Cahiers de l'Atelier Achour n° 1

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Ecole Nationale d’Architecture

les Ca hiers de L ’a t e l i e r ACHOUR Année Universitaire 2013/2014

Mise à Niveau par le Projet d’Architecture Urbaine Atelier 5eme Année d’Architecture : S9-S10


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LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

LES CAHIERS DE L’ATELIER

SOMMAIRE  les cahiers de l’atelier Achour

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»» p.22

Preface : Mot du Directeur de L’ENA.............................................4 Editorial par Pr. ACHOUR Mohammed .........................................5 Fondements conceptuels et méthodes d’enseignement du projet.......................................................................................................6 Introduction..........................................................................................7 Les quatre visées de l’atelier............................................................8 Les trois temps de la démarche en atelier..................................9 Les objectifs didactiques de l’atelier..........................................10 Tableau de phasage de l’élaboration du projet......................11 Travaux des étudiants : Sélection d’une situation concrète.............................................12 Choix et étude d’une zone d’influence......................................13 Identification d’une zone d’intervention..................................14 Vérification selon une logique inductive...................................15 Benchmarking.....................................................................................16 Typonime..............................................................................................17 Intentionnalités relatives à la connexion...................................17 Tracé régulateur et ancrage............................................................18 Elaboration du programme............................................................19 Choix et étude d’une écriture architecturale............................20 Approche paysagère..........................................................................21 Scénographie........................................................................................21 Imagibilité..............................................................................................22 Transposition architecturale............................................................23 Canevas du2eme semestre S10................................................... 25 Processus de Conception et Déroulement dans l’atelier......28 Projet 1 : La mise à niveau d’une ville moyenne à travers sa gare. Cas de la gare de Temara : par Doha EL KHOURANI...........................................................................29 Projet 2 : Pour un ancrage contextuel du projet urbain : par Meryem BENYAICHE.........................................................................33 Conclusion.............................................................................................37 Résultat...................................................................................................38 Paroles croisées ..................................................................................39 Remerciement .....................................................................................42


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Ont participé à l’élaboration de ce numéro sous la direction du Pr. ACHOUR Mohammed :

El KHOURANI Doha : Coordinatrice de la rédaction - Projet S9 : pole socio thérapeutique et culturel et projet S10 : mise a niveau de la gare de Temara. Email : doha.elkhourani@gmail.com

BENYAICHE Meryem : Coordinatrice de la rédaction - Projet S9 : cité artisanale et projet S10 : contextualisation du projet urbain. Email : benyaiche.meryem@gmail.com

HASSANI Ilhame - Projet S9 : life style center. Email : ilhamehassani@gmail.com

ABOU IYAD Rami - Projet S9 : cité de la musique. Email : abouiyad-rami@live.fr

BRAHIMI Imane : Invitée au débat et collaboratrice à la rédaction et à l’élaboration de la revue. Email : imanebrahimi.archi@gmail.com

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p R E FA C E Par dr. hassan radoine

L’initiative de publier un cahier de l’atelier d’architecture portant sur l’enseignement du projet à un niveau avancé de l’enseignement qu’est la 5ème année, prise par le professeur Achour Mohammed et ses étudiants, ne peut être qu’encouragée par la direction de l’établissement. En exposant les pratiques pédagogiques de l’atelier, cette initiative contribue à l'enrichissement des échanges scientifiques et des débats pédagogiques dans notre établissement.

Cette initiative est aussi en parfaite concordance avec les orientations de la nouvelle charte pédagogique de l’ENA qui prévoit la publication des résultats des ateliers intitulée “les cahiers des ateliers”. Cette bonne pratique vise à insuffler un dynamisme à nos étudiants afin d’établir une relation entre eux et leur propre travail et par conséquent, construire un savoir-faire et un savoir penser qui sont essentiels pour l’ingénierie pédagogique de l’enseignement du projet d’architecture. Cette publication est donc une invitation à prendre conscience de ce que nous enseignons à l’ENA, d’adopter une posture réflexive vis à vis de nos méthodes pédagogiques et d’instaurer des systèmes intrinsèques pour leurs évaluations continues. Enfin, ce cahier qui pose des questions à la ville et à l’architecture et propose des réponses, ne peut qu’enrichir le débat fructueux autour des thématiques spécialisées bien intégrées dans la stratégie nationale de développement durable de notre pays, dont l’ENA joue un rôle stratégique en formant des architectes capables de faire face aux différents défis de la pratique architecturale et urbaine.

Dr. HASSAN RADOINE Directeur de l’Ecole Nationale d’Architecture

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E D I TO R I A L Par pr. achour mohammed

A un moment ou notre école est en train de tracer des perspectives pour une formation adaptée et actualisée ; et à un moment ou elle est en train d’échafauder sa plaquette et son projet pédagogique à la mesure de ses missions et de ce qui est attendu d’elle; nous avons pensé contribuer à cette progression ascendante par palier en élaborant, en collaboration avec quelques étudiants, ce document pédagogique spécifique à l’atelier et que les étudiants ont bien voulu dénommé «les cahiers de l’Atelier ACHOUR» . Ces cahiers constitués des pratiques didactiques concrètes dans notre atelier, ont pour un premier objectif d’accéder à une réflexion plus générale sur l’enseignement du projet d’architecture dans les ateliers à l’ENA. Etant convaincu qu’il ne doit pas avoir dans les ateliers d’architecture un model canonique mais des orientations plurielles complémentaires et que la diversité des expériences pédagogique et la pluralité des modèles d’enseignement du projet est une richesse ;

En effet, le pluralisme des procédés pédagogiques qui existe pour le moment dans les ateliers d’architecture à l’ENA n’est pas forcement négatif, seulement il faut réfléchir sur la cohérence entre ces expériences pédagogiques disparates. A l’évidence, ceci dépasse la question de la cohésion organisationnelle et doit faire référence à l’identité (de l’enseignement du projet à l’école) entant que toile de fond qui relie d’une manière systémique les méthodes d’enseignements multiples et les fondations conceptuelles et intellectuelles variées de tous les ateliers de l’école. Pour ce faire, ce document s’assigne; comme objectif d’exposer les pratiques pédagogiques de l’ATELIER ACHOUR (atelier d’architecture de la cinquième année : S9 et S10) en respectant trois points : 1) mettre en lumière les fondements conceptuels et intellectuels de l’atelier ; 2) décrire les méthodes d’enseignent et les exercices utilisés dans notre atelier ; 3) présenter les résultats à savoir les travaux des étudiants de l’atelier. Puisse ce cahier être le premier noyau d’une chaine ininterrompue d’ouverture des ateliers d’architecture les uns sur les autres et d’échange de vues plus générales sur l’enseignement du projet d’architecture à l’ENA. Pr. ACHOUR MOHAMMED

P r o f e s s e u r d ’A t e l i e r d’Architecture 5eme Année

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F ondements conceptuels et methodes d ’ ensei g nement Extrait du syllabus de l’atelier

L’expérience pédagogique présentée ici vise en premier lieu, à intéresser les étudiants aux problématiques contemporaines réelles du champ urbain. Ensuite, elle s’assigne comme objectif de leur transmettre, tout en adoptant une posture didactique, des connaissances et des savoir faire relatifs à la conception architecturale et à ses supports conceptuels. Le point de mire pédagogique, est d’amener l’étudiant à connaître ce qu’il fait lorsqu’il le fait et de comprendre comment le projet se situe entre désir et circonstances. Aussi, dans notre atelier, nous proposons des artéfacts pédagogiques permettant à l’étudiant d’accéder à la complexité de la conception architecturale, d’expérimenter et de s’approprier un savoir élaboré par la recherche architecturologique portant sur les opérations de conception et les procédures qui les portent. In fine, il s’agit d’un enseignement qui amène à la maitrise du projet à partir d’une logique créative susceptible d’apporter des solutions innovantes du point de vue fonctionnel, technique et en même temps esthétique.

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INTRODUCTION Extrait du syllabus de l’atelier

Nos villes sont marquées par des distinctions inégalitaires entre les lieux de vie, une discorde de convoitise forte et une attractivité hétérogène vigoureuse. Certains territoires sont pris dans une spirale de dégradation : des fragments urbains défavorisés, des quartiers désavantagés et déshérités, des cadres bâti d’anciens quartiers en détérioration paysagère (déstroy) ; des zones marquées par des disséminations du bâti (héteroclite); d’autres par des regroupements d’éléments identiques, se transformant en ghetto. Face à ce constat, l’atelier se fixe comme objectif via la prescription architecturale, d’assurer l’équilibre entre les différents territoires, de mettre les quartiers en marge du développement du territoire urbain au niveau conforme au respect des normes sociales, de désenclaver les «ghettos», de favoriser la mixité urbaine et le brassage social et de requalifier les quartiers anciens en dégradation.

