Si notre ambition est de faire d’Ajaccio une capitale de la culture, c’est que nous sommes habités par la conviction que la culture est capitale pour Ajaccio. Une Cité a besoin d’air, de lumière et d’énergie comme ce qui est vivant, et c’est la création, l’identité et l’expression artistique qui sont la nourriture et la respiration de son esprit. Notre projet de Ville est un projet de Vie, et le Théâtre Municipal est un organe essentiel pour le corps social ajaccien. Un évènement majeur illustrera notre volonté de mettre la culture au cœur de la Cité : l’ouverture au centre-ville, en janvier 2010, de l’Espace Diamant, destiné à devenir l’écrin de la vie culturelle ajaccienne. Cet équipement moderne nous permettra d’accueillir tous les arts sous un même toit et d’ouvrir de nouvelles perspectives pour les spectacles proposés aux Ajacciens. Mais si les bâtiments ont leur importance, c’est surtout la passion, l’enthousiasme et le professionnalisme qui, cette année encore, permettront à la culture de s’épanouir à Ajaccio. La diversité et la qualité sont les maîtres mots de la programmation 2009-2010 que vous découvrirez au fil de ces quelques pages. Tout le mérite en revient aux équipes qu’Anne-Marie Luciani, adjointe déléguée à la culture et au patrimoine, et Marie-Jeanne Nicoli, directrice de la culture, ont su former et animer. Régalez-vous sans état d’âme de cette saison 2009-2010, l’excès de culture n’est pas nuisible au bonheur! Simon Renucci Député Maire d’Ajaccio
L’équipe du Théâtre municipal
Directrice : Marie-Jeanne Nicoli Adjointe : Françoise Pierson Administration des spectacles : Danièle Filippi Comptabilité : Ghjuvanna Ceccaldi-Massida Secrétariat de direction : Nathalie Carta Communication : Elisabeth Arbori Documentation-Communication visuelle : Dominique Appietto Diffusion des supports de communication : Martin Marcaggi — Ange Cervetti Médiation Culturelle : Delphine Ramos Jeune public : Marie-Thérèse Poli Relation avec les associations, partenariats : Sabah Garani Conférences : Marie-Paule Coque Billetterie : Cécilia Ortolano Accueil : Monique Ferri-Pisani
Equipe Technique Responsable Équipe Technique : Jean-Luc Tucci Techniciens : Fabrice Bonelli, Didier Brancaleoni, Jean-François Gambarelli, Philippe Pleiber, Franck Raffaelli, Jean-Antoine Ruggiu, Laurent Scarbonchi, Denis Sleiman, Fréderic Tucci Costumière : Marianne Amodéo
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C’est avec un grand bonheur que je vous présente cette saison 2009-2010 qui verra dans quelques semaines s’ouvrir notre nouveau centre culturel situé en plein cœur de la ville : L’espace Diamant entièrement rénové qui vous offrira des activités culturelles et artistiques au quotidien, spectacles, expositions, films, conférences, ateliers, rencontres… Ce lieu que nous voulons résolument accueillant et inventif nous le partagerons avec vous pour en faire un lieu de vie où chacun prendra plaisir à se retrouver pour réfléchir, se divertir, s’émouvoir, s’instruire… Nous pouvons mesurer le chemin que nous avons parcouru ensemble depuis quelques années, vous qui nous avez suivis toujours plus nombreux dans la fréquentation de nos actions : Depuis plus d’une dizaine d’années, une dynamique s’est développée autour du spectacle vivant, programmation régulière, accueil de nombreux artistes, résidences de créations, évènements, stages et ateliers, installation de nouvelles compagnies, et malgré les saisons « hors les murs » votre fidélité ne s’est pas démentie. Avec plus de 70 spectacles cette année à la croisée des genres et des formes associant jeunes créateurs et figures emblématiques, le théâtre municipal et l’Aghja unis dans une complémentarité et une concertation toujours plus étroite (opérations communes), Ajaccio offre tout au long de l’année une saison dense et diversifiée éclairant les différentes facettes du spectacle vivant contemporain. Et la ville se dote progressivement, grâce à la volonté de l’équipe municipale engagée à continuer ses efforts, des infrastructures qui lui faisaient défaut ; bientôt le cinéma et les arts plastiques trop absents des programmations trouveront la place qui leur revient… L’unité de lieu rendra à coup sûr encore plus manifeste la richesse de sa vie culturelle et la créativité des artistes qui y travaillent et permettra de donner un nouvel élan au mouvement déjà bien initié. Grâce à ces nouveaux espaces nous explorerons de nouveaux chemins, inventerons d’autres rencontres, susciterons des désirs et des étonnements inédits et partagerons des plaisirs renouvelés. Un cycle s’achève avec cette saison (encore pour quelques mois « éclatée » en différents lieux) et nous partirons ensemble vers une aventure nouvelle. Pour clore cette période la part belle est faite aux artistes corses, compagnons de route depuis toutes ces années qui par leurs présences donnent raison et sens à notre action. Vous les retrouverez au fil de l’année, à travers des évènements (inauguration de l’Espace, écritures contemporaines, Ajaccio/danses, les dimanches en musiques…) des créations (résidences de nouvelles compagnies) des spectacles accueillis, ou simplement des ateliers ou stages. Vous découvrirez aussi des comédiens, des musiciens, des chanteurs, des danseurs, venus d’ailleurs, de grande notoriété ou moins connus, jouant dans des registres différents leurs partitions mais toujours animés d’une véritable exigence artistique. Réaliser une saison est toujours un pari qui enthousiasme parce qu’il donne l’occasion de faire partager ses convictions et ses rêves mais qui inquiète aussi par peur ne pas trouver le juste équilibre dans les propositions et de ne pas satisfaire ainsi vos attentes. Cette alchimie toujours précaire à effectuer se fonde néanmoins sur une certitude, celle qui continue d’affirmer que dans un environnement qui se dégrade et devient chaque jour plus difficile, la présence artistique et la création restent un point de repère, lieux d’une parole libre et critique qui révèle les maux de notre société et qui donne la force de lutter contre le désenchantement du monde. Bonne saison
Marie-Jeanne Nicoli
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Le théâtre municipal c’est aussi… > Des artistes en résidences de création : Cette saison deux compagnies seront accueillies en résidences, qui permettront d’ouvrir les portes au public, aux scolaires, à toutes les personnes intéressées par le « spectacle en chantier ». À cette occasion durant les répétitions ouvertes, les échanges avec les artistes, les interventions dans les écoles… se nouent d’autres relations entre les publics et les équipes artistiques autour des enjeux techniques et esthétiques présents dans le travail d’élaboration et de réalisation d’une création. Vous rencontrerez les compagnies Labo Vascu & l’Équipe de Nuit autour de la création à partir de deux textes contemporains (Écrits de Jim Morisson & Crave/manque de Sarah Kane). Si vous êtes intervenant, professeur, enseignant, élève, acteur culturel intéressé par un échange avec des artistes dans le cadre des résidences, contactez-nous. > Des spectacles coproduits : Par son soutien financier et la diffusion des spectacles réalisés le théâtre municipal accompagne les projets de création de compagnies qui par leur qualité et leur singularité témoignent de la vitalité de la création insulaire. Tout au long de la saison vous découvrirez les travaux des Compagnies : Hélios Perdita, Théâtre de Nénéka, La Compagnie Main-d’œuvre, Théâtre Point, Théâtre du Commun, dont vous avez pu apprécier les spectacles au cours des saisons passées, qui abordent des répertoires classiques (Pirandello) ou qui s’essayent à des textes contemporains. > Des petites formes décentralisées : Depuis son origine, le théâtre municipal mène une action résolument tournée vers tous les publics et cherche à rencontrer ceux qui n’ont pas l’habitude des salles de spectacles. Au plus près des gens des spectacles seront présentés à l’occasion de la venue durant une semaine de Noël Casale et Xavier Marchand : en appartement avec « Premier amour » de S. Beckett, dans des maisons de quartiers, dans les bibliothèques, des comités d’entreprise, foyers, à la Poudrière avec « Liberty Valance est mort » de N. Casale et « Le Crépuscule des clochards » de R. Federman et G. Chambers. > Des spectacles invités : En complément des créations des productions venues de tous horizons sont invitées pour constituer une programmation à la fois populaire et exigeante, reflet des formes artistiques les plus variées, qui offrent au public un panorama éclectique et pluriel de l’actualité du spectacle vivant. C’est ainsi que cette saison vous découvrirez des productions de « grandes maisons » françaises – telles que les Solistes du ballet de l’Opéra de Paris accompagnés de la danseuse Étoile Isabelle Ciaravola, A la recherche du temps perdu de M. Proust dont les extraits sont lus par des noms prestigieux, La Vie devant soi plusieurs fois primé aux Molières ou encore le programme classique de danse du Junior Ballet du Conservatoire National Supérieur de Paris – mais aussi de grands théâtres étrangers comme le Théâtre National de Prague de Marionnettes ou le conservatoire de Milan ainsi que des artistes de renommée internationale comme Gulcän Kaya, Emily Loizeau ou encore Mayra Andrade. Nous vous proposons aussi de rencontrer des compagnies indépendantes comme La Fabrique Imaginaire ou La Cordonnerie ou bien encore L’agence de voyages Imaginaires, la Compagnie Georges Monboye, L’Éolienne, les Jeunesses Musicales de France, sans oublier les rendez-vous avec d’autres artistes insulaires – Cinqui Sò, Antoine Ciosi, Dopu cena, Madrigalesca, Orfeo Isulanu, Vaghjime, Ensemble Instrumental de Corse, les compagnies Théâtre Alibi, Teatrinu, Teatreuropa, Thé à trois… > Des évènements : Trois temps forts s’inscrivent cette saison dans notre programmation, les Écritures contemporaines rendez-vous annuel désormais incontournable, une manifestation plus ponctuelle Bleu Conrad et Ajaccio/Danses première édition d’une nouvelle manifestation qui se renouvellera chaque année. > Des co-réalisations : Où sont accueillis des jeunes compagnies ou groupes de musique à qui le théâtre offre une scène ouverte (prêt d’équipement, de matériel et d’équipe technique, soutien en relation publique et en communication). Cette année La Compagnie Eclad’am propose Gelsomina, la Compagnie Hélios Perdita présente l’Illusion et Jean-Jacques Gristi et ses musiciens nous entraînerons dans une évocation du jazz manouche.
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> Des partenariats avec les lieux culturels de la ville : Comme chaque année nous avons travaillé en concertation étroite avec L’Aghja pour proposer aux Ajacciens des spectacles, aux tonalités et aux registres différents adaptés aux capacités des lieux et nous reconduisons quatre Opérations communes témoins de la convergence de nos intérêts mais aussi signifiant notre volonté de « décloisonner » les genres et les publics et notre souci d’organiser à Ajaccio une saison cohérente répondant aux aspirations des différents publics. Les rendez-vous à Locu Teatrale avec les rencontres autour des arts de la Parole (Lectures, poésies, contes, petites formes théâtrales ou musicales) privilégiant les expressions en langue Corse seront organisés sans doute dans une forme nouvelle et seront plus réguliers (programme complet diffusé ultérieurement). > Des partenariats artistiques : Ancré sur le territoire, le théâtre municipal prend une part active dans le développement culturel de la ville en collaborant aux évènements produits par des associations, des artistes ou des sociétés de productions. En s’associant aux actions portées par d’autres services municipaux, d’autres établissements culturels en particulier le Conservatoire Henri Tomasi avec lequel de nombreux évènements seront réalisés, il permet de coordonner l’ensemble des activités culturelles et artistiques et de leur donner une plus grande lisibilité. > Un partenariat renforcé avec les établissements scolaires : Cette saison encore le partenariat déjà mis en œuvre depuis de nombreuses années — Théâtre & Cinéma jeune public, stages de pratiques artistiques, ateliers réguliers pendant le temps scolaire, rencontres avec les artistes – s’enrichira de nouvelles activités autour des arts plastiques. Le spectacle vivant avec 6 spectacles proposés durant le temps scolaire comme chaque année sera conforté par l’organisation d’une deuxième édition de Danse à l’école animée par Pat O’Bine et Créacorsica; durant la période de Noël les enfants bénéficieront d’une semaine de spectacles ludiques et festifs (opération commune Aghja/ville d’Ajaccio). > Des actions de sensibilisation : Autour de la programmation sont proposées de nombreuses actions d’initiation, de sensibilisation et de formation aux différentes pratiques artistiques. Stages, ateliers, cours réguliers sont pour les petits et les grands, les amateurs confirmés ou les néophytes, autant d’occasions d’explorer les territoires de l’art avec des intervenants qualifiés… Cette année encore du théâtre, de la danse, du chant polyphonique… etc. N’hésitez pas, ces ateliers sont ouverts à tous et gratuits. > Un cycle de conférences : Pour répondre aux interrogations et tenter d’enrichir les débats qui traversent le monde moderne le cycle de conférences « Culture et civilisation, les nouvelles légitimités contemporaines » est organisé. Les intervenants choisis parmi les penseurs du débat public d’aujourd’hui : universitaires, journalistes, essayistes, collaborateurs de revues, sociologues, philosophes, économistes… apportent des « éléments » théoriques, points de vue pluriels voire contradictoires qui permettent d’approfondir la réflexion sur les sociétés contemporaines dans leurs dimensions politique, économique, sociale et culturelle. Outil indispensable par la mise à disposition d’informations de référence, ce cycle se propose de contribuer à construire, pour chaque citoyen, un lien pensé et critique au monde qui l’entoure. Cette année grâce à l’ouverture de notre nouveau lieu vous aurez aussi le plaisir de pouvoir assister à des projections de films régulières (au moins une fois par semaine) et à des évènements Cinéma organisés avec nos partenaires associatifs qui œuvrent dans ce domaine avec succès depuis des années ainsi qu’aux journées proposées par la Cinémathèque de Corse. La salle d’exposition aménagée au premier étage accueillera des plasticiens représentatifs des grands courants des esthétiques contemporaines mais aussi des artistes insulaires, des photographes, des vidéastes, des performeurs… Les programmes Cinéma et Expositions seront disponibles dès janvier 2010.
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Théâtre municipal : saison 2009-2010
OC TO BRE > > > > > > > > > Jeudi 22 & vendredi 23 : Théâtre/Résidence de Création – Écrits de Jim Morrisson – Aghja ............................ 8
NO V EMB RE > > > > > > > > > > Mercredi 4 : Musique – Ensemble Instrumental de Corse & E. Ferrand N’Kaoua – Palais des Congrès ............. 9 Jeudi 5 & lundi 9 : Lecture – 14/18 : Lettres des Balkans – Bibliothèque/Le Lazaret ...................................... 10 Samedi 7 : Musique – Gülcan Kaya – Palais des Congrès ............................................................................................... 11 Jeudi 12 : Musique – R.M.M. – Conservatoire de National de Musique de Milan – Église Saint Érasme .......... 12 Mardi 17 : Théâtre – A la recherche du temps perdu – Palais des Congrès ............................................................... 13 Samedi 21 : Partenariat LDH : 8 heures pour la solidarité – Palais des Congrès ................................................ 14 Mardi 24 & mercredi 25 : Théâtre — Co-réalisation – Cie Hélios Perdita : Illusion – La Poudrière .......... 15
DECE M BR E > > > > > > > > > > Vendredi 4 : Musique – Cinqui Sò – Palais des Congrès ............................................................................................... 16 Samedi 12 & dimanche 13 : Portes ouvertes : Un avant-goût d’Ô Monde, Villes d’amour – Poudrière .......... 17 Mercredi 16 & jeudi 17 : Théâtre – Co-réalisation – Gelsomina – Locu teatrale ................................................. 18 Mardi 22 : Théâtre/Marionnettes – Davia, sultana corsa – Palais des Congrès ................................................. 19
J A NVI E R > > > > > > > > > > Vendredi 8 : Ouverture de l’Espace Diamant/Inauguration/Concert Antoine Ciosi ..................................................... 20 Samedi 9 : Journée portes ouvertes à l’Espace Diamant avec animations musicales toute la journée/Concert Musique Dopu Cena ....................................................................................................................................................................... 21 Mardi 12 : Théâtre – La vie devant soi – Espace Diamant ............................................................................................ 22 Dimanche 17 : Danse – Isabelle Ciaravola & les solistes de l’Opéra de Paris – Espace Diamant ....................... 23 Vendredi 22 : Musique – Chorale Coups de chœur – Espace Diamant ...................................................................... 24 Mardi 26 et mercredi 27 : Théâtre – Occident – Espace Diamant ........................................................................... 25
FE VRI ER > > > > > > > > > > Mardi 2 : Théâtre – Baruffe Bastiacce – Espace Diamant ........................................................................................... 26 Vendredi 5 : Musique – Madrigalesca – Espace Diamant ........................................................................................... 27 Jeudi 4 & vendredi 5 : Théâtre – Histoires courtes – Aghja ......................................................................................... 28 Mardi 9 : Danse – Correspondances – Espace Diamant ................................................................................................ 29 Jeudi 18 et vendredi 19 : Th/Marionnettes – Le Bourgeois Gentilhomme – Espace Diamant ......................... 30 Samedi 20 : Musique – Co-réalisation – Hot Club de Corse – Jean-Jacques Gristi ............................................... 31 Mercredi 24 : Musique – Mayra Andrade – Espace Diamant ...................................................................................... 32
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M ARS > > > > > > > > > > Du mercredi 3 au mercredi 10 : Semaine Bleu Conrad – Espace Diamant ............................................................. 33 Vendredi 5 : Lecture : Bleu Conrad – Espace Diamant .................................................................................................. 33 Vendredi 12 et samedi 13 : Théâtre/Résidence de création – Crave/Manque – Aghja .................................... 34
AVRI L > > > > > > > > > > Jeudi 8, vendredi 9 et samedi 10 : Théâtre – Les Frères corses – Aghja ........................................................... 36/37 Mercredi 14 : Musique – Émily Loizeau – Espace Diamant ..........................................................................................35 Lundi 19 au dimanche 25 : Théâtre – La plus belle disaient déjà les Grecs ......................................................... 38/39 Lundi 19 et mardi 20 : Théâtre – Premier amour – Théâtre en appartement ..................................................... 40 Jeudi 22 : Théâtre – Le crépuscule des clochards ............................................................................................................... 40 Vendredi 23 : Théâtre – Tous tant qu’ils sont ...................................................................................................................... 41 Jeudi 29 : Cirque – Marie-Louise – Espace Diamant .................................................................................................... 42
M AI > > > > > > > > > > Mardi 4 : Musique – Vaghjime – Espace Diamant.......................................................................................................... 43 Samedi 8 et dimanche 9 : Danse – Plateforme Ajaccio/Danses : L’eau debout, Double Jeu, Paysages # 3, L’Invitation – Espace Diamant ........................................................................................................................ 44/45/46 Mardi 11 : Théâtre – Pesciu Anguilla – Espace Diamant .............................................................................................. 47 Mercredi 19 : Théâtre – Voyages – Espace Diamant ..................................................................................................... 48 Jeudi 20 et vendredi 21 : Théâtre – Tragédie comique – Aghja ................................................................................... 49 Jeudi 27 : Danse – Junior Ballet du Conservatoire de Paris – Espace Diamant ........................................................ 50
JU IN > > > > > > > > > > Samedi 19 : Musique – Gilles Apap et l’Ensemble Instrumental de Corse – Espace Diamant ............................. 51
LE S DI MAN CH E S E N MU SI QU E S > > > > > > > > > > Les Dimanches en Musiques ........................................................................................................................................................... 52
SP E CTACL ES J E U N E PU B L IC > > > > > > > > > > Mardi 13 octobre : Musique – Baroque’N’Roll – Maison de Quartier St Jean...................................................... 54 Mardi 8 au vendredi 11 décembre : Danse – Semaine Danse et Enfance – Dans les écoles ............................. 55 Du samedi 19 au mardi 22 décembre – Spectacles en famille – Aghja ............................................................. 56/57 Jeudi 4 février : Musique – Sacrées sorcières – Espace Diamant.............................................................................. 58 Mardi 16 mars : Théâtre – Le Petit Prince – Espace Diamant .................................................................................... 59 Jeudi 1er avril : Théâtre – Les Chapeautés – Espace Diamant ..................................................................................... 60 Vendredi 7 mai : Musique – Boîte Noire et Bâton d’argent – Espace Diamant ..................................................... 61 Jeudi 10 juin : Théâtre – Ali Baba et les 40 voleurs – Espace Diamant .................................................................... 62
SP E CTACL ES E N PA RT EN A RI AT > > > > > > > > > > Vendredi 11, sam. 12 & dim. 13 décembre – Musique. Partenariat AOC – Mary Poppins – Empire........... 63 Samedi 30 janvier : Musique. Part. AOC – L’histoire du tango d’Astor Piazolla – Espace Diamant ............. 64 Samedi 13 mars : Humour. Part. AOC : Les Bonimenteurs – Espace Diamant.................................................... 64 Jeudi 25 mars : Danse. Part. Latinità : Jazzing Flamenco – Espace Diamant ........................................................ 65
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Jeudi 22 & Vendredi 23 octobre à 21 h 00
THÉÂTRE
127 Fascination, écrits de Jim Morrison Mise en scène : Jean-Emmanuel Pagni
Aghja Hors abonnement Résidence de création
Jean-Emmanuel Pagni propose une relecture des textes de Jim Morrison dans une mise en scène résolument moderne, qui colle au texte et lui offre une dimension nouvelle, à contre-courant des idées reçues rattachées à ce chanteur Mythique. « La vraie poésie ne veut rien dire, elle ne fait que révéler les possibles. Elle ouvre toutes les portes. À vous de franchir celle qui vous convient. » James Douglas Morrison 8 décembre 1943/3 juillet 1971 Au début, nous envisagions juste un clin d’œil à Jim Morrison, l’auteur. Un étudiant en cinéma devenu une icône absolue, un auteur de génie considéré par certains comme une supercherie médiatique et un « pompeur » sans limite. Pourtant, nous avons dû dans un second temps envisager d’aborder ce spectacle différemment en désacralisant le spectre de l’artiste et les clichés qui l’entourent, afin d’utiliser les écrits qu’il nous a laissés à l’état brut. Un monologue fragmenté, une poésie maladroite, des informations, des couleurs, des contradictions et des accidents… L’artiste s’efface peu à peu pour laisser place à un personnage d’aujourd’hui, qui nous interpelle sur les maux auxquels chacun de nous peut être confronté. Pour interpréter ces écrits profondément poétiques, Pascal Tagnati, révélé dans « Le jour des meurtres dans l’histoire d’Hamlet » de Koltès, mis en scène par Thierry De Peretti s’est imposé. Le comédien, assure également la musique du spectacle en live. Jamais illustratif, il impose un univers sonore qui, sans être influencé par les Doors, permet de se laisser porter dans une danse frénétique. J.-E. Pagni.
