Les Cahiers de l'Atelier Achour n° 5 by Consortium Ena

IDENTITE

/ LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR Ecole Nationale d’Architecture

IDENTITÉ

- Revue scientifique semestrielle spécialisée en Architecture, - Première publication scientifique de l’ENA depuis sa création (avec dépôt légal) - Créée en 2014 par le PR. ACHOUR MOHAMMED, à l’Ecole Nationale d’Architecture, - S’assigne de transmettre les démarches et les outils de la conception architecturale, - A pour objectif de capitaliser les expériences pédagogiques en matière d’architecture et de les mettre en mots afin de les inscrire dans une lignée scientifique d’initiation à la recherche par la recherche, - Portée par les étudiants de l’Atelier Achour et les diplômables évoluant dans la cellule de recherche et d’encadrement « Reconquête des territoires en déclin et mise à niveau urbaine », - Publiée par le Consortium « Young Researchers Forefront » de l’ENA, - Déposée à la Bibliothèque Nationale du Royaume du Maroc sous un numéro de dépôt légal n°2015 PE0017, - Dispose d’un ISSN 2421-8901 : Le numéro international qui permet d’identifier d’une manière unique une publication en série et donc d’y accéder depuis n’importe quel pays, - Présente sur le Siteweb www.issuu.com le « Digital publishing platform for magazines and catalogs », la collection de publications virtuelles à lire gratuitement partout dans le monde, - Fait partie de la bibliothèque virtuelle du groupe et la multinationale SAMSUNG, - Dispose officiellement de son propre application, permettant sa consultation à partir de tous les Smartphones et tablettes SAMSUNG, - Téléchargeable sur Galaxy Apps et Paper Garden dans le monde entier, - Disponible en version papier à la bibliothèque de l’ENA, - Disponible en version électronique sur le siteweb de l’ENA www.archi.ac.ma

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SOMMAIRE

Cahier n° 5 Février 2016

Editorial....................................................

Métaphore en architecture - Extrait du mémoire de fin d’études -Sonia SERHIR ................................. 06 Métaphore, Canevas Didicatique .............

L’Expérimentation Projets 00

S10, 2015

- Centre de formation et de recherche écologique - Imane HANZAZ - Centre de formation et de recherche sur le littoral - Samah BOUKHLET - Centre des arts et métiers traditionnels - El Mehdi ABROUK - Musée d’art et d’histoire - Samia RAISS - Complexe sportif inter-lycées - Laïla SFERI - Complexe culturel - Asmaa LAKFIFI - Pôle d’animation et de loisir - Chaimaa FELLAH - Centre sportif et culturel - Nizar REGHAI - Centre sportif - Sara TARRAF

Des problématiques et des métaphores

- L’Oasis; une Métaphore Urbaine - Doha El KHOURANI ...................... - Le pôle jdidi, spécialisé dans les algues rouges- Meryem BELKADI ......

Inside out.................................................

- L’entre-deux - Amine El AOUDI - 45 white cube - Lahbib El MOUMNI

Précaution d’emploi de la métaphore ......... 92

00 ENA / FEVRIER 2016

/ LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR Publication créée en JANVIER 2014

LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR Ecole Nationale d’Architecture

CAHIER N°5

Editorial

Directeur de la publication : Pr ACHOUR Mohammed Relécture texte et correction : HANZAZ Imane Coordination de la rédaction : SFERI Laila Raccommodage des rubriques : BOUKHLET Samah - RAISS Samia Restitution texte pédagogique : EL MERNISSI Oumaima - LAKFIFI Asmaa Infographie et maquette : REGHAI Nizar - EL ABROUK ALAMI Mehdi - FELLAH Chaimaa Couverture de la revue : AIT OUHIM Houda ASRI Zahrae. Interlocuteur INSIDE OUT : HANZAZ Imane Responsable communication virtuelle : BOUZIDI Ichrak Responsable du rayonnement scientifique : HANZAZ Imane Dépôt légal : n° 2015 PE0017 ISSN : 2421-8901 N° précédent Hors série paru en Novembre 2015 disponible en version électronique sur http://issuu.com/consortiumena/docs/cahiers_de_l_atelier_achour_n_hors_

L’exercice du projet d’architecture à l’Ecole Nationale d’Architecture et la production architecturale en général dans notre pays, se trouvent aujourd’hui influencés par les publications dans les revues spécialisées de projet d’architectes” stars” et des réalisations de “vedettes” d’architecture mondiale. Maintenant, il est sans conteste, que la connaissance des œuvres contemporaines dans l’enseignement d’architecture relève d’une évidence puisqu’elle permet aux étudiants architectes de se constituer un corpus de référence et d’installer les bases d’une culture architecturale. C’est ce que certains appellent “l’effet de miroir” ou de “l’architecture autophage se nourrissant de ses propres sources”. Mais cette découverte, ne doit pas dérailler vers l’empreint d’images sans se soucier de la démarche qui en a été l’origine. Emprunter

une

écriture

architecturale,

importer

type d’enveloppe ou un genre d’agencement sans se soucier de la démarche qui en tit

a été l’origine,

abou-

à une pratique de production architecturale

vant plus De

gie

rele-

du plagiat que de l’élaboration personnelle ; même projet

façon, d’architecture

une qui

pédagofocalise

l’étudiant sur le résultat sans lui demander les moyens de reconstituer la démarche pour y parvenir, peut instaurer une pratique de copiage des revues et des ouvrages d’architecture spécialisés et se trouve, par conséquent sans le vouloir,

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THEME : POUR TION

UNE PRODUCARCHITECTURALE EXPRESSIVE ET ANCREE

pourvoyeuse d’une production architecturale non ancrée et expressivement insignifiante . De là est née l’idée de ce thème “Pour une production architecturale expressive et ancrée”. En fait, ce thème n’est qu’un objectif pédagogique que nous nous sommes posés en tête de liste des priorités de nos activités dans l’atelier et ce, afin de donner tout d’abord aux étudiants les moyens de se constituer une démarche autonome ; ensuite d’élaborer des projets-réponse a des problématiques entant que résolutions socialement ancrées et constructivement plausibles puis visuellement expressives et partageables. D’où l’utilité d’utiliser la métaphore entant qu’outil de conception dans le projet de mise à niveau en réponse à des problèmes contemporains que connaîssent nos territoires urbains. Cependant, le résultat escompté de cette démarche métaphore ne se veut en aucun cas des images de séduction ou d’exhibition touristique. Ce qui est attendu par contre de cette démarche,

PR. MOHAMMED ACHOUR

est une architecture de “ communication et de conversation “ : les deux antidotes à la marginalisation des territoires. Une réponse architecturale qui contribue à la mixité sociale, à la solidarité et à l’attractivité de tous. Et en même temps, une architecture portée par une logique

constructive

innovatrice

soutenable.

In fine , la démarche dans ce numéro associe: l’outil métaphore facteur d’inventivité et de créativité expressive dans le projet; et l’approche socio-spatiale seule garant d’un ancrage durable .

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METAPHORE / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

METAPHORE en architecture; Instrument au service de la pensée créatrice. Extrait TPFE 2006

Cette contribution à la revue « Les Cahiers de l’Atelier Achour », représente quelques extraits de notre mémoire de fin d’études soutenu en 2006 sous la direction du Professeur Achour Mohammed. Ce travail s’articule autour de l’architecture de communication et la dimension expressive du projet urbain à un moment où la production architecturale au Maroc connaît un appauvrissement sémantique de l’édifice qui n’a d’égal que l’appauvrissement sémantique de la ville elle-même (Choay : 1965). Dans ce cadre, nous nous sommes demandés si la métaphore architecturale peut constituer un moyen pour assurer la dimension communicative de l’édifice dans la ville.

domaine des lettres, des arts que celui des sciences. En effet, la métaphore possède la capacité d’établir des relations entre deux domaines distants, de transposer des notions d’un champ d’application à l’autre. Les formes produites (rhétoriques, poétiques, scientifiques, artistiques) à travers le procédé métaphorique sont toutes imagées, concrètes, gorgées de sens, servant une vérité persuasive. Elle représente ainsi un procédé important dans le processus d’imagination et de création.

La métaphore, du grec « metaphora » qui signifie transport, est une figure rhétorique qui vise à transférer une signification à partir d’une analogie ou d’une comparaison implicite établie entre deux mots ou réalités. Aujourd’hui, face à la crise de l’in- Elle rapproche ainsi un comparé et ventivité et de l’innovation architec- un comparant sans le recours à des turale au Maroc et saisissant l’appa- termes de comparaison. rition de ce numéro portant justement sur l’architecture expressive, nous Elle consiste au dire du grammairien proposons de voir comment la mé- et linguiste français Pierre Fontanier taphore peut venir en aide à cette « à présenter une idée sous le signe machine grippée. Et dans quelle me- d’une autre idée plus frappante ou sure, elle est capable d’irriguer la plus connue; qui d’ailleurs ne tient à pensée créatrice dans la conception la première par aucun lien que celui afin de donner un nouvel élan à la d’une certaine conformité ou analorecherche en architecture et par le gie ». même truchement valoriser la production architecturale. En architecture, la métaphore constitue un moyen d’invention en se réIl est sans conteste que, de manière férant aussi bien à l’ensemble des générale, la métaphore représente productions humaines dans divers un moyen efficace pour le déve- domaines de la pensée intellectuelle loppement de l’aptitude créatrice qu’à la création divine, à la nature chez l’être humain et constitue une et à l’ensemble des leçons et idées démarche commune tant dans le qui peuvent en être déduites. 1

Pierre FONTANIER, Les figures du discours, Flammarion, Paris, 1968, p. 99.

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Sonia Serhir Architecte, docteur en « Aménagement, Développement et Gestion des Territoires » à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université Mohamed V, Rabat. Sonia a été encadrée en 2006 par le Pr. Achour pour son projet de fin d’études pour l’obtention de son dîplome d’Architecte d’ENA avec pour thème «Vers une Architecture de Communication». Elle a débuté sa carrière au sein de l’Agence Urbaine de Rabat-Salé pour rejoindre plus tard le Ministère du Tourisme en tant que Chef de Projet de la zone Nord du Maroc. Elle intègre ensuite la Caisse de Dépôt et de Gestion où elle occupe actuellement le poste de Chef du Département Planification Urbaine, Etudes et Programmation. Au-delà de son profil de technicienne, ses préoccupations scientifiques s’articulent autour du projet urbain et de la fabrication de la ville.

En tant que procédé architectural, elle consiste à dégager la caractéristique adéquate, choisie par le concepteur. Elle peut être d’ordre formel, mécanique ou organisationnel. Cette propriété est ensuite étudiée de façon à la métamorphoser en idée maîtresse du projet, aux dépens des autres constituants éclipsés de l’image initiale, contribuant de ce fait à la genèse de la création architecturale.

