Les Cahiers de l'Atelier Achour n°6 by Consortium Ena

ENA / AVRIL 2016

/ LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

FICHE D’IDENTITE

E T I T

E H IC

N E D I ’ D

ENA / AVRIL 2016 Dépôt Légal n° 2015PE0017

ISSN 2421 - 8901

COMPENDIUM.................41

-Préface

- Recontre avec Rachid Andaloussi - Projets présentés - Galerie du Compendium

ACT’IUM..........................52 - Introduction - Mise à niveau de ville émergente par le continuum urbain - Imane Hanzaz

IMPRESSUM........................3

- Le délaissé urbain, support d’une mise à niveau territorialisée - Mehdi El Alami Abrouk

INTERVENANTS....................6

- Le tourisme d’affaires au Maroc - Asmaa Lakfifi

EDITORIAL...........................8

- Paysage des Franges Urbaines dans les quartiers industriels - Laila Sferi - Couture et résilience urbaine - Samah Boukhlet

WORKSHOP........................10 -Introduction - Concepts - Clinical Approach

- Réconcilier l’université et la ville - Oumaima El Mernissi - Urban Symbiosis - Chaimaa Fellah - Urban Waterfront Regeneration - Samia Raiss

- Hills Green - The Seafront center

SKYLIGHT......................62

- Musico Philia Polis

- Préface

- La fenêtre urbaine

- Entrevue avec Mr Abdelouahed El Mountassir

PROBLÉMATIQUES ET PROJETS WATERFRONT ............33 - Projet soutenu : L’acupuncutre urbaine - Meryem Benyaiche - Projet soutenu : Pour une centralité littorale - Sara Kenny 4

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- Moments de la rencontre

IMAGINARIUM..............66

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EDITORIAL

SYNERGIE, OUVERTURE ET DEBAT ? Etant convaincu que le métier d’enseignant du projet d’architecture est une activité de coopération, nous pensons qu’enseigner la conception ne se limite pas à être seul en face de ses étudiants. Dès lors, et afin de varier les outils d’apprentissage et en même temps, trouver de nouvelles idées et des innovations didactiques, la vision dans notre cellule de recherche a donné la priorité à une pédagogie du projet basée sur la synergie entre les membres du Consortium. La formule «In synergy» propose de faire de nos étudiants -lauréats de la cellule de recherche que nous dirigeons, actuels encadrés (diplomables) et jeunes chercheurs membres du Consortium - nos paires. C’est en quelque sorte une pédagogie participative, dans le sens où les anciens deviennent accompagnants, encadrants et coachs des étudiants à la cinquième année de notre atelier d’architecture. L’objectif pédagogique central de cette démarche, est de pousser l’ensemble à construire des propositions sur un objet commun ce qui favorise le développement d’une certaine capacité d’adaptation et d’écoute. C’est aussi un temps d’invention d’outils de conception partagée et d’échange, en termes de méthodes et de techniques. Cependant, étant convaincu que le projet n’est pas une création solitaire et pour produire des projets probants, il faut un rapport conscient au monde extérieur. C’est pour cela que nous avons créé au sein de notre atelier, le premier «Compendium of best practices» de l’ENA. La visée première de cet instrument étant de former des concepteurs en architecture capables d’intégrer les contraintes liées aux pulsations issues du monde extérieur.

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Maintenant, dans l’objectif d’initier les jeunes à la recherche par la recherche, il faut se tourner vers des problématiques théoriques. Or la problématique dépasse le cadre du programme et de la description du site du projet, elle se construit. C’est avant l’établissement des concepts que doit se préparer la construction de l’objet. Comme le dit Bachelard : « la science réalise ses objets sans jamais les trouver tout faits […] elle ne correspond pas à un monde à décrire, elle correspond à un monde à construire. ». Cela explique notre position dans la cellule de recherche et d’encadrement, de faire de la construction de l’objet un impératif en amont de toute programmation et toute conception architecturale. C’est ce qui explique aussi l’exposition des matrices relatives aux problématiques des jeunes chercheurs, toiles de fond de cette construction de l’objet de chaque diplôme que nous encadrons. Par ailleurs, étant donné que la cinquième et la sixième année est la rampe de lancement de la vie active, nous avons vu judicieux d’ouvrir une lucarne sur la profession pour que les étudiants ne se lancent pas tête baissée dans la vie active. Nous avons par conséquent créé la première plateforme skylight à l’ENA en invitant le président de l’ordre nationale des architectes afin de rapprocher -par le même truchement- les jeunes des instances qui les représentent.

PR. MOHAMMED ACHOUR

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WORKSHOP / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

WORKSHOP WAT E R F R O N T MISE A NIVEAU Ce workshop a pour objet la mise à niveau d’un tronçon de la façade côtière de Rabat, située à Yacoub Al Mansour près du marché de gros limitrophe au littoral.

Le site : considéré comme zone d’aléas faible ; se trouve en marge du développement de la ville ; espace propice à un renouvellement ; espace identifié pour de futures opérations d’aménagement ; territoire mutable; souffre de l’absence de repères urbains clairement identifiés ; frontalier à voie routière rapide de trafic lourd source de nuisance et de pollution atmosphérique.

L’objectif pédagogique principal du workshop était de porter la réflexion sur l’intégration de la résilience au risque d’inondation à l’échelle locale dans le cadre d’une opération de reconquête d’un territoire en marge du développement de la ville à cause justement des craintes des intempéries et tempêtes. 10

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La formule du open Workshop a démarré le 19 octobre 2015, il propose une pédagogie participative, au sens où les accompagnants, enseignant, coachs (lauréats de la cellule de recherche reconquête des territoires en déclin, encadrés (diplomables actuels) de la cellule de recherche, jeunes chercheurs membres du Consortium), étudiants à la cinquième année de notre atelier architecture; construisent des propositions sur un objet commun ce qui favorise le développement d’une certaine capacité d’adaptation et d’écoute. C’est aussi un temps d’échange, en termes de méthodes, de techniques et de points de vue. Les équipes étaient appelées à inventer les outils d’une conception partagée et travailler ensemble sur la même problématique. Quatre équipes de cinq à sept étudiants ont planché sur un site spécifique limitrophe à la mer : caractérisé à la

fois par une problématique de visage maritime insatisfaisant de renouvellement urbain vu qu’il y a derrière un tissu de bidonville en régularisation accompagné d’une opération de relogement ; de mutation car les équipements tel que le marché de gros et les abattoirs qui s’y trouvent vont être déplacés à Temara ; caractérisé en plus par un aléa inondation(moyen à faible) et tourne par conséquent le dos à la mer. Le site connait aussi un certain rejet dans les pratiques des habitants de Rabat et se trouve en marge du développement de la ville. Ce Workshop avait donc pour ambition d’interroger la possibilité d’accroitre la résilience d’un territoire par le projet de façade littorale et par le même truchement ramener la ville à la mer et d’intégrer la friche du marché de gros dans l’aménagement du site et finalement

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CONCEPTS territoire en marge du développement de la ville à cause justement des craintes des intempéries et tempêtes. En se focalisant sur la dimension programmatique, physique, scénographique, paysagère et technique d’un morceau de façade littorale de la ville de Rabat d’une manière systémique, les étudiants étaient invités à réfléchir à une mise à niveau socialement ancrée, techniquement soutenable et expressivement partageable ; et qui permet en plus d’atteindre le niveau de résilience souhaité tout en améliorant les qualités urbaines du lieu. Dès lors, en si peu de temps : une séance de prise de connaissance de l’exercice et de constitution des groupes ; une séance dédiée à la visite du site ; une semaine de travail en atelier( deux séances officielles, lundi et jeudi plus un weekend ) et une séance dédiée à la restitution orale des travaux ; nous avons mis en œuvre, dans le cadre de ce workshop, un processus interrogeant la façon dont la conception d’une façade maritime (ou proprement dit une corniche) peut contribuer à réduire des dommages, instaurer une assurance

FEUILLE DE ROUTE •Insertion urbaine des friches du marché de gros avec des réponses sur des évolutions formelles et fonctionnelles ; •Réflexion sur les territoires de l’interface ville/littorale avec en permanence le souci d’inscription du projet à des échelles multiples ; •Requalification du secteur et transformation de la voie périphérique routière en boulevard urbain ; •Proposition spatiale et fonctionnelle qui favorise la mixité urbaine ; •Accroitre la résilience du secteur ; •Ouvrir la ville sur le littoral ; Les concepts qui ont fait office de principes commun à tous les groupes et qui ont joué le rôle de guides dans le processus de développement des projets, sont : La résilience urbaine, l’imagibilité, la mutabilité, l’approche paysagère, l’ancrage social.

La résilience d’un fragment urbain : capacité à absorber des perturbations et à récupérer ses fonctions suite à ces mêmes perturbations. Imagibilité : Capacité à identifier des indicateurs de la qualité grâce à laquelle le projet aura de grandes chances de provoquer une forte image chez l’observateur. Mutabilité : Capacité d’anticiper des solutions aux évolutions et changements envisageables. Approche paysagère : Capacité à pressentir des éléments de projet qui exalteront le paysage partant des données sitologiques. Ancrage social : capacité à favoriser, en amont de la programmation urbaine, une compréhension de l’espace basé sur les rapports entre la matérialité tangible et le monde social.

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WORKSHOP / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

CLINICAL APPROACH URBAN WATERFRONT

LOCALISATION DE LA ZONE D’ETUDE:

Zone d’inter vention

Localisation de la zone d’étude

ITINERAIRE ETUDIE EN IMAGES:

Plan cadastral de Rabat

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LES ELEMENTS SAILLANTS DE LA CLINICAL APPROACH 1

1-FONCTIONS ET ACTIVITÉS

-On note une répartition déséquilibrée des activités au sein du quartier. La majorité des services se concentrent à droite de l’avenue Al Houria. -Le quartier connaît une forte présence des activités commerciales. 2-LES ÉQUIPEMENTS

Le quartier connaît une forte concentration des équipements d’enseignement (Ecoles, collèges, centres de formation …). Cependant il connaît la présence de certains équipements qui sont hors services, qui constituent de véritables friches urbaines, occupant des surfaces importantes au sein du quartier.

3-TYPOLOGIE DU CADRE BÂTI

Le tissu dominant à Yacoub El Mansour se remarque au niveau du tissu d’habitat de la trame d’écochard qui se distingue et se démarque par sa régularité et ses percées visuelles donnant sur la mer. 4-LE SCHÉMA VIAIRE: -La lecture du système viaire démontre une sorte de centralité matérialisée par l’avenue Al Houria, qui assure une ouverture directe sur la mer, cependant qu’il représente une limite séparant le quartier Yacoub El Mansour du quartir Akkari.