Cependant, dans un contexte de concurrence accrue entre les territoires, l’atelier accorde une attention particulière aux enjeux économiques liés à l’attractivité des territoires, en alliant accessibilité, qualité des espaces urbains communautaires, qualité de l’offre culturelle et de services. Il s’agit ainsi de travailler dans un cadre élargi au sein des villes, sur des projets d’architecture et des projets d’architecture urbaine susceptibles de résorber la discorde, homogénéiser la qualité du cadre de vie et créer l’équilibre. La démarche dans cet atelier reliera plus étroitement habitat, équipements et services, aménagement paysager et imagibilité. Tout cela au service d’une mise à niveau et une requalification intégrée par l’affirmation de l’identité et le rehaussement de l’image de la ville.

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les 4 vis é es de l’atelier Extrait du syllabus de l’atelier

L’atelier s’assigne comme visées pratiques (à travers le projet d’architecture en tant que prescription architecturale thérapeutique): 1) L’Ajustement afin d’atteindre un degré susceptible de faire évoluer le rendement des infrastructures urbaines existant dans certains quartiers déshérités.

2) La remise à niveau ce qui est considéré comme étant un cadre de vie dévalorisé, (perte de valeurs: d’usage, esthétique, symbolique).

3) La remise à niveau de ce qui est considéré comme étant un cadre de vie dysfonctionnel (Dégradation du bâti et des espaces extérieurs; Habitat non diversifié; Sentiment d’insécurité; précarisation de l’emploi(manque d’espaces de travail);Faiblesse du maillage commercial; déficit d’équipements; Absence de vie dans les quartiers; accessibilité difficile ; dégradation et détérioration du paysage(déstroy); discontinuité , vide urbain et dissémination du bâti(héteroclite);regroupement d’éléments identiques et fermeture(getto); vide social, absence d’activités économiques et sociales. 4) La remise à un niveau reconnu comme étant décent: conforme au respect des normes sociales (intimité, autonomie, propreté, accessibilité, ……..) conforme à ce que commande l’équité sociale dans les territoires urbains défavorisés, désavantagés et déshérités.

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L es 3 temps de demarche de l’atelier Extrait du syllabus de l’atelier

PREMIER TEMPS

DEUXIEME TEMPS

Etant donné que l’atelier se donne comme principe de faire le projet selon l’élaboration d’une problématique, il propose aux étudiants, dans une première phase, d’aborder les étapes de la problématisation selon deux logiques . 1)Dans la première démarche (logique inductive) l’élaboration de la problématique se réalise dans la formulation itérative de question à partir du sens donné à une situation concrète .

La deuxième phase consiste à effectuer une transposition architecturale des données conceptuelles, formelles et spatiales induites dans le résultat de la première phase. Cette phase de l’étude consiste à mettre au point un projet d’architecture ou d’architecture urbaine en répondant précisément aux contraintes du programme (habitabilité, relation à l’environnement, faisabilité constructive) et aux exigences liées à la fonction de représentation de son architecture (lisibilité de la forme, de la figure architecturale, de son contenu et de son mode constructif ).

2) Dans la deuxième démarche (logique déductive), l’élaboration de la problématique s’effectue à partir de la structuration de concepts issus de la littérature scientifique (théorie, modèles, concepts, relations, variables) pour se concrétiser dans une question spécifique de recherche permettant de confronter cette construction théorique à la réalité particulière choisie au départ. La fin de cette partie du travail sera sanctionnée par une évaluation des potentialités de «l’élaboration de la problématique» à anticiper un projet d’architecture.

TROISIEME TEMPS 3)La troisième et dernière phase consiste en une mise au point en effectuant des modifications ou des ajustements de manière à mettre en cohérence les différents types de contraintes et la confrontation de l’état d’avancement du projet à l’objectif originel de mise à niveau qui a un rôle de repère pour éviter les dérives du projet par rapport à son idée initiale.

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L es ob j ectifs didacti q ues de l’atelier  lES 6 RESULTATS ATTENDUS DE L’ATELIER

1) Prendre conscience de l’importance d’une phase d’explicitation des problèmes d’usages à régler et du programme dans la prescription architecturale . 2) Introduire dans la prescription architecturale la dimension de la mutabilité par des solutions qui anticipent sur les changements et les évolutions envisageables. 3) Introduire dans l’activité projetuelle la question de la référence architecturale. 4 ) Envisager des intentions d’amélioration et de qualification en relation avec les hypothèses d’anticipation du fonctionnement et de connivence esthétique et définir les enjeux de la mise à niveau. 5) Expérimenter l’interaction : résultats de diagnostique / programme/ intentionnalités d’amélioration/ scénario d’usage/ projet d’architecture et ce, de la formulation initiale aux reformulations entrainées par les propositions graphiques. 6) S’affronter à la question du sens des propositions architecturale et veiller à l’équilibre et à la cohérence entre l’intention initiale et le processus de projetation.

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TA B L E AU D E P H A S A G E Activité de projetation                                    Sélection d’une situation concrète

délimitation d’un problème spécifique, le choix ce semestre est porté sur le quartier AL AKKARI

Choix et étude d’une zone d’influence

population cible, délimitation d’une zone de diagnostic

Identification d’une opportunité locale Elaboration d’un corps d’hypothèses Vérification selon une logique inductive

Choix d’une zone d’intervention Choix stratégique, prémisses d’un scénario d’usage et d’une connotation fonctionnelle collecte de données terrain

vérification selon une logique déductive

Benchmarking, théorie, modèles, concepts, relations, variables

Choix d’un typonime

spécification de la prescription architecturale dans le cadre du choix stratégique déjà réalisé

intentionnalités relatives à la connexion

viaire, accessibilité, circulation inter- modale, trame viaire

Tracé régulateur et Ancrage

couture, articulation, jonction et rapport au voisinage

Elaboration du programme

conflit d’usages, organigramme, scénario d’usage définitif

Choix d’une morphologie Composition des éléments du programme choix d’une écriture architecturale Approche paysagère

hauteurs en conformité avec les documents d’urbanisme forme d’organisation et des principes de fonctionnement (modes de rassemblement) éléments architectoniques sélectionnés pour le projet choix d’éléments de projet qui exaltent le paysage partant des données sitologiques

Scénographie

Axes de composition, articulations, alignements,superpositions, épannelages, rapport au ciel, ancrages au sol

Imagibilité

identification des indicateurs de la qualité grâce à la quelle le projet aura de grandes chances de provoquer une forte image chez l’observateur

Transposition architecturale Transcription architecturale et développement du projet

Reprise synthétique des grands axes de réflexion et horizons

des données conceptuelles, formelles et spatiales induites dans le résultat de la première phase Choix et zoom sur un fragment du projet au 1/100 Mise au point, modifications ou ajustements, mise en cohérence des contraintes et confrontation de l’état d’avancement du projet à l’objectif initial de mise à niveau. perspectives, projection dans l’avenir et développement possibles des actions proposées . ENA / Novembre 2014


12 LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR Projets des étudiants S9 Cas du quartier Akkari

une situation concrete insatisfaisante Délimitation d’un problème spécifique: Le choix de ce semestre est porté sur le quartier AL AKKARI. Le quartier Al AKKARI constitue un point influent au sein de la capitale qui propose une grande opportunité de développement et une ouverture vers la mer. Présentation du site: -Une situation géographique statégique. -Délimitation au nord ouest par la mer,au sud Ouest par l’étendue des grands équipements et des zones non construites qui le séparent du quartier Yacoub El Mansour et au sud par l’axe Hassan II et la zone industrielle qui le séparent

-La Question du littoral L’espace stratégique que représente le littoral et les richesses naturelles dont il dispose, ont fait de ce dernier un potentiel majeur de développement économique du pays.Mais il subit bien des dégradations dues notamment à l’urbanisation anarchique et la «durcification » du front de mer,à l’érosion des plages,à la pollution et la surexploitation des ressources.

-Analyse urbaine du quartier Al Akkari -Une barrière pour l’accés à la mer: présence d’ilots. -De Grandes surfaces qui abritent des équipements et des friches urbaines. -Une topographie créant des opportunités visuelles trés importantes. -Des opportunités foncières(Grands ilots occupés par l’hopital Moulay Youssef,Caserne militaire). -Un maillage et un tracé des ilots tournant le dos à la mer. ENA / Novembre 2014


LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR 13 Projets des étudiants S9 Cas du quartier Akkari

Identification d’une Zone d’influence et de diagnostiC

Délimitation d’un problème spécifique: Au regard des atouts et des potentialités de la capitale et des enjeux de développement un projet de mise à niveau urbaine du quartier de Akkari zone stratégique de la ville en perte d’attractivité vient s’imposer plus que jamais. Ce choix stratégique permettera de créer une continuité du dévéloppement de la capitale et d’en assurer son rayonnement régional, national voire international. La zone d’influence étudiée jouit d’une opportunité locale trés importante qui se matérialise en la présence de l’eau et d’un front de mer non exploité ainsi que la présence du tramway et de deux de ses stations à proximité. Population cible: Les jeunes du quartier de Akkari ainsi que ceux de toute la ville de Rabat.

