COOLTURE “Y” N°69 by COOLTURE “Y” : se Cultiver, Agir et Entreprendre

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• Afﬁche LA RÉVOLUTION SILENCIEUSE © Studiocanal gmbh - Julia Terjung •

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le news magazine de la Génération Y AGEIE Y O V OAT RTE E CR V OU C É T ET IE I AD L L À SP MAT DE L E A L D A LA TR

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Chacun doit se politiser à un moment ou à un autre de sa jeunesse. On ne peut pas y couper.” - Lars KRAUME Imprimé sur papier recyclable - Ne jetez pas ce magazine sur la voie publique, offrez-le. Merci !

• 2018 - #03 •

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COOLTURE® “Y” 9/11 rue Ernest Renan 92130 Issy-les-Moulineaux www.coolture.fr Directeur de la publication : Hervé Giraud Communication et publicité : 06 88 18 32 52 coolture@orange.fr Webmaster : Thierry, webmaster@coolture.fr Rédaction : coolture@orange.fr

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Merci à : Thierry Pigot, Isa Harsin, les éditions de l’Atelier et Tink pour leur contribution. Remerciements à l’Ofﬁce du Tourisme de Croatie. Mention spéciale pour Mounie et son œil avisé ! Coolture® est un magazine gratuit indépendant édité par HE! Media SARL au capital de 41 013€ Siège social : 9/11 rue Ernest Renan 92130 Issy-les-Moulineaux

> SOMMAIRE

[RÉ] AGIR ! 04

À LA UNE : SPLIT • La Dalmatie, un petit paradis • Nos 6 coups de cœur • Le carnet d’adresse

DOSSIER MAI-JUIN 1968 : • Quand l’extraordinaire percute le quotidien de tous • Xerﬁ : quelle était la situation économique ? • Les métiers invisibles • Ciné : la naissance d’une conscience politique

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Toute reproduction, même partielle, est interdite sans autorisation préalable des auteurs ou de l’éditeur.

2018 #3

quelqu Qui veut faire

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Où trouver COOLTURE “Y” ? Dans les grandes écoles, les universités, certains lieux de vies étudiants. La version numérique est disponible dans les Biblothèques Universitaires, sur issuu.com et lekiosk.fr

IDÉES

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n faire Qui ne veut rie

Dépôt légal à parution ISSN : 1964-888X

COOLTURE N°69

Quoi que tu puisses faire ou rêver de faire, ENTREPRENDS ! L’audace a du génie, de la puissance et de la magie, COMMENCE MAINTENANT !

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[SE] CULTIVER! 25 26 28 34 42 45 46

La rédaction n’est pas responsable des documents qui lui sont adressés et n’est en aucun cas tenue de les retourner. Les textes sélectionnés ne donnent pas lieu à rétribution, et peuvent subir des modiﬁcations en vue d’une parution. Les dates de sorties des nouveautés culturelles sont données sous toutes réserves ; des changements indépendants de notre volonté peuvent intervenir.

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AGENDA : STREET ART : Maye LIVRES : Maramisa BD : Méto COMICS : Judge Dredd MANGA JEUX : Detroit

photo SPLIT © HG pour Coolture Y

à la découverte de COOLTURE “Y” - N°69

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2018 - #3

Split et la

Photo © MURAL Festival

a Dalmatie… www.coolture.fr

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1 WE ET PLUS… À LA

VOYAGE

DÉCOUVERTE

TROGIR © Denis Peros

> 06

La Dalmatie,

un petit coin de Paradis © DR

- Textes et photos Hervé GIRAUD -

NTRALE

DALMATIE CE

Si vous aimez les vacances actives, la Dalmatie centrale est faite pour vous ! Préservée du tourisme de masse, cette région méconnue de la Croatie offre des facettes très différentes entre Split, l’arrière-pays et la côte. Riche de magnifiques paysages de montagne d’un côté et bordée par une chaîne d’îles de l’autre, elle séduira les amoureux de la nature, les sportifs sans oublier ceux qui aiment faire la fête dans des villes aux accents méditerranéens. Amateurs de randonnée, de plongée, d’eaux vives, de culture, de nature ou de Game of Thrones... Tout est là, vous n’avez qu’à venir essayer !

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2018 - #3

Baignée par l’Adriatique, la Dalmatie centrale vous séduira avec ses îles, ses ports tranquilles, ses montagnes imposantes, son riche patrimoine historique dont le palais de Dioclétien à Split et la ville médiévale de Trogir, tous deux inscrits au Patrimoine mondial de l’Unesco.

HISTOIRE

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SPLIT

ET LA

DALMATIE

> 07

OMIS © www.omnivia.hr

CELINKA © Denis Peros

CROATIE

À SAVOIR

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Le caves du palais antique de l’empereur romain Dioclétien a Split, les beaux paysages de la rivière de Žrnovnica et le fort de Klis ont été choisis comme décors pour le tournage de la saison 4 de «Game of Thrones».

BON PLAN Avant de quitter Split, n’oubliez pas de passer chez Nadalina. Marinko Biskic, chocolatier et ancien punk (sic), a créé un vinyl en chocolat qui peut être joué une vingtaine de fois sur un phonographe ! Bref, le souvenir idéal ;-) www.coolture.fr

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1 SEMAINE ET PLUS… À LA

VOYAGE

DÉCOUVERTE

SPLIT © Coolture Y

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Split et sa région,

nos 6 coups de cœur à ne pas manquer ! - Textes et photos HG pour COOLTURE -

> Sur les traces de Game of Thrones

SPLIT

Située à 15 km de Split et posée à ﬂan de rocher avec un point de vue spectaculaire sur l’Adriatique, la forteresse de Klis a été longtemps considérée comme la porte de la Dalmatie et fut un haut lieu de résistance des Dalmates contre les Turcs.

SPLIT > L’énergie méditerranéenne

Mélange d’histoire et de modernité, Split a récemment été reconnue comme l’une des destinations les plus attrayantes au monde. :: Bon plan :: “Le restaurant Mazzgoon vous séduira avec ses créations originales dans un cadre authentique.”

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2018 - #3

Forteresse de KLIS @ Coolture Y

Chaque région de Croatie présente des particularités culinaires bien à elle. La célèbre dalmatinska pašticada (ragoût dalmate) provient de Split, les arambašici (rouleaux de choux farcis au bœuf et porc) de Sinj et les cuisses de grenouilles frites entourées de tranches de jambon cru de la vallée de la Cétina. :: Le conseil de Coolture :: “Laissez vos papilles voyager à travers des siècles de tradition et délectez-vous à chaque instant.” © Ivo Biocina

:: Le + de Coolture :: “Lieu de tournage de la saison 4 de Game of Thrones, les amateurs reconnaitront à Klis les murs de la cité de Meereen, le repère de Daenerys Targaryen...”

SPLIT - restaurant BOKERIA @ DR

LA GASTRONOMIE

FORTERESSE DE KLIS

POLITZIA REPUBLICA @ COOLTURE Y

La Croatie, l’autre pays du miel @ Coolture Y

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SPLIT

ET LA

DALMATIE

> 09 Photos © Coolture Y

CROATIE

CARNET

D’ADRESSES OÙ DORMIR ? La région offre une grande variété de logements : hôtels, locations chez l’habitant et campings permettent un hébergement pour toutes les bourses.

OÙ MANGER / BOIRE ?

CETINA © Coolture Y

> Forteresse médiévale

Telle une petite Venise, la cité portuaire est l’une des plus belles villes de l’Adriatique. En vous promenant dans les rues, vous sentirez l’époque des Grecs, Romains et Vénitiens... :: À savoir :: “Trogir est l’ensemble urbain romano - gothique le mieux préservé de la côte adriatique, mais aussi de toute l’Europe centrale.”

TROGIR @ Coolture Y

SINJ > L’esprit des Alkars

Impossible d’évoquer Sinj sans parler du Sinjska Alka qui depuis 300 ans rythme la vie de cette petite ville à l’intérieur de la Dalmatie centrale. En effet, le premier week-end d’août se déroule un tournoi mythique et chevaleresque évoquant la victoire des habitants contre les Ottomans en 1715.

Split, Bajamontijeva 1

> Aux pieds des canyons

> “Une cuisine créative dans une ambiance cosy et sympathique”

D’un côté, la rivière Cétina et les montagnes. De l’autre, la mer et les plages. Omis est le lieu idéal pour les amateurs de vacances animées et sportives.

BISTRO MAD DOG Split, Pistura 3

F : @maddogsplit > “Une terrasse ombragée idéale pour déguster un verre de vin blanc de cépage malvazija”

:: Le conseil de Coolture :: “Lors de votre passage à Omis, ne ratez pas la tyrolienne au dessus de Cetina. Sensations garanties !”

Le principe ? Des cavaliers, lancés au galop et muni d’une lance de 3 mètres de long, doivent décrocher un anneau métallique (appelé l’alka) pendu sur une corde à 3,32 mètres du sol.

SINJSKA ALKA @ DR

www.mazzgoon.com

OMIS

BOKERIA Split, Domaldova 8 OMIS © www.omnivia.hr

TROGIR

RESTAURANT MAZZGOON

OMIS @ Coolture Y

F : @bokeriasplit > “Un incontournable pur sa cuisine et son atmosphère méditerranéenne.”

OŠ’ KOLA Split, Cirila i Metoda 4

F : @askolac > LA pâtisserie incontournable pour les gourmands de passage à Split ;-)

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En 2h depuis Paris, de nombreuses compagnies aériennes dont Transavia proposent des vols directs pour Split

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MAI 68, PAR CELLES ET CEUX

QUI L’ONT VÉCU

Mai-juin 68 :

Tous les dix ans, un flot de livres, d’articles et d’entretiens sur «Mai 68» vient submerger les étals des libraires, occuper les revues et peupler les plateaux télévisés. Alors pourquoi vous proposer ce livre de plus ? Tout simplement parce qu’il est résolument différent en donnant la parole aux participants «ordinaires», à des anonymes de tous horizons : lycéens, étudiants ou jeunes travailleurs, parisiens ou provinciaux, hommes ou femmes... Ils reviennent sur ces deux mois qui interrompirent le cours ordinaire de leur vie, perturbant le quotidien. À travers eux, vous découvrirez comment ce que l’on faisait machinalement sans se poser de question est devenu problématique : comment trouver de l’essence pour se rendre à Paris ou à la campagne ? Où trouver du pain ? Doit-on faire des provisions, au cas où les choses tourneraient mal ? Faut-il continuer à préparer ses examens ou participer aux manifestations ? Faut-il, quand on est parents, autoriser son enfant, à aller voir ce qui se passe dans les facultés occupées ? Si les deux conjoints font grève, comment assurer la fin de mois, faut-il que l’un se dévoue à la lutte et l’autre à la survie matérielle du ménage ? Et puis, c’est l’inédit lui-même qui crée une nouvelle quotidienneté étrange où l’exception tend à devenir la norme : on prend l’habitude de marcher ou de faire de l’auto-stop pour se rendre d’un point à un autre, on acquiert la force de surmonter sa timidité pour prendre la parole en public, on se met à parler tous les jours avec des inconnus. La lecture de tous ces témoignages nous montre qu’il est bon et précieux par les temps que nous vivons de lire qu’on fait de grandes choses ensemble, qu’on peut entreprendre collectivement pour autre chose que le profit ou la consécration, que rien n’oblige à se résigner à l’injustice ou au caporalisme. C’est tout cela qui retentit dans les écritures ordinaires qui forment ce livre. Les mécanismes de l’engagement et la logique des bifurcations biographiques redeviennent des vies.

LE LIVRE

quand l’extraordinaire percute le quotidien de tous

de Boris Gobille, Christelle Dormoy-Rajramanan, Erik Neveu ( Éditions de l’Atelier - 29,90€)

Une incroyable fresque. Fruit de la sélection de plus de 300 textes reçus lors d’un vaste appel à témoignages lancé en partenariat avec Mediapart, ce livre a été «orchestré» par trois universitaires spécialistes de Mai 68.

Le bonheur n’est pas que dans les espaces du couple, de la famille ou d’une carrière réussie. Il peut naître de l’expérience de fabriquer du «nous», de la découverte d’une puissance de faire, collective, qu’on ne soupçonnait pas, dans le dévouement à quelque chose de plus grand que soi ! D’après l’introduction de Christelle Dormoy-Rajramanan, Boris Gobille et Erik Neveu. Un livre à découvrir aux éditions de l’Atelier.

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CHANGER

LE MONDE !

> Béatrice, 15 ans

en 3eme au lycée Marie-Curie, Sceaux (Hauts-de-Seine) > Une époque... “Je suis née à une époque où il n’y avait pas dix ans qu’Hitler et Mussolini étaient morts, Staline mourrait l’année de ma naissance, et Franco et Salazar allaient vivre encore de longues années avant de mourir dans leur lit. Une époque où la mémoire de la Révolution française et de celles du XIXe siècle - 1830, 1848, et la Commune de Paris de 1871 - était d’autant plus prégnante que ce souvenir était entretenu par le puissant Parti communiste. Beaucoup de gens, à cette époque, pensaient que, si leur bulletin de vote ne suffisait pas pour donner leur avis, ils pouvaient, ensemble, faire des manifestations, des grèves, des révolutions qui pourraient changer le cours de l’histoire. Les souvenirs de la grève de 1936, de la Résistance, puis la mobilisation contre la guerre

d’Algérie étaient suffisamment proches pour que nombreux soient ceux qui avaient la conviction que l’action collective pouvait porter des fruits. Je crois qu’aucune génération n’a connu d’évolution si rapide des modes de vie, de transport, de la vie quotidienne, de la consommation. En 1968, j’ai 15 ans, je suis en 3e au très bourgeois lycée Marie-Curie de Sceaux. Un peu avant Mai, j’avais commencé à vendre Le Courrier du Vietnam, journal des comités Vietnam de base. Une de mes camarades de classe, Marina, avait un père vietnamien et un grand frère militant à l’Union des jeunesses communistes marxistes-léninistes (UJCml). C’est par lui que nous recevions les journaux à vendre. C’était mon premier acte militant,

[à suivre...]