-La route côtière joue un rôle important au niveau de l’accessibilité et la circulation à l’échelle de la ville, cependant elle constitue une rupture entre le quartier et le littoral. Le réseau viaire dans lequel s’inscrit le site se caractérise par : -La présence du terminus de tramway qui s’arrête au niveau de l’hôpital Moulay Youssef -La présence d’une station de bus qui dessert la zone étudiée La présence de plusieurs parking de stationnement ENA / AVRIL 2016

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HILLS GREEN AGRI-TECTURE Membres de l’équipe : SOUKAINA ABABOU ICHRAK BOUZIDI WAFAA DEMNATI MOUNA KHADOUD SALMA ROUGHI

Coachs :

IMANE HANZAZ OUMAIMA EL MERNISSI AMINE El AOUDI

QUALITÉS ESCOMPTEES : - Revalorisation de l’héritage issue de la population du quartier et des terres agricoles existantes à l’époque. - Création de l’attractivité à l’échelle de la ville pour désenclaver le quartier et rompre son isolement.

PROGRAMME : Marché: 1. Serres de productions et pépinières Ecran: 1. Hall d’exposition et d’étallage 2. Ateliers participatifs pédagogiques 3. Ateliers de productions 4. Plantarium et terraruim 5. Restaurants

- Revitalisation la vitrine urbaine littorale. - Création des activités pluridisciplinaires (mixité entre les espaces de consommations et de productions). - Requalification du marché (réinitier la valeur symbolique du marché). - Création des séquentielles.

promenades

ANCRAGE ET COUTURE

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PLAN DE MASSE

Falaise:

1. Bass-cour ludique 2. Espaces événementiel (amphithéatre à ciel ouvert) 3. Bélvédère maritime et terrasses à thèmes.

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Urban & Design

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WORKSHOP / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

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THE SEAFRONT CENTER For artisanal development and practices

Membres de l’équipe : AIT OUHIM HOUDA ASRI ZAHRAE JIDA RIME YASSINE HAMZA

Coachs :

MEHDI ABROUK EL ALAMI ASMAA LAKFIFI DOHA EL KHOURANI

CLÉ D’ENTRÉE : Au niveau de notre zone d’influence, nous avons constaté un grand déficit au niveau des équipements et des activités culturelles. En parallèle on note la présence de structures artisanales telle que le centre de tannage, et la boiserie un peu plus loin au quartier AKKARI, Le choix de l’artisanat comme étant une clé d’entrée fut évident. L’artisanat marocain, riche par sa diversité et par la qualité et l’authenticité de ses produits, occupe une place de choix dans l’économie de notre pays. Il offre de grandes opportunités de développement socio-économique de la zone. Objectifs : -appuyer la commercialisation et la promotion des produits de l’artisan et valoriser son travail. -Doter la zone, d’un cadre architectural pour le développement de l’économie sociale, à même de garantir la synergie, la complémentarité et la convergence entre les différents acteurs locaux d’économie sociale. -Créer de l’emploi et de la richesse. -Répondre à des besoins non satisfaits, autant sur les plans sociaux, culturels qu’environnementaux. -Améliorer les services à la population. -Favoriser la solidarité et la cohésion sociale.

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PLAN DE MASSE

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Emergent behaviour in Space Modeling

Maquet Concept

Le projet vient se greffer sur le Marché de gros, qui est constitué de trois coques en béton armé. Les deux coques latérales sont gardées pour des raisons économiques d’abord et pour éviter de transfigurer l’identité du site. -L’idée est de mettre en valeur le paysage qu’offre la façade maritime en s’orientant vers l’ouest et en faire un observatoire qui va assurer la couture entre la cote et la mer. -Lequel permettra aussi la création d’un repère par sa forme et son imagibilité. - Découlant du concept choisi Emergent Behavior in Space Modeling l’aspect évolutif et temporalité : jour nuit, saison jardin protégé. - Un espace simple et appropriable à plusieurs usages - différents scénarios - émergence d’une nouvelle dimension spatiale et temporelle. - L’écran en tant que solution spatiale à la question de mise à niveau de la façade maritime est l’aboutissement de tous ces choix qui concourent vers le même Concept : Emergent Behaviour in Space Modeling. Cet écran est une structure métallique à l’image des fils d’un tapis qui se tisse et où viennent se greffer des volumes de verre colorés, une métaphore du tapis et de l’abat-jour traditionnelle / phare.

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QUALITÉS ESCOMPTÉES

Réorienter l’activité commerciale dans la zone d’intervention Revivifier l’activité artisanale et la consolider par l’aspect culturel Donner au site un rayonnement à l’échelle de la ville Dégager un élément repère Dialogue de la façade maritime avec la mer et avec la ville

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Musico Philia Polis Membres de l’équipe :

Ismail EL OMARI Nawfal NAWFALY Nihal HILALI Fedoua BELFOUL Meryem BOUTIRAME Salma SMIRES BENNANI

Coachs :

Laila SFERI Chaimaa FELLAH

CLÉ D’ENTRÉE

PLAN DE MASSE

Notre projet s’inscrit dans la démarche de mise à niveau de la façade maritime et de la revitalisation du quartier de Yaacoud El Mansour. Dans ce sens, nous avons fixé l’objectif primaire de ramener le flux d’activités vers le front marin, et de drainer les nuisances visuelles et auditives générées par la rocade, une barrière physique empêchant les usagers de profiter d’une totale connexion avec la mer, un lien qui a toujours était objet de convoitise de plusieurs adeptes de la nature, méditation, pêche et loisirs. Le terrain d’étude se définit dans une zone relativement dense et donnant le dos à la mer, la majorité des usagers sont d’une tranche de jeunes, et l’activité qui prône est le commerce, le sport et les établissements scolaires, chose qui nous a poussé à viser cette majorité d’usagers et de rajouter une note musicale agréable à écouter et observer, une fonction qui fera plaisir aux petits comme aux grands. Nous avons choisis « La Musique » comme clé d’entrée.

LES QUALITES ESCOMPTEES: -La perméabilité -la liaison entre la ville et le front marin -le repère

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LES PRINCIPES DU PROJET:

LE PRINCIPE DE LA COURBE INVISIBLE: Le principe d’une courbe invisible comme élément marquant de notre façade maritime n’est d’autre qu’une représentation de cette temporalité qui émane de vibrations musicales ou ce rapport d’échelle courbée avec laquelle sont conçus bon nombre d’instruments de musique pour qu’à la fin chaque élément constituant cet effet de courbe se dote d’un effet sonore bien propre à lui.

LE PRINCIPE DE LA COURBE INVISIBLE

ESPACES VERTS ET PASSERELLES COMME OUTILS DE FRANCHISSEMENT MARITIME : Notre volonté de raccorder notre projet à travers sa façade maritime au front marin a été pensée en profitant en premier lieu d’un enterrement de l’élément automobile et en se raccrochant à la falaise maritime par une prolongation d’espaces verts et de gradins en extrémité et par des ‘balcons urbains’ en hauteur en deuxième lieu connectant le skyline marin à notre façade maritime.

LE FRANCHISSEMENT MARITIME

LES QUALITES ESCOMPTEES: -La perméabilité vis-à-vis du front de mer -Assurer la liaison entre la ville et le front marin -La création d’un repère urbain

LE VIDE ET LE PLEIN

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PRESENTATION DU PROJET A une échelle urbanistique, nous avons décidé d’encastrer la rocade d’une profondeur de 5.5 mètres, permettant aux poids lourds de passer, et absorbant les nuisances sonores des voitures. Cette barrière physique sera enterrée, privilégiant l’accès direct du piéton à la mer depuis notre projet. A une échelle architecturale, notre intervention se définit dans quatre catégories :

1–La reconversion du marché de gros en Auditorium 2–La définition d’une scène à l’air libre 3–La construction d’ateliers de music et d’art sur le front marin 4–La construction de places publiques, espaces verts, restauration et magasin, ainsi que de passerelles qui lient directement les ateliers à la mer.

Ses quatre entités sont en libre connexion d’un point de vue horizontale, mais leur circulation verticale diffère selon leur hauteur et altitude par rapport au niveau de la mer.

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LA LOGIQUE CONSTRUCTIVE

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Notre projet, non clôturé, sera ouvert et accessible les deux côtés de la rocade, ainsi que depuis l’avenue El Hourria, ce qui assure une perméabilité entre la bâtiment reconvertis et la place publique à travers les Ateliers d’art. Ces derniers sont la base structurelle de notre écran, pénétré par 3 passerelles, une du milieu, en

pente de 4%, donnant directement sur la mer, et en total connexion visuelle avec la scène, l’aboutissement de cette rampe est un bâtiment en R+1, dont les angles sont élancés et rectilignes, son aspect rocheux inspire la force et la sécurité, « Une Brigade de Sureté Nationale ». Les deux autres passerelles sont orientées Nord et Ouest, accessible depuis la

place publique et les ateliers, ces deux dernières définissent notre projet et simule l’entrée et la sortie sous forme de « portiques ». Leurs aboutissement est sous forme de balcon, offrant une vue directe et agréable sur l’horizon bleu et favorisant la détente, le bien être et la méditation des visiteurs.

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LA FENETRE URBAINE Membres de l’équipe : AOUAD SOUKAINA BEN MOUSSA FATIMA ZAHRA CHAKIR FADWA MOUKHLI ZAYNAB SAOUDI MERYEM Coachs : BRAHIMI Imane BOUKHLET Samah RAISS Samia

CLÉ D’ENTRÉE :

QUALITES ESCOMPTEES:

Le projet s’insère dans un souci de re-

-L’attractivité:

mise à niveau de la façade maritime à travers la reconversion du marché de gros de Yacoub el Mansour. Le quartier en question souffre d’une image défavorable et peu attractive et connait une forte marginalisation de ces derniers avec une carence en termes d’espaces publics et d’activités de divertissement. c’est une zone majoritairement dédiée à l’habitat et aux activités commerciales. Le site est stratégiquement situé au bord de mer sur la corniche de rabat qui est complètement laissée a l abandon et où les rares tentatives d’aménagement sont restée inachevées.

BENCHMARK

Ramener la ville à la mer et attirer une population de «visiteurs» en quête de découverte, de fête et de convivialité urbaine. -La scénographie: Mise en scène de la ville par un projet particulier qui cherche à donner des sens et des ambiances. -La perméabilité: Une composition urbaine facile à traverser, accessible et connectée à son environnement.

: LE CONCEPT DE LA «FENETRE URBAINE» .. UNE PERMIABILITE DU PROJET URBAIN DE BAGNOLET - FRANCE

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PLAN MASSE

TYPONYME: Parc de jeux pour jeunes et enfants : mutation de la friche en parc d’attraction , avec une façade maritime attractive , des cafés et restaurants vue sur mer qui permetront d‘attirer toute categorie d’habitant et favoriser ainsi la rencontre entre generations .