METAPHORE / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

Figure 1: Le nénuphar Victoria Regia La conception de la serre aux nénuphars de Joseph Paxton permet d’illustrer les propos avancés précédemment. En effet, c’est en observant sa fille debout sur un nénuphar géant que le jardinier en chef a pu déduire la capacité structurelle de cette plante, qui se résume essentiellement au niveau du rayonnement de nervures. Ceci lui suggère une innovation technique pour sa serre : une épine dorsale porteuse à partir de laquelle rayonne une fine ramure. Mais dans quelle mesure la future construction de- En effet, elle consiste à extraire la caractéristique prinvrait-elle ressembler au modèle d’origine pris comme cipale du référent et la réutiliser dans le cadre d’une référent ? œuvre nouvelle. Force est de constater que cette reproduction machiLa métaphore ne consiste guère à reproduire fidèlement nale, des objets, des symboles ou de manière génél’image initiale d’où jaillit l’idée du projet, mais plutôt rale des modèles initiaux en bâtiments, conduit inéd’inventer des formes nouvelles, des structures minutieuse- vitablement à une architecture mimétique dépourvue ment étudiées ainsi qu’une organisation spatiale réfléchie. de tout sens de l’imagination et de l’originalité. Aux Etats-Unis, cette architecture dite mimétique a pris toute l’ampleur d’un courant vers 1930. Subitement, les magasins et kiosques ont pris la forme du produit qu’ils offraient aux consommateurs. Désormais, on achetait du lait d’un magasin en forme de bouteille de lait, buvait du café dans un espace dont le volume a la forme d’une théière… Figure 2: Architecture mimétique ENA / FEVRIER 2016

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Cependant, l’architecture est beaucoup plus subtile et ingénieuse que cela. La réussite du projet est étroitement liée à la capacité du concepteur à transformer ces symboles ou objets en architecture. Dans ce cadre, l’emprunt aux formes de la nature ou architecture dite organique représente l’un des courants de la métaphore. Elle consiste à un retour au paysage naturel comme source d’inspiration des projets loin de toute reproduction littérale et copies naturalistes, afin d’éviter l’assimilation au mimétisme, voire au ridicule.

L’architecte ingénieur espagnol Santiago Calatrava opte également pour une analogie à l’oiseau dans l’aspect formel de la gare de TGV et l’aéroport de Lyon-Satolas. La symbolique forte du projet, la simplicité de la volumétrie face à la complexité de la structure, la symétrie et la dualité et l’utilisation du béton, du verre et de l’acier ; concourent au même objectif : renforcer l’idée du transport et de l’envolée.

C’est bien la démarche qui a été suivie par le danois Jorn Utzon pour la réalisation du grand centre artistique du port de Sydney : l’Opéra de Sydney. Ce fleuron de l’architecture contemporaine fut souvent comparé à plusieurs images de la nature : un coquillage marin, des voiles de bateaux déployées flottant au-dessus des eaux tel un reflet du port voisin…..

Figure 4: Gare de Lyon- Satolas, Lyon

Figure 3: Jorn Utzon, l’Opéra Sydney Toutefois, le concepteur du projet affirme que c’est en étudiant le site du centre artistique qu’il « remarque les nuages qui s’attardent au dessus de la baie ; dont il dira souvent s’être inspiré pour les toitures blanches flottantes au dessus de la plate-forme». Depuis, ces « nuages blancs » représentent le symbole de la ville et en assurent sa prospérité.

Au-delà d’une simple figure rhétorique, la métaphore en architecture sert d’outil à l’imagination et au développement de la pensée créatrice. Ce procédé conceptuel, en raison de sa dimension imagée, assure l’expressivité du projet et lui confère son rôle de repère urbain. En raison de ses qualités intrinsèques, plusieurs architectes recommandent l’usage de la métaphore au niveau de l’enseignement come technique de conception La métaphore à la nature en architecture peut repré- du projet. A travers sa valeur symbolique, l’édifice est senter également différents animaux. Les exemples sont porteur de sens, de messages et d’images. nombreux à ce sujet. Néanmoins, l’oiseau reste l’animal le plus représenté en architecture. Sa symbolique exMots clés: Architecture, métaphore, pressive qui renvoie à la libération, à la délivrance ou Communication, projet urbain. l’envolée se concrétise dans un grand nombre de projets. 2

Françoise FROMONOT, Jorn Utzon et l’Opéra de Sydney, Gallimard, Paris,1988, p. 49.

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METAPHORE / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

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DEMARCHE METAPHORE, Activité de projetation

Deuxième semestre (s10) 2014/2015

Dans le cadre des activités de l’atelier, le deuxième semestre 20142015, le choix a été porté sur une mise à niveau de territoires marqués par une fragmentation urbaine (sociale et /ou spatiale) et ce, via un équipement antidote. Cependant et afin que cet équipement soit socialement soutenable et expressivement partageable et pour qu’il joue le rôle escompté celui du médiateur, nous avons choisi pour les étudiants la démarche métaphore en tant qu’outil de conception architecturale. L’utilisation de la métaphore est choisie pour stimuler l’aptitude à concevoir dans l’espace de l’étudiant architecte.

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Canevas didactique Extrait du syllabus

Elaboration du projet selon une démarche métaphore; mise à niveau de territoires en fragmentation Temps 0 : Choix du site du projet. SITUATION INSATISFAISANTE Territoire urbain montrant des signes de la fragmentation urbaine.

« Que dit l’expression ‘‘fragmentation urbaine’’ ? Le radical ‘‘fragment’’ suggère qu’une entité préalablement entière a été brisée, cependant que le suffixe en ‘‘ation’’ désigne un processus en cours de développement. L’expression ‘‘fragmentation urbaine’’dénomme donc une transformation de la ville, hier cohésive, agglomérée, dense, mixte, continue……en une aire urbanisée aujourd’hui éparse, diffuse, divisée, éclatée, morcelée, segmentée, fracturée, c’est-à-dire caractérisée par ses brisures en secteurs géographiques étanches et par ses découpages et découplages sociaux. » P. Genestier, La Rhétorique de la ville fragmentée in LA FRAGMENTATION EN QUESTION, sous la direction de F. Navez-Bouchanine (2003).

Temps 1: Spécification de la problématique. CONSTRUCTION DE L’OBJET Eléments socio-spatiaux de la fragmentation, prospection et Investigation théorique sur le concept de la fragmentation urbaine. Spécification de la problématique annonciatrice, questionnement, état de la question, corps d’hypothèses, caractérisation du problème. Formulation d’une question qui construit l’objectif de la recherche et à travers laquelle se construit l’objet. Conceptualisation, définition des concepts. Temps 2: Equipement antidote. L’équipement antidote à la spécificité de la fragmentation du territoire choisi, doit être le résultat de la construction de l’objet et de la spécification de la problématique annonciatrice. Prendre connaissance du programme de l’équipement, travail bibliographique de seconde main, identification des différents usages de l’équipement en question, impact du programme de l’équipement sur les territoires et les couches sociales à travers des études de cas au-delà de la simple commodité pratique et utilité fonctionnelle.

Pourquoi une situation insatisfaisante concrète? « La science ne commence pas avec des faits et des hypothèses, mais avec un problème spécifique » F.S.C. Northrop (1959)

Construction de l’objet, c’est quoi ? « Un objet de recherche si partiel et si parcellaire soit-il ne peut être défini et construit qu’en fonction d’une problématique théorique permettant de soumettre à une interrogation systématique les aspects de la réalité mis en relation par la question qui leur est posée » P. Bourdieu et J.- C. Passeron (1964).

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DEMARCHE METAPHORE La métaphore en tant que procédé architectural consiste à dégager la caractéristique adéquate, choisie par le concepteur. Elle peut être d’ordre formel, mécanique ou organisationnel. Cette propriété est ensuite étudiée de façon à la métamorphoser en idée maîtresse du projet dans le cadre d’un Diagramma -aux dépens des autres constituants éclipsés de l’image initiale- contribuant de ce fait à la genèse de la création architecturale. Le projet s’inspirera donc de l’image initiale (objet métaphore) soit au niveau de la forme, de la structure ou encore du mode organisationnel ; tout en intégrant des données relatives au contexte de l’édifice, à la fonction à laquelle il est destiné et aux résultats escomptés eu égard à la fragmentation traitée. Temps 3 : Objet métaphore.

Contenu du deuxième diagramma : Assortiment de la nature spatiale (qualités spatiales escomptées) pour les Proposer un objet métaphore qui doit qualifier au mieux éléments retenus dans l’objet métaphore (ouvert, sombre, selon vous votre idée de défragmentation et votre inten- fermé, opaque...) en relation au programme et aux exition d’antidote (remède à la fragmentation à l’étude). gences fonctionnelles relatives à l’équipement choisi. Cet objet sera accompagné d’un titre et d’un texte court. Il devra dans sa formulation image texte définir une relation avec un ou des éléments essentiels du programme Contenu du troisième diagramma : Logique construcet avec le site (territoire urbain à l’étude). tive en tant que réponse aux exigences du programme, à l’affectation spatiale (qualités spatiales escomptées), matériaux, peau, enveloppe, toiture, structure, trame, Temps 4 : Les diagrammas. assemblage, agencement...) faisabilité constructive. L’objet métaphore à valeur concept, pour qu’il devienne «idée image», il faut le travailler dans le cadre d’un diagramma ; Investigation sur l’objet métaphore : montrer ce qui peut avoir -dans cet objet- une relation avec le programme, ce qui peut avoir un rapport avec la structure et ce qui peut avoir une corrélation avec l’enveloppe et ce, en faisant appel au contenant et au contenu de l’objet métaphore. Cet objet à ce stade est symbolique, il ne constitue en aucun cas un projet d’architecture simplifié. L’investigation sur l’objet métaphore permettra d’anticiper un projet d’architecture.

Contenu du quatrième diagramma : Mettre au point un projet d’architecture ; Répondre aux contraintes d’habitabilité du programme, scénario d’usage, relation à l’environnement, ancrage et design urbain ; Répondre aux exigences liées à la fonction de représentation de son architecture voulant être remède à la fragmentation (Imagibilité escomptée, lisibilité de la forme, de la figure architecturale entre deux fragments,…..)

Retour à la problématique du départ tel que spécifié dans la phase «construction de l’objet» et à la spécificité de la fragmentation que connait le site (territoire urComment ? bain choisi) ; Accommodation de ce qui précède à l’idée Effectuer une transposition architecturale, procéder à un de l’antidote. travail de transformation, en faisant évoluer les caractéristiques de l’objet métaphore (formelles, structurelles, Confronter l’état d’avancement du projet au concept de stabilité, visuelles, systémiques, dialectiques…) sans initial. L’objet métaphore aura alors un rôle de repère pour autant dénaturer le concept et tout en s’adaptant pour éviter les dérives du projet par rapport à son idée aux exigences fonctionnelles et dimensionnelles du pro- initiale. gramme choisi. Une démarche itérative (aller- retour) est nécessaire. Contenu du premier diagramma : Objet, caractéristiques, sélection des éléments de l’objet à prendre dans le projet.Affectation des substances du programme aux éléments retenus dans l’objet métaphore. 12

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DIAGRAMMA quelle fonction?