> Régine-Éva, 17 ans

en 2nde au lycée Victor-Hugo, Poitiers (Vienne) > Tout ce qui nous environnait nous a préparés à cela... Lorsqu’on entend dire, par ceux qui n’y étaient pas, que le mouvement de Mai 68 — ainsi que les temps qui ont précédé et suivi — n’était pas un mouvement réfléchi, organisé, concerté et conscient mais seulement dû à l’impulsion d’une jeunesse perdue, insouciante aussi, peu formée et informée, rien de plus faux... Moi qui étais en ce temps-là en pleine adolescence avec mes 17 ans, je peux affirmer que tout ce qui nous environnait nous a préparés à cela, par réaction ou par adhésion.[...] Dans mon lycée de jeunes filles, lycée d’État du centre-ville, se côtoyaient quelque trois mille élèves du baby-boom issues de tous les milieux : commerçants, fonctionnaires, entrepreneurs, petite bourgeoisie mais aussi du milieu agricole. Ces filles venaient de tous

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MAI-JUIN 2018 - #3

les villages environnants et débarquaient par le car du dimanche soir pour remplir les dortoirs de l’internat. Elles avaient aidé aux travaux de la ferme pendant la pause de fin de semaine puis fait leurs devoirs comme elles pouvaient sur un coin de la grande table de la salle commune, au milieu des journaliers, sans aucune aide si ce n’est celle d’un dictionnaire et du peu de livres scolaires composant la bibliothèque de la maison. Elles s’appelaient Jacqueline, MarieFrance, Odile... C’était mes copines, je me sentais proche d’elles, je comprenais leur désarroi quand une professeure mal avisée leur reprochait de « ne pas avoir lu », de ne pas « savoir travailler » ! Elles en avaient à peine le temps ! Je me révoltais intérieurement lorsque j’entendais, dirigées contre elles, les moqueries des filles de la grande bourgeoisie poitevine, filles d’avocats, de notaires, de professeurs d’université, sans oublier celles de la petite noblesse. [à suivre...]

MAI 68, PAR CELLES ET CEUX

QUI L’ONT VÉCU

> Kaddour, 23 ans

étudiant algérien à l’École supérieure d’art dramatique de Strasbourg (Bas-Rhin),

> Le bouillonnement général de la planète... “En novembre 1966, j’étais à mon deuxième mois d’étudiant à l’École supérieure d’art dramatique de Strasbourg, section mise en scène.[...] Quelques mois auparavant, j’avais su avec plaisir qu’un groupe d’étudiants à tendance anarchiste avait réussi à se faire élire au bureau de l’AFGES (Association fédérative générale des étudiants de Strasbourg). Il correspondait à la section locale de l’Unef. Programme ?... Dissolution de cet organisme au service de l’État dominateur, en vue de l’autogestion du mouvement universitaire. Et voici un résultat, la brochure, et quel contenu ! Rédigé par des membres de l’Internationale situationniste et les étudiants de la section locale de l’Unef, le texte fut publié en employant l’argent versé par l’université à l’organisation estudiantine pour bien « encadrer » le troupeau. Excellent exemple de bon «

détournement » d’un financement public. Immédiatement, mon cerveau s’enflamma. Comment ne l’aurait-il pas été en lisant ces lignes du début du texte : « Nous pouvons affirmer,sans grand risque de nous tromper, que l’étudiant en France est, après le policier et le prêtre, l’être le plus universellement méprisé » ? Le mépris !... Combien j’en avais souffert ! Combien j’en souffrais alors ! J’étais un Algérien âgé de 21 ans, à peine venu d’un pays où je fus colonisé et où j’ai assumé ma modeste part à la lutte contre l’abominable système colonial. J’ai participé aux manifestations populaires pour l’indépendance, risquant la répression policière et surtout des militaires ; parfois, ils tiraient à balles réelles, pour nous « pacifier » et « civiliser ». [...] C’est dire combien la brochure que j’eus en main m’intéressa au plus haut point. [à suivre...]

> Pierre, 11 ans

en 6eme au lycée François-Ier, Le Havre (Seine-Maritime)

> Du Christ au Che... “Je suis né en juin 1956. En Mai 68, je n’avais même pas 12 ans, pourtant cette année-là détermina pour moi les cinquante ans qui suivirent. [...]. Né dans une famille de gauche proche des communistes, je commençais à me révolter contre la guerre du Vietnam, la dictature franquiste et me passionnais pour la lutte pour les droits civiques des Noirs Américains. Cet intérêt s’accompagnait d’une ferveur religieuse certaine envers le Christ libérateur, de plus en plus en contradiction avec les noirceurs de la culpabilité, de l’enfer et de la fin du monde promis à l’humanité pécheresse. Mes parents n’étaient pas pratiquants et peut-être pas croyants, mais le catéchisme et la communion étaient une tradition encore respectée dans beaucoup de familles ouvrières de gauche. Il fallait pointer chaque dimanche à la messe pour pouvoir faire sa communion. J’essayais d’échapper aux trois dimanches avant Pâques quand le prêtre lisait l’Apocalypse de saint Jean qui

hantait mes cauchemars, surtout les soirs d’orage ! L’enthousiasme qui me saisit pendant les événements me permit de surmonter cette contradiction en un athéisme très marqué par l’héritage chrétien. Avant mai, un ami dont le grand frère militait à la JCR (Jeunesse communiste révolutionnaire), me vendit une carte postale de soutien avec la célèbre icône de Che Guevara, que je punaisais dans ma chambre en y ajoutant la citation d’Arthur Rimbaud tirée du poème « Phrases » des Illuminations : « J’ai tendu des cordes de clocher à clocher ; des guirlandes de fenêtre à fenêtre ; des chaînes d’or d’étoile à étoile, et je danse », ainsi que celle du Che : « Quand l’extraordinaire devient quotidien, c’est qu’il y a la révolution. » Lors de ma retraite de communion, le prêtre me reprocha d’avoir ajouté Che Guevara et Martin Luther King à la liste des personnages que j’admirais. J’étais mûr pour recevoir la bonne parole révolutionnaire quand les événements se précipitèrent. [à suivre...]

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CHANGER

LE MONDE !

> Ada, 20 ans

lycée technique de Ville-d’Avray (Hauts-de-Seine), ﬁlière secrétariat > La société se réveille... “La politique, quelque chose qui ne me concerne pas et dont, on me l’a souvent répété, les étrangers doivent se tenir éloignés. Dès les années qui ont précédé 1968, à mon insu, les choses ont commencé à bouger. J’ai fait mes études au lycée Aristide-Briand de Courbevoie où je suis entrée grâce à la ténacité de ma mère. À l’époque, il n’y avait là que des filles, on ne mélangeait ni les sexes, ni les classes sociales. Nous étions très peu d’élèves issues de milieux ouvriers, par contre petite et moyenne bourgeoisie y étaient largement représentées. Je vivais le fait d’avoir été acceptée au lycée comme un honneur terrible. Ce fut le début d’un parcours douloureux où j’ai accumulé fatigue et instabilité, mais dont je reste fière. Plus tard j’ai compris que la difficulté du parcours venait moins de mes capacités intellectuelles que du système inadapté aux enfants qui provenaient d’un

vide culturel, qui plus est d’une autre langue. Dix ans plus tard, la lecture de Les héritiers de Bourdieu et Passeron me sera une révélation. Une partie du poids dont je m’étais chargée se trouvait transférée sur l’organisation sociale, des mécanismes s’éclairaient. La révolution de Mai 68, qui avait l’air d’être une flambée de révolte vite oubliée, fut en réalité comme la découverte d’une large nappe phréatique qui allait alimenter à l’avenir de multiples sources de changement, une nouvelle façon de voir les choses, de vivre. Je m’y suis désaltérée, nourrie, j’ai été moi aussi une petite source parmi tant d’autres. [...]. Nous étions sous la contrainte, moi plus que toute autre. Ma mère me rappelle sans cesse que les jeunes filles italiennes ne sont pas des dévergondées comme les françaises, qu’elles ne vont pas au café, ne fréquentent pas des garçons, ne fument pas dans la rue comme des femmes de mauvaise vie... [à suivre...]

> Gisèle, 19 ans étudiante en licence d’histoire à la faculté de Nanterre (Hauts-de-Seine) > Nanterre, un peu par hasard J’avais 19 ans et je lisais Aden Arabie dans ce train de banlieue qui me déposait, cet automne 1967, à Nanterre-La Folie. «À quoi ressemblait notre monde ?» s’interrogeait Paul Nizan. Pour moi qui arrivais de Lyon, il ressemblait à une gare glaciale et aux bidonvilles environnants. Je découvrais la capitale, la solitude de l’étudiant, la liberté des chambres de bonne. Je m’étais inscrite en licence d’histoire à la faculté de Nanterre un peu par hasard. Je rêvais de devenir hôtesse de l’air pour faire le tour du monde. Mais j’avais fini par décrocher mon bac. Alors histoire, pourquoi pas ? Le tour du monde attendrait. L’ambiance ici avait l’air tellement sympathique. Très vite vinrent « les événements ». Les assemblées générales où l’on débattait de tout. Daniel CohnBendit hurlait des professions belles et définitives entouré d’un régiment de lieutenants et de groupies.

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Il était question de camarades qui dans le monde entier voulaient créer un monde meilleur. Je trouvais cela formidable. Surtout les manifestations et leurs grandes poussées d’adrénaline collective. Nous ne savions pas que nous faisions l’histoire, nous voulions seulement changer le monde. J’avais une admiration toute particulière pour les «mao» qui avaient osé passer à l’acte et sonner l’heure du partage des richesses en dévalisant Fauchon pour distribuer caviar et petits-fours aux ouvriers de Billancourt. Encore plus pour ceux qui renonçaient à leurs études pour aller travailler à la chaîne à leurs côtés. J’étudiais le Front populaire avec passion. Je pensais qu’à Paris c’était ainsi en permanence. J’adorais Paris. Je ne réalisai que plus tard le caractère exceptionnel de la situation. Il m’en est resté une passion pour la ville de tous les possibles. Et un idéalisme chevillé au corps. [à suivre...]

MAI 68, PAR CELLES ET CEUX

QUI L’ONT VÉCU

> Françoise, 24 ans étudiante en lettres modernes, Paris Censier (5e) > L’atmosphère inoubliable des barricades... “[...] Les manifestations me fascinaient et m’effrayaient tout à la fois. J’étais effrayée par la police brutale et menaçante. Images de la police monolithique, en rangs serrés, masse sombre, masse noire casquée, boucliers sur le ventre, matraque à la ceinture, fusil à la main ! Ambiance de guerre civile ! Malgré ma peur, j’aimais aller dans les manifs. C’était impressionnant de voir tous les gens converger vers le point de rendez-vous. On se regardait avec sympathie, on évaluait le nombre et quand la manif se mettait en marche, en scandant les mots d’ordre, en entonnant « l’Internationale ». Plaisir physique d’être dans la foule, à l’unisson avec elle. Tout le monde vibrait dans la même émotion, tout le monde semblait se fondre dans une masse qui devenait toute-puissante. On se sentait devenir très fort, on avait l’impression de pouvoir changer le monde, ou tout au moins renverser le pouvoir.

Quelque chose se passait et chacun y était pour quelque chose. Au bout d’un moment, le 10 mai (c’était déjà le soir), quelques manifestants commencèrent à dépaver et rapidement tout le monde se mit au travail, soit dépaver, soit passer les pavés. Rapidement se mit en place une chaîne, plusieurs chaînes très efficaces pour construire des barricades. Moi, j’étais rue Gay-Lussac avec mes camarades du GLM, nous fîmes comme les autres. Dépaver, passer les pavés. Une chaîne, plusieurs chaînes. Une barricade, plusieurs barricades. On est dans un état second ! Et aussi les reporters de radio, les riverains qui nous soutiennent, même si c’est leurs rues qu’on dépave, leurs voitures qu’on renverse, leur tranquillité qu’on perturbe ! Tout le monde s’oublie pour se fondre dans une action collective, une ivresse collective, une communauté en transe !” [à suivre...]

> Philippe, 20 ans en préparation au concours de l’École nationale supérieure des Arts décoratifs, Paris (5e) > Donner la parole aux murs... “J’avais 20 ans en 1968 et j’étais massier à l’atelier Met de Penninghen qui préparait le concours d’entrée à l’Ensad. L’enseignement y était très autoritaire et méprisant (les travaux étaient souvent jetés par terre au moment de leur présentation et qualifiés de « torcheculatifs »). [...]. Petit frère de celui des Beaux-Arts, un atelier d’affiches s’installa rue d’Ulm, aux Arts déco. La proximité de l’École normale supérieure et surtout de la rue GayLussac, de la rue Soufflot et de la Contrescarpe, hauts lieux de barricades et manifestations improvisées, stimula les énergies. La production de l’atelier était lithographique, comme aux Beaux-Arts, mais surtout sérigraphique. Si la conception collective était le fait d’étudiants ou d’artistes sortis de l’école, la «fabrication» était assurée par des étudiants aspirant à entrer à l’Ensad. Nous « tirions » sans relâche jour et nuit et je fus l’un des plus acharnés. [...]