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LA FAÇACE SE COMPOSE DE TROIS GRANDS BLOCS REPÈRE AVEC SCÉNOGRAPHIE L’élément central de la façade se veut repère grâce à sa hauteur mais aussi sa scénographie à travers les jeux de lumières qu’il va exposer selon les événements faisant ainsi une forte image du projet. AXIALITÉ Le projet est marqué par une double axialité, deux grands axes majeurs, un transversal permettant l’unicité de la façade et un autre longitudiale soulignant la continuité avec l‘ancien marché du gros et la façade et continuant jusqu’à la mer pour constituer une jetée. PARVIS D’ENTRÉE L’entrée principale se fait depuis le bâtiment central, valorisée par un grand porche permettant le rassemblement des usagers et conséquemment une ambiance de convivialité fortement recommandée dans un parc ludique.

PROGRAMME

FACADE PRINCIPALE

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LA LOGIQUE CONSTRUCTIVE

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WORKSHOP GALLERY PICTURES

E C H A N G E

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O A C H I N G

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SYNERGIE

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DEBAT

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PROBLEMATIQUES & PROJETS WATERFRONT

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PROBLEMATIQUES & PROJETS WATERFRONT

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MÉMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME D’ARCHITECTE

L’ACUPUNCTURE URBAINE Benyaiche meryem Lauréate de l’ENA, promotion 2015, ancienne de l’Atelier Achour, et membre fondateur du Consortium

OUTIL DE MISE A NIVEAU DES TERRITOIRES EN MARGE, CAS DE LA VILLE DE RABAT Le projet architectural fait partie d’un projet urbain visant la regénération d’un morceau de ville marginalisé, par un réseau d’opérations ponctuelles pensées dans une logique d’ensemblier. Le zoom architectural consistait alors, à créer au sein du quartier Akkari, une cité d’artisanat en relation directe avec la mer, répondant aux besoins de la population locale, et qui pourrait injecter au littoral une grande dynamique. Le principe était d’agir par coupure: créer une rupture positive en devenant un repère, une attraction et un moteur de transformation, et qui permettra au quartier d’acquérir une nouvelle identité, de diffuser une nouvelle image et de tisser ce lien qui a été rompu avec la Mer.

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PROBLEMATIQUES & PROJETS WATERFRONT /

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PROBLEMATIQUES & PROJETS WATERFRONT

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La problématique de ce travail s’oriente vers le cas de quartiers stigmatisés et en relégation. En se basant sur un constat de fait qui montre que, leur tissu est pris en piège de spirale d’évolution négative ; cette recherche se donne alors comme objectif, l’étude d’une nouvelle procédure de reconsidération de ces espaces en quête de redéfinition pour leur mise à niveau urbaine, ce qui leur permettra de jouer pleinement leur rôle dans le corps de la ville.

L’IMAGIBILITE PAR LA MORPHOLOGIE DE L’ESPACE ET DU BATI Dans cette recherche, nous avons tenté de réunir quelques suggestions susceptibles d’êtres mises en oeuvre pour une mise à niveau à travers cette approche d’acupuncture urbaine ; et afin d’éviter de se perdre dans des considérations d’ordre théorique général, nous avons choisi d’appliquer une acupuncture urbaine pour un terrain qui a longtemps entretenu un rapport conflictuel avec la ville de Rabat, il s’agit de sa zone côtière.

UNE APPROCHE PAYSAGERE FAVORISANT LA LIGNE HORIZONTALE

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MÉMOIRE POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME D’ARCHITECTE

POUR UNE CENTRALITE LITTORALE ETUDE DE CAS AGADIR ANZA

SARA KENNY ARCHITECTE FORMATION Octobre 2013 Diplôme d’Architecte de l’Ecole nationale d’architecture de Rabat Juin 2007 Baccalauréat Sciences Expérimentales; mention «Trés bien» EXPERIENCE PROFESSIONNELLE ET STAGES Depuis Juillet 2014 Architecte collaboratrice - Cabinet KHALID BENNOUNA ARCHITECTE-

Conception (Esquisse , Perspectives, plaquette de présentation, APS ) de differents projets : Opération 500 logements (140m² -120m² 100m²) Opération 280 logements (80 m² - 70 m² - 60 m²) Opération 160 logements (80 m² - 70m²) Logement social Sup:1 ha Club de vacances Sup : 8000 m² Projet résidence touristique Agglou sup 13 ha Maison de jeunes filles Salle polyvalente Villas Ecole privé- Elementaire / collège /lycée Dépots industriels Aménagement intérieur et décoration Cabinet medical , Restaurant Plateaux bureaux Magasin optique

Juin 2014- Mars 2014 Architecte collaboratrice - Free Lance - Agence JS CONCEPT -Marrakech Mars 2014- Déc 2013 Travail au sein de l’equipe Japonaise la JICA - ONCF - Rabat Etude préparatoire - Projet de renforcement du transport ferroviaire.

Relevant du territoire de la municipalité d’Agadir, la localité d’Anza connait aujourd’hui un ensemble de dysfonctionnement spatial, paysager, et environnemental. Sa situation entre la station balnéaire d’Agadir et la futur unité d’aménagement touristique de Taghazout, conjugué a un nouveau contexte caractérisé par l’initiation d’un ensemble de projets de grande envergure nécessite de repenser son organisation spatiale et de revoir sa fonction urbaine. Ainsi, ce travail essaye de présenter cette localité, de dégager ses problématiques pour une proposition d’aménagement qui se veut une nouvelle vocation de la dite localité convergeant vers l’émérgence d’une nouvelle centralité à l’échelle du grand Agadir.

LES GRANDES DIRECTIVES Options d’aménagement relatives au zonning: 1 - Réaffectation des terrains occupés par les unités industrielles, les dépôts d’hydrocarbure et les bidonvilles en zone d’aménagement mixte (Tourisme, Immeubles, Villas, etc…) 2 - Création d’une corniche longeant l’espace balnéaire de cette localité 3 - Requalification des tissus d’habitat existants 4 - Mutation d’une partie du port de pêche, jouxtant la Marina d’Agadir, en zone d’aménagement touristique; 5 - Aménagement paysager des sites des carrières et des collines 6- empêcher la prolifération de l’habitat luxueux ( résidences princières) sur le littoral : qui entrave l’ouverture d’une partie de l ‘arrière pays sur la mer.

LE SITE se situe à l’entrée de la localité d’Anza ,sur la nationale (N1) d’une surface générale de 100 ha. Le terrain est pied sur mer, il présente une topographie accidentée avec un dénivelé allant jusqu’ à 12 m. … .le site se situe entre deux entités importantes ; le port d’une part et l’ambitieux projet de «Ciment du Maroc» d’autre part , l’enjeux de l’ intervention consiste d’assurer la complémentarité des deux programmes. ENA / AVRIL 2016

PROBLEMATIQUES & PROJETS WATERFRONT

/ LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

Une grille vient structurer le plan de masse: Horizontalement gare ferroviaire----- parvis-----station transport en commun / voie crossable--------tramway/ belvédère------parking/ residentiel-tertiaireEspace bureaux corniche/ Mall Verticalement complexes hôteliers/residentiel/gare ferroviaire-mall/le tertiaire-espaces bureaux. l‘axe Gare//Mall constitue un axe fort, structurant le plan masse, les ilots sont traités differemment de part et d ’autre vue la nature des activités qu‘ils abritent ( plateaux bureaux/résidentiel-hôtellerie). Le mall est implanté de manière à ce qu’il consomme le moins de linéaire côtier possible offrant une ouverture sur la mer. Le site dispose d‘une agraffe verte sous forme d’un belvédère au dessus du grand parking, offrant à la fois un espace public et un mur végétal réduisant les nuisances causées par le passage des voitures. on a pensé à un projet ouvert : les immeubles sont disposés de façon à profiter au maximum de la vue sur l’océan atlantique, un sentier serpente entre la plage et le point le plus haut du site, avec un parfait équilibre entre les différentes composantes

DE L’ESQUIISEE AU PLAN MASSE

COUPE AA

COUPE BB

PROJETS:

TIFAWET CENTER 38

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PLATEAUX BUREAUX

GARE FERROVIERE ANZA

PROBLEMATIQUES & PROJETS WATERFRONT /

LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

TIFAWET CENTER Les étages reculent en montant pour laisser place à des jardins intérieurs. Une prédominance de la végétation est voulue, à travers des terrasses jardins en plus des jardins intérieurs . la circulation verticale est concentrée au niveau grand jardin central, greffé au niveau du RDC. D’un point de vue programme, on retrouve les mêmes éléments au niveau des étages (essentiellement des magasins avec des superficies différentes) , les espaces restauration/café sont concentrés au niveau des deux derniers étages ayant des vues époustouflantes sur l’ océan et la montagne.

PLATEAUX BUREAUX La conception à dominance plateaux bureaux prend comme système l’ilot ouvert, vu qu’il lui assure une porosité mais aussi propose de meilleures solutions d’ensoleillement et de prospect. On retrouve 3 types de ville, ville moyenne et basse au niveau du lien avec le reste du projet , moyenne et haute au niveau de la façade maritime et cela en optant pour une verticalité ponctuelle assurant la visibilité du littoral. Le front de mer peu être parsemer des équipements à caractère culturel pour assurer un équilibre fonctionnel. Une grande place est greffée au milieu de la zone pour abriter des restaurants/cafés à l’intention des fonctionnaires. Le traitement de la place a pris comme parti la convivialité, l’ambiance chaleureuse, les couleurs vifs , ainsi des ombrières offrent un spectacle additif fait de couleurs et de lumière qui vient apaiser la routine des travailleurs pendant leurs pauses.