Cie Labo Vascu & Cie Thierry de Peretti Avec Pascal Tagnati. Scénographie & Costumes : Delfine Ciavaldini. Création lumière : Jean-Luc Chanonat. Création musicale : Pascal Tagnati. Production : CTC, Ville d’Ajaccio
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Pascal Tagnati, comédien corse remarqué dans ses prestations dans les spectacles de Thierry de Peretti a créé cette année à Ajaccio sa compagnie Labo Vascu nous l’accueillons pour sa première création en résidence, ce qui permettra d’organiser de nombreuses rencontres avec le public (scolaire en particulier) d’ouvrir des répétitions et d’ainsi faire découvrir à ceux qui le souhaitent le processus de création, le spectacle en train de se faire. Pascal a fait appel à Jean-Emmanuel Pagni pour la mise en scène qui lui aussi développe une carrière tant au théâtre (comédien & metteur en scène) qu’au cinéma avec grand talent. La naissance d’une nouvelle compagnie professionnelle est à saluer et à soutenir, son regard singulier viendra s’ajouter aux nombreuses autres propositions théâtrales insulaires qui vous sont offertes et nous vous espérons nombreux à venir découvrir cette création.
Eric Ferrand N’Kaoua, piano & L’Ensemble Instrumental de Corse
Mercredi 4 novembre à 20 h 30
MUSIQUE Palais des Congrès TARIF C
Concerto pour piano n° 12 de Mozart (KV 414) Symphonie de chambre op. 110 a de Chostakovitch Concerto pour piano n° 1 en mi mineur, opus 11 (version pour cordes) de Chopin
Comme chaque saison deux rendez-vous, à l’automne et au début de l’été, avec l’Ensemble Instrumental de Corse. Cet orchestre à géométrie variable autour d’un projet aussi enthousiasmant qu’ambitieux se donne pour mission la diffusion sur toute la région du répertoire classique et de toutes les musiques ; il est également un outil de création pour tous les insulaires développant un répertoire original autour du chant polyphonique corse. Pouvant réunir jusqu’à 45 musiciens, cet ensemble est composé d’instrumentistes insulaires, de professeurs de l’École Nationale de Musique de Corse et de musiciens d’orchestres professionnels. Éric Ferrand N’Kaoua Premier Prix de piano au Conservatoire National Supérieur de Paris à l’âge de quatorze ans, il obtient l’année suivante un Premier Prix de Musique de Chambre. Finaliste au Concours International Clara Haskil à dix-sept ans, puis Lauréat du Concours de Santander, il est engagé par le Festival de Piano de Yokohama et sera le soliste invité de diverses formations symphoniques japonaises. Ses rencontres avec l’Orchestre National d’URSS, ou encore avec les Solistes de Moscou et Y. Bashmet, suscitent des tournées en ex-URSS. Il se consacre autant au solo qu’à la musique de chambre et explore différents courants artistiques en compagnie d’ensembles comme l’Accroche-Note de Strasbourg, l’Ensemble J-Ph. Goude, les musiciens de l’Orchestre National de Lyon. Il collabore également avec M. Portal, Ch. Culpo ou H. Holliger. Avec le violoniste Gilles Apap, il forme depuis 1996 un duo peu conformiste qui s’est fait entendre en Californie ou en Floride, mais aussi en Alaska, à Moscou, Lisbonne et même au Cirque tzigane Romanès… Ensemble, ils ont enregistré aux Etats-Unis un CD EnescuDebussy-Ravel chaleureusement salué par l’American Record Guide…
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Jeudi 5 novembre & Lundi 9 novembre à 19 h 00
LECTURE Bibliothèque patrimoniale Le lazaret Ollandini
14/18-Lettres des Balkans Lettres Spectacle Conception et mise en espace : Francis Aïqui
Entrée libre
Dans l’horreur et le chaos monstrueux des tranchées, des images récurrentes de soldats épuisés, aux regards traqués, hantent nos mémoires. Accroupis dans la boue glacée, ils s’arrachent un instant de l’enfer, pour lire ou écrire une lettre. Une lettre ! Le seul espace d’humanité, d’« humaine tendresse » alors encore possible : une femme là-bas, une mère, un frère, un enfant, une amoureuse conquise ou promise. Naufragés dans la démence déchaînée des hommes, au bord de se noyer, ils s’accrochent à des bouts de quotidien calligraphiés en pleins et en déliés, ou griffonnés dans leur pénombre, à tâtons… 90 ans plus tard, comme une évidence, notre évocation de ces temps, « si loin, si proches », où vécurent, pour certains encore, nos pères, pour les autres, nos grands-pères, arrière-grands-pères, arrièrearrière-grands-pères même, ne pouvaient se construire que sur la lecture de lettres ; lettres, véritables protagonistes de cette geste tragique. Lecture permettant le partage d’une mémoire que ni les comédiens, ni le metteur en scène ne doivent confisquer. Lecture à voix nue, par des comédiens médiums discrets, qui ont ici pour tâche non pas d’incarner, mais d’être de simples passeurs de paroles, passeurs de mémoire… Effacement volontaire de chacun devant des émotions encore intactes dans leur vérité. Émotions, mais aussi rire et dérisions parfois, de façon tout à fait inattendue, lorsque, loin du front, les lettres deviennent missives officielles… parce que même au plus profond de la tragédie, les travers et les petites manies des hommes trouvent encore matière à se manifester !
Cie Théâtre Point Avec : Francis Aïqui, Hélène Hardouin et Pierre Salasca Production : Théâtre Point / CTC / Ville d’Ajaccio
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En écho à ces lectures une exposition du peintre Milan Minic sera présentée au Lazaret Ollandini du 8 au 15 novembre Milan Minic ou la naissance corse d’un peintre serbe, ainsi qu’une rétrospective traitant de la première guerre mondiale. Milan Minic : Né en Serbie Milan Minic trouve refuge à Ajaccio avec sa famille après le désastre de 1916. C’est là que sa vocation de peintre naîtra. C’est lors d’une mission humanitaire en Serbie que l’association Per a Pace, partenaire de la ville pour cette exposition, a découvert son histoire et son œuvre.
Gülcan Kaya Dans le cadre de l’Année de la Turquie en France
Samedi 7 novembre à 20 h 30
MUSIQUE du monde Palais des Congrès TARIF B
Cette saison, c’est l’une des plus belles voix turques que nous vous invitons à découvrir, une chanteuse internationalement connue, qui parcourt le monde accompagnée de sa voix et de ses musiciens…
Gülcan Kaya possède une voix d’une éclatante beauté dont la couleur singulière la distingue de celle des voix de la plupart de ses consœurs, charme l’oreille et l’âme. Une voix qui s’orne, à l’occasion, du frémissement d’un vibrato. Les spécialistes disent de sa voix qu’elle ne ressemble à aucune autre et que son interprétation toute personnelle reste néanmoins fidèle à la tradition. Elle interprète avec maîtrise des chants recueillis dans tous les coins d’Anatolie, de la Mer Égée à la Mer Noire. Son répertoire couvre une large gamme : chants mystiques soufis ou alevis (sémah), chansons populaires anonymes (türkü), zeybek de la Mer Égée, chants azéris… Faisant alterner les « chants longs » (uzun hava), joyaux de la tradition anatolienne et les airs de danse aux rythmes asymétriques, elle aborde avec un égal bonheur les chansons d’amour, les élégies, les chants des émigrés, ou encore les anciennes mélodies empruntées aux diverses communautés coexistant en Anatolie. ©Photo Kenan Ozturk
©Photo Kenan Ozturk
« En quelques notes la voix de Gülcan Kaya emplit de majesté le théâtre des Abbesses. Qu’elle chante l‘amour divin ou l’amour terrestre, son cœur généreux habite ses chants d’une même foi expressive. […] Indubitablement une étoile est née » Mondomix
Kemal Kaplan : Saz Kenan Elmas : Kaval, mey, zurna Naci Düzel : Saz Özcan Gök : Bendir & davoul
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Jeudi 12 novembre à 20 h 30
MUSIQUE du monde Église Saint Érasme TARIF A
Conservatoire National de Musique Giuseppe Verdi de Milan Dans le cadre de la 11e édition des Rencontres Musicales de Méditerranée
Les « Rencontres Musicales de Méditerranée » accueillent, annuellement, en Corse, pendant une semaine, plus de deux cents interprètes et personnalités musicales issus des Écoles Supérieures de Musique et des Conservatoires d’État de chacun des pays ou régions partenaires du projet, accompagnés de leurs professeurs et de personnalités musicales des pays méditerranéens. Créé en 1808 par Napoléon 1er, le Conservatoire de Milan est le plus grand institut de formation musicale en Italie et l’un des hauts lieux historiques de la musique. Des premières années d’études aux grands séminaires de haute qualification, le Conservatoire accompagne les musiciens durant toute leur vie artistique. La qualité et l’éventail des formations musicales spécifiques proposées, ont donné naissance à une véritable « école milanaise » reconnue au plan international, de sorte que le Conservatoire de Milan constitue aujourd’hui un pôle d’excellence musicale dans le monde entier. Le spectacle, auquel le public ajaccien aura le plaisir d’assister cette année, se décompose en trois parties : ensemble instrumental à vents, octuor de violoncelles et ensemble composé des deux formations.
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À la recherche du temps perdu Lecture d’extraits choisis
De Marcel Proust
Mardi 17 novembre à 20 h 30
THÉÂTRE Palais des Congrès TARIF C
Les critiques sont élogieuses pour cette lecture de Proust. Pas ennuyeuse, non ! Plutôt joyeuse et comique. Un spectacle sans interprétation excessive dans une mise en scène très simple laissant une grande place à l’imagination et à la beauté de l’écriture. Le choix des textes met en avant le comique souvent méconnu de Marcel Proust, à travers la voix du narrateur et des personnages hauts en couleur comme Madame Verdurin, Monsieur de Charlus, la Duchesse de Guermantes ou encore Françoise, la cuisinière de Combray. Un aperçu des multiples tonalités de Proust, la tendresse, la vie mondaine, la littérature et toujours un immense humour. Ce spectacle prend la forme d’une lecture qui rend accessible à tous une oeuvre réputée difficile concentrant l’attention sur la subtilité du texte de Marcel Proust, grâce au talent de trois grands comédiens : Bernadette Lafont, Robin Renucci et Xavier Gallais.
« Dans le sillage de Lucchini, acteurs et auteurs se prennent au jeu de la récitation-spectacle. […] Premier au palmarès, Proust, comme l’atteste encore la lecture éclatante d’extraits d’à la recherche du temps perdu opérée ces jours-ci à la Comédie des Champs Élysées par Xavier Gallais, Bernadette Lafont et Robin Renucci. » L’Express « Une heure trente de bonheur pour l’oreille, de subtilité et de finesse pour tous ceux qui aiment les mots. » Femme Actuelle
Spectacle de la Comédie des Champs Élysées Adaptation : Adeline Defay. Avec : Bernadette Lafont, Robin Renucci et Xavier Gallais. Production : Nouvelles Scènes
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Samedi 21 novembre
Huit heures pour la Solidarité SOLIDARITÉ
ou la Solidarité dans tous ses états
Palais des Congrès Hors abonnement
Partenariat Ligue des Droits de l’Homme/Ville d’Ajaccio
iiie édition Aujourd’hui, oser revendiquer la solidarité apparaît comme une utopie. Face au chacun pour soi ici et maintenant, dès à présent, nous pouvons opposer une parole insoumise qui discute de la solidarité : nous vous proposons une journée de débats, conférences, exposition autour du thème : 30 ans après la convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDAW), qu’en est-il des droits de la femme ? Cette journée sera clôturée par un buffet et un spectacle exceptionnel. La parole sera donnée entre autre, à des femmes de Corse engagées dans la cité, syndicalistes, artistes, associatives… militantes de la société civile. Expositions : CIDF – Portraits de femmes… 15 h 30 : Ouverture des « Huit heures pour la solidarité » 16 h 30 : Table ronde : « Femmes dans la cité » 18 h-20 h : Grand débat « Femmes en Méditerranée : de quels droits ? » 20 h : Buffet en partenariat avec les associations des Marocains, Portugais et Sardes Des artistes fortement engagés dans les combats que mène La Ligue des Droits de l’Homme manifestent leur solidarité avec cette initiative en y participant gracieusement. 21 h 30 : Soledonna Fondatrices des Nouvelles Polyphonies Corses, il y a 10 ans, entourées alors de voix masculines, Patrizia Poli, Patrizia Gattececa et Lydia Poli qui forment le Trio, tracent depuis leur chemin singulier, au féminin, dans le paysage musical corse. Au répertoire de ces trois chanteuses, des Chants traditionnels, bien sûr, mais aussi et surtout leurs propres Compositions.
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Mardi 24 & mercredi 25 novembre à 20 h 30
Illusion Mise en scène : Théo Kailer
THÉÂTRE Lieux à déterminer Hors abonnement
Scène ouverte à la Cie Hélios Perdita ie
La C Hélios Perdita, avec laquelle nous collaborons avec bonheur depuis des années, toujours à la recherche de formes qui interrogent à la fois les codes de représentation au théâtre et les modes de relation avec le public, propose une rencontre inédite, une étape de travail : Autour d’un repas de travail où le public est convié, une réflexion s’échafaude, un spectacle se fabrique, mettant en scène deux hommes aux prises avec une idée, un spectacle, à propos de l’illusion, celle qui est à l’œuvre dans notre monde, celle qui questionne cette vision de l’homme moderne. « Nothing is more sad than the death of an illusion » A. Koestler
« Partout en ville le dollar crépitait. Le marché de l’immobilier n’avait jamais été aussi florissant, et dans l’industrie vestimentaire tout le monde s’accordait à dire que la mode n’avait jamais été aussi à la mode. De nouveaux restaurants ouvraient toutes les heures. Magasins, concessionnaires et galeries se pliaient en quatre pour satisfaire la demande débridée de produits de plus en plus recherchés : huile d’olive à pressage limité, tire-bouchons à trois cents dollars, 4 x 4 sur mesure, logiciels antivirus ultra-performants, agences d’hôtesses de charme proposant contorsionnistes et jumelles, installations vidéo, art marginal, châles ultralégers faits avec la barbiche de chèvres de montagne en voie de disparition. Les gens étaient si nombreux à refaire leur déco intérieure que les éléments d’ameublement étaient vendus à prix d’or. Il y avait des listes d’attente pour les baignoires, les boutons de porte, les bois durs d’importation, les cheminées à l’ancienne, les bidets, les plaques de marbre. L’avenir était un casino, tout le monde y jouait, et tout le monde espérait gagner. » S. Rushdie
©Jeff Koons
« Au pays de l’illusion, il ne s’agit pas pour nous de donner des leçons, l’erreur et la vérité sont deux registres de l’illusion, mais comme Alceste grand inquisiteur de la vérité on se surprend à s’adresser à un paysage peuplé de Célimène et leur susurrer « efforcez-vous de paraître fidèle et je m’efforcerai moi de vous croire telle » Plutôt le mensonge d’une vérité qui m’arrange que la vérité du mensonge qui me déplaît. » Werner Kolk & Théo Kailer
Compagnie Hélios Perdita Avec Werner Kolk & Théo Kailer Produit par la CTC & La ville d’Ajaccio
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Vendredi 4 décembre à 20 h 30
MUSIQUE Palais des Congrès
Cinqui Sò …présentent leur dernier album, Crucivìà Canzoni et fêtent leurs vingt ans de scène.
TARIF A
Cinqui Sò, créé en 1990 à Ajaccio, est composé de six chanteurs qui ont pratiqué durant plusieurs années les divers modes de la culture musicale corse. Tous partagent la même ambition de marier la modernité aux différentes formes de chant que l’on peut rencontrer en Corse et dans d’autres régions du bassin méditerranéen. Après de nombreux voyages et de nombreux échanges avec d’autres peuples de Méditerranée (Espagne, Sardaigne, Albanie, Sicile, Algérie, Grèce) Cinqui Sò a donné une dimension méditerranéenne à son répertoire. Sélectionné pour participer au Printemps de Bourges en 1991, nommé par la SACEM « Jeune affiche » en 1995, il fut le premier groupe corse à se produire dans des pays tels que le Japon, les ÉtatsUnis, l’ex Allemagne de l’Est, la Macédoine, le Danemark et la Pologne, Cinqui Sò a aussi chanté en Suisse, en Espagne, en Italie et au Portugal. Rinatu Coti a signé les textes du dernier album tout à fait réussi. Des rencontres musicales, avec Ray Lema, avec « Le mystère des voix bulgares », la chanteuse sarde Elena Ledda ou encore l’Espagnol Pedro Aledo ont jalonné leur itinéraire. Ces chanteurs de polyphonie ont une conscience aiguë du caractère à la fois spécifique et universel de leur expression artistique.
« Cascades de voix syncopées, mélodies où l’on entend de lointains échos des musiques camerounaises, algériennes, grecques, séfarades. Le groupe créé en 1990 à Ajaccio a été souvent invité à l’étranger, du Danemark au Japon et aux Etats-Unis. Au fil des rencontres avec le pianiste congolais Ray Lema, la Sarde Elena Ledda, l’Espagnol Pedro Aledo, ou encore Le Mystère des voix bulgares, il a pris goût aux métissages. » Télérama
Cinqui Sò Fabrice Antonnelli, Laurent Bruschini, Claude Giorgetti, Yvan Giovannangeli, Jean-Pierre Godinat, Marcu Valentini
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Ô Monde, Villes d’amour par L’Atelier théâtre « Mémoires du présent » Direction : Noël Casale
Samedi 12 décembre à 16 h 00
THÉÂTRE La Poudrière Entrée libre
D’une ville, nous aimons souvent un ou plusieurs lieu(x). Pour ce que nous y avons vécu, ce que l’on en a entendu dire ou ce qu’on en a rêvé…
« Ajacciennes, Ajacciens, si vous aimez voyager, venez nous voir ! Il y aura peu de représentations ! Qui laisse passer cette occasion la laisse passer pour toujours ! Notre théâtre reçoit tout le monde et s’adressera à chacun d’entre vous ! Vous êtes décidé ? Bravo ! Cette année, nous vous emmènerons – en jouant, en chantant et en dansant – à New York, Berlin, Tel-Aviv, Rome, Madrid, Nyamata, Vesoul, Cannes, Édimbourg, Knokke-le-Zoute, Katmandu, Jérusalem, Aulnay-sous-bois, Venise, Bruxelles, Bangkok, Verdun, Ostende, Tchernobyl, Sydney, Nairobi, Aubervilliers, Samarkand, Aden, Bagdad, Buenos Aires, Alger, Acapulco, Manchester, Khartoum, Bora Bora, Paris, Lhassa, Alexandrie… et dans beaucoup d’autres villes dont l’histoire, l’actualité – et des récits qui en parlent – peuvent nous aider à penser notre monde et notre temps. » Noël Casale
Découvrez en décembre une première étape du travail réalisé et retrouvez du vendredi 11 au dimanche 13 juin le spectacle dans sa forme définitive, dans différents quartiers de la ville.
