specie d’urgenza per sistemare un’installazione. Possono essere immagini più personnali, come prese da percorsi più anziani, addiritura di grafismi instauranti muri dipinti e muri proprio invasi dal disegno, ma siamo sempre nella logica dell’installazione, installazione al limite e segnata soprattutto dall’urgenza o costretta a limitarsi a quegli angoli di spazio che distingue.Posto sul suolo o provando ad issarsi sul muro, il lavoro di Frédérique Porri dice qualche cosa della pittura di oggi. Pittura decaduta dallo statuto di regina delle Belle Arti e resa precaria. Questo lavoro fatto di « brani di ieri » trascrive anche lucidamente lo statuto dell’artista quando la società lo rimanda ai margini o gli permette di esistere solo negli interstizi.

Des formes découpées se combinent, se multiplient, envahissent l’espace et dessinent une forme, forme renouvelée et comme se reproduisant par viviparité pour exister dans un lieu, habiter un espace. Les peintures de Frédérique Porri semblent faites de restes d’une imagerie Pop art et du moins de quelques souvenirs d’affiches et d’images naïves. Il s’agit avant tout d’assemblages marqués par une sorte d’urgence à s’installer. Il peut s’agir d’images plus personnelles, comme récupérées de parcours plus anciens voire de graphismes instaurant des murs peints et plus précisément des murs envahis par du dessin, mais nous sommes toujours dans la logique de l’installation, installation à la limite et marquée surtout par l’urgence ou bien obligée de s’en tenir à ces coins d’espace quelle signale. Posé par terre ou essayant de se hisser sur le mur, le travail de Frédérique Porri dit quelque chose de la peinture aujourd’hui. Peinture qui se retrouve déchue de son statut de reine des « Beaux Arts » et réduite à la précarité. Ce travail fait de « morceaux d’hier » est aussi la transcription lucide du statut du plasticien lorsque la société le rejette dans les marges ou ne le laisse exister que dans des interstices. M. Bernar


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Andria

« Photographie numérique ».

Santarelli


Andria Santaelli

Donne in Aiacciu / 11 « Monde de la couleur, couleurs du monde »

À l’ère de la communication, se pose en corollaire la

question de l’incommunicabilité par la barrière de la langue... J’ai choisi d’écrire le nom des couleurs dans leurs langues respectives, la couleur : language universel...

Mondo del colore, colori del mondo Nell’epoca della communicazione, viene posto come corrollario il fatto dell’incomunicabilità dovuta alla barriera della lingua... Ho scelto di scrivere i nomi dei colori nelle proprie lingue. Il colore : linguaggio universale.

Andria Santarelli


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Liliana

Cano

Peinture sur toile.


Liliana Cano

Donne in Aiacciu / 13 Nata a Sassari nel 1924, ha conseguito la maturità artis-

tica e studiato all’ Accademia albertina di Torino allieva di Casorati e Manzù.Inizia prestissimo a confrontarsi con successo in collettive e rassegne in tutta Italia.Ha allestito svariate personali tra Sassari, Cagliari, Olbia, Nuoro nonchè Roma, Avellino, Brescia, Firenze.Ha partecipato a mostre collettive, tra le quali a Padova nel 1944, a Bologna nel 1948, a Sassari durante gli anni 60 e 70, a Desenzano (Brescia) nel 1973.Liliana Cano verso la metà anni ‘40 rientra a Sassari,

Née à Sassari en 1924, a obtenu le baccalauréat artistique et a étudié à « l’Académie Albertina» de Turin, élève de Casorati et de Manzù. Elle commence très tôt à participer avec succès à des expositions collectives et personnelles à travers toute l’Italie. Elle fait diverses expositions personnelles entre Sassari, Cagliari, Olbia, Nuoro ainsi qu’à Rome, Avellino, Brescia, Florence. Elle a participé à des expositions de groupe, Padoue en 1944, Bologne en 1948, Sassari dans les années 60et 70 et à Desenzano ( Brescia) en 1973. Vers le milieu des années 40, Liliana Cano retourne à Sassari, où elle enseigne le dessindans les instituts de formation professionnelle et elle participe à la vie artistique de Sassari avec Costantino Spada, Stanis Dessy, Libero Meledina, Pietro Antonio Manca et Ausonio Tanda. En 1978, à Cagliari, le Président de La République, lui décerne le prestigieux Premio Speciale pour son activité artistique. Elle se rend à Barcellone tombe amoureuse de cette ville et s’y arrête pour travailler. Mais c’est en France que la vie artistique est active et Liliana Cano décide de s’installer pour une vingtaine d’années entre Arles, Istres, Marseille, Paris,Avignon et Toulon. Elle participe à des expositions dans toute l’Europe: Marseille, Paris, Cannes, Toulon, Monaco, Rastadt, Amsterdam, Barcelone, Saint Petersbourg.