GARE FERROVIERE ANZA La volumétrie monumentale du bâtiment de la gare s’impose par un contour franc ,brut, en contraste fort avec la topographie du site. Ce sont les poutres brutes , le béton apparent, les poteaux massifs destinés à rassurrer une population traumatisée par le séisme. La gare represente un pôle multimodal et multiusage , où un ensemble d’installations permettent aux voyageurs d’accéder à plusieurs modes de transport : gare, station de métro , arrêt de bus, station taxis dépose minute…etc , dotés également de commerce, de restauration , de bureaux, de centres de conférences…etc Sur le plan fonctionnel, le bâtiment de la gare a pris comme parti, la séparation des flux voyageurs et usagers non-voyageurs. Les rails sont complètement dégagés afin de garantir une visibilité maximale du mouvement des trains pour que le bâtiment repose sur des poteaux imposants. ENA / AVRIL 2016

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COMPENDIUM of best practices / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

COMPENDIUM

OF BEST PRACTICES

L’atelier Achour a inauguré les séances “ Compendium of best practices “ relatives à la transmission des savoir-faire pratiques dans la conception architecturale, par une rencontre avec l’architecte Casablancais de renommée Rachid Andaloussi, une rencontre qui a eu lieu le 28 Octobre 2015 à la salle de conférences de l’Ecole Nationale d’Architecture. Etaient présents à ce Compendium : Les membres fondateurs du Consortium, les diplômables évoluant dans la cellule de recherche “ Mise à niveau des territoires en déclin “ ainsi que les étudiants de cinquième année de l’atelier du Pr. Achour

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PRÉFACE PAR PR. ACHOUR MOHAMMED La finalité majuscule de cette action pédagogique est de former des concepteurs en architecture capables d’intégrer des contraintes liées, au contexte, à l’environnement, à la construction, à l’économie, aux nouvelles politiques de la demande et aux autres pulsations issues du monde extérieur, tout en gardant la maitrise de leurs choix esthétiques et de leurs écritures. Car c’est dans son rapport au monde extérieur concret que l’architecte projette. Et étant convaincu que le projet n’est pas une création autoréférente et solitaire, et pour qu’il y ait une finalité au projet ancré, il faut un rapport conscient au monde extérieur. Dans un objectif d’ouvrir la formation des jeunes architectes en cinquième année de notre atelier et les chercheurs évoluant dans la cellule d’initiation à la recherche que nous encadrons sur les expertises et les savoir-faire mis en œuvre dans l’activité de conception au Maroc ; Nous avons instauré des séances de transmission des savoir-faire pratiques dans la conception architecturale (pour la première fois à l’Ecole Nationale d’Architecture) par des rencontres avec des architectes marocains de renommée confirmée. Telles séances que nous avons dénommées COMPENDIUM of best practices ENA. L’objectif est de partager les réussites locales à travers des exemples concrets, la façon dont ces architectes se comportent avec la demande en architecture, visiter les modèles de démarches et leur mise en œuvre effective et adaptée à des contraintes contextuelles réelles et concrètes.Il s’agit aussi de capitaliser les éléments clés de leurs parcours, leurs leçons apprises et les facteurs dans leurs « programmes succès » ainsi que leurs meilleures pratiques sélectionnées.

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Dans ces compendiums, il s’agit d’une part de mettre la lumière sur les facteurs d’inventivité et de créativité chez ces architectes invités, restituer chronologiquement leurs expériences dans les conditions sociales de leur production et les réinscrire dans le champ de développement de leurs projets en tenant compte de la configuration d’agents qui participent à leur élaboration. Il s’agit d’autre part, de voir comment ils se sont comportés dans chaque projet dans le cadre de chaque configuration particulière d’agents - qui est le résultat de la rencontre

de divers champs : administratif, économique, politique et non comme le résultat d’un acte créateur référé au seul architecte. Etant convaincu que dans le processus de concrétisation de n’importe projet d’architecture, l’architecte - s’il veut réussir - doit s’inscrire dans un processus d’ajustement, de négociation avec les techniques et les personnes qui constituent une mise en cohérence sociotechnique. Dès lors, ces séances s’assignent comme objectif de permettre aux étudiants de notre atelier d’accéder à la compréhension de cette gestion de la complexité que représente la réalité dans l’activité de projection. Et ce, afin de dépasser la conception traditionnelle du modèle ou de recette reproductible en toutes circonstances. In fine, il ne s’agit pas de conférences animées par des architectes invités, mais de “ retrospective exhibition “ d’architectes talentueux permettant aux étudiants par la confrontation avec l’expertise de ces derniers, d’acquérir une attitude professionnelle basée sur une méthode pragmatique qui allie choix esthétique, rigueur du raisonnement, regard critique et contextualisation du projet.

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RENCONTRE AVEC

RACHID ANDALOUSSI Qui est Rachid Andaloussi ? Né le 10 juillet 1956 à Casablanca, Rachid Benbrahim Andaloussi est aujourd’hui une starchitect incontestable dans l’univers architectural marocain. Attachées à l’histoire casablancaise, ses conceptions se veulent ancrées dans le paysage architectural mais aussi urbain de cette ville blanche dont il défend la blancheur à travers ses projets. Considéré comme moderne-classique ou moderne-méditerranéen, le style de cet « artisan laborieux » se veut simple, ordonné et porteur de différentes inspirations et mouvements.

Invité dans le cadre du Compendium of best practices à l’Ecole Nationale Architecte, Rachid Andaloussi a accepté avec enthousiasme de partager, avec les étudiants de l’atelier « mise à niveau des territoires en déclin » chapeauté par le professeur Achour, son expérience riche en leçons d’architecture comme de vie. A travers les projets exposés, l’architecte a choisi de retracer ses différentes histoires avec chacune de ses œuvres en expliquant avec beaucoup de précision la démarche de réflexion, d’approche et de réalisation.

VILLA SYMBIOSE 2005 ENA / AVRIL 2016

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PROJETS PRÉSENTÉS LORS DE LA RENCONTRE

Le premier bâtiment sélectionné est « La villa hommage à l’hôtel d’anfa » une première commande d’habitat individuel qui, en plus de répondre aux exigences particulières à son propriétaire, venait rendre hommage, comme l’indique son nom, à un édifice emblématique dans la mémoire casablancaise « l’hôtel d’Anfa » qui jusqu’à sa destruction était réputé par sa convoitise mondaine et surtout par les nombreuses rencontres qui s’y sont déroulées, notamment la conférence d’Anfa réunissant, en 1943, feu sa majesté le roi Mohamed V, Roosevelt, Churchill et de Gaulle. Un hommage visible à travers la reprise de la proue circulaire de l’ancien édifice, qu’on retrouve dédoublée dans la ville de Andaloussi pour offrir à chaque chambre le statut d’un observatoire sur la piscine et la vue.

VILLA HOMMAGE A L’HOTEL D’ANFA 1997

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« Le siège ciments du Maroc » réalisé au boulevard panoramique à Casablanca en 2005, est aussi le fruit d’une réflexion originale ; la forme circulaire du bâtiment a été dictée par la situation angulaire du bâtiment mais aussi par le logo de l’entreprise qui est en spiral. De couleur blanche toujours, cette fois ci la particularité est au matériau choisi ; un enduit expérimenté pour

la deuxième fois au Maroc qui a la capacité, grâce à une enzyme incorporée, de digérer la pollution (la saleté), L’architecte choisi d’affecter les espaces courant tout au long de la façade aux bureaux tout en décloisonnant afin d’offrir au maître d’ouvrage la possibilité de varier et de sectionner ses espaces selon les besoins. Les espaces stratégiques à l’institution sont placés au centre vers lequel convergent les bureaux.

Soucieux du bien être du personnel usager de l’espace, l’architecte vitre entièrement la façade afin d’optimiser la lumière naturelle mais oriente son bâtiment au nord afin d’éviter tout effet de serre. La terrasse accessible offre d’un seul point de vue et d’un angle de 180° une vue magique sur l’un des plus beaux panoramas de la ville blanche.

LE SIÈGE CIMENTS DU MAROC 2005

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LA BNRM 2008 L’un des projets phares de la collection de l’architecte est la célèbre « bibliothèque nationale du Royaume du Maroc », réalisée à Rabat en 2008 en association avec Abdelouahed Mountassir. Résultat d’une rencontre intellectuelle et d’une grande complicité entre les deux concepteurs ; le bâtiment est encastré dans le dénivellement du jardin du belvédère afin de ne pas gâcher les perspectives offertes par les allées boisées et afin de relier l’avenue Ibn Hazm à l’avenue Ibn KHaldoun un escalier urbain monumental a été dressé.

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Un autre geste fort dans cette conception est le signal vertical représenté par la « tour du savoir » s’élevant à 38m du sol et abritant les archives de la bibliothèque. L’agencement des fonctions et la répartition programmatique résultent d’une recherche approfondie et de nombreuses visites effectuées par Rachid Andaloussi dans les bibliothèques des quatre coins du monde. Assurant une ambiance calme, luxueuse et spirituelle, cette conception a réussit un rapport pertinent entre jardins intérieurs et extérieurs, a dessi

né une accessibilité et une circulation fluides dans une monumentalité imposante, et a su valoriser l’éclairage naturel et le mettre au service du bien être de l’espace et de son usager. Aujourd’hui, ce projet dont la fréquentation maximale atteste la réussite et le succès, a non seulement doté la ville de Rabat d’un équipement repère mais a su accueillir et multiplier les manifestations culturelles dans l’espace publique qu’offre son parvis.

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Rachid Andaloussi a aussi mené des travaux de réhabilitation et de restauration notamment pour la « villa des arts » de Casablanca. La villa art-déco datant des années trente se retrouvait en piètre état lors de sa désaffectation en 1996 et de son investissement temporaire par une exposition d’envergure « carte blanche à Fouad Bellamine », mais son succès et l’évidence de sa vocation artistique et culturelle imposèrent une restauration des lieux. Le projet est confié en 1998 au binôme Andaloussi / Gaggiano qui réussit un travail remarquable ; les deux architectes reprennent à l’identique les éléments décoratifs et le parquet tout en gardant la circulation et la distribution originelles. Ils rajoutent des dispositifs et des installations d’éclairage et de climatisation adaptées aux musées aux normes contemporaines et les couvrent par des faux plafonds identiques aux moulures de l’ancienne villa.

PLAN RDC

RÉHABILITATION D’UNE VILLA EN MUSÉE LA VILLA DES ARTS DE CASABLANCA ENA / AVRIL 2016

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« le Cas’art ; grand théâtre de Casablanca » ou le projet tant attendu par les casablancais est conçu en 2009 par Christian Potzamparc en collaboration avec Rachid Andaloussi. Ce projet qui vient offrir à la ville un équipement culturel à programme polyvalent (salle polyvalente, un black box, un auditorium, des salles de conférence…) a pour défi de répondre aux standards internationaux et revêtir un caractère contemporain afin de « positionner Casablanca » au niveau des scènes des grandes métropoles. Les contraintes du projet sont nombreuses mais la plus décisive est la prise en compte du caractère emblématique de la place Mohamed V du point de vue esthétique, urbain et symbolique. Cette place déterminante de l’identité de la ville de Casablanca a vu se juxtaposer à partir de 1914 plusieurs bâtiments administratifs monumentaux, pensés et conçus d’une manière alliant l’architecture française au style néo- marocain. Le bâtiment sera donc conçu de manière à répondre pertinemment à sa vocation tout en s’ancrant dans la réalité urbaine de la ville blanche et de la place Mohamed V. On y retrouvera à l’entrée un pavillon qui rend hommage à un ancien édifice de Jean François Zévaco dans cette même ville « la pyramide inversée » qui prenait place à l’entrée de la foire internationale de Casablanca. Le grand théâtre de Casablanca est le fruit d’un dialogue et d’un échange entre deux architectes de renommée et est en soi une concrétisation d’un dialogue entre les structures et les volumes contemporains d’une part et d’une histoire marocaine et casablancaise riche en symboles de l’autre. L’architecte confirme d’ailleurs la présence de plusieurs références propres à la culture architecturale marocaine ; les portes de ryad, les patios, le méchouar, lhalqa sont retranscrits subtilement dans ce nouveau repère urbain.