« Diagramme vient du latin digramma lui-meme emprunté au grec diagramma, issu d’une combinaison de deux autres mots grecs dia-graphein (inscrire) et gramme (une ligne). A l’origine de ces mots, l’association de deux racines indo-européennes : grbh-mn ; gratter, qui engendrera tracer, dessiner, écrire mais aussi le crabe qui inscrit ses déplacements dans le sable, et la gravure qui se fait en incisant le bois, la pierre ou le cuivre (en anglais to scratch, to draw, to write), et mn-qui donnera naissance à : image, lettre, texte (en anglais : picture, written letter, piece of writting). Inscription donc, qui peut se faire lettre ou image, lettre et image [...] et nous notons que le diagramme a pour fonction de représenter, de clarifier, d’expliciter quelque chose qui tient aux relations entre la partie et le tout et entre les parties entre elles, mais qu’il peut aussi exprimer un parcours dynamique, une évolution, la suite des variations d’un même phénomène.» Noëlle Batt, l’expérience diagrammatique : un nouveau régime de pensée. Université Paris VIII (2005). Que dit le Dictionnaire le petit Robert : -Tracé géométrique sommaire des parties d’un ensemble et de leur disposition les unes par rapport aux autres. -Tracé destiné à présenter sous une forme graphique le déroulement et les variations d’un ou plusieurs phénomènes. -Logique, mathématique, représentation graphique d’opérations effectuées sur des ensembles. La construction d’un diagramme, diagramma en latin ou « dessin », renvoie donc à l’acte d’écriture et à l’acte d’articulation logique. Le diagramma conjuguera alors une idée et une image, un processus mental et un acte graphique, un procédé de construction et la figure résultant de la construction. Le diagramma dans l’activité de projet dans notre atelier se veut donc une écriture scientifique au-delà de la production du projet et une représentation graphique de l’évolution du projet en partant de la première idée jusqu’à le résultat final. Il se veut une image visuelle simplifiée et structurée des concepts, des idées, des relations et des corrélations entre les représentations.

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NUMÉROS PRÉCÉDENTS

METAPHORE / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

Disponibles sur l’application “Les Cahiers de l’Atelier Achour”

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L’Expérimentation Projets

S10, 2015

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE

Les Cahiers de l’Atelier ACHOUR

CONCEPTION D’UN EQUIPEMENT DE DEFRAGMENTATION URBAINE Projet :Centre de formation et de recherche écologique Cas de Rabat

IMANE HANZAZ ATELIER ACHOUR S10 - 2014/2015 TEL: +212 6 28 49 97 53 Mail: hanzaz.imane@gmail.com

CHOIX DU SITE

PLAN MASSE

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LA CITY-BRANDING

LA VILLE CHOISIE: RABAT

Pour rendre une ville plus attractive, la City-branding est un concept qui applique les techniques du marketing à la promotion et la valorisation des villes et ce, en soignant leur image de marque afin d’attirer des investisseurs , des entreprises, des franchises, des visiteurs et des touristes. Le site choisi se trouve entre la fin de la ceinture verte et le début de l’avenue Hassan II. C’est un tiers-espace représentant une fragmentation entre l’urbain et la périphérie, et il est loin de définir la réelle image de Rabat.

Rabat a toujours été une ville

verte depuis l’époque du protectorat, néanmoins les espaces boisés et les aménagements verts se trouvent de manière abondante uniquement dans la ville coloniale. Plus nous nous éloignons du centre-ville, plus nous perdons cette notion de ville verte. Voulant rendre cette imagibilité à Rabat, nous avons décidé de valoriser sa notion de ville verte, qui va devenir son image de marque attractive. Pour ce faire, nous avons opté pour un équipement vert qui sera implanté entre la ceinture verte et le début de l’avenue Hassan II (à l’entrée de la ville).

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE L’OBJET METAPHORE: L’ARBRE Il est essentiel de bien comprendre les différentes fonctions que peuvent remplir les arbres et les espaces boisés dans un paysage urbain car, sous bien des aspects, ils permettent de réduire les effets dommageables sur l’environnement (pollution) et la santé. De plus, non seulement les arbres en milieu urbain remplissent des fonctions écologiques et thérapeutiques, mais ils peuvent aussi contribuer à notre confort et notre sécurité et jouer un rôle social, esthétique et même économique. L’arbre est constitué d’une couronne, d’un fût, et de racines. Son axe central qui est la cime donne naissance à des branches composées de rameaux. Le tout est enveloppé dans du feuillage.

Le fût s’ancre dans le sol grâce à un pivot central qui est le socle de sa structure ainsi que des racines latérales. La structure de l’arbre se compose d’un pivot central enterré sous le sol, depuis lequel des racines latérales ressortent de part et d’autre afin de renforcer la stabilité du fût.

1. Couronne 2. Fût 3. Racines 4. Ramure 5. Cime

6. Feuillage 7. Branche 8. Rameau 9. Racines 10. Pivot

EVOLUTION DE LA FACADE

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE DIAGRAMMA 1 : Programme de l’équipement et affectation spatiale

DIAGRAMMA 2 : Logique constructive

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE SCHEMAS EXPLICATIFS

L’architecture du bâtiment se caractérise par son aspect organique. C’est en fait un élément qui ressort de la terre tel un arbre. Chaque partie du bâtiment, et chaque particule de ses éléments architectoniques rappellent la silhouette d’un arbre.

L’objet métaphore apparait non seulement sur le plan physique, mais aussi sur le plan technique et fonctionnel. PROGRAMME CENTRE DE FORMATION ET DE RECHERCHE ECOLOGIQUE - Laboratoires - Administration - Centre de formation : ateliers, bibliothèque espaces polyvalents, et auditorium FERME PÉDAGOGIQUE : ferme où sont cultivés des végétaux et accueillant, dans le cadre scolaire ou extra-scolaire, des visiteurs dans un but pédagogique. Ferme pédagogique mixte ( ferme agricole et d’animation) : - Ouverte à l’accueil du public dans un but pédagogique pour présenter le monde agricole à des citadins et rurbains - Offre d’hébergement - Circuit avec des approches variées : sensible, sensorielle, scientifique, créative, et ludique.

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METAPHORE / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE PLANS

FACADES

SOUS-SOL

RDC

ETAGE 1

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ETAGE 2

ETAGE 3

METAPHORE / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE

CONCEPTION D’UN EQUIPEMENT DE DEFRAGMENTATION URBAINE Projet :Centre de formation et de recherche sur le littoral Cas de Temara

UNE VILLE QUI TOURNE LE DOS À SON LITTORAL

SAMAH BOUKHLET ATELIER ACHOUR S10 - 2014/2015 TEL: +212 6 10 15 87 48 Mail: boukhlet.samah@gmail.com

CHOIX DU SITE

La ville de Témara est une ville qui ne profite pas de son potentiel naturel littoral dans la mesure où la zone villa est répartie linéairement le long de la corniche entre Témara et Skhirat. Cette situation engendre une découverte réduite de la région, occultant ainsi la diversité des richesses et potentialités de la conurbation

LE SITE Le site

Le site est cerné par des atouts naturels et paysagers tels que : Les terres agricoles Milieu Forestier ,Le fleuve Oued ykem, La plage Oued Ykem et Petit val d’or.

La conséquence de cet urbanisme irréfléchi engendre un accès difficile à la plage à travers des artères escarpées et des impasses qui verrouillent le contact entre la mer et la population .

PLAN MASSE

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METAPHORE / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE L’OBJET METAPHORE: LA PIEUVRE Le corps de la pieuvre est constituée d’une tête globulaire prolongée par un corps musculeux nommé le manteau qui se découpe en plusieurs bras nommés les lobes tentaculaires. Ces derniers sont recouverts de deux rangées de ventouses.

Aspect symbolique : Les tentacules ont un sens de diffusion, d’emprise et d’influence. Ce sens là se rencontre avec la qualité escomptée du projet qui doit jouer le rôle de plateforme de liaison et effectuer une sorte de « couture urbaine » entre les différents tissus existants dans les trois communes. Aspect fonctionnel : Déploiement sur l’espace pour recouvrir de vastes superficies rocheuses à l’aide du système de ventouses qui s’accrochent avec précision sur le sol rocheux. Camouflage : Un habillage en continuité avec le milieu marin pour que le projet puisse se fondre dans son environnement immédiat

DU MIMETISME NAIF À LA MÉTAPHORE :

Inventaire :

Inventorier la forme de base de la trace d’une pieuvre posée sur le sol en reprenant géométriquement les contours de celle-ci. On obtient alors une demi-sphère centrale desservant des volumes tout autour qui symbolisent les tentacules.

Recomposition :

Reconsitution et recomposition de la forme de base pour obtenir un volume qui s’éloigne de la forme initiale mais qui la suggère tout de même puisqu’il est consititué de celle-ci.

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Finalisation : Soulèvement du volume central ,qui est d’ailleurs l’élement unificateur entre les autres volumes , pour lui donner comme appui des pilotis rappelant les ventouses de la pieuvre dont elle se sert pour s’accrocher au sol .Conciliation de l’aspect morphologique et fonctionnel qui caractérisent l’objet de métaphore

METAPHORE / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE DIAGRAMMA :

LOGIQUE CONSTRUCTIVE :

DESIGN URBAIN :

Le tracé est mis en évidence à travers un traitement paysager qui met en contraste matières et textures: espace vert, bassin d'eau , miroir d’eau ... décloisonnement totale : absence de clôtures pour ne pas occulter la vue sur la mer.

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE SCENARIO D’USAGE

Waterfront : DECOMPOSITION PAYSAGERE

l’aménagement d’un waterfront ponctué par des places, pistes cyclables, espace verts pour inciter les habitants à pratiquer et à se réconcilier avec le littoral de temara.

Un tracé tentaculaire qui émerge du flagship pour se déployer sur le sol et atteindre l'environnement immédiat. le tracé connote l’aspect symbolique des tentacules qui renvoient au mouvement de diffusion .

PONTON :

l’aménagement de pontons pour rapprocher les usagers à la mer.

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE

CONCEPTION D’UN EQUIPEMENT DE DEFRAGMENTATION URBAINE Projet :Centre des arts et métiers traditionnels Cas de Rabat

Une Médina en chantier

EL MEHDI ABROUK EL ALAMI ATELIER ACHOUR S10 - 2014/2015 TEL: +212 6 67 71 54 94 Mail: elalami.a.m@gmail.com

CHOIX DU SITE

PLAN MASSE

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En véritable jonction entre Salé et Rabat, Bab El Mrissa présente un réel exemple de fragmentation urbaine, alliant trois types d’urbanisme, qui représentent trois moments de la zone de travail. Suite au projet de restauration de Souk Essebat à Salé, plusieurs commerçants de produits issus de l’artisanat se sont retrouvés soudainement, abrités dans des kiosques ephémères en l’attente de la fin des travaux réalisés sur leurs commerces. Ce facteur conjugué à l’histoire de la ville de Salé et sa rivalité complémentaire avec sa voisine Rabat, a inspiré ce projet, visant à regler la fragmentation existante

LA VILLE CHOISIE: RABAT Salé a toujours été connue par la richesse de son artisanat. Sœur cachée de Rabat, la majorité des produits de l’artisanat se fabriquaient à Salé et étaient vendus à Rabat. Salé garde des traces de son passé de métiers traditionnels notamment au niveau des quartiers de l’ancienne Médina, chose qui se répercutait au niveau des n o m i n a t i o n s . (Seffarine, Kherrazine…) Avec une Médina en chantier, Salé se trouve amputée, et dans le besoin de créer un nouveau centre pour faire rayonner les arts et métiers traditionnels, surtout dans une zone de fragmentation au centre de 3 typologies urbaine .