Depuis plus de huit ans Noël Casale anime à Ajaccio des ateliers de théâtre pour comédiens amateurs. Ce travail d’enseignement et de création ouvert à tous dans les différents quartiers de la ville : « Mémoires du Présent », s’articule autour du recueil de témoignages et de récits liés à l’histoire et au vécu des différentes populations (immigration, cadre de vie, conditions sociales, perception de l’ailleurs, utopies…). Cette année Noël a proposé aux participants de nous faire découvrir le ou les lieux qui leur sont chers et de nous en dire quelque chose… En décembre vous découvrirez une première étape du travail réalisé et en juin pendant plusieurs jours différents quartiers de la ville recevront, dans des lieux inédits le spectacle dans sa forme définitive.
Avec : Dominique Appietto, Karine Bertocchini, Jenny Delecolle, Sandrine Despré, Franca Erranti, Roselyne Imperio, Éliane Martel, Catherine Nicolaï, Pierrette Ruggieri, Christiane Salvarelli, Martine Santoni, Marcelle Stefanelli. Production Théâtre du commun/Noël Casale. Avec le soutien de la Ville d’Ajaccio : Direction de la Culture et Contrat Urbain de Cohésion Sociale.
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Merdredi 16 & jeudi 17 décembre à 20 h 30
THÉÂTRE Locu teatrale
Gelsomina De Pierrette Dupoyet Mise en scène et interprétation : Marie-Joséphine Susini
Hors abonnement
Scène ouverte à la Cie Ecl’adam
Avec une incroyable force de vie, Gelsomina témoigne pour les laissés pour compte, les petites gens, les différences…
C’est l’histoire déroutante d’un couple sortant de l’ordinaire et même bien au-delà, de l’extraordinaire… Lui, c’est Zampano, le forain, la brute farouche. Elle, c’est Gelsomina, femme-enfant, petit animal fragile propulsé par le destin sur la route de Zampano. Federico Fellini a créé ce personnage de Gelsomina pour Giulietta Massima dans le film inoubliable La Strada. Amie du couple et avec leur complicité à tous deux, Pierrette Dupoyet écrit ces moments troublants et propose un texte désarmant de tendresse écorchée. Ce monologue est interprété par Marie-Joséphine Susini que nous accueillons en scène ouverte et que nous vous proposons de découvrir. Elle pratique le théâtre depuis l’âge de 15 ans. Elle a notamment suivi des cours à Ajaccio, Montpellier et à Paris au sein du cours Virot. Elle a collaboré avec plusieurs compagnies et intervient régulièrement en milieu scolaire. Elle enseigne le théâtre au centre culturel Una Volta à Furiani.
Une pièce d’une intense humanité. La sensibilité d’une interprète sachant aller à l’essentiel par le verbe et le geste. Michèle Acquaviva-Pache.
Cie Ecl’adam Lumières : Paul Sciacca. Décor, Costume : Patricia Couprie.
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Davia, sultana corsa Opéra pour marionnettes
De Amina Alaoui et Guidu Benigni. Direction artistique : Toni Casalonga
Mardi 22 décembre à 20 h 30
THÉÂTRE MUSICAL
Palais des Congrès TARIF C & Tarif Jeune Public
Spectacle de marionnettes à fil animées par les artistes du Théâtre National des Marionnettes de Prague, ce spectacle musical enracine cette création dans chacun des répertoires des trois cultures concernées (corse, arabe et française). Il s’adresse aussi bien à un jeune public qu’à des adultes. Au XVIIIe siècle, Jacques-Marie et Marie Franceschini quittent leur village de Corbara, dans l’île de Corse, pour l’Afrique du Nord. À la suite de circonstances peu connues, leur fille Marta, née à Tunis en 1756, convertie à l’Islam sous le nom de Davia épouse le Roi du Maroc Sidi Mohamed ben Abdallah. Aussi belle qu’intelligente, au dire de témoignages de son époque, elle est considérée comme une femme lettrée. Sur ces bases historiques, les enfants de sa région d’origine ont bâti un récit en partie légendaire dont le texte est tiré et présenté sous la forme d’un opéra joué par des marionnettes à fil, comme pour ceux de Mozart à Salzbourg ou à Prague. Chanté en arabe, en corse et en français, selon les personnages et les circonstances, le texte sera surtitré dans sa totalité. La partition, basée sur une réinterprétation des différentes pratiques vocales et instrumentales, fera l’objet d’un enregistrement préalable par des chanteurs et musiciens.
Interprètes : Amina Alaoui, Francine Massiani, Abderrahman Abdelmoumen, Henri & Idriss Agnel, A Cumpagnia. Texte : Amina Alaoui/Guidu Benigni. Musique : Henri Agnel/Jérôme Casalonga. Marionnettes : Théâtre National des Marionnettes de Prague. Coproduction : Centre Culturel Voce/Théâtre National des Marionnettes de Prague
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Ouverture de l’Espace Diamant C’est avec une grande joie que nous ouvrons aujourd’hui les portes de notre nouveau centre culturel. Nous vous accueillerons désormais dans un espace complètement rénové offrant confort au public et aux artistes. L’équipement très performant que la ville d’Ajaccio a voulu mettre à votre disposition au cœur de la ville permettra de recevoir dans des conditions techniques optimales, les spectacles de la saison du Théâtre Municipal mais aussi d’autres propositions portées par les acteurs culturels de la ville, des conférences, des expositions et de diffuser des films tant de manière régulière que lors des évènements qui jalonneront l’année. Après l’inauguration officielle présidée par M. Le Député Maire nous vous invitons durant ces deux jours à venir découvrir ces nouvelles installations qui deviendront les vôtres puisque notre ambition est de faire de cet équipement, un lieu pour vous, inventif et dynamique, où chacun aura plaisir à se retrouver. Nous savons combien il est important en ces périodes inquiétantes que traversent nos sociétés qu’existent des espaces de paroles libres où partager révoltes et rêves, utopies et rires. Nous vous espérons nombreux, pour venir en compagnie des artistes invités, construire avec nous une maison vivante et ouverte à tous. Nous avons choisi pour animer ces deux premières soirées musicales et festives Antoine Ciosi et le groupe Dopu Cena, acteurs engagés dans la défense de la langue et de la culture corses auxquelles nous sommes tant attachés.
Vendredi 8 janvier à 20 h 30
MUSIQUE Espace Diamant TARIF B
Antoine Ciosi « Je chante l’amour, l’amour d’une femme, d’une terre, d’une culture réapprise, d’une mémoire retrouvée. La chanson a toujours été la clé de ma vie. Chanter la Corse chez elle, pour elle, une ambition exclusive qui pourrait faire sourire certains, mais elle m’envahit le cœur. » Antoine Ciosi, accompagné de ses musiciens Jérôme Ciosi, Bruno Tafani, Jean-Marie Gianelli et Ange Lanzalavi, offrira à Ajaccio un joli florilège de chansons d’hier et d’aujourd’hui. Creusant toujours le sillon de la mémoire orale, Antoine Ciosi fera revivre en première partie le patrimoine musical insulaire, restituant entre autres les chansons de son dernier album « A Voce Piena ». Puis il consacrera la deuxième partie aux grands succès de son répertoire ainsi que des nouveautés, avec la ferveur habituelle qui anime notre grand chanteur. Le trio instrumental « Ange Lanzalavi Trio » ouvrira ce spectacle festif qui mêle émotion, beauté et mémoire. « Grand retour du géant de la chanson corse… 40 ans de carrière, des tournées dans le monde entier et plusieurs triomphes à l’Olympia, Mogador, Chaillot… Antoine Ciosi est tout simplement le chanteur corse le plus renommé et à la carrière la plus remplie. » Mondomix
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Journée portes ouvertes - 11h/19h Tout au long de la journée vous pourrez visiter en toute liberté les espaces de ce nouvel équipement, vous pourrez découvrir l’envers du décor pendant qu’artistes et techniciens préparent le spectacle du soir, la salle d’exposition, le hall d’accueil où au fil de votre parcours des surprises musicales vous attendent… Le Trio Élixir, avec Celia Picciocchi et Isabelle Giannelli aux violons, et Anne-Lise Herrera au violoncelle, qui lors du concert entament un dialogue avec le public, donnant avec bonne humeur indications historiques et anecdotes, qui font de ce moment un temps privilégié de découverte et de plaisir partagé, mais aussi Joseph Carboni, Jean-Jacques Gristi et ses musiciens, Paul Mancini et encore beaucoup d’autres ponctuations musicales et moments de convivialité dont le détail vous sera révélé dans la brochure qui vous sera adressée dès la fin décembre.
Samedi 9 janvier à 20 h 30
Dopu Cena Depuis plus de dix ans, Dopu Cena anime régulièrement en toutes saisons les villes et les villages de l’intérieur, redonnant à ces lieux pour quelques heures trop courtes, les couleurs et la chaleur de nos veillées d’antan. Ils nous présentent leur dernier album : Transmetta.
MUSIQUE Espace Diamant TARIF B
Fort de la passion désintéressée de ses membres, dont l’âge varie de 16 à 46 ans, le groupe propose aujourd’hui un concert où la musique est mise au service de la poésie. C’est un hommage aux poètes de notre île, où les instruments traditionnels s’accordent harmonieusement aux instruments modernes des générations actuelles. Ainsi va la musique de notre pays, unique dans son particularisme mais ouverte aussi aux différentes influences mondiales. L’album réalisé qui sera présenté en concert a pu voir le jour grâce à l’amitié que nous ont témoignée différents acteurs, professionnels de la musique, chanteurs, poètes, musiciens et mécènes, mais aussi grâce à notre volonté inébranlable d’affirmer ce que nous sommes : une association qui lie tradition et modernisme comme elle lie les différentes générations dans une même idée de joie et de messages à partager. Notre témoignage, notre vision de la Corse d’hier, d’aujourd’hui et de demain se trouvent entièrement dans ces chants comme s’y trouvent nos tristesses et nos plaisirs, notre humeur, notre humour et nos craintes, nos espérances aussi. Nous vous invitons aujourd’hui à le découvrir. Dopu Cena
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Mardi 12 janvier à 20 h 30
THÉÂTRE Espace Diamant TARIF C
La Vie devant soi D’après le roman de Romain Gary (Émile Ajar) Adaptation : Xavier Jaillard Mise en scène : Didier Long
En 1975, le livre a valu le Goncourt à Romain Gary, qui l’avait déjà reçu pour « Les racines du ciel ». Trente-trois ans plus tard, son adaptation reçoit trois Molières, dont le prix d’interprétation, pour l’extraordinaire Myriam Boyer. Dans cette énorme histoire d’amour filial entre une vieille Juive, qui fut prostituée (avant Auschwitz…), et un jeune Arabe abandonné chez elle, le flot bouillonnant de l’humain bouscule tous les conflits de la terre, culbute les dogmes et les idées reçues, renverse les dieux pour faire place à ce qui nous manque tant aujourd’hui : la tolérance, clé de la vie. Vous n’oublierez jamais l’intimité de ces deux-là. Elle est faite de peurs – pourtant mêlées de joie induite, de verve, d’humour, avec les mots simples des pauvres gens, le bon sens et le cœur gros comme ça de ceux qui ne peuvent pas s’abriter derrière le faux-semblant de la culture, la naïveté de l’enfance au bord de finir… On rit tout le temps. Enfin, presque tout le temps.
De toute évidence, l’intimité du théâtre convient parfaitement à cette poignante histoire d’amour. Au cinéma, Simone Signoret fut une inoubliable Madame Rosa, sur scène Myriam Boyer n’a rien à lui envier. Elle est bouleversante tout simplement. Télérama
La pièce est complètement dominée par Myriam Boyer qui donne à Madame Rosa une dimension plus qu’émouvante, bouleversante. […] Un sommet. Figaroscope
Avec : Myriam Boyer, Aymen Saïdi, Magid Bouali, Xavier Jaillard. Assistance Mise en scène : Anne Rotenberg. Décors : Jean-Michel Adam. Costumes : Jean-Daniel Vuillermoz. Lumières : Gaëlle de Malglaive. Musique : François Peyrony.
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Isabelle Ciaravola, Danseuse étoile & les solistes de l’Opéra de Paris
Dimanche 17 janvier à 18 h 00
DANSE Espace Diamant
Le Ballet de l’Opéra de Paris, composé de quelque cent cinquante éléments est l’une des toutes premières troupes mondiales, non seulement sur le plan quantitatif mais aussi par l’addition des talents. Pour toucher un public encore plus vaste que celui fréquentant l’Opéra, un groupe composé d’étoiles et de solistes effectue des tournées et donne l’occasion à ces brillants danseurs d’étonner et de séduire. Vous verrez des danseurs, tous « graine d’étoile » pétris d’élégance et de talent qui se risquent avec bonheur aux grands morceaux de bravoure classiques mais qui défendent aussi des créations contemporaines montrant ainsi l’étendue de leurs possibilités. Ce spectacle est une véritable promenade qui permet de goûter une grande variété de styles et de découvrir des grands espoirs pour demain aux côtés de valeurs confirmées. Virtuoses aussi bien sur le plan technique que de l’interprétation, ils seront ce soir en compagnie de la Danseuse Étoile, Isabelle Ciaravola, que nous sommes particulièrement heureux d’accueillir permettant ainsi à sa ville natale de rendre hommage à ses qualités de danseuse remarquable.
TARIF C
Programme détaillé du répertoire proposé, disponible ultérieurement.
Isabelle Ciaravola, est née à Ajaccio ; en 1985 elle entre au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris et en ressort avec le premier prix en 1988. Elle intègre aussitôt la deuxième division de l’école de danse de l’Opéra de Paris puis est engagée dans le corps de ballet de la compagnie à l’âge dix-huit ans. C’est en 2000 qu’elle est promue sujet, avant de passer première danseuse trois ans plus tard. Le 16 avril 2009 elle est nommée étoile à l’issue de la première d’Onéguine de John Cranko. Souvent surnommée les Jambes de l’Opéra par les amateurs de ballet, en raison de la longueur de celles-ci, Isabelle Ciaravola est acclamée pour ses interprétations très justes de ses rôles et la pureté élégante de sa danse. En cela, elle est très appréciée par les critiques et donc régulièrement distribuée dans les tournées, nationales comme internationales, de l’Opéra de Paris. « Isabelle est une artiste d’exception. Morphologiquement, elle est longiligne, avec une ligne de jambes sublime qui met en valeur tous ses développés, battements et autre. Elle a une légèreté et une souplesse qu’a parfaitement mises en valeur McGregor dans Genus où elle a excellé. Développés seconde parfait, poésie, lyrisme, technique sûre, grâce et charisme : un vrai régal ! Je salue en elle une très très grande artiste, l’une des plus grandes que je connaisse actuellement à l’ONP. » Valérie Beck
Direction artistique et organisation générale : Gruber Ballet Opéra. Direction technique et lumières : Daniel Brochier.
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Vendredi 22 janvier à 20 h 30
MUSIQUE Espace Diamant TARIF A
Chorale Coups de chœur Création avec la chanteuse lyrique Agnès Amati, soprano.
Direction : Delphine Rhode Piano Christophe Alcocer
Ce chant qui vient du Chœur. Jolie formule pour résumer le travail de cet ensemble vocal qui regroupe trente membres actifs, passionnés de chants et de musiques de toutes origines. Bien connue d’un large public par les nombreux concerts qu’elle donne toute l’année, nous accueillons cette chorale pour une création exceptionnelle et originale. Coups de Chœur est une Association née d’une volonté collective d’œuvrer pour la création et la diffusion d’œuvres musicales variées. Sa particularité réside dans l’éclectisme d’un programme qui couvre toutes les cultures du monde, de la Méditerranée aux pays de l’Est, en passant par l’Afrique. Elle s’inscrit dans une démarche de création multiculturelle (Corse, negro-spiritual, chants géorgiens, Renaissance française, chants du monde etc.) et de diffusion régionale et méditerranéenne. Pour ce concert, grâce au soutien de la ville, la chorale a invité la soprano Agnès Amati. Cette passionnée a pris ses premiers cours de chant à Ajaccio avant de s’envoler « artistiquement » de festivals en festivals, de théâtres en théâtres, obtenant moult premiers prix de chant. Au piano, c’est Christophe Alcocer, qui accompagnera ces voix. Lui aussi a commencé ses études au Conservatoire National de Musique d’Ajaccio avant d’être diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon et lauréat de nombreux concours.
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Mardi 26 & mercredi 27 janvier à 20 h 30
Occident De Rémi De Vos Mise en scène François Bergoin
THÉÂTRE Espace Diamant TARIF B
C’est une farce noire qui nous présente un couple dans un tête à tête passionnel où les insultes fusent comme des mots d’amour… Il et Elle vivent une histoire d’amour essoufflée. Lui passe chacune de ses soirées au bar avec son pote Mohamed, et rentre ivre. À Elle il raconte sa soirée, récit indéfiniment répété, sans cesse pitoyable, toujours noyé d’insultes. Avec une régularité proche de celle d’un métronome, chaque jour apporte une nuance supplémentaire dans la cruauté de leurs rapports. Peur, violence ordinaire, racisme, lâcheté, amour perdu, conscience de soi oubliée, humanité dilatée. Occident brasse la face sombre de l’homme anonyme pour en faire la métaphore du monde occidental. Audelà de la violence, au-delà de la vulgarité, c’est la vacuité du langage et du monde qu’a voulu souligner Rémi De Vos, c’est l’échec de la relation humaine. Pièce noire, donc, mais qui n’exclut cependant pas l’humour, noir lui aussi, un humour lourd, l’humour des désespérés, de ceux qui rient pour ne pas pleurer.
« J’aime énormément ce que François et Catherine font de ma pièce. Tous les deux nous parlent d’amour. Dans l’absolue sincérité de leur jeu, ils nous font entrapercevoir cet obscur affrontement entre l’homme et la femme, et cette ivresse du combat qui mène à l’épuisement. François et Catherine sont les valeureux combattants qu’il faut pour ma pièce. » Rémi De Vos « Ces profondeurs abyssales invisibles, Catherine Graziani et François Bergoin en sont les interprètes fascinants. Ils jouent absolument tout ce que les mots ne disent pas, outre ce qu’ils disent. Ces deux-ci, ainsi que l’auteur, on est vraiment heureux qu’ils soient nés. » Jean-Marc Stricker, France Musique Cie Théâtre Alibi Avec : Catherine Graziani & François Bergoin. Lumière : El Mekki Arrhioui Vidéo : Fabien Delisle. Complicités musicales : Muse, Sex pistols…
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Mardi 2 février à 20 h 30
THÉÂTRE Espace Diamant TARIF A
Baruffe Bastiacce Version corse surtitrée en français
D’après Carlo Goldoni Adaptation/Mise en scène Guy Cimino
Vingt ans déjà que la Compagnie Teatrinu fréquente les scènes de Corse et d’ailleurs avec la conviction que la parole théâtrale, le verbe et l’écriture doivent s’inscrire dans notre société insulaire au même titre que le chant et la polyphonie… Le fond n’est rien, le tableau d’après nature fait tout, affirme Goldoni. Dans cette adaptation de « Baruffe chiozzote » l’intérêt de la pièce réside plus dans l’observation du petit peuple de Bastia, et surtout du vieux port, qui est comme un village de pêcheurs au pied de la citadelle, que dans l’intrigue à multiples rebondissements : Cristofanu Muzzetta, aimé de Cecca, offre un fiadunettu à Lucia, fiancée de Ghjanbattì Fighidì, ce qui fait naître toute une série de disputes et de jalousies. Les hommes partis en mer, les femmes « puttachje » ; le retour des hommes jette de l’huile sur le feu et la baruffa devient vite générale ; on en réfère au Prud’homme qui finit par mettre tout le monde d’accord. La pièce est jouée sur un rythme endiablé où les rebondissements se succèdent à une cadence infernale ne laissant aucun répit au spectateur. Dès que l’intrigue est lancée on ne peut plus arrêter ces diablesses de femmes mais comme dans toute comédie tout finit par s’arranger… Pas sûr !
Cie U Teatrinu Marie Ange Geronimi : Signora Pasquà Baccalà. Jean Batti Filippi : Antò Macerbu. Henri Olmeta : Ghjisè Merlinu. Anne Marie Filippi : Cecca Casgiu frescu. Guy Cimino : Furtunatu Trapanatu. Roselyne Filippini : Libera Patecca. Coco Orsoni : Orsetta Scrachjetta. Corinne Mattei : Lucia Lingua Piluta. Jean Pierre Giudicelli : Ghjanbattì Fighidì. Jean-Louis Graziani : Cristofanu Muzzetta. Pierre-Laurent Santelli : Vincè Lasagnò. Décor : Milou Tomasi. Lumières : Vincent Grisoni.
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Madrigalesca
Vendredi 5 février à 20 h 30
MUSIQUE Espace Diamant TARIF A
À la croisée des chemins l’ensemble Madrigalesca invite à une promenade entre musique populaire et praxis baroque, interrogeant dans l’oralité les possibles traces d’un art savant enfoui.