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Le parcours de Rachid Benbrahim Andaloussi est sans doute un parcours riche en expériences et en rencontres architecturales, et ses projets sont là pour témoigner de sa culture et de son savoir architectural mais aussi culturel artistique et sociologique. Parce qu’en plus de leur simplicité pertinente et de leur partageabilité esthétique, ses œuvres sont toutes produites par un enchaînement réfléchi ; lié à l’histoire, au site, à l’usage et toujours ancré dans la réalité urbaine du contexte dans lequel émerge le projet et se développe.

LE GRAND THÉÂTRE DE CASABLANCA 2009 ENA / AVRIL 2016

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COUVERTURE DU LIVRE DE JAMAL BOUSHABA

JAMAL BOUSHABA Paru en 2012, le livre de Jamal Boushaba intitulé “Rachid Benbrahim Andaloussi, un architecte casablancais” est un ouvrage qui retrace le parcours de l’architecte en s’arrêtant sur les oeuvres phares de sa collection. L’auteur éditeur, Jamal Boushaba, plasticien de formation, est aussi le fondateur du premier mensuel marocain d’art et d’humeur : Les alignés, ancien rédacteur en chef de téléplus, chef de la rubrique culture à la vie Eco, chroniqueur TV, animateur radio et commissaire d’expositions. En 2009, il lance ses propres éditions “revue Maure” et édite des monographies d’artistes dont Younes El Kharraz, et Rachid Andaloussi

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PHOTOS DE LA RENCONTRE

À L’ECOLE NATIONALE D’ARCHITECTURE

LES MEMBRES DU CONSORTIUM AVEC RACHID ANDALOUSSI

ÉCHANGE DE POINTS DE VUE ENA / AVRIL 2016

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PRÉSENTATION PAR RACHID ANDALOUSSI

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Actualité relative aux diplômes évoluant dans le cadre de la cellule de recherche «reconquête des territoires en déclin et mise à niveau urbaine» 2015-2016 dirigée par le Pr. Mohammed ACHOUR Cette rubrique est dédiée aux avancements des diplômes évoluant dans le cadre de la cellule d’initiation à la recherche par la recherche que nous encadrons et qui est spécialisée dans la reconquête des territoires en marge et/ou en déclin et la mise à niveau urbaine. Par le même truchement, cette rubrique se veut une exposition de la méthodologie de recherche que nous proposons à nos encadrés pour l’élaboration de leurs problématiques et la construction de leurs objets de recherche. L’avancement au titre de l’année académique 2015/2016 de ces diplômes (qui sont au nombre de huit) est au stade des pré-soutenances, effectuées et approuvées par les jurys constitués à ce propos et selon le calendrier arrêté par la direction pédagogique.

APPROCHE PROPOSEE DANS LA SPECIFICATION DE LA PROBLEMATIQUE ET LA PAR PR.MOHAMMED ACHOUR CONSTRUCTION DE L’OBJET. «Un objet de recherche si partiel et si parcellaire soit-il ne peut être défini et construit qu’en fonction d’une problématique théorique permettant de soumettre à une interrogation systématique les aspects de la réalité mis en relation par la question qui leur est posée» P. Bourdieu

Nous avons proposé aux jeunes chercheurs pour la construction de leurs objets de recherche et la spécification de leurs problématiques, une logique inductive relayée par une approche déductive confirmatoire.

Selon la logique inductive, Etant convaincu à la suite de F.C.S. Northrop que « La science ne commence pas par des faits et des hypothèses, mais avec un problème spécifique », nous avons proposé à ces huis

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encadrés jeunes chercheurs au moment du démarrage de leur TPFE de réaliser leurs problématiques dans la formulation itérative de questions à partir du sens donné à une situation concrète insatisfaisante choisie par eux même. Situation comportant un phénomène particulier «curieux et/ou étonnant» relié à l’intérêt de la cellule de recherche à savoir « la reconquête de territoires en difficulté ». Il s’agit de mettre le doigt sur un site concret (une ville, un quartier, un fragment ou un espace urbain...etc.) considéré insatisfaisant et nécessitant une mise à niveau, un rattrapage ou une reconquête. Les chercheurs sont partis donc de ces situations particulières pour se fixer un thème de recherche, formuler pro-

visoirement un problème de recherche, articulé à une question de recherche générale à ce stade. Dès lors, dans le cadre de cette première démarche inductive, les grandes étapes de la spécification de la problématique étaient comme suit : 1) La formulation d’un problème de recherche provisoire à partir d’une situation concrète choisie par l’étudiant et comportant un problème spécifique relatif à la marginalisation ou le déclin d’un territoire urbain, une ville, un quartier ou un espace urbain ; situation considérée comme insatisfaisante. Le choix de cette situation concrète doit être appuyé par une motivation personnelle, des sources d’inspiration,

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une pertinence scientifique, une pertinence sociale et des paramètres de faisabilité permettant d’évaluer la possibilité de réaliser la recherche, compte tenu des conditions techniques et temporelles par le manuel des TPFE. 2) Une approche clinique qui consiste en une étude approfondie des déterminants héréditaires, biographiques, génétiques de la situation concrète sélectionnée. Lors de cette «Clinical Approach» l’étudiant utilise d’une part l’anamnèse : connaissance du passé du sujet, grâce aux documents, aux récits de personnes ressources et d’autre part par l’observation « en situation » visite du site ou en «laboratoire» sur la base d’examen de documents cartographiques du territoire à l’étude. Le trait ou les traits distinctifs relatifs à cette situation concrète qui ressortent de cette approche clinique deviennent par conséquent, le thème central de la recherche. 3) La formulation d’une question de recherche permettant le choix d’une méthodologie adaptée (Questions relevant de la compréhension - Question relevant de l’intervention) 4) L’élaboration d’interprétations basées sur la collecte de données et l’analyse inductive de ces dernières ainsi que la mise en relation des aspects de la réalité étudiée. 5) La reformulation itérative du problème et de la question de recherche en fonction de prise de conscience effectuées au cours de la collecte et de l’analyse préliminaire des données sur le terrain.

Dans la perspective déductive et confirmatoire, les chercheurs ont élaboré leur problématique à partir de

concepts issus de la littérature scientifique (théorique) pour concrétiser la recherche dans une question spécifique permettant de confronter les constructions spéculatives et abstraites à la réalité particulière sélectionnée dans la phase initiale. «Le plus souvent, la réalité ne révèle au chercheur qu’un aspect des phénomènes, il doit, pour préciser certains éléments, concevoir, imaginer une hypothèse pour ce qui ne voit pas. Le concept en tant qu’outil, fournit non seulement un point de départ, mais également un moyen de designer par abstraction, d’imaginer ce qui n’est pas directement perceptible» M. GRAWITZ

Dans le cadre de cette phase confirmatoire, les étapes de la spécification de la problématique étaient comme suit : 1) Choix d’un outil antidote envisageable (sous forme de concept) pour pallier à la situation insatisfaisante. 2) La formulation d’un questionnement (général) au sujet de l’impact éventuel que l’outil sélectionné peut avoir sur la situation insatisfaisante et l’élaboration d’un corps d’hypothèses. 3) La collecte, la structuration et l’analyse critique des informations pertinentes recueillies lors de la prospection (à travers les documents théoriques bibliographiques de seconde main, les études de cas, les exemples benchmarks...etc.) sur le rapport de l’outil sélectionné aux territoires qui présentent les mêmes caractéristiques distinctifs que la situation insatisfaisante

concrète de départ. Il s’agit d’identifier ici les concepts généraux, les principes importants, les modèles théoriques ainsi que les grandes approches théoriques et méthodologiques, privilégiées pour aborder les problèmes relatifs au thème choisi. 4) L’analyse conceptuelle afin de préciser l’acception donnée aux termes utilisés. Il s’agit d’un processus de concrétisation de ce qu’on veut étudier et observer dans la réalité. L’étudiant, à ce stade, fait ressortir les concepts de son corps d’hypothèses en les décomposant pour en dégager les dimensions ou les aspects à considérer. 5) La détermination d’un problème et d’une question spécifique de recherche qui engendrera la question principale moelle épinière de toute la recherche. 6) L’établissement de ce problème spécifique révélera des besoins particuliers de connaissances qui se traduiront par la suite par des sous questions précises, plus spécifiques et qui serviront à leur tour de point de départ à la mise en œuvre de stratégie pour y répondre (plan de travail et méthodologie). Le résultat de cette démarche est résumé dans les fiches récapitulatives suivantes sous forme de matrices qui constituent les toiles de fond de la construction de l’objet de recherche de chaque diplôme.

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MATRICE RECAPITULATIVE NOM & PRENOM: Hanzaz Imane ENCADRANT : Pr. Mohammed ACHOUR TPFE EN PREPARATION : Mise à niveau de ville émergente par le Continuum Urbain THEME

Mise à niveau de ville émergente par le continuum urbain -Cas de Ain El Aouda -

SITE

Ain Al Aouda Ville du Maroc. Elle est située dans la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër à environ 30 km de la capitale du pays

DIAGNOSTIC

Ville émergente qui se développe en « patchwork », créant ainsi des « patch » territoriaux hétéroclites. C’est aussi une ville perdue entre l’urbain et le rural, un tiers-espace

SITUATION INSATISFAISANTE

Ville mutante à caractère rural constituée de territoires fragmentés

OUTIL

Landscape Architecture, outil qui vise à réconcilier le milieu naturel avec le cadre bâti. Motivation : « La nature doit traverser nos villes, comme les autoroutes traversent nos campagnes »

OBJECTIF

Coudre les patchs en créant un continuum urbain

PRINCIPES

Concilier désir de ville et désir de nature Créer une cohérence territoriale Favoriser l’émergence d’une nouvelle culture urbaine pour rehausser le niveau de vie

QUESTIONS RELEVANT DE LA COMPREHENSION

Questions provisoires de démarrage : -Pourquoi Ain El Aouda a-t-elle muté du rural à l’urbain ? -Comment s’est constitué le patchwork dans la ville ? -Comment concilier le désir de ville et désir de nature dans une ville en devenir ?