Identification d’une opportunité locale et choix d’une zone d’intervention

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14 LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR Projets des étudiants S9 Cas du quartier Akkari

ZO N E D ’ I N T E R V E N T I O N Ce choix de zone d’intervention aura sans doute un effet d’entrainement sur le quartier et sur toute la ville de Rabat vu son emplacement stratégique. La zone d’intervention est bien la friche militaire du quartier Akkari.Elle se situe à coté de l’hopital Moulay Youssef et donnesur l’océan. Un arrêt de tramway est aussi l’un des éléments principaux qui fait que cette zone est de plus en plus fréquentée. Cette intervention visera à mettre à niveau l’ensemble du quartier et non seulement la friche. La zone d’intervention c’est le support du tracé des interventions majeurs et le support de l’organigramme.

C H O I X S T R AT é g i q ue le parti général du projet peut se décline sous plusieurs typologies: - Une centralité littorale -Une centralité culturelle ou commerciale (s’inspirer de l’esprit des lieux..) -Le loisir, le sport, le tourisme ...

Exemple projet: Cité de création artisanale Le choix stratégique était l’Animation socio culturelle avec une clée d’entrée qui est la superposition des activités et usages(culture,art,commerce,tourisme, logement) qui vont conférer un nouveau souffle au quartier.

Une cité ouverte animée et communiquante

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LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR 15 Projets des étudiants S9 Cas du quartier Akkari

Exemple projet: Pole socio thérapeutique et culturel

La centralité dans notre site se démarquera à travers la création d’une centralité littorale,puisqu’il n’a y a pas d’ouverture ou de connexion avec la mer; Par leur complémentarité , des centralités peuvent se renforcer mutuellement.Notre second choix abordera un aspect culturel.

On doit mettre à l’écart toutes nos convictions avant d’aborder un sujet ...Il faut s’inspirer des vrais besoins du site et essayer de les résoudre à travers une prescription architecturale bien ciblée..

V é ri f ication selon une lo g i q ue inductive L’agglomération de Rabat-Salé-Shkirat-Témara jouit d’une situation politique et fonctionnelle privilégiée,dispose d’une richesse naturelle diversifiée, abrite un patrimoine architectural historique important et engage des projets majeurs créant une nouvelle dynamique de développement urbain. Mais en matière de croissance urbaine la villede Rabat est marquée par: -La saturation spatiale de la métropole nationale; -Le problème foncier: élément fondamental dans le remodelage de l’architecture urbaine de la région. -La durcification du littoral et la rurbanisation des périphéries de la ville Pour répondre aux aspirations de sa population,mettre à niveau l’urbanité de son espace et la hisser au rang des grandes capitales,la ville de Rabat est aujourd’hui engagée dans une dynamique de projets structurants qui permettront au territoire de changer de visage;

Illustration tirée du projet du pole socio thérapeutique et culturel

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16 LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR Projets des étudiants S9 Cas du quartier Akkari

V é ri f ication selon une lo g i q ue D é ductive La démarche de la verification selon une logique déductive -BENCHMARKING- se base sur une investigation suivie de l’étude des théories, modèles, concepts, relations, variables et benchmarking, dont un exemple est illustré par un projet de Sir Norman Foster.

Le concours d’idées pour le centre plurifonctionnel à Sofia par Norman Foster L’agence a choisit le cercle, comme symbole de la de la démocratie, pour en faire le concept du projet. Le cercle a ensuite évolué au cours du processus de la conception pour prendre la forme d’un triangle curviligne qui s’adapte à trois aimants qui symbolisent les batiments accueillants les fonctions principales du projet. Le projet se veut noyer dans un parc vert, qui trouve son aboutissement le plus accompli dans l’espace central, le coeur du projet. L’épannelage du bâti s’est fait selon le contexte urbain avoisinant le site sans négliger les données sitologiques et climatologiques. Il en résulte une morphologie urbaine en ilots fermés à l’est et au sud, dont les limites s’adaptent aux voies existantes, en vue de faire la couture en prolongeant ces dernières vers le coeur du projet. Dans la partie ouest, les ilots sont en U, ouvrant le projet à un axe structurant, qui reliera le projet au centre historique de Sofia. Quant aux trois batiments principaux, la forme s’adapte à la fonction tout en offrant un espace public autour et au centre, qui permet une scénographie de l’espace urbain, en forums, espace de divertissement, débats.. etc. Le projet est issue d’une commande du gouvernement de la Bulgarie, qui vise à mettre à niveau un quartier militaire dans la capitale, afin d’attirer le commerce international et de déclencher par la suite un effet d’entrainement. ENA / Novembre 2014

Illustration benchmarking tirée du projet de la cité de la musique


LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR 17 Projets des étudiants S9 Cas du quartier Akkari

TYPONIME: C’est la nomination du projet et son appelation spécifique. à titre d’Exemple, si le choix strategique est le commerce: le typonime pourrait être soit: un centre commercial, soit le nouveau paradigme de shopping , ou bien la rue commerciale.. Typonime 1: Meryem Benyaiche Cité de création artisanale

intentionalit é s Agir sur l’image: le but de l’intervention est de créer une envie de pénétrer le projet. Agir sur la fonction: le choix d’un programme diversifié Gérer le vis à vis et harmoniser le paysage: créer des éléments de connexion visuelle Enrichir le paysage vert: ce qui permettra de résoudre l’hétérogénéité du tissu dans lequel est intégrée la friche à travers un traitement paysager. Agir sur la structure: une connexion viaire qui permettra de désenclaver le site

trac é r é g ulateur et ancrag e

Typonime 2: Doha Elkhourani Pôle socio thérapeutique et culturel

Typonime 3:Ilhame Hassani Lifestyle centers «Centres styles de vie»

Projet:La cité de la création artisanale

Typonime 4 Abou-Iyad Rami Cité de la musique

Le véritable tracé régulateur est celui qui arrive à unifier dans ses caractéristiques, tel élément par rapport à l’ ensemble, les fragments les uns à l’ égard des autres ,qui arrive à découvrir le rapport mathématique susceptible d’ animer régulièrement tous les éléments de l’oeuvre. Le corbusier, Almanach d’architecture moderne , Paris 1925

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18 LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR Projets des étudiants S9 Cas du quartier Akkari

trac é r é g ulateur et ancrag e Le tracé du projet doit émaner d’ Une synthese du diagnostic effectué et doit contenir : -Données sitologiques; -Vérification et reformulation du choix stratégique. -Typonime et scénario d’usage proposé. -Relations avec les zones limitrophes. -Structure viaire. -Imagibilité en relation avec l’identité du quartier. -Benchmarking . -Référence architecturale. -les conflits d’usage

Cette phase consiste à définir les ambiances et les caractéristiques géométriques des voies. La recomposition du site passe essentiellement par la transformation des infrastructures et le désenclavement et cela à travers l’enrichissement du maillage de voiries pour irriguer d’avantage le site concerné avec son entourage.

P roje t :L a cité de la M usique

Projet:La cité de la création artisanale la ville se transforme, sa structure viaire aussi. Le site d’intervention doit faire donc l’objet d’un remaillage qui consiste à ordonner les ensembles à construire dans une trame de voies.

Projet:Pôle socio thérapeutique et culturel

Grâce à cette organisation les potentialités du site sont relevés et mises en valeur dans la mesure ou la trame semble s’effacer progressivement.

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P r oj e t : L i f e s t yle ce n te r s


LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR 19 Projets des étudiants S9 Cas du quartier Akkari

Projet:La cité de la création artisanale

é l é ments du pro g ramme : La composition des élements du programme consiste à mettre en place les formes d’organisation et les principes de fonctionnement (le mode de rassemblement). il s’agit de déterminer l’organisation fonctionnelle du projet à partir de plusieurs scénarios d’usage.L’objectif essentiel est d’apporter l’ensemble des élements nécessaires à l’elaboration du projet.

Projet:La cité de la création artisanale

sc é nario d ’ usag e :

Projet:Pôle socio thérapeutique et culturel

P r oje t : L i f e s t yle ce n te r s

Le projet sera divisé en 8 séquences qui se déterminent comme suit: 1-Séquence 1:Espace touristique 2-Séquence 2:Espace Jeune 3-Séquence 3:Espace commercial 4-Séquence 4:Espace culture 5-Séquence5:Marchés aux puces 6-Séquence 6:Espace d’habitat 7-Séquence 7Espace commerce de proximité 8-Séquence 8:Parc urbain public

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20 LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR Projets des étudiants S9 Cas du quartier Akkari

choix et é tude d ’ une é criture architecturale

Jean-Michel Wilmotte ; architecture ecriture

L’écriture architecturale d’un projet définit les grandes lignes structurantes du projet.Il s’agit plus précisement de la composition du mode de rassemblement des parties. L’objectif est de définir tous les élements architectoniques choisis pour le projet(volumétrie,choix esthétique..)