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE L’OBJET METAPHORE: LE TA- Un tapis est principalement PIS composé de deux types de fils. Les fils verticaux sont appelés des fils de chaîne et les Historiquement, les tapis fils horizontaux fils de trame. vendus dans la région, sont connus pour être des tapis Les fils de chaîne sont habituelRbatis. Or, leur tissage se fait lement invisibles sur le devant dans la sœur jumelle Salé. d’une tapisserie finie et suspenLa tapisserie est un élément due, la trame en laine formant incontournable dans les arts et seule les motifs à l’avant car elle métier traditionnels marocains. est soit faite de fils plus épais. Principalement importés d’orient, ces techniques ce sont developpées sous l’influence des cultures présentes au Maroc.

1- Tissage d’un tapis Amazigh

Champ : le champ est constitué de

Parmi les différentes significations que revêt le terme “zarabia” (tapis), d’origine arabe, on retiendra plus particulièrement celle de “parterre fleuri” ou encore de “ce qui est tendu au sol et sur lequel on prend appui”. La forme berbérisée est : tazerbyt.

la partie interne du tapis, délimitée par les bordures d’encadrement. Écoinçons : les écoinçons sont formés par les angles du champ. Médaillon central : Les médaillons sont de formes diverses: circulaire, ogivale, étoilée ou polygonale. Ils peuvent être assortis de pendentifs. Bordures secondaires : elles peuvent être intérieures ou extérieures (par rapport à la bordure principale) et sont plus ou moins nombreuses, plus ou moins étroites. les bordures extérieures sont parfois de couleur unie. Bordure principale : elle complète l’ornementation du tapis et donne un équilibre à l’ensemble.

EVOLUTION DU VOLUME Trois Tours

Trois fils du Tapis

Volumétrie

Un fil de tissage

Passerelle en pente

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE DIAGRAMMA 1 : Affectation des éléments à l’architecture Architecture Carrée autour d’un patio représentant le champ du Tapis.

Adoption d’une structure cachée et une autre apparente au niveau de la façade, avec une différence de taille et de rôle entre les éléments verticaux et horizontaux .

Façades colorées, en utilisant la palette de couleurs du Tapis Rbati pour animer un paysage urbain en manque de couleurs. Présence et réinterprétation des motifs traditionnels et rapper du contenu de l’espace et en rapport avec les éléments du Tapis

DIAGRAMMA 2 : Logique constructive Le triangle est un élément impor- La structure cachée portant le bâtitant du Tapis Marocain, il est la ment, devient apparente en bas du bâ-

timent pour rappeler les bouts de tapis. Les poteaux permettent d’avoir un recul pour utiliser l’espace dégagé en tant que continuité de l’esplanade et de l’espace public, qui pourra être exploité comme extension de l’espace d’exposition.

base des motifs de la double peau utlisée au niveau du batiment, en différentes couleurs inspirées du tapis Rbati afin de rappeler son image. Sa structure séparée, apparente mais reliée à la structure principale rappelle la structure du tapis.

l’espace entre les tours est encadré par la passerelle, qui joue le rôle de balade en hauteur afin de visiter les activités des tours et des ateliers sans le besoin d’y accéder, ces espaces font office de réinterprétation du patio Marocain

Photos du site

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE PROGRAMME CENTRE DES ARTS ET MÉTIERS TRADITIONNELS COMPTE TENU DE LA GRANDE HISTOIRE DE L’ARTISANAT DANS L’AGGLOMÉRATION RABAT-SALÉ, IL EST IMPORTANT DE METTRE EN VALEUR LES MÉTIERS ET ARTS TRADITIONNELS DONT DISPOSE CETTE VILLE PROGRAMME DES TOURS : Espace Educationnel : - Ateliers d’apprentissages- salles de cours- salles d’exposition Espace Administration Salles d’exposition : Média- conférences- Evénements- EnchèresEspaces de mixité : Place, Terrains de sport. Espace de stockage et entretien des pieces artistiques. Espace Musée PROMENADE EN PENTE Le but principal d’un tel projet, est de visiter les espaces de travail et de créer l’intéraction entre les visiteurs et les artisans. Cette option annulée suite à l’adoption d’un volume en pente, le circuit de visite est remplacé par une pente extérieure offrant une vue sur l’intérieur des bâtiments et munie d’observatoires sur la vallée du bouregreg et la Médina

Vue sur le projet (Collage) ENA / FEVRIER 2016

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE

PLANS

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE

CONCEPTION D’UN EQUIPEMENT DE DEFRAGMENTATION URBAINE Projet :Musee d’art et d’histoire Cas d’agadir

SAMIA RAISS ATELIER ACHOUR S10 - 2014/2015 TEL: +212 6 52 59 48 27 Mail: raiss.samia.ena@gmail.com

CHOIX DU SITE

LA FRAGMENTATION URBAINE AU NIVEAU DE LA VILLE

SITE CHOISI

Après le séisme de 1960, la reconstruction de cette ville était faite selon les normes de l’architecture les plus avancées à l’époque, les urbanistes ont décidé de faire une table rase du passé, et rendre Agadir une expérience unique de l’école moderne. Cette volonté a supprimé toutes les références historiques et culturelles de la ville. En effet, la politique touristique a abouti à la disjonction de l’espace urbain sous formes de deux grands ensembles séparés d’une double voie rapide qui rend la communication difficile. D’un côté, il y a Agadir des touristes qui se limite dans le secteur balnéaire et hôtelier, bénéficiant des activités et des services de loisirs, et des espaces verts. Et d’un autre côté, il y a Agadir des gadiris, de plus en plus refoulée de la mer

Le site est une zone à forte charge symbolique. Il symbolise l’histoire d’un passé et contient la mémoire de la ville d’Agadir. La force symbolique de ce site réside dans le regroupement de plusieurs repères : La tour Zevaco, le dome du commissariat central, le minaret de la mosquée … Ces repères contribuent à la structuration de cette partie de la ville et à sa lisibilité. Le site est entouré de tout un ensemble d’éléments exceptionnels : histoire, mémoire, hauteur, équipement, grafitis, perspective, skyline, et percées visuelles sont autant de repères qui dictent les éléments forts de l’aménagement.

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE L’OBJET METAPHORE : LA GROTTE La justification du choix de la grotte: La définition de l’objet métaphore: Appelé <<Ighrem>> ou <<Agadir>>, le grenier collectif est une construction fortifiée qui abrite les cases de l’ensemble d’une communauté pour garder leur richesse. Le grenier collectif peut revêtir plusieurs aspects architecturaux, Il se présente sous forme de colossale bâtisse carrée en terre crue, abris troglodytes à flanc de falaise, château fort inexpugnable. Parmi les exemples qu’on retrouve encore aujourd’hui à Agadir, un grenier troglodyte sous forme d’une grotte, et c’est là d’où vient le choix de l’objet métaphore.

Une grotte, c’est d’abord une salle souterraine naturelle qui possède au moins un accès. Il ne sagit pas d’un endroit totalement fermé mais confiné. Les grottes varient en taille allant de petites ouvertures à de vastes réseaux souterrains qui ont plusieurs issues. Les structures les plus connues au niveau des grottes sont les stalactites, qui descendent comme des glaçons de la voûte des grottes, et les stalagmites, formés à partir du sol de la grotte. Si les deux structures se rejoignent, une colonne se forme, aidant à soutenir la voûte.

DIAGRAMMA 1:L’affectation spatiale des éléments retenus de l’objet métaphore

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE DIAGRAMMA 2 : La logique constructive de l’objet métaphore Les galeries de la grotte tiennent grâce à un système de stalactites, qui descendent comme des glaçons de la voûte, et les stalagmites, formés à partir du sol. Les deux structures se rejoignent, pour former un pilier, aidant à soutenir la voûte. La structure du musée s’inspire de ce système structurel qui caractérise la grotte. Elle repose sur 7 colonnes qui assurent la stabilité de l’édifice, tout en permettant le passage des différentes formes d’énergies (Lumière, air, son). Ces noyaux relient l’ensemble

des étages en assurant une circulation verticale, vu qu’ils sont dotés d’ascenseurs et d’escaliers. Les différentes dalles de chaque étage sont aussi en acier mais avec une structure alvéolaire. L’édifice est accessible à partir de plusieurs ouvertures, de plus qu’il se caractérise par un système de climatisation passive, assurée grâce à la présence d’un grand bassin d’eau, qui permet à l’aire froide de pénétrer à l’intérieur du bâtiment, une fois chauffée elle sera évacuée grâce aux ouvertures zénithales.

a-La logique structurelle La structure de l’équipement

Coupe explicative du système structurel

b-Habitabilité et gestion des énergies renouvelables:

BENCHMARK: Médiathèque de Sendai

Métaphore des colonnes de la grotte

Le détails des poteaux

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE DECOMPOSITION ET DETAILS DES FACADES

INSPIRATION:Agadir ou le grenier collectif

LES FACADES

la façade principale

Le traitement des façades s’inspire du traitement architectural d’Agadir ou le grenier collectif fortifié. Il est conçu à base des matériaux locaux : chaux, pisé, pierres sèches et briques. La façade est dotée d’un système d’escaliers qui sont construits en dalles de calcaires encastrées à moitié dans les murs, et permettent d’accéder aux différentes chambres. Le projet architectural reprend alors cet aspect d’usage de matériaux

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locaux, en se basant sur la technique de la construction en murs de pierres confinées (MPC). Cette technique est bien connue en génie civil pour réaliser des murs de soutènement. La double peau est construite alors à partir des cages en grillages, insérées dans de grands cadres en bois, puis remplis en pierres sèches, et finalement enduit en terre et chaux. (Benchmark: le pavillon marocain à Milan/ Tarik OUALAOU,Lina CHOI)

la façade arrière

les façades EST/ OUEST

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE BENCHMARK: Huainan city park by jerde

PROGRAMME

LE PARTI D’AMENAGEMENT

ANCRAGE ET DEFRAGMENTATION

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE

CONCEPTION D’UN EQUIPEMENT DE DEFRAGMENTATION URBAINE Projet :Complexe sportif iinter-lycées Cas de ain-sebâa LA VILLE CHOISIE:

LAÏLA SFERI ATELIER ACHOUR S10 - 2014/2015 TEL: +212 6 60 95 67 53 Mail: sferilaila@gmail.com

CHOIX DU SITE

Le site se trouve sur l’artère principale qui longe le littoral. Le terrain était occupé par la société Cherifienne des Engrais, maintenant délocalisée. PLAN MASSE

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CASABLANCA Casablanca se caractérise par un environnement dégradé. En effet Les milieux naturels sont en régression, on assiste à un mitage des terres agricoles et des espaces côtiers par des constructions. L’organisation urbaine de la région de Casablanca se caractérise par une relative spécialisation des territoires: habitat de standing et tertiaire supérieur à l’Ouest, habitat économique et industries à l’Est. La plage d’Aïn Sebaâ, fait l’objet actuellement d’une occupation anarchique entre unités industrielles, bidonvilles, dépôts, utilisation illégale du domaine public maritime…

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE L’OBJET METAPHORE: la Moule La moule comme tous les lamellibranches est caractérisée par une coquille bivalve permettant la sauvegarde de la muqueuse, un manteau formé de 2 lames palléales Une cavité palléale délimitée par le manteau. La moule possè de une coquille bivalve. Les deux valves se correspondent, et on observe des stries d’accroissement, ce qui montre que la coquille est sécrétée par le manteau. La coquille est capable de croissance régulière. Elle test produite par un épiderme unistratifié associé à une structure fibreuse appelé derme.