QUESTIONS RELEVANT DE L’INTERVENTION

-Comment passer des pièces détachées à une pièce unique ? Par quel outil ? -Le Landscape Architecture est-il un outil catalyseur du développement de la ville ?

NATURE DU PROGRAMME

Projet de Corridor urbain : Projet de couture urbaine physique et sociale entre des quartiers aux caractéristiques contrastés avec un programme mixte visant à rééquilibrer les disparités socio-économiques. Corridor urbain doté d’un parc urbain et d’un traitement paysager innovant, aboutissant à un éco-quartier avec un programme mixte et diversifié : logement, équipement de divertissement...

MOTS CLES

Ville émergente – Patchwork-city – Tiers-espace - Ville-nature - Corridor urbain - Mixité fonctionnelle – Végétalisation innovante – Confort Urbain – mémoire des lieux (retour à la nature) – Eco-quartier - Parc urbain

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MATRICE RECAPITULATIVE NOM & PRENOM: Abrouk El Alami El Mehdi ENCADRANT : Pr. Mohammed ACHOUR TPFE EN PREPARATION : Le délaissé urbain, Support d’une mise à niveau territorialisée THEME

Le délaissé urbain support d’une mise à niveau territorialisée

SITE

Salé Ville du Maroc. Jumelle cachée de Rabat, une ville jouissant d’un potentiel historique, culturel et urbain à mettre en évidence

DIAGNOSTIC

Ville en marge, à caractère résidentiel se développant en absence d’un centre-ville, et un programme clair donnant place à plusieurs espaces sans fonction ni programme prévu. L’identité foncière des espaces n’est pas définie donnant lieu à un désert urbain en plein ville

SITUATION INSATISFAISANTE

Déficit capital image, présence de délaissé urbain, espace résiduel à proximité de zones de convoitise.

OUTIL

Flagship urbain territorialisé

OBJECTIF

-Donner à la ville de Salé une image architecturale et une centralité. -Profiter du caractère émergent de ses quartiers et de la présence de délaissés -Création d’une nouvelle identité à la ville de Salé

PRINCIPES

Partir de caractéristiques distinctives du territoire pour confectionner un flagship ancré Programme à l’écoute des vibrations sociales locales Tenir compte de la proximité de la capital : ville verte

QUESTIONS RELEVANT DE LA COMPREHENSION

-Quel rôle joue la ville de Salé au sein de la région? -Comment profiter des délaissés urbains de la ville pour créer l’attractivité ? -Qu’est-ce qu’un Flagship urbain et comment peut-il faire rayonner la ville ? -Quelles sont les zones susceptibles de recevoir un équipement flagship dans la ville ?

QUESTIONS RELEVANT DE L’INTERVENTION

-Quelle architecture pour une ville en décélération et dans le besoin d’une nouvelle identité ? -Le flagship urbain peut-il résoudre le problème des zones de fragmentation urbaine et des espaces délaissés ?

NATURE DU PROGRAMME

Projet Flagship : Projet majeur, favorisant la mutation urbaine et replaçant la ville à l’échelle régionale.

MOTS CLES

Junkspace- non-lieu - délaissé urbain – territorialité – équilibre territorial – attractivité urbaine - projet ancré – Flagship urbain – capital image – Emblème

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MATRICE RECAPITULATIVE NOM & PRENOM: Lakfifi Asmâa ENCADRANT : Pr. Mohammed ACHOUR TPFE EN PREPARATION : Le tourisme d’affaires au Maroc THEME

Le cluster touristique comme outil de remise à niveau des structures touristiques en obsolescence.

SITE

Tanger, une ville du nord du Maroc, capitale de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima. la ville se trouve à 24 kilomètres de la côte espagnole. Elle est classée comme troisième ville marocaine en terme de population.

DIAGNOSTIC

Tanger , ville tentaculaire qui se développe à une vitesse affolante et non-contrôlée, générant ainsi un aspect de ville désordonné et éclaté. Cependant la ville jouit d’un patrimoine culturel important et une image affirmée à l’échelle internationale, qui, une fois exploitée pourrait booster les potentialités de la ville en tant que destination touristique. La ville est classée parmi les quatre destinations du tourisme d’affaires au Maroc.

SITUATION INSATISFAISANTE

Tanger; une ville à cadre bâti vieillissant qui risque d'être condamné à la relégation. Les infrastructures d’accueil des congrès et des voyages d'affaires ne sont pas encore assez développées pour pouvoir répondre de manière efficiente à la demande internationale : Capacité et qualité hôtelière insuffisantes - Connexions aériennes insuffisantes - Faiblesse de l’offre de loisirs - Déficience du réseau de transports communs - Aspect désordonné de la ville.

OUTIL

La mise à niveau des structures touristiques obsolètes par l’outil «cluster touristique» par la création et la redynamisation d’équipements touristiques capables de booster l’attractivité touristique de la ville tout au long de l’année.

OBJECTIF

Remédier à l’obsolescence des structures touristiques de la ville. => On se dirige vers un autre type de tourisme qui permettrait d’assurer une animation continue dans le temps ( afin de contrer l’effet de saisonnalité) : Le cluster touristique d’affaires

PRINCIPES

Pour la ville de Tanger : Refaçonner l'image touristique de la ville - Reconquête et une lutte contre l'obsolescence des structures touristiques existantes - Remédier à l'effet de saisonnalité. Pour le tourisme d'affaires : Le développement de l’industrie du tourisme d’affaires au Maroc repose sur quatre piliers essentiels à savoir : le cadre de vie qu’offre la destination - l’infrastructure en matière de transport, d’hébergement et de structures de réception MICE (Meetings, Incentives, Conferences and Exhibitions) - la richesse culturelle et la portée civilisationnelle - les loisirs et divertissements.

QUESTIONS RELEVANT DE LA COMPREHENSION

-Quels sont les potentialités de la ville de Tanger que l’on pourrait exploiter pour accroitre son attractivité en tant que destination des touristes d’affaires ? -Comment peut on les exploiter ? -Quelles sont les entraves qui empêchent la ville de Tanger de se positionner parmi les destinations mondiales les plus convoitées en matière de tourisme d’affaires malgré sa situation géographique stratégique ?

QUESTIONS RELEVANT DE L’INTERVENTION

-Comment remédier à l’effet de la saisonnalité touristique ? -Comment utiliser le cluster touristique d’affaires comme moyen de mise à niveau de la ville ?

NATURE DU PROGRAMME

Il s’agit d’un cluster touristique permettant à la ville d’atteindre un degré susceptible de faire évoluer le rendement des infrastructures touristiques existantes.

MOTS CLES

Attractivité touristique - portée internationale - capacité d’accueil - saisonnalité- cluster touristique - reconquête urbaine - obsolescence ...

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MATRICE RECAPITULATIVE NOM & PRENOM: SFERI Laila ENCADRANT : Pr. Mohammed ACHOUR TPFE EN PREPARATION : Paysage des Franges Urbaines dans les quartiers industriels THEME

Paysage des Franges Urbaines dans les quartiers industriels

SITE

Ain Sebaa, situé à l’Est de Casablanca, grand carrefour de voies ferrées et SITE de routes, bien adossé au port de Casablanca et regardant vers celui de Mohammédia, Ain Sebaa est considéré comme le noyau de l’industrie Casablancaise et Marocaine

DIAGNOSTIC

Quartier mêlant habitat, activités industrielles, activités de stockage, le tout dans la plus grande anarchie

SITUATION INSATISFAISANTE

Etalement de l’urbain au détriment des espaces naturels et des terres agricoles et démultiplication des friches

OUTIL

Le Renouvellement Urbain, outil qui vise la redéfinition des espaces, des voiries, des équipements, mais aussi l’implantation ou le développement d’activités économiques et socioculturelles afin de garantir une mixité sociale et une diversité des fonctions urbaines.

OBJECTIF

-Mettre à niveau le quartier en stoppant son étalement -Rendre le quartier plus attractif -Exploiter les friches, véritable ressources foncières, qui dénaturent le paysage Urbain -Réintégrer le quartier dans la structure de la ville

PRINCIPES

-Normalisation de l’informel -Valoriser l’identité -Innovation culturelle

QUESTIONS RELEVANT DE LA COMPREHENSION

-Quelles sont les caractéristiques distinctives des Fronts Urbains? -L’industrie favoriserait le drainage de l’exode rural? -Les terrains laissés en friches, constituent-ils de véritables opportunités pour le développement de l’informel? -L’étalement Urbain serait-il l‘un des maillons favorisant l’éclatement du tissu urbain?

QUESTIONS RELEVANT DE L’INTERVENTION

-Par quel moyen stopper l’étalement Urbain? -Comment valoriser l’identité du quartier ? -Comment assurer la mixité? -Quels sont les équipements nécessaires à la vraie vie du quartier?

NATURE DU PROGRAMME

Programme mixte, visant à attirer une nouvelle population en créant de nouvelles activités de quartier.

MOTS CLES

Franges urbaines - Etalement Urbain - Paysage en déclin - Expansion anarchique - Industrie - Quartier Industriel - Développement Durable - Mixité Friches – Renouvellement Urbain – Mise à niveau – Industrie culturelle

ENA / AVRIL 2016

ACT’IUM / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

MATRICE RECAPITULATIVE NOM & PRENOM: Boukhlet Samah ENCADRANT : Pr. Mohammed ACHOUR TPFE EN PREPARATION : Couture et résilience urbaine THEME

Couture et résilience urbaine : Projet plaque tournante - Cas de BOUZNIKA -

SITE

Bouznika à double vitesse (façade maritime et centre-ville ruralisé)

DIAGNOSTIC

La présence d’une rupture urbaine entre le Bouznika-centre et la zone touristique maritime. le Bouznika-centre, Au passé d’habitat clandestin, porte encore les traces d’un territoire ruralisé. Quant à la zone maritime, c’est une entité diamétralement opposée, qui se compose d’un tissu touristique en voie d’embourgeoisement. Sur le plan spatial, les deux entités sont séparées par des effets frontières causés par les infrastructures urbaines (autoroute et voie ferrée)

SITUATION INSATISFAISANTE

Déchirure spatiale, fonctionnelle et socio-économique – Zone tampon en manque de scènes d’urbanité qui ne créé aucune interaction entre la zone touristique et le centre urbain.

OUTIL

La résilience urbaine par le projet plaque tournante.

OBJECTIF

Activer une articulation entre le Bouznika-centre et la zone balnéaire

PRINCIPES

La résilience de la ville de Bouznika face à une crise de rupture – La mise à niveau du centre-ville ruralisé de Bouznika

QUESTIONS RELEVANT DE LA COMPREHENSION

- Comment s’est produite la rupture urbaine à Bouznika ? - Pourquoi y a t-il absence d’interaction sociale, fonctionnelle et spatiale entre Bouznika centre et la zone balnéaire ?