Choix d’une écriture architecturale minimaliste

P r oj e t : L i f e s t yle ce n te r s

La modularité

-Mise en place d’une unité urbaine programmée et fonctionnelle où la dimension horizontale est privilégiée -Répondre à l’absence de repère dans la zone du projet.

Superposition d’une trame irreguliere

Projet:La cité de la création artisanale

Equilibre entre vide et plein Dans le cadre de ce projet de mise à niveau urbaine de la friche militaire du quartier Akkari, notre choix s’est porté sur un vide qui est concentré au centre et qui matérialise le choix de la centralité et pour laisser ainsi libre accés à la mer.

Projet:Pôle socio thérapeutique et culturel ENA / Novembre 2014


LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR 21 Projets des étudiants S9 Cas du quartier Akkari

approche paysag è re : L’approche paysagère cible le choix des élements du projet qui exaltent le paysage partant ainsi des données sitologiques.

Le paysage fait aujourd’hui incontestablement part des phases d’élaboration d’un projet. L’approche paysagère permet la mise en valeur des territoires

sc é no g raphie la scénographie ou l’art de la mise en scène de l’espace public contribue à créer l’atmosphère et le climat d’une production architecturale ou urbaine (ambiances,éclairages,sons,couleurs..)

Projet:La cité de la création artisanale

P roje t :L a cité de la M usique

Projet:Pôle socio thérapeutique et culturel

La scénographie urbaine a pour rôle principal: De répondre tout d’abord à une quête d’identité et d’enracinement. Revéler la ville,l’espace urbain,le territoire c’est: -Améliorer la lisibilité de l’espace urbain ou donner une identité à un espace dévalorisé en créeant des repères qui deviennent des lieux de rencontre dans la ville. -Ordonner l’espace,le structurer. -Créer des parcours,relier des lieux en rétablissant une continuité entre les fragments urbains. Concevoir l’espace public comme cadre de socialisation Le rôle de la scénographie urbaine est donc de: -Reinvestir la scène publique -Dévélopper la mémoire collective ,le vivre ensemble. -Générer la qualité de la vie ,de sécurité et du confort. -Créer un lien social.

Développer un urbanisme de sensations Il s’agit de : -Renouveler la perception du paysage urbain -Raconter les variations,le passage du temps et notament permettre de multiples usages d’un même lieu dans une seule journée.

P r oj e t : L i f e s t yle c enters ENA / Novembre 2014


22 LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR Projets des étudiants S9 Cas du quartier Akkari Projet:Pôle socio thérapeutique et culturel

imag i b ilit é 1-L’IMAGIBILITE PAR LE REPERE URBAIN Dans ce projet, un repère urbain a été implanté sur la route cotière, longeant la cote afin de souligner Projet:Pôle socio thérapeutique et l’aboutissement du parcours culturel et de marquer la rencontre du projet avec la mer. Il a été conçu sous forme d’un mémorial,qui cadre la vue sur la mer telle une vitrine et offre en même temps un espace intérieur d’échange et de rencontre.

Projet: cité de la musique

2-L’IMAGIBILITE PAR LA MORPHOLOGIE DE L’ESPACE ET DU BÄTI

Projet:La cité de la création artisanale

Le parti pris de ce projet par rapport à l’image, est de se distinguer du tissu urbain limitrophe et de la morphologie du bati existant, par une nouvelle couche de trame urbaine dynamique, qui favorise le mouvement et stimule la découverte progressive. 3-L’IMAGIBILITE PAR L’USAGE Ce projet s’est focalisé, sur l’image en tant Projet:La cité de la Musique qu’experience personnelle et perception propre à chaque usager. Il suggère une troisième typologie d’espace, ou l’architectural et l’urbain s’imbriquent, afin d’offrir à l’utilisateur de pratiquer l’espace à sa guise et en constituer sa propre image. ENA / Novembre 2014


LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR 23 Projets des étudiants S9 Cas du quartier Akkari

transposition architecturale Cette phase consiste à décliner tous les concepts et idées developpées dans les première phase, en une forme et écriture architecturale, qui reflète le parti pris du projet .

1-L’architecture du vide Le geste marquant de la transposition architecturale de ce projet, est l’architecture par le vide, c’est à dire de remettre en question la dualité espace positif/ espace négatif, en suggérant une synergie, une continuitée entre les deux. Un geste qu’on retrouve non seulement dans la direction horizontale du projet, mais aussi dans le dessin et l’éppannelage des façades.

Projet:Pôle socio thérapeutique et culturel

L’exaltation la plus aboutie de cette idée se manifeste dans le dessins des deux elements saillants du projet : l’espace central, et le mémorial.

2- L’horizontalité:

3- Bannir la façade:

Etant donné que ce projet vise à inciter l’usager à parcourir l’espace, il a été évident que cette découverte progressive s’accompagne par une écriture architecturale qui favorise la ligne horizontale afin d’accompagner l’usager dans son parcours, et d’encourager l’oeil à suivre cette direction.

Le principal constat fait durant le processus d’analyse de l’équipement culturel dans la ville de rabat était que la façade monumentale constituait une frontière qui se dresse face à l’usager, Cette idée est interpretée par la suite par une architecture qui bannit la monumentalité du bâti, à travers une architecture qui rentre en fusion avec l’urbain et se présente en tant que continuité de ce dernier.

Projet:La cité de la création artisanale

P roje t :L a cité de la M usique

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24 LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

T ransposition architecturale Extrait du syllabus de l’atelier

La phase qui va suivre consiste à faire une traduction des résultats conceptuels en projet d’architecture proprement dit. La pratique de la conception lors de cette phase de transcription architecturale sera composée en quatre actes qui seront organisés chronologiquement comme suit : -Un premier acte de synthèse des données conceptuelles, théoriques et empriques , issues de la phase de problématisation inductive/déductive. Il s’agit d’une condensation horizontale mettant en conjugaison les éléments qui précédent d’une manière systémique. -Un deuxième acte d’élaboration de l’intention (large non dessinée culturelle) . -Un troisième acte de travail sur le projet/image ou « maquette concept » esquisses de formes et de pensées spatiales. -Un quatrième acte de confection de l’espace architecturé (la composition et la cohérence spatiale).

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LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR 25

Canevas du Semestre S10

Extrait du syllabus de l’atelier                     • Phase 1 : 4 séances. • DEBATS ET ECHANGE DE VUES DISCURSIFS

• Phase 3 ; 2 séances. PRESENTATION DE L’ INTENTION

Présentation individuelle sur data show, plus débat et échange de • Le but et les objectifs de l’étude, vues. • 2 séances : Annonciation des objecle pourquoi de l’étude ; tifs du semestre, présentation de Phase 5 : 4 séances. la démarche et des procédures • Les problèmes à l’étude d’ordre d’élaboration du projet via la simugénéral (écart ressenti que le ETAT DE LA QUESTION lation du travail de fin d’étude ; candidat cherche à combler entre une situation actuelle Contexte discursif et théorique dans • 2 séances : Table ronde sur les possiinsatisfaisante et une situation lequel l’objet est situé. bilités des thématiques à traiter dans désirée). le cadre de l’atelier. Etablissement Principaux repères théoriques d’un listing thématique se rat- • 1 diapo, questionnement rel- et/ou cas concrets, résultats de tachant à la problématique centrale evant de la compréhension l’investigation sur les avancements de l’atelier. (besoin de décrire, besoin théoriques et les faits empiriques d’expliquer) ; se rattachant à la problématique, • Phase 2 : 4 séances.CHOIX INDIVIDUEL illustrés par des exemples, des • 1 diapo, questionnement rele- projets, des dates, des références DU THEME (choix libre) vant de l’intervention (besoin de bibliographiques. produire ou créer ou sélection• Choix d’un problème général se ratner, activité de projet). tachant, de préférence, au thème Objectifs : Déterminer le champ de de l’atelier (la prescription architecla recherche, structurer les inforturale) rapporté à une ville et/ ou un • Présentation individuelle mations pertinentes collectées sur data show, plus débat et (mise en ordre), analyse critique endroit donné (une zone d’intervenéchange de vues. tion) ; des éléments rassemblés. • Mots clés se rattachant au thème Phase 4 ; 2 séances. général, énonciation du problème général de recherche, Motivation EXPOSITION DES ELEMENTS dans le choix effectué BIB L IOGRA P HI Q UES ET INFORMATIONS PERTINENTES • S ources d ’ inspiration : pertinence sociale, Identification des éléments Ouvrages portant sur le thème généraux du problème (illustrés), particulier de la recherche. rapport systémique entre les compo- Ouvrages principaux déjà consulsantes de la problématique, base de tés, ouvrages référentiels relevés connaissances, exemples concrets. dans les fichiers de la bibliothèque, auteurs références, personnes res• Présentation individuelle sur data sources et/ou départements susshow, en plus d’un débat et d’échange ceptibles d’être consultés dans le de vues. cadre de l’étude. Fiches de lecture (ouvrages, articles, mémoire,), fiches signalétiques (projet, cas concret), carnet d’adresse (département, personnes ressources).