dove insegna disegno negli istituti di avviamento e partecipa alla vita artistica sassarese insieme a Costantino Spada, Stanis Dessy, Libero Meledina, Pietro Antonio Manca e Ausonio Tanda.Nel 1978 a Cagliari le viene conferito il prestigioso Premio Speciale per l’attività artistica da parte del Presidente della RepubblicaSi reca a Barcellona, di cui si innamora e sove si ferma a lavorare. Ma è in Francia che la vita artistica freme, e Liliana Cano vi si stabilisce, risiedendo per circa vent’anni tra Arles, Istres, Marsiglia, Parigi, Avignone, e Tolone.Partecipa a mostre in tutta Europa : Marsiglia, Parigi, Cannes, tolone, Monaco, Raastadt, Amsterdam, Barcellona, Sanpietroburgo.


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Maria Vittoria

Conconi

Gouache sur papier


Conconi

Maria Vittoria

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Maria Vittoria CONCONI est née le 3 avril 1965 à Sassari où elle a fait ses études au « Lycée Scientifique G. Spano » et obtenu une licence en sciences politiques à L’université de Sassari. Spécialisée en « Marketing et formation à distance » (F.A.D) et Multimédias, elle exerce depuis 1998 la profession de Formatrice et consultante. Elle s’est intéressée dés son plus jeune âge à la musique, au théâtre, à la littérature et, en particulier, au dessin, avec une préférence pour le figuratif. En 1988, elle a obtenu un diplôme de « Styliste de Mode » à l’institut Callegari à Trévise. Comme autodidacte elle a manifesté de l’intérêt pour diverses techniques, comme par exemple les crayons de couleurs et les crayons pour aquarelle ; en 2005 elle s’est penchée sur d’autres techniques en fréquentant le cours libre de dessin et peinture, sous la direction du Professeur Antonio Debbidda, peintre connu et critique d’art, qui avait enseigné le dessin et l’histoire de l’art dans les lycée d’état. Elle a approfondi l’usage du fusain, de la sanguine, de l’aquarelle et de la détrempe. En 2007, elle a obtenu le diplôme pour ce cours de dessin et de peinture, avec les félicitations du jury. Toujours en 2007, elle a participé à l’exposition collective de peinture, à l’occasion du 45e anniversaire de la constitution de la « Fidapa » de Sassari. Par la suite elle a réalisé au Teatro Litta de Milan une exposition intitulée « Tenco, les femmes et la musique. Un imaginaire visuel inspiré par Luigi Tenco » Dans ce cadre on a même présenté un programme avec des aquarelles correspondant à l’exposition. Cette dernière a été reprise au mois de février à la bibliothèque Communale Rescaldina (Milan) Au mois de mars, elle réalise une exposition personnelle intitulée « Les fleurs d’hier. Un hommage à Luigi Tenco » parrainée par la Commune de Sassari, par la province de Sassari et par la fondation A.N.M.L.G.