Avec la complicité des ouvriers du Livre, des fins de bobines de papier journal pour rotatives étaient récupérées la nuit, à l’Humanité, au coin de la rue du Faubourg-Poissonnière et du boulevard BonneNouvelle, ou à France Soir, rue Réaumur. Je les sciais sur place à la scie égoïne au format des cadres et les transportais en Solex. Au plus fort de la mobilisation, jours et nuits se confondaient, nous dormions souvent sur place et n’allions finalement que rarement dans la rue, absorbés par le rythme de la production : préparation des cadres, insolation des images découpées ou dessinées au pinceau, parfois tracées directement à la gomme arabique sur la soie, séchage au sèchecheveux, tirage, découpe du papier, lavage des écrans, etc. Aucune archive n’était constituée de ce qui se tirait. Ne restaient que de mauvaises épreuves ou des affiches laissées en rade par les colleurs débordés. Le principe même de la collection d’affiches était contraire à l’esprit de leur réalisation.” [à suivre...]

COOLTURE

“

En 1954, seulement 10,4% des résidences principales disposent de baignoire ou de douche et à peine 25% de WC intérieur. Moins de 15 ans plus tard près de 50% des résidences sont équipées de baignoire ou de douche et plus d’une sur deux de WC intérieur.

ÉCONOMIE

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Captures d’écran © Xerﬁ

Il y a 50 ans, mai 68 : quelle était la situation économique ? par Olivier PASSET - Directeur des synthèses, Xerfi - © Xerfi Synthèse

Sur le plan économique la France est alors à l’apogée des “Trente Glorieuses”...

peut être “ C’est paradoxal mais les évènements de 1968 ont permis d’étendre la période dorée de l’après-guerre.

”

>> Retrouvez la vidéo sur Xerfi Canal TV:

http : //www.xerficanal.com /emission /StephanBourcieu_Les-ecoles-de-commerce-bousculeespar-les-MOOC_1348.html http://www.xerficanal.com/emission/Stephan-Bourcieu_Lesecoles-de-commerce-bousculees-par-les-MOOC_1348.html

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MAI-JUIN 2018 - #3

La croissance est forte et même supérieure à la majorité des autres économies occidentales : le PIB progresse sur une base annuelle supérieure à 5%, un rythme qui au ﬁl du temps ne cessera de s’abaisser par pallier pour tomber en dessous de 1% lors de la dernière décennie. Autant dire que nous ne sommes pas du tout aujourd’hui dans la même séquence Boum économique couplé à boum démographique. Sous le double impact de l’afflux des rapatriés et de l’arrivée massive de travailleurs migrants, une arrivée favorisée par les pouvoirs publics et les entreprises pour répondre au besoin de mains d’œuvres d’une économie alors en plein rattrapage, la population française s’accroit de plus de 500 000 personnes par an au début des années 60 : en six ans, le pays compte 3,6 millions de personnes en plus, dont une grande partie de jeunes travailleurs qui participent directement à l’activité. Le pays s’enrichit et ses habitants aussi, le PIB par habitant mesuré en parité de pouvoir d’achat à prix constant s’envole dans les années 60 et progresse de près de 5% l’an. C’est une période dorée et jamais de telles performances ne seront plus atteintes sur une aussi longue période. Quant au chômage, il est quasiment inexistant. Certes, il progresse mais à 2% environ en 1968, la France est très loin du chômage de masse, un chômage qui concerne alors moins de 500 000 personnes. La création de l’ANPE en 1967 passe alors quasiment inaperçue et ne vise à l’époque qu’à moderniser les services extérieurs du travail et de la main d’œuvre. Il faudra d’ailleurs attendre 1976 pour que les offres d’emplois soient effectivement affichées dans les agences. Les conditions de vie des Français sont également en nette amélioration : en 1954, seulement 10,4% des résidences principales disposent de baignoire ou de douche et à peine plus du quart de WC intérieur.

Moins de 15 ans plus tard près de la moitié des résidences sont équipées de baignoire ou de douche et plus d’une sur deux de WC intérieur. Seule ombre au tableau, et de taille, la société française est très inégalitaire. L’indice de Gini, une mesure des inégalités de revenu, sur une échelle de 0 à 1, est à un niveau élevé, signe que tout le monde ne s’enrichit pas à la même vitesse et que certains se sentent exclus de la prospérité. C’est sur cette base que les évènements de mai 1968 se déclenchent et débouchent sur les accords de Grenelle qui consacrent notamment un relèvement de 35% du Smig (ancêtre du SMIC d’aujourd’hui) et de 10% des salaires en deux étapes, ainsi qu’à une réduction du temps de travail dans le but d’aboutir à la semaine à 40 heures. Dans une économie faiblement ouverte (le commerce extérieur représente alors le quart environ du PIB), l’impact de ce coup de fouet aux rémunérations sur le solde extérieur a été limité. Ce dernier ne vire que légèrement dans le rouge (moins de 1% du PIB) sur une très courte période et dès 1971 les comptes sont à nouveau dans le vert. Surtout, la consommation repart de plus belle et tiendra jusqu’au 1er choc pétrolier, 1er choc pétrolier qui marquera la fin des « Trente Glorieuses ». C’est peut être paradoxal mais les évènements de 1968 ont permis d’étendre la période dorée de l’après-guerre, une heureuse parenthèse, loin, très loin de la conjoncture actuelle..

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Ces métiers invisibles LE TÉMOIGNAGE DE PASCAL (EXTRAIT) LA PAGE EST TOURNÉE Quand je me projette dans ce qui a été mon métier d’imprimeur rotativiste, la première chose qui me revient c’est l’odeur. L’odeur de l’encre, l’odeur du papier. Passé la porte d’entrée de l’entreprise, c’est cette odeur qui arrive et te conduit jusqu’à la machine. Ce n’est pas une odeur agréable. C’est une odeur qui sent le rapport physique au travail. C’est une odeur qui sent aussi la chimie, qui te rappelle que tu reviens de vacances et que tu es au boulot. Dès que tu n’es plus à l’atelier, tu t’en détaches. Mais la première chose qui te frappe quand tu reviens après plusieurs jours d’absence, c’est cette odeur à la fois inquiétante et familière. La seconde chose qui me vient à l’esprit, ce sont les escaliers métalliques des machines – quatre étages depuis le sous-sol où se trouvent les bobines de papier et une trentaine de mètres de long pour la plus récente, masse endormie quand elle est au repos. Mais, au moment où elle se met à fonctionner, ce n’est plus la même machine. Il y a d’abord le bruit, puis les vibrations, on ne peut plus parler. On communique par gestes. Souvent, on crie. C’est un son puissant, violent, qui traverse l’espace, les murs, les corps... J’ai souvent comparé cette machine à un monstre ou à une machinerie que l’on trouve dans les cales des bateaux. Le moindre incident te rappelle que tu es tout petit face à quelque chose qui est incomparablement plus fort que toi, et qui n’est pas domptable. Comme on est maintenant dans l’ère du numérique, tu as l’impression que tu domines la

machine parce que tu la mets en route en appuyant sur un bouton depuis le pupitre de commandes où s’effectuent les réglages, derrière l’écran de l’ordinateur... Alors, la machine démarre lentement puis accélère la cadence progressivement jusqu’à débiter 70.000 journaux à l’heure. Quand la vitesse augmente, le bruit augmente, la tension augmente. Les démarrages sont toujours des moments critiques. Or, pour mettre en mouvement cette monstrueuse mécanique, tu n’as pas eu besoin de t’engager avec ton corps, d’y mettre de la force, tu as juste appuyé sur un petit bouton... C’est une fois en route que la machine se rappelle à toi. Là, le corps subit les choses, la machine vibre, s’impose à lui. À partir de ce moment, depuis la salle de contrôle, derrière les vitres, tu es attentif aux bruits, aux variations qui vont t’apporter de l’information sur le moindre dysfonctionnement. Pour un peu, les concepteurs, dans les bureaux d’étude, t’auraient bien imaginé travailler en gants blancs... Dans la réalité, tu es toujours plein d’encre, plein de sueur, plein de salissures parce qu’au premier souci, il faut aller voir ce qui ne va pas, écouter de près, regarder les détails. Tu montes au deuxième étage, au troisième, tu touches avec ta main les bandes de papier qui défilent à une vitesse vertigineuse pour voir si la tension est bonne. Tu reviens aux commandes du pupitre qui indique des réglages corrects. Pourtant ça ne fonctionne pas bien, ça flotte, il faut que tu retournes sur les passerelles. Quand tu saisis les rambardes, tu sens les pulsations de la machine.. […]

Ils sont marin, enseignante, ramasseuse de pommes, pilote d’avion, ingénieur, journaliste, femme de ménage, imprimeur... Ils travaillent pour nous, mais que savonsnous de ce qu’ils font ? Ils ont accepté de raconter leur travail comme vous ne l’avez jamais lu. Et quand vous les croiserez, ils ne seront plus “invisibles”...

VOUS FAITES QUOI DANS LA VIE ?

de Patrice Bride et Pierre Madiot Éditions de l’Atelier - 16€

Le travail comme vous ne l’avez jamais lu. Une inﬁrmière, le soir des attentats parisiens, accompagne les dernières heures d’une patiente, puis assiste en urgence une femme en train d’accoucher dans sa voiture. Un conducteur de TGV joue des dénivelés pour rattraper deux minutes de retard, tout en veillant à limiter la consommation d’électricité de son train. Une avocate, soucieuse de porter la même attention au truand et à la victime, hésite à défendre un homme qui vient d’assassiner son enfant....

(découvrez la fin du témoignage de Pascal dans “Vous faites quoi dans la vie ?” éditions de l’Atelier) . www.coolture.fr

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CINÉ À LA UNE : LA RÉVOLUTION

SILENCIEUSE

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La naisssance d’une conscience politique Adapté d’un récit autobiographique, La Révolution silencieuse raconte l’histoire vraie d’une classe de lycéens d’une petite ville de la République Démocratique Allemande (RDA) qui improvisa une minute de silence pour protester contre la répression russe du soulèvement de Budapest (1956).

> Sortie le 2 mai Un ﬁlm de Lars KRAUME d’après Dietrich GARSTKA

Dérisoire et inoffensif, cet acte impulsif eut des conséquences qu’ils n’auraient jamais imaginées. Dans le contexte de crispation du régime estallemand qui allait mener à l’érection du Mur (1961), le geste fut pris très au sérieux par les autorités éducatives. Elles s’attachèrent à débusquer et à châtier les meneurs de cet acte séditieux, menaçant l’ensemble des élèves de l’interdiction de passer leur bac dans toute la RDA, et donc d’accéder à des études universitaires. Contre toute attente, et contre l’avis de leurs parents, les lycéens refusèrent en bloc de se laisser diviser et de trahir leurs camarades, préférant tout quitter pour émigrer en RFA. «On n’est pas sérieux quand on a 17 ans”. L’’histoire ne dit pas si ces lycéens est-allemands connaissaient le célèbre vers de Rimbaud. Il donne pourtant à méditer sur leur histoire peu connue, celle d’une bravade potache qui se transforma en affaire d’État. Une belle réﬂexion sur l’engagement.

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CINEMA

ENTRETIEN

AVEC

LARS KRAUME Réalisateur

Pourquoi avez-vous souhaité raconter ce chapitre de l’histoire de l’ex RDA ? LK : “J’ai vraiment commencé à m’intéresser au livre de Dietrich Garstka (La classe silencieuse) lorsque j’écrivais le scénario de FRITZ BAUER, UN HÉROS ALLEMAND. Je m’interrogeais déjà sur ce qu’avait dû être la vie en Allemagne après le Troisième Reich. Au fond, les deux films se demandent comme l’Allemagne a pu aller de l’avant après un tel cataclysme, comment le pays a tenté de se frayer un chemin, de cette terrible histoire vers un avenir nouveau. L’Allemagne de l’Est (RDA) en tant qu’État et société était une voie possible, l’Allemagne de l’Ouest (RFA) en était une autre. Les deux tentavives ont rencontré leur lot de difficultés. C’est ce que j’ai tenté de montrer à travers ces deux films.”

Comment décririez-vous le climat social qui régnait au moment où se déroule La Révolution silencieuse ? LK : “Le film se passe en 1956. Le Mur n’était pas encore construit et les gens en RDA avaient toutes les raisons d’espérer et de croire que le socialisme était une forme de société supérieure au capitalisme. Nous voulions éviter à tout prix de dresser un portrait sinistre de l’Allemagne de l’Est comme on en voit souvent. Nous avons donc décidé de déplacer l’intrigue de

Storkow (où se sont réellement passés les faits) à Stalinstadt, aujourd’hui connue sous le nom de Eisenhüttenstadt. Cette ville modèle était à la pointe de la modernité en 1956 : c’était une ville pensée entièrement pour les ouvriers de la sidérurgie, offrant à ses habitants des équipements dont les habitants de la Ruhr en RFA n’auraient jamais osé rêver. Mais si une chose était partagée par tous à l’époque, à l’Est comme à l’Ouest, c’était bien le silence autour de la guerre et de l’implication de la génération précédente dans le régime nazi. Les personnages du film sont en partie façonnés par leur incapacité à faire face à leur propre histoire.”

Pour quelles autres raisons avez choisi Eisenhüttenstadt ?

1956, les gens “ Enen RDA avaient toutes les raisons d’espérer et de croire que le socialisme était une forme de société supérieure au capitalisme.

”

LK : “Outre les raisons précédemment évoquées, nous l’avons choisi comme lieu de tournage car les quartiers de Stalinstadt, l’ancienne ville modèle, sont restés intacts depuis les années 1950, et constituent la plus grande zone classée monument historique en Allemagne. Les aciéries nous ont aussi autorisés à filmer dans les fourneaux de l’époque. Peu de temps après le tournage, ils ont été fermés, alors qu’ils étaient en service depuis 1951. Nous sommes arrivés juste à temps. Les scènes du film ont désormais une valeur de document historique.” www.coolture.fr

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SILENCIEUSE

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Selon vous, quel a été l’impact de l’insurrection hongroise de 1956 à l’Est et à l’Ouest ?