4 diapos : aspect théorique de la problématique à l’étude. 4 diapos : aspect empirique de la problématique à l’étude. Présentation individuelle sur data show, plus débat et échange de vues. Phase 6 ; 3 séances. VISEE PRATIQUE Type du projet envisagé en relation avec la problématique centrale et dans le périmètre de la zone d’intervention choisie au début ; Rapport de la nature du projet prévu avec les résultats des premiers diagnostics du site choisi,

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26 LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR Il s’agit d’amener l’étudiant à faire le projet en construisant la problématique, en formulant des hypothéses, en testant les méthodes à partir de la définition d’un corpus à l’intérieur d’une démarche cohérente

avec les connaissances empiriques concepts utilisés dans la question Phase 11 ; 4 séances. qui s’y rattachent et/ ou avec les principale ou dans le commenhypothèses personnelles. taire critique qui s’y rattache. PLAN DE L’ETUDE PROVISOIRE Nature du projet escompté dans le cadre de l’étude : Architectural, architecture urbaine, aménagement paysager, équipement structurant, habitat,…etc.

Définition, origine, dimensions, indicateurs et signes observables qui identifient les concepts utili- Regroupement des sous-quessés (illustré par des exemples tions par catégorie. Ces groupes concrets). de sous-questions constitueront les grandes subdivisions (Parties, Présentation individuelle sur data Présentation individuelle sur data chapitres, sections) du mémoire. show, plus débat et échange de show, plus débat et échange de vues. vues.

Phase 7 : 4 séances.

Phase 9 ; 2 séances.

SELECTION D’UNE QUESTION SOUS-QUESTIONS PRINCIPALE Traduction du projet de recherche sous forme d’une question de départ. Cette question regroupera d’une manière claire et précise les interrogations claires et précise les interrogations originales sélectionnées parmi le questionnement de l’état de la question de nature théorique (compréhension) et / ou pratique (intervention). L’énoncé de cette question sera suivi d’un commentaire critique qui portera sur Les qualités de pertinence concernant le registre : descriptif, explicatif, normatif, prédictif.

Présentation de ces grandes subdivisions : nombre de parties et chapitres, titre et intitulé respectifs ;

Division de la question principale de départ en 4, 5 ou 6 sous-questions contenant les concepts de la question de départ ou du com- Contenus éventuels (base de connaissances quantitatives et mentaire critique. ou qualitatives, connaissances Présentation individuelle sur data généralisables, standards scientishow, plus débat et échange de fiques, connaissances nécessaires au type de recherche, collecte de vues. données, analyse, détermination de problèmes, modèles) ; Phase 10 ; 2 séances.

CORPS D’HYPOTHESES

Les hypothèses de travail sont des réponses supposées aux sousquestions formulées précédemment selon trois caractéristiques : A) énoncé qui exprime une relation Présentation individuelle sur data entre deux ou plusieurs termes. B) show, plus débat et échange de Prédiction sur ce qu’on va découvues. vrir à travers l’étude. C) support d’une vérification empirique dans Phase 8 ; 2 séances. laquelle les suppositions, les prédictions seront confrontées avec CONCEPTUALISATION la réalité choisie.

Objectifs escomptés : Fournir des outils de travail, détermination de fonctions modèles, développement de système performant, suggestion concernant un système alternatifs, révision de pratique se rapportant au type de projet, implantation, procédures réalisables, informations en vue d’une décision dans le projet…etc:

Estimation des résultats attendus : Processus de concrétisation de ce Présentation individuelle sur data théoriques et pratiques de chaque qu’on veut observer dans la réalité show, plus débat et échange de partie. dans le cadre d’une investigation vues. documentaire sur les termes et les ENA / Novembre 2014


LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR 27 se rapportant au type de projet, Phase 14 ; Les séances restantes. implantation, procédures réalisables, informations en vue d’une ELABORATION DU PROJET décision dans le projet…etc. Estimation des résultats attendus : théoriques et pratiques de chaque Présentation des esquisses et partie. avancements du projet d’une manière graduelle, une à deux Présentation individuelle sur data fois par semaine, débat et échange show, plus débat et échange de de vues à l’occasion de chaque vues. présentation individuelle par les étudiants ; Phase 12 : 4 séances. METHODOLOGIE PAR GRANDE SUBDIVISION

La pratique de la conception du projet sera composée en quatre Description et justification des temps : instruments de recherche et de leur utilisation dans chaque partie. • un premier d’élaboration de l’intention Choix argumenté de méthode, (large, non dessinée culturelle) ; d’approche et /ou de technique par subdivision afin d’atteindre •Un deuxième temps de travail sur les objectifs escomptés. le projet /image ou “ maquette/ concept “ esquisses de formes et Présentation individuelle sur data de pensées spatiales ; show, plus débat et échange de vues/ •Un troisième de travail sur l’espace architecturé (la composition et la cohérence spatiale) ; • Phase 13 :2 séances. • Un quatrième temps qui con• ARTICULATION AU PROJET siste à mettre au point un avant projet d’architecture et • Montrer comment l’ensemble à répondre plus précisément de la recherche à mener aux contraintes du programme aboutira ou s’articulera au projet choisi (habitabilité, relation à d’architecture prévu. l’environnement, faisabilité constructive) et aux exigences liées à • Énoncer le rapport des résultats la fonction de représentation de de chaque partie avec les étapes son architecture (lisibilité de la décisionnelles dans la concep- forme, de la figure architecturale, tion du projet final : discerner ce de son contenu, de son mode qui débouche sur l’implantation, constructif ). de ce qui débouche sur, le programme, le scénario d’usage, l’enveloppe, le tracé, la volumétrie, l’écriture, l’ancrage, l’approche paysagère, le concept et/ou éventuellement le parti.

Rendu final :

-->Dossier A3 récapitulatif des phases de la problématisation (relié), -->Deux Planches A0 sur les éléments graphiques du projet.

Phase 15 ; 2 séances. SIMULATION DE LA SOUTENANCE ET RENDU FINAL

Phase d’argumentation du projet (exprimer ses choix et les rendre communicables) et mise en relation avec les résultats de la problématisation.

Commentaire du projet en un exposé synthétique :

l’étudiant doit expliquer, expliciter, faire partager les idées de son projet d’une manière rationnelle et montrer comment le résultat final constitue une réponse envisageable à la question principale ;

-Suivi d’un débat et échange de vues.

• Présentation individuelle sur data show, plus débat et échange de vues. ENA / Novembre 2014


28 LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

P R O C E S S U S D E CO N C E P T I O N via la simulation du tpfe Par pr. achour mohammed

Le processus d’élaboration du projet ce semes-

traitent d’un sujet de leur choix mais en rela-

tre permet d’expérimenter la démarche de

tion directe avec la thématique de l’atelier.

l’élaboration du travail de fin d’étude, partant du choix du thème jusqu’à la soutenance finale.

Par ailleurs, l'objectif étant l'initiation à la recherche par la recherche; l'atelier propose aux étudi-

Cependant, la présentation par phase sur data

ants une démarche théorique et méthodologique

show accompagnée de critique et de regards pro-

fournissant les outils intellectuels nécessaires

blématisés offre à touts les étudiants de l’atelier,

au développement d'une recherche personnelle

d’une part, la possibilité de se situer les uns par

favorisant l'émergence d'un positionnement

rapport aux autres. D’autre part, elle permet à

pouvant nourrir un futur TPFE ou s'ouvrir

chacun d’eux d’emmagasiner plusieurs formula-

sur une voie de la recherche post-diplome.

tions d’intentions de projet qui sont autant de pistes alternatives pour régler chaque problème identifié.

Le cheminement,les difficultés méthodologiques rencontrées, les hésitations et contradictions

Ce mécanisme constituera par la suite une

propres à chaque projet des étudiants ; constitu-

excellente médiation entre l’enseignant et les

ent les temps forts de ce semestre et permettent de

étudiants. Pour leurs projets , les étudiants

mieux saisir ce qu'implique un travail de recherche.

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LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR 29 Projets des étudiants S10

PROJET DE MISE A NIVEAU D’UNE VILLE MOYENNE PAR SA STATION - CAS DE LA GARE DE TEMARA travail effectuée par Doha El Khourani

MOTS CLES Reconquete de la ville moyenne -station- scénographie- GAREMOBILITE- esplanade-organisation de l’espace urbain-centralite-noeud de connexion- lieu de mouvement en mutation- porte d’entree sur la ville- pole urbainfacteur de développement et d’attractivite- amenagement associé à la gare - l’impact sur la Asignal dans la ville Pour un ancrage contextuel du projet urbain

rapport systémique entre les différents éléments: -Comment pourra t-on créer un point de repère dans les villes moyennes? -comment rendre le quartier de la gare un quartier en pleine effervescance? -quand pourra t-on identifier la gare en tant que pole urbain ? -comment ces stations dans la ville peuvent contribuer à créer une scénographie urbaine?