La moule adulte est un animal fixé à son support par le byssus, et donc ne se déplace presque pas. Elle peut se déplacer, mais très lentement, grâce à son pied. Le pied va sécréter un liquide (le byssus), une sorte de colle biologique qui se polymérise rapidement avec l’eau formant des filaments très résistants la reliant au support sur lequel elle vit.

La coquille a un rôle d’exosquelette, l’ouverture est possible grâce à une charnière en position antérieure avec un ligament élastique dorsal, et la fermeture de la coquille est active par contraction de deux muscles attachés aux deux valves (un petit muscle qui est le muscle adducteur antérieur, et un grand muscle qui est le muscle adducteur postérieur). Les bords du manteau vont sécréter le periostracum, et la couche des prismes et des cellules de l’épiderme vont sécréter les deux couches sous-jacentes. Le molDIAGRAMMA 1 : Affectation des éléments retenus au programme Coquille

Peau

Locomotion et Environnement

Lien entre différents blocs

bâtiment se caractérise par une enveloppe imposante opaque rappellant ainsi la forme et la fonction de la coquille de la moule. Chaque élément de la structure, chaque bloc, est inspiré de la morphologie de la moule. En effet, les éléments de l’anatomie de l’animal ont été détrounés pour devenir éléments architectoniques. L’objet métaphore n’apparait pas tant que ça au niveau de la forme, mais plutot sur le plan technique et fonctionnel. ENA / FEVRIER 2016

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE DIAGRAMMA 2 : Affectation spatiale des éléments retenus

DIAGRAMMA 3 : Logique constructive

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE Le

bâtiment se caractérise par une enveloppe imposante opaque rappellant ainsi la forme et la fonction de la coquille de la moule. Chaque élément de la structure, chaque bloc, est inspiré de la morphologie de la moule. En effet, les éléments de l’anatomie de l’animal ont été détrounés pour devenir éléments architectonique. L’objet métaphore n’apparait pas tant que ça au niveau de la forme, mais plutot sur le plan technique et fonctionnel. PROGRAMME

CENTRE DE FORMATION AUX MÉTIERS DU SPORT - Administration - Salles de cours - Bibliothèque BLOC D’ACTIVITÉS SPORTIVES Bloc disposant d’une salle multi-sports pour le déroulement de compétitions inter-lycées, et qui sera également ouvertes aux associations. Le bloc dispose également d’un musée dédié au monde du sport CENTRE DE REMISE EN FORME Situé en rez de jardin, le centre dispose d’une piscine, une salle de musculation, une salle d’expression corpororelle, des terrains couverts, accessibles aux adhèrents sur critères sociaux afin de rendre le sport accessible aux plus défavorisés.

DESIGN URBAIN

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE PLANS

FACADES

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE

CONCEPTION D’UN EQUIPEMENT DE DEFRAGMENTATION URBAINE Projet :Complexe culturel au quartier de l’Ocean Cas de Rabat

littoral du quartier de l’Océan

choix de l’équipement remède:

Le quartier de l’océan est l’un des plus importants ASMAA LAKFIFI de la ville de Rabat, cependant ATELIER ACHOUR S10 - 2014/2015 le quartier ne bénéficie TEL: +212 6 21 98 07 80 - le quartier de l’Océan pas de l’intérêt général Mail: lakfifi.asmaa@gmail.com a connu un développement porté à la ville. anarchique suite à la colonisa- Les CHOIX DU SITE différentes opportution française. nités foncières relevées - Une morphologie des bâtioffrent des percées ments ambigüe et arythmique. visuelles sur la - Entre ancien bâtiments histocorniche non exploitées. riques de grande importance, Le type d’équipement choisi : rénovés ou délaissés et nouun équipement culveaux, le quartier est toujours turel donnant sur la mer en quête d’identité . qui symbolisera à la La zone d’intervention choisie fait partie de - Façade maritime fragmenfois l’ouverture du l’arrondissement de Hassan s’étend sur l’extrémité tée et délabrée. sur son enviouest du plateau, à proximité de l’océan La proximité du cimetière con- quartier maritime et Atlantique, elle est inclinée vers la mer du coté tribue à l’isolation du quartier ronnement sa requalification identitaire. Ouest: le bord de la mer est totalement rocheux. du reste de la ville. type de fragmentation Le cimetière et la route côtière fragmentent la corniche de rabat et y crée une rupture physique et fonctionnelle.

Le cimetière et la route côtière fragmentent la cornique de rabat et y crée une rupture physique et fonctionnelle

Le quartier résidentiel de l’Océan: plusieurs typologies d’habitats: Bidonvilles Immeubles R+7 Maison RDC

La corniche de Rabat : Dans un état d’inexploitation et de délabrement a b s o l u . La ville donne du dos à l ’ o c é a n . ENA / FEVRIER 2016

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE L’OBJET METAPHORE: Le phare

les éléments retenus de l’objet métaphore:

Un phare est un système de signalisation employé, soit dans le domaine maritime (phare maritime), soit dans le domaine aéronautique (phare aéronautique). Description et caractéristiques du phare: • Fonction : établissement de signalisation; • Hauteur:une hauteur totale au-dessus du sol de plus de 20 mètres; • Portée : une portée est supérieure à 20milles; • Infrastructure : établissement abritant dans son enceinte un ou plusieurs bâtiments. • grande résistance structurelle aux tempêtes.

Affectation des éléments retenus de l’objet phare aux éléments du programme

Diagramma 1 de transformation de l’objet métaphore :

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE

Choix des matériaux :

Benchmark :

Capital Gate:

DIAGRAMMA 2 : Logique constructive

Capital gate est un gratte-ciel de 160 m de hauteur à Abu Dhabi de 2008 à 2010. L’immeuble abrite des bureaux et un hotel. Il est la plus haute construction penchée du monde.

La tour est en structure poteaupoutre avec un noyau central abritant la circulation certicale et un vide intérieur permettant l’arrivée de la lumière ENA / FEVRIER 2016

METAPHORE / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE

retour sur la fragmentation

le complexe culturel vient occuper le site de croisement de trois fragments urbains et y créer une dynamique nouvelle: - Le Cimetière Achouhadaa qui occupe une grande part de la façade maritime de Rabat. -Le quartier résidentiel de l’Océan: plusieurs typologies d’habitats: typologies d’habitats: habitat non-réglementaire Immeubles R+7 Maison RDC -La corniche de Rabat :Dans un état d’inexploitation et de délabrement absolu. Plan de masse :

Ce projet implanté dans un site stratégique de la ville présente une architecture contextuelle et ouverte: Visible de tous côtés, le bâtiment fonctionne comme une rotule articulant la rue côtière ainsi que l’avenue Misr. Le projet a aussi pour fonction de relier la ville à la mer et de mettre fin à cette rupture perpétrée entre la ville et sa façade maritime.

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE PLANS

FACADES

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE VILLE CHOISIE: BENI MELLAL

Chaimaa FELLAH ATELIER ACHOUR S10 - 2014/2015 TEL: +212 6 61 38 32 42 Mail: fellah.chaimaa@gmail.com

CHOIX DU SITE

La situation géographique de la ville lui procure la vocation d’un territoire relais et lui permet également d’assumer une fonction centrale d’articulation et d’un corridor historique mettant en contact des milieux naturels parmi les plus contrastés à l’échelle du pays. Cependant la ville souffre d’un Eclatement et éparpillement dans l’espace, la prédominance de l’habitat irrégulier ainsi que la présence de différents tissus disparate regroupant différentes catégories a donné naissance à des espaces chaotiques et des entités urbaines disparates et peu articulées

Au cœur de cette intersection de différents usages, les habitants ne disposent pas d’espaces de détente et de loisirs. Les habitants ne pouvant accéder à ces loisirs se rabattent sur les commerces dans la médina et les quartiers la jouxtant, les cafés et la source d’Asserdoune. La ville de Béni Mellal ne profite pas pleinement d’atouts qu’offrent le climat et les potentialités naturelles (forêts, montagnes) pour développer des structures d’accueil et des centres d’animation. Pour rehausser le capitale image de la ville nous avons opter pour un Pôle d’animation et de loisir

PLAN MASSE Le site choisi pour l’intervention se trouve au milieu de plusieurs zones avec une morphologie et des tracés différents : Un noyau traditionnel , une zone d’habitat non réglementaire et une zone planifiée de quartiers de villas , d’immeubles et de zones de grands équipements administratifs

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE L’OBJET METAPHORE: La tête Pour essayer de remédier à cette fragmentation urbaine on va essayer de créer une triple identité assumée dans l’architecture même La ville semble avoir des visages, sa physionomie est démultipliée avec le temps et dans l’espace. On peut parler d’une pérennité qui fait que la ville est reconnaissable, à travers l’image de ses quartiers, son vieillissement ou son rajeunissement

De part le fort attachement des habitants à La mémoire , elle constituera le noyau du projet leur permettant ainsi de se retrouver dans le bâtiment.

Fonctions sensorielles : Vue,ouie, odorat,permettent le lien avec l’environnement extérieur

Principal élément du système nerveux et Contrôle centralisé de l’organisme Régule les autres systèmes d’organes du corps, constitue le siège des fonctions cognitives

la peau, comme pour le visage, évoquera pour l’architecture une interface, entre intérieur et extérieur le visage est ce qui permet au sujet d’être reconnu, de se rapporter à lui-même

Réseau permet la connexion entre les différentes fonctions sensoriel et le cerveau

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METAPHORE / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE DIAGRAMMA 1 : Programme de l’équipement et affectation spatiale Abritera les différentes fonctions du pôle d’animation Espace en rapport et communiquant avec l’environnement extérieur

Elément central retraçant la mémoire de la ville. Volume représentant le cœur du bâtiment, il représente le bloc autour duquel s’articule les autres fonctions comprend un Espace muséal et mémorial de la ville ainsi que l’administration Espace de distribution tale permettant l’accès

,de circulation à toutes les

verticale fonctions

et du

horizonbâtiment

Passerelles, faisant office d’un espace de passage et de découverte.Sera aménagé en forme de galerie suspendue

DIAGRAMMA 2 : Affectation spatiale des élèments retenus

Le cerveau est à la fois le siège et le véhicule de la conscience , il est composé de plusieurs aires,chacune est specialisé dans une fonction bien précise

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Bloc imposant, cube éclaté permettant la différenciation de chaque espace selon la fonction qu’il occupe. L’espacement entre les différents fragements laisse apparaître les espaces de circulation

L’ensemble des activités se développent librement au niveau des différents blocs.Tout le volume sera travaillé en transparence pour laisser apparaître et marquer les espaces de circulation qui constitueront la liaison entre les différents blocs du volume ainsi que les autres antités du projet

METAPHORE / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE

Espace noyau

L’accès principal se fait à partir de ce bloc qui va constituer un espace d’accueil et de distribution jouant le rôle de filtre entre les espaces publics et les espaces de gestion Combinaison des unités les une par rapport aux autres. Différents types de distribution, linéaire , sur plusieurs niveaux. Espace de circulation,de passage et variation de niveau

Espace de distribution

L’ensemble des activités sportifs et de loisirs se développent librement sur les trois niveaux. Le socle est constitué de deux niveaux d’activités sportifs. La Toiture est accessible jouant le rôle de support aux deux passerelles qui traversent tout le site

Espace passage et découverte

Marquer le bâtiment à travers le traitement de la façade , faire ressortir le contraste présent sur le site, entre un visage ridé, et visage d’enfant (surface lisse).