QUESTIONS RELEVANT DE L’INTERVENTION

- Comment atteindre la résilience urbaine et neutraliser la crise de rupture ? - Où situer le projet plaque tournante ?

NATURE DU PROGRAMME

Création de pôles à programmes mixtes et complémentaires en fonction des besoins de la ville pour contrecarrer les disparités.

MOTS CLES

Résilience urbaine – crise de rupture – fragmentation urbaine - jonction urbaine – double vitesse - ségrégation – ville à contrastes – liant urbain – Shrinking cities

ENA / AVRIL 2016

ACT’IUM / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

MATRICE RECAPITULATIVE NOM & PRENOM: EL MERNISSI Oumaima ENCADRANT : Pr. Mohammed ACHOUR TPFE EN PREPARATION : Réconcilier l’université et la ville: Un projet médiateur à Mohammedia THEME

Réconcilier l’université et la ville: Un projet médiateur à Mohammedia

SITE

La zone universitaire - Bd Mohammed VI à Mohammedia

DIAGNOSTIC

-Absence de connexion entre universités et centre-ville

SITUATION INSATISFAISANTE

Etudiants isolés de la vie urbaine, et ville coupée de l’université -Absence de connexions ville/ Université

OUTIL

Urban Mediator – projet architectural de médiation urbaine

OBJECTIF

Connecter l’université à la ville à travers l’aménagement d’un parcours et la conception d’un équipement médiateur

PRINCIPES

QUESTIONS RELEVANT DE LA COMPREHENSION

- Mettre à niveau la ville en la connectant à l’université - Valoriser l’équipement universitaire en tant que développeur urbain, soci-économique et culturel - Ouvrir l’espace universitaire sur la ville et ouvrir la ville sur l’espace universitaire - Pourquoi l’université est isolée de la vie urbaine dans la ville de Mohammedia ? -Pourquoi la population étudiante, très présente dans la ville, est invisible ? - Comment profiter de l’université et en faire un développeur urbain ? - Quelle place l’université peut elle occuper dans la ville, et quel outil peut permettre cette connexion ?

QUESTIONS RELEVANT DE L’INTERVENTION

Comment réconcilier l’étudiant avec la ville de Mohammedia ? -Comment connecter l’équipement/L’espace universitaire à travers un projet médiateur? -Comment organiser un projet sous forme de parcours urbain, liant l’université à la ville ?

NATURE DU PROGRAMME

-Equipements annexes à l’université - Espaces publics équidistants

MOTS CLES

Médiation urbaine - projet médiateur - urbanisme universitaire - autarcie - ouverture - brassage social - parcours urbain

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ACT’IUM / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

MATRICE RECAPITULATIVE NOM & PRENOM: FELLAH Chaimaa ENCADRANT : Pr. Mohammed ACHOUR TPFE EN PREPARATION : Urban symbiosis Potentialités naturelles oubliées dans la conception de la ville THEME

Ville eau et Urban Symbiosis - Potentialités naturelles oubliées dans la conception de la ville, cas de la ville de Beni Mellal

SITE

Ville de Beni mellal , Située à presque équidistance de Marrakech, de Meknès, de Fès, de Rabat et de Casablanca, la ville de Béni Mellal bénéficie d’un positionnement géographique qui lui procure la vocation d’un territoire relais. situation géographique, qui lui permet d’assumer un corridor historique où s’insère la route reliant la ville de Fès à Marrakech mettant en contact des milieux naturels parmi les plus contrastés à l’échelle du pays.

DIAGNOSTIC

La ville se développe sans prise de considération des potentialités naturelles

SITUATION INSATISFAISANTE

Oubli d’une potentialité : La ville possède un potentiel hydrique très riche et inexploité.

OUTIL

Urban Symbiosis: -Urban Renewal: Renouvellement urbain et reconstruction de la ville et recyclage de ses ressources bâties. - Urban water design: est une approche de planification et de conception de l’environnement urbain, des modes de vie et des moyens de subsistance à travers une gestion intelligente des eaux.

OBJECTIF

Valorisation de potentiel naturel déjà existant à fin de réconcilier l’urbain et la nature.

PRINCIPES

QUESTIONS RELEVANT DE LA COMPREHENSION

-Quels sont les potentialités naturelles majeures dont la ville jouie ? -Comment peut-on définir la nature de ces unités paysagères ? -De quelles manières le paysage et les potentiels naturels sont pratiqués? -La révélation des espaces naturels peut-elle être un atout pour la redécouverte et la revalorisation de la qualité de vie?

QUESTIONS RELEVANT DE L’INTERVENTION

-Comment passer de l’élément isolé à la symbiose urbaine à fin de créer une harmonie entre le site et son contexte? -Comment valoriser le potentiel symbiotique de la ville à fin de créer une rencontre entre le cadre physique déjà existant et les atouts naturels de la ville? -Comment affirmer cette identité paysagère et la régénéré à fin de créer des espaces structurés et attractifs?

NATURE DU PROGRAMME

Programme minéral-aquatique : Pôle de loisir et de tourisme comprenant plusieurs équipements d’animations

MOTS CLES

Interactions , Mutualisme, Agriculture urbaine, Symbiocity, Architecture vivante, Symbiote urbain , Water design, génie du lieu

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ACT’IUM / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

MATRICE RECAPITULATIVE NOM & PRENOM: RAISS Samia ENCADRANT : Pr. Mohammed ACHOUR TPFE EN PREPARATION : URBAN WATERFRONT REGENERATION - cas du waterfront urbain de kénitra THEME

URBAN WATERFRONT REGENERATION -cas du waterfront urbain de kénitra

SITE

Le waterfront urbain de la ville de kénitra

DIAGNOSTIC

Le déclin portuaire et l’apparition des friches industrialo-portuaires a eu des effets néfastes sur le waterfront urbain et l’ensemble de la ville de Kénitra: -Sur le plan urbain : on assiste à une dégradation totale du tissu urbain. Les friches donnent un effet de barrière, créant ainsi une rupture entre la ville et son waterfront -Sur le plan économique : Le déclin portuaire a engendré des pertes d’emplois et une forte augmentation du taux de chômage. -Sur le plan social : le waterfront qui est devenu synonyme d’insécurité urbaine. -Sur le plan environnemental : on assiste à une forte pollution aérienne et marine.

SITUATION INSATISFAISANTE

Un watrfront urbain marginalisé,délaissé, pollué et envahi par les friches urbaines

OUTIL

Urban waterfront regeneration

OBJECTIF

Mener une opération de régénération urbaine des friches industrialo-portuaires qui longent le waterfront urbain de la ville Kénitra.

PRINCIPES

-<<Remaritimiser>> la ville et redéfinir sa vitrine fluviale, en intégrant de nouvelles fonctionnalités, qui participent largement à changer l’image négative et à redonner une nouvelle image de marque à la ville toute entière, à son agglomération, voire même à toute sa région. -Pallier aux problèmes de la pollution, la présence des friches industrialo-portuaires, la crise économique, la précarité, l’insécurité …etc en proposant un projet durable qui prend en compte les atouts naturels de la ville.

QUESTIONS RELEVANT DE LA COMPREHENSION

-Comment les waterfronts urbains ont évolué à travers le temps ? Et quelles sont les causes qui ont déclenché le délaissement et la crise actuelle des waterfronts ? -Quelle est la nature des friches urbaines issues du délaissement des waterfronts ? Quels sont leurs impacts mais aussi les potentialités qu’elles offrent à la ville ? -Comment mener une opération de ‘Waterfront Regeneration’ ? Quels sont ses outils et ses objectifs ? Et quelles sont les critères d’intervention au niveau du waterfront ?

QUESTIONS RELEVANT DE L’INTERVENTION

-Comment intervenir par une opération de ‘Waterfront Regeneration’ au niveau de la façade fluviale de Kénitra ? et comment définir une nouvelle vitrine maritime, qui sera capable de rendre la ville attractive et compétitive à l’échelle internationale ?

NATURE DU PROGRAMME

Vers un projet de waterfront durable, à vocation culturelle qui permettra à la ville de rehausser son image et d’être attractive à l’échelle internationale.

MOTS CLES

Le waterfront urbain-le fleuve-le port- les friches industrialo-portuaires-la désindustrialisationle phénomène du délaissement-le clivage ville/port-la régénération urbaine- urban waterfront regeneration-le marketing urbain-le tourisme urbain.

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SKYLIGHT / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

PREFACE PAR PR.MOHAMMED ACHOUR

tant donné que les activités du Consortium se situent au niveau le plus haut de la formation de l’architecte à l’école, à savoir la cinquième et la sixième année du diplôme, premier étage de la fusée vie active et sa rampe de lancement ; cette rubrique «Skylight» ambitionne d’ouvrir une fenêtre sur la profession, donne du jour et de l’aération à la formation au travers d’une lucarne dans la revue, afin de mettre les étudiants en architecture au parfum de ce qui les attend après le diplôme. D’autant plus que la revue «Les cahiers de l’atelier Achour» ne s’adresse pas uniquement aux étudiants de l’ENA, mais à tous les étudiants en architecture au Maroc comme à l’étranger. En effet, en plus du dépôt à la bibliothèque de l’ENA, elle est déposée à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc sous un numéro de dépôt légal, comme elle a un ISSN, le numéro international qui permet d’identifier d’une manière unique une publication en série et donc d’y accéder depuis n’importe quel pays ; La revue est présente aussi sur le site ISSUU le «Digital publishing platform for magazines and catalogs», la plus grande collection de publications virtuelles à lire gratuitement partout dans le monde ; Aussi, la revue fait partie de la bibliothèque virtuelle du groupe et la multinationale SAMSUNG. En plus de l’ouverture sur l’international et grâce au lancement officiel de son propre application par SAMSUNG, tous les jeunes architectes pourront avoir un accès simple et immédiat au contenu de la revue vu qu’elle est téléchargeable sur Galaxy Apps Store et Paper Garden dans le monde entier. C’est dans cette perspective que la rubrique « Skylight » ambitionne de rapprocher les jeunes étudiants architectes

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marocains et pépinière du champ professionnel des architectes ; de leurs instances représentatives en l’occurrence l’Ordre National des architectes. Cependant, il convient de préciser ici, que l’objectif exclusif de cette ouverture est de mettre la lumière sur la vie professionnelle, préparer le jeune architecte à

intégrer la profession et non pas de s’immiscer dans les luttes syndicales et les tiraillements entre les sections représentant la profession. Il s’agit de les éclairer afin de surmonter la transition qui engendre des indécisions et par conséquent une intense fatigue morale. En effet, après l’obtention du diplôme, le premier « job» est une naissance, il implique un changement d’image et un changement d’environnement ainsi qu’une perte d’anciens repères. Choisir de s’identifier à un secteur (public ou privé par exemple), faire un stage dans un bureau d’architecte ou s’installer à son propre compte, démarrer sa carrière seule ou en association...etc, ne sont pas des choses faciles. Dès lors, afin de mettre le projecteur sur les opportunités professionnelles et préparer les jeunes pour qu’ils ne se lancent pas tête baissée dans la vie active, qu’est venue l’idée de cette rubrique que nous avons dénommé «Lucarne». Pour ce faire, dans ce numéro l’ouverture de cette nouvelle rubrique s’assigne comme objectif de rapprocher les jeunes

architectes d’abord de l’instance centrale qui les représente. Dans ce sens, nous avons vu judicieux de commencer par l’Ordre National des Architectes et nous nous sommes adressé à la tête de la pyramide et donner par conséquent la parole au président de l’ordre national Mr. Abdelouahed El Mountassir pour nous parler de la profession. Avant de l’écouter, nous tenons à lui exprimer notre profonde gratitude, au nom des étudiants de l’atelier et de la Cellule de recherche que nous encadrons ainsi qu’au nom des membres du Consortium Young Researchers Forefront de l’ENA et ce, de nous avoir fait l’insigne honneur en acceptant notre invitation dans l’atelier malgré son emploi du temps chargé et ses occupations.

