Un jour mon père viendra Sortie nationale : 14 décembre 2011
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Le Cinéma en Dordogne, Un soutien décisif du Conseil général Près de 110 longs métrages ou films pour la télévision ont été tournés en Dordogne en plusieurs décennies : un record national pour un territoire rural !
D’où vient cet engouement ? Les producteurs et les acteurs le disent : « le Périgord est un pays de cocagne, un territoire accueillant qui a su allier tradition et modernité. » Ce constat, aujourd’hui ne suffit pas. Il faut, aujourd’hui, pour attirer les tournages en régions, s’inscrire dans une politique volontariste en la matière avec l’appui de structures et de partenaires solides. Fort de cette ambition, le Conseil général de la Dordogne a construit ces dernières années une organisation réactive et efficace pour séduire les producteurs du septième art.
Accueillir les films En Dordogne, la création en 2004 d’un accueil des tournages (devenu par la suite Commission du Film Dordogne) est apparue comme une nécessité, le département étant l’un des territoires de France les plus recherchés par les productions cinématographiques.
Cet intérêt pour notre région a sensibilisé le Conseil général sur les retombées économiques et touristiques du cinéma qu’il soit court ou long métrage ou encore série télé et documentaire. Après avoir accompagné financièrement et techniquement de nombreux films, le Conseil général de la Dordogne a souhaité la création d’une structure à part entière. La commission du Film Dordogne a été créée au sein de Ciné Passion Périgord sous l’impulsion et grâce au partenariat majeur du Conseil général. Après un collationnement des richesses patrimoniales de Dordogne et le recensement des métiers liés à la technicité du cinéma, la structure a accueilli depuis sa mise en place de nombreuses et importantes productions… et le carnet de commandes des prochains mois est d’ores et déjà chargé. Globalement, pour l’économie locale, les retombées directes et immédiates des tournages sont importantes (nous le développerons dans les pages qui suivent). Chargés d’en mesurer les effets, le Conseil général et la Commission du Film Dordogne ont su sensibiliser les Périgourdins à l’importance de cette action culturelle en milieu rural.
Un accompagnement financier La participation financière du Conseil général est fréquemment sollicitée par les producteurs. En janvier 2008, le Conseil général a créé un Fonds d’Aide à la Production Ciné-
matographique (250 000 euros en 2010). Ce fonds permet de mettre en cohérence la politique du Département en faveur de la création et de renforcer son partenariat avec la Région Aquitaine ainsi qu’avec le Centre National de la Cinématographie. L’alliance du CNC avec Région et Département permet aux producteurs de trouver plus facilement et plus rapidement le financement de leurs projets.
Des projets débattus Un comité de lecture départemental, composé d’élus, de cadres culturels et de communication, de professionnels se réunit 4 fois par an et tranche sur la faisabilité avant d’avancer des propositions concrètes à la Commission Permanente du Conseil général. Outre les aspects culturels, les retombées économiques et le temps de tournage in situ font partie des critères de décision. Grâce aux relations nouées entre les producteurs et le Conseil général lors des différentes collaborations, le cinéma se classe parmi les premières activités culturelles des habitants du département de la Dordogne et sa vitalité permet de faire vivre le cinéma dans les plus petites villes.
Jappeloup (long-métrage de cinéma) Le tournage de ce film est en cours en Dordogne (Brantôme, Périgueux, Issigeac, Pomport). Il retrace l’histoire du célèbre petit cheval, Jappeloup, qui, avec son cavalier Pierre Durand, ont remporté les Jeux Olympiques de Séoul en 1988. Dans les rôles principaux : Guillaume Canet, Marina Hands, Daniel Auteuil, Jacques Higelin… Budget total prévisionnel : 20 036 000 € Participation du Conseil général en cours de décision Dépenses en Dordogne : près d’1 million d’euros annoncés.
Ici Bas (long-métrage de cinéma) Le film de Jean-Pierre Denis a été intégralement tourné en Dordogne à l’automne 2010. Il s’agit de l’adaptation de l’histoire de sœur Philomène qui occupa de sinistre mémoire les pages sombres des faits divers de la Seconde Guerre Mondiale. Les acteurs Céline Salette et Éric Caravaca se partagent l’affiche du film.
La sortie sur grand écran est prévue le 18 janvier 2012. Budget total annoncé : 3 050 000 € Participation du Conseil général : 100 000 € Dépenses en Dordogne : 652 500 €
Cinéphiles de notre temps (documentaire – série) Il s’agit d’une série patrimoniale consacrée à la passion de la France et des Français pour le 7e Art. Diffusion réseau canal +. Le narrateur est Eddy Mitchell. Budget total prévisionnel : 260 000 € Participation du Conseil général : 15 000 € Dépenses prévues en Dordogne : 19 000 €.