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METAPHORE / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE Schèmas explicatifs

Le projet a été travaillé en négociation avec l’existant, à travers l’intégration du projet dans le terrain tout en maintenant les caractèristiques topographiques du site qui n’a pas été perçu comme un problème mais comme une qualité et un enrichissement L’utilisation de la pente comme élément faisant partie du projet accentue la continuité spatiale entre les différentes entités . La pente fait prendre conscience à l’observateur ainsi que celui qui pratique l’epace de son propre mouvement qui converge vers le projet Elle renforce aussi l’acte de parcourir l’espace c’est ainsi une invitation à venir pratiquer l’espace public L’espace est caractérisé par la coexistance de trois types d’habitats différents: Une zone villa, de l’habitat non réglementaire ainsi que de l’habitat réglementaire. Concentration sur l’espace public et l’espace vegétal pour favoriser la rencontre afin de réguler les conflits d’usage. L’espace végétal va favoriser le rassemblement et la rencontre entre les différents usagers pour ainsi remédier à la fragmentation sociale et spatiale existante au sein du quartier. L’espace public ici agit donc comme un espace tampon entre les différentes entités du quartier et de briser ainsi les limites entre eux. La passerelle crée une liaison entre le bâtiment et le reste du quartier et permet aux usagers de l’espace d’établir un contact visuel avec le reste du quartier et de pratiquer le bâtiment tout en étant en interaction avec toutes les entités du quartier. Cela permettera d’établir une forte connexion entre le bâtiment comme espace architectural ainsi qu’avec le reste du quartier. Elle fait partie de l’espace public et permet ainsi de prolonger la promenade urbaine en faisant office d’espace de passage et de découverte La connexion est donc à la fois physique et visuelle en créant des axes visuelles donnant sur les différentes parties du quartier

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METAPHORE / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE Les par

dalles seront portées des poteaux en acier

Combiné avec le verre ,Permet de travailler en transparence tout en rappelant la structure du visage Va abriter des structures internes secondaires permettant de tenir des mezzanines ainsi que les espaces de circulations Documents techniques

Façade principale

Plan RDC

Plan Etage

Façade arrière

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METAPHORE / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE

Oumaima EL MERNISSI ATELIER ACHOUR S10 - 2014/2015 TEL: +212 6 15 42 36 99 Mail: oumelmernissi@gmail.com

CHOIX DU SITE

TYPE DE FRAGMENTATION

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POURQUOI MOHAMMEDIA?

QUEL EQUIPEMENT DE DEFRAGMENTATION?

Considérée par ses habitants comme une ville à zonage visible et désequilibré , Mohammedia est une ville qui a vu se juxtaposer plusieurs fragments en inadéquation les uns avec les autres. Le site choisi pour ce projet fait partie de ces zones où la fragmentation devient problématique pour l’usager à cause d’un malaise social et d’une incohérence architecturale frappante.

Afin de concilier les deux fragments en conflit, Une première étude de la zone nous a permit de relever les éléments existants et de decider des priorités spatiales de la zone.

En effet, la zone universitaire au long du boulevard Mohamed 6 se trouve encadrée d’une part par un ensemble de villas habitées par une classe sociale aisée et de l’autre par un groupement d’habitat anarchique. D’autant plus qu’elle est en rupture avec le pôle commercial avoisinant à cause des terrains vides les séparant et créant un autre type de fragmentation.

-Résoudre le décalage social visible architectu- ralement à travers un équipement propice à la MIXITE SOCIALE -METTRE EN CONTACT les commerces et les écoles -Repondre aux besoins prioritaires des usagers; LOGEMENT et ESPACES DE RECONTRE CONCEPTION D’UNE RESIDENCE ESTUDIANTINE: Espace propice à l’échange, la rencontre, le brassage social et automatiquement à la défragmentation.

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE L’OBJET METAPHORE: L’ESSAIM D’ABEILLES: La volonté de s’inspirer de l’essaim d’abeille est motivée par le caractère communautaire qu’il représente et qui est recherché dans ce projet. La mixité sociale et l’esprit solidaire qui sont les principes de base et les objectifs recherchés dans cette conception sont parfaitement symbolisés par la vie des abeilles au sein de l’essaim et de sa structure.

LA LOGIQUE VOLUMETRIQUE

Suivant le volume de l’essaim, le bâtiment sera sous forme d’un bloc parallélépipédique (branche d’arbre) transperçant des voiles parallèles (les plaques de cire) à cette forme s’ajoutent de part et d’autre des voiles, des surfaces ou s’agenceront les cellules des étudiants (les alvéoles d’abeilles) ENA / FEVRIER 2016

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE LA LOGIQUE STRUCTURELLE

La structure est un assemblage de bois et de voiles en béton; la structure en bois est une compostion d’une dalle en pavage cubique de 1m20, de poteaux poutres et de croix de contreventement. Les voiles en béton permettent de grandes portées, d’où les parties dégagées.

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE FACADE ET ENVELOPPE

Les façades suivent la logique du pavage cubique régulier et ses cellules sont un assemblage de carrés en bois et de carrés vitrés.

SCHEMAS D’USAGE

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE

PLANS

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE

Nizar REGHAI ATELIER ACHOUR S10 - 2014/2015 TEL: +212 6 73 34 53 08 Mail: reghai.nizar@gmail.com

DAGRAMMA 1: Programme de l’équipement et affectation spatiale

CHOIX DU SITE ET LOGIQUE D’INSERTION Le Terrain du Mini-Parc représente une opportunité foncière majeure dans la logique de la défragmentation urbaine. Sa situation stratégique à l’intersection des flux urbains les plus proéminent (Voir plan de situation) lui confère un avantage de premier plan, la centralité. Les autorités responsables de la gestion du terrain ont perçu plus adéquat du supprimer le parc pour enfants existant afin de le remplacer par un jardin, mais ce geste balaye les potentialités énormes dont ce terrain dispose. c’est pour cela que notre proposition a pour but d’offrir à la population une solution 2 en 1 qui ne négligera aucune tranche sociale. ENA / FEVRIER 2016

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE

UN CENTRE SPORTIF, CULTUREL ET UN JARDIN SUSPENDU Le projet a pour but de créer un espace de rencontre et de partage grâce aux diverses activités proposées. Des salles de sports et des ateliers de culture. Le tout s’articule autour d’un patio , élément central de l’édifice, une introvertion qui s’inspire de la fleur et de ses pétales. Des gradins ont été aménagés à l’étage convergeant vers le patio qui fera office d’un espace pour le spectacle plein air. La coque extérieure est une coque végétale, une barrière créée afin de contrecarrer la pollution de l’extérieur.

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DIAGRAMMA 1 : OBJET METAPHORE

DIAGRAMMA 2 : EVOLUTION DU VOLUME

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE DIAGRAMMA 3 : LOGIQUE CONSTRUCTIVE

AMBIANCE NOCTURNE

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE PLANS

PROGRAMME

RDC

ETAGE 1

SOUS-SOL

RDC

ETAGE 1

SOUS-SOL

Ateliers à thèmes Salle d’informatique Salle de sport Ampithêatre Administration

gradins Jardins suspendus

Parking 50 places Réserves locaux techniques

FACADES

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE

CONCEPTION D’UN EQUIPEMENT DE DEFRAGMENTATION URBAINE Projet :Centre sportif Cas de tanger

CHOIX DU SITE

Deux quartiers: Mesnana et Jbel el kebir SARA TARRAF ATELIER ACHOUR S10 - 2014/2015 TEL: +212 6 78 17 43 90 Mail: sferilaila@gmail.com

FRAGMENTATION URBAINE SUR LE SITE Spatiale

Jbel el kebir

Messnana

Fragmentation entre zone villas à Jbel el kebir et zone composée de logement social, de maisons marocaines et d’habitat clandestin à Mesnana

Le quartier de Jbel el kebir se caractérise par la présence de villas isolées ou en bande en R+1. Celui de Messnana est, quant à lui, composé de logement social en R+5, de maisons marocaines en R+2 et R+3 ainsi que d’habitat clandestin. Sociale

La fragmentation urbaine est à la fois spatiale CHOIX DE LA PARCELLE ET DE L’EQUIPEMENT

et sociale. On la reconnaît spatialement, comme vu précédemment, à la présence de deux tissus différents. Socialement, elle se note lorsqu’on est en présence de deux catégories sociales distinctes, ce qui est le cas dans notre site. De plus, ce dernier étant composé exclusivement d’habitat, les deux catégories ne se fréquentent quasiment jamais.

PLAN MASSE

Atouts de la parcelle

La parcelle est à mi-chemin entre le quartier de Jbel el kebir et Mesnana. Elle donne sur la route principale «rahrah» ce qui permettra une visibilité et une facilité d’accès au futur équipement. Constats sur le site

Afin de choisir l’équipement adapté au site, il a été nécessaire d’effectuer un travail d’observation sur terrain. Ainsi, nous avons constaté la présence d’un collège, d’écoles et facultés aux environs, ainsi qu’une absence d’équipements accompagnant l’infrastructure scolaire. Un terrain vide a été aménagé en un terrain de foot par les jeunes habitants de Mesnana. Il y a donc un besoin en termes d’espaces de rencontre et de divertissement. Nous avons donc choisi un centre sportif comme équipement de défragmentation. ENA / FEVRIER 2016

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE OBJET METAPHORE:

Pieuvre nageant contre courant

La pieuvre nageant contre courant prend une forme différente de celle que nous avons l’habitude de voir . En effet, dans ce cas, elle se projette dans l’eau la tête en avant et assemble toutes ses tentacules en longueur dans le prolongement de sa tête. Disposant d’une morphologie singulière, le poulpe possède huit tentacules qui l’aident à atteindre et

rapprocher ce qui se trouve loin de lui. Ces tentacules sont munies de ventouses qui lui permettent de s’acrocher. Il est également composé d’une tête qui commande l’ensemble de ses actions, et d’une peau qui change de couleur lui permettant de se camoufler en cas de danger. De l’ensemble des éléments composant la pieuvre nous avons décidé de garder ceux dont les propriétés nous intéressent à savoir la tête, les tentacules et la

peau. Nous nous sommes également intéressé à son élément de vie: l’eau, que nous utiliserons également comme métaphore pour la conception du centre sportif. Eléments retenus de l’objet métaphore

Les diagrammas ci-dessous montrent la démarche suivie pour le passage de l’objet métaphore à l’équipement de défragmentation

PASSAGE DE L’OBJET METAPHORE AU BATIMENT

DIAGRAMMA

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE FAISABILITE CONSTRUCTIVE Après avoir identifé la fonction de Enveloppe: chaque élément retenu de l’objet métaphore, et lui avoir attribué une fonction dans le projet au niveau du diagramma «affectation programme», nous avons, au niveau du diagramma «affectation spatiale», précisé les propriétés que nous escomptons pour le centre sportif. L’étude de faisabilité constructive est l’étape qui nous permettra de concrétiser nos intentions précédemment mentionnées à travers les solutions constructives adaptées.