Comme un nouvel éclairage, l’interprétation de l’ensemble chemine de la monodie alternée à la polyphonie à deux ou trois voix et des voix aux instruments, illustrant les textes poétiques de la tradition ou de création, qui égrènent du nord au sud les variétés dialectales de l’île. Les lignes mélodiques traditionnelles côtoient celles de la création, mêlant les voix aux sonorités du clavecin, du violoncelle, des flûtes baroques ou campagnardes ponctuées de petites percussions. Ainsi se trace le chemin…
Avec : Nicole CASALONGA, clavecin, chant, direction artistique ; Béatrice HABRARD-MALASPINA, chant ; Anne-Lise HERRERA, violoncelle, chant ; Anne PELLEGRINI, flûtes traditionnelles et baroques, chant.
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Jeudi 4 & vendredi 5 février à 21 h 00
THÉÂTRE Aghja
Histoires Courtes De Luigi Pirandello Mise en scène de François Orsoni
Spectacle hors abonnement
Programmation commune Aghja / Ville d’Ajaccio
Ces trois textes de Luigi Pirandello, mis en série, ne racontent pas la même histoire, pourtant ils parlent tous de la même chose. De quoi est-il question ici, si ce n’est de l’étrangeté des rapports humains ? Il y a toujours deux personnages, deux altérités qui ont à faire « l’une de l’autre », et ce n’est pas si simple. Et puis, il y a la langue, savoureuse, c’est sûr, et qui a l’air de nous raconter une petite histoire, comme ça, en passant… une petite histoire de rien du tout, et qui finit par une pirouette. Mais Luigi Pirandello, qui naquit et vécut en Sicile ne raconte pas des histoires de rien du tout. Sa force est justement d’utiliser le ressort du Vaudeville et le rire pour arriver à la philosophie. Il est un véritable conteur qui sait nous transporter en quelques phrases, en quelques mots dans une histoire où nous voyons, comprenons, presque connaissons déjà les personnages… Ces personnages dont il disait qu’ils ne peuvent exister sur scène qu’avec un drame à faire vivre. Alors la situation dramatique arrive, les conflits humains… et souvent dans ces brèves histoires, la chute nous laisse en suspension, « décollé » de nos certitudes, désorienté, et l’on se prend à réfléchir à la profondeur de la relation humaine, aux règles du jeu… et il s’agit là sans doute d’une des plus grandes vertus du théâtre.
Cie Théâtre de Nénéka Avec Alban Guyon, Thomas Landbo et Estelle Meyer. Costumes : François Curlet Production Théâtre de NéNéKa, Collectivité Territoriale Corse, ville d’Ajaccio
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Mardi 9 février à 20 h 30
Correspondances
DANSE
Chorégraphie : Georges Momboye
Espace Diamant TARIF B
Quand la gestuelle et le rythme de la tradition africaine rencontrent la culture métropolitaine du hip-hop, ses rythmes syncopés, ses pas acrobatiques et ses figures au sol. Un spectacle ensorcelant ! Georges Momboye, l’un des plus talentueux représentants de la danse fusion adepte du métissage et des rencontres culturelles, signe ici une de ses chorégraphies la plus remarquable que nous vous invitons à découvrir. « Danser, parler, s’exprimer, l’individu tente inexorablement d’explorer toutes formes de langage pour se rapprocher des autres ; Mais ne suffirait-il pas simplement de lâcher prise ? De laisser notre corps ressentir le tout que forme l’autre, pour l’approcher au plus près, dans son expression la plus pure, libéré de toute retenue, pour comprendre ce qu’il est, ce qu’il veut dire, ce qu’il ressent. Ne suffirait-il pas de laisser le souffle de la vie nous emporter, nous influencer, nous emmener au loin, là où les forces irrationnelles dominent, là où chacun existe quel que soit son mode de langage ? C’est cet univers que je tenterai d’explorer en confrontant, opposant, et rassemblant sur scène deux formes d’expression : le hip hop et l’afro contemporain. » Georges Momboye, Chorégraphe
« Momboye a parfaitement su combiner la richesse de la danse traditionnelle – accélérations inouïes, sauts acrobatiques, isolations à faire pleurer de dépit n’importe quel danseur occidental – avec une vraie chorégraphie. […] Les femmes ont une présence rare. La qualité de chaque interprète est ahurissante. Bref, une heure de joie à grande vitesse. » Danser
« Pauvres hères en rade ou passagers soigneusement cravatés, voilà ces danseurs plantés sur un quai de gare, genoux de caoutchouc, coudes pointés, dans des cambrures et des voltiges très travaillées… C’est drôle et très visuel… » La Croix
Cie Georges Momboye Spectacle pour 8 danseurs. Georges Momboye est assisté de Saul Dovin et de Stéphanie Batten Bland Créations lumières : Christian Welti
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JEUDI 18 février (20 h 30) & Vendredi 19 (18h30)
THÉÂTRE Espace Diamant TARIF B & Tarif Jeune Public
Le Bourgeois Gentilhomme D’après Molière Adaptation Philippe Car et Yves Fravega Mise en scène Philippe Car
Programmation commune Aghja / Ville d’Ajaccio
Le vendredi 19 février la représentation sera suivie d’un spectacle cabaret à l’Aghja
Cie Agence de Voyages Imaginaires Avec : Valérie Bournet, Philippe Car, Nicolas Delorme, Claire Leyat, Vincent Trouble. Assistanat à la mise en scène : Laurence Bournet. Composition musicale : Vincent Trouble. Scénographie et lumière : Julo Etiévant. Création sonore : Fanny Thollot. Costumes : Christian Burle assisté de Magali Leportier et Solenne Capmas. Décor et accessoires : Christophe Brot. Construction du dohyo : Ateliers SudSide. Conception, fabrication et peinture des marionnettes : Jean-Claude Leportier, Magali Leportier et Jean-François Marc. Conseil en jeu de marionnettes : JeanClaude Leportier/Cie Coatimundi. Conception et réalisation robot : Julo Etiévant et Luki Millet. Régie générale, son et lumière : Jean-Yves Pillone. Collaboration aux délices : Virginie Besançon. Administration : Sophie-Danièle Godo assistée de Maëlle Rouche. Diffusion : Hervé d’Otreppe Coproduction Agence de Voyages Imaginaires (production déléguée) Théâtre du Gymnase (Marseille), Théâtre de Cusset (03), Théâtre de Corbeil-Essonnes Communauté d’Agglomération Seine-Essonne (91), Théâtre de Grasse Scène Conventionnée (06), La Grange Dîmière – Fresnes (94), Théâtre Paul Eluard – Choisyle-Roi (94) Le spectacle reçoit l’aide de l’ADAMI, du Conseil Général des Bouches du Rhône. En partenariat avec Emmaüs Communauté de Marseille Pointe Rouge ; Remerciements à l’association Au fil des vents
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Molière comme vous ne l’avez jamais vu ! Des robots, des acteurs, des manipulateurs… Une féerie musicale sur la manipulation des hommes et la tentative de s’acheter du bonheur. Vos enfants adoreront et vous-même redeviendrez des enfants ! L’action se situe dans le salon de musique de Monsieur Jourdain. Les instruments sont installés, comme si on allait assister à un concert. Entrent en bord de scène des ombres mannequins. Ils finissent d’installer le décor : des collections de têtes, de bras, de jambes, de bustes sur roulettes… de poupées mécaniques, de jouets à ressort, d’automates à piles… qui roulent, qui marchent, qui tournent… « La comédie est un poème ingénieux qui, par des leçons agréables, tend à reprendre les défauts des hommes. » Molière. « C’est un véritable feu d’artifice de comique et d’esprit. L’union des procédés comiques, de gestes, de mots, de situation, de mœurs et de caractères, est la plus réussie de toute l’œuvre de Molière. Nous nous sommes laissés guider parce que l’on pourrait appeler les « indications léguées par Molière » à travers son écriture, jouissant à l’extrême des qualités de cette pièce, pour que 339 ans après sa création, cette version du Bourgeois nous emporte dans son élan, nous fasse rire, rêver… et songer à nos propres destins… Merci Molière. » Philippe Car. Mai 2009
Hot Club de Corse Quintet Jazz manouche
Samedi 20 février à 20 h 30
MUSIQUE Espace Diamant Hors abonnement
Scène ouverte au Hot Club de Corse
Le swing manouche a atteint la Corse. Le Hot Club de Corse nous l’annonce avec beauté avec ce quintet entièrement plongé dans la fidélité aux traditions…
Nous sommes heureux d’accueillir en scène ouverte un des meilleurs groupes de guitaristes de l’île dont la qualité est aujourd’hui connue de tous. Afin de rendre hommage à Django, Jean-Jacques Gristi le talentueux meneur de jeu a monté un quintet à l’instrumentation identique à celle du quintet Hot Club de France d’avant-guerre. La musique de l’illustre manouche est magistralement interprétée, sans exhibition, dans une démarche assez proche de celle de Fapy Lafertin. Le phrasé décontracté et chantant de Jean-Jacques se marie parfaitement avec le swing et la fraîcheur de l’excellent violoniste roumain Marius Apostol. Il était une fois trois amoureux fous de musique, dans une petite île où la guitare est reine… Un trio de guitaristes qui a animé durant de nombreuses années, les plus belles nuits de l’Île de Beauté… Mais très vite c’est le jazz manouche, que Jean-Jacques Gristi pratique déjà avec une grande virtuosité, qui les attire. Le Trio Janjack est fondé en 1999, il sort son premier CD un an après, c’est « Laury » titre d’une compo de Dumè pour sa fille. Avec Arnaud Bitalis à la contrebasse, la formation multiplie les scènes, participant à de grandes rencontres : Festival de guitare de Patrimonio, Festival de jazz de Calvi, en 2002 Festival de Montreux, en 2004 Festival de jazz d’Antibes Juan les Pins et Festival de Montauroux, en 2005 Festival de Guitare acoustique de Nice et Festival de Lauris dans le Luberon. Il fallait un violon pour jouer la musique du grand Django Reinhardt, la rencontre magique a eu lieu cette année avec le violoniste virtuose Marius Apostol tout droit venu de Bucarest… Le Hot Club de Corse sortira son premier enregistrement début 2006 avec la participation de deux amis du quintet : Jean-Marc Jaffé et Florin Niculescu. Il en est du jazz manouche comme de la grippe aviaire. Ca se répand dans le monde comme une pandémie. Symptômes : on est heureux dès qu’on l’entend, on a envie à la fois de sourire et de laisser son cœur aller à la dérive, pleurer des occasions perdues et remémorer des moments lumineux. Personnes atteintes : de l’enfance à la vieillesse… Hot Club de Corse
Jean-Jacques Gristi : Guitare solo. Dominique Carotenuto : Guitare accompagnement. Paul Aiuti : 2e guitare accompagnement. Marius Apostol : Violon. Jean-Marc Jaffé : Contrebasse
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Mercredi 24 février à 20 h 30
Mayra Andrade
MUSIQUE du monde Espace Diamant TARIF C
Dans la lignée des Voix Capverdiennes tracées par Cesaria Evora, Mayra Andrade a déjà la maturité et le talent des grandes chanteuses latines.
Les chanteuses de la petite île du Cap-Vert se battent pour récupérer le flambeau et prendre la suite d’une Cesaria Evora. Depuis deux ans, Mayra Andrade, nom que l’on retrouve sur toutes les lèvres, semble bien partie pour être l’heureuse élue. Cette jeune fille d’une vingtaine d’années n’est pas seulement capverdienne. Née à Cuba, elle a vécu au Cap-Vert jusqu’à l’âge de 6 ans, puis est passée par le Sénégal, l’Angola, l’Allemagne et aujourd’hui la France. Au contraire de « La Diva aux pieds nus » la reconnaissance de la jeune fille est précoce, elle gagne la médaille d’or du concours de la chanson des Jeux de la francophonie à Ottawa au Canada à l’âge de 16 ans et commence les tournées dans la foulée. Le mélange des genres est sa grande spécialité : Morna, Funana, Batuque, elle chante tous les styles de l’île de Santiago et les soutient par une prestance et une présence scénique qui laissent entrevoir une très longue carrière. En 2006, elle sort son premier album : Navega.
« Une voix légèrement éraillée, chaude, puissante, rythmée, sensuelle envahit la salle. Silence du public qui se délecte de ces mélodies et paroles d’outre-mer… Le concert que Mayra Andrade a donné hier était de qualité. Les musiciens ont exceptionnellement bien accompagné la chanteuse, provoquant une évasion étourdissante. Merci pour ce beau voyage rythmé… Et retenez le nom de cette chanteuse qu’on entendra bientôt sur toutes les lèvres. » Cécile Strouk — Evene. com
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Du mercredi 3 au mercredi 10 mars, Espace Diamant
Bleu Conrad, un bleu pas tout à fait comme les autres…
Durant toute cette semaine nous irons à la rencontre de l’immense écrivain qu’est Joseph Conrad en compagnie de Maddalena Rodriguez-Antoniotti initiatrice du projet. Historienne de formation, plasticienne et écrivain, Maddalena Rodriguez-Antoniotti est l’auteure notamment de Bleu Conrad. Il semble que ce soit le hasard qui l’ait conduite à enquêter sur Joseph Conrad, lorsqu’elle eut, en 2004, à mettre sur pied et à animer un colloque sur « Le Destin méditerranéen de Joseph Conrad ». Elle eut aussitôt conscience de fréquenter un homme hors du commun. L’amour qu’il lui a alors inspiré lui a donné l’audace d’écrire ce livre. Au travers de l’exposition des œuvres de cette artiste, de conférences, de films, de débats, nous donnerons un coup de projecteur sur ce romancier capital auquel ne cessent de se référer aujourd’hui écrivains et cinéastes. * Dans le regard de l’écrivain Joseph Conrad se reflète à jamais le bleu de la Méditerranée. Le mare nostrum est en effet le lieu et la parole de son destin. Bien qu’issu de la noblesse polonaise, c’est depuis ce bleu-là qu’il bascule d’un univers à l’autre, c’est depuis ce bleu-là qu’il embrasse le vaste monde, c’est depuis ce bleu-là qu’il écrit son nom sur l’eau. Or, c’est en 1921, au faîte de la renommée, qu’il accomplit un vieux rêve : il décide d’un voyage en Corse, dans sa vieille Cadillac et depuis l’Angleterre où il vit. En compagnie de sa femme, il séjourne deux mois au Grand Hôtel d’Ajaccio, espérant ainsi terminer l’écriture d’un « roman napoléonien ». Il ne craint pas ensuite de traverser l’île pour se recueillir sur la tombe de son ami Dominique Cervoni, le Capcorsin qui l’a initié à la mer et dont il fait, dans son œuvre, un Ulysse « de Corse non d’Ithaque ». En tirant de l’anonymat une telle figure de marin, Conrad bouleverse un miroir univoque et reverse incidemment à une identité insulaire perçue comme ensouchée dans les montagnes, une géographie plus amplement méditerranéenne et nomade. *Le programme complet de cette manifestation sera édité ultérieurement.
Maddalena Rodriguez-Antoniotti,
Lecture Bleu Conrad Mise en jeu de lecture : Jean-Yves Lazennec Un titre de rêve, de peintre et d’océan. Bleu Conrad, cela vibre comme un horizon tendu. Pas l’invitation au voyage, mais le voyage lui-même dans la lumière d’un « pur présent » comme celui des mots qui s’élancent sur la scène d’un théâtre. Maddalenna Rodriguez-Antoniotti nous convie aussi, par de multiples registres de langues, à un parcours parfois tumultueux. Celui de Conrad et de sa femme, d’Ajaccio au Cap Corse, certes, mais tout autant dans la Corse d’aujourd’hui par un troublant écho. Et si rien n’avait changé ? Et si tout était encore là, dans cet état de formidable devenir ? Avec Michel Albertini, nous proposerons une mise en jeu de lecture, à la fois concrète et rêveuse de ce texte spéculaire, souvent drôle, où l’humour accompagne. Le souci de découvrir cet étonnant Conrad méditerranéen, notre intime étranger.
Vendredi 5 mars à 20 h 30
THÉÂTRE Espace Diamant TARIF A
Cie Théâtre de la Main-d’œuvre Avec : Michel Albertini Coproduction Ville d’Ajaccio — Théâtre de la Maind’œuvre.
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Vendredi 12 & samedi 13 mars à 21 h 00
THÉÂTRE
Crave/Manque De Sarah Kane Mise en scène : Antonia Buresi
Aghja Spectacle hors abonnement
Résidence de création Programmation commune Aghja / Ville d’Ajaccio
Je n’ai pas la musique, Seigneur j’aimerais tellement avoir la musique mais tout ce que j’ai c’est les mots. Crave/Manque, Sarah Kane. L’Équipe de Nuit est la deuxième jeune compagnie ajaccienne que nous accueillons en résidence, cette saison. Première mise en scène de la comédienne Antonia Buresi, c’est à un spectacle pluridisciplinaire que nous sommes conviés : Ici la musique (jouée sur scène par le compositeur) et la vidéo interviennent au même titre que les comédiens sur le plateau dans une polyphonie sensible faisant écho à l’étrange éclatement de l’écriture. « Manque, est un texte radical et intransigeant, où la langue de Sarah Kane s’expose sans compromis, sans détour, sans les balises d’un contexte et d’une situation donnés. Quatre personnages interviennent sans hiérarchie et répondent à une logique qui échappe à une lisibilité sensée et maîtrisée. La traversée que nous propose Sarah Kane pose la question de la place à prendre pour exister, pour s’inventer et aménager un espace pour soi, dans sa relation à l’autre et dans le tumulte du monde. Dans cette œuvre, il ne s’agit pas d’une parole unique, mais d’une polyphonie, d’une cacophonie, d’un étrange éclatement qui reconstitue, tente de rejouer quelque chose par morceaux. Ce sont des accès violents, parce que sans mesure ni concession, à un endroit qui nous provoque émotionnellement, physiquement qui délite le contenu, débride la certitude, trouve et invente des nouvelles façons de s’exprimer, de s’élaborer, de s’approprier sa propre vérité. » Antonia Buresi
Cie L’Équipe de Nuit Avec : Paola Comis, Manuel Mazaudier, Augustin Vasquez. Autre rôle féminin : distribution en cours. Création Vidéo : Marie-Ange Luciani. Création sonore : Arnaud Laurens Avec le soutien de la Collectivité Territoriale de Corse et de la Ville d’Ajaccio
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Sarah Kane figure au rang des dramaturges les plus importants du XXe siècle. Très controversée, malgré une carrière aussi courte que fulgurante, Sarah Kane traîne même après sa mort un parfum de scandale. Sortie brillamment diplômée de l’université de Bristol puis de Birmingham, elle met à profit ses cours de théâtre en écrivant ses premières pièces. Mais c’est « Anéantis » qui la feront connaître. Dénonçant la violence de notre monde actuel à travers le personnage d’une jeune fille naïve en proie à un journaliste pervers, la pièce sera conspuée par la critique lors de son passage au Royal Court Theater. Cet échec n’arrête pas pour autant la créativité de l’auteur, qui écrit encore « L’Amour de Phèdre », « Purifiés », « Manque » ou « 4.48 Psychose ». Cinq pièces dérangeantes, subversives, viscérales qui évoquent un mal-être profond. Elle met fin à ses jours en 1999 à l’âge de 28 ans. Sa disparition dans de sinistres circonstances ajoute encore à son aura. Depuis, les journalistes et autres professionnels reconnaissent l’avoir mal jugée et le montage de ses pièces réalisé dans toute l’Europe par les plus grands metteurs en scène.
Émily Loizeau
Mercredi 14 avril à 20 h 30
MUSIQUE
Pays sauvage
Espace Diamant TARIF C
Les concerts d’Émily Loizeau sont à l’image de ses albums : Des chansons magnifiquement arrangées, de la mise en scène – très élaborée ! Des éclairages – magnifiques, intimistes, originaux – et une petite dose d’humour dans ses chansons… Écrit et enregistré à l’époque en petit comité, son premier album, L’autre bout du monde, a traversé mille et un tourbillons sur scène, où son succès grandissant a autorisé Émily à s’offrir des libertés nouvelles, d’interprète tout d’abord, et ensuite d’auteur de chansons. À s’offrir également, dans un coin perdu de l’Ardèche, une petite maison où, au sortir de sa folle tournée, elle est partie se ressourcer et méditer à la prochaine étape. Elle aurait pu en revenir avec un disque nu et cru, ce qui aurait été sans doute épatant, elle a préféré au contraire bâtir depuis cette retraite le plus extravagant et généreux des albums, ouvert et insolent, porté par les vibrations collectives d’une joyeuse assemblée de noceurs (Moriarty, Herman Düne, Thomas Fersen, Sébastien Martel, Olivia Ruiz, Danyel Waro…). Elle parle, à propos de Pays sauvage, de son « disque hippie », avec partout ces invitations lancées aux amis d’entrer dans cette ronde et de n’y abandonner à la porte ni leur tempérament ni leurs instruments… Le temps d’un concert, l’Espace Diamant sera ce « Pays sauvage ».