Bernard Cazeau, Président du Conseil général, signe la convention du film « Un jour mon père viendra » en présence de Gérard Jugnot et François Berléand.
Le Fonds d’Aide à la Création Audiovisuelle du Conseil général : un atout majeur pour le cinéma Le Conseil général de la Dordogne œuvre depuis plusieurs années en matière de développement cinématographique et audiovisuel dans l’intérêt économique, culturel et promotionnel du Département. En complément des actions menées en faveur de comme en Dordogne – elle est couplée à une la diffusion cinématographique, de l’éducation à forte réactivité de la Commission du film du l’image et de l’accueil de tournages, le Départe- département. ment a souhaité, depuis 2008, amplifier sa poli- C’est dans ces conditions que débutent les repétique de soutien à rages sur le territoire et l’activité de production que naissent les tourcinématographique et nages. audiovisuelle. En effet, l’industrie du Des conventions cinéma génère des retombées économiques Cette organisation perinduites par les tournages met de rendre beauet participe à la valorisacoup plus lisibles les tion des territoires et du investissements déparpatrimoine départemen- Signature de la convention pour « 8 fois debout » tementaux en direction avec Julie Gayet et Christie Molia tal. Il s’agit donc d’une des productions. activité qui constitue un levier de développement La convention bi-partite stipule notamment de local important. fournir à la livraison du film les comptes certifiés. Par conséquent, le Département de la Dordogne Il est désormais beaucoup plus facile d’analyser s’est doté d’un fonds d’aide à la production ciné- les retombées économiques. matographique et audiovisuelle en partenariat Au-delà d’un raisonnement purement artistique, avec la Région Aquitaine et le Centre National de le Conseil général est très attentif à la durée du la Cinématographie. tournage in situ et bien évidemment aux emplois L’objectif recherché par la mise en place du sou- que sont susceptibles de générer les projets de tien à la production cinématographique et audio- tournages. visuelle en Dordogne est de : Ces éléments sont cruciaux dans la prise de déci• dynamiser le secteur économique lié aux tour- sion, ils permettent à la fois de multiplier les recettes mais également dans la valorisation de nages en Dordogne, • favoriser la création d’emplois qualifiés sur le notre patrimoine de promouvoir la Dordogne de manière efficace. territoire de la Dordogne, • valoriser l’identité périgourdine dans les médias et au cinéma. Les projets de productions qui remplissent toutes les conditions liées à l’examen des dossiers de demande d’aide financière sont débattus au sein du comité de lecture du fonds d’aide. Ces aides sont plafonnées à 15 000 euros pour les courts métrages, 30 000 euros pour les documentaires et 100 000 euros pour les longs métrages. L’aide du Conseil général est décisive selon les témoignages des producteurs. Elle permet à bien Signature de la convention «Rani » par Daniel Dubois, des égards de contribuer à la décision de faisabilité producteur et Serge Eymard, vice-président du Conseil du projet dans le département surtout lorsque – général, chargé de la culture
Des fortes retombées économiques pour le département Aujourd’hui nous pouvons donner les résultats des investissements du Conseil général en matière de cinéma. • En 2009, pour 1 € investi par le Conseil général, les productions ont dépensé 6,20 € en Dordogne. • Le rapport augmente en 2010 : pour 1 € investi par la collectivité, 8,60 € ont été dépensées par les productions en Dordogne. À ces retombées directes, se rajoute bien sûr une diffusion très importante de l’image de la Dordogne sur les grands et petits écrans. Ce dernier aspect induit dépasse certainement
l’impact de toutes brochures de promotion, aussi belles soient elles ! • Avec le tournage de Jappeloup (film avoisinant 21 millions d’euros de budget), les estimations 2011 pour les retombées économiques directes des tournages en Dordogne s’approchent du 1 € investi pour 10 € dépensés… Il est très simple ainsi de démontrer que le cinéma rapporte davantage qu’il ne coûte.
Alain Carrier (documentaire) © Julien Cauvin FTV - Son et Lumière
RANI (série TV) L’histoire se situe au milieu du 18e siècle. Rani relate les aventures de Jolanne de Valcourt, jeune noble française qui, trahie, accusée d’un crime qu’elle n’a pas commis, est déportée à tort en Inde. Les rôles principaux sont tenus par Mylène Jampanoï, Jean-Hugues Anglade, Lio… Le tournage de cette grande saga en 8 épisodes qui doit être diffusée sur France 2 en fin d’année s’est déroulé en Dordogne en mars-avril 2010. Le reste du tournage a eu lieu auparavant en Inde.
L’auteur de ce film, Marc Faye, est Périgourdin. Ses précédents documentaires ont été primés dans plusieurs festivals. Sa société de production est une des seules à être basée en Dordogne. Budget total prévisionnel : 44 000 € Participation du Conseil général : 3000 € Dépenses prévues en Dordogne : 22 000 €
Budget total estimatif : 13 712 000 € Participation du Conseil général : 90 000 € Dépenses réelles en Dordogne : 546 300 €.