LK : “L’insurrection hongroise a pu avoir lieu parce que Khrouchtchev avait changé d’orientation politique après les années de terreur stalinienne. D’abord en Pologne, puis en Hongrie, la population y a vu l’occasion d’exiger plus de droits et d’indépendance. Mais les Russes n’étaient pas encore vraiment prêts à desserrer leur emprise. L’Ouest a utilisé l’insurrection hongroise à des fins de propagande ; l’Est a tenté de limiter les dégâts avec sa propre propagande. Mais dans l’ensemble, l’insurrection a eu davantage de répercussions sur la population du bloc de l’Est que sur les observateurs à l’Ouest. Cette année-là, l’Ouest avait aussi la crise de Suez à gérer, et d’autres

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événements sur la scène internationale qui ont pris le pas sur ce qui se passait à l’Est.”

Ses deux camps n’étaient pas tendres l’un envers l’autre dans les médias. Quels regards portez-vous sur le traitement de ces événements dans le contexte actuel des «fake news» et de la manipulation de l’opinion ? LK : “Les «fake news» ne sont qu’une nouvelle forme de propagande. Le mécanisme est exactement le même : les vérités sont déformées et propagées, puis tout le monde parle en même temps et croit ce qu’il entend. Qu’on appelle cela de la propagande ou des «fake news», il revient à chaque citoyen de faire preuve d’esprit critique. Qiand les gens se contente de relayer l’opinion des autres, il y a un problème. évidemment, il était bien plus difficile de trouver différentes sources d’information sur un sujet en particulier pendant la Guerre Froide. C’était vrai à l’Est mais aussi à l’Ouest. Aujourd’hui, c’est beaucoup plus facile de se faire sa propre opinion et de remettre en cause une information. Cela nécessite juste un peu plus de temps que de simplement croire au premier tweet venu.”

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CINEMA

De nombreux acteurs adultes du film sont nés et ont grandi en Allemagne de l’Est... LK : “C’est Nessie Nesslauer (casting) qui a eu l’idée de chercher des acteurs ayant grandi en Allemagne de l’Est pour les rôles adultes, c’est-à-dire les parents et les enseignants. Bughart Klaussner, qui joue le Ministre de l’Éducation est l’unique exception. Pour donner vie à leurs personnages, Jördis Triebel et Max Happ se sont inspirés de leur propre enfance.”

Comment les jeunes acteurs se sont-ils préparés à incarner leurs personnages et à se plonger dans cette époque ?

LK : “Je leur ai demandé de lire le livre de Dietrich Garstka et de regarder des films est-allemands. Le

plus important pour moi durant la préparation était BERLIN, ECKE SHÖNHAUSER de Gerhard Klein parce qu’il est sorti l’année où se déroule notre film et qu’il parle de jeunes rebelles. C’était une mine d’information pour nos acteurs. KARLA de Hermann Zschoche était aussi très important : il s’agit d’un film sur une enseignante et sa classe de terminale, qui a été interdit en Allemagne de l’Est en 1965-1966. Il permet lui aussi de faire un grand voyage dans le temps. D’autre part, Jonas Dassler (Erik) s’est rendu dans le camp de concentration de Sachsenhausen, car celui-ci est lié à l’histoire de sa famille dans le film.”

Quels liens voyez-vous entre ces évènements et certaines situations politiques dans le monde actuel ? LK : “Selon moi, un film historique doit toujours être en résonance avec une problématique pertinente aujourd’hui. Dans ce cas précis, il s’agit de l’idée que chacun doit se politiser à un moment ou à un autre de sa jeunesse. On ne peut pas y couper, c’était vrai à l’époque comme ça l’est aujourd’hui. Si vous n’avez pas une opinion à laquelle rester fidèle, vous n’avez rien.”

doit se politiser à “ Chacun un moment ou à un autre de sa jeunesse. On ne peut pas y couper. Si vous n’avez pas une opinion à laquelle rester ﬁdèle, vous n’avez rien.

”

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SILENCIEUSE

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Le contexte historique LE

SOULÈVEMENT HONGROIS

1956

Le 22 octobre 1956, des étudiants de l’Université polytechnique de Budapest rédigent une lettre où ils réclament la liberté de la presse, la liberté d’expression, l’indépendance nationale, des élections libres et le retrait des troupes russes.

historique “ Undoitﬁlmtoujours être

À l’occasion de manifestations pacifiques le 23 octobre 1956, les forces gouvernementales ouvrent le feu sur les insurgés, ce qui suscite une indignation et la naissance d’autres mouvements de protestation à travers le pays.

en résonance avec une problématique

Le 1 novembre 1956, à l’issue d’une longue série de manifestations, le Premier ministre hongrois, le réformiste Imre Nagy, décrète la neutralité de son pays et son retrait du Pacte de Varsovie. er

pertinente

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d’aujourd’hui.

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La déclaration d’indépendance est impitoyablement matée par les troupes soviétiques à partir du 4 novembre. 2.500 hongrois sont tués, environ 200.000 s’exilent. Les insurgés qui ne peuvent ou ne veulent s’exiler sont arrêtés. Les exécutions et autres simulacres de procès sont nombreux. L’insurrection populaire est dénoncée comme un mouvement “contre-révolutionnaire” dans les pays satellites de l’Union Soviétique. À l’Ouest, on parle de “combat pour la liberté”.

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POUR

CLASSE

TERMINALE

Au milieu des années 1950, les élèves de terminale du lycée Kurt Steffelbauer à Storkow (Brandebourg) sont autorisés à valider leur certificat de fin de scolarité dans l’espoir d’obtenir une des rares places disponibles dans les universités d’Allemagne de l’Est. Malgré l’interdiction qui leur est faite, ils écoutent secrètement la radio ouest-allemande RIAS le 24 octobre 1956 et découvrent que leur idole, le joueur de l’équipe nationale hongroise de football Ferenc Puskás, aurait été tué lors des manifestations de Budapest. Ils décident spontanément d’observer une minute de silence lors de leur cours d’histoire le 29 octobre afin de rendre hommage à leur héros et aux révolutionnaires hongrois. Cela ne va pas sans irriter leur professeur, qui rapporte l’incident au proviseur. Ce dernier entend minimiser l’incident, arguant que

FUITE

DES

ce n’était là que des garçons exaltés voulant se faire remarquer, mais des membres du Parti ont vent de l’affaire via une partie du corps enseignant. Lorsque le ministre est-allemand de l’éducation populaire Fritz Lange s’intéresse à l’affaire et menace d’exclure les enfants s’ils ne dénoncent pas les meneurs, les jeunes demeurent inflexibles. Au terme de plusieurs interrogatoires et de tentatives de chantage, ces derniers refusent de trahir leurs camarades et se voient donc exclus de l’école le 21 décembre avec l’interdiction de passer leur diplôme de fin d’études (le Abitur, équivalent allemand du baccalauréat) où que ce soit en Allemagne de l’Est. La classe entière décide alors de fuir en République ouest-allemande, un acte illégal mais encore possible en 1956, avant la construction du Mur.

ÉLÈVES

Le premier à fuir est Dietrich Garstka le 19 décembre 1956, alors que la pression s’accroît sur ses camarades de classe. Il prend le premier train de Storkow à Berlin-Königs Wusterhausen puis, de là, le train interurbain reliant Berlin-est à Berlin-ouest. Au centre d’accueil de Zehlendorf, il se voit octroyer le statut de réfugié politique ayant fui l’Allemagne de l’Est à cause de persécutions politiques. Le reste de la classe prend la fuite entre le 20 et le 31 décembre, à l’exception de quatre filles, Gisela,

Ursula, Gertraud et Waltraut, lesquelles préféraient demeurer à Strokow, ou au moins en Allemagne de l’Est, pour diverses raisons personnelles. Les élèves fuient par petits groupes afin que personne ne se retrouve isolé et pour ne pas attirer l’attention. Ils rejoignent d’abord le centre d’accueil de Berlin-ouest, avant de s’installer le 7 janvier 1957 à Bensheim, dans la Hesse, où on leur permettra de passer leur Abitur.

SORTIR

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CONCERTS, CINEMA, SPECTACLES, EXPOSITIONS, SPORTS, SALONS…

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E.S.T.

du mercredi au samedi Paris, Théâtre du Point Virgule, 21h Le groupe mythique du Jazz suédois à (re)découvrir ! 10 ans après la mort tragique et prématurée de son leader Esbjörn Svensson (le 14 juin 2008), le label ACT, avec la sortie de «live in London» commémore ce fabuleux trio (plusieurs disques d’or) qui a marqué l’histoire de la musique grâce à un son mêlant jazz, pop, électro !

ALBERTVILLE JAZZ FESTIVAL du 25 au 29/07/2018 Albertville 5 jours de jazz, au cœur du magniﬁque panorama alpin. Au programme plus de 20 concerts, avec Asaf Avidan, Youn Sun Nah et son invité Nguyên Lê, Biréli Lagrène, Charlie Winston, Kyle Eastwood, Hugh Coltman, Henri Texier... et bien d’autres !

LÉGENDES URBAINES

du 21/06 au 16/09/2018

Biarritz, divers lieux

Bordeaux – Base sous-marine

Les femmes à l’honneur

Un terrain de jeu de 2600 m2 !

Cette année, 20 artistes nationaux et internationaux viendront rendre hommage à Biarritz et nous offrir un panorama visuel et culturel d’une richesse exceptionnelle. Après le bleu en 2017, le violet dominera l’univers coloré du COLORAMA Street Art Festival 2018 sous le soleil de Biarritz.

« Investir la base sous-marine de Bordeaux est une forme de consécration pour l’art urbain. Ce lieu chargé d’histoire sera un écrin exceptionnel pour les artistes » commente Nicolas Laugero Lasserre, commissaire d’exposition.

TARIFS :

(selon date et concert)

Tarif : 5€ Tarif réduit : 3€ contact : +33 5 56 11 11 50

Programme sur www.albertvillejazzfestival.com

COLORAMA

du 01 au 22/08/2018

Tarif : 5€ Tarif réduit : 3€ de 10h30 à 13h et de 15h à 21h

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EXPOSITION

EXPOSITION STREET ART :

MAYE

MAYE @ Galerie ITINERRANCE

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Le monde merveilleux de Maye

MAYE @ Galerie ITINERRANCE

- HG pour COOLTURE -

Il y a deux ans lors de sa première exposition, Maye avait développé une histoire autour de plusieurs personnages allégoriques. Cette fable urbaine se concluait avec Dame Nature, porteuse d’espoir, s’échappant en barque d’un monde englouti par la pollution pour se diriger vers d’autres horizons. Avec «La Roue Tourne», il poursuit son récit de Dame Nature, devenue migrante. Après avoir fui un monde où elle subissait la pollution, elle découvre ici une société dont les habitants vivent en harmonie avec la nature et s’accommodent des déchets par le recyclage. L’occasion pour Maye de développer une réflexion autour de notre rapport à la fois harmonieux et chaotique à notre environnement direct. MAYE @ IsaHarsin

Une exposition à découvrir jusqu’au 7 juillet à la galerie Itinerrance. Et pour ne pas rater les prochaines expositions, restez connectés : Facebook : @galerieitinerrance / Twitter : @g_itinerrance

MAYE @ IsaHarsin

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ROUE TOURNE

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PRÉSENTE LA

STREET ART

MAYE @ IsaHarsin

Maye est né à Sète en 1990. Vivant et travaillant du côté de Montpellier, il multiplie les références à la région Occitanie et aux différentes cultures qui y coexistent. De manière subtile, il rend hommage à ses racines en célébrant la diversité culturelle des populations avec lesquelles il a grandi. MAYE @ IsaHarsin

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LIVRES

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Jours de tempêtes... “La mer, depuis mon enfance, est pour moi un spectacle envoûtant et fascinant, aussi, si je regarde ailleurs que sur la mer, j’ai la sensation de perdre mon temps. Derrière mon appareil photo, les jours de tempête, je deviens courageux voire inconscient. Plus rien ne peut retenir mon esprit dès que des alarmes m’informent d’un coup de vent dans les 24-48 heures. Plus de rendezvous ni de réunion. Une seule obsession : tout faire pour être au rendez-vous avec la nature. À la bonne heure et au bon endroit, c’est l’unique formule pour témoigner de la violence des éléments.” - Philip Plisson, photographe © Ed de La Martinière

LE LIVRE

TEMPÊTE

de Philip Plisson (éditions de La Martinière - 35€) « Philip Plisson revient aujourd’hui avec un nouveau livre où il laisse parler les images autour de rendez-vous extraordinaires entre force 7 et force 12. »

Une

fille facile

Le 1er polar de la Génération Y

Un roman indispensable et puissant qui dénonce la culture du viol. Emma a dix-huit ans, c’est la plus jolie fille du lycée. Cette nuit-là, il y a une fête, et tous les regards sont braqués sur elle.

Un meurtre sordide à Paris. Un jeune flic et une jeune journaliste. Tous deux ont moins de trente ans et doivent faire face à une enquête compliquée. Nos deux bleus partent à la chasse au tueur et se font avoir. Des erreurs de jeunesse qui pourraient avoir des conséquences fâcheuses. Mais ils sont têtus. Ils ne lâchent pas l’affaire...