Façade en verre et structure métallique: la façade se veut reflétant les alentours à savoir le point d’eau . L’eau reflétée sur le verre donnera l’impression que le poulpe est dans son élément. Effet du vent dominant sur la façade recréé par la structure métallique: nous avons veillé à ce que cette dernière prenne un aspect non uniforme, comme déformée par le vent EST qui souffle assez fort au niveau du site. Lien avec l’extérieur, réflexion du site sur le bâtiment: façade vitrée: la transparence du verre permettra d’établir un rapport visuel entre l’intérieur et l’extérieur en plus de la réflexion du site sur la façade.

Toiture: Toiture ouvrante au-dessus du poulpe: aération + action d’un puits de lumière éclairant le poulpe le mettant ainsi en valeur + rapport avec le ciel

Matériaux/couleurs: Verre: Luminosité, transparence, rap-

port eau (utilisé pour l’enveloppe) Acier: Intérieur dégagé (structure) aspect imposant (poulpe) aspect volume flottant (tirants) Verre et acier: alternation couleur claire et sombre dans le poulpe (acier coloré en bleu).

Eau Ossature/structure: Nous avons deux éléments Treillis tridimentionnel Poteau-poutre B.A dont nous devons assurer la stabilité: l’eau et le poulpe. L’eau, représentant l’espace dédié à l’activité sportive, nécessite de Jonction entre les deux structures grandes portées. Nous avons donc opté pour une structure métallique avec utilisation de treillis tridimentionnels. Pour les petites portées, nous avons employé une structure Superposition des dalles poteau-poutre en béton armé. En ce qui concerne l’espace détente et élément de distribution et circulation verticale qu’est le poulpe, nous avons utilisé un module répétitif en acier qui sera porté par des tirants suspendus aux treillis tridimentionnels.

Pieuvre Modules répétitifs

Tirants suspendant le poulpe aux treillis

Structure soutenant le poulpe et la toiture

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE PROGRAMME: L’équipement de défragmentation étant un centre sportif, il sera doté d’espaces couverts et d’autres plein air pour permettre la pratique de certaines activités sportives par temps de pluie. Ainsi, il disposera à l’extérieur, d’un terrain de foot avec gradins, deux terrains de basket, deux terrains de volley et d’un skatepark. Un parcours sera aménagé selon le chemin qu’empruntent les habitants pour faire leur jogging, et sera lié à la forêt aux alentours et au point d’eau présent sur le site pour sa mise en valeur et son intégration au projet. L’extérieur se voulant également un espace de rencontre, certains espaces seront plantés et gazonnés . Au niveau de chaque espace minéral, on placera des bancs et des lampes afin de lui permettre d’être pratiqué de nuit. Nous mettrons également en place une aire de jeu pour enfants. Un espace sera réservé aux stationnements . L’intérieur du bâtiment sera équipé, au niveau du rez-dechaussée, d’une piscine couverte, d’un terrain de basket couvert, d’un mur d’escalade, d’un court de tennis et deux de squash. Au premier étage, une salle fitness avec une partie découverte, un spa, une salle de danse et un dojo. Dans une optique d’accompagnement des infrastructures scolaires, le 2e étage sera réservé aux sports intellectuels pour lesquels un grand espace sera réservé. Il comportera également un centre de documentation, une salle de conférence, et l’administration. Le 3e étage sera dédié à des ateliers avec un espace d’exposition. La «tête» du poulpe située au même niveau fera office d’un espace de repos, rencontre et restauration avec vue panoramique sur l’extérieur. ANCRAGE DU PROJET AU SITE:

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LA MÉTAPHORE EN ARCHITECTURE PLANS:

FACADES:

COUPES:

EXTERIEUR BATIMENT:

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Affichage

évaluation

30 / 06 / 2015

Moments forts du Rendu 66

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Quand le débat continue... ENA / FEVRIER 2016

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L’Oasis Urbaine de Temara;

une Métaphore

Doha El Khourani Lauréate de l'ENA promotion 2015 et ancienne de l'atelier Achour et membre fondateur du consortium.

PROJET DE MISE A NIVEAU D’UNE VILLE GENERIQUE PAR

LA REVITALISATION URBAINE INTEGREE - Création d’une centralité urbaine à travers la mixité sociale et fonctionnelle -Création d’un coeur matérialisé par l’oasis urbain -Le projet urbain ne se reduit pas alors à appliquer à un lieu des principes génériques mis aux points par ailleurs mais il doit surgir de la dynamique locale du site et de la ville .

Le grand oasis jardin est la grande ligne force du projet. Il s’inspire de la nature qu’abrite la ville de Temara à travers ses forêts et ses plages. L’élément Oasis jardin ancrera l’identité rurale et naturelle de cette ville et renforcera ainsi son capital image et sera la métaphore de conception du projet. 70

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-Le projet se caractérise par la présence de plusieurs élements saillants qui contribuent à créer une scénographie à travers le positionnement de repères urbains par la fonction (gare,foire..)et d’éléments tel le chemin d’eau ou la passerelle. Cette dernière s’inspire des contenaires industrielles en la mémoire du site et de la ville et incarne aussi le mouvement du train et du voyage. Afin de faciliter le dialogue entre les deux rives, cette passerelle vient aussi connecter l’émulation de l’Oasis au quartier wifaq pour une meilleure desserte piétonne.

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Le pôle jdidi spécialisé dans

Les algues rouges

Introduction à la problématique Les espaces invisibles. Les définitions de ces espaces sont toutes aussi nombreuses que les espaces en soi. Comme démontré au cours du travail effectué précedemment, plusieurs facteurs définissent les espaces invisibles: des facteurs humaines, matériels, financiers, ou psychologiques. Il s’agit alors d’espaces invisibles physiquement, et d’espaces invisibles dans la mémoire. Mais comment alors les identifier, les repérer? et par quel type d’intervention peut on remédier à cette invisibilité?

passagers, éphémères. La ville se trouve alors contrainte de s’adapter à ses mouvements de flux et de populations. Une ville flexible se présente comme la solution la plus adéquate à une telle frénésie urbaine et géographique.

-Les espaces invisibles dépendant alors à la fois de la perception, de la représentation, de l’histoire de la ville, des pratiques sociales au sein de cette ville, aux guerres, ou conflits politiques, aux crashs économiques, aux cours de piano, à la culture des La recherche théorique effectuée algues. Bref, la matrice complexe nous a permis de tirer quelques qui fait la ville de notre siècle. conclusions et synthèses: -Par ailleurs, les espaces invisibles -La ville est constituée d’espaces sont aussi des espaces qui ne sont autres, d’hétérotopies dans les hé- pas intégrés dans la carte mentale térochronies. La ville revêt alors un de l’usager ordinaire de la ville, aspect schizophrénique. Elle vit d’es- ou de son processus de dérive de paces «utopiques» et de leurs op- l’autre. Il s’agit d’espaces non reconposés. nus, ou des espaces dont l’utilité est Les utopies urbaines faites de restreinte à un groupe ou groupuscentralités, de concentrations de cule dans la ville. chalandise et de ressources, coexistent avec des espaces autres. -Les espaces peuvent aussi être des Des espaces dont les potentialités espaces résultant d’erreurs de planine sont pas explicites. La ville est fication, ou de nécessités qui ne sont alors impliquée dans une course plus d’actualité. Les planificateurs, de développement et d’évolution choisissent d’ignorer ou de reporter où des espaces prennent le dessus l’intégration ou l’intervention sur de sur d’autres. Les espaces invisibles tels espaces. Il s’agit d’espaces dont confrontés aux espaces visibles. les potentialités ne sont pas explicites, dans un temps T, celui de l’in-La sédentatisation au sein des tervention. villes n’est plus d’actualité. La vitesse d’évolution, dont les villes font Pourrait-on un jour façonner la preuve, conduit à des modes de vie ville à partir de ces espaces in-

Meryem BELKADI Diplomée en Juin 2013 sous la direction de Mr Achour, problématique des espaces invisibles dans la ville, cas de la ville d’El Jadida Salariée à l’agence Sad Benkirane, Chef de projets

-L’indentification des espaces invisibles permettrait d’établir un diagnostic, qui permettrait à son tour de pallier aux facettes dissimulées de ces espaces, afin de promouvoir l’imagibilité et la réminiscence de la ville. -L’exploration de ces espaces permettrait d’envisager l’intégration de ces espaces dans un continuum urbain, permettant ainsi de remédier aux problèmes de fragmentation et de reptures dans la ville. -La projection et la réalisation d’un projet dit «installation», soit éphémère, soit permanent, permettrait de rehausser l’attractivité de la ville, et l’essor de nouvelles pratiques urbaines et sociales à l’image de la ville.

IN/VISIBILITY CONCEPT

visibles plutôt qu’à partir d’espaces pleins? ENA / FEVRIER 2016

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Choix du site La ville d’El Jadida, et plus précisément la zone côtière dont le centre est la cité portugaise, est une composition spatiale intéressante et complexe. Une superposition de strates naturelles, historiques, et urbaines, crée une zone dont la diversité spatiale induit des zones d’ombre, des espaces non définis, entre les espaces reconnus, et pratiqués, d’où le choix de la zone s’étendant entre le quartier Sidi Daoui, et l’hôtel Marhaba. Le choix du site repose sur plusieurs aspects qui font de sa composition hétérogène et complexe, un site à développer, à promouvoir et à revisiter sous de nouveaux angles. Parmi les aspects d’invisibilité des espaces, figure l’absence ou l’informalité des activités pratiquées dans un espace. C’est ainsi qu’on s’est penché sur l’activité de la collecte des algues rouges, autrement appelé par les industriels: l’or rouge. Les plongeurs, de différents âges, hommes et femmes, se ruent, dans l’informel à la collecte de cette algue, dont le prix ne dépasse pas les 10dhs par kg, après séchage. L’algue de contrebande est entreposée dans des maisons et des garages des quartiers côtiers, notamment le quartier Sidi Daoui. Il s’est avéré alors important de formaliser cette activité. Il s’agira alors de créer une «traçabilité» de cette matière vitale, permettant ainsi de la valoriser mais aussi de la découvrir. Le site dans son ensemble, est situé dans une zone hautement fréquentée par les touristes, mais aussi par les habitants. Elle offre différents services importants dans la ville: des activités touristique liées aux monuments historiques et à l’artisanat, mais aussi des activités ludiques et récréatives. Or malgré cette activité et ces polarités importantes, la zone connaît une certaine disparité et stagnation, soit sur l’aspect spatial ou temporel. Les parcours de touristes sont limités et ne permettent aucune découverte nouvelle de la ville, dans l’absence d’éléments qui pourraient attirer vers des circuits autres que les circuits classiques.