Maria Vittoria Conconi nasce il 3 aprile 1965 a Sassari, dove ha studiato diplomandosi al Liceo Scientifico «G. Spano» e laureandosi in Scienze Politiche presso l’Università degli Studi di Sassari. Specializzata in Marketing e Formazione a Distanza (FAD) e Multimediale, dal 1998 svolge la professione di Formatore et Consulente. Sin da ragazza ha mostrato interesse per musica, teatro, letterature e in particolare disegno, privilegiando quello figurativo. Nel 1998, ha conseguito un Diploma di Stilista di Moda con l’Istituto Callegari di Treviso. Dopo aver sviluppato come autodidatta interesse per tecniche diverse, quali ad esempio matite colorate e matite aquarellabili, nel 2005 si è avvicinata ad altre tecniche frequentando il corso libero di Disegno e Pittura sotto la guida del Prof. Antonio Debidda, già ordinario di Disegno e di Storia dell’Arte nei Licei Statali, noto Pittore, Critico d’Arte e Letterario. Ha approfondito l’uso di fusaggine, sanguigna, acqerelli e tempere. Nel 2007 ha conseguito il Diploma con Lode per il corso suddetto di Disegno e Pittura. Sempre nel 2007, ha partecipato alla mostra collettiva di pittura in occasione del 45o anniversario della costituzione della Fidapa di Sassari. Successivamente ha realizzato presso il Teatro Litta di Milano una mostra dal titolo «Tenco, le donne e la musica. Un immaginario visivo ispirato da Luigi Tenco». Nell’ambito della mostra è stato presentato anche un calendario con i relativi aquerelli. La mostra è stata replicata in Febbraio presso la Biblioteca Comunale di Rescaldina (MI). In Marzo, realizza una mostra personale intitolata «I fiori di ieri. Un omaggio a Luigi Tenco», patrocinata dal Comune di Sassari, dalla Provincia di Sassari e dalla Fondazione A.N.M.I.G.


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Kiki

Franceschi J’aime la Kiki malicieuse qui parvient toujours à s’affranchir de la tyrannie des codes sociaux. Dans le monde iconique du consumérisme idéologique le plus badin, où l’on peut malheureusement constater comment les mythes révolus et les tabous prolifèrent, l’aura dont elle jouit n’est pas usurpée. La qualité si particulière de son humour et de son écriture noircie dans la militance anarchique, son esprit vivace et sa pugnacité font merveille. La sensualité contagieuse de ses oeuvres, où la figuration s’est diluée, réduite à la couleur pure de ces signes inistes qui collent à la peau comme un tatouage secret, dévoile un jardin en trompe-l’oeil. Là, se cache une jungle tentaculaire où s’enchevêtrent l’enfance blessée, l’espoir déçu, l’intelligence pervertie et la loi du mensonge. Et Kiki sait que ces signes, pleins de vérité, conduisent à l’utopie « possible » d’une autre vie... Pour achever le portrait de mon amie, il faudrait bien d’autres coups de pinceau, mais je préfère m’arrêter là et me souvenir avec émotion de notre amitié nouée au fil des ans. François Proïa

« ALFABETO ». Acrilico e tecnica mista su 25 piccole tele 7 x10. Anno 2001


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Oeuvres publiées : 1978 : « Appunti per un’umanità piccola », ed. Techne,1981; « La vita è il sogno », ed. V. Biondi ; «Regesta» avec des poésies linéaires de Insel Marti; «Contumacia» ed. Evarra, con Insel Marti. En 1995 « Segnali da nessun luogo », ed. Polistampa, périodique ; en 2000 « Fontechiara e dintorni » ed. Polistampa ; 2002 « Divorare l’infinito » ed. Morgana; 2003 «l’isola, quattro opere teatrali» ed. Meta ; 2007 « Frankenstein e Livorno » avec Micol Chiarentini, Pochini ed. En 1997 avec Andrea Chiarentini, je fonde le groupe AXTEV, et je réalise douze monuments en Toscane sur les places et dans les jardins publics.