Le lendemain matin, ses parents la retrouvent inanimée devant la maison. Elle ne se souvient de rien. Tous les autres sont au courant... >>> Nommé livre de l’année à l’Irish Book Awards de 2015

de Louise O’Neill ( Editions Stéphane Marsan - 18€ )

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de Talvat et Laloue (Sang Neuf / Plon - 17,90€)

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LIVRES

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AGEFIPH, campagne institutionnelle 2008

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LE LIVRE

IDÉES

DEMAIN L’OCÉAN

LE COIN POLAR

de Hugo Verlomme Éditions Albin Michel - 23€

L’Océan est notre futur Découvrez des milliers d’initiatives pour sauver la mer... et l’humanité. Armés d’une planche de surf ou d’un smartphone, à bord de voiliers low-tech ou de navires à hydrogène futuristes, ils sont des millions, connus ou inconnus, à sauver requins et baleines, dauphins ou hippocampes, à cultiver le corail ou les algues, à dialoguer avec les cachalots ou à créer des sanctuaires. Autant de lanceurs d’espoir, qui inventent

LA TERRE DES MORTS

LA PERFECTION DU CRIME

de Jean-Christophe Grangé (Albin Michel - 23,90€)

de Helen Fields (Marabout Thriller - 19,90€)

Un vertige noir

Un voyage glaçant d’effroi dans l’esprit d’un serial killer !

Quand le commandant Corso est chargé d’enquêter sur une série de meurtres de strip-teaseuses, il pense avoir affaire à une traque criminelle classique. Il a tort : c’est d’un duel qu’il s’agit. Un combat à mort avec son principal suspect...

Perdu dans une région montagneuse isolée, un corps se consume. Seules des dents et un fragment de vêtement permettent d’identifier les restes carbonisés de l’avocate Elaine Buxton.

LA NUIT DE L’OGRE

DERNIÈRE DANSE de Mary Higgins Clark (Albin Michel - 22,50€)

de Laurence Suhner (Albin Michel - 22€)

Dans une ronde macabre

Aussi effroyable que maitrisé

Musique, rires et flirts : on n’est pas sérieux quand on a presque dix-huit ans ! Kerry profite de l’absence de ses parents pour organiser une grande fête de fin d’année. Ce sera sa dernière danse...

Des sous-sols de Paris aux recoins obscurs des facultés de médecine, Chris Kovac, médecin urgentiste, se lance à corps perdu dans une enquête qui ressemble à une nuit sans fin...

L’histoire d’

de Michel Abitbol Éditions Perrin - 800 pages - 30€

des techniques et des métiers pour dépolluer l’océan, le guérir, ou capter son inépuisable énergie. Ce livre nous ouvre aussi les portes de l’océan digital. Tous les amoureux de la vie, plongeurs, navigateurs, surfeurs, internautes, peuvent se transformer en antennes, dans un gigantesque crowdsourcing océanique mettant leurs données en commun pour un futur durable et innovant, en harmonie avec notre élément originel.

Israël

L’histoire sans pareille et dans toute sa complexité de l’Etat juif. Dans cette vaste synthèse, Michel Abitbol commence par décrypter l’arrière-plan historique préconisant le partage de la Palestine entre un Etat juif et un Etat arabe. Il évoque ensuite les sources du conﬂit entre Juifs et Arabes, puis suit, pas à pas, l’évolution du mandat britannique, l’émergence d’une «nation» israélienne et le «retour des exilés». De nos jours la montée des extrémismes rend plus incertaine que jamais l’établissement d’une paix durable dans la région.

JE SUIS EPILEPTICMAN de Alexandre Lafont- Plon - 18,90€ Alexandre Lafont est un super-héros du quotidien, un jeune homme toujours joyeux, décomplexé, youtubeur de talent, passionné de science et... épileptique. Sur YouTube, il se transforme en Epilepticman, un personnage qu’il a inventé, et qui part à la rencontre du public pour raconter avec beaucoup de tonus et de gaité la vie quotidienne d’un épileptique...

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Jana & JS - rue Édouard-Quenu

de Simon Hoareau - Stéphanie Lombard (éditions Alternatives - 13,50€)

Paris en mode street art Découvrez les meilleurs spots d’art urbain de Paris avec ce guide conçu autour de 8 itinéraires. Du Marais à Beaubourg en passant par la Butte-aux-Cailles, le XIIIème, République, Belleville, Montmartre, Stalingrad, flânez et explorez la capitale sans oublier des haltes dans les bonnes adresses recommandées.

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Journal intime d’un du bonheur

tourisme

Cherche sagesse désespérément ! >>> Avocat d’affaires à New York, amateur de fêtes et de drogues..., Jonathan plaque tout du jour au lendemain pour partir à la recherche du bonheur.

HISTOIRE EXPRESS

de Jonathan Lehmann (Ed de La Martinière - 16,90€

LES FEMMES DE LOUIS XV

de Cécile Berly Sept femmes, sept portraits Louis XV aimait les femmes. Dans l’entourage du «BienAimé», on trouve la reine de France, vite résignée à son sort d’épouse trompée...

(Perrin - 18€) COOLTURE “Y” - N°69

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MAI-JUIN 2018 - #3

PREMIÈRES DAMES

de Robert Schneider Dans l’intimité D’Yvonne de Gaulle à Brigitte Macron, les portraits intimes des dix Premières Dames de la Ve République, dont la vie romanesque raconte un demisiècle d’histoire contemporaine.

(Perrin - 18€)

Instructif et joyeux ! >>> 50 façons originales et amusantes de revisiter ses connaissances en mathématiques à travers des expériences de la vie quotidienne. Nouer ses lacets, réussir un créneau parfait, faire un paquet-cadeau sans gâcher de papier, faire de Clara Grima passer un canapé dans un couloir... ( Les arènes- 20€ )

HISTOIRE DU SECOND EMPIRE de Gérard Unger Une période à redécouvrir Le Second Empire a mauvaise presse. La période charrie des stéréotypes d’argent facile, de corruption. Toutes ces images sont réductrices....

(Perrin - 24,90€)

LE MONDE MÉDITERRANÉEN, 15.000 ANS D’HISTOIRE

de Alain Blondy Longtemps poumon économique de l’Occident, le découverte des océans le rétrograda dans un rôle secondaire avant de se trouver à nouveau au coeur de l’humanité.

(Perrin - 23,50€)

LOGICOMIX

de Doxiadis et Papadimitriou L’histoire des maths en BD 1939. le Professeur Russell raconte à un parterre d’étudiants une histoire fascinante, celle des plus grands esprits de son temps : Poincaré, Hilbert, Wittgenstein, etc

(Vuibert- 25,50€)

LIVRES EXPRESS

LE GUIDE DU STREET ART À PARIS 2018/19

COOLTURE

ROMAN, POLAR, BEAU LIVRE,

LIRE

CHACUN SES LIVRES

> 31

Talent !

deux revues à savourer ! BULATS, LE PACK RÉUSSITE

MA VIE TOUTE CRUE...

de S. Murdoch Stern, D. W.S. Higgins (Éditions Nathan - 39,90€)

de Christine Sarah Carstensen Éditions Plon - 15,90€

Maltraitance animale, souffrance humaine : un employé d’abattoir dit tout ! Le témoignage du lanceur d’alerte qui a déconcé le scandale de l’abattoir de Limoges.

Les 3 tests Bulats en toute sérénité Un programme de révision complet :

180°C #12

Des recettes et des hommes (208 p - 25,95€)

La prise de conscience

• Un entraînement aux trois tests

Des raisins et des hommes (176 p - 20€)

Ça bourgeonne

• L’examen entièrement décrypté pour comprendre les ressorts du test, déjouer les pièges et optimiser votre

Rencontrez des professionnels

Partez sur la route des vins à

score.

engagés sur un autre chemin,

la rencontre d’hommes et de

• Un livret de vocabulaire d’anglais

qui, du jour au lendemain, ont

femmes qui produisent des vins

des affaires pour muscler votre

biologiques ou natures avec

mémoire

passion et sincérité.

• Deux tests blancs conformes

Vigneron, pépiniériste, sommelier,

• Un CD audio + podcastable

changé leur fusil d’épaule pour notre bien-être, le leur, celui de la terre et celui des animaux

MONTAGNE

12°5 #4

PUSH !

qu’ils élèvent.

caviste, restaurateur, ils ont osé sortir du rang...

La vie au bout des mains

L’une des meilleures aventures sur le dépassement de soi !

L’incroyable histoire de Tommy Caldwell qui, avant de devenir l’un des meilleurs grimpeurs du monde, a dû faire un jour ce choix : mourir ou tuer...

C’est l’histoire de quatre jeunes grimpeurs partis découvrir les falaises du Kirghizistan. Pris en otage par des rebelles armés, le groupe doit son salut au courage de Tommy Caldwell qui pousse un de leurs ravisseurs du haut d’une falaise... Mourir ou tuer, il a fallu choisir. :: Extrait ::

Je me tourne vers Beth et murmure : « Je vais devoir le faire. Ça ne peut être que moi. » Elle se met à trembler. Une ombre traverse son visage. Sa bouche s’entrouvre sans qu’aucun son en sorte. Pendant quelques instants, nous nous regardons droit dans les yeux. Elle baisse la tête. Je sais. Mon énergie grandissante a donné vie à un monstre que je ne reconnais pas, une bête surgissant de nulle

part et de partout à la fois. Dans l’obscurité, je passe furtivement d’une prise de pied à une autre avec la vitesse d’un chamois. Cinq, trois, deux mètres, Su ne me voit toujours pas venir. Le canon de sa mitraillette brille sous les étoiles. Je vois son grain de beauté grotesque se dessiner sur sa lèvre. Mon pied fait tomber un bloc de pierre. Il se tourne vivement vers moi. Nous nous dévisageons. Soudain, je me jette sur la bandoulière de son fusil. Je tire de toutes mes forces tout en poussant son épaule. Sa silhouette cambrée se découpe sur la lune puis s’enfonce dans l’obscurité. Il lâche un cri de surprise et de peur mêlées. Son corps atterrit sur une vire en un claquement terrible avant de rouler et de sombrer dans l’oubli.

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NOTRE LIVRE

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AVENTURE > 33

Exaltant. Dangereux peut-être.

mais tellement addictif !

MARAMISA de Vincent ENGEL - Éditions Les Escales - 528 p - 21,90€

Avec ses accents d’Indiana Jones et de Da Vinci Code, Maramisa est un roman d’aventures aux nombreux rebondissements qui a tout du “page turner” idéal pour les vacances. Vincent Engel porte cet incroyable projet depuis plus de trente ans. Il nous le présente :

Le lieu du récit, Maramisa, est une cité perdue que vous ne situez pas précisément car elle est très secrète. Sans trop en dévoiler, que pouvez-vous nous dire sur son histoire et sa localisation ? L’idée, justement, était de ne pas trop situer Maramisa. Vu que la cité est perdue mais que les Maramis (le peuple de Maramisa) s’est dispersé dans le monde entier, on peut dire que Maramisa est partout et nulle part. Maramisa est pour moi intimement liée au désert. Je suis fasciné par ce que j’appelle la « logique du grain de sable ». Le désert commence et s’arrête à chaque grain, et chaque grain contient à lui seul tout le désert. Le grain de sable, c’est aussi l’événement qui vient interrompre inéluctablement le cours prévu des choses. Rien ne se passe jamais comme nous l’avons voulu...

Avez-vous déjà rêvé de partir à Maramisa et y remplacer votre archéologue Charles Vinel ? Charles fait une expérience à laquelle j’aspire et que je redoute en même temps : la solitude. J’ai toujours eu envie de me retrouver seul, absolument et radicalement seul ; et j’en ai toujours été totalement incapable. Je l’envie et en même temps je le plains. C’est ce qu’il découvre face aux caractères indéchiffrables du Cantique : tant qu’on ne peut pas les déchiffrer, ils peuvent tout signifier. Mais une fois qu’on a appris à lire, les possibles se réduisent et ne reste que la réalité. Je crois de moins en moins au hasard. Je sais que Maramisa existe, qu’elle m’envoie des signes, des messages. Parce que Maramisa, pour moi, c’est l’éternité de l’errance et de la vie. Une force vitale plus forte que tout.

Vous êtes-vous inspiré de personnes réelles pour créer vos deux personnages principaux ? Charles Vinel, sans doute, me ressemble beaucoup. Comme lui, je ne suis jamais tout à fait dans la réalité. Comme moi, il est professeur de fac et écrivain. Je suis très soumis au désir des autres, je ne peux pas dire non. J’ai un sens de la loyauté qui tient de la bêtise, et j’aurais pu faire, sans doute, un excellent auxiliaire dans la mafia... Hermann Kopf, en tant que tel, n’existe pas. C’est le manipulateur type ; brillant, charismatique, qui donne l’impression que rien n’est impossible. Un chef, un Duce... Quelqu’un qui vous fait croire que vous êtes la personne la plus importante à ses yeux, puis, la minute suivante, que vous n’existez pas. Il vous fait vivre constamment dans la peur, il vous obnubile. Vous savez que vous devez le fuir, mais vous restez.

Si vos lecteurs envisageaient de partir visiter Maramisa, quels conseils leur donneriez-vous ? Partir visiter Maramisa, c’est partir à la recherche de soimême. Des racines de notre vie. C’est un peu comme le Tao ;-) Ce qui compte n’est pas d’arriver à Maramisa, mais de la chercher. C’est cette recherche qui créera la Maramisa qui vous correspond. Toujours la logique du grain de sable : le vent recompose les dunes sans rien changer au désert. C’est comme le rêve de Rami, que raconte Charles Vinel : un lieu qui, lorsqu’on croit s’en éloigner, vous enferme. Et quand vous vous croyez enfermé, une porte s’ouvre sur l’infini. Maramisa, c’est le chemin vers la liberté.