Montrer comment de nouvelles formes de centralités se développent autour des infrastructures de transport et de mobilité et participe à la regénération des villes moyennes à partir d’une convergence d’effets endogènes liés aux mobilités qu’elles accueillent et d’effets exogènes attachés aux territoires qu’elles traversent. Une station comme repère urbain, espace public et événement dans la ville:

-Attractivité absente de la ville. -Absence de mixité entre espaces de mobilité et fonctions urbains. -Comment calibrer la gare par rapport à sa ville? Est ce qu’en créant une mixité d’usage, la gare deviendra un vrai pole d’échange ? -Est ce que ces stations pourront créer un point de repère dans ces villes moyennes?

-Comment profiter de la métropoli-Une station intermodale, plate- sation et s’adosser à leur dynamique forme d’organisation des différen- et non pas en souffir? tes mobilités. -Une station de service, offrant une diversité de services marchands au cours du déplacement, mais aussi pour les riverains, en adéquation avec le potentiel et les particularités du territoire. -Les gares des villes moyennes. -l’évolution de la ville qui n’accompagne pas l’évolution de sa gare.

Pour la conception de la structure, la volonté architecturale sera de réaliser une structure métallique formée de 3 éléments par association de profilés “basique” assurant une transition entre l’échelle humaine et l’échelle de l’ouvrage. le résultat offrera une expression architecturale bien plus fine et précise.

-Le rapport de la ville de Temara à la ville de Rabat. -Le paysage dégradé autour de la gare. CIRCULATION ACTUELLE AUTOUR DU SITE

-comment ces nouveaux lieux de vitesse, de mouvement deviennent de nouveaux lieux de centralités que ce soit pour les voyageurs ou les habitants du

pertinence sociale Réinvestir la scène publique insérer la nouvelle culture de l’écriture lumineuse dans la ville

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30 LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR Projets des étudiants

Façades ventilées: le système de bardage de façade à paroi ventilée est la technologie de revetement extérieur des batiments la plus efficace qui soit pour résoudre les problèmes de protection de l’humidité et des agents atmosphériques. de calorifugeage et d’insonorisation.

Schéma de circulation:

SCHEMA ORGANISATIONNELSCHEMA ORGANISATIONNEL Le marché couvert ou le souk rempart

RUE COMMERCIALE

passerelle entre les deux rives qui prend naissance du batiment de la

Nouveau batiment de la gare

ENA / Novembre 2014

tour multidimensionnelle point de repère du nouveau

circuit pieton principal ombragé avec une terrasse accessible via un large escalier qui servira comme bancs


L

LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR 31 1-Marché couvert ou Souk rempart

5-Tour multifonctionnelle

le marché couvert ou le souk Rempart fait partie de l’ensemble du projet et sera en meme temps une entité à part entière qui suivra une trame horizontale et sera une barrière visuelle et sonore pour les habitations sur l’autre rive de la gare. Ce marché se dotera d’une architecture contemporaine et présentera une évolution des marchés existants sur la ville de Temara et qui présentent l’une de ses particularités.

Tour multifonctionnelle point de repère du nouveau quartier de la gare et jouera le role du signal dans le quartier à travers le traitement lumineux qu’elle abritera.

2- Nouveau batiment de la gare

Cette tour sera composée principalement de bureaux, du centre de conférences et de restauration.

-Création d’une barrière visuelle et sonore à travers une galerie marchande. -Ceinturer et délimiter le paysage de la gare et qui va longer

le nouveau batiment de la gare qui vient s’implanter au lieu de l’ancien batiment coloniale de l’ancienne gare de Temara sera un nouvel espace qui se rajoutera à la ville en créant une nouvelle centralité vu la mixité du programme proposé qui rehaussera l’image de la ville moyenne et aura un effet d’entrainement sur la ville. 3-Rue commerciale

Création d’une esplanade centrale la rue commerçante se placera au dotée d’une mixité fonctionnelle. centre de la nouvelle esplanade Cette esplanade sera composée de urbaine. elle animera l’espace 2 séquences urbain et créera un centre urbain. Des espaces propices à une offre diversifiée, adaptée aux attentes des voyageurs mais aussi attractive pour l’audience de la ville.

4- Circuit piéton principale ce passage couvert sera le circuit piéton principal qui mène vers la gare et plus précisement au mall de la nouvelle gare et s’implantera sur l’axe qui accompagne la perspective de vue jusqu’au mall de la gare. Ce passage marquera l’entrée de la gare et pourra abriter des expositions temporaires culturels ou artistiques dans la ville.

Créer une architecture support pour les futures évolutions de cette gare. Création d’une esplanade centrale dotée d’une mixité fonctionnelle. Cette esplanade sera composée de deux séquences; la présence de commerces et services constituera un moteur de la transformation des zones périphériques en lieux de mixité urbaine. ENA / Novembre 2014


32 LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR Projets des étudiants S10

écriture générale à travers un objet m é ta p h o r e q u i e s t le réseau: Mode d ’ assemblement et de coordination

Réinvestir

la publique

scène

insérer la nouvelle culture de l ’ écriture lumineuse dans la ville

L’imagibilité à travers des repères urbains

( grand portail, tour, passerelle..)

L’intention est de créer une chorégraphie des événements spatiaux tels que les bassins d’eaux, les ombres, les lumières..

Traiter

pl u s i e u r s séquences différement afin d’éviter la monotonie.

Garder une cohérence tout en laissant la

différence

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AMBIANCES ET COMPOSITION SPATIALE


LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR 33

POUR UN ANCRAGE CONTEXTUEL DU PROJET URBAIN Cas du Projet De Bouregreg

travail effectuée par Meryem Benyaiche

Choix du thème

L’ancrage contextuel du projet urbain Cas du Projet de bouregreg Visée pratique

Créer un équipement structurant pour la population jeune de salé qui ne soit pas réservé à une « élite sociétale ».

Corps de Questions et d’hypothèses: -->Quel type de programme faut-t-il injecter afin de rendre le projet urbain de Bouregreg plus contextualisé et plus adapté aux besoins de la population locale ? -->Quelles sont les limites à ne pas dépasser quand on fait recours au marketing urbain afin de promouvoir l’image d’un projet urbain ? -->Comment peut-on agir sur une zone de rupture urbaine liée à la présence d’un fleuve pour la transformer en zone d’articulation ? -->Comment pourrait-t-on par le biais d’une prescription architecturale répondre à l’objectif premier du projet urbain de Bouregreg qui est « tracer un trait d’union » ?

PLAN DE TRAVAIL :

1

VOLET THÉROIQUE Partie I : LE PROJET URBAIN

Questions relevant de l’intervention:

Partie II: LE PROJET URBAIN dans son rapport avec le marketing urbain

Comment un projet urbain pourrait être d’une efficacité tranchante dans la revalorisation d’un site tout en mettant les besoins de la population locale en premier plan ?

PA R T I E I I I : L E S E L E M E N T S D’INSERTION CONTEXTUELLE D’UN PROJET URBAIN

Quels sont les limites du marketing urbain pour la mise à niveau d’un territoire?

Tracé

Questions relevant de la compréhension: Quel type d’équipement structurant serait le plus adéquat pour la population des quartiers défavorisés jouxtant le projet urbain de Bouregreg?

Question principale: Quelle type de prescription architecturale pourrait être la plus pertinente pour assurer une insertion du projet urbain dans le cas de celui de Bouregreg ?

2

Articulation au projet

LES GRANDES LIGNES DU PROJET cONNEXION VIAIRE elements du programme L’imagerie du projet

CHOIX DU SITE

le choix est motivé surtout par la position du site qui est particulièrement assez limitrophe au oued de Bouregreg

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34 LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR Projets des étudiants S10

Créer un dialogue visuel avec la tour Hassan

L’équipement

est

divisé

en

deux pôles pour créer une rue intérieure.

Cet espace fédérateur crée un lien fort entre les espacest extérieurs aménagés: le parvis

Relier les points d’accès pour

créer une entité composée de la jonction de deux volumes à l’image de Salé et RABAT

Comme un entonnoir, il s’élargit à ses extrémités pour créer un appel et une véritable

continuité

avec

l’extérieur.

L’agencement Cette rue est un prolongement de l’extérieur à l’intérieur et vient connecter les différentes parties du programme.

Composition et cohérence spatiale

le

traitement des espaces verts a été inspiré des jardins Ryads où se combinent savemment les plantes différentes permettant au promeneurs d’apprécier aussi bien les couleurs,les odeurs, eau, sons, ombres et lumières.