Kiki Franceschi

Je suis née à Livorno, ville à laquelle je suis toujours très attachée, bien que je vive à Florence depuis plus de trente ans. Je suis descendante d’une famille d’écumeurs des mers, de boucaniers d’origine corso-marseillaise, les «Franceschi» précisément, qui m’ont très certainement transmis le goût de l’aventure, l’amour de la mer, des grands espaces. Toute petite j’aimais déjà explorer, c’est pour pour cela que j’ai choisi d’étudier, de peindre et d’écrire, activités ayant trait avec l’exploration, la recherche. Après une licence en langues à Pise, j’ai peints comme une forcenée, j’ai écrit, j’ai traduit et j’ai fait des conférences. En 1979 je me suis rapprochée du groupe « Lettrista ». En 1981 j’adhère au mouvement « INI ». Depuis 1970 et jusqu’à aujourd’hui, j’ai fais plus de trente expositions, personnelles ou collectives dans des galeries italiennes et dans des musées italiens et étrangers : Musée de Gallarate ; Forte Belvedere, Firenze ; Centre Pompidou, Grand Palais, Paris ; Musée Reina Sophia, Madrid ; Fondation Juan Mirò, Barcelone ; Centre Culturel La Recoleta Buenos Aires. En 1990 et 1991, la Radio National d’Espagne 2 Chaîne diffuse plusieurs de mes poésies sonores.

Nasco a Livorno, città a cui sono tuttora molto legata, pur vivendo da più di trenta anni a Firenze. Discendo da una famiglia di schiumatori di mari, bucanieri di origine corso-marsigliese, i “Franceschi” appunto, che mi hanno trasmesso sicuramente il gusto per l’avventura, l’amore per il mare, gli spazi aperti. Mi piaceva esplorare sin da piccola, per questo ho scelto di studiare, dipingere e scrivere, tutte attività che hanno a che fare con l’esplorazione, il perlustramento. Mi sono laureata in lingue a Pisa, ho dipinto come una forsennata, ho scritto e tradotto, tenuto conferenze. Nel 1979 mi avvicino al gruppo Lettrista, nel 1981 entro nel movimento INI. Dal 1970 ad oggi faccio oltre trenta mostre tra personali e collettive in gallerie italiane e in musei italiani e esteri: museo di Gallarate; Forte Belvedere Firenze; Centre Pompidou, Grand Palais Parigi; museo Reina Sophia Madrid; Fundación Juan Mirò Barcellona; Centro Cultural La Recoleta Buenos Aires. Nel 1990 e nel 1991 la Radio Nacional de Espana Rete 2 trasmette alcune mie poesie sonore. Opere pubblicate : 1978 “Appunti per un’umanità piccola”, ed. Techne, 1981; “ La vita è il sogno”, ed. V. Biondi; “Regesta” con poesie lineari di Insel Marti; “Contumacia” edizioni Evarra, con Insel Marti. Nel 1995 “Segnali da nessun luogo” ed. Polistampa, periodico; nel 2000 “Fontechiara e dintorni” ed. Polistampa; 2000“ Divorare l’infinito” ed. Morgana; 2003 “L’isola, quattro opere teatrali” ed. Meta; 2007 “Frankenstein e Livorno” con Micol Chiarantini, Pochini ed. Con Andrea Chiarantini nel 1997 fondo il gruppo AXTEV, e costruisco dodici monumenti in Toscana in piazze e giardini pubblici.


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Fritelli

Franca

Marbre

Franca Fritelli vit et travaille en Toscane dans son atelier à Vada près de la mer. Sculpteur et scénographe, professeur de dessin et d’histoire de l’art au lycée scientifique «CECIONI» et à l’ Institut Supérieur des Arts Graphiques de Livourne. Présidente de l’Association pour les Arts Visuels «LA TORRE» elle fait partie de la Commission Culturelle du CPO de la Province de Livourne. Elle travaille dans le domaine des arts figuratifs depuis 1977. Elle est la nièce du poète livournais Riccardo Marchi et donc apparentée avec Vittorio Marchi ainsi qu’avec Virgilio Marchi, architecte - scénographe signataire avec SantElia du manifeste : DINAMICITA - ISTINTIVITA - DRAMMATICITA - ARCHITTETURA FUTURISTA-, travaillant en même temps avec Bragaglia- Blasetti- Rossellini- Pirandello.. Elle est l’élève à l’Académie des Beaux Arts de Florence du scénographe Franco Nonnis. Elle travaille dans le cinéma et dans le théâtre expérimental en fondant le groupe théâtral «TEATRO VITA» un groupe d’avant-garde où elle est actrice et écrivaine. En 1977 elle reçoit le Prix FEDIC de Montecatini avec un film expérimental «DEVO AVERE CAPITO MALE QUALCOSA IN QUESTA STORIA» («J’ai dû mal comprendre quelque chose dans cette histoire»).