4 QUESTIONS À VINCENT ENGEL

MARAMISA

de Vincent Engel Éditions Les Escales - 21,90€

Aventurier de l’extrême Charles Vinel, archéologue et professeur d’université en mal de reconnaissance, mène une vie tissée de lectures, d’ennui et de rêves de grandeur. Sa vie bascule le jour où il rencontre un homme, un certain Hermann Kopf. Ce dernier, richissime et mystérieux, lui conﬁe une mission de la plus haute importance : ressusciter une cité perdue, inconnue du monde, et avec elle, sa civilisation, «Maramisa».

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Il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d’une chose.

BLOODY MARY

Plongée dans les années 80 :: Histoire :: >>> «Bloody Mary, c’est la banlieue, les connards de toutes espèces, les gosses qui zonent, le ﬂipper. Bloody Mary est une critique féroce du système, de la police et de l’armée, de la colonisation, de l’emmerdement avec un grand Merde, celui qui donne des envies de meurtre.»

L’HOMME DE L’ANNÉE T13 : 1888 de Ceka et Blasco-Martinez Comment un rescapé des pogroms russes, arrivé en Angleterre avec sa famille, est devenu Jack l’Éventreur, le plus célèbre psychopathe de l’ère victorienne ?

(Delcourt - 14,95€) COOLTURE “Y” - N°69

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MAI-JUIN 2018 - #3

ZEROPÉDIA de Fabcaro et Solé - Éditions Dargaud - 108 p - 14,99€

Tout sur tout (et réciproquement)

Misant sur l’humour, Fabcaro et Solé répondent à notre curiosité quotidienne, partant du principe qu’il vaut mieux savoir un peu sur tout que tout sur un peu ! Chaque question est traitée en six cases : le principe est simple, drôle et instructif.

FÉDÉRATION T1 de Ange et Janolle

2029, une Fédération Spatiale extraterrestre paciﬁque propose à la Terre de l’intégrer. Il sufﬁt alors que les humains réussissent un simple test mais ils échouent. Depuis, rien n’est plus vraiment comme avant.

(Soleil - 14,95€)

Nouvelle série !

WARSHIP JOLLY ROGER T4

JOUR J T33

BRINDILLE T1

Dernières volontés

de Duval & Pécau et Denys Et si Oppenheimer avait croisé la route de Jack Kerouac ?

Katya et les autres leaders rebelles ont leur idée pour faire du mariage présidentiel un événement inoubliable....

Octobre 1945 : sans l’arme nucléaire, l’invasion du Japon par les troupes américaines devient inévitable...

Une jeune femme se réveille dans un village du petit peuple. Elle ne se souvient de rien, ni de son nom, ni de comment elle est arrivée ici...

de Runberg et Montlló

(Dargaud - 13,99€)

(Delcourt - 14,95€)

de Brrémaud et Bertolucci « Qui es-tu, jolie créature ? »

(Vents d’Ouest - 17,50€)

BD EXPRESS

de Teulé et Vautrin Éditions Flblb - 120 p - 20€

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> 35

“Oki d’Odzala, le grand gorille blanc des forêts du congo.” Initialement engagé dans une ﬁlière scientiﬁque, A. DAN est rattrapé par sa passion pour le dessin et décide d’en faire son métier. Illustrateur dans le domaine de la nature et du tourisme, il reviendra d’un périple de presque deux mois au Congo-Brazzaville aux côtés de primatologues du CNRS, avec plusieurs carnets noircis dont il tirera un carnet de voyage. L’album Le Oki d’Odzala lui permet de nous raconter plus en profondeur son séjour parmi les gorilles. - Balency -

3 QUESTIONS À L’AUTEUR

Comment est née l’idée du Oki d’Odzala ? A. Dan : Initialement, je voulais faire du reportage dessiné sur un thème que je connais bien : les scientifiques naturalistes (j’ai un bac + 5 en biologie). C’est en réactivant mon réseau de contacts qui sont restés dans la recherche que j’ai découvert que des missions partaient au CongoBrazzaville pour y étudier le gorille. J’ai donc suivi illico ! Concernant le titre en lui-même, Odzala est le nom du parc national au nord de la République du Congo et pour le Oki, c’est beaucoup plus vague... Goddé (mon guide durant le voyage) me racontait plein de choses sur les animaux et les légendes locales ... mais assez peu sur le gorille ! Un soir, il m’a raconté une très courte histoire parlant d’un Oki, un esprit de la forêt. De retour en France, je n’ai trouvé aucune mention du Oki sur le Net et je me suis demandé si cela tenait de la transmission exclusivement orale ou de la malice de Goddé lui-même. J’ai moi-même fait le choix d’en faire un «croque-mitaine». Par contre, en cherchant un peu, on peut trouver des légendes ou des racontars autour du gorille ou à propos d’une sorte de loup qui dévore les jeunes vierges curieuses ou les femmes infidèles, voire qui kidnappe les jeunes enfants (la légende de Tarzan ?). En bref, j’ai pris tous ces ingrédients pour accoucher de « ma » légende du Oki, de mon interprétation de toutes ces informations.

Le braconnage est un des thèmes principaux, comment l’avez-vous ressenti sur place ? Dur. Rien à voir avec le côté noble des parties de chasse « à la Pagnol » dans ses souvenirs d’enfance. C’est un véritable trafic mafieux drainant beaucoup d’argent pour l’ivoire des éléphants, mais aussi la viande de brousse ou de prestige (oiseaux, félins, serpents, singes et gorilles). Matthieu me faisait la remarque que les braconniers «de terrain» sont

des gens quelconques qui font ça pour se nourrir ou nourrir leur famille. C’est un boulot comme un autre pour certains. Dans cette région, il y a encore une forte tradition liée à la cueillette, la chasse et la débrouille. Quand j’y étais, une équipe de la BBC nous a montré des images d’échanges de coups de feu d’armes automatiques entre les gardes et des braconniers lourdement armés, parfois même avec des armes de guerre. La Chine par exemple a décroché énormément de contrats en Afrique et les voies du progrès qu’elle est censée y développer charrient aussi ce qu’il y a de moins bon : des commanditaires pour le trafic de l’ivoire par exemple.

Comment avez-vous appréhendé la part de mysticisme inhérent à la culture africaine ? Je n’en sais rien, mais j’ose espérer que le lecteur sortira de cette lecture en ayant au moins quelques doutes ! Mon intention était de laisser planer l’ambiguïté : ne pas savoir si ce qu’on m’a raconté tenait lieu du mythe, de la légende ou de la réalité ! Ai-je des doutes personnellement sur l’existence ou la véracité de ces légendes ? Je ne le dirai pas ! Quand nous nous régalions des contes nocturnes de Goddé au coin du feu, le deal était simple : moi et les autres Européens devions aussi raconter nos propres contes. Une sorte d’échange culturel en quelque sorte. Quant à dire ce qui est vrai ou pas dans ce que racontait Goddé, une fois de plus, je ne le saurai jamais ! Je le soupçonne de s’être un peu amusé avec moi à certains moments. Certaines choses lui étaient connues et il en transformait une bonne part en fonction de son humeur. Cela tenait sans doute de la tradition orale, avec ses transformations. Dans ce récit, il y a un peu de vrai récolté sur place, un peu d’interprétation, et certainement un peu de fantasme aussi. J’ai veillé en tout cas à ce que cela tienne la route !

LE OKI D’ODZALA de A.Dan Éditions Grand Angle - 18,90€

Des gorilles et des hommes Clémence, spécialiste des gorilles au Congo-Brazzaville, effectue sa dernière mission faute de ﬁnancements. Les primates y sont menacés par le virus Ebola et le braconnage. Mais il reste un espoir. Il y a quelques années, elle a photographié un gorille blanc qui lui permettrait de débloquer de nouveaux fonds.

À SAVOIR LE BRACONNAGE : 14,5 milliards d’euros – C’est le coût de la criminalité liée chaque année aux espèces sauvages, qui se classe au 4e rang des activités illicites les plus lucratives au monde. 800 espèces différentes sont inscrites dans la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore ratifiée par 175 pays. Cette convention interdit le commerce d’animaux considérés en danger d’extinction. 15 000 € – C’est l’amende encourue pour le trafic d’espèces en France. 50 000 € c’est le prix au kilo de la corne de rhinocéros sur le marché noir. Bien plus élevé que celui de l’or ou du platine.

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LIRE

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> 36

MORTS PAR LA FRANCE de Perna et Otero Éditions Les Arènes BD - 20€

Un hommage à ces soldats oubliés

Ballade pour un bébé robot de Cédric Villani et Baudoin - Éditions Gallimard BD - 24€

Cédric Villani et Baudoin imaginent une fascinante science-fiction dans une société d’androïdes, autoritaire et ultra-efficace, où des robots révolutionnaires sont épris de culture et de liberté ! :: L’histoire ::

AU PRINTEMPS FLEURISSENT LES PAVÉS de Curry et Poirot-Bourdain Éditions Seuil - 14,90€

DEPT. H T1

de Kindt Éditions Futuropolis - 22€

Laissez-vous conter mai 68...

Meurtre en grande profondeur

:: L’Histoire :: Michel, est un pigiste de 24 ans. Au journal, on ne prend pas vraiment au sérieux les désordres étudiants qui ont commencé à la faculté de Nanterre en mars et personne ne se propose, à part Michel, de rapporter les faits. Il est à une terrasse de café place de la Sorbonne le 3 mai 1968...

:: L’Histoire :: L’homme le plus populaire au monde a été tué. Et c’est Mia, sa propre ﬁlle, qui doit découvrir le meurtrier parmi sept assassins potentiels. Or, le temps est compté : quelqu’un (le tueur ?) a saboté la base et d’ici 24 heures elle sera inondée et les preuves détruites...

COOLTURE “Y” - N°69

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MAI-JUIN 2018 - #3

détruire le système. À la recherche de ces rebelles, les enquêteurs North et Quang sont confrontés à leurs propres doutes d’androïdes et doivent choisir leur camp, au péril de leur vie. Un récit de science-fiction poétique, philosophique et mathématique.

Les androïdes de New Earth exploitent les données transmises par leurs créateurs, les humains. Dans cette société autoritaire, toute référence à l’histoire et à la culture des Terriens est prohibée. Mais certains robots revendiquent cet héritage et, dans une quête de liberté, projettent de

« L’Histoire est une compagne de voyage intransigeante et parfois impitoyable... Elle vous fait prendre des chemins escarpés, des sentiers semés de pièges, d’embûches et de déceptions. Celle que je m’apprête à vous raconter a été trop longtemps dissimulée. Enfouie sous des tonnes de mensonges, sous des tombereaux d’hypocrisie. Mais la vérité est comme la vie, elle trouve toujours un chemin. »

JOUR J MAI 68 ÉDITION SPÉCIALE

de Duval & Pécaud, Damien et Mr Fab Éditions Delcourt - 22,95€

Et si Mai 68 avait accouché d’une utopie ? :: L’Histoire :: Mai 1968, le Quartier latin brûle, des millions de francs sont dérobés à la Banque de France, le général de Gaulle meurt mystérieusement. Paris est devenu une zone de non-droit où tout devient possible pour qui sait saisir sa chance.

GRAMERCY PARK

de De Fombelle et Cailleaux Éditions Gallimard BD - 20€

En quête de consolation :: L’Histoire :: New York, 1954. Sur le toit d’un immeuble, une jeune femme s’occupe patiemment des ruches qui l’entourent et semble attendre quelque chose. Dans l’immeuble d’en face, un caïd de la pègre reste cloîtré chez lui à l’exception d’une mystérieuse sortie hebdomadaire. Ils ne se connaissent pas, mais ils se voient...

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COUPS DE CŒUR

Méto

64 enfants coupés du monde...

MÉTO d’après l’œuvre d’Yves Grevet - de Lylian et Nesmo - Éditions Glénat - 16,90€

Adaptation de la trilogie culte de Yves Grevet récompensée par 13 prix littéraires, MÉTO est un huis clos qui, comme la série Labyrinthe, nous plonge dans les tourments d’adolescents livrés à eux-mêmes et devant faire face à des épreuves aussi bien physiques que mentales. À découvrir absolument. - Hervé Giraud -

QUESTIONS À YVES GREVET Avez-vous toujours imaginé votre univers littéraire transposable vers un autre média, en images ? Y.G. : Le roman Méto est très visuel et j’ai tout de suite imaginé qu’il pourrait être transposé en BD. C’était pour moi une évidence.

Quel effet cela vous fait de le voir, aujourd’hui, en bande dessinée ? Y.G. : Cela me fait plaisir parce que je redécouvre les personnages et les situations que j’ai inventés mais sous un jour nouveau. Dans le livre, les décors sont à peine décrits et leur interprétation par le dessinateur est très spectaculaire – mieux que dans ma tête !

Dans quelle mesure pensez-vous que littérature et bande dessinée peuvent cohabiter chez les jeunes ? Y.G. : Je crois que ceux qui découvriront Méto en bande dessinée auront peut-être envie de se plonger dans la totalité de l’œuvre qui fait plus de 800 pages. Cela peut constituer une

bonne porte d’entrée dans cet univers. Les lecteurs de mes romans, à qui j’en ai parlé, sont très attirés par l’idée de confronter leur vision de l’œuvre à celle de l’adaptation en bande dessinée. C’est aussi une manière pour eux de retourner, par un autre chemin, dans une ambiance et une intrigue qu’ils ont appréciées.

MÉTO T1 Un grand cri de liberté :: L’Histoire :: Ils sont 64 enfants, coupés du monde et surveillés de main de fer par les Césars. Le quotidien de Méto, Quintus et leurs camarades est régulé par des règles étranges et rigides. Aucun écart de conduite n’est toléré. Seule manière de survivre à ce quotidien : respecter le code de conduite, encore et encore. Pourquoi personne n’a de souvenirs d’avant leur arrivée ? Pourquoi sont-ils ici ? Et surtout, qu’il y a-t-il à l’extérieur ?