ENA / Novembre 2014

des

espaces

ainsi que les relations qui les unissent sont pensés dans le but de répondre de réussir une

scénographie

tant

intérieure qu’extérieure

Dans le traitement du sol, j’ai veillé à faire pénétrer l’eau, source de vie, et élément assurant

une

dynamique

permanente de la scénographie développée à travers le projet


LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR 35

L’utiisation du verre au niveau des façades contribue à la dynamique et la vivacité de la fluidité des espaces. Quant à la pierre de Salé, elle confère au projet une touche locale tout en créant un dialogue entre le batiment et son environnement

Créer un équipement ouvert communicant avec son environnement immédiat, assurant une insertion contextuelle. par le biais d’un programme architectural et d’une scénographe urbaine pour le plaisir des yeux et des lieux tout en faisant recours des éléments d’adaptation au contexte et la promotion de l’image de la rive par le biais de marketing urbain, en utilisant l’architecture éclatée avec des espaces intermédiaires et une architecture qui permet au projet de jouer son role de repère urbain.

ambiances extérieurs

L’écriture architecturale L’usage de la transparence permet de bénéficier

des

effets

scénorgraphiques

diversifiés produits, selon l’angle de vue choisi à partir d’un point donné.

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36 LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR Projets des étudiants S10

ambiances intérieurs

Couleurs, Matéiaux et textures La couleur permet d’animer la matière, d’exalter les formes et de jouer avec la lumière.

La lumière L’ombre et la lumière, deux éléments essentiels adoptés dans la composition des espaces intérieurs-extérieurs visant à créer une animation vivante à travers leur combinaison.

La Couleur L’effet de la couleur introduit l’enfant dans un monde de Reve et de créativité..

L’intérieur du centre se veut une symbiose de couleurs et de lumières

COMPOSITION VOLUMETRIQUE L’intersection des deux volumes composant le projet ont donné naissance à un espace intérieur qui constitue le coeur de l’ensemble et qui est en meme temps, une source revivifante d’air et de lumière.

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LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR 37

CO N C LU S I O n Par Pr. ACHOUR MOHAMMED

En fait, nous pouvons dire que la spécificité de chaque projet ne réside pas dans le corpus, qu’on peut partager avec les autres, mais dans le mode de formulation de la problématique qui rend la démarche de chacun unique et personnelle dans un champ commun. La «projetation» dans cet atelier conjugue de façon indissociable «un penser», «un vouloir», «un faire» et un «dire». L’objectif est d’initier l’étudiant au parcours de la production scientifique : recherche, réflexion, découverte-émergence de la forme (matérialisation), confrontation au programme et communication afin de lui permettre de discerner, d’identifier et de pratiquer, en toute harmonie selon une chronologie, les approches dialectiques théoriques / empiriques et cérébrales / sensibles. Cette démarche doit amener les étudiants à envisager des intentions de «production de projet» en relation avec des hypothèses d’anticipation de fonctionnement et de connivence esthétique et ce, à partir de diagnostic critique, d’intentions personnelles clairement exprimées et de références architecturales. Il s’agit d’amener l’étudiant à faire le projet en construisant la problématique, en formulant des hypothèses, en testant des méthodes à partir de la définition d’un corpus à l’intérieur d’une démarche cohérente. Un principe de l’atelier : la démarche au service de la spécificité et du style.

C’est à partir de là que nait le style. Le projet dans ce cadre, comme nous l’entendons dans cet atelier, n’est pas une image mais une cohérence rendue visible. Il ne s’agit pas de manipuler la technique comme savoir- faire ou ostentation creuse. Il ne s’agit pas non plus de composer des images trempeuses par imitation sans savoir gérer le temps de création, car le résultat sera des architectures banales ou des architectures du chic. L’objectif est de tendre vers l’architecture du style. Car ce qui reste unique c’est le style qui se dégage de la démarche de cette gestion dans le temps et dans un certains ordre des choses qui appartiennent à tous mais qui deviennent uniques et neuves chaque fois qu’on les traite de cette façon-là en «architecte chercheur». En effet, notre conviction dans cette atelier est que Le style découle de la démarche, ce qui est le moins visible, mais qui anticipe aussi bien de l’espace que des vécus possibles. Dès lors, les formes géométriques, les parallèles, les analogies, les métaphores, les développements infographiques ont besoin de la démarche spécifique du projet pour qu’ils puissent devenir architecture et non pas simulacre.

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38 LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

R é sultat  Que dire de la qualite des projets des etudiants

La richesse d’un projet est fonction de celle de l’individu (l’étudiant) et de sa capacité à exprimer ses potentialités, à clarifier sa pensée face à un problème architectural. La capacité à interpréter un ensemble de données, à exprimer une problématique, à formuler une hypothèse de travail, à laisser émerger les images et à maitriser le passage de l’esquisse à la représentation construite, sont autant de qualités qui impactent le résultat final de l’étudiant. Aussi, dans l’élaboration du projet, l’étudiant implique différents niveaux de savoir accumulés tout au long de son cursus et organisés par ses qualités d’analyse et de logique. Mais il fait aussi appel à un processus dont les rouages n’entrent pas toujours dans les schémas d’une maitrise rationnelle et consciente. C’est pour cela, nous pensons que la qualité des projets est le résultat ultime de trois registres : ce que le cursus a semé, de l’esprit de rigueur et de la liberté d’esprit de chaque candidat. Concernant le premier registre l’atelier n’a pas de main mise sur lui. Pour les deux derniers, nous essayons de les développer d’une manière concomitante, tracée dès le départ dans le cadre d’un contrat didactique sous forme de syllabus, de canevas, de planning et d’un logigramme qui permet aux étudiants de l’atelier de visualiser l’enchaînement de toutes les actions mises en conjugaison en montrant la relation logique qui les unit. De la sorte, nous pouvons prétendre à une dynamique créatrice et à une efficacité tranchante dans l’enseignement du projet d’architecture en cinquième année .

Pr. ACHOUR MOHAMMED

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LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR 39

Paroles crois é es Retour reflexif et regard extra-muros

Extrait du débat : “ L’expérience au sein de l’atelier Achour était très particulière et me marquera à jamais dans mon cursus universitaire qui touchera bientôt à sa fin. L’enseignement de la méthodologie du projet dans sa conception, m’a permis d’appréhender et de concevoir le projet de sa première réflexion qui commence par l’observation d’un cas particulier disqualifié à un projet final d’une manière fluide et avec un résultat très fidèle à sa réflexion ,concept et problématique initiales. Ces cas d’études se rapportaient à un mal de la ville avec un souci permanent : Le mettre à niveau avec le projet d’architecture urbaine ;....... La recherche dans mon atelier de 5ème année se manifeste aussi par le renouvellement naturel des enseignements et des thématiques en se projetant sur de nouvelles problématiques contemporaines.

......Cette approche m’était d’un grand bénéfice et a constitué un soubassement pour ma problématique de mémoire de fin d’étude en cette 6eme année ;..... L’expérience de projet en 5ème année aurait été parfaite si nos projets s’ouvraient sur le monde extramuros à travers une véritable coopération entre l’école et la société civile et pourquoi, ne pas accorder des prix et des publications en dehors des couloirs de l’ENA aux projets dans le cadre d’un enseignement ouvert sur la société .Une procédure qui consistera à mettre l’école en contact avec les collectivités, les habitants et de développer le plus possible de pédagogies impliquées amenant les élèves à sortir de l’école. “

Doha Elkhourani

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40 LES CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR

Retour reflexif et regard extra-muros                                   Retour réflexif de l’enseignant : “J’aimerai mettre l’accent sur une difficulté rencontrée lors de l’encadrement de l’atelier. Mon rôle étant d’enclencher le moteur de la conception chez l’encadré ; la difficulté était de comment gérer le conflit ou si vous voulez la dialectique chez l’étudiant, au moment de la production du projet, entre le conceptuel et l’opérationnel ; entre la volonté de produire au sein de l’atelier un savoir critique sur l’architecture et de former à la composition d’une architecture possible ;…….C’est en quelque sorte, Comment amener l’étudiant à se libérer du mimétisme des pratiques professionnelles (de l’agence) et au même temps produire une architecture réalisable et en plus portée par un discours. Cependant, l’approche adoptée a dissocié phase de problématisation/ programmation et phase de conception : La première permettant de définir les éléments de la problématique de disqualification, relégation ou repli spécifiques aux territoires à l’étude ; conjugués aux usagers, à leurs modes de vie et à leurs attentes ; la seconde permettant une traduction dans le projet des analyses faites dans la première phase. La démarche se voulait donc, une transcription analytique maitrisée. Les résultats sont d’un très haut niveau et témoignent d’une grande implication intellectuelle et créative des étudiants,