Franca Fritelli

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À partir de 1980 elle participe à des séminaires de théâtre et de cinéma en réalisant des courtsmétrages didactiques industriels que ce soit pour l’école ou pour l’industrie. A partir de 1990 elle travaille dans la sculpture Elle est attirée par le mouvement de « Figura nello spazio e ne tempo » (La Figure dans l’Espace et dans le Temps). Alors elle étudie, synthétise et interprète la figure dans la danse classique et contemporaine et réalise l’histoire de la danse même à travers « Roméo et Juliette» de Béjart - Martha Graham - A. Aley - Duncan Cunningam - Carlson- Fortsyte. De la figuration à l’abstraction dans la conception synthétique de l’esthétique formelle le pas est vite franchi: et voici la création de sculptures en granit marbre bois bronze pour la Nouvelle Zélande La Bulgarie, La République Tchèque, L’Allemagne La France, La Macédoine, L’Italie. Ont écrit sur elle : Prof. A. BADALONI, aquafortiste; Prof. N. BADALONI Directeur du Département Philosophie à l’Université de Pise, l’Evêque V. SAVIO; Le président du Conseil de la Région Toscane R. NENCINI, et les critiques suivants : D. Carlesi - T. Paloscia - C. Melloni - D. Pasquali - A. Serafini. Elle est membre de l’Association «ARTE E PSICOLOGIA» (Art et Psychologie) de Florence, elle fait des conférences sur « L’ALTRA FACCIA DELLA STORIA DELL’ARTE » (L’autre face de l’histoire de l’Art).

Franca Frittelli vive e lavora in toscana preso il suo atelier a Vada vicino al mare. Scultrice e scenografa e’ docente di disegno e storia dell’arte presso il liceo scientifico ‘’CECIONI ‘’ e l’Istituto Superiore di Grafica di Livorno, presidente Associazione per le Arti Visive ‘’ LA TORRE ‘’ fa parte della Commissione Cultura del CPO della Provincia di Livorno. Lavora nel campo delle arti figurative dal 1977. E’ nipote del poeta livornese Riccardo Marchi e di suo figlio storico Vittorio Marchi nonche’ nipote di Virgilio Marchi architetto – scenografo firmatario insieme a Sant’Elia del manifesto: DINAMICITA’ – ISTINTIVITA’ – DRAMMATICITA’ – ARCHITETTURA FUTURISTA, lavorando al contempo con Bragaglia – Blasetti Rossellini - Pirandello. E’ allieva – presso l’Accademia di Belle Arti di Firenze – dello scenografo Franco Nonnis, lavora nel cinema e nel teatro sperimentale fondando il gruppo teatrale ‘’ TEATRO VITA ‘ un gruppo di avanguardia dove lavora come attrice e scrittrice. Nel 1977 riceve il Premio FEDIC di Montecatini con il film sperimentale ‘’ DEVO AVERE CAPITO MALE QUALCOSA IN QUESTA STORIA ‘’ . Dal 1980 prende parte a seminari di teatro e cinema realizzando cortometraggi didattico - industriali sia per la scuola che per l’industria. Dal 1990 lavora nella scultura- E’ attratta dal movimento di FIGURA NELLO SPAZIO E NEL TEMPO. Per questo studia, sintetizza e interpreta la figura nella danza classica e contemporanea, e realizza la storia della danza stessa attraverso Romeo e Giulietta di Bejart – Martha Graham – A. Aley – Duncan – Cunningam – Carlson - Forsyte. Dalla figurazione all’astrazione nella concezione sintetica dell’estetica formale il passo e’ breve: ed ecco la creazione di sculture monumentali in granito – marmo – legno – bronzo – ceramica – per la Nuova Zelanda– Bulgaria– Repubblica Ceka– Germania – Francia – Macedonia – Italia. Hanno scritto di lei: Prof. A. BADALONI, acquafortista; Prof. N. BADALONI Direttore Dipartimento Filosofia Università di Pisa; il Vescovo V. SAVIO; il presidente del Consiglio della Regione Toscana R. NENCINI, e i seguenti critici: D. Carlesi – T.Paloscia – C. Melloni.- D. Pasquali – A. Serafini. E’ membro dell’Associazione ‘’ ARTE E PSICOLOGIA ‘’ di Firenze, tiene conferenze su:‘’ L’ALTRA FACCIA DELLA STORIA DELL’ARTE ‘’.