Êtes-vous, vous-même, lecteur de bande dessinée ? Si oui, quelles sont les lectures dont vous vous revendiquez, ou qui ont pu inspirer Méto ? Y.G. : Je lis un peu de bande dessinée mais je ne me considère pas du tout comme un spécialiste. Je suis retombé dernièrement sur une BD de Boucq et Charyn, Bouche du diable, dont l’atmosphère violente m’avait beaucoup marqué dans les années 1990. Un peu plus tôt, j’avais aussi été passionné par Les Phalanges de l’ordre noir et Partie de chasse de Bilal et Christin. On peut, je crois, trouver des influences de ces trois livres en particulier sur l’atmosphère qui règne dans Méto.

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COUPS DE CŒUR © Casterman

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Talent !

CURIOSITIES ARTBOOK de Benjamin Lacombe Éditions Daniel Maghen - 304 p - 35€

La richesse d’une œuvre :: à savoir :: >>> En l’espace de quinze ans, Benjamin Lacombre est devenu une référence du graphisme et de l’illustration contemporaine. Curiosities vous dévoile toute la richesse de son œuvre.

AILEFROIDE, ALTITUDE 3954 de Rochette et Bocquet - Éditions Casterman - 296 p - 28€

Récit initiatique d’un gamin qui se rêvait guide et qui devient dessinateur, Ailefroide est tout à la fois une célébration de l’alpinisme, une déclaration d’amour à la haute montagne et une leçon de vie.

LE MOT DE BERNARD AMY, ALPINISTE [...] Bien souvent, l’expérience déterminante est celle de la première ascension vécue comme une épreuve radicale et fondatrice. Véritable césure décisive dans une trajectoire de vie, elle marque une plongée soudaine dans une passion nouvelle. Mais elle peut aussi être l’aboutissement d’un long mûrissement au cours d’une enfance habitée par la montagne. J’ai eu la chance de vivre mes premières années en HauteSavoie, dans une maison dominée par l’abrupt versant d’une montagne aux formes parfaites. Pour moi, cette montagne a d’abord été démesurée, mille fois plus haute que les

grandes personnes qui m’aidaient à faire mes premiers pas. J’ai pourtant fini par en atteindre la cime. Et le jour où, très jeune, j’ai pu plonger mon regard dans le vide immense de la vallée, et où surtout j’ai pu deviner, minuscules, les formes lointaines des adultes que j’avais laissés en bas, ce jour-là s’est inscrite en moi une expérience qui devait nourrir toutes mes courses en montagne futures. Du sommet de ma montagne, pour la première fois, je voyais le monde. Il était fait d’îles d’altitude qui s’échelonnaient jusqu’au lointain massif du Mont-Blanc. Sans le savoir, j’ai commencé là à devenir alpiniste. [...]

BLUEBELLS WOOD de Guillaume Sorel

Intime et somptueux

de Adam, Convard et Vignaux Personne n’est autorisé à quitter le paradis Dans cette Europe dévastée par le froid et la mort, Éden a des allures de paradis. Mais ici, le bonheur est illusoire, inventé par un dirigeant rongé par le deuil.

TYLER CROSS T3 de Brüno et Nury

Un braquage de 700.000 $ Tyler Cross rencontre une alliée surprenante en la personne de Shirley Axelrod, apparemment normale, mais qui apprend vite. Très vite.

EPIPHANIA T2

de Ludovic Debeurme Une fiction haletante La Terre, menacée par l’espèce humaine, a créé son armée : les «Epiphanians». La planète reprend ses droits et demande à l’humain de choisir entre bestialité et animalité.

MES ANNÉES COLLÈGE

de Kek Corrosif et touchant Un panorama des années scolaires avec les cas sociaux isolés, les têtes à claques et les premiers de la classe...

Depuis la disparition de sa femme, William vit reclus dans sa maison située entre une côte brumeuse et une forêt aux allures de conte de fées.

NEIGE ORIGINES T3

(Lapin - 14,50€) (Glénat - 19€) COOLTURE “Y” - N°69

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MAI-JUIN 2018 - #3

(Glénat- 13,90€)

(Dargaud - 16,95€)

(Casterman - 23€)

BD EXPRESS

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> 39

Conan comme vous ne l’avez jamais vu ! Au même titre que Le Seigneur des anneaux ou Elric, la saga Conan le Cimmérien constitue l’un des piliers majeurs de l’heroic fantasy. Aujourd’hui, ce héros imaginé dans les années 1930 par Robert E. Howard renaît sous la plume et le pinceau de talentueux auteurs de bande dessinée. Près d’une quinzaine de volumes sont prévus et comme les récits originaux, chacun pourra se lire indépendamment du reste de la série.

QUESTION

Patrice Louinet : On commence avec deux nouvelles très intéressantes et emblématiques du personnage de Conan, à savoir La Reine de la côte noire et Le Colosse noir. La première est adaptée par Jean-David Morvan au scénario et Pierre Alary au dessin. C’est l’une des nouvelles les plus célèbres du Cimmérien et à juste titre car elle est absolument exceptionnelle. La raison pour laquelle nous la voulions en premier est aussi parce qu’elle comporte un premier chapitre qui, un peu à la manière des prégénériques de L’Inspecteur Harry, introduit et met en place de façon rapide et limpide le personnage. Imaginons quelqu’un qui n’a jamais lu, vu ou entendu parler de Conan, il lui suffit de lire ces quatre cinq premières pages pour tout comprendre.

ZARATHUSTRA T1 de Marazano et Mir Éditions Dargaud - 13,99€

La civilisation des oasis :: L’histoire :: Le dieu solaire Ahura Mazda et son frère ennemi, Angra Manyu, se sont chacun choisi un héros pour prolonger leur lutte dans le monde des hommes... Mais de la rencontre entre Amru et Vivana doit naître ce qui scellera le crépuscule des dieux et décidera du devenir de l’humanité...

la première personne sur laquelle je tomberais dans la rue». Il devient donc général. S’ensuit un récit épique à souhait avec des batailles gigantesques, de la sorcellerie, etc. On a choisi ces deux récits car ils sont représentatifs de ce qu’est véritablement Conan, tout en étant fidèles à l’image que la plupart des lecteurs s’en font. Ils vont donc avoir une découverte graphique plus qu’autre chose.

CONAN LE BARBARE LA REINE DE LA CÔTE NOIRE

de Morvan et Alary De barbare à pirate, il n’y a qu’un pas Une interprétation grand spectacle qui montre toutes les facettes du personnage.

LE COLOSSE NOIR

de Brugeas et Toulhoat Un barbare vit pour la guerre Désigné par les Dieux comme le général qui doit mener les armées contre les hordes démoniaques. Conan le barbare devient le seul espoir de tout un royaume.

Pouvez-vous nous présenter les deux premiers albums de la collection ?

Nouvelle série !

NOS

DANS MON OPEN SPACE LES INÉDITS de James - Éditions Dargaud - 19,99€

La vie d’une entreprise James, en ﬁn observateur, décrypte les relations quotidiennes entre les salariés confrontés au monde du travail sur fond de mondialisation, de congés payés, d’emplois précaires, de management, de stocks options, de RTT...

Le Colosse noir, adapté par Vincent Brugeas et Ronan Toulhoat, est une nouvelle épique absolument extraordinaire dans lequel Conan se retrouve bombardé du jour au lendemain général d’armée. La petite histoire, c’est qu’il sort ivre d’une taverne et rencontre une personne qui lui dit: « j’ai besoin d’un général. Les Dieux m’ont dit que ce serait (Glénat - 14,95€)

(Glénat - 14,95€) www.coolture.fr

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LIRE

> 40

NOS

COUPS DE CŒUR Nouvelle série !

DEUX COEURS DE L’ÉGYPTE T1 SOCIORAMA LA PETITE MOSQUÉE DANS LA CITÉ de Jouanneau de Consigny Éditions Castorama - 12€

de Kkrist Mirror Éditions Steinkis - 16€

de Bourgne et Pagot Éditions Glénat - 13,90€

La culture tsigane

Un fabuleux et périlleux voyage :: L’histoire :: Néferkheperourê vient de naître. Fils d’Amenhotep III et de la reine Tiy, le futur Akhénaton est en danger de mort suite à un attentat contre la vie de sa mère... >> pour les amoureux de l’Egypte antique et de ses mystères

L’histoire des saintes Marie, c’est la ferveur religieuse et vitale démultipliée du peuple gitan. C’est aussi un petit bout de voile soulevé sur la vie souvent précaire du dernier peuple nomade européen. >> Après Manouches et Tsiganes, Gitans est le troisième volet de la trilogie tsigane de Kkrrist Mirror.

Au cœur des guerres indiennes >> Une grande saga romanesque évoquant la vie du grand chef sioux Sitting Bull, permettant de découvrir l’histoire sanglante et complexe des guerres indiennes dans laquelle s’est écrite la légende du Far West.

Imam du quartier, Moussa doit jongler entre son boulot d’architecte, les attentes des ﬁdèles et l’organisation de la vie de la mosquée. Lorsque la mairie annonce que les locaux vont fermer à cause du projet de rénovation urbaine, c’est la crise.

LE SENTIER DE LA GUERRE T1

GITANS

de Makyo, Sicomoro et Calore Éditions Delcourt - 15,50€

Nouvelle série !

SOCIORAMA VACANCES AU BLED de Bidet de Singeon Éditions Castorama - 12€

Chaque été, un « retour aux origines »... pas si simple pour les nouvelles générations ! Férouze décide de partir un été en Algérie, tout comme Sélim, Nesrine et Sabrina. Leur point commun : des origines familiales à Sétif. Mais ils ne vont pas chercher les mêmes choses au bled : routine familiale, quêtes des racines ou éclate entre potes, l’été s’annonce contrasté.

NOBODY S1-T4/4

de Christian de Metter Une série d’anthologie Dans cet ultime épisode, les pièces du puzzle s’emboîtent pour constituer, peu à peu, le tableau final. Souvent, la vérité est juste sous nos yeux, mais on ne la voit pas. Un final à couper le souffle.

(Soleil - 15,95€) COOLTURE “Y” - N°69

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MAI-JUIN 2018 - #3

Dernier tome !

LE CHEMIN DES FOUS de BeKa et Poupard Bienvenue dans le monde farfelu du Miroboland Au Miroboland, c’est généralement celui qui promet les plus belles choses au peuple qui devient roi. Mais il faut ensuite le conserver...

(Bamboo - 14,90€)

INSIDERS S2-T3

de Bartoll et Munch Death penalty Capturée par les Américains, Najah est enfermée dans une prison de haute sécurité, en attente de la peine de mort à laquelle elle a été condamnée par contumace...

(Dargaud - 12€)

MÉMOIRES D’UN PAYSAN BAS-BRETON T2

de Betbeder et Babonneau Un témoignage exceptionnel Né dans la misère, Jean-Marie Déguignet se sent vite à l’étroit dans sa Bretagne natale et n’aspire qu’à découvrir le monde.

(Soleil - 15,95€)

NOS

COOLTURE

COUPS DE CŒUR

> 41

Vies Volées de Matz et Goust - Éditions Rue de Sèvres - 15€

PLANÈTE FOOTBALL de Pascal Boniface Éditions Steinkis - 16€

Le rôle social du football > Si le football a conquis du monde, c’est de façon pacifique, en tant que puissance douce, bienvenue et même ardemment désirée par les peuples conquis. S’il y eut beaucoup d’empires, aucun n’a été si étendu. À la fois géopolitologue et supporteur passionné du ballon rond, Pascal Boniface utilise ses talents d’analyste pour mettre en lumière le rôle social du football au niveau national, son instrumentalisation politique à travers l’Histoire mais aussi son influence sur les relations internationales.

De 1976 à 1983, la dictature militaire qui régit l’Argentine fait disparaître près de 30.000 opposants politiques. Parmi eux, des jeunes femmes enceintes auxquelles leurs enfants seront arrachés à la naissance. Depuis 1977, les “Grands-mères de la place de Mai”, à Buenos Aires, recherchent ces 500 bébés volés placés dans des familles plus ou moins proches du régime... - Balency -

LES GRANDES SAGAS DE LEO MAÎTRE LAMPIN

de Mawil Grand Prix de la BD allemande Un nouvel électricien arrive dans une petite entreprise de 4 personnes. Problème ? Cet électricien est un lapin, véritable poissard, qui détraque tout...

MUTATIONS T1

de Leo, Jamar et Simon

RETOUR SUR ALDÉBARAN T1 de Leo

AMAZONIE T3

Qui et surtout pourquoi ? >>> Romane et El Malik, après avoir été mis à l’écart suite aux conséquences du projet Mermaid Project, décident de se mettre à leur propre compte.

De nouvelles responsabilités >>> Devenue l’émissaire d’un peuple extra-terrestre auprès des humains, Kim encadre un groupe de scientifiques étudiant un cube situé en pleine forêt .

Forêt amazonienne, durant les années 1950

de Leo, Rodolphe et Marchal

>>> L’enquête prend une nouvelle tournure après la découverte d’un cadavre de conquistador dans une grotte.

HISTOIRES INCROYABLES DE LA COUPE DU MONDE Éditions Petit à Petit - 19,90€

Un événement sportif autant qu’un enjeu économique et politique > Un Docu-BD pour raconter l’histoire de la Coupe du monde de football, à travers trente moments d’anthologie en bandes dessinées !