I Love Périgord (téléfilm)
La Dordogne mieux identifiée Apparus dans les années 40 aux Etats-Unis, les tournages « en territoire » se sont organisés en France au milieu des années 80. Quelques années après, des bureaux d’accueil puis des commissions du film ont été ouverts à destination des productions. Aujourd’hui, 18 départements se sont dotés de structures d’accueil de tournages et 13 Conseils généraux d’un Fonds d’Aide à la Production Audiovisuelle. Parmi ces 13 Départements, le Conseil général de la Dordogne a contractualisé ce fonds avec la Région Aquitaine et le Centre
Darren, un Anglais fiancé à une Française, fait un voyage dans le Périgord à la rencontre de ses futurs beauxparents. Victime de la légendaire inhospitalité des Français vis-à-vis de l’envahisseur britannique, en proie au machiavélisme d’un beau-père pour qui aucun homme n’est digne d’épouser sa fille (et surtout pas un ennemi héréditaire !), son séjour ne sera pas de tout repos.
National de la Cinématographie. Ainsi, depuis 2008, le Conseil général orchestre les tournages sur le territoire après l’aval du comité de lecture qui examine les projets (4 fois par an). Cette organisation permet à la Dordogne d’être fortement identifiée au plan national et international.
Ce téléfilm est interprété notamment par Bernard Lecoq, Thérèse Liotard, Charlie Anson, Lizzie Brocheré, Gil Alma, Benoît Joubert, Matthieu Delarive. Diffusé sur France 3 le samedi 8 octobre dernier, ce téléfilm a réalisé un excellent score d’audience en rassemblant 3 087 000 téléspectateurs ! Il s’est placé en tête des fictions télés ce soir-là, juste en-deça d’une émission de variétés. Budget du film : 2 273 500 € (annoncés) Participation du Conseil général : 40 000 € Dépenses programmées en Dordogne : 403 300 €
Un jour mon père viendra (long-métrage de cinéma) Bernard est riche, froid et bourré de tocs. Gus est pauvre, généreux et porté sur l’alcool. Tous deux sont persuadés d’être le père de Chloé et partent ensemble la retrouver. Mais Chloé se marie et elle s’est trouvé quelqu’un d’autre pour l’emmener à l’église… Le tournage a eu lieu en août et septembre 2010 en Dordogne. Les trois rôles principaux sont tenus par François Berléand, Gérard Jugnot et Olivia Ruiz. Le film sortira en salles le 14 décembre 2011.
1929 « Le capitaine Fracasse » d’Alberto Cavalcanti : premier film tourné en Dordogne 1969 « Jacquou le Croquant » de Stellio Lorenzi, première série télévisée tournée en Dordogne 1969 « Le Boucher » de Claude Chabrol, on en parle encore à Trémolat et au-delà !
Budget prévisionnel du film : 4 500 000 € Participation du Conseil général : 100 000 € Dépenses en Dordogne : 634 300 €.
1989 Début de l’aventure Ciné Passion Périgord avec pour objectif affiché : le maintien des salles en zones rurales 1997 « Les Visiteurs 2, les couloirs du temps » : 8 035 299 spectateurs en salles. Classé 50e film ayant fait le plus d'entrées en France 2004 Naissance de la Régie d’Accueil de Tournages (devenue Commission du Film Dordogne, reconnue par la Commission du Film France) 2008 Création du Fonds d’Aide à la Production Audiovisuelle au Conseil général (en convention avec la Région Aquitaine et le Centre National de la Cinématographie) 2010 154 jours de tournages dans l’année en Dordogne 2011 « Jappeloup », le célèbre cheval champion olympique, a choisi la Dordogne pour raconter son histoire. 2011 200 jours de tournages dans l’année en Dordogne.
Désordres (long-métrage de cinéma) Il s’agit d’un thriller dont le tournage a commencé début octobre dans notre département (intégralement tourné en Dordogne) avec Sonia Rolland et Isaach de Bankolé. Le film raconte l’histoire de Vincent, Marie et leur fils qui viennent d’emménager pour raisons professionnelles dans une ferme près d’une petite ville. Dès le début, Thibault, 19 ans, un des élèves de Vincent, va s’immiscer au cœur de cette famille et provoquer peu à peu l’éclatement inéluctable de ce couple aux aspirations finalement si éloignées… Budget total prévisionnel : 2 179 000 € Participation du Conseil général : 60 000 € Dépenses prévues en Dordogne : près d’1 million d’euros annoncés.
Fonds d’aide à la production cinématographique et audiovisuelle du Conseil général Renseignements : direction de la communication. Tél. : 05 53 02 21 02 www.cg24.fr
Conception : Corazon, www.corazon.fr
Cinéma en Dordogne : 10 dates fondatrices