RED TOWN 74

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Objet Métaphore: Agarophyte Gelidium sesquipedale Les algues rouges, rhodophytes ; sont pour la plupart marines, et le plus souvent fixées sur les rochers, les coquillages ou d’autres algues. Leur couleur rouge est due à la présence du pigment de la phycoérythrine qui réfléchit la lumière rouge et absorbe la lumière bleue. Dans certains atolls du Pacifique, les algues rouges ont parfois participé à cette architecture naturelle plus que les autres organismes. Etat des lieux au Maroc La récolte de l’algue rouge au Maroc mobilise un nombre non négligeable des habitants du littoral d’EL jadida principalement, et commence à s’étendre toujours de plus en plus. Cette algue se trouve dans d’autres régions du Maroc mais en quantité moindre. Un projet de Croissance verte Au Maroc on retrouve les algues rouges du genre Eucheuma, Gelidium et Gracilaria qui sont les plus intéressantes sur le plan commercial.Les algues naturelles assurent 10% seulement des besoins mondiaux. Le Maroc en fournit 70%, suivi du Japon et de la Corée avec 14% chacun, puis l’Espagne avec 2%. Cette filière présente une oppor tunité économique intéressante vu la demande sur le marché international qui reste toujours non satisfaite. Objectifs Les objectifs assignés à la filière algues sont, essentiellement de: - assurer la collecte d’algues sauvages - promouvoir la production par la culture - assurer l’industrialisation à l’échelle nationale Stratégies Pour réaliser ces objectifs, les stratégies suivantes sont préconisées: -Rationaliser l’exploitation des potentialités naturelles existantes en respectant l’équilibre entre la récolte et la régénération des algues -Promouvoir le partenariat entre sociétés exportatrices et communautés de pêcheurs pour développer l’agloculture. - établir une « traçabilité » de cette matière vitale, permettant ainsi de la valoriser mais aussi de la découvrir, et de la promouvoir. ENA / FEVRIER 2016

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Plan Masse Général

Zoom sur le projet

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Le hangar auquel vient s’attacher le bâtiment, fait face au bâti, au quartier sidi daoui. Pour une meilleure intégration, il a fallu créer un continuum qui puisse à la fois profiter au quartier, mais aussi à l’équipement structurant. D’où l’idée de créer un jardin semi couvert. Le hangar est en état de ruine, et seule la structure triangulaire sera préservée, de sorte à pouvoir éclairer le jardin qu’elle abritera. Pénétrant à partir de la place de l’équipement, s’infiltrant dans le quartier, elle crée un parcours marchable à l’échelle des rues serpentées du quartier.

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Le principe du projet d’architecture repose sur des éléments fixes, et d’autres mobiles. Le facteur du mouvement spacio-temporel est très important. Le bâtiment abrite alors deux types de conteneurs. Des conteneurs sur la façade sud-ouest, mobiles. Ce sont des tiroirs qu’on tire sur des plate-formes à roues, et qui permettent un stockage et un séchage de la rbiaa, organisé dans un processus clair et acheminée, du débarcadaire, vers les lieux de stockage et de vente. D’un autre côté, des conteneurs fixes, implantés dans le hangar existant, sont accessibles, soit à partir de la coopérative, soit à partir de l’extérieur. Ces conteneurs servent à déposer le matériel et créent un espace de partage. 80

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Tiroirs-in

Tiroirs-in and out

Tiroirs-out

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Plan RDC

Plan Etage

Coupe AA

Coupe BB

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F RO M INSIDEOUT Une mobilité virtuelle et un échange à distance Par Pr. Achour Mohammed

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Opter pour une présentation d’expériences extérieures en matière de projet d’architecture, d’anciens étudiants de l’atelier ou de sympathisants, amis et/ou membres du Consortium, ne peut qu’ouvrir des pistes de discussions et de débats riches et variés dans la revue « les Cahiers de l’Atelier Achour » ; En fait, étant convaincu que le métier d’enseignant en architecture est une activité de coopération, nous pensons qu’enseigner le projet d’architecture ne se limite pas à être seul face à ses étudiants. Il s’agit de travailler avec d’autres de tout âge et de toute formation, afin de trouver de nouvelles idées et des innovations didactiques. C’est en quelque sorte, varier les outils d’apprentissage, les problématiques de recherche et les contenus supports d’exercices, trouver des stratégies pédagogiques adaptées, utiles et efficaces. C’est aussi, s’adapter à la vitesse de diverses sensibilités et intelligences. En effet, la variété de la démarche du projet d’une école à une autre, de comportement en face d’un exercice de projet ou de problématiques, de variantes d’usage données à des programmes différents et dans des situations variées, sont autant de possibilités de tester et de renouveler des conditions adaptées d’enseignement d’architecture en atelier, Pour cela, cette rubrique intérieure / extérieure, initiée déjà dans le numéro 2 et 3 de la revue l’année dernière, se veut être un décloisonnement de la Cellule de Recherche. C’est une aide notoire pour permettre aux étudiants architectes de se façonner, de s’ouvrir sur les autres et de se comparer. Pour ce numéro 5, nous avons le plaisir d’accueillir et de présenter deux jeunes architectes amis de l’atelier et qui ont adhéré avec nous à l’idée du Consortium scientifique «Young Researchers Forefront de l’ENA» et au travail scientifique de recherche en réseau. Le premier, Monsieur Amine El Aoudi, architecte DPLG et ancien de notre atelier d’architecture de troisième année, qui a terminé ses études et a obtenu son diplôme d’architecte à l’Ecole Spéciale à Paris en France. Il nous présentera son projet de fin d’étude intitulé « l’Entre-deux» soutenu sous la direction de Mr Jacques Pochoy. Mr El Aoudi est un fidèle de l’atelier, il assiste avec nous à toutes les rencontres, les workshops, forums et débats ; Le deuxième est Monsieur Lahbib El Moumni, jeune architecte casablancais, diplômé de l’Ecole d’Architecture de Casablanca (EAC) en 2014, et il cofonda l’agence El Moumni Architectes à Casablanca en 2015. Actuellement il partage son temps entre l’agence et l’enseignement à l’EAC. Il nous présentera un projet du concours “Casablanca Bombing rooms” qui a été classé 7ème parmi les top 9 des projets gagnants. Mr Lahbib a travaillé sur ce projet avec deux autres jeunes architectes, à savoir Mlle Fatim Zahra Benhamza et Mr Imad Dahmani. Mr Lahbib El moumni est ami de l’atelier et du Consortium, et il est également apprécié par ses membres fondateurs. Il a été présent continuellement avec nous non seulement sur les réseaux sociaux mais aussi lors des activités du Consortium, notamment les affichages et évaluations des projets de cinquième année.

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FROM INSIDEOUT / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

Lahbib Elmoumni,

Membre adhérant au CONSORTIUM Equipe: (de gauche a droite) Imad Dahmani - Fatim Zahra Benhamza Lahbib Elmoumni

Diplômés de l’Ecole d’Architecture de Casablanca entre 2014 et 2015, le trio s’est formé lors d’un premier concours international : “Afrikarchi, Archigenieur 2012” . Une expérience qui a fait émerger le potentiel de tout un chacun, leur octroyant ainsi la 4 ème position parmi les 1200 participants. Au lancement du concours “Casablanca Bombing rooms” en Aout 2015 ce groupe s’est reconstitué pour une nouvelle aventure . Nouveau programme et nouveaux challenges, à l’horizon! . Défi à grande envergure en effet, avec la participation de grandes agences à l’échelle internationale. Mais il en faut plus pour intimider l’équipe qui gagnera sa place parmi le top 9 gagnants en se positionnant 7ème.

45 WHITE CUBE

Mention Honnorable au concours International “BOMBING ROOMS”

Lumière, connaissance, partage sont les valeurs que nous avons voulu véhiculer à travers notre bâtiment, Le 45 white cube est avant tout un projet social qui prône les valeurs du partage et de la sociabilité. Le projet prend toute la surface du site pour s’ériger en un énorme cube blanc, ce cube a été évidé dans sa partie basse où on y a sculpté des marches pour accéder au bâtiment, 45 box jalonneront ce parcours. Cet espace ne se réduit pas à sa seule fonction d’accés au bâtiment, il est le lieu où les intéractions, confrontations et frictions sociales prennent forme, à différentes échelles. A l’échelle urbaine où le bâtiment est de ce fait complètement ouvert à la ville, invite et sécurise, un dialogue alors entre le bâtiment et son environnement se crée. Et d’autre part à échelle de la population, où cet espace prévilégie le contact et permettra de nouer des relations, et de promouvoir la mixité et l’échange. La partie haute du cube abritera la bibliothèque. Le bâtiment s’élance alors en porte à faux en forme de déambulatoire, une balade urbaine, qui donne sur la ville à travers une baie vitrée, ponctuée d’espaces. Un retour aux origines et aux valeurs fondamentales marocaines est tout aussi important, un rappel est fait dans ce sens par un moucharabieh qui vient couvrir tel un drap le bâtiment. Finalement l’espace d’exposition en partie rezde-chaussée est une invitation à s’émouvoir et recréer la ville à travers les oeuvres d’art exposées.

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OULED ZIANE STREET

Cafeteria

CONFERENCE/MEETING ROOM 1

Conference/meeting room

READING SPACE Reading space

Reading space

READING SPACE 1- LIBRARY SPACES EXHIBITION SPACE

information Desk

INFORMATION DESK

A patio has been carved out of the upper part of this space, like a well of light, that not only illuminates the inside of the building but also allows cally and visually.

2- ENTRANCE HALL TO LIBRARY TERRACE Terrace Exhibition space

URBAN OPEN AIR LIBRARY

shelves

EXHIBITION SPACE

Exhibition space

Entrance to the exhibition space

3- URBAN OPEN AIR LIBRARY

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4- EXHIBITION SPACES

Précaution d’emploi Pour utiliser la méthode métaphore il y’a trois voies à emprunter. Afin de les décrire, nous faisons une analogie avec la fable du philosophe Francis Bacon(1561-1626) qui compare une catégorie de scientifiques à la fourmi qui recueille et fait usage seulement ; une autre aux araignées qui fabriquent leurs toiles à partir de leur propre substance et une troisième catégorie à l’abeille qui suit un chemin intermédiaire, fabrique son matériel à partir des fleurs des jardins et des champs, mais elle le transforme et le digère par sa propre énergie . De la même manière, nous pouvons dire que dans l’utilisation de la métaphore en architecture, il y’a une première voie (comparée à celle des empiristes chez F. Bacon) tel que la fourmi qui se contente d’amasser et de consommer ensuite ses provisions. Celle qui utilise la matière qui a été puisée de la lecture sémiologique de l’objet métaphore, comme elle a été trouvée, pour la déposer comme telle dans le projet d’architecture et tombe par conséquent dans le mimétisme naïf ; Ensuite, il y’a la deuxième voie (comparée à celle des dogmatiques chez F. Bacon) tel que l’araignée, ourdit des toiles dont la matière est extraite de sa propre substance. Elle repose seulement et principalement sur les pouvoirs de l’esprit, fait appel à des concepts ayant perdu toute attache avec le concret dont ils sont parties et tombe par conséquent dans le piège de l’abstraction outrancière ; Puis la troisième, (comparée à celle qui garde le milieu chez F. Bacon) tel que l’abeille qui tire la matière première des fleurs des champs et des jardins ; puis par un art qui lui est propre, elle la travaille et la digère ; modifie et transforme l’objet métaphore matière première extraite de l’environnement de projet et de ses visées dans une association étroite entre ces deux facultés (l’expérimentale et la rationnelle chez F. Bacon). Ainsi notre plus grande ressource est dans cette troisième approche, les deux autres sont vivement déconseillées. PR. MOHAMMED ACHOUR

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Cahier Numéro 5 publié par le Consortium Young Researchers Forefront de l’ENA Dépôt légal n° 2015PE0017 ISSN: 2421-8901 Impression: MAROC TIRAGE Rabat Maroc 2016

Ecole Nationale d’Architecture BP: 6372, Avenue Allal Al Fassi, Rabat Instituts Tel: 0537 67 84 51/52

Fax: 0537 77 52 76

FROM INSIDEOUT / LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

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