Mr. Abdelouahed EL MOUNTASSIR, Architecte

SKYLIGHT / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

ENTREVUE AVEC MR.ABDELOUAHED EL MOUNTASSIR LE 25 JANVIER 2016 CONSORTIUM : Un mot sur les amendements relatifs à l’exercice de l’architecture Mr Abdelouahed El Mountassi : Le Conseil avait comme objectif majeur de militer pour le bien de la profession. Sur le plan législatif par exemple, nous avons commencé par amender les articles les plus sensibles de la loi 16/89 qui réglemente le métier de l’architecte au Maroc et ce, en procédant par priorité. Le Conseil a donc proposé de prime abord de prendre les mesures nécessaires pour l’amendement sur la désignation du conseiller juridique afin de mettre fin aux vices de forme et au chaos professionnel. Ensuite un autre amendement aussi prioritaire et urgent que le premier a également était proposé, il s’agit de la création de la société des architectes. Celle-ci permet des avantages fiscaux certes, mais permet également la constitution de groupements qui assureront la pérennité des agences et l’intégration des jeunes architectes. CONSORTIUM : Un mot sur le festival de l’Architecture

Mr Abdelouahed El Mountassi : L’organisation de la journée de l’architecture a comme but majeur de rayonner et de s’ouvrir sur les citoyens afin d’initier le public (enfants et adultes) au métier de l’Architecte. L’idée est donc de programmer annuel-

lement un festival à partir du 14 janvier tout en programmant des expositions tout au long de l’année. L’évènement ne concerne actuellement que Rabat, mais d’autres villes du Royaume auront bientôt leur propre programme culturel.

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SKYLIGHT / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

ENTREVUE AVEC MR.ABDELOUAHED EL MOUNTASSIR LE 25 JANVIER 2016 CONSORTIUM : Un mot sur le musée de l’Architecture Mr Abdelouahed El Mountassir : L’idée de la création d’un musée d’Architecture au Maroc est une proposition que nous avons fait à l’ancien ministre de l’Urbanisme et de l’Aménagement du Territoire, Mr Mohand Laenser. Le musée aura pour but d’exposer les maquettes, les archives et les documents de grande valeur.

CONSORTIUM : Un mot sur la recherche en Architecture

CONSORTIUM : Un mot sur l’autonomie des annexes de l’ENA

Mr Abdelouahed El Mountassir : L’Architecture n’est pas une science exacte, elle fait partie des sciences humaines. La recherche est donc à ce stade primordiale, car pour réussir en tant qu’architecte ; la lecture, la poésie, la littérature sont autant d’outils qui permettront d’élargir le savoir de l’étudiant. Il faut donc aller vers la théorisation, et dans ce sens j’invite les étudiants à continuer leurs études notamment en passant leur doctorat.

Mr Abdelouahed El Mountassir : Nous savons tous que les annexes de l’ENA peuvent désormais voler de leurs propres ailes, nous pensons donc que chaque région doit se doter de sa propre école d’architecture. Cette multiplication d’antennes ne doit pas se faire dans le cadre d’un clonage, mais chaque école devra plutôt puiser des spécificités et de l’identité de la région dans laquelle elle est ancrée, tout en maintenant évidemment un tronc en commun…L’école de Marrakech peut

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par exemple se spécialiser dans le Patrimoine, et dans cette perspective la production des architectes ne sera pas stéréotypée.

SKYLIGHT / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

MOMENTS DE LA RENCONTRE

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IMAGINARIUM / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

IMAGINARIUM Imaginons ensemble, Imaginons des moments d’échange, des espaces de réflexion et de partage, des ateliers débat, des forums de retour réflexif sur les expériences passées, des colloques permanents, d’informations pénétrantes, de critiques constructives et de suggestions imaginatives.... De façon à ce que toutes les composantes de l’école soient en alerte continue, créatrice ; pour qu’elles soient soumises à cette puissante fécondation qu’entrainent les débats et les contacts étendus, entre enseignants, chercheurs seigneurs et juniors. Avec ce que nous venons d’imaginer, la productivité des esprits, même les plus imaginatifs, même les plus créateurs, même les plus féconds, serait considérablement accrue, par la discussion, par la multiplicité des points de vue, par l’ouverture aux perspectives des autres. Par la pluralité que peut offrir le débat avec les autres esprits explorant les mêmes territoires ; ou même les territoires voisins. En fait, l’enseignement de l’architecture, porte sur le cadre de vie de l’homme ainsi que sur les moyens et les voies pour l’améliorer. C’est un cadre pluriel et critique, en évolution permanente, nécessitant des approches interdisciplinaires voir transdisciplinaires. Par conséquent, les démarches, les outils didactiques, les manières de voir, sont chargés de pluralité et interpellent le débat continu, l’échange incessant et la complémentarité renouvelée.

..... OUVERTURE, SYNERGIE ET DÉBAT

imaginaire est celui de la « pluralité ». Pluralité qui doit se transposer sur le plan des discours : différentes opinions, valeurs et interprétations de ce qu’est le cadre de vie de l’homme et de ce que devraient être les fins poursuivies pour l’améliorer. Concevoir la pluralité, favoriser sa reconnaissance et son expression permettra de situer la rencontre des diverses visions, opinions, valeurs et interprétations de ce qu’est ce cadre physique sur lequel nous travaillons. Il ne s’agit pas de trouver dans le débat sur l’architecture « des solutions vraies et incontestables », de réduire des enjeux complexes, globaux, tels que des enjeux sociaux de l’architecture par exemple, à de simples questions techniques, mais de discuter des possibilités et des différents points de vue en les évaluant. Aussi, le débat imaginé ici ne doit pas s’appuyer que sur le recours exclusif à ce qui est défini comme les expertises : reposer sur une seule expertise revient à ne pas laisser place à l’affirmation d’opinions, à la discussion et au choix entre des solutions potentielles. Le débat en question doit se dérouler en interaction avec d’autres et doit donner lieu à un échange mutuel. La personne qui souhaite convaincre doit prouver qu’elle est capable d’écouter les autres et de leur répondre. Le respect d’autrui est, à cet égard, un critère essentiel.

avancent, à tolérer des avis contraires, à résoudre les divergences par la parole. Il s’agit non seulement de défendre des positions face à des oppositions, mais aussi de s’ouvrir aux propos des autres. Surtout que l’architecte, homme de société et agissant sur elle, est censé gérer des intérêts divers et doit en conséquence acquérir cette compétence ; car c’est sur cette compétence que reposent le processus décisionnel consensuel et le fondement de la démocratie. En effet, le débat en question, est celui de la pratique centrale de la démocratie. Car, comme dans tout système démocratique, le but est de faire coexister des intérêts divers, ce qui est fondamental pour garantir “ une vie collective pacifique”. Maintenant, gérer des intérêts divers appelle l’audace intellectuelle. C’est un principe quasi éthique pour éviter la complaisance et dénoncer les complicités. Cette audace intellectuelle nécessite à son tour, l’honnêteté intellectuelle et l’engagement pour le changement.

Cela suppose la tolérance et l’ouverture. Accepter l’autre, développer en vers lui l’écoute active pour bien assimiler ses arguments comprendre son attitude et saisir son psychisme. Car Le débat en question, levier pour être tolérant n’est pas d’accepter progresser, invite les uns et les au- passivement l’autre, mais de Dès lors, un concept fondamen- tres à écouter ceux qui sont en face, l’accepter activement pour proftal à la compréhension à ce débat à examiner les arguments qu’ils iter de sa différence.

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LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR / IMAGINARIUM

Par ailleurs, le débat en question, encourage l’émergence d’une forme d’intelligence collective en entraînant la combinaison et l’articulation des divers savoirs dont sont porteurs les acteurs de la vie collective. Le croisement de ces savoirs, qui va des savoirs experts aux savoirs expérientiels, en passant par les savoirs spécialisés, permettra d’établir des liens entre des problèmes qui sont souvent objet de discussions et d’autres qui ne sont pourtant pas considérés. Aussi, le débat en question est une activité essentielle à la définition et à la détermination des valeurs qui président à la vie collective, ce qui guide et inspire nos actes, nos décisions, nos projets et ce qui nous pousse à agir. In fine, le débat en question participera dans un établissement tel que le nôtre à construire et à renforcer la solidarité “sociale” entre toutes les composantes de l’école. Par les échanges des façons de faire et des façons de voir, des liens sociaux pourront se tisser. Les échanges pourront produire également des identités scientifiques, faire

germer des spécialités, comme ils peuvent générer de nouvelles institutions collectives scientifiques. (Laboratoire, groupe de recherche, association, consortium....), et ainsi de susciter une mobilisation scientifique large. Puisse cet Imaginarium devenir réalité...

Pr. Achour Mohammed

Puisse cet Imaginarium devenir réalité...

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Cahiers Numéro 6 Publié par le Consortium Young Researchers Forefront de l’ENA Dépôt légal n° 2015PE0017 ISSN : 2421-8901 Impression : Maroc Tirage RABAT MAROC 2016

Ecole Nationale d’Architecture BP : 6372, Avenue Allal Al Fassi, Rabat Instituts Tél : 0537 67 84 51/52 70

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Fax : 0537 77 52 76

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