« Émily Loizeau tempère la dérision pour privilégier une proximité ténue. Une platine disque, des vieux vinyles et un écran accaparent la scénographie. Le public en redemande. Il n’a pas tort. » Libération « Pop, rock, chanson jazzy, Émily Loizeau touche à tout avec grâce. Les mélodies au piano de son premier album L’autre bout du monde, ont un côté rétro charmant, tout comme sa voix mutine. Et Miss Loizeau a un vrai don de parolière. » 20 Minutes
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Dans le cadre des écritures Contemporaines Chaque saison nous nous attachons à vous présenter les tendances qui par leurs modes d’écritures et de représentations renouvellent le langage théâtral contemporain, vous avez pu ainsi rencontrer dans ce parcours Pippo Delbono, Joël Jouanneau… En ce printemps 2010 nous voulons mettre en lumière deux auteurs metteurs en scène insulaires qui sont nos compagnons de route depuis de nombreuses années et qui ont fait le choix de parler de la Corse dans leurs créations. Très différents dans leur écriture, leur approche du théâtre et dans leur esthétique, Francis Aïqui et Noël Casale ont en commun de vouloir faire partager les questions que suscite la réalité dans laquelle ils s’ancrent et qu’ils réinterrogent. Il n’est pas dans notre propos d’opérer ici une comparaison ni même de tenter des rapprochements tant les démarches sont différentes mais simplement de valoriser des travaux d’une grande qualité artistique et d’une grande rigueur intellectuelle. Par les thèmes évoqués: le statut de la parole dans l’île, la violence ou l’intime, le quotidien et les divers évènements qui agitent notre territoire, chacun à sa manière se questionne sur l’homme, la cité, le politique et nous convie dans un échange sensible à partager une réflexion sur cette société et son mode de vivre-ensemble. Francis Aïqui avec « Les frères Corses » et Noël Casale avec « La plus belle disaient déjà les Grecs » nous restituent avec liberté et engagement, dans le moment fictif de la représentation, quelque chose de la réalité complexe dans laquelle nous vivons et nous incitent par ce regard singulier à la voir autrement… Cet apport est précieux qui contribue à la construction d’un espace public de parole et de débat donc de démocratie… Mais que l’on ne s’y trompe pas, rien de didactique dans les formes proposées mais bien du théâtre dans toutes ses dimensions accomplies avec du rêve, de l’émotion, du rire, de la pensée.
Jeudi 8, vendredi 9 & samedi 10 avril à 21 h 00
Les Frères Corses de Francis Aïqui et Helen Edmundson Mise en scène : Francis Aïqui
THÉÂTRE Aghja Spectacle hors abonnement Programmation commune Aghja / Ville d’Ajaccio
Nous vous attendons nombreux pour voir « Les Frères Corses » deuxième opus d’un triptyque de F. Aïqui qui sera bientôt représenté dans sa totalité. Le spectacle partira ensuite dans les Balkans deuxième étape d’un projet commencé la saison dernière à l’Aghja et qui aboutira à une création commune (Corse/Balkans) d’un « cabaret » qui rassemblera des comédiens et des musiciens albanais, serbes, croates et corses.
Ajaccio aujourd’hui : un homme est abattu. Là où il vient de tomber, on dresse peu à peu un muchju : tas de pierres sur la fosse de tout homme assassiné, appel silencieux à le venger. Témoin du meurtre… Avec : Paola Bechis, Henri Costa, Hélène Hardouin, Pierre Salasca. Costumes et accessoires : Agnès Dary. Création lumière : Michel Cappo. Création visuelle : Yann Even. Création sonore : Jean-Xavier Lauters. Production : Théâtre Point, Collectivité Territoriale de Corse, Ville d’Ajaccio
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Lydia, une touriste anglaise, découvre que parler peut être dangereux. Face à elle, les jumeaux : Lucien, gardien des traditions même les plus archaïques, et Louis, qui refuse la fatalité de la violence et prône l’état de droit, portent, jusque dans leur chair, l’ambiguïté douloureuse et choquante de la Corse. Début des années quatre-vingt-dix : les conflits en ex-Yougoslavie. D’une violence, l’autre. L’émotion ressentie soir après soir devant nos
Théâtre Point est fondé à Ajaccio en 1985 par Francis Aïqui après une expérience théâtrale acquise en Écosse et naît du désir de désenclaver et de confronter des cultures dites minoritaires, dans leur recherche d’un lien entre tradition et modernité. Da quì (d’ici) o da fora (d’ailleurs), pour affirmer la certitude que tous les particularismes mènent à l’universel. Présent sur le territoire de la ville à travers ses créations mais aussi les ateliers, les formations qu’il met en place, Francis Aïqui est l’un des principaux artisans du développement théâtral ajaccien. Partenaire déjà essentiel de la ville dans ce domaine quand il prend la direction artistique de l’Aghja, il devient un collaborateur permanent avec qui s’élabore en concertation la politique culturelle du spectacle vivant. Si dans un premier temps, il puise ses sources dans les traditions corses et écossaises et évoque le monde onirique des légendes, on trouve chez lui dès 89 un questionnement directement politique sur la société corse d’aujourd’hui : il écrit et monte Paoli, Boswell, Bonaparte, trois hommes et des révolutions qui inaugure une série de spectacles conçus avec la même volonté affichée d’éclairer le présent. En 1994 il s’attelle à une adaptation des Frères Corses qu’il réinterprète autour de l’ambivalence que chacun porte en soi entre traditions et modernité, violence et état de droit. Une interpellation qui est prolongée et amplifiée encore dans Paoli City (spectacle et film) qui prend la Corse, ses problèmes identitaires, sa difficulté de vivre dans le présent et la violence qui l’agite, comme un reflet concentré des enjeux contemporains. En rupture avec le théâtre réaliste ou psychologique, ce théâtre s’adresse aux consciences éveillées ; mais cette interrogation sur le présent ne développe pas seulement un argument intellectuel. À côté du monde visible, un monde invisible existe, à côté de la raison, une part d’irrationnel ; à côté du soi, une part d’altérité : à côté du réel familier, une part d’inconnue. Cette approche sensible et spiritualiste – derrière les mots, toujours des images – relève le défi de donner à chacun dans « l’événement théâtral » les moyens de voir autrement, d’accéder à un autre état de conscience.
©Photo Anna de Tavera
écrans de télévision, spectateurs impuissants, rongés par un sentiment de culpabilité entretenu et partagé, nous renvoie à notre propre situation en Corse, à notre propre responsabilité, à nos propres silences. Face à l’inexorable poussée des violences sur l’île, nous ne pouvons plus nous taire. 15 ans plus tard, rien n’a véritablement changé, ici comme ailleurs. L’actualité semble s’être mise en boucle, les souffrances hélas, aussi. Le Moyen Orient remplace un temps les Balkans. La Corse, elle, renouvelle inlassablement son abonnement aux faits divers. Nous voilà de nouveau agités par cette même question : comment sortir du cercle vicieux de la violence ? Dilemme qui nous déchire ici, mais qui dépasse largement les limites de l’île et ressemble à celui de nos démocraties confrontées à la volonté d’agir, mais pas vraiment sûres que la violence soit le meilleur moyen d’arrêter la violence. 1993-2009 : plus que jamais, ce qu’il nous paraissait nécessaire de dire hier, l’est encore aujourd’hui. Reprendre alors cette parole, comme un pèlerin son bâton… Francis Aïqui
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THÉÂTRE Du lundi 19 au dimanche 25 avril, dans le cadre des écritures contemporaines, à l’Espace Diamant et dans divers lieux de la ville
Dans le cadre des écritures contemporaines Noël Casale présente l’intégrale de ses pièces consacrées à la Corse « La plus belle disaient déjà les Grecs » et convie des compagnons de route à partager tout au long de la semaine la scène avec lui un « Pass » pour l’accès à l’ensemble spectacles sera mis en place. Un programme complet de la manifestation sera disponible ultérieurement.
Deux camarades de scène de longue date (et amis très chers), Hubertus Biermann et Pascal Omhovère travaillent souvent avec un metteur en scène que j’admire depuis près de vingt ans : Xavier Marchand. Et depuis toutes ces années (bien que j’aille souvent au théâtre), je n’ai jamais rien vu d’équivalent à la fantaisie, à l’intelligence et à la magie qui sont à l’œuvre dans ses spectacles. J’y ai vu des actrices et des acteurs inoubliables, j’y ai découvert des auteurs qui ne m’ont plus quitté, j’y ai vécu des moments d’enchantement comme seuls les grands artistes peuvent en créer. Moments qui continuent de m’enseigner dans mon travail et de m’accompagner joyeusement dans la vie. Il y a près d’un an, comme nous préparions chacun de notre côté des projets ressemblants – solos et duos qui reposent essentiellement sur le jeu de l’acteur – avec des artistes communs, nous nous sommes associés. Et nous avons conçu, depuis, un ensemble de propositions qui vise à inventer d’autres rapports aux spectateurs. Ainsi, pendant une semaine à Ajaccio (et quatre à Marseille en mai 2010), nous présenterons en différents lieux de la ville nos réalisations, mais aussi des travaux en cours (répétitions publiques), des lectures de textes d’auteurs en lien avec nos spectacles et des moments de conversation (formels et informels) ouverts à tous. Nous serons tous les quatre accompagnés par Antonia Buresi, Suzanne Joubert, Julie Marest, Edith Romieux, Natascha Rudolf, Carole Vanny et Marie Vincent. Noël Casale
Ce n’est sans doute pas par hasard que Noël Casale a nommé sa compagnie Théâtre du Commun tant il est attaché à cette conception du théâtre qui en fait le lieu du commun, celui où sont mises en jeu nos valeurs communes, nos mémoires, nos identités, où s’élaborent d’autres modalités de l’échange. La plupart de ses projets proposent en effet de mettre en question(s), par le théâtre, la société corse contemporaine. Il aime citer comme en écho à son travail ce texte de Michel Deutsch : « À qui veut parler avec sens, dit Héraclite, il faut s’appuyer sur ce qui est commun ». En donnant à voir ce qui rassemble les hommes, en exhibant ce qui les divise, en montrant ce qui les lie entre eux, le théâtre désigne le commun. Rassemblant autour du commun, il délimite un espace public. Le monde apparaît ainsi comme un jeu entre le semblant et la réalité, comme un partage entre domaine public et vie privée. […] Le théâtre rend manifeste le vivre ensemble. Il le rend visible et public en pratiquant une autopsie du dire ». Sa démarche exigeante fait de Noël Casale un partenaire précieux et très talentueux qui nous accompagne depuis dix ans dans le travail que nous menons pour le développement du théâtre sur notre territoire. Son écriture subtile et intelligente allie gravité et imaginaire dans une approche du monde onirique pleine de fantaisie, peuplée de personnages sérieux et burlesques à la fois. Ses mises en scène rigoureuses, pauvres en moyens, mettent le comédien au cœur du processus de création théâtrale et démontrent que Noël Casale est un véritable homme de théâtre qui sait penser tant les enjeux de l’écriture que ceux de la représentation. Les soutiens que nous avons apportés avec ceux de la CTC (associés à d’autres – théâtres municipaux, scènes nationales, centres dramatiques nationaux, lieux de recherche, festivals, centres culturels…) ont contribué à la réalisation et à la diffusion, auprès de très nombreux publics, de projets de recherche, de création et d’enseignement dans les domaines du théâtre, de l’écriture et de la lecture, à Ajaccio, en Corse, sur l’ensemble du territoire national, et à l’étranger. À Ajaccio, dans le cadre de l’atelier Mémoires du Présent (créé en 2000), sont réalisés des projets d’écriture et de théâtre (ouverts à tous) qui visent à tisser des relations vivantes entre notre mémoire (individuelle et collective) et notre présent.
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Bastia l’hiver & Forza Bastia de Noël Casale.
Mercredi 21 avril à 20 h 30
THÉÂTRE Espace Diamant
L’enjeu de ces solos n’est pas de jouer des personnages (forts nombreux) en situation – de jouer les pièces donc, mais de jouer avec. De les évoquer. Ainsi, nous verrons une femme d’une trentaine d’années dans une chambre de jeune homme abandonnée depuis longtemps. Nous l’entendrons lire, dire et se prendre au jeu d’une pièce intitulée Bastia l’hiver. Comme nous retrouverons dans une autre chambre – celle d’un hôtel délabré du vieux Bastia – un homme cloîtré là depuis des années avec une pièce – Forza Bastia – dont il dit et joue, lui aussi, des passages.
La plus belle, disaient déjà les Grecs Forza Bastia, Liberty Valance est mort, Bastia l’hiver, Reprise d’un triomphe (ou Le songe d’une nuit bastiaise)
de Noël Casale. Mise en scène : Noël Casale, Natascha Rudolf.
TARIF A
Liberty Valance est mort sera représenté trois fois dans différents lieux de la ville, les 19,20 & 23 avril (le matin) Entrée libre.
Samedi 24 & dimanche 25 avril de 15 h à 20 h Espace Diamant TARIF B
Une intégrale? Mes quatre pièces – un drame et trois comédies — se déroulent à Bastia de nos jours. Chacune d’elles met en jeu la relation particulière qu’une communauté donnée (des gens de Bastia) peut avoir avec la parole. Complètement débridée, et propre à révéler tout ce qui d’ordinaire est tu dans les rapports familiaux, amicaux, amoureux et sociaux dans Forza Bastia, retenue ou délivrée au comptegouttes dans Bastia l’hiver, empêchée et ainsi contrainte de tâtonner et de s’emporter dans Liberty Valance est mort, ambiguë de bout en bout dans Reprise d’un triomphe. Depuis dix ans, ces pièces ont été jouées à Ajaccio, à Paris et dans de nombreuses autres villes (sauf à Bastia), mais jamais toutes les quatre ensemble. Les proposer ainsi, c’est donner à voir, et à entendre (en passant aisément de l’une à l’autre), par le jeu du théâtre, nos mille millions de façons de parler. C’est donc rêver, rire et réfléchir à nos mille millions de façons d’être au monde. Bastia l’hiver Bastia 21 janvier 1987. Depuis plusieurs mois, un jeune homme a disparu. Seule, sa jeune sœur, Clémence va tenter de le retrouver. Liberty Valance est mort Bastia, l’automne. Un homme dit qu’un jour, il a voulu raconter à sa mère et à sa grand-mère le western de John Ford « L’homme qui tua Liberty Valance ». Forza Bastia Bastia, 26 avril 1978. Jour d’une finale de Coupe d’Europe de football entre Bastia et Eindhoven. JeanJojo, Annonciade, Jean-Fleur, Tino Rossi et son fils Laurent, Jicky, Rita, Un (étrange) facteur, Charles Orlanducci, Jules César, Jacques Tati… et beaucoup d’autres personnages sont pris dans les turbulences de cette journée complètement folle. Reprise d’un triomphe Bastia, l’été prochain. Enfoui dans l’entrée d’une pension modeste de la vieille ville, un homme – Marc Aurèle – semble se souvenir d’un vieux western américain. Un autre homme entre. C’est Dean Martin. Que font Marc Aurèle et Dean Martin en pleine nuit à Bastia?
Cie Théâtre du commun Avec : Hubertus Biermann, Antonia Buresi, Noël Casale, Pascal Omhovère. Lumière : Marie Vincent. Scénographie & costumes : Travail collectif. Administration & production : Théâtre du commun Coproduction : Théâtre du Commun, Théâtre KallistéVille d’Ajaccio. Avec le soutien : Collectivité Territoriale de la Corse, Arcadi (création et diffusion en Île de France), La Fonderie auMans, Studio-Théâtre de Vitry-sur-Seine, La Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon (Centre National des Écritures du Spectacle), Les Laboratoires d’Aubervilliers. Co-Réalisation : Théâtre l’Échangeur, Bagnolet, Théâtre des Bernardines & Théâtre La Minoterie, Marseille. Remerciements : Théâtre Artistic Athévains, Paris.
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Lundi 19 & mardi 20 avril
THÉÂTRE Spectacle en appartement
Premier amour de Samuel Beckett Mise en scène : Xavier Marchand
Entrée libre
« J’associe, à tort ou à raison, mon mariage avec la mort de mon père, dans le temps. Qu’il existe d’autres liens, sur d’autres plans, entre ces deux affaires, c’est possible. Il m’est difficile de dire ce que je crois savoir. » Samuel Beckett
Avec : Pascal Omhovère et une invitée.
Jeudi 22 avril à 19 h 00
Le Crépuscule des clochards
THÉÂTRE
Mise en scène : Xavier Marchand
Lieu à déterminer Tarif A
Humble Requête – Clochard Un : En fin de compte, tout bien considéré, qu’est-ce que tu aimerais qu’une femme te fasse ? – Clochard Deux : Dans l’état actuel des choses, avec ma vieille carcasse qui grince et mes muscles qui geignent, je rêve d’une femme qui s’agenouillerait devant moi pour me nouer mes lacets.
Avec : Hubertus Biermann et Pascal Omhovère. Lumière : Marie Vincent.
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Grand classique dans l’œuvre de Samuel Beckett, cette nouvelle publiée en 1945 est le récit à la première personne des abîmes de pensée liés au premier amour du narrateur, réduit à l’état de clochard, avec une jeune prostituée. Tout l’humour caustique et la noirceur de Beckett s’y retrouvent dans une prose claire et vive. C’est le premier texte de Beckett écrit en français
de Raymond Federman et George Chambers Le Crépuscule des clochards est un recueil de textes brefs qui met en scène deux clochards qui apprennent par hasard qu’ils ont la même date de naissance, la même pointure de godasse et partagent — étrange situation — la même ombre. Ils décident donc d’être amis. Atteints d’un mal fatal, il ne leur reste plus que six mois à vivre ; les deux clochards « qui ont femme, enfants, maison, compte en banque, dettes, carrière et tout le tralala » l’acceptent sans peine mais ce qui les tourmente c’est qu’ils n’ont entre eux qu’une seule paire de chaussettes. C’est ainsi qu’au nom de l’amitié, ils passent ces six derniers mois avec chacun une seule chaussette au pied. De textes en textes nos deux clodos, l’un youpin et l’autre paddy irlandais — comme souvent ils se nomment — racontent leurs tribulations et les réflexions qu’ils se font à la pêche, chez le coiffeur, au bordel, face à leur miroir ou à la vieillesse, chez leur ancienne maîtresse, au bal costumé, au cimetière etc. On assiste navré et ravi à leurs engueulades, leurs pertes de mémoire, leurs réjouissances de tous ordres, leur entretien avec Godot, leurs chimères, leur ennui, leurs banalités et leurs bouffonneries avec la dérision qui soustend ces situations et le sourire grinçant qui teinte ces brefs écrits. Et c’est sans doute les échos qu’ils éveillent dans notre propre rapport à l’âge ou la vieillesse, à la mémoire et au quotidien, à la sexualité, à la connerie, qui rendent ce livre mosaïque si vivace. Les adresses aux lecteurs, les parties racontées ou dialoguées, les jeux de langage, l’oralité de l’écriture incitent naturellement à une adaptation scénique ; Il apparaît de plus que nos clochards sont les cousins d’Amérique des fameuses figures de clochards créées par Samuel Beckett.
Tous tant qu’ils sont De Suzanne Joubert Mise en scène Xavier Marchand
Vendredi 23 avril à 20 h 30
THÉÂTRE Espace Diamant ou Poudrière Entrée libre
Présentation d’une première étape de travail : Ce n’est pas du côté des clients mais du côté réservé au personnel qu’on trouve celle qui parle. L’Abondance Sacrifiée, c’est là où elle travaille, un supermarché sans doute pareil à tant d’autres, pour les rapports humains qui s’y tissent. Ils constituent la toile relationnelle dans laquelle elle est prise. Et ce n’est pas joli, joli. Ca pourrait tourner au drame entre les membres du personnel, voire même à la tragédie. Elle, dans son enclave, fait dialoguer à elle seule ceux-là qui l’entourent. Elle est leurs voix et rend tangible leurs caractères. Leurs figures se dessinent. Et la sienne, sorte d’Iphigénie sacrifiée elle aussi. Elle dit par exemple : On dirait André, il dirait alors Paul un des autres. On dirait André il dirait Paul qui nage toujours à l’aise dans la vulgarité. Il dirait ça Paul de but en blanc. On dirait André il dirait ça pour rire pour se foutre, avec les autres d’André qui est le dernier à le savoir à vrai dire que sa femme elle est pas femme que pour lui. Oh ! que non ils diraient les autres. Qu’elle est femme pour Glenn qu’elle est femme pour Jean-Louis qu’elle est femme tiens, pour Simon. Simon ? Eh bien oui !
Avec : Édith Romieux Scénographie : Julie Marest Lumière : Marie Vincent
Suzanne Joubert A passé son enfance en Corse, à Quasquara. Elle aime raconter qu’elle allait chez le dentiste à dos-d’âne. Elle vit à Marseille où elle est, depuis des années, auteure associée au Théâtre des Bernardines. La plupart de ses textes ont été représentés. Ils sont publiés aux Solitaires Intempestifs, aux Cahiers de l’Egaré et aux Premières Impressions.