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Lai

Caterina

Argile cuite. Installation


L’œuvre qui est une installation en céramique bucchero, occupe un espace vide et propre dans lequel je conçois et je réalise une idée sans plan ni finalité sinon celle de me raconter et de raconter au public une vision proprement dite de l’art et du monde. Art comme récupération de l’origine, mémoire du vécu et trace imaginaire pour de nouvelles identifications de l’espace, suspendu entre des signes du temps perdu et des signes du temps présent, entre un passé que l’on ne peut oublier et une actualité si pauvre de sens. Je présente dans cette installation les résultats de l’un de mes voyages à l’intérieur de la matière, avec un récit personnel fait de méditations et d’actions. Je récupère l’image anthropologique des «licuccos», cailloux rayés par la mer, formes concrètes pour reconquérir la poésie de la nature, ses origines ethnographiques, les lieux mythiques de l’enfance. Réalisés en argile et en terre cuite, ils se composent de deux cônes aplatis, attachés à la base et de dimensions différentes; Ils sont vides à l’intérieur, pour être plus légers mais prêts à contenir toutes les histoires que l’on peut y lire. Ils ne connaissent pas le soleil mais plutôt la chaleur originelle de la lave, l’asphyxie. Un roulement désordonné qui les façonne selon une symétrie qui les relie davantage au mystère du triangle qu’à l’imperturbable perfection de la sphère. Les histoires que renferment les «Licuccos» sont reliées aux récits des semailles, aux boutons des costumes sardes, aux lieux et rituels et à une primitive culture matérielle assimilée depuis l’enfance dans une famille d’artisans -artistes. En les observant renversés sur le sol comme dans l’installation au MAN de Nuoro ce printemps dernier et en 2003, on découvre tout un monde en les observant. Art apparemment lié au passé et pourtant si chargé d’énergie pour affronter les temps à venir.

CaterinaLai

Donne in Aiacciu / 21 L’opera, che consiste in un’installazione in ceramica bucchero, occupa uno spazio vuoto e pulito in cui concepisco e realizzo un’idea, senza schemi e finalità se non quella di raccontarmi e raccontare e raccontare al pubblico una propria visione dell’arte e del mondo. Arte come recupero dell’origine, memoria del vissuto e traccia immaginativa per nuove identificazioni dello spazio, sospeso tra segni di tempi perduti e segni del presente, tra un indimenticabile passato e un’attualità impoverita di senso. Presento in questa installazione i risultati di un mio viaggio all’interno della materia, con un racconto personale fatto di meditazione e azione. Recupero l’immagine antropologica dei “licuccos”, ciottoli rigati dal mare, forme concrete per riconquistare la poesia della natura, le sue origini etnografiche, i luoghi mitici dell’infanzia. Realizzati in argilla e cotti in riduzione, sono composti da due coni appiattiti attaccati alla base, e in varie dimensioni. All’interno sono vuoti, per essere più leggeri, ma quasi a contenere tutte le storie che vi si possono leggere. Non conoscono il sole, piuttosto il calore primogenio della lava, l’asfissia, un rotolare sgembo che li tornisce secondo una simmetria che li lega più al mistero del triangolo che all’imperturbabile perfezione della sfera. Altre storie che i “Licuccos” si portano dentro sono quelle legate alle semine, ai bottoni dei costumi sardi, ai dolci tradizionali. A luoghi e rituali, e a un’archetipica cultura materiale metabolizzata sin da bambina all’interno di una famiglia di artigiani-artisti. A osservarli rovesciati al suolo come nell’installazione al MAN di Nuoro di questa primavera e del 2003, c’è da scoprirci attorno un mondo. Arte apparentemente legata al passato eppure così carica di energie per affrontare il tempo che verrà. Caterina Lai


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Donne in Aiacciu

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