(Warum - 8€)

(Dargaud - 14,99€)

(Dargaud - 13€)

(Dargaud - 12€) www.coolture.fr

COOLTURE

LIRE

> 42

COMICS

NOS

COUPS DE CŒUR Nouvelle série !

Nouvelle série !

ÉTERNEL HIVER

CANNIBAL - T1

de Muñoz et Vargas Éditions Glénat - 9,99€

de Buccellato, Young et Bergara Éditions Glénat Comics - 15,95€

Noir, sanglant, glaçant et impitoyable comme l’hiver ! >>> un polar fantastique médiéval au cœur d’une communauté de moines vampires.

THE UNWRITTEN - T2

SKYBOURNE

Leur faim justiﬁe les moyens !

Entre les lignes

:: L’histoire :: Un thriller sur la monstruosité humaine dans le sud poisseux et électrique des États-Unis, où les hommes deviennent aussi sauvages que leur environnement...

:: L’histoire :: Pourtant prétendu mort, l’écrivain Wilson Taylor vient de faire paraître un nouvel opus. Seul problème, il ne s’agit pas du tout d’un nouveau titre. Des forces obscures semblent avoir écrit un texte en empruntant la plume de l’écrivain, un leurre destiné à ruiner son héritage littéraire et à le faire sortir de l’ombre. Mais c’était sans compter sa plus grande création : son ﬁls, le véritable Tom Taylor !

Vengeance, pouvoir et meurtres...

de Carey et Gross Éditions Urban Comics - 28€

THE AUTHORITY T2 de Vaughan et Martin Éditions Urban Comics - 35€

Le Cloud a implosé :: L’histoire :: Depuis la mort de Jenny Sparks, l’équipe d’Authority a été reprise en main par Jack Hawksmoor. Il décide alors de la rendre plus proactive et de renverser les élites corrompues de la planète. Mais un coup d’éclat d’une telle ampleur entraîne une réaction tout aussi forte...

COMICS EXPRESS

>>> Loin des sempiternelles histoires de zombies puisque les infectés sont ici conscients de leurs actes, mais impuissants face à leurs pulsions.

ESCAPE THIS

de Betbeder et Pietrobon

Un huis clos angoissant > Quatre individus sans lien apparent se retrouvent mystérieusement projetés dans la même pièce. Ici, les règles du jeu sont simples : ils ont une heure pour trouver comment en sortir.

(Glénat Comics - 9,99€) COOLTURE “Y” - N°69

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MAI-JUIN 2018 - #3

DC UNIVERS REBIRTH, LE BADGE de Mazur et Danner Un badge jaune taché de sang > Depuis le retour de Wally West, Batman et Flash enquêtent sur la mystérieuse entité qui a enlevé dix ans aux super-héros de la Terre.

(Urban Comics - 14,50€)

de Frank Cho et Menyz Éditions Delcourt - 16,50€

:: L’histoire :: Après sa miraculeuse résurrection, Lazare eut trois enfants : Abraham, Thomas et Grace. Sa progéniture se vit alors dotée de pouvoirs hors du commun (des mortels) : une force extraordinaire, une peau impénétrable et... l’immortalité.

ARCHANGEL

30 JOURS DE NUIT T6

Un thriller militaire

Terriﬁants vampires

> 2016. Suite aux mauvaises décisions de ses dirigeants, la planète entière est devenue un enfer radioactif. Le dernier espoir de l’humanité a un nom : le Splitter...

Le monde des créatures de la nuit s’étend bien au-delà des vastes plaines neigeuses de l’Alaska. Lex Nova, un ancien détective privé totalement barge, va l’apprendre à ses dépends...

de Gibson et Guice

(Glénat Comics - 19,95€)

de Kirkman et Adlard

(Delcourt - 15,50€)

COOLTURE

COMICS

> 43 Fin de la série !

Judge Dredd : la Loi c’est lui ! (Re)découvrez le personnage le plus populaire de la BD britannique. Créé en 1977, Judge Dredd incarne l’esprit punk et subversif de l’époque faisant de la série l’une des plus déjantées.

HADRIAN’S WALL - T2 de Higgins et Siegel Éditions Glénat - 15,95€

Aussi sombre que l’espace intersidéral...

:: L’histoire :: C’est une période sombre dans l’Histoire de MegaCity One. Le tyrannique Judge CAL (comme Caligula) utilise pressions, chantage, ou élimination physique pour s’emparer du titre de Juge Suprême !

:: L’histoire :: Suite et ﬁn de ce thriller psychologique, hommage aux ﬁlms de l’âge d‘or de la SF comme Alien ou Blade Runner. Entre space opera et huis clos introspectif, Hadrian’s Wall explore les relations brisées entre des êtres et des mondes en guerre.

Aidé d’une armée de mercenaires aliens et ayant nommé pour bras droit son poisson rouge, seule créature au-delà de tout soupçon à ses yeux, il parvient à écarter Judge DREDD pour resserrer son étreinte de fer sur la ville. Mais DREDD ne lâchera jamais et tentera jusqu’à son dernier soufﬂe de rétablir la Justice à Méga-City One.. - Balency -

Nouvelle série !

JUDGE DREDD

LES AFFAIRES CLASSÉES - T3 Éditions Délirium - 200 pages N&B - 32€

BLACK HAMMER - T1

de Cates et Estherren Éditions Delcourt - 15,95€

Un polar rural et poisseux :: L’histoire :: Les Bowman sont une famille de vampires installés depuis des décennies près d’une petite ville rurale du Texas. Ils sont parvenus à se fondre dans la populace locale, mais lorsque la haine, la peur et le ressentiment accumulés depuis des générations explosent à la face du monde, tout part en vrille...

JAMES BOND T3

PLACERVILLE

de Diggle et Casalanguida

de Bec et Ternon

L’icône de la pop-culture enﬁn en BD !

Ne la regardez surtout pas dans les yeux !

> Après Warren Ellis, c’est au tour de Andy Diggle, un autre scénariste spécialiste du polar et de l’espionnage, de prendre la relève.

(Delcourt - 16,95€)

> Combinant les codes du film de revenants à ceux du roadmovie, Placerville est un récit surnaturel et effrayant qui ne vous fera plus prendre la route de la même manière...

(Glénat - 9,99€)

INJUSTICE GROUND ZERO T2

de Sebela et Derenick Joker vs Superman > Harley Quinn rejoint la résistance aux côtés de héros menés par Batman, que sa présence plaise ou non...

(Urban Comics - 15,50€)

WINTER STATION

de Bec et Pacurariu

Un thriller glaçant > Lisa, jeune agent immobilier, est envoyée sur le projet de restauration d’une station de ski à moitié abandonnée dans la Sierra Nevada. Chalets délabrés, hôtels désaffectés, remontées mécaniques rouillées...

(Glénat - 9,99€) www.coolture.fr

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Une nouvelle expérience de découverte de magazines.

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LE KIOSK UNE EXPÉRIENCE INNOVANTE

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COOLTURE

MANGA

NOS

MANGA

COUPS DE CŒUR

Superbe !

> 45 Un chef d’œuvre !

Nouvelle série !

BLUE GIANT - T1

de Masahiro Ikeno - Éditions Glénat - 7,60€

à lire en écoutant du jazz

SOUS UN CIEL NOUVEAU de Shinji Kajio et Cocoro Hira Éditions Ki-oon / Latitudes - 15€

:: L’histoire :: Dai Miyamoto est en terminale. Il s’est pris de passion pour le jazz depuis le collège. À tel point qu’il joue tous les jours sur les berges de la rivière, peu importe les conditions météo. Qu’il pleuve, qu’il vente ou que la canicule soit au rendez-vous, il joue. Il veut être un géant du jazz et reste persuadé qu’il peut y arriver...

CHIISAKOBÉ T1

de Minetaro Mochizuki Éditions Le Lézard Noir - 15€

>>> Pour tous les fans de jazz et pour les autres.

Un ode à l’humanité

Les liens humains dans toute leur subtilité... :: À savoir :: >> Avec ﬁnesse et surtout beaucoup de tendresse, ce recueil met en scène une galerie de personnages qui découvrent ou redécouvrent le sens de la famille, de l’amitié et, ﬁnalement, de l’amour, tout simplement !

TOKYO GHOUL RE T11

de Sui Ishida

Derrière sa volonté de révolutionner le rapport qu’entretiennent humains et goules, quel véritable objectif le Roi à l’œil écarlate cherche-t-il à atteindre ?...

HINOMARU SUMO T11

de Kawada Alors que le combat contre Tennôji, le réputé invincible yokozuna des lycées, approche à grands pas, Hinomaru prend une décision aux conséquences potentiellement immenses...

GANTZ PERFECT T11

de Hiroya Oku

Une Perfect Edition en 18 double volume. Nouveaux fichiers, mise en page retravaillée. Avec cette mythique série de science-fiction à suspense, revivez le parcours initiatique de Kurono.

À NOTER

LE 20 JUIN

3 SÉRIES QUE L’ON SUIT

>>> La série Chiisakobé a remporté le prix de la meilleure série au Festival international de la bande dessinée d’Angoulême 2017 !

Nouvelle série !

(Glénat - 6,90€)

Nouvelle série !

MONKEY PEAK T2

de Shinasaka et Kumeta Mortel et terriﬁant Dans un endroit isolé où personne ne vous entend crier, la randonnée des employés d’un laboratoire pharmaceutique s’est transformée en un véritable cauchemar ! ...

(Komikku - 12,70€)

HORION T1

de Aienkei et Enaibi Ils sont prêts à tout perdre ! La cité interdite est un lieu dangereux, c’est du moins ce que raconte la rumeur. Koza n’ignore pas ce danger mais il est prêt à le braver pour retrouver son grand frère.

(Glénat - 6,90€)

(Delcourt - 15€)

LES GOUTTES DE DIEU MARIAGE T8

de Tadashi Agi et Shu Okimoto >> Toujours à Paris, Shizuku cherche le vin à allier au rôti d’agneau de prés salés. À cette occasion, il rencontre Jiro, un jeune pâtissier franco-japonais.

(Glénat - 9,15€)

(Glénat - 6,90€)

MANGA EXPRESS

:: L’histoire :: Shigeji, jeune charpentier, perd ses parents et l’entreprise familiale, «Daitomé», dans un incendie. Se rappelant les paroles de son père, « Quelle que soit l’époque dans laquelle on vit, ce qui est important, c’est l’humanité et la volonté», il fait le serment de reconstruire Daitomé..

BIRDCAGE CASTLE T1 de Toutarou Minami

Le plus cruel des jeux de survie... Six lycéens se rendent dans un parc d’attractions désaffecté pour enquêter sur la disparition d’une camarade volatilisée sans laisser de traces...

LOST CHILDREN T1 de Tomomi Sumiyama Éditions Ki-oon - 7,90€

Une fresque monumentale ! >>> Ran et Yuri sont nés dans des milieux opposés, et rien n’aurait dû les rapprocher. Pourtant, le destin a créé entre eux un lien plus fort que tout... avant de les séparer dans de cruelles circonstances. Sans le savoir, ils sont au cœur d’une révolution qui bouleversera tout un royaume !

(Doki Doki - 7,50€) www.coolture.fr

COOLTURE

JOUER

> 46

GAMER OU CASUAL

NOS

COUPS DE CŒUR

DU SANG, DES LARMES ET DES PIXELS ! de Jason Schreier (éditions Mana Books - 18€)

Les incroyables miraculés du jeu vidéo Destiny, Diablo III ou encore Uncharted 4 : des jeux encensés par la critique comme par les joueurs. Et pourtant, la création de chacun de ces titres tient du miracle. Découvrez les coulisses du développement chaotique des plus belles réussites vidéoludiques de ces dernières années.

Jusqu’où iriez-vous pour être libre ? Après Heavy Rain ou Beyond: Two Souls qui ont marqué les esprits, le studio Quantic Dream repousse encore plus loin le concept d’expérience narrative avec Detroit Become Human. Le jeu se déroule à Detroit en 2038, où l’utilisation d’androïdes est courante dans la vie de tous les jours. Cependant la situation prend une autre tournure lorsque certains commencent à se comporter comme des humains... ! Vos décisions ﬁniront par façonner leur destin et celui de l’humanité... - Tink pour Coolture Y© Sony Interactive Entertainment

La question n’est pas tant s’il faudra tuer, mais plutôt qui il faudra tuer 1918, Londres est ravagée par une maladie incurable. Vous êtes le Dr. Reid, un chirurgien renommé, transformé en vampire à son retour de

JEU EXPRESS

VAMPYR

Genre : Action / RPG narratif Support : PS4, Xbox One, PC Éditeur : Focus Home Interactive

DONKEY KONG COUNTRY : TROPICAL FREEZE

Genre : Plate-Forme Support : Switch Éditeur : Nintendo

Dans cet épisode, aidez la famille Kong à lutter contre les Vikings !

HYRULE WARRIORS

Genre : Fantastique / Beat’em All Support : Switch Éditeur : Tecmo Koei

Vivez une aventure qui s’étend sur toute la chronologie de The Legend of Zelda et affrontez des hordes d’ennemis !

FALLEN LEGION : RISE TO GLORY

Genre : Aventure / RPG Support : Switch Éditeur : NIS America

Découvrez Legatus Laendur, brillant stratège, et affrontez des hordes de monstres !

BEAT SABER

Genre : jeu de rythme en VR Support : PC, PS4 Éditeur : Beat Games

Mixez chorégraphie, sabres laser et musique électronique dans un gameplay d’une incroyable efﬁcacité !

la Grande Guerre. Et vous pourriez bien être le dernier espoir d’enrayer l’épidémie mortelle...

Pour les jedi de l’electro ! COOLTURE “Y” - N°69

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MAI-JUIN 2018 - #3

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.