X avier Marchand/Cie Lanicolacheur Formé au Conservatoire National d’Art Dramatique de Paris, comédien sous la direction de Claude Régy et Jean-Marie Patte, Xavier Marchand fonde en 1987 la compagnie Lanicolacheur, conventionnée par le Ministère de la Culture en 2000. Il choisit, en travaillant à la mise en scène d’œuvres poétiques et d’écritures contemporaines de privilégier un théâtre du langage, du verbe, des écrits non théâtraux et crée des formes théâtrales ouvertes vers d’autres formes, musicales ou chorégraphiques. Par ailleurs, il mène à Marseille des projets réunissant des artistes de différentes disciplines autour de la culture des communautés qui y vivent.
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Jeudi 29 avril à 20 h 30
CIRQUE/DANSE Espace Diamant
Marie-Louise Écriture, mise en mouvement et chorégraphie : Florence Caillon
TARIF B
Du nom de l’espace entre l’image et le cadre d’un tableau, « Marie-Louise » est une véritable balade sensorielle et émotionnelle autour de la peinture, de Bosch à Edward Hopper, en passant par Miró et Egon Schiele où vous pourrez retrouver une des œuvres du Musée Fesch ! Sur un grand écran, des tableaux surgissent comme une métaphore de la vie ; les thèmes, les couleurs, les émotions de ces différents univers sont incarnés par les danseurs-circassiens, par l’expression des corps magnifiés par une création musicale originale et un travail fin de la lumière. Florence Caillon, la créatrice de ce spectacle, a rassemblé des artistes venus d’horizons différents, acrobates, jongleurs, danseurs classiques et contemporains. Ils interprètent de manière ludique et lumineuse cette promenade picturale dans un monde de rêves et d’émotions. La peinture, la danse et la musique forment ici un trio magique et fantasque. C’est tout simplement beau et émouvant.
« Forte et lumineuse » Télérama
« Marie-Louise est un spectacle mêlant danse et cirque dans un processus chorégraphique complexe et intense. Parfois comique ou clownesque, plus souvent lyrique… » Dernières Nouvelles d’Alsace
©Photo J-P. Sageot
Cie L’Éolienne Avec : Sébastien Jolly, Arnaud Jamin, Valentine Mathiez, Stéphanie Muret et Guillaume Varin. Lumières : Dominique Maréchal et Gilles Mogis. Musique : Xavier Demerliac et Florence Caillon. Costumes : Flora Loyau.
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Vaghjime
Mardi 4 mai à 20 h 30
MUSIQUE Espace Diamant TARIF A
Vaghjime (l’automne) saison du renouveau de la nature, du changement et de l’éternel recommencement. Par ce choix symbolique, les créateurs du groupe n’ont pas la prétention de renouveler la chanson corse, mais espèrent apporter une nouvelle feuille sur l’arbre artistique insulaire. Quand Antò Crescenzi et Mighè Tomei créent en 1997 le groupe Vaghjime avec déjà des créations originales, ils recherchent à l’école de chant de Natale Luciani (Scola di cantu), d’autres chanteurs pour vivre et partager leur passion du chant et de la terre. Leur rêve devient réalité avec leur victoire en mai 1998 du 1er Concours de la Chanson Corse remporté à l’unanimité d’un jury composé de professionnels de l’audiovisuel et de chanteurs, de poètes et musiciens. Cette victoire leur permet de se faire remarquer par Antoine Leonardi des Studios Ricordu et de signer un contrat pour réaliser deux albums. Ce sont les titres aux rythmes très variés réunis dans leur troisième album Celi Isulani (2009) qui évoquent dans leurs thèmes la poésie, le respect de la nature, l’amour de la terre, les vieilles pierres et la mémoire collective que nous vous invitons à découvrir. Dans leurs trois albums aujourd’hui enregistrés U Vaghjime, Parolle ventu et Celi Isulani se retrouve la volonté de ces musiciens de mélanger les genres, les époques, les styles musicaux différents : de la polyphonie au jazz, en passant par le folk et les rythmes sud américains. Le groupe oscille entre la tradition et l’ouverture sur les musiques du monde ; mais profondément enraciné dans la culture corse les chants sont avant tout un hommage à la terre Corse et à ses hommes, à son histoire et à son devenir aujourd’hui incertain, à la nécessaire pérennité de la langue et du chant corse, mais ils abordent aussi des thèmes universels comme la liberté, la misère, la foi, l’injustice, la guerre, la société, la nature, l’environnement… La musique n’est-elle pas un lien fondamental entre les différents hommes et civilisations ?
Antò Crescenzi et Pasquale Azzini, Yohann Pisano, Santu Panicali, Cristofanu Colonna, Petru Colonna, Ceccè Ettori, Mighè Leca, GhjuvanGhjasè Moretti.
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Plateforme Ajaccio/Danses. Samedi 8 et dimanche 9 mai Durant deux jours les quatre compagnies professionnelles de l’île un « Pass » pour l’accès présenteront alternativement leurs créations 2010. À cette occasion aux quatre spectacles d’autres surprises vous attendent : spectacles dans la rue, films, vidéos, sera mis en place. invités inattendus, rencontres, tables rondes relatives à la création Un programme complet chorégraphique et à sa diffusion, moments de convivialité… de la manifestation La danse est l’une des activités artistiques les plus pratiquées dans l’île, sera disponible ultérieurement. pourtant ces quatre compagnies qui réalisent un travail de qualité ne rencontrent pas toujours le large public qu’elles méritent. L’insularité est aussi un handicap qui rend difficile la diffusion de ces propositions. Aussi il nous a paru intéressant de vous offrir ces moments « concentrés » d’échange et de partage auxquels seront aussi conviés des programmateurs et des journalistes afin de faciliter la circulation de ces spectacles dans l’île et à l’extérieur et de mieux les faire connaître. L’organisation de ces journées s’est faite en concertation avec les compagnies et Olivier Vanderbaken responsable du réseau du « Chaînon Manquant » (regroupant de nombreuses salles de l’ensemble du territoire français) qu’ils soient ici remerciés de leur contribution à la réalisation de cet évènement. Cette première édition est un prologue à ce que nous souhaiterions vous proposer dès la saison prochaine : un festival autour de la danse et des formes de spectacle vivant pluridisciplinaires ou transdisciplinaires inscrit dans le même esprit que celui qui présidait à la réalisation des événements qui existaient auparavant à Ajaccio Magnetica et Île danse. Faire découvrir les nouvelles formes de langages scéniques au carrefour de plusieurs disciplines, danse, arts plastiques, performances, théâtre… sera notre ambition ainsi que de faire connaître notre ville à travers un rendez-vous que nous espérons rendre incontournable.
Samedi 8 mai
DANSE Espace Diamant TARIF A
En parallèle à ce spectacle, Michèle Ettori poursuit la démarche continue depuis de nombreuses années, en relation directe avec le public de la rue. Les « Danses de Hors » s’installent en différents lieux de la ville. « À pied et sans chemin, turbulences ». Accompagné des propositions plastiques de MariaFrancesca Valentini. Cette recherche interroge l’idée de « l’unisson », du « faire du même » à l’« être ensemble », à l’intérieur d’un groupe. On retrouve des artistes chorégraphes associés habituellement à la recherche chorégraphique au sein de Vialuni : Claude Sorin, Sébastien Dupré, Michèle Ettori, et un certain nombre d’invités.
Cie Vialuni Images vidéo et son : Fabien Delisle Scénographie : Hugues F.-J. Rolland Lumière : Hubert Jappelle Montage musical : Fabien Delisle, Claude Sorin, Michèle Ettori Costume : Cécile Eliche
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L’eau debout Chorégraphie, interprétation : Michèle Ettori Voyager à la rencontre de ce « nous-mêmes, derrière nous-mêmes, caché » selon les mots d’Émily Dickinson, toujours inachevé, toujours à découvrir, toujours en train de naître. Aller à la rencontre de notre commune humanité. Et nous demander ce que nous pourrions faire pour protéger, préserver, réparer, soigner et empêcher de disparaître. Vivre dans une « bienheureuse insécurité », tel un lambeau de nuage cédant à l’invite du vent… Un vidéo-projecteur diffuse les images en direct sur le corps de la danseuse, et/ou sur les éléments de la scénographie, constructions improbables de cartons, cannes, pierres, bougies… Bribes de musique vont et viennent : voix flamenco de « Agujetas Cantaor », « Pas sur la neige » Debussy, Haendel… Souffle de dunes de sable qui s’effondrent… Le son est pris aussi en direct, rythme des pas sur le sol, glisser, tapoter, frapper…, voix essoufflée de la danseuse : « nous vivons dans l’oubli de nos métamorphoses » (P. Eluard).
Samedi 8 mai
Double-Jeu Ou les aventures étranges et burlesques d’un cygne blanc et d’un cygne noir
DANSE Espace Diamant TARIF A
Un spectacle burlesque, chorégraphique et visuel conçu et réalisé par Pat O’Bine et Jean-Michel Ropers Cygne blanc, cygne noir… tiens ! tiens ! Cela ne nous rappellerait-il pas une certaine musique de ce cher Tchaïkovsky ? C’est bien le point de départ de ce spectacle, avec tous les jeux chorégraphiques, visuels et musicaux qui en découlent.
©Photo Jacques Maton
« Double Jeu » c’est le blanc et le noir, le bien et le mal, le yin et le yang, mais pas seulement. C’est aussi l’ambiguïté des jumeaux, ou la double personnalité que certains êtres développent… Un jeu entre les deux interprètes, Lucille Daniel et Angélique Maunier, pile et face d’une même pièce, un jeu entre chacune des danseuses avec sa propre image, ou l’image de l’autre… Une recherche chorégraphique de Pat O’Bine qui creusera deux pistes opposées : – une similitude parfaite sur le plan de l’exécution technique des mouvements, jusqu’à pouvoir confondre les deux interprètes ou les percevoir comme un double, une duplication faisant allusion au clonage, – une mise en valeur à travers une partition similaire, ou complémentaire, de l’opposition d’interprétation liée au caractère propre à chacune des deux danseuses.
Cie Creacorsica. Avec : Lucille Daniel : le Cygne Blanc, Angélique Maunier : le Cygne Noir Percussionniste, scénographie, mise en Scène, réalisation des clips, réalisation visuelle, images en direct : Jean-Michel Ropers Réalisation décor, clips, chronoscopies, graphisme : Jean-Baptiste Cleyet. Création et réalisation costumes et accessoires : Cécile Eliche. Lumière et bande son : Patrick Abeille.
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Dimanche 9 mai
DANSE Espace Diamant
Paysages # 3 Sur une idée originale d’Hélène Taddei Lawson
TARIF A
Cie Art Mouv’. Création 2009-2010 Pièce pour 3 danseurs, 1 concepteur sonore et 1 vidéaste. Création et interprétation : Dominique Lisette, Hélène Taddei Lawson, Juha Pekka Marsalo. Création sonore : Tommy Lawson. Création vidéo : Stéphane Broc.
Comment le corps habite l’espace et se laisse habiter, le traverse et se laisse traverser, le transforme et se laisse transformer… Être dans le paysage, être le paysage, être un élément du paysage… Du minéral au végétal, du végétal à l’organique, tout oublier et devenir la montagne, la fleur, le nuage. « Forme et substance sont comme les nuages qui passent, le mouvement comme la destinée semblable à un éclair, évanouis en un instant. » Paysages # 3 ne reconstruit pas seulement un espace physique mais nous plonge au cœur d’un espace psychologique, émotionnel, imaginaire… empreinte de nos mouvements, de nos paroles, de nos pensées sur l’espace scénique, espace symbolique de représentation.
L’invitation Création et direction artistique ; Véronique Asencio
Cie Da u Passu a u Versu/Cie Isis Création 2009-2010 Avec : Camille Bancel, Arnaud Barrat, Joséphine Perot, Charlotte Pouvreau, Aude Rosset, Thomas Silvert, Bastien Turquois. Régie/Vidéo: Thomas Silvert. Avec le soutien de : La Collectivité Territoriale de Corse, FESTIVOCE, CirkO, OTCDC CORSE (Outil Technique de Conseil et de Développement Culturel), Le Conseil Régional de Picardie, Le Centre Culturel de Tergnier (02), Le Département de l’Aisne.
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Origine du projet : Une Artiste qui travaille régulièrement avec les deux compagnies a envie de les faire se rencontrer. En 2008 La Compagnie Isis invite en résidence sous son chapiteau la Compagnie Da U Passu a U Versu implantée en Corse. La rencontre a lieu, « Mezzanine » se crée, et sera jouée en Corse principalement. L’invitation est le 2e volet de Mezzanine : un couple dans un appartement qui traverse les doutes, le jeu, la sensualité, l’attente de pouvoir s’accomplir dans leur métier. L’invitation : des amis arrivent un soir pour fêter l’obtention de leur prix : « le clown multicolore ». Ils les surprennent dans leur sommeil. Les deux personnages avaient oublié qu’ils les avaient invités. De là part une succession de jeux, de joutes avec des moments insolites, surprenants qui créent des relations nouvelles entre les personnages. Interprète, chercheur, inventeur d’espaces scéniques, auteur d’images poétiques et vivantes, Véronique Asencio aime cultiver la rencontre avec les artistes… danseurs, circassiens, musiciens, acteurs… Elle est passionnée par la relation entre…, l’espace entre…, les sens entremêlés… et la recherche de tout ce qui n’est pas visible mais qui se vit… sur l’instant, qui se regarde, s’écoute, cette faille qui fait naître de l’interprète une émotion, une fragilité, une force…
Pesciu Anguilla contre Capitaine Crochet pour libérer Peter Pan
Écriture & mise en scène : Orlando Forioso
Mardi 11 mai à 20 h 30
THÉÂTRE Espace Diamant TARIF A & Tarif Jeune Public
Attention les enfants, soyez sur vos gardes ! D’un seul coup, nous arrivent les grands héros de l’île qui n’existe pas, dans le pays imaginaire : Peter Pan, Capitaine Crochet, ses pirates, la Fée Clochette… Mais l’histoire est toute neuve : cette fois-ci, elle commence en Corse. Wendy est seule dans sa chambre… À vrai dire, elle n’est pas seule : elle est avec ses petits frères qui font un raffut terrible ; leurs parents s’en vont, les laissant seuls. Les enfants s’endorment. Mais une voix interpelle Wendy… C’est le poisson rouge qui parle, qui grandit de plus en plus et se transforme en garçon : c’est Pépé, surnommé Pesciu Anguilla. Le jeune garçon raconte que, victime d’un sortilège, il a été transformé en poisson. Il vivait à Bastia au début du siècle dernier, et il ne connaît rien de la technologie et de notre monde… Il n’a pas le temps d’apprendre quoi que ce soit, car, brusquement, Capitaine Crochet et ses pirates envahissent la chambre de Wendy : ils cherchent Peter Pan, mais ils tombent sur le très malin Pépé, qui… Un spectacle jeune public/tout public en français, corse et italien
Cie Teatreuropa Avec : Vanina Benisty : Peter Pan et Fée Clochette. Philippe Biondi : Pesciu Anguilla. Giorgio Di Costanzo : Capitaine Crochet. Lauriane Goyet : Wendy. Jean-Louis Graziani : Tante Armelle et Mouche, le pirate. et… encore 20 personnages. Décors : Franco Bonetti, Jérôme et Ugo Casalonga. Costumes : Janik Biancardini, Maryline Cardi et Atelier Farani de Rome. Poissons, animaux et pantins : Lilia Batel. Musique : Edoardo Bennato. Assistant à la mise en scène : Giorgio Di Costanzo Teatreuropa en collaboration avec la Section Jeunesse de la Bibliothèque Départementale de Prêt de la HauteCorse.
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Mercredi 19 mai à 20 h 30
THÉÂTRE
Voyages d’Ève Bonfanti et Yves Hunstad
Espace Diamant TARIF B
Programmation commune Aghja / Ville d’Ajaccio
Fabricants de théâtre, arpenteurs d’imaginaires, Ève Bonfanti et Yves Hunstad pratiquent leur métier de jour en jour, de voyage en voyage… Sans lieu propre de répétitions ni de représentations. Ils se déplacent de théâtre en théâtre pour écrire, répéter, jouer, partager avec des publics de tout genre un théâtre populaire au sens noble du terme.
Cie La Fabrique imaginaire Avec : Ève Bonfanti, Katia Ponomareva, Lola Bonfanti, Yves Hunstad, Étienne Van der Belen, Valère Le Dourner. Conception et réalisation : Ève Bonfanti et Yves Hunstad. Compositions originales : Lola Bonfanti. Direction technique et régie : Valère Le Dourner. Déléguée de production : Sylviane Evrard Production : La Fabrique Imaginaire Coproduction : Théâtre de la Balsamine de Bruxelles, Groupe des 20 Théâtres en Île de France Partenaires de création : Espace Jules Verne de Brétigny-sur-Orge, Théâtre Paul Eluard de Choisy-leRoi, Hexagone de Meylan, Centre culturel de Dinant, les Théatrales Charles Dullin, Théâtre Jean Vilar de Suresnes, Théâtre du Pays de Morlaix. Avec l’aide du Ministère de la Communauté française de Belgique-service du théâtre et du Service de la Promotion des Lettres.
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Voyages est l’histoire imaginaire de divers personnages qui évoluent sans cloison dans différents couloirs du Temps : un généticien qui donne une conférence sur l’ADN, une sexologue qui s’interroge sur l’amour et suit le généticien jusqu’à Barcelone, un musicien québécois qui débarque à l’instant à l’aéroport et une actrice qui semble concevoir et présenter le spectacle mais qui étrangement, vient d’avoir un accident de voiture… Dans quel monde voyage-t-elle ? On ne sait pas si elle est morte, si elle est dans le coma, si on est dans son rêve ou si c’est elle qui imagine cette histoire comme étant celle de son prochain spectacle. Ajoutez à cela un pilote d’avion qui est le régisseur du spectacle et une violoniste d’à peine vingt ans mais qui par le jeu du temps est aussi la mère de l’actrice adulte. Les personnages déambulent dans des temps où les forces du passé et du présent se mélangent. C’est ainsi qu’ils déambulent, se croisent et se rencontrent pour nous entraîner dans un monde aux repères changeants. Voilà pour la trame de l’histoire, mais si vous avez vu « Du vent des Fantômes » ou « Au bord de l’eau », vous savez qu’il n’est pas possible de résumer une pièce d’Ève Bonfanti et Yves Hunstad.
Jeudi 20 & vendredi 21 mai à 21 h 00
La tragédie comique Texte, conception : Ève Bonfanti et Yves Hunstad Réalisation : Ève Bonfanti
THÉÂTRE Aghja Hors abonnement Programmation commune Aghja / Ville d’Ajaccio
Créée en 1988 à Bruxelles, programmée par la suite en tournée et aux Bouffes du Nord à Paris, La Tragédie comique d’Ève Bonfanti et Yves Hunstad, a été jouée plus de 500 fois et traduite en plusieurs langues. Ce pur diamant de théâtre est un inoubliable moment de grâce. La Tragédie comique confirme dans l’apothéose la démarche de son acteur singulier. Yves Hunstad, comédien, clown, conteur, change de masque plus vite que son ombre et abolit ainsi les frontières entre l’illusion et la réalité. Un travail de funambule, une prestation bicéphale qui se joue des codes de l’illusion théâtrale. À la croisée du théâtre élisabéthain et de la création contemporaine, La Tragédie comique joue avec la représentation, son cortège d’impostures et de dévoilements, ses limites et son infinitude. « Son art de la scène est exceptionnel et sa maîtrise du verbe hors du commun. Yves Hunstad est, entre comique pur et tragique dur, un fabuleux personnage en quête d’acteur… » Le Monde
« Un délire de rêve et d’imagination sensible. À ne manquer sous aucun prétexte. Dans la Tragédie comique menée en étroite collaboration avec Ève Bonfanti, Yves Hunstad s’inscrit vraiment au sommet de l’art théâtral pur. » La Tribune de Genève
©Photo Viviane Bolland
Cie La Fabrique Imaginaire Avec : Yves Hunstad. Lumières : Gaétan van den Berg. Scénographie, masque et costume : Erhard Stiefel et Françoise Colpé Production : La Fabrique Imaginaire
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Jeudi 27 mai à 20 h 30
DANSE Espace Diamant
Junior Ballet du Conservatoire National Supérieur de Paris
TARIF C
Nous accueillons ces jeunes danseurs à l’aube d’une grande carrière professionnelle. Ces danseurs encore élèves vont vous surprendre par leur maturité d’artiste acquise dans cette formation exceptionnelle qui leur donne les meilleurs atouts pour intégrer les compagnies nationales et internationales. Vous rencontrerez durant cette soirée les futures « étoiles » des Compagnies reconnues tant dans le classique que dans le contemporain.