(ce qui insuffle l’approfondissement de ces problématiques avec eux, avec un grand plaisir, dans le cadre du travail de fin d’étude) seulement la rencontre avec les élus annulée pour des raisons de contraintes temporelles, aurait pu couronner les éléments d’ancrage par la triangulation des enjeux politiques avec les modes de vie, les attentes des usagers et l’observation en situation. Concernant le débat à l’école que vous avez mentionné, tout d’abord l’évaluation doit être élargie à des personnes invitées compétentes vis-à-vis du sujet abordé (pas seulement architectes). Cette modalité permettra d’extraire l’étudiant du seul rapport avec l’enseignant qui a guidé son travail dans son élaboration. Elle permettra aussi de responsabiliser l’enseignant vis-à-vis de la production de l’étudiant. Ensuite, je suis du même avis que vous qu’il faut confronter les travaux des étudiants des différents ateliers de cinquième année dans le cadre d’exposition ouverte une journée entière par exemple …. Maintenant je voudrais ajouter un dernier mot avant de quitter cette table ronde : Lors de l’élaboration de ce cahier, vos suggestions, vos interrogations, vos inspirations, vos interprétations ; m’ont fait découvrir de futurs chercheurs prêts pour l’approfondissement post diplôme. “ Pr. ACHOUR MOHAMMED

“Embarquée dans une aventure architecturale au sein de l’atelier de mise à niveau urbaine dirigé par le professeur Achour Mohamed, j’ai pu m’initier à une autre façon d’aborder l’architectural, l’urbain et le paysager dans une perspective plus fusionnée et intégrée. Durant cette année, j’ai pu acquérir une démarche de conception qu’on a exploité pour une transposition architecturale avec des principes clairs, plus flexibles et moins dogmatiques. ENA / Novembre 2014

.....L’exercice du premier semestre consistait à concevoir un aménagement sans préalable figé et imposé, il s’agissait plutôt de réfléchir à partir des données sitologiques, d’essayer de comprendre la dynamique du territoire dans le cadre d’une approche systémique pour ainsi y trouver des orientations bien fondées sur une assise pragmatique . Quant au deuxième semestre, la particularité de l’exercice réside dans le fait de pouvoir choisir


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Retour reflexif et regard extra-muros                                   librement et sans aucune contrainte, le sujet que l’on souhaite développer en se référant à une feuille de route bien élaborée à cette fin, ce qui a donné naissance à une panoplie de thèmes et de problématiques effervescentes, qui ont ainsi favorisé un champ fertile pour une richesse de débat scientifique au sein de l’atelier. ........Mon souhait en tant que collaboratrice de la rédaction de ce premier numéro des « cahiers de l’atelier Achour », est d’élargir cette expérience et d’arriver à produire une revue de l’Ecole Nationale d’Architecture qui serait une opportunité de diffuser une connaissance sur ce qui se passe et se réfléchit au sein des ateliers, de briser « les

remparts » en quête d’une critique constructive qui permettrait de mélanger les pratiques et les démarches, croiser les regards et féconder le savoir;.........Ce désir de pouvoir se réunir autour d’une ligne éditoriale prônant une ouverture plus large possible, a pour but d’initier un échange d’expériences avec d’autres champs disciplinaires, et de contribuer notamment, à l’enrichissement des pensées et de modes de faire dans le champ architectural, paysager et urbain au sein de l’Ecole Nationale d’Architecture et ce, ayant pour but de développer une connaissance réciproque des modes de raisonnement et des référentiels des uns et des autres.”

Meryem Benyaiche

Regard extra-muros d'une étudiante d'un autre Atelier sous le thème “Architecture, Contexte et Durabilité” : “J’ai l’immense plaisir de porter un témoignage sur ce travail colossal réalisé par mes camarades de la même promotion dans le cadre de leur atelier encadré par le professeur Achour Mohammed. En tant que membre externe, je salue tout d’abord l’initiative de cette revue portant sur l’enseignement du projet, qui va permettre l’échange scientifique de l’information et des connaissances et j’invite par cette même occasion tous les ateliers à participer à ce dialogue ;....Les différentes expériences pédagogiques de notre école ne peuvent que constituer une richesse s’ils se croisent dans la perspective d’une stratégie de développement des connaissances empiriques et d’enrichissement des méthodes d’enseignement et des pratiques pédagogiques.

....Tout étudiant devrait être capable de se détacher de son projet, de s’ouvrir vers d’autres réflexions, visées et démarches et par conséquent créer et organiser sa propre réflexion critique. Développer un esprit et une vision critique c’est se créer un chemin et une liaison entre ce qui est réfléchi et ce qui le réfléchi, en mettant à l’épreuve toutes les connaissances pré-acquises. C’est dans cette optique que tout échange pédagogique est sollicité non pas seulement entre les ateliers d’architecture mais en étroite collaboration avec les séminaires associés et les matières théoriques enseignées ; aussi l’ouverture de notre école vers d’autres établissements pluridisciplinaires nationaux et internationaux.”

Imane Brahimi

ENA / Novembre 2014


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R emerciement Par pr. achour mohammed

Merci à tous les étudiants de notre atelier qui ont contribué à cette expérimentation pédagogique, participé aux échanges de vues et enrichi la démarche. Merci également à ceux qui ont répondu à l’appel à contribution par leurs projets d’atelier, pour leur esprit scientifique et leur gout du débat. Merci de même à ceux qui ont bien voulu participer au débat et retour réfléxif dans le but de conscientiser les actes de cette expérience. Notre reconnaissance tout entière va particulièrement à ces étudiants qui, dévoués d’arrimage, ont ramassé ces documents, échafaudé ce cahier et façonné ces pages, pour leurs inspirations et leur enthousiasme. Grâce à eux, cette expérience sera transmise aux autres.

U n e d e r n i è r e i n v i tat i o n Si vous désirez nous faire part de vos réflexions, questions ou suggestions, nous serons heureux d’en prendre connaissance et de les intégrer à notre démarche. Pour ce faire, vous pouvez nous joindre par l’entremise de notre boite Email : archimedachour@gmail.com

ENA / Novembre 2014


Ecole Nationale d’Architecture BP: 6372 , Avenue Allal Al Fassi, Rabat Instituts Tel :0537 67 84 51/52 Fax : 0537 77 52 76


A C H O U R M O hammed  elemeNts d’une biographie relative aux activités a l’ena

Architecte diplômé de l’Institut Supérieur d’Architecture Saint-Luc de Liège(Belgique) en 1983 et urbaniste diplômé de l’université Catholique de Louvain la neuve en1985 . Le Pr. Achour Mohammed est enseignant chercheur permanent à l’Ecole Nationale d’Architecture depuis 1986. Chargé de l’atelier d’architecture depuis l’année académique 1986 /1987, il a eu la charge de l’atelier d’Architecture et d’urbanisme de la quatrième année sur le thème “les projets urbains outils de regénération des territoires en déclin “ jusqu’à 1991. Il a été chargé de l’atelier d’Architecture de la troisième année de 1992 à 2001qui porte sur les outils et les procédures de la conception architecturale. Puis il a la charge de l’atelier d’architecture de la cinquième année sur le thème "La mise à niveau urbaine par la prescription architecturale " depuis 2002. Par ailleurs, il est chargé du cours magistral de méthodologie de recherche à l’école nationale d’architecture depuis 2001 dans le cycle normal comme il a assuré ce cours dans le cadre du DESA «Ecole doctorale ‘urbanisation des territoires’ » domiciliée à l’ENA au LABHAUT en partenariat avec l’université Mohammed V en 2002. Aussi, Le Pr. Achour figure depuis 1987 sur la liste des enseignants architectes habilités à encadrer les mémoires de fin d’étude pour l’obtention du diplôme d’architecte. Engagé dans les différentes expériences précédant le lancement de la réforme pédagogique (Directeur pédagogique de 1994 à 1996), il a participé en 2001 à la réforme de l’enseignent de l’ENA puisqu’il a été responsable de la réforme de l’enseignement du projet qui est le cœur du dispositif pédagogique à l’ENA et par la suite aux étapes clés de mise en place du dispositif de formation actuelle au sein de l’école. En outre, en tant que Directeur adjoint de 2008 à 2012 et ayant la charge de la formation continue,il a mis en place un programme de formations continues professionnalisantes diversifiées répondant aux besoins du secteur de l’architecture et de la ville pendant cette période. En 2010, il a mis en place et coprésidé un diplome d’université en partenariat avec l’université Marne la Vallée Paris- Est, sur le renouvellement urbain et les politiques de la ville au Maroc. A cette étape du parcours, et dans la continuité de ce même engagement en faveur du développement de l’enseignement d’architecture à l’ENA, que vient cette initiative du Pr. Achour Mohammed de fonder les CAHIERS DE L’ATELIER ACHOUR, initiative personnelle et première de son genre à l’Ecole Nationale d’Architecture.

Ecole Nationale d’Architecture -Novembre 2014


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