Nous avons choisi cette année de vous proposer un programme classique : José Martinez : Ouverture Paul Taylor : Auréole Marie-Agnès Gillot : Création Joseph Russillo : le Sacre du Printemps Annabelle Lopez-Ochoa : Requiem pour une rose Directeur des études chorégraphiques : Daniel Agésilas Coproduction : Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris — Centre national de la Danse
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Le Junior Ballet regroupe les élèves de cinquième année du cursus de danseur interprète du Conservatoire National Supérieur de Paris. Il rassemble deux groupes, l’un classique, l’autre contemporain. Les élèves sont âgés de 17 à 23 ans. L’année du Junior Ballet, rompant avec la scolarité des 4 premières années du cursus, met les étudiants en situation d’autonomie dans un cadre de pratique pré-professionnelle qui leur permet de monter sur scène, s’approprier le plateau, se confronter au processus de création avec des chorégraphes et de rencontrer le public. Encadrés par deux maîtres de ballet, travaillant comme dans le cadre d’une compagnie professionnelle, les étudiants du Junior Ballet assimilent les pièces du répertoire classique et contemporain et travaillent aux côtés de chorégraphes, à qui le Conservatoire commande des créations. De nombreuses master-classes jalonnent également l’année, permettant aux étudiants d’enrichir leurs pratiques de styles, techniques et répertoires variés. Le Junior Ballet donne pendant l’année une série de représentations au Conservatoire, puis en tournée en France et à l’étranger.
Gilles Apap et l’Ensemble Instrumental de Corse
Samedi 19 juin à 20 h 30
MUSIQUE Espace Diamant TARIF C
L’Ensemble Instrumental de Corse donne carte blanche au célèbre violoniste Gilles Apap. Un programme haut en couleur avec en point d’orgue les Quatre saisons de Vivaldi.
Au printemps, à l’été, à l’automne et à l’hiver, nul doute que ce musicien inclassable saura offrir sa spécificité, tout en n’omettant pas d’y ajouter une touche toute personnelle. Une bataille entre harmonie et invention déjà menée par Vivaldi lui-même lors de l’élaboration de son œuvre majeure. Au-delà de la saveur nouvelle et des clins d’œil, on saluera une fois encore le naturel, l’élan et la générosité de cet artiste dont Menuhin lui-même disait : « Pour moi, vous êtes l’exemple du musicien du XXIe siècle ». Français résidant aux Etats-Unis, mondialement reconnu pour son talent si particulier de conjuguer musique classique et musiques traditionnelles du monde entier, Gilles Apap ne recule devant aucun pari ou nouvelle aventure. Guidé par une insatiable curiosité et une joie de vivre qu’il communique dans ses interprétations, personnalité hors du commun, il a le don de surprendre ses auditeurs. On le cherche en Californie, il est en Inde ; sur les cimes de l’Everest, il est en Alaska, pour jouer de la musique tsigane jusqu’au bout de la nuit… Ce concert est donc réservé aux curieux mais également aux personnes exigeantes car l’archet de Gilles Apap est l’un des plus brillants qu’il soit permis d’entendre aujourd’hui.
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18 h 00
MUSIQUE Église anglicane TARIF A
Dimanche 6 décembre
Les dimanches en musiques Nous reprenons nos traditionnels rendez-vous du Dimanche à la découverte des Musiques classiques ou anciennes ; le programme ci-dessous sera complété par trois autres concerts (dates à déterminer) proposés par les professeurs de l’École Nationale de Musique et de Danse ou des associations telles que L’ensemble Salamandre ou d’autres encore. Une soirée exceptionnelle en hommage à Henri Tomasi (Nom dorénavant porté par le Conservatoire de région) sera aussi proposée à l’Espace Diamant « Concert Impromptu ».
Concert de présentation du nouveau CD d’Orfeo Isulanu « Notturno di Corsica II »
Les cédrats, le muscat du Cap ou l’huile balanine ne résumaient pas les échanges en mer Ligure vers l’Italie : des feuillets rugueux, avec filigrane et calligraphie faisaient la traversée dans l’autre sens puisque les partitions jouées au XVIIIe siècle dans les familles aisées venaient pour la plupart de Ensemble Orfeo Isulanu : Brigitte la Terre Ferme. Au cours du XIXe siècle, le vent changeait de cap : les Peyré, soprano, Christine Vignoud, flûte traversière, Irmtraud partitions arrivaient du « Continent » et mettaient les pendules musicales de l’île à l’heure nouvelle, avec les danses, romances et sérénades à la Hubatschek, violoncelle baroque, Federico Marincola, guitare, mode. Au début du xxe siècle, nous trouvons dans certaines bibliothèques mandoline et ukulele, Viviane insulaires un répertoire tout à fait surprenant, qui vient de loin… Loriaut-Damiani, piano. Vendredi 26 mars
Stabat mater. Dolorosa… Furiosa
dans le cadre du Festival Musica Sacra in Corsica
Musique de Giovanni-Battista Pergolesi (1736)
Texte de Jean-Pierre Siméon (1999) Le Stabat Mater est un des textes sacrés les plus poignants car il reflète la douleur, la compassion d’une mère qui voit mourir son fils dans la plus grandes des souffrances. Écrit au XIIIe siècle, le Stabat Mater est à la fois un poème médiéval d’inspiration sacrée et une composition musicale du type oratorio ou motet, on le chante aussi souvent pendant les chemins de croix. Interdit par le Concile de Trente (1545-1563) comme de très nombreuses compositions musicales Ensemble Orfeo Isulanu : Brigitte sacrées de l’époque, trop ornées pour mettre en valeur les textes qu’elles Peyre, soprano, Philippe Tallis, violon baroque, Isabelle Robert, violon devaient illustrer, le Stabat Mater résista cependant à cette injonction de baroque, Myriam Cambreling, alto par la force de son texte qui suscita l’engouement des fidèles mais aussi baroque, Irmtraud Hubatschek, le respect de compositeurs à l’immense talent comme Pergolèse ou violoncelle baroque, Camille MugotDrillien, clavecin. Palestrina. Dimanche 30 mai
«L’Heure Bleue d’Orphée»: Les Sonates du Rosaire
L’Heure Bleue d’Orphée est un spectacle qui sollicitera les cinq sens du spectateur : les moyens techniques modernes de l’image et du son seront au service d’une découverte plus riche du monde si vaste de la musique et des arts en général. L’Heure Bleue d’Orphée propose une immersion dans le XVIIe siècle en quatre temps : une vidéo-projection : « Biber et Muffat, deux musiciens dans leur temps » d’Irmtraud Hubatschek (17 minutes), le concert lui-même : Sonates du Rosaire de I. Ensemble Orfeo Isulanu : Alexandra H. F. Biber et la sonate pour violon de Georg Muffat, des intermèdes Delcroix, violon baroque, Irmtraud littéraires : Le XVIIe siècle entre poésie érotique et romans de guerre, un Hubatschek, violoncelle baroque, « apéritif d’époque » pour prolonger l’émotion procurée par la musique… Camille Mugot-Drillien, clavecin et selon des recettes d’époque. un récitant
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Jeune public Du plus jeune âge jusqu’à l’adolescence, les spectacles proposés s’adressent plus particulièrement aux publics jeunes et aux familles. Nous avons voulu cette saison encore multiplier les occasions de partager les plaisirs de la découverte du spectacle vivant. De la musique, de la danse, du théâtre, des marionnettes, toutes ces formes d’art vivantes et sensibles susciteront nous en sommes sûrs émotions, rires et pensées chez nos jeunes spectateurs. Et pour fêter Noël en Compagnie de l’Aghja nous vous offrons une semaine entière de spectacles. Bien que très divers, tous les spectacles programmés nous promettent une grande originalité, associant des aspects ludiques, poétiques, humoristiques et féeriques. Des spectacles pour tous, ouvrons grands nos yeux et nos oreilles ! Et parce que l’école doit rester un véritable lieu de démocratisation, une représentation de chaque spectacle – programmée à 14 h 30 – est réservée aux élèves accompagnés de leurs enseignants ; et pour que ce rendez-vous soit une joie et non un rendez-vous manqué nous préparons cet accueil avec les professeurs. Pour chaque spectacle de la saison nous mettons à leur disposition des dossiers pédagogiques permettant de préparer la venue au théâtre. Ce dialogue avec le monde enseignant nous souhaitons encore le développer et nous organiserons dans la mesure du possible des rencontres avec les équipes artistiques accueillies. Nous pouvons aussi à la demande proposer une visite du théâtre pour parler des spectacles, pour découvrir l’envers du décor, les coulisses et le travail des techniciens et des artistes. Des spectacles se déplaceront aussi dans les écoles comme ceux de la Compagnie Créacorsica avec le programme Danse à l’École, deuxième édition proposée après le vif succès remporté la saison dernière. Nos portes sont grandes ouvertes et nous sommes à l’écoute de toutes vos attentes tant il nous semble déterminant de contribuer à construire « l’Éducation artistique » dont on parle tant, et où l’épanouissement intellectuel et sensible de chacun est compris comme une condition indispensable au développement d’une véritable démocratie. Grâce à l’ouverture de notre nouvel équipement des séances de cinéma jeune public seront organisées régulièrement en complément de l’opération École & Cinéma et les enfants pourront découvrir avec un animateur les plasticiens qui seront présentés dans notre espace d’exposition.
Renseignements & Contacts : Delphine Ramos Sabah Garani Marie-Thérèse Poli Tarifs : 3 euros jusqu’à 18 ans, 7 euros pour les adultes-accompagnants
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Mardi 13 octobre à 18 h 30
MUSIQUE Maison de quartier Saint-Jean
Baroque’n’roll par le Quatuor Bedrich Jeunesses Musicales de France
TARIF Jeune Public Collège et lycées
La musique est une longue toile tissée entre les hommes… Et si, plutôt que d’opposer des genres musicaux, on cherchait ce qui les rapproche ? Est-ce que, par hasard et par exemple, la musique classique n’aurait pas influencé la musique populaire ? Le sérieux est-il réservé à un seul domaine et la légèreté à un autre ? Baroque’n’roll vient s’attaquer aux moulins à vent des séparatismes étroits et aux intégrismes frileux des conservateurs de temples ! Une barrière ? Qu’elle explose ! Qu’on en rie ! Qu’on la décortique jusqu’à remise d’âme ! Bach et Radiohead ? Des amis de longue date ! Beethoven et Zappa, et Ravel ? Une confrérie ! Et ainsi de suite : cette brève histoire de la musique propose in fine de montrer la richesse, la diversité et la continuité du phénomène musical.
Le spectacle Baroque’n’roll tend à prouver qu’il n’existe pas de barrières entre les styles musicaux, que la musique, dédouanée du langage des mots, traverse les lieux et les cultures.
Quatuor Bedrich : Jacques Gandart, 1er violon. Aurélien Azan, 2nd violon. Julien Gaben, alto. Nicolas Carpentier, violoncelle.
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Semaine Danse et Enfance
Du mardi 8 au vendredi 11 décembre
DANSE Dans le cadre de la Semaine Danse et Enfance, 2e édition, proposée par la Ville d’Ajaccio, la Compagnie Creacorsica invite son jeune public à une rencontre originale...
Dans les écoles
Jeune public, de 3 à 10 ans
Les Couleurs de la Planète Grise Chorégraphie et interprétation : Pat O’Bine C’est l’histoire d’une vieille dame, d’une grande dame, la Planète Terre. Peu à peu avec l’usure du temps et le manque de soin de ses habitants, ce que l’on appelle, de manière générique, la Pollution, la belle Terre, « la Planète Bleue comme une orange », est devenue uniforme, grise, faite de brouillard, de cendres. Ses cheveux sont doux et soyeux, mais gris. Sa vie est tranquille, mais sans couleur et sans bruit. Elle a, un peu, perdu la mémoire, ses souvenirs sont flous, mais elle sait qu’elle n’a pas toujours été grise et silencieuse…
Dramaturgie et mise en scène : JeanMichel Ropers. Texte original : Eva Le Garrec. Décor : Jean-Baptiste Cleyet. Costumes : Cécile Eliche. Lumières et bande-son : Patrick Abeillé.
La planète des enfants Conception générale, chorégraphie, mise en scène, univers sonore : Pat O’Bine, Jean-Michel Ropers La thématique des Couleurs de La planète grise a inspiré à la compagnie une installation ludique sous la forme d’un parcours chorégraphique interactif et pluridisciplinaire… Dans un lieu existant, qu’il soit en une seule salle ou sur plusieurs niveaux, sont installés au maximum 10 pôles ludiques de création spontanée. Cette configuration permet aux jeunes spectateurs d’assister au spectacle, d’en sortir tout doucement guidés par l’interprète qui va les amener à rejoindre les différents pôles proposés, basés sur la thématique et les séquences qui composent le spectacle. Les 10 pôles sont à disposition des enfants et de leurs accompagnants. Il n’y a pas de chronologie dans la découverte du parcours. La règle de l’utilisation du pôle est clairement affichée à l’entrée de chacun, sur une pancarte décorative… Les artistes de la compagnie supervisent le bon déroulement de l’activité artistique, et travaillent avec les jeunes spectateurs utilisateurs, pour aboutir à des « créations spontanées ».
Création et construction des pôles, fabrication des accessoires et des costumes : Jean-Baptiste Cleyet, André Cerviotti, Cécile Eliche. Principes électriques et lumières : Patrick Abeille. Principes vidéo et conception d’images : Jean-Michel Ropers, JeanBaptiste Cleyet. Installations et interventions : Pat O’Bine et deux autres des créateurs ci-dessus, ou danseurs de la compagnie.
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Du samedi 19 au mardi 22 décembre
SPECTACLES
Spectacles en famille Opération commune Aghja/Ville d’Ajaccio
Aghja Billeterie Aghja Hors abonnement
Samedi 19 décembre 14h30 & 18h30 Spectacle tout public, à partir de 6 ans. Tarif unique : 10 €
Pendant quelques jours, nous proposons des spectacles destinés à tous les publics. Réunir petits et grands autour de plusieurs spectacles, est pour nous un beau moyen de célébrer Noël avec tous. Cette programmation est d’autant plus festive qu’elle comprend des spectacles très variés, empruntant à de nombreux répertoires du spectacle vivant : musical, circassien, clownesque, et théâtral. Bien que très divers, tous les spectacles programmés nous promettent une grande originalité, associant des aspects ludiques, poétiques, humoristiques et féeriques. Des spectacles pour tous, ouvrons grands nos yeux et nos oreilles !
Le Quartier Enchantant Plein d’histoires tout en chansons. Scénario, dialogues et chansons : Claude Sicre Mise en scène : Dominique Pompougnac Zaza et ses amis vivent dans un quartier extraordinaire. Ici les choses extraordinaires, ce sont les habitants eux-mêmes qui les font. Et pour chaque occasion, ils inventent des chansons ! Pour l’anniversaire de Monsieur Grégoire, pour un déménagement, pour un départ en vacances… et tout le monde participe ! Le Quartier Enchantant montre aux enfants comment devenir de vrais héros de la vie quotidienne. Zaza et ses copains interrogent les adultes, trouvent des solutions et préviennent les problèmes par la solidarité entre générations, tous les horizons culturels et sociaux… Ces histoires chantées sont issues d’un travail de 30 ans de l’association Escambiar en lien avec les habitants de Toulouse. Un spectacle festif et citoyen, pour apprendre à devenir le héros de la vie quotidienne !
« Un quartier idéal où même les chats apprennent à chanter et improviser. Une simple comptine anglaise peut y faire fuir la pluie, pour que les enfants puissent chanter les noms écrits sur le monument aux morts pour préparer la paix. Un quartier dont les princes sont des enfants, qui demandent qu’on chante avec eux. » La Dépêche du Midi Illustration : Tom Shamp Avec : Julie Charquet, Lus Debehogne, Lise Laffont, Grégory Mariscal. Lumières : Brice Bouviala. Son et régie : Adrien Delrio. Production : Bleu Citron et Escambiar
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« Zaza, c’est la version moderne de Zazie dans le métro, un gavroche toulousain qui met du bonheur partout où elle passe… Les petits sont les mieux placés pour changer le monde fou des grands. » Toulouse Métropole
Ici et maintenant Un duo circassien et clownesque de Caroline Baumert et Guilhem Dumont
Dimanche 20 décembre 14h30 & 18h30 Spectacle tout public, à partir de 4 ans. Tarif unique : 10 €
Mise en scène : Stéphane Dupré Ici est racontée l’histoire de deux personnages. Deux individus A et B, une fille et un garçon, se retrouvent sur un même plateau nu, si ce n’est un amas d’objets, un territoire… Cet espace devient l’objet de conflits d’intérêt entre les deux? Au fil de l’évolution, ils vont jouer à recréer un univers familier… Moments de vie cocasses dans un espace confiné, où tout mouvement est décalé pour une valse du quotidien, suspendue autour d’une table… … Deux sacs à deux pattes tournent, cherchent, se cachent et se trouvent. Fin du prologue… On s’habille au mieux, on se retrouve, les objets et l’espace deviennent des enjeux. Quel partage ? Tout pour l’un, rien pour l’autre et viceversa… Nouveaux jeux, les objets volent et s’envolent jusqu’à la pomme… Deux corps évoluent dans un espace étriqué, se soutiennent, se supportent, se portent et se déportent…
L’usine à vent Une histoire en plein courant d’air! Conception, mise en scène et création des machines : Sophie Laurent et Guillaume Addari Sirocco, Tramontane, Libeccio… Ils sont tous fabriqués sur commande dans l’usine à vent, endroit absurde où deux êtres s’affairent à créer de l’air. Tranche de vie de cette usine où les méthodes sont parfois surprenantes. Les savantes machines actionnées par les deux ouvriers se mettent en branle, soufflent et expédient la commande au point cardinal demandé. Air de rien ou air de fête, air bête ou air fripon, ils savent tout faire et répondent dans les meilleurs délais. Isolés dans cet univers, aucun être humain à l’horizon, les deux acolytes vivent et travaillent dans cette usine-maison où la promiscuité est parfois oppressante. Les deux terriens expatriés trouveront peut-être une échappatoire, suivre le vent.
Ex-voto. Théâtre d’objets Conception et mise en scène : Régine Coulpier et Sophie Laurent Des objets sortis tout droit de la cuisine vous content l’histoire du naufrage de La Santamaria… Force 8 dans les bouches de Bonifacio… La Santamaria en détresse… Poissons-cuillères et bateau-sardine sont sur le pont, mais le pont coule !
Depuis sa création, CirkO diffuse des spectacles de cirque nouveau. Voilà 6 ans que l’association collabore avec la Compagnie du Poing de Singe. Avec : Caroline Baumert et Guilhem Dumont. Création musicale : Christophe Jullian. Création lumière : Marion Alsina. Costumes : Valérie L’Hotte. Mise en mouvement : Stéphanie Tavernier Coproduction : Compagnie du Poing de Singe/Association CirkO
Lundi 21 décembre 14h30 & 18h30 Spectacle tout public. Tarif unique : 10 €
Avec : Guillaume Addari et, en alternance, Annabelle Fabre/Sophie Laurent. Création des machines, technique, regard sur la mise en scène : David Cousset. Aide à la mise en scène : Paul Grenier. Regard sur la mise en scène : Véronique Giacomoni et Frédéric Dumerin. Technique : Frédérique Molines et Pierre Grégoire. Création du portique : Martin Broomberg Production : Point de suspension
Mardi 22 décembre 10h30 & 15h00 Spectacle tout public suivi d’une animation de 10 h 50 à 12 h 00 & de 15 h 20 à 16 h 30. Cet atelier est ouvert à 20 enfants de 5 à 12 ans. Deux groupes seront constitués en fonction de l’âge des enfants. Spectacle seul 5 €. Spectacle + animation 15 €
Avec : Sophie Laurent et Julie Waraxa Production : Point de suspension
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Jeudi 4 février à 18 h 30
MUSIQUE
Sacrées sorcières! Jeunesses Musicales de France
Espace Diamant TARIF Jeune Public
De 6 à 10 ans
Trois contes traditionnels (Afrique, Russie, Bretagne) et de la musique contemporaine ; le violoncelliste et la conteuse complémentaires et complices… Une approche pédagogique et ludique de la musique chère aux Jeunesses Musicales de France à la découverte du répertoire du XXe siècle : Berio, Betsy Jolas, Sofia Gubaidulina, Henze, Gervasoni… Il faut savoir qu’un jour, Dieu, qu’on appelait Grand-Père Guéno, eut l’idée de créer la première sorcière, peut-être pour pimenter un peu les choses… Voilà l’acte de naissance peul de Ndjeno Dewal. Mais AnneGaël Gauducheau en sait tout aussi long (elle est leur cousine…) sur Baba Yaga la Russe ou la Sorcière aux Oiseaux qui hante les côtes bretonnes. N’ayant pas froid aux yeux, elle convoque pour ces féeries le violoncelle de Luc Saint Loubert Bié et avec lui le souffle de la musique contemporaine qui, tantôt grinçante, tantôt chuchotant, épouse à merveille le contour de ces figures mythologiques et la modernité de ces histoires intemporelles. Une idée formidable, une démarche exigeante et audacieuse, un pari réussi ! Bravo !
Récit : Anne-Gaël Gauducheau, Luc Saint Loubert Bié en alternance avec Cédric Forré et Stéphane Oster, violoncelle.
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Le Petit Prince
Mardi 16 mars à 18 h 30
d’Antoine de Saint-Exupéry
THÉÂTRE
Mise en scène : Jean-Louis Kamoun
Espace Diamant TARIF Jeune Public
Au pilote égaré dans le désert, loin d’une civilisation pernicieuse, le Petit Prince apprend que les vrais sentiments sont ceux du cœur…
Spectacle tout public. Dès 6 ans
Depuis son arrivée sur Terre, le Petit Prince se sent très seul et il est à la recherche d’un ami. Lorsque le renard est apparu, le Petit Prince l’a trouvé beau et lui a demandé de jouer avec lui. Mais, comme le démontre l’extrait qui suit, le renard a refusé parce qu’il n’est pas apprivoisé. « Tu n’es encore pour moi qu’un petit garçon semblable à cent mille petits garçons. Et je n’ai pas besoin de toi. Et tu n’as pas besoin de moi non plus. Je ne suis pour toi qu’un renard semblable à cent mille renards. Mais, si tu m’apprivoises, nous aurons besoin l’un de l’autre. Tu seras pour moi unique au monde. Je serai pour toi unique au monde… » - Comment choisit-on ses amis ? Selon la langue, la couleur de la peau, les sports - Est-ce qu’on apprivoise ses amis ? son chat ? son chien ? son oiseau ? - De quelle façon fait-on savoir aux autres qu’on veut être leur ami ? Autant de questions qui font du Petit Prince une œuvre universelle.
Cie Théâtre des trois hangars Avec : Julien Asselin, Nans Combe et Nils Kasch. Adaptation et mise en scène : JeanLouis Kamoun. Effets visuels et vidéo : Olivier Durand, le videol avec S. Schild, J. Schöning, J. Poppenhagen. Illustration sonore : Fabrice Gaudé. Lumières : Jean-Claude Delacour. Costumes conception : Christine Gaya. Réalisation : Pascale Richy (le chat botté) et Nadine Longuemare. Scénographie : Alain Harivel Coproduction : Théâtre des trois hangars – ville de Salon-de-Provence – Théâtre municipal Armand
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Jeudi 1er avril à 18 h 30
THÉÂTRE Espace Diamant
Les Chapeautées de Paul Grenier Mise en en scène : Paul Grenier
TARIF Jeune Public
Librement adapté d’Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, Les chapeautées, dixième création jeune public du Thé à trois est un spectacle étonnant : Très visuel, plein de surprises, aux différents niveaux de lecture… Pour petits et grands enfants ! [ CHAPEAUTER v. tr. 1. Coiffer d’un chapeau. 2. fig. Exercer un contrôle sur (qqn, qqch.)]
Cie Le Thé à trois Avec : Lauriane Goyet et Paul Grenier. Costumes : Rachel Grenier
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Alice est une dame. Une grande dame vivant dans un petit salon, un salon de thé, bien sûr, qu’elle a appelé « Chapeaux et thés ». Car elle est avant tout chapelière, Alice. Ses clients, tout droit sortis d’une histoire qu’elle a lue (… ou vécue ?) étant petite, y viennent un à la fois – et un jour à la fois, sauf le dimanche – tant le salon est petit. Et ça tombe bien : ce salon est le lieu des secrets. On peut tout lui dire, à Alice, lui vider son cœur, lui raconter ses chagrins. Parce que cette sacrée farceuse a plus d’un tour dans son chapeau ! Outre celui de Madame Alice, six personnages apparaissent à tour de rôle, chacun son jour : Lundi (bleu comme la Lune) : Le lapin blanc (le sans-cheveux) Mardi (rouge comme Mars) : La reine de cœur (la sans-cœur) Mercredi (jaune comme Mercure) : Le chapelier fou (le sans-tête) Jeudi (orange comme Jupiter) : Le roi de cœur (le sans-visage) Vendredi (vert comme Vénus) : Le ver à soie (le sans-bras) Samedi (violet comme Saturne) : La duchesse (la sans-jambes).
Boîte noire et bâton d’argent…
Vendredi 7 mai à 18 h 30
Jeunesses Musicales de France
MUSIQUE
Transcriptions et pièces originales de Fauré, Boëllmann, Jo Privat, Glass, Rimski-Korsakov, Tomas, Mosalini, Zolotarev.
Espace Diamant
Ne vous laissez pas tromper par la forme, la couleur, la représentation que l’on se fait de leurs instruments. Ces deux artistes ont décidé de vous prendre à contre-pied. Affranchis de leur image populaire, l’accordéon et le saxophone vous mènent par le bout du soufflet ! Les suivre sur le chemin oscillant entre tradition populaire et musique savante, c’est la promesse d’une belle redécouverte. Car qui mieux que le saxophone et l’accordéon pouvaient assurer la jonction parfaite entre ces deux mondes ? Toujours situés à la frontière des expressions musicales, ils savent en tirer le meilleur parti. Formés à l’école de la musique savante, ce sont deux formidables interprètes que vous allez entendre. Alors abandonnez vos préjugés et laissez-vous guider par les gardiens d’un bien étonnant inventaire !
TARIF Jeune Public
De 8 à 11 ans
Ronan Baudry, saxophone, Guillaume Hodeau, accordéon, bandonéon.
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Jeudi 10 juin à 18 h 30
Ali Baba et les quarante voleurs
THÉÂTRE
Réalisation : Samuel Hercule
Espace Diamant TARIF Jeune Public
Spectacle tout public, à partir de 6 ans.
Étonnant ! Voilà une compagnie qui écrit et réalise ses propres films muets, qui les interprète et qui joue en direct les dialogues, les bruitages et la musique du film. Dans un endroit désertique, abandonné de tous, aux confins de nulle part, il y a deux frères. L’un se nomme Cassim, l’autre Ali Baba. Ils vivent et travaillent ensemble dans une vieille station-service. Leurs journées sont rythmées par les rares véhicules obsolètes qui s’arrêtent pour faire le plein. Le soir, ils regardent des westerns à la télévision. La nuit, ils rêvent de cow-boys. La vie de Cassim et d’Ali Baba est étrange, fantasque et paisible. Jusqu’au jour où : Ali Baba aperçut une grosse poussière qui s’élevait en l’air. Une troupe nombreuse de gens à cheval qui venait d’un bon train. Ali Baba, qui en compta quarante, à leur mine et à leur équipement, ne douta pas qu’ils ne fussent des voleurs. Le plus apparent s’approcha du rocher, et prononça ces paroles : « Sésame, ouvre-toi… »
Cie La Cordonnerie Un Film… Avec : Michel Le Gouis, Samuel Hercule, Métilde Weyergans. Réalisation : Samuel Hercule. Scénario : Métilde Weyergans et Samuel Hercule. Décors : Luc Vernay, Bérengère Naulot. Chef Opérateur : Tibo Richard. … Avec sur scène Timothée Jolly : piano, sensula. Carine Salvado : guitares, batterie. Samuel Hercule : voix, bruitages. Métilde Weyergans : voix, Harmonica. Musique originale : Timothée Jolly et Denis Mignard Une coproduction : La Cordonnerie, Le Théâtre de Vénissieux Les Saisons – Théâtre de Givors, Le Théâtre de Villefranche-sur-Saône La Maison des Arts de Thonon- Évian, Le Service Culture du CAPI Avec le soutien de la DRAC Rhône-Alpes et de la Région Rhône-Alpes
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COMÉDIE MUSICALE Empire Hors abonnement
Retrouvez la plus célèbre nounou tombée du ciel, pour le plus grand bonheur des enfants comme des parents ! « Pratiquement parfaite » et un peu magicienne, Mary va bouleverser la vie de la famille Banks. Elle va les entraîner dans un univers merveilleux, et leur faire partager des moments de joie et de surprise, sur des musiques originales inoubliables.
Partenariat AOC
Ce spectacle musical est un véritable hymne à la bonne humeur ! De plus pour les fêtes, notre Mary Poppin’S fera apparaître dans un final des plus somptueux le Père Noël !!!
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PARTENARIAT
Mary Poppins
Vendredi 11, samedi 12 & dimanche 13 décembre à 20 h 30
PARTENARIAT
Samedi 30 janvier à 17 h 00 & 20 h 30
L’histoire du tango
MUSIQUE
d’Astor Piazzola
Espace Diamant
Direction artistique : Gilles Saissi
Hors abonnement
Partenariat AOC
« Pensée triste qui se danse », le tango argentin est né dans les bas-fonds de Buenos Aires vers 1880. Astor Piazzolla en est probablement le plus important musicien
PARTENARIAT
Grâce à son impulsion, le tango va s’ouvrir vers de nouveaux horizons et acquérir une nouvelle dimension. L’originalité d’Astor Piazzolla, c’est d’avoir associé la tradition populaire argentine, l’influence du jazz et la rigueur de l’écriture musicale classique… Venus d’horizons artistiques différents et dans la continuité de leurs parcours respectifs, musiciens et danseurs exploitent ensemble l’univers musical d’Astor Piazzolla en s’inspirant du tango traditionnel, du jazz, des musiques classiques et contemporaines. La mélancolie d’un bandonéon et les envolées passionnées des cordes complices des pulsations languissantes d’un piano rebelle racontent les souffrances tragiques et les blessures de la vie. Cette musique vivante, illustrée par une danse raffinée, mélancolique et énergique, navigue entre espoir, violence et amour.
Samedi 13 mars à 20 h 30
Les Bonimenteurs
HUMOUR
De et par : Didier Landucci et Jean Marc Michelangeli Collaboration artistique : Carlo Boso
Espace Diamant Hors abonnement
Partenariat AOC
Les Bonimenteurs est un spectacle d’humour élégant et populaire, jamais vulgaire, doté d’une structure très précise qui allie écriture et improvisation. Un art difficile que Didier Landucci (Ducci) et Jean-Marc Michelangeli (Marco) manient avec une grande maîtrise, et qui s’est imposé comme la spécialité artistique incontournable de leur prestation scénique. Les péripéties du duo comique Marco et Ducci tissent le fil conducteur du spectacle et encadrent des saynètes improvisées sur des thèmes inventés par le public. C’est grâce à leur étonnante complicité et à leur imagination débordante, qu’ils saisissent la moindre proposition du public complice et facétieux, pour l’entraîner dans des univers démesurément fantaisistes en composant une kyrielle de personnages, traversant les époques, les modes et les registres avec une déconcertante allégresse. « La prestation est surréaliste, et le plaisir que les deux zozos y prennent manifeste. Avec une agilité gestuelle et verbale imparable, le duo improvise sur des mots lancés à la volée par le public […]. Sacrément pros, ces bonimenteurs de haute volée nous auront finalement bluffés. » Télérama
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Chorégraphe : Antonio Najarro (concept, mise en scène et direction générale)
DANSE Espace Diamant Hors abonnement
Partenariat Latinità
Danseur et chorégraphe au Ballet National d’Espagne, Antonio Najarro fait partie de la nouvelle et très prometteuse génération du flamenco… …Avec Jazzing Flamenco, créé le 15 novembre 2008 au Teatro à Madrid, Antonio Najarro fait le pari d’une nouvelle fusion entre flamenco, danse classique espagnole et musique jazz. Il nous propose une incursion dans l’ambiance sophistiquée des grands clubs nocturnes, avec une profusion de satins, dentelles et tissus élaborés. Matières dont il s’est servi pour la création des costumes. Pour cette troisième création, il règle pour lui-même et les danseurs de sa compagnie un spectacle d’envergure sur des musiques originales créées par Fernando Egozcue, (compositeur du premier spectacle Tango Flamenco). Les musiques sont interprétées en live par cinq musiciens et une chanteuse. Comme pour ses précédentes productions, la rigueur, le soin du détail, la qualité du niveau chorégraphique et de l’interprétation musicale rendent compte de la qualité artistique de la compagnie Antonio Najarro. Jazzing Flamenco dans son originalité et son éclectisme offre à chacun de ses interprètes, l’occasion d’y briller et d’y révéler le meilleur d’eux-mêmes. Certaines chorégraphies comme Ragtime, avec vingt danseuses sur scène, d’autres, plus intimistes, mêlent, en un délicat équilibre, chant et danses. Dans son solo, Buddy Bolden, Najarro émerge en une danse puissante aux multiples facettes.
Cie Antonio Najarro Compositeur : Ivan Palmero, Daniel Yaguë (et musiciens). Direction musicale : Fernado Egozcue (et compositeur). Chanteuse : Angela Cervantes. Danseurs : Ana Agraz, Cristina Aguilera, Sara Alcon, Estibalïz Barroso, Juan Pedro Delgado, Manuel Diaz, José Carlos Garcia, Antonio Jiménez, Pedro Ramirez. Musicien : Andy Aegerter, Laura Pedreire, Miguel Rodriganez.
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PARTENARIAT
Jazzing Flamenco
Jeudi 25 mars à 20 h 30
PARTENARIAT
Mardi 20 avril à 20 h 30
Calogero
MUSIQUE Hall du Palais des congrès Hors abonnement
Partenariat Key Prod
Musicalement, il soutient la comparaison avec de grands groupes anglais comme Colplay. Mais c’est aussi par des textes souvent très inspirés, fruits de collaborations mûrement choisies, que Calogero s’impose comme un grand chanteur. Ceux qui n’ont pas la mémoire qui flanche et se souviennent d’un trio de garçons sévissant dans les années 1980 sous le patronyme Les Charts le connaissent déjà. Car contre toute attente, c’est bien de ces trois garçons dans le vent qu’a immergé l’interprète du fameux Si seulement je pouvais lui manquer. Après cinq albums et plusieurs tournées aux côtés de ses acolytes, il décide de se lancer en solo. Ayant par chance croisé la route quelques années auparavant d’un certain Pascal Obispo, Calogero entame donc une carrière de compositeur-interprète sous la houlette du chanteur au crâne rasé. Dès son premier opus sorti en 1999, Au milieu des autres, il confirme ses talents de mélodiste. Calogero s’attelle à l’enregistrement d’un second album éponyme réalisé par Pierre Jaconelli, complice habituel de Zazie, Axel Bauer ou Johnny Hallyday. En février 2002, il livre douze nouvelles chansons sur lesquelles se pose sa voix frêle et émouvante. Des ballades romantiques, quelques titres plus énergiques, parfois des touches d’électro qui viennent s’ajouter aux sonorités poprock. On retiendra Aussi libre que moi, Prendre racine et bien sûr le tube aérien En apesanteur. En 2004, Calo sort 3, un album dont les ventes sont boostées par le single Face à la mer, en duo avec le rappeur Passi. Le chanteur a ensuite fait son grand retour avec un nouvel opus, dont les textes ont été écrits par Zazie, Pomme C. Pour son 5e album, L’Embellie, il a collaboré avec Dominique A, Dick Annegarn, Pierre Lapointe, Kent, Grands Corps Malade, Marc Lavoine, et Jean-Jacques Goldman… des chansons magnifiques à (re) découvrir !
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Aghja : calendrier de la saison O CTOBR E > > > > > > > > > > Vendredi 16 : Musique – The Bishops (Pop/Rock)
N O V E M BRE > > > > > > > > > > Samedi 14 : Musique – Katia Goldmann (Nouvelle scène française) Dimanche 22 : Musique – Hocus Pocus (Rock) Vendredi 27 & samedi 28 : Théâtre – Contes fantastiques de Maupassant – Théâtre de NéNéka
D ECEM BR E > > > > > > > > > > Vendredi 11 : Musique – Plate-Forme Rock Samedi 19 : Le quartier enchantant Dimanche 20 : Ici et maintenant (CirkO) Lundi 21 : L’usine à vent Mardi 22 : Spectacle + Animation – Ex voto
JA NVI E R > > > > > > > > > > Vendredi 15 : Musique – Oslo Swan (Pop) Samedi 23 : Musique – Izia (Rock)
F EVR IER > > > > > > > > > > Samedi 13 : Musique – Éric Legnini Trio (Jazz) Jeudi 18 & vendredi 19 : Espace Diamant – Théâtre/Marionnettes-Le Bourgeois Gentilhomme et Cabaret à l’Aghja. Agence de Voyages Imaginaires Vendredi 26 et samedi 27 : Le deuxième voyage du Star Princess
M ARS > > > > > > > > > > Samedi 6 : Musique – Victor Démé (World) Vendredi 12 & samedi 13 : Théâtre – Crave (Manque) – Cie L’Équipe de Nuit Samedi 20 : Musique – Les Femmes s’en Mêlent Vendredi 26 & samedi 27 : Théâtre – Tout foutre en l’air – Cie du Désordre
AVR IL > > > > > > > > > > Jeudi 8, vendredi 9 & samedi 10 : Théâtre – Les frères corses – Théâtre Point Vendredi 16 : Musique – Jazz in Aghja (Jazz)
M AI > > > > > > > > > > Samedi 15 mai : Musique – Palmyre Mercredi 19 : Espace Diamant Théâtre – Voyages – Cie La Fabrique Imaginaire Jeudi 20 & vendredi 21 : Théâtre – La tragédie comique – Cie La Fabrique Imaginaire Vendredi 28 : Musique – Manât
JU IN > > > > > > > > > > En juin (dates à préciser) : Plate-Forme Théâtre
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LE THÉÂTRE MUNICIPAL EN PRATIQUE Billetterie, Abonnements, Carte Ajaccio Culture, Accueil Renseignements… Un numéro de téléphone
04 95 50 40 80 Jusqu’en décembre 2009 20, rue Forcioli-Conti (près de l’église Saint Érasme)
Deux adresses : À partir de janvier 2010 : Ouverture de l’Espace Diamant Boulevard Pascal Rossini (à côté du Casino municipal)
Accueil du public : Les représentations commencent à l’heure indiquée dans le programme. Par respect du public et des artistes les retardataires ne seront admis dans la salle qu’avec l’accord des artistes. Cinq minutes avant le lever de rideau les places numérotées ne sont plus réservées. Les retardataires seront placés de façon à ne pas gêner les spectateurs déjà installés. Le public est accueilli sur les lieux des spectacles une heure et demie avant le début de la représentation. Les spectacles programmés à l’Aghja débutent à 21 heures et c’est l’Aghja qui en assure la billetterie. Les photos avec ou sans flash ainsi que les enregistrements sont formellement interdits. Comment réserver ? La location s’effectue huit jours avant chaque spectacle, du lundi au vendredi à la Direction de la Culture. (20 rue Forcioli-Conti) Horaires : 9 h-17 h et à partir de 19 heures les soirs de spectacle sur le lieu du spectacle. À partir de janvier la billetterie s’installe à l’Espace Diamant, les horaires et les modalités de la location seront modifiés. Renseignements : 04 95 50 40 80
Les tarifs :
68
Tarif A
Tarif B
Tarif C
Plein tarif
15 €
20 €
25 €
Carte Ajaccio Culture
12 €
15 €
19 €
Chômeurs, RSA, Intermittents
7€
11 €
14 €
Carte Jeune Ajaccio
6€
10 €
13 €
Jeune Public
3 € jusqu’à 18 ans 7 € pour les adultes accompagnants
Abonnez-vous ! Les tarifs sont bien plus avantageux ! > Abonnement Solo : 6 spectacles : Sélectionnez 2 spectacles Tarif A, 2 spectacles Tarif B et 2 spectacles Tarif C. Plein tarif : 70 euros. Tarif Carte Ajaccio Culture : 60 euros. Chômeurs, RSA : 40 euros.
> Abonnement Duo : Abonnez-vous à deux pour un prix réduit ! 6 spectacles : Sélectionnez 2 spectacles Tarif A, 2 spectacles Tarif B et 2 spectacles Tarif C. Plein tarif : 130 euros. Carte Ajaccio Culture : 118 euros.
Devenez relais : constituez un groupe de cinq abonnements, un sixième abonnement vous sera offert. L’ensemble des billets doit être retiré dès l’achat de la carte d’abonnement > Carte Ajaccio Culture : La Carte Ajaccio Culture continue de vous offrir des prix doux sur les spectacles et les événements culturels, l’achat de biens culturels… Plein tarif : 10 euros. Étudiants, plus de 60 ans, chômeurs, RSA, Intermittents, Carte Jeune Ajaccio : 6 euros (sur justificatif) Photo obligatoire pour la délivrance de la carte. Pour tout achat groupé, à partir de 10 personnes : 6 euros. La carte est valable un an à partir de sa date d’émission.
Où s’abonner : Du lundi au vendredi à la Direction de la Culture. (20 rue Forcioli-Conti) Horaires : 9 h-17 h. À partir de janvier la billetterie et les abonnements s’installent à l’Espace Diamant, les horaires et les modalités de fonctionnement seront modifiés. Renseignements : 04 95 50 40 80. Les lieux de spectacles : Espace Diamant : Boulevard Pascal Rossini Palais des Congrès : Quai L’Herminier Aghja : 6, chemin Biancarello Le Lazaret Ollandini : Quartier Aspretto
Locu Teatrale : 8, Rue Hyacinthe-Campiglia Église Anglicane : Avenue Général Leclerc La Poudrière : Route du Vitullo
Ce programme peut être consulté sur www.ajaccio.fr